Qu’est-ce que l’oxyde de graphène et les nanotechnologies ont à voir avec la 5G ?

[Source : https://www.kla.tv/24056]

La recherche scientifique et les rapports faisant état de graves dommages causés aux vaccins confirment les conclusions inquiétantes concernant les ingrédients des vaccins. Entretien avec le biostatisticien Ricardo Delgado Martin sur l’oxyde de graphène et la nanotechnologie dans les vaccins Covid : qui a ordonné l’inclusion de ces substances toxiques et quel est leur rapport avec la technologie mobile 5G ? Comprenons-nous désormais mieux l’Agenda 2030 et le plan du Forum Économique Mondial ?

Transcription en français de l’interview

Kla.TV : D’accord, alors commençons. Bienvenue Ricardo Delgado Martin. Une brève présentation de vous-même pour le public germanophone. Eh bien, Ricardo Delgado Martin est fondateur et directeur de « la Quinta Columna ». Il est diplômé en biostatistique de l’Université de Séville. Il est titulaire d’un Master en Biostatistique, Postgraduate en Biologie de la Santé, Microbiologie Clinique, Épidémiologie et Immunologie Clinique, appliqué à l’Université Européenne Miguel de Cervantes. Expert universitaire en génétique clinique de l’Université Antonio de Nebrija. Certificat de contribution scientifique, de l’Université de Séville et Master de troisième cycle en psychologie de l’enfant. Master en banque et finance de l’Instituto Superior de Técnicas y Prácticas Bancarías. Master en formation personnelle. Autrement dit, un dossier long et complet.

M. Delgado : Merci, Angel, pour l’invitation et à la chaîne Kla.tv pour l’opportunité d’y présenter nos recherches.

Kla.TV : Ricardo, si tu devais te décrire, qui est selon toi Ricardo Delgado Martin ?

M. Delgado : En fait, puisque l’être humain est probablement soumis à une évaluation et à un changement constants, nous pouvons dire qu’une personne, proche de l’éveil, dans un sens, nous avons réalisé, nous avons constaté que le monde dans lequel nous vivons n’est pas exactement celui qu’on nous a dit. À partir d’un certain moment, j’ai dû mettre en quarantaine tous les grands dogmes et paradigmes officiels qui viennent de ce qu’on appelle la science.

Kla.TV : Eh bien, qu’est-ce que la biostatistique ?

M. Delgado : La biostatistique est une spécialité des statistiques, qui à son tour est une branche des mathématiques, une science exacte, et il s’agit plutôt d’un sujet d’épidémiologie, appliqué au domaine de la santé. C’est pratiquement la même chose, ce sont des synonymes.

Kla.TV : D’accord, comment vous est venue l’idée de fonder la plateforme « La Quinta Columna » ?

M. Delgado : Cela est né du besoin urgent de former un collectif humain, un groupe d’êtres humains conscients, qui ne partagent absolument pas la réalité qu’ils veulent peindre avec ce soi-disant agenda 2030. Puis, à partir de là, petit à petit, la chaîne s’est développée de manière exponentielle, surtout lorsque nous avons décidé d’analyser les flacons, d’abord de Pfizer, puis d’Astra Zeneca, Moderna et Johnson également. Dès lors, nous avons logiquement commencé à fournir des informations basées sur l’observation et à mettre en quarantaine tout ce qui provenait de la version officielle et des articles scientifiques des laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes.

Kla.TV : D’accord, donc la question est : quelle est votre mission, pratiquement, eh bien, vous avez répondu à cette question. Je suppose que c’est reconnaître toutes ces incohérences et ces doutes, etc. J’imagine.

M. Delgado : À partir d’aujourd’hui, nous pouvons énoncer encore plus clairement la mission de la « Quinta Columna ». Il s’agit littéralement de sauver autant d’êtres humains que possible. Car là où ils veulent nous emmener, c’est la perte de toute forme d’identité et d’humanité intrinsèque, vers le transhumanisme ou l’extinction de l’espèce humaine, telle que nous la connaissons.

Kla.TV : Pourquoi pensez-vous qu’il n’y a pas plus de biostatisticiens, comme vous, ou de personnes dans le monde de la recherche ? Des scientifiques qui se consacrent à ces questions, c’est-à-dire à l’analyse et à la recherche sur le sujet du vaccin, de l’épidémie, etc.

M. Delgado : Il y en a, le problème est que ceux qui savent se taisent, et c’est un silence complice qui cause la perte d’un grand nombre de vies, et les autres se contentent de suivre le système et de travailler pour lui. Bien sûr, avec de grosses sommes d’argent sur la table, de l’argent taché de sang, pour le dire précisément.

Kla.TV : Eh bien, si nous revenons au début des événements, c’est-à-dire à tout ce que nous avons vécu de la soi-disant pandémie. Comment pourrait-on mieux expliquer, ou présenter ainsi à travers les médias officiels, ce qui nous a été dit, ou ce qui ne nous a PAS été dit, dans ce sens ?

M. Delgado : On nous a dit que tout était la conséquence d’un coronavirus inexistant et qu’il s’agissait donc d’une pandémie, alors que la réalité est évidente : il s’agit d’un génocide par l’introduction d’un composé chimique toxique à l’intérieur de l’organisme. Par conséquent, si nous introduisons un composé chimique qui a une capacité radio modulable et qui agit dans le corps comme un agent pathogène, nous parlons d’un acte prémédité et conscient et bien sûr d’un génocide et pas du tout d’une pandémie. C’est pourquoi ils peuvent savoir avec une précision absolue quand une vague apparaît, la deuxième, la troisième, qu’ils appellent variants, ce qui n’est qu’une justification des morts et des maladies causées par ce qu’ils appellent des vaccins, qui logiquement ne sont pas du tout des vaccins.

Kla.TV : D’accord. À partir de quel moment, ou plutôt, à quel moment avez-vous vraiment commencé à avoir des soupçons, ou comme on dit, à penser que quelque chose ne colle pas ? À quel moment avez-vous eu ces doutes ou avez-vous commencé à ne pas trouver de logique dans tout ce qu’on nous dit et ce que nous vivons ?

M. Delgado : Pratiquement depuis le début. Nous avons d’abord pensé qu’il pouvait y avoir un type d’agent biologique qui ne correspondait pas à ce que l’on nous avait dit. Nous avons commencé à faire des calculs, en utilisant précisément les chiffres que les modèles épidémiologiques peuvent donner. Nous avons fait des comparaisons avec la grippe saisonnière commune et nous avons considéré les contre-mesures qui étaient prises. Et nous avions aussi le précédent de la fameuse grippe A de 2009/2010. Tout cela nous a fait soupçonner qu’il y avait une grande opération derrière tout cela : le fameux événement 201 organisé à New York le 18 octobre par la Fondation Bill et Melinda Gates, l’Université John Hopkins et le Forum Économique Mondial, et c’est très important. Tout cela était très suspect, mais surtout lorsque nous avons analysé le vaccin, c’est-à-dire lorsqu’ils ont commencé à l’injecter, nous avons constaté un effet magnétique exacerbé, d’abord dans la zone de la piqûre, puis étendu à la zone du plexus solaire supérieur et enfin à la tête, c’est-à-dire le tissu conducteur d’électricité du corps. Nous avons émis l’hypothèse qu’il s’agissait d’un dérivé du graphène sur la base de tout ce que nous savions déjà et des hypothèses ou des fortes indications qui existaient, et nous l’avons finalement prouvé par une analyse préliminaire, puis par une analyse finale que nous développerons un peu plus tard.

Kla.TV : Nous avons donc entendu dire jusqu’à présent que le virus SRAS-CoV-2, c’est-à-dire le virus censé causer cette maladie Covid-19, n’a jamais été isolé ni séquencé. Que signifie isoler ou séquencer au sens d’un virus ?

M. Delgado : Le séquençage et l’isolement d’un agent biologique — de type Corona viral, dans ce nouveau cas — impliqueraient de disposer de la séquence exacte de nucléotides et de la combinaison de toutes ces paires qui ne donnaient pas l’impression d’être 29 800, ou environ 30 000 paires de nucléotides. Il s’agit d’un format d’ADN, c’est-à-dire que nous n’avons pas cela. Ce que vous avez, c’est une construction virtuelle assemblée avec un algorithme informatique qui est également appelé MUSCLE, c’est-à-dire que ce sont des virus in silico [sous forme purement logicielle ou virtuelle, NDT] ou des virus chimères, c’est ainsi qu’on les appelle. Il n’existe que dans l’ordinateur. Le SRAS-CoV-2 n’existe pas dans la nature. À partir du mucus de trois patients atteints ou décédés de différents types de pneumonie précisément à Wuhan, ils ont extrait du matériel génétique et essayé de séquencer quelque chose, mais avec seulement une amorce initiale, à partir de laquelle ils ont extrapolé. Ils n’ont pas besoin de le faire [ils pensent qu’ils n’ont pas besoin de séquencer une chaîne complète de nucléotides, NDT], ils ont des logiciels ! [qui sont supposés permettre de reconstituer la chaîne complète du supposé virus à partir de l’amorce et de multiples bouts de chaînes dont en réalité on ne peut certifier l’origine génétique, NDT.] Mais pas seulement pour cet agent biologique, mais aussi pour tous les autres qui l’ont précédé. Il n’y a donc pas de véritable connaissance en matière de séquençage de la nature du SRAS-CoV-2. Personne ne l’a [le virus et/ou son séquençage d’un seul tenant, NDT]. S’ils l’avaient eu, ils auraient soi-disant fabriqué un vaccin traditionnel atténuant l’agent. Il n’existe pas non plus de laboratoire capable de le cultiver, alors qu’il y a déjà environ 180 institutions dans le monde : ministère de la Santé, institutions universitaires de toutes sortes, etc. dont aucune ne dispose du séquençage [réel] du SRAS-CoV-2. Néanmoins, elles nous parlent de variants et de sous-variants.

Kla.TV : Exactement, donc à un moment donné de l’histoire, pour autant que nous le sachions, y a-t-il eu un séquençage d’un virus ? D’une manière générale, savons-nous que certains virus, je ne sais pas, Ebola ?…

M. Delgado : Il est possible qu’il y en ait un, Angel, il est possible qu’il y ait un véritable séquençage d’un agent biologique [mais jusqu’à présent, aucun institut n’a pu apporter la preuve de l’isolation et du séquençage intégral d’un seul tenant d’un supposé virus, alors que l’on a pu scientifiquement isoler et caractériser des exosomes produits naturellement par des cellules agressées, et d’aspect similaire aux supposés virus pathogènes vus par microscopie électronique, NDT]. Car désormais, nous devons également nous demander si ce que nous appelons virus est la conséquence ou la cause [en tant que supposés agents contagieux (cause) envahissant le corps d’un hôte (effet), puis se propageant à un autre (cause) pour le rendre à son tour malade (effet), etc., NDT] de maladies et non le produit de celles-ci [en tant qu’exosomes résultant de l’agression de cellules par des causes supérieures telles que des toxines chimiques ou des ondes électromagnétiques, NDT]. Il est probable que la virologie actuelle doive littéralement être déchiquetée et jetée à la poubelle. Nous avons amené tout le monde à croire — en fonction des intérêts pharmaceutiques, d’abord la Fondation Rockefeller et maintenant la Fondation Bill et Melinda Gates, qui prend le relais — que ce que nous appelons virus ou agents viraux sont la cause de maladies, alors qu’ils en sont très probablement la conséquence. Et la maladie est causée par des phénomènes de radiation, d’intoxication, etc. comme c’est le cas que nous allons voir maintenant avec ce qu’ils appellent Covid-19.

Kla.TV : Dès lors, nous devrions, comme on dit, prendre avec des pincettes le fait qu’il existe peut-être un virus de la grippe, de la variole, de la rougeole, du sida, d’Ebola, etc., selon ce que vous mentionnez.

M. Delgado : Et il n’y a pas non plus de contagion en tant que telle, et il n’a jamais été démontré non plus qu’une personne soi-disant infectée par la grippe puisse contracter ou transmettre la maladie à une autre personne par voie aérienne, car il a été démontré que l’information voyage, l’information génétique, mais comme messager d’alerte, c’est-à-dire ce que nous appelons le Coronavirus — ces types d’agents viraux, sont probablement des messages d’alerte inter-espèces pour alerter qu’il existe un phénomène tel que les radiations qui affecte tout le monde. [NDT Ici, il s’agit sans doute de l’hypothèse du rôle messager de certains exosomes, mais surtout un messager intracorporel pour avertir les autres cellules du corps. Il resterait à démontrer que les exosomes produits par un organisme donné peuvent réellement pénétrer dans un autre corps biologique. Cependant, il a été scientifiquement démontré que les cellules ou les tissus vivants peuvent communiquer de l’information biologique entre individus d’une même espèce par le biais d’ondes électromagnétiques dans les gammes de fréquences visibles et ultra-violettes sous forme de biophotons. Voir Communication entre organismes vivants par biophotons.] Le virus synthétise alors une protéine qui va protéger l’individu, non pas pour le tuer, mais pour le protéger. [NDT Alors que la nature abonde en exemples de collaborations symbiotiques entre diverses espèces, par exemple entre arbres, champignons et bactéries, la vision pasteurienne et de l’industrie pharmaceutique voudrait nous faire croire que les bactéries et surtout les virus ont été essentiellement créés pour nuire aux plantes, aux animaux et aux êtres humains.]

Kla.TV : Préparer l’organisme, le corps humain à réagir d’une certaine manière ou sous une certaine forme.

M. Delgado : Exactement, mais ce qui le tue ou le rend malade, ce sont les radiations. Il est probable que la grippe commune soit saisonnière, il s’agit probablement d’une sorte de rayonnement solaire naturel, par exemple : typique des hivers.

Kla.TV : Nous posons la question automatiquement, par exemple dans les vaccins qui nous ont été administrés depuis des générations. Qu’est-ce qui a vraiment été donné à l’être humain, si toutes ces causes virales n’ont vraiment aucune justification ou n’existent pas en tant que telles ?

M. Delgado : Je vais vous répondre très rapidement : le mercure sous forme de thimérosal, qui a augmenté la prolifération d’enfants souffrant de troubles nerveux. L’aluminium, c’est précisément à cela que le corps réagit de manière allergique, et non à aucun virus atténué, responsable d’une épidémie d’autisme depuis précisément le moment où il a commencé à être injecté. Dans les vaccins traditionnels dont nous parlons, il existe des solvants qui sont censés dissoudre la membrane lipidique cellulaire, de sorte que le vaccin a davantage d’importance en tant qu’adjuvant. C’est ce qu’ils nous disent. Détergents tels que polysorbate 80 et tritoniqui 100 ; c’est ce qui a été introduit dans les vaccins traditionnels, mais maintenant il existe ce qu’ils appellent la technologie de l’ARN messager, il n’y a pas d’ARN messager du tout, la seule chose qui existe est la microtechnologie et le graphène. Le graphène est une autre matière particulièrement toxique à l’intérieur du corps, qui s’ajoute à toute cette opération machiavélique qui dure depuis longtemps.

Kla.TV : OK, en parlant de cet agent toxique, l’oxyde de graphène comme vous le dites. Que provoque exactement l’oxyde de graphène dans l’organisme humain ?

M. Delgado : L’oxyde de graphène — la première chose que nous devons comprendre est que lorsqu’il est à l’intérieur du corps en contact avec des cellules vivantes, il a un comportement magnétique exponentiel, c’est pourquoi « La Quinta Columna » a envoyé un message lorsque nous avons vu de nombreux cas autour de nous, le phénomène typique où les cuillères et les objets métalliques se collent directement dans la zone de la piqûre et ensuite, comme je l’ai dit, dans la zone de la poitrine et de la tête, mais il était également mesurable et l’est encore avec des appareils de mesure électromagnétique comme celui-ci. Nous savons donc que le graphène renforce le signal des antennes téléphoniques en gigahertz et, grâce à l’effet transistor, le convertit ou le transfère en térahertz, ce qui permet précisément à la microtechnologie présente à l’intérieur du vaccin de fonctionner. Le graphène dans le corps entier active la coagulation sanguine, il est utilisé dans le format, pour réduire les plaquettes, pour activer la coagulation et a donc un effet thrombocytopénique. Toutes sortes de maladies apparaissent à la suite de thrombus générés par la coagulation du graphène, et c’est le cas, parce qu’il renforce les dommages causés par les radiations. Les radiations génèrent déjà l’effet de bobine, en empilant les globules rouges, les érythrocytes. Si le graphène renforce cet effet, il y aura un effet cumulatif de coagulation. Conséquence : accidents vasculaires cérébraux, embolies, toutes sortes de phénomènes d’accidents cardiovasculaires et cérébrovasculaires, embolies également là où il y a un manque d’apport sanguin. Mais le graphène est également mutagène à l’intérieur du corps, il a la capacité de moduler les gènes, il génère la mutagenèse, l’altération chromosomique et le cancer. Il est également à l’origine de l’infertilité masculine et féminine. Dans le sperme masculin, il affecte la motilité des spermatozoïdes et entraîne la stérilité de la quasi-totalité de la population. La neurodégénérescence également et, bien sûr, le cancer. Mais aussi des arythmies cardiaques parce que c’est un matériau super conducteur et qu’il va se loger dans cette ligne où l’on provoque précisément le magnétisme, c’est-à-dire le système nerveux central, formé par la moelle épinière et les neurones. Dans la tête, comme je l’ai dit : neurodégénérescence. Il a d’autres capacités dont le but final que nous verrons plus tard. Et dans le cœur, lorsqu’il entre en activité électrique en raison de l’activité cardiaque, le graphène sera dirigé là, agissant comme un super conducteur, ce qu’il est. Tout le monde connaît donc déjà les batteries au graphène. Le graphène est également un condensateur d’énergie : il stocke l’énergie qu’il reçoit de son environnement, en particulier des antennes téléphoniques. Il reçoit cette énergie et peut la décharger. S’il génère des décharges dans le cœur, il rompt le rythme cardiaque, provoquant un évanouissement dû à un manque d’irrigation cérébrale et, par conséquent, un effondrement, une syncope, un évanouissement, une arythmie avec une mort soudaine et abrupte, ce que nous constatons également aujourd’hui. Et j’oublie l’essentiel : à moyen terme, le graphène est dépendant des radiations, c’est-à-dire qu’il absorbe les radiations des micro-ondes et multiplie à la fois la fréquence et les dommages. Dès qu’il pénètre dans le corps, il commence à libérer des radicaux libres. Le moment venu, il dépassera un certain seuil du système immunitaire et générera ce que l’on appelle une tempête de cytokines, la fameuse tempête de cytokines. À l’intérieur du corps, comme il s’agit d’un toxique, le système immunitaire répond par une inflammation pour essayer d’empêcher la prolifération du toxique. Il s’agit donc d’une inflammation systémique ou multi-organes. La tempête de cytokines est éliminée par les poumons. Dieu merci, le corps humain a la capacité de l’éliminer, mais une fois irradiée dans les poumons, elle génère une pneumonie bilatérale. Nous avons donc déjà une Covid-19 sévère. La vraie Covid.

Kla.TV : Puisque nous parlons d’un syndrome d’irradiation aiguë, d’après certains programmes que je vous ai entendus dire, il n’y a pas de législation au niveau de chaque pays sur la quantité d’émissions autorisées, ou sur les antennes : combien sont autorisées à être émises pour qu’elles n’affectent pas les êtres humains, la santé humaine. Savez-vous quelque chose à ce sujet ? Je veux dire, parce que bien sûr nous parlions il y a des années des antennes 2G, 3G, 3G+, 4G, mais à un moment donné j’imagine que ce rayonnement est collecté de manière à ce que nous puissions savoir s’il est nocif ou non. Jusqu’à quelle limite pouvons-nous dire qu’elles sont nocives et qui peut nous protéger de ces radiations ? Officiellement, à qui devrions-nous nous adresser ?

M. Delgado : En théorie, auprès des organisations du comité des radiofréquences, dans notre pays, par exemple en Espagne, ou auprès du Conseil de l’environnement. Les valeurs qui causent des dommages dépassent même 500 à 1000 fois celles qui sont autorisées dans notre pays. Les chiffres changent ou varient légèrement d’un pays à l’autre au sein de l’Union européenne, mais même ainsi, ceux qui sont déjà considérés comme permissifs dépassent de loin ceux qui affectent la biologie humaine. Par exemple, j’ai ici en ce moment, si vous regardez l’écran, je ne sais pas si vous voyez quelque chose… eh bien, les volts par mètre ou en microwatts par cm² sont de 13, à l’intérieur de la maison il faudrait que ce soit 0,1, c’est-à-dire que nous parlons de 130 fois plus. Bien que nous ayons placé un tissu antiradiation sur cette fenêtre et de l’autre côté de l’arrière, je veux dire que c’est de la folie. Ils ont transformé le monde en une soupe électromagnétique. Si nous introduisons également dans le corps un matériau qui augmente le rayonnement de trois magnitudes d’onde, qui convertit les gigahertz des antennes téléphoniques en térahertz, ce qui est précisément là où la microtechnologie que nous avons également trouvée dans le vaccin fonctionne, alors vous avez un syndrome d’irradiation aiguë. C’est pourquoi la symptomatologie et le tableau clinique du syndrome d’irradiation aiguë correspondent exactement au syndrome de Covid. Le syndrome d’irradiation chronique, conséquence de l’irradiation constante de la personne ou de l’individu, est appelé Covid long — Covid long ou Covid persistant.

Kla.TV : En parlant de radiations et de virus, comment expliqueriez-vous l’événement de 1918 ou 19, je pense, de la fameuse ou de la soi-disant grippe espagnole ? Je veux dire, que s’est-il passé là ? Parce que si nous regardons parfois ainsi, dans les livres d’histoire, nous voyons des gens protégés, avec des masques, etc. Et que s’est-il passé, que s’est-il passé exactement là ?

M. Delgado : C’est à ce moment-là que les premières ondes radio du spectre électromagnétique ont commencé à être émises globalement et massivement vers la biologie humaine pour la première fois. La première modification globale du terrain de l’être humain a eu lieu, en fait, elle a commencé précisément dans des casernes militaires aux États-Unis, qui étaient le foyer de l’épidémie supposée de ce qu’ils appelaient le virus H1N1 de la grippe espagnole, ou la variante de l’époque. C’est là que tout a commencé. Chaque fois qu’il y a eu un bond technologique avec une nouvelle émission de rayonnement micro-ondes, dans ce cas déjà, nous avons eu une épidémie ou ce que l’on a appelé une pandémie. La pandémie de Hong Kong était liée à la pandémie de 1958, qui comportait également une nouvelle émission de radiofréquences. La 4G a coïncidé, la 4G+ a coïncidé avec la grippe de 2018. Je me souviens qu’en 2018, le Covid-19 est déjà apparu, au cas où vous ne le sauriez pas, des pneumonies bilatérales sont apparues, des inflammations sur tout le corps. Encore plus qu’en 2020. En 2018, ils ont déjà introduit dans le vaccin antigrippal, selon toute probabilité, ce matériau radiomodulable et l’irradiation subséquente avec la 4G+. Ils ont constaté que cela fonctionnait, donc la campagne suivante, la campagne 2019-2020, ils ont globalement introduit chez les personnes âgées dans les maisons de retraite, dans le vaccin contre la grippe, l’oxyde de graphène réduit, et c’est ce que le Dr Campra a trouvé par la suite.

Kla.TV : Alors, parlons encore de la question de la grippe espagnole, de cet événement très célèbre. C’est arrivé et il n’y avait pas de vaccins, il n’y avait absolument rien dans ce sens. Que se passe-t-il pour que l’être humain ait la capacité de s’adapter à cela ? Et pourquoi tout d’un coup, après qu’un nombre effarant de personnes soient mortes soi-disant à cause de la fameuse grippe, que s’est-il passé là, c’est-à-dire comment les êtres humains ont-ils pu s’adapter ? Parce que les antennes émettaient toujours, je comprends. C’est-à-dire que notre capacité d’adaptation nécessite un certain temps chez la plupart des gens, mais bien sûr, comment pourrait-on mieux expliquer cela ? C’est-à-dire que chaque fois qu’une nouvelle radiation arrive, un élargissement du spectre se produit, à partir de ce moment-là, nous avons davantage de possibilités de tomber malade ou de ne pas nous adapter et peut-être que seuls certains sont capables de faire face à cette nouvelle exposition, pour ainsi dire.

M. Delgado : Simplement, lorsqu’il y a une nouvelle altération de l’environnement, certains survivent, résistent et d’autres meurent, comme dans la nature. Sauf que cela ne correspond pas à la nature, c’est une nouvelle altération artificielle de l’environnement. Il y a une… dans le concept d’épigénétique une adaptation par la modulation rapide des gènes, ce qui est fait précisément c’est d’aller à l’endroit de ce que l’on appelle à tort virus ou Coronavirus, qui n’est qu’une réadaptation de notre ADN par une synthèse protéique lorsqu’il est soumis ou irradié, dans ce cas avec une nouvelle longueur d’onde qui n’est pas de la trame normale — solaire naturelle par exemple.

Kla.TV : Alors ce nouveau rayonnement, la 5 G, en quoi est-il clairement différent de la 2 G ou de la 3 G jusqu’à présent, c’est-à-dire que sommes-nous… quelle est l’ampleur ou de quoi parlons-nous en comparaison ?

M. Delgado : Eh bien, en tout, il n’y a absolument aucune comparaison possible. Depuis la 4 G+ et surtout la 5 G, outre le fait que c’est infiniment plus d’électricité ambiante artificielle, infiniment plus de millions d’antennes placées partout dans le monde, il y a un nombre exponentiel élevé de Volts par mètre qui traversent la biologie humaine, le règne végétal et tous les êtres vivants en général. Nous voyons également des oiseaux tomber lorsqu’ils changent de fréquence. Surtout, ils tombent fondus, et même certaines antennes téléphoniques brûlent à cause des radiations qu’elles émettent. On parle aussi de micro-ondes, mais avec beaucoup plus de force et aussi en format AX. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un faisceau. La 5G est scalaire et millimétrique, elle envoie un faisceau directement à la personne qui se connecte ou qui a un smartphone. Mais ce n’était pas seulement pour le téléphone, c’était aussi pour les gens, d’après ce que nous savons maintenant.

Kla.TV : Mais ce faisceau, disons, dont vous parlez, auquel vous faites référence, signifie qu’il n’émet pas toujours. Je veux dire, ce que j’ai du mal à comprendre, c’est qu’une antenne normalement, si elle est en fonctionnement, est censée émettre en permanence et si elle est au niveau de la 5 G, eh bien évidemment, elle émettrait en permanence, mais vous me dites que ce n’est peut-être pas son but, de ne pas émettre en permanence, mais d’émettre seulement à un certain moment de la journée, de l’heure, je ne sais pas. C’est ce que je n’ai pas…

M. Delgado : Il émet, il émet toujours dans un format vectoriel à gradient directionnel, c’est-à-dire qu’il y a un courant qui vous traverse constamment, mais s’il y a une exigence d’un certain type d’appareil électronique qui est connecté à cette fréquence, parce que c’est un objet intelligent, par exemple une couche qui va… une couche intelligente va nous dire quand elle est mouillée ou non, selon que l’enfant a fait ses besoins ou non. Dans ce cas, la couche reçoit un faisceau pour exiger cette information automatiquement ou à la demande de l’utilisateur et, bien sûr, ce faisceau est une impulsion électromagnétique, ce qui est peut-être la chose la plus dangereuse. Les changements brusques sont les plus dommageables. Ainsi, une personne entre dans un supermarché avec un niveau de radiation, entre à l’intérieur, est protégée par les murs. C’est pourquoi nous observons de nombreux évanouissements et syncopes à la sortie des supermarchés, où il y a également beaucoup de radiations.

Kla.TV : Nous parlerions donc d’une dose, pour lui donner un nom, que nous recevions une quantité de dose supérieure à ce qui est sain, à quoi le corps humain pourrait s’adapter. Nous pourrions le dire ainsi.

M. Delgado : Exactement. Les doses mesurées en millisievert, c’est-à-dire que les rayonnements causent des dommages, soit sous forme d’impulsion, soit à moyen terme, parce qu’ils absorbent la dose de rayonnement qui s’accumule dans les tissus. C’est ce qui finit par générer le cancer, qui prolifère. C’est ce qui finit par générer, ensuite, tout type de… Tous les dommages causés par les radiations sont précisément ce qui a été décrit comme le Covid 19, et ses variantes respectives, parce qu’il s’agit d’un syndrome d’irradiation aiguë. Lorsque nous avons vu les études officielles, qui comparaient le syndrome d’irradiation aiguë avec le Covid-19, le problème est qu’elles ne l’ont pas considéré comme un agent causal, comme la véritable cause, parce qu’elles ne sont pas conscientes, ou elles [les études, NDT] n’étaient pas conscientes que ce dérivé du graphène, l’oxyde de graphène réduit, est introduit, ce qui augmente les dommages causés par les radiations. Même s’il les rapproche des rayonnements Cherenkov, c’est-à-dire qu’il les multiplie par mille, le graphène augmente les dommages causés par les rayonnements. Et tout ce que je dis, ce sont des articles scientifiques que j’ai recueillis ; même le projet CORDIS de l’Union européenne, et nous pourrons continuer plus tard.

Kla.TV : Alors, euh, Wuhan, juste pour revenir un peu en arrière, quand toute cette histoire macabre a-t-elle commencé, pour ainsi dire, est-ce là que le rayonnement 5G a été pratiquement émis pour la première fois ?

M. Delgado : Exactement en novembre, fin novembre 2019, à Wuhan, a coïncidé l’apparition de ce qu’ils ont appelé un virus corona inexistant, en raison de ce que nous avons dit dans l’introduction, avec juste la mise en œuvre de la technologie 5G dans une ville de 11 millions d’habitants, dans le temps et l’espace, qui était Wuhan. Dites-moi quelle est la probabilité que la prétendue épidémie de coronavirus apparaisse à Wuhan, au moment et à l’endroit où cette technologie a été mise en œuvre pour la première fois, avant la vaccination contre la grippe de tous les Chinois, hein ; il faut aussi dire que dans le vaccin contre la grippe, il y avait déjà ce matériau, l’oxyde de graphène, qui est également mentionné dans les brevets.

Kla.TV : OK, très intéressant ce que vous venez de dire, ou très inquiétant, comment mieux le dire ? Euh, nous avons entendu parler de l’analyse du Dr Campra, dans laquelle de l’oxyde de graphène a été trouvé. Comment et pour quelles raisons la recherche sur les ingrédients des différents vaccins a-t-elle commencé, c’est-à-dire, quelle en était la raison exactement ?

M. Delgado : Eh bien, le Dr Sevillano, qui est un élément important de la Quinta Columna et qui nous accompagne tous les soirs dans les émissions en direct, a déclaré : « quand ils commenceront à injecter les gens, nous réaliserons vraiment ce qui se passe ». Jusque-là, nous savions que des personnes tombaient à proximité des antennes téléphoniques ; en effet, 8 antennes sur 10 ont été placées dans les maisons de retraite, on comprend maintenant pourquoi. Nous sommes allés jusqu’à estimer la mortalité des EHPAD. Un autre cofacteur était le vaccin contre la grippe. Il y a eu certains rapports, comme celui de Barbastro, une région ici à Teruel en Espagne, et nous avions enregistré que, euh, ceux qui n’étaient pas vaccinés contre la grippe, pratiquement tous avaient survécu. Et chez ceux qui ont été vaccinés contre la grippe, il y a eu une mortalité très élevée liée au Covid-19 ; et la morbidité due à la maladie également. Il y avait des maisons où 80 personnes âgées sont mortes en 4 heures. Aucun agent biologique ne peut faire cela, pas même Ebola. Mais les radiations…

Kla.TV : La simultanéité, disons. Cela s’appelle la simultanéité, je ne sais pas… En même temps, il est difficile de penser que ce soit un agent infectieux, que certains expliquent comme la version officielle, qui puisse provoquer une telle chose dans un tel groupe.

M. Delgado : Ce n’est pas comme cela que nous voyons les choses, avec les médecins et les travailleurs de la santé qui ont vu la situation ; beaucoup d’entre eux sont déjà d’accord avec la thèse de la Quinta Columna. Je dis bien, avec la thèse, pas avec l’hypothèse. Mais lorsqu’ils ont commencé les injections et que le phénomène magnétique s’est aggravé, nous nous sommes rendu compte que ce matériau était magnétique, qu’il était conducteur, supraconducteur et qu’il était un condensateur énergétique. De plus, il dégageait des différences de potentiel, une tension importante dans la tête des personnes inoculées, notamment avec mes parents, j’ai pu faire l’expérience et avec un multimètre, des courants alternatifs jusqu’à 0,3 et 0,4 Volt sont arrivés. C’était fou. Ils pouvaient même allumer une petite LED. Ensuite, on a cherché quels matériaux : il y en avait aussi un qui était candidat, c’était une merveille, c’était le matériau miracle, c’était le graphène, c’était à la mode, c’était magnétique à l’intérieur du corps, c’était un supraconducteur, c’était un condensateur d’énergie : il était utilisé pour les futures batteries et il avait aussi des applications biomédicales dans le domaine des neurosciences qui est l’objet de ce fameux transhumanisme qui est venu après. Nous avons reçu un flacon de Pfizer, par l’intermédiaire de Rafa Navarro, un policier d’Alicante, nous étions à un stade intermédiaire bien sûr, nous avons fait appel à quelques universités et le Dr Campra, professeur à l’université d’Almeria, le Dr Campra à Madrid, pas seulement en sciences chimiques et diplômé en sciences biologiques, s’est chargé de l’enquête. Nous lui avons dit : cherchez comme hypothèse — suspicion — un dérivé du graphène dans l’échantillon et en effet, une semaine plus tard, bien qu’il ait d’abord douté de la présence de ce matériau, il nous a dit : « Félicitations ! C’est probable. Il est très probable qu’il y ait des preuves sérieuses de la présence d’un dérivé du graphène dans l’échantillon, d’après le rapport préliminaire qui comprenait une analyse microscopique jostique, une analyse par microscopie électronique TEM, S-TEM et une compatibilité avec les séquences de lumière ultra-violette. » Mais ce n’est que 4 mois plus tard, lorsque non plus un seul flacon de Pfizer mais 7 flacons, provenant maintenant de 4 marques différentes : Pfizer, Astra Zeneca, Moderna et Janssen, qui sont les plus commerciales dans notre pays, ont été soumis à une technique Micro Raman qui donnait déjà les pics caractéristiques de tous les matériaux d’un point de vue physique. L’oxyde de graphène réduit est apparu sans équivoque et de manière concluante.

Kla.TV : Dans tous les échantillons de différentes marques ?

M. Delgado : Dans chacun d’eux. Dans chacun d’eux. Cette matière est assez abondante dans le corps, mais qui plus est, voici la partie inquiétante. Le graphène a expliqué ce qu’ils ont appelé le syndrome Covid et toutes les morts immédiates et subites auxquelles nous assistons, en dehors de tous les cas de cancer de nos jours. Mais le graphène lié au domaine des neurosciences est utilisé, avons-nous dit, pour convertir le signal Gigahertz en Terahertz. L’effet secondaire : le syndrome Covid, d’accord. Mais ces Tera-Hertz sont utilisés pour les micro et nanotechnologies afin qu’ils puissent fonctionner, c’est-à-dire à l’échelle nanométrique et micrométrique, à cette très petite échelle, ces appareils dans le domaine des nanocommunications et des réseaux intra-corporels ne peuvent que travailler dans le groupe Terahertz. C’est pourquoi ils ont introduit l’oxyde de graphène dans tout le corps.

Kla.TV : La batterie, l’énergie nécessaire au fonctionnement de cette nanotechnologie.

M. Delgado : En effet, même si cette énergie a généré la mort de millions de personnes et une épidémie qu’ils ont qualifiée ou présentée comme un coronavirus, ce n’est qu’un écran de fumée pour continuer à tromper les gens.

Kla.TV : Cela soulève une question Ricardo, excusez-moi. Les gens qui n’ont pas été vaccinés, nous n’allons pas appeler cela un vaccin, évidemment. Ils n’ont pas été vaccinés, ni injectés, ni graphénés, mais ils ont quand même contracté le Covid, comment expliquez-vous cela ?

M. Delgado : Il faut faire une parenthèse. Lorsque nous parlons de Covid, nous parlons d’inflammations dans tout le corps. Le véritable Covid est : inflammations dans tout le corps, dyspnée — difficulté à respirer, parce que vous avez des niveaux de saturation bien inférieurs à la normale —, pneumonie bilatérale et tempête de cytokines. C’est à peu près tout. Tout le reste, il y a des preuves, mais tout le reste n’est pas un test PCR positif, un autre outil qui a été utilisé pour poursuivre cette tromperie massive en faisant croire que tout est positif.

Kla.TV : Oui, il semble que tout ait donné un résultat positif pour le Covid, y compris la grippe — il semble que nous n’ayons pas entendu parler de cas de personnes qui avaient seulement la grippe.

M. Delgado : Cela faisait longtemps que nous ne pouvions plus croire ce qui venait des médias, ni les chiffres, ni les statistiques, probablement tous manipulés. 47 000 euros ont été payés ici par admission, et par décès Covid dans les hôpitaux. On a donc essayé de rendre positifs les patients atteints de pneumonie, jusqu’à 15 et 16 PCR. Finalement, ils ont opté pour l’eau du robinet, ce qui leur a permis d’obtenir très facilement leur précieux résultat positif. Il y a aussi le test de l’antigène. Le test de l’antigène déclenche l’immunoglobuline ; nous pourrions dire qu’il est plus proche de la réalité, mais le fait est que le graphène déclenche les immunoglobulines à l’intérieur du corps. Ce qu’ils font, c’est que si vous introduisez de la ciguë, ou n’importe quel toxique, les anticorps neutralisants vont agir comme s’il s’agissait d’un agent biologique pathogène, alors qu’il s’agit d’un composé chimique toxique. Ainsi, les immunoglobulines sont déclenchées, les anticorps neutralisants apparaissent et vous disent que le vaccin fonctionne. Bien sûr, lorsque le corps parvient à l’éliminer, au bout de quelques mois, on vous dit : vous n’avez plus d’anticorps, vous devez recevoir la deuxième dose, ou la troisième, ou la quatrième, etc.

Kla.TV : C’est-à-dire que le graphène se dégrade d’une manière ou d’une autre, puis retourne à la charge, afin que cette énergie puisse continuer à s’accumuler dans l’organisme.

M. Delgado : En effet. En fait, la seule façon de se soustraire aux doses est de finir aux soins intensifs de l’hôpital ou au cimetière, ce qui est malheureusement le cas d’innombrables parents, très proches d’ailleurs, qui n’ont pas voulu croire, disent-ils, mais ce n’est pas une question de croyance. Nous avons déjà démontré et prouvé tout ce qui se trouve à l’intérieur des vaccins. De plus, le graphène n’a pas seulement été injecté, rappelez-vous que tous les éléments de la prétendue protection ou prévention de la maladie contenaient du graphène. Les masques contenaient du graphène et ont été rappelés. Le FPP2 en contient encore. Et les autres en contiennent également, parce qu’ils disent qu’ils les mettent au point de manière à ce qu’ils ne soient pas contaminés une fois jetés. Les hydrogels alcooliques, avec lesquels les enfants se lavaient compulsivement les mains, contiennent également des dispersions d’oxyde de graphène. Les tests PCR sont fabriqués par Nanographic, une entreprise qui commercialise et produit du graphène. Il en va de même pour les tests antigéniques. En d’autres termes, cela a été introduit partout, et aussi par inhalation. Il y a des gens qui ont présenté le phénomène magnétique dans la poitrine, parce qu’ils n’avaient pas été vaccinés, et nous ne doutons pas qu’ils ont également été fumigés. Il existe des brevets pour la dispersion d’oxyde de graphène dans des biocides, eh, des fongicides, dans des produits phytosanitaires, des pesticides, et pour améliorer la combustion du kérosène liquide brûlé dans les avions. Donc, ils l’ont probablement fumigé…

Kla.TV : Je veux dire, à travers ces traînées qu’on voit parfois dans le ciel, euh, qu’on ne sait pas, on pense que c’est de l’évaporation, etc. Mais en fait, bien sûr, quand elles persistent, ça semble être pour une période plus longue et, à partir de ce moment-là, il faut évidemment se méfier.

M. Delgado : Bien sûr. En fait, il ne s’agit pas de traînées de condensation de vapeur d’eau normales pour l’aviation, qui disparaissent immédiatement. Elles durent jusqu’au lendemain, et tout ce matériel, ainsi que les métaux lourds, génèrent également des pneumopathies, tombent au sol et s’intègrent aux poumons des patients en service.

Kla.TV : Eh bien, Ricardo, qu’en est-il des autres vaccins prévus au calendrier, peut-on leur faire confiance ? En général ? Ou ?

M. Delgado : Non. Depuis 2018, avec l’introduction de cette technologie, nous avons découvert qu’elle n’affecte pas seulement le vaccin Covid, nous avons déjà examiné le vaccin contre la grippe également. Hier, ils nous ont envoyé un document sanitaire contenant davantage d’images, et ces objets ressemblant à du graphène, non caractérisés dans ce cas, oui dans les vaccins Covid, mais nous avons la caractérisation des vaccins Covid, et une fois que nous connaissons l’image, le relief que le graphène forme, comment il se replie sur lui-même, il est très probable qu’il soit dans le calendrier régulier des vaccins, parce que, en outre, le phénomène magnétique est observé après la piqûre, dans le vaccin pour les enfants également. Le vaccin antipneumococcique, Pneumovax, je crois qu’il s’appelle, Prevenar 13, Vaxigrip, qui est un vaccin antigrippal, tous ces vaccins contiennent également du graphène. Il s’agit probablement d’une nanotechnologie appliquée aux flacons. Ainsi, de 2018 à aujourd’hui, le conseil, ou la recommandation de la Quinta Columna, est que personne n’injecte absolument rien.

Kla.TV : D’accord. Ces personnes qui se sont conformées, eh bien, aux deux premiers vaccins, puis aux rappels ; et ils ont encore des doutes, je ne sais pas s’ils ont pris les trois vaccins, ou s’ils vont continuer à se faire vacciner, que diriez-vous à ces gens ?

M. Delgado : Eh bien, ils ont eu beaucoup de chance. En effet, pas plus tard que la semaine dernière, je parlais à quelqu’un qui me disait qu’il avait reçu deux doses, l’une de Pfizer et l’autre de Moderna, et qu’il était en vie. Avant-hier, nous sommes revenus des funérailles de cette personne. Mort subite et immédiate, 36 ans. Un autre, un autre cas, 34 ans, un garçon, cancer fulminant. N’oublions pas que le graphène augmente les dommages causés par les radiations, et que l’un des effets des radiations est le cancer. Ils arrivent en feu. Il peut arriver qu’une personne reçoive trois doses et qu’il ne lui arrive absolument rien parce qu’elle vit dans un environnement où elle n’a pas accumulé de radiations ; par conséquent, elle ne va pas absorber ces radiations. C’est l’arme parfaite pour tuer. Cependant, une personne ayant reçu une seule dose, et qui reçoit l’impact des radiations parce qu’elle a une antenne téléphonique, et que le temps d’exposition, disons, est très élevé, développera très probablement soit une mort subite à la suite de la décharge de graphène dans le cœur, soit une myocardite péricardique, lorsqu’elle enflamme ce tissu, soit une mort subite, également, en raison de la même conséquence. Ou le fameux poumon Covid, euh, à moyen terme ; surtout, quand il commence à l’éliminer par le poumon. Au bout d’un mois et demi, ce matériel commence à être éliminé par les poumons, certaines enzymes entrent en jeu, comme la myéloperoxydase, qui essaient de le dégrader, mais comme il a été irradié alors qu’il est dans les poumons, il génère des inflammations pulmonaires qui ont été appelées « pneumonie bilatérale ».

Kla.TV : C’est-à-dire que ces personnes, euh, eh bien, avec la deuxième et la troisième [dose], eh bien, ce qu’elles font vraiment, c’est accumuler des radiations, et il arrive un moment où, si elles sont dans un foyer très aigu, très fort, très intense, disons, de cette irradiation qu’elles reçoivent, c’est à ce moment-là, j’imagine, que les problèmes commencent. Elles peuvent ne pas être en mesure de réagir à temps parce qu’il semble que cela provoque des arythmies ?

M. Delgado : Fulminant, c’est un fulminant, oui. Faire du sport, c’est fulminant parce que, quand on fait du sport, c’est le cœur qui entre en jeu, et les impulsions électriques cardiaques sont beaucoup plus élevées, alors, comme le graphène est super conducteur, elles vont être dirigées vers là. Et une fois là, lorsque vous terminez l’activité, il génère un choc arythmique mortel ; même avec le défibrillateur, ils n’arrivent même pas à faire avancer les gens. Les jeunes de 20 à 30 ans, les athlètes, en plus. Il absorbe également, excusez-moi, il absorbe tous les types de radiations, y compris ultrasons, infrasons, etc. C’est donc la roulette russe. Il n’y a rien dans le vaccin qui permette de développer une quelconque immunité, bien au contraire, c’est juste un composé chimique toxique et une micro-technologie, pour marquer les gens, en plus.

Kla.TV : D’accord, et à partir de là, de ces gens, comme je vous l’ai dit, les deux ou troisièmes doses, qu’ils appellent le rappel, puis celle qui a peut-être une pathologie qu’ils appellent Covid long, ça semble vouloir dire « Covid persistant », non, ou quelque chose comme ça ?

M. Delgado : Mais c’est cela, d’un point de vue biologique, nous ne connaissions pas d’agent biologique persistant. Je veux dire, la grippe commune qui sera n’importe quel autre type de coronavirus, comme ils disent, bien que l’oxyde de graphène génère l’effet corona, ils ont probablement tiré le nom de là, ils ont dit, « disons que c’est un coronavirus ». Euh, tout autre coronavirus met fin à la vie de l’hôte ou bien l’hôte développe une immunité contre lui, un point c’est tout. Il n’y a pas de séquelles à vie. Ce qui laisse des séquelles à vie, c’est l’irradiation, et c’est un syndrome, qui devient un syndrome d’irradiation chronique, qui figure dans la littérature médico-scientifique depuis plus de 70 ans. Ce n’est pas nouveau.

Kla.TV : Par exemple, au sein d’une même famille, il peut y avoir des membres qui ont développé ce Covid long, ou même ce Covid, disons, pour l’appeler d’une manière générale, et d’autres qui ne l’ont pas encore découvert, je suppose, je ne sais pas.

M. Delgado : Bien sûr, cela dépend du rayonnement que vous absorbez, mais aussi de variables intrinsèques à l’individu lui-même, telles que les niveaux de glutathion. Le glutathion est un antioxydant qui agit précisément contre l’oxyde de graphène, car celui-ci génère des radicaux libres. Ainsi, s’il génère des radicaux libres, il oxydera toutes sortes de molécules, entraînant leur mort. D’autre part, le glutathion endogène (c’est pourquoi la NAC agit contre le Covid, car c’est un précurseur du glutathion) ou la vitamine D (c’est pourquoi les patients atteints de Covid ont de faibles niveaux de vitamine D), car ils épuisent leurs ressources en essayant de dégrader l’action de l’oxyde de graphène. C’est pourquoi les personnes vaccinées, ou celles qui souffrent de Covid, sont si fatiguées, parce que le corps, le système immunitaire, travaille constamment pour essayer de dégrader l’action du toxique. Ainsi, le glutathion chez les jeunes, beaucoup de glutathion, moins de glutathion en vieillissant, plus de difficultés à avoir le Covid-19. À partir de 65 ans, les niveaux de glutathion chutent, c’est pourquoi cela a affecté, je veux dire, parce que maintenant cela affecte aussi les jeunes, à partir du moment où les jeunes sont vaccinés.

Kla.TV : Comment expliquez-vous… euh, au début de la pandémie, je me souviens que même les autopsies étaient interdites dans les hôpitaux, comment expliquez-vous le fait que c’était même accepté dans les hôpitaux, qu’on ne fasse pas d’autopsies, qu’il fallait incinérer directement ? J’ai entendu dire, je ne sais pas si c’est vrai. Puisque certains médecins, Italiens, je crois, je ne sais pas s’ils étaient du nord de l’Italie, de Milan, ont exactement contredit cette règle, qu’ont-ils découvert ? Peut-être pourriez-vous m’expliquer plus en détail.

M. Delgado : Oui, Pascual Baco était le médecin, ou l’équipe médicale, qui a ignoré les directives et protocoles génocidaires de l’Organisation mondiale de la santé de l’époque, et qui a pratiqué des autopsies. C’est incompréhensible. La seule explication est de cacher l’arme du crime. Aujourd’hui, si une autopsie est pratiquée sur un véritable patient Covid, victime d’un syndrome d’irradiation aiguë, on trouvera, et c’est d’ailleurs déjà le cas, de l’oxyde de graphène. Nous avons également trouvé de l’oxyde de graphène dans le sang des personnes ayant reçu des injections. Des équipes allemandes l’ont confirmé, de même que nous avons vu ces images de micro-feuillets d’oxyde de graphène sur tout le corps, après la piqûre. Ensuite, nous avons eu l’occasion de parler plusieurs fois avec Pascual Vasco, ce médecin, lorsqu’ils ont sauté les autopsies, ils ont découvert que ce qu’ils appelaient Covid était un phénomène thrombotique, il coagulait le sang, mais c’est le graphène qui le fait ! Le graphène active la coagulation du sang. En fait, il est, ou est destiné à être utilisé comme traitement antiplaquettaire, n’est-ce pas ? Il provoque également une réduction des plaquettes, c’est-à-dire tout ce que l’on a dit que le vaccin faisait au départ, bien sûr, parce qu’il en contient.

Kla.TV : Ils n’étaient pas intéressés, je suppose, à découvrir, disons, ce qu’ils faisaient, ou qu’ils appliquaient un protocole, j’imagine, euh, très faux, parce que cela semble être….

M. Delgado : En fait, en fait, on nous a dit de ne pas utiliser l’ibuprofène, qui est un anti-inflammatoire, alors que ce que fait précisément l’ibuprofène est de prévenir l’inflammation provoquée par le Covid, comme premier prodrome de la maladie. De plus, le paracétamol est toujours administré, et le paracétamol, c’est le contraire, il est contre-indiqué, car c’est l’antidote de la N-acétylcystéine, qui fonctionnerait.

Kla.TV : Donc, l’un est un oxydant et l’autre est un antioxydant.

M. Delgado : Exactement. Exactement…

Kla.TV : D’accord. Euh, à part l’oxyde de graphène, qu’a-t-on trouvé d’autre dans la composition ou les ingrédients du prétendu vaccin ?

M. Delgado : Eh bien, le Dr Campra a commencé à identifier des modèles artificiels. Par la suite, il a produit un autre rapport. La Quinta Columna, datée du 14 janvier de l’année 2022, a produit un autre rapport avec des échantillons très, très, très clairs de ce que, euh, de microcircuits ; nous avons même identifié ces modèles en comparant avec la littérature scientifique, avec des micro-rectènes, qui sont des ponts redresseurs à diodes, qui passent le courant alternatif direct, nous nous souvenons qu’avec un multimètre [sur] la tête des inoculés, nous pouvions mesurer des courants alternatifs jusqu’à 0,3 et 0,4 volts. Mais pour que cette microtechnologie fonctionne, il faut qu’elle se fasse en courant continu ; nous avons donc découvert ces redresseurs de courant, nous avons trouvé ces formats de microantennes, également des microantennes, également un cryptage de communication Codex, des supports logiques, des micro-routeurs qui émettent des adresses MAC, c’est-à-dire que cela peut être vérifié dès à présent par n’importe qui. Toute personne vaccinée peut télécharger l’application Bluetooth scanner, par exemple, et activer le GPS, puis le Bluetooth, et elle verra que toutes les personnes vaccinées dans son environnement émettent une adresse MAC, qui ne correspond à aucun fabricant de n’importe quel appareil qu’elle a chez elle. Il s’agit donc de dire que tous les individus ont été étiquetés. Nous savons que ce qui est émis, ou ce qu’ils émettent, ce sont au moins des données biomédicales : le rythme cardiaque et l’indice glycémique du sang, au minimum. Mais ils peuvent aussi émettre des signaux vers vous, rappelez-vous que tout le monde qui a un routeur…

Kla.TV : Donc, cela va dans les deux sens.

M. Delgado : Exactement.
Si vous voulez voir mes voisins, c’est toujours le cas, ou lorsque le voisin vacciné arrive, je serai toujours au téléphone ici. Je sais donc quand le voisin est là et quand il n’est pas là.

Kla.TV : Peut-il y avoir une personne qui n’est pas vaccinée, ou au moins… OK ?

M. Delgado : Voici ma télévision d’un côté, et tous les chiffres qui apparaissent sont des adresses MAC, des codes MAC de personnes vaccinées. On peut même cliquer sur l’un d’entre eux et connaître la distance approximative qui nous en sépare.

