29/11/2021 (2021-11-28)
La surveillance de l’évolution immédiatement post vaccinale telle qu’elle apparaît d’après les données de l’OMS et de OurWorldinData montre une explosion de cas et de morts durant les deux mois qui suivent les campagnes de vaccination, sans aucune explication scientifique confirmée jusqu’à présent.
Le but de ce travail est d’exposer cette évolution paradoxale pour stimuler les recherches et évoquer les hypothèses qui permettraient peut-être de la comprendre.
Faits avérés tirés des courbes de l’OMS
Israël
Dans ce pays champion de l’injection Pfizer celle-ci a été suivie d’une explosion des cas et de morts pendant deux mois.
La campagne de « vaccination » a également été suivie d’une explosion de la mortalité attribuée au Covid.
La Grande-Bretagne
Est le champion européen de l’Astra Zeneca. La vaccination, commencée en décembre 2020, a été suivie d’une forte exacerbation du nombre de cas quotidiens puis de la mortalité qui a doublé en trois mois.
Îles Fidji
Les injections ont commencé début mai. L’épidémie a explosé en juin et la mortalité a suivi.
Et la mortalité a explosé
En Slovaquie la vaccination a commencé le 4 janvier 2021.
Elle a été rapidement été suivie d’une hécatombe post vaccinale
Avant la vaccination les Seychelles avaient été épargnées par le Covid. Mais la campagne de vaccination a été suivie par une forte poussée de contaminations, puis de morts.
Au Népal
Mais aussi en Thaïlande
Au Cambodge, la vaccination a pris de l’ampleur en mars 2021 et en novembre plus de 80 % de la population avait subi au moins une injection. Mais le résultat est décevant : la vaccination a été suivie par une explosion des cas.
Avant la vaccination la Mongolie avait été épargnée par le Covid.
Malheureusement la vaccination a été suivie par une explosion de cas et de morts.
Les non-vaccinés sont ceux qui n’ont reçu aucune injection !
Cette hécatombe post vaccinale des deux premiers mois impose de prendre en compte dans l’historique des vaccinés cette période entre la première injection et les deux semaines qui suivent la dernière injection.
La comparaison des mortalités des vaccinés et des non vaccinés, en considérant les vaccinés incomplets comme des non-vaccinés, augmente fortement la mortalité de ces derniers et diminue d’autant celle des vaccinés.
Elle représente une tricherie trop fréquemment utilisée par nos gouvernants et les médias complices. Les non-vaccinés sont ceux qui n’ont reçu aucune injection !
Dans les pays où la vaccination a été plus lente, cet effet d’explosion des cas et d’hécatombe post vaccinale est peu perceptible, mais des accélérations brutales du rythme des vaccinations peuvent aussi être marquées par une augmentation de la mortalité.
L’effet Macron
Ainsi en France les menaces proférées par Macron contre les non-vaccinés ont été suivies par une augmentation brutale du nombre d’injections quotidiennes suivi par une augmentation des cas constatés puis de la mortalité quotidienne
Commentaires
Dans 80 % des pays champions de la pseudo vaccination Covid, celle-ci a été suivie par une hausse importante des cas (tests PCR positifs) et des morts pendant en moyenne deux mois.
Ce phénomène paradoxal n’a pas été observé avec les vaccins classiques, même lorsqu’ils sont peu efficaces comme celui de la grippe. En l’absence d’études scientifiques publiées à notre connaissance sur le sujet, on ne peut qu’émettre des hypothèses quant aux raisons de cette hausse des contaminations et l’hécatombe post vaccinale précoce.
Le rôle connu des anticorps facilitants
Pour la surmortalité immédiate, on peut évoquer un phénomène d’anticorps facilitants (ADE)1 bien étudié après la catastrophe de la vaccination contre la Dengue (Denvaxia) aux Philippines. Il consiste à ce que les anticorps, créés à l’occasion d’une précédente infection ou par un vaccin insuffisamment efficace, au lieu de combattre la maladie, l’aggravent en facilitant l’entrée du virus dans les cellules. Cette apparition d’anticorps facilitants est responsable de l’échec et l’abandon des candidats vaccins après les essais animaliers2 contre les précédents coronavirus (SRAS3 et MERS4 ).
