Lettre ouverte du Professeur Jean Gabriel Balique aux élus
Par Professeur Jean Gabriel Balique
Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie
À propos du projet de pass vaccinal
Lettre ouverte.
Le 30 décembre 2021
Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs, Mesdames les Députées, Messieurs les Députés,
L’objet de ma lettre est de vous alerter sur les risques de l’obligation du pass vaccinal qui n’est autre qu’une obligation vaccinale déguisée. Je ne peux pas en tant que médecin et citoyen accepter cette mesure injustifiée, inefficace, incohérente, injuste, liberticide et dangereuse pour la santé. Je ne suis ni complotiste ni anti-vaccins.
MESURE INJUSTIFIÉE
I – IL N’Y A AUCUNE JUSTIFICATION SANITAIRE :
en effet contrairement à la catastrophe sanitaire annoncée, le covid 19 n’est pas plus grave qu’une épidémie de grippe. Le covid 19 a entraîné 20 000 décès 2020 en France (loin des chiffres avancés). La mortalité est de 0,02 % (moyenne d’âge : 85 ans) et ne correspond qu’à des personnes à risques. Ces chiffres sont comparables à ceux de la grippe. Le taux des hospitalisations liées au covid a été de 2 % en 2020 (rapport AIHT).
Ce n’est donc pas la grippe espagnole, ni Ebola, ni la diphtérie.
COMME CHAQUE ANNÉE DEPUIS TOUJOURS les services hospitaliers et les réanimations sont débordés par des formes graves, pendant l’épisode aigu. Le taux d’absentéisme est élevé dans tous les secteurs : entreprises, établissements scolaires, commerces… Au bout de quelques jours, tout rentre spontanément dans l’ordre avec l’immunité naturelle. À aucun moment, le pays n’a été paralysé. Il n’y a jamais eu de plan blanc généralisé. Jamais la population n’a été terrorisée et culpabilisée. Mais la grande différence avec cette épidémie de covid c’est que, jusqu’à l’année dernière, ce sont les médecins qui ont toujours géré seuls ces crises en prescrivant suivant leurs connaissances. Il n’y avait jamais eu d’intervention du pouvoir politique ni du conseil de défense, ni d’interdiction de prescrire !
LA CRISE DE L’HÔPITAL DATE DE PLUS DE 30ANS. Les décisions prises : poursuite de fermeture de lits, traitement inhumain du personnel soignant parfois encensé puis rejeté, N ’ONT FAIT QU’AGGRAVER LA SITUATION. On n’a jamais vu autant de départs et si peu de candidatures. La démotivation est telle que les écoles d’infirmières et d’aides-soignants ne se remplissent plus. (voir P.-S. : la crise hospitalière)
Dans ces conditions, pour la grippe, il n’y a jamais eu d’obligation vaccinale ou de pass vaccinal, simplement une recommandation avec des vaccins éprouvés. Il n’y a jamais eu besoin de terroriser la population avec le décompte des cas quotidiens, des hospitalisations, des passages en réanimation et des décès, ni de tests permanents.
II- LE VARIANT OMICRON APPARAÎT TRÈS CONTAGIEUX, MAIS BÉNIN :
un simple rhume, une toux, voire aucun symptôme en cas de découverte par un test systématique. Les formes graves et les décès sont rares comme le montre l’expérience de l’Afrique du Sud. En France malgré l’augmentation vertigineuse des cas, le nombre de patients en soins critiques reste stationnaire autour de 4 000 soit seulement 20 % des 20 000 lits de soins.
POUR CES 2 RAISONS, IL N’Y A AUCUNE JUSTIFICATION À UNE OBLIGATION.
UNE MESURE INEFFICACE : FIASCO DES VACCINS
Le vaccin contre le covid 19 proposé en novembre 2020 qui devait nous protéger et nous permettre de reprendre une vie normale, se révèle un fiasco. Personne ne peut nier son inefficacité à protéger du variant Delta et à éviter les contaminations.