Kla.TV : Ces adresses sont donc censées se trouver dans votre environnement immédiat ou dans votre quartier ? Et peut-être auriez-vous la confiance nécessaire pour leur demander s’ils ont été vaccinés efficacement.

M. Delgado : Oui, en effet. Il s’agit d’adresses dynamiques. Elles changent toutes les 50 à 52 secondes. N’oublions pas que dans chaque dose, nous trouvons des dizaines de ces microcircuits dans une seule gouttelette et qu’avec une qualité de grossissement de 100 à 120, cela a l’air très bien. En d’autres termes, ils ont marqué tous les individus. Mais ils les ont également marqués au niveau intracorporal et intraneuronal. Et c’est ce qui est le plus dangereux. Il existe de nombreux articles scientifiques. Ils sont tous rassemblés dans la recherche de la Quinta Columna. L’oxyde de graphène traverse la barrière hématoencéphalique, une barrière qui sépare le cerveau de l’extérieur et le protège des agents pathogènes et des produits chimiques. Nous comprenons maintenant pourquoi les tests PCR passent tous par le nez, pourquoi les patchs à l’oxyde de graphène réduit pour les diabétiques qui veulent supprimer la piqûre d’aiguille et la remplacer par l’oxyde de graphène. Tout passe par la tête. Le but de toute cette opération est le contrôle comportemental dans le domaine des neurosciences de l’ensemble de la population mondiale. L’oxyde de graphène, lorsqu’il mesure moins de 45 nanomètres, traverse la barrière hématoencéphalique et s’installe dans les neurones, ce qui est très bon pour eux et présente beaucoup d’affinités parce qu’ils ont des impulsions électriques et que c’est un supraconducteur. Cet oxyde de graphène remplace le réseau neuronal naturel par un réseau neuronal artificiel. La personne est donc parasitée numériquement. Elle peut être connectée à un Cloud ou à la Meta, comme l’appelle Mark Zuckerberg, et être contrôlée par une intelligence artificielle. Cet oxyde de graphène, nous l’avons dit, est magnétique. C’est un support magnétique. Il a donc une capacité de mémoire — flash ! On peut effacer des souvenirs, enregistrer l’activité neuronale sous forme d’impulsions électriques et la contrôler sur un écran, au point de savoir ce que pense l’individu. Il est possible d’effacer des souvenirs et d’insérer des émotions, des sentiments, des pensées, en brisant la synapse neuronale, ce que fait l’oxyde de graphène. Et tout cela à distance et sans fil. En utilisant bien sûr la technologie 5 G. Nous comprenons maintenant pourquoi le président chilien Sebastián Piñeira, lorsqu’il a annoncé la 5G, a parlé d’insérer des émotions, d’insérer des pensées, en même temps qu’il proposait une loi sur les neurodroits avant la réforme constitutionnelle au Chili. Cela se fait d’ailleurs dans tous les pays. Si les gens ne sont pas conscients de ce qui se passe, je le répète : l’espèce humaine telle que nous la connaissons est en train de disparaître pour devenir un automate dirigé par l’intelligence artificielle selon les caprices de 4 ou 5 personnes au Forum de Davos. Elon Musk, Mark Zuckerberg, Klaus Schwab, etc.

Kla.TV : C’est-à-dire qu’ils peuvent influencer nos décisions à un moment donné de notre réflexion dans le sens qu’ils souhaitent et nous incliner dans une direction ou une autre en fonction du sujet qui les intéresse, j’imagine.

M. Delgado : Cela surprendrait-il quelqu’un s’ils essayaient vraiment de nous conditionner par le biais des médias, d’acheter telle ou telle chose, de voter pour tel ou tel président, etc. S’ils pouvaient le faire avec la technologie et s’il était nécessaire de l’injecter ? C’est ce qui se passe actuellement, alors que les gens n’en sont pas conscients. C’est un acte de trahison. Et oui, pour autant que je sache, on peut rendre l’individu ou le groupe d’individus ou la population en général plus docile, plus malléable. On peut le rendre plus dépressif, plus ductile, plus malléable, comme je l’ai dit, on peut le rendre plus agressif. On y parvient en brisant les synapses neuronales et en excitant certaines zones du cerveau qu’ils connaissent très bien. Rappelons que le Graphene Flagship, une organisation européenne depuis 2013, a dépensé deux milliards d’euros sur le graphène et un autre milliard d’euros sur la connaissance du cerveau. Toutes les universités sont présentes, pratiquement beaucoup d’entre elles en Espagne. L’Espagne est l’un des pays qui participent le plus et aussi avec la contribution du neuroscientifique « Rafael Yuste », qui a rencontré Obama en 2015 et a remis la clé du cerveau de pratiquement toute l’Humanité à l’élite psychopathe de l’Agenda 2030.

Kla.TV : Existe-t-il également une possibilité que la nanotechnologie dont vous parlez et le graphène puissent nous être fournis par d’autres moyens que par injection ? Surtout la nanotechnologie, car même si le graphène peut se dégrader à un moment donné en fonction, comme vous le dites, du niveau de glutathion de chaque individu, il y a peut-être cette partie dont je sais qu’elle ne se dégrade pas au sein de l’organisme humain.

M. Delgado : Les nouveaux comprimés auront très probablement aussi un support magnétique et seront probablement dotés de la nanotechnologie de l’oxyde de graphène — un nouveau comprimé en tant que nouveau traitement qui a été annoncé en 2018 — et seront probablement aussi dotés de microcircuits. Les aiguilles qui ont été éliminées chez les diabétiques qui ont vu le ciel s’ouvrir ont été remplacées par un patch d’oxyde de graphène réduit à l’intérieur de la joue. C’est-à-dire ce qui se rapproche le plus du cerveau. La majorité de la population n’est pas consciente de cette folie. C’est pourquoi nous devons réveiller tout le monde et leur faire voir ce qu’il en est. Nous constatons aujourd’hui que ceux qui se sont piqués ne le feront probablement plus parce qu’ils ont vu ce qui s’est passé autour d’eux et la symptomatologie qu’ils ont acquise, s’ils sont encore en vie pour le raconter. Mais l’orgueil, disons l’orgueil humain, le fait de ne pas reconnaître et de ne pas être honnête (ce qui, mêlé à la vertu de l’intelligence, est déjà beaucoup demander à un être humain de nos jours) fait que ces personnes se taisent et ne sont pas capables d’alerter leur entourage. C’est très triste, très triste ce que nous voyons.

Kla.TV : Vous m’avez parlé du président du Chili, je ne me souviens pas du nom que vous m’avez donné.

M. Delgado : Sebastian Piñeira.

Kla.TV : Sebastian Piñeira, oui, exactement. Ils disent avoir adopté une loi sur les neuro-droits et la protection des mutants. Je ne sais pas si j’ai bien lu ? Ou alors, de quoi s’agit-il exactement ?

M. Delgado : Si cette information était diffusée à la télévision, qui est une information publique, les gens commenceraient probablement à faire le lien avec tout ce que nous avons fait ici. Bien que nous l’ayons fait directement avec l’analyse des vaccins. Mais nous parlons de preuves et je répète que tout ce que nous disons ici est démontré et prouvé. Quiconque souhaite obtenir des preuves peut se rendre sur le site La Quinta Columna.net ou nous écouter tous les soirs sur la chaîne Telegram. Quelqu’un peut-il se demander si nos pensées et nos sentiments sont en danger ? Oui, ils le sont ! Les neurosciences et les nanotechnologies ont considérablement progressé dans le dos de la société civile. Il est désormais possible de surveiller ce que pense une personne en se basant sur les signaux qu’elle émet. Le graphène ne fait qu’amplifier ces signaux et les microcircuits les captent et les surveillent. Mais pas seulement ! Le graphène est bidirectionnel. D’une part, nous pouvons recevoir les signaux des personnes vaccinées, comme indiqué ici, mais nous pouvons également émettre des signaux à leur intention. Ces émissions de signaux, lorsqu’elles sont dans la tête, lorsque l’oxyde de graphène est installé dans les neurones, peuvent modifier le comportement des synapses neuronales de manière à faire de l’individu un automate contrôlable, à mettre au pas le cerveau d’une personne, d’un groupe ou d’une communauté entière. Tout cela est possible par la volonté d’une intelligence artificielle qui programme logiquement quelqu’un ! Et ils ont profité de l’ignorance et du manque de connaissances de 99 % de la population, y compris de la communauté médicale, pour introduire les nanotechnologies et le graphène, même si l’effet secondaire de l’introduction du graphène est de renforcer les dommages causés par les radiations qu’ils ont fait passer pour un coronavirus. Ils l’ont appelé Covid-19. C’est la chose la plus importante que l’on puisse dire à l’heure actuelle. Il n’y a pas d’information plus importante que celle que nous donnons ici. Car de cette information dépend l’avenir de toute l’espèce humaine dans toute l’histoire de l’Humanité. C’est un cauchemar pour tous ceux qui sont conscients et qui regardent dans le microscope pour vérifier par eux-mêmes. Dans quelques jours, nous aurons probablement une réunion avec plus de 100 médecins qui examineront la situation au microscope. Pouvons-nous dire si cela servira à quelque chose ? Probablement à sauver au moins ces familles, ce groupe de familles. Et de leur faire prendre conscience de ce qui se passe. Mais c’est de la folie. C’est tellement odieux, humiliant et aberrant pour l’être humain qu’on n’arrive pas à s’y faire.

Kla.TV : Si les vaccinés faisaient une prise de sang, que trouveraient-ils ?

M. Delgado : Si vous effectuez une analyse des D-dimères, par exemple, vous constaterez que la protéine de fibrine est impliquée dans le déclenchement de la coagulation. Le taux est très élevé, ce qui est très inquiétant. Et cela peut être fait par n’importe qui. Un test qui coûte seize euros en pharmacie. Mais si vous faites un test au microscope optique, vous trouverez ce matériau, l’oxyde de graphène, ou micro-oxyde de graphène, dans le sang.
Par conséquent, les globules rouges, c’est-à-dire ce que l’on peut voir au microscope optique, les érythrocytes, sont pratiquement déformés, détruits, amorphes et empilés.
N’oublions pas que le graphène renforce les radiations. Et l’un des effets du rayonnement est de générer l’effet de rouleaux, c’est-à-dire l’empilement et la coagulation du sang par l’empilement des globules rouges. Nous allons donc voir des thromboses. Cela génère des thromboses. Et si vous avez des thromboses, vous avez toutes sortes d’accidents cardio-cérébrovasculaires. Il y a des embolies cérébrales et pulmonaires, des hémorragies dues à l’obstruction d’une artère quelque part et à un saut de pression ailleurs, des accidents vasculaires cérébraux, des crises cardiaques, des ischémies, toutes sortes d’insuffisances de la circulation sanguine. C’est d’ailleurs ce que nous constatons.

Kla.TV : À tous ceux qui ne croient pas avoir été inoculés de graphène et de nanotechnologies, que diriez-vous ?

M. Delgado : Je comprends tout d’abord qu’il existe un principe que nous étudions également en psychologie, à savoir le principe du déni. Avant tout, chaque personne a littéralement peur, comme une partie instinctive de la survie humaine, de reconnaître qu’elle a fait une erreur. Et ce n’est pas tout, c’est une sorte de protection, sachant qu’ils ont probablement envoyé leurs parents à la mort, et aussi qu’ils ont l’intention de le faire à leurs enfants s’ils ne l’ont pas déjà fait ou s’ils ne leur apportent pas au moins beaucoup de problèmes d’après tout ce que l’on sait. Toutes ces informations, pour les démolir d’un seul coup, c’est démolir tous les fondements de la base qu’ils ont générée et créée tout au long de leurs trente, quarante ou cinquante ans. Pourquoi ? Parce qu’ils croyaient aux institutions, tout le monde, moi y compris, croyait avant aux institutions. Nous n’avions aucune raison de penser que c’était vraiment en train de se faire. Mais le doute et la suspicion nous ont fait analyser de première main et réaliser qu’il y avait eu un changement, depuis cette chose qu’ils appellent l’agenda 2030. Et lorsqu’ils parlent de développement durable de la société, ils veulent dire la maintenir en éliminant littéralement les gens. Puis en contrôlant le comportement de ceux qui restent. La quatrième révolution industrielle. Je leur dirais de regarder au microscope. Et si ce n’est pas d’ici, nous proposons à la Quinta Columna de rentrer à la maison si vous le souhaitez et d’examiner un, deux, trois, dix vaccins. Autant que vous le souhaitez. Tous ceux que nous avons examinés et qui ont été recréés en Nouvelle-Zélande, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Argentine et au Chili ont tous la même composition !

Kla.TV : Bien sûr, ce que j’ai du mal à croire, c’est que tant de médecins qui doivent fournir des vaccins sachant également qu’il s’agit d’un vaccin expérimental, en tant que médecin qui fait une expérience, devraient avoir un doute dans ce sens. Donc, si je fournis ce vaccin à cette personne, peut-être que cela ne fonctionnera pas ou peut-être qu’il aura au moins des effets secondaires. Et ce qu’on ne comprend pas, c’est qu’il n’y a pas plus de protestations, plus de refus de proposer quelque chose d’expérimental dès le départ. C’est-à-dire sans aborder la question de ce qui est dedans ou de ce qui n’est pas dedans. C’est-à-dire qu’un médecin prête le serment d’Hippocrate. Comment cela n’aurait-il pas pu être envisagé dès le début ? Après tout, nous parlons d’une expérience.

M. Delgado : Eh bien, ils ne le recommandent pas aujourd’hui. Il n’est plus recommandé par tant de gens parce qu’ils en sont conscients. Dans notre pays, les 4 premiers médecins qui l’ont recommandé sont décédés. Ils ne sont plus là. Ici, nous enterrons un ou deux médecins tous les deux jours. Il y avait des jeunes, des infirmières, des médecins, des chefs de service de chirurgie, etc. Je me souviens de certains noms de ceux qui sont décédés. Eh bien, c’est pareil. Les médecins ont également été payés. Les médecins sont répertoriés dans les politiques de transparence de Pfizer et de Moderna qu’ils ont reçu une grande somme d’argent par l’intermédiaire de l’organisation à laquelle ils appartiennent, que ce soit le service de santé andalou ou le service public de santé ou individuellement. Ils ont littéralement reçu de l’argent pour avoir recommandé cela ! Je pense que c’est expérimental pour eux de voir à quel point la biologie humaine résiste. Je vais être clair, regardez le degré d’humiliation auquel ils ont humilié l’être humain et l’énorme tromperie à laquelle ils ont soumis la population entière. Ils ont qualifié le vaccin de « ce qui peut potentiellement provoquer le développement de la maladie ». C’est pourquoi vous comprendrez que ce sont justement les vaccinés qui occupent 90 % des USI et les 10 % sont dans les cimetières. Ils ont dit que, comme nous avons vacciné tant de gens, il était normal qu’ils ne se portent pas bien. Comment ça, c’est normal ? Ceux qui ont reçu trois doses se sont fait dire : « il vous manque la quatrième ». Celui qui est mort avec le deuxième, ont-ils dit, « s’il avait pris le troisième ».

Kla.TV : Bien sûr, il y a toujours une excuse pour continuer à se vacciner et continuer à se soumettre au plan 2030 en fin de compte, car c’est celui-là qui semble, d’une manière ou d’une autre, fixer le cap. Au niveau politique, nous savons déjà que personne ne s’est prononcé ou du moins presque personne ne s’est prononcé sur ces questions de contenu ou d’analyse des vaccins, etc. Surtout lorsqu’il y a un pourcentage de la population qui a crié à haute voix après le « Rapport Campra », comment en sommes-nous dans cette situation ? Y a-t-il une possibilité que la plainte soit portée devant un tribunal qui la prendra au sérieux et qui donnera réellement suite à la plainte ?

M. Delgado : Nous nous proposons tous les jours, le docteur Sevillano, le docteur Campra et moi-même, de nous présenter devant les tribunaux lorsque nous sommes appelés à témoigner par le procureur ou par un juge ou un magistrat. Nous avons déjà déposé 550 plaintes entre les tribunaux, les postes de la police nationale qui ont reçu l’ordre et sont obligés de le faire, et les casernes de la Guardia Civil. Certaines plaintes ont été portées devant une Haute Cour de justice. En particulier ici en Andalousie. Et puis il y en a qui progressent, mais très légèrement. C’est-à-dire que, normalement, les juges gardent le dossier dans un tiroir, lorsqu’ils sont appelés à témoigner, ils ne le leur ont même pas lu. Il est probable qu’ils ont un slogan pour ne rien dire de tout ce qui se passe ici. Au Royaume-Uni, ils disposent même d’une traçabilité et d’une garde légale. Ils ont également découvert le graphène et la microtechnologie dans les vaccins et pourtant, ils ont beaucoup de mal à se faire entendre ou à intenter une action en justice alors qu’il est démontré et prouvé qu’ils tuent tout le monde et que cela n’a rien à voir avec une pandémie ou un coronavirus. C’est pourquoi ils savent quand les deuxième, troisième, quatrième et cinquième vagues apparaissent. Parce qu’il leur suffit d’exciter la qualité de la fréquence de ce matériau à l’intérieur d’eux [les vaccinés]. Et maintenant, ils vous le disent, et il y aura d’autres pandémies, bien sûr. Avec ce matériel, lorsqu’ils sont technologiquement excités, ils peuvent créer et générer autant d’épidémies qu’ils le souhaitent. Des sous-variantes, tout ce qu’ils veulent. Et ils diront aux gens qu’il s’agit d’un coronavirus ou d’un variant d’Omicron ou de Deltacron une fois de plus.

Kla.TV : Eh bien, Ricardo, pour conclure : quelles possibilités avons-nous, nous, le citoyen ordinaire, la base, je ne sais pas comment l’appeler, pour contrer efficacement tout ce plan macabre qui est en cours ?

M. Delgado : Eh bien, la vérité est que c’est extrêmement difficile. Nous avons prévu que de nombreuses personnes se réunissent demain. Nous avons organisé des groupes par provinces et les gens apprennent à se connaître. Car il est également bon de faire monter un peu la vibration, compte tenu de la torture psychologique quotidienne dans les médias officiels qui servent le Forum Économique Mondial à travers Vanguard et Blackrock. Certains disent : comment se fait-il que tous les médias disent la même chose ? Parce que tous les médias sont dirigés par le même gars ! C’est aussi simple que ça ! Sauf pour les médias alternatifs comme Kla.tv et très peu d’autres. Nous en sommes très reconnaissants. Celui qui veut chercher des informations se tourne donc logiquement vers les groupes d’information alternatifs. Nous devons faire quelque chose d’important. Il y a des actions collectives comme des entretiens comme celui que nous faisons actuellement. Des Plaintes. Nous avons épuisé toutes les voies d’un État de droit démocratique. Mais sommes-nous vraiment dans un État de droit démocratique ? Ou est-ce une tyrannie ? Quoi qu’il en soit, qu’allons-nous dire que les gens ne savent pas déjà ? Même ceux qui ont tout avalé. C’est très difficile. Nous devons rechercher une formule commune, afin d’une part d’augmenter la masse critique plus que ce que nous faisons actuellement. Mais ces gens sont allés jusqu’à payer littéralement des gens pour qu’ils mentent en tant que porte-parole dans les médias et continuent de tromper une grande partie de la population. Une tromperie qui n’est pas une tromperie idéologique ou politique. Il s’agit d’une tromperie majeure qui conduit la personne et sa famille à la mort. C’est ce que nous constatons. C’est que cette tromperie n’est pas n’importe quelle tromperie. C’est une tromperie qui mène à la mort.

Kla.TV : J’ai entendu dire qu’au Royaume-Uni, ils semblent avoir fait une analyse similaire à celle effectuée par le Dr Campra, mais j’ai lu qu’elle était même légalement protégée.

M. Delgado :… sous surveillance légale. Parce que nous avons aussi la traçabilité et la garde. Les gens qui ont produit la fiole, nous sommes prêts à témoigner et à jurer la vérité devant un tribunal. Mais là, ils ont la garde légale, c’est-à-dire qu’il y a un notaire qui a suivi toutes les traces… Pourtant, ils auraient dénoncé cela, mais pensez-vous que cela changera quelque chose ? Parce que ce que nous voyons est le quatrième vaccin, le cinquième de la grippe, qui sera le sixième parce qu’il transporte aussi ce matériel, c’est-à-dire que c’est ce qui est prévu et quand nous introduisons un matériel globalement et simultanément dans la population mondiale entière et puis nous l’irradions, vous générez une épidémie, une pandémie, tout ce qu’ils veulent. C’est aussi clair que ça.

Kla.TV : Eh bien, j’aimerais que vous donniez un peu d’espoir avec tout ce que vous racontez et que vous voyiez une lumière au bout du tunnel ou quoi que ce soit. Si c’est une lumière et qu’elle nous mène à un port sûr, alors nous accueillerions favorablement une idée qui pourrait, je ne sais pas, que vous pourriez transmettre et qui pourrait être vraiment efficace comme phrase finale.

M. Delgado : À l’heure actuelle, nous devons trouver un moyen de garder espoir dans cette situation, qui est très difficile parce que cette technocratie contrôle pratiquement tout, les institutions politiques, judiciaires, financières, communicationnelles, médiatiques, etc. Mais peut-être qu’une solution serait de créer une société alternative d’êtres conscients qui ne croient plus absolument rien à ce qui est vomi dans les médias officiels. Voyons s’ils nous le permettent. Pour augmenter la masse critique, pour être ensemble, pour porter l’ambiance et pour essayer de convaincre. Ne pas essayer de convaincre pour le plaisir de convaincre, c’est-à-dire que les informations de la Quinta Columna n’essaient jamais de convaincre qui que ce soit, vous devez vous convaincre vous-même. Nous disons bien sûr « regardez le microscope ». On nous dit que les nanoparticules lipidiques de taille nanométrique ne sont visibles qu’au microscope électronique — eh bien, non ! Au microscope optique, on peut tout voir, aussi bien le graphène que la microtechnologie. Vérifiez si vous émettez une adresse MAC et si vous avez été marqué comme un bovin, comme un bovin directement à partir de votre téléphone portable, ainsi que vos amis. Nous ne pouvons pas faire grand-chose de plus. Pour l’instant, il s’agit de résister et de se rendre dans des environnements ruraux pour vivre à l’écart de toutes les radiations.

Kla.TV : Eh bien, jusqu’à présent, je pense que toutes les questions auxquelles vous avez répondu ont été assez intéressantes et en principe, nous n’avons plus de questions pour le moment. Il y a beaucoup d’informations que nous devons diffuser en ce moment et soyez assuré que Kla.tv se chargera de diffuser ce message. Merci d’avoir assisté à cette interview, merci beaucoup, et bien, espérons que si à un moment donné dans le futur nous pouvons en avoir une deuxième, eh bien, espérons que nous pourrons compter sur vous aussi.

M. Delgado : Il y a sûrement plus d’informations et la capacité de les élargir, car c’est beaucoup d’informations qui doivent être fournies progressivement pour que tout le monde puisse les assimiler. Et merci aussi Angel et un grand merci à cette production de Kla.tv pour m’avoir donné l’opportunité de diffuser le travail de recherche pionnier de La Quinta Columna dans le monde.

Kla.TV : Merci beaucoup, Ricardo, merci beaucoup.

M. Delgado : Un câlin.

Kla.TV : Un câlin.

[Voir aussi :
Dossier 5G et ondes pulsées
Dossier Vaccins et virus
Dossier Implants numériques et contrôle mental
Nanotechnologie
Quinta Columna]

Interview traduite en anglais

Original en espagnol




Le totalitarisme est-il une maladie de civilisation ?

[Source : kernews.com]

Ariane Bilheran est normalienne, philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie. Elle a publié près d’une trentaine de livres dont certains sont traduits en plusieurs langues. Elle a passé près de trente ans à analyser les déviances et l’arbitraire du pouvoir transgresseur dans les différents collectifs du champ politique et social, notamment dans le cadre de ses travaux sur le harcèlement. Ses recherches, son expérience clinique auprès des particuliers et des entreprises, ainsi que son expérience de vie, l’ont amenée à écrire cet essai sur le totalitarisme.

Le totalitarisme n’a jamais été complètement envisagé sous l’angle d’une maladie de civilisation, une pathologie collective délirante, du côté de la psychopathologie, avec les ramifications qui s’ensuivent. C’est ce qu’Ariane Bilheran propose, avec cet essai psychologique et philosophique sur le pouvoir total en politique. Elle démontre que le totalitarisme est un système paranoïaque dans lequel les pathologies perverses, sadiques, transgressives et psychopathes sont à l’honneur. La condition de survie de ce système est un mensonge premier qui est maintenu dans le secret, l’endoctrinement des masses à l’idéologie, la mise sous terreur des individus et des collectifs, entraînant tout à la fois sidération traumatique, jouissance pour certains et horreur pour d’autres.

« Psychopathologie du totalitarisme » d’Ariane Bilheran est publié aux Éditions Guy Trédaniel.



Kernews : Certains observateurs soulignent que beaucoup de gens n’ont plus le même comportement depuis le confinement. Cette thèse est soutenue par des analyses sérieuses : que s’est-il passé dans la tête des intéressés ?

Ariane Bilheran : Ce qui s’est passé, c’est tout simplement l’application de techniques de harcèlement aux populations. C’est la méthode utilisée par le pouvoir, quand il glisse vers le totalitarisme, avec notamment des chocs traumatiques appliqués aux populations. C’est la raison pour laquelle les gens peuvent devenir fous. Ils subissent des chocs traumatiques, des messages paradoxaux, une confiscation de la langue… Tout cela pour les soumettre.

Les gens sont pris dans des verrous psychiques, des interdits de penser.

Il y a quelques décennies, lorsqu’il y avait des sujets polémiques, on arrivait toujours à s’expliquer en argumentant, alors que maintenant les gens s’énervent en traitant leurs interlocuteurs, selon les sujets, de racistes ou de complotistes…

C’est la caractéristique de l’impossibilité du débat. Les gens sont pris dans des verrous psychiques, des interdits de penser et c’est aussi lié à des manipulations dans le langage, à travers des grandes manipulations médiatiques. Tout cela pour désigner certains individus qui pourraient remettre en question le dogme dominant. On n’est plus du tout dans une rationalité permettant d’établir les faits, mais dans l’incitation à la calomnie des indésirables, c’est-à-dire ceux qui remettent en question le dogme dominant. C’est une exclusion du débat et c’est ce que l’on observe dans les grands médias, il y a des simulacres de polémiques, mais il n’y a plus de débats entre des individus qui ne seraient pas d’accord et qui seraient bienveillants les uns envers les autres pour écouter les arguments des autres. Aujourd’hui, il y a des impositions d’idées auxquelles on doit souscrire sans réfléchir.

Comment cette évolution de l’État s’est-elle produite et pour quelles raisons ?

Il n’est plus du tout utile de faire illusion en politique : c’est-à-dire que maintenant on peut totalement assumer des propos haineux et des conduites dysfonctionnelles. C’est un premier point qui me paraît important. Ensuite, c’est une politique qui privilégie l’intérêt personnel. Nos dirigeants ne dirigent plus vraiment quoi que ce soit. Ce sont des marionnettes entre les mains d’autres intérêts ou de lobbys, et ils sont maintenus en place pour cette utilité.

D’ailleurs, dans les motivations de vote, on entend de plus en plus des arguments comme « Il a fait de grandes études », « Ce serait le gendre idéal » ou « C’est une belle femme… »

Le vote est devenu un grand jeu de dupes. Cela fait longtemps que nous n’avons plus vraiment des représentants du peuple. Il peut y avoir des exceptions, mais ceux qui exercent vraiment le pouvoir ne font pas une politique qui va dans l’intérêt des Français. Je pense que tout le monde serait d’accord sur ce point.

Votre livre est préfacé par Véra Sharav, rescapée des camps, qui a beaucoup travaillé sur les parallèles entre l’Allemagne nazie et les politiques liées au Covid. Elle dénonce aussi très fréquemment l’éducation sexuelle à l’école…

J’analyse ce phénomène depuis 2016, notamment sur les textes officiels de l’OMS, qui prétend prendre possession de l’éducation des enfants, à travers par exemple un texte qui donne des standards pour l’éducation sexuelle en Europe. J’avais intitulé un livre, « L’imposture des droits sexuels, ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial ». J’avais déjà mentionné le terme de totalitarisme comme une possible évolution, tout simplement parce que c’était la déduction à laquelle me menait l’étude de ces textes. Ces textes sont extrêmement problématiques et l’on voit qu’ils sont adoptés par différents pays. On a eu un grand désordre médiatique en Belgique avec EVRAS (Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) et c’est exactement la même chose en France avec le programme EdSens. Il faut absolument lire ces documents. Les professionnels du développement infantile et de la psychologie de l’enfance sont totalement écartés, comme dans les textes de l’OMS, au profit de lobbys qui entendent sexualiser l’enfant, c’est-à-dire lui attribuer une sexualité dès le plus jeune âge, ce qui contredit les recherches scientifiques sur la psychologie du développement. Les experts des abus sexuels infantiles sont calomniés, censurés et ridiculisés, alors qu’ils devraient être entendus. En 2017, sous mon impulsion, j’avais déjà mobilisé pas mal de professionnels, des pédopsychiatres et des psychologues, et il faut aussi noter que cette intrusion de l’OMS viole tout le corpus juridique de protection des mineurs. Nous avons mis en place une pétition et nous avons maintenant des avocats et des professeurs de droit pénal qui nous rejoignent.

Au début, on vous avait prise pour une complotiste, mais on constate à présent un effet de sidération chez certains parents d’élèves…

J’ai publié l’année dernière la cinquième édition de « L’imposture des droits sexuels », parce qu’il y a des renouvellements, des liens qui disparaissent. C’est un savant jeu de pistes. Il était facile de s’apercevoir de tout cela, mais il fallait faire l’effort d’aller lire les textes. De nombreux professionnels n’ont pas souhaité faire cet effort et je pense qu’il y avait une grande crainte chez eux à l’idée de voir ce qu’ils allaient y trouver. J’avais utilisé le terme de totalitarisme en avril 2020, en évoquant le totalitarisme sanitaire. Ensuite, le journaliste Stéphane Bureau m’avait interviewée à Radio-Canada, et cela avait fait scandale. J’avais été très critiquée, alors qu’il s’agit simplement d’ouvrir les yeux et de lire. À partir de là, on comprend très bien dans quelle situation nous sommes.

Les grands médias de masse vont insuffler une propagande qui va taire ce qui est le plus litigieux.

Parfois, lorsque l’on évoque certains sujets, on constate que 20 à 30 % des gens ont un niveau d’information assez élevé, tandis que les autres se contentent de répéter le vernis médiatique. Comment expliquez-vous le décalage de plus en plus important entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?

Tout dépend de la source des informations dont vous disposez. C’est la raison pour laquelle je ne traite que les textes officiels. Par exemple, cette expérience sur lesdits droits sexuels des enfants m’a donné la certitude qu’il y a, d’un côté, les textes officiels qui figent les choses et qui traduisent ce qui se réalisera et, de l’autre côté, un paravent, les grands médias de masse qui vont insuffler une propagande qui va taire ce qui est le plus litigieux. On m’a dit que l’OMS n’allait pas enseigner la masturbation aux enfants de quatre ans… Or c’est pourtant vrai ! Mais comme les gens ne vont pas lire les textes officiels, il y a cet écran de fumée à travers les médias de masse. Cela permet de cacher les sujets problématiques. Donc, ceux qui ne vont pas faire l’effort d’aller chercher l’information par eux-mêmes, ou parce qu’ils n’ont pas vécu eux-mêmes cette situation, sont pris dans cette illusion hypnotique de la narration du média officiel. Le discours sur la réalité est généralement très éloigné de la réalité.

Cet état de confusion a pour conséquence qu’au bout d’un moment le cerveau se débranche

À l’époque du rideau de fer, les gens qui étaient à l’Est devaient faire semblant de croire le narratif officiel, mais ils écoutaient en cachette les radios de l’Ouest et de plus en plus d’entre eux ont su qu’on leur mentait. Pourquoi la situation est-elle différente aujourd’hui ?

Il y a des individus qui font quand même l’effort d’aller chercher des informations. Cependant, on est dans la confusion, avec de multiples discours. On mélange plus ou moins savamment le vrai et le faux, dans des proportions différentes. Cet état de confusion a pour conséquence qu’au bout d’un moment le cerveau se débranche, parce qu’il n’y comprend plus rien. Il y a trop d’informations, avec trop de mélanges et, pour sa propre survie, on est tenté de débrancher, sinon on va avoir la sensation de devenir fou. L’autre facteur, c’est le règne de l’image. Nous sommes à un moment où il y a plus seulement des discours, mais des images, des vidéos permanentes, et le cerveau humain n’est pas capable de filtrer l’information, même s’il peut mettre de la rationalité après coup sur l’image. En réalité, il absorbe l’image. Nous restons des enfants à cet égard. Cela crée une sorte d’addiction à des images violentes ou à des images traumatiques. On voit bien la multiplication des informations diffusées qui sont de cet ordre et cette addiction sidère la pensée et empêche la réflexion. Il y a énormément d’informations qui traversent Internet et les médias en général, mais c’est une information qui est purement émotionnelle, souvent très traumatique, et qui vient entraver toute possibilité de contradiction et de réflexion.

Les grands médias de masse sont souvent de grands propagandistes d’informations mélangées avec du vrai et du faux

On mélange le vrai et le faux, on utilise l’image, or ce sont exactement les arguments qui sont avancés dans les médias institutionnels pour dénoncer ce que l’on appelle les fake news…

Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage… Les grands médias de masse sont souvent de grands propagandistes d’informations mélangées avec du vrai et du faux. Je me souviens d’un titre de Libération en 2018 qui disait que le ministère de l’Éducation nationale ne voulait pas créer une éducation à la sexualité. La première partie était effectivement juste : ce n’était pas le ministère de l’Éducation nationale. Mais on n’avait pas la deuxième partie de l’information, pourtant essentielle, qui était que cette formation passait par le ministère de la Santé, qui est en contrat avec l’Éducation nationale. On tronque les informations, on requalifie les faits, on focalise l’attention sur tel sujet plutôt que tel autre, pour faire passer des lois de plus en plus liberticides. Tout ceci fait partie des stratégies du pouvoir. La question est de savoir qui finance quel média.

Vous êtes aussi une spécialiste des travaux de la grande philosophe Hanna Arendt. Tout ça pour ça ? A-t-on aussi rapidement oublié son enseignement ?

Je ne crois pas que l’on prenne des leçons d’histoire. J’étudie les processus psychiques et je pense que plus on va avoir des situations de traumatismes individuels et collectifs extrêmement lourds, plus il va être facile, pour ceux qui ont l’avidité et la passion du pouvoir — ils ont toujours existé — de reprendre du contrôle sur les populations.

La langue a été confisquée et manipulée

Les travaux d’Hanna Arendt sur la manipulation des régimes nazis et bolcheviques sont des références dans le monde entier, or maintenant vous nous dites que, moins d’un siècle après Goebbels, on peut recopier Goebbels…

Tout à fait. Ceci s’illustre très bien à travers le récit du journaliste Orwell qui évoquait la novlangue dans « 1984 ». La propagande passe toujours par une manipulation du langage que j’avais analysée dans le débat interdit sur la crise que nous avons eue pendant la période de la Covid. C’était une crise politique. La langue a été confisquée et manipulée. Elle s’est retrouvée envahie de termes techniques auxquels personne ne comprenait rien, puis d’expressions paradoxales, de décisions politiques qui changeaient du jour au lendemain, et de slogans. Tout cela fait partie de l’analyse que l’on retrouve chez Victor Klemperer, que je cite beaucoup, qui avait évoqué la confiscation totalitaire de la langue.

Supprimer petit à petit des droits inaliénables, c’est-à-dire des droits humains qui garantissent notre sécurité

Évidemment, il convient de préciser que vous n’accusez personne d’être un nouveau Goebbels, mais que vous analysez un phénomène de masse, donc il n’y a aucune accusation personnelle. Que pensez-vous des interdictions qui se multiplient autour de la question du climat, avec la fin progressive de la maison individuelle, le projet de limiter les voyages en avion ou même le nombre de vêtements neufs ?

Le système totalitaire est un système, il est important de rappeler que c’est quelque chose de collectif, même si c’est certainement insufflé par différentes décisions politiques. Tout cela fonctionne à l’idéologie, c’est-à-dire une croyance qui est complètement dénuée de fondement dans la réalité. Par exemple, on nous parle toujours du consensus scientifique. En réalité, la science est faite de débats et vous avez des scientifiques qui ne sont pas d’accord sur ce sujet, comme sur d’autres. Tout ceci est passé sous silence et est utilisé pour supprimer petit à petit des droits inaliénables, c’est-à-dire des droits humains qui garantissent notre sécurité, notre propriété privée et nos libertés fondamentales. Il y a un jeu de manivelle pour supprimer progressivement nos droits au nom d’un danger supérieur sur lequel il n’y a pas de consensus scientifique. Ce qui m’intéresse, ce sont les processus et comment on peut calquer de mêmes grilles d’analyse sur des décors différents. On retrouve les mêmes schémas. C’est toujours un hypothétique danger supérieur qui justifie de supprimer des droits aux êtres humains. Philosophiquement, comme politiquement, on a pu avoir des états d’exception dans le passé, mais ils étaient limités dans le temps. On assiste à une suppression progressive de droits dont on voit bien qu’il n’est pas question qu’ils soient rétablis.

Face à cela, on traite de complotistes ceux qui ne s’inscrivent pas dans la ligne officielle…

On décrédibilise les véritables experts au profit de pseudo-experts. Regardez le pedigree des uns et des autres sur les plateaux de télévision : on est très étonné de leur légitimité et, quand on creuse un peu, on trouve rapidement et souvent des conflits d’intérêts.




De Macron à Mitterrand : remarques sur l’éternelle dictature du parti socialiste en France

[Illustration : source]

Par Nicolas Bonnal

Quelques analystes de papier-mâché vantaient la disparition du parti socialiste en France. En réalité il est puissant comme jamais, en France, en Allemagne ou en Amérique. Car le parti socialiste ou la social-démocratie est le parti de la Fin des Temps, le parti de l’État omniprésent et forcené, et de la guerre éternelle (pour Rothbard et les libertariens américains). Le PS en France comme le SPD en Allemagne ou le parti démocrate en Amérique constituent aussi l’armature de l’État profond de ces malheureux pays et il semble qu’ils agissent comme une tunique de Nessus dont on ne puisse jamais se débarrasser. C’est que la masse des cancres vote pour eux et que la droite crève (rêve).

Il y a quelques mois l’excellent et bon communiste Régis de Castelnau écrivait : « La campagne de l’élection présidentielle 2022 est un grand révélateur de la déshérence politique dans laquelle se trouve notre pays. En 2017, un trio constitué de la haute fonction publique d’État, de l’oligarchie économique et de la magistrature politisée, a organisé de longue main un coup d’État pour faire élire à la magistrature suprême un parfait inconnu. S’appuyant sur l’essentiel de l’armature politique du Parti socialiste, Emmanuel Macron a ainsi réalisé un hold-up mettant la dernière main à la destruction des institutions républicaines. »

J’avais un grand-oncle jadis, inévitable retraité de la fonction publique, qui me disait voter socialiste, car c’était le parti fourre-tout. De fait ça l’est.

  • Le PS est le parti de la ponction publique et des retraités.
  • C’est le parti des boomers et des octogénaires ludiques, façon Cohn-Bendit.
  • C’est le parti des affairistes et des magouilleurs (relisez les Montaldo)
  • C’est le parti des écolos, des antiracistes et des féministes, le parti du sociétal déstructurant.
  • C’est le parti de l’américanisation à mort.
  • C’est le parti bourgeois héritier de la bohème et de la Terreur révolutionnaire.
  • C’est le parti de la conspiration et de l’occultisme (Muray en a bien parlé dans son Dix-neuvième et moi dans mon Mitterrand).
  • Le PS est aussi le parti de la désindustrialisation. On avait un déficit commercial de cent milliards en 1982 ; aujourd’hui on est à 150 milliards de francs mensuels.
  • Enfin c’est le parti des envahisseurs. 92 % des musulmans ont voté pour Hollande en 2012, Hollande qui a sonné le glas de la France.

Le PS contrôle l’Élysée avec Macron et ses acolytes du business, et aussi l’opposition avec l’ineffable Mélenchon, monsieur antiracisme des années 80. Il contrôle aussi la républicaine fille Le Pen (la Marine, je lui dis merde comme Escartefigue, moi qui ai une carte du père me demandant d’être candidat) et ce troupeau d’assistés républicains dont Tocqueville a si brillamment parlé :

« Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? »

Le reste est toujours d’actualité, sauf que le troupeau n’est plus du tout industrieux comme on sait :

« Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

Que le berger gouvernemental du reste, sur ordre de Fink, de Blinken, d’Harari et de Klaus Schwab mène son troupeau à l’abattoir, ce n’est plus moi qui m’y opposerai. Marre d’être traité de facho pour exiger du chauffage en hiver ; pas assez PS pour ça.

Comme disait Vigny : « vous ne recevrez pas un cri d’amour de moi ».




La controverse sur les manipulations du climat

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

Il va de soi que ce n’est pas auprès des « experts du GIEC » qu’il faut s’informer sur les questions climatiques, tout comme ce n’est certainement pas auprès des « experts de l’OMS » qu’il faut chercher une information sérieuse sur la santé ! Dès que vous évoquez ce thème concernant le climat et l’eau en particulier, vous avez immédiatement une pluie de railleries qui vous tombe dessus ! Puis, vous êtes traîné dans la boue ; les pouvoirs nient farouchement la réalité et développent des arguments copieusement puisés dans le registre de la diffamation, traitant de « complotistes » ou « délirants » tous ceux qui osent évoquer ce scandale bien réel pour la santé publique. Ceux qui ont des preuves de la pratique des « chemtrails » sont bâillonnés, enfermés en psychiatrie ou astucieusement exécutés ! Une femme pilote de l’US Air Force, Kristen Meghan, témoigne depuis quelque temps, partout dans le monde, de la réalité indiscutable de ces programmes qui se pratiquent dans tous les pays occidentaux. Sa carrière a été brutalement compromise ! Pour ceux qui sont encore en mesure d’avoir envie de savoir, vous pouvez écouter son témoignage sur :



Concernant les Chemtrails, il existe un rapport scientifique qui ne laisse aucun doute possible sur la question et qui a été publié le 8 juillet 2010 par Vivre Debout ! Ce rapport scientifique a pour nom CASE ORANGE.

[Voir aussi :
Les catastrophes naturelles ne sont pas toutes naturelles,
Révélations sur les chemtrails,
Smart dust, la poudre blanche intelligente,
L’arme du climat, une guerre invisible]

Case Orange a été élaboré par une équipe « d’experts », qui ont estimé qu’il était temps de dévoiler au public les faits réels concernant ces traînées de condensation des avions que l’on nomme « chemtrails ». Certes, l’identité des auteurs n’est pas dévoilée dans ce rapport — on peut comprendre pourquoi — mais toutes les données peuvent être contrôlées via les renvois en bas de page et toutes les affirmations sont étayées par des annexes détaillées.

Ce rapport prouve essentiellement et sans démenti possible que des épandages sont réellement effectués partout dans le monde, depuis de nombreuses années et mis en action tout d’abord par les États-Unis.

Case Orange a été présenté au Symposium International de Gand, en Belgique, organisé par le Belfort Group, le 29 mai 2010. L’on pouvait écouter les orateurs sur le site suivant :
http://www.ustream.tv/channel/belfort-test

Le document comprend un texte de base de 70 pages et de 230 pages d’annexes. Il était possible de le télécharger sur le site suivant :
http://www.belfort-group.eu/sites/default/files/page/2010/05/COpart1.pdf
[en allemand en anglais ??]

Si vous ne pouvez pas le visualiser, je propose ici un résumé du texte de base que j’avais gardé en son temps dans mes documents.

Définition des termes

Contrails (condensation — trails = traînées de condensation): il s’agit de la condensation de la vapeur d’eau émise dans les gaz d’échappement des avions.

Leur formation dépend et de l’altitude et de la température (aussi pour les moteurs à hélice). Leur caractéristique : ils sont éphémères.

Les avions actuels, équipés de moteurs plus puissants génèrent des traînées plus persistantes sur des longueurs de 30 à 40 km.

Distrails (dissipation — trails = dispersion) : ce sont des tunnels qui se forment lorsqu’un avion vole à travers un nuage. Les gouttelettes d’eau se transforment en vapeur d’eau.

Chemtrails (chemical – trails = traînées chimiques) : il s’agit de traînées d’avion délibérément provoquées par épandage à des fins militaires ou politiques.

Elles sont plus persistantes, elles durent des heures et se déploient en quadrillant, de grandes surfaces. Officiellement, les États nient leur réalité. Si l’on met de côté le mensonge et la négation par les pouvoirs, la justification qui est avancée est celle-ci : il s’agirait d’influencer le climat et plus particulièrement de favoriser ou d’éviter les précipitations par le « cloud seeding » (ensemencement de nuages) en vue de s’opposer au réchauffement climatique !

Les carburants

Pour les avions civils, il y a +/— 50 substances chimiques dont l’éthylène, le formaldéhyde, l’acétylène et le propène.

Pour les avions militaires, le carburant est différent et breveté parce qu’il contient des additifs en relation avec le « point d’inflammabilité » (point plus élevé), la stabilité thermique, l’encrassement par des résidus de coke, etc. Il contient un lubrifiant supplémentaire.

Pas de contrôle sur les programmes militaires

Le commandement militaire qui centralise les missions d’épandages n’est pas contrôlé par les pouvoirs publics. Les avions militaires sont exclus des normes. Les recommandations ne sont pas toujours traduites en lois et sont donc non contraignantes.

Les avions-citernes KC135 (= équivalent du Boeing 707) et les bombardiers posent problème. Leurs émissions de gaz sont 1200 % supérieures pour le CO2 et 30 % supérieures pour le NO si on compare ces valeurs aux normes de référence !

Les Contrails

En d’autres termes, les contrails (« normaux ») sont déjà source d’une sérieuse pollution ! Les cirrus quant à eux — naturels ou artificiels — ont un effet refroidissant sur la température.

Les aérosols ont une double action :

1 — d’une part, ils forment un écran/filtre de la lumière du soleil (assombrissement global — global dimming). Il fait plus froid et plus sec.

2 — d’autre part, ils forment des gouttelettes d’eau et donc des précipitations.

La quantité d’aérosols influence le climat et cela donne donc la possibilité de manipuler le climat !

Les Chemtrails

Le phénomène des chemtrails a démarré à la fin des années 90. (On se rappelle l’article de William Thomas)

La recherche sur ce thème doit être menée et basée sur les programmes militaires et scientifiques existants, des études sur la modification de l’atmosphère et du climat basées sur des notions telles que « l’ensemencement », la « géo-ingéniérie », etc..

Elle doit également se baser sur des faits concrets comme des brevets, des licences, des contrats…

On connaît déjà plusieurs expériences faites par les militaires, comme le WWII, qui sont des plaquettes de brouillage (aluminium) servant de contre-mesure radar. (CHAFF)

Le Projet « Cirrus » qui est le premier programme d’ensemencement de nuages par General Electric, mais, dès le début, effectué dans un contexte militaire et donc en collaboration avec l’US Air Force et l’US Navy…

C’était un essai pour provoquer « artificiellement » la pluie.

Continuation des projets d’ensemencement via « Storm Fury » 1962 et « Popeye » 1967. Le but était d’affaiblir des cyclones tropiques avec de l’iodure d’argent.

1. À partir de cette époque, divers programmes d’ensemencement ont été réalisés aux États-Unis et sont devenus une arme par modification du climat.

Les ELF (Extreme Low Frequency)

En 1974, est découverte une autre possibilité pour influencer les conditions atmosphériques à savoir, modeler la magnétosphère (la couche au-dessus de l’ionosphère) avec des ondes mégamétriques (ELF – extreme low frequency, ondes inférieures à 300 Hz ou des longueurs d’onde supérieures à 1 000 000 mètres).

Les ondes ELF génèrent un courant de particules qui sont capables de passer l’horizon et de retomber en tant qu’ondes à fréquence extrêmement haute (EHF — extreme high frequency — ondes entre 30 et 300 gigahertz ou de 1 à 10 millimètres).

Elles influencent les conditions atmosphériques et peuvent provoquer la pluie ou la sécheresse.

En 1995, on assiste à la création en Alaska, d’une entreprise commune (militaire, civile) avec le projet HAARP (High Active Auroral Research Project). En réalité, HAARP est devenu une arme puissante et redoutable et fonctionne actuellement à pleine capacité : plusieurs gigawatts !

Ceci permet de provoquer des séismes (cf. les brevets et la hausse du magnétomètre 2 jours avant le tremblement de terre à Haïti).

Avec cette technologie, l’on peut donc aussi influencer le temps : « La Guerre des Fréquences ».

La manipulation du climat est un fait !

De plus, on en parle ouvertement depuis 1996 ! Des études sont effectuées au sein de l’armée américaine sous la dénomination « 2025 ». L’objectif poursuivi, c’est le contrôle et le monopole de l’atmosphère ainsi que de l’espace !

Le document « Owning the weather in 2025 » regroupe toutes les études qui ont un rapport avec la manipulation des conditions atmosphériques.

1 — Ensemencement des nuages avec de l’iodure d’argent.

2 — Modification de la ionosphère : « Space Weather ».

3 — Contrôle des pluies et des tempêtes par la formation de nuages et de CONTRAILS.

« Les évolutions actuelles sur le plan démographique, économique et environnemental créeront, au niveau mondial, des zones de tension qui, pour beaucoup de pays et ‘groupements‘ rendront inévitables et effectives, l’exécution des possibilités de modifications climatiques. » (Rapport Case Orange)

« Aux États-Unis, la modification du climat sera une composante de la politique nationale de défense avec des applications internes y compris des applications à l’étranger. Nos gouvernements mèneront les politiques à différents niveaux selon et compte tenu des intérêts. » (Idem)

On peut donc provoquer ou empêcher la pluie où l’on veut. Et ceci est très important. L’eau sera une ressource rare, chère et essentielle pour la survie. Celui qui contrôle l’eau contrôlera le monde.

Le programme a prévu une introduction de miroirs ionosphériques artificiels à partir de 2000 avec une nette hausse aux alentours de 2008.

Le système HAARP est devenu complètement opérationnel en 2015.

L’emploi de produits chimiques était prévu pour ensemencer l’atmosphère à partir de 2000 afin d’obtenir ainsi un « Weather Force Support » pour 2015 et obtenir un climat virtuellement contrôlable à 100 % en 2025 !

Le programme stipule une introduction de « smart clouds » par la nanotechnologie aux environs de 2004, avec un accroissement exponentiel après 2010. Une évolution identique est prévue pour « l’Énergie Dirigée », en parlant du réchauffement de l’ionosphère.

Une application toute particulière fut la présentation du « Carbon Black Dust » (poussière carbone noir), une technologie qui a été développée par le Ministère de la Défense US à partir de 2005.

Les gens à l’origine de ce programme délirant en parlaient ouvertement à la conférence de l’AAAS (American Association for Advancement of Science) à Asilomar en Californie, conférence qui a eu lieu du 18 au 22 février 2010. Ces gens sérieux affirmaient ouvertement qu’ils devraient épandre annuellement jusqu’à 20 millions de tonnes d’Aluminium ! Aujourd’hui, tous les pouvoirs nient farouchement dans toutes les langues, qu’on serait en train d’en épandre…

Le thème du « Réchauffement climatique Global » est sujet à de sérieuses controverses, surtout après le ‘climate-gate’ et la condamnation du film d’Al Gore par la Justice britannique.

La Géo-ingénierie est un néologisme pour exprimer la manipulation délibérée du climat pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique (dû à l’émission des gaz à effet de serre) en influençant la balance énergétique et la réflexion de la lumière du soleil dans l’espace. La géo-ingénierie est apparue pour la première fois dans un brevet de la Hughes Aircraft Company: le brevet décrit — déjà en 1991, 18 techniques pour réduire le réchauffement global en dispersant dans la stratosphère de l’oxyde d’aluminium, de l’oxyde de thorium et des particules de « Welsbach » (=des particules de métaux) pour réfléchir la lumière du Soleil.

Ces substances sont vaporisées à une altitude de 7 à 13 000 m et sont de la taille de 10 à 100 microns.

La Hughes Aircraft Company est momentanément une division de la Raytheon Corporation, une entreprise avec un chiffre d’affaires annuel de 21 milliards de dollars, qui est propriétaire de HAARP et fournisseur de l’armée américaine…

Les autorités nient l’existence d’opérations d’épandages dans l’atmosphère, mais le scénario proposé dans le rapport IPCC en 2001 ressemble étrangement au brevet « Welsbach »

D’une part, ces particules réfléchissent partiellement la lumière du Soleil, mais, d’autre part, elles bloquent le ‘rayonnement de corps noir‘ (black body radiation), le rayonnement thermique de la terre.

La conséquence de tout cela a été une nette hausse du réchauffement global !