Ces observations sont à l’origine des inquiétudes des immunologistes vis-à-vis de la sécurité des pseudovaccins contre la Covid-19. Ce risque avait d’ailleurs été décrit par de nombreux auteurs dès 20205678 et rappelé par l’Académie de médecine en janvier 20219:
« la persistance d’un taux d’immunité faible, voire insuffisant, pendant les semaines supplémentaires précédant la seconde injection doit être prise en considération.
Le risque individuel d’aggravation par « anticorps facilitants » doit être évoqué quand l’infection survient chez une personne ayant un faible taux d’anticorps neutralisants.
Sur le plan collectif, l’obtention d’une couverture vaccinale élargie, mais fragilisée par un faible niveau d’immunité, constituera un terrain favorable pour sélectionner l’émergence d’un ou de plusieurs variants échappant à l’immunité induite par la vaccination. »
Les mesures de surveillance de ce phénomène d’ADE se heurtent à la difficulté de caractériser l’aggravation de la maladie par la vaccination (VAED)10 de manière objective et le manque de marqueurs spécifiques.
La prévention de la VAED repose, non seulement sur un suivi attentif, mais également sur des mesures visant à s’assurer que les taux d’anticorps neutralisants obtenus restent suffisamment élevés chez toutes les personnes vaccinées, en particulier les sujets âgés, ce qui n’est pas suffisamment réalisé actuellement en France.
Si, comme cela est probable, l’infection à SARS-CoV-2 devient endémique, cette précaution sera essentielle à respecter, si on veut éviter de voir apparaître des bouffées épidémiques de formes sévères chez des personnes vaccinées, insuffisamment protégées par leur immunité humorale et cellulaire.
Les maladies liées à la protéine spike produites largement par les « vaccinés »
Aucune hypothèse publiée à ce jour n’explique l’explosion précoce des cas après vaccination et on peut s’interroger sur la signification des test positifs dans cette situation. Il est peu probable qu’il ne s’agisse que de faux positifs, car ils ont été suivis de signes cliniques et d’une élévation de la mortalité.
La possibilité d’une maladie causée par la protéine spike et transmise par autour d’eux par les vaccinés est donc possible et mérite d’être recherchée.
⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.
- [1] Antibody dependant enhancement[↩]
- [2] En particulier contre péritonite infectieuse du chat.[↩]
- [3] Dans le contexte des essais vaccinaux contre le SRAS (SARS-CoV-2), une VAED a été observée dans 9 études animales, dont une in vivo chez des singes verts expérimentalement infectés par deux fois.[↩]
- [4] Chez le lapin infecté par deux fois, ainsi que des phénomènes d’ADE in vitro.[↩]
- [5] Nouara Yahi Infection-enhancing anti-SARS-CoV-2 antibodies recognize both the original Wuhan/D614G strain and Delta variants. A potential risk for mass vaccination?[↩]
- [6] Iwasaki A. Yang Y. The potential danger of suboptimal antibody responses in COVID-19. Nat Rev Immunol. 2020; 20:339-341(([7] Li D. et al. In vitro and in vivo functions of SARS-CoV-2 infection-enhancing and neutralizing antibodies. Cell. 2021; 184:4203-4219[↩]
- [8] Lee WS et al. Antibody-dependent enhancement and SARS-CoV-2 vaccines and therapies. Nat Microbiol. 2020; 5(10): 1185-91[↩]
- [9] Nikolai Eroshenko, Taylor Gill, Marianna K. Keaveney, Implications of antibody-dependent enhancement of infection for SARS-CoV-2 countermeasures 5 June 2020
https://doi.org/10.1038/s41587-020-0577-1[↩] - [10] Communiqué de l’Académie de Médecine Élargir le délai entre les deux injections de vaccin contre la Covid-19 : quels risques pour quels avantages ?[↩]
- [11] VAED vaccine antibody-dependant enhancement[↩]