Le Tétralogue — Roman — Chapitre 10

05/11/2022 (2022-10-29)

[Voir :
Le Tétralogue — Roman — Prologue & Chapitre 1
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 2
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 3
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 4
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 5
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 6
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 7
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 8
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 9]

Par Joseph Stroberg

10 — Les traces

La journée était maintenant plus avancée et Tulvarn commençait à sérieusement craindre de perdre définitivement la trace de Jiliern. Gnomil et lui-même devaient attendre un suffisant rétablissement de Reevirn et cela nécessiterait probablement plus d’un ou deux jours, même si le chasseur avait une solide constitution. Toute heure passée diminuait pourtant les chances de retrouver la cristallière. Même si celle-ci n’avait pas le moindre intérêt pour la quête de la sainte relique — hypothèse peu probable — les deux compères ne pouvaient se résoudre à l’abandonner à son sort. Le moine se faisait un honneur de la retrouver vivante et de la sauver d’un possible sort funeste. Le voleur était piqué de curiosité sur ce qui avait bien pu lui arriver et la trouvait plutôt à son goût. Ils passèrent l’heure suivante à ruminer des pensées diversement colorées, alternant entre la crainte de perdre définitivement la Vélienne et l’espoir de la retrouver saine et sauve dans les plus brefs délais.

Reevirn se rétablit plus vite que prévu, permettant aux trois Véliens de repartir vers la maison de Jiliern, alors que Matronix était au zénith et que Dévonia se trouvait maintenant dans leur dos, assez basse sur l’horizon. Les nuées se dégageaient progressivement et les deux astres transparaissaient légèrement au travers d’elles. Aucun autre Vélien ne se trouvait dans le voisinage et seuls quelques petits animaux attiraient parfois le regard du chasseur, du voleur et du moine. Le premier, encore un peu faible, ne portait aucun sac. Lorsqu’il aurait retrouvé toutes ses forces, et seulement alors, Tulvarn lui en laisserait un. En attendant, le groupe d’aventuriers devait sortir de la forêt pour rejoindre le passage vers la vallée.

Les trois Véliens sortirent de la forêt sans rencontrer personne d’autre, mais dès qu’ils approchèrent de l’ouverture vers la vallée, ils notèrent une activité plutôt inhabituelle en cette saison. À plus d’un millier de pas devant eux, quelques centaines de pèlerins se suivaient en une longue file, à plusieurs pas l’un de l’autre. Du moins, la couleur jaune particulière de leur accoutrement laissait supposer qu’il s’agissait bien d’un pèlerinage. À cette distance, les trois compères ne pouvaient en être sûrs. Quoi qu’il en soit, la procession provenait de l’ouest et marchait dans la bonne direction, si son but était bien le tombeau du prophète Lerdinn. Seul celui-ci attirait des pèlerins dans cette région. Mais habituellement, ces derniers venaient en automne, car leur prophète était né en cette saison-là, même s’il avait disparu depuis plusieurs dizaines de milliers de cycles.

En fait, le tombeau était vide. Et personne ne savait où pouvait bien se trouver le corps. Personne même, disait la légende, ne l’avait vu mourir. Pourtant, un jour il était encore là, riant et prêchant au milieu d’une foule d’amis. Et le lendemain, il n’était plus ! Il s’était comme évaporé ! Cependant, aucun témoin ne l’avait vu disparaître. C’était juste qu’à un moment il était encore vivant, bien présent parmi les siens. Et le suivant, il n’était plus là, sans que personne n’ait pu noter sa disparition ! Tout s’était passé étrangement, selon ses amis et ses proches. Ils en avaient laissé quelques traces écrites, quelques lignes encore présentes dans le Livre, dans leur langue de l’époque. Ce jour-là, ils eurent l’impression qu’on leur avait volé quelque chose. Oh ! bien sûr, cela aurait pu être le sentiment qu’on leur avait volé leur prophète, mais cela avait été bien davantage. On leur avait volé en plus des souvenirs, ou bien un intervalle de temps. Quelque chose n’avait pas collé, quelque chose avait manqué. Telle était la légende. Pour Tulvarn et Gnomil, elle n’avait guère de sens. Ils s’imaginaient mal comment quelqu’un pouvait disparaître aussi subitement sans même laisser de traces claires dans la mémoire des témoins. Quant à Reevirn, il était loin de se poser de telles questions, car il n’avait déjà pas de références mémorielles concernant les pèlerins et encore moins à propos d’une telle légende. Il observait simplement, de loin, ces Véliens habillés de jaune qui avançaient à quelques distances l’un de l’autre. Il n’y voyait rien de plus et rien de moins étrange que dans le reste de sa situation. Pour lui, d’une certaine manière, tout était nouveau et il observait chaque roche, chaque plante, chaque animal, chaque individu avec une curiosité juvénile, à la fois naïve et simple.

