L’architecte de l’UE, premier président de la Commission européenne, était… un ancien nazi

Emmanuel #Macron nous explique que la construction européenne nous prémunit contre le retour « du bruit des bottes ». Il s’agit d’une imposture historique ! Les 3 pères de l’#Europe ne venaient de la Résistance, bien au contraire.

Philippe de Villiers




Un rapport de l’ONU préconise la légalisation des relations sexuelles entre adultes et enfants

[Source : strategika.fr]

Par Micalah Bilger

Source : lifenews.com – 17 avril 2024 :

Un nouveau rapport inquiétant du Programme des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) vient s’ajouter aux préoccupations croissantes concernant les dirigeants mondiaux qui font pression pour normaliser la pédophilie.

Le rapport intitulé « Principes du 8 mars pour une approche du droit pénal fondée sur les droits de l’homme proscrivant les comportements liés au sexe, à la reproduction, à la consommation de drogues, au VIH, au sans-abrisme et à la pauvreté », publié sur le site web de l’ONUSIDA, propose des orientations juridiques sur les questions liées au sexe, y compris lorsqu’il s’agit d’enfants de moins de 18 ans.

Sans aborder la question de l’âge du consentement, le rapport suggère que les mineurs peuvent consentir à avoir des relations sexuelles avec un adulte. Le rapport indique :

« Un comportement sexuel impliquant des personnes n’ayant pas l’âge minimum prescrit au niveau national pour consentir à des relations sexuelles peut être consensuel en fait mais pas en droit ».

Il conseille également aux avocats, aux juges et aux forces de l’ordre de tenir compte « des droits et de la capacité des personnes âgées de moins de 18 ans à prendre des décisions concernant un comportement sexuel consensuel et de leur droit à être entendues sur les questions qui les concernent » lorsqu’ils envisagent d’appliquer des lois sur les relations sexuelles avec des mineurs.

Le rapport poursuit :

« Conformément à leurs capacités évolutives et à leur autonomie progressive, les personnes de moins de 18 ans devraient participer aux décisions qui les concernent, en tenant dûment compte de leur âge, de leur maturité et de leur intérêt supérieur, et en accordant une attention particulière aux garanties de non-discrimination. »

En d’autres termes, Cassy Fiano-Chesser, rédactrice de Live Action News, a souligné :

« Le rapport appelle à la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et mineurs, pour autant que les mineurs soient “consentants”… Les mineurs, bien sûr, ne peuvent pas vraiment consentir à des relations sexuelles avec un adulte — ce que ces soi-disant experts devraient savoir ».

Cependant, le rapport présente la question comme une question de droits et d’acceptation.

L’avant-propos du rapport a été rédigé par un avocat « fièrement gay », Edwin Cameron, d’Afrique du Sud, qui a fait valoir que les lois sur le sexe peuvent faire en sorte que les gens se sentent ostracisés en raison de leur comportement sexuel.

M. Camero a écrit :

« Le droit pénal peut ainsi susciter l’hostilité, l’exclusion, l’inégalité, la discrimination et la marginalisation d’individus et de groupes, parfois jusqu’à la violence. En conséquence, les droits de l’homme, les valeurs démocratiques et l’intégration sociale en pâtissent »

Il a affirmé que les lois qui criminalisent les comportements sexuels « codifient la discrimination » à l’encontre des personnes ayant des orientations sexuelles différentes. Cameron ne l’a pas mentionné, mais certains affirment aujourd’hui qu’un adulte qui est sexuellement attiré par les enfants a une simple orientation sexuelle et n’est pas un pédophile.

Un autre aspect inquiétant du rapport est son insistance sur le fait que tuer des bébés à naître dans le cadre d’avortements volontaires est un « droit » de l’homme.

Le rapport appelle à une décriminalisation totale de l’avortement, ce qui mettrait les avorteurs non formés et les charlatans à l’abri de toute poursuite. Il indique :

« L’avortement doit être entièrement exclu du champ d’application du droit pénal, y compris pour le fait d’avoir, d’aider, d’assister ou de fournir un avortement… ».

Il affirme également que les mères enceintes ne devraient pas être punies pour avoir consommé des drogues ou de l’alcool pendant leur grossesse, même si l’enfant à naître subit des dommages.

Les groupes impliqués dans la création du rapport comprennent la Commission internationale des juristes, l’ONUSIDA et le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, selon Fox News.




