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Laura Aboli expose l’agenda mondialiste vers le transhumanisme


À propos de Laura Aboli

La carrière entrepreneuriale de Laura Aboli a débuté en 2000 lorsqu’elle a cofondé World-Check, une base de données de personnes politiquement exposées (PPE) et d’individus et d’organisations à haut risque, qui est rapidement devenue la norme de facto pour l’identification et la gestion des risques financiers, réglementaires et de réputation au sein des institutions financières et juridiques du monde entier. Suite au succès de World-Check, elle a cofondé Wealth-X en 2010, qui est devenu le principal fournisseur de renseignements sur les personnes très fortunées.

Après s’être retirée de ces deux entreprises en 2014, elle a poursuivi sa passion de toujours pour la décoration d’intérieur en créant une société de promotion immobilière et de design qu’elle continue de diriger. Née dans une famille d’artistes, Laura est passionnée par l’art, la sculpture, la musique et la danse. Son esprit critique et curieux l’a amenée à s’intéresser aux domaines de la métaphysique, de la spiritualité, de la santé et de la psychologie. Son expérience et sa volonté d’aider les autres l’ont amenée à se lancer dans l’arène publique afin de partager ce qu’elle considère comme des leçons de vie importantes dans son propre parcours. En mai 2020, poussée par la façon dont les événements entourant la pandémie mondiale affectaient les moyens de subsistance, les droits civils et la santé mentale des gens, Laura a fondé le Mouvement international démocratique uni pour la sensibilisation et la liberté (UDIMAF), une organisation dédiée à la création d’un monde meilleur par la sensibilisation, l’inspiration et la poursuite incessante de la vérité.




« Il y a quelqu’un dans ma tête, mais ce n’est pas moi »

[Source : fr.sott.net]

Par François Héliodore — 15 juil. 2012

Piotr Ouspenski disait en 1947 qu’un fait d’une importance prodigieuse avait échappé à la psychologie occidentale, à savoir que l’homme ne se rappelait pas lui-même, qu’il vivait, agissait et raisonnait dans un profond sommeil, dans un sommeil non pas métaphorique, mais absolument réel. Depuis les développements récents en neurosciences et en sciences cognitives, la psychologie occidentale vient de rattraper son retard, et le tableau qu’elle dresse s’accorde parfaitement avec l’ésotérisme chrétien ravivé par Gurdjieff et Mouravieff. L’homme est effectivement une machine gouvernée par les influences extérieures.

Pour le psychologue Daniel Kahneman, notre mode de réflexion est composé de deux systèmes. Le premier, la pensée rapide (le Thinking fast) ou système 1 (l’inconscient adaptatif de Timothy Wilson), est inconscient, intuitif, ne demande pas trop d’effort, est incontrôlable et non-intentionnel. Ce système n’est pas sujet au doute. Il simplifie les événements, supprime les ambiguïtés, saute sur les conclusions et utilise un système d’association d’idées pour produire un rapide croquis d’une situation donnée, ainsi que pour construire une histoire la plus cohérente possible. Le système 1 reconnaît instantanément des modèles de situation et permet « de produire des solutions adéquates » :

« La recherche sur l’inconscient adaptatif suggère que la plupart de ce que nous voulons voir est invisible. L’esprit est un outil merveilleusement sophistiqué et efficace, bien plus que le plus puissant des ordinateurs jamais construit. Une source importante de cette énorme puissance est sa capacité à accomplir des analyses non-conscientes rapides à partir d’une grande quantité d’informations entrantes et de réagir à ces informations de manières efficaces. Même quand notre esprit conscient est occupé à autre chose, nous pouvons interpréter, évaluer et sélectionner des informations qui servent nos objectifs. »

Timothy D. Wilson, Strangers to Ourselves: Discovering the Adaptive Unconscious

Cet étranger à l’intérieur de nous-même, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Wilson, contrôle la majorité de ce que vous faites, bien que vous n’ayez aucune conscience de cela. L’inconscient adaptatif, ou le système 1, fournit les impressions qui bien souvent fondent vos croyances, et est la source de vos impulsions qui deviennent vos choix et vos actions. Il offre une représentation de ce qui se passe autour de vous et à l’intérieur de vous, liant le présent avec le passé récent et avec les attentes du futur. Il est la source de vos jugements rapides et intuitifs.

© Daniel Kahneman

Le système 1 intervient dans les prises de décision, les émotions, la motivation, les buts, le contrôle, la métacognition, le libre arbitre, les intentions, ainsi que pour donner du sens à soi-même et aux autres. Après un tour d’horizon des facultés du nouvel inconscient, la question qui se pose est : que reste-t-il de conscient chez un humain ? Pas grand-chose. Loin de servir seulement à analyser rapidement son environnement et à accomplir les gestes de tous les jours, le nouvel inconscient permet à des personnes d’accomplir des tâches et adopter des comportements complexes, et d’accomplir d’autres processus mentaux supérieurs indépendamment de l’esprit conscient. En d’autres mots, une personne peut vivre une existence entière en auto-pilote. Certains scientifiques estiment que nous sommes conscients d’environ 5 pour cent de nos fonctions cognitives. Les 95 pour cent restants se déroulent en dehors de la conscience et exercent un rôle fondamental dans nos vies. Pour faire une description imagée, la conscience représente une balle de golf posée sur la partie immergée de l’immense iceberg qu’est l’inconscient.

Le système 1 a aussi la fâcheuse tendance à croire tout ce qu’on lui dit. Vous vous demandez encore comment les gens peuvent croire qu’un mec mort depuis 10 ans a pu se faire tuer par des commandos américains au Pakistan avant d’être balancé à la mer, ou qu’un banlieusard qui aimait les filles et les voitures a pu résister pendant une dizaine d’heures à des commandos surarmés dans un appartement de 38 m² avant de passer à travers plus de 300 balles, avec un final tonitruant où il s’est jeté du balcon en tirant avec deux armes automatiques, et où il est mort non des tirs des policiers, mais de sa chute du balcon au rez-de-chaussée (1re version qu’on nous a sortie). Vous vous demandez comment les gens peuvent gober ça ? Demandez au système 1.

Ce nouvel inconscient n’a rien à voir avec celui de Freud rempli de pulsions, d’érotisme, d’hallucinations et qui est irrationnel et primitif. Dans la nouvelle vision de l’inconscient, les processus mentaux sont pensés comme inconscients, car ce sont des portions de l’esprit qui sont inaccessibles à la conscience à cause de l’architecture du cerveau, plutôt qu’en raison de mécanismes tels que le refoulement ou les pulsions. Pour en finir avec Freud, la psychanalyse freudienne fonctionne, c’est certain, mais comme le souligne Michel Onfray, seulement pour Freud. C’est une bonne description du paysage intérieur d’un individu pathologique. Les visées universelles de la psychanalyse ne sont que les projections psychopathiques de son fondateur, qui projette sa propre pathologie sur le reste de l’humanité.

Le deuxième système ou système 2, que Kahneman appelle pensée lente (Thinking slow), l’esprit conscient, utilise davantage la réflexion, le raisonnement, demande beaucoup plus d’efforts et est extrêmement fainéant. Évidemment la plupart des gens s’imaginent utiliser le système 2 bien plus rationnel. Erreur. C’est en réalité le système 1, celui de la pensée rapide, qui régit nos décisions. Il y a beaucoup trop de choses à analyser pour que le système 2 puisse tout prendre en charge. Ce système est bien plus difficile à faire fonctionner.

Pour faire simple, si l’on vous demande de multiplier 2 par 2, c’est le système 1 qui va se charger de vous fournir la réponse en quelques dixièmes de seconde. S’il s’agit de multiplier 17 par 24, vous allez prendre votre temps, et là, c’est le système 2 qui prend le relais.

Inconscient adaptatif ou système 1 Conscience ou système 2
* Systèmes multiples * Système unique
* Détecte les schémas en ligne * Vérifie après les faits
* S’occupe de l’ici-maintenant * Prend de la distance
* Automatique (rapide, non intentionnel, sans effort) * Contrôlé (lent, intentionnel, beaucoup d’efforts)
* Rigide * Flexible
* Précoce * Plus lent à se développer
* Sensible à l’information négative * Sensible à l’information positive

Pour revenir au fait que l’inconscient adaptatif croit tout ce qui lui est présenté, si vous ne faites pas l’effort de penser avec votre système 2 pour séparer le bon grain de l’ivraie, la vérité du mensonge, si vous ne pensez pas avec un marteau — c’est-à-dire aborder l’objet d’étude sous tous les angles possibles en martelant vos préjugés et vos croyances et en étant critique de vos propres processus de pensées — votre système 1 avalera tous les mensonges et la propagande déversés à longueur de journée par les mass medias. Vous croirez tout et n’importe quoi, jusqu’au jour où vous vous mettrez au travail pour découvrir la vérité.

L’idée que nous ne contrôlons pratiquement rien de nos faits et gestes est assez effrayante. En réalité, c’est la définition exacte de la psychose, un sentiment de détachement de la réalité et le fait que vous ne contrôlez rien de vous-même.

Le dénominateur commun qui ressort de ces nouvelles recherches est que l’homme se ment constamment à lui-même et ment constamment à ceux qui l’entourent. En d’autres termes, une personne est souvent totalement ignorante de ses motivations et crée des fictions pour expliquer ses motivations, ses émotions et son histoire. Les histoires que vous vous racontez, votre narration pour expliquer vos agissements, sont aussi « précises et proches de la réalité » qu’un reportage de TF1 sur la guerre contre le terrorisme.

Prenons l’exemple de la mémoire. Quand nous nous remémorons un souvenir, nous pensons que nous regardons une image exacte du passé, comme une photographie, mais en réalité, nous ne voyons qu’une petite partie de cette image, le reste étant comblé par l’inconscient. Le système 1 a la fâcheuse tendance à combler les lacunes. Il prend les données incomplètes véhiculées par les sens, remplit « les trous » et le transmet à l’esprit conscient. Dans de nombreuses expériences réalisées par des psychologues, ceux-ci ont réussi à implanter de faux souvenirs à des personnes. Dans une de ces études, on a demandé à des sujets qui avaient été à Disneyland de lire et de réfléchir au sujet d’une fausse publicité pour un parc d’attractions. Dedans, on demandait aux sujets d’imaginer leur sentiment quand ils avaient vu Bugs Bunny, lui avaient serré la main, et pris une photographie avec lui. Plus tard, quand les chercheurs ont donné aux sujets un questionnaire sur leurs souvenirs personnels concernant leur visite à Disneyland, 62 pour cent d’entre eux se sont souvenus avoir rencontré Bugs Bunny. Seulement, ce n’était pas possible, car Bugs Bunny est une propriété de Warner Bros, non de Disney :

« Dans une autre étude, Loftus (2003) a montré comment de faux souvenirs pouvaient être implantés à partir de la vision. Des étudiants ayant tous effectué un séjour à Disneyland dans leur enfance ont été exposés à une publicité décrivant une visite dans ce parc. Sur la photo présentée, on pouvait voir Bugs Bunny à côté d’un enfant qui lui serrait la main. Les participants ont ensuite été interrogés sur leurs souvenirs d’enfance. 35 pour cent de ces sujets indiquèrent se souvenir de leur rencontre avec Bugs Bunny à Disneyland et de lui avoir serré la main. Quand ces sujets ont été invités à décrire avec précision cette rencontre, 62 % se souvenaient lui avoir secoué la main 46 pour cent de l’avoir embrassé. Quelques personnes se rappelaient lui avoir touché les oreilles ou la queue. Une personne s’était même souvenue qu’il tenait une carotte (quelle mémoire !). Tout cela serait parfait sans l’existence d’un petit détail : Bugs Bunny est la propriété de Warner Bros et n’a donc jamais mis les pattes chez Disney… la publicité était fausse et les souvenirs des participants également. »

Source : Neotrouve

Nous croyons que quand nous choisissions une voiture, une maison, que nous tombons amoureux ou que nous nous faisons de nouveaux amis, nous faisons ces choix consciemment. En réalité, rien n’est plus éloigné de la vérité. Dans la majorité des cas, nous sommes incapables d’expliquer pourquoi, dans une situation donnée, nous avons eu telle ou telle émotion. Pourtant, quand on demande à une personne d’expliquer sa réaction émotionnelle, après quelque temps de réflexion, elle n’aura aucun problème à en expliquer les raisons. Comment cela est-il possible ? Nous faisons simplement du storytelling. Quand nous nous posons à nous-mêmes ou à nos proches des questions du genre « pourquoi as-tu de l’aversion pour untel ? » ou « pourquoi aimes-tu cette maison ? », nous pensons que nous connaissons les réponses. Les recherches suggèrent que non. Nous nous engageons dans une sorte d’introspection pour trouver la vérité sur nos envies et nos aversions. Bien que nous soyons capables d’identifier nos sentiments, nous ne pouvons jamais identifier les origines inconscientes de ceux-ci. Nous créons alors des explications fausses ou partiellement vraies, que nous croyons. Le cerveau fait alors un tour de passe-passe assez surprenant : il cherche dans notre base de données mentale pour en extraire l’explication la plus plausible. Croire que vous comprenez vos motivations et vos désirs, vos « j’aime » et « j’aime pas », est appelé l’illusion de l’introspection. Les psychologues montrent que l’introspection n’est la plupart du temps qu’une fabrication et que vous n’avez aucun accès direct à la compréhension des origines de vos états mentaux. Le philosophe Daniel Dennett propose comme piste possible que lorsque vous vous expliquez vos émotions ou vos comportements, vous le fassiez comme si vous étiez en train d’écouter quelqu’un d’autre parler à votre place.

Autre piste possible : écrire une autobiographie ou se lancer dans la rédaction d’un journal intime peuvent s’avérer être des activités plus efficaces pour apprendre à se connaître soi-même ou à guérir de traumatismes ou d’expériences émotionnelles :

Dans son livre Writing to Heal : A Guided Journal for Recovering from Trauma and Emotional Upheaval, Pennebaker propose aux gens troublés par une situation stressante ou des souvenirs douloureux cet exercice tout simple :

  • Écrivez 20 minutes par jour pendant quatre jours.
  • Relatez un conflit ou une crise grave, quelque chose de personnel et d’important qui vous a touché directement ; vous pouvez traiter du même sujet quatre fois ou en changer d’un jour sur l’autre.
  • Écrivez d’une traite sans vous soucier des fautes de grammaire ou d’orthographe.
  • Écrivez pour vous seulement.
  • Si un sujet vous bouleverse, arrêtez d’écrire.

L’inconscient est passé maître dans l’art d’utiliser des données limitées afin de construire une version de la réalité qui apparaît complète et cohérente à son partenaire, l’esprit conscient. Les perceptions visuelles, la mémoire ainsi que les émotions sont une construction de données incomplètes, mélangées et conflictuelles. Nous utilisons cette même méthode pour construire notre image de nous-mêmes. Le système 1 mélange faits et rêveries, en exagérant nos points forts et en minimisant ou occultant nos faiblesses, créant ainsi une sorte de séries de tableaux de Picasso où certaines parties sont disproportionnées (les parties de nous-mêmes que nous aimons) et où les autres sont réduites à l’invisibilité. Naïvement, l’esprit conscient admirera cet autoportrait en croyant que celui-ci est une représentation exacte de la réalité. Pour reprendre la terminologie de Gurdjieff, l’homme se crée des tampons lui empêchant de voir la différence entre ce qu’il pense être et ce qu’il est réellement. L’homme n’est rien de plus qu’une machine qui pense en boucles programmées et ment à son esprit conscient qui vit alors dans ces mensonges. Autrement dit, nous rêvons et dormons en pensant que nous sommes éveillés, ou, comme le dit Gurdjieff, des magiciens :

« Un conte oriental parle d’un très riche magicien qui avait de nombreux troupeaux de moutons. Ce magicien était très avare. Il ne voulait pas prendre de bergers, et il ne voulait pas non plus mettre de clôture autour des prés où paissaient ses moutons. Les moutons s’égaraient dans la forêt, tombaient dans des ravins, se perdaient, et surtout s’enfuyaient à l’approche du magicien, parce qu’ils savaient que celui-ci en voulait à leur chair et à leurs peaux. Et les moutons n’aimaient pas cela.

À la fin, le magicien trouva le remède. Il hypnotisa ses moutons et leur suggéra tout d’abord qu’ils étaient immortels et que d’être écorchés ne pouvait leur faire aucun mal, que ce traitement était au contraire excellent pour eux et même agréable ; ensuite le magicien leur suggéra qu’il était un bon pasteur, qui aimait beaucoup son troupeau, qu’il était prêt à tous les sacrifices pour lui ; enfin, il leur suggéra que si la moindre chose devait leur arriver, cela ne pouvait en aucun cas leur arriver dès maintenant, dès aujourd’hui, et que par conséquent ils n’avaient pas à se tracasser. Après quoi le magicien mit dans la tête de ses moutons qu’ils n’étaient pas du tout des moutons ; à quelques-uns d’entre eux, il suggéra qu’ils étaient des lions, à d’autres qu’ils étaient des aigles, à d’autres encore qu’ils étaient des hommes ou qu’ils étaient des magiciens.

Cela fait, ses moutons ne lui causèrent plus ni ennuis, ni tracas. Ils ne s’enfuyaient plus jamais, attendant au contraire avec sérénité l’instant où le magicien les tondrait ou les égorgerait. »

P. D. Ouspenski, Fragments d’un enseignement inconnu

Nous sommes constamment sous l’effet du biais d’autocomplaisance, c.-à-d. nous attribuons nos réussites à nos qualités personnelles tout en nous expliquant nos échecs en en rejetant la responsabilité sur les autres/le monde :

« Quand vous comparez vos compétences, vos accomplissements, vos amitiés avec ceux des autres, vous tendez à accentuer le positif et à éliminer le négatif. Vous êtes un menteur par défaut, et c’est à vous-même que vous mentez le plus. Si vous échouez, vous oubliez. Si vous réussissez, vous le dites à tout le monde. »

David McRaney, You are not so smart

Un autre point important à considérer est que, en raison des deux systèmes, nous pouvons penser deux choses complètement différentes sur un même sujet. L’Implicit Association Test est un test qui évalue les préjugés raciaux. On mesure le temps qu’un sujet prend pour associer des visages à des mots positifs ou négatifs. Si, par exemple, quelqu’un associe plus facilement des mots négatifs à des visages issus des minorités plutôt qu’à des Blancs, cela signifie qu’il aura tendance à avoir des préjugés.

Il ressort de ce test que la majorité des sujets blancs interrogés qui affirmaient ne pas avoir de préjugés envers la population noire avaient en fait d’énormes biais inconscients envers celle-ci (le test devant être réalisé le plus vite possible, il fait intervenir le système 1). Cette étude révèle que nous pouvons être deux personnes en même temps : l’une, inconsciente, éprouve des sentiments négatifs envers les minorités à cause du conditionnement culturel forcé qui stéréotype les minorités comme étant négatives ; tandis que l’autre, l’esprit conscient, abhorre les préjugés. Le système 1 peut aimer une personne tandis que le système 2 la haït. Une personne peut se dire spirituelle tout en ayant un inconscient athée, et ainsi de suite.

Jeanne de Salzmann le disait déjà au siècle dernier :

« Vous verrez que vous êtes deux. Un qui n’est pas, mais qui prend la place et joue le rôle de l’autre. Et un qui est, mais si faible, si intangible, que sitôt apparu, il disparaît immédiatement. Il ne peut supporter le mensonge. Le moindre mensonge le fait s’évanouir au loin. Il ne combat pas, il ne résiste pas, il est battu d’avance. Apprenez à regarder jusqu’à voir la différence entre vos deux natures, jusqu’à voir les mensonges, la tromperie en vous. Quand vous verrez vos deux natures, ce jour-là, en vous, la vérité naîtra. »

« L’homme est une machine. Tout ce qu’il fait, toutes ses actions, toutes ses paroles, ses pensées, ses sentiments, ses convictions, ses opinions, ses habitudes sont les résultats des influences extérieures, des impressions extérieures. De par lui-même un homme ne peut pas produire une seule pensée, une seule action. Tout ce qu’il dit, fait, pense, sent — tout cela arrive. L’homme ne peut rien découvrir, il ne peut rien inventer. Tout cela arrive. »

P. D. Ouspenski, Fragments d’un enseignement inconnu

Dans le jargon psychologique moderne, on appelle cela l’effet d’amorçage : les pensées et le comportement d’une personne sont influencés par des stimuli auxquels elle ne prête aucune attention, ou qui lui sont complètement inconscients. Dans une expérience menée par le psychologue John Bargh, on a demandé à des étudiants d’assembler des phrases de quatre mots à partir de séries de cinq mots :

« John Bargh et ses collègues de l’Université Yale ont montré que la démarche d’un individu jeune peut être subtilement modifiée et “vieillie”, à condition de lui faire lire ou écouter des mots évoquant la vieillesse. Dans cette expérience, de jeunes étudiants effectuaient une première tâche consistant à reconstituer des phrases dont les mots étaient placés dans le désordre. Certains participants devaient manipuler des mots évoquant la vieillesse (vieux, seul, dépendant, prudent, grincheux, etc.). Lorsqu’ils avaient terminé, on mesurait la vitesse à laquelle ils quittaient le laboratoire, et on observait avec soin leur démarche. Il est ainsi apparu que les individus ayant manipulé des mots liés au concept de vieillesse ont marché plus lentement et en adoptant une posture plus courbée… Corps et démarche s’ajustent à son état d’esprit. »

Une autre étude montre qu’on peut influencer l’achat de bouteilles de vin allemandes ou françaises exposées dans un supermarché, en faisant simplement passer en fond musical des chansons de ces deux pays. Les jours où la musique française était jouée, plus de 70 % des bouteilles vendues venaient de l’Hexagone. Le même taux fut atteint pour la musique allemande.

Réfléchissez un moment. Si une personne est influencée par des stimuli aussi triviaux et banals qu’un fond musical lors de ses achats ou qu’une série de mots pour dicter sa vitesse de marche, que pouvons-nous attribuer à des choix conscients ? Nos amis, nos choix vestimentaires, nos goûts, nos pensées, nos partenaires romantiques sont-ils des choix conscients de notre part, ou réagissons-nous simplement à des influences extérieures et créons-nous une fiction pour nous expliquer à nous-mêmes ces choix ? Notons que des recherches en neuropsychologie démontrent les parallèles entre l’effet d’amorçage et l’hypnose. Dans les deux cas, la volonté est contrôlée par des forces extérieures.

Ces recherches remettent en cause d’autres concepts bien ancrés dans la psyché humaine, c.-à-d. la croyance que nous avons un libre arbitre. Roy Baumeister, psychologue à l’université de Floride résume la question :

« Au centre de la question du libre arbitre est le débat à propos des causes psychologiques des actions. Une personne est-elle une entité autonome qui choisit consciemment ses actes parmi une multitude d’options possibles ? Ou n’est-elle qu’un lien dans une chaîne causale, de sorte que ses actions ne sont que le produit inévitable de causes légitimes découlant de faits antérieurs, et jamais personne n’aurait pu agir différemment d’elle ? »

De même que nous sommes incapables d’identifier les causes de nos émotions, nous ne connaissons pas les causes qui provoquent nos actions. Daniel Wegner, professeur de psychologie à Harvard, soutient que le libre arbitre est une illusion. Quand nous faisons l’expérience d’une pensée suivie d’une action, nous présumons que la pensée a causé l’action. Cependant, Wegner fait intervenir une troisième variable, une intention inconsciente, qui pourrait produire à la fois la pensée consciente et l’action. Par exemple, voir une personne obèse peut être la cause de pensées sur la nécessité de consommer des aliments bénéfiques pour la santé. Au lieu d’acheter un sandwich, la personne optera pour une entrecôte. De ce fait, ce n’est pas la pensée consciente qui est la cause du comportement, malgré l’illusion qu’elle l’est. Toujours en suivant Wegner, le rôle causal des pensées conscientes a été surestimé : il semblerait que ce serait une explication après coup qui émanerait de l’inconscient. Wegner commente :

« Imaginez pendant une minute que vous êtes un robot. Imaginez que toutes vos actions émanent d’un ensemble complexe de mécanismes. Imaginez aussi que ces mécanismes donnent naissance à des pensées au sujet de ce que nous allons faire dans le futur. En d’autres termes, tous les pièges sont présents pour nous permettre de faire l’expérience d’une causalité mentale apparente. »

Ran R. Hassin, James S. Uleman et John A. Bargh, The New Unconscious

Ce que veut dire Wegner est que ce mécanisme complexe qu’est le système 1 a déjà prévu de faire une action avant que l’esprit conscient ne pense à cette action. Des chercheurs ont découvert, lors d’une expérience où les sujets devaient appuyer sur un bouton, qu’un signal était déclenché dans le cerveau 7 secondes (oui, 7 secondes) avant que les sujets ne prennent conscience de leur choix :

« En 2007, le Pr John-Dylan Haynes a mené une expérience qui a changé sa conception de l’existence. Ce neuroscientifique rattaché au centre Bernstein de neurosciences computationnelles (BCCN) de Berlin a placé des volontaires dans un caisson d’IRM devant un écran où défilaient des lettres au hasard. Il leur a demandé d’appuyer sur un bouton soit avec l’index droit, soit avec le gauche quand ils en ressentaient le besoin et de retenir la lettre affichée au moment où ils ont décidé d’appuyer sur le bouton. L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle révélait leur activité cérébrale en temps réel. Les résultats ont été surprenants. “Notre premier réflexe a été de nous dire : il faut vérifier si cela tient la route, raconte Haynes. Nous avons procédé à plus de tests de validité que je n’en ai vu dans aucune autre étude.”

Les sujets prenaient la décision consciente d’appuyer sur le bouton environ une seconde avant de le faire, mais l’équipe de Haynes a découvert que leur activité cérébrale semblait anticiper cette décision avec sept secondes d’avance. Autrement dit, c’était comme si, bien avant que les sujets soient conscients de faire un choix, leur cerveau avait déjà pris une décision. »

Source

Nos décisions sont prédéterminées inconsciemment bien avant que la conscience n’entre en jeu. Pour reprendre Gurdjieff, le plus gros mensonge que l’homme se dit à lui-même est qu’il se dit doté de libre arbitre. En réalité, la majorité des actions humaines sont mécaniques et influencées par le temps, les besoins, l’humeur — en résumé, par les influences extérieures.

Ce tableau de la machine humaine peint par la psychologie moderne montre la terreur de la situation, comme l’a dénommée Gurdjieff dans ses Récits de Belzébuth : des milliards d’humains qui s’illusionnent eux-mêmes en pensant être conscients, en croyant prendre des décisions, en croyant pouvoir faire des choix.

Sur ce, je vous laisse avec une très jolie chanson de Pink Floyd dont les paroles ont inspiré le titre de cet article :

Bibliographie :




Les éoliennes provoquent des maladies vibroacoustiques

Capsule d’information concernant les infrasons qu’émettent les éoliennes, avec le Dr Mariana Alves-Pereira, professeur associé à l’Université Lusofona à Lisbonne au Portugal. Dr Pereira a un baccalauréat en physique et une maîtrise en génie biomédical ; elle a obtenu son doctorat en sciences environnementales.


Altération de l’endothélium et troubles de la microcirculation chez les humains et les animaux exposés aux infrasons en raison d’une mécanotransduction irrégulière

Journal of Biosciences and Medicines, 2023, 11, 30-56
https://www.scirp.org/journal/jbm
ISSN en ligne : 2327-509X
ISSN imprimé : 2327-5081

Par Ursula Maria Bellut-Staeck
Scientifique indépendante, Berlin, Allemagne

Comment citer cet article : Bellut-Staeck,
U.M. (2023) Impairment of the Endothelium and Disorder of Microcirculation in Humans and Animals Exposed to Infrasound due to Irregular Mechano-Transduction. Journal of Biosciences and Medicines, 11, 30-56.
https://doi.org/10.4236/jbm.2023.116003

Reçu : 24 avril 2023
Accepté : 10 juin 2023
Publié : 13 juin 2023

Copyright © 2023 par les auteurs et Scientific Research Publishing Inc.
Ce travail est placé sous la licence Creative Commons Attribution International
Licence (CC BY 4.0).
http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Résumé

La microcirculation des mammifères est un système synchronisé complexe et autorégulé en fonction de la demande actuelle en nutriments et en oxygène. Le bon déroulement des fonctions vitales telles que la croissance, la régulation de la pression sanguine, la séquence inflammatoire et l’embryogenèse est lié à l’intégrité de l’endothélium. La vasomotion sensible en est particulièrement dépendante. Les réseaux de signalisation par mécano-transduction jouent un rôle essentiel dans les processus cellulaires vitaux et constituent le mécanisme physiologique décisif pour une libération adéquate de NO, principal responsable de l’autorégulation des vaisseaux. Une perturbation de l’intégrité endothéliale, provenant par exemple d’un stress oxydatif chronique et/ou d’un stress mécanique (oscillatoire), entraîne une perturbation de la vasomotion ainsi qu’un déséquilibre des systèmes d’oxydoréduction, reconnu comme la cause principale du développement de maladies inflammatoires chroniques telles que l’athérosclérose et des maladies secondaires correspondantes, éventuellement le cancer. Le cytosquelette endothélial, qui correspond à un « modèle de tenségrité » viscoélastique, offre la possibilité d’une mécanotransduction grâce à sa construction spéciale. L’augmentation rapide des connaissances sur les forces mécaniques dans la détection et la régulation cellulaires au cours des dernières années (qui a culminé avec le prix Nobel pour le décodage des canaux ioniques détectant la pression/vibration) nous a conduits à l’hypothèse suivante : le facteur de stress externe « bruit » produit dans certaines conditions un champ de stress oscillatoire dans le lit d’écoulement physiologiquement laminaire des capillaires, qui peut conduire à des mécano-transductions irrégulières. Les résultats indiquent une dépendance stricte de la fréquence dans la mécano-transduction avec la détermination de seuils pour une transmission 1:1. Les connaissances récemment acquises sur la mécano-transduction endothéliale jettent un nouvel éclairage sur l’importance des basses fréquences. Cela pourrait indiquer la manière physiopathologique longtemps recherchée par laquelle les infrasons peuvent exercer un effet de stress au niveau cellulaire. Les citoyens exposés au bruit, qui vivent à proximité d’infrastructures telles qu’une installation de biogaz, des pompes à chaleur, des centrales thermiques de type bloc et de grandes éoliennes industrielles (IWT), présentent dans le monde entier une symptomatologie associée à des troubles de la microcirculation. Des effets sur les insectes ou les poissons sont également concevables, puisque les canaux piézo-électriques sont reconnus comme des structures conservées de tous les organismes multicellulaires. Un plan expérimental est proposé pour démontrer l’influence pathologique directe d’infrasons de force, de fréquence, de profil d’effet/temps et de durée définis sur la vasomotion sensible.

Mots clés

Mécano-transduction, Cytosquelette endothélial, Infrasons, Stress oscillatoire, Vasomotion

1. Introduction

1.1. Structure, composants et régulation du système de microcirculation chez les mammifères

Les cellules endothéliales plates tapissent tous les vaisseaux du mammifère (y compris les vaisseaux lymphatiques), qui est son plus grand organe. Responsables de l’ensemble du transport du métabolisme de l’énergie et des substrats ainsi que de nombreuses fonctions vitales, elles ont une très grande surface (environ six terrains de football chez l’adulte) [1]. La cellule endothéliale correspond dans sa structure à une cellule somatique et est spécifiée pour ses diverses tâches, le vaisseau respectif (vaisseau capillaire, artère) ainsi que le type de tissu (zone splanchnique, rein, cerveau) étant responsables de sa spécification ultérieure [2]. Elle diffère par sa forme, son expression et sa surface, ainsi que par sa dotation en récepteurs du système adrénergique. Selon leur ultrastructure, les cellules endothéliales se différencient, en fonction de leur sous-structure spécifique à l’organe, en différents types d’endothélium continu, fenêtré et discontinu. Le système circulatoire est constitué d’une combinaison de vaisseaux, connectés en série et en parallèle, dans lesquels, conformément à la loi d’Ohm, la résistance totale diminue avec chaque connexion parallèle supplémentaire [2]. En régulant la résistance via les artérioles en amont, nous trouvons physiologiquement des flux laminaires avec une vitesse uniforme, strictement liée à la taille du vaisseau, dans le réseau capillaire. Il s’agit d’une condition préalable essentielle aux diverses tâches vitales de la microcirculation [2] [3]. En revanche, nous constatons un stress oscillatoire chronique, un facteur causal important de l’athérosclérose, au niveau des branches vasculaires et des courbes les plus fortes des vaisseaux de taille moyenne et de grande taille. L’une des principales tâches de la microcirculation est d’adapter le flux sanguin vasculaire aux besoins actuels [1] [4]. La densité fonctionnelle des vaisseaux (DFP) dans le muscle au repos est d’environ 25 % de la densité totale des vaisseaux (DTV). Inversement, cela signifie également que le débit sanguin peut être augmenté d’un multiple [5]. La capacité de compensation du réseau capillaire est donc plusieurs fois supérieure à celle de la « macrocirculation ». Sous l’effet d’une contrainte physique, ce que l’on appelle le recrutement capillaire, selon Moore et Fraser 2015 [6], commence par abaisser la résistance vasculaire des artérioles en amont, ce qui entraîne une augmentation significative de la surface d’échange des nutriments et une diminution de la distance entre deux capillaires avec, par conséquent, une distance de diffusion réduite pour l’oxygène et les nutriments. La régulation du flux sanguin local (appelée fonction vasomotrice) est extrêmement complexe et « orchestrée » [4]. Elle est contrôlée par des facteurs intrinsèques et extrinsèques (par exemple, le système nerveux autonome et les hormones vasoactives, telles que l’adrénaline, la vasopressine, l’angiotensine et la sérotonine) qui modulent l’activité intrinsèque [1], en fonction également de la taille des vaisseaux et de la distribution des récepteurs adrénergiques dans un organe donné.

L’une des bases de la régulation intrinsèque est constituée par l’effet Bayliss [7]. Le débit sanguin est maintenu constant : si le débit sanguin augmente, il y a vasoconstriction, si le débit sanguin diminue, il y a vasodilatation. Une deuxième base est constituée par les facteurs métaboliques selon la théorie classique, dans laquelle l’hypoxie locale entraîne une libération accrue de substances actives vasodilatatrices (par exemple, NO, ATP, prostaglandines), ce qui provoque une augmentation du flux sanguin local. L’accumulation de métabolites tels que le lactate, les ions hydrogène, le potassium et l’adénosine maintient cet effet [1]. L’une des conditions préalables les plus importantes et les plus responsables de la biodisponibilité du NO est la réponse classique à la contrainte de cisaillement laminaire due aux forces mécaniques, selon Chien 2007 [8]. Le NO est déclenché de manière classique par le flux sanguin qui provoque un changement mécanique au niveau de la membrane des cellules endothéliales et est formé à partir de son précurseur, la L-arginine, par l’intermédiaire de la NO-synthétase (NOS). Le NO est un médiateur de la relaxation vasculaire par l’activation de la guanylyl cyclase soluble (sGC) qui catalyse la conversion de la guanosine triphosphate (GTP) en 3′-5′-guanosine monophosphate cyclique (GMPc).

Ce dernier est extraordinairement typique de la microcirculation, mais c’est l’un des phénomènes les moins bien expliqués : la vasomotion.

La vasomotion a été observée pour la première fois dans l’exemple classique d’une veine de chauve-souris et décrite comme une contractilité rythmique qui accélère le flux sanguin vers l’avant grâce à des pulsations fines et synchronisées [9]. Les causes et le contrôle de ce phénomène n’ont pas encore été entièrement élucidés. Selon l’état actuel des connaissances, la vasomotion dépend de l’intégrité de l’endothélium et sert apparemment à optimiser l’apport en nutriments [10]. La vasomotion peut être directement observée in vivo en microscopie vidéo SDF. Citation de Aalkjaer C. Mulvany MJ 2020) [10] au cap. 1.3 page 7 :

« Peut-être que la seule caractéristique liée à la vasomotion sur laquelle tout le monde s’accorde est qu’une oscillation du potentiel de membrane des cellules musculaires lisses est à l’origine de l’oscillation du tonus individuel des cellules musculaires lisses et de la synchronisation des cellules musculaires lisses […]. Cela suggère fortement que le [Ca2+] dans les cellules musculaires lisses oscille également de manière synchronisée — et c’est effectivement le cas. […]».

L’article original [10] contient des informations plus approfondies.

L’étendue de l’implication endothéliale dans les syndromes cliniques est immense, tout comme le sont les facteurs potentiels qui peuvent influencer la microcirculation de manière positive ou négative. Les influences potentielles les plus importantes proviennent de fonctions vitales telles que l’apport d’oxygène et de nutriments, la croissance, l’embryogenèse, la coagulation sanguine, la régulation immunitaire, etc. Les principales causes de dysfonctionnement sont celles qui peuvent perturber l’intégrité de l’endothélium, en particulier un excès de stress oxydatif et oscillatoire.

