13/12/2021 (2021-12-13)
[Source : Guy Boulianne : auteur, éditeur et journaliste indépendant]
UN ARTICLE DE ABRAHAM BLONDEAU — Le 1er juillet est la Fête du Canada, lorsque tout le Canada peut célébrer collectivement notre fondation en tant que nation libre. Mais tout le monde ne fait pas la fête. À Toronto, Ontario ; Victoria, Colombie Britannique ; et d’autres endroits, la Fête du Canada a été annulée. Il s’agit en partie d’une réaction à la découverte de plusieurs centaines de corps sur les propriétés des pensionnats, ce qui, selon certains, justifient l’annulation de la célébration positive de l’histoire du Canada. Mais la Fête du Canada est également annulée pour une autre raison : la COVID-19. La réaction du gouvernement au virus a révélé quelques vérités choquantes sur le Canada.
Premièrement, elle a montré à quel point nos dirigeants fédéraux et provinciaux sont prêts à confiner les gens dans leurs maisons, à empiéter sur nos droits et libertés garantis par la Charte canadienne des droits et libertés, et à exercer un régime autocratique.
Deuxièmement, elle a démontré à quel point les Canadiens sont devenus dociles pour suivre les directives du gouvernement, même lorsque ces directives violent leurs droits. Il semble y avoir une majorité silencieuse croissante qui n’est pas d’accord avec une partie ou la totalité des politiques gouvernementales. Mais le mal est déjà fait. Le coronavirus était la tempête parfaite pour que ces dirigeants profitent de la société polie et docile du Canada.
Mais comment le Canada en est-il arrivé là ? Devrions-nous annuler la Fête du Canada, ou devrions-nous célébrer notre patrimoine ? Les dirigeants s’emparent-ils délibérément du pouvoir, ou s’agit-il de mesures bien intentionnées pour assurer la sécurité des Canadiens ? Les gens ont-ils été conditionnés à être dociles, ou s’agit-il simplement d’une théorie du complot ?
La vérité est que le Canada est un exemple de ce qui arrive quand une nation succombe à l’infiltration communiste de son gouvernement et de son système éducatif. La propension de nos dirigeants à être des autocrates et la société politiquement correcte et docile du Canada ont été délibérément manipulées pour transformer le Canada en une dictature communiste. Cette attaque est en cours depuis des décennies.
Cependant, un homme avertissait contre cette attaque et prophétisa ce qui arriverait au Canada il y a plus de 70 ans.
Infiltration communiste
Au début de la Guerre froide, l’accent était mis en grande partie sur le potentiel d’affrontements militaires entre les forces soviétiques et américaines et la perspective d’une guerre nucléaire. L’Occident fut lent à reconnaître que le danger évident et présent résidait dans la guerre idéologique et la subversion par les communistes au sein de nos propres nations. Pourtant, en 1956, Herbert W. Armstrong avertissait de cette guerre exacte dans laquelle l’Amérique et l’Occident se trouvaient engagés :
« C’est une sorte de guerre que nous ne comprenons pas, ou que nous ne savons pas comment gérer. Elle utilise tous les moyens diaboliques pour nous affaiblir de l’intérieur, saper nos forces, pervertir nos mœurs, saboter notre système éducatif, détruire notre structure sociale, détruire notre vie spirituelle et religieuse, affaiblir notre puissance industrielle et économique, démoraliser nos forces armées, et finalement, après une telle infiltration, renverser notre gouvernement par la force et la violence ! Tout ceci, habilement déguisé en un parti politique inoffensif ! Le communisme est une guerre psychologique mondiale ! »
La Trompette a rapporté et documenté cette infiltration aux États-Unis durant les années 1960 et 1970. (Pour en apprendre davantage à ce sujet, lisez la brochure gratuite “Il avait raison”, et l’article de Gerald Flurry, le rédacteur en chef de la Trompette, « Les racines du dangereux virage vers la gauche de l’Amérique »). M. Armstrong et M. Flurry ont tous deux souligné de façon précise que l’attaque la plus efficace avait été la conquête du système éducatif. M. Flurry a écrit :
« C’est dans le système éducatif que la gauche a pris pied dans la nation : d’abord dans les collèges, puis les lycées et même les écoles primaires. C’est à partir du système d’éducation qu’une nation tire son leadership. D’où viennent les idées des dirigeants américains aujourd’hui ? De nos établissements d’enseignement. »
Si vous contrôlez la classe, alors vous façonnez les esprits des générations futures. De ces générations viennent les dirigeants et les éducateurs, et le cycle ne cesse de se répéter. Cette infiltration qui se produisait aux États-Unis a également eu lieu dans tous les pays occidentaux durant cette période, spécialement en Grande-Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada.