La guerre n’est jamais faite par ceux qui la financent

[Source : kairospresse.be]

Par Alexandre Penasse

La guerre n’est jamais faite par ceux qui la financent et en tirent les bénéfices. Je me souviens de cette scène du documentaire de Michael Moore, Fahrenheit 9/11, où le réalisateur interpelle des sénateurs américains pour qu’ils signent un document et acceptent l’enrôlement de leur enfant dans la guerre : pas un prêt à envoyer sa progéniture en Irak comme chair à canon pour l’Oncle Sam au bénéfice des compagnies pétrolières. Que faire alors pour recruter les fils et filles des perdants du modèle américain, sans utiliser la force ? : agiter le drapeau et les valeurs patriotiques qui leur fera croire qu’ils se sacrifient pour leur pays.

Les gagnants : les oligarques des deux camps, ceux qu’on dit démocratiquement élus dans les contrées où l’on vote pour élire son maître, où ceux qui n’ont pas besoin pour régner de passer par le simulacre de l’élection.

Les perdants : ceux sur le champ de bataille, qu’on a depuis longtemps persuadés que l’ennemi était en face d’eux, mais pas au-dessus, ceux qui donnaient les ordres. Pourtant, ce sont souvent des frères et sœurs qui s’entretuent, alors que dans un monde décent on sait qu’ils auraient pu être amis, amants, taper la carte ensemble, ou cogner les verres.

Malheureusement, la propagande médiatico-politique les a persuadés qu’ils faisaient partie du camp A face à ceux du camp B. La catégorisation sociale, bien qu’automatique, est un des mécanismes les plus dangereux pour la paix sociale. Elle nous fait tristement oublier notre commune humanité… George Orwell soulignait cette vérité, alors qu’il était dans une tranchée lors de la guerre d’Espagne :

« Nous étions dans un fossé, mais derrière nous s’étendaient cent cinquante mètres de terrain plat, si dénudé qu’un lapin aurait eu du mal à s’y cacher (…). Un homme sauta hors de la tranchée [ennemie] et courut le long du parapet, complètement à découvert. Il était à moitié vêtu et soutenait son pantalon à deux mains tout en courant. Je me retins de lui tirer dessus, en partie à cause de ce détail de pantalon. J’étais venu ici pour tirer sur des “Fascistes”, mais un homme qui est en train de perdre son pantalon n’est pas un “Fasciste”, c’est manifestement une créature comme vous et moi, appartenant à la même espèce — et on ne se sent plus la moindre envie de l’abattre. »

Voilà à quoi s’attellent chaque jour les politiques et leurs chapelles médiatiques : nous priver des outils pour comprendre, don nous monter inévitablement les uns contre les autres, puisque l’ignorance amène à trouver le mauvais coupable. Ils ne nous disent évidemment pas que le pays le plus meurtrier qui soit est les États-Unis et que se défaire du lien de dépendance qu’a l’Europe avec eux pour favoriser une entente avec la Russie et le monde arabe serait peut-être une meilleure solution. Non, ils préfèrent alimenter une guerre qu’ils ne font pas entre deux peuples frères qui se massacrent pour eux.

Le prix Nobel de la paix décerné à Barack Obama en 2009 sera le blanc-seing lui signalant qu’il peut faire la guerre tous azimuts. Sous ses deux mandats, comme aucun autre président, les États-Unis auront été en guerre. Afghanistan, Irak. Mais aussi la Syrie, la Libye, et les nouvelles guerres par drones au Pakistan, en somalie, au Yemen.
Aujourd’hui, le guerrier de la paix, ou le pacifiste belligérant, donne des conférences partout dans le monde. La dernière ? En Belgique, sur les technologies de pointe. Cachet pour la soirée : 600 000 euros. Le sang, ça rapporte.

Dans cette technologie de pointe, les drones font belle figure, à l’heure de la guerre 4.0 où on tue des êtres humains à des milliers de kilomètres assis sur un fauteuil confortable dans un centre en Allemagne ou ailleurs… La guerre jusqu’au summum de la déshumanisation. Les États-Unis nous avaient dès le début appris que leur existence reposait sur la destruction de l’autre, puisque les Indiens qui vivaient paisiblement sur leur terre depuis des siècles ont été massacrés par des dirigeants qui ne connaissaient pas le partage et ont depuis le mot pacifisme gravé sur le canon de leur fusil.

