Pourquoi faire croire à une efficacité à 90 % des pseudovaccins ? Énorme fake à visée parlementaire ?

29/10/2021 (2021-10-29)

Par Gérard Delépine

Pourquoi faire croire à une efficacité à 90 % des pseudovaccins ?
Énorme fake à visée parlementaire ?
Epiphare1 et O. Véran

Nos gouvernants se plaignent du manque de confiance de la population dans leurs propos, accusent les réseaux sociaux et viennent de créer le ministère de la Vérité conseillé par Orwell (via la commission Bronner) pour tous les apprentis dictateurs. Mais pour mériter notre confiance, il faudrait qu’ils arrêtent de mentir et l’intervention récente de O. Véran, le ministre de la Santé, montre qu’ils n’en prennent pas le chemin.

Aujourd’hui la propagande pour les pseudos vaccins expérimentaux s’appuie sur une désinformation clamant sur tous les médias et même au Parlement : « les vaccins sont efficaces à 90 % contre les formes graves de Covid », « les personnes vaccinées ont 9 fois moins de risque d’être hospitalisées ou de décéder de la Covid-19 que les personnes non vaccinées » en s’appuyant sur un texte d’Epi-phare2 aussi biaisée que le célèbre article du LancetGate affirmant que la chloroquine était très toxique.

Les études Epiphare, auto-validation truquée de la politique du ministère345

Les auteurs de l’étude dont Mahmoud Zureik, directeur de la structure Epi-Phare dépendent des responsables de la campagne de vaccination (Assurance maladie et l’Agence du médicament).

La méthode des « études » Epiphare ne respecte pas les critères scientifiques.

Les données utilisées ne sont pas fiables. Les auteurs de l’étude n’ont ni suivi ni examiné aucun des sujets de l’étude, mais seulement compilé des déclarations du Système National des Données de Santé qui ne sont pas conçues pour ce type d’étude.

Il ne s’agit pas d’études prospectives, mais rétrospectives qui créent a posteriori des groupes vaccinés/non-vaccinés.

L’absence de tirage au sort (indispensable pour obtenir deux groupes comparables) aboutit à créer des groupes non comparables en attribuant (si besoin ?) les malades mauvais pronostic aux groupes non vaccinés. De fait, dans l’étude Epiphare, sur les plus de 75 ans, on remarque que les non-vaccinés sont beaucoup plus fréquemment en situation de grande pauvreté, obèses, diabétiques, fragiles, alcooliques, et/ou fumeurs tous facteurs de mauvais pronostiques démontrés. Les groupes comparés dans cette étude ne sont donc effectivement pas comparables !

Cette étude n’a pas été déclarée ni enregistrée sur le site clinical trials.gov avant inclusion des patients, ce qui devrait lui interdire d’être publiée dans les revues médicales les plus sérieuses. Ce n’est d’ailleurs manifestement pas son ambition.

Les non-vaccinés sont bien plus souvent testés que les vaccinés (du fait de l’absence de passe sanitaire qui les oblige à répéter les tests à chaque tentative de sortie). Ainsi, un non-vacciné a beaucoup plus de chance d’avoir un test positif (majoritairement faux, s’il n’a aucun signe clinique) qu’un vacciné qui n’est testé qu’en cas de maladie symptomatique déclarée.

Tester massivement les non-vaccinés qui ne sont pas malades va nécessairement entraîner des comptages de faux positifs qui les feront compter « asymptomatiques » augmentant ainsi faussement le risque de contamination apparente d’un non-vacciné.

De plus, dans une critique précédente sur les statistiques de la DREES, il a été démontré que les non-vaccinés sont beaucoup plus souvent inscrits à l’hôpital dans la case Covid-19 que les vaccinés, même en l’absence de test positif de confirmation. L’étude Epiphare se base sur 26 000 hospitalisés entre le 11 février 2021 et le 20 juillet 2021 pour cause de Covid. Au cours de cette même période, Geodes en signale huit fois plus pour les catégories concernées : 80 % des hospitalisations Covid ont disparu…

Ces pseudo études affirment des choses numériquement impossibles 

L’étude porte sur 7,2 millions de Français de plus de 75 ans alors que le pays n’en compte que 6,2 

Ils auraient inventé un million d’habitants…

Dans l’étude des 50 à 74 ans, les auteurs prétendent avoir comparé 7,7 millions de vaccinés à 7,7 millions de non-vaccinés. Or l’Insee estime à 20 495 198 le nombre de personnes de 50 à 74 ans et le ministère affirme que 16 302 772 d’entre elles étaient vaccinées6 ne laissant que 4,192 millions non vaccinés dans cette tranche d’âge. Comment Mahmoud Zureik a-t-il pu en trouver 7,7 millions ?