1.2. Homéostasie du système redox

La libération adéquate de NO, avec la bonne quantité, au bon endroit et au bon moment, est cruciale pour la régulation synchronisée du flux sanguin et le maintien de la santé vasculaire [11]. En tant qu’antioxydant puissant, il joue un rôle décisif dans l’homéostasie de l’ensemble du métabolisme redox avec l’interruption de la peroxydation des lipides et donc la diminution des radicaux libres d’oxygène (ROS) agressifs ([11] [12] Tableau 1). En tant que radical libre (à l’état gazeux), il peut se diffuser librement à travers les membranes. Les effets vasculaires du NO sont présentés comme protecteurs, régulateurs ou délétères [11] [13]. La façon dont la réaction se déroule réellement dépend, selon Laurindo F. et al [11], de plusieurs facteurs. Selon ces auteurs, les propriétés défavorables sont généralement associées à une production excessive de NO, les effets protecteurs du NO sont attribués à une production régulière et adéquate de NO dans une situation spécifique. Non seulement le NO, mais aussi ses trois isoenzymes de la NO-Synthétase endothéliale sont impliqués dans les voies de signalisation redox. En fonction du type d’isoenzyme et des conditions environnantes, elles ont également des effets protecteurs ou délétères, comme le montre le tableau 1.

Par conséquent, la dépendance d’un approvisionnement adéquat en NO aux forces physiques conduit à une sensibilité aux facteurs de stress externes qui pourraient conduire à une mécano-transduction irrégulière, conduisant éventuellement à un approvisionnement en NO accru et inadéquat. Pour plus de détails sur ce thème, voir les articles [11] [12] [13] [14].

Tableau 1. Les différents effets possibles de l’oxyde nitrique : protecteur, régulateur et délétère :
Effets protecteurs : Effets régulateurs : Effets délétères :
– Antioxydant
– Inhibe l’adhésion des leucocytes et des plaquettes
– Protège contre la toxicité et la peroxydation
– Tonus vasculaire
– Adhésion cellulaire
– Perméabilité vasculaire
– Neurotransmission
– Bronchodilatation
– Régulation de l’inflammation
– Régulation de la fonction rénale
– Inhibe la fonction enzymatique
– Induit des dommages à l’ADN
– Induit la peroxydation des lipides
– Augmente la sensibilité aux radiations, aux substances alkylantes et aux métaux toxiques
– L’épuisement des réserves d’antioxydants
D’après la source originale [13] FIG 1 dans WINK AA. MITCHELL J (1998) CHEMICAL BIOLOGY OF NITRIC OXIDE: INSIGHTS INTO REGULATORY, CYTOTOXIC, AND CYTOPROTECTIVE MECHANISMS OF NITRIC OXIDE, Radiation Biology Branch, National Cancer Institute, Bethesda, MD, USA tiré du livre Free Radical Biology & Medicine, Vol. 25, Nos. 4/5, pp. 434-456, 1998. Publié par Elsevier Science Inc. 0891-5849/98 $0.00 1.00 référence FIG 1 Page 435.

Dans le domaine de la microcirculation, d’autres substances vasodilatatrices jouent un rôle décisif. Les segments vasculaires des artérioles réagissent aux auto-acides endothéliaux tels que l’angiotensine, la sérotonine, les eicosanoïdes [2] et aux agonistes tels que l’acétylcholine, la bradykinine ou la substance P, ainsi qu’aux variations de pression transmurale. Ils ne le font pas en tant qu’entités isolées, mais de manière coordonnée. Ce phénomène est attribué au facteur d’hyperpolarisation dérivé de l’endothélium (EDHF) [11]. L’EDHF a un effet à longue distance, car sa formation déclenchée localement peut également déclencher une réponse vasculaire rectifiée en amont et en aval. L’activation de l’écoulement de potassium dépendante du calcium par l’EDHF est suivie d’une hyperpolarisation avec transmission du transfert d’électrons à l’intérieur de la paroi vasculaire via les jonctions lacunaires et sans perte de temps [15]. La réaction de transmission est comparable à un banc de poissons, très rapide et synchronisé [5]. Les possibilités de la stimulation microtactile par rapport au déclenchement par l’acétylcholine ont été testées et confirmées expérimentalement [5].

1.3. Homéostasie de l’inflammation et de la fibrose

Toutes les séries de réactions séquentielles dépendent de l’intégrité de l’endothélium et impliquent le cytosquelette endothélial. Comme il s’agit d’une fonction endothéliale vitale, le processus complexe de l’inflammation peut être perturbé à n’importe quel niveau selon Suthahar [16]. Compte tenu de sa grande pertinence par rapport au sujet de notre travail, nous présentons une description plus détaillée pour montrer à quel point l’ensemble du processus est sensible, par exemple en cas de stress mécanique : une réponse inflammatoire est essentielle en tant que mécanisme de défense physiologique contre, par exemple, les bactéries, les virus et les blessures. Le point de non-retour est la diapédèse des leucocytes. L’évolution ultérieure conduit, dans le cas favorable, à une restitutio ad integrum [restauration à terminer], dans le cas défavorable, à une inflammation chronique avec fibrose, défaut de cicatrisation et éventuellement lésions organiques.

Ley et al. (2007) [17] et Serhan et al. (2007) [18], ainsi que les travaux connexes de Nussbaum et Spe-rando (2011) [19] et [1] [20], constituent des ouvrages importants sur l’état de la science. Selon Ley [17], le processus ordonné dans toutes ses phases est crucial pour son résultat. Nous présentons ici le déroulement non perturbé :

Les leucocytes circulants se déplacent passivement dans le flux sanguin. Dans les veinules postcapillaires, les modifications locales de l’hémodynamique à proximité des sites d’inflammation entraînent une réduction du débit sanguin. Cela augmente la probabilité que les leucocytes entrent en contact avec l’endothélium. L’endothélium est activé pendant quelques heures et exprime des molécules d’adhésion qui conduisent à la fixation des leucocytes. Le « slow-rolling » [roulement lent] des leucocytes est également rendu possible par une autre E-sélectine endothéliale inductible, qui repose sur une activation partielle des intégrines sur les leucocytes [17] (voir Figure 1). Le cytosquelette d’actine est également activement impliqué dans ce processus. D’autres chimiokines, provenant en partie de l’endothélium et en partie de l’espace extracellulaire, activent la liaison étroite et le passage amiboïde des leucocytes dans l’espace extracellulaire. Des changements sélectifs de la perméabilité (fonction de gardien de la cellule endothéliale) permettent à des composants cellulaires tels que les neutrophiles et les monocytes de passer de l’espace intravasculaire à l’espace extracellulaire. De plus amples détails sur les séquences de la diapédèse des leucocytes sont présentés dans des ouvrages de référence [1] [19]. Il existe une interaction intense entre les médiateurs sécrétés par l’endothélium (cytokines) et l’ECR [1] [16]. Les signaux anti-inflammatoires tels que la corticostérone atténuent la gravité et limitent la durée de la phase précoce [16].

Figure 1. Description originale : Vue d’ensemble schématique de la cascade de recrutement des leucocytes à l’aide de l’exemple d’un neutrophile quittant une veinule postcapillaire. La capture et l’enroulement sont médiés par l’interaction des sélectines avec la PSGL-1 à la surface du neutrophile. Pendant le roulement, le neutrophile est activé par les chimiokines présentes sur l’endothélium enflammé, ce qui entraîne une adhésion ferme par la liaison des intégrines neutrophiles (LFA-1 et Mac-1) aux molécules d’adhésion endothéliales (par exemple, ICAM-1 et -2). Une fois l’adhésion ferme obtenue, le neutrophile s’étend et commence à ramper le long de la paroi endothéliale à la recherche d’un site approprié pour la transmigration. États de la diapédèse des leucocytes : Capture et roulement, roulement lent, adhésion ferme, reptation, transmigration Source originale [19] Nussbaum, C., Sperando, M. (2011) : Recrutement de cellules immunitaires innées chez le fœtus et le nouveau-né. J Reproduction. Immunol 2011 ; 90 (1) : 74-81. (IF 2, 966). Page 2 FIG 1. Avec autorisation.

En résumé, le processus d’inflammation est une interaction complexe entre un processus temporel et spatial d’influence mutuelle et d’activation entre des facteurs de l’espace intra- et extravasculaire. Au centre du processus se trouve la fonction adéquate de gardien d’un endothélium en état d’intégrité. Après la diapédèse des leucocytes, un processus ordonné dépend de l’absence de stress oscillatoire et oxydatif accru, afin de conduire à une restitutio ad integrum. Dans l’autre cas, un défaut de cicatrisation peut se produire en raison d’un changement d’équilibre dans le sens d’une inflammation chronique et d’une fibrose. En médecine clinique, le passage à une inflammation chronique et la prévention de celle-ci jouent un rôle important [15].

Les ouvrages de référence de Buckley et al. (2014) [21] et de Serhan et al. (2007) [18] décrivent les séquences qui suivent la diapédèse des leucocytes : Des « points de contrôle » et des « signaux d’arrêt » appropriés empêchent la poursuite de l’entrée des leucocytes. Les lipoxines, les résolvines et les prostaglandines agissent dans le cadre d’un processus actif de pro-résolution. Cela ouvre la voie à la migration et à la différenciation des monocytes vers la phagocytose, à la normalisation du gradient de chimiokines (qui permet aux leucocytes de subir l’apoptose) et à la sortie du tissu par les vaisseaux lymphatiques de drainage. La défaillance de ces mécanismes de régulation peut conduire à un état d’inflammation chronique, provoquant des lésions tissulaires continues et une fibrose progressive. Un exemple classique est l’insuffisance cardiaque chronique par « remodelage » du cœur [16].

Au niveau du cœur, les myofibroblastes immunocompétents et les facteurs de l’ECR modulent activement le développement d’une fibrose d’abord périvasculaire puis progressive. Les points de départ peuvent être le développement d’une myocardite sous une forme chronique, un état après un infarctus du myocarde et/ou une pression mécanique chronique sur le cœur (hypertension systémique ou pulmonaire). La conséquence est l’augmentation de la distance de diffusion, la diminution de la densité capillaire, une altération du système électroconducteur avec arythmie cardiaque, une perturbation de l’angiogenèse, conduisant à nouveau à une détérioration du substrat et de l’approvisionnement en oxygène avec un processus d’autorenforcement : un cercle vicieux [16].

1.4. Forces hémodynamiques

Les forces physiques physiologiques agissent constamment sur l’organisme, par exemple la gravidité, la pression, la contrainte de cisaillement, la vibration. Les principales sont les forces tangentielles (par exemple, la contrainte de cisaillement laminaire) ou les forces d’étirement (par exemple, la distension pulsatile) du sang selon Fernandes, C.D. et al. (2018) [3] et Mazzag et al. (2014) [22]. Comme décrit ci-dessus, les facteurs de stress oscillatoires internes sont physiologiquement limités par la taille des vaisseaux, qui est un facteur critique pour le maintien des fonctions vitales [3]. La régulation de plusieurs processus cellulaires vitaux via des réseaux de mécanotransduction et de signalisation, notamment la croissance, la différenciation, la migration, l’angiogenèse et l’apoptose, est essentielle [1] [3]. Au cours de la morphogenèse, la contrainte de cisaillement dirige la formation de l’arbre vasculaire selon Hahn et Schwartz (2009) [23]. Les variations de la contrainte de cisaillement déterminent des changements vasomoteurs instantanés qui sont régulés « battement par battement » [3] afin de maintenir une contrainte laminaire constante et d’optimiser la fonction de distribution du flux de l’artère conductrice. En même temps, il est important de s’appuyer sur une libération suffisante de NO [3]. La figure 2 donne un aperçu des différents effets de la contrainte de cisaillement.

1.5. Structure de tenségrité du cytosquelette endothélial

La structure viscoélastique de la « tenségrité » endothéliale constitue la base de la mécanotransduction des forces. Le terme « tenségrité » a été inventé par R. Buckminster Fuller (1975) [24], architecte du dôme géodésique, où la compression discontinue et la tension continue ont été utilisées pour atteindre la plus grande stabilité possible combinée à la légèreté. Des points d’ancrage supplémentaires sont utilisés pour transférer les forces mécaniques aux différents éléments de compression et de tension [25]. Les équivalents au niveau de la cellule endothéliale sont les trois réseaux intercommunicants de filaments protéiques et leurs points d’ancrage.

Les filaments d’actine, en tant que partie élastique, servent à maintenir la forme de la cellule en formant un anneau sous la membrane cellulaire [25] avec un réseau de communication vers les capteurs de flux (mécanosenseurs) et les points d’adhésion focale de la membrane (FAS) — les « points d’ancrage dans le modèle de tenségrité » — ainsi que les jonctions lacunaires intercellulaires (CCAP) [25]. Selon Dudek et al [26], plus de 80 protéines liant l’actine jouent un rôle essentiel dans la génération des forces de traction. L’article original [25] donne un aperçu plus approfondi de ce sujet complexe. En réponse à des stimuli contractiles, les filaments d’actine et de myosine forment des unités parallèles organisées et liées à la membrane, appelées « fibres de stress », qui stimulent le glissement de la myosine le long des filaments d’actine.

Figure 2. Description originale : Différents effets du cisaillement laminaire et oscillatoire sur la fonction cellulaire et l’athérosclérose. Les lignes pointillées représentent le cytosquelette des cellules endothéliales. Les forces de cisaillement laminaires et oscillatoires sont reconnues dans les cellules endothéliales par des mécanosenseurs et les mécanosignaux initient des cascades de signalisation qui régulent la production de facteurs vasoactifs et l’équilibre entre ces facteurs. Alors que le cisaillement laminaire stimule la production de facteurs athéroprotecteurs, le cisaillement oscillatoire stimule la production de facteurs athérogènes et l’équilibre de ces facteurs détermine la tendance des vaisseaux à rester sains ou à développer des plaques athérogènes. PGI2, prostacycline ; TM, thrombomoduline ; TGFb, Transforming Growth Factor beta; PDGF, Platelet-Derived Growth Factor; ET-1, Endothelin-1 ; BMP4, Bone Morphogenetic Protein 4. Adapté de Jo H, Song H, Mow-bray A. Role of NADPH oxidases in disturbed flow- and BMP4-induced inflammation and atherosclerosis. Antioxid Redox Signal 2006; 8: 1609-19. Vue d’ensemble des différents effets de la contrainte de cisaillement laminaire et oscillatoire sur la fonction cellulaire et l’athérosclérose. Source originale [3] Fernandes CD, Araujo Thaı’s S, Laurindo FRM, Tanaka LY. Hemodynamic Forces in the Endothelium. Mechanotransduction to Implications on Development of Atherosclerosis. In: ENDOTHÉLIUM ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES. Vascular Biology and Clinical Syndromes. Édité par PROTASIO L. DA LUZ.PETER LIBBY ANTONIO C. P. CHAGAS. FRANCISCO R. M. LAURINDO. Éditeur : Mica Haley. Sao Paolo. (2018) ISBN 978-0-12-812348-5 Cap. 7 FIG 7.3, p 90. Avec l’autorisation de l’auteur.

Cela conduit à une augmentation de la tension intracellulaire et donc à une contraction cellulaire selon Wang et al. (2009) [27] et Lee et al. (2003) [28]. La fermeture et l’ouverture des lacunes paracellulaires en réponse à l’inflammation, à l’ischémie et aux substances envahissantes (fonction de gardien) sont essentielles selon Patrick Belvitch et al. (2018) [29]. Les filaments d’actine constituent également ce que l’on appelle les microvillosités. Ceux-ci contiennent un faisceau central de filaments d’actine, également ancrés au cytosquelette. Les microvillosités sont présentes dans divers organes (par exemple l’intestin) où elles ont des propriétés de résorption.

Les microtubules constituent l’élément de compression avec des tiges creuses résistantes à la pression, composées d’α— et de β-tubuline [25]. Ils sont reliés à l’ECR par des intégrines (protéines transmembranaires) et soutiennent la structure cellulaire en communiquant avec les filaments d’actine et les filaments intermédiaires, ainsi que la formation des fuseaux pour la mitose.

1.6. Transmission de la force mécanique par mécanotransduction « biophysique

L’observation que de nombreux processus se déroulent manifestement beaucoup plus rapidement que ne le permet la voie mécano-chimique via l’expression des gènes et la synthèse des protéines (à savoir au minimum quelques secondes), a conduit à une recherche intensive sur la structure de « dix grilles » et à la définition de la « voie biophysique ». Celle-ci repose sur des liens physiques directs entre des mécanosenseurs spécifiques de la surface endothéliale et des éléments du cytosquelette. Elle permet aux cellules de transférer des stimuli mécaniques sur de longues distances et, ce qui est très important, une excitation spatialement hétérogène pour transformer l’information en une réaction souhaitée [27]. Un travail crucial avec une pertinence importante pour notre travail est la recherche sur la dynamique et la distribution de la transmission en réponse à un « flux bruyant » de Bori Mazzag et al. 2010 [30] et Maz-zag B, Gouget C, Hwan Y, Barakat AI 2014 [22]. Par écoulement « bruyant », les auteurs entendent un « écoulement oscillant ou turbulent dans des conditions de fluctuations aléatoires des propriétés d’écoulement de la pression et de la vitesse », Citation Mazzag, Barakat 2010 page 912 [30].

Les prédécesseurs dans l’exploration de la « voie biophysique » au début des années 2000 ont été Wang et al [8] et Davies et al (2005) [31]. Des travaux importants ont été réalisés dans ce contexte par Helmke et al [32], Hsu, H. J., Lee, C.F, Locke, A. et al (2010) [33] ; Hwang, Y., Gouget, C. L. M et Barakat, A. I. (2012) [34].

Pour mieux comprendre la dynamique de la transmission de la force par les filaments du cytosquelette, un certain nombre de modèles mathématiques ont été développés. Les auteurs Mazzag et Barakat en présentent un aperçu (possibilités et limites) dans [22].

Le modèle de réseau temporel, tel que présenté dans (2010) [30] et (2014) [22], est basé sur une structure viscoélastique d’un modèle de tenségrité, afin de développer une compréhension de la transmission des flux « bruyants » et de définir quelles structures de transmission sont sensibles aux flux « bruyants ». Ce modèle est illustré à la figure 3.

Les résultats montrent que l’amplitude des oscillations dans le flux « bruyant » suscite une réponse plus forte que sa durée. Une autre implication importante est que les FAS (Focal adhesion points – points d’ancrage égaux aux ECR), en raison de leur grande sensibilité au bruit, sont des candidats de choix pour jouer le rôle de « détecteurs de bruit » cellulaires [30].

Une évaluation sommaire suit dans Mazzag 2014 [22] avec d’autres développements de modèles, par exemple pour la distribution spatiale des forces mécaniques pendant la transmission comme le Spatial temporal network Model ; selon les auteurs [22], il y a eu d’importantes contributions des articles originaux de [34] et Mazzag et Barakat (2011) ainsi que Mazzag et al. (2003).

Figure 3. Description originale : Représentation schématique d’une CE composée d’un méca-anosenseur (MS), d’éléments du cytosquelette (fibres de stress d’actine (a) ou microtubules (M)), d’un noyau (N), de protéines d’adhésion cellule-cellule (CCAP) et d’un site d’adhésion focale (FAS). L’encadré montre une représentation du TPMM (ou corps de Kelvin) et les paramètres viscoélastiques pour le FAS. Les exposants « 32 » sur les paramètres indiquent que cet élément est le deuxième élément de la troisième branche (voir le texte). (b) Représentation en réseau des composants de la CE dans le panneau A. Chaque composant cellulaire correspond à un TPMM, couplé à d’autres composants selon le diagramme indiqué. La fibre de stress d’actine et la CCAP connectées en série sont appelées branche 1, la fibre de stress d’actine/microtubule en série avec le noyau est la branche 2, et la fibre de stress d’actine en série avec le FAS est la branche 3. (a) Représentation schématique d’une cellule endothéliale composée d’un capteur de flux (FS), d’éléments du cytosquelette filament d’actine (a) ou microtubules (b) et des connexions (N), (CCAP), (FAS). (b) Représentation mathématique. Source originale [22] [30] : Modèle de réseau temporel FIG 1 Bori Mazzag, Cecile L. M. Gouget, Yongyun Hwang et Abdul I. Barakat (2014) [22] Cap. 5. Page 98 [30] Mechanical Force Transmission via the Cytoskeleton in Vascular Endothelial Cells. Dans Endothelial Cytoskeleton. Éditeurs Juan A. Rosado et Pedro C. Redondo Département de physiologie, Université d’Estrémadure Cáceres, Espagne. Avec l’autorisation de l’auteur.

En résumé, les résultats fournissent la forte dépendance de fréquence de la transmission de force avec la définition d’une valeur seuil pour les filaments d’actine (plus sensible) et les microtubules.

Une autre question pour les auteurs était le comportement de saturation lorsque le signal persiste et une explication, comme quoi les fréquences naturelles, générées par les organes de l’organisme lui-même, ne conduisent pas à une longue propagation de la transmission. Nous citons les auteurs Mazzag et Barakat 2014 p. 107 [22] :

Dans le cas d’un forçage oscillatoire, la contrainte liée à la déformation, comme dans le cas d’un forçage constant, présente un transitoire initial avant de finir par saturer en une réponse stable périodique dans le temps. Il est important de noter que l’amplitude de saturation de la contrainte liée à la déformation au niveau du noyau dépend fortement de la fréquence du forçage. Les figures 3D et E illustrent l’amplitude de saturation de la contrainte liée à la déformation au niveau du noyau en fonction de la fréquence de forçage pour le forçage transversal et axial, respectivement. Dans les directions axiale et transversale, un stimulus mécanique à basse fréquence (<0,1 Hz) est transmis au noyau sans diminution de son amplitude, alors qu’un stimulus mécanique à haute fréquence subit une diminution significative de son amplitude. Cela implique que les fibres de stress individuelles agissent comme des filtres passe-bas du forçage mécanique. Il est intéressant de noter que le mouvement transversal présente une largeur de filtre beaucoup plus importante que le mouvement axial : la largeur de filtre pour le mouvement transversal s’étend jusqu’à f ~ 1000 Hz alors que celui pour le mouvement axial ne s’étend que jusqu’à f ~ 1 Hz” […] (Remarques : citation en lettres italiques).

Deuxième citation importante, page 101 [22] :

Comme nous l’avons déjà décrit, il a été rapporté que le flux oscillatoire induit un dysfonctionnement des CE et qu’il est en corrélation avec le développement de lésions athérosclérotiques précoces. Par conséquent, nous avons également étudié la réponse des réseaux simples décrits dans le paragraphe précédent à un flux oscillatoire. Les résultats ont révélé que la déformation maximale (définie comme la plus grande déformation au cours d’une période après que le comportement asymptotique temps-périodique est atteint) de chacune des structures du réseau (mécanocapteur, fibres de stress d’actine, microtubules et noyau) est fortement dépendante de la fréquence. À des fréquences oscillatoires suffisamment basses, les déformations maximales correspondent à celles d’un forçage constant ; toutefois, au-delà d’une fréquence seuil, les déformations maximales chutent de manière significative. L’analyse a démontré que cette fréquence seuil se situe entre 10-5 et 10-4 Hz pour les microtubules et entre 10-3 et 10-2 Hz pour les fibres de stress d’actine, ce qui suggère que les fibres de stress peuvent transmettre efficacement la force sur une gamme de fréquences plus large. […] » [Remarques : lettres en italique de ma part]

Les recherches expérimentales de Na et al. (2008) [35] ont comparé la vitesse de la mécanotransduction via la voie biophysique et via la voie mécanochimique (facteur de croissance et expression génétique). Les auteurs ont utilisé des expositions physiques comparables pour les infrasons (0,3 Hz), une durée de 30 s, une pression sonore de 1,8 Pa (études avec 1,8 Pa jusqu’à environ 20 Pa). Les résultats les plus importants ont été la confirmation que la vitesse était 40 fois plus rapide que par des moyens mécaniques et chimiques (confirmant les résultats ci-dessus), à savoir 300 ms (millisecondes). En outre, les résultats ont montré que « l’activation de Src induite par le stress dépend de l’activation de l’intégrine, de la rigidité du substrat, de la précontrainte et de l’intégrité de la F-Actine » [35], citation de Na et al. page 1. Remarques : en italique (de ma part) [35].

1.7. Les mécanocapteurs de la cellule endothéliale

Selon [3], le cytosquelette lui-même est un mécanocapteur. Du côté du vaisseau (luminal), les mécanocapteurs sont surtout le glycocalyx, les intégrines, les jonctions cellule-cellule (CCAP), les cavéoles, les radeaux lipidiques, les récepteurs couplés aux protéines G et les canaux ioniques. Ils sont activés en fonction de leur localisation par la contrainte de cisaillement [3] (Figure 4). Selon l’auteur [3], les mécanosenseurs endothéliaux sont modifiés dans leur microenvironnement par la contrainte de cisaillement et peuvent activer des voies de signalisation intracellulaires dans cette nouvelle formation. La fluidité des microdomaines de la membrane plasmique est modifiée [3]. Cela conduit, selon [3], à un réarrangement spatial de diverses protéines et donc à l’activation de voies de signalisation. La transmission des forces s’effectue via les trois réseaux de communication du cytosquelette vers la région basale du cytosquelette (par exemple, les intégrines) [3] [22] [30].

L’un des plus importants mécanocapteurs est le glycocalyx ([1] [3] Figure 4). Chez les patients gravement malades, l’étendue des dommages subis par le glycocalyx (ce que l’on appelle le shedding) est en corrélation avec la gravité de la maladie et la mortalité [1] [36] [37].

Figure 4. Description originale : Mécanosenseurs des cellules endothéliales. Localisation des mécanosenseurs tels que le cytosquelette, les intégrines, les jonctions cellule-cellule, les cavéoles, les radeaux lipidiques, le glycocalyx de la surface cellulaire, les récepteurs couplés aux protéines G (GPCR) et les canaux ioniques. Alors que les mécanosenseurs de la région apicale (lumenal) sont activés directement par la contrainte de cisaillement (comme les protéines G), le cytosquelette (représenté par les fibres d’actine, F-actine) est responsable de la transmission des forces aux mécanosenseurs de la région basale des cellules endothéliales (comme les intégrines). L’activation de la protéine G se produit en raison de changements locaux dans la fluidité de la membrane plasmique, donc directement en raison de la contrainte de cisaillement et indépendamment d’un agoniste, provoquant l’hydrolyse du GTP en GDP. En revanche, la structure des intégrines mécanosensibles passe d’inactive à active lorsqu’elles sont soumises à une contrainte de cisaillement, probablement en raison de la transmission de la force mécanique au cytosquelette. En conformation active, les intégrines ont une plus grande affinité pour les protéines de la matrice extracellulaire. Mécano-senseurs de la cellule endothéliale (état 2019) Source originale [3] Fernandes CD, Araujo Thaı’s S, Laurindo FRM, Tanaka LY. Hemodynamic Forces in the Endothelium. Mechanotransduction to Implications of Development of Atherosclerosis. In: ENDOTHÉLIUM ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES. Vascular Biology and Clinical Syndromes. Édité par PROTASIO L. DA LUZ. PETER LIBBY ANTONIO C. P. CHAGAS. FRANCISCO R. M. LAURINDO. Éditeur : Mica Haley. Sao Paolo (2018) ISBN 978-0-12-812348-5. Cap. 7 FIG 7.2, p. 89. Avec l’autorisation de l’auteur.

Comme ceux identifiés à ce jour, les mécanocapteurs sont présentés dans la figure 4 (état 2019).

1.8. Canaux PIEZO-1

D’autres mécanocapteurs endothéliaux récemment définis, les canaux PIEZO-1, ont été clairement établis comme un système sensoriel des organes internes par les récepteurs de pression et de vibration dans tous les vaisseaux. Ardem Patapoutian a reçu le prix Nobel de médecine en 2021 en raison de l’importance de cette découverte. Selon Rode et al. (2017) [38], Piezo-1 est responsable des canaux cationiques sensibles au flux, non inactivants et non sélectifs qui dépolarisent le potentiel de la membrane : Les canaux Piezo-1 perméables au Ca2+ sont activés par une force physique sur la membrane cellulaire (comparer la figure 5). Les PIEZO-1 détectent l’activité physique du corps entier pour rétablir l’homéostasie cardiovasculaire et améliorer les performances. Ils sont essentiels à la lymphogenèse et à l’homéostasie et sont d’importants mécano-senseurs de la contrainte de cisaillement [39]. Les canaux PIEZO sont essentiels dans tous les organismes multicellulaires, c’est-à-dire également chez les invertébrés tels que les mouches et les vertébrés (poissons) [40]. La figure 5 présente une représentation schématique d’un canal PIEZO-1 intégré.

2. Bruit, son et infrasons

Dans la Classification internationale des maladies (CIM-10) (2010), publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’« exposition au bruit » (rubrique W42) figure sous la rubrique « Exposition à des forces mécaniques inanimées » (rubriques W20 à W49) [41].

Figure 5. Présentation schématique d’un canal PIEZO-1, intégré dans la membrane de la cellule endothéliale avec un flux de Ca2+ déclenché. L’anneau d’actine (intra-endothélial) est indiqué. Les ailes sont déplacées par des forces mécaniques sur la membrane et libèrent le canal dans un mouvement d’ouverture. Bleu/jaune : biomembrane endothéliale avec structure de bicouche lipidique. Présentation schématique d’un canal PIEZO-1.

En effet, les ondes de pression qui se propagent dans l’air (c’est-à-dire le son) ont un impact sur les tissus viscoélastiques des organismes biologiques en tant que forces mécaniques externes.

Dans la CIM-11 (2020), plus récente, des codes d’extension supplémentaires (section X) ont été établis et l’« exposition au bruit » (rubrique XE7Y1) relève désormais des catégories « Causes externes/Exposition à un autre mécanisme » [42]. L’affection « Vertige dû à des infrasons » (rubrique T75.2 dans la CIM-10) dans la rubrique « Effets des vibrations » relève désormais de la catégorie « Autres effets spécifiés des vibrations » (rubrique NF08.2Y).

Les infrasons sont définis comme des sons dont la fréquence est inférieure à 20 Hz. Le bruit de basse fréquence (IFLN), qui n’est pas clairement défini selon la norme DIN 45680, est limité à 125 Hz. Plus la fréquence est basse, plus la longueur d’onde est grande. Les infrasons ne peuvent être que faiblement amortis, ils sont moins atténués par la propagation dans l’atmosphère ainsi qu’à travers les toits et les murs que le spectre audio. Par exemple, la propagation du son dans l’air avec une longueur d’onde de 0,1 Hz est d’environ 3,3 km (condition standard de 20 degrés Celsius), celle de 1000 Hz est d’environ 34 mm. Les infrasons sont générés par des masses lourdes en mouvement ainsi que par des phénomènes de résonance/vibration. L’exposition peut être professionnelle ou résidentielle, et peut être émise par des sources naturelles (par exemple, les tremblements de terre) ou techniques (trains, avions, sources professionnelles ou résidentielles). Les émetteurs diffèrent en termes de fréquence, de pression acoustique P (Pa), de profil temps/effet (impulsivité) et de durée. L’augmentation du nombre et de la taille des rotors des TVN entraîne une augmentation des plaintes [43]. Plus le rotor est grand, plus la fréquence émise est basse. D’après [44] [45], les infrasons émis par les TVN se situent en grande partie dans la plage de 0,1 à 10 Hz. Son émission d’infrasons est impulsive dans le profil effet/temps selon Roos W, Vahl, CF (2021) [45] et Vanderkooy [46], comme le montre la figure 6.

Figure 6. Impulsion infrasonore extraite des émissions d’une éolienne. Les fluctuations de la pression acoustique mesurables à proximité d’une installation éolienne contiennent généralement du bruit, c’est-à-dire des événements sonores irréguliers d’origine différente. L’élimination du bruit est possible en calculant la moyenne de la pression acoustique sur un grand nombre de passages de pales de mât (ici 4100), ce qui révèle leur élément commun (ligne rouge). Le pic rouge ainsi visualisé à partir de la séquence temporelle coïncide avec le pic bleu, qui montre l’impulsion fondamentale telle qu’elle a été reconstituée dans le domaine fréquentiel à partir de 15 lignes harmoniques (très nettes) par analyse de Fourier. Le résultat est le pic fondamental cohérent de cette éolienne, d’une fréquence de 0,9 Hz, correspondant à 1,08 seconde par passage de pale. Impulsion infrasonique extraite d’une éolienne montrant la relation entre la pression acoustique (P) et le temps (s). Source originale [46] correspondant à la figure 7 Vanderkooy1 J, Mann2, R Measuring Wind Turbine Coherent Infrasound Department of Physics and Astronomy 1, Department of Computer Science 2 University of Waterloo, Waterloo, ON, Canada, N2L3G1 jv@uwaterloo.ca, mannr@uwaterloo.ca. Date de publication : 2 octobre 2014. Avec la permission de l’auteur.

Les lois physiques de la théorie des ondes s’appliquent à la propagation du son, par exemple sous forme d’onde longitudinale ou transversale et avec différentes vitesses de propagation (dans un milieu fluide, environ trois fois plus rapide que dans un gaz). Le comportement de propagation dépend des différents milieux élastiques, qu’ils soient liquides, gazeux, solides ou un mélange de ceux-ci ; il en va de même pour l’organisme viscoélastique. Le son étant une onde mécanique, la propagation peut être réfractée, réfléchie, interférer et être transmise [47]. La propagation d’une onde est un transport d’énergie, mais pas un transport de matière. Lors de la propagation, les particules sont mises en oscillation. En outre, dans les espaces intérieurs des bâtiments, des interférences entre la pression acoustique de l’air et les bruits de structure sont possibles, ce qui peut également entraîner des amplifications ou des atténuations importantes du son d’impact total [48].

3. L’hypothèse/la théorie

3.1. La différence par rapport à la pensée actuelle

Les études épidémiologiques existantes considèrent presque exclusivement l’organe audio-vestibulaire, ou l’implication de structures cérébrales individuelles [49], comme des organes susceptibles d’être affectés par l’exposition au bruit dans les gammes de basses fréquences. Par rapport aux champs électromagnétiques, tout le monde accepte que les impacts sur l’organisme ne dépendent pas de la perception. Pourquoi pas ici ? Cette question a déjà été posée en 2007 [50]. De nombreux troubles de la santé ou symptômes cliniques manifestes ne peuvent être expliqués par un impact purement audio-vestibulaire. Depuis 2015 environ, l’auteur a remarqué de nombreuses plaintes dans le monde entier en raison de la situation résidentielle. Elles correspondent à des troubles fonctionnels de la microcirculation en raison d’une biodisponibilité réduite et non coordonnée du NO.

Il s’agit, par exemple, de vertiges, de troubles des performances scolaires, de fatigue, d’acouphènes, de faiblesse musculaire et de maux de tête, signes d’un soutien perturbé et inadéquat en nutriments et en O2. En cas d’exposition chronique, des symptômes apparaissent tels que l’augmentation de la pression artérielle, l’arythmie cardiaque, les troubles respiratoires, les déficiences immunitaires et l’épilepsie tardive [50]. Dans un deuxième temps, une hypothèse de travail a été élaborée pour tester les conditions préalables à un effet direct du facteur de stress au niveau des cellules endothéliales et sur le plan technique. Les résultats disponibles à ce jour des études épidémiologiques, expérimentales et animales ont été inclus dans les considérations.

Dans un troisième temps, la littérature actuellement disponible sur la physiologie et la physiopathologie moléculaires de l’endothélium a été examinée sous l’angle de la possibilité d’une mécanotransmission des forces mécaniques si elles sont soumises à un facteur de stress externe. L’identification des canaux PIEZO-1 2021 en tant que mécanosenseurs importants pour le son et les vibrations a renforcé les preuves de notre hypothèse. Une abondante littérature sur les résultats pathohistologiques de l’exposition professionnelle aux infrasons dans les années 1980 [50], puis dans les années 2000 sur l’exposition des résidents aux éoliennes [51] et la réévaluation de ces résultats ont été incluses.

En raison de l’approche audio-acoustique, les conditions modifiées de propagation du son dans l’organisme viscoélastique n’ont pas été prises en compte dans le passé. Nous le faisons maintenant. Pour la même raison, le seuil de perception n’est pas pertinent, car il ne concerne que les sons audibles et la transmission par l’air.

3.2. L’hypothèse est basée sur les preuves de :

– Le bruit est une force mécanique, donc soumise à des lois physiques ;
– L’existence de nombreux mécanosenseurs pour le son et les vibrations au niveau de la membrane et de l’endothélium avec des canaux PIEZO-1 nouvellement identifiés, en particulier au niveau de l’endothélium, est à la pointe de la science ;
– La mécano-transduction des forces mécaniques est cruciale pour de nombreuses régulations vasculaires vitales ;
– La transmission mécanique des forces par les structures du cytosquelette endothélial est à la pointe de la science ;
– Excitabilité microtactile prouvée des cellules endothéliales avec conduction rapidement propagée en amont et en aval.