Daniel Ganser l’a bien exprimé : Les USA sont la plus grande menace pour la paix mondiale. Ils ont bombardé le plus de pays depuis 1945 ; Les É.-U. Ont plus de 200 000 soldats stationnés à l’étranger ; chaque année, le budget militaire américain augmente : il sera de plus de 842 milliards en 2024… Comme le dit encore Ganser : « Le mouvement pacifiste sait que beaucoup pourrait être fait avec un tel budget annuel. Au lieu de la guerre et des armes, l’argent pourrait être consacré à soulager la faim dans les pays pauvres, à l’éducation, à la santé, à l’expansion des énergies renouvelables, ou à des projets visant à lutter contre la pollution, ou encore à financer des médias alternatifs qui dénoncent les mensonges de guerre ou informent sur les causes réelles de la guerre, etc. ». Ainsi, la guerre externe entretient la guerre sociale interne, nourrie par d’indécentes inégalités.

Quel gâchis. Car c’est un souffle d’humanité qui nous emplit de bonheur lorsque nous voyons ceux appelés ennemis laisser tomber les armes et faire la paix. Ce rapprochement entre des camps rendus virtuellement adverses par ceux qui font les guerres dans les salons feutrés, mais ne les vivent pas, montre l’absurde de ces hommes qui se déchirent entre eux. C’est la trêve de Noël dans les tranchées de 14–18. Il n’est de meilleure preuve de la construction de cette haine de l’autre par les médias et qui ne peut se matérialiser que lorsque, arme à la main, notre survie dépend de la mort de l’autre.

Les marchands d’armes, qui sont souvent les mêmes que les marchands de propagande, doivent donc créer des catégories abstraites dans lesquelles les gens se reconnaissent, leur rappelant ce qui les distingue plutôt que tout ce qui les rapproche, occultant à dessein notre commune humanité.

La guerre, ce n’est pas la destruction de deux camps, c’est la destruction de ce qui fait de nous des êtres humains.






La justice dévoyée : le gouvernement des juges

[Source : francephi.com]

Par FrancePhi Diffusion

Entretien avec Richard Dessens, auteur de La justice dévoyée (Le gouvernement des juges)
aux éditions Dualpha

Richard Dessens

Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.

« C’est tout le mérite de Richard Dessens de faire découvrir aux lecteurs les méandres d’une justice qu’il considère désormais dévoyée, comme il le démontre avec autant de précision que d’érudition, rappelant pour cela ce que fut “la loi naturelle”, s’interrogeant sur ce “qu’est le droit”, sur “l’équité” et le “dévoiement moderne des droits naturels”… On le suit avec intérêt sur les réponses qu’il tente d’apporter à la question “Qu’est-ce que la Justice ?”, ce “vaste programme”. Le lecteur verra qu’il s’interroge également sur le rôle du juge “de l’exécutant au créateur de droit (et sur) les faits”… »

Philippe Randa

Le sujet de la justice est de plus en plus mis en lumière depuis quelques années et parfois la justice est contestée sur plusieurs aspects. Mais votre approche semble d’une autre nature.

En effet, j’ai choisi de partir sur les fondements incontestables du droit, de la loi et de la justice tels qu’ils ont été façonnés depuis les philosophes grecs et les grands juristes romains qui sont les références et la légitimité de notre système juridique. Premièrement, ce sont eux qui ont posé les bases de toute la réflexion sur la justice à travers trois concepts : la nature, dont l’homme fait partie et le respect de ses règles comme guides des relations entre les hommes ; deuxièmement, la loi, le droit et la justice sont consubstantiels à un peuple, à une Cité — on dirait un État aujourd’hui ; troisièmement, l’idée que l’équité est le socle de la justice, équité dont il faut se garder des multiples interprétations qui en ont été faites par la suite par la modernité. Il suffit d’observer l’idéologie de la justice actuelle pour s’apercevoir que ces trois grands principes ont été écartés. J’ajoute que si le droit originaire se distinguait de la morale, le droit actuel est de plus en plus une juridicisation d’une morale nouvelle fondée sur les « droits de l’homme » qui ne sont pas des droits, mais une morale idéologisée. Nous sommes entrés dans une ère de non-droit au profit d’une moralisation orientée et politisée par nos élites mondialistes.

La première partie de votre livre est en effet une étude du droit et de la justice dans ses origines gréco-latines pour permettre au lecteur d’en comprendre les mécanismes et donc les travestissements que la postmodernité leur a apportés.

Tout à fait. La critique que je présente de la justice doit être, de mon point de vue, étayée sérieusement en rappelant ce qu’a été l’idée de justice et du droit pendant deux mille ans, avec ses évolutions qui ont souvent été en réalité des régressions au détriment du Bien commun et des intérêts des peuples, au nom des nouvelles idéologies qui se sont enchaînées : humanisme, individualisme, mondialisme, mixité, droits de l’homme. La rupture philosophique entre l’homme et la nature a favorisé cette évolution vers un droit et une justice qui ne sont plus que des artefacts.