Au contraire, tous les pays qui ont largement vacciné ont vu une explosion de l’épidémie. À l’opposé, les pays faiblement ou pas vaccinés comme les pays d’Afrique, l’Inde ont une mortalité 10 fois moindre et l’épidémie est terminée, tout cela grâce aux traitements !
Les faits encore une fois ont contredit les prévisions alarmantes des gouvernants.
Au lieu d’accepter ce constat, on essaye de faire croire que le vaccin évite les rares formes graves.
Contrairement à ce qui est affirmé, il n’y a pas que des non-vaccinés à l’hôpital ou en réanimation. En Israël, en Angleterre, pays où le taux de vaccination est proche de 90 %, les hôpitaux et les réanimations sont remplis de patients vaccinés. Il n’y a qu’en France où il n’y a aucun vacciné ! Mais les dirigeants ne sont plus à un mensonge près. Tout est bon pour forcer la vaccination, comme la mise en scène de faux patients non vaccinés en réanimation qui auraient échappé à la mort et qui supplient de se faire vacciner !
LA TROISIÈME DOSE : UNE MESURE INCOHÉRENTE SANS AUCUN ARGUMENT SCIENTIFIQUE
Le gouvernement veut imposer une troisième dose d’un vaccin INEFFICACE sur le variant Delta et sans aucun argument pour savoir s’il protégera du variant Omicron.
DE PLUS, DE FAÇON INCOMPRÉHENSIBLE, SELON LE BON VOULOIR DU CONSEIL DE DÉFENSE LES DÉLAIS DE RE-INJECTION SONT ÉLASTIQUES SUIVANT LE TAUX DE CONTAMINATION, RÉGULIÈREMENT RÉDUITS : 5 mois, 4 mois et maintenant 3 mois. Quelle improvisation ? Jusqu’à combien d’injections ? Sur quels arguments ?
Le gouvernement propose des doses de rappel sans limite dans le temps, sur décision politique, LA VACCINATION DEVIENT DE FAIT UN TRAITEMENT. Ce qui est certain c’est que ces faits démontrent que L’ON EST BIEN EN PLEINE PHASE EXPÉRIMENTATION À l’ÉCHELLE MONDIALE. Le directeur de l’OMS, lui-même, vient de mettre en garde sur cette stratégie incompréhensible : la répétition des doses n’est pas une solution.
L’IMMUNITÉ NATURELLE, POURTANT LA PLUS EFFICACE ET PROLONGÉE, n’est pas prise en compte contre toute logique médicale ! Du jamais vu en médecine. Au minimum devrait être proposée une vérification du niveau de l’immunité naturelle avant toute proposition de vaccination.
UNE MESURE DISCRIMINANTE ET LIBERTICIDE
Il n’y a finalement plus de différence entre vaccinés et non vaccinés : les deux peuvent contaminer ! Il est donc inadmissible qu’un Premier ministre et un ministre de la Santé, et maintenant une partie de la population conditionnée stigmatisent les non-vaccinés de façon répétée pour leur faire endosser tous leurs échecs et diviser la société. Ils ne peuvent pas supporter qu’ils veuillent garder leur liberté de pensée.
Les personnes non vaccinées ont un esprit civique plus poussé que les vaccinés : en effet elles respectent plus rigoureusement les mesures de prévention en faisant régulièrement des tests.
C’est une discrimination. Le chantage au vaccin se multiplie et est inacceptable, comme par exemple lorsque certains oncologues obligent, alors que l’on ne connaît rien des effets de ces vaccins sur l’immunité, que leurs patients soient vaccinés pour poursuivre leur traitement ! C’est la première fois en médecine qu’il y a du chantage pour bénéficier d’un traitement. Les médecins ont toujours respecté le choix de leurs patients même s’ils refusaient le traitement bénéfique proposé.
