Comment dénazifier la France ?

02/05/2022 (2022-05-02)

Par Lucien SA Oulahbib

Rappelons tout d’abord quelques trivialités : Mussolini était socialiste. Doriot communiste. Hitler reprochait surtout aux bolcheviques de ne pas voir l’essence juive du libéralisme/capitalisme d’où sa lutte contre le « judéo-bolchevisme » en vue précisément d’arracher la lutte anticapitaliste des mains de la « juiverie » internationale (ce que cherchaient aussi Heidegger et Schmitt) ; cette destruction permettant l’avènement de la vraie « race » supérieure au sens non seulement ethnique, mais également métaphysique d’êtres formatés en fonction : sélection des meilleurs, y compris génétiquement, puis bourrage de crâne afin de fabriquer des spécimens adéquats pour la répandre.

Aujourd’hui en France (mais aussi dans tout l’Occident désormais hormis quelques exceptions…) cette destruction du monde « blanc et hétéro-normé » s’est opérée dans un premier temps en substituant à « la lutte des classes » la lutte des « races », des « sexes », et « pour » le climat (!), doublées de luttes annexes contre le « gilet jaune » (la souffrance animale a été mise de côté pour ne pas porter ombrage aux alliés djihadistes).

Maintenant, la vitesse supérieure consistera à créer une race supérieure « non binaire, non blanche et non phobique », injectée pour l’assainir à la façon du cheptel animal, et sélectionnée le plus possible par PMA et GPA avec destruction du « produit » si l’on change d’avis ou s’il ne s’avère pas adéquat aux attentes, tout en l’assainissant également mentalement en lui injectant des idées « correctes ».

Ainsi, lorsqu’une Fourest somme les « parents » d’injecter leur progéniture, de même que Malhuret pour l’obligation injectable, voire Mélenchon prêt « à courir derrière » chacun si « la loi l’exige », il s’agit bien d’un pas en avant allant dans le sens de cet assainissement, cette pensée hygiénique qui divise la population entre sains et dangereux.

Ne parlons pas également de cette imposition à accepter, sans riposter, de se faire égorger, voler, violer au quotidien, de toute façon immédiatement catalogué en « fait divers », voire par exemple de « féminicide », alors qu’une femme dans ce dernier cas est violentée non pas parce qu’elle est femme, mais plutôt cet être humain qui refuse d’obéir à des codes culturels qui imposent sa « soumission ». Or ces codes qui refusent de se réformer puisqu’ils sont « incréés », on les connaît : ils sont dans « l’islam ». Celui-ci est considéré de plus en plus comme « sacré » par un Darmanin qui sans doute après avoir lu Houellebecq « conseille » (grâce à Mc Kinsey ?) qu’en effet la « soumission » serait une bonne chose ; ce qui n’est cependant plus (du tout) l’avis de la Première ministre suédoise, semble-t-il…

Nous assistons ensuite, sous nos yeux, et ce malgré les rodomontades (vaines) des Rioufol, Lévy et autres Onfray contre les Foutriquets au pouvoir, à une épuration, méticuleuse, mais forcenée, des médias, de l’édition, de l’université, des officines scientifiques, suivant ainsi ce que proposent les Enthoven et consorts, afin d’imposer à la place une vision monocorde des relations humaines (dominants blancs et mâles versus dominés colorés et LGBTQI+) tout en prétendant le contraire…

On débouche alors bien là dans une vision néonazie du monde : « nazie » en ce sens où la « race » est toujours magnifiée, l’assainissement et la sélection des meilleurs également, ces derniers étant ceux qui acceptent ce formatage idéologique transformé en idéocratie ; « néo », car la destruction se fait autrement, plutôt par la mort sociale, la mise en quarantaine (au sens littéral), la mise au pilori ou l’autodafé à distance en brûlant la cible avec des mots infamants afin, en sus, qu’un lynchage cathodique puisse s’effectuer sans coup férir et même avec le sourire « anti-complotiste » d’usage (surtout pour les photos : ne dites plus : « ouistiti », mais « anti-complotiste »).

Comment alors, dénazifier ? D’autant que ces spécimens sectaires (méprisants, injurieux, opportunistes…) ont réussi à faire réélire un de leurs spécimens une sorte de Monsieur Smith version Matrix, en plus XXL ou 666, c’est selon… Ce n’est évidemment pas une mince affaire…

Déjà en refusant d’en avoir peur, malgré leur diatribe qui peut briller ici et là, car ce sont des bulles de savon médiatiques qui s’envolent et éclatent au fur et à mesure que leur quart d’heure s’efface. Certes, celles-ci s’efforcent de le faire persister, un peu comme ces personnages de dessins animés qui après avoir franchi le bord d’une falaise continuent leur mouvement, comme si de rien n’était. Nous avons d’ailleurs affaire à ce genre de niais, d’idiot(es) utiles qui, tout en se prétendant au-dessus de la mêlée, refusant par exemple ladite « pensée binaire », sont au contraire en plein dedans (ils en « vivent », il est vrai), alors que la binarité peut être, à un moment, indispensable, soit dit en passant, néonazi ou pas.

Ensuite, si l’on n’est donc pas néonazi, il s’agirait de restaurer ces vieux mots de démocratie, liberté, égalité et fraternité, en considérant qu’ils s’adressent d’abord à ceux qui les partagent, déjà par leur nationalité, ensuite par leur acceptation à vouloir être ensemble et non pas seulement « vivre ensemble » à l’instar de bêtes d’espèces diverses cohabitant au sein d’un même enclos…

Ce qui implique de promouvoir la démocratie réellement participative à tous les niveaux, donc le référendum à la Suisse, également la participation capital-travail via la cogestion et de réels services du « bien commun » articulant, associant, initiatives privées et publiques ; du moins si l’on ne veut pas réitérer des expériences qui ont échoué…

Un bon prisme en tout cas pour y voir plus clair dans ces prochaines élections législatives…

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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

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