16/03/2021 (2020-10-29)
[Source : Nice-Provence Info]
[NDLR] : Notre illustration à la une : allégorie révolutionnaire montrant Voltaire et Rousseau sous l’œil de Dieu (1794)
Alain Nicolaï est l’auteur de Le Livre des Sept Sceaux (Le Retour à l’Évidence). Il a publié dans nos colonnes Décomposition 322 (3 + 2 + 2 = 7) (en date du 16 juillet 2020). Aujourd’hui il nous propose un texte : Le Choc en Retour ou la décomposition de la mondialisation |
En métaphysique, un chat est un chat
« Qui connaît les noms, connaît les choses. »
Cratyle, Platon, citation de la page 8 du Livre des Sept Sceaux ‑Le Retour à l’Évidence.
« Rien n’est plus dangereux que la confusion des concepts. En particulier de ceux qui visent à désigner ce à quoi on s’oppose. En général, une telle confusion est un préalable au désordre des esprits et à la violence des actes. »
Jacques Attali, Le Soir du 6 avril 2018.
Première séquence : la métaphysique
Remarque : Vous avez peur de ne pas comprendre, rassurez-vous, vous allez vite comprendre
Métaphysique, étymologie (XIIIe siècle) : mot savant emprunté au latin scolastique metaphysica, tiré des premiers mots du traité de métaphysique d’Aristote, méta ta phusika « après les choses de la nature », qui fait suite à son traité sur la nature. Le sens de « réflexion philosophique qui va au-delà de la nature et qui cherche à rendre compte par une théorie générale des principes fondamentaux de l’être » apparait dès l’origine
[source : Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Baumgartner et Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 495].
Métaphysique : analyse systématique de la réalité afin de connaître sa nature profonde. Sa méthode est basée sur l’algèbre de Boole :
0 – 1 = Fermé – Ouvert = Non – Oui = Faux – Vrai.
L’algèbre de Boole est la base de la logique combinatoire et de la logique séquentielle. Elle est la base ses systèmes informatisés.
Métaphysique : son point de départ et d’arrivée est la connaissance absolue par la mise sous les yeux des lecteurs des choses significatives, des faits significatifs…
La seule métaphysique valable est donc celle qui apporte des preuves irréfutables qui peuvent être vérifiées par tous les sujets de ce monde. Elle met sous les yeux du public ce que tout un chacun doit savoir. Elle explique la réalité et dévoile ce qui est caché, mais elle prend en compte la réflexion de Ludwig Wittgenstein : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. » (Tractacus logico-philosophicus, Ludwig Wittgenstein Tel Gallimard, Paris, 1961, page 107).
Deuxième séquence : la démocratie
Remarque : N’oubliez jamais que le citoyen détient un énorme pouvoir qu’il faut savoir utiliser à bon escient.
Démocratie, étymologie (XIVe siècle), du grec démokratia « gouvernement exercé par le peuple »
[Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 230].
Troisième séquence : la république
Remarque : Au point de vue de la société, avec la paix, la république est un de nos biens le plus précieux.
République, étymologie (XVIe siècle), emprunté au latin res publica « la chose publique, l’État, l’administration de l’État », est d’abord employée au sens de « État, communauté, société organisée » puis se spécialise à partir du XVII s au sens de « État dont la forme de gouvernement est fondée sur la souveraineté des citoyens.
[Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 682].
Il en découle impérativement que le Président d’une véritable République doit être au service de ses concitoyens.
La devise de la République française « Liberté –Égalité – Fraternité » a pour origine la Révolution française. Elle donne le modèle de ce qu’est une véritable république dans l’absolu. Cette devise a été reprise sous diverses formes à travers le monde.
Il est bien évident que pour l’humanité son approche ne peut-être que relative.
À ce jour, toutes les républiques se rapprochent plus ou moins de cet idéal, mais malheureusement nombreuses sont les républiques bananières, celles-ci ne sont que des leurres pour les gogos.
Quatrième séquence : le Nouvel Ordre Mondial
Remarque : Ne vous voilez pas la face, pendant que vous dormez, d’autres travaillent à votre perte.
Le nouveau gouvernement du Monde [Georges Corm, La Découverte /Poche, Paris, 2013].