3.3. Notre hypothèse

– Le bruit, lorsqu’il affecte les organismes, est, dans certaines conditions de fréquence, de pression acoustique, d’effet/profil temporel, de durée, capable de modifier la situation physiologique d’écoulement laminaire dans le lit capillaire dans le sens d’un environnement oscillatoire. Dans ce cas, la transition des forces mécaniques peut avoir lieu de manière incontrôlée ;
– En conséquence, les fonctions vasomotrices et en particulier la vasomotion peuvent être perturbées ;
– Les effets attendus d’un impact chronique pourraient conduire à une insuffisance chronique de l’apport en nutriments et donc à un déplacement des équilibres vers des déséquilibres, en particulier pour les systèmes d’oxydoréduction et pour les réponses aux processus d’inflammation.

4. Évaluation de l’hypothèse

La première condition de base qui s’applique à notre hypothèse est la question de savoir si l’exposition au « bruit », dans le sens d’un facteur de stress oscillatoire, provoque à son tour un champ oscillatoire dans le lit capillaire.

4.1. Soutien positif aux données probantes

La réactivité des mécano-senseurs endothéliaux aux influences extérieures telles que la gravité, la pression, le gonflement et le bruit en est la preuve [1] [3] [22] [30] ainsi que l’excitabilité microtactile des cellules endothéliales [5]. Il existe également des preuves que les infrasons interagissent avec le métabolisme cellulaire et entraînent une fibrose périvasculaire chez les rats, d’après Lousinha (2018) [52]. Des résultats similaires sont présentés dans [53] [54] [55]. Les données empiriques des études expérimentales montrent clairement que l’exposition à l’IFLN entraîne une augmentation des ROS [56]. Des preuves positives ressortent également de l’étude de Chaban et al [57] et, fait très notable, l’effet direct sur les cellules est démontré dans l’étude intitulée Effect of infrasound on the growth of colorectal carcinoma in mouse (Effet des infrasons sur la croissance du carcinome colorectal chez la souris) [58]. En médecine clinique, on s’interroge actuellement sur les avantages possibles des infrasons dans le traitement du carcinome colorectal humain. Les résultats de la revue de Roos, W et Vahl, CF (2021) [45], qui se concentrent sur les preuves de l’interaction des structures cellulaires, respectivement des structures membranaires sensibles, dans une réaction de stress, apportent de nombreuses preuves d’un effet direct sur les cellules et les membranes. Une perturbation possible de la microcirculation est discutée. Une évaluation positive dans cette direction est également l’analyse de Dumbrille, A et al. (2021) [59] : Cette évaluation aboutit à la causalité des effets néfastes sur la santé (ADH) et du facteur de stress dans tous les « critères de Bradford Hill ». Des effets indésirables sur les animaux ont été signalés, qui ont révélé non seulement des réactions de stress, mais aussi des effets négatifs sur la fertilité, le développement et la reproduction [60]. En ce qui concerne le critère de Bradford-Hill, les analyses ont montré une détérioration manifeste des performances mentales des habitants vivant dans un rayon de 1,4 km autour des éoliennes et de ceux vivant en dehors de ce rayon [61]. Les plaintes augmentent lorsque les fréquences s’approchent des plus basses (dans l’exemple mentionné, 0,2 Hz) [62].

La « nurse cohort study » (étude de cohorte d’infirmières) présente des preuves positives de la fréquence de la fibrillation auriculaire [63]. Voici ce que j’en pense : le développement de la fibrillation auriculaire en l’absence d’hypoxémie correspond à des changements structurels et donc à des conditions de perturbation de l’électromécanique.

4.2. Réévaluation des découvertes pathohistologiques

Des recherches [50] sur la symptomatologie des groupes confrontés à l’IFLN dans les années 1980 ont montré un épaississement de la paroi des vaisseaux. Selon les auteurs, les études animales ont montré une quantité anormale de fibrose/collagène dans la trachée, les poumons et la plèvre ; des cils trachéaux et bronchiques endommagés (cisaillés) ; des microvillosités à base d’actine fusionnées dans les cellules en brosse de la trachée et des bronches. L’épaississement de la paroi péricardique a été observé chez des personnes exposées professionnellement à l’ILFN [50] et chez des personnes vivant à proximité de grandes centrales thermiques [51] comme une altération spécifique. La figure 7 montre l’épaississement de la paroi péricardique chez des personnes exposées professionnellement de manière chronique dans les années 80 (appelé syndrome vibroacoustique « syndrome VAD ») par rapport à des personnes non exposées.

La figure 8 présente l’épithélium bronchique non exposé d’un rat en comparaison avec l’épithélium exposé de la figure 9. Les figures montrent les changements dans les microvillosités (actine) avant et après l’exposition. L’interprétation de ces résultats suggère un changement dans l’homéostasie du système d’oxydoréduction vers l’inflammation chronique et la fibrose.

4.3. Soutien éventuellement négatif aux éléments de preuve

Le choix des niveaux de pression acoustique (SPL) en dB dans les études expérimentales est souvent plus élevé que ce que l’on attend des installations IWT.

Objection :

a) Le niveau de pression acoustique en dB (A) ne peut représenter le bruit aérien que dans la partie fréquentielle de l’ouïe (voir cap. 2).

b) L’effet du goutte-à-goutte régulier lorsque l’on vit à proximité des émissions doit être considéré comme un facteur important [64], la durée d’exposition dans la réalité peut souvent être (également pour les groupes sensibles) de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, par jour. En revanche, la durée des études expérimentales sur les animaux est limitée pour des raisons pratiques. Il en va de même pour les pressions sonores plus élevées dans le contexte de l’exposition professionnelle : dans ce cas, les durées d’exposition sont limitées ; les groupes sensibles n’y ont pas accès.

Cependant, le facteur décisif est que la fréquence du bruit n’a pas été reconnue dans son importance (par exemple, l’utilisation de 8 Hz dans Chaban et al. [57]). A cela s’ajoute : le comportement de la propagation du son dans les organismes viscoélastiques diffère à tel point qu’une information décodable sur les filtres passe-bas devient concevable (comparer cap. 2) [22] [30] [35].

Étude Exemplum Poulsen [65] : En conséquence, il n’a trouvé aucune association statistiquement significative entre l’exposition aux infrasons et l’incidence des maladies cardiovasculaires. L’auteur lui-même a relativisé l’étude (par exemple, étude sur un nombre relativement faible de TVN).

4.4. Évaluation des études informatiques

Des parties importantes des déclarations de Mazzag et Barakat 2010 [30] et 2014 Mazzag et al. [22] sont basées sur des modèles informatiques. Comme nous l’avons déjà mentionné, les auteurs eux-mêmes font référence aux limites et aux résultats possibles.

Figure 7. Description originale : Microscopie optique (100×) — péricarde d’un patient ayant subi un DAV, avec le sac péricardique à droite. Cinq couches (au lieu des trois normales) sont identifiables : (A) mésothélium, (B) fibrose interne, (C) tissu lâche, (D) fibrose externe et (E) épipéricarde. Le tissu lâche est riche en vaisseaux. Aucune cellularité inflammatoire n’a été identifiée dans les cinq couches. Dans les deux couches fibreuses, des faisceaux de collagène ondulés sont visibles. Cependant, la longueur d’onde des fibres de la couche B (fibrose interne) est plus petite que celle de la couche D (fibrose externe). La quantité accrue de faisceaux de collagène, disposés en accordéon, avec des orientations différentes les uns par rapport aux autres, et avec plus d’une fibre élastique accompagnant les faisceaux à des angles apparemment perpendiculaires (vus en microscopie électronique, non montrés), semble suggérer une structure de type pneumatique, conçue pour absorber des forces externes anormalement importantes. De même, cet arrangement fonctionnel explique également l’absence de dysfonction diastolique, malgré l’épaississement des parois péricardiques. (2) MEB du péricarde d’un patient ne bénéficiant pas d’un DAV. Les trois couches normales sont visibles : le mésothélium (flèche blanche), la fibrose (flèche noire) et l’épipéricarde. (3) MEB du péricarde d’un patient VAD. La fibrose s’est divisée en deux moitiés (flèches) qui prennent en sandwich une couche de tissu lâche nouvellement formée (L). Notez que l’échelle est la même en (2) et en (3). La forme ondulée des faisceaux de collagène est une méthode mécaniquement efficace sur le plan énergétique pour faire face au mouvement que la fibrose doit constamment subir pour suivre le rythme du cycle cardiaque. Comme un accordéon, les faisceaux de collagène s’étendent et se contractent respectivement en diastole et en systole. Cependant, lors d’un épisode de tachycardie soudaine et violente (fréquente chez les patients VAD), ce rythme peut être considérablement augmenté (jusqu’à 200 battements par minute, en quelques secondes) et le stress mécanique imposé à la monocouche MC peut menacer son intégrité structurelle. L’une des fonctions de la couche de tissu lâche doit certainement être l’apport de sang et de nutriments à cet organe beaucoup plus grand. Remarques : micrographies de l’ultrastructure, obtenues par microscopie électronique à balayage (SEM) et à transmission (TEM). Paroi péricardique chez des personnes exposées et non exposées 1) exposée (microscopie optique) 2) non exposée (MEB) et 3) exposée (MEB) [50] Alves-Pereira M., Branco C. (2007) Vibroacoustic disease: biological effects of infrasound and low-frequency noise explained by mechanotransduction cellular signaling http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0079610706000927. Page 11 FIG 2. Avec l’autorisation de l’auteur.

Citation des auteurs [22] Page 96 :

« Il est donc essentiel que les modèles soient validés dans la mesure du possible par rapport aux données expérimentales. Ce n’est qu’après une telle validation que les modèles mathématiques peuvent potentiellement tenir leur promesse de fournir des outils puissants et prédictifs pour étudier la dynamique et l’organisation spatio-temporelle des réponses induites mécaniquement dans les cellules ».

Ma déclaration : Plusieurs prédécesseurs [27] [33] [34] [35] ont effectué des travaux préparatoires essentiels pendant des années, avec des preuves solides ; l’ensemble du processus de mécanotransmission est hautement dynamique, avec de nombreuses voies imbriquées les unes dans les autres. Des modèles informatiques sont nécessaires pour obtenir la meilleure approximation possible des processus dynamiques afin d’améliorer la compréhension de la mécanotransduction cellulaire. Le travail complémentaire de Na (2008) [35] en tant qu’étude expérimentale est l’une des études expérimentales requises, qui confirme les modèles mathématiques. Aucune étude dans ce sens n’a été réalisée sur des sources techniques émettant des infrasons.

Figure 8. Description originale (MEB) Épithélium bronchique non exposé. La BC au centre de l’image présente une touffe de microvillosités individuellement identifiables, uniformément réparties et s’élevant vers les voies respiratoires. Autour de la BC se trouvent des SC avec des microvillosités de différentes tailles. Des touffes de cils comportant des vésicules sont également visibles. Aucun cil cisaillé, hirsute ou flétri n’est visible (SEM). Aucun œdème n’est présent. BC (cellules en brosse), SC (cellules sécrétoires). Épithélium bronchique de rat, exposé à 2160 heures d’IFLN en continu.
Figure 9. Description originale (MEB) Épithélium bronchique de rat exposé à 2160 h d’ILFN en continu. Une BC se trouve au centre de l’image. Ses microvillosités ne poussent pas vers le haut et ont fusionné, formant une indentation centrale qui semble s’étendre vers l’extérieur. Les SC proéminents qui entourent la BC sont gonflés et forment des vallées profondes au niveau des jonctions intercellulaires. Les microvillosités des CS sont très irrégulières. Des vésicules ciliaires sont visibles. Micrographies de l’ultrastructure, obtenues par microscopie électronique à balayage (MEB) et à transmission (MET). BC (cellules en brosse), SC (cellules sécrétoires). Épithélium bronchique de rat, exposé à 2160 h d’IFLN en continu.

4.5. Régulation extrinsèque supplémentaire de la microcirculation

L’influence de la partie extrinsèque sur la fonction vasomotrice via le système nerveux autonome est la partie variable qui dépend fortement des capacités individuelles à compenser les facteurs de stress. Il s’agit d’un facteur d’influence supplémentaire qui explique probablement pourquoi des personnes se trouvant dans le même environnement ne réagissent pas de la même manière dans leur symptomatologie. La comparaison entre une charge de stress à court terme et une charge de stress permanente permet d’envisager les résultats suivants : au bout d’un certain temps, les possibilités de compensation des systèmes biologiques sont épuisées.

4.6. Premières recherches et méthodes proposées

Pour plus de confirmation, nous proposons un plan expérimental avec un nombre déterminé de sujets exposés aux infrasons par rapport à des sujets non exposés. Le groupe positif est exposé à un agent stressant infrasonore défini en termes de fréquence, de pression acoustique p in (Pa), de profil temps/effet (impulsivité) et de durée. Il s’agit d’une étude en double aveugle, en mode marche/arrêt, avec la technique de vidéomicroscopie SDF, qui permet d’examiner la vasomotion sensible de la muqueuse buccale. Des expériences animales correspondantes sont envisageables pour évaluer les modifications vasomotrices directes sous infrasons (par exemple chez le hamster via la joue). Les indications sur les modifications du comportement animal et du comportement reproductif chez les vertébrés et les non-vertébrés constitueraient un complément significatif et une extension de la clarification scientifique.

4.7. Importance de notre recherche

La santé vasculaire est étroitement liée à la biodisponibilité du NO. La classification des éventuels facteurs environnementaux nuisibles est d’une grande importance pour le maintien de la santé vasculaire. Les groupes de population particulièrement sensibles doivent être le banc d’essai. Notre hypothèse peut aider à définir les stades sensibles à la mécanotransmission de fréquences profondes de « bruit ».

5. Méthodes établies pour évaluer et visualiser les processus microcirculatoires

La microcirculation peut être visualisée in vivo sur les nouveau-nés via la peau, sur les adultes via la muqueuse buccale [1]. Les changements, en particulier dans la vasomotion, peuvent être détectés immédiatement et sont reproductibles. Les techniques appropriées sont les techniques de vidéomicroscopie telles que l’imagerie SDF (side stream dark field). Une meilleure visualisation de la microcirculation in vivo est devenue possible [66]. La microcirculation dans le contexte des maladies peut être visualisée et quantifiée immédiatement après l’exposition au facteur de stress, ainsi qu’en son absence. Les paramètres qui peuvent être spécifiquement observés sont les suivants :

– La vasomotion intacte en premier ordre
– Un changement instantané de la vasomotion sous l’effet d’un facteur de stress défini
– La densité fonctionnelle des vaisseaux sanguins (FVD) (mm/mm2)
– La vitesse d’écoulement des globules rouges (RBCV)
– Nombre de capillaires perfusés (N/A) (n/mm2)
– Diamètre du vaisseau capillaire (DM)
– L’épaisseur du glycocalyx en μm (envisageable pour d’autres projets de recherche).

6. Pistes de recherche proposées ; questions relatives à la cible

– Dans quelles conditions définies le bruit ayant certaines propriétés affecte-t-il la transduction mécanique des signaux au niveau cellulaire (par exemple les composants membranaires, le cytosquelette) et/ou l’interaction cellule-cellule ?
– Quels sont les mécanosenseurs, les structures définies, qui sont spécifiquement sensibles ? Quel rôle jouent les canaux PIEZO-1 ?
– Quelle pression acoustique est nécessaire à une certaine fréquence pour obtenir une réponse de transfert ?
– Quel rôle spécifique jouent les effets de résonance ?
– Quel est le rôle spécifique des canaux PIEZO-2 dans la perception des fréquences profondes ?
– Quels sont les paramètres permettant de mettre en évidence l’émergence d’un déséquilibre du système redox et de distinguer en même temps l’aggravation de l’athérosclérose dans ses causes ?

7. Les conclusions

Pour la première fois, la symptomatologie des humains et des animaux exposés de manière chronique aux infrasons peut être classée de manière physiopathologique dans une hypothèse cohérente. Cela a été rendu possible par les progrès réalisés dans la connaissance de la mécano-transduction endothéliale, essentielle en tant que fonction vasculaire de caractère vital en réponse à des forces mécaniques. Des processus cellulaires cruciaux tels que la croissance, la différenciation, la migration, l’angiogenèse, l’homéostasie redox et l’inflammation dépendent simultanément des forces mécaniques et de l’intégrité de l’endothélium.

Normalement, le flux dans la microcirculation des mammifères est laminaire et non variable. Cela est dû à la connexion en amont des vaisseaux de résistance dans les artérioles. Des changements persistants dans les modèles de contrainte de cisaillement, en particulier le flux oscillatoire, ont été associés à une diminution de la biodisponibilité du NO, à une augmentation des espèces réactives de l’oxygène (ROS), à des taux d’oxydation des lipoprotéines plus élevés, à une augmentation de l’apoptose endothéliale, à une pro-athérogénicité, à une inflammation chronique et à un développement possible du cancer. Nous avons des preuves positives de notre hypothèse selon laquelle un agent stressant oscillant agissant de manière chronique et présentant certaines conditions en termes de fréquence, de profil temps/effet, de pression sonore et de durée peut induire un champ de stress oscillant et donc déclencher une réaction de stress au niveau cellulaire. Avec les bases cruciales de la mécano-transduction, il existe maintenant des preuves solides et des indicateurs évidents d’une interaction possible des infrasons, en particulier avec des fréquences profondes et un caractère impulsif, comme c’est le cas, par exemple, avec les IWT ou les pompes à chaleur. L’élucidation de la forte dépendance de la mécanotransduction par rapport à la fréquence du « bruit » et l’identification des filaments d’actine et des microtubules en tant que « filtres passe-bas » confirment notre hypothèse. Ainsi, la propagation de l’onde sonore dans l’organisme viscoélastique pourrait devenir une information décodable. La régénération, qui se produirait lors d’une exposition unique ou peu fréquente, ne pourrait pas avoir lieu en cas d’impact chronique. Dans un premier temps, on peut s’attendre à des perturbations fonctionnelles du système vasomoteur orchestré, respectivement de la vasomotion sensible, puis, avec une exposition plus longue, à des lésions pathologiques anatomiquement reconnaissables de l’intégrité endothéliale. Dans ce contexte, les changements structurels qui tendent à s’autorenforcer, comme décrit dans l’exemple du remodelage du cœur, sont importants. En élucidant probablement la voie physiopathologique par laquelle les infrasons/IFLN peuvent conduire aux principaux troubles de la santé, il sera possible de progresser dans la définition de distances de sécurité pour vivre ou travailler avec des installations techniques émettrices. De nombreuses questions scientifiques restent sans réponse, mais il existe suffisamment de preuves pour suggérer que, par mesure de précaution, les nouvelles technologies impliquant des fréquences très basses et/ou des émissions impulsives ayant un impact potentiel sur les organismes vivants devraient être limitées ou mieux évitées jusqu’à ce que toutes les questions soient scientifiquement résolues. Les effets possibles sur les insectes, qui n’ont pas encore été clarifiés, pourraient être d’une grande importance, par exemple pour la biodiversité et la coopération des pollinisateurs, et donc pour la nutrition.

Le décodage des canaux PIEZO-1 aurait déjà dû alerter le public sur les risques potentiels. Les organes internes sont sensibles aux sons et aux vibrations. L’état actuel des connaissances sur la mécano-transduction ainsi que les effets connus du stress oscillatoire et oxydatif vont dans le sens de notre hypothèse et devraient justifier des mesures de précaution urgentes et des recherches plus approfondies.

Remerciements

Werner Roos, chef émérite du département de biologie pharmaceutique à l’université Martin Luther de Halle, pour son examen critique et ses contributions constructives. Je remercie Manfred Krueger, Berlin, graphiste pour la figure 5.

Clause de non-responsabilité

L’auteur n’a aucun conflit d’intérêts. L’auteur souhaite préciser que : les formes alternatives d’énergie renouvelable, telles que les éoliennes industrielles, sont considérées comme des compléments utiles sur des sites appropriés. Il en va de même pour les installations de biogaz, les pompes à chaleur et les centrales thermiques de type bloc. Les données présentées ici ont été examinées dans le cadre d’un seul et unique programme, celui de la recherche scientifique pure. Il n’y a aucun accord commercial, financier ou professionnel.

Conflits d’intérêts

L’auteur ne déclare aucun conflit d’intérêts concernant la publication de cet article.

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Un professeur de biologie de l’Arizona démissionne en raison de l’addiction de ses élèves à leur téléphone portable

[Source : aubedigitale.com]

Par Gabriel Hays

Un professeur de lycée de l’Arizona démissionne en raison de l’addiction de ses élèves… à leur téléphone.

L’utilisation constante des smartphones dans sa classe a poussé Mitchell Rutherford, du lycée Sahuaro, à déclarer la semaine dernière à Fox News qu’il « abandonnait » son métier de professeur de biologie parce qu’il ne pouvait pas contrôler l’utilisation des téléphones.

« J’ai eu des problèmes de santé mentale cette année, principalement à cause de ce que j’ai identifié comme étant une dépendance au téléphone chez les élèves », a-t-il commenté.

Après avoir enseigné pendant 11 ans, il a démissionné. Il a déclaré la semaine dernière qu’il avait mis en œuvre une « variété de plans de cours » pour essayer de faire comprendre à ses élèves les effets négatifs de l’utilisation constante du téléphone.

« Voici un crédit supplémentaire, vérifions votre temps d’écran, créons des habitudes, faisons une unité sur le sommeil et pourquoi le sommeil est important et comment réduire l’utilisation de votre téléphone pour une routine au coucher, et nous en avons parlé tous les jours et avons créé un panier appelé “prison de téléphone” », a-t-il déclaré à Fox News.

Il a comparé les téléphones à d’autres dépendances dans la région : « Les opioïdes, évidemment un énorme problème, la cocaïne, l’héroïne, toutes ces drogues, l’alcool, tout cela est un gros problème, mais le sucre est encore plus important que cela, et les téléphones encore plus ».

Selon lui, « quelque chose a changé » chez les enfants pendant la pandémie de Covid-19 et leur dépendance à l’égard de leur téléphone s’est aggravée.

Des études récentes indiquent que les perturbations liées aux pandémies ont considérablement nui à l’éducation et à la productivité des élèves de la maternelle à la terminale dans tout le pays. Rutherford a fait part de ses inquiétudes aux médias et s’est d’abord accusé d’être à l’origine des lacunes croissantes en matière d’éducation. Il a noté que certains élèves se désintéressaient ouvertement de l’école, mais il pense finalement que des changements sociétaux sont nécessaires pour inculquer de meilleures habitudes aux enfants.

« En tant que société, nous devons donner la priorité à l’éducation de nos jeunes et à leur protection, et permettre à leur cerveau, à leurs compétences sociales et à leur bonheur de se développer de manière naturelle, sans leur téléphone », conclut-il.

« Une partie de moi a l’impression d’abandonner ces enfants », a-t-il déclaré, ajoutant : « Je dis tout le temps aux enfants de faire des choses difficiles, et maintenant je m’en vais ? Mais j’ai décidé d’essayer quelque chose d’autre qui ne me consume pas complètement et ne m’épuise pas. »




Dans l’univers des soins

[Source : apocalypseenapproche.wordpress.com]

Par Amal

Les futurs dentistes

Georgette et Olivette sont étudiantes à l’hôpital universitaire bucco-dentaire. Elles ont vingt-deux ans. Elles ont un visage angélique. Elles ont une voix douce et elles sont charmantes quand on les voit la première fois. Les deux jeunes filles se ressemblent : les mêmes charlottes colorées, les mêmes perles autour du cou, les mêmes boucles d’oreilles en or, les mêmes crocs colorés, les mêmes masques roses et les mêmes tenues. Elles ne sont pas sœurs, mais c’est tout comme. Il y a chez elles une attitude détendue, décomplexée et je dirai un peu trop cool. Elles veulent sympathiser avec le patient. Elles se racontent des anecdotes en riant. Elles parlent de leurs examens. Elles parlent de leurs parents. Elles parlent de leurs professeurs. Elles travaillent lentement, sans organisation et sans méthode. Elles enfilent les gants, touchent la poubelle et reviennent vous mettre ça dans votre bouche sans tilter. Elles font tomber des objets qu’elles réutilisent sans désinfecter.
Georgette et Olivette n’aiment en faire qu’à leur tête, si une consigne d’un professeur ne leur convient pas, elles ne la suivent pas. Si un professeur leur fait une critique, elles se vexent et râlent. Elles sont de mauvaise foi aussi. Elles se comportent comme des petites garces gâtées à qui on a tout cédé.
Un jour, elles ont décidé de jouer à un petit jeu de pute. Elles ont donné un rendez-vous. La veille du rendez-vous, elles l’annulent. Elles redonnent un nouveau rendez-vous pour la semaine suivante, qu’elles annulent encore la veille du rendez-vous et le remplacent à nouveau, et cela, pendant deux bons mois.
Elles ont été signalées au chef de service et changées par un nouveau binôme.

Voilà une génération d’incompétents et de capricieux qui arrivera dans deux ans sur le marché du travail. La catastrophe arrive.

Le kiné

Dylan est kiné, c’est un jeune homme de trente ans. Blond, grassouillet et grand. Porte des jeans slim clairs qui lui tombent sur les fesses. Of course, on voit l’élastique de son boxer, car monsieur n’a pas pensé à l’accessoire indispensable qu’est la ceinture. Son haut est une tunique en col V et à manches courtes, portée sans maillot, ce qui permet de découvrir la toison généreuse de son torse. Il lui arrive de mettre un bermuda style jogging avec un t-shirt Mickey Mouse. Je répète, il a trente ans.
Dylan est maniéré comme Gérard dans Les filles d’à côté. Au début, j’ai cru que c’était une « Tata », mais à la deuxième ou troisième séance, il m’a confié qu’il était en couple avec une jeune femme et qu’il avait un enfant.
Bref, c’est Dylan, la pipelette, le moulin à parole très haut débit. Il ne peut pas rester une minute sans sortir un mot de sa bouche. Il en est conscient et s’en fout.
Il parle de tout et de rien avec une légèreté inquiétante. Il accepte mes points de vue, mais n’est pas affecté.
Il entend ce que je dis, mais ne percute pas. Il est de glace quand je lui fais observer les défaillances de notre monde. Il constate les changements, mais ne s’en inquiète pas.
J’ai parlé avec lui de politique, de l’actualité nationale et internationale et du wokisme. Sans surprise, il est indifférent.

Je lui demande si ça ne le gêne pas que dans notre petite ville de campagne, on croise un mec en robe et talons hauts. Il me répond : « Ah, je crois bien que je sais de qui vous parlez. » Oui et ? Il s’en fout. Il ne percute pas du danger qui s’approche et du poison qui se dilue petit à petit. Pour Dylan, l’essentiel, c’est les potins et de raconter sa life [sa vie].
Fin du massage, il m’accompagne en chantonnant, tout joyeux et heureux. Il a déjà oublié notre conversation.
Au revoir et bon week-end !

Le spécialiste

Le docteur Ahmed est un homme grand, imposant et très calme. Il parle mal français et l’écrit comme il peut. D’ailleurs, dans son dernier rapport, il m’a recommandé « la mère » au lieu de « la mer » ; ou il a de l’humour noir.
Le docteur Ahmed a un immense bureau, avec des meubles des années soixante-dix. Il y a des fauteuils, des objets médicaux çà et là, des posters… Il a une grande bibliothèque. On a l’impression d’être avec « El maestro » de la spécialité.

Le docteur Ahmed a hélas vite montré ses limites, à vrai dire. Il n’est pas si perspicace. Il est vague dans ses explications. Il faut insister pour avoir des réponses. Il passe son temps à noter sur son ordinateur. Il est sûr qu’il y a un problème, mais ne s’en inquiète pas. Il faut juste continuer le traitement qui ne marche pas pour être sûr qu’il ne marche pas.
En somme, c’est la même depuis le départ. J’ai un problème, on ne sait pas d’où ça vient ni ce que c’est. Je crois que le mystère va rester tel quel.
Au revoir, prochain rendez-vous dans six mois.
Bon, je crois que le concept de guérison n’est pas dans la philosophie de nos spécialistes.
Je suis déçue du docteur Ahmed. Il est comme les autres.

Conclusion

Afin d’éviter d’avoir affaire aux susnommés, je vais essayer de suivre le conseil pertinent, mais irréalisable de Jean Castex, celui d’éviter de tomber malade.

[Note de Joseph : C’est visiblement la plus sage des résolutions ; et la probablement meilleure prévention consiste à maintenir son homéostasie interne et son équilibre sur les divers autres plans, ceci par :
– une alimentation saine (pas d’aliments ultra-transformés ou empoisonnés, mais bio…), variée et modérée ;
– l’absence d’injection de vaccins et de pseudo vaccins ;
– l’absence d’absorption de drogues allopathiques (privilégier les plantes médicinales [tisanes, décoctions, onguents, huiles essentielles…], les médecines douces et naturelles, en cas de besoin) ;
– un environnement sain (sans Wi-Fi à la maison, sans smartphone, sans Bluetooth, pour limiter — tant que faire se peut — l’exposition aux ondes électromagnétiques pulsées, etc. Voir le dossier 5G et ondes pulsées) ;
– une activité physique modérée ;
– suffisamment de sommeil ;
– la gestion du stress (notamment par une philosophie de vie appropriée, par des exercices respiratoires, et/ou par la pratique d’un art martial tel que le Qi Gong) ;
– le domptage des émotions (sans les réprimer, mais en les canalisant et les orientant par le mental et la volonté) ;
– la gestion des pensées (par la méditation, la contemplation…) ;
– le lien à l’essence des choses, de soi-même et de l’Univers (dimension spirituelle).]




Covid-19 : les « complotistes » avaient vu juste

Par Me NONOBSTANT

[NDLR L’Histoire récente nous a cependant largement montré que s’élever contre la vaccination pasteurienne ou la fausse vaccination à supposé ARNm n’empêche nullement les entreprises pharmaceutiques de continuer de sévir et de contrôler l’enseignement médical, ni les Bill Gates et autres milliardaires de poursuivre leur agenda eugéniste.
Par contre, si suffisamment de monde en général et de personnels soignants en particulier poussent plus avant leur démarche « complotiste » de remise en question des croyances modernes et creusent plus profond, ils réaliseront probablement et en nombre suffisant la vacuité et l’ineptie scientifique de l’hypothèse virale (abusivement nommée, désormais, « théorie virale »)1, et il n’existera plus mondialement aucun justificatif aux vaccins et autres cocktails thérapeutiques prétendument « antiviraux » ni aux diverses mesures « sanitaires ». Les maladies dites virales ont bien d’autres causes que les virus pathogènes fantomatiques, et les diverses substances utilisées en allopathies pour soi-disant soigner ne contribuent le plus souvent qu’à soulager des symptômes, ceci en produisant de surcroît des effets secondaires plus ou moins nocifs. Consulter le dossier Vaccins et virus permettrait au lecteur d’approfondir le sujet.]





Il faut bannir les traitements médicaux et chirurgicaux de transition chez les mineurs

Par Nicole et Gérard Delépine

Les bloqueurs de puberté ne sont pas anodins et la chirurgie est mutilante et irréversible

Un article de Lucas ROJOUAN, publié le 27 mai dans Ouest France, minimise les risques des bloqueurs de puberté donnés chez les enfants en malaise d’identité sexuelle.

On ne peut pas reprocher à un journaliste politique et sociétal de méconnaître des problèmes médicaux, mais on peut s’étonner des lacunes de son enquête qui ne cite aucun des rapports officiels britannique1, suédois2, finlandais3 4, français5 et des plus de 20 états américains qui ont conduit ces pays à interdire les traitements médicaux chez les mineurs en malaise d’identité sexuelle6, ni les nombreux livres qui étudient en détail ces traitements, références bibliographiques à l’appui7 8.

Il est par exemple stupéfiant qu’il prétende que les « travaux Annelou de Vries font référence sur ces traitements »hormonaux (!) sans qu’il ne s’interroge sur les compétences en hormonothérapie d’une psychiatre et sans qu’il précise qu’il s’agit d’une militante historique affirmée des transformations de genre dont elle vit professionnellement depuis des décennies.

Dans son article, Lucas ROJOUAN paraît victime de sa confiance aveugle en l’Agence France-Presse qui affiche constamment une attitude plus militante qu’objective sur le problème. Notre tribune vise donc à combler les lacunes d’un exposé superficiel, partisan et peu sourcé.

Les bloqueurs de puberté constituent un traitement expérimental de la dysphorie de genre

Les bloqueurs de puberté sont des analogues de l’hormone entraînant la libération de gonadotrophines (GnRH) et visent à suspendre l’apparition et le développement des caractères sexuels secondaires (poitrine, voix, pilosité) relevant du sexe auquel le mineur ne s’identifie pas. Aucun essai randomisé n’a jusqu’ici évalué l’utilité, ni la toxicité des bloqueurs de puberté dans cette indication qui se singularise par sa durée du traitement et sa prescription pour une non-maladie.

C’est pour cette raison qu’ils n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché pour traiter les enfants en confusion d’identité sexuelle. Les médecins qui prescrivent ces traitements en dehors de toute autorisation de mise sur le marché engagent leur responsabilité personnelle et s’exposent, en cas de complications, à des plaintes en justice au cours desquelles il leur serait difficile de prétendre avoir convenablement évalué et informé des risques de ce traitement à moyen et long terme.

Johan, suédois traité à l’hôpital Karolinska regrette ses deux années d’hormonothérapie9 :

« On n’aurait jamais dû m’autoriser à faire ça, mon père était très agressif. Beaucoup de violence, de négligence, avec des abus sexuels quand j’étais petit. J’ai réalisé que la dysphorie de genre était une manière de m’échapper d’un corps, qui, je le pensais, m’avait trahi enfant. C’était aussi une forme d’automutilation de faire ça à mon corps, mais c’était inconscient. Le personnel de la clinique savait pour mon enfance… ça aurait dû être un “drapeau rouge”. Parce que maintenant la transition est un traumatisme de plus. Dans mon cas, mes seins ont poussé. Ça ne s’efface pas ».

Keira Bell, Anglaise traitée à la clinique Tavistok, a porté plainte contre l’établissement pour information insuffisante :

« Après une série de conversations superficielles avec des travailleurs sociaux, j’ai été mis sous antipubertaires à 16 ans. Un an plus tard, je recevais des injections de testostérone. À 20 ans, j’ai subi une double mastectomie…En grandissant, j’ai reconnu que la dysphorie de genre était un symptôme de ma misère globale, et non sa cause. Cinq ans après avoir commencé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai entamé le processus de détransition.Les conséquences de ce qui m’est arrivé ont été profondes : une possible infertilité, la perte de mes seins et l’impossibilité d’allaiter, des organes génitaux atrophiés, une voix définitivement altérée, une pilosité faciale… Lorsque j’ai été vu à la clinique de Tavistock, j’avais tellement de problèmes qu’il était réconfortant de penser que je n’en avais qu’un seul à résoudre : j’étais un homme dans un corps de femme. Mais c’était le travail des professionnels de prendre en compte toutes mes comorbidités, pas seulement d’affirmer mon espoir naïf que tout pourrait être résolu avec des hormones et une intervention chirurgicale. »

C’est pour ces motifs que la Finlande10 11, la Grande-Bretagne12 13 et la Suède14 15, pays pionniers de ces traitements, ont, après enquêtes officielles, décidé de les réserver uniquement aux essais médicaux convenablement conçus et suivis. La Norvège est en train de les imiter16 comme le veulent d’ailleurs les sénateurs républicains qui viennent d’adopter, ce mardi 28 mai, un texte de loi visant à encadrer les transitions de genre avant la majorité17.

Les bloqueurs de puberté et les autres traitements ne diminuent pas le risque de suicide18

Le taux considérable de suicides est la principale menace qui pèse sur les personnes transgenres.

En Grande-Bretagne l’étude de Bailey19 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide. En Ontario, au cours d’une seule année, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte20. En Thaïlande21, sur 411 LGBT, 39 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19,0 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie. L’étude nord-américaine d’Austin22 indique que 82 % des personnes transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant plus élevée chez les jeunes. Le projet Trevor23 étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ Américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide.

Globalement les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire 4 à 6 fois24 25 26 plus élevée que les autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels) et 10 à 20 fois plus forte que les hétérosexuels. Environ deux tiers des suicides observés se produisent chez des personnes encore sous traitement actif (phase diagnostique, hormonale ou chirurgicale)27 qui paraissent donc incapables de les prévenir.