Dans son livre historique “Les Anglo-Saxons selon la prophétie”, M. Armstrong prouva que les États-Unis et le Royaume-Uni sont les descendants de l’Israël biblique. Les nations du Commonwealth britannique, qui comprend le Canada, sont des descendants de la tribu d’Éphraïm, en particulier. L’idéologie communiste athée attaque spécialement les nations qui ont une histoire avec Dieu. Cette attaque communiste s’est manifestée différemment dans chaque nation, et particulièrement au Canada, qui a toujours chevauché les mondes de l’anglais et le français.
Français contre Anglais
S’il y a un mot pour résumer l’histoire et le caractère canadien, c’est bien le compromis.
Les Français arrivèrent pour la première fois dans ce qui allait devenir le Canada au milieu des années 1500. Durant les nombreux conflits entre la Grande-Bretagne et la France, les Britanniques ont mené une politique de lutte contre la France dans ses colonies au lieu de l’Europe continentale. La Bataille de Québec en 1759 sur les Plaines d’Abraham à l’extérieur de la ville de Québec durant la Guerre de sept ans a finalement donné à la Grande-Bretagne le contrôle de pratiquement toute l’Amérique du Nord.
Les Britanniques ont permis aux Français de rester au Québec et se sont engagés dans une politique de compromis après des tentatives infructueuses d’assimilation des habitants français. Ce fut le début de l’instabilité inhérente du Canada. Les Britanniques considéraient 1759 comme le début de l’histoire canadienne ; les Français le voyaient comme la fin tragique de l’histoire canadienne. Les Britanniques sont majoritairement protestants ; les Français sont catholiques. Les uns parlent anglais, les autres parlent français. Qui plus est, M. Armstrong montra que les Britanniques sont de la tribu d’Éphraïm et les Français de la tribu de Ruben, ce qui ajoute une rivalité fraternelle aux couches de la concurrence entre les deux peuples. (Ces faits peuvent être prouvés en lisant “Les Anglo-Saxons selon la prophétie”.)
Il n’existe pas d’histoire unificatrice d’une naissance nationale qui transcende l’ascendance et la race au Canada comme elle existe aux États-Unis, mais seulement une construction juridique engageant le gouvernement à faire des compromis entre les deux parties. La division s’amplifia après la Seconde Guerre mondiale lorsque le mouvement séparatiste germa au Québec et prit une grande partie de son élan avec Charles de Gaulle, qui le visita en 1967 et déclara « Vive le Québec libre ! ».
Cet esprit de compromis a saturé chaque aspect de la loi canadienne, du gouvernement et de la société. Il fut enseigné comme une voie de vie aux Canadiens. Cette façon de gouverner et de penser ouvrit la voie à l’attaque communiste sur le système éducatif.