Présentation de l’éditeur : « Une analyse mordante des sources intellectuelles du pouvoir mondialisé et du néolibéralisme “mystique” qui a envahi les cours de millions d’étudiants en économie et gestion, futurs cadres militants de ce pouvoir et de leur capacité à bloquer les changements.
Alors que la crise de 2007–2009 a révélé à tous les méfaits de la mondialisation et de la spéculation financière, rien ne change, malgré les dénonciations qui se multiplient de tous bords. Pour comprendre les racines de cette inertie mortifère des décideurs économiques et politiques mondiaux, l’auteur explore dans ce livre les mécanismes permettant la reproduction de cette “civilisation des affaires en déclin” (Robert Heilbroner). Il analyse notamment les sources intellectuelles de ce pouvoir mondialisé : le néolibéralisme se nourrit d’un idéalisme simpliste qui rappelle l’esprit doctrinaire du socialisme “scientifique”. Cette économie-fiction néolibérale décalque inversé de l’économie-fiction marxiste, a envahi les cours de millions d’étudiants, futurs cadres du pouvoir mondialisé. S’appuyant notamment sur son expérience de consultant international, Georges Corm propose une critique mordante de la structure et du fonctionnement de ce pouvoir et de ses horizons culturels.
Il plaide ici pour une “démondialisation” raisonnée des esprits et des systèmes économiques dans un monde ouvert, pour une économie solidaire et humaine par le rétablissement des cohérences spatiales, la fin des dogmatismes et la réhabilitation des valeurs d’éthique et d’équité dans l’enseignement de l’économie. »
Cette présentation fait prendre conscience de l’étendue du problème étant donné que, de nos jours, l’argent est la valeur suprême. Les élites au Pouvoir n’ont pas de mal à drainer les meilleurs de nos étudiants qui ne sont pas au courant de leur but final occulté.
Le Nouvel Ordre Mondial est en substance la prise du Pouvoir au niveau mondial par certains financiers, par certains capitalistes, par certains riches, par certains technocrates qui se sont entendu en dehors de tous les principes démocratiques – en dehors de tous systèmes démocratiques – pour prendre le Pouvoir définitivement sur cette planète(1). Pour ce faire, ils utilisent les canaux des médias dominants qu’ils ont achetés ou infiltrés pour manipuler et surtout endormir les masses.
(1) Leur but final sous-jacent est simplement de se substituer aux États et aux Républiques.
Cinquième séquence : la mafia
Remarque : Un des pires ennemis des républiques.
Mafia (XIXe siècle), mot italien désignant une société secrète, issue du sicilien, mafia, « hardiesse, vantardise », d’origine obscure. Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 463.
Définition de la mafia : En Italie, la loi Rognoni-La Torre, promulguée en 1982 pour définir l’association mafieuse dans sa spécificité (article 416bis du code pénal), est une extension de l’article 416 définissant l’association criminelle. Le législateur postule que ce qui caractérise l’association mafieuse par rapport à la simple association criminelle sont ses méthodes et, notamment, trois d’entre elles : l’intimidation, l’omerta et la soumission. Dès lors, est désigné comme « mafieux » tout individu qui tire profit du pouvoir d’intimidation émanant du capital de violence inscrit dans son association – quand bien même cette violence n’est pas exercée de façon systématique –, qui protège son organisation par son silence et vit dans un rapport de soumission vis-à-vis de cette institution se superposant à l’État.
La mafia comme délit
La création, en 1982, du « délit d’association mafieuse » répond à la nécessité de fixer un phénomène social ambigu, objet d’une approche tantôt culturaliste (la mafia comme façon d’être, expression archétypale de l’être sicilien), tantôt criminologique (la mafia comme association de malfaiteurs sans rapports permanents entre eux). Or nous avons vu comment la difficulté de prouver le caractère durable du lien mafieux et de démontrer la conscience des associés quant au projet criminel de leur association rendait caduques les tentatives judiciaires d’imputer aux mafieux un délit associatif, tel que prévu par le Code Pénal. La loi Rognoni-La Torre, promulguée en 1982 pour définir l’association mafieuse dans sa spécificité (article 416bis du Code Pénal), est une extension de l’article 416 définissant l’association criminelle. Le législateur postule que ce qui caractérise l’association mafieuse par rapport à la simple association criminelle sont ses méthodes et, notamment, trois d’entre elles : l’intimidation, l’omerta et la soumission. Dès lors, est désigné comme « mafieux » tout individu qui tire profit du pouvoir d’intimidation émanant du capital de violence inscrit dans son association – quand bien même cette violence n’est pas exercée de façon systématique –, qui protège son organisation par son silence et vit dans un rapport de soumission vis-à-vis de cette institution se superposant à l’État.