Vous effectuez dans vos deux autres parties une analyse du « dévoiement » de la justice et du droit, sur un plan factuel et pratique, documents à l’appui, en dénonçant l’européanisation et même la tentation mondialiste d’une justice et d’un droit universels, supranationaux, dépouillant le peuple de sa souveraineté originelle.

Il faut d’abord rappeler que la souveraineté appartient au peuple qui la transfère provisoirement à un État en échange d’une protection fondée sur la justice et l’équité avec comme finalité le Bien commun. C’est ainsi que s’est toujours définie la souveraineté. Or, la justice n’est plus l’expression de la souveraineté d’un peuple, mais celle de juges européens notamment qui n’ont aucune légitimité pour l’exercer. La justice française s’est soumise peu à peu, à travers un certain nombre de décisions, dans une servitude volontaire idéologique, à l’idée européenne. D’ailleurs, j’ai été surpris — agréablement — d’entendre Arnaud Montebourg dénoncer dans exactement les mêmes termes et sur les mêmes justifications que les miens, la thèse que je défends dans mon livre. Il a rendu public un dossier de seize pages, adressé au Conseil d’État qui l’avait auditionné sur le sujet de la souveraineté de la justice française : ses conclusions rejoignent les miennes. Notre droit est devenu une morale et notre justice un organe d’exécution de l’idéologie européenne supranationale. C’est ce dévoiement de la justice qui est arrivé à imposer un gouvernement des juges européens par-dessus la souveraineté politique dégradée.

Vous évoquez et traitez de deux types de justice différents…

Il y a la justice du quotidien, celle qui est censée régler les conflits dans les relations d’altérité entre les hommes : justice civile et justice pénale. Cette justice est imprégnée des nouveaux principes droits-de-l’hommistes qui mènent à une inversion des valeurs du Bien commun. Par exemple, le délinquant est devenu une victime pour une justice qui psychiatrise les comportements criminels pour mieux les excuser. Les prétendus droits sacrés de l’individu, notamment délinquant, sont supérieurs au Bien commun. Et puis il y a les grands principes supérieurs de la justice qui sont incarnés par nos trois grandes institutions suprêmes : Conseil constitutionnel, Conseil d’État et Cour de Cassation, chacune dans leur domaine. Gardiennes en principe du droit et de la justice, elles se sont arrogé, par soumission aux deux grandes Cours européennes, la Cour de Justice européenne et Cour européenne des droits de l’homme, le pouvoir de façonner une justice nouvelle fondée sur les droits de l’homme, balayant les fondements du droit et de la justice inhérents et consubstantiels à chaque peuple.

C’est pourquoi je lance cet appel à un retour aux fondamentaux de la souveraineté des peuples et du pouvoir politique choisi par eux, en rétablissant une justice dont le Bien commun devrait être le seul objectif : c’est ce que j’appelle « remettre les temples au centre de la Cité ».

La justice dévoyée (Le gouvernement des juges), Richard Dessens, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », préface de Philippe Randa, 214 pages, 27 €

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Trump a vendu sa base pour injecter 95 milliards de dollars à l’Ukraine et à Israël

[Source : unz.com]

Par Mike Whitney — 21 avril 2024

« L’Amérique en dernier. L’Amérique en dernier. C’est tout ce que c’est. L’Amérique en dernier, chaque jour. »

Représentante Marjorie Taylor Greene

L’homme qui est le plus responsable du cadeau de 95 milliards de dollars à l’Ukraine et à Israël est celui-là même qui prétend s’opposer aux guerres étrangères « inutiles » de l’Amérique : Donald Trump. C’est Trump qui a consulté le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, sur le contenu du programme d’aide à l’Ukraine, tout comme c’est Trump qui a concocté l’idée d’accorder des prêts au lieu de distribuer l’aide sociale habituelle. C’est aussi Trump qui a dit :

« Je soutiens le président de la Chambre des représentants (Mike Johnson) », après quoi il a ajouté que M. Johnson faisait « un très bon travail ».

Un « bon travail » ??

Ainsi, collaborer secrètement avec les dirigeants démocrates pour faire passer un projet de loi qui « réautorise la FISA pour espionner le peuple américain sans mandat, (interdit Tik Tok), finance entièrement le DOJ de Joe Biden qui a inculpé le président Trump 91 fois, et donne à la Gestapo politique de Biden un tout nouveau bâtiment du FBI plus grand que le Pentagone », tout en ne fournissant pas un centime pour protéger la frontière sud des nuées de personnes entrant illégalement dans le pays, c’est faire du « bon travail » ?