Les trois compères croisèrent le flot de pèlerins sans leur poser la moindre question, en dépit de leur curiosité. Ils avaient plus urgent à faire : trouver les traces de la cristallière. À quelques centaines de pas de la maison de cette dernière, ils augmentèrent l’allure, au risque de s’épuiser complètement. De plus, dans le ciel, les nuées changeaient rapidement d’épaisseur et de formes, prélude probable à une puissante tempête pluvieuse. Celle-ci risquait d’éliminer définitivement les traces telles que d’éventuelles empreintes de pas. Même s’il en restait quelques-unes, le travail du chasseur n’en serait que plus difficile, ceci d’autant plus à cause de son amnésie. Il ne pourrait contribuer à retrouver la cristallière que si au moins certaines de ses capacités de pistage étaient innées et naturelles. Celles reposant sur des connaissances ou un savoir-faire acquis étaient probablement pour l’instant oubliées. Tulvarn se demandait ce qu’il en était et ne pouvait compter sur Reevirn pour avoir la réponse. Seules les circonstances permettraient de le savoir. Et celles-ci seraient bientôt favorables pour le déterminer, puisqu’ils n’étaient plus maintenant qu’à quelques pas de chez Jiliern et sa maison était bien visible devant eux, par-dessus les buissons épars et les herbacées de tailles diverses.

Dès qu’ils furent à l’endroit où la cristallière les avait quittés la veille, Tulvarn demanda au chasseur s’il pouvait retrouver sa trace. Il répondit simplement qu’il pouvait toujours essayer, mais qu’il ne savait même pas comment faire. Il commença néanmoins à observer le sol avec intensité, oubliant rapidement le reste du monde, seulement conscient de la présence du voleur et du moine légèrement en retrait. Le sol herbeux ne permettait pas la formation d’empreintes telles que sur l’argile, le sable ou même les cailloux. Par contre, il remarqua assez rapidement certaines herbes anormalement tordues, couchées ou brisées, selon le cas, signe pour lui évident du passage relativement récent de Véliens ou d’animaux de poids au moins équivalent. Il en informa le moine qui constata qu’elles se dirigeaient dans la direction prise par la cristallière. Elles étaient donc très probablement les siennes, car il n’y avait pas de gros animaux dans le voisinage, d’après ce qu’il avait pu constater les jours précédents.