À ces délits, nous ajoutons la corruption.
Le Nouvel Ordre Mondial est donc une bien une mafia, qui en dehors de tous les principes républicains et de tous les principes démocratiques veut se substituer aux États pour mettre en place un gouvernement mondial aux mains d’une élite autoproclamée.
« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés. »
David Rockefeller [Discours à la Commission Trilatérale en juin 1991 à Baden Baden, dans Matrix of Power : How the World Has Been Controlled by Powerful Men Without Your Knowledge, paru en 2000]
« Certains croient même que nous faisons partie d’une cabale secrète agissant contre les grands intérêts des États-Unis et ils représentent ma famille et moi comme des “internationalistes” ; ils vont jusqu’à prétendre que nous conspirons avec d’autres capitalistes dans le monde pour construire une structure politique et économique mondiale plus intégrée – un seul monde, si vous voulez. Si c’est ce dont on m’accuse, je plaide coupable et j’en suis fier. »
David Rockefeller [Mémoires, Éditions de Fallois, Paris, 2006, page 475]
« Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est d’une bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial. »
David Rockefeller [« All We Need is the Right Crisis and the People Will Accept the New World Order. » – David Rockefeller, 1994, Dîner aux Nations Unies]
Sixième séquence : la science
Remarque : La science nous permet de connaître la réalité.
Science (XIe siècle) emprunté au latin scientia « connaissance, savoir, connaissance théorique », dérivé du participe présent sciens, scientis « qui sait, instruit, habile », de scire « savoir », d’abord employé au sens de « connaissance, savoir », et de « savoir-faire, aptitude acquise dans un domaine particulier » et à partir du XIIIe siècle, au sens du français moderne « corps de connaissances ayant un objet, une méthode propre, domaine organisé du savoir ». Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Baumgartner et Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 719.
Épistémologie : science, désigne strictement toute connaissance rationnelle obtenue, soit par démonstration, soit par observation (objective) et vérification expérimentale, Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines, L. M. Morfaux, Armand Colin, Paris, 1980, page 324.
Septième séquence : la preuve scientifique
Remarque : Démasquons irréfutablement les diffuseurs de fausses informations.
Preuve, de prouver. Prouver (XIIe siècle), du latin probare « éprouver, prouver, approuver » dérivé du latin probus, « de bonne qualité, honnête, vertueux ». Probus donnera le mot de probe employé en français au sens moral de « intègre, honnête ». Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Baumgartner et Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 630 et 634.
Connaissance et preuve vont de pair.
En ce qui concerne la crise du Covid-19, des deux dernières séquences il en découle qu’il est impératif de l’analyser dans toutes ses phases comme l’a fait en France le professeur Christian Perronne(1) c’est-à-dire de comprendre objectivement la chaîne des causes et des effets qui l’a engendrée. Il est essentiel de démasquer les diffuseurs de fausses informations.
(1) Le Pr. Perronne balance sur « les magouilles et les attaques dégueulasses contre Raoult »
Christian Perronne est un médecin et professeur des universités-praticien hospitalier français, spécialisé dans le domaine des pathologies tropicales et des maladies infectieuses émergentes, et ancien président de la commission spécialisée Maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique [source Wikipedia].
Huitième séquence : George Soros et la société ouverte
L’origine doctrinale de l’Open Society de George Soros.
Présentation de George Soros :
« Pour le grand public ; il est d’abord l’incarnation de ces puissants et inquiétants “marchés financiers”, maîtres du monde moderne. Soros est la face visible et toujours mystérieuse de la mondialisation qui est en train de nous avaler, et du trente-cinquième étage de son immeuble de Manhattan, à New-York, dominant les allés verdoyantes de Central Park, la salle des marchés du Quantum Fund a en effet des allures de cabine de pilotage interplanétaire. »
Préface du livre de George Soros, Le défi de l’argent, Plon, 1996, page 7.