Transformer l’éducation
En 1997, l’auteur et historien canadien J.L. Granatstein a fourni les preuves de l’infiltration des marxistes dans les écoles du Canada dans son livre “Qui a tué l’histoire canadienne ?”. Ces faits correspondent directement à l’avertissement de M. Armstrong. La première bataille entre les marxistes et les éducateurs traditionnels commença dans l’histoire du travail. Au lieu d’enquêter sur la raison pour lesquelles des syndicats furent créés et sur les griefs des travailleurs, les marxistes ont demandé aux étudiants ; Pourquoi se sont-ils levés contre leurs oppresseurs ? et Comment une grève générale peut-elle être utilisée comme une arme ? M. Granatstein explique :
« Les deux camps se sont combattus avec vigueur, mais personne ne peut rivaliser avec les marxistes dans la vitupération. Les historiens du travail institutionnel à l’ancienne étaient soit chassés soit livré à eux-mêmes pour chercher de nouveaux domaines dans lesquels travailler. Les marxistes avaient le contrôle complet du domaine de l’histoire du travail, y compris les journaux et les étudiants, et ils le maintiennent encore malgré le discrédit du marxisme partout dans le monde. Les universités, à l’abri du monde réel, continuent de protéger leurs marxistes. »
Cette attaque se propagea rapidement à tous les autres champs de l’histoire, chaque groupe d’intérêt spécial faisant valoir sa revendication. M. Granatstein poursuit :
« Il était beaucoup plus important d’étudier comment les travailleurs résistaient à l’industrialisation, déclaraient les historiens marxistes ; pour enquêter sur la manière dont le contrôle des naissances était pratiqué avant la pilule, ont maintenu les historiennes féministes ; ou pour documenter les expériences des hommes gais dans les bains publics de Toronto, que pour étudier les vies ennuyeuses des Premiers ministres, les efforts du Corps expéditionnaire canadien dans la Grande Guerre, ou la Révolution tranquille au Québec. Le blâme devait être attribué. Le Canada s’était rendu coupable de génocide contre les Indiens, du bombardement de l’Allemagne, du viol écologique du paysage, et d’autres choses encore. Leur objectif était d’utiliser l’histoire, ou leur version de l’histoire, pour guérir les mâles blancs de leur sentiment de supériorité. »
Les éducateurs marxistes protégés ont changé les programmes d’histoire dans les écoles primaires, secondaires et universitaires pour rendre nos jeunes gens honteux de leur histoire et remplis de haine de soi. Ils visent également à effacer toute l’histoire des hommes blancs et britanniques. Ils voulaient les « guérir » de leur supériorité sur les autres groupes et races. M. Granatstein explique, à l’aide d’un aperçu d’un manuel d’histoire populaire pour les universités intitulé “L’Histoire des peuples canadiens” :
« Il s’agit d’une histoire des peuples canadiens—il faut notez l’utilisation politiquement correct du pluriel—qui vise délibérément à parler des gens ordinaires, non pas des rois, des Premiers ministres et des élites. Comme sa préface l’affirme fièrement, il s’agit d’une histoire écrite pour contrer celle produite dans le passé par « une petite élite d’hommes blancs instruits, pour être lue par d’autres personnes comme eux ». Ce n’est pas une histoire de guerre et de développements politiques « dans laquelle eux et leurs pairs ont participé », ni d’une histoire écrite « du point de vue de gens qui dominaient de tels événements ». De plus, il ne s’agit pas d’une histoire écrite d’un point de vue canadien central. Au lieu de cela, c’est plutôt de l’histoire du point de vue des femmes, de la classe ouvrière, des minorités et des régions. »
Cette vue historique a été enseignée pour diviser les Canadiens en de petites factions et proclamer le faux récit de comment le Canada a opprimé les femmes et les minorités. Mais pourquoi cette attaque contre l’histoire des blancs anglais ? La raison est exposée par ce que M. Armstrong a écrit dans “Les Anglo-Saxons selon la prophétie”. Le Canada faisait partie de l’héritage d’Éphraïm, ou il faisait partie du domaine de la Grande-Bretagne, non pas de celui de Ruben (la France).
Une fois que vous changez l’histoire de comment une nation est apparue et qui est cette nation, vous pouvez changer le peuple. Quand vous combinez cette attaque contre l’identité et l’histoire du Canada avec l’esprit de compromis saturé dans la pensée canadienne, vous avez une combinaison mortelle.
Les fruits des efforts communistes pour endoctriner les Canadiens ont atteint leur plein épanouissement grâce à la dynastie politique d’une famille : les Trudeau.