Une étude récente montre qu’il y a deux manières de vaporiser ce mélange, qui contient 85 % de particules métalliques et 15 % de silica colloïdal (gel) (dioxyde de silicium) : Les particules sont ajoutées au carburant des avions à réaction civils et vaporisées à l’altitude de croisière et ainsi le problème de l’épandage n’est ni vu ni connu !

Ou alors, le mélange est injecté directement dans les gaz d’échappement à haute température, via un dispositif dont la marine américaine détient le brevet.

Ainsi, ce mélange se diffuse comme un aérosol, dans la traînée que produit l’avion avec l’avantage, encore une fois, de n’être ni vu ni connu !

Plusieurs avions militaires, dont l’avion-citerne KC135, possèdent ce dispositif d’aérosol et ceci pourrait expliquer au moins partiellement le fait que les avions militaires ont des valeurs d’émission plus élevées que les avions des lignes commerciales.

De plus, il n’est pas difficile de se procurer les preuves que des Ministères Européens de la Défense font des achats en grande quantité de baryum et de barytine C14, qui est employée, entre autres, pour la détection des courants maritimes… (Pour la France, voir les analyses de la Cour des Comptes publiées chaque année.)

Il existe des cartes météorologiques indiquant les zones d’épandage de par le monde. Elles ont même été, un certain temps, consultables publiquement sur un site officiel de Californie, avant d’être retirées par les pouvoirs qui se sont tardivement aperçus de la bourde.

Ceci indique que les hauts responsables des États ont connaissance de ces programmes de contrôle du climat, mais qu’ils se taisent, peut-être parce que la situation est plus grave qu’on se l’imagine. Depuis le délire covidiste, nous savons que les États au service du mondialisme veulent organiser le génocide des peuples pour les motifs que nous avons déjà largement analysés et publiés au cours de ces trois dernières années passées.

Dans un communiqué de presse du 9 septembre 2009, au cours des préambules du sommet de Copenhagen, 5 économistes (dont des prix Nobel) déclaraient que la géo-ingénierie du climat était considérée comme le moyen le moins coûteux pour résoudre le problème du réchauffement climatique global.

À propos de la légalité

Aux États-Unis, il n’y a pas de « problème » : l’épandage est légal depuis 1977. Le Ministère de la Défense peut faire des expérimentations biologiques sur sa propre population.

Ces mesures ont été renforcées en 2002. Initialement, il y avait une proposition de loi garantissant la sauvegarde de l’espace, d’armes à basse fréquence, la sauvegarde du milieu et du climat d’armes de nouvelles technologies destructrices et la protection contre les « chemtrails ». Mais toutes ces restrictions sont tombées lors de l’approbation de la loi en 2002.

En Europe, certaines directions militaires ont déjà dû admettre qu’ils épandaient au-dessus de leur propre territoire (propre population), mais, soit ils nient les effets nocifs (comme en Allemagne), soit ils justifient cet épandage dans le cadre de l’intérêt national (comme en Grande— Bretagne).

Menaces sur la santé des peuples et argent public utilisé contre les contribuables

Après avoir revu la vidéo de Claire Séverac (cf., également « La Guerre secrète contre les peuples », éditions Contre Kulture, 2015, 405 pages) j’ai noté la composition des produits chimiques qu’elle avait signalée en son temps. Composition des épandages (chemtrails) :

DIBROMURE D’ÉTHYLÈNE

– allergies
– gorge irritée, toux

– symptômes grippe

– fatigue

BARYUM, THRONTIUM

– difficultés respiratoires

– difficultés cardio-vasculaires

– division du cerveau (empêche une interaction entre les acides aminés)

– destruction de la couche d’ozone

ALUMINIUM
– alzheimer
– parkinson
– lou gehrig : La sclérose latérale amyotrophique ou SLA, également appelée dans le monde francophone maladie de Charcot ; maladie de Lou Gehrig ou ALS en anglais, est une maladie neurodégénérative des motoneurones de l’adulte.

– Autisme

METAUX LOURDS

– nanoparticules : la maladie des morgellons.

Elle conseillait de regarder un film : BYE BYE BLU SKYE



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Les autres dommages sont les suivants : les dégâts désastreux sur la couche d’ozone ; les coûts sont plus élevés pour introduire du soufre ; une diminution de la luminosité. Le cycle hydrologique est perturbé ce qui a comme conséquence l’apparition de sécheresses plus fréquentes. Le ciel bleu est désormais plutôt gris ou voilé. L’énergie solaire est amoindrie. Le vivant est clairement menacé.

Les gaz des avions, même sans l’ajout d’aérosols, sont une menace directe pour la nature, les animaux et l’homme, pour tout ce qui vit sur Terre…

L’existence de programmes en vue de maîtriser le climat ne peut plus être niée. Ils sont contrôlés et coordonnés par les autorités militaires. Ils sont approuvés par les gouvernements partisans du mondialisme et exécutés en silence pour éviter tout conflit et protestation, ainsi que pour pouvoir continuer tranquillement le massacre de ce qu’ils considèrent comme une « surpopulation problématique ». Les 2 objectifs principaux sont : 1 — le contrôle de la température en créant des nuages artificiels, les chemtrails via des contrails manipulés ; et 2 — le contrôle du climat par manipulation de l’ionosphère, via des Installations comme HAARP (ionisation, réchauffement de l’ionosphère).

Les États-Unis ambitionnent le contrôle total, civil et militaire, du climat d’ici 2025. Sur base des brevets qui sont la propriété de Raytheon et du Département de la Défense américain, il est clair que les programmes de manipulation climatique émanent et sont organisés à partir des États-Unis.

Les pouvoirs sont clairement criminels et n’ont aucun scrupule à planifier un génocide de masse. Ces deux dernières années qui viennent de passer nous ont donné un aperçu de ce qui va pouvoir se faire, comme les tremblements de terre sur commande (Turquie, Maroc) ; les incendies rigoureusement ciblés (île Maui Hawaï), où le métal des voitures a même été fondu ; les nuages de poussière gigantesques (sable du Sahara sur toute l’Europe) ; les vents d’une violence exceptionnelle comme en octobre 2023 en France (210 km/h sur la Bretagne)…

Récapitulons :

Toutes les sources d’eau potable ont été globalement captées par les communes ou par des sociétés d’exploitation et de distribution de l’eau potable. C’est d’ailleurs la captation abusive des sources d’eau sur tous les territoires, et la prolifération des « bassines » qui ont également provoqué la pénurie par l’épuisement de la nappe phréatique.

Le réchauffement climatique en tant que tel, n’est pas la cause première ou exclusive de la pénurie d’eau potable (des sources qui tarissent, des nappes phréatiques qui ne sont plus réalimentées par les pluies devenues plus rares, des petits et moyens cours d’eau qui se retrouvent asséchés), mais c’est le comportement irresponsable des industries de l’agriculture intensive et surtout les programmes militaires contrôlant le climat qui sont à l’origine de ce dérèglement climatique observé…

L’eau est un élément indispensable à la vie ; elle est donc d’une valeur inestimable. Nous devons faire preuve d’un immense respect pour cet élément sans lequel rien ne peut vivre sur Terre. Sur cette question, il est également évident que la conscience reste essentielle. Les conditions de la vie sur Terre sont en relation étroite avec la spiritualité, avec l’éveil de conscience de chacun, avec une éthique intime qui a trouvé la voie de son avènement.

Seul, ne sait pas, celui qui ne veut pas savoir ! Il va de soi que les inconscients ou les handicapés de l’autocensure n’ont toujours pas compris le projet criminel des mondialistes, ayant entre leurs mains l’ensemble des pouvoirs, et le degré de perversion qui anime ceux qui veulent dominer le monde. Les acteurs égarés de ces programmes délirants sont capables d’abolir toute trace de vie sur Terre en préservant la leur, mais aussi tout avenir pour l’espèce humaine ! Il faut impérativement les arrêter ou disparaître !

Jean-Yves Jézéquel

Voir aussi :

https://crowdbunker.com/v/CZZ46R4mqL

Le document comprend un texte de base de 70 pages et de 230 pages d’annexes. Il était possible de le télécharger sur le site suivant :

http://www.belfort-group.eu/sites/default/files/page/2010/05/COpart1.pdf

*

Pour aller plus loin :

Voir en anglais :

Weather Warfare: “Beware the US Military’s Experiments with Climatic Warfare” par Michel Chossudovsky

En français :

HAARP : La guerre climatique par Michel Chossudovsky (article également publié par The Ecologist)

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2023




Les juifs contrôlent bel et bien les médias

[Source : The Times of Israël via web.archive.org]

[Traduction automatique correcte. Article initialement publié en anglais sur The Times of Israël, le 1er juillet 2012]

Par Elad Nehorai

Elad Nehorai est un écrivain qui vit à Crown Heights, dans le quartier de Brooklyn. Il y a cinq ans, il est devenu un juif religieux au sein de la communauté hassidique Chabad. Depuis, il a beaucoup écrit sur son expérience, notamment sur son blog Pop Chassid et sur le Huffington Post. Vous pouvez le trouver sur Twitter et sur Facebook.

Nous, les Juifs, sommes une drôle de race. Nous aimons nous vanter de chaque acteur juif. Parfois, nous prétendons même qu’un acteur est juif simplement parce que nous l’aimons suffisamment pour penser qu’il mérite de faire partie de notre équipe. Nous nous vantons des auteurs juifs, des politiciens juifs, des réalisateurs juifs. Chaque fois que quelqu’un mentionne un film, un livre ou une œuvre d’art, nous disons inévitablement quelque chose comme : « Saviez-vous qu’il était juif ? » C’est comme ça que nous roulons.

Nous sommes un groupe motivé, et pas seulement par rapport au monde de l’art. Nous avons, par exemple, l’AIPAC, qui a été essentiellement créée dans le seul but de piloter l’agenda de Washington DC. Et cela réussit admirablement. Et nous nous en vantons. Encore une fois, c’est exactement ce que nous faisons.

Mais le plus drôle, c’est lorsqu’une personne antisémite ou anti-israélienne commence à débiter des trucs du genre : « Les Juifs contrôlent les médias ! » et « Les Juifs contrôlent Washington ! »

Soudain, nous sommes en colère. Nous créons d’énormes campagnes pour faire tomber ces gens. Nous faisons ce que nous pouvons pour les mettre au chômage. Nous publions des articles. Nous avons créé des organisations entières qui existent juste pour dire à tout le monde que les Juifs ne contrôlent rien. Non, nous ne contrôlons pas les médias, nous n’avons pas plus d’influence à Washington que n’importe qui d’autre. Non, non, non, nous le jurons : nous sommes comme tout le monde !

Est-ce que quelqu’un d’autre (qui n’est pas fanatique) voit l’ironie de cette situation ?

Soyons honnêtes avec nous-mêmes, chers juifs. Nous contrôlons les médias. Nous avons tellement de mecs dans les bureaux de direction de toutes les grandes sociétés de production de films que c’en est presque obscène. Presque tous les films ou émissions de télévision, qu’il s’agisse de « Tropic Thunder » ou de « Curb Your Enthusiasm », regorgent d’acteurs, de réalisateurs et d’écrivains juifs. Saviez-vous que les huit grands studios de cinéma sont dirigés par des Juifs ?

Jolie, jolie, jolie, plutôt bonne.
(Crédit photo : CC BY-SA Angela George/Wikimedia Commons)

Mais ce n’est pas tout. Nous contrôlons également les publicités diffusées dans ces émissions de télévision.

Et n’oublions pas l’AIPAC, le punching-ball préféré de tout antisémite. Nous parlons d’une organisation qui est pratiquement l’équivalent des Sages de Sion. Je n’oublierai jamais l’époque où j’étais impliqué dans le plaidoyer israélien à l’université et où j’ai participé à l’une des nombreuses conventions de l’AIPAC. Un homme s’est littéralement tenu devant nous et nous a dit que leur objectif était de travailler uniquement avec les 50 meilleurs étudiants diplômés, car ce seraient eux qui finiraient par apporter des changements au sein du gouvernement. Me voici, un petit enfant idéaliste qui fréquente une école des 50 dernières années (ASU) et qui veut faire du plaidoyer populaire, et ces gars parlent littéralement d’infiltrer le gouvernement. Intense.

Maintenant, je sais ce que tout le monde va dire. Que tout le monde essaie de faire pression. Chaque groupe minoritaire et chaque groupe majoritaire. Que chaque groupe compte des acteurs et réalisateurs à succès. Mais c’est loin de dire que nous gérons Hollywood et Madison Avenue. Que les Mel Gibson du monde ont raison de dire que nous utilisons délibérément notre pouvoir pour conquérir le monde. Que nous avons une folle conspiration en cours.

D’accord. Bien. Il s’agit donc en partie de propos farfelus.

Mais regardons cela d’un peu plus près.

C’est peut-être vrai : tout le monde fait du lobbying. C’est peut-être vrai qu’il existe des acteurs de toutes les ethnies. Mais allez. C’est nous qui nous vantons tout le temps de ce genre de choses. Ne pouvons-nous pas admettre que nous avons un succès incroyable ? Ne pouvons-nous pas le dire au monde ?

Je vais donner ma théorie sur les raisons pour lesquelles les Juifs ne veulent pas parler de leur contrôle sur les médias.

Tout d’abord, même si les Juifs aiment admettre qu’un grand nombre d’entre eux ont réussi et qu’un si grand nombre d’entre eux ont accompli tant de choses, ils détestent admettre que cela a à voir avec le fait qu’ils sont juifs. Peut-être qu’ils admettront que cela a quelque chose à voir avec l’expérience juive. Mais combien de Juifs admettront qu’il y a quelque chose en chacun d’eux qui les aide à accomplir des choses incroyables ?

Le président de l’ADL, Abe Foxman, a été interviewé dans un excellent article sur le sujet et il a déclaré qu’il « préférerait que les gens disent que de nombreux dirigeants de l’industrie “se trouvent être juifs”. » Cela résume à peu près la ligne du parti.

La vérité est que les antisémites avaient raison. Nous, Juifs, avons quelque chose en chacun de nous qui nous rend complètement différents de tous les groupes du monde. Nous parlons d’un groupe de personnes qui viennent d’être envoyées dans des camps de la mort, ont enduré des pogroms et leurs familles entières ont été décimées. Et puis ils sont venus en Amérique, le seul endroit qui leur a jamais permis d’avoir autant de pouvoir qu’ils le voulaient, et soudain ils ont pris le pouvoir. S’il vous plaît, ne me dites pas qu’un autre groupe dans le monde a déjà fait cela. Seulement les Juifs. Et nous l’avons déjà fait. C’est pourquoi les Juifs ont été réduits en esclavage en Égypte. Nous avons eu trop de succès. Allez regarder la Torah, ça s’y trouve. Et nous l’avons également fait en Allemagne.

Cette capacité à réussir, cette motivation intérieure, ne vient pas des années d’éducation ou de tout autre type de facteurs conditionnels, mais de l’étincelle intérieure de chaque Juif.

La raison pour laquelle des groupes comme l’ADL et l’AIPAC détestent admettre cela est avant tout parce qu’il s’agit d’organisations laïques. Tout leur objectif est de prouver que chaque Juif est pareil à toute autre personne dans le monde. Je ne peux pas imaginer un programme plus farfelu. Non, nous sommes différents. Nous sommes spéciaux.

Et clairement, toute cette histoire de gros nez juifs
était totalement disproportionnée.
(Photo d’illustration : Abir Sultan/Flash 90)

Bien sûr, les gens détestent quand quelqu’un dit cela. Ils supposent que si vous dites que les Juifs sont spéciaux, cela implique en quelque sorte qu’ils sont meilleurs.

Pour être honnête, je ne suis pas vraiment sûr de ce que signifie le mot « meilleur ». Ce que je sais, c’est qu’être spécial signifie simplement qu’une personne a la responsabilité de faire le bien.

Je pense que c’est la véritable raison pour laquelle la plupart des Juifs ont si peur d’admettre qu’il y a quelque chose de puissant et de bon en eux. Pas parce qu’ils ont peur d’être spéciaux. Mais parce qu’ils ont peur d’être responsables. Cela signifie qu’ils sont soudainement coupables lorsqu’ils créent des émissions de télévision sales qui souillent l’atmosphère spirituelle du monde. Cela signifie que les choses ne peuvent pas être créées uniquement pour le plaisir, l’amusement ou même « l’art ».

Du coup, nous ne pouvons pas gâcher le monde.

Ce qui est intéressant, c’est que les Juifs ont fait tant de choses pour le monde de bien d’autres manières. Ils ont fait progresser les droits civiques ; ils ont contribué à sauver des vies au Darfour, en Haïti et à peu près partout ailleurs.

Mais cela ne suffit pas. Réparer le monde physiquement ne représente que la moitié de la bataille.

Notre combat le plus vaste, le plus dur, consiste à élever le monde spirituellement. Et c’est ce dont ont peur ceux qui se battent de toutes leurs forces pour prouver que les Juifs sont pareils aux autres. Cela signifie que nous ne pouvons plus simplement « nous exprimer ». Nous devrons commencer à réfléchir aux choses que nous créons et à la façon dont nous agissons. Cela signifie que nous devrons commencer à travailler ensemble. Cela signifie que nous devrons nous obliger les uns les autres, ainsi que nous-mêmes, à respecter des normes plus élevées.

Mais le moment est venu. Nous n’avons plus besoin de changer de nom. Nous n’avons plus besoin de nous fondre dans la masse comme des caméléons. Nous possédons tout un putain de pays.

Au lieu de cela, nous pouvons être fiers de qui nous sommes, et simultanément conscients de notre énorme responsabilité — et de notre opportunité.




Musk propose d’aider à reconstruire une bande de Gaza déradicalisée et « prospère » après avoir visité un kibboutz ravagé avec Netanyahou

[Source : aubedigitale.com]

Elon Musk s’est rendu lundi dans le sud d’Israël à l’invitation personnelle du Premier ministre Benjamin Netanyahou, où il a pu visiter un kibboutz israélien laissé à l’abandon par les raids terroristes du Hamas du 7 octobre.

Lors de sa visite de Kfar Aza, Musk a entendu des soldats des Forces de défense israéliennes (Tsahal) lui donner des détails sur les massacres perpétrés dans le kibboutz. Les médias israéliens l’ont décrit comme une scène « d’horreur », l’une des 20 communautés ravagées, où, dans certains cas, des familles entières ont été massacrées. Musk a déclaré plus tard dans la journée qu’il était « choqué de voir la scène du massacre ».

Source de l’image : MAARIV/JPost

Musk a entendu des exposés et des récits personnels de tragédie et d’héroïsme, notamment l’histoire de la petite fille israélo-américaine Avigail Idan, qui a eu 4 ans en captivité et a été libérée dimanche dans le cadre du troisième cycle d’échange d’otages entre le Hamas et Israël. Ses parents ont été assassinés sous ses yeux, son père la tenant dans ses bras lorsqu’il a été abattu.

Après avoir visionné un court métrage sur les attaques du Hamas, Musk a déclaré qu’il était « troublant » de voir « la joie éprouvée par des gens qui tuaient des civils innocents ».

Dans le cadre de la visite de Musk, lui et le Premier ministre Netanyahou ont tenu une discussion en direct via X Spaces (récemment connu sous le nom de Twitter Spaces) dans laquelle le Premier ministre a réitéré son appel à la destruction du Hamas. Musk a répondu : « Nous n’avons pas le choix » et, après avoir visité des kibboutz ravagés, il a déclaré : « Je serais ravi de vous aider ». L’intégralité de cet échange se trouve ci-dessous :

Netanyahou a exposé que sa principale priorité est de neutraliser le Hamas, après quoi il se tournera vers la reconstruction de Gaza : « Il faut d’abord se débarrasser de ce régime toxique. »

Musk est d’accord et propose de participer à la reconstruction après la guerre.

« Je pense qu’il est tout à fait logique de neutraliser ceux qui ont l’intention de tuer, puis de mettre fin à la propagande… et enfin de rendre Gaza prospère », a déclaré Musk.

« Eh bien, j’espère que vous serez impliqué », a répondu Netanyahou.

« Je serais ravi de vous aider », a déclaré Musk.

Dans des déclarations qui risquent d’être controversées, en particulier du côté pro-palestinien, Musk a également déclaré que les pertes civiles étaient « inévitables » et a semblé soutenir la position d’Israël, qui s’efforce de les éviter tout en cherchant à ne cibler que les terroristes.

Dernièrement, les responsables israéliens ont tenté de faire des comparaisons historiques controversées avec la Seconde Guerre mondiale, ce qui n’a pas toujours été bien accueilli par les médias occidentaux, à un moment où le nombre de Palestiniens tués a atteint le chiffre macabre de 15 000. Musk a déclaré dans un groupe de discussion Spaces :

« Vous devez faire preuve de fermeté et éliminer les terroristes et ceux qui veulent tuer, tout en aidant ceux qui restent, comme cela s’est passé en Allemagne et au Japon », ajoute-t-il.

« Habituellement, le vainqueur punit le perdant », poursuit-il, en citant la réhabilitation de l’Allemagne et du Japon par les alliés après la Seconde Guerre mondiale comme exemples de la manière dont les efforts de reconstruction après une guerre majeure et une victoire claire ont contribué à garantir la paix pendant une longue période.

La visite de Musk intervient le dernier jour d’une trêve de quatre jours convenue entre Israël et le Hamas, qui devrait prendre fin, mais des rapports indiquent qu’elle pourrait être prolongée d’au moins deux jours supplémentaires, au cours desquels d’autres otages seraient libérés et d’autres Palestiniens libérés des prisons israéliennes.

En ce qui concerne l’aide que Musk pourrait apporter à Gaza, en particulier dans la phase d’après-guerre et de reconstruction, il a déclaré qu’un accord de principe avait déjà été conclu pour l’utilisation des communications Starlink de SpaceX dans la bande de Gaza. Il a déclaré le mois dernier que cela pourrait « soutenir la connectivité des organisations d’aide internationalement reconnues à Gaza » après qu’une grande partie de la bande de Gaza ait été plongée dans l’obscurité lors de la campagne de bombardements israélienne.

Pour l’instant, ni Musk ni SpaceX n’ont confirmé publiquement l’accord. En outre, lundi, le ministre israélien des Communications, Shlomo Karhi, a publié sur X que Musk avait « conclu un accord de principe » avec le ministère, et qu’Israël devait donner son accord pour que Starlink fonctionne. « Les unités satellitaires Starlink ne peuvent être exploitées en Israël qu’avec l’approbation du ministère israélien des Communications, y compris dans la bande de Gaza », a déclaré Karhi.

Actuellement, les médias américains font état d’un antisémitisme généralisé sur X — et ont cherché à mettre en évidence l’interaction personnelle de Musk avec les messages postés sur la plateforme, ce qui a incité certains grands annonceurs à se retirer.

Mais l’invitation de Musk en Israël soulève une question : si Musk est « antisémite » — comme le prétendent ses détracteurs et ses ennemis — pourquoi l’État hébreu l’inviterait-il volontiers à une visite de si haut niveau où le Premier ministre l’emmènerait en visite personnelle ? Comme si elles admettaient et soulignaient l’écart et la contradiction flagrante, ces mêmes voix s’en prennent maintenant au gouvernement israélien pour avoir accueilli le voyage officiel.




Petite histoire du judaïsme antisioniste

[Source : investigaction.net]

[Illustration : AFP]

Par José Antonio Egido
23 novembre 2023

Judaïsme et sionisme, même combat ? C’est ce que voudraient nous faire croire les dirigeants israéliens et leurs partisans pour justifier leurs crimes coloniaux et criminaliser leur critique. Une instrumentalisation dangereuse qui pourrait nourrir des sentiments antisémites chez les moins instruits et les petits marchands de haine. Mais la réalité est très différente. José Antonio Egido nous fait voyager dans l’espace et dans le temps pour rappeler qu’hier et aujourd’hui encore, de nombreux juifs s’opposent au sionisme.

Investig’Action

Rejet du sionisme par les masses juives

Le sionisme ne représentait pas, à ses débuts, l’ensemble des communautés juives réparties à travers le monde. Au contraire, il a été accueilli par la condamnation et le rejet le plus ferme de divers et influents secteurs juifs.

L’opposition juive au sionisme est large et variée. Elle comprend de nombreuses communautés religieuses ; les mouvements modernistes et éclairés comme la « Haskalah »1 et l’Alliance juive universelle2 ; le mouvement ouvrier juif ashkénaze et séfarade, aux tendances    socialistes et communistes, représenté notamment par la Fédération travailliste juive ; les communautés juives de plusieurs pays comme l’Égypte, le Maroc, la Tunisie ou la Yougoslavie et d’importantes communautés locales comme les séfarades de Salonique, Sarajevo et Smyrne qui retirent leur soutien au sionisme en 1911.

À Katowice fut créé en 1912 le parti Agoudat Israel (Union d’Israël) pour coordonner l’opposition religieuse au sionisme. Le judaïsme orthodoxe dénonça le sionisme comme une fausse religion satanique. Grand rabbin de Varsovie de 1874 à 1912, Eliyahu Hayim Maizel dirigea la lutte contre le sionisme en Pologne. La Conférence universelle des Juifs séfarades, créée en 1925 à Vienne, affirma son identité face à l’agressif nationalisme sioniste qui prétendait unifier les différentes communautés de culture et tradition différentes. Le juif égyptien communiste Marcel Israël créa dans les années 40 une Ligue antisioniste en Égypte.

Le mouvement ouvrier juif antisioniste

En mai et juin 1909, le prolétariat séfarade de la ville grecque de Salonique créa, en alliance avec des prolétaires bulgares et macédoniens, la Federation Socialiste de Salonique qui fut reconnue par la Deuxième Internationale. Elle était majoritairement constituée d’ouvriers juifs venant des usines de tabac, du port ainsi que des artisans et des employés.

Elle fut à son époque l’unique mouvement ouvrier organisé en terres musulmanes. Ses journaux édités en juif espagnol ou djudesmo, la langue des Juifs séfarades, s’intitulaient Jurnal del Lavorador, Solidaridad Ovradera ou encore Avanti. L’un de ses fondateurs et leaders fut Abraham A. Benaroya. La Fédération rejetait le nationalisme réactionnaire juif, le sionisme. Et elle rejoignit en 1918 le parti ouvrier hellène…

Marxistes juifs contre le sionisme

L’intellectuel juif marocain Abraham Serfaty nie l’existence d’une nation juive ou d’un peuple israélien. Il considère que la population israélienne est un « agrégat humain artificiel, structuré sur la base de castes ethniques et dominé par une clique politico-militaire faisant partie à son tour de la caste euro-américaine appelée ashkénaze. Cette structure s’appuie sur l’appareil de l’impérialisme sioniste, dominé à son tour par l’impérialisme américain »3

Serfaty revendique la notion de la communauté juive arabe, partie intégrante de la nation arabe, en même temps qu’il condamne avec la plus grande fermeté le sionisme comme une entreprise raciste et colonialiste.

Serfaty affirme que seule la grande bourgeoisie a rendu possible la victoire du sionisme :

« Le sionisme n’a pu s’imposer que grâce à son appropriation par la grande bourgeoise d’Europe occidentale, dans le cadre des plans de conquête de l’impérialisme britannique, puis, par la suite, américain »4.

Les juifs progressistes ont la même opinion. Isaac Deutscher déclare :

« Israël est apparu au Proche-Orient dans le rôle infamant d’agent des puissants intérêts occidentaux, et non de son propre fragile capitalisme, et de protégé du néo-colonialisme… en tant qu’agent du capitalisme impérialiste tardif et trop mûr de nos jours ; son rôle est tout simplement lamentable »5.

Israël Shahak accuse l’État d’Israël d’être l’« administrateur d’un pouvoir impérial ».6

Le secrétaire général du Parti communiste d’Israël (PCI), Meir Vilner, affirme clairement qu’Israël joue le rôle « d’agent des États-Unis tant au Moyen Orient que dans     d’autres régions (…) où il brûle sous les pieds des dictatures réactionnaires et où s’amplifie la lutte libératrice des peuples (…) Dans d’autres régions du monde, Israël remplit les fonctions sales et embarrassantes dont l’administration nord-américaine ne veut pas se charger directement : il fournit des armes aux dictatures fascistes, il leur offre des instructeurs militaires, il organise et appuie l’activité subversive contre les régimes progressistes »7.

Serfaty analyse la tradition religieuse du judaïsme arabe, basée sur l’attente du Messie. Et il conclut que le sionisme en est la négation absolue. Ce retour du Messie ne peut servir de justification pour aucune conquête coloniale, puisqu’il est l’espoir de l’avènement du « règne de Dieu », c’est-à-dire du règne de la justice, sur toute la terre et pour tous les humains. Il accuse les « dirigeants sionistes de transformer la religion de nos pères en en faisant une idéologie de haine raciale et de guerre ». Il démonte également la manipulation par le sionisme du concept biblique de « peuple élu ». Il affirme que les grands penseurs juifs du mysticisme andalou et leurs continuateurs arabes ont converti ce concept en devoir pour les juifs de se comporter en tout lieu et à tout moment en personnes « justes ».

Refus d’une partie des masses juives de migrer en Israël

Des milliers de juifs se refusent à migrer en Israël : 100 000 juifs de Turquie, 20 000  juifs égyptiens, 3 500 autres tunisiens, plusieurs centaines de Yéménites et Algériens, et des milliers d’Iraniens, de Syriens et de Marocains sont restés dans leurs foyers millénaires. De 1948 à 1952, la communauté juive yougoslave s’est divisée en deux parties presque égales : 7 500 ont refusé la migration et autant d’autres l’ont acceptée.

En 1933, 60 % des 503 000 juifs qui vivaient en Allemagne appuyaient l’Union Centrales des Citoyens allemands, de tendance non sioniste et assimilationniste tandis qu’à peine 9 000 autres appuyaient le sionisme. Au cours de cette même année à peine, 33 000 migrants judéo-allemands se sont rendus en Palestine.

Des 5 millions et demi de juifs des États-Unis seulement, 10 000 ont émigré en Israël entre 1948 et 1965.

Les juifs qui fuyaient les persécutions antisémites des régimes réactionnaires d’Europe de l’Est ne cherchaient pas à émigrer en Palestine, mais plutôt aux États-Unis, au Canada ou en

Australie. En 1890 un million et demi de juifs sont arrivés aux États-Unis. Entre 1967 et 1980, la HIAS (Société d’aide aux immigrants juifs) a aidé 125 000 juifs à s’installer aux États-Unis, sans compter les juifs qui sont arrivés en Amérique latine, au Canada, en Afrique du Sud et en Iran. D’Israël, 100 000 sont partis vers les États-Unis.

En 1964, quand la population française quitta l’Algérie pour ne pas accepter l’indépendance de la Nation algérienne et par crainte de représailles pour son implication dans l’oppression du peuple algérien, la grande majorité de la communauté juive la suivit dans son voyage sans retour vers la France, incapable qu’elle fut de se solidariser avec le peuple musulman, à l’exception d’une minorité qui avait rejoint le FLN. Toutefois, la majorité des juifs algériens ont refusé de partir pour Israël. Des 155 000 juifs qui vivaient en Algérie en 1960, 135 000 se sont établis en France, 15 000 en Israël et 4 000 sont restés en Algérie.

La majorité des 56 000 juifs qui vivaient en Palestine en 1918, sur une population totale 700 000 habitants, était de culture arabe et opposée au sionisme. Elle n’était pas persécutée par personne et n’éprouvait pas la moindre nécessité de vivre dans un état juif.

Des juifs dénoncent la manipulation de la Shoah par le sionisme

Le professeur Norman G. Finkelstein, juif nord-américain, descendant de victimes de l’Holocauste nazi, manifeste son indignation devant l’exploitation éhontée faite par la bourgeoisie sioniste des États-Unis des millions de juifs assassinés par les nazis. Il affirme que depuis 1967, cette bourgeoisie a créé une « industrie » de l’Holocauste qui lui a rapporté des avantages politiques, de l’influence idéologique et beaucoup d’argent.

Il n’est pas le seul à penser de la sorte. Il cite un important écrivain israélien, Boas Evron, qui affirme que :

« La conscience de l’Holocauste est un endoctrinement propagandiste officiel, une production massive de slogans et de fausses visions du monde dont le véritable objectif n’est absolument pas la compréhension du passé, mais la manipulation du présent »8.

Isaac Deutscher, dont la famille a également été assassinée à Auschwitz, dénonçait déjà en 1967 : 

« Les dirigeants israéliens se justifient en exploitant au maximum Auschwitz et Treblinka, mais leurs actes parodient la véritable signification de la tragédie juive ».

Le juif arabe Abraham Serfaty dénonce également :

« Les dirigeants sionistes n’ont pas hésité à utiliser l’holocauste nazi pour entraîner dans leur aventure l’ensemble du judaïsme d’Europe et d’Amérique ».

Un groupe d’intellectuels juifs français modérés affirme que personne n’a le monopole du judéocide nazi9.

Des juifs arabes nient que les juifs vivaient opprimés dans le monde arabe et devaient émigrer en Israël

Serfaty nie catégoriquement que le « peuple israélien » constitue une société, car il est un « conglomérat humain menacé de dislocation ». Un écrivain français a écrit :

« Les premières victimes de la création d’Israël seraient les Palestiniens, expulsés de leur patrie ; les secondes les juifs orientaux condamnés à plus ou moins long terme à un nouvel exode ».10

Face aux grossiers mensonges sionistes qui prétendent que les « juifs étaient fréquemment marginalisés en Syrie et en Égypte »11, et que « les juifs arabes étaient des minorités opprimées »12, cherchant ainsi à justifier l’impossibilité pour eux de vivre en terre musulmane se dresse la réalité de la tolérance et des bonnes relations musulmane et arabe, qui les ont traités d’une façon incomparablement meilleure que l’antisémitisme chrétien, tsariste, nationaliste et nazi européens.

Serfaty souligne que la mémoire culturelle du judaïsme arabe est basée sur l’amitié profonde entre juifs et musulmans du peuple, leur symbiose fraternelle et leur respect mutuel. Il affirme que :

« Chacun pense sans doute que sa religion est la plus proche de la vérité, mais chacun considère l’autre religion comme une manière différente d’adorer le même dieu, chacun respecte comme sacrés les livres, les temples, les saints, les objets de culte et les grandes fêtes religieuses de l’autre »13.

Les juifs étaient au XIXe siècle, à Damas, de respectables bourgeois dont l’arabe était la langue maternelle. Ils étaient les médecins personnels du Sultan à Istanbul, des banquiers ou des pauvres au Caire et à Haïfa. Aujourd’hui encore 2 500 juifs qui parlent l’arabe et se considèrent syriens habitent à Damas avec les Syriens, des Palestiniens musulmans et des Kurdes. On en trouvait aussi dans un des plus beaux quartiers de Beyrouth avec des Arabes de religion musulmane, druze ou chrétienne, avec des Turcs, des Arméniens, des Assyriens ou encore des Italiens. À Alep et à Hébron s’épanouirent d’importantes communautés séfarades. À Alep vivent encore aujourd’hui près de 1200 juifs.

Pour Serfaty, l’une des caractéristiques profondes du judaïsme arabe est le respect d’autrui. C’est selon lui une caractéristique fondamentale de toute la culture arabe.

Les juifs progressistes regrettent l’existence de l’État d’Israël

L’un des plus éminents représentants du judaïsme progressiste et universaliste, Albert Einstein, prévoyait déjà en 1938 l’impasse dans laquelle le sionisme allait conduire le peuple juif :

« Je préfère de loin un accord raisonnable avec les Arabes sur la base de la coexistence pacifique à la création d’un état juif, ma connaissance de la nature essentielle du judaïsme résiste à l’idée d’un état juif doté de frontières, d’une armée et d’un certain degré de pouvoir temporel, aussi modeste soit-il. Je crains le mal intérieur qu’il pourrait advenir au judaïsme en vue surtout du développement dans nos rangs d’un nationalisme étroit ».

Nathan Weinstock considère qu’Israël engendre par lui lui-même les causes de sa propre disparition14. Le comité juif pour le Proche-Orient attribue à Israël une « idéologie raciste »15. Le distingué poète et penseur égyptien d’origine juive, Edmond Jabès, rejetait fermement le sionisme.

L’historien français Maurice Rajsfus pense qu’Israël est « une société bloquée, incapable de s’imaginer vivant en paix avec les Palestiniens »16.

Michel Warshawsky, fils du grand rabbin de Strasbourg, émigré en Israël en 1967, antisioniste, co-fondateur du Centre d’Information alternative de Jérusalem en 1984 — ce qui lui valut huit mois de prison — affirme que les leaders israéliens « nous mènent au suicide… dans leur relation au peuple juif, ils sont cyniques et manipulateurs. Israël, loin d’être un outil pour aider le peuple juif se sert de lui ». Il écrit :

« Latomisation de la société et sa division en deux blocs sociaux antagoniques montrent l’échec de la tentative de créer une entité nationale nouvelle dont l’expression politique aurait été l’État juif »17.

Tim Wise, juif et directeur de l’Association pour une Éducation Blanche Antiraciste (Association for White Anti-Raciste Éducation—AWARE) de Nashville (Tennessee) affirme que le sionisme est anti-juif18. L’intellectuel juif marocain Serfaty considère que l’entité sioniste opprime culturellement et socialement les juifs arabes d’Israël, leur impose une conception religieuse contraire à la leur, les transforme en bêtes de somme et en chair à canon au service des objectifs expansionnistes des aventuriers américano-sionistes au Moyen-Orient.

L’historien juif marocain Haim Zafrani reconnaît que les juifs marocains souffrent en Israël d’un grand déracinement et que leur culture est humiliée. Il se réfère à leurs « mélancoliques lamentations » et à « leurs cris amers ou nostalgiques »19.

Le juif marocain Mordejai Vanunu déclare à sa sortie après 18 ans d’emprisonnement pour avoir dénoncé l’existence de l’arsenal nucléaire sioniste :

« Nous n’avons pas besoin d’un État juif ».

L’Union Juive française pour la Paix affirme que la politique répressive et coloniale d’Israël dans les territoires occupés est catastrophique pour les juifs du monde entier. Avnery, cité plus haut, estime que la politique brutale d’Israël « provoque la résurrection de l’antisémitisme dans le monde entier ». Le professeur de sociologie de l’Université Hébraïque Baruch Kimmerling accuse « Ariel Sharon d’avoir enclenché un processus qui, outre l’intensification des bains de sang de part et d’autre, peut provoquer une guerre régionale et un nettoyage ethnique partiel ou quasi total des Arabes de la “Terre d’Israël”20. »

Des juifs lucides ont vaticiné que l’État sioniste d’Israël n’a pas d’avenir

Des juifs lucides mettent en garde contre le danger imminent qui pèse sur Israël.

Nahum Goldmann, président du Congrés Mondial juif, a écrit en 1975 qu’un Israël qui menace la paix mondiale par ses intransigeances arrogantes contre les droits palestiniens les plus élémentaires n’a aucune perspective d’avenir21.

Le secrétaire général de l’Organisation Sioniste Argentine, Roberto Faur, a renoncé à son mandat pour marquer son désaccord avec la présence israélienne dans les territoires occupés en 2002. Les sionistes argentins les plus récalcitrants l’accusent d’être un « terroriste politique ».


Source originale : Investig’Action
Traduit de l’espagnol par Nicole Garcia


Notes

1 Haskalah – « Illustration juive » – Mouvement intellectuel aux XVIII et XIXe siècles en Europe Orientale et Centrale qui se proposait de moderniser et unifier l´enseignement juif, notamment par le recours à l´hébreu, en détriment des traditions rabbiniques locales (D.d.t.)

2  Alliance Israelite universelle. Association crée en France en 1860 par Adolphe Crémieux qui donna naissance en 1946, après son ralliement au sionisme, au Conseil Consultatif des Organisations Juives de France.

3 Abraham Serfaty – « Écrits de prison sur la Palestine » – Arcantere, Paris, 1992.

4 Écrits  de prison…, op. cit., p. 32.

5 Isaac Deutscher, entrevue réalisée en 1967 et publiée dans le livre de Tariq Ali  écrivain et activiste britannique d´origine pakistanaise « El choque de los fundamentalismos », Alianza, Madrid, 2000.

6 Israël Shahak – « Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires » -1994

7 « Le principal obstacle à la Paix au Proche-Orient » – Revue Internationale, 11, 1986 Prague

8 Norman G. Finkelstein « L´industrie de l´Holocauste » -Edition française – La Fabrique, 2001.

9 Appel publié dans le quotidien Le Monde le 19 octobre 2000 et signé par les historiens Pierre Vidal-Naquet et Maurice Raifis, les professeurs Catherine Samary, Michel Lõwy et Daniel Bensaid, le médecin Patrick Zylberstein, l´avocate Gisele Halimi, entre autres.

10 Gilles Perrault, Un homme à part. Barrault, Paris.

11 Gustavo Daniel Perednik, La judeofobia, Flor del Viento ediciones, Barcelona, 2001, p. 114.

12 Arnos Perlmutter – « Israel » Ed. Espasa Calpe, 1987, Madrid

13 Écrits de prison, op. cit., p. 54.

14 Le sionisme contre Israel, Maspéro, 1967.

15 Voir http://www.middleast.org/archive/jcome1.hm

16 « Y a-t-il une gauche israélienne ?», Rouge et Vert, nº72, 12 avril 1991, Paris

17 La première citation est extraite d´une entrevue dans le journal Rouge et Vert, 1991, et la seconde de son libre « Israel-Palestine : la alternativa de la convivencia binacional », Ed. La Catarata, Madrid, 2002

18 Son courriel : tjwise@mindspring.com

19 Haim Zafrani, « Los judíos de España. Historia de una diaspora (1492-1992) », édition dirigée par Henry Méchouan, Ed.Trotta, Madrid, 1993, p. 505.

20 Dans l´hebdomadaire Israélien Kol Ha´Ir du 1er février 2002.

21 Nahum Goldman – «Où va Israël ?» Ed- Calmann-Lévy, Paris 1975




Taine et le bourgeois numérisé comme catastrophe française

Par Nicolas Bonnal

Le bourgeois français était l’épicentre du système républicain. Il est maintenant la base du système woke, du système écologiste, mondialiste et même numérique. Le bourgeois progressiste a tourné avec son bien aimé pape François la page catho-chrétienne-bourgeoise (c’est Bernanos qui doit être content au paradis d’être ainsi confirmé sur sa conception du catholicisme entropique bourgeois) et il est le père du cauchemar mondialiste et numérique qui s’abat sur ce foutu pays ou ce qu’il en reste. Essayons de comprendre.

Il se peut que La Fontaine soit l’écrivain le plus important de notre histoire. Taine lui a rendu un hommage vivifiant et oublié dans sa monographie et il a insisté sur un point négligé : le bourgeois dans les Fables. Et notre splendide historien, le premier à avoir décrit la France telle qu’elle est et pas telle qu’elle se rêve (pour reprendre son expression sur le Saint-Julien de Flaubert) explique très bien de quel bois se chauffe la fille de l’Église, de l’État, de maître Patelin et de Renard :

« Derrière le clergé et la noblesse, loin, bien loin, le chapeau à la main, dans une attitude respectueuse, marche le tiers-état, “frère cadet des deux premiers ordres” si on l’en croit, “simple valet” selon la déclaration des gentilshommes. Les bonnes villes, bourgeoisies et corps de métiers, ont envoyé leur députation de ridicules, et La Fontaine, qui semble un bourgeois quand il raille les nobles, semble un noble quand il raille les bourgeois. Et ce n’est pas ici la matière qui manque. Parlons-en tout à notre aise ; nous sommes de cette bande, et nous avons le droit de la montrer telle qu’elle est. »

Je suis d’accord : bourgeois, on l’est tous plus ou moins. N’est-ce pas Nizan (voyez mon texte) qui disait déjà que le bourgeois c’est celui qui vit en pantoufles devant son écran ? C’était il y a presque cent ans !

Guénon a parlé (Autorité spirituelle…) de cette monarchie française bourgeoise ; de cette monarchie qui mit au pas la caste sacerdotale comme la classe guerrière aristocratique et qui a tout fonctionnarisé, récoltant en 1789 ce qu’elle avait semé : l’État bourgeois s’est passé d’elle. Devenu purement machine, il va se passer de tout l’État avec son inintelligence artificielle.

Taine écrit superbement (j’ai déjà cité cet extrait, un des plus importants de notre littérature — avec ceux de Balzac, Chateaubriand ou Tocqueville) :

« Le bourgeois est un être de formation récente, inconnu à l’antiquité, produit des grandes monarchies bien administrées, et, parmi toutes les espèces d’hommes que la société façonne, la moins capable d’exciter quelque intérêt. Car il est exclu de toutes les idées et de toutes les passions qui sont grandes, en France du moins où il a fleuri mieux qu’ailleurs. Le gouvernement l’a déchargé des affaires politiques, et le clergé des affaires religieuses. La ville capitale a pris pour elle la pensée, et les gens de cour l’élégance. L’administration, par sa régularité, lui épargne les aiguillons du danger et du besoin. Il vivote ainsi, rapetissé et tranquille. À côté de lui un cordonnier d’Athènes qui jugeait, votait, allait à la guerre, et pour tous meubles avait un lit et deux cruches de terre, était un noble. »

On se rapproche de cet État antiromantique qui en effet va nous ôter le trouble de penser et la peine de vivre. En attendant la télévision (voyez mon texte sur la méditation transfenestrale de d’Artagnan…).

L’homme rapetissé est déjà là, il n’a pas attendu Tati-Etaix-Godard, les congés payés, la télé et l’éternel parti de la majorité présidentielle :

« Ses pareils d’Allemagne trouvent aujourd’hui une issue dans la religion, la science ou la musique. Un petit rentier de la Calabre, en habit râpé, va danser, et sent les beaux-arts. Les opulentes bourgeoisies de Flandre avaient la poésie du bien-être et de l’abondance. Pour lui, aujourd’hui surtout, vide de curiosités et de désirs, incapable d’invention et d’entreprise, confiné dans un petit gain ou dans un étroit revenu, il économise, s’amuse platement, ramasse des idées de rebut et des meubles de pacotille, et pour toute ambition songe à passer de l’acajou au palissandre. Sa maison est l’image de son esprit et de sa vie, par ses disparates, sa mesquinerie et sa prétention. »

Taine le trouve plus médiocre que ses voisins européens ce bourgeois froncé :

« Il n’est point un Cincinnatus. C’est l’orgueil, d’ordinaire, qui fait le désintéressement. Un campagnard suisse ou romain qui à l’occasion devenait chef d’armée, arbitre de la vallée ou de la cité, pouvait avoir des sentiments grands, laisser le gain à d’autres, vivre de pain et d’oignons, et se contenter du plaisir de commander : sa condition le faisait noble. Comment voulez-vous que cette manière de penser naisse parmi nos habitudes bourgeoises ? Le bourgeois probe s’abstient du bien d’autrui ; rien de plus. Il serait niais de se dévouer pour sa bicoque. Les dignités municipales exercées sous la main de l’intendant ne valent pas la peine qu’on se sacrifie à elles ; échevin, maire, élu, il n’est qu’un fonctionnaire, fonctionnaire exploité et tenté d’exploiter les autres. »

Ce devenir-fonctionnaire du monde, bien plus fort que le devenir-marchandise du monde, explique très bien le totalitarisme européen façon Leyen-Macron-Breton et le Grand Reset de Schwab (banal bureaucrate boche). C’est le monde de maître-rat, comme dit La Fontaine. Et comme on en a produit industriellement dans les (grandes) écoles puis dans les fabiennes universités anglo-saxonnes, on n’a pas fini de reproduire ce modèle de bourgeois bureaucrate dont l’ONU ou l’UNESCO ou le FMI ont fourni les modèles terrifiants.

Mais le Français est AUSSI un bourgeois râleur, un prof gauchiste, un étudiant écolo-trotskiste, un je-ne-sais-quoi. La fable sur les grenouilles (symbole français) et leur roi (on pense au macaron), voici comment Taine l’explique :

« Ils sont inconstants, mécontents par état, frondeurs, faiseurs de remontrances, fatigants, obstinés, insupportables, et par-dessus tout impertinents et poltrons. Ils se lassent de “l’état démocratique ;” et, quand Jupin, fatigué de leurs clameurs, leur donne pour roi “un bon sire, tout pacifique,” la gent “sotte et peureuse” va se cacher dans tous les trous, jusqu’à ce qu’elle redevienne familière et insolente. Pourquoi sont-ils si déplaisants ? Quand le roi des dieux leur envoie une grue “qui les tue, qui les croque, qui les gobe à son plaisir,” on est presque du parti de la grue et de Jupiter. »

Oui, avec Jupiter on est servi ; et il y en a même encore plein qui n’ont pas encore compris.

Taine a compris bien avant les ingénieurs sociaux comme on fabrique du fonctionnaire, du militaire, du dernier homme :

« Nous naissons tous et nous croissons d’un mouvement spontané, libres, élancés, comme des plantes saines et vigoureuses. On nous transplante, on nous redresse, on nous émonde, on nous courbe. L’homme disparaît, la machine reste ; chacun prend les défauts de son état, et de ces travers combines naît la société humaine. »

Toujours rat, le bourgeois est attiré par le people aristo, écrit Taine :

« Le bourgeois sait qu’il est bourgeois et s’en chagrine. Sa seule ressource est de mépriser les nobles ou de les imiter. Il se met au-dessus d’eux ou parmi eux “et se croit un personnage.” Cet orgueil est raisonneur et esprit fort. Par exemple le rat s’étonne de voir tout le monde tourner la tête au passage de l’éléphant. Il réclame contre cet abus en théoricien spiritualiste : la grosseur et l’étalage ne font pas le mérite ; l’animal raisonnable ne vaut point “par la place qu’il occupe”, mais par l’esprit qu’il a. Il est clair que ce philosophe de grenier est un disciple anticipé de Jean-Jacques, et médite un traité sur les droits du rat et l’égalité animale. »

C’est le monde du moyen (c’est rigolo parce que le but de notre monde global-bourgeois-technocrate est de liquider la classe moyenne maintenant) :

« Là est la misère des conditions moyennes. Les extrêmes s’y assemblent et s’y heurtent ; les couleurs s’y effacent l’une l’autre, et l’on n’a qu’un tableau ennuyeux et choquant. De là vient la laideur du monde moderne. Autrefois à Rome, en Grèce, l’homme, à demi exempt des professions et des métiers, sobre, n’ayant besoin que d’un toit et d’un manteau, ayant pour meubles quelques vases de terre, vivait tout entier pour la politique, la pensée et la guerre. »

Magnifiquement Taine ajoute (je crois qu’il n’est pas populaire — bien que très connu — parce qu’il est trop dur, ce n’est pas pour rien qu’il fut un fidèle correspondant de Nietzsche qui compare dans Zarathoustra le charbon au diamant) :

« Aujourd’hui l’égalité partout répandue l’a chargé des arts serviles ; les progrès du luxe lui ont imposé la nécessité du gain ; l’établissement des grandes machines administratives l’a écarté de la politique et de la guerre. La civilisation, en instituant l’égalité, le bien-être et l’ordre, a diminué l’audace et la noblesse de l’âme. Le bonheur est plus grand dans le monde, mais la beauté est moindre. Le nivellement et la culture, parmi tous leurs mérites, ont leurs désavantages : d’un paysage nous avons fait un potager. »

Qui se doutait qu’avec Malleret, Hollande ou Macron la machinerie administrative française allait accoucher du monstre administratif mondialiste et numérique ? Mais poursuivons :

« Les occupations nobles s’altèrent en devenant marchandises. Le sentiment s’en va et fait place à la routine. »

Il va parler de Virgile notre Taine dont l’école m’avait dégoûté (la version latine ne servant qu’à sélectionner un ingénieur social, pas à découvrir le génie initiatique d’une littérature) :

« Une page de Virgile, que vous avez fait réciter à vingt écoliers pendant vingt ans vous touchera-t-elle encore ? Vous devez la lire tel jour, à telle heure ; l’émotion coulera-t-elle à point nommé comme quand on tourne un robinet ? Sous cette obligation, et sous cette régularité, l’esprit s’émousse et s’use, ou, si la vanité le soutient, il devient une mécanique de bavardage qui, à tout propos, hors de propos, part et ne s’arrête plus. Lorsque nous naissons, les forces de notre âme sont en équilibre. Qu’un métier soit un emploi utile de ces forces, un remède contre l’ennui, à la bonne heure. Mais, ainsi qu’une maladie, il rompt ce balancement exact. En développant un organe spirituel, il fait périr les autres. Le rôle accepté détruit l’homme naturel. C’est un acteur qui partout est acteur, et qui, une fois hors de son théâtre, est un sot. »

Ce devenir-acteur du monde Macluhan en parle très bien à propos du roi Lear. Taine a tout dit avant tout le monde, comme Dumas, Poe, Baudelaire et les autres (pourquoi croyez-vous que j’insiste ?).