La question que nous devrions tous nous poser est la suivante : pourquoi Trump a-t-il décidé de participer à cette escroquerie ? Il ne cesse de répéter que s’il était président, il mettrait fin à la guerre en Ukraine en un jour. S’il est sincère, pourquoi a-t-il collaboré à un projet de loi qui fera traîner la guerre pendant encore un an ou deux ? Ceci est tiré d’un message Twitter de l’analyste politique Michael Tracey :

Mission accomplie. C’est fait : Donald Trump et le House GOP viennent de réaliser l’une des escroqueries les plus épiques de l’histoire politique, Trump ayant personnellement procédé à la plus grande distribution de fonds pour l’Ukraine par l’intermédiaire de son émissaire, « MAGA Mike Johnson » (comme Trump l’appelle affectueusement). Les 61 milliards de dollars votés cet après-midi sont probablement suffisants pour soutenir la guerre de tranchées brutale et inutile pendant au moins un an ou deux. Tout cela après que les médias aient répété à l’envi que Trump et les Républicains MAGA subissaient un lavage de cerveau de la part de Poutine et qu’ils ne financeraient jamais l’Ukraine. Ce canular fondamental se poursuit, mais cette fois-ci, Trump était dans le coup (…)

Et la réponse de Luca Cabrilo :

Michael, vous avez raison à 100 %. Trump aurait pu à tout moment supprimer ce projet de loi monstrueux s’il l’avait voulu, mais il ne l’a pas fait. Il a même laissé MAGA Mike aller à la télévision et dire que lui et Trump sont « 100 % d’accord » sur le financement de l’Ukraine. Trump a baisé sa base sur ce point, il n’y a pas d’autre explication.

Michael Tracey à nouveau :

Il ne s’est pas contenté de « ne pas le supprimer », il en a personnellement facilité l’adoption.

Voici plus d’informations de la part de Tracey :

Le projet de loi, conçu après des consultations entre Mike Johnson et Trump, donne mystérieusement au président la possibilité de renoncer au prétendu « prêt » à l’Ukraine — immédiatement après les élections de novembre (…)

Et si ce n’est pas assez effronté pour vous, voici le piège : Les fonds pouvant faire l’objet d’une « remise de prêt » sont les apports budgétaires directs à l’Ukraine — c’est-à-dire l’argent qui sert à payer les salaires des fonctionnaires ukrainiens et ainsi de suite — et NON l’« aide » militaire, qui constitue la grande majorité du paquet. Ainsi, sur les 61 milliards de dollars alloués à l’Ukraine, seuls 8 milliards de dollars sont *éligibles* à une « annulation de prêt » selon les termes de ce projet de loi gargantuesque. Et même ce montant n’était qu’un faux « prêt » au départ — il n’a jamais été question de le rembourser ! Voilà donc le dernier coup de bambou de Trump/Johnson, alors que le GOP de la Chambre des représentants s’apprête à faire passer la plus grande infusion de dollars des contribuables américains à l’Ukraine, et de loin, depuis le début de la guerre. Tout cela avec la bénédiction de Trump, comme Johnson l’a clairement indiqué. Pour souligner son étroite collaboration avec Trump, Johnson a passé ces derniers jours à faire le tour de divers médias conservateurs, vantant l’inclusion du « concept de prêt » de Trump dans le projet de loi.

Tout cela n’est qu’un vaste jeu de dupes auquel Trump se prête pour améliorer ses perspectives politiques. Comment expliquer autrement sa performance dans cette triste mascarade ?

Trump sait manifestement que son retour à la Maison-Blanche nécessitera un compromis important avec les faucons de la sécurité nationale et les sionistes qui dirigent le gouvernement. Nous ne devrions donc pas être trop surpris qu’il essaie de les amadouer maintenant. Mais pour ceux qui pensaient que Trump était un franc-tireur, cela doit leur ouvrir les yeux. Ils pensaient qu’on pouvait lui faire confiance, mais il est maintenant évident qu’il n’est qu’un autre imposteur du Beltway1 qui essaie de s’attirer les faveurs de l’élite du pouvoir de Washington afin d’enfoncer son pauvre cul dans le [fauteuil du] bureau ovale. Voici plus d’informations de la part de Tracey :

Désolé d’être un « disque rayé », mais l’« éléphant dans la pièce » est ici véritablement Donald J. Trump. (…) Trump a même averti directement la députée Marjorie Taylor Greene de ne pas évincer Johnson, lors de leur conférence de presse commune à Mar-a-Lago le vendredi 12 avril dernier — juste avant que Johnson ne dévoile sa stratégie de financement de la guerre, pour laquelle il déclare fièrement avoir obtenu l’aval de Trump. Le projet de loi contient même la demande répétée de Trump de structurer le financement de l’Ukraine comme un soi-disant « prêt » ! Johnson proclame que lui et Trump sont « cent pour cent unis » sur tout cela (citation directe) (…)

Trump a utilisé son vaste capital politique en tant que triple candidat républicain à la présidence pour s’assurer que le système politique américain se mobilise en parfaite harmonie pour débloquer 100 milliards de dollars de financement pour une guerre sans fin.