Le Trudeauisme
Il n’y pas eu de premier ministre du Canada plus charismatique que Pierre Trudeau. On parlait de la « Trudeau manie ». Mais les fruits de son leadership sont profondément troublants. Particulièrement, la famille Trudeau a toujours eu une histoire constante d’avoir un « penchant » pour les tyrans, comme l’écrivain Mark Milke le soulignait dans l’article « La famille Trudeau aime les tyrans » publié dans la revue Maclean’s en 2018. M. Milke a écrit :
« Avoir un penchant pour les tyrans provoque plusieurs angles morts, que ce soit sur la démocratie, l’économie ou, plus récemment, sur l’environnement. Tous ont été exposés dans l’engouement continu de la famille Trudeau pour les tyrannies et les autocraties dans les commentaires d’Alexandre, Margaret et Justin Trudeau. Nous voyons des preuves de la longue histoire d’amour de la famille Trudeau avec les autocrates et les tyrans du monde. Mais le problème commença avec Pierre. »
Cet engouement est plus qu’un « penchant » mais c’est une claire amitié avec des gens d’un même esprit. Dans le numéro de la Trompette de janvier 2016, le contributeur Robert Morley exposa l’éducation, l’histoire et les politiques communistes de Pierre Trudeau et de son fils, l’actuel Premier ministre canadien Justin Trudeau. Dans son article « Tel père, tel fils », M. Morley a révélé que les deux ont fait l’éloge des dictatures communistes brutales et ont fait étalage des droits légitimes des Canadiens. Cet amour pour les Communistes était également évident dans les politiques sur l’éducation et la réforme constitutionnelle de Pierre Trudeau.
En 1965, l’enseignant d’histoire canadienne, A. B. Hodgetts convainquit le gouvernement de produire un rapport sur la façon dont l’enseignement de l’histoire au Canada affectait l’attitude des Canadiens à l’égard de leur gouvernement et de leur nation. Granatstein écrit, « Le rapport de Hodgetts suscita un intérêt croissant pour le Canada », ce qui incita le gouvernement Trudeau à fournir un financement supplémentaire aux provinces pour des « études canadiennes ». Mais ce n’était pas ce qu’il semblait être, pourtant. Granatstein poursuit :
« L’essor des études canadiennes s’est avéré très différent d’un intérêt pour le passé canadien. Les études canadiennes étaient… peu importe ce que ceux qui enseignaient quelque chose, n’importe quoi sur le Canada voulaient qu’il soit—un amalgame de littérature, d’art, d’actualité, de politique et d’enjeux publics, et d’environnement. »
Ce mouvement n’a fait que d’accélérer le remplacement de l’histoire canadienne par la propagande communiste. Ce qui créa plus de confusion et de division, c’est le fait que l’éducation était contrôlée au niveau provincial et territorial, ce qui a fait en sorte qu’il y ait 13 versions différentes de l’éducation canadienne. Cela commença à avoir une incidence sur la façon dont les Canadiens considéraient leur patrimoine et leurs traditions, ce qui permit à Pierre Trudeau de complètement remanier la Constitution canadienne en 1982 et d’inscrire cette façon de penser dans la loi. Granatstein écrit :
« Le boom des études canadiennes s’inscrivait dans le cadre d’un changement plus large des attitudes à l’égard de l’apprentissage… Dans la société en général (et surtout après l’entrée en vigueur de la Charte canadienne des droits et libertés), l’accent est passé des droits et libertés communautaires aux droits et libertés individuels, et hors du Québec, les droits collectifs ont commencé à être perçus comme anti-démocratiques. Les écoles reflétaient le changement… Pour les théoriciens de l’éducation, l’histoire était ennuyeuse, hors de propos, et ne convenait qu’au tas de scories, à l’exception de petites pépites qui pouvaient être extraites du passé et rendues utiles pour les préoccupations actuelles concernant le racisme, l’équité entre les sexes, et le sort des peuples autochtones. Que tout ce saccage de l’histoire et du patrimoine soit destructeur et une source de division, plutôt qu’une force unificatrice, ne semblait pas avoir d’importance. »