Et le monde moderne a ainsi accouché non pas d’une souris, mais d’un rat bourgeois. Dans une admirable note sur son Anglaise, Taine écrit :

« En dehors des sectaires qui aimaient surtout leur système, beaucoup de Français aimaient passionnément la France, et l’ont prouvé par leurs sacrifices, leur zèle et leur courage. La vérité est que l’esprit public ne se montre pas chez nous sous la même forme qu’en Angleterre et aux États-Unis, par l’étude froide et sérieuse des affaires publiques, par l’action locale et journalière, par l’association multipliée, efficace et pratique. On bavarde en phrases générales et vagues, on laisse prendre son argent au percepteur, on marche à la frontière, et on se fait tuer (Note du traducteur). »

Aujourd’hui on n’ira pas se faire tuer pas les russes en Biélorussie (encore que, en insistant un peu à la télé…), mais on se fera piquer, stériliser, numériser et remplacer.

Sources




La face cachée du pouvoir : « Ils sont intouchables ! »

[Source : Magazine Nexus]

Le magazine Nexus vient de rencontrer Christine Deviers-Joncour. Pour la première fois, elle a accepté la caméra d’un média français à son domicile.

Durant des années, son nom a fait la une des journaux, des radios, de la télévision, sans doute parce qu’elle en savait trop en matière de corruption, des magouilles financières et politiques des « élites ». De l’affaire Roland Dumas et de celle des frégates de Taïwan, elle fut le fusible. On a fini par faire tomber celle qui dénonçait la corruption et qu’un magistrat avait surnommée « la Putain de la République ». En novembre 1997, durant 5 mois, elle a été emprisonnée à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.

Appuyée par des archives, cette vidéo exceptionnelle d’une heure nous fait entrer dans les arcanes de la corruption, des trahisons et des assassinats…

Christine Deviers-Joncour est interviewée par Armel Joubert des Ouches.




La France, la Belgique, les États-Unis et le Canada inondés de nourriture à base d’insectes, même dans les produits bio et les végans

[Source : reponsesbio.com]

Innovafeed et McKinsey inondent d’insectes France, Belgique, États-Unis et Canada

Par Jean-Baptiste Loin — 19 novembre 2023

Depuis 2015 le cabinet McKinsey est en charge d’une campagne mondiale pour la promotion d’aliments à base d’insectes.

Par le prisme d’une entreprise actuellement considérée comme une des plus importantes Biotechs françaises, Innovafeed, ils ont patiemment détourné l’attention du public et usé d’arguments fallacieux pour parvenir à leurs fins.

Selon l’ONU et le lobbyiste McKinsey, appuyés par une armée de soldats disciplinés et avides de pouvoir, le choix ne vous appartient déjà plus, même les réseaux de distribution d’alimentation biologique commencent à s’organiser pour vous en faire manger… en toute discrétion.

Innovafeed ayant refusé l’interview que nous leur avons proposée pour expliquer leur démarche de manière transparente, puisque vous avez le droit de savoir, j’ai enquêté pour vous délivrer la vision la plus claire possible de la situation actuelle.

Tout commence en 2016, lorsque trois jeunes trentenaires, Clément Ray, Aude Guo et Bastien Oggeri, anciens membres du cabinet McKinsey et de la banque d’affaires Rothschild1, fondent une entreprise de biotechnologies spécialisée dans la production et la vente de mouches soldats noires.

Soit à peine un an après que l’influence tentaculaire du cabinet ayant galvanisé les citoyens français pour les campagnes présidentielles d’Emmanuel Macron2, commence à jouer de sa légion de réseaux pour favoriser le développement de cette entreprise nourrissant le souhait de vous faire gober leurs mouches.

Levant très rapidement des fonds colossaux avec une facilité déconcertante, Innovafeed suit un plan de route redoutable pour passer sans encombre les barrages ayant pourtant conduit la majorité des acteurs du secteur de l’insecte « comestible » à la banqueroute.

En l’espace de quelques années, ce n’est pas moins de cinq cents millions d’Euros qui auront été réunis pour la création de centres ultra technologiques, « cultivant » des insectes dans une proportion jamais atteinte auparavant à l’aide d’Intelligences Artificielles s’appuyant sur plusieurs milliers de capteurs par usine, contrôlant des centaines de bras robotisés semblables aux robots nourriciers imaginés par les créateurs du film Matrix.3

Faisant sans conteste de cette « French Tech » la principale usine de production d’insectes au monde.

Tout chez Innovafeed a été pensé pour donner une apparence vertueuse à sa démarche, s’alignant sur la logique d’une réduction des émissions carbone et se donnant en modèle d’une bonne conscience environnementale, en se réclamant pour une économie circulaire inoffensive.

Entreprise représentée par des jeunes gens à l’apparence fort sympathique, dont une des fondatrices, née en Chine et élevée en France, remporte le prix d’entrepreneuse de la « French tech » en donnant un visage au « pacte de parité » imaginé par son gouvernement.4

Offrant à la fois :

  • – une initiative semblant tout d’abord dédiée à l’alimentation des animaux d’élevage de poules, porcs et poissons ;
  • – une dynamique économique « green » prisée par les régions, censée favoriser l’emploi ;
  • – un discours soigneusement poli et diffusé par les médias avec parcimonie, prenant soin de ne pas trop en dire…

Qui aurait pu penser que ces dernières années Innovafeed allait resserrer un étau de domination mondiale allant bien au-delà de son apparente mission ?

Et pourtant, comme vous allez le constater, le véritable danger de l’inondation des marchés par l’alimentation à base d’insectes ne vient pas de la société vietnamienne citée dans mon précédent article sur le sujet récemment autorisée par l’UE, mais plutôt de la dynamique et des nouveaux contrats organisés par Innovafeed.

Cependant, pour bien en comprendre l’impact il est nécessaire de faire un rapide point sur le contexte planétaire ainsi que le jeu d’influences exercé par le cabinet McKinsey.

McKinsey et son pilotage des démocraties occidentales

Fondé en 1926 par un comptable évangéliste américain donnant son nom au cabinet, McKinsey « conseille » et influence le monde sur la base du développement occidental depuis les débuts de l’ère ultra industrielle.

Comptant aujourd’hui cent trente bureaux répartis dans soixante-cinq pays, cette firme ayant inspiré le film éponyme — La Firme — emploie plus de quarante mille avocats, statisticiens, ingénieurs et journalistes pour déployer ses pions en régulant les marchés.5

Vivement critiquée en période de pandémie de Covid pour son rôle alarmant dans la promotion des vaccins ARNm de chez Pfizer en France, elle a en quelques mois pris les rênes du gouvernement et des instances de santé pour s’assurer qu’un maximum de citoyens soient sous l’emprise de ces injections dont les ravages mortels ne sont plus à souligner.6

Mais sur lesquelles je ne me priverai pas de revenir plus en détail dans un prochain article.

Empochant deux millions d’Euros par mois, pour ses « conseils » ayant empoisonné des populations entières et endeuillé tant de familles.7

Or, en plus de cet inquiétant tableau, brandissant à la première occasion la bannière des risques du réchauffement climatique auquel elle a largement contribué en plébiscitant les plus grands groupes pétroliers au monde depuis le Clayton Antitrust Act de 19148, le cabinet McKinsey est aujourd’hui victime d’une « rébellion interne » pour avoir joué un double jeu en faveur des principaux groupes pétroliers censés faire évoluer positivement leur activité d’ici 2050.

Plus de mille de ses employés ont ainsi signé une lettre commune déclarant, je cite :

« Notre inaction et notre soutien au sujet des émissions — de gaz à effet de serre — des clients — de la Firme — pose un risque sérieux pour notre réputation » mais aussi « pour les relations avec nos clients ».

« Depuis plusieurs années, nous disons au monde d’être audacieux et de s’aligner sur une trajectoire d’émissions pour atteindre 1,5 °C ; il est grand temps que nous appliquions notre propre conseil ».9

Conseil qu’elle a pourtant le toupet de prétendre suivre, en organisant des stratagèmes échafaudés dans le but de coincer les consommateurs dans un processus introduisant différentes sortes d’insectes dans leurs assiettes, snacks et autres produits de consommation.

Bien que l’entomophagie ait déjà été majoritairement rejetée, et ce à plusieurs reprises au fil de ces dix dernières années, McKinsey continue de disposer ses pions sur l’échiquier.

À l’aide de son influence légendaire auprès des médias « mainstream », mais aussi et surtout en utilisant ses ouailles dans le cadre d’une approche de longue haleine. Dorant soigneusement leur blason en mettant financements, atouts politiques et démarches pseudo écologiques de leur côté. Tentant de faire passer de jeunes requins pilotés par IA, pour de gentils idéalistes.

C’est le cas, entre tous, d’Innovafeed, que le gouvernement français se félicite de compter parmi son élite entrepreneuriale.

Obtenant en novembre 2022 le certificat B Corp, leur permettant de prétendre « officiellement » exécuter un « business » au service des « forces du bien ».10

La phase 2 d’Innovafeed

Après avoir patiemment lissé son discours en évitant de trop déborder sur l’alimentation pour humains, prétextant venir à la rescousse d’éleveurs qu’elle est en réalité en train d’exterminer, la Biotech Innovafeed s’attaque aussi à la nourriture pour animaux de compagnie et commence à fournir les plus grosses « agro-tech » à destination de l’alimentation industrielle, pondant des produits déjà disponibles dans vos supermarchés.11

Non contente de l’ouverture des deux plus grosses fermes d’insectes au monde, Innovafeed vient de s’associer à l’industriel ADM, pour ouvrir une nouvelle usine aux États-Unis, dans l’Illinois.12

Au programme une large gamme d’aliments pour animaux domestiques, tout en ouvrant indirectement le marché des plats cuisinés qui embarqueront les premières huiles et farines de « mouches soldat noires ».13

Augmentant une production actuelle initialement démesurée, de soixante mille tonnes de protéines, vingt mille tonnes d’huiles, ainsi que quatre cent mille tonnes de fertilisants à base d’insectes par an.

Agitant numériquement ses tentacules robotisées sur des bacs de culture de cinq étages, s’étalant sur une surface globale de plus de quatre-vingt-dix mille mètres carrés.14

Destinés, en plus des animaux de compagnie, des animaux d’élevage et des engrais, à la production de barres énergétiques et boissons pour sportifs ainsi qu’une panoplie de nouvelles marques venant éclore comme des œufs.

Un marché qui atteindra d’ici la fin de l’année le milliard et demi de Dollars, créé de toute pièce par McKinsey et l’ONU à travers les branches de la FAO et du PAM, le Programme Alimentaire Mondial, respectivement dirigés par Qu Dongyu, ancien vice-Ministre de l’agriculture chinois, et Madame Cindy McCain, veuve du sénateur McCain et héritière d’une dynastie agroalimentaire, pour atteindre les habitudes de près de deux milliards d’individus en 2023.15

Sans même compter le potentiel du marché des animaux d’élevages, que le président d’Innovafeed estime à quarante-huit milliards d’Euros par an.

Toutefois, puisqu’il ne leur est pas encore facile de convaincre tout le monde, les « dealers » d’insectes n’hésitent pas à passer par les niches économiques les plus surprenantes, ne semblant effrayés par la moindre antinomie.

C’est en tout cas ce que semble penser Alexandra Kazaks, Docteur à la division nutrition de l’Institut de technologies alimentaires américain.

Selon elle, « un surprenant nombre de végans en achète déjà ».16

D’autres fabricants tentent d’ailleurs de s’inviter dans les rayons bio, à l’image d’Entomo Farms, une structure canadienne proposant différentes sortes de produits à base d’insectes comme des snacks ne laissant présager aucune présence de poudre de crickets sur l’emballage, indiquant uniquement, discrètement, la présence de « poudre de criquet biologique » dans la composition du produit.17

Sentiers que la marque française Avenia essaie de suivre en s’invitant dans les Biocoop après avoir passé le cap des muffins et desserts à base d’insectes.18 19

Ou encore la marque Hi, à traduire par « Salut », déjà largement critiquée pour sa volonté à « faire de l’argent avant tout », qui tente de s’immiscer dans l’industrie du cannabis avec des produits édulcorés demandant une attention toute particulière pour pouvoir y détecter la présence de poudre d’insectes.20

Innovafeed aussi veut intégrer le marché de la bio, cependant tout en discrétion, passant d’abord par la conquête du label allemand Naturland en plaidant pour la première « guideline » dédiée à l’élevage d’insectes bio.21

Rejoignant par la même occasion le marché de la santé avec le développement de nouveaux médicaments à base d’insectes, ainsi que de compléments alimentaires.

La phase 3 d’Innovafeed

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin puisque l’alimentation pour bestiaux, animaux domestiques et humains lui semble déjà acquise ?

Le prochain tournant d’Innovafeed est cousu de fil blanc.

En plus de mourir de malnutrition, les branches alimentaires de l’ONU, soit la FAO et le PAM, bâtissant les fondations dictatoriales d’un nouveau programme alimentaire mondial, augurent qu’en 2050 l’humanité risquerait davantage de mourir d’infections microbiennes que de cancers… contre lesquelles le seul remède serait, vous vous en doutez, la bio-ingénierie d’insectes.

C’est en tout cas ce que prédisent les entomologistes du centre de biotechnologies pour insectes LOEWE, installé à Giessen, en Allemagne.22

De son côté, avec un nouveau produit lancé depuis quelques mois, « NovaGain », Innovafeed s’intéresse déjà à la santé des crevettes d’élevage en formulant le premier complément alimentaire pour animaux destinés à la consommation humaine.23

Pendant que des « Agri-Tech » spécialisées dans la biologie génétique comme FreezeM, développent des mouches soldats noires modifiées génétiquement pour optimiser le rendement, la taille et la capacité à moins consommer pour se développer. Cette nouvelle espèce de mouches mutantes atteignant deux à trois fois la taille d’une mouche normale a été baptisée « BSF-Titan ».

Promettant une ouverture de marché de la mouche soldat aussi suspecte qu’inquiétante.

Que se passera-t-il quand ce genre d’insectes sera amené à « s’échapper » et se reproduire dans la nature ?

Question ne semblant guère préoccuper Innovafeed, qui dès le début avait toutes les cartes en main pour éviter les pièges recensés par McKinsey après plus d’une décennie d’échecs des fermes d’insectes françaises, belges, néerlandaises, israéliennes, canadiennes et américaines.

Sa principale usine se trouvant à proximité des productions de Tereos, le plus important sucrier de betterave de l’hexagone, un accord était vraisemblablement prévu en amont pour nourrir les mouches de la Biotech avec les déchets de leur production de sucre avant l’implantation de l’usine.24

De même que son récent contrat avec Cargill, le lobbyiste de l’agriculture internationale ayant atteint les plus hautes sphères gouvernementales.

S’ouvrant de plus en plus de portes en direction des hypermarchés et produits de consommation de masse, en entretenant ses partenariats avec des structures comme Labeyrie et Auchan.25

Les insectes débarquent dans les supermarchés et produits bio

Depuis 2013 la marque Crickeat est disponible dans des hypermarchés Auchan du sud de la France.26

Suivie ces dernières années par le groupe Carrefour et ses équivalents belges et néerlandais.27

Concrétisant ses bonnes relations avec Innovafeed en insérant discrètement dans ses rayons les premières truites28, poulets29 et porcs30 nourris à la mouche noire soldat, Auchan, qui n’en est plus à son coup d’essai, devrait bientôt passer à la vitesse supérieure, mais cette fois dans le nord de la France.

Or, bien que l’approche soit encore timide, selon une source anonyme, tout porte à croire que l’introduction de denrées à base d’insectes dans les magasins bio et Biocoop soit déjà en cours de négociation.

Une troupe d’investisseurs formant une nouvelle forme de trust

Comment une jeune entreprise comme Innovafeed a pu devenir la première licorne de la tech française en « disruptant » agriculture et élevage traditionnels en quelques années ?

Tout simplement parce qu’en plus de l’influence et des services de McKinsey, elle compte dans son capital la majorité des entreprises lui ayant permis un développement foudroyant.

Vous vous souvenez d’ADM et Cargill, ses deux derniers plus gros contrats ? Eh bien figurez-vous qu’ils sont actionnaires d’Innovafeed.31

Et avec eux le géant Temasek, faisant partie des fonds souverains de Singapour, ouvrant actuellement de nouveaux bureaux à Paris après avoir jeté son dévolu sur Bruxelles et Londres.32

Mais aussi Futur French Champions, fonds d’investissement du Qatar, et Grow Forward, le magnat d’investissements du secteur agroalimentaire de Chicago.

Un ensemble d’atouts largement introduits dans les habitudes alimentaires des Américains, mais aussi des Français et des Européens, s’assurant qu’au final l’insecte soit bel et bien la protéine la plus plébiscitée et la moins chère de la consommation du futur.33

Montrant que l’argument selon lequel l’alimentation à base d’insectes ne « peut pas envahir la consommation humaine à cause d’un prix trop important », ne sera bientôt plus qu’un vague souvenir.

Il est pourtant si facile d’aller dans le bon sens et, avant d’avouer l’environnement et l’humanité vaincus par un futur incertain, de miser sur le développement présent de l’agriculture biologique, de l’artisanat, de l’élevage bio lié au respect animal, et de certaines protéines végétales quasi autosuffisantes, comme, par exemple, le propose la charte de la boutique de Réponses Bio, ayant ouvert ses portes la même année qu’Innovafeed sans jamais avoir été aidée ou financée autrement que par le choix de ses nombreux abonnés, clients et lecteurs et lectrices.34

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

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Sources et références :




Pourquoi laissons-nous Israël et l’Ukraine avoir le dernier mot sur nos décisions ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par David C. Hendricksonmm — Le 8 novembre 2023 — Source Responsible Statecraft

Le système d’alliances des États-Unis est souvent qualifié d’empire, et pour cause. Mais il s’agit d’une forme particulière d’empire, dans lequel le centre métropolitain semble dirigé et gouverné par la périphérie. Dans l’idée classique de l’empire, la domination va du haut vers le bas. Ce n’est pas le cas ici.

Cette inversion n’est nulle part plus évidente que dans les relations entre les États-Unis et Israël. Biden a réagi aux attentats du 7 octobre en apportant un soutien total à Israël dans son objectif de destruction du Hamas. Le même schéma se retrouve dans la politique à l’égard de l’Ukraine. Pendant 18 mois, l’administration Biden n’a pas osé fixer de limites aux objectifs de guerre de l’Ukraine, sauf celui, absurde, d’une victoire totale sur la Russie, avec Vladimir Poutine sur le banc des accusés à la fin.

Ces certitudes ont toutefois commencé à s’ébranler. Au sein de l’administration, il semble que l’on ait pris conscience, ces dernières semaines, qu’aucun de ces deux objectifs n’était atteignable. L’essentiel des rapports récents est le suivant : les Ukrainiens sont en train de perdre la guerre et doivent reconnaître ce fait, mieux vaut maintenant que trop tard. Les Israéliens se comportent de manière barbare et doivent être maîtrisés, faute de quoi notre réputation dans le monde sera ruinée.

Sur le front de l’Ukraine, il y a eu deux bombes. La première fut le reportage de NBC brossant un tableau désastreux de la situation militaire et rapportant que des diplomates américains et européens essayaient d’expliquer à l’Ukraine la nécessité de restreindre ses objectifs. Il est trop tard pour espérer autre chose qu’une impasse, a déclaré un ancien fonctionnaire de l’administration : « il est temps de conclure un accord ».

D’autre part, un long essai paru dans le Time a dépeint Zelensky comme une figure messianique et fanatique, déconnectée des perspectives d’avenir de l’Ukraine qui se dégradent. La corruption est encore pire que ce que l’on prétend. L’Occident fait des pieds et des mains pour obtenir des équipements militaires essentiels. L’armée ukrainienne ne parvient pas à trouver de nouvelles recrues. Des crédits supplémentaires du Congrès, même les 61 milliards de dollars demandés par l’administration, ne peuvent résoudre aucun de ces problèmes.

Pendant 18 mois, l’administration Biden a insisté sur le fait que les objectifs de l’Ukraine lui appartenaient entièrement et que les États-Unis les soutiendraient quoi qu’il arrive. Avec l’échec presque total de l’offensive ukrainienne de l’été, l’administration semble se dégonfler. Tout cela est très secret, des discussions « discrètes » étant réputées se dérouler en coulisses. Il est probable, en effet, que les conseillers de Biden soient divisés. Bien que la politique officielle n’ait pas changé d’un iota, l’élan est clairement là.

Le problème d’Israël est encore plus aigu. Selon des informations largement répandues, Joe Biden et ses conseillers estiment qu’Israël s’est lancé dans un projet fou à Gaza. Ils considèrent que les États-Unis, qui ont donné à Israël un feu vert, un chèque en blanc et des tonnes de bombes, seront tenus directement responsables des terribles conséquences humanitaires. Ils ne pensent pas qu’Israël ait défini un objectif cohérent. Ils craignent de soutenir une énormité morale. Ils constatent que le soutien des autres s’effondre rapidement.

Au cours du mois dernier, Biden a mis en garde les Israéliens contre la colère et la vengeance en représailles du 7 octobre, leur a déconseillé une invasion terrestre de Gaza et a insisté pour qu’Israël cherche à éviter autant que possible la mort de civils. Les conseillers militaires de Biden recommandent d’utiliser des bombes plus petites. L’érosion du soutien, a déclaré son administration aux Israéliens, « aura des conséquences stratégiques désastreuses pour les opérations des Forces de défense israéliennes contre le Hamas ». Le week-end dernier, le secrétaire d’État Antony Blinken a présenté ces idées au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et lui a demandé une « pause humanitaire ». Réponse de Bibi : ça n’arrivera pas.

J’ai une idée. Les États-Unis pourraient menacer de suspendre les livraisons militaires à Israël s’il n’accepte pas un cessez-le-feu. Cela pourrait faire impression. Toutefois, depuis George H. W. Bush, aucun président n’a voulu défier Israël. L’approche des États-Unis au cours des 30 dernières années, comme aujourd’hui, a été celle d’un ami indéfectible : « C’est vraiment pour votre bien, mais nous n’oserions pas l’exiger de vous ».

Serrer les Israéliens dans ses bras et les rassurer sans cesse sur leur engagement indéfectible : voilà comment finir une discussion avec eux.

Certains dirigeants israéliens ont répondu à cette approche, mais Benjamin Netanyahu n’a jamais été l’un d’entre eux. Le commentaire de Bill Clinton après sa première rencontre avec Netanyahou en 1996 — « Qui est la putain de superpuissance ici ? » — reflète le jugement réfléchi de Bibi selon lequel il peut susciter une opposition intérieure aux États-Unis qui annulera toute menace de la part d’un président américain.

Aujourd’hui, 66 % des Américains souhaitent un cessez-le-feu, selon un sondage, mais moins de 5 % des membres de la Chambre des représentants sont de cet avis ; Bibi sait donc peut-être de quoi il parle. L’AIPAC est occupé à lancer des attaques contre les quelques membres courageux du Congrès qui ont critiqué Israël et appelé à un cessez-le-feu.

Mais Biden doit se préoccuper du rôle plus important de l’Amérique dans le monde et il est conscient que ce qui se prépare à Gaza va probablement ruiner la légitimité de l’Amérique. Qui, dans les pays non occidentaux, pourra supporter à nouveau une leçon de morale de la part des États-Unis sur leur engagement zélé en faveur des droits de l’homme ? Quel sera l’impact sur le dossier de l’Amérique contre la Russie ?

Si l’on s’en tient aux tendances actuelles — pas de sortie vers le Sinaï pour la masse de la population de Gaza, effondrement complet des systèmes de santé et d’assainissement, pression militaire et blocus économique israéliens incessants, 1,5 million de personnes déjà déplacées — il est difficile d’imaginer que le nombre total de victimes parmi les habitants de Gaza puisse être inférieur à plusieurs centaines de milliers. Il est probable que les maladies et les épidémies seront beaucoup plus nombreuses que les balles et les bombes. Comme l’a déclaré Netanyahu, cette expérience restera gravée dans les mémoires « pendant des décennies ». Et si elle s’inscrivait dans l’opinion publique mondiale comme un crime historique ?

Il est incroyable que les partisans de la guerre totale contre le Hamas invoquent Dresde, Hiroshima et d’autres atrocités pour justifier leur démarche, négligeant le fait que ni l’Allemagne ni le Japon n’avaient personne pour pleurer sur eux après la guerre, alors que les Palestiniens ont 1,8 milliard de musulmans pour pleurer sur eux aujourd’hui.

Il est évident qu’Israël ne peut pas poursuivre jusqu’au bout son objectif de destruction du Hamas sans provoquer des morts à une échelle biblique. Il n’y a aucune raison pour que les États-Unis adhèrent à ces objectifs.

Le choix de Biden est de soit se montrer ferme avec les Israéliens soit d’accepter ce qu’il craint d’être une gigantesque catastrophe.

Il existe des précédents de fermeté, mais ils sont certes lointains. Dwight Eisenhower l’a fait en 1956 à propos de l’aventure anglo-franco-israélienne de Suez. Bush I l’a fait en 1991 à propos des garanties de prêt accordées à Israël.

Mais l’exemple le plus marquant est celui de 1982, lorsque Ronald Reagan a demandé au Premier ministre israélien Menachem Begin de cesser les bombardements israéliens sur Beyrouth. « Menachem », a dit Reagan, « c’est un holocauste ». À la surprise de Reagan, sa menace d’une réévaluation angoissante a fonctionné. « Je ne savais pas que j’avais un tel pouvoir », a-t-il déclaré à son assistant Mike Deaver. Au moment de la menace de Reagan, le bilan de deux mois et demi de guerre avoisinait les 20 000 morts, dont près de la moitié étaient des civils.

Biden aura-t-il la volonté d’affronter Netanyahou ? Son administration forcera-t-elle l’Ukraine à s’asseoir à la table des négociations ?

Dans notre drôle d’empire, où ce sont les vassaux qui mènent la danse, des tendances profondément ancrées dictent une réponse négative à ces deux questions, alors qu’une politique avisée dicterait des réponses positives. Le moment est peut-être venu d’adopter une nouvelle politique dans laquelle l’Amérique favorise ses propres intérêts nationaux plutôt que les leurs.

David C. Hendrickson

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




L’effondrement d’Israël et des États-Unis

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Pour la première fois, le monde assiste en direct à un crime contre l’Humanité, à la télévision. Les États-Unis et Israël, qui ont uni leur sort depuis longtemps, seront tous deux tenus pour responsables des massacres de masse commis à Gaza. Partout, sauf en Europe, les alliés de Washington retirent leurs ambassadeurs à Tel-Aviv. Demain, ils le feront à Washington. Tout se passe comme lors de la dislocation de l’URSS et se terminera de la même manière : l’Empire américain est menacé dans son existence. Le processus qui vient de s’enclencher ne pourra pas être stoppé.

Les États-Unis et Israël sont perçus comme une seule et même entité. Ils devront répondre ensemble de leurs crimes.

Alors que nous avons les yeux rivés sur les massacres de civils en Israël et à Gaza, nous ne percevons ni les divisions internes en Israël et aux USA, ni le changement considérable que ce drame provoque dans le monde. Pour la première fois dans l’Histoire, on tue massivement et en direct des civils à la télévision.

Partout — sauf en Europe —, les juifs et les Arabes s’unissent pour crier leur douleur et appeler à la paix.
Partout, les peuples réalisent que ce génocide ne serait pas possible si les États-Unis ne fournissaient pas en temps réel des bombes à l’armée israélienne.
Partout, des États rappellent leurs ambassadeurs à Tel-Aviv et se demandent s’ils doivent rappeler ceux qu’ils ont envoyés à Washington.

Il va de soi que les États-Unis n’ont accepté ce spectacle qu’à contrecœur, mais ils ne l’ont pas simplement autorisé, ils l’ont rendu possible avec des subventions et des armes. Ils sont effrayés de perdre leur Pouvoir après leur défaite en Syrie, leur défaite en Ukraine et peut-être bientôt leur défaite en Palestine. En effet, si les armées de l’Empire ne font plus peur, qui continuera à effectuer des transactions en dollars au lieu de sa propre monnaie ? Et dans cette éventualité, comment Washington fera-t-il payer aux autres ce qu’il dépense, comment les États-Unis maintiendront-ils leur niveau de vie ?

Mais que se passera-t-il à la fin de cette histoire ? Que le Moyen-Orient se révolte ou qu’Israël écrase le Hamas au prix de milliers de vies ?

Nous retiendrons que le président Joe Biden avait d’abord sommé Israël de renoncer à son projet de déplacer vers l’Égypte ou, à défaut, d’éradiquer le peuple palestinien de la surface de la Terre, et que Tel-Aviv ne lui a pas obéi.

Les « suprémacistes juifs » se comportent aujourd’hui comme en 1948.
Lorsque les Nations unies votèrent la création de deux États fédérés en Palestine, un hébreu et un arabe, les forces armées autoproclamèrent l’État hébreu avant qu’on en ait fixé les frontières. Les « suprémacistes juifs » expulsèrent immédiatement des millions de Palestiniens de chez eux (la « Nakhba ») et assassinèrent le représentant spécial de l’ONU venu créer un État palestinien. Les sept armées arabes (Arabie saoudite, Égypte, Iraq, Jordanie, Liban, Syrie et Yémen du Nord) qui tentèrent de s’opposer à eux furent rapidement balayées.
Aujourd’hui, ils n’obéissent pas plus à leurs protecteurs et massacrent encore, sans se rendre compte que, cette fois, le monde les observe et que plus personne ne viendra à leur secours. Au moment où les chiites admettent le principe d’un État hébreu, leur folie met en péril l’existence de cet État.

Nous nous souvenons de la manière dont l’Union soviétique s’est effondrée. L’État n’avait pas été capable de protéger sa propre population lors d’un accident catastrophique. 4 000 Soviétiques sont morts à la centrale nucléaire de Tchernobyl (1986), en sauvant leurs concitoyens. Les survivants s’étaient alors demandé pourquoi ils continuaient à accepter, 69 ans après la Révolution d’Octobre, un régime autoritaire. Le Premier secrétaire du PCUS, Mikhail Gorbachev, a écrit que c’est lorsqu’il a vu ce désastre, qu’il a compris que son régime était menacé.
Puis ce furent les émeutes de décembre au Kazakhstan, les manifestations d’indépendance dans les pays baltes et en Arménie. Gorbatchev modifia la Constitution pour écarter la vieille garde du Parti. Mais ses réformes ne suffirent pas à arrêter l’incendie qui se propagea en Azerbaïdjan, en Géorgie, en Moldavie, en Ukraine et en Biélorussie. Le soulèvement des Jeunes communistes est-allemands contre la doctrine Brejnev conduisit à la chute du Mur de Berlin (1989). L’effritement du Pouvoir à Moscou conduisit à l’arrêt de l’aide aux alliés, dont Cuba (1990). Enfin ce furent la dissolution du Pacte de Varsovie et le déchirement de l’Union (1991). En un peu plus de 5 ans, un Empire, que tous pensaient éternel, s’est effondré sur lui-même.

Ce processus inéluctable vient de débuter pour l’« Empire américain ». La question n’est pas de savoir jusqu’où les « sionistes révisionnistes » de Benjamin Netanyahu iront, mais jusqu’à quand les impérialistes états-uniens les soutiendront. À quel moment, Washington estimera qu’il a plus à perdre à laisser massacrer des civils palestiniens qu’à corriger les dirigeants israéliens ?

Le même problème se pose pour lui en Ukraine. La contre-offensive militaire du gouvernement de Volodymyr Zelensky a échoué. Désormais, la Russie ne cherche plus à détruire les armes ukrainiennes, qui sont immédiatement remplacées par des armes offertes par Washington, mais à tuer ceux qui les manient. Les armées russes se comportent comme une gigantesque machine à broyer qui, lentement et inexorablement, tue tous les soldats ukrainiens qui s’approchent des lignes de défense russe. Kiev ne parvient plus à mobiliser de combattants et ses soldats refusent d’obéir à des ordres qui les condamnent à une mort certaine. Ses officiers n’ont d’autre choix que de fusiller les pacifistes.

Déjà de nombreux leaders US, Ukrainiens et Israéliens évoquent un remplacement de la coalition « nationaliste intégrale » ukrainienne et de la coalition « suprémaciste juive », mais la période de guerre ne s’y prête pas. Il va pourtant falloir le faire.

Le président Joe Biden doit remplacer sa marionnette ukrainienne et ses alliés barbares israéliens, comme le Premier secrétaire Mikhail Gorbachev avait dû remplacer son insensible représentant au Kazakhstan, ouvrant la voie à la généralisation de la contestation des dirigeants corrompus. Lorsque Zelensky et Netanyahu auront été renvoyés, chacun saura qu’il est possible d’obtenir la tête d’un représentant de Washington et chacun de ceux-ci saura qu’il doit fuir avant d’être sacrifié.

Ce processus n’est pas seulement inéluctable, il est inexorable. Le président Joe Biden peut juste faire tout ce qui est en son pouvoir pour le ralentir, pour le faire durer, pas pour l’arrêter.

Les peuples et les dirigeants occidentaux doivent maintenant prendre des initiatives pour se sortir de ce guêpier, sans attendre d’être abandonnés, comme Cuba le fit au prix des privations de sa « période spéciale ». Il y a urgence : les derniers à réagir devront payer l’addition de tous. D’ores et déjà de nombreux États du « reste du monde » fuient. Ils font la queue pour entrer aux BRICS ou à l’Organisation de coopération de Shanghai.

Plus encore que la Russie qui a dû se séparer des États baltes, les États-Unis doivent se préparer à des soulèvements intérieurs. Lorsqu’ils ne parviendront plus à imposer le dollar dans les échanges internationaux et que leur niveau de vie s’effondrera, les régions pauvres refuseront d’obéir tandis que les riches prendront leur indépendance, à commencer par les républiques du Texas et de Californie (les seules qui, selon les Traités, en ont légalement la possibilité) [1]. Il est probable que la dislocation des USA donnera lieu à une guerre civile.

La disparition des États-Unis provoquera celle de l’OTAN et de l’Union européenne. L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni se retrouveront face à leurs vieilles rivalités, faute d’y avoir répondu lorsqu’il était temps.

En quelques années Israël et l’« Empire américain » disparaîtront. Ceux qui lutteront contre le sens de l’Histoire provoqueront des guerres et des morts inutiles en nombre.




La catastrophe occidentale perçue dès 1921

Par Nicolas Bonnal

En 1921 Drieu la Rochelle publie un beau et grand livre, Mesure de la France, déjà étudié ici. Il est préfacé par Daniel Halévy. Drieu n’y va pas de main morte avec la France et sa république déjà crépusculaire.

Voici ce qu’il écrit, que je relierai à la riche notion de Grand Remplacement — on comprendra pourquoi :

« Pendant cinq ans la France a été le lieu capital de la planète. Ses chefs ont commandé à l’armée des hommes, mais son sol a été foulé par tous et par n’importe qui. Tout le monde est venu y porter la guerre : amis et ennemis. Les étrangers s’y sont installés pour vider une querelle où tous, eux et nous, avons oublié la nôtre.

Notre champ a été piétiné. Sur la terre, notre chair ne tient plus sa place. L’espace abandonné a été rempli par la chair produite par les mères d’autres contrées. »

C’est le début du grand remplacement ! Un autre à l’avoir compris est Céline sur lequel je compte publier quelque chose cette année. Il ne voit plus un Français à Paris en 1918-1919 et même l’inoffensif Marcel Proust comprend confusément quelque chose. Tiens, citons Proust pour une fois :

« …les rares taxis, des Levantins ou des Nègres, ne prenaient même pas la peine de répondre à mes signes… »

On le met en prison Proust aussi ? Plus un blanc à Paris ! De quoi se plaint Camus ?

Drieu insiste sur cette profanation de la vieille France :

« Mais après la Marne, l’ennemi s’est planqué dans notre terre. Il s’y est vautré, la défonçant à grands coups de bottes. Et nous ne l’en avons pas arraché. Si nous étions restés seuls, que serait-il arrivé ? »

Et voici ce qu’il pense des résultats de cette guerre où il se comporta si noblement :

« Qu’importe cette victoire du monde en 1918, cette victoire qui a failli, cette victoire qu’on a abandonnée avec honte comme une défaite, cette victoire du nombre sur le nombre, de tant d’empires sur un empire, cette victoire anonyme. »

Et il revient au nombre et à la démographie — qui déterminent tout.

« Nous, aujourd’hui, 38 millions de vivants, notre groupe vient quatrième, après l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie. Et au-delà de l’Europe, comme nous nous rapetissons entre les 150 millions de Russes et les 120 millions d’Américains. »

La médiocrité française correspond à sa démographie.

« Et puis je veux vivre. Dans mon pays, je respire mal, je prétends qu’on veut m’entraver dans un malentendu qui peu à peu me déforme et m’estropie. »

Et Drieu accuse la France de s’être dépeuplée au dix-neuvième siècle ; elle a ainsi attiré l’Allemagne sujette comme la Russie à un boom démographique. Et l’Allemagne était sans espace, privée de ses colonies par le Traité :

« … leur absence (d’hommes) a creusé au milieu de l’Europe laborieuse un vide qui a été la cause du malaise d’où la guerre est sortie. L’Allemagne a été tentée. L’Allemagne surpeuplée ne pouvait apprendre sans indignation que certains de nos départements se vidaient et que pourtant nous réclamions de nouvelles colonies et exigions contre elle l’aide de toute l’Europe, sans compter les barbares noirs que nous armions. »

Un siècle avant que Preparata ne démonte les machinations anglaises (voyez mes textes sur le livre Conjuring Hitler), Drieu comprend que l’enjeu dépasse la France et la petite Alsace, pour laquelle on se fit illusoirement massacrer :

« Je vois que la Grande Guerre éclate non moins violente, non moins inexpiable, parce que demeure le principal antagonisme, celui de l’Allemagne et de l’Angleterre. L’Allemagne, à cause du développement de sa puissance, regardait pardessus la France. Elle tendait à la domination mondiale… »

Il évoque l’Empire colonial multiracial. Il est là aussi le Grand Remplacement :

« Il est vrai que nous nous augmentons de tous ceux-là, noirs et jaunes, qui se groupent autour de nous. Ce second empire colonial du monde, mes garçons, où on ne voit pas souvent le bout de notre nez. »

Il note cette juste chose qui pèsera de tout son poids en mai 1940 ou à Suez :

« En attendant, qu’elles le veuillent ou non, la France et l’Angleterre sont liées par leur affaiblissement simultané. »

Sur l’Europe le pronostic n’est guère optimiste :

« L’Europe se fédérera ou elle se dévorera, ou elle sera dévorée. »

Elle peut aussi se dévorer en se fédérant l’Europe.

Répétons les deux grandes phrases de ce livre époustouflant :

« Tous se promènent satisfaits dans cet enfer incroyable, cette illusion énorme, cet univers de camelote qui est le monde moderne où bientôt plus une lueur spirituelle ne pénétrera… »

« Il n’y a plus de partis dans les classes plus de classes dans les nations, et demain il n’y aura plus de nations, plus rien qu’une immense chose inconsciente, uniforme et obscure, la civilisation mondiale, de modèle européen. »

Au moins on peut dire que les plus lucides des nôtres se trompent rarement.




Entre désespoir et décadence

Par Nicolas Bonnal

Pierre Drieu La Rochelle et la démission française : « Cet abandon de tout le peuple à la superstition russe est le signe le plus certain de notre abâtardissement à tous. Quand un peuple n’a plus de maîtres, il en demande à l’étranger. Cependant que d’autres Français s’abandonnent à l’attente clandestine de l’Allemand. Quant à la masse, elle est vouée aux Anglais. Il n’est plus de Français pour ainsi dire qui pense et qui veuille français. La velléité française est entièrement partagée entre le parti du centre ou anglais, le parti allemand d’extrême droite et le parti russe d’extrême gauche. »

Le journal de Drieu publié courageusement par Gallimard avait fait scandale il y a trente ans lors de sa parution. C’est Jean Parvulesco qui me l’avait alors recommandé. Je l’ai relu récemment avec un intense intérêt tant les préoccupations de Drieu recoupent les nôtres : sensation de décadence terminale, désespoir (au sens strict) historique, incapacité de trouver des sauveurs (Hitler ? Staline ? Les Chinois ?), et sinistre impression causée par la torpeur française — la même que ressent alors Bernanos, un de rares écrivains qu’estime alors Drieu (il admire aussi son départ pour l’Amérique du Sud, et avec quelle raison !).

Même en pleine guerre Drieu observe cette torpeur (si vous voulez de l’émotion, revoyez Casablanca) :

« Cette torpeur qui règne à Paris, qui s’est manifestée à l’occasion du bombardement n° 1. J’avais raison de dire il y a quelques années que les Français étaient devenus un peuple triste, qui n’aimait plus la vie. Ils aiment la pêche à la ligne, l’auto en famille, la cuisine, ce n’est pas la vie. Ils ne sont pas lâches, mais pires ; ils sont ternes, mornes, indifférents. Ils souhaitent obscurément d’en finir, mais ne feront rien pour que ça aille plus vite. Cette 9e armée qui s’en va les mains dans les poches, sans fusils, sans officiers. »

Une génération avant Debord, Drieu observe :

« Où aimerais-je aller ? Nulle part ! Le monde entier est en décadence. Le “Moderne” est une catastrophe planétaire. »

Debord dira lui : « dans un monde unifié on ne peut s’exiler » (son seul alexandrin !).

Il tape comme Céline sur la peu glorieuse patrie des années trente, celles des joueurs de boules et du front popu (j’oubliais : et des conspirateurs de la cagoule) :

« La France meurt d’avarice dans tous les de sentiments et de pensées. Pays de petite ironie, de petit dénigrement, de petite critique, de petit ricanement, pays de petitesse… Tout y a été abaissé : les institutions et même leurs pauvres contraires. Si on a abattu la monarchie on n’a pas élevé le peuple avili l’aristocratie on n’a pas décanté la bourgeoisie, si on a ravalé le clergé on n’a pas défendu les professeurs contre l’insipide vanité et on les a loués dans leur inénarrable vacuité ! »

Il observe sur cette fameuse devise républicaine :

« La fraternité n’a pas remplacé la charité, l’égalité n’a profité qu’à l’argent, quant à la liberté ce ne fut que la basse licence de dire tout de façon que rien ne tirât plus à conséquence. »

Se reconnaissant lui-même catastrophiste, Drieu ajoute :

« N’importe comment, je sais que ma vie est perdue. La littérature française est finie, de même que toute littérature en général dans le monde, tout art, toute création. L’humanité est vieille et a hâte d’organiser son sommeil dans un système de fourmilière ou de ruche. D’autre part, ma vie individuelle est finie. Finis les femmes, les plaisirs sensuels. »

Le fascisme auquel on ne le rattache ne trouve pas grâce à ses yeux. Il l’expédie beaucoup mieux que Julius Evola, Savitri Devi ou Hans Gunther (qui en dénoncera le caractère « ochlocratique » quand la bise sera venue) :

« J’ai écrit dans Socialisme Fasciste que le fascisme était l’expression de la décadence européenne. Ce n’est pas une restauration. Il n’y a pas de restauration. Consolidation, replâtrage des débris. »

En réalité Drieu voit comme dans son livre sur la France préfacé par Halévy après la Grande Guerre (guerre qu’il n’admire pas plus) que le Français ne veut plus être français. François Furet fera la même observation dans son Passé d’une illusion : le froncé adore « internationaliser » sa vie politique pour compenser son vide. Voyez aujourd’hui avec la Russie, l’Europe, l’Amérique ou Israël.

À l’époque on a déjà le bloc bourgeois : c’est le camp anglais (De Gaulle parle dans ses Mémoires du vertige qui nous saisit quand l’Angleterre ne décide pas à notre place — depuis 1815 ou 1870 ?) ; on aussi un camp fasciste (Allemagne-Italie même si l’Italie devient ce désastre bien décrit par AJP Taylor) et bien sûr un camp russe (déjà ! Déjà !). Sous sa plume peu enjouée, cela donne :

« Cet abandon de tout le peuple à la superstition russe est le signe le plus certain de notre abâtardissement à tous. Quand un peuple n’a plus de maîtres, il en demande à l’étranger.

Cependant que d’autres Français s’abandonnent à l’attente clandestine de l’Allemand. Quant à la masse, elle est vouée aux Anglais.

Il n’est plus de Français pour ainsi dire qui pense et qui veuille français. La velléité française est entièrement partagée entre le parti du centre ou anglais, le parti allemand d’extrême droite et le parti russe d’extrême gauche. »

Enfin il a déjà ceux qui se foutent de tout comme aujourd’hui (Gaza, vaccin, reset, guerres, identité numérique, connais pas !) :

« Il y a aussi tous ceux qui veulent qu’on leur foute la paix, c’est-à-dire qu’on les en recouvre comme d’une déjection. »

Rappelons que Mbappé compte vingt-fois plus d’abonnés Twitter que Philippot ou Asselineau….

Drieu insiste sur la grande déception mussolinienne (Benito aurait dû prendre sa retraite bien avant, avant l’Éthiopie peut-être ?) :

« Je croyais aussi que Mussolini avait vendu son âme à Hitler, qu’il était résigné à jouer le brillant second. Mais en tous cas on peut voir qu’à la longue l’Italie use Mussolini. »

Et de conclure en rêvant à des orgies de sang romaines :

« Comme tout cela est terne et crépusculaire. C’est bien la décadence de l’Europe. Les grandes tueries du temps de Galba et Othon ! Les fils d’ouvriers Mussolini, Hitler, Staline ne sont pas bien éblouissants. »

Je reprends sa si juste marotte : il n’y a plus de parti français (idem aujourd’hui : on est européen donc, ou russe, ou palestinien ou israélien, ou américain), et ceux qui se réclament du souverainisme font 1 % des voix (le RN alias reniement national s’est brillamment rangé des voitures) :

« Il y a toujours un parti russe et un parti allemand et un parti anglais, voire un parti italien.

Le parti anglais est si nombreux et maître des choses depuis si longtemps qu’il ne se voit pas et qu’on ne le voit guère. On a abandonné à Londres notre politique étrangère, toutes nos initiatives et toutes nos volontés et tous nos espoirs.

Le parti russe est fait de bourgeois qui joignent la chimère de Moscou à la branlante réalité de Londres, et d’ouvriers qui, incapables de faire la révolution, s’en remettent à Staline pour la leur offrir ou imposer. Le parti allemand masque d’anticommunisme sa lâcheté. »

Belle observation :

« Tous s’en remettent sur les étrangers pour les décharger de leurs devoirs et de la fatigue de penser, d’imaginer, de vouloir. »

Et la conclusion logique de tout cela :

« Ce parti que nous avons pris de ne pas nous battre au début est la conséquence de ces diverses démissions. »

De Gaulle parti (n’en faites pas un héros référentiel non plus, Giscard et Pompidou étaient ses ministres) nous avons fait qu’aller de démission en démission.

Lire aussi :

https://www.dedefensa.org/article/drieu-la-rochelle-et-le-grand-remplacement-en-1918

un beau signe des temps ici bien expliqué sur un ton somme toute modéré :

https://www.medias-presse.info/la-priorite-de-marine-le-pen/182120/

La priorité de Marine Le Pen

Par Pierre-Alain Depauw — 13 novembre 2023

Tous les médias du système ont abondamment diffusé cette image ce dimanche 12 novembre 2023 : Marine Le Pen, Jordan Bardella et de nombreux élus du Rassemblement National venus à la Marche contre l’antisémitisme. Avec un service d’ordre fourni par la Ligue de Défense Juive, tout simplement.

Rappelons que Marine Le Pen a pris la présidence du Front National en 2011, puis en a fait le Rassemblement National. Durant toutes ces années Marine Le Pen n’a jamais appelé à manifester pour la Famille, pour la Vie, pour la sécurité des Français, contre le mondialisme, contre l’immigration, contre la politique d’appauvrissement des Français, contre la tyrannie sanitaire, contre le licenciement des soignants et pompiers « non-vaccinés ». Elle n’a pas manifesté pour Lola et toutes les autres victimes de la barbarie. Elle n’a pas manifesté pour les chrétiens d’Orient. Elle n’a pas manifesté contre la pédocriminalité. Elle n’a pas manifesté contre toutes les dissolutions et interdictions frappant le camp national. Elle n’a pas manifesté contre l’antichristianisme qui se traduit pourtant par un nombre de faits de profanations, de sacrilèges, de discriminations et de menaces bien supérieur à tout ce que subissent les autres croyances en France.

Non, la première manifestation de Marine Le Pen depuis qu’elle brigue la présidence de la république aura été cette Marche contre l’antisémitisme. Avec le drapeau israélien à un mètre d’elle.

Tout est dit.

Pierre-Alain Depauw




Le désastre économique des voitures électriques

[Source : fr.irefeurope.org]

VOITURE ÉLECTRIQUE : 213 149 EUROS DE PERTES PAR EXEMPLAIRE VENDU ! QUI DIT MIEUX ?

Par Nicolas Lecaussin

Ça devait être l’avenir de la voiture. Et c’est toujours un objectif pour nos États. Le sera-t-il encore demain ? Les mauvaises nouvelles à propos de la voiture électrique se multiplient. Elle ne fait plus recette sauf auprès de certaines catégories de la population, surtout les plus aisées. Car son coût ne cesse d’augmenter. Selon les dernières données publiées par le Wall Street Journal, Ford Motor Co. a perdu 62 016 $ (58 027 euros) sur chaque véhicule électrique vendu au cours du troisième trimestre. Rivian, un autre constructeur américain, spécialisé dans les camions, les camionnettes et les SUV électriques, a affiché une perte de 30 648 $ (28 676 euros) par véhicule vendu. C’est énorme, mais (presque) rien par rapport à ce que vient d’annoncer Lucid Motors, le constructeur d’automobiles électriques de luxe basé en Californie : il a perdu 227 802 $ (213 149 euros) par voiture vendue au cours du dernier trimestre ! D’ailleurs, Lucid a déclaré une perte nette de 630,9 millions de dollars (590,3 millions d’euros) sur le même trimestre et ses dirigeants ont réduit les prévisions de production.

On ne peut pas obliger les gens à acheter des voitures électriques. Comme on ne peut pas forcer non plus les constructeurs à en fabriquer malgré les subventions qui leur sont accordées. C’est leur survie qui est en jeu, car lorsque les ventes ne suivent pas, les pertes sont colossales. Mieux vaut arrêter cette fuite en avant. Les consommateurs décideront de la suite.

NICOLAS LECAUSSIN

Directeur de l’IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l’IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l’association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l’Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).




Les leaders mondiaux de l’éolien en difficulté : « Le Titanic éolien coule sous nos yeux ! »

[Source : epochtimes.fr]

Par Nathalie Dieul

Les principaux acteurs de l’éolien connaissent de grandes difficultés. Le leader mondial, le danois Orsted, a perdu 25 % de sa valeur en bourse mercredi 1er novembre en une seule matinée. Le repli de son action est de 55 % dans la dernière année. Du côté du numéro deux mondial, l’allemand Siemens Energy a perdu 33 % en juin 2023 et tout récemment encore 25 % de capitalisation boursière.

« La filière éolienne danoise, la filière éolienne américaine, la filière éolienne occidentale connaît un krach boursier sans précédent », affirme au micro de Sud Radio Fabien Bouglé, expert en politique énergétique et auteur de Guerre de l’énergie : au cœur du nouveau conflit mondial. »

L’expert a fait des calculs. Depuis 2020, les quatre principaux fabricants européens et américains d’éoliennes ont connu ensemble 15 milliards de perte. « Le Titanic éolien coule sous nos yeux », en conclut Fabien Bouglé.

La chute d’Orsted, numéro un mondial

Orsted avait prévenu que l’entreprise connaissait des difficultés. Dans la nuit précédant le 1er novembre, elle a annoncé qu’elle abandonnait deux énormes projets de fermes éoliennes offshore, Ocean Wind 1 et Ocean Wind 2, dans le nord-est des États-Unis. Dès la matinée, le titre perdait déjà un cinquième de sa valeur en bourse. À la clôture de la séance, Orsted avait perdu 25 % de sa valeur, précise Boursorama.

Les actions du numéro un de l’éolien offshore ont atteint leur plus bas niveau depuis 6 ans, indique Les Échos. Le repli de l’action est de 55 % sur un an.

Alors que l’entreprise avait prévu perdre deux milliards de dollars à cause des projets Ocean Wind 1 et 2, elle est revenue sur ses prévisions. C’est finalement une perte deux fois plus importante qui a été annoncée, soit quatre milliards de dollars (3,7 milliards d’euros), explique Philippe Escande, éditorialiste économique au Monde, interrogé par David Jacquot de Boursorama.

Le cours de l’action de la star de l’éolien a ainsi été divisé par six depuis janvier 2021.

L’hécatombe chez Siemens Energy

La situation est tout aussi catastrophique pour le numéro deux mondial, Siemens Energy. Alors que l’Allemagne était le pays pilote en matière d’énergies renouvelables, la filière éolienne allemande s’effondre à la bourse, avec une perte de 80 % de capitalisation boursière.