Le lobby trans genre affirme que le stress de minorité et les discriminations dont souffrent les trans en seraient les causes, mais un tel taux de suicide ne s’observe heureusement pas chez les autres minorités sexuelles (gays, lesbiennes, bi), tout autant soumis au stress de minorité et discriminées.

Les avocats des traitements médicaux prétendent qu’ils permettraient de diminuer le risque de suicide des adolescents en crise d’identité sexuelle, mais les séries publiées n’en apportent aucune preuve28 et certaines affirment le contraire29 . Jay Greene, comparant les taux de suicide selon la politique des différents états américains30 conclut ainsi :

« Abaisser les barrières juridiques pour permettre aux mineurs de subir plus facilement des interventions médicales transsexuelles sans le consentement de leurs parents ne réduit pas les taux de suicide. En fait, cela conduit probablement à des taux de suicide plus élevés chez les jeunes dans les États qui adoptent ces changements. »

Une étude suédoise du Karolinska31 et une étude américaine32 rappellent qu’après changement chirurgical de sexe, les personnes transsexuelles présentent des risques de mortalité, de comportement suicidaire et de morbidité psychiatrique considérablement plus élevés que la population générale. Elles démontrent que le changement de sexe, bien qu’il atténue souvent le ressenti de la dysphorie de genre, ne suffit pas à la traiter et que des soins psychiatriques et somatiques sont indispensables.

S’affirmer trans et subir des traitements de changement de sexe mène au suicide dans 40 % des cas !

Les bloqueurs de puberté exposent à des complications

Les médecins qui prescrivent des traitements hormonaux pour transsexualisme publient très rarement leurs résultats médicaux, ce qui rend difficile l’évaluation objective des effets secondaires. Quatre cliniques américaines, pratiquant les transitions de genre, qui avaient reçu 7 millions de dollars en 2015 pour examiner les effets des bloqueurs et des traitements hormonaux sur les jeunes transgenres, affirmaient en 2022 que les résultats seraient bientôt disponibles. Mais en 2024 on les attend toujours ! Heureusement quelques rares publications lèvent le voile.

Les bloqueurs de puberté diminuent les niveaux d’hormone lutéinisante et d’hormone folliculostimulante, abaissant ainsi les niveaux de testostérone jusqu’à la castration. Ces modifications hormonales exposent à des événements indésirables, notamment des troubles cardiovasculaires, une déminéralisation33 34 35 des fractures osseuses36, un dysfonctionnement métabolique37 prédisposant au diabète38 et une altération de la fonction cognitive, car la puberté représente une période développementale pendant laquelle ont lieu d’importants changements au niveau de la réactivité émotionnelle, la motivation, l’apparence physique, les processus psychologiques et les interactions sociales39.

Les avocats des bloqueurs de puberté prétendent que leur action serait totalement réversible et ne menacerait pas la fertilité future de ceux qui en prennent. Mais cette affirmation, très incertaine, est entre autres, contredite par une étude de la Mayo Clinic, publiée fin mars 202440, constatant que les bloqueurs de puberté peuvent provoquer des problèmes de fertilité « irréversibles » chez les garçons qui avaient pris des bloqueurs de puberté pendant une période allant de 3 à 52 mois. D’ailleurs la majorité des auteurs qui ont étudié le problème conseillent l’utilisation de techniques de préservation de la fertilité41 42 43 44.

Une enquête menée au Portugal chez des personnes transgenres, qui suivaient ou avaient suivi une thérapie hormonale pendant au moins une année ininterrompue, a révélé que 89 % d’entre elles ont eu des effets secondaires. Tous sexes confondus, plus de la moitié se plaint des troubles émotionnels et 10 % éprouvent des maux de tête récurrents. 66 % des hommes en voie de féminisation auraient une perte de libido, 15 % éprouvent des nausées, et 15 % sont en proie à des démangeaisons (exanthème). Chez les femmes qui se masculinisent 52,9 % souffrent d’acné, 38 % de perte de cheveux et 25 % de douleurs pelviennes. Les traitements hormonaux combinés (estrogène and cyprotérone acétate) visant à féminiser les hommes sont suivis par une multiplication par 45 des thrombophlébites, hyperprolactinémie (*400-fois)45, poussées dépressives (15 fois), et une élévation des enzymes hépatiques46. Les androgènes donnés pour masculiniser les femmes de naissances sont associés avec une prise de poids de plus de 17,2 % et d’acné (12,3 %).

Comme tout traitement actif, les bloqueurs de puberté exposent à des complications. Ils doivent pour cette raison n’être administrés que par des équipes médicales non partisanes qui suivent soigneusement leurs patients et publient leurs résultats à moyen et long terme.

Vouloir protéger les mineurs n’est pas transphobe !

La transphobie est l’expression d’une hostilité à l’égard des transsexuels et peut se manifester par des violences physiques, verbales et des comportements discriminatoires. Depuis que la transphobie a été déclarée délictueuse, toute expression d’une opinion qui déplaît aux extrémistes trans est qualifiée par eux de transphobe pour empêcher tout débat démocratique.

Mais critiquer l’idéologie trans, sa propagande permanente dans les médias, le comportement quasi sectaire de certains extrémistes qui conseillent aux adolescents de couper les relations avec leur famille, ou vouloir protéger les mineurs des risques des traitements qu’elle prône, n’est pas transphobe. Les mineurs en questionnement d’identité sexuelle ne doivent devenir les victimes de propagandistes extrémistes, de médecins, de chirurgiens et de laboratoires pharmaceutiques qui profitent de leur mal être.

Anaïs Perrin-Prevelle, coprésidente de l’association OUTrans, est très représentative de l’outrance habituelle de leurs propos. Elle qualifie le projet de loi des républicains de « texte criminel » que les traitements médicaux, incapables de diminuer le risque de suicide des trans exposent à des complications diverses.

Elle prétend de plus que « cette loi ferait de la France le pire pays d’Europe en termes de législation sur le sujet, au niveau des États américains les plus restrictifs » alors que le projet de loi ne ferait qu’aligner la législation française sur l’évolution de celles des pays nordiques et de la Grande-Bretagne et reste infiniment plus permissive que celles de nombreux états américains (Alabama, Arkansas, Florida, Georgia, Iowa, Kentucky, Mississippi, Oklahoma, South Dakota, Tennessee, Texas, Utah…) dont certains érigent en crime le fait pour un médecin d’administrer des traitements médicaux pour transformation sexuelle à des mineurs47.

Le projet de loi qui se discute actuellement veut simplement protéger les mineurs d’une idéologie qui les entraîne vers une communauté au comportement quasi sectaire, qui encourage à prendre des traitements expérimentaux, à sacrifier leur fertilité et à subir des mutilations sexuelles aboutissant aux tentatives de suicide de 40 % de ses membres.

Les bloqueurs de puberté et les traitements hormonaux pour les adolescents en malaise d’identité sexuelle sont expérimentaux. Ils devraient par conséquent être délivrés uniquement lors d’essais médicamenteux qui permettraient d’évaluer objectivement leur éventuelle utilité et leurs complications permettant de définir leurs indications. Mais serait-ce bien éthique ?





Et la grippe aviaire continue de sévir…

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly — 28 mai 2024 (mise à jour le 29 mai pour inclure les nouvelles concernant l’abattage des poulets dans l’Iowa)

L’histoire de la grippe aviaire évolue sans cesse, alors je me suis dit qu’il était temps de faire une mise à jour.
Vous savez… pour vous tenir au courant de la situation des poulets.



En avril dernier, on parlait de la grippe aviaire qui passait des oiseaux au bétail, puis du bétail à l’homme, et de la nécessité d’arrêter de manger de la viande rouge.

[Voir « La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »]

Les choses ont évolué depuis. Le mois de mai a été très chargé pour les observateurs de la grippe aviaire.

Le 9 mai, on apprenait que 70 personnes au Colorado étaient « surveillées » pour la maladie à la suite d’une « exposition potentielle », mais aucun détail sur la nature exacte ou la méthode d’exposition n’a été divulgué.

Le 21 mai, un autre travailleur du secteur de la volaille, cette fois dans le Michigan, est devenu le deuxième cas officiel aux États-Unis.

Une ferme d’élevage d’œufs de l’Iowa va abattre plus de 4 millions de volailles après la détection d’un seul cas. Près de 100 millions d’oiseaux ont été abattus depuis le début de l’épidémie en 2022.

On craint à présent que la grippe aviaire ne se soit propagée à l’approvisionnement alimentaire, après qu’elle a été détectée chez une « vache laitière condamnée ».

Il y a quatre jours, Forbes a fait état d’une « nouvelle étude » affirmant que « boire du lait infecté pourrait propager la maladie ». De son côté NPR avertit que « les tests limités laissent des questions de sécurité sans réponse » en ce qui concerne le lait cru non pasteurisé.

Mais il n’y a pas que les poulets et les vaches qui doivent nous inquiéter.

The Atlantic s’inquiète des porcs, Katherine Wu les qualifiant d’« hôtes de la grippe aviaire dont nous devrions nous préoccuper ».

Aujourd’hui même, le Telegraph a rapporté qu’une « légère évolution » de la souche de grippe H5N1 lui a permis de « s’adapter aux hôtes mammifères ».

Un écologiste a déclaré à phys.org que les infections chez les vaches laitières n’étaient que « la partie émergée de l’iceberg » et que des mammifères étaient infectés dans le monde entier.

La maladie se propage également en dehors de l’Amérique. Le troisième cas humain dans le monde serait celui d’un enfant australien récemment rentré d’un voyage en Inde, tandis que deux fermes de l’État de Victoria ont signalé des cas d’une souche différente.

Naturellement, la Chine suit le mouvement en signalant aujourd’hui son propre décès dû à une troisième souche de grippe aviaire.

Voilà donc le problème qui progresse à un rythme raisonnable. Où en est la solution ?

Un article paru dans MedicalXPress examine les « considérations éthiques » relatives à diverses interventions contre la grippe aviaire.

De nouveaux vaccins — pour les poulets et les humains — sont en cours de développement avec une efficacité comparable à celle de la Covid. Le vaccin pour l’Homme est bien sûr basé sur l’ARNm.

Reuters rapporte que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne et le Canada « prennent des mesures pour acquérir ou fabriquer des vaccins contre la grippe aviaire H5N1 ». Certains pays envisagent déjà d’obliger tous les travailleurs des élevages de volailles à se faire vacciner dès que le vaccin sera disponible.

Comme vous pouvez le constater, les choses évoluent très rapidement — presque toutes ces informations datent des trois ou quatre derniers jours.

Dans mon récent article, j’avais prédit que la grippe aviaire serait la principale candidate à la « prochaine pandémie », et il semble bien que ce soit ce vers quoi nous nous dirigeons.

[Voir Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie]

La bonne nouvelle, c’est que les cas humains ont fait grimper en flèche la valeur des actions de Moderna et de BioTech.

N’est-ce pas sympathique ?

Bien sûr, ce n’est rien comparé aux richesses qui commenceront à affluer [chez Big Pharma] lorsque les nouveaux vaccins contre la grippe aviaire seront approuvés d’urgence.

[Note de Joseph : tant que l’hypothèse virale n’est pas suffisamment reconnue comme relevant de pseudoscience, les mondialistes pourront nous refaire des « plandémies » à volonté, et la prochaine, voulue par Bill Gates pour 2025, risque en effet d’être prétendument due à la grippe aviaire.]




Les aliments ultra-transformés, arme ultime de destruction douce

[Source : armageddonprose.substack.com via santeglobale.world]

Par Ben Bartee

Nous, les serfs du techno-fief qu’est le monde moderne, pouvons — du moins en théorie, du moins pour l’instant — renoncer aux injections d’ARNm, même sous la menace de la perte de nos moyens de subsistance (bien que, en rapport avec le thème de cet article, l’ARNm modifié [ou plus probablement le graphène ? — NDLR] soit de plus en plus souvent ajouté à l’approvisionnement alimentaire, éliminant ainsi le consentement éclairé).

Voir aussi : La FDA criminelle déclare le consentement éclairé nul et non avenu

Nous pouvons jeter les prescriptions pharmaceutiques toxiques à la poubelle aussi vite que les médecins de l’industrie peuvent les rédiger.

Nous pouvons éviter les radiations de la 5G grâce à une relocalisation stratégique.

À ce jour, la plupart des armes biologiques de la technocratie déguisées en thérapies médicales ou en commodités technologiques peuvent être évitées, même si c’est souvent au prix de dépenses et de risques personnels importants.

Mais tout le monde doit manger de la nourriture et tout le monde doit boire de l’eau.

Et, à moins de draguer l’eau de son propre puits et de cultiver sa propre nourriture de manière totalement indépendante (et même dans ce cas, il n’y a aucune protection contre l’épuisement des sols ou l’introduction sur votre propriété d’un ADN OGM provenant d’une exploitation voisine), l’approvisionnement en nourriture et en eau est un environnement riche en cibles que les technocrates dépopulateurs — et les entreprises, les ONG et les gouvernements qui sont dans leurs poches — peuvent exploiter.

Voir aussi : Une action en justice est intentée pour interdire la fluoration de l’eau publique sans consentement éclairé

Il y a quelques années, j’ai pris l’habitude de lire la liste des ingrédients des produits que j’envisageais d’acheter au supermarché ou ailleurs — on pourrait dire (haletant !), de faire mes propres recherches en tant que paysan non diplômé, ce que les « experts » déconseillent sévèrement.

Une règle empirique, un peu de sagesse transmise depuis je ne sais plus où, est que si vous ne pouvez pas prononcer chacun des ingrédients, ou si la liste est plus longue que cinq articles, c’est probablement une bonne idée de passer son chemin.

Via U.S. Right to Know (caractères gras ajoutés) :

« Les “aliments ultra-transformés” sont des produits alimentaires qui ont été créés ou modifiés par rapport à leur état naturel par l’ajout de sucres ou d’édulcorants artificiels, de sel, d’additifs, de conservateurs ou d’autres produits chimiques. Les édulcorants ajoutés en particulier, y compris le sirop de maïs à haute teneur en fructose, le sucralose et l’aspartame, sont courants dans les aliments ultra-transformés.

Ils contiennent aussi souvent des additifs et des conservateurs, tels que des colorants alimentaires (notamment le rouge 40, le jaune 5 et le dioxyde de titane), du benzoate de sodium, du nitrate de sodium et du nitrite de sodium, de l’huile végétale bromée (BVO), du bromate de potassium, de l’hydroxyanisole butylé (BHA) et de l’hydroxytoluène butylé (BHT) ».

Presque tous les produits alimentaires transformés que vous achetez au supermarché sont susceptibles d’être remplis non pas d’un, mais de dizaines de ces ingrédients, un ensemble toxique d’absurdités synthétiques.

La suite via U.S. Right to Know :

« Les produits d’épicerie ultra-transformés les plus courants sont les biscuits, les sodas et les boissons énergisantes, les yaourts aromatisés aux fruits, la margarine, les pâtisseries emballées, les viandes et laits végétaux, les soupes en conserve, les repas surgelés, les céréales sucrées pour le petit-déjeuner, les barres granola et énergétiques, les hot-dogs, les charcuteries et les chips.

Des marques comme Nestlé, PepsiCo, Coca-Cola, Unilever, Frito-Lay, Kraft Heinz et Kellogg’s comptent parmi les plus grands fabricants mondiaux d’aliments ultra-transformés ».

Avec le temps — et ce n’est pas une surprise dans un monde ultra-impatient qui exige la commodité à tout prix, saturé de publicités de l’agro-industrie — la consommation d’aliments ultra-transformés augmente. À terme, il ne restera plus que Soylent Green au menu.

Voir aussi : Le PDG de Kellogg’s encourage les paysans à court d’argent à manger des céréales pour le dîner

Via l’American Journal of Clinical Nutrition (AJCN):

« En ajustant les changements dans les caractéristiques de la population, la consommation d’aliments ultra-transformés a augmenté chez tous les adultes américains de 2001-2002 à 2017-2018 (de 53,5 à 57,0 % kcal ; P-tendance < 0,001). La tendance était cohérente dans tous les sous-groupes sociodémographiques, à l’exception des Hispaniques, dans les analyses stratifiées. En revanche, la consommation d’aliments peu transformés a diminué de manière significative au cours de la période d’étude (de 32,7 à 27,4 % kcal ; P-tendance < 0,001) et dans toutes les strates sociodémographiques. La consommation d’ingrédients culinaires transformés a augmenté de 3,9 à 5,4 % kcal (P-tendance < 0,001), tandis que la consommation d’aliments transformés est restée stable à ∼10 % kcal tout au long de la période d’étude (P-tendance = 0,052). »

Nous arrivons ici à l’intersection de l’obésité morbide — une véritable épidémie en Occident s’il en est — et de l’un des pires délinquants de la liste des aliments ultra-transformés, le sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS).

Via PLOS One :

« L’obésité a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières décennies, un phénomène largement associé à ce que l’on appelle le “régime occidental” : des aliments à forte densité énergétique, très appétissants et à forte teneur en graisses et en sucres. Plus récemment, on s’est intéressé à la contribution possible du sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS) à l’augmentation de l’obésité. Largement utilisé dans presque tous les aliments commerciaux, du pain aux boissons, la consommation de HFCS a augmenté parallèlement à l’accroissement du poids corporel et des taux d’obésité. S’il est prouvé qu’il existe un lien entre l’augmentation de la consommation de sucre et l’augmentation de la prévalence de l’obésité et des troubles métaboliques, la contribution du HFCS en tant que tel, en raison de sa teneur plus élevée en fructose, a fait l’objet d’une controverse, avec des arguments pour et contre le HFCS, qui constitue une responsabilité spécifique au-delà de l’augmentation de la consommation de sucre en général.

Le HFCS-55, qui contient 55 % de fructose, 42 % de glucose et 3 % d’autres saccharides, est principalement utilisé dans les produits liquides. Le fructose, y compris le HFCS dont la teneur en fructose est plus élevée, est plus lipogène que les autres sucres et est métabolisé différemment. Alors que le glucose peut pénétrer dans les cellules par GLUT4 (divers tissus), GLUT3 (neurones), GLUT2 (homéostasie par absorption dans l’intestin) et GLUT1 (astrocytes et indépendant de l’insuline), le fructose utilise principalement GLUT5, que l’on ne trouve pas dans les cellules bêta du pancréas, qui est spécifique au fructose et ne répond pas à l’insuline. GLUT2 transporte également le fructose de manière non sélective, bien que ce transporteur à faible affinité soit impliqué dans le transport principalement dans le foie, l’intestin et les reins ».

Via Pharmacologie, biochimie et comportement :

« Les rats soumis à un régime riche en HFCS pendant 6 ou 7 mois présentent une prise de poids anormale, une augmentation des [triglycérides] circulants et une augmentation du dépôt de graisse. Tous ces facteurs indiquent une obésité. Ainsi, la surconsommation de HFCS pourrait bien être un facteur majeur de l’“épidémie d’obésité”, qui est en corrélation avec l’augmentation de l’utilisation du HFCS ».

Et nous ne faisons que gratter la partie émergée de l’iceberg avec le HFCS.

Qu’en est-il du Red 40, de l’aspartame, de l’huile végétale bromée ou de tout autre produit ?

Ce sont là, garçons et filles, des histoires pour un autre jour à Armageddon Prose.

Ben Bartee, auteur de Broken English Teacher : Notes From Exile, est un journaliste américain indépendant basé à Bangkok et doté de pouces opposables.




Morts subitement — La Guerre de cinquième Génération

[Voir aussi le dossier
Vaccins et virus]




Mgr Viganò : le « plan d’extermination » mondialiste sert l’objectif de Satan de tuer le corps et l’âme

[Source : profidecatholica.com via profession-gendarme.com]

Vous trouverez ci-dessous le texte intégral d’un discours prononcé par l’archevêque Carlo Maria Viganò le 10 mai à l’Auditorium Gavirate de Varèse, en Italie.

REGARDER AU-DELÀ

Une approche « médico-légale » du crime psychopandémique
Prise de position pour le congrès « La mort niée »
Auditorium de Gavirate (Varese, Italie), 10 mai 2024

Par Mgr Carlo Maria Viganò

Vous avez le diable pour père,
et vous voulez réaliser les désirs de votre père.
Dès le début, il était un meurtrier
et n’a pas persévéré dans la vérité,
car il n’y a pas de vérité en lui.
Quand il dit la fausseté, il parle de lui-même,
car il est un menteur et le père du mensonge.

Jn 8:44

L’un des effets les plus immédiats de l’opération psychopandémique diabolique et manipulatrice est le refus des masses d’admettre qu’elles sont victimes d’une fraude colossale. Sous prétexte d’empêcher la propagation d’un virus présenté comme mortel et incurable — et dont on sait aujourd’hui qu’il n’a jamais pu être isolé conformément aux postulats de Koch1 —, des milliards de personnes ont été contraintes de se faire vacciner avec un médicament expérimental dont on savait qu’il était inefficace pour son objectif déclaré. Et pour y parvenir, les autorités responsables n’ont pas hésité à discréditer les méthodes de traitement existantes, qui auraient rendu impossible l’autorisation de la vente de ce sérum génétique.

La raison de ce refus instinctif des masses de se reconnaître comme victimes d’un véritable et authentique crime contre l’Humanité n’élimine cependant pas les preuves des intentions des auteurs de ce crime. Ces intentions, proclamées pendant des décennies sur la base d’une falsification grotesque de la réalité, se traduisent par une action systématique visant à favoriser le dépeuplement de la planète par le biais de pandémies, de famines, de guerres, d’affrontements entre différents groupes de population, de l’appauvrissement des couches les plus faibles de la population et de la réduction drastique des services publics — y compris la Santé et la Sécurité Sociale — que l’État devrait garantir à ses citoyens. Le Bill & Melinda Gates Institute for Population and Reproductive Health (ici et ici) est l’un des principaux architectes d’un plan de réduction de la population qui part de l’hypothèse néomalthusienne selon laquelle la population de la Terre doit être drastiquement réduite et que les ressources alimentaires et énergétiques doivent faire l’objet d’interventions favorisant cette réduction. Les déclarations qui confirment ce plan d’éradication ne sont même plus dissimulées ; au contraire, elles sont explicitement affirmées dans les conférences et les études organisées par le réseau d’organisations et d’instituts financés par des philanthropes autoproclamés.

Mais si un lobby de gens très riches déclare vouloir réduire la population mondiale par des vaccinations de masse qui provoquent la stérilité, la maladie et la mort, et si ces vaccinations provoquent effectivement la stérilité, la maladie et la mort chez des millions de personnes vaccinées, alors nous devrions tous élargir notre horizon — et j’adresse mon appel à des juristes et des intellectuels respectés ainsi qu’à des médecins et des scientifiques — et ne pas nous limiter à une enquête dont le seul objet serait les effets nocifs et mortels du sérum expérimental. Si nous ne replaçons pas l’organisation de la psychopandémie dans le contexte plus large du plan criminel qui l’a imaginé et conçu, nous nous priverons de la possibilité non seulement de comprendre qu’il s’agit d’un crime prémédité, mais aussi d’identifier les autres fronts sur lesquels nous sommes ou serons l’objet de nouvelles attaques — qui ont toutes le même objectif final, à savoir la destruction physique de milliards d’êtres humains.

Compte tenu du fait que ces sérums ne font pas ce qu’ils ont promis lors de leur homologation par les différentes autorités sanitaires, mais qu’ils se révèlent au contraire très efficaces pour déclencher les maladies les plus graves, provoquer des décès et stériliser les vaccinés, il est nécessaire de passer à l’étape suivante — celle que le système, qui l’a imposée — et de dénoncer la malveillance et la préméditation — la mens rea, comme diraient les juristes — de ceux qui ont délibérément utilisé une fausse pandémie pour éradiquer la population, en accord avec une vision folle et antihumaniste qui considère l’humanité comme un cancer de la planète.

Je vous invite donc à faire le prochain pas dans cette louable opération de vérité et de dénonciation dans laquelle vous vous engagez courageusement.

Ne posez pas les mauvaises questions, car vous obtiendrez les mauvaises réponses. Si vous partez du principe que les autorités sanitaires ont agi dans une intention légitime et que les erreurs commises sont dues à l’inexpérience ou à la pression de l’urgence ; si vous partez du principe que les fabricants de sérum génétique ont pour objectif la guérison des maladies et non le profit le plus cynique et la création de malades chroniques, vous déformerez la réalité et les conclusions auxquelles vous arriverez seront nécessairement trompeuses. Procédez plutôt de manière médico-légale, si l’on peut dire, de sorte qu’une parfaite cohérence apparaisse entre les moyens mis en œuvre et les résultats obtenus, indépendamment des objectifs déclarés ; sachant que les véritables motivations ont dû être cachées et niées précisément en raison de leur désir inhérent de nuire. Qui admettrait jamais, avant d’imposer frauduleusement un traitement génétique de masse, que l’objectif visé est de rendre une très grande partie de la population mondiale soit malade, soit stérile, soit morte ?

Mais si tel est l’objectif de l’idéologie néomalthusienne, s’il existe des preuves que les effets nocifs des sérums ont été malicieusement dissimulés ; si les différents lots contiennent des substances qui n’ont aucune justification prophylactique mais qui, au contraire, provoquent des pathologies et permettent une manipulation de l’ADN humain, alors les conclusions logiques ne peuvent que mettre en évidence la volonté criminelle derrière l’opération et donc la complicité coupable des institutions publiques, des institutions privées, voire des dirigeants de la hiérarchie catholique, des médias, de la justice, de la police, des forces armées et de l’ensemble du corps médical — sauf très rares exceptions — dans une opération de destruction massive.

Quis custodiet ipsos custodes ? (Qui gardera les gardiens eux-mêmes ?) demande Juvénal (Satires, VI, 48-49). Lorsqu’un système de gouvernement est structuré de telle sorte que ceux qui détiennent le pouvoir peuvent nuire à ceux qui doivent leur obéir, lorsque des forces qui ne sont légitimées par aucun mandat politique ou social parviennent à diriger des gouvernements entiers et des institutions supranationales avec l’intention de s’approprier le pouvoir et de concentrer entre leurs mains tous les instruments de contrôle et toutes les ressources — finances, santé, justice, transports, commerce, alimentation, éducation, information ; lorsqu’une entité subversive peut se targuer publiquement d’avoir des premiers ministres, des ministres et des fonctionnaires à son service2, nous devons ouvrir les yeux et dénoncer l’échec de ce pacte social qui est à la base de la coexistence civile et qui légitime la délégation de pouvoirs du peuple à ses représentants. Et cela doit nécessairement faire prendre conscience que la pandémie — tout comme l’état d’urgence climatique et toutes les autres pseudo-catastrophes orchestrées par le même lobby à des fins d’intimidation — est une pièce essentielle dans le cadre d’un coup d’État global plus vaste auquel il faut s’opposer, dont les auteurs — tant à la tête de ces organisations subversives que dans les gouvernements, les institutions publiques et au plus haut niveau de l’Église catholique — seront inévitablement poursuivis pour haute trahison et crimes contre l’humanité.

Mais pour cela — vous devrez le reconnaître après quatre ans — il est indispensable de comprendre que ce lobby criminel agit pour le mal, sert le mal et vise la mort non seulement du corps, mais aussi de l’âme de chacun d’entre nous3 ; que ses émissaires sont des serviteurs de Satan qui se sont voués à la destruction de tout ce qui ressemble de près ou de loin à l’œuvre parfaite de la création, de tout ce qui se rapporte à l’acte généreux et gratuit par lequel le Créateur donne la vie. Satan est un meurtrier depuis le début (Jn 8,44) et ceux qui le servent ne peuvent faire autrement que de souhaiter la mort, quel que soit le moyen utilisé pour la provoquer.

Faire comme si nous avions affaire à de vils marchands qui ne s’intéressent qu’à l’argent et refuser de voir la matrice satanique du plan mondialiste est une erreur impardonnable qu’aucun d’entre nous ne doit commettre si nous voulons vraiment arrêter la menace qui pèse sur l’humanité entière. Pour cela, je vous assure de mes prières et vous demande la bénédiction de Dieu et le patronage de la Sainte Vierge Salus Infirmorum.





Des psychiatres européens vent debout contre les traitements de « transition »

[Source : avenirdelaculture.info]

Par Nathalie Burckhardt

Une importante organisation psychiatrique européenne met en garde les médecins contre la promotion de « traitements » transgenres « expérimentaux » auprès d’enfants et d’adolescents troublés par leur genre.

Il s’agit de la Société européenne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (SEPEA), dont les membres ont souligné « le manque de fiabilité et l’instabilité d’un diagnostic de dysphorie de genre chez un enfant spécifique au fil du temps » et « les effets possibles des décisions de bloquer la puberté ou d’empêcher la transition médicale sur le développement psychosocial de l’enfant ».

>>> A LIRE Wokisme et cancel culture : où cela nous mène-t-il ?

La Société a donc émis publié une déclaration exhortant les prestataires de soins de santé « à ne pas promouvoir des traitements expérimentaux et inutilement invasifs dont les effets psychosociaux ne sont pas prouvés et, par conséquent, à adhérer au principe “primum-nil-nocere” (“avant tout, ne pas nuire”) ».

Les scientifiques de la SEPEA ont souligné également que « les résultats des recherches sont publiés uniquement sur la base de critères de qualité et non sur la base de leurs résultats ».

Le document rappelle à ses lecteurs les principes éthiques fondamentaux qui doivent être respectés dans les cas de mineurs souffrant de confusion sexuelle, à savoir :

  • le principe de non-malfaisance : ne pas utiliser, en dehors de l’environnement de recherche, des interventions expérimentales ayant des effets potentiellement irréversibles ou des interventions dont les conséquences à long terme sont inconnues ; ne pas adopter prématurément de nouvelles pratiques sans preuves suffisantes ; ne pas poursuivre des pratiques dépassées qui pourraient ne pas être dans le meilleur intérêt du patient.
  • le principe de bienfaisance : adopter des interventions médicales présentant un rapport avantages/inconvénients favorable ; tenir compte du rapport avantages/inconvénients de l’absence d’interventions médicales ; assurer un diagnostic et un traitement adéquats des troubles psychiatriques coexistants ; assurer une évaluation diagnostique complète de la dysphorie de genre au lieu de s’appuyer uniquement sur l’auto-évaluation des enfants et des adolescents.
  • le principe d’autonomie : impliquer les mineurs dans les processus de prise de décision concernant leurs soins d’une manière adaptée à leur âge et à leur développement, en évaluant leur capacité à consentir ; adopter un processus de consentement éclairé adéquat pour les décisions irréversibles et susceptibles de durer toute la vie, en veillant à ce que les enfants et les adolescents comprennent pleinement les risques potentiels, les avantages et la nature irréversible des traitements ; prendre en compte le droit des parents et des tuteurs à consentir à toute intervention majeure ou à la participation de leurs enfants à des recherches sur des traitements expérimentaux ; prendre en compte le droit des parents et des tuteurs à être pleinement informés des soins actuels prodigués à leurs enfants ; offrir un soutien et des ressources adéquats à ceux qui décident de revenir au sexe qui leur a été assigné, et respecter leur décision en la matière.
  • le principe de justice : garantir l’accès à des informations fiables et actualisées, à une évaluation et à un traitement de la dysphorie de genre, pendant la transition ou la détransition ; adopter des mesures de précaution égales pour tous ; et protéger les droits des enfants et des jeunes en tant que groupe se trouvant dans une phase de développement particulièrement vulnérable.

Ce document de la CESAP est le dernier exemple en date de la réticence croissante du corps médical européen à l’égard de ce qu’on appelle les « soins d’affirmation du genre ».

Au Royaume-Uni, la publication du rapport Cass aavait déjà incité de nombreux prestataires de soins de santé à modifier leurs pratiques de prescription de bloqueurs de puberté nocifs ou d’hormones de sexe opposé à des mineurs. Le Dr Hilary Cass, pédiatre chargé par le Service national de santé britannique d’examiner les « services » transgenres mis à la disposition des mineurs dysphoriques, avait en effet constaté que la « médecine du genre » était « bâtie sur des fondations fragiles » et que si ces interventions radicales devaient être abordées avec une extrême prudence, « c’est tout le contraire qui s’est produit dans le domaine de la prise en charge du genre chez les enfants ».

>>> A LIRE Qui est à l’origine du transgendérisme ?

De même, des cliniques écossaises spécialisées dans les questions de genre et le National Health Service (NHS) britannique ont depuis cessé de prescrire des bloqueurs de puberté.

Enfin, d’autres pays européens, comme le Danemark et la Suède, se sont également éloignés du « modèle affirmatif de prise en charge » des mineurs souffrant de dysphorie de genre dans un passé récent.

Source : https://www.lifesitenews.com/news/european-psychiatrists-warn-against-experimental-and-harmful-transgender-medicine/




Graphène : de micro à nanotechnologie

[Source : @Poussix81]

ℹ️ Le graphène, substance connue jusqu’à récemment seulement par un petit groupe d’initiés est aujourd’hui sur toutes les lèvres.

Entre ses détracteurs et ceux qui en sont devenus quasiment des adeptes, cet assemblage malléable d’atomes de carbone aux propriétés conductrices tant apprécié des neurones subit attaques et tentatives d’invisibilisation. Et de fait, le graphène n’a pas fini de susciter l’émoi.

C’est en 2021 que Guillaume Bousquières et Sébastien Iozzia se voient contraints de renoncer au métier qu’ils aiment et les passionne : le soin.

L’un est naturopathe, l’autre infirmier et laborantin. L’obligation vaccinale contre la Covid-19, à base de produits expérimentaux dont on ignore encore aujourd’hui la composition exacte, entre en vigueur, balayant les rêves des deux amis comme ceux de tant de soignants.

Seuls une insatiable curiosité et le besoin de comprendre vont permettre à ces courageux, plus connus maintenant sous le nom de Next dose, de ne pas sombrer.

Un camping-car et un microscope optique plus tard, leurs constatations sont sans appel : ces injections contiennent bien d’autres choses que les vaccins classiques.

À force de persévérance, leur technique s’améliore, leur compréhension des phénomènes aussi ; leur notoriété s’accroît. Ce ne sont plus seulement des flacons de produits qu’ils peuvent observer ou leur sang y mélangé, mais bien celui des personnes qui, contraintes ou convaincues par la ruse et les mensonges d’état, sont à présent victimes de graves soucis de santé et cherchent des réponses.

De nombreux patients souffrant d’effets indésirables parfois très étranges, vont donc les contacter. Mais pas seulement…

Les travaux et publications des Next dose, qui corroborent les observations faites à l’international, attirent l’attention de quelques personnes à l’équipement bien plus performant. C’est avec un microscope électronique cette fois que de nouvelles découvertes sont faites. Micro, puis nanotechnologies apparaissent sur les écrans, confirmant les pires craintes que l’équipe pouvait avoir en lisant brevets officiels et publications délirantes sur la 6 G ou l’internet des corps et le contrôle des masses.

Pour sa seconde édition, le Conseil Opérationnel et Scientifique, ou COS, animé par le docteur Laurence Kayser, accueille Guillaume et Sébastien pour une émission hors normes (et en français, ce qui est chose rare) où les images et vidéos les plus frappantes des Next dose tentent de soulever un coin du voile sur les injections anti-covid tout en appelant les savants du monde entier à mettre leurs compétences, moyens et carnets d’adresses au service de la science véritable pour le plus grand bien de l’humanité.

Les questions posées ici sont d’une particulière gravité.