Les trois compères se mirent alors en route à faible allure pour laisser le temps au chasseur de repérer les traces suivantes, au fur et à mesure qu’ils s’en approchaient. Les eaux du ciel menaçaient toujours de tomber, mais sans pour l’instant s’y résoudre. Et peut-être ne le feraient-elles pas dans les heures suivantes, car les masses nuageuses s’amincissaient progressivement, fournissant une luminosité accrue. De temps à autre, ils croisaient des Véliens, isolés ou par petits groupes de deux à cinq individus, et qui s’adonnaient à des activités classiques en cette saison. Cependant, aucun d’eux ne se souvenait avoir rencontré Jiliern, alors que la plupart la connaissaient plus ou moins, quelques-uns ayant même bénéficié de traitements aux cristaux. Pourtant, les traces étaient encore présentes et se dirigeaient directement vers la maison du doyen de son village. On aurait pu croire qu’elle était devenue invisible. Pourquoi les traces indiquaient-elles sa venue effective, si par ailleurs personne ne l’avait vu ce jour-là ? Et où était passée Marnia, celle qui devait l’accompagner en principe jusqu’en ces lieux ? Plus personne ne l’avait rencontrée depuis lors. Et Reevirn avait rapidement perdu sa trace. À moins que ce fussent celles de la cristallière ? Au départ, et jusqu’à environ la mi-distance du centre du village, il avait observé deux ensembles plus ou moins parallèles de piétinements des étendues herbeuses traversées. Mais à partir de là, il n’en subsistait plus qu’une, comme si l’une des deux Véliennes s’était soudain volatilisée ! Ou alors, la seconde avait adroitement marché sur les pas de la première. Dans ce cas, on pouvait se demander pourquoi elle avait alors pris une telle précaution. Quoi qu’il en fût, aucune des deux n’avait été aperçue ensuite au village. Personne ici ne savait où elles pouvaient bien se trouver actuellement.

Les traces de l’unique Vélienne qui semblait avoir poursuivi le chemin jusqu’au cœur du village stoppaient net à l’entrée de la demeure du doyen. Reevirn avait fait trois fois le tour de cette dernière sans discerner le moindre indice d’un changement de direction ou d’un demi-tour. Ou bien la Vélienne avait scrupuleusement marché sur ses pas antérieurs pour retourner d’où elle venait. Mais pourquoi, par le Grand Satchan, l’aurait-elle fait ? Tulvarn ne savait plus quoi faire et commençait à être désemparé :

— Que pouvons-nous faire maintenant ? Prendre un chemin au hasard ? Où sont passées les deux Véliennes ? Je n’en ai pas la moindre idée ! Je n’ai jamais rien vu de tel et personne au temple n’avait évoqué une situation similaire. Est-ce que des mages sorciers seraient intervenus ? Et pourquoi ?

— Si vous permettez, Tulvarn, je ne sais pas ce que cela vaut, mais je sens qu’au moins une des Véliennes se trouve dans cette direction, indiqua le chasseur en pointant vers l’ouest.

— Ma foi, puisque de toute manière nous n’avons rien d’autre, dirigeons-nous dans cette direction. Ton amnésie ne semble pas affecter certains de tes dons. Nous pouvons en rendre grâce au Grand Satchan ! Nous te suivons donc. Ne marche cependant pas trop vite, car tu n’es pas entièrement rétabli et je suis un peu trop chargé pour trotter.

— D’accord, répondit simplement Reevirn avant de se mettre en route dans la direction ressentie.

Peut-être à cause de son désarroi, peut-être un peu par fatigue à force de porter tous ces sacs, à peine le trio s’était-il mis en marche que Tulvarn trébucha et s’étala de tout son long, face contre terre. Les hautes herbes plièrent sous son poids et les sacs se dispersèrent immédiatement à droite et à gauche. Le moine ne s’était pas blessé et se releva vite, mais il se sentait quelque peu ridicule. C’était typique du genre de bévues qu’il pouvait produire ou provoquer. Il avait beau s’efforcer de ne plus les reproduire, elles se manifestaient toujours à intervalle irrégulier et généralement, bien sûr, lorsqu’il s’y attendait le moins ou dans des circonstances peu enviables. Quelle serait la prochaine ? D’un autre côté, il y avait bien plus grave, notamment la disparition inexpliquée de Jiliern.