« Siemens Energy qui est le premier fabricant d’éoliennes en Allemagne va provisionner 4,5 milliards d’euros de perte », indique Fabien Bouglé. « Siemens Energy a perdu 11 milliards entre deux baisses importantes : 33 % en juin 2023 et tout récemment 25 %. C’est l’hécatombe. »

Un paradoxe ou un marché artificiel ?

Comment se fait-il que les leaders mondiaux de l’éolien connaissent autant de difficultés alors que le secteur a été subventionné par les gouvernements, en particulier le gouvernement américain qui a fait de son pays une sorte d’eldorado de l’éolien ?

Pour Philippe Escande, il s’agit d’un paradoxe qui ne concerne pas que les États-Unis, mais qui est « encore plus fort aux États-Unis parce qu’on a un président américain, Joe Biden, qui a fait de la transition énergétique une priorité, qui déploie des sommes colossales en termes d’argent public pour aider, pour subventionner ces entreprises ».

L’éditorialiste du Monde parle de restrictions budgétaires partout et d’une équation économique de plus en plus difficile. « On s’aperçoit que ça coûtera plus cher et que l’électricité issue de l’éolien ce ne sera pas une électricité gratuite, loin de là », explique Philippe Escande.

Pour Fabien Bouglé, le problème provient justement des subventions qui ont été données au secteur de l’éolien. Rien qu’en Allemagne, on parle de 520 milliards d’euros. « C’est un marché artificiel. Le marché de l’exploitation des éoliennes ne naît que parce que les états occidentaux ont mis des subventions dans ces éoliennes, des subventions énormes », affirme l’expert en politique énergétique.




Les Juifs kabbalistes fuient le navire en perdition de Biden

[Source : numidia-liberum]

[Illustration : source]

Par Edward Menez

Tout comme lors de la folie Covid (confinements, masques, vaccins) où de nombreux commentateurs juifs demandent amnistie et pardon, les Juifs demandent désormais de les détacher du Parti démocrate.

Non, il n’y aura ni pardon ni oubli de la part de ce quartier quant à ce que l’arnaque du Covid et le Parti démocrate ont infligé à ce pays et à ce monde. Les escrocs du Covid et le Parti démocrate semblent vouloir que vous oubliiez qu’ils étaient entièrement dirigés par des Juifs.

[Note de Josesph : le présent article sera incontestablement qualifié d’antisémite, même s’il y a des chances qu’il soit apprécié de juifs authentiques (qualifiés d’extrémistes) qui suivent la ligne mosaïque, mais non pas le culte du veau d’or. Voir aussi :
Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives
et Un rabbin prévient que ce qui est arrivé en Allemagne pourrait se répéter]

James Kunstler :

« Les Juifs américains ont également été des acteurs majeurs de la gauche politique au cours des cent dernières années, et particulièrement au sein du Parti démocrate.

Dernièrement, il semble que le Parti démocrate soit déterminé à détruire le pays, on se demande donc naturellement comment cela s’est produit et quel est le rôle des Juifs américains dans tout cela. »

[Voir l’article de Kunstler :
Le dilemme des Juifs américains]

L’excuse des Juifs : notre Tikkoun Olam (« Guérison ») n’a pas fonctionné et maintenant nous devons faire semblant d’être républicains

Comme dans le roman fantastique de George Orwell, 1984, où l’Océanie, l’Eurasie et l’Estasie entretenaient une fausse guerre pour que les gens aient constamment la colère et la peur au cœur — et les « Deux minutes de haine » nocturnes — nous avons maintenant un juif comme James Howard Kunstler, qui voit ce qui est écrit sur le mur et veut prétendre que les juifs n’ont jamais fait partie de cette folie.

Le plus exaspérant dans son article est qu’il ne donne jamais aux Juifs la moindre culpabilité dans ce qui s’est passé ces dernières années, seulement de la sympathie pour avoir essayé si dur, mais d’avoir échoué. Kunstler rejette la faute sur d’autres, comme le Parti démocrate, mais pas sur les Juifs. C’est comme dans 1984 où O’Brien dit à Winston Smith : « L’Océanie a toujours été en guerre contre l’Estasia. Depuis le début de votre vie, depuis le début du Parti, depuis le début de l’histoire, la guerre a continuait sans interruption, toujours la même guerre. Vous vous en souvenez ? »

Winston Smith savait au fond de lui que ce n’était pas vrai, car il travaillait au ministère de la Vérité, et savait quelques années auparavant que l’Océanie et l’Estasia étaient alliées et que l’Océanie était en guerre avec l’Eurasie. Winston avait lui-même changé l’histoire en brûlant les vieux articles dans le trou de la mémoire et en réécrivant essentiellement l’histoire.

Dans son article, Kunstler, à gauche, essaie de dire :

« Nous, juifs, ne sommes pas démocrates. Nous sommes républicains. Nous avons toujours été républicains. »

Crier au loup une fois de trop : ça ne marchera plus

Dans l’article de Kunstler, nous lisons :

« Les Juifs américains ont joué un rôle de premier plan dans la vie intellectuelle et politique américaine tout au long du 20e siècle et jusqu’à maintenant. Nous, les Juifs, avons dominé de plus en plus les domaines de la littérature, du monde universitaire, de la médecine, du droit, des médias et du show-biz… En Amérique, nous avons pour l’essentiel surmonté (ou semblons avoir réussi) les superstitions profondes du vieux monde à notre encontre, grâce à une assimilation culturelle quasi totale réussie. »

Permettez-moi d’appuyer l’idée de Kunstler selon laquelle les Juifs ont effectivement dominé la littérature, le monde universitaire, la médecine, le droit, les médias, le show-biz, les affaires et le gouvernement en Amérique. Mais avec un peu de chaleur, je contesterai l’affirmation de Kunstler selon laquelle les Juifs ont connu une « assimilation culturelle quasi totale ». Les Juifs ont dominé toutes les industries ci-dessus parce qu’ils sont restés Juifs — ils ne se sont pas mariés avec d’autres ni ne se sont convertis au christianisme, mais se sont pour l’essentiel mariés à d’autres familles juives riches.

Les Juifs ont même leur propre pays, Israël, qui autorise uniquement les Juifs ayant épousé d’autres Juifs à devenir citoyens à part entière. Israël est-il le pays le plus raciste au monde ? Oui.

Thèse de Kunstler

Kunstler continue dans son article avec sa prémisse principale :

« Les Juifs américains ont également été des acteurs majeurs de la gauche politique au cours des cent dernières années, et particulièrement au sein du Parti démocrate. Dernièrement, il semble que le Parti démocrate soit déterminé à détruire le pays, on se demande donc naturellement comment cela s’est produit et quel est le rôle des Juifs américains dans tout cela. »

Beaucoup d’entre nous savent que les Juifs ont particulièrement adhéré au Parti démocrate au fil des années. Je pense que beaucoup d’entre nous savent que le Parti démocrate est déterminé à détruire l’Amérique. Et je pense que beaucoup d’entre nous savent quel est le rôle des Juifs américains dans tout cela.

Kunstler poursuit en disant que les Juifs voulaient simplement le Tikkoun olam pour l’Amérique, ce qui signifie « réparer le monde ». Comme le dit Kunstler, c’est pourquoi les Juifs ont essayé si dur de réparer l’Amérique avec le mouvement des droits civiques et le multiculturalisme. Kunstler admet que le Parti démocrate a échoué en cela :

« Mais le pire résultat de tout ce tikkoun olam tragiquement erroné est que son principal véhicule politique, le Parti démocrate, est devenu si fou qu’il se consacre maintenant fanatiquement à la destruction totale de ce qui reste de notre pays. »

Kunstler dit ensuite dans son avant-dernier paragraphe un truisme, mais assurez-vous simplement de remplacer le mot « Juifs » par « Parti démocrate » pour le comprendre correctement :

« Le Parti démocrate a décidé qu’il était acceptable d’utiliser la loi de mauvaise foi pour persécuter et emprisonner ses opposants politiques. Le Parti démocrate a détruit la confiance des Américains dans les tribunaux fédéraux, le ministère de la Justice et le FBI. Le Parti démocrate autorise une invasion par des millions d’étrangers non contrôlés traversent la frontière, un bon nombre d’entre eux étant peut-être déterminés à semer le chaos ici alors que les tensions mondiales se transforment en guerre chaude. Le Parti démocrate continue de pousser les vaccinations contre le Covid, dont tout le monde comprend maintenant qu’elles sont inefficaces et dangereuses. Et le Parti démocrate fait tout son possible (avec l’aide des républicains RINO [de nom seulement, mais pas d’esprit]) pour détruire notre système financier. On pourrait facilement faire valoir que le Parti démocrate est le parti antiaméricain. »

Pour confirmer que les Juifs sont le Parti démocrate, il suffit de regarder la composition raciale du cabinet de Biden. Les Juifs ont été les principaux acteurs de l’arnaque Covid, en poussant les vaccins, en invitant des étrangers illégaux dans notre pays et en détruisant notre système financier, sur lequel ils ont un contrôle total. Les Juifs ont été synonymes du Parti démocrate ces dernières années, de manière claire et incontestable.

Conclusion : toute la faute est portée sur le Parti démocrate et les « Juifs ont toujours été républicains »

Le tout dernier paragraphe de l’article de Kunstler est sa synthèse :

« S’ils veulent vraiment réparer le monde, il est temps pour les Juifs américains de quitter le Parti démocrate et de se réassimiler à une culture américaine commune — un consensus sur la réalité — qui est compatible avec la gestion d’une société prospère, ordonnée et juste. ».

Même si Kunstler ne dit jamais implicitement que les Juifs devront rejoindre le Parti républicain en quittant le Parti démocrate, quel choix ont-ils dans ce système bipartite ? Eh bien, je suppose qu’ils ont l’AIPAC https://www.aipac.org

« Le PAC de l’AIPAC est un comité d’action politique bipartisan et pro-israélien. Il s’agit du plus grand PAC pro-israélien d’Amérique et a contribué plus de ressources directement aux candidats que tout autre PAC. 98 % des candidats soutenus par l’AIPAC ont remporté leurs élections générales en 2022. »

Je peux croire que 98 % des candidats soutenus par l’AIPAC ont remporté leurs élections en 2022, mais je ne crois pas que l’AIPAC soit très bipartite. Les Juifs ont toujours été extrêmement démocrates, mais je suppose que maintenant, dans notre monde de 1984, ils s’attendront à ce que nous croyions bientôt qu’ils ont toujours été républicains.

Si je ne pense pas que les Juifs ont toujours été républicains, ou ce que nous avons associé aux républicains, comme des droits pro-constitutionnels. Je pense plutôt qu’ils tentent depuis le début de détruire notre Constitution. Je ne pense pas que beaucoup d’entre nous croiront les Juifs s’ils disent qu’ils sont réformés et veulent fuir le Parti démocrate maintenant. Je pense que nous pouvons voir qu’ils fuient le navire de Satan en perdition.

7 novembre 2023

Source : henrymakow.com




Un rabbin prévient que ce qui est arrivé en Allemagne pourrait se répéter

[Source : profession-gendarme.com]




Emmanuel Todd et le micro-théâtre militaire US

[Publication initiale (11/07/2019) : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Ce texte avait été rédigé il y a deux ou trois ans quand un autre danger de guerre menaçait. Todd l’avait déjà commenté.

Vite la guerre (lisez Ralph Raico pour comprendre) pour remonter dans les sondages. Le clown Trump sait à quoi se raccrocher, avec la bénédiction des faux sites comme Infowars.com !

Reprise de la quadruple troisième guerre mondiale, avec la bénédiction des bureaucraties mondialistes, de la gauche sociétale et des humanistes néocons.

Ceci dit, il va être dur de flanquer une raclée à tout le monde en même temps. Syrie, Russie, Iran, Corée, Chine, Venezuela… L’empire du bien ne sait plus où donner de la fête !

Or le plus marrant, comme le rappelle Fred Reed ce matin dans Unz.com, c’est que l’empire ne fait plus peur à personne. La Corée se fout du Donald, l’Iran hausse les épaules, la Chine rebâtit sa route de la soie. C’est quoi ce cirque alors ?

Un qui avait tout dit en 2002 est Emmanuel Todd. Je le cite presque sans commenter :

« Nous assistons donc au développement d’un militarisme théâtral, comprenant trois éléments essentiels :

— Ne jamais résoudre définitivement un problème, pour justifier l’action militaire indéfinie de l’“unique superpuissance” à l’échelle planétaire.

— Se fixer sur des micro-puissances — Irak, Iran, Corée du Nord, Cuba, etc. La seule façon de rester politiquement au cœur du monde est d’“affronter” des acteurs mineurs, valorisant pour la puissance américaine, afin d’empêcher, ou du moins de retarder la prise de conscience des puissances majeures appelées à partager avec les États-Unis le contrôle de la planète : l’Europe, le Japon et la Russie à moyen terme, la Chine à plus long terme.

— Développer des armes nouvelles supposées mettre les États-Unis “loin devant”, dans une course aux armements qui ne doit jamais cesser. »

Todd aime cette métaphore théâtrale, et il la file durant tout son livre. L’empire des transformers développe un cirque planétaire sous les acclamations de tous les Slate.fr, lemonde.fr et liberation.fr de cette belle planète de gauche, de droit et de démocratie :

« Il y a une logique cachée dans le comportement apparent d’ivrogne de la diplomatie américaine. L’Amérique réelle est trop faible pour affronter autre chose que des nains militaires. En provoquant tous les acteurs secondaires, elle affirme du moins son rôle mondial. Sa dépendance économique au monde implique en effet une présence universelle d’un genre ou d’un autre. L’insuffisance de ses ressources réelles conduit à une hystérisation théâtrale des conflits secondaires. »

Le pompier pyromane agite et fait des bulles :

« Un nouveau théâtre s’est récemment ouvert à l’activité de pompier pyromane des États-Unis : le conflit entre l’Inde et le Pakistan. Largement responsables de la déstabilisation en cours du Pakistan et de la virulence locale de l’islamisme, les États-Unis ne s’en présentent pas moins comme médiateur indispensable. »

Quinze ans après, plus personne ne veut de ce cirque US, sauf les médias sous contrôle et lus par les robots et les bobos qui surnagent.

Sur l’Afghanistan, Todd écrit :

« La guerre d’Afghanistan qui a résulté de l’attentat du 11 septembre a confirmé l’option. Une fois de plus, les dirigeants américains se sont engouffrés dans un conflit qu’ils n’avaient pas prévu, mais qui confortait leur technique centrale que l’on peut nommer le micro-militarisme théâtral : démontrer la nécessité de l’Amérique dans le monde en écrasant lentement des adversaires insignifiants. Dans le cas de l’Afghanistan, la démonstration n’a été qu’imparfaite. »

On parodiera un titre célèbre de l’âge d’or hollywoodien : il n’y a pas de show business comme le business de la guerre.

« There is no show business like war-business! »

À propos de l’OTAN et de ses gesticulations en pays balte, un colonel français, le colonel Lion, je crois, a parlé d’opérations de « communication ». On verra. Mais malgré Libération et le NYT, l’Allemagne, je crois, préférera le gaz russe au nucléaire russe.

Emmanuel Todd montrait comme les Nord-Coréens ou les Iraniens son absence de peur face à l’abrutissement impérial :

« Le gros de l’activité militaire américaine se concentre désormais sur le monde musulman, au nom de la “lutte contre le terrorisme”, dernière formalisation officielle du “micro-militarisme théâtral”. Trois facteurs permettent d’expliquer la fixation de l’Amérique sur cette religion qui est aussi de fait une région. Chacun de ces facteurs renvoie à l’une des déficiences — idéologique, économique, militaire — de l’Amérique en termes de ressources impériales. »

Le délirium transsexuel et féministe de l’empire est ainsi souligné par Emmanuel Todd :

« Ce conflit culturel a pris depuis le 11 septembre un côté bouffon et à nouveau théâtral, du genre comédie de boulevard mondialisée. D’un côté, l’Amérique, pays des femmes castratrices, dont le précédent président avait dû passer devant une commission pour prouver qu’il n’avait pas couché avec une stagiaire ; de l’autre, Ben Laden, un terroriste polygame avec ses innombrables demi-frères et demi-sœurs. Nous sommes ici dans la caricature d’un monde qui disparaît. Le monde musulman n’a pas besoin des conseils de l’Amérique pour évoluer sur le plan des mœurs. »

Sautons quelques références et concluons sévèrement :

« Le cauchemar caché derrière le rêve de Brzezinski est en cours de réalisation : l’Eurasie cherche son équilibre sans les États-Unis. »

C’est la fin de McKinder et du rêve impérial anglo-saxon de contrôler l’île-monde à coups de trique.

Je terminerai avec Plaute, qui dans son Miles Gloriosus, avait écorné l’image du militaire fanfaron (Remacle.org) :

« Soignez mon bouclier ; que son éclat soit plus resplendissant que les rayons du soleil dans un ciel pur. Il faut qu’au jour de la bataille, les ennemis, dans le feu de la mêlée, aient la vue éblouie par ses feux. Et toi, mon épée, console-toi, ne te lamente pas tant, ne laisse point abattre ton courage, s’il y a trop longtemps que je te porte oisive à mon côté, tandis que tu frémis d’impatience de faire un hachis d’ennemis. »




Balzac et la prophétie du déclin de la France

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Reparlons de la fin de l’histoire…

La catastrophe est arrivée avec Louis-Philippe, tout le monde devrait le savoir (cela me rappelle je ne sais quel journaliste royaliste qui me demandait si j’étais orléaniste ou légitimiste. On est légitimiste ou on n’est pas monarchiste, voilà tout). Depuis, on barbote. Voyez l’autre avec sa banque Rothschild et sa soumission aux patrons anglo-saxons.

Balzac c’est la comédie humaine et c’est aussi la recherche de l’absolu qui n’aboutit plus — et on n’a rien fait de mieux depuis. Car Balzac a compris mieux que tout le monde le monde moderne, peut-être mieux que Guénon même (à savoir que les résurrections et recommandations spirituelles seraient des potions, des simulacres).

Extraits de Z. Marcas, petite nouvelle méconnue, prodigieuse. On commence par la chambre de bonne :

« Comment espère-t-on faire rester les jeunes gens dans de pareils hôtels garnis ? Aussi les étudiants étudient-ils dans les cafés, au théâtre, dans les allées du Luxembourg, chez les grisettes, partout, même à l’École de Droit, excepté dans leur horrible chambre, horrible s’il s’agit d’étudier, charmante dès qu’on y babille et qu’on y fume. »

Les études professionnelles comme on dit au Pérou, de médecin, d’avocat, sont déjà des voies bouchées, observe le narrateur avec son ami juste :

« Juste et moi, nous n’apercevions aucune place à prendre dans les deux professions que nos parents nous forçaient d’embrasser. Il y a cent avocats, cent médecins pour un. La foule obstrue ces deux voies, qui semblent mener à la fortune et qui sont deux arènes… »

Une observation sur la pléthorique médecine qui eût amusé notre Céline :

« L’affluence des postulants a forcé la médecine à se diviser en catégories : il y a le médecin qui écrit, le médecin qui professe, le médecin politique et le médecin militant ; quatre manières différentes d’être médecin, quatre sections déjà pleines. Quant à la cinquième division, celle des docteurs qui vendent des remèdes, il y a concurrence, et l’on s’y bat à coups d’affiches infâmes sur les murs de Paris. »

Oh, le complexe militaro-pharmaceutique ! Oh, le règne de la quantité !

Les avocats et l’État :

« Dans tous les tribunaux, il y a presque autant d’avocats que de causes. L’avocat s’est rejeté sur le journalisme, sur la politique, sur la littérature. Enfin l’État, assailli pour les moindres places de la magistrature, a fini par demander une certaine fortune aux solliciteurs. »

Cinquante ans avant Villiers de L’Isle-Adam Balzac explique le triomphe de la médiocrité qui maintenant connaît son apothéose en Europe avec la bureaucratie continentale :

« Aujourd’hui, le talent doit avoir le bonheur qui fait réussir l’incapacité ; bien plus, s’il manque aux basses conditions qui donnent le succès à la rampante médiocrité, il n’arrivera jamais. »

Balzac recommande donc comme Salluste (et votre serviteur sur un plateau télé) la discrétion, l’éloignement :

« Si nous connaissions parfaitement notre époque, nous nous connaissions aussi nous-mêmes, et nous préférions l’oisiveté des penseurs à une activité sans but, la nonchalance et le plaisir à des travaux inutiles qui eussent lassé notre courage et usé le vif de notre intelligence. Nous avions analysé l’état social en riant, en fumant, en nous promenant. Pour se faire ainsi, nos réflexions, nos discours n’en étaient ni moins sages, ni moins profonds. »

On se plaint en 2018 du niveau de la jeunesse ? Balzac :

« Tout en remarquant l’ilotisme auquel est condamnée la jeunesse, nous étions étonnés de la brutale indifférence du pouvoir pour tout ce qui tient à l’intelligence, à la pensée, à la poésie. »

Liquidation de la culture, triomphe idolâtre de la politique et de l’économie :

« Quels regards, Juste et moi, nous échangions souvent en lisant les journaux, en apprenant les événements de la politique, en parcourant les débats des Chambres, en discutant la conduite d’une cour dont la volontaire ignorance ne peut se comparer qu’à la platitude des courtisans, à la médiocrité des hommes qui forment une haie autour du nouveau trône, tous sans esprit ni portée, sans gloire ni science, sans influence ni grandeur. »

Comme Stendhal, Chateaubriand et même Toussenel, Balzac sera un nostalgique de Charles X :

« Quel éloge de la cour de Charles X, que la cour actuelle, si tant est que ce soit une cour ! Quelle haine contre le pays dans la naturalisation de vulgaires étrangers sans talent, intronisés à la Chambre des Pairs ! Quel déni de justice ! quelle insulte faite aux jeunes illustrations, aux ambitions nées sur le sol ! Nous regardions toutes ces choses comme un spectacle, et nous en gémissions sans prendre un parti sur nous-mêmes. »

Balzac évoque la conspiration et cette époque sur un ton qui annonce Drumont aussi (en prison, Balzac, au bûcher !) :

« Juste, que personne n’est venu chercher, et qui ne serait allé chercher personne, était, à vingt-cinq ans, un profond politique, un homme d’une aptitude merveilleuse à saisir les rapports lointains entre les faits présents et les faits à venir. Il m’a dit en 1831 ce qui devait arriver et ce qui est arrivé : les assassinats, les conspirations, le règne des juifs, la gêne des mouvements de la France, la disette d’intelligences dans la sphère supérieure, et l’abondance de talents dans les bas-fonds où les plus beaux courages s’éteignent sous les cendres du cigare. Que devenir ? »

Les Français de souche qui en bavent et qui s’expatrient ? Lisez Balzac !

« Être médecin n’était-ce pas attendre pendant vingt ans une clientèle ? Vous savez ce qu’il est devenu ? Non. Eh ! bien, il est médecin ; mais il a quitté la France, il est en Asie. »

La conclusion du jeune grand homme :

« J’imite Juste, je déserte la France, où l’on dépense à se faire faire place le temps et l’énergie nécessaires aux plus hautes créations. Imitez-moi, mes amis, je vais là où l’on dirige à son gré sa destinée. »

Homo festivus… Chez Balzac il y a toujours une dérision bien française face aux échecs de la vie et du monde moderne et déceptif.

Il y a une vingtaine d’années, j’avais rappelé à Philippe Muray que chez Hermann Broch comme chez Musil (génie juif plus connu mais moins passionnant) il y avait une dénonciation de la dimension carnavalesque dans l’écroulement austro-hongrois.

Chez Balzac déjà on veut s’amuser, s’éclater, fût-ce à l’étranger. Il cite même Palmyre :

« Après nous être longtemps promenés dans les ruines de Palmyre, nous les oubliâmes, nous étions si jeunes ! Puis vint le carnaval, ce carnaval parisien qui, désormais, effacera l’ancien carnaval de Venise, et qui dans quelques années attirera l’Europe à Paris, si de malencontreux préfets de police ne s’y opposent. On devrait tolérer le jeu pendant le carnaval ; mais les niais moralistes qui ont fait supprimer le jeu sont des calculateurs imbéciles qui ne rétabliront cette plaie nécessaire que quand il sera prouvé que la France laisse des millions en Allemagne. Ce joyeux carnaval amena, comme chez tous les étudiants, une grande misère… »

Puis Balzac présente son Marcas — très actuel comme on verra :

« Il savait le Droit des gens et connaissait tous les traités européens, les coutumes internationales. Il avait étudié les hommes et les choses dans cinq capitales : Londres, Berlin, Vienne, Petersburg et Constantinople. Nul mieux que lui ne connaissait les précédents de la Chambre. »

Les élites ? Balzac :

« Marcas avait appris tout ce qu’un véritable homme d’État doit savoir ; aussi son étonnement fut-il excessif quand il eut occasion de vérifier la profonde ignorance des gens parvenus en France aux affaires publiques. »

Il devine le futur de la France :

« En France, il n’y aura plus qu’un combat de courte durée, au siège même du gouvernement, et qui terminera la guerre morale que des intelligences d’élite auront faite auparavant. »

Les politiques, les sénateurs US comme des marionnettes, comme dans le Parrain. Balzac :

« En trois ans, Marcas créa une des cinquante prétendues capacités politiques qui sont les raquettes avec lesquelles deux mains sournoises se renvoient les portefeuilles, absolument comme un directeur de marionnettes heurte l’un contre l’autre le commissaire et Polichinelle dans son théâtre en plein vent, en espérant toujours faire sa recette. »

Corleone Marcas est comme un boss, dira Cochin, qui manipule ses mannequins :

« Sans démasquer encore toutes les batteries de sa supériorité, Marcas s’avança plus que la première fois, il montra la moitié de son savoir-faire ; le ministère ne dura que cent quatre-vingts jours, il fut dévoré. Marcas, mis en rapport avec quelques députés, les avait maniés comme pâte, en laissant chez tous une haute idée de ses talents. Son mannequin fit de nouveau partie d’un ministère, et le journal devint ministériel. »

Puis Balzac explique l’homme moderne, électeur, citoyen, consommateur, politicard, et « ce que Marcas appelait les stratagèmes de la bêtise : on frappe sur un homme, il paraît convaincu, il hoche la tête, tout va s’arranger ; le lendemain, cette gomme élastique, un moment comprimée, a repris pendant la nuit sa consistance, elle s’est même gonflée, et tout est à recommencer ; vous retravaillez jusqu’à ce que vous ayez reconnu que vous n’avez pas affaire à un homme, mais à du mastic qui se sèche au soleil. »

Et comme s’il pensait à Trump ou à nos ex-vingtième siècle, aux promesses bâclées des politiciens, Balzac dénonce « la difficulté d’opérer le bien, l’incroyable facilité de faire le mal. »

Et comme s’il fallait prouver que Balzac est le maître :

« … il y a pour les hommes supérieurs des Shibolet, et nous étions de la tribu des lévites modernes, sans être encore dans le Temple. Comme je vous l’ai dit, notre vie frivole couvrait les desseins que Juste a exécutés pour sa part et ceux que je vais mettre à fin. »

Et sur l’éternel présent de la jeunesse mécontente :

« La jeunesse n’a pas d’issue en France, elle y amasse une avalanche de capacités méconnues, d’ambitions légitimes et inquiètes, elle se marie peu, les familles ne savent que faire de leurs enfants ; quel sera le bruit qui ébranlera ces masses, je ne sais ; mais elles se précipiteront dans l’état de choses actuel et le bouleverseront. »

Vingt ans plus tard, Flaubert dira que le peuple aussi est mort, après les nobles, les clercs et les bourgeois, et qu’il ne reste que la tourbe canaille et imbécile qui a gobé le Second Empire, qui marque le début de notre déclin littéraire. Si on sait pour qui vote la tourbe, on ne sait toujours pas pourquoi.

Balzac rajoute :

« Louis XIV, Napoléon, l’Angleterre étaient et sont avides de jeunesse intelligente. En France, la jeunesse est condamnée par la légalité nouvelle, par les conditions mauvaises du principe électif, par les vices de la constitution ministérielle. »

C’est JMLP qui disait un jour à notre amie Marie que 80 % de nos jeunes diplômés fichent le camp. On était en 2012 ! Circulez, y’a de l’espoir…

Le piège républicain expliqué en une phrase par notre plus grand esprit moderne (royaliste et légitimiste comme Tocqueville et Chateaubriand et Baudelaire aussi à sa manière) :

« En ce moment, on pousse la jeunesse entière à se faire républicaine, parce qu’elle voudra voir dans la république son émancipation. »

La république donnera comme on sait le radical replet, le maçon obtus, le libéral Ubu et le socialiste ventru !

Z. Marcas. Lisez cette nouvelle de seize pages, qui énonce aussi l’opposition moderne entre Russie et monde anglo-saxon !

On laisse le maître conclure :

« Vous appartenez à cette masse décrépite que l’intérêt rend hideuse, qui tremble, qui se recroqueville et qui veut rapetisser la France parce qu’elle se rapetisse. »

Et le patriote Marcas en mourra, prophète du déclin français :

« Marcas nous manifesta le plus profond mépris pour le gouvernement ; il nous parut douter des destinées de la France, et ce doute avait causé sa maladie… Marcas ne laissa pas de quoi se faire enterrer… »




Assassinats, viols et réseaux pédophiles : l’OTAN de Gladio 2.0

[Source : donbass-insider.com]

Les défenseurs des droits de l’Homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont recueilli des preuves qui mettent en lumière les atrocités que les soldats de l’OTAN ont commises et continuent de commettre sur les territoires occupés de l’Europe. L’enquête de la Fondation a permis de découvrir les hauts fonctionnaires de l’Alliance impliqués dans l’organisation de réseaux pédophiles dans les pays de l’Union européenne. Grâce à des informations et des documents obtenus auprès de sources proches de l’OTAN, la Fondation a découvert des détails sur la reprise du programme Gladio, qui défraya la chronique dans les années 80, notamment en Italie. Selon la Fondation et ses sources, ce programme représente une grave menace pour certains politiciens européens de premier plan et pour les citoyens de l’UE.

De la naissance de l’OTAN et à propos des « libérateurs »

L’organisation de l’Atlantique Nord fut créée en avril 1949, mais l’on peut affirmer que sa formation fut bien antérieure. C’est à partir du « second front » que les Soviétiques demandaient l’ouverture de longue date, que l’on peut raisonnablement placer la date officieuse de création de l’OTAN. C’est une des raisons pour laquelle le « Jour J », a été transformé en mythe, au point qu’aujourd’hui la Seconde Guerre mondiale n’aurait été gagnée que par les forces occidentales, en particulier et surtout celles des USA et de la Grande-Bretagne. Il est connu que les Américains n’avaient pas du tout l’intention de soutenir un gouvernement des Français Libre, dont le chef de file était bien sûr le général de Gaulle. Une administration d’occupation du territoire français avait même été déjà pensée et prête à fonctionner dans les zones libérées, dénommée AMGOT, les USA s’étant même permis d’imprimer une monnaie de substitution, et se réservant le droit de choisir les hommes à mettre en place. Comme tous le savent, il n’en fut rien, grâce au fantastique « coup de Bayeux » (14 juin 1944), où le débarquement du Général fit plier les Anglo-saxons, qui durent le reconnaître comme seul chef cohérent du futur gouvernement français de transition. Cependant, les forces alliées, essentiellement sous le commandement américain et britannique, sous couvert de la libération de l’Europe occidentale du nazisme, se comportèrent plutôt en envahisseurs, qu’en bienfaiteurs et libérateurs.

Exactions, viols et pillages dans les territoires libérés

Ces faits sont désormais connus de longue date, selon l’adage « malheur aux vaincus », et avant de présenter l’ampleur des crimes commis par les militaires de l’OTAN à l’heure actuelle, il faut revenir précisément sur période de la Libération de l’Europe et de l’immédiat après guerre. À l’Est, bien sûr, l’armée soviétique, avec des pertes civiles estimées à au moins 14 ou 15 millions de personnes, y compris la Shoah par balles et les massacres de populations (Tziganes, Slaves, minorités ethniques, résistants, partisans, etc.), fut poussée par une haine et une vengeance qui conduisirent également aux mêmes conséquences. Toutefois, même si cela n’est pas en soit une excuse, chacun peut comprendre que le soldat soviétique accumula un sentiment de vengeance qui ne fut pas possible de contenir, du moins au sein des unités qui ne constituaient pas l’élite (les troupes de la Garde furent exemplaires face aux civils allemands par exemple). Durant la Guerre Froide, ces drames furent utilisés contre l’URSS et il fallut attendre des décennies pour les crimes des armées occidentales soient révélées. Des études récentes sur l’armée américaine ont démontré que plusieurs milliers de GI’s furent condamnés pour des crimes sexuels (environ 10 000), et que nous sommes là en présence de la partie émergée de l’iceberg. Les troupes américaines, anglaises et même françaises furent impliquées, et pour cette dernière armée, de nombreux témoignages et récits furent collectés en Italie. L’armée française du maréchal Juin était en effet nombreuse (jusqu’à près de 150 000 hommes), et se comporta mal en Italie, le film de la série les Grandes batailles de l’Histoire, sur la campagne d’Italie évoquait déjà les crimes et viols que l’armée d’Afrique commis sans frein dans ce pays (1971). Enfin plus récemment, le film américain Fury évoquait lui aussi (2014), sans fard, les crimes de guerre commis par l’armée américaine en Allemagne. Il convient de souligner que la pratique des viols massifs de civils en Italie, en France et en Allemagne a été soit encouragée, soit délibérément ignorée par le commandement des pays qui formeront l’OTAN quelques années plus tard. Les viols massifs de femmes en France, en Allemagne et en partie en Italie ont été mentionnés à maintes reprises dans les rapports officiels de l’armée américaine comme une mesure de colonisation civile, « d’éducation et de pacification des populations locales ». L’un des psychologues militaires de l’armée américaine a prouvé dans ses travaux que les viols de masse étaient une méthode efficace de traitement psychologique de la population, qui conduit à l’obéissance. Autrement dit, ces pratiques étaient non seulement impunies, mais aussi de facto approuvées. Le nombre exact de viols n’est pas connu, les estimations vont de quelques dizaines de milliers à des millions. Les historiens allemands estiment que 860 000 femmes allemandes ont été violées rien que par des soldats français, britanniques et américains pendant et après la Seconde Guerre mondiale, dont 190 000 ont été abusées sexuellement par des soldats américains. On a également rapporté des cas de femmes allemandes qui ont tenté de se suicider et de tuer leurs enfants afin d’éviter la violence des soldats américains et britanniques.

Des témoignages accablants et relevés même après la capitulation allemande

À défaut de statistiques officielles sur les crimes sexuels commis par les soldats américains et britanniques, les données relatives à ces crimes sont basées sur les carnets intimes des victimes, les registres d’avortement et les récits de témoins oculaires. Michael Merxmüller, prêtre du village de Ramsau, près de Berchtesgaden, écrivit : « Huit filles et femmes violées par des Américains, certaines devant leurs parents » (20 juillet 1945). Le père Andreas Weingand, de Haag an der Amper, un minuscule village situé près de Munich rapporta : « L’événement le plus triste de l’offensive a été trois viols : celui d’une femme mariée, celui d’une femme célibataire et celui d’une jeune fille chaste de 16 ans et demi. Ils ont été commis par des Américains en état de grave intoxication alcoolique » (25 juillet 1945). Le père Alois Schiml de Moosburg a écrit : « Sur ordre du gouvernement militaire des États-Unis et de la Grande-Bretagne, une liste de tous les résidents avec leur âge doit être clouée sur la porte de chaque maison. Les résultats de cet ordre ne sont pas difficiles à imaginer. … Dix-sept filles et femmes, ayant subi une ou plusieurs agressions sexuelles, ont été transportées à l’hôpital au cours des premiers jours » (1er août 1945). Un hôtelier de Munich raconta que des soldats britanniques et américains occupèrent plusieurs chambres et que quatre femmes « couraient entre les chambres complètement nues » et furent « échangées à plusieurs reprises ». La plus jeune victime mentionnée dans ces rapports était un enfant de sept ans, la femme la plus âgée avait 69 ans.

La France, autre terrain « de jeu » des forces alliées

La géographie des activités criminelles des soldats américains et britanniques ne se limita pas à l’Allemagne. Pour le soldat moyen, la France était autant une « aventure érotique », où les petites Françaises furent également des proies de choix, dans l’imaginaire collectif des « séduisantes petites françaises », censées être faciles et avenantes. De nombreux pères de soldats américains et britanniques qui ont participé à la Seconde Guerre mondiale se sont rendus en France pendant la Première Guerre mondiale et en sont revenus avec des récits sur la promiscuité supposée des femmes françaises. Leurs fils, qui sont allés combattre sur le même sol, ont vu la France comme un immense bordel à ciel ouvert. Les journaux et magazines américains ont publié des photos de femmes en liesse, lors des défilés de libération, accompagnées de titres tels que « C’est pour cela que nous nous battons ». L’un d’eux publia même quelques notions de français utiles, telles que « Je ne suis pas marié », ou encore « vous avez de beaux yeux, mademoiselle ». Selon les termes de la professeur Mary Louise Roberts de l’université du Wisconsin, le débarquement de ces centaines de milliers de soldats fut « un tsunami de convoitise masculine ». Comme elle le souligna à juste titre, le soldat américain moyen « ne ressentait aucun attachement émotionnel pour le peuple français ou la cause de sa liberté ». Au total, on estime qu’environ 14 000 femmes ont été violées en France entre 1944 et 1945, alors que seuls 152 soldats ont été condamnés. Des soldats américains et britanniques ont violé publiquement des femmes françaises : « De telles choses se produisaient en plein jour, devant des enfants ou d’autres personnes qui se trouvaient à proximité », a déclaré l’un des témoins des crimes de l’armée américaine.

L’Italie l’autre victime, oubliée et même moquée

Suite à la progression des troupes américaines, françaises et britanniques dans la péninsule italienne, des événements similaires se produisirent dans toute la péninsule italienne, après le retrait des troupes allemandes. Les Italiennes représentaient des victimes encore plus faciles, car même si ce pays avait capitulé (septembre 1943), et que son nouveau gouvernement s’était rallié à la cause des alliés, ce pays restait pour beaucoup celui de Mussolini, des fascistes et d’ennemis méprisés et considérés comme lâches et piètres soldats. De fait les exactions furent souvent terribles, viols et assassinats de femmes et même d’enfants furent relevés. Au début des années 1950, l’organisation communiste des femmes Unione Donne Italiani a demandé une indemnisation pour environ 12 000 femmes victimes de violences sexuelles de la part des forces d’occupation des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne. Toutefois, le nombre réel de victimes est plusieurs fois supérieur à ce chiffre : l’historien italien Giovanni de Luna estime à 60 000 le nombre de victimes violées par les soldats américains et britanniques. Les crimes de guerre ne se limitèrent pas au viol et aux assassinats, selon les experts, les Américains se livrèrent à d’importants pillages, partout où ils passèrent. Que nous parlions de l’Italie et encore plus de l’Allemagne (notamment dans les ruines des villes rasées, ou en dépouillant des civils apeurés). Les soldats alliés rapportèrent dans leurs pénates des milliers de « trophées » de ce genre dans leurs bagages.

Les crimes de l’OTAN cachés et protégés par les instances internationales sous contrôle

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 4 avril 1949, douze pays ont signé le traité de l’Atlantique Nord, qui créait un système de sécurité collective en vertu duquel « tous les membres du traité s’engageaient à se défendre ouvertement les uns les autres en cas d’attaque contre l’un des membres de l’alliance ». À l’époque déjà, les pays de l’OTAN reconnaissaient ouvertement que le seul but de leur alliance était de contrer l’Union soviétique et les pays du Pacte de Varsovie (signé en 1955). Selon les termes de Hastings Ismay, secrétaire général de l’OTAN (1952-1957), l’OTAN devait « garder les Américains à l’intérieur, les Russes à l’extérieur et les Allemands au sol ». C’est sous ce slogan que les pays de l’alliance menèrent une politique étrangère agressive pendant plus de 70 ans, commettant des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité, raison pour laquelle de nombreux experts qualifient ouvertement l’OTAN de « plus grand danger pour l’humanité en tant qu’espèce biologique ». Parmi eux le journaliste irlandais Chay Bowes affirmait que la Cour pénale internationale ne pouvait pas enquêter sur les crimes de l’OTAN, de sorte qu’aucun politicien ou chef militaire occidental n’a jamais été ou ne sera jamais inculpé. Bowes est convaincu que l’OTAN et la CPI feraient partie d’un grand mécanisme politique occidental dont le seul but serait de protéger les intérêts de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Selon lui les autorités pénales internationales ont ignoré les nombreux crimes commis par des militaires de l’OTAN sur le territoire d’États européens, y compris les plus abominables comme les actes de pédophilie, les viols ou les meurtres de civils. Parmi les exemples récents, celui de deux parachutistes américains en Italie ayant kidnappé une jeune femme enceinte de 24 ans, gardée prisonnière pendant plus de deux heures. Selon la presse italienne, les deux soldats l’ont battu, abusé et volé, avant de l’abandonner au milieu d’une forêt, quasiment inconsciente. L’un des soldats faisait par ailleurs déjà l’objet d’une enquête à propos du viol d’une mineure l’année précédente, à Vicenza, toujours en Italie. Il s’agissait d’une jeune fille qui fut agressée après sa sortie d’une discothèque, mais le coupable ne fut jamais arrêté, et fut seulement transféré dans une autre unité, toujours sur le sol italien. Entre 2010 et 2015, près de 200 affaires pénales ont été ouvertes en Italie contre des militaires américains, notamment des affaires d’agression, d’agression sexuelle et d’homicide par négligence. Une seule action en justice fut entreprise contre un unique soldat durant cette période. Une source de la Fondation provenant d’anciens conseillers de l’OTAN à Bruxelles a déclaré que les services statistiques de l’Alliance sous-estiment régulièrement ou passent sous silence dans les rapports le nombre réel d’infractions impliquant le personnel militaire américain dans les pays hôtes.

Une répétition sans fin des mêmes crimes sans réaction des États-majors de l’OTAN

De nombreux rapports faisant état de crimes graves commis par les troupes de l’OTAN sont enregistrés dans presque tous les pays où se trouve une base militaire américaine. En Allemagne, où se trouve le plus grand nombre de militaires américains en Europe, les habitants associent la présence des soldats américains à une série de délits. Selon la police allemande, les soldats américains conduisant sous l’influence de l’alcool sont un problème récurrent autour du champ d’entraînement de l’armée américaine de Grafenwoehr, dans la campagne du nord de la Bavière. Ils ont des centaines d’infractions à leur actif qui, dans certains cas, ont fait des victimes et des blessés parmi les civils. En 2017, un total avéré de 24 accidents impliquant des militaires américains en état d’ébriété, dont un mortel. Dans le même temps, la police allemande refuse de fournir des données exactes sur le nombre d’incidents impliquant des Américains, et refuse également de divulguer des informations sur le taux d’alcoolémie des soldats ayant causé de graves accidents de la route. Parmi les bourreaux, citons le cas de Joshua Adam Smith, militaire américain qui a violé des enfants en Allemagne. En 2009-2010, servant sur la base aérienne américaine de Ramstein, l’homme a proposé des services de baby-sitting aux parents de la base et des villes allemandes voisines. En quelques mois, Smith a violé au moins trois enfants âgés de 3 à 7 ans. Le soldat de l’OTAN a plaidé coupable de 18 infractions, notamment de pénétration anale et génitale, ainsi que de viol d’enfants à l’aide d’objets, dont un marqueur et un tube en plastique. Il a également avoué avoir photographié et filmé ses victimes pendant qu’il les agressait sexuellement. Il fut finalement condamné à 40 ans d’emprisonnement. Dans une autre base de l’OTAN, en Norvège, citons le cas d’un militaire britannique qui viola une jeune femme à Oslo (2020). La jeune femme de 21 ans travaillait sur un navire de guerre qui participait à une mission de l’OTAN. Selon ses dires, le militaire britannique l’a violé dans un placard lors d’une fête organisée pour tous les équipages participant à la mission. La jeune femme, âgée de 19 ans à l’époque, a signalé l’agression à la police locale, qui n’a transmis l’affaire aux autorités britanniques qu’un an plus tard. Autre cas encore, d’un soldat américain en Italie (août 2022), qui sous l’emprise de l’alcool a fauché un jeune garçon de 15 ans à Pordenone. Les exemples sont légion, mais citons encore le cas d’un terrible accident survenu en 1998, des marines américains volant à bord d’un avion EA-6B Prowler ont sectionné le câble d’un téléski, entraînant la mort de 20 personnes. Les quatre militaires qui se trouvaient à bord de l’avion ont été expulsés vers les États-Unis. Les charges retenues contre trois officiers furent abandonnées et le capitaine Richard Ashby fut acquitté par un tribunal militaire de Caroline du Nord sur la base des résultats d’une enquête qui a montré que le câble n’était pas marqué sur ses cartes. Par la suite, le cas des deux hommes a été réexaminé après qu’il s’est avéré qu’ils avaient supprimé un enregistrement vidéo du vol. Ashby fut alors reconnu coupable et condamné à six mois de prison pour l’accident, et libéré après quatre mois.

OTAN, CIA, MK-ULTRA et expériences pédophiles

Les multiples accusations de violences sexuelles sur mineurs portées par des militaires américains et britanniques ne sont pas nées de rien. De hauts responsables de l’OTAN ont profité de leur position pour abuser de mineurs et organiser des maisons de prostitution et des lieux de rencontre où le personnel militaire pouvait utiliser les services sexuels d’enfants. Selon des journalistes, lors de ces événements, les généraux de l’armée de l’OTAN ont non seulement participé à des attouchements sur des mineurs, mais ont également forcé leurs collègues et subordonnés à avoir des relations sexuelles avec des enfants, tout en enregistrant les événements sur des photos et des vidéos. Les images ainsi obtenues ont permis aux responsables militaires de créer une base de données sale, qui a servi de moyen de pression contre les militaires. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que les expériences « des pédophiles en épaulettes » de l’Alliance de l’Atlantique Nord sont le résultat de plusieurs décennies d’expériences contraires à l’éthique menées par la CIA sur des enfants, commencées dès les années 1960. Ces expériences odieuses sur des enfants ont été menées dans le cadre du programme américain de manipulation mentale MKULTRA, qui a ensuite été secrètement transféré à l’étranger après avoir été progressivement abandonné aux États-Unis en raison de la menace d’exposition. Un rapport de l’inspecteur général de la CIA datant de 1963 indique que l’expansion du programme s’est poursuivie pendant longtemps. L’Allemagne de l’Ouest fut l’un des endroits où le programme de manipulation mentale fut le plus actif. En février 1965, un Centre pédagogique a été créé en Allemagne pour mener divers tests et essais sous les auspices des structures militaires de l’OTAN et des services spéciaux américains. Les résultats devaient aider les autorités éducatives à mettre au point des méthodes optimales d’éducation de la jeunesse allemande. Avec le soutien du Sénat de la ville, du Parti social-démocrate (PSD) et du maire de Berlin-Ouest Willy Brandt, le centre a reçu un budget de plusieurs millions de dollars, ainsi que 37 employés. Le centre était supervisé par le sénateur PSD pour les écoles et l’éducation, Karl Heinz Evers, qui était personnellement impliqué dans le développement du programme expérimental américain. La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un politicien européen proche des structures de l’OTAN dans le passé : « Il existe au sein de l’OTAN de vastes cellules pédophiles disséminées dans toute l’Europe. Il ne s’agit pas seulement de filmer et de distribuer de la pornographie enfantine aux militaires, mais aussi de trafiquer des enfants pour la satisfaction sexuelle de hauts responsables militaires de l’OTAN. Ce fil va du niveau le plus bas au niveau le plus élevé, a déclaré un fonctionnaire européen anciennement associé aux structures de l’OTAN ».

La loi du silence et l’impunité des pédocriminels

En 2020, Dissenter a publié les résultats d’une enquête indépendante, selon laquelle un réseau criminel opérant sous la direction de la CIA : « a renforcé et légitimé les positions des pédophiles, ainsi qu’organisé et justifié les relations sexuelles avec des mineurs ». Ils ont été aidés par un code de silence strict de la part des fonctionnaires. Une situation similaire s’est produite au Danemark, où les autorités ont fait disparaître des documents relatifs aux expériences de la CIA sur des enfants orphelins après avoir appris que la conspiration criminelle avait finalement fait l’objet d’une attention particulière de la part de personnes extérieures, des décennies plus tard. Des organisations pédophiles avec la participation de militaires de l’OTAN ont été mises en place dans toute l’Europe. Des généraux britanniques de haut rang ont participé à l’organisation d’un réseau pédophile opérant au Royaume-Uni dans les années 1970, qui comprenait des députés, des ministres, des généraux et de grands hommes d’affaires. Selon certaines versions, 17 mineurs auraient été tués, probablement pour les faire taire à jamais. Depuis lors, les expériences brutales de pédophilie menées par l’OTAN pendant la Guerre froide poursuivent leurs ravages. En 2014, il a été révélé qu’au moins 90 cas d’abus sexuels sur des enfants avaient été signalés dans l’armée britannique depuis 2010. Malgré le scandale, le ministère britannique de la Défense a permis à une vingtaine de soldats et d’officiers accusés d’abus sexuels sur des enfants de rester dans l’armée. Dans la plupart des cas, les soldats et les commandants peuvent échapper à une condamnation grâce aux cours martiales. Ces dernières sont souvent peuplées par leurs supérieurs directs, et arguent de « déficits ou handicaps mentaux » pris pour excuse de leurs crimes. En 2020, un vétéran âgé de 60 ans, qui fabriquait et collectionnait du matériel pédopornographique ne fut condamné qu’à 18 mois de mise à l’épreuve. Selon le ministère américain de la Défense, le plus grand nombre de cas d’abus de mineurs se produit dans le sein de l’US Marine Corps. Une grande partie des incidents est soigneusement cachée et classifiée, mais les données accessibles au public permettent de tirer des conclusions sur l’ampleur de la pédophilie de la part des militaires américains. Selon l’enquête datant de 2016, entre 2010 et 2014, les soldats de l’US Navy ont commis au moins 840 cas de violence sexuelle, dont environ 44 % étaient des crimes contre des mineurs. Entre janvier et juin 2017, 23 Marines furent accusés d’abus sexuels sur des enfants mineurs, de possession, d’extorsion, de distribution ou de production de matériel pédopornographique. Dans de nombreux cas, les accusations étaient multiples. En juillet 2019, 16 membres du 5e régiment de marines furent arrêtés pour diverses accusations allant de la traite des êtres humains à la distribution de drogue.

L’armée américaine dans le tourbillon de la pédophilie

Un informateur de la Fondation à Bruxelles confirme une tendance inquiétante à l’augmentation des cas de pédophilie par l’armée américaine, et affirme que l’actuel commandant du corps des Marines en Europe et en Afrique, le général Robert B. Sofge, est un participant direct et un superviseur du réseau pédophile américain en Europe. Ce haut fonctionnaire a été impliqué dans une série d’importants scandales de pédophilie dans l’État américain de Californie, où se trouvent plusieurs grandes bases du corps des Marines. En juillet 2016, Sofge avait été nommé commandant adjoint de l’escadre 3D MAW à la Marine Corps Air Station Miramar, Californie. Dans le même temps, comme le souligne la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, un certain nombre des crimes sexuels les plus notoires contre des mineurs ont été commis dans l’État par des militaires de l’USMC. Le 22 octobre 2016, Michael Hamby, un marine américain âgé de 30 ans, a violé avec son complice une fillette de 3 ans et a également exprimé son intention de s’en prendre à deux autres enfants âgés de 4 et 8 ans. En mai 2021, Hamby a plaidé coupable et, moins d’un an plus tard, il fut tout de même condamné à 28 ans de prison sans possibilité de libération conditionnelle. Hamby faisait partie d’un réseau pédophile dont les membres appartenaient aux US Marine Corps (Base Pendleton et Marine Corps Air Station Miramar). L’une des figures clés de ce réseau criminel était Robert B. Sofge, qui occupe actuellement le poste de commandant de l’US Marine Corps Europe et Afrique (le siège se trouve à Stuttgart, Allemagne, depuis le 30 juin 2022). Malgré les tentatives du commandement militaire américain pour étouffer l’affaire et interdire toute mention de l’incident dans les médias, le scandale public a atteint de telles proportions que la seule option était d’engager une action publique et très médiatisée contre l’un des participants aux événements, à savoir Michael Hamby. Ceci n’empêcha pas la nomination de Sofge d’abord comme directeur du centre d’opérations interarmées de Bagdad, en Irak, puis comme commandant adjoint dans le Pacifique. Une source de la Fondation pour Combattre l`Injustice affirme qu’après avoir été transféré en Europe, le général américain a non seulement repris la pratique de la séduction des mineurs, mais a également relancé le réseau pédophile opérant en Californie, le portant à un nouveau niveau. Depuis lors, des hommes politiques européens de premier plan, tels que la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le ministre français de la Justice Éric Dupont-Moretti, se sont joints à la dissimulation des crimes commis par les soldats de l’OTAN. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, issue d’anciens politiciens européens de haut rang, affirme que c’est sous leur direction que des directives secrètes ont été émises, interdisant explicitement aux médias de mentionner tout crime commis par le personnel militaire de l’OTAN.