Si Trump est prêt à jouer un tel rôle de duplicité pour assurer le financement des guerres perpétuelles du MIC2, alors pourquoi diable un conservateur au sang rouge voterait-il pour lui ?

L’une des rares personnes à avoir agi honorablement dans ce fiasco est la représentante Marjorie Taylor Greene, qui est manifestement l’un des rares membres du Congrès à se soucier véritablement du peuple américain. Mme Greene a prononcé un discours épique à la Chambre des représentants hier, à la suite du vote sur le programme d’aide à l’Ukraine. Naturellement, sa présentation sincère n’est apparue nulle part dans les médias vendus, c’est pourquoi j’ai transcrit l’essentiel de ce qu’elle a dit ci-dessous. Cela vaut la peine d’y consacrer du temps :

(…) Le contribuable américain a déjà envoyé 113 milliards de dollars à l’Ukraine, et une grande partie de cet argent n’est pas comptabilisée. C’est un exemple de modèle commercial malade que le gouvernement américain veut perpétuer (…) Le Congrès vote des fonds pour des guerres à l’étranger que le peuple américain ne soutient pas (…) Le peuple américain ne soutient pas un modèle économique fondé sur le sang, le meurtre et la guerre dans des pays étrangers, alors que le gouvernement ne fait rien pour sécuriser nos frontières.

Le peuple américain est endetté à hauteur de 34 000 milliards de dollars et la dette augmente de 40 milliards de dollars chaque nuit pendant que nous dormons tous. Mais rien n’est fait pour sécuriser nos frontières ou réduire notre dette. L’inflation continue d’augmenter chaque jour et les Américains peuvent à peine se permettre de payer leurs factures d’épicerie, de mettre de l’essence dans leur voiture et de payer leur loyer. De plus, les paiements hypothécaires moyens s’élèvent aujourd’hui à plus de 3 000 dollars, alors qu’ils n’étaient que de 1 700 dollars il y a trois ans. Les jeunes Américains ne pensent pas pouvoir un jour acheter une maison et pourtant, aujourd’hui, ce Congrès pense que la chose la plus importante à faire est d’envoyer 61 milliards de dollars supplémentaires pour la guerre en Ukraine que le peuple américain — à 70 % — ne soutient pas !

(…) Mais aujourd’hui, la chose la plus importante que ce corps pense que nous devrions faire n’est pas de réduire les dépenses, ou de faire baisser l’inflation, ou de sécuriser notre propre frontière qui est envahie chaque jour par des gens de plus de 160 pays différents (…) Nous avons plus de 1,8 million de « laissés-pour-compte » et nous ne savons pas qui sont ces gens… et pourtant, nous avons des gens dans ce même congrès qui « parlent fort » en disant, « Nous devons vaincre la Russie. Oh, nous devons protéger l’Ukraine ! » et pourtant, vous êtes tous réticents à protéger les citoyens américains qui paient votre salaire, qui paient pour que les lumières restent allumées et qui paient pour que le gouvernement fédéral fonctionne. Et pour quoi faire ?

Pour rien ! L’Ukraine n’est même pas membre de l’OTAN, mais tout ce que vous entendez à Washington DC, c’est « Oh, nous devons continuer à dépenser l’argent durement gagné par les contribuables américains pour continuer à assassiner des Ukrainiens afin d’anéantir toute une génération de jeunes hommes, de sorte qu’il y ait des milliers de veuves et d’orphelins sans père, et qu’il n’y ait pas assez d’hommes pour travailler dans leurs industries. » Oh, mais vous soutenez vraiment l’Ukraine (sarcasme) ! Quel genre de soutien est-ce là ? C’est répugnant !

Honte au gouvernement américain ! Honte au gouvernement américain ! Si nous voulons soutenir notre armée, alors soutenons-la. Nous devrions renforcer nos armes et nos munitions, et non les envoyer dans des pays étrangers pour tuer des étrangers.