Dans ce livre, George Soros nous explique doctement que son grand inspirateur est le « philosophe » Karl Popper auteur de l’inénarrable livre La société ouverte et ses ennemis (Éditions du Seuil, Paris 1979). Cet auteur, ayant étudié les nuages et leur formation, a eu une révélation : les nuages n’ont pas de frontières.
De cette observation fulgurante, il tire la conséquence que la libre circulation des biens et des personnes, c’est-à-dire la société ouverte à tous les vents, est le Bien, et que la société fermée — à l’image du bloc soviétique — est le Mal absolu.
Quatrième de couverture de La connaissance objective par l’éditeur : Voici un livre de philosophie à la fois classique et déconcertant. On y traite de la liberté et du déterminisme à l’aide de nuages et de bulles de savon. On y construit une théorie du langage à l’aide de miel et de toiles d’araignées. Fort de cinquante ans de discussions avec physiciens, biologistes et logiciens, Popper renouvelle l’approche des questions les plus traditionnelles de la philosophie avec pour fil conducteur de progrès de la science, replacé dans le cadre plus général d’une philosophie de l’émergence du nouveau. Rassemblant des textes rédigés pour la plupart entre 1965 et 1971, La connaissance objective est l’ouvrage le plus représentatif de la « dernière manière » de Popper. Il y révèle toutes les implications métaphysiques de son rationalisme critique et s’y risque à des conjectures audacieuses. Indispensable pour connaître les inflexions que prend alors la pensée de Popper, ce livre l’est aussi pour comprendre les débats de l’épistémologie contemporaine. | |
Commentaires : Théorie pour le moins nébuleuse sur laquelle est fondée la doctrine de George Soros. Il est difficile de faire plus fumeux. |
Dans son livre autobiographique, George Soros nous explique également comment est née sa réputation : « En Grande Bretagne, certains me reprochent d’avoir fait chuter la livre en 1992, d’autres m’en félicitent. Ils ont tous tort, car lorsque j’ai joué la dévaluation de la monnaie britannique et des sommes considérables, je ne me préoccupais pas de l’intérêt public. Je me suis contenté de spéculer en respectant les règles pour le seul profit de mon fond d’investissement, de mes actionnaires et de moi-même. D’ailleurs, si l’on se comporte autrement, il est impossible de gérer un tel fond, et personne ne vous confira son argent ! » (pages 26 et 27). Page 26 on apprend toujours : « Après 1989, l’effondrement des systèmes de l’Est n’a pas conduit à l’établissement de véritables sociétés ouvertes, du moins dans la plupart des pays ex-communistes, ou triomphent des régimes autoritaires et nationalistes. J’avais rêvé que la révolution de 1989 ouvrirait la voie à une société ouverte universelle, comme celle de 1789 avait posé les bases de l’Etat moderne. Rien de tel ne s’est produit. » Par la suite il raconte la vie de sa famille et sa carrière. Un temps, il voulait devenir philosophe : « Vers 1962, j’ai écrit un traité philosophique, The Burden of Consciencious – Le poids de la Conscience – … » qu’il présente à son mentor Karl Popper, (page 49). On comprend bien vite cependant que sa grande obsession est la réalisation de la société ouverte. Pour cela il crée dès 1979 l’Open Society Foundation qui est un réseau de fondations qui déverse des millions (jusqu’à des milliards) dans de nombreux pays pour l’aider à atteindre son but, c’est-à-dire, en clair : l’avènement du règne définitif de la finance (bien que dans son ouvrage il en critique certains aspects) et du Nouvel Ordre Mondial.
Son livre, en fait, consiste en une interview de Soros par une personne anonyme.
À la question (page 178),
« Je ne comprends toujours pas comment la conscience de votre propre faillibilité mène à votre idée de société ouverte comme piliers des valeurs universelles »
Soros répond : « Ce n’est pas évident. Je peux exposer mon point de vue, qui me semble particulièrement convaincant, mais cela ne signifie pas que les autres vont le partager. Je dois reconnaître que d’une certaine façon je suis quelqu’un d’exceptionnel. Je ne parle pas de l’intelligence mais de l’argent. Peu de personnes en possèdent plus qu’elles n’en ont besoin. Être de celles-ci me place dans une situation à part, comme si j’étais exempté des lois de la gravité. Je peux me permettre de vivre selon ma fantaisie, et ma fantaisie c’est de promouvoir l’idée de la société ouverte. Mais là, je suis confronté à ma propre faillibilité (sic) – contrainte à laquelle je ne peux échapper. »
Avec une telle réponse, il n’est pas étonnant que ce chapitre s’intitule Le philosophe raté.