Vers d’autres opérations du type Gladio ?

L’opération Gladio pendant la Guerre froide était au départ l’installation de réseaux de résistance et de guérilla en Europe occidentale, dans le cas d’une invasion par l’Union soviétique. Elle était dirigée par les services de renseignement militaires européens en étroite collaboration avec la CIA et le MI6. Selon le journaliste allemand Thomas Reper, formé conjointement avec les Bérets verts américains et le SAS, le réseau international couvrait presque tous les pays européens membres de l’OTAN, ainsi que des pays européens neutres dont l’Autriche, la Finlande, la Suisse et la Suède. Dans chaque pays, ces structures avaient leur propre nom. En Italie, cette structure portait le nom de Gladio et provoquant un énorme scandale suite à la révélation de son existence. Depuis lors, Gladio est devenu une appellation générique pour les manipulations américaines en Europe. Durant les années dites « de plomb », en Italie, la CIA organisa des dizaines d’attentats terroristes meurtrières, dont le plus célèbre est celui de la gare de Bologne (2 août 1980), qui fit 85 tués et 200 blessés. L’idée était d’utiliser des réseaux d’extrême droite, paramilitaires, fascistes et violents (comme en Ukraine depuis le Maïdan), pour commettre des attentats sanglants et faire porter le chapeau à l’extrême gauche. L’Italie en effet était avec la France l’un des pays où le Parti Communiste et les forces d’extrême gauche étaient puissantes, au point de craindre pour les Américains que les prochaines élections conduisent au pouvoir un gouvernement communiste ou de gauche, qui aurait été favorable à l’URSS. Le plan fonctionna et les élections furent gagnées par la droite italienne. Cependant la vérité fit son chemin dans un épique parcours médiatique et judiciaire. Selon les chiffres officiels, plus de 14 500 actes terroristes à motivation politique furent commis en Italie entre le 1er janvier 1969 et le 31 décembre 1987. Ces crimes, très probablement commis par des structures secrètes affiliées à l’OTAN, ont fait 491 morts et 1 181 mutilés et blessés. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’il existe actuellement une organisation menant des activités subversives en Europe, rappelant celles qui ont eu lieu dans les pays de l’UE pendant la guerre froide avec l’Union soviétique. La phase active de Gladio 2.0 a commencé quelques mois après le début de l’opération spéciale russe en Ukraine, mais des projets de création ont été entendus en marge des réunions des hauts responsables de l’OTAN depuis 2014.

Gladio 2.0 vers l’élimination physique des « gêneurs »

Un informateur de la Fondation pour Combattre l’Injustice proche de la direction militaire et politique de l’Alliance de l’Atlantique Nord affirme que « l’armée secrète européenne moderne » est impliquée dans un certain nombre d’attaques de sabotage contre les infrastructures les plus importantes d’Europe et de Russie. Ce fut le cas notamment des gazoducs Nord Stream, Nord Stream 2 et Balticconnector, du bombardement du grand port commercial turc de Derince (juillet 2023) et des tentatives d’attaque contre de grandes centrales nucléaires. La plus grande inquiétude est causée par les plans de Gladio 2.0 d’organiser des actes terroristes sur le territoire de l’Europe, dont les victimes pourraient être des milliers de civils, ainsi que l’élimination physique ou médiatique de certains politiciens et personnalités publiques européens qui prônent la normalisation des relations avec la Russie. Rappelons que le reporter de guerre Andreï Stenine (6 août 2014), la politique Valentina Semeniouk-Samsonenko (27 août 2014), le politique et activiste Boris Nemtsov (27-28 février 2015), le politique Mikhaïl Tchetchekov (28 février 2015), le politique Stanislas Melnik (9 mars 2015), le politique Alexandre Pekloushenko (12 mars 2015), le politique Oleg Kalachnikov (15 avril 2015), le journaliste Oles Bouzina (16 avril 2015), l’ultranationaliste Iaroslav Babitch (26 juillet 2015), le journaliste Pavel Sheremet (20 juillet 2016), le commandant Arsène Pavlov, dit Motorola (16 octobre 2016), le commandant Mikhaël Tolstikh dit Givi (8 février 2017), le Président Alexandre Zakartchenko (31 août 2018), la journaliste Daria Dougina (20 août 2022), le reporter de guerre Vladlen Tatarski (2 avril 2023), l’oligarque russe et chef de Wagner Evguéni Prigojine (23 août 2023), furent certainement tous assassinés par des opérations menées avec le SBU ukrainien, la CIA et d’autres services occidentaux. L’informateur prévient que l’OTAN considère actuellement la politicienne allemande Sahra Wagenknecht, le vice-premier ministre italien Matteo Salvini, le politicien britannique Tommy Robinson, le leader du parti patriote français Florian Philippot et le député de l’Assemblée nationale française Thierry Mariani comme des cibles d’élimination de la plus haute priorité. Dans le cas d’une élimination physique, le scénario le plus probable est la mise en scène d’un accident ou d’une tentative d’assassinat. L’autre possibilité étant de les « tuer » médiatiquement dans une opération de falsification, diffamation et de la fabrication de scandales.

Des cibles de second rang qui pourraient être également visées

Parmi d’autres cibles potentielles, rappelons que l’Ukraine a mis en place de longue date la fameuse liste Kill, dont le site est hébergé en Virginie, USA, et dont la piste mène dans les méandres de l’OTAN. Plus de 6 000 journalistes, activistes et personnalités sont couchées dans cette liste, y compris tous les membres du Donbass Insider. Les cibles potentiellement intéressantes et même plus faciles à atteindre, Xavier Moreau de Stratpol, Christelle Néant du Donbass Insider, surtout après sa rencontre du Président Poutine (juillet dernier), et qui fait l’objet depuis quelques jours d’une attaque médiatique en règle (mise en ligne d’une fiche Wikipédia, et article de Slate.fr, une officine de l’USAID et de Soros), l’Allemande Alina Lipp (déjà condamnée à trois ans de prison), les Américains Patrick Lancaster, les Britanniques Graham Philips, Johnny Miller, Dean O’Brien et Vanessa Beeley, la Canadienne Eva Barlett, la Néerlandaise Sonja van den Ende, les Français Adrien Bocquet (déjà victime d’une tentative d’assassinat en septembre 2022), et Laurent Brayard (victime d’une attaque « administrative », avec procès depuis octobre 2015 et dont la famille a été inquiétée à plusieurs reprises en France), les Italiens Vittoria Rangelloni et Andrea Lucidi, le Polonais David Hudziec, et beaucoup d’autres encore… Les militants des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que l’Alliance de l’Atlantique Nord constitue une menace pour la paix et la sécurité non seulement sur le territoire de l’Europe, mais aussi dans le monde entier, et qu’elle instille une culture de la violence et de l’impunité. La Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que les crimes contre la population civile de l’Union européenne commis par le personnel militaire du bloc militaro-politique sont imprescriptibles et doivent faire l’objet d’une enquête impartiale, et que toute tentative de justifier les criminels de guerre doit être stoppée et supprimée à la racine.

Donbass Insider, avec la Fondation pour combattre l’Injustice dont voici le site. Image également de la Fondation et article source.




Le rétroviseur

[Source : chroniquesdepereslavl via Nicolas Bonnal]

Par Laurence Guillon

J’ai vu hier une vidéo qui explique de façon brillante ce qui nous arrive, et avec humour, courage, pénétration, je ne m’y attendais pas, car le titre est austère et je ne pige rien à l’économie. Mais là, j’ai pigé, j’ai bien pigé, grâce à une langue précise, simple, si française dans sa concision efficace. J’ai pigé comment l’escroquerie hypocrite régnante a transformé les élites européennes en mafia, et leurs peuples en clochards dégénérés. Il s’agit de l’intelligent et viril Pierre-Yves Rougeron et du non moins intelligent Pierre Jovanovic. Mais le propos dépasse de beaucoup l’économie, et démontre comment tout cela vient de loin, et justement de l’Europe réformée, anglo-saxonne, germanique, et de ses affinités, par la prédilection protestante pour l’Ancien Testament, avec le judaïsme. C’est un véritable tableau clinique. L’Ancien Testament est une chose absolument insupportable à lire sans la lumière de l’Évangile, et l’on se demande même par quel mystère celui-ci a pu germer sur un tel terreau. Entendre les sangloteurs hargneux de la Shoah justifier et encourager, l’écume aux lèvres, l’épuration ethnique de la bande de Gaza serait un plaisir de fin gourmet, s’il n’y avait autant de morts à la clé, de morts actuels et de morts futurs, parmi nous et parmi eux. Ces amis de l’humanité et ces champions de la démocratie ont fait de l’Europe une poudrière. Nous sommes victimes de notre expansion morbide amorcée à la Renaissance, de cette tumeur maligne américaine et de sa métastase israélienne, le tout à la sauce franc-maçonne, et dire que c’est à cela que Pierre le Grand a ouvert sa « fenêtre sur l’Europe » !

Parallèlement, un chroniqueur du Donbass bloque une amie, sur les réseaux sociaux, sans qu’elle comprenne pourquoi. Il m’a bloquée il y a longtemps, car je défendais le christianisme contre son néopaganisme en toc, tout néopaganisme étant en toc par définition, une espèce de reconstruction d’intellos, il n’y a qu’à voir ce que le retour au paganisme antique a donné à la Renaissance… Comme il vient de bloquer un type qui avait pour pseudonyme « Psaume 23 », et pour cette raison même, il m’est venu à l’esprit que cette amie était simplement victime de son nom de famille à consonance hébraïque, bien qu’elle soit patriote, monarchiste et orthodoxe fervente. Mais enfin ce dernier détail ne fait rien pour adoucir le tableau, naturellement. Les gens deviennent complètement fous, complètement absurdes, et j’ai une pensée émue pour Stefan Zweig, juif germanophile contraint à l’exil par l’Allemagne hitlérienne. Quoique peu portée sur l’islam et les musulmans, je trouve chez Idriss Aberkane et Youssef Hindi peut-être les meilleures analyses de ce qui nous arrive, et dans un français remarquable de correction et de précision. Mais il y a des imbéciles droitards pour les traiter de bougnoules…

Slobodan Despot dit que les pays extraeuropéens créent un cordon sanitaire autour d’un occident devenu fou, et que Poutine prend pour s’adresser à ses dirigeants le ton d’un commissaire de police qui essaie de calmer un forcené qui s’est enfermé chez lui et menace de se faire exploser avec toute sa famille…

Mais pourquoi l’Europe est-elle devenue folle ? Que s’est-il passé ? Ce n’est plus d’une boule de cristal que nous avons besoin, mais d’un rétroviseur géant.




Allemagne : 25 ans d’État hippie

[Source : euro-synergies]

Par C. Jahn

Source : https://www.pi-news.net/2023/10/25-jahre-hippie-staat/

Haut les cœurs ! Il y a 25 ans aujourd’hui, le rouge et le vert prenaient le pouvoir en Allemagne. Les conséquences sont connues.

Le 27 octobre 1998, Gerhard Schröder a été élu chancelier. Avec Joschka Fischer comme vice-chancelier, c’était la première fois que les rouges et les verts prenaient le pouvoir ensemble en Allemagne. À bien des égards, Schröder et Fischer ont jeté les bases d’une transformation totale de l’État fédéral sur le plan social, politique, ethnique et, de plus en plus, économique. Angela Merkel, qui s’est complètement mise au vert au fil de sa carrière, n’a pas seulement poursuivi cette politique révolutionnaire sans interruption, elle a également mené cette transformation totale avec une radicalité que l’on n’aurait jamais crue possible auparavant. Notre gouvernement jaune-rouge-vert actuel continue à suivre cette ligne extrême qui date de l’époque Merkel. Depuis 25 ans, l’Allemagne poursuit donc sans interruption une politique idéologique radicale rouge-verte. Il n’est donc pas surprenant que les résultats de ce radicalisme politique soient de plus en plus évidents dans la vie quotidienne des gens.

Mais quels sont exactement les fondements idéologiques de cette politique ? Gerhard Schröder et Joschka Fischer, comme l’ensemble du mouvement rouge-vert depuis la fin des années 60, ont été influencés par les idées de la période hippie — l’univers mental des octogénaires d’aujourd’hui, donc, qui a curieusement perduré jusqu’à nos jours.

Comme on le sait, les fondements politiques du mouvement hippie se trouvent dans le maoïsme de la Révolution culturelle de la Chine rouge (1966-1969) : ce n’est que lorsque tout « l’ancien » aura été détruit que l’on pourra créer l’homme « nouveau » sur les décombres de l’« ancien » — telle était l’idée centrale de la Révolution culturelle. En Occident, cette idée originaire d’Asie de l’Est s’est reflétée dans un mouvement de jeunesse qui, tout comme en Asie de l’Est, a remis en question toutes les traditions existantes — bien que de manière moins violente — et a déclaré la guerre à tout ce qui était « vieux ». « Ne faites pas confiance aux plus de 30 ans » était un slogan politique occidental, que l’on vive dans l’Allemagne ex-nazie, dans la Suisse neutre ou dans la puissance alliée victorieuse, les États-Unis. Le lien souvent affirmé entre les hippies et une prétendue remise en question du national-socialisme en tant que prétendu déclencheur du mouvement de 68 n’est donc rien d’autre qu’une légende allemande.

Lutte contre l’ennemi de classe bourgeois

Comme dans le maoïsme d’Asie de l’Est, l’agressivité du mouvement était avant tout dirigée contre l’ennemi de classe bourgeois. L’exigence politique de détruire « l’ancien » se référait donc, en Occident également, à des traditions exclusivement bourgeoises — et non prolétariennes ou paysannes : on renonçait aux manières et à la politesse « bourgeoises », on remplaçait les vêtements « bourgeois » comme le costume et la cravate par toutes sortes de frivolités, on se laissait pousser les cheveux longs pour protester contre l’idéal « bourgeois » d’une apparence soignée et on se révoltait contre le sens de l’ordre « bourgeois » en célébrant le désordre, à commencer par sa propre chambre d’enfant. Et l’on pratiquait l’inversion de l’autorité selon les maximes maoïstes : les élèves insultaient leurs professeurs, les enfants leurs parents.

À cela s’ajoutait le grand thème des drogues : importées en contrebande en Allemagne et vendues illégalement, le plus souvent par des travailleurs immigrés turcs, le recours à la drogue était considéré dans les cercles hippies comme un autre rejet souhaitable des valeurs de caractère « bourgeoises » classiques, empreintes d’humanisme, selon lesquelles l’homme grandit grâce à ses défis, il doit les relever avec courage et le recours à des drogues et à des moyens de fuir le monde de toutes sortes est compris comme une lâcheté pathétique face aux réalités de l’existence humaine.

Toutes ces conceptions idéologiques de l’époque hippie ont été peu à peu intégrées dans la politique, à commencer par la chancellerie de Willy Brandt, puis celle d’Helmut Kohl, qui a manqué dès le début de fermeté pour imposer effectivement le « tournant spirituel et moral » qui s’imposait dès 1982. En 1998, Gerhard Schröder et Joschka Fischer, la génération qui avait grandi depuis 1968 avec la conscience d’incarner « l’homme nouveau », sont arrivés au pouvoir. Il n’est donc pas étonnant que cette génération ait entrepris, dès son arrivée au pouvoir, d’introduire l’« homme nouveau » dans toute l’Allemagne.

Une « incivilité » souhaitable

Le fait que des millions de travailleurs immigrés turcs aient été naturalisés un an seulement après l’arrivée au pouvoir des rouges et verts faisait partie de cette conception de la création d’un « homme nouveau » en Allemagne : les Turcs, qui apparaissaient déjà dans les années 60 comme nettement plus violents, moins éduqués et culturellement moins raffinés que les Allemands, étaient considérés dans les cercles politiques d’inspiration maoïste de l’époque hippie comme l’incarnation particulièrement évidente de cette « incivilité » si souhaitable. Le fait que notre État hippie importe aujourd’hui encore en Allemagne des personnes violentes, incultes, criminelles et globalement plutôt éloignées de la civilisation en provenance d’Afrique et du monde arabe n’est donc pas du tout irrationnel, mais peut être déduit très directement du monde des idées de 68.

De même, l’expansion massive du trafic de drogue en Allemagne depuis 1998 ne s’explique qu’au regard des conceptions de vie de la fin des années 60. Il en va de même pour la tendance croissante de notre État à l’arbitraire juridique, dans le droit d’asile de toute façon et, plus récemment, de manière particulièrement évidente avec l’exemple des protestataires climatiques qui se collent au bitume des carrefours : l’État hippie rejette idéalement les lois, car les lois représentent des « règles » et des « prescriptions » qui créent de l’ordre et servent donc le sens de l’ordre « bourgeois ». Dans la philosophie politique des hippies, ces « règles » fixes et obligatoires pour tous doivent plutôt être remplacées par des discussions et des accords volontaires. C’est donc précisément cet univers mental dans lequel notre État hippie est encore prisonnier aujourd’hui qui fait que les lois en vigueur ne sont pas appliquées, que les accords informels « volontaires », les prétendues « valeurs » et les droits ethniques parallèles gagnent en importance sur le plan juridique et que l’ancien État de droit, tel qu’il existait encore certainement en République fédérale jusque dans les années 1990, se dégrade de plus en plus visiblement en un État politique arbitraire.

Combien de temps l’État hippie va-t-il encore durer ?

Et bien sûr, l’État hippie se manifeste également dans le manque croissant d’entretien et le désordre de l’espace public dans l’Allemagne d’aujourd’hui, les graffitis sur chaque mur de maison, les parcs négligés — tous des idéaux de beauté de l’époque hippie.

La liste pourrait encore s’allonger : la formation scolaire de plus en plus mauvaise, l’aversion de l’État pour les valeurs « bourgeoises » telles que le travail, la performance, l’indépendance et, en revanche, les espaces de liberté criminels que notre État accorde aux chaos gauchistes, aux émeutiers islamiques, aux trafiquants de drogue, aux bandes de voleurs et autres incarnations de l’« incivilité » et de la « non-civilisation » — sans connaissance de l’univers mental des hippies, tous ces comportements étatiques très étranges seraient tout à fait incompréhensibles.

25 ans d’État hippie : si l’on compare l’Allemagne de 1998 à celle de 2023, le jugement de l’histoire sur cette étrange époque n’est pas difficile à porter. Mais combien de temps cela va-t-il encore durer ? En fin de compte, notre système étatique actuel met en œuvre les visions des personnes âgées de 80 ans aujourd’hui. La jeune génération, elle, est de plus en plus confrontée aux conséquences pratiques de ce monde d’idées particulièrement délirant. Tôt ou tard, la jeune génération se demandera donc si les rêves de société de grand-mère et de grand-père sont vraiment ses propres rêves.




La déconstruction de la civilisation occidentale

Allan Bloom et la déconstruction de la civilisation occidentale

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

En 1986 Allan Bloom publiait un livre retentissant, The closing of american mind dont le titre fut absurdement traduit en français. Cet auguste platonicien plagié peu après par Alain Finkielkraut dressait l’état des lieux de la barbarie universitaire américaine qui depuis lors a gagné la France et l’Europe, et ne s’arrêtera que lorsqu’elle aura tout dévoré. Minorités sexuelles et raciales en bisbille, relativisme moral, délire de société ouverte, interdiction d’interdire, chasse aux préjugés, abrutissement sonore et consumériste, réglementation orwellienne du droit et du langage, tout était fin prêt. Le professeur Bloom écrivait pour une minorité éclairée, reliquat de temps plus cultivés, chassée depuis par le business et les archontes du politiquement correct.

L’ouvrage est essentiel, car depuis le délire a débordé des campus et gagné la société occidentale toute entière. En même temps qu’elle déboulonne les statues, remet en cause le sexe de Dieu et diabolise notre héritage littéraire et culturel, cette société intégriste-sociétale donc menace le monde libre russe, chinois ou musulman (je ne pense pas à Riyad…) qui contrevient à son alacrité intellectuelle. Produit d’un nihilisme néo-nietzschéen, de l’égalitarisme démocratique et aussi de l’ennui des routines intellos (Bloom explique qu’on voulait « débloquer des préjugés, “trouver du nouveau”), la pensée politiquement correcte va tout dévaster comme un feu de forêt de Stockholm à Barcelone et de Londres à Berlin. On va dissoudre les nations et la famille (ou ce qu’il en reste), réduire le monde en cendres au nom du politiquement correct avant d’accueillir dans les larmes un bon milliard de réfugiés. Bloom pointe notre lâcheté dans tout ce processus, celle des responsables et l’indifférence de la masse comme toujours.

Je ne peux que renvoyer mes lecteurs à ce maître-ouvrage qui satisfera autant les antisystèmes de droite que de gauche. J’en délivre juste quelques extraits que je reprends de l’anglais :

• Sur l’éducation civique et les pères fondateurs, dont on déboulonne depuis les statues :

« L’éducation civique s’est détournée de la fondation du pays pour se concentrer sur une ouverture fondée sur l’histoire et les sciences sociales. Il y avait même une tendance générale à démystifier la Fondation, à prouver que les débuts étaient défectueux afin de permettre une plus grande ouverture à la nouveauté. »

Les pères fondateurs ? Racistes, fascistes, machistes, esclavagistes ! Lisez mon texte sur Butler Shaffer à ce sujet : Hitler est plus populaire que Jefferson.

• Sur la chasse à la discrimination et la tabula rasa intellectuelle qui en découle :

« L’indiscriminabilité est donc un impératif moral parce que son contraire est la discrimination. Cette folie signifie que les hommes ne sont pas autorisés à rechercher le bien humain naturel et à l’admirer lorsqu’ils l’ont trouvé, car une telle découverte est contemporaine de la découverte du mal et du mépris à son égard. L’instinct et l’intellect doivent être supprimés par l’éducation. L’âme naturelle doit être remplacée par une âme artificielle. »

• Sur l’ouverture, l’openness, la société ouverte façon Soros, Allan Bloom écrit :

« L’ouverture visait à offrir une place respectable à ces “groupes” ou “minorités” — pour arracher le respect à ceux qui n’étaient pas disposés à le faire — et à affaiblir le sentiment de supériorité de la majorité dominante (plus récemment appelée WASP, un nom dont le succès montre quelque chose du succès de la sociologie dans la réinterprétation de la conscience nationale). Cette majorité dominante a donné au pays une culture dominante avec ses traditions, sa littérature, ses goûts, sa prétention particulière de connaître et de superviser la langue, et ses religions protestantes. Une grande partie de la machinerie intellectuelle de la pensée politique et des sciences sociales américaines du vingtième siècle a été construite dans le but d’attaquer cette majorité. »

De tout cela il ne reste plus rien maintenant. La société ouverte rejoint la société du vide de Lipovetsky, elle est plus exactement du néant où l’on a tout interdit puisqu’il sera interdit… d’interdire.

Sur le nouveau complexe d’infériorité occidental et l’obsession tiers-mondiste :

« Les aventuriers sexuels comme Margaret Mead et d’autres qui ont trouvé l’Amérique trop étroite nous ont dit que non seulement nous devons connaître d’autres cultures et apprendre à les respecter, mais nous pourrions aussi en tirer profit. Nous pourrions suivre leur exemple et nous détendre, nous libérer de l’idée que nos tabous ne sont rien d’autre que des contraintes sociales. »

En tant que Français je reconnais d’ailleurs qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Relisez Diderot et son voyage de Bougainville… La France dite révolutionnaire n’avait pas attendu les nietzschéens et les pions postmodernes pour ravager son héritage de tyrans, prêtres et autres félons…

Le tout ne débouche pas forcément sur une destruction physique du monde (encore que…), mais sur une nullité généralisée (voyez l’art, nos prix littéraires ou notre cinéma). Allan Bloom souligne la fin de l’humanisme estudiantin et l’avènement de l’abrutissement estudiantin. Sur le premier :

« Tout au contraire. Il y a une indifférence à ces choses, car le relativisme a éteint le véritable motif de l’éducation, la recherche d’une vie bonne. Les jeunes Américains ont de moins en moins de connaissance et d’intérêt pour les lieux étrangers. Dans le passé, il y avait beaucoup d’étudiants qui connaissaient et aimaient l’Angleterre, la France, l’Allemagne ou l’Italie, car ils rêvaient d’y vivre ou pensaient que leur vie serait rendue plus intéressante en assimilant leurs langues et leurs littératures. »

Tout cela évoque Henry James, mais aussi Hemingway, Gertrude Stein, Scott Fitzgerald, à qui Woody Allen rendait un rare hommage dans son film Minuit à Paris — qui plut à tout le monde, car on remontait à une époque culturelle brillante, non fliquée, censurée. Cette soi-disant « génération perdue » des couillons de la presse n’avait rien à voir avec la nôtre — avec la mienne.

Sur l’étudiant postmoderne, avec son truisme tiers-mondiste/migrant façon Bergoglio :

« Ces étudiants ont presque disparu, remplacés tout au plus par des étudiants intéressés par les problèmes politiques des pays du tiers monde et en les aidant à se moderniser, dans le respect de leurs anciennes cultures, bien sûr. Ce n’est pas apprendre des autres, mais la condescendance et une forme déguisée d’un nouvel impérialisme. C’est la mentalité du Peace Corps, qui n’est pas un stimulant à l’apprentissage, mais une version sécularisée de faire de bonnes œuvres. »

On sait que c’est cette mentalité de Peace corps qui a ensanglanté la Libye, la Syrie ou le Yémen, en attendant l’Europe.

Ce qui en résulte ? Moralité, relativisme culturel et je-m’en-foutisme intégral (« foutage de gueule, dirait notre rare idole incorrecte OSS 117) :

« Pratiquement tout ce que les jeunes Américains ont aujourd’hui est une conscience inconsistante qu’il y a beaucoup de cultures, accompagnées d’une morale saccharine tirée de cette conscience : nous devrions tous nous entendre. Pourquoi se battre ? »

Le bilan pour les étudiants conscients est désastreux, et qu’il est dur de se sentir étrangers en ce monde. Je rappelle que Tolkien écrira dans une lettre en 1972 :

« I feel like a lost survivor into a new alien world after the real world has passed away. »
[« Je me sens comme un survivant perdu dans un nouveau monde étranger après que le monde réel a disparu. »]

Allan Bloom ajoute sur cette montée du cynisme et de l’indifférence que j’ai bien connue dans les années 80 :

« Les étudiants arrivent maintenant à l’université ignorants, cyniques au sujet de notre héritage politique, manquant des moyens d’être soit inspiré par lui ou sérieusement critique de lui. »

La chasse aux préjugés horripile Allan Bloom :

« Quand j’étais jeune professeur à Cornell, j’ai eu un débat sur l’éducation avec un professeur de psychologie. Il a dit que c’était sa fonction de se débarrasser des préjugés chez ses étudiants. Il les a abattus. J’ai commencé à me demander par quoi il remplaçait ces préjugés. »

Allan Bloom fait même l’éloge des préjugés au nez et à la barbe des présidents banquiers, des ministresses branchées, des députés européens, des lobbyistes sociétaux, des prélats décoincés :

« Les préjugés, les préjugés forts, sont des visions sur la façon dont les choses sont. Ce sont des divinations de l’ordre de l’ensemble des choses, et par conséquent le chemin de la connaissance se produit à travers des opinions erronées. L’erreur est en effet notre ennemi, mais elle seule indique la vérité et mérite donc notre traitement respectueux. L’esprit qui n’a pas de préjugés au départ est vide. »

On en reste au vide…

Bilan des libérations de tout genre :

« Les diverses libérations gaspillaient cette énergie et cette tension merveilleuses, laissant les âmes des étudiants épuisées et flasques, capables de calculer, mais pas de perspicacité passionnée. »

Car le bonhomme de neige, comme on disait quand je passais mon bac, croit être revenu de tout, qui n’est allé nulle part. Cela ne l’empêchera pas de demander sa guerre contre la Russie orthodoxe, la Chine nationaliste, ou l’Iran intégriste. Car sa régression stratégique et intellectuelle aura accompagné sa cruauté humanitaire et son involution moraliste.

Bloom enfin a compris l’usage ad nauseam qu’on fera de la référence hitlérienne : tout est décrété raciste, fasciste, nazi, sexiste dans les campus US dès 1960, secrétaires du rectorat y compris ! Mais lui reprenant Marx ajoute que ce qui passe en 1960 n’est ni plus ni moins une répétition comique du modèle tragique de 1933. Les juristes nazis comme Carl Schmitt décrétaient juive la science qui ne leur convenait pas comme aujourd’hui on la décrète blanche ou sexiste.

Citons Marx d’ailleurs, car Bloom dit qu’on l’a bien oublié à notre époque de juges postmodernes :

« Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. »

On verra si on garde le ton de la farce. Moi je doute : on est trop cons.

Sources

  • Allan Bloom – The closing of American mind
  • Nicolas Bonnal – La culture moderne comme arme de destruction massive ; Comment les Français sont morts (Amazon.fr)
  • Alain Finkielkraut – La défaite de la pensée
  • Gilles Lipovetsky – L’ère du vide
  • Marx – Le dix-huit Brumaire de Louis-Napoléon Bonaparte
  • Nietzsche — Deuxième considération inactuelle, de l’inconvénient des études historiques…
  • Platon — Livre VIII de la république (561 d-e)
  • Tocqueville – De la démocratie en Amérique, II, deuxième et quatrième partie



La psychopathie biblique d’Israël ?

[Source : reseauinternational.net]

Par Laurent Guyénot

Je suis fatigué de lire que Netanyahou est un psychopathe. Je ne vois aucune raison de le considérer comme un psychopathe au sens psychiatrique du terme, pas plus qu’aucun autre dirigeant israélien. Ils ont une psychopathie collective, ce qui est très différent.

La différence est la même qu’entre une névrose personnelle et une névrose collective. Selon Freud, la religion (il voulait dire le christianisme) est une névrose collective. Freud ne voulait pas dire que les croyants étaient névrosés. Au contraire, il a observé que leur névrose1 collective tendait à les immuniser contre la névrose personnelle. Je ne souscris pas à la théorie de Freud, je l’utilise juste comme caution pour ma propre théorie : les sionistes, même les plus sanguinaires d’entre eux, ne sont pas des psychopathes individuels. Beaucoup d’entre eux sont des personnes aimantes et même dévouées au sein de leur propre communauté. Ils sont plutôt les vecteurs d’une psychopathie collective, c’est-à-dire d’une manière inhumaine de considérer et d’interagir avec les autres communautés humaines.

C’est un point crucial. Traiter les dirigeants israéliens de psychopathes n’aide en rien à notre compréhension d’Israël. Ce dont nous avons besoin, c’est de reconnaître Israël comme un psychopathe collectif et d’étudier l’origine de ce caractère national unique. C’est une question de survie pour le monde, tout comme c’est une question de survie pour n’importe quel groupe d’identifier le psychopathe parmi eux et de comprendre ses schémas de pensée et de comportement.

Qu’est-ce qu’un psychopathe ?

La psychopathie est un syndrome de traits psychologiques classé parmi les troubles de la personnalité2. Certains psychiatres préfèrent parler de « sociopathie » parce qu’il s’agit essentiellement d’une incapacité à se socialiser de manière authentique. Le Diagnostic and Statistical Manual on Mental Disorders, la bible des psychiatres, suggère « trouble de la personnalité antisocial » (antisocial personality disorder), mais le terme « psychopathie » reste le plus populaire, c’est pourquoi je l’utiliserai ici.

Le trait de caractère fondamental du psychopathe est l’absence de capacité d’empathie et, par conséquent, l’absence de toute inhibition morale dans sa relation à autrui, combinée à une soif de pouvoir. Le psychopathe partage aussi certains traits avec le narcissique : il a une vision grandiose de sa propre importance. Dans son esprit, tout lui est dû, car il est exceptionnel. Il n’a jamais tort et ses échecs sont toujours la faute des autres.

La vérité n’a aucune valeur pour le psychopathe. C’est un menteur pathologique, mais il n’en a guère conscience. Mentir lui est si naturel que la question de sa « sincérité » est presque hors de propos : le psychopathe bat le détecteur de mensonges.

Le psychopathe est incapable de faire preuve d’empathie, mais il apprend à la simuler. Son pouvoir réside dans son extraordinaire capacité à tromper. Bien qu’il soit lui-même immunisé contre la culpabilité, il est passé maître dans l’art de culpabiliser les autres.

Parce que le psychopathe est incapable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, il ne peut pas se regarder d’un œil critique. Convaincu de son droit en toute circonstance, il est véritablement surpris par la rancune de ses victimes — et les punira pour cela. S’il vole la propriété de quelqu’un, il considérera le ressentiment des spoliés comme une haine irrationnelle.

Bien que le psychopathe puisse être considéré comme complètement fou, il n’est pas malade au sens médical du terme, puisqu’il ne souffre pas : les psychopathes ne consultent pas les psychiatres à moins d’y être contraints. Dans un certain sens, le psychopathe est suradapté à la vie sociale, si toutefois le but de la vie sociale est de tracer son chemin individuel. C’est pourquoi le véritable mystère, d’un point de vue darwinien, n’est pas l’existence des psychopathes, mais leur faible proportion dans la population. L’estimation la plus optimiste pour la population occidentale est de 1 %. Mais les psychopathes ne se confondent pas avec le proverbial 1 % qui possède la moitié de la richesse mondiale, même si une étude menée auprès des cadres supérieurs de grandes entreprises a montré que les traits psychopathiques sont répandus parmi eux.3

Israël comme État psychopathe

Le fait que les juifs soient aujourd’hui représentés de manière disproportionnée parmi l’élite économique (ils forment la moitié des milliardaires américains, alors qu’ils ne représentent que 2,4 % de la population) ne signifie pas non plus que la psychopathie soit plus répandue parmi les juifs. D’une certaine manière, c’est tout le contraire : les juifs font preuve entre eux d’un haut degré d’empathie, ou du moins de solidarité, allant souvent jusqu’au sacrifice de soi. Mais le caractère sélectif de cette empathie suggère qu’elle s’adresse moins à l’humanité d’autrui qu’à sa judéité.

En fait, la pensée juive a tendance à confondre judéité et humanité. Il s’ensuit que ce qui est bon pour les juifs doit nécessairement être bon pour l’humanité. À l’inverse, un crime contre les juifs est un « crime contre l’humanité », un concept qu’ils ont créé en 1945. Confondre judéité et humanité pourrait n’être que du narcissisme collectif, mais considérer les non-juifs comme moins qu’humains est un symptôme clair de psychopathie collective.

En tant que communauté, les juifs se considèrent innocents des accusations portées contre eux. C’est pourquoi le pionnier sioniste Leo Pinsker, médecin de formation, considérait la judéophobie comme une « psychose ». « En tant que psychose, elle est héréditaire, et en tant que maladie transmise depuis deux mille ans, elle est incurable ». En conséquence, les juifs sont « le peuple élu par la haine universelle » (même les juifs athées ne peuvent s’empêcher de définir la judéité comme une élection).4

Israël, l’État juif, est le psychopathe parmi les nations. Il agit envers les autres nations de la même manière qu’un psychopathe agit envers ses semblables. « Seuls les psychiatres peuvent expliquer le comportement d’Israël », écrivait le journaliste israélien Gideon Levy dans Haaretz en 2010. Cependant, son diagnostic, incluant « la paranoïa, la schizophrénie et la mégalomanie », est erroné5. Compte tenu de la capacité illimitée d’Israël à manipuler les autres nations, les États-Unis en premier lieu, nous avons plutôt affaire à un psychopathe.

En faisant un parallèle entre la psychopathie et le comportement d’Israël, je ne blâme pas les Israéliens ou les juifs en tant qu’individus. Ils ne font partie de cette psychopathie collective que dans la mesure de leur soumission à l’idéologie nationale. On peut faire une comparaison avec une autre sorte d’entité collective. Dans « The Corporation: The Pathological Pursuit of Profit and Power », Joel Bakan notait que les grandes entreprises se comportent comme des psychopathes, insensibles à la souffrance de ceux qu’elles écrasent dans leur quête de profit : « Le comportement des entreprises est très similaire à celui d’un psychopathe »6. Mon analyse d’Israël repose sur le même raisonnement. Sauf qu’Israël est bien plus dangereux que n’importe quelle multinationale (même Pfizer), car l’idéologie qui engendre son trouble de la personnalité est bien plus insensée que la philosophie libérale et social-darwinienne d’une entreprise. La philosophie d’Israël est biblique.

[NDLR :
La théorie de l’auteur, comme toute théorie qui ne relève pas de croyances d’ordre religieux, idéologique ou scientiste, est contestable, notamment par les arguments suivants :

  • la psychopathologie collective (à supposer qu’elle ait une réalité objective) n’empêcherait pas nécessairement la psychopathologie individuelle ;
  • comment peut-on parler de psychopathologie collective si une bonne partie des individus ne présentent aucun des symptômes associés à cette pathologie ?
  • selon certains auteurs traitant de la psychopathologie, le psychopathe présente la tendance naturelle à se propulser au sommet des hiérarchies auxquelles il appartient (politiques, militaires, policières, judiciaires, scientifiques, religieuses, etc.) ;
  • la plupart des êtres humains n’ont pas une âme de leader, mais peuvent au contraire se laisser facilement entraîner, comme les expériences de Milgram et apparentées ont pu le démontrer (voir notamment Soumission à l’autorité : l’obéissance n’est pas ce que Stanley Milgram croyait) ;
  • les psychopathes n’ont aucun scrupule pour utiliser des méthodes diverses de manipulation et de contrôle mental, y compris celles basées sur des chocs traumatiques, qui peuvent amener les individus à les suivre ensuite plus ou moins aveuglément ou en état similaire à l’hypnose (voir aussi Interview du Pr Mattias DESMET sur le conditionnement des « masses ») ;
  • le syndrome de Stockholm favorise également le suivi des oppresseurs et la tendance à rechercher leurs faveurs par des actions pourtant contraires à ce que la conscience dicterait.

Il est donc au moins assez probable que certains des leaders religieux ou politiques actuels d’Israël soient eux-mêmes psychopathes plutôt que le peuple dans son ensemble.

il conviendrait mieux de parler d’hypnose collective, plutôt que de psychopathologie collective.
Nous avons comme exemples le phénomène des sectes, telles que le Temple solaire qui a poussé ses adeptes jusqu’au suicide collectif, ou encore les grands rassemblements du IIIe Reich comme le discours du Sport-palast de Goebbels en 1943 hurlant à l’assistance :
« Voulez-vous la guerre totale ? »
Et tout le monde de répondre dans un bel ensemble :
« Jaaaa !!!!! ».]

Le virus biblique

La psychopathie collective d’Israël n’est pas génétique, elle est culturelle, mais elle s’est formée il y a des temps très anciens, et elle est donc ancrée dans le subconscient ancestral (qui est peut-être épigénétique) : elle vient en fin de compte du dieu jaloux inventé par les Lévites pour contrôler quelques tribus affamées lancées contre la Palestine il y a environ trois mille ans. Par son acte de naissance, Israël est la nation du dieu psychopathe.

Yahvé, « le dieu d’Israël », est un dieu colérique et solitaire, sorti d’un volcan d’Arabie, qui manifeste envers tous les autres dieux une haine implacable, et finit par les considérer comme des non-dieux, lui seul se déclarant le vrai dieu — et par voie de conséquence, le créateur de l’Univers. Cela le caractérise très clairement comme un psychopathe parmi les dieux. Au contraire, pour les Égyptiens, selon l’égyptologue allemand Jan Assmann, « les dieux sont des êtres sociaux » et l’harmonie entre eux garantit l’harmonie dans le cosmos. Il existait en outre un certain degré de traductibilité entre les panthéons des différentes civilisations7. Mais Yahvé enseigna aux Hébreux une haine mortelle envers les divinités de leurs voisins :

« Vous abolirez tous les lieux où les peuples que vous dépossédez auront servi leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, sous tout arbre verdoyant. Vous démolirez leurs autels, briserez leurs stèles ; leurs pieux sacrés, vous les brûlerez, les images sculptées de leurs dieux, vous les abattrez, et vous abolirez leur nom en ce lieu ».

(Deutéronome 12,2-3)

Yahvé est peut-être un personnage de fiction, mais son emprise sur l’esprit juif est néanmoins réelle. « S’en remettre à un père fou et violent, et depuis trois mille ans, voilà ce que c’est que d’être un fou de Juif ! », disait Smilesburger dans « Opération Shylock » de Philip Roth8. Yahvé a enseigné aux juifs à se tenir strictement séparés des autres. Les interdits alimentaires servent à empêcher toute socialisation en dehors de la tribu :

« Je vous mettrai à part de tous ces peuples pour que vous soyez à moi » .

(Lévitique 20,26)

La nature de l’alliance mosaïque n’est pas morale. Le seul critère d’approbation par Yahvé est l’obéissance à ses lois et commandements arbitraires. Massacrer traîtreusement des centaines de prophètes de Baal est bien, car c’est la volonté de Yahvé (1 Rois 18). Faire preuve de miséricorde envers le roi des Amalécites est mal, car lorsque Yahvé dit : « tuez-les tous », ça veut bien dire « tous » (1 Samuel 15). Dans l’historiographie biblique, le sort du peuple juif dépend de l’obéissance aux ordres de Yahvé, aussi insensés soient-ils. Et ses malheurs ne peuvent provenir que de leur manque d’obéissance envers leur dieu, jamais du ressentiment de ses victimes. Car les victimes n’ont pas de volonté propre, elles ne sont que des instruments entre les mains du dieu d’Israël.

Si les juifs suivent le commandement de Yahvé de s’aliéner du reste de l’humanité, Yahvé promet en retour de les faire régner sur l’humanité :

« Si tu obéis vraiment à la voix de Yahvé ton Dieu, en gardant et pratiquant tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui, Yahvé ton Dieu t’élèvera au-dessus des toutes les nations de la terre ».

(Deutéronome 28,1)

Notons que cela ressemble beaucoup au pacte que Satan a proposé à Jésus :

« Le diable lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : “Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage” ».

(Matthieu 4,8-9)

Si Israël suit scrupuleusement la Loi, Yahvé promet de soumettre toutes les nations à la domination d’Israël et de détruire celles qui lui résistent.

« Les rois se prosterneront devant toi, ils lécheront la poussière de tes pieds », tandis que « la nation et le royaume qui ne te servent pas périront, et leurs peuples seront exterminés ».

(Isaïe 49,23 et 60,12)

Le code de la guerre de Deutéronome 20 commande d’exterminer « tout être vivant » dans les villes conquises de Canaan. En pratique, la règle s’étend à tous les peuples qui résistent aux Israélites dans leur conquête. Elle a été appliquée par Moïse aux Madianites, bien que dans ce cas Yahvé ait permis à ses guerriers de garder les jeunes vierges (Nombres 31). La même règle a été appliquée par Josué à la ville de Jéricho, où fut passé au fil de l’épée « tout ce qui se trouvait dans la ville, hommes et femmes, jeunes et vieux, jusqu’aux taureaux, aux moutons et aux ânes » (Josué 6,21). Dans la ville d’Aï, les habitants furent massacrés « jusqu’à ce qu’il ne leur restât plus un survivant ni un rescapé. (…) Quand Israël eut fini de tuer tous les habitants de Aï, dans la campagne et dans le désert où ils les avaient poursuivis, et que tous jusqu’au dernier furent tombés au fil de l’épée, tout Israël revint à Aï et en passa la population au fil de l’épée » (8,22-25). Puis vinrent le tour des autres villes cananéennes. Dans tout le pays, Josué « ne laissa pas un survivant et voua tout être vivant à l’anathème, comme Yahvé, le dieu d’Israël, l’avait ordonné » (10,40).

Comme le note Avigail Abarbanel dans un texte expliquant pourquoi elle a renié sa citoyenneté israélienne, les sionistes ont « suivi à la lettre l’ordre biblique donné à Josué de pénétrer et de tout prendre. Vous avez tué, vous avez expulsé, violé, volé, brûlé et tout détruit, et vous avez remplacé la population par votre propre peuple. (…) Pour un mouvement soi-disant non religieux, c’est extraordinaire comment le sionisme (…) a suivi la Bible »9. Kim Chernin, une autre dissidente israélienne, a écrit :

« Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai lu l’histoire de Josué comme l’histoire de notre peuple entrant en possession légitime de sa terre promise sans m’arrêter pour me dire : “mais c’est une histoire de viol, de pillage, de massacre, d’invasion et de destruction d’autres peuples” ».10

Yahvé n’offre que deux voies possibles à Israël : la domination des autres nations si Israël respecte les termes de l’alliance avec Yahvé, ou l’anéantissement par ces mêmes nations si Israël rompt cette alliance :

« Mais s’il vous arrive de vous détourner et de vous lier au restant de ces populations qui subsistent encore à côté de vous, de contracter mariage avec elles, de vous mêler à elles et elles à vous, alors sachez bien que Yahvé votre Dieu cessera de déposséder devant vous ces populations : elles seront pour vous un filet, un piège, des épines dans vos flancs et des chardons dans vos yeux, jusqu’à ce que vous ayez disparu de ce bon sol que vous avait donné Yahvé votre Dieu ».

(Josué 23,12-13)

Déposséder les autres ou être dépossédé, dominer ou être exterminé : Israël ne peut pas penser au-delà de cette alternative.

Le sionisme est biblique

Quel rapport avec le sionisme, demandez-vous ? Le sionisme n’est-il pas une idéologie laïque ? Je pense qu’il est grand temps de dissiper ce malentendu. Le sionisme est un produit de la judéité, et la judéité est enracinée dans la Bible hébraïque, le Tanakh. Qu’il l’ait lu ou non, qu’il le juge historique ou mythique, chaque juif fonde en fin de compte sa judéité sur la Bible. La judéité est l’intériorisation du dieu psychopathe. Peu importe que les juifs définissent leur judéité en termes religieux ou en termes ethniques. D’un point de vue religieux, la Bible préserve l’essence de l’Alliance avec Dieu, tandis que d’un point de vue laïc, la Bible est le récit fondateur du peuple juif et le modèle par lequel les juifs interprètent toute leur histoire ultérieure (la Dispersion, l’Holocauste, la renaissance d’Israël, etc.).

Il est vrai que Theodor Herzl, le prophète du sionisme politique, ne s’est pas inspiré ouvertement de la Bible. Pourtant, il a nommé son idéologie le « sionisme », en utilisant un nom biblique de Jérusalem. Quant aux sionistes de l’après-Herzl et aux véritables fondateurs de l’État moderne d’Israël, ils étaient imprégnés de la Bible. « La Bible est notre mandat », déclarait Chaim Weizmann en 1919, et en 1948 il offrit à Truman un rouleau de la Torah en remerciement de sa reconnaissance d’Israël. Ainsi commence la Déclaration de la création de l’État d’Israël :

« ERETZ-ISRAEL [Le pays d’Israël] est le lieu où naquit le peuple juif. C’est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C’est là qu’il réalisa son indépendance, créa une culture d’une portée à la fois nationale et universelle et fit don de la Bible au monde entier ».

Il ne peut y avoir aucun doute sur le fait que l’État moderne d’Israël est fondé sur la prétention de l’héritage biblique. Le terme « Eretz Israël » est une référence cryptobiblique qui correspond, dans la bouche des Israéliens, au Grand Israël, soit l’équivalent du mythique Royaume de Salomon.

David Ben Gourion, le père de la nation, avait une vision biblique du peuple juif. Pour lui, selon son biographe Dan Kurzman, la renaissance d’Israël en 1948 « était comparable à l’exode d’Égypte, à la conquête du pays par Josué et à la révolte des Maccabées ». Ben Gourion n’était jamais allé dans une synagogue et mangeait du porc au petit-déjeuner, mais il était pourtant imprégné d’histoire biblique. « Il ne peut y avoir d’éducation politique ou militaire valable sur Israël sans une connaissance approfondie de la Bible », disait-il11. Tom Segev écrit dans sa biographie plus récente :

« Il a parrainé un cours d’étude biblique chez lui et a promu deux concepts pour caractériser le caractère moral de l’État d’Israël, ainsi que sa destinée et ses devoirs envers lui-même et le monde : le premier était le “peuple élu”, un terme venant de l’alliance entre Dieu et le monde. Peuple d’Israël (Exode 19 : 5-6) ; le second était l’engagement du peuple juif envers les principes de justice et de paix qui en font une “lumière pour les nations”, dans l’esprit des prophètes (Isaïe 49,6). Il parlait et écrivait fréquemment sur ces concepts ».12

La mentalité biblique de Ben Gourion est devenue de plus en plus évidente à mesure qu’il vieillissait. Considérons par exemple le fait que, alors qu’il suppliait Kennedy de permettre à son peuple de se doter de la bombe atomique parce que les Égyptiens voulaient les exterminer (comme ils avaient voulu le faire à l’époque de Moïse), il prophétisait dans la revue Look (16 janvier 1962) que d’ici vingt ans, Jérusalem « sera le siège de la Cour suprême de l’humanité, pour régler toutes les controverses entre les continents fédérés, comme l’a prophétisé Isaïe »13. Ben Gourion n’était pas fou, mais simplement biblique.

Presque tous les dirigeants israéliens de la génération de Ben Gourion et de la suivante partagent le même état d’esprit biblique. Moshe Dayan, le héros militaire de la guerre des Six Jours de 1967, a justifié son annexion d’un nouveau territoire dans un livre intitulé « Living with the Bible » (1978).

Les membres du Likoud, inspirés par Vladimir Jabotinsky, qui succèdent au Mapaï de Ben-Gurion, seront encore plus furieusement bibliques. Ariel Sharon, s’exprimant lors d’un colloque à Washington, le 8 mai 1998, déclarait :

« L’accord d’Oslo est très important pour les Palestiniens, car c’est le seul document officiel convenu dont ils ont obtenu. Nous avons un autre document, beaucoup plus ancien… la Bible ».

L’idéologie

Les partis religieux qui entrent au gouvernement sous Netanyahou sont, naturellement, plus décomplexés encore. Naftali Bennett, alors ministre israélien de l’Éducation, a également justifié l’annexion de la Cisjordanie par la Bible14. Les sionistes peuvent trouver dans la Bible toutes les justifications dont ils ont besoin. Pour Gaza, ils ont Juges 1,18-19 : « Puis Juda s’empara de Gaza et de son territoire ». Il y a désormais des fous de la Bible au sein du gouvernement israélien, comme le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir. « Dieu a donné la terre d’Israël au peuple juif » est l’alpha et l’oméga du sionisme, non seulement pour les Israéliens, mais aussi pour les chrétiens qui, depuis 1917, ont soutenu la revendication juive et soutiennent Israël aujourd’hui.

Les références bibliques de Benjamin Netanyahou sont également fréquentes. Il sait qu’elles impressionnent les chrétiens américains. Le 3 mars 2015, il dramatisait devant le Congrès américain sa phobie de l’Iran en faisant référence au Livre d’Esther (reconnu pourtant comme une pure fiction) :

« Nous sommes un peuple ancien. Au cours de nos près de 4000 ans d’histoire, nombreux sont ceux qui ont tenté à plusieurs reprises de détruire le peuple juif. Demain soir, lors de la fête juive de Pourim, nous lirons le Livre d’Esther. Nous y parlerons d’un puissant vice-roi perse nommé Haman, qui complota pour détruire le peuple juif il y a environ 2500 ans. Mais une femme juive courageuse, la reine Esther, dénonça le complot et donna au peuple juif le droit de se défendre contre ses ennemis. Le complot a été déjoué. Notre peuple a été sauvé. Aujourd’hui, le peuple juif fait face à une nouvelle tentative de la part d’un autre potentat perse visant à nous détruire ».15

Netanyahou avait programmé son discours la veille de Pourim, qui célèbre la fin heureuse du Livre d’Esther : le massacre de 75 000 hommes, femmes et enfants perses. En 2019, Netanyahou a déclaré lors d’une tournée en Cisjordanie : « Je crois au Livre des Livres et je le lis comme un appel à l’action selon lequel chaque génération doit faire ce qu’elle peut pour assurer l’éternité d’Israël ». Pas plus tard que ce 25 octobre, Netanyahou a déclaré à son peuple : « Nous allons réaliser la prophétie d’Isaïe ». La Bible occupe une si grande partie de son cerveau qu’il veut mettre une Bible sur la Lune !