  • 00:00 : Introduction et présentation
  • 12:58 : Le graphène : de la micro à la nanotechnologie — Partie 1
  • 13:32 : Après la 5 G en 2020, arrivée de la 6G en 2030
  • 17:17 : Des Microsystèmes aux Nanosystèmes
  • 24:34 : Le graphène
  • 28:18 : Un brevet et des études scientifiques qui interpellent
  • 31:40 : Les rapports de l’OTAN
  • 35:10 : Les masques au graphène
  • 40:50 : L’origine du graphène dans les injections, le rapport Pablo Campra
  • 42:07 : Présence de graphène dans le sang ?
  • 57:02 : Mécanisme de croissance des nanotubes de carbone (graphène)
  • 1:01:29 : Témoignage d’une personne injectée
  • 1:11:45 : Le graphène : de la micro à la nanotechnologie — Partie 2
  • Réactions de l’organisme face à ce corps étranger
  • 1:11:55 : L’oxyde de graphène est dégradé par les neutrophiles
  • 1:15:20 : Les injections peuvent engendrer des fusions de neutrophiles
  • 1:20:58 : Les injections peuvent engendrer des Nétoses (mort des neutrophiles), l’oxyde de graphène peut induire la Nétose
  • 1:29:28 : Les injections peuvent engendrer des agglutinations de plaquettes, la Nétose induit la thrombogenèse
  • 1:32:26 : Le principe de fonctionnement des puces interrogeables à distance (présentation par un ingénieur spécialiste en microtechnologie)
  • 1:52:35 : Le graphène : de la micro à la nanotechnologie — Partie 3
  • 1:53:32 Les valeurs limites d’exposition
  • 1:57:00 : Détection de champs électriques chez des personnes injectées
  • 2:00:55 : Détection d’adresses MAC in vitro et chez des personnes injectées
  • 2:09:41 : Solutions éventuelles
  • 2:15:27 : Quelques citations…
  • 2:18:25 : Conclusion






L’hypothèse des germes — Partie 1

Les problèmes de Pasteur

[Source : mikestone.substack.com]

Par Mike Stone
17 MAI 2024

Selon l’Encyclopaedia Britannica, la « théorie » des germes, qui affirme que certaines maladies sont causées par l’invasion de l’organisme par des micro-organismes trop petits pour être visibles, a « longtemps été considérée comme prouvée ». Selon l’université de Harvard, cette « théorie » a été « développée, prouvée et popularisée en Europe et en Amérique du Nord entre 1850 et 1920 environ ». Wikipédia affirme que la « théorie » des germes est « la théorie scientifique actuellement acceptée pour de nombreuses maladies ». Des articles publiés dans des revues scientifiques affirment que Louis Pasteur et Robert Koch « ont fermement établi la théorie des germes de la maladie » et qu’ils « ont prouvé pour la première fois la théorie des germes de la maladie dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle ». Ainsi, si nous devions écouter ce que déclarent les sources dominantes, il semblerait que la « théorie » des germes ait été scientifiquement prouvée sur la base des preuves établies par Louis Pasteur et Robert Koch. Il faut croire que les travaux de ces deux hommes ont permis de « prouver » l’hypothèse initiale des germes et de l’élever au rang de théorie scientifique. Mais est-ce vraiment le cas ? Pasteur et Koch ont-ils apporté les preuves scientifiques nécessaires à la confirmation de l’hypothèse des germes ? Que faut-il pour accepter ou rejeter une hypothèse ? Comment une hypothèse devient-elle une théorie scientifique ? Dans la première partie d’un examen en deux parties de l’hypothèse des germes portant sur les travaux des deux hommes, nous commencerons par examiner deux des premières tentatives de Pasteur pour prouver son hypothèse : dans les cas du choléra des poules et de la rage. Nous étudierons comment il est parvenu à son hypothèse sur les germes, puis nous chercherons à savoir si ses preuves expérimentales reflètent ce que l’on peut observer dans la nature. Ce faisant, nous découvrirons si Louis Pasteur a pu ou non valider et confirmer son hypothèse sur les germes.

Qu’est-ce qu’une hypothèse ?

Pour commencer cette enquête, nous devons comprendre ce qu’est exactement une hypothèse. Pour en revenir à Brittanica, une hypothèse scientifique est définie comme « une idée qui propose une explication provisoire d’un phénomène ou d’un ensemble restreint de phénomènes observés dans le monde naturel ». En d’autres termes, une hypothèse est une explication basée sur un phénomène naturel observé. Mais qu’est-ce qu’un phénomène naturel dans le cadre des sciences naturelles ? Selon les normes scientifiques de la prochaine génération (NSPG), un phénomène naturel est défini comme « un événement observable qui se produit dans l’univers et que nous pouvons expliquer ou prédire grâce à nos connaissances scientifiques ». Cette définition des NSPG est le fruit d’un effort de 26 États qui ont élaboré de nouvelles normes d’enseignement des sciences en collaboration avec la National Science Teachers Association (NSTA [Association nationale des professeurs de sciences]), l’American Association for the Advancement of Science (AAAS [Association américaine pour l’avancement des sciences]), le National Research Council (NRC [Conseil national de la recherche]) et l’organisation à but non lucratif Achieve. Plusieurs philosophes des sciences, comme Ian Hacking, considéré comme le premier à définir les phénomènes du point de vue des scientifiques, soutiennent la définition de la NSPG selon laquelle un phénomène est « généralement un événement ou un processus d’un certain type qui se produit régulièrement dans des circonstances définies. Le mot peut également désigner un événement unique que nous considérons comme particulièrement important ». Michela Massimi, une autre philosophe des sciences, est d’accord avec Hacking dans son livre Perspectival Realism, affirmant que « les phénomènes sont des événements : ce ne sont pas des choses, des entités, des structures, des faits ou des états de choses ». Ainsi, à partir de ces définitions, nous pouvons réduire les phénomènes naturels à des événements (ou processus) observables. Néanmoins, n’importe quel événement n’est pas suffisant. Pour qu’un phénomène soit naturel, ces événements doivent se produire dans la nature sans influence ni interférence humaine. En d’autres termes, les événements ne doivent pas être créés par l’homme. Si ces conditions sont remplies et qu’un phénomène naturel est observé, une proposition d’explication peut être formulée pour tenter de décrire ce qui peut se produire.

La Britannica poursuit en indiquant que deux caractéristiques très importantes et primordiales d’une hypothèse scientifique sont la réfutabilité et la testabilité. La réfutabilité signifie que l’hypothèse est formulée de telle sorte qu’il est possible de prouver qu’elle est fausse par l’expérimentation. Cette idée a été introduite par le philosophe scientifique Karl Popper en 1935 dans son livre The Logic of Scientific Discovery (La logique de la découverte scientifique). Selon ce concept, quelqu’un devrait pouvoir concevoir une expérience susceptible de prouver que l’hypothèse est fausse. Si une hypothèse est susceptible d’être infirmée, mais qu’elle est étayée par des preuves expérimentales de sa véracité, elle peut être considérée comme une hypothèse scientifique. Une hypothèse réfutable doit être formulée sous la forme d’une déclaration « Si… alors » qui résume l’idée établie à partir du phénomène, et elle doit pouvoir être testée, ce qui signifie qu’elle peut être étayée ou réfutée par l’expérimentation.

L’observation d’un phénomène naturel et la création d’une hypothèse réfutable et testable constituent la première partie de la méthode scientifique, comme indiqué au chapitre 2 ~ La science comme moyen de comprendre le monde naturel de l’ouvrage Environmental Science.

« La méthode scientifique commence par l’identification d’une question concernant la structure ou la fonction du monde naturel, qui est généralement développée à l’aide de la logique inductive (figure 2.1). La question est interprétée en fonction de la théorie existante et des hypothèses spécifiques sont formulées pour expliquer le caractère et les causes du phénomène naturel ».

« En revanche, une hypothèse est une proposition d’explication de la survenue d’un phénomène. Les scientifiques formulent des hypothèses sous forme d’énoncés et les testent ensuite par le biais d’expériences et d’autres formes de recherche. Les hypothèses sont élaborées à l’aide de la logique, de la déduction et d’arguments mathématiques afin d’expliquer les phénomènes observés. »

Selon Elsevier, une société néerlandaise d’édition universitaire spécialisée dans les contenus scientifiques, techniques et médicaux, sans hypothèse, il ne peut y avoir de base pour une expérience scientifique. Nous pouvons donc conclure que l’hypothèse est cruciale pour obtenir des preuves scientifiques. Ils précisent que l’hypothèse est « une prédiction de la relation qui existe entre deux ou plusieurs variables ». Cela signifie qu’une hypothèse doit être conçue et rédigée de manière à « prouver » l’existence ou non d’une relation prédite, dérivée du phénomène naturel, entre deux variables : la variable indépendante (la cause présumée) et la variable dépendante1 (l’effet observé).

Cette hypothèse est généralement formulée comme l’hypothèse nulle, qui prédit qu’il n’y a pas de relation entre les variables, et comme l’hypothèse alternative, qui prédit qu’il y a une relation entre les variables.

Une fois l’hypothèse établie, une expérience appropriée peut être conçue afin de la tester. Selon le philosophe et historien des sciences américain Peter Machamer, dans son article Phénomènes, données et théories : un numéro spécial de Synthèse (2009), l’expérience doit nous montrer quelque chose d’important qui se produit dans le monde réel. L’objectif est de s’assurer que les aspects du phénomène naturel observé qui ont été à l’origine de l’hypothèse sont « pris en compte » dans la conception de l’expérience. Ainsi, l’expérience pourra nous apprendre quelque chose sur le monde et les phénomènes étudiés. Il est donc essentiel que l’hypothèse soit testée correctement à l’aide d’un plan d’expérience qui reflète fidèlement le phénomène naturel observé et ce que l’on voit dans la nature.

L’expérience nous montre-t-elle réellement quelque chose d’important sur ce qui se passe dans le monde réel, en dehors du cadre expérimental ? La distinction entre les phénomènes et les artefacts (voir Feest 2003, 2005, 2008) permet de répondre à cette question. Ce problème se pose lorsqu’il s’agit d’opérationnaliser un phénomène afin qu’il puisse faire l’objet d’une étude expérimentale en laboratoire ou dans un autre cadre non naturel. Fondamentalement, nous voulons nous assurer que lorsque nous créons un modèle expérimental, nous sommes raisonnablement sûrs de « capturer » les aspects du phénomène qui ont suscité notre intérêt à l’origine ou que nous cherchions à expliquer. Nous voulons que nos expériences nous apprennent quelque chose sur le monde, sur les phénomènes. Lorsque nous concevons des expériences, nous essayons de simplifier les situations afin de pouvoir contrôler les variables pertinentes, ce qui nous permettra ensuite d’intervenir et d’observer ce qui se passe à la suite de l’intervention. Nous concevons des expériences pour générer des données, qui peuvent ensuite être utilisées pour nous renseigner sur l’état ou le fonctionnement du monde. Mais souvent, nous savons quelque chose du phénomène qui nous intéresse avant de mettre en place l’expérience.

Si l’hypothèse est testée correctement par le biais d’une conception expérimentale adéquate selon la méthode scientifique, et que des tests répétés renforcent la corrélation entre deux ou plusieurs choses se produisant en association les unes avec les autres et aboutissant au phénomène naturel observé, la cause d’un phénomène naturel peut être prouvée. Il est alors possible de déterminer la probabilité que l’événement se reproduise. Si les résultats sont confirmés par la réplication et la reproductibilité par des chercheurs indépendants, cela confère à l’hypothèse un pouvoir prédictif. Une fois que les prédictions fournies par l’hypothèse sont confirmées de manière répétée par une vérification indépendante et une validation par la communauté scientifique, l’hypothèse peut alors être élevée au rang de théorie scientifique.

Cependant, pour devenir une théorie scientifique, l’hypothèse doit d’abord être confirmée par une expérimentation précise et ne doit pas être réfutée. Ce fait absolument essentiel semble avoir été oublié lorsque l’hypothèse des germes a été élevée au rang de théorie scientifique. Comme l’a déclaré Albert Einstein, « Aucune expérience ne peut me donner raison ; une seule expérience peut me donner tort ». Qu’en est-il des preuves à l’appui d’une hypothèse si les expériences conçues pour refléter l’hypothèse ont échoué et que les preuves obtenues pour la « soutenir » l’ont été par des expériences qui n’étaient pas conçues correctement et qui ne reflètent pas l’explication proposée ? Si les expériences ne reflètent pas l’hypothèse dérivée du phénomène naturel observé, les connaissances acquises peuvent-elles encore être considérées comme des connaissances scientifiques qui nous disent quelque chose de vrai sur ce qui se passe réellement dans la nature ? Avec ces questions à l’esprit, voyons si les hypothèses de Louis Pasteur résistent à l’examen.

Création de l’hypothèse des germes

Selon le microbiologiste franco-américain René Dubos, le « dogme central de la théorie des germes est que chaque type particulier de fermentation ou de maladie est causé par un type spécifique de microbe ». Si l’idée que les maladies peuvent être causées par des germes invisibles existe depuis que Girolamo Fracastoro a publié De Contagione et Contagiosis Morbis en 1546, le chimiste français Louis Pasteur a élaboré sa propre hypothèse sur les germes au début des années 1860, sur la base de ses travaux sur la fermentation. Il est vrai que Pasteur avait largement plagié les travaux du chimiste et médecin français Antoine Bechamp, qu’il a ensuite mal interprétés, car Bechamp considérait que les microbes, qu’il appelait microzymas, remplissaient une fonction nécessaire et vitale en décomposant les substances et les tissus afin d’évacuer les cellules mortes et les autres déchets. En d’autres termes, les microbes sont l’équipe de nettoyage de la nature et ne sont pas la cause de la maladie. Comme il l’indique dans Le sang et son troisième élément anatomique, Bechamp considère que ces processus naissent chez tous les êtres vivants en fonction de l’environnement interne de l’individu :

« Les bactéries n’étaient pas la cause de l’état maladif, mais un de ses effets ; partant des microzymas morbides, elles étaient capables d’induire cet état maladif chez l’animal dont les microzymas étaient en état de le recevoir. On voit donc que l’altération des matières naturelles animales est spontanée et justifie le vieil aphorisme si bien exprimé par Pidoux : “Les maladies naissent de nous et en nous”. »

« D’autre part, la méconnaissance de cette loi de la nature, dont l’établissement ferme est complété par le présent travail, a nécessairement conduit M. Pasteur à nier la vérité de l’aphorisme, et à imaginer une panspermie pathogène, comme il avait auparavant conçu, a priori, qu’il y avait une panspermie des fermentations. Que M. Pasteur, après avoir été spontanéiste2, en arrive à une telle conclusion, c’est assez naturel ; il n’était ni physiologiste, ni médecin, mais seulement chimiste, sans aucune connaissance des sciences comparées ».

Pasteur, quant à lui, considérait les germes, tels que les levures impliquées dans la fermentation du sucre pour produire de l’alcool, ainsi que d’autres microbes responsables de la putréfaction et de la décomposition des tissus, comme des envahisseurs extérieurs. Il affirmait que les microbes, isolés à partir de blessures et d’autres tissus dégénérés, étaient la cause de la destruction des tissus normaux, conduisant à la maladie. Son point de vue allait à l’encontre de la notion populaire de l’époque selon laquelle les microbes étaient le résultat et non la cause de la maladie. Pasteur, ainsi qu’une minorité d’autres scientifiques pensaient que les maladies provenaient de l’activité de ces micro-organismes, tandis que des opposants tels que Bechamp et le pathologiste allemand Rudolf Virchow pensaient que les maladies provenaient d’un déséquilibre de l’état interne de l’individu atteint. Comme le note Bechamp, de même que Pasteur avait supposé qu’il existait un microbe spécifique pour chaque ferment, il a fait de même en supposant que cela devait être vrai pour les maladies humaines et animales.

Cependant, l’hypothèse des germes pose un problème, car Pasteur n’a jamais pu observer un germe « infectant » quelqu’un pour provoquer une maladie. Le seul phénomène naturel qu’il a pu observer était les signes et les symptômes de la maladie, et il a tenté d’établir une corrélation entre les microbes et la maladie en trouvant des microbes dans les plaies et les tissus malades. Comme nous le savons, la corrélation n’est pas synonyme de causalité. Le fait que des microbes soient trouvés sur le corps d’un animal en décomposition ne signifie pas que les microbes ont causé la mort de l’animal3. Les microbes apparaissent après coup pour remplir une fonction nécessaire, en l’occurrence la décomposition. Plutôt que de conclure que les microbes étaient présents dans les blessures en raison de la nécessité de guérir la blessure Pasteur a supposé que les microbes, qui, selon lui, étaient présents tout autour de nous dans l’air, étaient attirés par les blessures, profitant de leur état de faiblesse. Avec cette hypothèse a priori en tête, Pasteur a entrepris de créer des preuves pour étayer son idée préconçue.

Test de l’hypothèse des germes

Choléra du poulet

Bien que Pasteur ait eu l’idée que les maladies étaient causées par des micro-organismes dès les années 1860, il n’a pas mis son hypothèse à l’épreuve avant la fin des années 1870. Dans une conférence donnée en 1878 La théorie des germes et ses applications à la médecine et à la chirurgie prononcée devant l’Académie des sciences le 29 avril 1878, Pasteur avait déjà émis l’hypothèse de la présence d’un « virus » (c’est-à-dire d’une forme de poison chimique, le mot ne désignant pas à l’époque obligatoirement un parasite intracellulaire) dans les solutions des cultures bactériennes sur lesquelles il travaillait. Il a ensuite affirmé que ce poison s’accumulait dans le corps de l’animal au fur et à mesure que la bactérie se développait. Il est intéressant de noter que son hypothèse présuppose la formation et l’existence nécessaire de la bactérie, admettant ainsi que son hypothèse n’est basée sur aucun phénomène naturel observé.

« Il n’y a qu’une seule hypothèse possible quant à l’existence d’un virus en solution, c’est que cette substance, qui était présente dans notre expérience en quantités non mortelles, soit continuellement fournie par le vibrion lui-même, au cours de sa croissance dans le corps de l’animal vivant. Mais cela n’a guère d’importance puisque l’hypothèse suppose la formation et l’existence nécessaire du vibrion ».

Quoi qu’il en soit, les tentatives de Pasteur pour prouver son hypothèse sur les germes ont commencé plus tard la même année avec son étude de la maladie des volailles connue sous le nom de choléra des poules. Selon The Private Science of Louis Pasteur de Gerald Geison, en décembre 1878, Henri Toussaint, un vétérinaire français qui prétendait avoir cultivé la bactérie responsable, a fourni à Pasteur du sang provenant d’un poulet malade. Selon une autre version, Toussaint aurait envoyé à Pasteur le cœur d’un cochon d’Inde inoculé avec le germe présumé du choléra des poules. Quoi qu’il en soit, Pasteur tente immédiatement d’isoler le microbe dans un état de « pureté » afin de démontrer qu’il est le seul responsable du choléra des poules. Il s’aperçoit alors que le microbe se développe plus facilement dans un bouillon de poulet neutre que dans l’urine neutre utilisée par Toussaint comme milieu de culture. Pasteur remercie Toussaint, mais Geison note qu’il « laisse peu de doute sur le fait qu’il considère les travaux et les techniques de Toussaint comme nettement inférieurs aux siens ». Pasteur finit par affirmer qu’il pouvait faire des cultures successives de ce qu’il appelait le « virus » (c’est-à-dire le poison) toujours dans un état de « pureté » dans un milieu de bouillon de poule provenant de poulets malades. Il l’utilisait ensuite pour inoculer des poulets sains et provoquer des maladies.

Dans son article de 1880 intitulé Sur les maladies virulentes et en particulier sur la maladie appelée vulgairement 4, Pasteur expose son hypothèse sur la manière dont il pense que la maladie se propage. Après avoir tenté en vain de rendre des cobayes malades à l’aide de l’« organisme » cultivé, il a supposé que les cobayes pouvaient être « infectés », mais qu’ils étaient essentiellement « immunisés » en dehors de la formation d’abcès. Il a supposé que le pus des abcès laissés après l’injection contenait le microbe responsable de la maladie à l’état pur. Pasteur a ensuite émis l’hypothèse que ces pustules éclateraient et déverseraient le contenu bactérien sur la nourriture des poulets et des lapins, les contaminant et provoquant la maladie.

« L’inoculation de cet organisme aux cobayes est loin d’entraîner la mort aussi sûrement que chez les poules. Chez les cobayes, surtout d’un certain âge, on n’observe qu’une lésion locale au point d’inoculation, qui se termine par un abcès plus ou moins gros. Après s’être ouvert spontanément, l’abcès se referme et guérit sans que l’animal ait cessé de s’alimenter et d’avoir toutes les apparences de la santé. »

« Les poulets ou les lapins qui vivraient en compagnie de cochons d’Inde ayant de tels abcès pourraient tomber subitement malades et périr sans que la santé des cochons d’Inde ne paraisse le moins du monde altérée. Pour cela, il suffirait que les abcès des cobayes, à peine ouverts, déversent un peu de leur contenu sur la nourriture des poulets et des lapins. Un observateur, témoin de ces faits et ignorant la filiation dont je parle, s’étonnerait de voir poulets et lapins décimés, sans causes apparentes, et croirait à la spontanéité du mal, car il serait loin de supposer qu’il ait pris naissance chez des cochons d’Inde, tous sains, surtout s’il savait que les cochons d’Inde sont également sujets à la même affection. »

Il est clair que l’hypothèse de Pasteur concernant l’exposition à des aliments contaminés couverts de pustules de cobaye ne repose sur aucun phénomène naturel observé. Il s’agit d’une idée qu’il a évoquée après ses tentatives infructueuses de rendre des cobayes malades. Il n’y a aucune tentative de recréer ce scénario hypothétique dans l’article de Pasteur de 1880 intitulé L’atténuation de l’agent causal du choléra aviaire. Il ne mentionne pas non plus les détails exacts de ses méthodes de culture ni la manière dont les poulets ont été inoculés afin de recréer la voie d’exposition présumée. Certaines sources affirment qu’il a nourri les poulets avec la bactérie, tandis que d’autres affirment que les poulets ont reçu une injection. La seule mention de l’alimentation des poulets que j’ai pu trouver provient d’un article publié par Pasteur en 1881 et intitulé Le choléra des poulets : étude des conditions de non-récidive et de quelques autres caractères de cette maladie. Dans cet article, Pasteur affirme avoir imité la façon dont la maladie se produit naturellement dans les poulaillers en nourrissant les poulets avec les muscles de poulets malades, afin de démontrer l’efficacité de la vaccination.

« Quant à l’introduction du parasite dans les organes digestifs, j’ai imité les épidémies qui dépeuplent les poulaillers, en introduisant le parasite dans la nourriture des poulets. »

« Chaque jour, je donnais à ces vingt-quatre poulets un repas composé de muscles malades de poulets morts du choléra des poules. »

Cependant, lorsqu’il a expliqué comment il avait étudié la maladie en vue de la vaccination, Pasteur a déclaré qu’il injectait son poison de culture dans les muscles pectoraux et les cuisses des poulets.

« Je les inocule dans les muscles pectoraux ou, mieux encore, dans le muscle de la cuisse, afin d’observer plus facilement l’effet de l’inoculation. »

Le recours aux injections pour « prouver » que le microbe est l’agent causal a été admis par Pasteur dans son discours de 1881 intitulé Discours sur la vaccination relative au choléra des poules et à la fièvre splénique, dans lequel il affirme avoir injecté le sang et le bouillon de culture de poulets « infectés » dans la peau de poulets sains.

« Prenons une de nos séries de préparations de culture, la centième ou la millième, par exemple, et comparons-la, sous le rapport de la virulence, avec le sang d’une volaille morte du choléra ; en d’autres termes, inoculons sous la peau dix volailles, par exemple, chacune séparément avec une petite goutte de sang infectieux et dix autres avec une quantité semblable du liquide dans lequel le dépôt a d’abord été agité. Curieusement, ces dix dernières volailles mourront aussi rapidement et avec les mêmes symptômes que les dix premières : le sang de toutes ces volailles contiendra, après leur mort, les mêmes minuscules organismes infectieux ».

Je crois que Pasteur déteste vraiment les poulets…

Il est évident que le fait de nourrir des poulets avec des muscles malades provenant d’autres poulets morts et d’injecter du bouillon de culture et du sang dans les pectoraux, les cuisses et la peau de poulets sains ne sont pas des voies d’exposition naturelles et, par conséquent, cette recréation de la maladie expérimentale ne refléterait rien de ce qui pourrait être observé dans la nature. Ces expériences ne correspondaient pas à la voie d’exposition naturelle supposée par Pasteur, à savoir la contamination des aliments par le pus des cobayes. L’hypothèse proposée n’a donc jamais été testée d’une manière qui aurait pu logiquement la confirmer ou l’infirmer. Au lieu de cela, Pasteur a utilisé des méthodes non naturelles où des poulets cannibalisaient d’autres poulets ou recevaient des injections de substances auxquelles ils n’auraient pas été soumis dans la nature, invalidant ainsi les preuves présentées.

Mais ce n’est pas la révélation la plus accablante. Dans l’article de 1882 intitulé « Pasteur’s Experiments » (Les expériences de Pasteur) de Rollin Gregg, M.D., une faille fatale a été mise en évidence concernant les hypothèses formulées par Pasteur et d’autres chercheurs étudiant le choléra des poules et des maladies apparentées. Ils confondaient la fibrine coagulée avec des micro-organismes vivants.

« Cela nous amène donc à l’une des questions les plus importantes pour une compréhension meilleure et plus scientifique de ce sujet, à savoir : Que sont ces microbes ? Pasteur dit que ce sont des organismes vivants, des bactéries ou des parasites végétaux, et tous les chercheurs et écrivains, non seulement sur ces maladies, mais aussi sur la diphtérie, affirment la même chose. Mais tous ces observateurs n’ont-ils pas négligé un fait omniprésent et très important dans tous ces cas et dans d’autres cas similaires, à savoir que dans tous les cas où le sang se congestionne à la suite de l’inoculation, la fibrine du sang de l’animal inoculé commence immédiatement ou bientôt à se coaguler, d’abord localement, puis plus ou moins dans tout le système, en minuscules granules à la suite de l’introduction du poison, et que ces minuscules granules de fibrine ont été pris par eux pour des organismes vivants ou des parasites végétaux ? »

Le Dr Gregg a ajouté que ces particules de fibrine ne se distinguent pas des formes de bactéries découvertes à l’époque et que l’injection de fibrine coagulée à des poulets sains provoque la même coagulation en leur sein, ce qui entraîne la maladie.

« Il faut également garder à l’esprit que les granules moléculaires, les fibrilles et les spirales de fibrine coagulante sont, dans leur apparence même et en toutes circonstances, exactement comme les trois formes classées* de bactéries, sphériques, en forme de bâtonnets et spiralées (le microscope n’a jamais fait la moindre distinction entre elles), et qu’elles occupent les mêmes positions et se comportent exactement de la même manière où qu’elles se trouvent.

Par conséquent, si le Prof. Pasteur répète ses expériences très importantes, récemment rapportées à Londres, et qu’il garde bien à l’esprit les faits précédents, il sera sans doute amené à réviser ses conclusions, en voyant que ses microbes, ou bactéries, du choléra des poules et de la fièvre splénique, sont simplement des particules coagulées de fibrine dans le sang des animaux malades, et que ceux qui sont provoqués chez les animaux sains par l’inoculation de ce sang ne sont rien d’autre que des particules coagulantes de la fibrine de leur sang, la coagulation étant simplement induite chez l’animal sain par une matière similaire, la fibrine coagulée, dans le sang de l’animal malade, introduite par l’inoculation. »

Le Dr Gregg a ensuite reproché à Pasteur de supposer et d’affirmer sans preuve la présence d’éléments non naturels dans le sang tout en ignorant un élément naturel dans la fibrine qui peut être prouvé facilement. Il a ensuite mis Pasteur au défi de prouver sa charge d’un élément non naturel, ou l’explication naturelle devrait prendre sa place.

« Il suppose et affirme la présence d’un élément étranger et non naturel, d’un organisme végétal, dans le sang, etc., sans en apporter la preuve évidente, alors que nous pouvons positivement affirmer et prouver la présence réelle d’un élément normal, la fibrine, dans le sang, mais morbidement modifiée, c’est-à-dire coagulée en minuscules particules, par le poison inoculant, ou par l’inflammation qu’il excite. Par conséquent, je le répète, c’est à lui qu’incombe la charge de la preuve et il doit prouver ses affirmations contre nature, faute de quoi le fait naturel doit et devrait prendre sa place. »

Sur la base du récit du Dr Gregg, nous pouvons voir que c’est une mauvaise interprétation de ce que Pasteur a observé dans le sang, ainsi que le mode d’injection expérimental non naturel, qui ont conduit à la maladie. Cela n’a absolument rien à voir avec la façon dont un poulet aurait contracté la maladie dans la nature ou avec la voie d’exposition naturelle supposée par Pasteur. Les expériences de Pasteur n’ont donc pas permis d’expliquer la relation observée d’un phénomène naturel. Ironiquement, même Robert Koch a rejeté certaines des expériences de Pasteur en les jugeant inutiles et naïves, ridiculisant en particulier son travail sur le choléra des poules.

Quoi qu’il en soit, sur la base de ses expériences avec la bactérie, Pasteur a finalement été crédité de la création d’un vaccin atténué contre le choléra des poules en 1880, ce que certains considèrent comme la naissance de l’’immunologie ». Cependant, la manière dont cela s’est produit fait l’objet d’une controverse. Selon la légende racontée par Émile Duclaux, l’associé le plus fidèle de Pasteur et racontée dans sa semi-autobiographie écrite par son gendre René Vallery-Radot, une culture virulente de Pasteurella qui tuait les poules injectées a été oubliée par un assistant et laissée sur la paillasse pendant les vacances de Pasteur au cours de l’été 1879. À son retour, Pasteur utilise cette ancienne culture bactérienne pour injecter les poules et constate avec surprise qu’elle ne les tue pas. Il prépare alors une nouvelle culture virulente et l’injecte aux mêmes poules, ce qui n’entraîne pas la mort des poules comme prévu. À partir de cette observation, Pasteur a supposé que la bactérie, lorsqu’elle était exposée à l’air, perdait sa « virulence », ce qui permettait de l’utiliser comme vaccin. Il poursuit en déclarant : « Dans les domaines de l’observation, le hasard ne favorise que les esprits préparés ». En d’autres termes, la création du vaccin était une heureuse coïncidence. Il est intéressant de noter que Pasteur n’a révélé les méthodes utilisées pour mettre au point ce vaccin qu’à la fin du mois d’octobre 1880, soit neuf mois après avoir annoncé qu’il avait réussi à créer le vaccin. Selon Geison, à cette époque, Pasteur n’expliquait pas pourquoi l’oxygène affaiblissait les microbes, en particulier les microbes aérobies dont la vie dépendait de l’oxygène. Ce retard dans l’explication de son vaccin est peut-être dû au fait que, lorsqu’il l’a annoncé, il s’agissait encore d’un programme de recherche peu concluant et que les moyens n’avaient pas encore été pleinement établis par des expériences décisives. En d’autres termes, Pasteur n’avait tout simplement pas d’explication, et l’histoire concoctée ultérieurement n’était que pure fiction.

À l’appui de cette affirmation, en 1878, Pasteur a donné pour instruction à son gendre de ne jamais permettre que ses carnets de laboratoire soient divulgués au public. Cependant, près de 100 ans plus tard, en 1964, son petit-fils, le professeur Louis Pasteur Vallery-Radot, a fait don des 152 carnets à la Bibliothèque nationale de France. Cela a permis à des historiens, tels que Gerald Geison, de passer au peigne fin les travaux de Pasteur et, ce faisant, il a été révélé que, dans ses carnets, aucun texte entre juillet 1879 et novembre 1879 ne mentionnait cet « heureux » événement qui a entraîné l’atténuation de la culture. Cependant, le 14 janvier 1880, Pasteur écrit dans son cahier de laboratoire : « Les germes de la poule : quand faut-il prendre le microbe, pour qu’il puisse vacciner ? » Il annoncera ensuite la découverte du vaccin en février 1880. C’est un aveu clair que Pasteur ne comprenait rien au vaccin alors qu’il était censé avoir réalisé les expériences l’année précédente. Pasteur a menti sur les événements qui ont conduit à la création du vaccin. Bien qu’on lui reconnaisse toujours le mérite d’avoir prouvé l’agent causal et l’efficacité du vaccin, même Pasteur a noté dans son article de 1881 que, suite à de nombreuses expériences, « les effets de la vaccination sont très variables » et que les vaccins « agissent rarement comme un moyen de prévention complet ». Près de 100 ans plus tard, dans l’article de 1959 intitulé Studies on Control of Fowl Cholera (Études sur la lutte contre le choléra aviaire), nous découvrons que les effets n’étaient pas seulement variables, mais que la vaccination était inefficace contre la maladie et qu’elle n’apportait aucune protection au troupeau vacciné, ce qui en faisait une méthode peu fiable pour lutter contre la maladie.

« Bien que Pasteur ait démontré en 1880 une immunité chez les poulets inoculés avec des cultures atténuées de P. multocida, les chercheurs ont depuis obtenu des résultats irréguliers avec divers vaccins et bactérines. En général, les volailles vaccinées n’étaient pas protégées ou l’immunité obtenue était faible et de courte durée. L’immunisation n’a jamais été acceptée comme une mesure de contrôle fiable du choléra aviaire ».

Ainsi, dès la première tentative de Pasteur pour prouver son hypothèse sur les germes :

  • L’expérience ne correspond pas à son hypothèse sur le mode de propagation de la maladie.
  • L’agent utilisé n’était peut-être rien d’autre que de la fibrine coagulée normale.
  • La voie d’exposition consistant à nourrir les poulets avec des muscles malades et/ou à injecter du sang de poulets malades dans des poulets sains n’était pas une voie d’exposition naturelle.
  • L’injection de fibrine coagulée dans un animal sain peut provoquer une maladie.
  • Le vaccin, utilisé comme preuve de son succès dans l’identification de l’agent causal, s’est avéré inefficace et infructueux malgré les affirmations contraires.
  • Pasteur a fait le récit de la création du vaccin atténué.

Rage

Et les chiens… Pasteur déteste définitivement les chiens…

Si les premières tentatives de prouver son hypothèse sur les germes avec le choléra des poules étaient dénuées de validité scientifique, Louis Pasteur est surtout connu pour avoir « prouvé » son hypothèse avec ses expériences sur la rage, qui ont abouti à la création d’un vaccin antirabique. L’idée que les morsures d’animaux provoquent des maladies n’était pas nouvelle à l’époque où Pasteur a commencé ses recherches sur la rage, en 1880. Toutefois, cette idée s’était imprimée dans son esprit dès l’âge de huit ans, à la suite d’une attaque de loup survenue dans sa ville natale en 1831. Comme le raconte Geison, certaines des victimes de l’attaque s’étaient rendues à la forge de son quartier, et c’est là que le jeune Pasteur a entendu les cris des hommes alors que leurs blessures étaient cautérisées, ce qui était le « remède » contre la rage à l’époque. Plus tard dans sa vie, Pasteur demandera au maire de sa ville d’enquêter pour savoir si les huit victimes décédées avaient été mordues aux mains et au visage, alors que celles qui avaient survécu avaient été mordues à des endroits habillés. Le résultat de cette enquête sur l’événement survenu 50 ans plus tôt indique à Pasteur qu’il est sur la bonne voie avec son hypothèse selon laquelle l’agent causal se trouve dans la salive des animaux enragés. Geison a noté que cette hypothèse était soutenue par la plupart des étudiants en rage qui avaient depuis longtemps admis que la maladie était causée par un poison (ou « virus ») transmis par la salive de l’animal attaquant, même s’il était admis que ce prétendu « virus » échappait à la détection et que son action mortelle « est restée longtemps invisible et intangible ».

Si cet événement de son enfance a pu avoir un impact sur les idées de Pasteur concernant la cause de la maladie, ce n’est apparemment pas la raison pour laquelle il a commencé ses recherches. Geison note que, dans sa correspondance privée, Pasteur insiste sur le fait qu’il n’a commencé ses études sur la rage « que dans l’idée de forcer l’attention des médecins sur ces nouvelles doctrines », reconnaissant ainsi qu’à l’époque, sa « théorie » des germes de la maladie et la technique de la vaccination au moyen de cultures atténuées étaient encore très controversées. Selon Émile Roux, confident de Pasteur, « il pensait que la solution du problème de la rage serait un bienfait pour l’humanité et un triomphe éclatant pour ses doctrines ». Il est vrai qu’un autre facteur y a probablement contribué. Au début des années 1880, Pasteur recevait 10 % ou plus des dépenses annuelles du gouvernement pour l’ensemble de la recherche scientifique en France, et l’activité de vaccination devenait très lucrative pour lui. Au milieu de l’année 1880, Pasteur et son laboratoire réalisaient un bénéfice annuel net de 130 000 francs grâce à la vente de vaccins contre le charbon. Geison souligne que, dans d’autres correspondances inédites, il existe des preuves irréfutables de l’intérêt de Pasteur à tirer profit des vaccins. Comme il tirait déjà profit des vaccins qu’il avait créés pour les maladies animales, tenter de créer des vaccins pour les maladies humaines était la meilleure option.

La recherche sur la rage a commencé le 10 décembre 1880, lorsque Pasteur a utilisé un crayon de peintre pour obtenir le mucus de la bouche d’un garçon de 5 ans qui était censé être mort de la rage. Il mélange le mucus à de l’eau ordinaire et injecte ce mélange à deux lapins. En l’espace de trente-six heures, les deux lapins sont morts, et Pasteur utilisera le sang de ces deux lapins au cours des semaines suivantes pour produire des symptômes similaires chez des lapins et des chiens en bonne santé. Ce faisant, il associe son nouveau microbe à celui qu’il avait observé avec le choléra des poules, tout en affirmant que ce nouveau microbe a des propriétés physiologiques et des effets pathologiques différents. Cependant, si Pasteur désigne sa découverte dans ses carnets comme le « microbe de la rage », celui-ci produirait un tableau clinique étonnamment différent de celui de la « rage ordinaire », tant par les symptômes que par la rapidité avec laquelle les lapins et les chiens meurent. Il a ensuite trouvé le nouveau microbe dans la salive d’adultes en bonne santé ainsi que chez des victimes de maladies autres que la rage. Quoi qu’il en soit, en juin 1881, Pasteur annonce la création d’un vaccin contre ce « microbe salivaire » qu’il a jugé totalement inoffensif pour l’homme, même s’il est mortel lorsqu’il est injecté à des lapins ou à des chiens.