Et si cet organe était ce qu’il prétend être, chacun d’entre nous demanderait la paix en Ukraine, la paix pour ces gens, afin qu’ils ne meurent plus. Mais on n’entend jamais personne réclamer la paix. Non, non, non. La paix est la dernière chose que veut Washington, car elle ne correspond pas à son modèle économique. Il s’agit d’un modèle commercial qui, selon eux, construit l’économie américaine et protège les emplois américains. Quel modèle commercial dégoûtant ! Nous devrions avoir un modèle commercial qui développe nos entreprises américaines et les emplois américains pour servir les intérêts américains, et notre armée et notre gouvernement devraient se soucier de protéger la sécurité nationale des États-Unis d’Amérique et des Américains qui paient leurs impôts durement gagnés pour financer tout cela.

L’Amérique en dernier. L’Amérique en dernier. C’est tout ce dont il s’agit. L’Amérique en dernier, chaque jour.

Représentante Marjorie Taylor Greene

Bravo3, Marjorie Taylor Greene. Vous parlez au nom de beaucoup d’entre nous.


1 Littéralement, le périphérique qui entoure une ville. « Inside the Beltway » ou « the Beltway » est une expression souvent utilisée pour désigner les institutions politiques et médiatiques de Washington, ainsi que les personnes et les organisations qui sont étroitement liées au gouvernement fédéral — NDT.

2 Military Industrial Complex (Complexe militaro-industriel) — NDT.

3 En français dans le texte — NDT.




Les chants de la terre lointaine

МIKE OLDFIELD — The Songs of Distant Earth (1994) Full Album

[Source : Barni]




Christianisme contre sionisme évangélique

[Source : guyboulianne.info]

« Christianisme contre sionisme évangélique ». Une entrevue exclusive avec Steve et Jana Ben-Nun pour le réseau TruNews, avec Rick Wiles

Par Guy Boulianne

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Je vous présente ci-dessous une entrevue exclusive que Steve Ben-Nun et son épouse Jana ont donné le 12 février 2020 pour le réseau TruNews. Fondateur de Israeli News Live, Steven Ben-Nun s’exprime à l’échelle internationale en tant qu’auteur, spécialiste de la Bible et de l’hébreu, ancien agent de renseignement et défenseur du peuple israélien et des droits humains des voisins d’Israël. Il enseigne avec sa femme Jana sur le sujet très mal compris de l’égalité biblique. Il est auteur et journaliste sur le climat politique et biblique affectant le Moyen-Orient. Steven croit que Yeshua (Jésus-Christ) est le Messie que Dieu a promis à Israël, le Rédempteur du monde. Passionné par la connaissance de son peuple de l’identité du Messie, Steven a consacré sa vie à l’étude de la langue hébraïque en privé pendant plus de 30 ans et sur le plan académique. Il a fréquenté le Pensacola Christian College et a terminé les études bibliques hébraïques avancées. Alors qu’il vivait en Israël, Steven a échappé de peu à un kamikaze le 22 septembre 2004 près de French Hill à Jérusalem. Les événements miraculeux qui ont entouré la vie de Steven façonnent le message dont il parle publiquement avec passion. Il est l’auteur de deux livres « Israel, Are they still God’s People? » (Israël, est-il toujours le peuple de Dieu ?) et « Yam Suph, The Sea of Reeds » (Yam Suph, La mer des roseaux).

Pour sa part, Jana S. Ben-Nun est journaliste et conférencière internationale. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts de la Florida State University et a obtenu des crédits pour sa maîtrise à l’Université de Floride occidentale. Ancienne professeure adjointe à l’Université de Floride occidentale, elle est également titulaire d’un diplôme de sage-femme en soins infirmiers de la République tchèque. Jana continue d’étudier la prophétie biblique, avec une attention particulière sur la langue grecque Koine, dans le but de comprendre le point de vue de Dieu sur les femmes. Elle a étudié de manière approfondie en médecine naturelle et en biologie. Jana parle couramment cinq langues, dont le russe, l’anglais et diverses autres langues d’Europe de l’Est, ce qui constitue un atout majeur pour Israeli News Live. Grandir sous le communisme a donné à Jana une perspective unique des relations entre l’Europe et la Russie. Celle-ci écrit actuellement son premier livre « God Loves Pink » (Dieu aime le rose).

Récemment, Steve Ben-Nun s’est mis en relation avec moi sur le réseau social ✘ (anciennement Twitter), ce qui m’a donné l’idée de traduire et de transcrire en français cette entrevue que je connaissais depuis longtemps. L’entrevue est menée par Rick Wiles, le fondateur du réseau TruNews, l’une des principales sources d’information au monde qui rapporte, analyse et commente les événements et tendances mondiaux avec une vision du monde chrétienne orthodoxe et conservatrice. La vision est de construire un réseau d’information mondial qui fournit une source crédible d’actualités, d’événements et de tendances mondiales tout en accordant respect et honneur aux chrétiens de toutes les principales confessions – évangéliques, orthodoxes, anglicanes, catholiques et protestantes.