Concernant l’étude des 75 ans et plus, les auteurs prétendent suivre une cohorte de 3,6 millions de vaccinés et une cohorte de 3,6 millions de non-vaccinés en France, représentant 7,2 millions de personnes. Ce qui est contraire aux chiffres de l’Insee qui estime la population de plus de 75 ans à 6,4 millions de personnes.

Il y aurait donc 1,1 million de Français comptés 2 fois. Ce double comptage illogique crée un biais majeur dans les durées de suivi des deux groupes.

Ces articles proclament seulement que les vaccinés ont 90 % moins de chance d’être déclarés malades de la Covid-19 ou déclarés décédés de la Covid-19. Rien ne démontre que les vaccinés sont réellement moins hospitalisés (80 % des hospitalisations de la période n’ont pas été prises en compte) ou moins décédés que les non-vaccinés, d’autant que les considérables erreurs relevées ci-dessus sèment le doute sur la crédibilité des études Epiphare.

PROPAGANDE GROSSIÈRE

Méthodologie peu scientifique, auteurs liés aux responsables de la vaccination, critères de comparaison non pertinents, ces études n’ont pas été revues par des pairs…. Il s’agit d’un simple argument de propagande de circonstances, sans aucune valeur scientifique, destiné à tromper les parlementaires avant un vote important et la population.

SI ON VOULAIT CONNAÎTRE LA RÉALITÉ

Si le ministère voulait comparer le devenir des vaccinés et des non vaccinés, il pourrait très facilement publier les chiffres bruts de mortalité globale de ces deux groupes depuis la vaccination.

La CPAM connaît l’intégralité du statut vaccinal de ses administrés7 et la date de décès des vaccinés et non vaccinés. Pourquoi ne les publie-t-elle pas ?

Ses conclusions sont de plus incompatibles avec les résultats officiels des autres pays.

Les résultats officiels de Grande-Bretagne démentent les affirmations d’O. Véran

Les responsables sanitaires britanniques, beaucoup plus transparents que le ministère de la santé français, publient chaque mois leurs constatations détaillées selon le statut vaccinal.

Leur dernier rapport (Public Health England technical briefing 23 du 17/9/2021) précise que sur les 2532 morts du Covid (variant delta) recensés entre le 1er février et le 12 septembre 2021, 78 % étaient vaccinés (dont 1613 plus de 14 jours après la deuxième dose) et seulement 722 (28 %) étaient non vaccinés. Comme environ 70 % de la population britannique était vaccinée mi-septembre, ces chiffres démontrent qu’en Angleterre la vaccination n’est pas efficace à 90 % et ne diminue pas le risque de mourir du Covid. Alors comment le feraient-ils en France ?

Les résultats officiels d’Israël démentent aussi les dires d’O. Véran

Israël champion de l’injection Pfizer n’est pas protégé du Covid et chaque nouvelle vague compte davantage de contamination que les précédentes.

Cette augmentation des contaminations s’accompagne d’une augmentation de la mortalité, ainsi que le montre ce graphique de l’université Johns Hopkins commenté par nos soins en rouge.

Dans les neuf premiers de l’épidémie (sans injection Pfizer) Israël comptabilisait 3015 décès attribués au Covid. Depuis la vaccination, en 9 mois ce chiffre atteint 8050 (+160 %).

Cette mortalité atteint préférentiellement les vaccinés, ainsi que l’objective ce schéma exposant les données officielles du ministère israélien. Dans ce pays la vaccination constitue un facteur aggravant le risque de mort.

En Israël la vaccination ne diminue pas le risque de mourir du Covid ; on peut même craindre qu’elle ne l’aggrave.89

Ceux qui prétendent10 le contraire biaisent leurs résultats,11 en ne considérant la mortalité des vaccinés que 15 jours après la deuxième injection, ignorant ainsi la poussée de mortalité qui suit la première injection.

Mais pour recevoir la 2e (ou 3e) injection, il faut avoir reçu la première ; la mortalité des vaccinés doit donc être calculée dès la première injection.