Les trois compères reprirent donc leur marche à allure modérée, Gnomil fermant la marche et regardant souvent à droite, à gauche et même derrière pour détecter d’éventuels pièges, embûches, et assassins sournois. Jusqu’à présent rien de tel ne leur était arrivé, mais en ces temps qui tendaient à devenir bizarres, ce dernier préférait ne pas prendre de risques ou plutôt les limiter au maximum par une observation minutieuse des environs lors de leur progression. Ce serait d’autant plus utile lorsqu’ils parviendraient en territoire inconnu. Le moine était trop occupé à maintenir en l’air ses quatre sacs et à éviter de se casser de nouveau la figure pour observer les alentours. Et le chasseur se concentrait tellement sur sa piste qu’il n’aurait guère la disponibilité d’esprit exigée par un tel travail de repérage des dangers. Par contre, comme ceux-ci faisaient presque partie du quotidien du voleur, et qu’il aimait les déjouer par son habileté et son sens de l’observation, celui-ci se réjouissait de s’attribuer ce rôle auquel d’ailleurs ses deux compères ne songeaient heureusement pas. Combien l’auraient-ils voulu pour eux-mêmes, hypothèse qu’il pensait très peu probable, ils n’en auraient pas eu autant les aptitudes. Finalement, Gnomil ressentait comme un genre de piqûre agréable de se sentir ainsi utile. C’était nouveau pour lui et surprenant. Cela tendait même à effacer les motivations plutôt égoïstes qu’il avait eues jusqu’alors dans sa recherche de biens à dérober pour diverses raisons, dont celle de se nourrir en les échangeant. Il découvrait de nouvelles perspectives, de nouvelles sensations, de nouveaux centres d’intérêt, et en quelque sorte tout un nouvel univers. Il commençait à remercier intérieurement le moine de lui être tombé dessus de tout son poids.

Le trio sortit tranquillement de la vallée, de nouveau par la trouée au sud-ouest, mais cette fois pour obliquer aussitôt vers l’ouest. Reevirn percevait toujours la présence de Jiliern ou de l’autre Vélienne dans cette direction. Il ne pouvait dire de laquelle il s’agissait, d’autant moins qu’il ne connaissait ni l’une ni l’autre. Tulvarn et Gnomil le sauraient le moment venu, en espérant pouvoir la rejoindre. Tant qu’il la détectait quelque part, c’était bon signe. Dans son état, et peut-être même avant, il ne pouvait savoir exactement comment ni pourquoi il la percevait ainsi. Il ne pouvait que constater. Il ne s’agissait pas d’une odeur, ni de sons, et encore moins d’une vision, mais de quelque chose de plus subtil que ni lui ni ses compagnons ne pouvaient définir. Il éprouvait incontestablement la sensation intérieure de la présence d’une Vélienne quelque part à l’extérieur. Un genre de fil de conscience le reliait à cette dernière.

Simultanément, aucun d’eux, pas même l’intéressé, ne comprenait pourquoi Reevirn ne percevait pas la seconde, en dehors de la seule explication qui leur paraissait possible : celle-ci était morte ! Tulvarn espérait vivement qu’il ne s’agissait pas de Jiliern, même si la vie de l’autre, cette Marnia, valait ou avait valu a priori autant. Néanmoins, la cristallière lui paraissait plus importante pour la quête du Tétralogue et elle avait bien volontiers accepté de s’y joindre. D’un certain point de vue, ceci pouvait lui paraître une motivation égoïste. D’un autre, il ignorait quelles seraient les conséquences de la découverte de cette relique, si jamais elle existait effectivement. Aussi bien, s’ils la trouvaient, les répercussions pourraient affecter nettement plus de Véliens que leur petit groupe. Tout dépendrait de sa nature et de son éventuel pouvoir. Avait-elle par exemple un rapport avec la prophétie évoquée par la cristallière ? Pour l’instant elle relevait surtout du mythe et celle-là pouvait signifier toute autre chose que l’interprétation suggérée par Jiliern. En tout cas, Tulvarn se voyait mal, avec ou sans un Tétralogue surpuissant, comme sauveur de la planète ou d’une bonne partie des Véliens.