Robert Koch a été particulièrement sévère à l’égard des méthodes de Pasteur, reprochant au chimiste français de supposer que toutes les « maladies infectieuses » sont parasitaires et causées par des microbes, et l’attaquant pour avoir cherché le microbe responsable au mauvais endroit, c’est-à-dire dans la salive plutôt que dans les glandes sublinguales. Il note que la salive est pleine de bactéries et que même les personnes en bonne santé ont des bactéries « pathogènes » dans leur salive. Koch accuse Pasteur d’utiliser des matériaux impurs et lui reproche de commencer ses expériences avec le mauvais animal de laboratoire, le lapin, plutôt qu’avec le chien, lorsqu’il tente de prouver que son microbe salivaire est à l’origine de la maladie de la rage telle qu’elle est observée chez le chien.

« Tout d’abord, Pasteur suppose que toutes les maladies infectieuses sont parasitaires et causées par des microbes. Apparemment, il considère qu’il n’est pas nécessaire d’établir la présence et la distribution des micro-organismes dans le corps — la première des conditions que j’ai mentionnées. Ainsi, Pasteur ne prétend pas avoir découvert un microbe spécifique dans les organes, notamment dans les glandes sublinguales, de l’enfant mort de ce qu’il a appelé la nouvelle maladie de la rage. Ces glandes ont pourtant été le point de départ de ses expériences d’infection. Précisément dans ce cas, une telle investigation est absolument indispensable, car on sait que les glandes sublinguales contiennent du matériel infectieux pour la rage. De plus, comme ces tissus ne contiennent habituellement pas de bactéries, ils seraient l’endroit le plus propice pour découvrir les microbes supposés sous leur forme la plus pure. Mais dans sa tentative de transmission de la rage à partir du cadavre de l’enfant, Pasteur a utilisé la salive plutôt que les tissus de ces glandes. La salive est connue pour contenir de nombreuses bactéries différentes. [Edme-Felix-Albert] Vulpian et (George Miller] Sternberg ont montré que même la salive de personnes saines contient des bactéries pathogènes ».

« Pasteur a commencé avec du matériel impur, et on peut se demander si des inoculations avec un tel matériel peuvent provoquer la maladie en question. Mais Pasteur a rendu les résultats de son expérience encore plus douteux en inoculant, au lieu d’un animal connu pour être sensible à la maladie, la première espèce venue, le lapin. Pour déterminer si une substance contient du poison antirabique, il faut d’abord inoculer des chiens. Supposons que l’on étudie l’étiologie d’une nouvelle maladie du cheval. Même si l’on inocule de la bave de nez, qui est certainement contaminée par d’autres bactéries, plutôt que du sang ou du tissu de rate, il faut au moins utiliser des chevaux comme animaux de laboratoire. Personne ne sait si les lapins peuvent même contracter la fièvre typhoïde du cheval, ni quels symptômes ils présenteraient le cas échéant ».

Cet exemple des premiers essais de Pasteur sur la rage montre comment ses « méthodes défectueuses », comme l’a dit Koch sans ambages, l’ont amené à croire, en recréant la maladie par l’injection de certains produits à des animaux sains, qu’il avait trouvé le « microbe de la rage ». Cependant, Pasteur a fini par conclure que ce n’était pas le bon microbe, mais il a tout de même créé un vaccin pour la maladie expérimentale qu’il avait lui-même créée grâce à ses propres méthodes douteuses. Quoi qu’il en soit, cette expérience et le fait qu’il n’ait pas réussi à produire les symptômes exacts de la maladie associée à la rage en utilisant la salive ou le sang des victimes de la rage, les liquides mêmes dont il avait supposé qu’ils contenaient le microbe de la rage, l’ont amené à se concentrer sur le tissu cérébral des victimes de la rage. Cela a été confirmé dans la semi-autobiographie de Pasteur, La vie de Pasteur, écrite par son gendre Jean Vallery-Radot :

« L’hydrophobie pourrait évidemment être développée par l’inoculation de salive, mais on ne peut pas affirmer avec certitude qu’elle le sera. »

« Mais la même incertitude suivait l’inoculation de la salive ; l’incubation était si lente que des semaines et des mois s’écoulaient souvent pendant que l’on attendait anxieusement le résultat d’une expérience. De toute évidence, la salive n’était pas un agent sûr pour les expériences, et si l’on voulait obtenir davantage de connaissances, il fallait trouver d’autres moyens de les obtenir. »

« Magendie et Kenault avaient tous deux tenté des expériences avec du sang rabique, mais sans résultat, et Paul Bert avait également échoué. Pasteur essaie à son tour, mais en vain. “Il faut essayer d’autres expériences, dit-il avec son infatigable persévérance habituelle.” »

Dans ses études futures, Pasteur utilisera le cerveau et les tissus nerveux d’animaux malades et les injectera dans le cerveau d’animaux sains afin d’essayer de recréer la maladie, en particulier les troubles du système nerveux et l’hydrophobie, dans le but de tuer les animaux plus rapidement.

« L’inoculation de salive s’est avérée être une méthode qui ne produisait pas toujours la rage et les symptômes ne se déclaraient pas avant des mois. La théorie selon laquelle le virus de la maladie s’attaque aux centres nerveux avait déjà été exposée par le Dr Dubous de Paris. Pasteur inocule donc à un certain nombre d’animaux, par voie sous-cutanée, un peu de substance cérébrale provenant d’autres animaux morts de la rage. La plupart des animaux inoculés ont développé la rage, mais pas tous.

Pasteur eut alors l’idée d’introduire dans le cerveau d’animaux de laboratoire du tissu nerveux provenant d’un animal mort de la rage. Cette expérience repose sur le principe de fournir aux organismes responsables le milieu nutritif le mieux adapté à leurs besoins. Pasteur, obligé de sacrifier tant d’animaux, avait une véritable aversion pour la vivisection ; si l’animal criait un peu, il était plein de pitié. L’idée de perforer le crâne du chien lui répugnait, il voulait le faire mais redoutait de le voir faire. C’est donc ce qui a été fait un jour où il était absent. Le lendemain, lorsqu’on lui a parlé de l’inoculation intracrânienne, il a été pris de pitié pour le pauvre chien. »

https://www.jstor.org/stable/3410286?origin=crossref

Pasteur raconte à Jean Vallery-Radot son procédé dans les moindres détails :

C’est alors que Pasteur eut l’idée d’inoculer le virus rabique directement à la surface du cerveau d’un chien. Il pensait qu’en plaçant d’emblée le virus dans son véritable milieu, l’hydrophobie se manifesterait plus sûrement et que l’incubation pourrait être plus courte. L’expérience a été tentée : un chien sous chloroforme a été fixé sur la table d’opération et une petite partie ronde du crâne a été enlevée au moyen d’une tréphine (un instrument chirurgical semblable à une scie à découper) ; la membrane fibreuse dure appelée dure-mère, étant ainsi exposée, a été injectée avec une petite quantité du virus préparé, qui se trouvait dans une seringue de Pravaz. La plaie a été lavée avec du carbolique et la peau a été recousue, l’opération n’ayant duré que quelques minutes. Le chien, lorsqu’il reprenait conscience, semblait tout à fait le même qu’à l’accoutumée. Mais, au bout de quatorze jours, l’hydrophobie est apparue : fureur enragée, hurlements caractéristiques, déchirure et dévoration de son lit, hallucination délirante, et enfin, paralysie et mort.

Selon Geison, la procédure de base de Pasteur consistait « simplement à injecter à divers animaux d’expérience — mais surtout à des lapins — un large éventail de cultures ou de substances, puis à observer ce qui se passait ». Bien qu’il ait pu recréer expérimentalement une maladie en injectant le cerveau et le système nerveux d’animaux malades dans le cerveau d’animaux sains, cette méthode ne reflétait en rien la façon dont un animal aurait contracté la maladie dans la nature. Cela ne correspondait pas non plus au mode d’exposition qu’il avait supposé, à savoir la salive et/ou le sang d’un animal enragé pénétrant dans les plaies de ses victimes.

Outre son incapacité à recréer la maladie telle qu’elle est observée dans la nature par le biais de son mode d’« infection » hypothétique, Pasteur n’a jamais pu isoler un microbe qu’il aurait pu attribuer à la maladie, comme l’a raconté Vallery-Radot.

Pasteur ne peut appliquer la méthode qu’il a utilisée jusqu’alors, c’est-à-dire isoler, puis cultiver en milieu artificiel, le microbe de l’hydrophobie, car il ne parvient pas à détecter ce microbe. Pourtant, son existence ne faisait aucun doute ; peut-être était-il au-delà des limites de la vue humaine.

Geison note que Pasteur a toujours supposé qu’un microbe de la rage devait exister, et il a essayé à plusieurs reprises de l’isoler. Dans ses notes de laboratoire, on trouve des récits où il pensait avoir atteint son objectif, mais il a finalement dû admettre qu’il n’avait pas réussi à isoler le « vrai microbe de la rage ». On voit donc que les expériences de Pasteur n’ont jamais disposé d’une variable indépendante valable, c’est-à-dire d’un microbe réel à faire varier et à manipuler au cours de ses études. Il a supposé qu’il en existait un dans les matériaux qu’il a utilisés, ce qui, en plus de ne pas répondre à son hypothèse d’un microbe de la rage dans la salive, la disqualifie en tant qu’expérience scientifique. La variable indépendante, la cause proposée, doit exister avant que l’expérience n’ait lieu. Tout ce que Pasteur pouvait affirmer, c’est que son procédé d’injection grotesque de tissus du cerveau et du système nerveux prélevés sur des animaux malades dans le cerveau d’animaux sains créait une maladie. Il ne pouvait pas prétendre qu’un microbe spécifique était la cause de ses procédures expérimentales invasives avec des matériaux non purifiés.

Pasteur et le garçon qu’il a abusé avec des injections expérimentales contraires à l’éthique.

Malgré son incapacité à prouver son hypothèse, Pasteur a continué à créer un vaccin contre la maladie, dont la première application connue a été administrée à un garçon de 9 ans, Joseph Meister, le 6 juillet 1885. Selon le CDC, ce vaccin a été administré par une série de 14 injections quotidiennes de suspensions de moelle épinière de lapin contenant « le virus de la rage progressivement inactivé » à l’enfant de 9 ans, qui avait été gravement mordu par un chien enragé deux jours auparavant. Bien que Meister ait survécu aux injections, Geison a souligné que Pasteur avait été très trompeur dans les affirmations qu’il avait faites au sujet de ses tests préalables du vaccin sur les animaux, destinés à établir la sécurité et l’efficacité du vaccin avant de l’utiliser sur les humains. En fait, il n’avait aucune preuve de l’innocuité ou de l’efficacité de son vaccin.

Meister survécut et, trois mois plus tard, Pasteur publia un article indiquant que son vaccin contre la rage avait été testé sur 50 chiens sans le moindre échec avant qu’il ne l’utilise pour traiter le garçon. Mais Geison a découvert, grâce aux carnets, qu’il s’agissait là, « pour le dire charitablement, d’un compte rendu très trompeur ».

En fait, Pasteur avait largement testé un vaccin sur des chiens qui utilisait une approche exactement inverse de celle utilisée sur Meister. La méthode qu’il a utilisée sur le garçon consistait à injecter des doses de plus en plus fortes du virus de la rage. Cette approche était testée sur des chiens de laboratoire à l’époque où l’expérience humaine a été tentée, mais Pasteur ne disposait d’aucun résultat animal concluant démontrant que la technique fonctionnait.

« Il n’existe aucune preuve expérimentale de ses affirmations publiées sur l’étendue de la sécurité et de l’efficacité du vaccin chez les animaux avant l’essai sur l’homme », a déclaré M. Geison.

https://www.washingtonpost.com/archive/lifestyle/wellness/1993/02/23/louis-pasteur-and-questions-of-fraud/196b2287-f63f-4bac-874e-c33b122d6f61

Le CDC a admis que le « traitement Pasteur » de base, qui reposait sur un vaccin à base de tissu cérébral auquel on avait ajouté du formaldéhyde, impliquait toujours des vaccinations quotidiennes pendant 14 à 21 jours et comportait toujours le même risque de séquelles neurologiques (c’est-à-dire de lésions du système nerveux central) que celui observé à l’époque de Pasteur. Il était bien connu que le vaccin de Pasteur pouvait créer exactement la même maladie que celle contre laquelle il était censé protéger. Comme le note Geison, les critiques de son époque prétendaient que le vaccin antirabique de Pasteur non seulement ne protégeait pas toujours ceux qui s’y soumettaient, mais qu’il était lui-même la cause de la mort par rage, et ils essayaient de rendre Pasteur responsable de la mort de tous ceux qui présentaient des symptômes de maladie nerveuse. À l’appui de cette thèse, Geison rappelle que la rage est rare chez l’homme et qu’il ne s’agit pas d’une maladie « infectieuse ». Les symptômes peuvent mettre des années, dans certains cas jusqu’à 25 ans, à se développer, ce qui n’est le cas d’aucune autre maladie. Geison a déclaré que « la corrélation entre les morsures d’animaux et l’apparition ultérieure de la rage est très incertaine, même lorsque l’animal mordeur est certifié enragé ». Il a souligné que la plupart des victimes de morsures par des animaux « enragés » pouvaient renoncer à tout traitement et survivre sans aucune complication à l’avenir. En vaccinant une personne avant l’apparition de la maladie, on ne peut jamais savoir avec certitude si c’est le « virus » ou le vaccin qui a provoqué la maladie et la mort. Les critiques ont fait remarquer que les personnes vaccinées contre la rage étaient désormais confrontées à une nouvelle maladie, créée par Pasteur lui-même : la rage artificielle ou de laboratoire. Ils soulignent également que la forme « paralytique » de la rage, considérée comme rare dans les conditions naturelles, est apparue après les traitements de Pasteur, et que l’utilisation d’un vaccin neurotrope a compliqué le diagnostic chez toute personne vaccinée qui a développé des symptômes nerveux par la suite.

Afin de se défendre contre les allégations selon lesquelles son vaccin aurait entraîné des décès dus à la rage, Pasteur a souligné les incertitudes entourant le diagnostic de la rage et a noté qu’il existait des cas de « fausse rage ». Selon Geison, Pasteur s’appuie sur l’autorité d’un certain Dr Trousseau et cite deux cas où les symptômes de la maladie ont été induits uniquement par la peur.

« Dans un cas, un homme a soudainement présenté plusieurs des caractéristiques classiques de la rage, notamment des spasmes de la gorge, des douleurs thoraciques, une anxiété extrême et d’autres symptômes nerveux, simplement parce que la maladie était devenue le sujet d’une conversation à l’heure du déjeuner. Et cet homme n’avait jamais été confronté à un animal enragé. Le second cas, probablement plus courant, est celui d’un magistrat dont la main avait été léchée longtemps auparavant par un chien suspecté de rage. Apprenant que plusieurs animaux mordus par ce chien étaient morts de la rage, le magistrat devint extrêmement agité, voire délirant, et manifesta une horreur de l’eau. Ses symptômes disparurent dix jours plus tard, lorsque son médecin le persuada qu’il serait déjà mort s’il avait été atteint de la vraie rage ».

Pasteur relate également le cas d’un alcoolique qui, après avoir vu une sorte de dépôt dans son verre pendant le déjeuner, « fut saisi d’un sentiment d’horreur à l’égard du liquide et d’une constriction de la gorge, suivie d’un mal de tête, d’une claudication et d’une fatigue de tous les membres ». Pasteur précise que cet homme, qui a succombé quelques jours après l’apparition des symptômes, « présentait tous les caractères de la rage furieuse », mais qu’il n’est pas mort de la rage puisqu’il n’a jamais été mordu. Ainsi, comme le montre ironiquement Pasteur, aucun microbe n’est nécessaire pour expliquer les symptômes associés à la rage.

Quoi qu’il en soit, Geison affirme que, grâce à son vaccin, Pasteur et son laboratoire ont reçu un grand nombre de dons de la part de particuliers et d’organisations du monde entier. Cela a conduit à l’organisation d’une souscription officielle où les contributions ont facilement dépassé les deux millions de francs en novembre 1888, au moment même où son nouvel Institut Pasteur était officiellement inauguré. Dire que la création d’un vaccin contre la rage a été lucrative pour Pasteur est un euphémisme. Dire qu’il a prouvé son hypothèse selon laquelle un microbe spécifique pouvait causer la maladie de la rage et que son vaccin a empêché la maladie de se produire n’est rien d’autre qu’une fiction pseudo-scientifique. Pasteur n’a pas réussi à cultiver et à identifier le microbe responsable de la rage à partir de la salive, du sang et des tissus du système nerveux des animaux malades. Cependant, il pensait que, malgré l’absence d’un agent pathogène isolé, la création d’un vaccin efficace prouverait que sa « théorie » des germes était vraie. En raison du secret qui entoure ses travaux, Geison note que le débat fait rage sur la question de savoir « si ses travaux sur la rage répondent ou non aux normes d’une recherche véritablement scientifique ».

Ainsi, dans son étude sur la rage, nous constatons que Pasteur a clairement échoué à prouver son hypothèse d’un microbe spécifique comme agent causal :

  • Il n’a pu isoler aucun microbe responsable de la maladie expérimentale qu’il a produite.
  • Il a montré que ses méthodes permettaient de créer des maladies artificielles sans rapport avec la nature en injectant des cultures de microbes, qui pouvaient ensuite être utilisées pour fabriquer des vaccins contre la maladie artificielle qu’il venait de créer.
  • Il a procédé à des injections grotesques et non naturelles de tissus nerveux dans le cerveau d’animaux afin de recréer des maladies du système nerveux qui ne correspondaient pas à la voie d’exposition qu’il avait supposée.
  • Il a conçu un vaccin contre la rage qui produit les mêmes signes et symptômes de la maladie contre laquelle il est censé protéger, et même ceux qui ne sont pas observés dans la nature et qui peuvent conduire à la mort.
  • Il a admis que la maladie de la rage pouvait survenir sans morsure d’animal ni « microbe pathogène » en raison de la peur et de l’abus de drogues.

Manque de soutien

[Réfuté]

Comme nous l’avons vu, l’objectif de l’hypothèse est de proposer une explication pour un phénomène naturel observé qui peut être testé et confirmé par l’expérimentation afin d’acquérir des connaissances sur les événements naturels ou les processus qui se produisent dans la nature. Les expériences et les preuves produites pour étayer cette hypothèse doivent refléter le phénomène naturel observé. Louis Pasteur n’a en aucun cas fourni de preuves qui pourraient être considérées comme proches de cet objectif. Pour « prouver » ses hypothèses, Pasteur a nourri des poulets avec des restes de poulets malades, a injecté à des animaux des substances coagulées dans les muscles et la peau et a percé des trous dans la tête de chiens pour leur injecter de la matière cérébrale et du système nerveux malades. Aucune de ces méthodes d’exposition ne reflète un événement ou un processus observé dans la nature. Pourquoi Pasteur a-t-il dû recourir à des méthodes aussi grotesques pour créer une maladie expérimentale si son hypothèse était correcte, à savoir que l’exposition naturelle aux microbes était la cause de la maladie ? C’est parce que l’exposition aux microbes par voie naturelle, soit par aérosol, soit par l’application de cultures pures à leur nourriture habituelle, n’a pas produit de maladie. Il a donc fallu substituer des méthodes non naturelles et invasives qui ne reflétaient pas la nature jusqu’à ce que les résultats souhaités soient obtenus. Par conséquent, les hypothèses proposées pour expliquer comment les maladies étaient censées se produire dans la nature ont été réfutées par les échecs répétés à recréer la maladie naturellement de cette manière. Sur la base des travaux de Louis Pasteur, l’hypothèse des germes a été réfutée dès le départ et n’aurait jamais dû être élevée au rang de théorie scientifique.

Quoi qu’il en soit, les travaux du contemporain et rival acharné de Pasteur, le bactériologiste allemand Robert Koch, ont finalement apporté une bouffée d’oxygène à l’hypothèse des germes réfutée par Pasteur. Les travaux de Koch ayant contribué à élever l’hypothèse réfutée au rang de théorie scientifique, nous examinerons ses contributions dans la partie 2. Nous verrons si les résultats expérimentaux de Koch, combinés à ses méthodes révolutionnaires et à ses postulats logiques, ont suffi à combler les lacunes fatales de Pasteur.

[Suite :
L’hypothèse des germes — partie 2]


1 NDT Elle est « dépendante » de la variable cause (indépendante) : l’effet (par exemple la lumière d’une ampoule) dépend de la cause (le courant électrique traversant le filament conducteur de l’ampoule).

2 NDT Partisan de l’hypothèse de la génération spontanée des germes.

3 NDT De même que trouver des mouches ou des vers sur les cadavres ne signifie pas qu’ils soient la cause de la mort.

4 NDT En français dans le texte.




Une hormone pour combattre l’hostilité à l’immigration?

[Source : Le Figaro]

Le mathématicien et philosophe Olivier Rey, auteur de « Leurre et malheur du transhumanisme » (Éditions Desclée de Brouwer), revient sur cette hormone, l’ocytocine [« l’hormone qui crée des liens d’amours »], citée dans une revue scientifique, qui permettrait de vaincre l’hostilité entre les hommes.

Voir la vidéo entier : https://video.lefigaro.fr/figaro/video/



Bienfaits de la médecine chinoise (Acupuncture, Alimentation, Qi Gong)

[Source : Exuvie Santé [Santé intégrative]]

Jean Pelissier  Regard sur la médecine traditionnelle chinoise

La médecine chinoise, avec ses 5 000 ans d’histoire et de recul, est un art du soin aussi traditionnel que vivant, gagnant en crédibilité et influence dans les milieux de la médecine académique. Complexe, fondée sur des connaissances, le bon sens et la sagesse, c’est une pratique qui permet de mieux se découvrir soi et son environnement. Médecine préventive par excellence, elle fait de plus en plus d’adeptes. Un ouvrage pour s’ouvrir et s’initier !

Jean Pélissier, grand spécialiste francophone de cette discipline, auteur de nombreux ouvrages références sur le sujet, prend ici le temps de faire une synthèse remarquablement accessible sur les fondements essentiels de cet art de santé : la diététique, le Qi Gong, le massage, les plantes, l’acupuncture et la gestion des émotions.

Extrait du livre

SOMMAIRE
I. Les textes fondateurs
II. Docteur, qu’est-ce que l’énergie ?
III. Les dix trésors
IV. La théorie des méridiens et les points d’acupuncture
V. Qu’en est-il du diagnostic ?
VI. Les grandes méthodes de traitements
VII. Les méthodes Yang Shen Fa
VIII. La gestion du mental et des émotions

Découvrez les bienfaits de la médecine chinoise avec le spécialiste Jean Pélissier, interviewé par Fabien Moine et Carole Fouché et dont le nouveau livre « regard sur la médecine chinoise » sort aux éditions Exuvie Acupuncture, Qi gong, alimentation, massage tuina et spiritualité sont au programme de ce live !




Le fléau de l’huile de soja

[Source : Dr Mercola]

Analyse de Sally Fallon Morell

L’histoire en un coup d’œil

L’huile de soja, l’huile la plus utilisée aux États-Unis, contient des niveaux élevés d’acides gras polyinsaturés oméga-6.

Les graisses polyinsaturées de l’huile de soja se décomposent en radicaux libres et en aldéhydes nocifs lors du traitement à haute température.

Des études associent une consommation élevée d’huile polyinsaturée au cancer, alors que les graisses saturées peuvent offrir une protection.

L’huile de soja affecte l’hypothalamus, perturbant plus de 100 gènes, y compris ceux qui régulent le poids corporel et la production d’hormones. Une étude de 2015 a montré que les souris soumises à un régime riche en huile de soja présentaient une prise de poids accrue, du diabète et des anomalies hépatiques.

Pour éviter l’huile de soja, optez pour des graisses traditionnelles comme le beurre, le saindoux, l’huile de coco et l’huile d’olive, et évitez les aliments transformés.


Le sud du Maryland, où je vis, était autrefois une région de culture du tabac de premier plan. Puis, dans les années 1980, lorsque les risques du tabagisme sont apparus clairement, l’État du Maryland a mis en place un programme de rachat du tabac. Les cultivateurs de tabac ont reçu un paiement important pendant dix années consécutives pour ne plus jamais planter de tabac.

Le problème, c’est que le tabac a été remplacé par du soja, une culture bien plus cancérigène et dangereuse que le tabac. Les champs de cancers du poumon sont devenus des champs de cancers en tout genre.

L’huile de soja peut alimenter le cancer

Graisses et huiles comestibles consommées aux États-Unis, 2017/18. Crédit : USDA.

L’huile la plus utilisée aux États-Unis est l’huile de soja. L’huile de soja est fortement insaturée, ce qui signifie qu’elle contient principalement des acides gras polyinsaturés oméga-6 et environ 10 % d’acides gras oméga-3. Ces types de molécules de graisse se décomposent en radicaux libres et en aldéhydes très réactifs lors du traitement à haute température, et encore plus lors de la friture à haute température — les oméga-6 certainement, mais encore plus les oméga-3 très fragiles.

C’est un secret bien gardé que de nombreuses études associent la consommation de niveaux élevés d’huiles polyinsaturées au cancer ; d’autres études montrent que les graisses saturées, comme l’huile de coco, le beurre, le saindoux et le suif — le type de graisses saines que l’huile de soja a remplacé — nous protègent contre le cancer.

Toutes les huiles transformées industriellement sont cancérigènes, en particulier l’huile de soja. Mais cet ingrédient alimentaire omniprésent a bien d’autres défauts. L’huile de soja perturbe également notre esprit.

Effets sur la santé des régimes à base d’huile de soja

En 2015, des chercheurs de l’université de Californie à Riverside ont comparé des souris soumises à quatre régimes alimentaires différents, à calories égales : un régime riche en huile de coco, un régime riche en huile de soja, un régime à base d’huile de coco et de sirop de maïs riche en fructose (SMRF), et un régime à base d’huile de soja et de SMRF.1

Les souris ayant reçu un régime riche en huile de soja, avec ou sans SMRF, présentaient une augmentation de la prise de poids, de l’adiposité, du diabète, de l’intolérance au glucose et de la résistance à l’insuline. Elles ont également développé des anomalies au niveau du foie, notamment une stéatose hépatique. Les souris soumises à un régime riche en huile de noix de coco en général n’ont pas développé ces problèmes.

Deux ans plus tard, les chercheurs ont répété l’étude en utilisant de l’huile de soja génétiquement modifiée pour contenir moins de polyinsaturés.2 Cette huile a également provoqué l’obésité et d’autres problèmes chez les souris, mais pas autant que l’huile de soja d’origine.

Ces résultats désignent les polyinsaturés — et non le sirop de maïs à haute teneur en fructose — comme les principaux responsables de l’épidémie actuelle d’obésité et de diabète.

En janvier 2020, l’équipe de recherche a publié d’autres mauvaises nouvelles. Non seulement l’huile de soja provoque des maladies métaboliques comme le diabète, mais elle contribue également à des changements génétiques dans le cerveau qui pourraient conduire à des maladies comme l’anxiété et la maladie d’Alzheimer — l’huile de soja conventionnelle et l’huile de soja modifiée ont toutes deux eu le même effet.3

L’huile de soja a un effet prononcé sur votre glande maîtresse

Plus grave encore, les chercheurs ont constaté que l’huile de soja avait un effet prononcé sur l’hypothalamus. L’hypothalamus est la glande maîtresse de l’organisme ; il régule le poids corporel, maintient la température corporelle, dirige la formation des hormones sexuelles, joue un rôle essentiel dans la croissance physique et module notre réponse au stress. L’huile de soja a entraîné la dérégulation d’une centaine de gènes dans cet organe.

Par exemple, chez les souris nourries à l’huile de soja, les niveaux d’ocytocine dans l’hypothalamus ont diminué. L’ocytocine est l’hormone de l’amour ou de la caresse qui joue un rôle dans les liens sociaux, la reproduction sexuelle, l’accouchement et la période qui suit l’accouchement.

L’ocytocine stimule la production de lait et aide les mères à s’attacher à leur bébé. En dehors de l’accouchement, l’ocytocine semble jouer un rôle dans la réduction de la peur et de l’anxiété chez les deux sexes et même dans la protection contre les comportements addictifs.

J’ai souvent dit que l’hypothalamus est le siège du contrôle des impulsions, et s’il y a quelque chose qui caractérise la génération actuelle d’enfants, élevés avec des huiles végétales au lieu du beurre et du saindoux, c’est bien le manque de contrôle des impulsions.

En outre, diverses structures de l’hypothalamus semblent être liées à l’expression du genre, à l’orientation sexuelle et à la confusion des genres, comme la transsexualité.4

La formation de ces structures commence in utero et se poursuit pendant l’enfance et la puberté. L’huile de soja est-elle responsable de la situation tragique dans laquelle se trouvent tant de jeunes aujourd’hui, qui ont l’impression de ne pas avoir le sexe correspondant à leur corps ? Si l’huile de soja affecte l’expression de dizaines de gènes dans l’hypothalamus, il est probable que oui.

L’huile de soja est présente dans la plupart des aliments transformés

L’alimentation moderne comporte de nombreux éléments nocifs — édulcorants raffinés (sucre, sirop de maïs à haute teneur en fructose), GMS (glutamate monosodique) et arômes artificiels, lait pasteurisé et homogénéisé, amidon alimentaire modifié, grains extrudés (céréales du petit-déjeuner), glyphosate et autres produits chimiques agricoles, etc.

Et l’huile de soja est présente partout ! Margarine et pâtes à tartiner, Cool Whip, crèmes et mayonnaise, vinaigrettes et trempettes, chips, crackers et snacks, pain, beignets, gâteaux (surtout le glaçage) et pâtisseries, frites et poulet frit, ainsi que des plats préparés comme la pizza.

La seule façon de l’éviter est de renoncer aux aliments transformés et de revenir aux graisses saines de nos ancêtres — principalement des graisses animales (beurre, saindoux, graisse de canard, suif, etc.), ainsi que des huiles traditionnelles comme l’huile de noix de coco et l’huile d’olive.

Déchets de soja

Par ailleurs, ce qui reste après avoir pressé l’huile de soja de la graine est un résidu riche en protéines, que les transformateurs alimentaires manipulent et raffinent afin d’en retirer les protéines, ce qui donne des produits comme l’isolat de protéines de soja et le concentré de protéines de soja.

Ces déchets sont ensuite utilisés dans une myriade d’aliments hautement transformés tels que les smoothies aux protéines de soja, les barres énergétiques et la fausse viande comme l’Impossible Burger. Ne croyez pas un seul instant que les entreprises qui vendent ces aliments « à base de plantes » comme étant bons pour votre santé et pour la planète ont d’autres motivations que de faire du profit sur un déchet bon marché.

Comment éliminer l’huile de soja de votre alimentation ?

Si vous avez suivi le régime alimentaire américain standard composé d’aliments transformés, il peut s’avérer très difficile de vous débarrasser de l’huile végétale. Voici une liste des changements que vous pouvez effectuer (certains faciles, d’autres un peu plus difficiles) pour commencer à retrouver la santé. Même si vous ne faites que quelques-uns de ces changements, votre corps vous remerciera !

Régime alimentaire américain standard Faites ceci
Au lieu des margarines et des pâtes à tartiner Utilisez plutôt du beurre
Remplacer les huiles de cuisson Cuisiner avec du saindoux et de la graisse de bacon
Au lieu des vinaigrettes du commerce Apprenez à faire les vôtres avec de l’huile d’olive et du vinaigre [ou du citron — NdT]
Au lieu de Cool Whip Utilisez de la vraie crème fouettée
Au lieu d’une crème non laitière Utilisez de la vraie crème ou de la vraie crème fraîche.
Au lieu de la mayonnaise commerciale Préparez la vôtre ou utilisez une mayonnaise à base d’huile de coco.
Au lieu de trempettes du commerce Préparez les vôtres en utilisant de la crème aigre et d’autres ingrédients.
Au lieu de chips Croquez dans des craquelins de porc nature
Au lieu des crackers classiques Trouvez des crackers à base d’huile de palme ou d’huile de noix de coco.
Au lieu d’en-cas transformés Consommez du fromage et du salami
Au lieu du pain du supermarché Utilisez le guide d’achat de l’AMPF pour trouver du pain au levain naturel sans huiles ajoutées.
[Ou faites vous-même votre pain au levain — NdT]
Au lieu des frites Préparez vos propres frites au four, cuites dans du saindoux ou de la graisse de canard.
Au lieu du poulet frit des fast-foods Préparez votre propre poulet frit dans du saindoux.
Pâtisseries, gâteaux, beignets Réduisez au maximum votre consommation (buvez un verre de lait cru à la place !)
Pizza Réservez-la à des occasions spéciales, pas tous les jours, et commandez une pizza à croûte fine.

Depuis sa création, il y a vingt ans, la Fondation Weston A. Price met en garde le public contre les dangers des huiles de graines industrielles. Votre adhésion soutient ce travail important.

À propos de l’auteur

Sally Fallon Morell est l’auteur du livre de cuisine à succès « Nourishing Traditions » et de nombreux autres ouvrages sur l’alimentation et la santé. Elle est la présidente fondatrice de la Weston A. Price Foundation (westonaprice.org) et l’une des fondatrices de A Campaign for Real Milk (realmilk.com). Visitez son blog à l’adresse nourishingtraditions.com.

Sources et références




Une vie au service des patients

[Source : JSF – TV]

La santé ça s’apprend.
Une émission du Dr Tal Schaller.
Invitée : Dr Nicole Delépine, pédiatre, oncologue, ancien chef de service de cancérologie pédiatrique à l’assistance publique-hôpitaux de Paris.

Médecin hospitalier à temps plein, elle s’est battue, depuis plus de 30 ans avec son équipe, pour améliorer les prises en charge des malades atteints de cancer en privilégiant la médecine individualisée, c’est-à-dire en tenant compte à chaque moment du traitement de la réponse de la tumeur mais aussi de la réaction de l’organisme aux drogues avec adaptation de posologie en temps réel des chimiothérapies.

La fermeture brutale de son unité en août 2014 par des procédés policiers et coercitifs racontés dans son dernier livre, et au mépris de l’accord contractuel entre l’assistance publique et le ministère signé en 2004 et jamais remis en cause est le prélude symbolique à la destruction du système de santé. Elle continue par des conférences et contributions écrites à mobiliser pour la liberté de soigner et d’être soigné.

Elle est l’auteur d’une centaine d’articles originaux et a présenté de nombreuses communications dans les congrès internationaux. Les résultats de ses travaux ont été confirmés à l’étranger et inspirent des protocoles thérapeutiques internationaux.






Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux

[Source : Tribune Libre]

Pour Tribune Libre, le 16 mai 2024, Stéphanie Reynaud s’entretient avec le Docteur Nicole Delépine, pédiatre, oncologue et ancienne cheffe du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital de Garches : elle décrit tous les aspects médicaux et sociétaux de la dysphorie (ou angoisse) de genre et du passage à l’acte qu’est le changement de genre. Elle met en garde face aux conséquences irréversibles de cette transition de genre qui passe par des opérations très lourdes, des traitements médicaux à vie, le phénomène d’isolement social, de malaise post-transition, les risques vitaux liés tels qu’une mortalité accrue ou un taux de suicide élevé.

⮕ Pour consulter le site officiel du Docteur Nicole Delépine :
https://www.nicoledelepine.fr/bibliographie-nicoledelepine.php

⮕ Pour commander le livre « Dysphorie de genre » du Docteur Nicole Delépine chez Fauves Éditions :
https://www.fauves-editions.fr/livre-dysphorie_de_genre_nicole_delepine_gerard_delepine-9791030205008-78359.html




Impact de la contamination aux terres rares et des champs électromagnétiques dans les exploitations de vaches laitières

[Source : toxseek.com]

Antenne relais de téléphonie mobile, éoliennes, lignes à haute tension : un cocktail explosif pour les éleveurs.

Des vaches meurent, des éleveurs de vaches laitières en détresse.

Baisse de production de lait, problème de reproduction, décès inexpliqués, comportements aberrants…

Les champs électromagnétiques associés à une intoxication chronique par les métaux pourraient en être la cause.

Résultats de l’étude de l’intoxication chronique par les métaux des vaches laitières soumises aux champs électromagnétiques

(Champs électromagnétiques émis par les lignes moyenne, haute et très haute tension, éoliennes, antenne relais de téléphonie mobile)

Nous avons observé que l’imprégnation toxique aux terres rares (métaux stratégiques utilisés dans les technologies, batteries…) des vaches laitières dans les exploitations témoins est très faible ou nulle pour une majeure partie des sujets, que l’imprégnation toxique moyenne aux terres rares est 7 fois plus élevée (augmentation de 600 %) dans les exploitations soumises à un risque électromagnétique élevé et connaissant des problèmes sanitaires importants.