Conclusion : le Nouvel Ordre Mondial, le pire des virus
Pour que tout soit bien clair dans votre esprit.
Les partisans du Nouvel Ordre Mondial veulent laisser le peuple dans l’ignorance pour mieux le dominer. De nos jours la société du spectacle se double d’une société de la consommation pour que le peuple évite de penser aux causes multiples de son asservissement. Ces acteurs du Nouvel Ordre Mondial détiennent les médias : « Les riches achètent les médias pour donner de l’information bien choisie aux pauvres » (Bourdieu). Ce qui veut dire, en clair, que des informations capitales sont volontairement occultées et que les partisans du Nouvel Ordre Mondial manipulent honteusement les citoyens en les prenant pour des imbéciles.
L’asservissement des États et des républiques est un des buts des antidémocrates du Nouvel Ordre Mondial.
Le Forum Économique Mondial appelle à une « grande remise à zéro » du Système, The Great Reset(1), à la suite de la crise protéiforme du Covid-19.
D’une pandémie, beaucoup moins importante que l’épidémie de grippe de 1968–1969, les médias ont fait un monstre qui justifie tous les coups bas. Il faut bien comprendre que l’épidémie de grippe de 68 – 69, qui est passée quasiment inaperçue à l’époque, aurait fait, d’après une étude publiée en 2007, plus de 30 000 morts en France. Reportée à la démographie actuelle, l’estimation des décès est qu’elle aurait provoqué de nos jours entre 70 000 et 100 000 morts ! (Grippe de Hong Kong : la pandémie oubliée | LCP Le Mag – 26/06/2020)
Le confinement et le port du masque obligatoire ne sont qu’un avant-goût de ce qui vous attend dans le monde d’après concocté dans notre dos. Pourquoi un vaccin alors que de très nombreux scientifiques disent que ce virus mute(2) ? Même George Soros l’a proclamé dans la presse(3). Pourquoi vouloir développer les puces RFID ? Pourquoi Bill Gates finance-t-il la technologie des vaccins avec des implants de micropuces d’Intellectual Ventures ?
Enfin, pourquoi le Forum Économique Mondial (Forum de Davos) se permet-il d’annoncer unilatéralement sur son site son projet mondial pour la planète (son monde d’après) et The Great Reset, si ce n’est parce qu’il pense avoir pris définitivement le dessus sur le Peuple, la démocratie, les républiques et les États ; démontrant ainsi irréfutablement le mépris colossal du peuple par ces élites autoproclamées.
Leur « monde d’après » n’est qu’un gigantesque piège pour la population qui sera livrée pieds et poings liés au monde de la finance. Leur « monde d’après » marque, en fait, l’avènement du règne totalitaire de la finance, ce qui veut dire pour le Peuple : asservissement définitif.
Face à de telles menaces, les vrais républicains de tous les États ne peuvent pas rester inertes.
Face à de telles menaces, défendons notre république !
Face à de telles menaces, levons-nous !
Alain Nicolaï
(1) The Great Reset ou Le temps de la Grande remise à zéro d’après le Forum Économique Mondial, dont George Soros est un membre éminent.
(2) Le SARS-CoV‑2 mute, et alors ? [source Le Temps du 24 juillet 2020]
(3) « Mais nous sommes face à une cible mouvante, du fait que le virus lui-même évolue rapidement. La mise au point d’un vaccin prendra beaucoup de temps. » [source L’Écho du 17 mai 2020]
1 commentaire
par pastorelli
Article bien structuré et très « pédagogique ». Mais pourquoi faire démarrer l’Histoire de France et du monde à la république française ?
N’y aurait-il rien eu avant ? Il y aura quelque chose après.
C’est ce que nous montrent les événements actuels : nous vivons la fin d’un monde, mais d’un monde républicain.
C’est bien notre forme de gouvernement républicain qui est moribond. Alors jetons le ! Tournons la page !
Il y a eu d’autres choses avant la Révolution française. Il y a même eu d’autres républiques.
La fin d’un monde n’est pas la fin du monde.
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