UNE MESURE DANGEREUSE : UN «VACCIN » TOUJOURS EN PHASE D’EXPÉRIMENTATION, RESPONSABLE DE COMPLICATIONS ET DE DÉCÈS ANORMALEMENT ÉLEVÉS
Comme vous le savez, ce vaccin n’est qu’une thérapie génique en cours de phase d’expérimentation. Cette phase 3 de mise au point d’un médicament se terminera le 31 janvier 2023. Maintenant que l’on a du recul sur cette phase déclenchée au niveau mondial, les médecins de terrain voient apparaître de nombreuses complications. Au 2 octobre 2021, l’Agence Européenne du Médicament, l’EMA, recensait 26 523 décès liés formellement au vaccin et 2 millions de complications dont 1 million de graves. Ces chiffres ne représentent qu’une partie des cas observés.
En France, l’Agence Nationale du Médicament (ANSM) dans son rapport du 16 septembre 2021 rapporte 22 559 cas graves parmi lesquels des décès. Sachant qu’un dixième des complications est rapporté, ce vaccin n’aurait jamais été mis sur le marché si les règles habituelles avaient été respectées.
TOUTES CES COMPLICATIONS SURVIENNENT PRÉCOCEMENT APRÈS LA VACCINATION CHEZ DES PERSONNES SANS ANTÉCÉDENTS AYANT JUSQUE LÀ UNE VIE NORMALE. De nombreuses complications sont rapportées : myocardites, AVC, maladie de Guillain barré, maladie auto-immune, sans compter des maladies exceptionnelles qui se déclarent et flambent : maladie de Charcot, maladie à prion, développement de cancers jusque-là contrôlés.
Je ne parlerai pas des effets induits : troubles psychologiques, suicides provoqués par les mesures prises, toutes les autres pathologies graves qui ne sont plus détectées ou traitées de façon optimale. Un Doctothon vu par 12 millions de personnes, évidemment occulté par les médias du pouvoir, a permis de voir l’ampleur de ces complications et des situations dramatiques engendrées. Ces complications n’épargnent pas les enfants et adolescents.
N’êtes-vous pas frappé par le nombre anormalement élevé, cette année, de mort subite de sportifs de haut niveau sur les terrains ? Ces sportifs ont tous été vaccinés pour pouvoir vivre leur passion !
Parallèlement dans la même population de personnes sans co-morbidité, non vaccinées il n’y a aucun décès du covid, seules sont exposées les personnes à risques, c’est pour cette seule population que le « vaccin » peut avoir une certaine protection. Pourquoi voulez-vous encore rendre obligatoire un « remède » plus dangereux que la maladie chez les personnes sans risques !
La mise au point d’un essai de vaccin anti H1N1 a été arrêtée pour beaucoup moins de complications. Aucun des vaccins obligatoires n’a entraîné de telles complications. Aux USA, le Professeur Scot Youngblmood relève en moyenne 158 décès annuels associés à l’ensemble des vaccins classiques. Depuis l’introduction des vaccins covid 19 il y a plus de 17 000 morts signalés d’après le VAERS (Système de signalement d’effets indésirables des vaccins).
REJETER LE PROJET ET IMPOSER UN MORATOIRE
Dans ces conditions, on ne peut plus laisser la gestion de la crise au gouvernement et à son comité de défense. L’échec est patent. Il est donc urgent de rejeter cette proposition de pass vaccinal et proposer enfin un moratoire où tous les acteurs de la santé puissent être entendus, même s’ils ne font pas partie des ayatollahs scientifiques.
Faites comme au Royaume-Uni qui vient de renoncer à la vaccination obligatoire et à la vaccination des moins de 15 ans, malgré la flambée du variant Omicron. Au Texas, la vaccination des jeunes est interdite. Au Danemark, seules sont vaccinées les personnes à risques avec une liberté totale retrouvée sans pass sanitaire.