Cette étude montre une corrélation entre l’état sanitaire des exploitations agricoles, dont les vaches font l’objet d’imprégnation toxique aux terres rares et l’environnement électromagnétique.

L’hypothèse est simple : la contamination aux métaux (terres rares) est potentialisée par les champs électromagnétiques (effet antenne).

Évolution clinique

→ Augmentation des effets de l’intoxication chronique par les métaux et de la sensibilité aux champs électromagnétiques.

→ Apparition de symptômes dermatologiques, neurasthéniques (fatigue chronique) → Syndrome d’électro-hypersensibilité (intolérance aux champs électromagnétiques) → Maladies chroniques et cancers.

ALERTE SANITAIRE

L’augmentation parallèle des champs électromagnétiques (éoliennes, 5G…) et de l’utilisation de métaux à fort pouvoir magnétique (terres rares, métaux paramagnétiques) pose la question d’un impact sanitaire majeur à venir.

[Suite dans le PDF ci-après :]




Nécessité d’un contrôle parlementaire sur l’accord pandémies de l’OMS




Des souris et des fous

[Source : Décoder l’éco]

Par Pierre Chaillot

Virus ou pas virus ? Le débat se poursuit pour comprendre l’origine du délire paranoïaque appelé Covid-19. Ma formation (ou ma déformation) m’a amené à étudier ce concept en long en large et en travers sous l’angle des statistiques. La conclusion de 4 ans de travail est assez claire : il n’y a pas la moindre trace d’aucun nouveau pathogène dans les statistiques de malades ou de décès de ces dernières années. Tous les décès en trop sont dus aux mauvais traitements infligés aux plus fragiles par peur du virus. Toutes les dates, tous les nombres, correspondent à cette explication. On pourrait appeler cette démarche « bottom-up » (ascendante) : on part de la statistique finale pour revenir à ses fondements et conclure que rien de ce qui est appelé « Covid-19 » n’est scientifique ni même cohérent. Un certain nombre de partisans de la méthode « top-down » (descendante) fustigent également l’absence de certitude, voire même de science, dans la théorie du nouveau virus tueur asymptomatique : le « SARS-COV-2 ». D’autres considèrent au contraire que son existence est bien prouvée et ses propriétés connues. Pour appuyer leurs propos, ils citent volontiers des articles scientifiques publiés dans des grandes revues, tout en précisant que ces derniers ne sont pas fiables lorsque les résultats vont dans un sens déplaisant. Au sein d’une discussion à ce sujet, Yves Rasir m’a envoyé une étude publiée dans le prestigieux journal Nature « prouvant » que le « SARS-COV-2 » est bien un pathogène. L’étude s’intéresse à la « résistance génétique » d’un grand nombre de souris que les chercheurs auraient « infecté » avec le virus.

En lisant cet article et tentant de retrouver les résultats annoncés avec les données fournies en annexe, j’ai été tellement estomaqué par les incohérences à tout point de vue, que j’ai appelé mon ami Eusèbe Rioché [qui a écrit https://www.editionsmarcopietteur.com/resurgence/348-covid-19-guerre-ouverte-contre-les-peuples-9782874342103.htm] à l’aide. J’en étais au point où j’aurai préféré qu’il me montre que je ne savais plus faire une addition. Malheureusement, la réalité est pire qu’attendue, Eusèbe ayant encore chargé la barque de cette prose écrite en globish qui se fait passer pour de la science. Je vais probablement finir par devoir suivre une thérapie tellement le simple fait de voir un type en blouse blanche sur un écran me déclenche désormais un fou rire incontrôlable.

[Voir aussi :
Aveuglés par la pseudo-science
La fin du mythe infectieux — cas de la grippe espagnole
UN ADIEU À LA VIROLOGIE (ÉDITION POUR EXPERT)]




Mythologies et vie anténatale

Par François Dor (francdor@yahoo.ca)
[Site : francoisdor]

La mémoire de la vie anténatale se trouverait racontée dans les mythes.
De nombreux thérapeutes confirment cette vision dans leur pratique.

« Le fœtus garderait le souvenir de sa vie, de la conception jusqu’à la naissance. » est tout à fait exact, sans aucun doute possible. En EPRTH™ nous traitons cette zone de temps, et pour cela nous n’avons pas besoin de savoir à l’avance quoi que ce soit, le Cerveau émotionnel de la personne nous ramène toutes les sensations corporelles et émotionnelles qui sont visibles.

Ambre Kalène
www.eprth.com

« L’originalité de votre idée centrale, à savoir que la mythologie figure la mémoire fœtale de l’embryogenèse, devrait vous valoir auprès des spécialistes de ces questions la réputation d’un découvreur de haut niveau. »

Claude Hagège, professeur au Collège de France.

De l’Ancien Monde,
paradis, déluge, Atlantide :
les énigmes de la mythologie sont résolues

Les mythes exprimeraient les souvenirs de la vie fœtale :
Le fœtus garde le souvenir de sa vie, de la conception jusqu’à la naissance.

La mythologie exprimerait inconsciemment cette mémoire fœtale de la vie utérine :

  • Le serpent du Paradis figurerait le cordon ombilical ;
  • L’Arbre de Vie, où se tient ce serpent, le placenta ;
  • Le Déluge, la chute prénatale des eaux amniotiques ;
  • L’Arche des légendes, la membrane qui accompagne le fœtus à la naissance ;
  • Les trois fils de Noé, les trois fonctions du placenta ;
  • Noé cultive la vigne : le nouveau-né développe un réseau circulatoire autonome ;
  • Etc.

L’arbre de Noël, porteur de cadeaux, continue l’Arbre de Vie des légendes, lequel figure inconsciemment le placenta, porteur de richesses.
Tonnerre, tambour, sons de cloches, galop d’un cheval, pierre qui résonne, sont fréquents en mythologie : il s’agit là de réminiscences des battements du cœur du fœtus et/ou du cœur de sa mère — fréquents dans la vie utérine…
Tout mythe semble exprimer la vie de l’embryon/fœtus.
Toute la vie de l’embryon/fœtus est relatée par la mythologie, de la conception à la naissance.
Chaque femme enceinte porte ainsi dans son ventre, en quelque sorte, Adam et Eve, Noé, Zeus, Apollon, Atlas, Odin, Indra, Hor, Amon…
La gestation du livre De l’Ancien Monde a nécessité vingt années.

Avant cet ouvrage, la mythologie nous restait aussi incompréhensible qu’une langue étrangère.
Cela fait quinze années déjà que ces découvertes ont été publiées dans divers journaux.
Approcher les mythologies comme mémoire de la vie fœtale les explicite.
Cette découverte, aussi fondamentale que celles de Copernic ou de Darwin en leur temps, est essentielle à la bonne marche de la civilisation.

Le livre :

De l’Ancien Monde est un livre de belle facture, de près de 520 pages.
Il comporte 10 chapitres, 82 illustrations, 1826 notes, et ne coûte que 25 euros pour un exemplaire livré à Paris, 30 euros si posté pour la banlieue, la province et le reste du monde.

L’auteur :

François Dor est né à Paris, en janvier 1960. Après la lecture du livre de Marie Cardinal, Les mots pour le dire, il entreprend en avril 1981 une psychanalyse. C’est par ce voyage de l’être qu’il prendra peu à peu conscience de la signification des légendes fondatrices de l’humain : la mythologie figure la mémoire de l’embryogenèse.

Puissiez-vous retrouver à la lecture de De l’Ancien Monde, l’enthousiasme et le bonheur intellectuel pur que sa rédaction m’a parfois procurés !

Addendum :

Quasiment personne aujourd’hui ne s’intéresse aux mythes antiques, exception faite d’une poignée de lettrés qui, par là, tâche d’échapper à la vulgarité ambiante.
Par contre, il est des mythes modernes, bien vivants, qui irriguent la société actuelle.

Ces mythes modernes peuvent se classer en deux types :

  • Le type du héros, Fangio, Maradona (lequel fait l’objet d’un culte, d’une église), du bel héros, Tom Cruise, David Beckham, du héros prométhéen (Che Guevara),
  • Et le type de la reine, c’est-à-dire d’une femme qui, par sa présence, va irriguer la société, le monde, de grâce, de vie, d’harmonie, Eva Peron, Lady Di, certaines actrices d’Hollywood.

Ces deux types de mythes modernes semblent continuer les mythes antiques car ceux-ci également peuvent se distinguer en deux types :

  • Le type du héros, Hercule, Achille, Prométhée, du dieu, Apollon,
  • Et le type de la déesse-mère, Isis, Artémis, qui va irriguer le monde de vie.

Ces deux types de mythes antiques figurent une réminiscence du fœtus, héros du monde utérin, et de l’utérus, lequel irrigue le monde utérin de vie.
Qui traverse les campagnes de France s’aperçoit que châteaux (le héros) et églises (la déesse-mère) ont comme aspiré le sang du peuple, sa vitalité ; c’est là la France d’Ancien Régime, structurée inconsciemment comme une continuation de la biologie utérine.
La persistance de cette structure dans ces mythes modernes bien vivants montre que l’humain n’a toujours pas quitté le psychisme utérin.
Nous constatons que l’Argentine procure au monde la quintessence des mythes modernes, Eva Peron, Fangio, Che Guevara, Maradona.


Le livre Pourquoi ? La vie mythologique

On m’a conseillé de rédiger un livre plus simple que De l’Ancien Monde, qui rende aisément accessible cette découverte fondamentale d’une mythologie, mémoire fœtale de la vie utérine.
Aussi ai-je rédigé un ouvrage composé de 76 questions et réponses :

  • 1 — Pourquoi est-ce Oedipe qui résolut l’énigme du Sphiinx ?
  • 2 — Pourquoi le Déluge ne se produit-il qu’une seule fois ?
  • 3 — Pourquoi une seule personne se sauve-t-elle du Déluge ?
  • 4 — Pourquoi la lumière, le soleil, apparaissent-ils après le Déluge ?
  • 5 — Pourquoi les nains ne peuvent-ils pas supporter la lumière du jour ?
  • 6 — Pourquoi, après le Déluge, l’humain peut-il se nourrir de chair animale et de la verdure des plantes ?
  • 7 — Pourquoi, à peine sorti de l’arche, Noé plante-t-il une vigne ?
  • 8 — Pourquoi le dieu Osiris parcourt-il toute la terre, enseignant aux hommes à cultiver la vigne ?
  • 9 — Pourquoi Osiris se voit-il placé dans une boîte oblongue, de dimensions exactement proportionnées à son corps, puis jeté dans le Nil ?
  • 10 — Pourquoi, après avoir été jeté dans le Nil, Osiris se retrouve-t-il sans phallus ?
  • 11 — Pourquoi l’Arbre de Vie est-il présent dans quasiment toutes les mythologies ?
  • 12 — Pourquoi « nul ne sait d’où proviennent les racines d’Yggdrasil » ?
  • 13 — Pourquoi trouve-t-on, bien souvent, un serpent niché dans l’Arbre de Vie ?
  • 14 — Pourquoi, niché dans l’Arbre de Vie, un serpent apporte-t-il un nouveau mode d’alimentation à Adam ?
  • 15 — Pourquoi le serpent s’adresse-t-il à Eve et non à Adam ?
  • 16 — Pourquoi le dragon est-il un symbole de prospérité ?
  • 17 — Pourquoi le serpent du paradis a-t-il quatre pieds ?
  • 18 — Pourquoi offrait-on aux nouveau-nés, en Grèce, une amulette protectrice représentant un serpent ?
  • 19 — Pourquoi les serpents gardent-ils les temples, les lieux sacrés ?
  • 20 — Pourquoi le serpent est-il considéré comme Dieu du Tonnerre ?
  • 21 — Pourquoi le Tonnerre fait-il jaillir une source ?
  • 22 — Pourquoi le Tonnerre est-il le pourvoyeur du feu ?
  • 23 — Pourquoi un grand nombre de légendes évoquent-elles l’origine du feu issu du pouce et de l’index d’un individu ?
  • 24 — Pourquoi du nombril de Vishnou jaillit l’arbre cosmique ou le lotus ?
  • 25 — Pourquoi, sous le règne de Quetzalcoatl, un homme ne pouvait-il porter qu’un seul épi de maïs à la fois ?
  • 26 — Pourquoi le dieu égyptien Djehouty ne donne-t-il que trois cordes à la lyre qu’il invente ?
  • 27 — Pourquoi Odin doit-il laisser un œil en gage pour pouvoir accéder à la fontaine d’Urdr ?
  • 28 — Pourquoi Jason doit-il atteler deux taureaux sous le joug pour accéder à la Toison d’Or ?
  • 29 — Pourquoi, dans la légende de Jason, des dents semées du dragon jaillissent des guerriers qui s’entrebattent ?
  • 30 — Pourquoi un héros tranche-t-il d’un serpent les têtes qui repoussent ?
  • 31 — Pourquoi la divinité renverse-t-elle la tour de Babel ?
  • 32 — Pourquoi l’humain a-t-il bâti des zikurat ?
  • 33 — Pourquoi Apollon, après avoir tué le serpent, institue-t-il les prêtres ?
  • 34 — Pourquoi les Chinois sont-ils friands de la corne de rhinocéros ?
  • 35 — Pourquoi le divin Achille n’est-il mortel que dans le tendon de la cheville ?
  • 36 — Pourquoi le destin ne tient-il qu’à un fil ?
  • 37 — Pourquoi Gilgamesh, qui cherche la vie éternelle, retourne-t-il les mains vides dans son pays ?
  • 38 — Pourquoi Lakshmî, déesse de la fortune, s’assied-elle sur les genoux de Vishnou, son époux ?
  • 39 — Pourquoi la religion interdit-elle le divorce ?
  • 40 — Pourquoi dans les contes un jeune homme pauvre, qui se singularise par ses exploits, comme le tir à l’arc, épouse-t-il une princesse ?
  • 41 — Pourquoi les Incas épousent-ils leurs sœurs ?
  • 42 — Pourquoi Phrixos perd-il sa sœur Hellé en cours de route ?
  • 43 — Pourquoi Eurydice meurt-elle à l’orée de la caverne ?
  • 44 — Pourquoi Ariane est-elle délaissée par Thésée ?
  • 45 — Pourquoi Icare périt-il après s’être envolé du labyrinthe ?
  • 46 — Pourquoi Romulus tue-t-il son frère jumeau Rémus, quand celui-ci franchit d’un saut les murailles nouvelles de Rome ?
  • 47 — Pourquoi Pharaon rêve-t-il de sept vaches grasses, puis de sept vaches maigres qui dévorent ces sept vaches grasses ?
  • 48 — Pourquoi le continent de l’Atlantide a-t-il disparu dans les flots, en un jour, en une nuit ?
  • 49 — Pourquoi Atlas porte-t-il le monde ?
  • 50 — Pourquoi les Celtes craignent-ils que le ciel leur tombe sur la tête ?
  • 51 — Pourquoi les Anciens voyaient-ils dans le ciel nocturne des constellations mythologiques ?
  • 52 — Pourquoi les madones noires sont-elles vénérées ?
  • 53 — Pourquoi les anciens sorciers étaient-ils les plus compétents ?
  • 54 — Pourquoi Vishnou a-t-il quatre bras ?
  • 55 — Pourquoi les quatre fils d’Horus sont-ils préposés à la surveillance des quatre points cardinaux ?
  • 56 — Pourquoi les Anciens attelaient-ils, bien souvent, quatre chevaux à leur char de course ?
  • 57 — Pourquoi les Symplégades (« Roches Cognées ») ou Roches Kyanées, s’entrechoquent-elles ?
  • 58 — Pourquoi la déesse Athina pousse-t-elle le navire des Argonautes pour lui faire franchir ce passage ?
  • 59 — Pourquoi Hercule crée-t-il les Portes d’Hercule (le détroit de Gibraltar) ?
  • 60 — Pourquoi Troie est-elle située sur les bords de l’Hellespont ?
  • 61 — Pourquoi Hélène de Sparte est-elle la plus belle femme du monde ?
  • 62 — Pourquoi le foie de Prométhée croît-il, la nuit, d’autant qu’il a été dévoré le jour ?
  • 63 — Pourquoi la Toison d’Or est-elle clouée sur un arbre ?
  • 64 — pourquoi Achille sacrifie-t-il sa chevelure, aux funérailles de son ami Patrocle ?
  • 65 — Pourquoi les fleuves Alphée et Pénée, détournés de leurs cours, nettoient-ils les écuries d’Augias ?
  • 66 — Pourquoi les humains pratiquent-ils la danse du dragon pour obtenir la pluie ?
  • 67 — Pourquoi le sacrifice du buffle a-t-il pour conséquence de provoquer les pluies ?
  • 68 — Pourquoi Pandore, ouvrant la boîte, libère-t-elle les fléaux ?
  • 69 — Pourquoi arroser une pierre sacrée assurera pluie et fécondité au territoire que la pierre est censée figurer en abrégé ?
  • 70 — Pourquoi la pierre centrale d’Irlande crie-t-elle pour désigner le roi ?
  • 71 — Pourquoi le feu passe-t-il d’un animal à l’autre, le long d’une file d’animaux coureurs ?
  • 72 — Pourquoi la métempsychose ?
  • 73 — Pourquoi Zeus se prend-il d’amour pour un grand nombre d’êtres successifs ?
  • 74 — Pourquoi la tortue est-elle un symbole de longue vie ?
  • 75 — Pourquoi Apollon naquit-il d’une île flottante ?
  • 76 — Pourquoi Pierre renie-t-il trois fois Jésus avant le chant du coq ?

Ce nouveau point de vue d’une mythologie, mémoire fœtale de la vie utérine, rend passionnantes les réponses à ces questions.

Livre broché de 100 pages, au format de 13 x 19,5 cms, Pourquoi ? La vie mythologique ne coûte que 10 euros.
Son port vous est offert dans le monde entier et vous ne le réglez qu’à sa réception.
Ce petit ouvrage simple à manier, simple à comprendre, relativement exhaustif, rend passionnant ces découvertes fondamentales.




Le lait cru de nouveau à la croisée des chemins

[Source : Dr Mercola]

Analyse de Sally Fallon Morell

L’HISTOIRE EN UN COUP D’ŒIL

  • La campagne contre le lait cru a commencé par un article fabriqué de toutes pièces paru en 1945 dans le magazine Coronet, faisant état d’une épidémie mortelle de brucellose dans une ville inexistante, ce qui a conduit à l’adoption de lois restrictives contre le lait cru dans le Michigan à partir de 1948.
  • Une présentation PowerPoint réalisée en 2007 par un fonctionnaire de la FDA a faussement dénigré le lait cru en utilisant des rapports erronés ; aucun de ces rapports n’a prouvé que la pasteurisation aurait permis d’éviter les prétendues épidémies.
  • L’annonce faite en 2024 par l’USDA attribue les symptômes observés chez les vaches laitières à la grippe aviaire sans que la présence du virus dans le lait ait été confirmée, en s’appuyant sur des méthodes de test PCR douteuses.
  • Malgré les affirmations, il n’existe aucune preuve, évaluée par des pairs, de la transmission à l’homme de la grippe aviaire hautement pathogène à partir du lait cru.
  • Alors que la pasteurisation est présentée comme rendant le lait sûr, le détournement ou la destruction de lait provenant d’animaux infectés suggère que la pasteurisation ne garantit peut-être pas la sécurité.

Peu d’entre nous étaient nés lorsque les partisans de la pasteurisation du lait ont lancé la première grande attaque contre l’aliment parfait de la nature. En 1945, un magazine appelé « Coronet » a publié un article intitulé « Raw Milk Can Kill You » (Le lait cru peut vous tuer), accusant le lait cru d’être à l’origine d’une épidémie de brucellose dans une ville appelée Crossroads, aux États-Unis, qui a tué un tiers des habitants. Le « Reader’s Digest » a repris l’article et l’a publié un an plus tard.

Un seul problème avec ce « reportage ». Il n’y a pas eu de ville appelée Crossroads ni d’épidémie de brucellose. Toute l’histoire était une fabrication, autrement dit un mensonge. Et les mensonges sur le lait cru n’ont jamais cessé depuis.

Malheureusement, l’histoire fictive de Crossroads a ouvert la voie à l’adoption de lois interdisant la vente de lait cru, en commençant par le Michigan en 1948.

Voici un autre exemple de mensonges contre le lait cru (que j’ai mentionné dans un article précédent1, mais qui mérite d’être répété). En 2007, John F. Sheehan, BSc (Dy), JD, US Food and Drug Administration (FDA), Center for Food Safety and Applied Nutrition (USFDA/CFSAN — Centre pour la sécurité alimentaire et la nutrition appliquée), Division of Dairy and Egg Safety (Division de la sécurité des produits laitiers et des œufs), a préparé un Powerpoint dénigrant le lait cru ; il a été présenté à la National Conference on Interstate Milk Shipments (NCIMS — Conférence nationale sur les transports interétatiques de lait) de 2005 par Cindy Leonard, MS.2

Comme le montre le tableau ci-dessous, l’ensemble des quinze rapports associant des épidémies de maladies d’origine alimentaire au lait cru cités par Sheehan présentent de sérieuses lacunes. Par exemple, dans deux de ces quinze rapports, les auteurs de l’étude n’ont présenté aucune preuve que quelqu’un ait consommé des produits à base de lait cru et, dans l’un d’entre eux, l’épidémie n’a même pas existé. Aucune des études ne montre que la pasteurisation aurait permis d’éviter l’épidémie.

Pas d’échantillon de lait positif valable 12/15 (80 %)
Pas d’association statistique valable avec le lait cru 10/15 (67 %)
Résultats déformés par la FDA 7/15 (47 %)
Des explications alternatives ont été découvertes mais n’ont pas été poursuivies 5/15 (33 %)
Aucune preuve que quelqu’un ait consommé des produits à base de lait cru 2/15 (13 %)
L’épidémie n’a même pas existé 1/15 (7 %)
Il n’a pas été démontré que la pasteurisation aurait permis d’éviter l’apparition de l’épidémie. 15/15 (100 %)

Avançons rapidement au présent et à l’agitation autour de la grippe aviaire chez les vaches laitières : encore des mensonges, des mensonges très intelligents, mais des mensonges quand même.

Dans un communiqué de presse daté du 25 mars 20243, le ministère américain de l’Agriculture (USDA), la Food and Drug Administration (FDA) et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), ainsi que les autorités vétérinaires et de santé publique des États, ont annoncé une enquête sur « une maladie touchant principalement des vaches laitières âgées au Texas, au Kansas et au Nouveau-Mexique et provoquant une baisse de la lactation, un manque d’appétit et d’autres symptômes ».

Les agences affirment que des échantillons de lait non pasteurisé provenant de bovins malades au Kansas et au Texas ont été testés positifs à la « grippe aviaire hautement pathogène (GAHP) ». Les autorités attribuent l’apparition de ce foyer à un contact avec des « oiseaux migrateurs sauvages » et, éventuellement, à une transmission entre bovins. Le communiqué de presse met spécifiquement en garde contre la consommation de lait cru, un avertissement répété dans de nombreuses publications et sur Internet.

[Voir aussi :
« La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »
et
Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie]

Selon le communiqué de presse, les laboratoires nationaux ont confirmé la présence de l’IAHP (Influenza aviaire hautement pathogène) par des tests, mais il ne révèle pas le type de test utilisé pour détecter cette soi-disant maladie virale.

Mensonge n° 1 : les chercheurs ont trouvé le virus IAHP dans le lait des vaches malades

Les autorités n’ont PAS trouvé de virus dans le lait ou les autres sécrétions des vaches malades. Le CDC n’a toujours pas répondu aux demandes répétées de preuve de la présence du virus isolé de la grippe aviaire hautement pathogène dans les fluides d’un poulet ou d’un autre animal malade.4 Les agences sanitaires et agricoles du Canada,5 du Japon,6 du Royaume-Uni7 et de l’Europe8 n’ont pas non plus fourni de preuve de la présence d’un virus isolé de la grippe aviaire.

Quant à toutes les études que vous pouvez trouver dans une recherche PubMed prétendant à l’« isolement » d’un virus, aucune d’entre elles ne montre l’isolement réel d’un virus, n’importe quel virus, à partir des fluides (flegme, sang, urine, fluides pulmonaires, etc.) de n’importe quel animal, oiseau ou humain.9

La vérité est que les « virus » servent de souffre-douleur pour les toxines environnementales, et dans le système d’élevage en claustration, il y en a beaucoup — sulfure d’hydrogène, dioxyde de carbone, méthane et ammoniac provenant des excréments, par exemple.10 Il y a ensuite les toxines dans l’alimentation, comme l’arsenic ajouté à l’alimentation des poulets, et les mycotoxines, le tropane et les alcaloïdes de la β-carboline dans le tourteau de soja.11

[NDLR On peut aussi fortement suspecter les ondes électromagnétiques artificielles (telles que la récente 5G) et leurs effets nocifs sur la santé des êtres vivants.
Voir le dossier 5G et ondes pulsées.]

En accusant des virus inexistants, les responsables de l’agriculture évitent de marcher sur les plates-bandes des grandes industries et n’ajoutent rien au dégoût croissant du public à l’égard du système d’élevage en claustration.

En 2006, les chercheurs Crowe et Englebrecht ont publié un article intitulé « Virus de la grippe aviaire H5N1 : aucune preuve de son existence, de sa pathogénicité ou de son potentiel pandémique ; omission de la causalité non “H5N1” ».12 Rien n’a changé depuis.

Voici votre devoir : Contactez l’USDA à l’adresse Aphispress@usda.gov et demandez-lui de fournir la preuve de l’isolement du virus de l’IAHP ou de tout autre virus présent dans le lait des bovins malades.

Mensonge n° 2 : les laboratoires nationaux ont confirmé la présence de l’IAHP par des tests

Ils ne précisent pas le type de test qu’ils ont utilisé, mais il s’agit très certainement d’un test PCR (réaction en chaîne par polymérase). Le test PCR détecte le matériel génétique d’un agent pathogène ou d’un échantillon de cellules anormales et permet aux chercheurs de faire de nombreuses copies d’une petite section d’ADN ou d’ARN. Le test n’a pas été conçu pour déterminer ou diagnostiquer une maladie, mais pour amplifier ou augmenter une certaine partie du matériel génétique.

Chaque « amplification » est un doublement du matériel. Si vous amplifiez trente fois, vous obtiendrez un résultat négatif ; si vous amplifiez 36 fois ou plus, vous obtiendrez un résultat positif. À 60 amplifications, tout le monde sera « testé positif » pour n’importe quel morceau de matériel génétique que vous pensez pouvoir causer une maladie.13 Si vous voulez montrer qu’une pandémie se prépare, il suffit d’amplifier, d’amplifier, d’amplifier. Il ne s’agit pas d’un test valable ni d’une bonne science, loin s’en faut, d’autant plus qu’il n’y avait pas de virus au départ.

Combien de fois nos autorités sanitaires ont-elles amplifié les échantillons prélevés sur le lait des vaches malades ? Ne manquez pas de leur poser la question lorsque vous enverrez un courriel à Aphispress@usda.gov pour obtenir la preuve de l’existence du virus.

Mensonge n° 3 : le « virus » est hautement pathogène

Selon le « Wall Street Journal », une personne — une seule — travaillant dans les laiteries est tombée malade et a été testée positive à la grippe aviaire après avoir été exposée à des vaches laitières présumées infectées par le virus H5N1 de la grippe aviaire.14

Cette personne a déclaré comme seul symptôme une rougeur des yeux, ou conjonctivite, symptôme qui peut s’expliquer par une exposition à l’une des nombreuses toxines présentes dans l’air des laiteries de confinement. (Comment traite-t-on la maladie ? Avec de la vitamine A et des gouttes oculaires à base de plantes ? Non, le pauvre bougre est traité avec un médicament antiviral toxique).

Selon le CDC, la maladie chez l’homme va d’infections légères, qui comprennent des symptômes liés aux voies respiratoires supérieures et aux yeux, à des pneumonies graves. Si le « virus » est si hautement pathogène, on pourrait s’attendre à ce que de nombreux travailleurs travaillant autour de ces vaches malades se retrouvent à l’hôpital… mais nous n’avons entendu parler d’aucun cas jusqu’à présent.

Mensonge n° 4 : on peut attraper la grippe aviaire en buvant du lait cru, mais le lait pasteurisé est sans danger

Selon Peg Coleman, biologiste médical15 :

« Les récentes communications sur les risques du CDC, de la FDA et de l’USDA concernant la transmission du virus de la grippe aviaire hautement pathogène ou IAHP (sous-type H5N1) à l’homme par le lait cru ne contiennent aucune preuve de la transmission virale du lait cru à l’homme dans la littérature évaluée par les pairs.

Un grand nombre de preuves scientifiques tirées de la littérature évaluée par des pairs […] n’étayent pas l’hypothèse de ces agences gouvernementales américaines selon laquelle l’IAHP [inexistante] se transmet à l’homme par les voies du lait ou de l’alimentation et provoque des maladies. Les preuves scientifiques ne soutiennent pas non plus la recommandation selon laquelle les consommateurs devraient éviter le lait cru et les produits à base de lait cru ».16

[souligné dans l’original]

Coleman souligne la série de composants bioactifs présents dans le lait cru, y compris le lait bovin, qui détruisent les agents pathogènes et renforcent la paroi intestinale.

« Bon nombre de ces composants bioactifs du lait cru sont sensibles à la chaleur et peuvent être absents, inactifs ou présents en plus faibles concentrations dans les laits pasteurisés.

Des preuves interdisciplinaires démontrent que le lait cru provenant de vaches saines n’est pas intrinsèquement dangereux, conformément aux preuves des tendances du CDC pour 2005-2020 et aux preuves des avantages et des risques. Il n’existe aucune preuve scientifique que l’influenza aviaire hautement pathogène présente dans le lait cru soit à l’origine de maladies humaines ».

Alors que l’USDA, la FDA et les CDC assurent au public que la pasteurisation rendra le lait sûr, ils notent que « le lait provenant d’animaux infectés est retiré ou détruit », ce qui implique que la pasteurisation à elle seule ne garantit pas la sécurité. Quoi qu’il en soit, les ventes de lait industriel pasteurisé continuent de décliner inexorablement.

Heureusement, les buveurs de lait cru sont déjà sceptiques à l’égard des déclarations des gouvernements et savent démasquer les mensonges. Les exploitations laitières au lait cru, grandes et petites, font état de ventes florissantes. La crise actuelle de la grippe aviaire n’est qu’un nouveau carrefour aux États-Unis, un ramassis de mensonges entretenus par une industrie laitière malhonnête qui s’en prend à la concurrence.

À propos de l’auteur

Sally Fallon Morell est l’auteur du livre de cuisine à succès « Nourishing Traditions » et de nombreux autres ouvrages sur l’alimentation et la santé. Elle est la présidente fondatrice de la Weston A. Price Foundation (westonaprice.org) et l’une des fondatrices de A Campaign for Real Milk (realmilk.com). Visitez son blog à l’adresse nourishingtraditions.com.

Sources et références




Le premier ministre slovaque Robert Fico a survécu à une tentative d’assassinat

[Source : https://twitter.com/MakisMD/status/1790870632441249861]

Par William Makis MD

Le premier ministre slovaque Robert Fico a survécu à une tentative d’assassinat aujourd’hui ! (Il a récemment rejeté l’accord mondial de l’OMS sur les pandémies).

[Voir aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentative_d%27assassinat_de_Robert_Fico
et
https://fr.euronews.com/2024/05/15/que-sait-on-du-suspect-presume-implique-dans-lassassinat-de-robert-fico]

Voici une mise à jour de son état de santé (ma traduction depuis le slovaque) :

« Bonsoir, mes amis, je vous parle depuis l’hôpital de Banska Bystrica, où le Premier ministre slovaque Robert Fico subit actuellement une intervention chirurgicale…

Selon les dernières informations fournies par les médecins, l’opération devrait être un succès et le Premier ministre sera transféré pour être soigné et, au cours des prochaines 24 heures, il sera observé dans une unité de soins intensifs et recevra des soins intensifs pour s’assurer qu’il n’y a pas de complications.

Tous les Slovaques qui aiment la Slovaquie et qui apprécient le travail du Premier ministre Robert Fico croisent les doigts et prient pour sa santé. »

« Pour la Slovaquie… »





Des migrants illégaux qui affluent en masse dans plusieurs pays occidentaux seraient en fait des soldats de l’ONU

[Post Twitter/X via profession-gendarme.com]

Par Jim Ferguson

Nouvelles exclusives : Les migrants illégaux qui affluent en masse dans nos pays respectifs sont en fait des soldats de l’ONU.

« Ce sont des soldats de l’ONU et ils seront déployés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lorsqu’elle annoncera la prochaine fermeture pour cause de pandémie. »

Le Black Watch, un régiment d’infanterie écossais basé à Perth, en Écosse, a reçu l’ordre de former des migrants illégaux pour qu’ils puissent contrôler les foules et prendre d’autres mesures pour forcer la population britannique à se conformer à la loi en cas de soulèvement civil de la population contre le gouvernement.

Des vaccins contre la grippe aviaire H5N1 sont actuellement acheminés par avion au Royaume-Uni, prêts à être utilisés sur la population britannique !

[Voir aussi, en possible rapport « plandémique » :
Bill Gates prépare sa prochaine plandémie
et
Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie]

L’homme d’affaires britannique John O’Looney tire la sonnette d’alarme et affirme avoir des preuves concluantes que ces soldats de l’ONU sont entraînés par les forces britanniques qui en reçoivent l’ordre des mondialistes qui infestent le gouvernement britannique.

John a déclaré qu’il disposait de vidéos de surveillance et de preuves de ce qui se passe, ainsi que des numéros d’immatriculation détaillés des véhicules utilisés.

Les détails qui émergent suggèrent que les forces britanniques seront envoyées à l’étranger pour combattre la Russie en Ukraine, ce qui ne laissera effectivement aucun soldat patriote en Grande-Bretagne pour protéger la population britannique, et que les migrants illégaux recevront des uniformes et des pouvoirs de la part des mondialistes pour policer, contrôler et ordonner au peuple britannique de rester chez lui, et auront le pouvoir d’intervenir physiquement et d’arrêter toute personne qui n’obtempère pas.

Cela explique pourquoi le Canada, les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et certaines parties de l’Europe sont tous confrontés au même plan des mondialistes.

Ces migrants illégaux n’ont aucune loyauté envers les pays d’accueil et suivront avec joie les ordres des mondialistes pour soumettre et contrôler les populations de nos pays respectifs.

Il s’agit d’une trahison aux proportions bibliques.

Il est temps de se préparer et de résister.

Rejoignez notre mouvement de liberté http://freedomtraininternational.org/ pour rester informé de ce qui est sur le point de se produire.

Vous devez savoir ce qui se passera ensuite.

Rejoignez-nous.




Transgenre — De l’ignorance comme facteur d’atteinte à la santé des enfants

Par Jacques Robert professeur émérite de cancérologie

Commentaires sur l’Avis du Défenseur des droits en date du 6 mai 2024

Nous avons pris connaissance de l’avis n° 24-05 du Défenseur des droits portant sur la proposition de loi n° 435 (2023-2024) visant à « encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre, déposée au Sénat le 19 mars 2024 ».

Nous voudrions y signaler un certain nombre d’erreurs. Nous voulons croire que ces erreurs sont imputables à l’insuffisance de la documentation dont a pu disposer Mme Hédon pour rédiger cet Avis et par conséquent à son ignorance plus qu’à sa mauvaise foi. Il paraît surprenant que la Cass Review[1] n’y soit même pas mentionnée. Elle a pourtant été rendue publique un mois avant la publication de l’Avis du Défenseur des droits, le 10 avril 2024, après quatre ans de travail de recueil et d’analyse d’articles originaux, de méta-analyses et d’opinions d’experts. Elle totalise 388 pages et rassemble une centaine de références bibliographiques. Il apparaît en outre que l’Avis du Défenseur des droits utilise une terminologie qui n’est pas en accord avec la terminologie habituelle de la médecine, ce qui fait craindre qu’il n’ait pas été approuvé par une équipe médicale indépendante. Voici ce que l’on peut relever :

Dans l’introduction, Mme Hédon mentionne à juste titre que :

« L’intérêt supérieur de l’enfant est à la fois un objectif, une ligne de conduite, une notion guide, un principe procédural qui doit éclairer, habiter et irriguer toutes les normes, procédures et décisions concernant des enfants ».

Nous partageons pleinement ce point de vue, et la Cass Review le partage également ; on peut ajouter que le Dr Hilary Cass, ancienne présidente du Royal College of Paediatrics and Child Health, a mis en application son empathie pour les enfants et les adolescents en les soignant pendant toute sa longue carrière.