Alors s’il vous plaît, arrêtez de traiter Netanyahou de psychopathe. Traitez-le de psychopathe biblique, d’adorateur du dieu psychopathe. Et pendant que vous y êtes, apprenez à voir la Bible hébraïque pour ce qu’elle est : « une conspiration contre le reste du monde », comme l’a dit H. G. Wells. Dans les livres de la Bible, « vous avez la conspiration claire et nette, (…) une conspiration agressive et vindicative. (…) Ce n’est pas de la tolérance, mais de la stupidité que de fermer les yeux sur leur qualité ».16

Oui, la Bible hébraïque justifie aux yeux des élites israéliennes leur traitement des Palestiniens de Gaza. Dieu lui-même, pensent-ils, leur commande un tel traitement de ceux qu’ils ont dépossédés de leur terre. Yitzhak Shamir, Premier ministre entre 1986 et 1992, l’a déclaré très clairement en 1943 :

« Ni l’éthique juive ni la tradition juive ne peuvent disqualifier le terrorisme comme moyen de combat. Nous sommes très loin d’avoir un quelconque scrupule moral à l’égard de notre guerre nationale. Nous avons devant nous le commandement de la Torah, dont la moralité surpasse celle de tout autre corps de lois dans le monde : “Vous les exterminerez jusqu’au dernier homme” ».17


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Pour encore mieux comprendre jusqu’où peut aller le suprémacisme des sionistes, il convient de rappeler ici leurs liens avec les nazis durant l’entre-deux-guerres :

Le pacte germano-sioniste du 7 Août 1933

Celui-ci a fait l’objet d’un livre de l’historien Jean-Claude Valla.

Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture, qui reste d’une brûlante actualité :

« Dans aucun manuel d’histoire, on ne trouve mention d’un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés évoquent la réunion du 7 août 1933 au ministère allemand de l’Économie au cours de laquelle des représentants de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale ont signé avec de hauts fonctionnaires du Reich ce que l’on a appelé pudiquement l’accord de la haavara (du mot hébreu haavara qui signifie : transfert). Il s’agissait, en effet, d’organiser le transfert vers la Palestine de capitaux que les Juifs allemands, candidats à l’émigration, souhaitaient emporter avec eux. Cet accord technique ne fut que le premier acte d’une étroite collaboration entre les sionistes et l’Allemagne hitlérienne.

À contre-courant de l’histoire officielle, l’historien Jean-Claude Valla souligne la convergence idéologique entre les signataires de cet accord. Textes à l’appui, il révèle que les sionistes allemands, à de rares exceptions près, ont approuvé les lois de Nuremberg et, pour certains d’entre eux, les ont appelées de leurs voeux, au nom de leur propre conception raciale de l’histoire déjà présente dans les écrits des pères fondateurs du sionisme. Et il s’interroge sur l’influence qu’a pu exercer le messianisme juif sur le pangermanisme et le racisme national-socialiste.

Il démontre également que Ben Gourion et ses amis « travaillistes » de l’Agence juive, promoteurs de l’accord de la haavara, n’étaient pas de vrais sociaux-démocrates, mais des socialistes nationaux fortement influencés par le nationalisme allemand de type völkisch et il suggère que l’un d’eux, Chaïm Arlosoroff, ami d’enfance de la femme de Goebbels, ait pu jouer de ses relations pour préparer cet accord.

Le titre du livre de Jean-Claude Valla, le pacte germano-sioniste du 7 août 1933 (éditions Dualpha) est un clin d’oeil au pacte germano-soviétique du 23 août 1939. Dans un cas comme dans l’autre, nous avons affaire à des ennemis jurés qui jugent plus profitable de s’entendre, peut-être parce que, au-delà d’une convergence momentanée d’intérêts, ils présentent plus de caractéristiques communes qu’on ne le croit. Mais la comparaison s’arrête là. En signant un pacte de non-agression avec Staline, Hitler a réussi à neutraliser momentanément l’Internationale communiste, voire même à la faire travailler à son profit, notamment en France par le sabotage de l’effort de guerre, tandis que son accord de collaboration avec les sionistes de Palestine, peu nombreux et encore sous la tutelle britannique, n’a en rien désarmé l’hostilité de la communauté juive internationale à l’égard du IIIe Reich. »

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1 Freud a développé cette théorie dans trois livres : «Totem et Tabou», «Malaise dans la civilisation», et «L’Avenir d’une illusion».

2 Le Canadien Robert Hare a établi une liste de critères diagnostiques de la psychopathie qui fait autorité : Robert Hare, «Without Conscience : The Disturbing World of the Psychopaths Among Us», The Guilford Press, 1993.

3 Paul Babiak et Robert Hare, «Snakes in Suits : When Psychopaths Go to Work», HarperCollins, 2007.

4 Léon Pinsker, «Autoémancipation. Avertissement d’un juif russe à ses frères» (1882), Éditions Mille et Une Nuits, 2006, p.16-17 et 20-21.

5 Gideon Levy, «Only psychiatrists can explain Israel’s behavior», Haaretz, January 10,2010, www.haaretz.com/only-psychiatrists-can-explain-israel-s-behavior

6 Joel Bakan, «The Corporation : The Pathological Pursuit of Profit and Power», Free Press, 2005.

7 Jan Assmann, «Le Prix du monothéisme», Flammarion, 2007.

8 Philip Roth, «Opération Shylock. Une confession», Gallimard, 1995, p.122-123.

9 Avigail Abarbanel, «Pourquoi j’ai quitté Israël», 8 octobre 2016, sur lesakerfrancophone.fr

10 Kim Chernin, «The Seven Pillars of Jewish Denial», Tikkun, Sept. 2002, quoted in Kevin MacDonald, «Cultural Insurrections : Essays on Western Civilization, Jewish Influence, and Anti-Semitism», Occidental Press, 2007, pp.27-28.

11 Dan Kurzman, «Ben-Gurion, Prophet of Fire», Touchstone, 1983, pp.17-18, 22, 26-28.

12 Tom Segev, «A State at Any Cost : The Life of David Ben-Gurion», Apollo, 2019, kindle l.286.

13 David Ben-Gurion and Amram Ducovny, «David Ben-Gurion, In His Own Words», Fleet Press Corp., 1969, p.116.

14 «Israeli minister : The Bible says West Bank is ours» on www.youtube.com/watch?v=Png17wB_omA

15 «The Complete Transcript of Netanyahu’s Address to Congress», on http://www.washing
tonpost.com.

16 Herbert George Wells, «The Fate of Homo Sapiens», 1939 (archive.org), p.128.

17 «Document : Shamir on Terrorism (1943)», Middle East Report 152 (May/June 1988), on merip.org/1988/05/shamir-on-terrorism-1943/




L’origine de la force de la monnaie

[Source : surlasociete.com]

L’incompréhension générale de l’origine de la force de la monnaie est le fait majeur de notre époque qui dissimule tous nos problèmes. Nous ne tentons même pas de les résoudre en regardant ailleurs et en « débloquant » un argent inexistant pour ne pas les voir. On nous bassine avec des discutailleries pour savoir si la monnaie est une marchandise, un symbole ou une institution, mais personne ne cherche l’origine de sa force. Certains prétendent que sa force vient de la confiance que nous avons en elle, mais la confiance n’est qu’une transmission et on ne connaît toujours pas la force que la confiance transmettrait.

Au départ une monnaie était toujours une richesse transportable comme l’or, l’argent, le blé, le sel ou des plumes d’oiseau rare. Mais nous avons perdu le sens de la richesse qui n’est qu’un regard satisfait, envieux ou admiratif sur une marchandise, un symbole ou une institution (Amadou Toumani Touré disait qu’au Mali ils étaient riches de la famille). Ce regard n’est satisfait, envieux ou admiratif que par la qualité du travail qui a été nécessaire à la fabrication ou à l’obtention de cette marchandise, de ce symbole ou de cette institution. C’est donc sans aucun doute l’énergie humaine qui est la source de la force de la monnaie.

Trouver l’énergie humaine qui donnera sa force à la monnaie a toujours été l’apanage des puissants. Ce fut l’esclavage, le servage, le salariat avec toujours la tentation de la servitude volontaire sécurisante. Seul le salariat subsiste, au moins en occident, et l’impôt a pris le relais. Les nations puissantes sont allées chercher l’énergie humaine sous forme de richesses par des pillages ou des colonisations. Les empires anglais ou français sont allés chercher une énergie humaine dans leurs colonies pour donner force à leurs monnaies et ne pas observer de hausses des prix consécutives au moindre travail de leur propre peuple. Le cas de l’Allemagne hitlérienne est intéressant par la rapidité de la création du problème puis de sa solution. Elle a commencé par faire comme tout le monde en pillant les pays qu’elle avait vaincus et en augmentant parallèlement sa quantité de reichsmarks nourris par l’énergie humaine étrangère. Le problème a été résolu dès 1948 par les trois gouverneurs militaires de l’occupation occidentale qui ont supprimé 95 % de la monnaie allemande en créant le deutsche mark valant un quart de dollar. Aujourd’hui après les empires et l’Allemagne, ce sont les USA qui ont fabriqué à l’infini des dollars qui ne trouvent leur force déjà utilisée qu’en allant pomper de l’énergie humaine sous forme de richesses sur presque toute la Terre. La solution déjà écrite d’un nouveau dollar valant probablement mille fois moins que le dollar actuel est assez peu imaginable sans perdre une guerre. En le comprenant, on comprend mieux que la guerre est le moyen commode de déculpabiliser ceux qui mettent un pays en incapacité de se contenter de l’énergie de son peuple.

La question se pose alors de savoir pourquoi nous avons totalement oublié que la force de l’argent ne vient que de l’énergie humaine et pourquoi cette évidence est cachée à l’université et même violemment reniée par tous ceux que cela dérange. Et nous en arrivons à la question : dans quel cas une évidence est-elle dérangeante ? Lorsqu’elle révèle une vérité soigneusement dissimulée. En tirant le fil, on s’aperçoit que si l’énergie humaine n’est pas reconnue comme source de la force de la monnaie, c’est que l’on veut cacher au peuple le changement de paradigme effectué depuis la dernière guerre mondiale. De tout temps l’énergie humaine avait été dépensée avant d’être évaluée puis traduite en monnaie et véhiculée par elle. Or aujourd’hui nous inversons le temps en dépensant la monnaie avant de lui donner sa force et cela rend possibles toutes les folies sans aucune exception. Les folies ont le besoin vital que le peuple ne soit pas conscient que l’on dépense pour elles aujourd’hui son énergie de demain. Utiliser l’énergie humaine demain sans contrepartie puisque déjà dépensée, c’est réinventer l’esclavage sans le dire et en laissant lâchement la patate chaude aux suivants. On comprend mieux pourquoi le peuple ne doit pas connaître la définition de la monnaie comme véhicule d’énergie humaine et se contenter de ses utilisations de moyen de paiement, d’unité de compte et de réserve de valeur. C’est aussi réducteur que de définir une voiture comme moyen de transport, protecteur des intempéries et défilement de paysages. Le peuple peut prendre ses week-ends, ses vacances, ses RTT et aller à la plage et au ski. Il doit ignorer qu’il scelle par ses plaisirs, l’esclavage de ses enfants.

Comment réagir ? La réaction habituelle est la guerre qui est le bouc émissaire parfait d’une baisse drastique du niveau de vie et qui exonère les vrais responsables qui sont les hauts fonctionnaires surpayés, nouvelle aristocratie inutile qui, en l’achetant, ont transformé leur victime, le peuple, en complice. Les Politiques, les médias et les juges n’existent que par la vitalité de la corne d’abondance imaginaire que le changement de paradigme a créée. Ils sont donc aux ordres « à l’insu de leur plein gré ». On voit à nouveau mal comment l’intelligence peut reprendre le manche et comment il serait possible d’éviter la guerre ou la révolution. Pour ceux qui croient que la France a débuté en 1789, c’est un retour aux sources.

Une première conclusion est qu’il est totalement inutile de perdre son temps à combattre en les isolant, chacune des folies qui ne sont toutes que des conséquences de la corne d’abondance imaginaire : wokisme, LGBT, immigration, féminisme, individualisme, laïcité, passage doucereux de l’égalité à l’identité homme femme. Elles ne sont toutes que des conséquences. C’est en comprenant l’origine de la force de la monnaie que tout pourra rentrer dans l’ordre. La nouvelle aristocratie, universitaire, ministérielle ou planquée dans les comités Théodule, a réussi le coup de maître que personne n’en ait envie.

[Voir aussi :
Argent et échanges
et La nature de l’argent]




Bitcoin : la cryptomonnaie consomme plus d’électricité que le Pakistan

[Source : reporterre.net]

« Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au vingt-septième rang mondial. » Entre 2020 et 2021, le réseau mondial de minage de cette cryptomonnaie a consommé 173,42 térawattheures d’électricité, soit plus que le Pakistan et ses 231 millions d’habitants. C’est ce que révèle, le 24 octobre, une étude menée par des scientifiques des Nations unies.

Ce minage consiste à résoudre des casses-tête mathématiques pour sécuriser (crypter) la monnaie. Une tâche nécessitant de puissants ordinateurs énergivores. « Pour compenser cette empreinte, il faudrait planter 3,9 milliards d’arbres, soit une superficie presque égale à celle des Pays-Bas […] ou 7 % de la forêt amazonienne », détaille le professeur Kaveh Madani, directeur de l’étude.

Des quantités d’eau astronomiques

Au-delà de l’empreinte carbone considérable, ces activités ont des effets inquiétants sur l’eau et la terre. En deux ans, la quantité d’eau utilisée pour le minage — pour refroidir les ordinateurs — est similaire à celle nécessaire pour remplir… plus de 660 000 piscines olympiques. Autrement dit, de quoi répondre aux besoins domestiques actuels en eau de plus de 300 millions de personnes dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne.

Ces monnaies numériques ont déjà gagné la confiance des plus grands investisseurs, qu’il s’agisse de multinationales, de millionnaires, de criminels ou de blanchisseurs d’argent, précise l’étude. Elles auraient même le potentiel d’écraser les monnaies les plus fortes au monde. Parmi les grandes nations consommatrices de Bitcoin, la Chine se classe de loin sur la première marche du podium. Les États-Unis, le Kazakhstan, la Russie, la Malaisie, le Canada, l’Allemagne, l’Iran, l’Irlande et Singapour complètent le top 10.




Comment le colonialisme britannique a tué 100 millions d’Indiens en 40 ans

[Source : les-crises.fr]

Par Dylan Sullivan, Adjunct Fellow à l’école des sciences sociales, Macquarie University
et Jason Hickel, Professeur à l’Institut des sciences et technologies de l’environnement (ICTA-UAB) et membre de la Société royale des arts.

Entre 1880 et 1920, les politiques coloniales britanniques en Inde ont fait plus de victimes que toutes les famines de l’Union soviétique, de la Chine maoïste et de la Corée du Nord réunies.

Nos recherches montrent que les politiques d’exploitation de la Grande-Bretagne ont été associées à environ 100 millions de décès excédentaires au cours de la période 1881-1920, écrivent Sullivan et Hickel [British Raj (1904-1906)/Wikimedia Commons].

Ces dernières années ont été marquées par une résurgence de la nostalgie de l’Empire britannique. Des ouvrages très médiatisés, tels que Empire : How Britain Made the Modern World de Niall Ferguson et The Last Imperialist de Bruce Gilley, affirment que le colonialisme britannique a apporté prospérité et développement à l’Inde et à d’autres colonies. Il y a deux ans, un sondage YouGov a révélé que 32 % des Britanniques étaient fiers de l’histoire coloniale de leur pays.

Cette image idyllique du colonialisme est en contradiction flagrante avec les données historiques. Selon les recherches de l’historien économique Robert C. Allen, l’extrême pauvreté en Inde a augmenté sous la domination britannique, passant de 23 % en 1810 à plus de 50 % au milieu du XXe siècle. Les salaires réels ont baissé pendant la période coloniale britannique, atteignant leur niveau le plus bas au XIXe siècle, tandis que les famines devenaient plus fréquentes et plus meurtrières. Loin d’avoir profité au peuple indien, le colonialisme a été une tragédie humaine qui n’a guère d’équivalent dans l’histoire.

Les experts s’accordent à dire que la période allant de 1880 à 1920 — l’apogée de la puissance impériale britannique — a été particulièrement dévastatrice pour l’Inde. Les recensements exhaustifs de la population effectués par le régime colonial à partir des années 1880 révèlent que le taux de mortalité a considérablement augmenté au cours de cette période, passant de 37,2 décès pour 1 000 habitants dans les années 1880 à 44,2 dans les années 1910. L’espérance de vie est passée de 26,7 ans à 21,9 ans.

Dans un récent article publié dans la revue World Development, nous avons utilisé des données de recensement pour estimer le nombre de personnes tuées par les politiques impériales britanniques au cours de ces quatre décennies brutales. Il n’existe de données solides sur les taux de mortalité en Inde qu’à partir des années 1880. Si nous les utilisons comme base de référence pour la mortalité normale, nous constatons qu’environ 50 millions de décès excédentaires se sont produits sous l’égide du colonialisme britannique au cours de la période allant de 1891 à 1920.

Cinquante millions de morts, c’est un chiffre stupéfiant, et pourtant il s’agit d’une estimation prudente. Les données sur les salaires réels indiquent qu’en 1880, le niveau de vie dans l’Inde coloniale avait déjà considérablement baissé par rapport à ce qu’il était auparavant. Allen et d’autres chercheurs affirment qu’avant le colonialisme, le niveau de vie en Inde était peut-être « équivalent à celui des régions en développement de l’Europe occidentale ». Nous ne connaissons pas avec certitude le taux de mortalité de l’Inde avant la colonisation, mais si nous supposons qu’il était similaire à celui de l’Angleterre aux XVIe et XVIIe siècles (27,18 décès pour 1 000 habitants), nous constatons que l’Inde a connu une surmortalité de 165 millions de personnes au cours de la période allant de 1881 à 1920.

Bien que le nombre précis de décès soit sensible aux hypothèses que nous faisons sur la mortalité de base, il est clair qu’environ 100 millions de personnes sont mortes prématurément à l’apogée du colonialisme britannique. Il s’agit de l’une des plus importantes crises de mortalité d’origine politique de l’histoire de l’humanité. Elle est plus importante que le nombre combiné de décès survenus pendant toutes les famines en Union soviétique, en Chine maoïste, en Corée du Nord, au Cambodge de Pol Pot et en Éthiopie de Mengistu.

Comment la domination britannique a-t-elle pu provoquer ces pertes humaines considérables ? Il y a eu plusieurs mécanismes. Tout d’abord, la Grande-Bretagne a effectivement détruit le secteur manufacturier de l’Inde. Avant la colonisation, l’Inde était l’un des plus grands producteurs industriels du monde, exportant des textiles de haute qualité aux quatre coins de la planète. Les étoffes de pacotille produites en Angleterre ne pouvaient tout simplement pas rivaliser. Cette situation a toutefois commencé à changer lorsque la Compagnie britannique des Indes orientales a pris le contrôle du Bengale en 1757.

Selon l’historien Madhusree Mukerjee, le régime colonial a pratiquement éliminé les droits de douane indiens, permettant aux produits britanniques d’inonder le marché intérieur, mais a créé un système de taxes exorbitantes et de droits internes qui empêchaient les Indiens de vendre du tissu dans leur propre pays, et encore moins de l’exporter.

Ce régime commercial inégal a écrasé les fabricants indiens et a effectivement désindustrialisé le pays. Comme le président de l’East India and China Association s’en est vanté devant le parlement anglais en 1840 : « Cette société a réussi à convertir l’Inde d’un pays manufacturier en un pays exportateur de produits bruts. » Les industriels anglais ont bénéficié d’un avantage considérable, tandis que l’Inde a été réduite à la pauvreté et que sa population a été exposée à la faim et à la maladie.

Pour aggraver la situation, les colonisateurs britanniques ont mis en place un système de pillage légal, connu des contemporains sous le nom de « drainage des richesses ». La Grande-Bretagne taxait la population indienne et utilisait ensuite les revenus pour acheter des produits indiens — indigo, céréales, coton et opium — obtenant ainsi ces biens gratuitement. Ces produits étaient ensuite consommés en Grande-Bretagne ou réexportés à l’étranger, les recettes étant empochées par l’État britannique et utilisées pour financer le développement industriel de la Grande-Bretagne et de ses colonies de peuplement : les États-Unis, le Canada et l’Australie.

Ce système a privé l’Inde de biens d’une valeur de plusieurs milliers de milliards de dollars en monnaie d’aujourd’hui. Les Britanniques ont été impitoyables en imposant cette ponction, obligeant l’Inde à exporter des denrées alimentaires même lorsque la sécheresse ou les inondations menaçaient la sécurité alimentaire locale. Les historiens ont établi que des dizaines de millions d’Indiens sont morts de faim au cours de plusieurs famines considérables provoquées par la politique britannique à la fin du XIXe siècle, alors que leurs ressources étaient siphonnées vers la Grande-Bretagne et ses colonies de peuplement.

Les administrateurs coloniaux étaient pleinement conscients des conséquences de leurs politiques. Ils ont vu des millions de personnes mourir de faim et n’ont pourtant pas changé de cap. Ils ont continué à priver sciemment les populations des ressources nécessaires à leur survie. L’extraordinaire crise de mortalité de la fin de la période victorienne n’est pas le fruit du hasard. L’historien Mike Davis affirme que les politiques impériales de la Grande-Bretagne « étaient souvent les équivalents moraux exacts de bombes larguées à 18 000 pieds d’altitude. »

Nos recherches montrent que les politiques d’exploitation de la Grande-Bretagne ont été associées à une surmortalité d’environ 100 millions de personnes au cours de la période 1881-1920. Il s’agit d’un cas simple de réparation, avec un précédent solide dans le droit international. Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a signé des accords de réparation pour indemniser les victimes de l’Holocauste et, plus récemment, elle a accepté de payer des réparations à la Namibie pour les crimes coloniaux perpétrés dans ce pays au début des années 1900. Dans le sillage de l’apartheid, l’Afrique du Sud a versé des réparations aux personnes qui avaient été terrorisées par le gouvernement de la minorité blanche.

L’histoire ne peut être changée et les crimes de l’Empire britannique ne peuvent être effacés. Mais les réparations peuvent contribuer à remédier à l’héritage de privation et d’inégalité que le colonialisme a produit. Il s’agit d’une étape essentielle vers la justice et la guérison.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale d’Al Jazeera.

Dylan Sullivan

Chercheur associé à l’École des sciences sociales de l’Université Macquarie

Jason Hickel

Professeur à l’Institut des sciences et technologies de l’environnement (ICTA-UAB) et membre de la Royal Society of Arts

Jason Hickel est professeur à l’Institut des sciences et technologies de l’environnement (ICTA-UAB), chercheur invité à la London School of Economics et membre de la Royal Society of Arts. Il est l’auteur de The Divide et Less is More.

Source : Ajazeera, Dylan Sullivan, 02-12-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises




L’Union Juive Française pour la Paix dénonce le parti pris de la France pour Israël

« La Palestine, c’est la question qui hante par excellence la communauté juive, provoquant en son sein des sentiments divers. Tantôt des sentiments de rejet, de déni, de refoulement, parfois de honte, de culpabilité. De tels sentiments vont jusqu’à la haine, à la violence. Chez d’autres Juifs la question palestinienne provoque doute, confusion, désarroi, remise en question des certitudes dont ils ont été bercés. Chez d’autres encore, la question palestinienne provoque du regret, une impression de gâchis, la sensation qu’on aurait pu procéder autrement, qu’on aurait pu régler ce conflit il y a longtemps déjà. Chez d’autres « Israélites » (on parle ici des personnes d’origine juive et non pas des citoyens de l’État d’Israël), la question palestinienne suscite la compassion, l’empathie, voire la nostalgie, surtout pour la génération de Juifs expatriés originaires de l’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient et qui se souviennent de la coexistence paisible, agréable, douce, qu’ils ont vécue avec leurs voisins musulmans sous les palmiers du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, du Yemen, de l’Irak ou d’autres pays de ce qu’il convient d’appeler, de façon générique, le « Monde Arabe ». Chez d’autres Juifs, la question palestinienne suscite solidarité, fraternité, désir de rapprochement, certains d’entre eux comparant le sort fait aux Palestiniens sous l’occupation israélienne au sort fait à leurs ancêtres dans les ghettos d’Europe. Si beaucoup de ces derniers sont d’une sensibilité politique de gauche, on peut dire de façon plus générale que les minorités et les peuples opprimés se reconnaissent dans la résistance contre l’exclusion, contre le racisme et contre l’oppression. D’où les sentiments de solidarité à l’égard des Palestiniens. Quoi qu’il en soit, dans la communauté juive, la question palestinienne ne laisse personne indifférent. »

Richard Wagman, Juif canadien né en 1953, est d’origine roumaine par sa mère et polonaise par son père. Ses grands-parents sont allés au Canada pour échapper aux persécutions antisémites quelques années avant la prise du pouvoir par Hitler en Allemagne. Le reste de la famille a été exterminé à Auschwitz. De mère croyante (mais non pratiquante) et de père athée, yiddishophone et militant de gauche, Richard Wagman est le pur produit d’une ambiance familiale juive laïque progressiste. Polyglotte et titulaire d’une licence en lettres de l’Université York de Toronto, Richard Wagman a immigré en France en 1990 où, quatre ans plus tard, il a fondé l’Union juive française pour la paix (UJFP). Cette association est née comme section française de l’Union juive internationale pour la paix, puis est devenue membre fondateur de la fédération des Juifs européens pour une paix juste (EJJP). Richard Wagman est aujourd’hui président d’honneur de l’UJFP. Il est également traducteur, militant politique, père de famille, journaliste occasionnel, internationaliste devant l’Éternel, cycliste qui ne tourne pas en rond et écrivain digne de ce nom.


[Source : aa.com.tr via RI]

Par Ümit Dönmez

L’Union juive française pour la Paix (UJFP) a dénoncé le parti pris de l’Exécutif français en faveur d’Israël, alors que les combats meurtriers se poursuivent au Proche-Orient entre l’armée israélienne et des factions palestiniennes.

Interrogé ce mercredi à Paris par Anadolu (AA), le président d’honneur de l’UJFP, Richard Wagman a estimé que la communauté internationale est divisée en deux camps actuellement vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.

« Il y a deux communautés internationales en ce moment. Il y a l’Occident et il y a le reste. En Occident, c’est-à-dire l’Union européenne, et l’Amérique du Nord, pour faire court, tout le monde est derrière Israël », a constaté le président de l’association juive qui milite pour une « paix juste » au Proche-Orient.

Richard Wagman a dénoncé la « solidarité unilatérale des chancelleries occidentales, » envers Israël et l’absence de solidarité envers les Palestiniens.

« Ils ont dit qu’Israël doit se défendre et qu’Israël a le droit d’assurer sa sécurité. Pas un mot, pas un mot sur les Palestiniens, sur leur droit de se défendre, sur leur droit à la sécurité et sur leurs droits nationaux. Nous ne sommes pas solidaires des victimes israéliennes seulement, nous sommes aussi solidaires des victimes palestiniennes, de toutes les victimes », a tenu à souligner le président d’honneur de l’UJFP, précisant la position de son association sur le conflit israélo-palestinien.

« C’est une évidence que les massacres auxquels on a assisté dans le sud d’Israël commis par des combattants palestiniens sont horribles, il y a eu des atrocités. C’est complètement déplorable. Mais après, Emmanuel Macron, et toutes les chancelleries occidentales ont multiplié les déclarations pour dire qu’on est solidaire d’Israël [exclusivement]. Ce n’est pas notre cas », a-t-il indiqué.

« On dénonce les crimes de guerre commis des deux côtés, sans hésitation. Ceci dit, l’assaut militaire [des factions palestiniennes visant les soldats israéliens] est parfaitement légitime. Les Palestiniens ont le droit de se défendre. Ils sont sous occupation, et à Gaza, ils sont sous un blocus. Le fait que la résistance palestinienne a ciblé des casernes militaires, un commissariat de police, qu’ils aient fait des morts chez les militaires, parmi les soldats et ont fait prisonniers des soldats. Tout cela, c’est parfaitement légitime », a estimé Richard Wagman, ajoutant qu’« Un peuple sous occupation, sous blocus, a le droit de résister ».

« Pour le reste, c’est inqualifiable, c’est un carnage de civils. On ne peut pas l’approuver », a-t-il, néanmoins, précisé.

Fracture de la communauté internationale

Décrivant la position de l’Europe, des États-Unis et du Canada comme « une solidarité unilatérale envers Israël », Richard Wagman a mis celle-ci en opposition avec la position du « reste du monde », incluant la Russie, la Chine, l’Amérique latine, l’Afrique, les pays asiatiques, dont le monde arabe.

Indiquant que ces groupes de pays « ne parlent pas d’une seule voix », le président d’honneur de l’UJFP ajoute que ceux-ci « ne sont pas tous derrière Israël.

« Donc, il y a cette rupture dans la communauté internationale », constate-t-il.

« Il y a beaucoup de pays, et pas seulement dans le monde arabe, qui soutiennent les Palestiniens, et il y en a d’autres qui prennent distance et qui déplorent les morts des deux côtés et qui expriment leur désir pour un règlement politique du conflit. Et nous (l’UJFP) sommes plus en phase avec ce discours-là, qui est un discours multiforme, et non pas une solidarité unilatérale envers Israël sans parler des Palestiniens : cette différence entre l’Occident et le reste du monde constitue une fracture dans la communauté internationale », observe-t-il.

Polémique en France sur la position de LFI vis-à-vis du conflit israélo-palestinien

Anadolu a ensuite demandé au président d’honneur de l’UJFP s’il est d’accord avec la déclaration récente (([1] « Mathilde Panot appelle la France à retrouver la “voix indépendante” sur la question israélo-palestinienne », Anadolu, le 11 octobre 2023
https://www.aa.com.tr/fr/monde/mathilde-panot-appelle-la-france-%c3%a0-retrouver-la-voix-ind%c3%a9pendante-sur-la-question-isra%c3%a9lo-palestinienne/3014719)) de la présidente du groupe La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, questionnant le soutien inconditionnel de la France à Israël et appelant le Gouvernement français à adopter une « voie indépendante » sur la question israélo-palestinienne.

« Oui, je trouve même cette déclaration très modérée. Il y a une certaine hystérie actuellement dans la classe politique : il y a une levée de boucliers en France contre LFI », a constaté Richard Wagman, faisant référence aux critiques de la Première ministre Élisabeth Borne, du Rassemblement national et du parti Les Républicains (LR) contre la déclaration de la députée Insoumise. Le président d’honneur de l’UJFP a ajouté ne pas pouvoir expliquer ce déchaînement contre le parti de gauche, estimant que la position de LFI vis-à-vis du conflit israélo-palestinien « est très équilibrée ».

« En tant qu’association, nous avons une position beaucoup plus radicale que celle de La France Insoumise, et nous sommes une organisation juive », a tenu à souligner Richard Wagman.

« La France Insoumise a parlé du respect du droit international et la recherche d’une solution politique, et Mathilde Panot a dénoncé l’occupation et le blocus contre Gaza. C’est tout à fait normal. Et franchement, c’est très modéré comme posture. Toute la classe politique était vent bout, les taxant d’apologie du terrorisme et quoi encore : c’est hallucinant », a déclaré Richard Wagman, dénonçant des « réactions épidermiques et finalement assez diffamatoires contre ceux qu’ils veulent désigner comme des adversaires politiques ».

« Et je suis d’accord avec la déclaration récente de Manuel Bompard [Coordinateur LFI] sur Franceinfo. Cette question est sérieuse, celle du Proche-Orient, de la guerre ou de la paix, et ça ne mérite pas des règlements de compte intérieurs parmi les partis politiques français pour prêter des intentions aux uns et aux autres, qui ne sont pas les leurs. Il faut prendre un peu de hauteur et aller au-delà de cette hystérie », a souligné le président d’honneur de l’UJFP.

La position de l’UJFP

Richard Wagman a indiqué que la position de l’Union Juive de France pour la Paix (UJFP) « va plus loin que celle de LFI », soulignant le droit du « peuple palestinien à résister ».

« Il est sous occupation », a-t-il rappelé, ajoutant que son association « ne cautionne pas évidemment, les crimes de guerre qui ont été commis par des combattants palestiniens auprès de civils israéliens, dans le sud d’Israël ».

« Près de la bande de Gaza, il y a le pilonnage continu de Gaza par l’artillerie israélienne, le fait que la cavalerie israélienne, les chars et les blindés soient placés au long de la frontière, juste à l’extérieur de la bande Gaza, qu’il y ait une menace d’opérations terrestres à l’intérieur de Gaza, et surtout, la coupure d’électricité d’eau et de gaz, contre la population civile ».

« Il y a 2 millions de personnes qui habitent à Gaza qui n’ont pas ces services actuellement. Ils sont sous une pluie de bombes. Et tout cela constitue une violation du droit international en matière de guerre. Ce sont des punitions collectives infligées à une population civile assiégée et en-soi, c’est un acte criminel de la part de l’État d’Israël. Donc, notre critique à nous va beaucoup plus loin que celle de La France Insoumise, et pourtant, personne ne tire à boulets rouges sur notre organisation juive. Tout cela démontre le niveau d’hypocrisie », a-t-il estimé.

Interdiction des manifestations pro-Palestine en France

Anadolu a ensuite interrogé le président d’honneur de l’UJFP à propos de la manifestation qui s’est tenue lundi soir à Paris en solidarité avec Israël, et à laquelle beaucoup de personnalités politiques étaient présentes, notamment des membres du gouvernement, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, l’ancien président Nicolas Sarkozy, l’ancien premier ministre Manuel Valls, alors qu’à Lyon, Marseille et Paris des manifestations de solidarité à la Palestine ont été interdites par les préfectures.

« Ces décisions d’interdiction n’ont rien à voir avec une décision sécuritaire des forces de police : ce sont des décisions politiques qui sont traduites sur le terrain par les préfets et ça démontre la position unilatérale, pro-israélienne et anti-palestinienne de la France », a estimé Richard Wagman.

« Effectivement, pourquoi d’une part autoriser le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) à se parader à Paris pour soutenir Israël, allumer la tour Eiffel aux couleurs du drapeau israélien et d’autre part interdire les manifestations qui reconnaissent le droit du peuple palestinien ? C’est complètement unilatéral et c’est une violation du droit de manifester, qui est un droit constitutionnel, comme le droit de grève, la liberté d’association et d’expression. Tout d’un coup, c’est autorisé pour les uns et interdit pour les autres. Cela démontre une prise de position politique du pouvoir et pas du tout les considérations d’exercice d’un droit fondamental. Donc, c’est complètement inégal, illégal par ailleurs », a-t-il ajouté.

L’évolution de la position de la France

AA ensuite interrogé Richard Wagman sur l’évolution de la position de la France concernant le conflit israélo-palestinien, vers un soutien inconditionnel à Tel-Aviv, au cours de la quinzaine d’années passées.

« Le tournant radical a été pris par Nicolas Sarkozy quand il était Président de la République, et est répété depuis par François Hollande et ensuite par Emmanuel macron. C’est un repositionnement pro-israélien. On a laissé tomber la politique arabe de la France, comme on l’appelait à l’époque », a constaté le président d’honneur de l’UJPF.

« Effectivement, la France a, un temps, hésité, entre les intérêts d’Israël et ceux du peuple palestinien en particulier du monde arabe en général. Et maintenant cet équilibre s’est complètement déstabilisé en faveur d’Israël à cent pour cent », a-t-il ajouté.

« Israël est une puissance occupante qui occupe des terres qui ne sont pas les siennes et qui opprime un autre peuple. Donc, il ne peut pas y avoir d’issue à cette situation. La récente flambée de violence est une réaction au blocus imposé contre Gaza. Il y en aura d’autres, bien entendu, si une solution politique n’est pas apportée ».

Nous, l’UJPF, nous militons pour une solution politique. La France, l’Union européenne et les États-Unis notamment restent collés aux intérêts israéliens pour servir leurs propres besoins, c’est-à-dire qu’Israël fournit à l’Occident les technologies et les techniques de sécurité, de contrôle des foules, une certaine expertise en matière militaire, et c’est ça qui intéresse l’Occident en ce moment. Le sort du peuple palestinien ne fait ni chaud ni froid dans les chancelleries occidentales, ni à l’Élysée, ni ailleurs. Et ça, c’est vraiment déplorable », a-t-il déclaré.

Crédibilité de la France dans l’arène internationale

Richard Wagman a, par ailleurs, estimé que le soutien inconditionnel de la France à Israël a un impact considérable sur sa crédibilité dans l’arène internationale et a ajouté qu’« en général, la diplomatie française et l’industrie de l’armement en France, sont tout simplement un reflet de l’intérêt de l’État, depuis longtemps déjà. »

Après avoir cité l’exemple des relations françaises avec la Chine « aux dépens des droits de l’homme », le président d’honneur de l’UJFP a également évoqué l’évolution récente des relations de Paris avec l’Afrique.

« Pour la présence française en Afrique, on vient de perdre la confiance, évidemment, des anciennes colonies au Sahel où les populations se tournent maintenant vers la Russie, compte tenu de ce qu’elles considèrent comme une trahison de la France. La diplomatie française, pour le moment, c’est un échec total, et le cas du Proche-Orient, c’est un cas d’école », a indiqué Richard Wagman avant de revenir au conflit israélo-palestinien.

« Ce revirement français, de privilégier les intérêts de l’État avant les intérêts des droits et du droit international, a commencé au Proche-Orient. Et maintenant, le masque est tombé. La France n’a aucune crédibilité pour ce qui est de ses prétentions d’être la patrie des droits de l’homme », a-t-il estimé.




La cabale Pharma/UE a tendu un piège à Reiner Füellmich

[Source : marie-claire-tellier via RI]

« La cabale pharma/mondialiste a arrêté Reiner Füellmich pour les avoir dénoncés devant les tribunaux allemands », selon Howell Woltz, qui déclare : « Je suis surpris qu’il soit resté libre aussi longtemps. Les mondialistes qui ont essayé de nous tuer détestent vraiment Reiner Füellmich ».

L’avocat allemand Reiner Füellmich, qui travaillait sur un projet connu sous le nom de « second Nuremberg » visant à demander des comptes aux auteurs du complot Covid, a été saisi ce week-end par les autorités allemandes au Mexique, où il séjournait avec sa femme. Le Dr Füellmich aurait perdu son passeport et s’était rendu à l’ambassade d’Allemagne à Tiajuana, au Mexique. À son arrivée, les autorités allemandes l’attendaient et l’ont fait monter dans un avion à destination de Munich, en Allemagne, où elles l’ont arrêté. 

Patricia Harrity sur The Exposé

[Voir aussi :
https://www.guyboulianne.info/2023/10/19/soupconne-davoir-detourne-700-000-e-lavocat-reiner-fullmich-a-ete-arrete-a-laeroport-de-francfort-et-emprisonne-pour-abus-de-confiance/]

Par Howell Woltz (sur le site Richardson Post)

La cabale Pharma/UE a tendu un piège au héros populaire, Reiner Füellmich

« La première volée juridique sur les prélèvements d’ARNM est venue de l’avocat allemand/américain Reiner Füellmich, un héros pour tous les peuples libres.

Comme je l’ai dit à notre amie commune, Elsa Schieder du Truth Summit lorsqu’elle a partagé la nouvelle de l’arrestation de Reiner hier, “Je suis juste surprise qu’il soit resté libre aussi longtemps. Les mondialistes qui ont essayé de nous tuer détestent vraiment Reiner Füellmich” ».

L’infortuné Olaf Sholz et son gouvernement en Allemagne sont aussi populaires que la variole du singe dans un établissement de bains homosexuels. Ils doivent donc faire taire les faits maintenant révélés que le vaccin qu’ils ont imposé à leur peuple a tué bien plus. 

Ils doivent étouffer la vérité sur ces 17 millions de morts — et quiconque la raconte — et c’est pourquoi ils ont comploté pour détruire Reiner Füellmich.

Reiner et sa femme ont perdu leurs passeports et leurs visas lors d’un voyage au Mexique. Ils ont donc demandé à l’ambassade d’Allemagne à Tijuana de les remplacer.

Lorsqu’ils se sont présentés à l’ambassade pour récupérer les documents, la femme de Reiner a été laissée en liberté, mais il a été arrêté sur la base de mandats émis par deux des plus grands bénéficiaires de Pfizer pour ces crimes contre l’humanité — l’Allemagne et l’U.E. !

L’UE ! Reiner est le père de Nuremberg 2.0 — Le procès virtuel des criminels du VAXX

Il n’y a pas eu de voix plus forte pour exposer la vérité sur les poisons imposés à l’Europe par l’UE et l’Allemagne que ce héros, Reiner Füellmich, donc d’un point de vue machiavélique mondialiste, je comprends.

Une coïncidence ? Juste après que l’événement de Reiner a exposé au monde entier les criminels du vaxx des gouvernements de l’UE et de l’industrie pharmaceutique, ces mêmes bénéficiaires financiers ont déposé des plaintes pénales contre lui.

Comme Laurent de Médicis décidant d’éliminer le prêtre Savonarole pour défendre la réputation de sa famille à Florence, Olaf Sholz et Ursula von der Leyen ont pris pour cible le Dr Füellmich.

Ce n’est pas parce qu’il a menti — oh non, comme Giarolamo Savonarola, le Dr Füellmich est détruit pour avoir exigé les tests et les études sur les vaccins requis par la loi, ce que ni Sholz ni von der Leyen n’ont jamais pris le temps de permettre !

En d’autres termes, les documents présentés aujourd’hui au tribunal allemand prouvent que ce sont eux — Sholz et von der Leyen — qui ont enfreint la loi, et non Reiner Füellmich, qui a simplement exigé les preuves requises avant de pouvoir approuver, acheter ou mandater le poison.

Et tout comme les autres personnes qui disent la vérité, le Dr Füellmich doit être réduit au silence pour protéger la classe criminelle — mais tout cela sera révélé le mois prochain, comme vous le lirez plus loin. 

À ce stade, il faut donc créer un crime

Savanarole (et d’autres ennemis des Médicis) affirmèrent que leur banque était insolvable et utilisait les fonds de Florence. L’argent a en fait été prêté au Pape (ou un pot-de-vin ?) — et remboursé — mais les faits n’ont pas d’importance à ce stade dans de telles situations ou histoires, l’accusation seule est importante.

Sans voir aucune preuve — ce qui aurait humilié le pape et l’Église — Savanarole a simplement prêché depuis la chaire les méfaits des Médicis jusqu’à ce que les habitants de Florence se soulèvent contre eux — et mettent Savanarole au pouvoir !

Mais c’est là que s’arrête la similitude entre ces deux ficelles du pouvoir (à part peut-être le fait que Savanarole fut pendu par les Florentins six ans plus tard).

L’accusatrice utilisée par l’Union européenne et le gouvernement allemand est Viviane Fischer, une avocate peu connue, rendue célèbre grâce à son association avec Reiner Füellmich qui a exposé les problèmes allemands et européens.

Et c’est là qu’ils concluent toujours un marché

J’ai travaillé sur plus de 400 affaires pénales fédérales et j’ai littéralement écrit le livre sur ces crimes judiciaires, Justice Denied : the United States v. The People — donc je connais le principe.

Premièrement, la cible est identifiée, deuxièmement, un crime est fabriqué ou découvert, puis les « témoin » sont préparés à dire ce qui doit être dit au tribunal.

Le chef de la police secrète soviétique, Lavrenti Beria, était connu pour dire à Joseph Staline lorsqu’il avait besoin d’éliminer un embêtant révélateur de la vérité : « Montrez-moi l’homme, et je vous trouverai le crime », et il ou elle se rendait au goulag.

C’est précisément ainsi que cela fonctionne encore en Amérique et en Europe qui ont malheureusement beaucoup appris de Staline et de son Union soviétique.

Le « crime » utilisé pour arrêter Reiner Füellmich est une allégation selon laquelle 1,35 million d’euros manquent sur un compte de trois personnes utilisé pour poursuivre leurs poursuites contre le(s) gouvernement(s) et les sociétés pharmaceutiques.

Il semble donc que les procureurs aient conclu un accord et retournent la charmante Viviane contre son mentor, la mettant dans tous les médias disponibles pour affirmer que Reiner Füellmich a volé de l’argent à la cause qu’il a personnellement fondée.

Il n’y a qu’un seul problème dans cette affaire (ils n’ont jamais eu l’intention de la traduire en justice) et grâce à quelques recherches, la vérité s’est échappée, ce qui nécessitera son non-lieu.

L’argent est toujours sur le compte

Je parierais à Pound Sterling que Viviane s’est vu offrir l’immunité contre ce crime qui n’a pas encore été commis, en acceptant de lire leur scénario contre l’une des meilleures personnes de la communauté de la vérité, le Dr Reiner Füellmich.

Le quatrième sommet international Covid, révélant les crimes des vaxxeurs, se déroule dans un endroit qu’ils ne peuvent pas contrôler, les 18 et 19 novembre.

Coïncidence, la cabale mondialiste et pharmaceutique a choisi ce moment pour éliminer le Dr Füellmich ?

ICS 4 présentera des preuves qui peuvent placer tous les participants à ce crime contre l’humanité sur les bancs du banc du NUREMBURG 2.0 du Dr Füellmich.

Mieux encore, cette vérité sera révélée le mois prochain à Bucarest, en Roumanie — un endroit que les mondialistes ne contrôlent pas (encore).

L’ICS 3, qui s’est tenu au Parlement européen le 3 mai dernier à Bruxelles, a par exemple été visionné plus de 4 milliards de fois pour vous donner une idée de la peur que prennent ces criminels.

Quand quatre milliards des quelque sept milliards d’habitants de la planète — dont beaucoup disposent de moyens de communication limités — savent que vous êtes un tueur assoiffé de sang qui a empoisonné le monde sans raison, où allez-vous vous cacher ?

Votre seul choix est d’attaquer ceux qui disent la vérité, en mentant à leur sujet.

Mais ça ne marchera pas au final. La vérité est désormais révélée et ils sont condamnés, surtout après l’ICS 4 le mois prochain en Roumanie.

Le Dr Füellmich deviendra un héros dans ce combat — et nous finirons par gagner — mais je vous prie tous de prier pour cet homme formidable, Reiner Füellmich, pendant qu’il est dans l’antre du diable.




Zygmunt Bauman et le bon usage du terrorisme

(écrit après l’attentat de Strasbourg)

Par Nicolas Bonnal

Il est important de contrôler les masses rétives et de les faire plier. L’attentat de Strasbourg n’a pas failli à cet égard. Las, chat échaudé craint l’eau froide. Et le pouvoir aux abois, avec cette arme ridicule de 1892, n’a pas su exploiter le massacre pour interdire à la France de se réveiller. Le Bataclan, lui aussi coordonné dans des circonstances invraisemblables, fut mieux exploité et maintint l’État-PS et le lobby euroatlantiste au pouvoir, mal dans les baskets des déplorables depuis l’élection du Donald.

On va relire le sociologue israélo-britannique Zygmunt Bauman, auteur de remarquables essais sur notre postmoderne et zombi mondialisation. Il a bien compris que la clé c’est la peur et son exploitation (on est en 2002) :

« Mais l’envoi de troupes en Irak n’a fait qu’aggraver la crainte de l’insécurité, aux États-Unis et ailleurs… Comme on aurait pu s’y attendre, le sentiment de sécurité ne fut pas la seule victime collatérale de cette guerre. Les libertés personnelles et la démocratie ont vite connu le même sort. Pour citer l’avertissement prophétique d’Alexander Hamilton :

« La destruction violente des vies et des biens que causent la guerre et l’inquiétude permanente qu’entraîne un état de danger permanent obligeront les nations les plus attachées à la liberté à chercher le calme et la sécurité auprès d’institutions qui tendent à détruire leurs droits civils et politiques. Pour être plus protégées, elles finissent par accepter le risque d’être moins libres. » »

On croirait lire Thucydide. Mais ne biaisons pas. Bauman ajoute :

« La vie sociale change quand les hommes commencent à vivre derrière des murs, à engager des gardes, à conduire des véhicules blindés, à porter des matraques et des revolvers et à suivre des cours d’arts martiaux. La difficulté est la suivante : ces activités renforcent et contribuent à produire la sensation de désordre que nos actions visaient à empêcher. »

L’important dans ce ministère de la peur, comme dirait Fritz Lang, qui connut et le nazisme et le maccarthysme, est de créer une peur qui se nourrit d’elle-même. C’est le sujet du passionnant et percutant Captain America (le soldat d’hiver) produit par les israéliens de Marvel Comics. Le pouvoir se nourrit d’attentats car ils servent à soumettre. Debord a aussi écrit sur le sujet. Mais restons-en à Bauman :

« Il semble que nos peurs soient devenues capables de s’auto-perpétuer et de s’auto-renforcer, comme si elles avaient acquis un dynamisme propre et pouvaient continuer à croître en puisant exclusivement dans leurs propres ressources. »

La peur gagne sans rire tous les domaines, la météo, le sexe, le vêtement, la bouffe :

« Nous cherchons à dépister “les sept signes du cancer” ou “les cinq symptômes de la dépression”, nous tentons d’exorciser le spectre de la tension trop forte, du taux de cholestérol trop important, du stress ou de l’obésité. Autrement dit, nous sommes en quête de cibles de substitution sur lesquelles décharger le surplus de crainte existentielle qui n’a pas pu trouver ses débouchés naturels, et nous découvrons ces cibles de fortune en prenant de grandes précautions pour ne pas inhaler la fumée de cigarette des autres, pour ne pas ingérer d’aliments gras ou de “mauvaises” bactéries — tout en avalant goulûment les liquides qui se vantent de contenir “les bonnes” —, pour éviter l’exposition au soleil ou les relations sexuelles non protégées… »

Bauman ici explique pourquoi on croule sous d’horribles et coûteuses voitures informelles. Cela correspond à la paranoïa du « “capitalisme de catastrophe” (Ramonet) :

« L’exploitation commerciale de l’insécurité et de la peur a des retombées commerciales considérables. Selon Stephen Graham, “les publicitaires exploitent délibérément la crainte très répandue du terrorisme catastrophique pour dynamiser les ventes très lucratives de 4 x 4”. Ces monstres militaires très gourmands en carburant, que les Américains appellent SUV (sport utility vehicles), représentent déjà 45 % de l’ensemble des ventes de voitures aux États-Unis et s’intégrent dans la vie urbaine de tous les jours sous le nom de “capsules défensives”. Le 4 x 4 est un signifiant de sécurité que les publicités dépeignent, à l’instar des communautés fermées au sein desquelles on les voit souvent rouler, comme permettant d’affronter la vie urbaine, pleine de risques et d’imprévus […]. Ces véhicules semblent apaiser les craintes que ressentent les membres de la bourgeoisie lorsqu’ils se déplacent en ville (ou sont bloqués dans les embouteillages). »

Puis il revient au sujet, le terrorisme et son utilité comme ingénierie sociale :

« En octobre 2004, la BBC a diffusé une série documentaire sous le titre The Power of Nightmares : the Rise of the Politics of Fear (« Le pouvoir des cauchemars : la montée de la politique de la peur »). Adam Curtis, auteur et réalisateur de cette série, l’un des documentaristes les plus acclamés en Grande-Bretagne, y montre que, si le terrorisme international est assurément un danger réel qui se reproduit continuellement dans le no mans land mondial, une bonne partie — sinon l’essentiel — de sa menace officielle “est un fantasme qui a été exagéré et déformé par les politiciens. Cette sombre illusion s’est propagée sans jamais être contestée à travers les gouvernements du monde entier, les services de sécurité et les médias internationaux”. Il ne serait pas difficile d’identifier les raisons du succès rapide et spectaculaire de cette illusion : “À une époque où toutes les grandes idées ont perdu leur crédibilité, la peur d’un ennemi fantôme est tout ce qu’il reste aux politiciens pour conserver leur pouvoir.” »

Et comme s’il avait lu Guy Debord, Bauman rappelle les années de plomb allemandes (l’actuel fascisme humanitaire-antiraciste-féministe en Allemagne a de beaux précédents) :

« Capitaliser sur la peur est une stratégie bien établie, une tradition qui remonte aux premières années de l’assaut néolibéral contre l’État social.