EN ATTENDANT, il faut supprimer tous les pass et réintégrer toutes les personnes qui ont été rejetées de la société. Maintenir toutes les mesures de prévention que les Français connaissent bien maintenant : masques, lavage des mains, distanciation, aération des locaux.
L’Uttar Pradesh, état d’Inde de 320 millions d’habitants, a distribué massivement des kits « Ziverdo » à la population à titre préventif entraînant une baisse spectaculaire des contaminations par rapport à l’état voisin du Kerala où aucune mesure n’a été prise.
Tester largement et gratuitement. Renforcer l’immunité naturelle. Réserver ces vaccins aux seules personnes à risques. Respecter la liberté des citoyens sans contraintes.
En cas de contamination ou d’atteinte du Covid : il faut TRAITER. En cas de cas contact, il est possible de traiter préventivement. Pour les cas avérés, il existe des traitements à l’efficacité reconnue scientifiquement, comme l’ivermectine, l’hydroxychloroquine. Ces traitements ont été préconisés et appliqués avec succès par les Pr Perronne et Raoult et utilisés aussi dans de nombreux pays.
Ces professeurs, mondialement reconnus, ont du jour au lendemain été rejetés par quelques scientifiques et les médias aux ordres du pouvoir. De très nombreux médecins les ont prescrits avec succès. Il est scandaleux qu’en deux ans il n’y ait eu aucune communication sur les traitements et encore plus scandaleux d’interdire aux médecins de les prescrire. Cette interdiction est à l’origine d’une surmortalité.
Il faut que le gouvernement, obnubilé par le nombre de contaminations quotidiennes et les prévisions alarmistes des statisticiens, arrête de terroriser la population comme il l’a fait l’année dernière où il n’y a pas eu la catastrophe annoncée. Spontanément l’épidémie s’éteindra d’elle-même grâce à l’immunité naturelle bien supérieure.
La multiplication des conseils de défense, proportionnelle à la croissance du taux de positivité doit être arrêtée, ainsi que la course inefficace, de plus en plus liberticide, à la prise de mesures souvent irréfléchies et désavouées souvent quelques jours après avoir été reconnues inapplicables.
Avec l’état de guerre, le gouvernement bafoue les libertés individuelles et les valeurs de la République : liberté, égalité et fraternité sans oublier le désastre économique provoqué.
La population commence sérieusement à se poser des questions sur leur compétence et ne supportera pas encore longtemps cette gouvernance. Sachez que vous aurez été informés, je ne suis pas le seul à le faire. Le moment venu, lorsque la vérité éclatera, probablement rapidement compte tenu de l’accumulation des données scientifiques et des données du terrain sur les complications et les conséquences sociales de ces décisions, votre responsabilité sera engagée.
Allez-vous encore longtemps accepter, comme l’ensemble de la population, de servir de « cible au jeu tragique de fléchettes » auquel se livrent les dirigeants. Ne votez qu’en votre âme et conscience, il n’y a plus de parti politique qui compte à ce stade, c’est une cause nationale de liberté individuelle et de société.
Je vous prie de croire, Messieurs et Mesdames les élus, en mes respectueuses salutations.
Professeur Jean Gabriel BALIQUE
Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie
Dernière minute
L’Espagne vient de décider de laisser déferler la vague Omicron, ne propose pas de 3e dose et donne confiance à l’immunité personnelle.
P.-S. : La crise hospitalière n’est pas nouvelle. En 2000, j’ai démissionné de la fonction publique pour les raisons actuelles. Il y a deux mesures fondamentales à prendre :
- 1 remettre les médecins au centre de la gouvernance de l’hôpital
- 2 outre l’augmentation de salaire, il est indispensable de mieux considérer et respecter les soignants. Il faut reconstruire des unités à taille humaine où règne un esprit d’équipe, voir familial. L’exemple de l’hôpital de Valenciennes est à ce titre exemplaire. Un hôpital se gère avec le cœur et non avec des tableaux Excel.