Dans son Avis, Mme Hédon affirme que le projet de loi déposé au Sénat par Mme Jacqueline Eustache-Brinio « entretient un flou qui nuit à la compréhension de l’objet de la proposition de loi ». Cela est inexact, car ces termes sont clairs, consensuels et d’usage courant dans le milieu de la médecine, en particulier celui de la pédopsychiatrie. Mme Hédon regrette « de ne pas avoir été auditionnée dans le cadre de cette mission concernant les mineurs, alors qu’elle représente l’institution en charge de la défense et de la promotion des droits de l’enfant » ; Mme Hédon aurait parfaitement pu être auditionnée si le rapport du Sénat avait été centré sur les droits de l’enfant, ce qui n’est pas le cas. Il n’empêche que des juristes d’avis opposés ont bien été auditionnés et ont donné leur avis sur des sujets qui sont aussi de la compétence de Mme Hédon.

Mme Hédon considère ensuite qu’il faut développer « une approche s’appuyant sur une conception non pathologique de la transidentité ». Certes, la dysphorie de genre a été retirée de la liste des pathologies mentales dans le DSM5, mais la dysphorie de genre ne correspond-elle pas à un trouble du fait de la demande d’interventions médicamenteuses et/ou chirurgicales devant être prises en charge par l’Assurance maladie ? Elle entre bien dans le champ de la médecine qui vise à traiter une maladie ou un trouble selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il y a un paradoxe à considérer que la dysphorie de genre n’est pas une pathologie, mais que ceux qui se déclarent dysphoriques ou souhaitent effectuer une transition de genre nécessiteraient des soins médicaux à vie, habituellement destinés aux maladies de longue durée.

Un très faible taux de mineurs transgenres sont concernés par les transitions médicales

Il est exact, comme le précise Mme Hédon, qu’un très faible taux de mineurs sont concernés par les transitions médicales. Il n’y a pas à ce jour de statistiques nationales, mais le nombre de services dédiés augmente dans toute la France. Est-ce une raison pour ne pas s’en préoccuper alors que tous les pays qui nous entourent signalent une augmentation croissante des demandes de changement de sexe ?

Très vite, Mme Hédon fait une confusion entre l’intersexuation (les enfants que l’on disait « intersexes » ou « intersexués » sont nommés aujourd’hui « sujets avec une variation du développement génital » ou VDG[2]) et la transidentité. Les premiers sont rarissimes et n’ont strictement rien à voir avec la situation des nouveau-nés déclarés filles ou garçons et qui, à un moment de leur développement, se déclarent « trans » et souhaitent changer de sexe. Le terme « assigné à la naissance » est imposé par les militants et n’a aucune réalité. La biologie nous dit qu’il n’existe aucune possibilité de changer de sexe ultérieurement, bien que l’on puisse changer d’apparence. Bien distinct des enfants nés avec une variation du développement génital sont les personnes qui, dès l’enfance ou plus tard, ont le sentiment d’appartenir à un sexe qui n’est pas le leur. Cette situation porte le nom de dysphorie de genre ou, mieux, d’angoisse de sexuation pubertaire, et elle doit être prise en charge avec la plus grande empathie, par des médecins et des psychologues qualifiés ayant l’expérience du développement physique et psychique des enfants lors du passage à l’adolescence.

Mme Hédon donne ensuite des indications sur le nombre des interventions médicales et chirurgicales réalisées au cours des années passées dans le cadre des consultations d’un service spécialisé ouvert à l’APHP, dans l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il n’y a pas lieu de contester ces chiffres, mais on peut remarquer que l’auteur de l’Avis glisse le terme de « torsoplastie », qui est un euphémisme pour « mammectomie bilatérale », seul terme médical consensuel pour désigner l’ablation des seins. Signalons par ailleurs que cet hôpital n’est pas le seul en France, et de loin, à prendre en charge les adolescents connaissant une telle angoisse de sexuation pubertaire.

Les transitions médicales constituent un enjeu pour la santé des mineurs transgenres

L’Avis du Défenseur des droits indique ensuite avec pertinence que :

« Les enfants et adolescents transgenres ont un risque plus élevé de troubles psychiatriques tels que les troubles anxieux et les troubles de l’humeur ».

C’est effectivement la constatation unanime des pédopsychiatres qui prennent en charge ces enfants et adolescents, mais il y a une euphémisation desdits « troubles psychiatriques » : ne sont pas mentionnés dans l’Avis les troubles plus graves, comme ceux relevant du spectre de l’autisme et ceux conduisant à des problèmes d’alimentation (boulimie, anorexie) correspondant également à un risque suicidaire élevé et préexistant à la dysphorie de genre. Par ailleurs, on note qu’une proportion relativement importante de ces adolescents ont subi des abus sexuels, et que d’autres découvrent leur homosexualité, ce qui est associé également à l’augmentation du risque suicidaire.

Pour appuyer ses dires, Mme Hédon cite des études ayant montré que le taux de suicide des adolescents transgenres était élevé « dans de nombreux pays ». Or les trois références qu’elle fournit concernent deux pays, les États-Unis et l’Inde, et l’article concernant la situation en Inde a été publié dans un journal, l’Indian Journal of Psychology and Medicine, qui ne figure pas dans la « liste des revues scientifiques recommandables » établie par le collège des doyens des facultés de médecine et celui des présidents des sections médicales du Conseil national des universités : cette revue doit a priori être considérée comme non fiable et on ne peut en tenir compte. En revanche, Mme Hédon ne cite pas d’autres articles plus récents répertoriés dans une série de méta-analyses spécialisées parues dans les Archives of Diseases in Childhood, une revue qui figure dans la liste des revues recomman­dables mentionnée ci-dessus. Nous voulons croire que cette restriction à une toute petite partie de la littérature relève de l’ignorance quant à la méthodologie de la documentation scientifique. Pour n’en citer qu’une, la conclusion d’une étude récente[3] saluée pour sa haute qualité par de nombreux professionnels dans plusieurs pays, mais que ne cite pas Mme Hédon, est que « la transition médicale n’a pas d’impact sur le risque suicidaire » et que le seul facteur prédictif de mortalité est la morbidité psychiatrique associée.

En ce qui concerne le nombre de personnes qui regrettent ultérieurement les interventions hormonales et/ou chirurgicales et souhaitent « détransitionner », le Défenseur des droits avance le chiffre de 1 %, habituellement brandi par des médecins du genre et les militants, mais qui ne se fonde que sur des études peu fiables. Nombre d’études montrent que ces retours à l’identité sexuée d’origine sont en augmentation : 7 à 10 % de détransitions sont observées dans l’étude du GIC[4], et ce chiffre est même sous-estimé d’après les auteurs : leur nombre devrait encore augmenter dans les prochaines années car, selon cette étude, il faut au moins 8 ans après le traitement pour évaluer le nombre de détransitions, alors qu’ils n’avaient que 16 mois de recul. Des chiffres de 20 %[5] à 30 %[6] d’arrêt de traitement sont observés par ailleurs ; si ces comportements ne sont pas à proprement parler des détransitions, ils en sont souvent les prémices. Un article de moins d’un an souligne que le taux de détransition est inconnu[7], mais tout converge pour penser qu’une augmentation importante des détransitions sera observée dans les prochaines années : le début de l’augmentation des demandes de transition date des années 2013 tandis que l’âge moyen des détransitionneuses est un peu inférieur à 25 ans.

Mme Hédon écrit ensuite que « les équipes de santé françaises qui accompagnent des jeunes trans constatent que la suppression de la puberté permet “aux adolescents, et à leurs parents, de prendre le temps psychique d’élaborer leur propre projet d’affirmation” et “rend possible l’expérimentation d’une transition sociale à l’école, auprès du groupe de pairs et dans la famille en limitant l’apparition de caractéristiques sexuelles secondaires, en réduisant l’isolement et le rejet social et scolaire, et en minorant les conséquences sur la santé” ». Ces considérations relèvent de l’opinion (des « constatations ») et non de données chiffrées s’appuyant sur une recherche validée. Les « opinions d’expert » sont tout en bas de l’échelle des preuves de l’evidence-based medicine. Ils ne peuvent être pris en compte dans la décision médicale que lorsque n’existent pas d’études de bonne qualité méthodologique, ce qui n’est pas le cas. Les autres affirmations présentes dans cette partie du rapport reposent sur très peu de publications scientifiques (l’une d’elles s’appuie même sur une communication à un congrès, et n’a donc pas été validée par peer review). Si l’on compare le nombre d’études citées par Mme Hédon au nombre de celles citées dans la partie « annexes » du rapport sénatorial et dans la Cass Review, on ne peut qu’être stupéfait de l’ignorance que reflète l’Avis du Défenseur des droits quant aux méthodes de l’analyse scientifique.

Les bloqueurs de puberté, nous dit ensuite le Défenseur des droits, « sont depuis longtemps utilisés chez les enfants présentant une puberté précoce et la littérature scientifique atteste depuis près de 40 ans du caractère réversible de leur action avec une reprise physiologique de la puberté à leur arrêt ». Il s’agit en fait deux situations différentes : les « bloqueurs de puberté » sont utilisés dans les cas de puberté précoce d’enfants de moins de 8 à 9 ans, alors que la demande majoritaire à l’heure actuelle concerne des enfants plus âgés chez lesquels la puberté est déjà bien entamée. Dans la puberté précoce, les jeunes sécrètent trop tôt les hormones qui vont déclencher leur puberté et altérer le rythme de leur croissance. Cette situation est pathologique et doit être traitée. Les jeunes « dysphoriques » sont en pleine santé physique. Les deux situations ne peuvent être comparées. Affirmer sans preuve leur caractère réversible et leur innocuité dans une situation bien distincte de celle ayant été utilisée (sans avoir été validée par une étude comparative) relève du parti pris ; il faut avouer que nous n’en savons rien. Par ailleurs, le retard apporté à la puberté supprime la fenêtre temporelle durant laquelle la maturation cérébrale s’effectue grâce à l’action des hormones sexuelles, entraînant un retard au développement psychosexuel des adolescents : il faut savoir que les hormones sexuelles ont également des récepteurs dans le cerveau, et pas seulement dans les tissus périphériques.

Quant aux hormones stéroïdes et à leurs dérivés, féminisantes ou masculinisantes, Mme Hédon les appelle aussi « thérapie hormonale substitutive — THS ». Substitutives de quoi ? Ce terme est évidemment erroné. Elle affirme ensuite que certaines personnes (Agnès Condat et David Cohen) « soulignent que le traitement d’affirmation de genre par les hormones sexuelles n’a que peu d’effets secondaires. En dehors du risque thromboembolique, qui n’est pas spécifique aux personnes transgenres, tous les autres risques sont très rares ». Cette phrase n’a pas de sens : le risque thromboembolique « n’est pas spécifique aux personnes transgenres », mais en dehors du traitement actuel de la dysphorie de genre, à qui prescrit-on des hormones sexuelles à l’adolescence ? Et les « autres risques sont très rares ». Certes, mais ces auteurs ont-ils conscience du risque de tumeurs hépatiques, y compris d’hépatocarcinomes, que font courir les androgènes ? Il existe sur ce sujet une abondante littérature (qui, nous en convenons, ne concerne pas encore les adolescents transgenres) que ces auteurs ont superbement ignorée, faisant bénéficier Mme Hédon de leur ignorance du risque de cancer, que l’on ne pourra connaître dans cette tranche d’âge que dans dix à quinze ans, le temps nécessaire pour que l’initiation d’un processus oncogénique parvienne à la constitution d’un cancer.

Il existe un risque d’atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant et à son droit à la santé et à sa vie privée

Mme Hédon prend délibérément le parti de faire d’un problème de santé publique concernant les mineurs, une question de droit. On ne peut pas ne pas noter que c’est l’argumentation des associations militantes.

Mme Hédon évoque dans son Avis la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), qui souligne « l’absolue nécessité de protéger l’enfant contre toute forme de discrimination, lui garantit l’accès à tous soins nécessaires à son bien-être, le droit d’exprimer son opinion dans toute situation le concernant et le droit à la vie privée, ainsi que le droit d’être protégé contre les atteintes à sa vie privée ». Nous en sommes tous d’accord : l’enfant a le droit fondamental d’exprimer son opinion dans toute situation le concernant. Encore faut-il que l’enfant et l’adolescent soient informés correctement et puissent donner une opinion éclairée, comme toute personne doit donner un consentement éclairé à une situation la concernant.

Le problème est dans le savoir dont doivent bénéficier les enfants avant de pouvoir justifier leur « opinion ». L’expérience montre que l’information donnée par les médecins est souvent insuffisante en ce qui concerne les risques : combien d’entre eux parlent de l’absence, non seulement d’orgasme, mais encore de désir sexuel lorsqu’ils ont subi une castration chimique (terme médical euphémisé en « blocage de puberté »), du risque de stérilité induit par les hormones stéroïdes en général, du risque de survenue d’hépatocarcinome induit par les androgènes, etc. ? L’adolescent et même l’enfant est certes capable de prendre en compte les risques immédiats d’un changement de sexe, pas des risques à long terme, car il ne se projette pas dans l’avenir comme un adulte et surtout n’a encore aucune expérience sexuelle. Là encore, l’ignorance de Mme Hédon quant à la structuration du psychisme de l’adolescent est manifeste. Par ailleurs, sur le plan du droit, le problème du consentement doit entrer en résonance avec la loi du 21 avril 2021 « visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste ». Le consentement d’un mineur de moins de 15 ans à un acte sexuel avec un majeur ne peut plus être allégué, mais son consentement à ces traitements exonérerait les professionnels prescripteurs de leur responsabilité à son égard ?

Par ailleurs, l’ignorance des simples faits biologiques des adolescents est consternante ; la jeune fille de 17 ans filmée par Claire Simon dans son documentaire intitulé Notre Corps (2023) le démontre amplement : alors que le médecin lui propose de conserver ses ovocytes au cas où elle souhaiterait porter ou faire porter un enfant à sa compagne, elle s’imagine qu’en réalisant une « transition de genre », elle pourra féconder sa compagne avec « son » spermatozoïde ! Cette ignorance résulte sans doute d’une part d’une flagrante inattention lors des cours de biologie qu’elle a reçus au lycée, et d’autre part de l’addiction à une source majeure « d’information » des adolescents : les réseaux sociaux comme Tik-Tok.

Il est bien évident que l’insistance de Mme Hédon sur la nécessaire prise en charge par l’Assurance maladie des troubles psychiatriques des adolescents (qu’elle ne nie pas) est justifiée : tout le monde est d’accord là-dessus. N’est-ce pas déjà le cas puisque les établissements publics de santé pour adolescents sont gratuits pour leurs usagers, notamment les CMP ? Mais que le parcours de soins soit « choisi » par la personne transgenre est contestable : il doit être proposé par l’équipe médicale en accord avec les responsables légaux des mineurs d’une part, et dans l’intérêt supérieur de ces derniers d’autre part, mineurs qui ne peuvent le déterminer que s’ils bénéficient d’une information complète et objective des risques encourus, et surtout de leur compréhension parfaite pour ce qui est des risques à long terme.

La Haute autorité de santé (HAS), mentionnée à plusieurs reprises dans l’Avis du Défenseur des droits, a jugé bon de ne pas divulguer la composition des membres du groupe de travail sur le sujet des personnes trans à partir de 16 ans en faisant état de pressions qui pourraient être exercées sur ses membres. La sénatrice Eustache-Brinio a demandé à la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) si la HAS devait communiquer ces noms et la CADA a approuvé cette demande.

Il existe un risque discriminatoire

L’Avis officiel du Défenseur des droits évoque ensuite la « discrimination » dont seraient victimes les adolescents souhaitant changer de sexe par rapport à ceux qui ne le souhaitent pas, en ce qui concerne l’accès aux bloqueurs de puberté ; là encore, on peut légitimement s’interroger sur les sources de Mme Hédon. Passons sur le fait qu’elle dénomme les jeunes respectivement de « transgenres » et « cisgenres » alors qu’à l’âge de 12 ou 13 ans rien ne permet de les catégoriser ainsi de façon essentialiste. Mais surtout, lesdits bloqueurs de puberté ont obtenu une autorisation de mise sur le marché pour traiter une puberté précoce, survenant avant l’âge de 8 ans pour les filles et de 9 ans pour les garçons, et non pour remédier au désir de changer de sexe vers 12 ou 13 ans : il n’y a pas d’AMM dans cette indication. De même, la prescription d’une chirurgie plastique pour hypertrophie mammaire chez les jeunes filles ou gynécomastie chez les garçons doit être distinguée d’une mastectomie bilatérale ne reposant pas sur les mêmes indications.

En suivant ce raisonnement juridique, on aboutirait à une absurdité : ces « bloqueurs de puberté », comme la triptoréline appartenant à la famille des agonistes de la gonadolibérine, sont aussi utilisés dans le traitement des cancers de la prostate : si on ne les prescrit qu’aux hommes atteints d’un cancer de la prostate et pas aux adolescents en souffrance psychologique, on ferait une discrimination, cette fois en fonction de l’âge ? Bien des médicaments sont utilisés dans une indication précise, pour une pathologie donnée, et pas dans une autre parce que leur activité n’y a pas été prouvée ou que les risques d’intolérance ne le justifient pas, eu égard au risque encouru du fait de la pathologie. Il n’y a là aucune discrimination. C’est seulement une personnalisation de la médecine qui est mise en œuvre dans ce cas comme dans bien d’autres — en cancérologie par exemple, où certains médicaments des cancers du sein sont prescrits après la ménopause et ne sont pas indiqués avant celle-ci. Nous voulons croire que les craintes du Défenseur des droits quant aux risques de discrimination en fonction de l’âge des jeunes patients ne résultent que de l’ignorance de ce qu’est la médecine personnalisée au xxie siècle.

On voit à quelles absurdités peut aboutir cette confusion : la médecine n’est pas le droit ! Il n’y a pas de discrimination ni d’inégalité de traitement à propos des bloqueurs de puberté ou des hormones croisées. La question est de savoir si ces jeunes en souffrance ont accès à des soins dont l’utilisation repose sur des preuves. Dans l’état actuel des études de haut niveau, ce n’est pas le cas. Il n’y a pas un autre domaine médical où l’on accepterait que des mineurs reçoivent des traitements n’ayant pas fait la preuve de leur innocuité et de leurs bénéfices.

Mme Hédon a tenu à rappeler dans son rapport que « toute thérapie ayant pour finalité la répression de l’identité de genre du patient pourrait être caractérisée de “thérapie de conversion” et donc pénalement répréhensible au regard de la loi n° 2022-92 du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne ». Mais de quoi parle-t-elle ? Il n’a jamais été question, en limitant les interventions médicales aux approches psycho­logiques et psychiatriques chez les adolescents transgenres, de chercher à modifier leur « identité de genre » ! Cette identité, à l’âge de l’adolescence, est fluctuante et il n’est question que de les aider à ne pas aller trop précocement vers des thérapies agressives dont l’innocuité n’est pas garantie, donc à laisser ouvertes toutes les options possibles. Ce sont précisément les traitements, hormonaux et/ou chirurgicaux, qui représentent les véritables « thérapies de conversion » dont certains effets sont irréversibles.

Enfin, nous voudrions rappeler au moins deux scandales sanitaires dont Mme Hédon ne semble pas avoir gardé le souvenir. Il s’agit : (1) du scandale du sang contaminé ; les hémophiles étaient demandeurs de transfusions à tout prix, et certains transfuseurs qui refusaient d’utiliser du sang non chauffé ont été conspués par des associations de patients qui ne parvenaient pas à comprendre le risque d’infection virale qu’ils croyaient minime ; (2) du scandale des extraits hypophysaires ; dans ce cas, les parents demandeurs d’hormone de croissance ont fait pression sur les médecins qui se sont laissé fléchir et ont prescrit, bien à tort, des extraits hypophysaires à des enfants qui ont contracté la maladie de Creutzfeld-Jacob. Dans les deux cas, l’innocuité des traitements n’avait pas été démontrée et les conséquences en ont été dramatiques. Nous souhaitons ardemment que l’on ne s’engage dans l’administration de traitements dont l’innocuité à long terme n’est pas évaluée que dans le cadre de programmes de recherche à long terme, conduits par des médecins et des méthodologistes aux compétences reconnues.

Appendice

Nous voudrions ajouter à notre réponse au Défenseur des droits qu’un certain nombre d’associations médicales et de sociétés savantes européennes ont émis des recommandations :

Europe[8] : l’ESCAP (European Society for Child and Adolescent Psychiatry) a publié le 27 avril un article sur le « besoin urgent de sauvegarder les normes cliniques, scientifiques et éthiques pour la prise en charge des enfants et adolescents atteints de dysphorie de genre » ;

Royaume-Uni[9] : Le NHS (National Health Service, Royaume-Uni) a publié des Conseils de mise en œuvre de la Cass Review ;

Finlande[10] : Le Conseil pour les choix en soins de santé de l’Autorité finlandaise de santé (PALKO/COHERE) a publié des recommandations pour la prise en charge des adolescents atteints de dysphorie de genre, qui vont dans le sens de la plus grande prudence ;

Suède[11] : Le Conseil national de la santé et de la protection sociale a également souhaité la plus grande prudence, en soulignant que « Une bonne prise en charge psychosociale est fondamentale, et que les données scientifiques sont insuffisantes pour évaluer les effets des traitements hormonaux inhibiteurs de la puberté et antisexe chez les enfants et les jeunes » ;

Danemark[12] : le Journal de l’Association médicale danoise rapporte que ce pays « a mis en place une approche plus prudente en matière d’hormonothérapie jusqu’à ce que davantage de preuves soient disponibles sur ses effets bénéfiques. En particulier, on manque de connaissances sur la proportion croissante de jeunes souffrant de dysphorie de genre après la puberté et sur la proportion vraisemblablement croissante de troubles mentaux, car de nouvelles études indiquent que les effets positifs ne se retrouvent pas dans ce groupe ».

Allemagne[13] : Le 128e Congrès médical allemand a émis le 10 mai 2024 deux résolutions visant à limiter à des essais cliniques contrôlés les bloqueurs de puberté, les hormones de sexe opposé et les interventions chirurgicales pour les jeunes dysphoriques de moins de 18 ans ; et d’autre part, a demandé de limiter la Loi sur l’autodétermination aux personnes de plus de 18 ans. Tout porte à croire que la médicalisation de ces enfants relève d’une expérimentation sur les enfants. En ce sens, elle représente un scandale médical, éthique et scientifique.

Ce document a été rédigé par Jacques Robert, professeur émérite de cancérologie, université de Bordeaux

Il a été signé par :

  • 1. Fabienne Ankaoua, psychanalyste
  • 2. Nicole Athéa, gynécologue endocrinologue
  • 3. Sophie Audugé, spécialiste des politiques et des systèmes d’éducatifs
  • 4. Patrick Belamich, psychiatre, psychanalyste
  • 5. Martine Benoit, professeur à l’université de Lille
  • 6. Albert Bensman, professeur honoraire de pédiatrie à la faculté de médecine Paris-Sorbonne, Ancien chef du service de néphrologie pédiatrique à l’hôpital Trousseau, Paris
  • 7. Maurice Berger, pédopsychiatre, ex-Professeur associé de psychopathologie de l’enfant
  • 8. Anne-Laure Boch, neurochirurgien, praticien hospitalier
  • 9. Jean-Philippe Boulenger, professeur émérite de psychiatrie d’adultes à la faculté de médecine de Montpellier. Ancien directeur de recherche à l’INSERM
  • 10. Michel Bruno, psychologue-psychanalyste
  • 11. Dominique Crestinu, gynécologue
  • 12. Sophie Dechêne, pédopsychiatre
  • 13. Thierry Delcourt, pédopsychiatre
  • 14. Paul Denis, neuropsychiatre, pédopsychiatre, Membre de la Société psychanalytique de Paris
  • 15. Albert Doja, professeur d’anthropologie, Université de Lille
  • 16. Nicole Einaudi, pédopsychiatre
  • 17. Caroline Eliacheff, pédopsychiatre, psychanalyste.
  • 18. Gilles Falavigna, sémiologue et essayiste
  • 19. Bernard Ferry, psychanalyste
  • 20. Christian Flavigny, pédopsychiatre
  • 21. Jean Giot, professeur émérite des Universités
  • 22. Eva-Marie Golder, docteur en psychologie, psychologue psychanalyste
  • 23. Christian Godin, philosophe
  • 24. Pamela Grignon, psychologue TCC
  • 25. Claude Habib, professeur émérite de littérature à l’Université Sorbonne Nouvelle
  • 26. Nathalie Heinich, sociologue, directrice de recherche honoraire CNRS
  • 27. Catherine Jongen, sexothérapeute
  • 28. Beryl Koener, pédopsychiatre
  • 29. Gilles Lacan, juriste
  • 30. Jean-Daniel Lalau, professeur des universités, praticien hospitalier, nutrition-endocrinologie, CHU d’Amiens
  • 31. Louise L. Lambrichs, essayiste, romancière, poète, critique, Officier des Arts et Lettres
  • 32. Laurent Lantieri, professeur de chirurgie, chef de service de chirurgie plastique et reconstructive, hôpital européen Georges-Pompidou
  • 33. Marie-Laure Leandri, psychologue
  • 34. Jean-Pierre Lebrun, psychanalyste
  • 35. Jean-Paul Leclercq, psychologue clinicien
  • 36. Manuel Maidenberg, pédiatre
  • 37. Nathanaël Majster, ancien magistrat, avocat à la cour
  • 38. Céline Masson, professeur des universités en psycho-pathologie de l’enfant
  • 39. Patrick Miller, psychiatre, psychanalyste, membre fondateur de l’Association Psychanalytique Internationale.
  • 40. Israël Nisand,
  • 41. Laetitia Petit, MCF-HDR en psychologie clinique
  • 42. Magali Pignard, co-fondatrice deux associations de personnes autistes
  • 43. Brigitte Poitrenaud Lamesi, MCF-HDR émérite en études italiennes, Université de Caen Normandie
  • 44. François Rastier, directeur de recherches CNRS honoraire, linguiste
  • 45. Claudio Rubiliani, biologiste
  • 46. Anne Santagostini, psychiatre
  • 47. Olivia Sarton, juriste
  • 48. Didier Sicard, professeur émérite de médecine interne à l’Université Paris Cité
  • 49. Claire Squires, psychiatre, Maître de conférences honoraire de l’Université Paris Cité
  • 50. Luc Vandecasteele, médecin généraliste à Gand (BE)
  • 51. Pierre Vermeren, historien, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • 52. Nicole Yvert, psychanalyste
  • 53. Jean-Pierre Winter, psychanalyste




Le harcèlement électromagnétique : l’impact des ondes sur notre santé !

[Site : Nicolas BOUVIER]

Pour témoigner de ce sujet à la fois méconnu et sensible, cinq invités :

[NDRL Les liaisons sonores présentent occasionnellement quelques problèmes.]

[En rapport avec les sujets abordés dans la vidéo :
Les centres de fusion, les citoyens-espions et l’affaiblissement du caractère américain
La mort de la liberté, de A à Z (qui évoque aussi les centres de fusion)
Le Docteur Yves Couvreur dénonce le harcèlement électromagnétique et en réseau
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
DU HARCÈLEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE DES POPULATIONS À LA NEURO-POLITIQUE DU NOUVEL ORDRE
Victimes d’attaques électromagnétiques
Révélations sur le harcèlement criminel d’État
Le cerveaux et le corps des gens ne sont pas protégés contre les attaques des ondes électromagnétiques et les neurotechnologies
Du danger de la militarisation des ondes électromagnétiques
Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction
Existe-t-il un programme secret de répression, de torture et d’élimination contre les dissidents ?
La guerre cognitive contre les peuples
Le contrôle de l’esprit ou la bataille ultime de l’humanité
Oxyde de graphène et nanotechnologies dans les injections : marquage de l’humanité ?
Des lasers en orbite ont-ils pu déclencher les incendies à Hawaï ?
Voir aussi les dossiers 5G et ondes pulsées (notamment pour les nombreux effets et symptômes des ondes électromagnétiques),
Vaccins et virus (pour des articles sur le graphène en liaison avec les vaccins)
et Implants numériques et contrôle mental]




Les microzymas

[Source : Alain Scohy]

Invitation à tenter de comprendre le fonctionnement du vivant !

[Voir aussi :
Les microzymas, ces particules à la source de la vie
Le mystère des microzymas et le polymorphisme microbien
La science cachée — La cause des maladies n’est pas les germes, mais le terrain
Une approche globale du vivant]


Cancer — Si les patients savaient !

En cas de censure : https://odysee.com/@Lav%C3%A9rit%C3%A9partag%C3%A9e:4/Cancer-Si-les-patients-savaient:9

[Voir aussi :
Le Cancer revisité
Contre le cancer, la vitamine C concurrence les labos, mais elle menace aussi le prestige du médecin]




ALERTE ROUGE : le « traité » de l’OMS sur les pandémies est désormais un « accord »

Cela fait toute la différence ! Nous avons été dupés

[Source : jonrappoport.substack.com]

Par Jon Rappoport
13 mai 2024

Je vais vous donner les grandes lignes. Un TRAITÉ doit être signé par le président des États-Unis et approuvé par les deux tiers du Sénat.

Un ACCORD n’a besoin que de la signature du président, et l’Amérique s’engage à respecter le document.

J’ai communiqué avec un représentant des médias de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Plusieurs échanges ont été nécessaires pour clarifier ce qui se passe ici.

Ce que l’on nous a dit, c’est que le traité de l’OMS sur les pandémies est en fait qualifié d’accord.

C’est grave.

Lorsque M. Biden le signe, la souveraineté américaine est soudainement placée sous l’autorité de l’OMS.

L’OMS peut déclarer une urgence sanitaire mondiale quand elle le souhaite, pour n’importe quelle raison, et toutes les règles et restrictions qu’elle établit peuvent être invoquées. Ici, en Amérique.

Par exemple, les fermetures d’usines, les vaccins obligatoires.

L’Amérique est soudain devenue une colonie de l’Organisation mondiale de la santé.

Aucune date n’a été fixée pour la soumission par l’OMS de l’accord aux États-Unis et à d’autres pays, mais cela ne saurait tarder.

Une épée est suspendue au-dessus de nos têtes.

Nous avons besoin d’un refus massif, malgré la signature imminente de notre souveraineté par Biden.

Il faut que les sénateurs se rebellent en grand nombre.

Il faut que les gouverneurs des États s’engagent à ignorer tous les diktats de l’OMS.

Il faut que le peuple américain refuse de suivre l’OMS.

Voici le document que l’attaché de presse de l’OMS m’a envoyé, montrant que ce soi-disant traité est en fait un accord :

Voici l’article que j’ai publié récemment et qui approfondit la question du traité et de l’accord. Il explique que ces accords internationaux sont illégitimes et ne devraient jamais être respectés. Ils sont inconstitutionnels et ont toujours été une escroquerie destinée à gonfler le pouvoir du président et du pouvoir exécutif.

Faites passer le message, loin à la ronde.

On nous mène en bateau.

Un mauvais tour cauchemardesque.

Jon Rappoport

P.S. Après avoir lu le document de l’OMS dont le lien figure ci-dessus, mon impression est la suivante : l’accord de l’OMS est conçu pour « l’unité collective » entre les nations membres.

Cela ressemble aux débuts de l’Union européenne, dont le message était « Nous sommes tous dans le même bateau ». Mais peu à peu, l’approche consensuelle a disparu et l’UE est devenue un super-gouvernement.

Dans le cas présent, l’OMS souhaite que tous les États membres lui fassent part de leurs observations sur les mesures à prendre en cas de pandémie. L’OMS insiste même sur le fait que la souveraineté de chaque nation ne sera jamais perturbée ni entravée par l’accord sur la pandémie.

MAIS l’objectif est de faire de l’OMS le chef de file de la meute.

L’OMS dira qu’elle agit et dirige au nom de ses membres, mais cette façade disparaîtra en temps voulu.

L’OMS se transformera en un gouvernement mondial de la santé, donnant des ordres et instaurant la tyrannie…

De la même manière que les agences sanitaires américaines — la FDA, le CDC, l’EPA — conçoivent des ensembles de réglementations qui imposent des lois de facto sur lesquelles aucun législateur n’a jamais voté.

ATTENTION.

Nous sommes des grenouilles dans la marmite, et la chaleur est à son comble.




5G : la technologie militaire appliquée sur les civils, liée aux nanomatériaux injectés

[Source : favoris-alcyonpleiades via @Cielvoile]

Mark Steele, ingénieur et activiste britannique, parle du plan de guerre de l’élite basé sur le changement climatique et dont le but est de déclencher un massacre de masse en utilisant la 5G, qui est une arme, et en mettant en œuvre les villes de 15 minutes. La 5G est la clé, car elle est interconnectée avec le contenu des vaccins Covid.

[NDLR Autour de l’hypothèse de base de l’interaction entre notamment la 5G, la nanotechnologie vaccinale et les villes 15 minutes, il existe deux thèses principales qui évoquent toutes les deux un plan contre l’Humanité de la part d’entités non humaines.
La première est celle défendue par Ricardo Delgado Martin. Selon lui, ces entités ont pour objectif d’entasser les êtres humains dans les villes 15 minutes afin de mieux ensuite se nourrir de leurs énergies émotionnelles engendrées par la souffrance. Cette hypothèse se situe plutôt dans la ligne gnostique concernant des entités nommées Archontes.
La seconde défendue ici considère que l’entité maîtresse du plan est celle connue dans la Bible sous le nom de Satan, l’Adversaire de la Création et de l’Humanité. Son but n’a rien à voir avec le vol d’énergie humaine, mais avec celui de l’âme.

Dans la première hypothèse, l’Humanité est une éternelle victime, soumise à des entités manipulatrices dont le but serait de faire l’élevage des êtres humains comme source de nourriture énergétique émotionnelle.
Dans la seconde, l’Humanité peut être sauvée ou libérée en suivant la voie indiquée par le Christ, par le Bouddha Gautama et par d’autres sages du passé.

La première est peu cohérente, car des entités invisibles ne subissent pas les contraintes de la matière et n’auraient a priori pas besoin d’entasser leurs victimes dans des villes 15 minutes ou autres enclos pour sucer aussi bien leur énergie. Elle n’explique pas non plus l’empoisonnement croissant de l’Humanité depuis des décennies, ni la surmortalité vaccinale qui semble aussi être croissante, ni la volonté eugéniste des élites mondialiste. Celle-ci est d’ailleurs contradictoire avec le besoin supposé de nourriture émotionnelle pour ces entités. Un tel besoin s’accommoderait plutôt au contraire d’une forte population humaine. Enfin, les énergies provenant de la souffrance sont très négatives et de faible qualité. Pourquoi des entités se nourrissant d’énergie émotionnelle rechercheraient-elles une nourriture de mauvaise qualité provenant d’une Humanité si peu saine ?
La seconde paraît bien davantage cohérente et compatible avec les faits observés, notamment avec un empoisonnement croissant de l’Humanité, y compris sur les plans psychique et spirituel, de sorte à obtenir beaucoup de morts et d’âmes (sans que cela se remarque trop, au moins dans un premier temps). Elle est également compatible avec le transhumanisme, la technologie à outrance, l’IA, la nourriture synthétique, etc. Satan étant adversaire de la Création et donc du naturel biologique, mais promoteur du tout artificiel.]






Naomi Wolf évoque l’apartheid à l’égard des non-vaccinées

[Source : favoris-alcyonpleiades via @Cielvoile]

Naomi Wolf, écrivaine et journaliste américaine, PDG de « Daily Clout », dénonce le fait qu’elle a assisté du jour au lendemain — surtout en 2021 et 2022, à New York, où se trouvent la plupart de ses amis et collègues, ainsi qu’à Washington — à la création d’une société à deux vitesses, sur le modèle de la société « Jim Crow », ou le modèle employé pendant l’occupation de la France, lorsque les Juifs n’avaient pas le droit de se rendre dans certains endroits. C’est une forme de torture qui modifie le cerveau. Ceux qui ont été isolés et soumis à une propagande sans fin — en entendant que nous mettions tout le monde en danger, ou que le personnel d’urgence non vacciné les mettait en danger — pensaient qu’ils devaient être renvoyés pour avoir mis tout le monde en danger.



[Voir aussi, à propos de Nehls cité par Wolf :
Selon le Dr Michael Nehls, les vaccins anticovid ont transformé les gens en zombies décérébrés
« Il s’agissait de conquérir l’esprit humain. »
La Réinitialisation par l’effacement de la mémoire et la maladie mentale de masse]




Rappel : 2020, l’année où la planète entière est devenue un gigantesque asile d’aliénés, presque du jour au lendemain

[Illustration : AFP]

Rappel, si vous voulez éviter que cela se reproduise ou soit pire la prochaine fois :

et bien d’autres articles du dossier Vaccins et virus