Le trio avait laissé derrière lui les chaînes de montagne entourant la vallée et se trouvait maintenant à l’orée des plaines de l’Ouest. La vue portait loin sur ce paysage relativement plat alors qu’ils descendaient la légère pente du dernier contrefort. La végétation était plus dense et généralement plus haute. Bientôt, leur horizon serait limité, alors qu’ils s’enfonceraient dans le mélange de forêts et d’amas de buissons. Ils n’auraient cependant pas besoin de se tailler un chemin à coup de sabre, car les animaux herbivores y créaient presque en permanence de nombreux sentiers, rapidement suivis par les carnassiers. Par contre, il leur faudrait prêter attention à ces derniers qui aimaient tout autant la chair des Véliens. La réciproque était d’ailleurs souvent vraie, sauf pour quelques espèces dont la viande avait un goût infect.

Les plaines étaient aussi parsemées d’habitations, généralement cachées parmi les arbres, mais parfois visibles au milieu d’une zone buissonneuse. Il n’existait là pratiquement aucun village. Les seuls regroupements de Véliens n’y dépassaient pas quelques poignées de demeures. Et encore, celles-ci n’étaient pas du tout collées les unes aux autres, mais éloignées de quelques dizaines à centaines de pas. Les autochtones n’avaient pas vraiment l’instinct grégaire et ne ressentaient aucune nécessité à plus de rapprochements. L’éloignement relatif n’empêchait néanmoins pas la coopération ni les échanges de services et de productions. Il avait par contre l’avantage d’éviter qu’une trop forte promiscuité engendre les frictions. Le Livre rapportait que presque toutes les populations humanoïdes trop grégaires connaissaient une nettement plus grande tendance aux conflits. Sur Veguil, l’absence de guerres le devait fortement à la grandeur de la planète et à l’importance de ses ressources végétales et animales. Ces deux facteurs avaient en effet rendu vaine la nécessité pour les Véliens de se regrouper pour chasser ou pour développer l’agriculture. Il existait tant d’animaux bien nourris qu’il était inutile d’organiser des battues et de grosses parties de chasse. Et il existait tant de fruits et de plantes comestibles que l’agriculture était réduite à sa plus simple expression, à savoir la semence ici et là de quelques graines d’arbres et d’arbustes fruitiers pour la plus grande part. La surface planétaire habitable était si vaste que les indigènes avaient pu sans problème éviter de s’entasser dans des villes surpeuplées. Tulvarn, Gnomil et Reevirn étaient peu conscients de la chance qu’eux et leurs congénères avaient de vivre sur un monde aussi luxuriant et paisible. Quelques articles du Livre révélaient un certain étonnement quant au fait que l’Empire zénovien, même à son apogée, avait pu ainsi relativement ignorer le potentiel de cette colonie.

Aujourd’hui, l’Empire n’était plus qu’un lointain souvenir, et la chance millénaire de Veguil pouvait tourner. Certains indices récents le laissaient supposer. Tulvarn y songeait alors que ses compères et lui s’enfonçaient dans une partie plus épaisse de la forêt. Il y avait eu tout d’abord l’étrange blessure de Jiliern. Puis sa propre bataille avec celui qui voulait créer une armée. Pour finir, l’assassinat des deux chasseurs et les blessures graves de Reevirn, sans compter l’étrange prophétie mentionnée par la cristallière, puis la mystérieuse disparition de cette dernière. Tous ces faits étaient inhabituels, au moins autant que le rêve qui l’avait lancé dans cette aventure. Et maintenant il recherchait la disparue avec pour compagnons un voleur et un chasseur amnésique ! S’il tenait compte en plus d’une possible menace venant du ciel et d’un assassin qu’il ne fallait pas oublier, cela commençait à sévèrement menacer la quiétude de Veguil. Sa vie avait pris un tour inattendu depuis ce rêve concernant le Tétralogue. Et retrouver Jiliern ne semblait pas devoir mettre un terme aux étrangetés qui s’accumulaient jour après jour, presque heure après heure.

(Suite : Le Tétralogue — Roman — Chapitre 11)

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