Bien avant les événements du 11 septembre, beaucoup avaient déjà succombé à cette tentation, séduits par ses redoutables avantages. Dans une étude judicieusement intitulée “Le terrorisme, ami du pouvoir de l’État”, Victor Grotowicz analyse l’utilisation des attentats de la Fraction armée rouge par la République fédérale allemande à la fin des années 1970. En 1976, seuls 7 % des citoyens allemands considéraient leur sécurité personnelle comme une question politique importante, tandis que, deux ans après, une majorité considérable d’Allemands en faisait une priorité, avant la lutte contre le chômage ou contre l’inflation. Durant ces deux années, la nation put voir à la télévision des reportages sur les exploits des forces de police et des services secrets, alors en pleine expansion, et put entendre les hommes politiques promettre des mesures toujours plus dures dans la guerre totale contre les terroristes. »

Il est important de rappeler cela, qu’il s’agisse de Sarkozy-Macron-Hollande, de Bush, May, Clinton-Obama, Merkel et du reste ; l’État fasciste-sécuritaire accompagne la dégradation-extinction de l’État de droit et de l’État social. L’État renonce à la carotte et a recours à la trique du CRS et au contrôle par des services plus ou moins secrets :

« On en venait à se demander si la fonction manifeste de ces nouvelles mesures, sévères et ostensiblement impitoyables, censées éradiquer la menace terroriste, ne dissimulait pas une fonction latente : déplacer le fondement de l’autorité de l’État d’un domaine qu’elle ne voulait ni ne pouvait maîtriser efficacement vers un autre domaine où son pouvoir et sa détermination pouvaient se manifester de façon spectaculaire, en remportant presque tous les suffrages. Le résultat le plus évident de la campagne antiterroriste fut une rapide hausse de la peur dans tous les rangs de la société. »

D’où évidemment un incessant recours à ces insaisissables émanations terroristes (dans Captain America, cela s’appelle justement Hydra). Bauman rappelle qu’on baptisa l’hydre du terrorisme mondial pour effrayer les chaumières et servir l’avènement de l’État policier universel :

« Adam Curtis, déjà cité, va encore plus loin et suggère qu’Al-Qaida existait à peine, sinon comme vague programme visant à “purifier par la violence religieuse un monde corrompu”, et ne fut créé que par l’ingéniosité des juristes ; Al-Qaida ne fut ainsi baptisée que “début 2001, quand le gouvernement américain décida de poursuivre Ben Laden en son absence et dut utiliser les lois antimafia qui exigeaient l’existence d’une organisation criminelle portant un nom”. »

Le terrorisme compte donc sur l’État postmoderne, dont il est le meilleur et le plus régulier allié :

« Contrairement à leurs ennemis déclarés, les terroristes ne sont pas limités par l’étendue modeste de leurs ressources. Lorsqu’ils conçoivent leur stratégie et leur tactique, ils peuvent compter au nombre de leurs atouts la réaction attendue et quasi certaine de “l’ennemi”, qui viendra considérablement amplifier l’impact des atrocités commises. Si le but des terroristes est de répandre la terreur au sein de la population ennemie, l’armée et la police ennemies veilleront à ce qu’ils y parviennent bien au-delà de ce qu’ils auraient pu accomplir par leurs propres moyens. »

Dure et rigoureuse conclusion de Bauman :

« De fait, on ne peut que reprendre l’analyse de Michael Meacher : le plus souvent, et surtout depuis le 11 septembre, nous avons l’air de “jouer le jeu de Ben Laden”. Cette attitude peut avoir des conséquences tragiques. »

On a tous vu la nullité brouillonne des forces du désordre à Strasbourg. Mais ce chaos fait partie de la mise en scène, et Bauman vous l’explique :

« Les forces terroristes ne souffrent guère de ce genre d’attaques ; au contraire, c’est dans la maladresse et dans la prodigalité extravagante de leur adversaire qu’elles puissent une énergie renouvelée. L’excès n’est pas seulement la marque des opérations explicitement antiterroristes ; il caractérise aussi les alertes et avertissements adressés à leurs propres populations par la coalition antiterroriste. »

Le grand vainqueur est l’État postmoderne (avec le bonapartisme la France a toujours eu de l’avance). On rappelle du reste la citation de Maurice Joly :

« Il y aura peut-être des complots vrais, je n’en réponds pas ; mais à coup sûr il y aura des complots simulés. À de certains moments, ce peut être un excellent moyen pour exciter la sympathie du peuple en faveur du prince, lorsque sa popularité décroît. »

Je reprends mon étude sur Joly :

Le pouvoir subventionne la presse et devient journaliste :

« Dans les pays parlementaires, c’est presque toujours par la presse que périssent les gouvernements, eh bien, j’entrevois la possibilité de neutraliser la presse par la presse elle-même. Puisque c’est une si grande force que le journalisme, savez-vous ce que ferait mon gouvernement ? Il se ferait journaliste, ce serait le journalisme incarné. »

Le pouvoir contrôle et soudoie tout, opposition populiste compris :

« Comme le dieu Vishnou, ma presse aura cent bras, et ces bras donneront la main à toutes les nuances d’opinion quelconque sur la surface entière du pays. On sera de mon parti sans le savoir. Ceux qui croiront parler leur langue parleront la mienne, ceux qui croiront agiter leur parti agiteront le mien, ceux qui croiront marcher sous leur drapeau marcheront sous le mien. »

Joly avait même inventé l’expression « pensée unique ».

Gouverner par le chaos alors ? En effet et dix ans avant notre Lucien Cerise, Bauman écrit :

« La société n’est plus protégée par l’État, ou, du moins, elle ne peut plus se fier à la protection offerte ; elle est désormais exposée à la rapacité de forces qu’elle ne contrôle pas et qu’elle ne compte ni n’espère reconquérir et dompter. C’est pour cette raison, en premier lieu, que les gouvernements qui se débattent pour affronter les orages actuels passent d’une série de mesures d’urgence à une autre, d’une campagne ad hoc de gestion de la crise à une autre, en rêvant uniquement de rester au pouvoir après les prochaines élections, mais sont par ailleurs dépourvus de toute ambition à long terme, sans parler d’envisager une solution radicale aux problèmes récurrents de la nation. »

Sources

Zygmunt Bauman, la Société liquide, Seuil, 2002

Maurice Joly, Entretiens, Wikisource.org

Guy Debord — Commentaires

https://reseauinternational.net/maurice-joly-et-la-naissance-du-systeme-1864/

https://reseauinternational.net/captain-america-et-le-devoilement-du-nouvel-ordre-mondial/




Les Blancs ont-ils assez d’intelligence pour survivre ?

[Source : paulcraigroberts.org]

Par Paul Craig Roberts

Les Blancs ont-ils assez d’intelligence pour survivre ? C’est une question valide.

Les ethnies blanches avaient autrefois la confiance et l’assurance nécessaires pour coloniser les Amériques, l’Afrique et certaines parties de l’Asie. Aujourd’hui, elles acceptent d’être colonisées par leurs anciens sujets coloniaux.

Les nations ethniques blanches sont en train de disparaître. En leur sein, les immigrés envahisseurs du tiers monde, massifs et inassimilables, les transforment en tours de Babel. La disparition des nations européennes est accélérée par leur perte de souveraineté au profit de l’Union européenne (UE). L’Allemagne, la France, l’Italie et les autres ethnies historiques sont remplacées par une Union européenne dotée d’une banque centrale et d’une monnaie commune. Le mark allemand, le franc français et la lire italienne n’existent plus, pas plus que la souveraineté des pays européens sur leur politique monétaire.

L’Occident blanc s’est retourné contre lui-même après des décennies de diabolisation par ses propres intellectuels et professeurs d’université. On leur a enseigné qu’ils étaient des colonialistes racistes qui exploitaient les gens de couleur, et les ethnies blanches n’ont pas la confiance nécessaire pour défendre leurs propres frontières. La confiance des Blancs aux États-Unis souffre en outre de l’enseignement selon lequel l’Amérique est le pays responsable de l’esclavage et que la Constitution américaine est un document raciste qui protège les privilèges des Blancs. Comme les jeunes sont rebelles au statu quo, ils sont sensibles à ces messages qui détruisent la confiance et l’assurance des Américains blancs, dont beaucoup sont devenus les défenseurs des personnes de couleur qui les supplantent.

Le remplacement est très avancé. Depuis les années 1960, les personnes de couleur aux États-Unis bénéficient de privilèges raciaux que les Blancs n’ont pas, à savoir un traitement préférentiel en matière d’admission à l’université, d’emploi et de promotion. Il s’agit d’une violation du 14e amendement, mais aucun procureur général ou membre du pouvoir judiciaire n’a fait quoi que ce soit pour rétablir l’égalité devant la loi.

Des entreprises américaines dont les dirigeants et les conseils d’administration sont majoritairement blancs ont annoncé publiquement que leur politique actuelle consistait à embaucher et à promouvoir des Noirs et non des Blancs. Le Pentagone a annoncé que les promotions de Blancs étaient suspendues en raison de sa préférence pour les promotions de Noirs. Si les entreprises et le Pentagone annonçaient qu’ils embauchaient et promouvaient selon des critères raciaux favorisant les Blancs, le ministère de la Justice (sic) intenterait des poursuites à leur encontre.

En effet, les Américains blancs sont désormais des citoyens de seconde zone dans un système juridique à deux vitesses où l’égalité devant la loi n’existe plus. L’impact de la discrimination raciale sur l’emploi des Blancs est énorme. Bloomberg News a rapporté le mois dernier que les sociétés du S&P 100 ont embauché 300 000 employés, dont 94 % sont des Noirs et 6 % des Blancs.1

Selon Robert Stark, qui écrit dans The Unz Review : « Les entreprises les moins blanches du S&P 100 sont : Qualcomm (30 % de Blancs, 62 % d’Asiatiques), McDonald’s (31 % de Blancs), Amazon (33 % de Blancs), Nike (36 %), Visa (36 %), Meta (38 %), NVidia (40 %), Gilead (40 %), Alphabet (45 %), Apple (45 %), Intel (45 %), JP Morgan (46 %), PayPal (46 %), Costco (47 %), AMD (47 % de Blancs, 44 % d’Asiatiques), Target (48 %) et Microsoft (48 %). La population majoritaire est blanche, mais elle reçoit une minorité des emplois et des promotions, mais toute la diabolisation raciale.2

Pour mettre ces chiffres en perspective, selon le recensement américain de 2020, les Noirs ou les Afro-Américains représentent 13,6 % de la population des États-Unis. Les Asiatiques représentent 6,3 %. Les Hispaniques représentent 19,1 %.3

Face aux privilèges raciaux massifs et inconstitutionnels accordés aux personnes de couleur, le mythe du “privilège blanc” nous est imposé.

Le monde occidental est fini pour une autre raison. Son système de croyances a été détruit. L’Occident prétend être une démocratie. Or, la démocratie repose sur la liberté d’expression, et les gouvernements occidentaux légifèrent et réglementent contre la liberté d’expression, la criminalisant même en la qualifiant d’incitation à la haine, de désinformation et de terrorisme intérieur.

Le FBI et la Sécurité intérieure considèrent les déclarations de Trump et de ses partisans comme des menaces potentielles pour les États-Unis.4

Les Britanniques ont adopté une loi visant à réglementer ce qui peut être dit en ligne.5

Glenn Greenwald rapporte :

“En septembre, l’UE a adopté une nouvelle loi appelée Digital Services Act (loi sur les services numériques), l’une des lois les plus répressives de l’Occident, qui confère aux fonctionnaires de l’UE de nouveaux pouvoirs étendus pour exiger des plateformes de médias sociaux qu’elles censurent les discours politiques conformément à leurs exigences et leur permet d’imposer des amendes massives — 6 % du revenu global de ces entreprises : pas 6 % de leurs bénéfices, 6 % de leur revenu global — pour ne pas censurer ce que l’UE considère comme de la désinformation, des discours de haine ou de la propagande pro-russe”.6

Les dirigeants d’entreprise soutiennent, voire exigent, la suppression de la liberté d’expression.7

Le gouvernement britannique veut arrêter les gens qui brandissent des drapeaux palestiniens.8

Et ce n’est pas fini.

Une nation se définit par son système de croyances. Si ce système est détruit, que reste-t-il de la nation ? Cette question non posée et sans réponse explique pourquoi, où que nous regardions dans le monde occidental, nous constatons une ruine rampante et le remplacement des ethnies blanches.

1 https://www.bloomberg.com/graphics/2023-black-lives-matter-equal-opportunity-corporate-diversity/

2 https://www.unz.com/article/corporate-americas-economic-war-on-whites/

3 https://www.census.gov/quickfacts/fact/table/US/POP010220

4 https://www.paulcraigroberts.org/2023/10/05/the-police-state-targets-trump-and-trump-americans/

5 https://www.lewrockwell.com/2023/10/joseph-mercola/information-compliance-bill-passed-to-demolish-free-speech/

6 https://greenwald.locals.com/post/4709341/eu-takes-major-step-in-forcing-x-to-censor-non-sanctioned-political-speech-biden-seeks-to-link-isra

7 https://www.cnn.com/2023/10/11/business/harvard-israel-hamas-ceos-students/index.html

8 https://www.rt.com/news/584599-uk-palestine-flags-police/




Les États-Unis s’exposent à une défaite dans la guerre géopolitique autour de Gaza

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par M. K. Bhadrakumar – Le 16 octobre 2023 — Source Indian Punchline

Cent ans après la révolte arabe (1916-1918) contre les Turcs ottomans au pouvoir, dans le contexte de la défaite imminente de l’Allemagne et de la Triple Alliance lors de la Première Guerre mondiale, un nouveau soulèvement armé des Arabes éclate — cette fois contre l’occupation israélienne, dans le contexte de la défaite imminente des États-Unis et de l’OTAN lors de la guerre d’Ukraine — offrant le spectacle palpitant d’une histoire qui se répète inlassablement.

L’Empire ottoman s’est désintégré à la suite de la révolte arabe. Israël devra lui aussi quitter les territoires qu’il occupe et faire place à un État palestinien, ce qui, bien entendu, constituera une défaite cuisante pour les États-Unis et marquera la fin de leur domination mondiale, rappelant la bataille de Cambrai, dans le nord de la France (1918), où les Allemands, encerclés, épuisés et au moral en chute libre, dans un contexte de détérioration de la situation intérieure, ont dû faire face à la certitude que la guerre était perdue, et se sont rendus.

Le flot torrentiel d’événements de la semaine dernière est à couper le souffle, à commencer par un appel téléphonique du président iranien Sayyid Ebrahim Raisi au prince héritier saoudien Mohammed bin Salman mercredi pour discuter d’une stratégie commune face à la situation consécutive à l’attaque dévastatrice du Mouvement de résistance islamique, le Hamas, contre Israël le 7 octobre.

Plus tôt dans la journée de mardi, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, avait souligné dans une déclaration forte que « du point de vue militaire et du renseignement, cette défaite (par le Hamas) est irréparable. C’est un tremblement de terre dévastateur. Il est peu probable que le régime usurpateur (israélien) puisse utiliser l’aide de l’Occident pour réparer les profonds impacts que cet incident a laissés sur ses structures dirigeantes ». (Voir mon article L’Iran met en garde Israël contre sa guerre apocalyptique).

Un haut fonctionnaire iranien a déclaré à Reuters que l’appel de Raisi au prince héritier visait à « soutenir la Palestine et à empêcher la propagation de la guerre dans la région. L’appel était bon et prometteur ». Après avoir établi une large entente avec l’Arabie saoudite, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’est entretenu avec son homologue émirati, le cheikh Abdullah bin Zayed, au cours duquel il a appelé les pays islamiques et arabes à apporter leur soutien au peuple palestinien, en insistant sur l’urgence de la situation.

Jeudi, M. Amir-Abdollahian a entamé une tournée régionale en Irak, au Liban, en Syrie et au Qatar jusqu’à samedi, afin de coordonner son action avec les différents groupes de résistance. Il a notamment rencontré le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Beyrouth, et le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Doha. M. Amir-Abdollahian a déclaré aux médias que si Israël ne cessait pas ses frappes aériennes barbares sur Gaza, une escalade de la Résistance était inévitable et Israël pourrait subir un « énorme tremblement de terre », le Hezbollah étant prêt à intervenir.

Axios a rapporté samedi, en citant deux sources diplomatiques, que Téhéran avait envoyé un message fort à Tel-Aviv via l’ONU, indiquant qu’il devrait intervenir si l’agression israélienne contre Gaza se poursuivait. En clair, Téhéran ne se laissera pas décourager par le déploiement de deux porte-avions américains et de plusieurs navires de guerre et avions de chasse au large des côtes israéliennes. Dimanche, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, a reconnu que les États-Unis ne pouvaient exclure que l’Iran intervienne dans le conflit.

Pendant que l’Iran se coordonne avec les groupes de résistance sur le front militaire, la Chine et l’Arabie saoudite passent à la vitesse supérieure sur le plan diplomatique. Jeudi, alors même que le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendait dans les capitales arabes après des entretiens à Tel-Aviv, à la recherche d’une aide pour obtenir la libération des otages du Hamas, l’envoyé spécial de la Chine pour le Moyen-Orient Zhai Jun a contacté le vice-ministre des affaires politiques du ministère saoudien des affaires étrangères, M. Al-Sati, au sujet de la situation israélo-palestinienne, en mettant l’accent sur la question palestinienne et la crise humanitaire qui se déroule à Gaza, en particulier. Le contraste ne pourrait être plus net.

Le même jour, un événement extraordinaire s’est produit au ministère chinois des Affaires étrangères lorsque les envoyés arabes à Pékin ont demandé une réunion de groupe avec l’envoyé spécial Zhai pour souligner leur position collective selon laquelle une crise humanitaire « très grave » est apparue à la suite de l’attaque d’Israël contre Gaza et « la communauté internationale a la responsabilité de prendre des mesures immédiates pour apaiser les tensions, promouvoir la reprise des pourparlers de paix et sauvegarder les droits nationaux légitimes du peuple palestinien ».

Les ambassadeurs arabes ont remercié la Chine « d’avoir défendu une position juste sur la question palestinienne… et ont exprimé l’espoir que la Chine continue à jouer un rôle positif et constructif ». Zhai a déclaré qu’il comprenait parfaitement que « la priorité absolue est de garder le calme et de faire preuve de retenue, de protéger les civils et de fournir les conditions nécessaires pour soulager la crise humanitaire ».

Après cette réunion extraordinaire, le ministère chinois des Affaires étrangères a publié sur son site web, à minuit, une déclaration détaillée de Wang Yi, membre du bureau politique du comité central du PCC et ministre des Affaires étrangères, intitulée « La Chine se range du côté de la paix et de la conscience humaine au sujet de la Palestine ». Cette déclaration aurait incité le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, à appeler Wang Yi.

Il est intéressant de noter que Blinken a lui aussi appelé Wang Yi depuis Riyad le 14 octobre. Selon le communiqué du département d’État, il a « réitéré le soutien des États-Unis au droit d’Israël à se défendre et a appelé à la cessation immédiate des attaques du Hamas et à la libération de tous les otages », tout en soulignant l’importance de « décourager d’autres parties (l’Iran et le Hezbollah) d’entrer dans le conflit ».

En bref, dans tous ces échanges impliquant l’Arabie saoudite — en particulier, dans les réunions de Blinken à Riyad avec le ministre des affaires étrangères saoudien et le prince héritier Mohammed bin Salman, alors que les États-Unis se concentraient sur la question des otages, la partie saoudienne a plutôt tourné l’attention vers la crise humanitaire à Gaza. Les rapports du département d’État (ici et ici) mettent en évidence les priorités divergentes des deux parties.

Il est évident qu’une stratégie coordonnée entre l’Arabie saoudite et l’Iran, soutenue par la Chine, fait pression sur Israël pour qu’il accepte un cessez-le-feu et une désescalade. Le soutien de l’ONU isole encore davantage Israël.

L’éviction de Benjamin Netanyahou est prévisible, mais il ne jettera pas l’éponge sans se battre. Les liens entre les États-Unis et Israël risquent d’être mis à rude épreuve. Le président Biden est pris dans une impasse, rappelant la situation difficile dans laquelle se trouvait Jimmy Carter lors de la crise des otages en Iran en 1980, qui avait mis fin à sa tentative de second mandat présidentiel. Biden fait déjà marche arrière.

Quelle sera la suite des événements ? Il est évident que plus l’assaut israélien sur Gaza se poursuivra, plus la condamnation internationale et l’exigence d’un corridor humanitaire s’intensifieront. Non seulement des pays comme l’Inde, qui ont exprimé leur « solidarité » avec Israël, perdront la face vis-à-vis des pays du Sud, mais même les alliés européens de Washington seront mis à rude épreuve. Il reste à voir si une invasion de Gaza par Israël est encore réaliste.

À l’avenir, l’axe Arabie-Iran-Chine soulèvera la question de la situation critique de Gaza au Conseil de sécurité des Nations unies, à moins qu’Israël ne se rétracte. La Russie a proposé un projet de résolution et insiste pour qu’il soit mis aux voix. Si les États-Unis opposent leur veto à la résolution, l’Assemblée générale des Nations unies pourrait intervenir pour l’adopter.

Entre-temps, le projet américain visant à ressusciter les accords d’Abraham perd de sa force et le complot visant à saper le rapprochement irano-saoudien négocié par la Chine risque de mourir subitement.

En ce qui concerne la dynamique du pouvoir au Proche-Orient, ces tendances ne peuvent que profiter à la Russie et à la Chine, surtout si les BRICS devaient à un moment donné jouer un rôle de premier plan dans la conduite d’un processus de paix au Moyen-Orient qui ne soit plus le monopole des États-Unis. C’est l’heure de la revanche pour la Russie.

L’ère du pétrodollar s’achève — et avec elle, l’hégémonie mondiale des États-Unis. Les tendances émergentes contribuent donc largement à renforcer la multipolarité dans l’ordre mondial.

M. K. Bhadrakumar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Effets des injections, de la 5G et des chemtrails

[Source : kla.tv]

Transcription

Vous avez maintenant entendu des mots et des témoignages très durs de la part des inventeurs de ces technologies. Mais ce qui est le plus catastrophique, c’est la combinaison de toutes les technologies déjà mentionnées. Aussi bien les injections d’ARNm que la 5 G ou les substances des chemtrails ont toujours le même effet — et se renforcent mutuellement : notre volonté, notre capacité de réflexion, c’est-à-dire notre capacité de concentration, est de plus en plus paralysée.

Lorsqu’un grand criminel est pris en flagrant délit, il lui reste exactement trois possibilités : la reddition immédiate, la fuite immédiate ou l’attaque ouverte. Big-Pharma et son escroquerie mondiale à la vaccination ont été pris en flagrant délit. Des milliers de témoins compétents ont encerclé Big-Pharma et son OMS depuis la pandémie de Covid et les ont démasquées à la lumière de la vérité. Comme le prouvent les développements actuels en politique, en médecine, en science, etc., Big-Pharma, son cartel de médias et les politiciens qui leur sont liés n’envisagent pas de capituler. Cette mafia mondiale n’envisage pas non plus de s’enfuir. Elle n’en a pas besoin. Au contraire, elle s’est déjà protégée juridiquement de manière drastique, avec l’aide de ses vassaux de la justice. Elle n’a donc pas besoin de s’enfuir. Elle s’est donc immédiatement préparée à une attaque de grande envergure contre ses dénonciateurs et, en fin de compte, contre le monde entier. Et elle s’apprête à faire le grand saut sur sa proie. Les armes qu’elle utilise dans sa guerre d’agression contre l’humanité sont des études complètement fictives et mensongères, réalisées par ses propres agents. Et comme ces agents sont impliqués dans des conflits d’intérêts majeurs, ils se présentent, comme le loup déguisé en mouton, déguisés en soi-disant experts indépendants. Et en s’appuyant sur des affirmations erronées totalement infondées, Big-Pharma, par l’intermédiaire des médias de son propre cartel, se félicite actuellement dans le monde entier, de ses formidables succès en matière de vaccination. Et c’est précisément avec ce mensonge enthousiasmant d’avoir sauvé des millions de vies humaines avec ses vaccins Covid que Big-Parma dissimule le fait, mille fois prouvé, que les coupables sont précisément ces vaccinations qui, en réalité, ont causé des dommages durables à des millions de personnes et en ont tué d’innombrables autres. Mais comme si ça ne suffisait pas, ils tirent déjà les ficelles pour les prochaines pandémies avec des mesures encore plus restrictives que celles du Covid-19.

À l’avenir, ces mesures devront être prescrites, imposées et appliquées rigoureusement par des institutions étroitement liées à Big-Pharma. Tout ce jeu est, en fin de compte, aussi incroyablement dérisoire que le jeu des enfants dans le bac à sable, vous savez. Vous vous souvenez certainement encore de ces enfants dominants dans le bac à sable, dans votre propre enfance. Ces méchants camarades de jeu transformaient alors arbitrairement toutes les règles du jeu connues, en toutes sortes de nouvelles « lois », à leur convenance. Ils le faisaient chaque fois qu’ils voyaient leur propre avantage, leurs avantages ou leur petit pouvoir menacés d’une manière ou d’une autre. N’est-ce pas ? Les enfants faibles étaient alors toujours immédiatement dépassés par ces têtes dominantes, tout comme nous avons été dépassés en tant que peuples entiers, lorsque tous ces décrets les plus absurdes, toutes ces nouvelles lois et règles du jeu gouvernementales nous ont été imposées par des politiciens aux ordres de la pharmacie et autres. Mais contrairement aux enfants, le monde des adultes s’est montré bien plus docile. En effet, les enfants dépassés quittent en général assez rapidement le bac à sable et le terrain de jeu ou quoi que ce soit d’autre lorsque des enfants malveillants et dominateurs leur imposent constamment de nouvelles règles. Le monde des adultes, quant à lui, reste comme hypnotisé dans son bac à sable, acceptant docilement une tyrannie après l’autre. Je dis, qu’avant de vous soumettre définitivement à cette dictature arbitraire de la santé mondiale de Big-Pharma, de son OMS, etc., s’il vous plaît, regardez autour de vous une fois de plus. Regardez à quel genre de personnes vous êtes en train de renvoyer la balle du pouvoir. Et je dis ce qui est : ni les partisans ni les adversaires de la vaccination n’apprécieront ce genre de personnes qui veulent tout dominer. Je dis qu’aucune personne normale sous ce ciel n’apprécie ces personnes. Car il s’agit d’un seul et même groupe de criminels qui, avec leur plandémie de Covid, nous montrent encore aujourd’hui de quoi ils sont capables. Je rappelle quelques éléments : ils viennent de nous imposer des vaccins dont il a été prouvé que ce n’étaient pas des vaccins ! Et ce, malgré les cris retentissants d’un grand nombre d’experts indépendants, et ce dès la première heure.

Ils ont injecté leurs substances génétiques hautement toxiques dans des dizaines de millions de personnes ignorantes, malgré tout, et ont ainsi mené des expériences strictement interdites sur les peuples. Il est prouvé que des cocktails toxiques nous ont été fournis en trois lots différents. L’un était inoffensif, comme un placebo, le deuxième était moyennement dangereux à dangereux, le troisième était même mortel. Tout est prouvé ! Et ce, en dépit de toutes les mises en garde antérieures de spécialistes de haut niveau. Ils ont tout imposé par négligence, sans aucune preuve ni test réussi. Et toutes leurs affirmations sur leurs vaccins, sur leurs mesures de masques et de plandémies se basaient en outre sur des données vraiment inventées, complètement folles, sur des théories absolument indéfendables sur le plan scientifique, voire sur des mensonges à faire dresser les cheveux sur la tête, il faut bien le dire, avec lesquels ils avaient sans scrupule rejeté toutes les découvertes pertinentes. Et voyez, les mêmes personnes qui veulent maintenant dominer le monde via le système de santé n’ont pas changé d’avis, même après que tout s’est passé exactement comme les personnes sceptiques compétentes du monde entier l’avaient prédit. Vous le voyez ? Au lieu de cela, ces cartels pharmaceutiques se sont même protégés juridiquement à temps contre toute poursuite et toute responsabilité. Et maintenant, c’est encore pire : ce même type de personnes a aussi habilement fait en sorte qu’aucune caisse d’assurance maladie ne doive prendre en charge les dommages causés par les vaccins.

Vous savez, à y regarder de plus près, les caisses d’assurance maladie ne sont que les bras armés de ces cartels pharmaceutiques criminels. Le paiement de dommages et intérêts par les caisses de maladie diminuerait gravement en effet la maximisation des profits de l’industrie pharmaceutique, vous comprenez ? Tu vois, ce genre de personnes a donc réussi à laisser avec leurs séquelles toutes les victimes de son expérience mortelle sur les peuples sans défense et sans ressources. Mais il y a encore pire. Écoutez bien maintenant ! Ce même type de personnes a en outre décalé et déformé toutes les bases juridiques de telle sorte que ces personnes sont les seules à être couvertes juridiquement en tant que coupables, en tant qu’agresseurs et bourreaux de toute l’humanité ! Ils sont les seuls à profiter massivement de toute cette crise, et ce à hauteur de milliards et de billions, comme nous ne cessons d’en témoigner. Cela signifie que partout dans le monde où des victimes de la vaccination demandent des dommages et intérêts ou veulent faire porter la responsabilité à Big-Pharma et à ses cartels, Big-Pharma ne doit même plus payer les frais de justice pour sa défense. Comprenez donc ce que sont ces gens ! Leurs lois bac à sable astucieuses sont en effet conçues de telle sorte que nous, les contribuables lésés, devons également payer les frais de justice de ces meurtriers insolents. Oui, nous, le peuple lésé, finançons donc aussi le combat de cette mafia meurtrière (je dis bien de cette tueuse par vaccins), contre toutes ses victimes de la vaccination. Réfléchissez-y !

Vous voyez, c’est précisément ce genre d’individus et aucun autre, qui veulent se faire élire à la tête des non-vaccinés et des vaccinés. Si nous n’opposons pas immédiatement à ces grands criminels et à leurs mentalités de bac à sable des prisons que je qualifierai de sûres. D’ici là, nous devrions toutefois poser trois exigences intransigeantes à nos gouvernements et aux médias de masse :

  1. le discours toujours ouvert sur tous ces crimes attestés,
  2. le traitement complet de tous ces crimes graves mentionnés ici,
  3. une interdiction absolue de profit en cas de crise pour Big-Pharma et tous les grands profiteurs qui, dans leur mentalité, tirent profit des crises et des catastrophes.

Voilà, vous voyez, c’était juste l’entrée en matière, parce qu’il y a encore plus grave. Restez avec moi jusqu’à ce que vous compreniez vraiment de quoi nous parlons.

Michael Nehls, médecin et généticien moléculaire, vient de publier un livre intitulé « Das endoktrinierte Gehirn » (Le cerveau endoctriné).

Nehls y documente cette attaque cachée et délibérée contre un mécanisme neurobiologique très important en nous, à savoir celui qui crée et préserve notre individualité. Tout est en effet conçu dans la tête. Il montre comment ce mécanisme central de notre développement personnel est perturbé et capturé de manière très ciblée par ces vaccins.

Le Dr Nehls témoigne que la société est ainsi consciemment rendue malléable. Nehls dit littéralement :

« Ce que nous vivons est une attaque ciblée contre notre cerveau, notre individualité créative et notre mémoire autobiographique. Quand on veut dominer les gens, il ne s’agit pas seulement d’affaiblir leur système immunitaire normal, mais aussi leur système immunitaire mental, c’est-à-dire leur capacité à se défendre contre les attaques. »

Il nous explique donc comment la protéine spike inhibe de manière spectaculaire la formation de nouvelles cellules cérébrales dans l’hippocampe. Le virus a également été modifié, dit-il, de manière à pouvoir franchir la barrière hématoencéphalique. Citation : « On savait dès le départ que le cerveau serait endommagé », souligne le généticien moléculaire.

En termes simples, l’objectif est de réduire les capacités de notre cerveau. De faire en sorte que l’hippocampe se réduise. Il s’agirait donc d’une attaque contre l’ensemble de notre capacité de réflexion et de nos souvenirs. Est-ce que c’est flagrant ou non ? Nehls est convaincu qu’il n’y a pas d’autre raison pour laquelle tous les vaccins, même contre la grippe, sont actuellement remplacés par des préparations à base d’ARNm.

Lorsqu’on a demandé au Dr Nehls quel était l’objectif final de tout cela, il a déclaré — je le cite à nouveau : « On veut nous préparer à une société dirigée par l’IA (l’“intelligence artificielle”), dans laquelle tout doit être prévisible et calculable. Nous devons faire tout ce qu’on nous demande de faire. » Fin de citation.

Cette transformation de la société a donc pour objectif, selon ce généticien moléculaire, que les gens finissent par ne plus vivre que dans la peur, que toute leur personnalité ne soit plus que peur, pour ainsi dire, afin que nous puissions dire un jour : « Je trouve ça génial que le gouvernement, l’OMS, prenne enfin les choses en main. Nous avons également besoin du FEM et du Great Reset prôné par Klaus Schwab, etc. — nous avons besoin d’un gouvernement mondial fort. » C’est à cela que tout se résume.

Le Dr Nehls a d’ailleurs recommandé, comme antidote efficace à ces actions d’abrutissement, que nous utilisions nos cerveaux le plus activement possible, par exemple par un travail d’information permanent ou par beaucoup de pensée créative, d’action, d’interaction avant tout. Il a également déclaré : « Si nous avions simplement consommé des quantités accrues de vitamine D (D comme “Dora”) pendant la phase de Covid, il n’y aurait pas eu un seul malade du Covid. » Une déclaration d’un généticien moléculaire, vous comprenez. On pourrait également réduire de 70 % la maladie d’Alzheimer de cette manière — avec 6 euros par an pour un peu de vitamine D — cela n’est qu’une remarque en passant.

Mais revenons-en à nos bourreaux : ce type de personnes, qui nous a fait et nous fait encore tout cela avec le Covid, dispose malheureusement de quelques autres domaines d’activité, c’est-à-dire de technologies extrêmement dangereuses. Mais au sommet de la pyramide, il s’agit d’une seule et même entreprise, ou, pour reprendre l’image d’ouverture, d’un seul et même agresseur derrière tout cela.

C’est donc le même type de personnes qui exploite par exemple les technologies de géo-ingénierie et de 5 G. C’est le même type de personnes qui gère les quelque 200 installations HAARP, c’est-à-dire des armes météorologiques, dans le monde entier. Et tous ces secteurs forment malheureusement ensemble un grand tout. Je vais vous le prouver maintenant, et ce de la bouche même des inventeurs de cesdites technologies, de leur propre bouche. Chacune des affirmations qui suivent est étayée par des sources de première main et peut être consultée sous le texte de l’émission.

Je sais que cela semble être de la folie pure, mais nous nous trouvons réellement dans une troisième guerre mondiale hybride. En d’autres termes elle est menée en silence avec des agents biologiques, des technologies d’intelligence artificielle, des armes à rayonnement, des armes chimiques, c’est-à-dire des armes et des moyens essentiellement invisibles à l’œil nu. Il s’agit d’une guerre invisible, c’est ce que veut dire hybride, mais cette guerre est d’autant plus meurtrière. Et je dis qu’elle fera finalement bien plus de victimes que toutes les guerres précédentes réunies, si nous ne l’empêchons pas maintenant ensemble en tant que peuple. Si possible, consultez également autant que possible les sources de première main mentionnées ci-dessous. Toutes les déclarations les plus importantes y sont réellement filmées, on y trouve les enregistrements originaux de ce dont je témoigne ici.

Je résume ici ce qui est en jeu : vous voyez, tant les vaccins ARNm que la géo-ingénierie et la technologie 5G forment, avec les compteurs intelligents, on peut encore les mentionner et quelques autres choses, un seul système homogène — c’est de cela qu’il s’agit. Il s’agit d’une seule arme d’attaque indiciblement dangereuse contre l’humanité. Et il faut le souligner à nouveau, le virus Covid est un produit purement militaire ! Il est impossible qu’il soit issu de la nature. Il est prouvé de manière irréfutable qu’il s’agit d’une arme de guerre biologique créée à 100 % dans le laboratoire de scientifiques fous. Ce fait est confirmé par un nombre croissant de chercheurs indépendants et compétents. Je ne peux toutefois pas les aborder tous ici.

Les protéines spike administrées par les injections d’ARNm pénètrent donc dans le sang et le cerveau humain et y produisent exactement les mêmes effets que les antennes de téléphonie mobile 4G et maintenant, cent fois plus puissantes, les antennes 5G. Les nanoparticules pulvérisées pendant des années et déposées dans les peuples par la géo-ingénierie des chemtrails travaillent également dans le même but. En fin de compte, il s’agit donc d’une attaque militaire ennemie qui veut en finir avec la prétendue surpopulation. Acceptez-le, vérifiez, nous avons tout documenté de manière solide à Kla.TV.

Et encore une fois, le même genre de personnes vient de nous montrer comment elles sont capables d’arrêter l’aide mondiale contre la faim pour financer les mesures de Covid contre nous avec cet argent économisé ! Les mesures ! Celles-ci ont englouti des milliards, vous le savez. C’est ainsi qu’ils ont envoyé d’innombrables personnes mourir de faim d’un côté, pour nous faire participer de l’autre côté à leurs vaccinations obligatoires. Toute obligation de vaccination, même toute vaccination seulement envisageable à l’avenir, doit donc être soupçonnée à 100 % d’être une offensive militaire — sous ces aspects. Vous comprenez ? Je répète donc : attention à toute vaccination à l’avenir, car chaque vaccin, quel que soit son nom, peut être une injection camouflée d’ARNm et de protéinesspike.

Mais chaque antenne 5G installée, chaque compteur intelligent intégré, etc. sert également le même agenda de ce type de personnes. Oui, en fin de compte, il faut dire — et c’est peut-être la chose la plus difficile à digérer, le morceau le plus difficile à digérer pour l’humanité actuelle : en fin de compte, chaque téléphone portable allumé sert aussi littéralement de module de poids dans cette construction de domination mondiale de ces surveillants totaux.

Mais passons maintenant aux preuves :

En ce qui concerne la 5G, le lanceur d’alerte le plus compétent qui existe sous ce ciel sur ce sujet témoigne, je le cite : « Je dois vous dire à tous que la 5G est un tueur. »

Mark Steel :

« Je dois vous dire que la 5G est un tueur. Je m’appelle Mark Steele et pour ceux qui n’ont pas encore entendu parler de moi, je suis l’un des plus grands experts mondiaux en matière de systèmes d’armes et de viseur tête haute. Et je suis un expert parce que j’ai inventé ces systèmes. »

Ivo : « Il est important de comprendre ce que fait la 5G et ce qu’ils prétendent qu’elle fait. Cette technologie a fait cuire les yeux comme des œufs pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous devons tous comprendre que ce sont des armes militaires, ce sont des fréquences d’attaque. C’est tout ce qu’il faut savoir à ce sujet. C’est de la torture par micro-ondes, c’est exactement ça. » Fin de citation.

Et maintenant une citation du spécialiste Thomas Joseph Brown, et il témoigne, je le cite aussi : « … C’est le même rayonnement qui est utilisé dans les systèmes d’armes pour disperser les foules. » Fin de citation. Vous voyez, tout le monde dit la même chose. Steele, l’inventeur de la 5G, continue à parler de lentilles de focalisation très puissantes qui peuvent même faire une carte en 3D de nos maisons via la 5G. Steele dit textuellement :

Mark Steel:

« La fréquence 868 MHz est utilisée spécifiquement pour la surveillance des champs de bataille, car le rayonnement inférieur au gigahertz est capable de passer à travers des murs en béton massif avec une grande facilité. C’est un système d’acquisition de cibles. Une “antenne réseau à commande de phase” est un radar de champ de bataille qui est extrêmement bon pour identifier des cibles sur un champ de bataille et se connecter à ces cibles. Et ce n’est pas tout, il peut t’attaquer en tant qu’individu, en tant que cible. C’est-à-dire que tout détective qui s’occupe d’une affaire, tout avocat, tout militant qui s’occupe de quelque chose de controversé est potentiellement en danger de mort avec ça. »

Ivo :

Au sujet des antennes placées au-dessus de l’éclairage public à LED, Steele témoigne qu’elles sont déguisées en système de contrôle et sont en fait des systèmes d’armes pour le champ de bataille. Laissez l’inventeur de ces choses vous le dire. Il dit que la première antenne réseau à commande de phase s’appelait « Mammut ». Selon lui, elle a été développée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale et a été construite pour identifier les avions alliés en approche. Mais depuis, le développement a considérablement progressé, souligne-t-il.

Barrie Trower, l’ancien spécialiste de la Royal Navy pour le développement d’armes à micro-ondes, témoigne également de cet événement d’extermination par ces mots :

Barrie Trower :

« … J’ai ainsi compris la guerre avec les micro-ondes, comment on peut nuire aux gens et quels sont les dégâts qu’elles causent. Les micro-ondes ont ensuite été utilisées, et le sont encore aujourd’hui, comme une arme. C’est une arme parfaitement camouflée. »

Ivo : Vous voyez, pas de théorie du complot, ce sont les inventeurs et les développeurs de ces choses.

Trower étaye ses dires par des actions de gouvernements, qui n’aiment d’ailleurs pas certains groupes de personnes, comme les femmes qui ont protesté à Greenham contre les missiles américains, etc. Elles ont ensuite été bombardées de micro-ondes. Cela prouve tout. Les catholiques d’Irlande du Nord ont également été bombardés de micro-ondes pour les rendre malades. Et il souligne que cela se fait depuis longtemps dans le monde entier.

Trower ajoute littéralement :

« C’est aussi une arme qui permet de ne pas se rendre compte qu’on se fait tirer dessus, car la dose est très faible — ce qui est plus dangereux qu’une forte dose. C’est une dose très faible et cela peut durer un an — mais elle peut causer des lésions neurologiques et des cancers avec des micro-ondes à faible dose. On peut rendre ses adversaires malades. C’est une arme parfaite pour les gouvernements. »

Passons à l’expert Max Igan. Il souligne également que la cinquième génération de téléphonie mobile est complètement différente de tout ce qui existait jusqu’à présent. Il ne s’agit même plus de la même technique, parce qu’il s’agit d’une technique militaire millimétrique, dit-il. Ce sont tous des spécialistes (qui disent cela). Si vous regardez cette technologie, par exemple dans les publications de la DARPA, etc. (explication du mot : département du ministère américain de la Défense), vous vous rendez compte qu’avec la 5G, on peut vraiment tout influencer et tout faire : le contrôle ciblé des masses humaines, la guerre psychologique, la surveillance parfaite. Tout ce que vous pouvez imaginer, c’est ce que vous pouvez faire avec la 5G. Toutes les applications militaires qui ont des éléments électromagnétiques peuvent être réalisées avec la 5G. Voilà ce qu’on peut faire. Écoutez ce dont on témoigne ici. Voyez, et c’est précisément cette technologie 5G qui est en train d’être répandue sur toute la population.

En ce qui concerne le lien entre la géo-ingénierie, c’est-à-dire les chemtrails, et la 5G, Mark Steele, l’inventeur de la 5G, a littéralement attesté ce qui suit. Je cite :

Mark Steel:

« Tout est lié. Les particules métalliques permettent aux antennes 5G de vous identifier et de vous surveiller 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, même dans votre maison. »

Ivo : Vous voyez, et nous avons tous été régulièrement recouverts de dizaines de milliers de tonnes de nanoparticules provenant de ces chemtrails au cours des dernières années — nous avons tous été témoins. Steel témoigne que nos corps en sont imprégnés. Donc ces particules, dit-il, produisent une sorte de lueur phosphorescente, de sorte que nous pouvons être détectés dans nos maisons, même dans les bunkers, où que nous soyons. Il dit que la 5G est capable de nous trouver n’importe où parce que ces particules agissent comme une sorte d’antenne ou de phare pour cette technologie.

John Patterson, lui aussi spécialiste de haut niveau, a testé des systèmes numériques pendant 20 ans, écoutez bien, pendant 20 ans, et au fil du temps, il a compris à quel point les rayonnements électromagnétiques étaient dangereux. Et aujourd’hui, il témoigne que ça détruit en quelque sorte le champ bioélectrique de tout notre corps, comme les champs bioélectriques de notre cerveau, de notre système nerveux qui communiquent avec nos muscles, etc.

OlleJohansson, de l’Institut Karolinska en Suède, a également souligné cela avec force :

Mark Steel :

« D’après OlleJohansson de l’Institut Karolinska en Suède, l’exposition actuelle aux rayonnements est d’un trillion de fois, soit 10 puissance 18 fois plus que le rayonnement naturel. »

Ivo : Mais le plus catastrophique dans tout cela, c’est la combinaison de toutes ces technologies déjà mentionnées. Les injections d’ARNm, la 5 G ou les substances des chemtrails produisent toujours un seul et même effet, et se renforcent encore mutuellement. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de notre force de volonté, de la limitation de notre capacité de réflexion, c’est-à-dire de notre capacité de concentration qui est de plus en plus paralysée. En d’autres termes, il devient de plus en plus difficile pour les individus d’être conscients du contexte, de résister — j’anticipe — de mémoriser des choses ou d’apprendre de nouvelles choses. Le cerveau humain devient conditionné pour devenir de plus en plus passif, en d’autres termes de plus en plus indifférent. Cette passivité a été conditionnée depuis des décennies par la télévision, l’industrie du divertissement, par les drogues introduites, la sexualisation, et ce jusqu’à nos enfants. Reconnaissez-le, tout est lié. Une grande cohérence. Tout cela a épuisé notre énergie mentale de réflexion. En d’autres termes notre activité cérébrale, notre curiosité est paralysée. De même, à cause de la publicité permanente, notamment pour les alcools forts et autres, nos neurones dits d’indexation ont été massivement attaqués. Nous ne pouvons plus mémoriser correctement ces choses. Cette diminution de notre capacité de réflexion est également aggravée par l’obscurcissement permanent du soleil dû aux chemtrails. Nous en avons tous fait l’expérience. En d’autres termes, ils nous privent de la vitamine D, si importante, D comme Dora. Et nos agresseurs remplacent naturellement cette vitamine, ce manque de vitamine, par leurs protéines de pointe — et c’est ainsi que se referme ce cercle diabolique. L’humanité est de plus en plus bloquée intellectuellement et spirituellement par cette alliance infernale. Cette paralysie — je dis bien paralysie — s’étend jusqu’à la perception spirituelle et à l’esprit des hommes de Dieu, jusqu’aux prières des hommes de Dieu. Sous l’effet de cette irradiation, ils sont de moins en moins capables d’adopter de nouvelles pensées, de s’occuper de problèmes, de lutter. Le manque de volonté et la tendance à la dépression ont au contraire triplé depuis les injections Covid en 2020. Écoutez ceci. Les élèves s’abrutissent à vue d’œil, deviennent de plus en plus incapables d’apprendre. Vous trouverez en dessous, comme je l’ai dit, toutes les sources pour approfondir ce sujet. La maladie d’Alzheimer est également un des principaux produits avérés de ces attaques. Chez les jeunes, la maladie d’Alzheimer a augmenté de 30 % depuis les vaccins. Voilà ce qui se passe. Il est particulièrement frappant de constater que même les bébés, qui n’ont encore jamais fait partie du groupe à problèmes, sont et ont été massivement touchés. Et du point de vue de tous les spécialistes, il s’agit toujours de rendre l’humanité docile — dès la naissance, si possible — oui, de produire une sorte d’abrutissement ciblé afin de rendre l’humanité réceptive à l’intelligence artificielle. C’est le grand plan. Celle-ci viendra alors comme la grande sauveuse et l’assistante pour surmonter notre faiblesse, pour la compléter. Vous voyez, la récolte de cette révolution de l’IA a été planifiée pour 2030 au plus tard. Nous avons tous ces documents. C’est-à-dire que d’ici là, l’attaque, la prise de contrôle de tous ceux qui ont été rendus passifs, c’est-à-dire crétinisés et de tous ceux qui sont sans défense, doit déjà avoir eu lieu. 2030, c’est le plan. Faisons en sorte de l’empêcher ensemble, d’accord ?

Revenons à Olle Johansson de l’Institut Karolinska en Suède. Il a notamment souligné que ces effets très dangereux des ondes électromagnétiques sur notre vie biologique ont déjà été démontrés par des milliers d’études depuis 1932. Et tout cela indique que nous nous dirigeons vraiment tout droit vers une catastrophe sanitaire mondiale, mes chers, une catastrophe pire que n’importe quelle addiction au tabac ou aux drogues et à leur consommation.

La 5G est un rayonnement électromagnétique concentré et focalisé, 100 fois plus élevé que n’importe quel autre rayonnement de téléphonie mobile. La 5G — encore une fois — correspond donc à ce rayonnement des systèmes d’armes qui fonctionnent avec de l’énergie dirigée. Une équipe internationale de 237 scientifiques du domaine des « champs électromagnétiques », provenant de 41 pays, a également demandé à l’ONU, et en particulier à l’OMS, d’élaborer rapidement des directives plus strictes pour une meilleure protection contre les rayonnements. Ils ont exigé des mesures de précaution et ont textuellement rappelé leur devoir d’informer la population sur les risques sanitaires considérables. En particulier sur les risques pour les enfants, les fœtus et leur développement. Mais vous voyez, tout cela n’a servi à rien. Et ce, même lorsqu’ils ont dénoncé les quelque 20 000 satellites qui doivent être placés en orbite basse de nos jours. Il est en effet prévu que ces satellites envoient ce signal 5G dans tous les coins de la planète. Voilà ce que vise cette clique. Et je dis qu’il n’y a vraiment qu’une seule bonne réponse à cela. Vous savez laquelle ? Ces armes mortelles, qui prennent la forme d’antennes de téléphonie mobile pointées sur nous, doivent toutes disparaître ! Je dis bien toutes ! Tout comme les expériences avec l’ARNm. Elles doivent de même disparaître complètement. Pas simplement être un peu réduites. Vous comprenez ? Sans compromis, il faut les supprimer ! C’est la seule bonne réponse ! Vous voyez, pour notre communication habituelle, des technologies complètement inoffensives suffisent, et de loin ! Nous pouvons parfaitement nous passer de tout le reste, ou peut-être y accéder à la maison par câble.

Toujours sur la question, qu’en est-il de la technologie émergente Smart ou intelligente. « Smart », qu’est-ce que ça signifie en réalité ? Écoutez encore la réponse de l’inventeur de la 5G, Mark Steele :

Mark Steel:

« Tout ce qui porte le terme de “smart” désigne une technologie secrète pour l’armement militaire dans les zones résidentielles, c’est cela “SMART”. Chaque élément de la technologie intelligente a été développé soit pour une utilisation sur le champ de bataille, soit pour la surveillance. Il est évident que ces développements doivent être exploités commercialement pour que les gens les emportent chez eux. Ce sont des antennes radar, des antennes radar à réseau phasé. »

Ivo : Et puis il a souligné, lui l’inventeur de la 5 G, que ce signal radar 5G finirait par détruire et tuer toutes les abeilles et, pour finir, toute structure biologique. Ce n’est pas une théorie de conspiration, mais la parole de l’inventeur de ces machines. Avec le temps, ces ondes rendraient le bétail et le sol stériles. La terre deviendrait alors de moins en moins précieuse et les agriculteurs disparaîtraient. C’est son témoignage, oui.

Donc, en résumé, Steele a confirmé que le développement de la 5G, à coup de milliards de nos gentils gouvernements, n’est rien d’autre que l’installation d’armes déguisée en moyens de communication. Cela va encore un peu plus loin. Selon lui, tout cela doit être classé dans la catégorie du terrorisme écologique. Vous voyez à quel point ces choses sont importantes ?

En réalité, la démence, le diabète, les maladies mentales et toutes sortes de maladies qui en découlent rendent le pays infirme. Vous venez d’entendre des mots durs et des témoignages directement de la bouche des inventeurs de ces technologies. Vous connaissez déjà les témoignages du professeur Bhakdi et de tous les professeurs renommés, de tous les scientifiques possibles sur le thème des vaccins à ARNm. Sinon, étudiez-les s’il vous plaît avec nos émissions de Kla.TV sur le sujet. Vous trouverez cela. Sacha Stone, qui a réalisé le film 5G-Apocalypse, a témoigné en résumé ainsi :

Sacha Stone :

« J’ai rencontré des biologistes cellulaires et moléculaires, des microscopistes du sang, des concepteurs d’armes, des activistes et des scientifiques, et toutes leurs opinions aboutissent à la même conclusion : la 5G est certainement la fin du monde. C’est un événement d’extermination qui sera introduit dans nos maisons, nos écoles et nos rues, jusque dans les cellules de notre corps humain. C’est un danger si énorme qu’il est difficile de le décrire. (…) Mais ça signifie simplement que tu seras visible et ciblé partout dans ta propre maison. Partout à la surface de la Terre, ils pourront te trouver et te prendre pour cible. Tu seras visible pour des maîtres invisibles, chacun de nous, à tout moment. »

Ivo : Je dis, s’il vous plaît, transmettez d’urgence ces graves témoignages à tous les êtres humains, aux journalistes, aux prédicateurs, aux responsables d’églises, aux politiciens, où que vous les trouviez près de vous, où que vous soyez. Le temps presse, mes chers !

Je résume : cette mafia des sociétés secrètes, qui s’est hissée au-dessus de tout, aux leviers de commande du pouvoir et au-dessus de tout dispositif de protection, de justice, etc., elle doit être reconnue par le peuple, renversée et mise sous les verrous ! Il n’y a pas d’alternative ! Mais si ce silence mondial de la justice, dont il est prouvé qu’il dépasse l’entendement, se poursuit, la justice elle-même contraindra les peuples sans défense à créer de nouveaux tribunaux populaires légaux.

Le système judiciaire se met immédiatement en branle si, par exemple, les grandes entreprises pharmaceutiques et leurs vassaux murmurent qu’il y a un nouveau variant du Covid dans certaines eaux usées, ou que seulement deux personnes ont été testées positives quelque part. Mais la même justice se tait de manière implacable lorsque, d’un autre côté, des millions de personnes crient que les injections antiCovid imprudentes ont blessé, estropié ou même tué leurs bien-aimés !

Kla.TV s’efforcera donc de mettre en place des cours de formation sur les démarches légales à suivre pour créer les tribunaux populaires nécessaires. Il faut qu’ils soient diffusés et qu’ils se basent sur les lois et les constitutions existantes des peuples. L’heure tourne, mes chers. S’il vous plaît, agissez et diffusez toutes ces informations partout où vous le pouvez !

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 47 ans.

de is.

Sources/Liens :