Les mensonges passés du gouvernement ont entraîné des conséquences sanitaires lourdes pour les populations. Les mensonges sur la pseudo vaccination sont encore plus dangereux

Ceux qui ont plus de 50 ans se souviennent de la catastrophe de Tchernobyl et de la campagne intense de désinformation du gouvernement de l’époque. « les retombées radioactives de Tchernobyl, en France, ne représentent aucun danger sanitaire ».

Et la télévision, carte à l’appui, montrait que les « vents chassent le nuage toxique vers le nord ». Depuis les chirurgiens corses ont déclaré avoir observé 4 fois plus de cancers de la thyroïde en Corse que sur le continent.12

Même désinformation organisée pour le Chlordécone, insecticide utilisé massivement aux Antilles dans la culture des bananes jusqu’en 1993, alors qu’il avait été interdit dès 1976 aux USA car augmentant par 2,5 le risque d’apparition et de récidive du cancer de la prostate.

Et que dire de l’agence du médicament qui a prolongé l’autorisation de vente du Médiator alors que sa toxicité connue l’avait fait interdire dans de nombreux pays voisins plusieurs années auparavant ?

Les mensonges sur la prétendue efficacité13 et supposée innocuité des pseudo vaccins antiCovid et le chantage du passe sanitaire pour extorquer un consentement contraint auront bien plus de conséquences sanitaires que les précédents, car ils exposent l’ensemble de la population à des risques précoces lourds et des risques inconnus à moyen et long terme, particulièrement graves chez l’enfant.

Véran prétendant que les vaccins nous diminueraient le risque de mourir nous refait le coup du nuage de Tchernobyl, du chlordécone, du médiator, des masques ! Il sera responsable des complications des vaccins que les Français subissent déjà et subiront dans les années à venir et d’une perte de confiance de la population en les vrais vaccins.


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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

  1. [1] « Créé fin 2018 par l’ANSM et la Cnam, EPI-PHARE réalise, pilote et coordonne des études de pharmaco-épidémiologie à partir des données complexes et massives du Système National des Données de Santé (SNDS), pour éclairer les pouvoirs publics dans leur prise de décision. » GIS EPI-PHARE []
  2. [2] Une étude chez 15,4 millions de personnes âgées de 50 à 74 ans (7,7 millions vaccinées comparées à 7,7 millions non vaccinées) l’autre chez 7,2 millions de personnes âgées de 75 ans et plus (3,6 millions vaccinées comparées à 3,6 millions non vaccinées). Les deux cohortes ont été suivies jusqu’au 20 juillet 2021.[]
  3. [3] P Chaillot, V. Pavan, Xavier Azalbert. Epi-phare, une étude d’auto-validation du ministre de la Santé. France Soir 12/10/2021
    https://www.francesoir.fr/societe-sante/epi-phare-une-etude-dauto-validation-du-ministre-de-la-sante[]
  4. [4] EPIPHARE/DES QUESTIONS A POSER SUR LA FAMEUSE ÉTUDE DE VÉRAN QUI JUSTIFIE VÉRAN
    https://pgibertie.com/2021/10/11/epiphare-des-questions-a-poser-sur-la-fameuse-etude-de-veran-qui-justifie-veran/[]
  5. [5] https://nice-provence.info/2021/10/19/etude-epi-phare-autoratification-veran/[]
  6. [6] D’après le ministère en juillet 2021 date de fin de l’étude[]
  7. [7] Qu’elle transmet aux médecins traitants et aux directeurs des établissements scolaires en rompant ainsi le secret médical[]
  8. [8] http://www.nakim.org/israel-forums/viewtopic.php?t=270811[]
  9. [9] http://www.nakim.org/israel-forums/viewtopic.php?t=270873[]
  10. [10] eight among ten co authors got funds from Pfizer, as detailed in there disclosure PDF, hence, most of the authors are in a situation of conflicts of interests, especially Professor Ran Balicer, the research team’s leader.[]
  11. [11] https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/la-vaccination-en-israel-le-diable-est-dans-les-details[]
  12. [12] https://www.amessi.org/4-fois-plus-de-cancers-de-la-thyroide-en-Corse-que-sur-le-continent[]
  13. [13] Il est maintenant reconnu par tous qu’ils n’empêchent pas d’être malade ni de transmettre la maladie[]