Trudeau tenta pendant des années de réformer la Constitution canadienne (créée le 1er juillet, 1867), mais il n’a pu réussir qu’en 1982, quand il ajouta la Charte des droits et libertés aux lois constitutionnelles. Bien que la charte consacre de nombreux droits importants pour les Canadiens, elle consacre aussi les valeurs insérées par les éducateurs marxistes, en mettant l’accent sur le multiculturalisme, les droits des minorités et les droits de l’individu, et elle plaça le Québec en position de pouvoir sur le reste du Canada anglais. Bien que les droits ne soient pas mauvais en eux-mêmes, c’est le contexte qui leur a été donné par les éducateurs qui cause le problème. La charte et le programme d’études communiste vont de pair pour imposer leur manière de penser aux Canadiens et donner aux « victimes opprimées » le pouvoir d’agir contre les traditions du Canada. Les juges et avocats radicaux ont utilisé la charte pour forcer continuellement la majorité des Canadiens à faire des compromis, même s’ils ne sont pas d’accord avec elle. Comme Granatstein écrit :
« Le résultat de ce point de vue, comme Michael Bliss l’exprima en 1991, a été la « scission » de l’histoire canadienne, une scission qui reflétait la fragmentation de la nation. Le résultat avec lequel nous vivons chaque jour est un Québec à l’esprit séparatiste, un Occident malheureux, et une Charte des droits qui met l’accent sur les droits individuels ou collectifs. »
Rien n’illustre ceci plus clairement que la réponse à la COVID-19. La nation se fracture en plusieurs groupes, et dans chaque province, chaque région sanitaire agit indépendamment l’une de l’autre, sans uniformité. Cela illustre à quel point les Canadiens sont prêts à faire des compromis avec leurs propres droits parce qu’on leur a enseigné à faire des compromis avec leurs propres valeurs dans des salles de classes partout dans le pays.
Pierre Trudeau était peut-être le produit le plus visible du système éducatif communiste, mais nous avons toute une génération de dirigeants qui pensent de la même manière. Certains peuvent se dire conservateurs, libéraux ou néo-démocrates, mais un léopard ne peut pas changer ses taches : tous les dirigeants de tous les partis ont accumulé du pouvoir et violé les droits des Canadiens. Le Trudeauisme est l’intégration d’un régime de style communiste dans le gouvernement.
La normalisation du communisme
Le transfuge du KGB Yuri Bezmenov a mis en garde l’Amérique dans les années 1970 que la guerre idéologique communiste se faisait en quatre étapes : 1) la démoralisation, 2) la déstabilisation, 3) la crise, 4) la normalisation. Les États-Unis et le Canada ont vu leur système d’éducation infiltré par les communistes, comme M. Armstrong l’avait prévenu il y a 70 ans, mais les deux nations sont à des stades différents de cette guerre idéologique. En Amérique, il y a une guerre sur l’âme de la nation. Au Canada, la normalisation du communisme bat son plein.
Au Canada, il n’y a pas de leadership pour s’opposer aux politiques radicales de gauche des gouvernements provinciaux et fédéraux. Il y a peut-être une majorité croissante qui n’est pas d’accord avec le fait que leurs droits soient bafoués et que les gouvernements accumulent du pouvoir, mais ils n’ont aucune voix ou moyen organisé pour s’opposer aux autocrates au pouvoir. Le remplacement de l’histoire dans les écoles par le féminisme, la victimisation et l’idéologie marxiste a enseigné aux Canadiens à penser comme leurs éducateurs : Socialistes, Marxistes, Communistes. L’introduction des soins de santé nationalisés, de règlements détaillés et d’un système d’aide sociale généreux a appris aux Canadiens à se fier au gouvernement. Ceci n’existe pas en Amérique. L’esprit de compromis, ancré dans la vie des Canadiens, a été utilisé contre les Canadiens pour transiger avec leurs croyances fondamentales. Une nouvelle identité nationale a été fabriquée par les éducateurs et les médias qui se concentrent sur les excuses, le féminisme, le politiquement correct, et le multiculturalisme. L’identité du Canada a été pratiquement effacée !
Les États-Unis sont un exemple de cas où une infiltration communiste mène à une guerre pour sa survie ; le Canada est un exemple de cas où une infiltration communiste a pratiquement terminé le coup d’État.
Abraham Blondeau
Rédacteur, laTrompette.fr
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