VEUILLEZ NOTER : La transcription ci-dessous n’est pas parfaite, mais j’ai fait de mon mieux pour que la traduction respecte toute l’essence de la conversation. Il faut savoir qu’il est très difficile de traduire une conversation orale car, souvent, les propos sont plus ou moins décousus. Merci.

➽ Christianisme contre sionisme évangélique

RICK WILES : Eh bien, mes invités d’aujourd’hui sont connus de beaucoup d’entre vous. Ils animent une émission très populaire sur YouTube appelée Israeli News Live. Les co-animateurs sont une équipe mari et femme de croyants juifs en notre Seigneur Jésus-Christ. Oui, ce sont des chrétiens juifs, mais ils rejettent fermement le sionisme. Je parle de Steve et Jana Ben-Nun. C’est la première fois que je les rencontre. Ils sont nos invités ici aujourd’hui depuis le milieu de la matinée, et nous avons eu l’occasion de nous asseoir ensemble dans mon bureau avec Susan, Doc et Matt, puis nous sommes allés déjeuner et avons continué notre conversation. Je leur ai demandé, « voudriez-vous rester un peu plus longtemps ? J’aimerais vous avoir sur True News aujourd’hui ». Et donc si vous ne les avez jamais vus, vous allez devenir l’un de leurs fans et vous visiterez leur chaîne YouTube, Israeli News Live. Steve, Jana, bienvenue. Heureux de vous avoir ici.

STEVE BEN-NUN : Merci. Rick, nous sommes très heureux d’être ici avec vous aujourd’hui.

RICK WILES : Très bien. Nous avons eu une bonne conversation aujourd’hui. Nous avons couvert plusieurs sujets.

STEVE BEN-NUN : Oui, nous avons fait beaucoup de choses. Et c’est vraiment un plaisir de pouvoir vous rencontrer, vous et le personnel ici. Tout le monde est tout simplement merveilleux. Mais oui, tout le monde est vraiment incroyable ici, Rick. Et vous savez, ce qui est vraiment sympa pour nous, c’est de venir rencontrer des gens avec lesquels on se sent vraiment chez soi, avec le sentiment de savoir, de rencontrer de vrais croyants en Jésus-Christ. Et c’est ce que nous apprécions. Et nous… j’ai même dit cela à ma femme alors que nous parlions en privé. Nous ressentons cela avec vous-même, votre femme, le personnel, tout le monde ici, des gens vraiment extraordinaires.

RICK WILES : C’est bien.

JANA BEN-NUN : C’était merveilleux d’entendre un évangile réel, vrai et pur prononcé aujourd’hui et d’attendre avec impatience Jérusalem d’en haut.

RICK WILES : Eh bien, merci. Nous sommes heureux de vous avoir ici. Euh, pour ceux qui ne connaissent pas Israeli News Live, prenez juste une minute et présentez-vous à notre public qui n’a jamais vu votre programme.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, nous avons commencé Israeli News Live il y a sept ou huit ans, je suppose, quelque chose comme ça. J’oublie la date exacte du début réel. Nous avons commencé avant la diffusion d’Israeli News Live. Nous avons commencé comme un ministère d’enseignement, euh, mais très prosioniste. Moi, vous savez, je viens d’un milieu juif. Mes deux parents étaient juifs. C’étaient des juifs non pratiquants. Mais je viens toujours de ce milieu. J’ai donné ma vie au Christ quand j’avais huit ans, et j’ai vécu un événement où lorsque ma mère visitait une église avec un ami, elle n’y retournait plus jamais. Donc. Mais néanmoins…

RICK WILES : Une seule visite, vous aviez huit ans et vous avez été sauvé lors d’une seule visite dans une église ?

STEVE BEN-NUN : Lors d’une seule visite. Exactement.

RICK WILES : Quelqu’un prêchait l’Évangile ce jour-là ?

STEVE BEN-NUN : C’était le cas. Et tu sais, Rick, ce qui est drôle, c’est que quand j’avais 40 ans, je suis allé m’installer en Israël à ce moment-là, et quand je l’ai fait, avant de partir, je suis retourné dans cette petite église. Il s’agissait de l’église baptiste de Londres à Casselberry, en Alabama. Nous vivions à Casselberry à l’époque, et la meilleure amie de ma mère y est allée juste pour lui rendre visite. Mais j’ai laissé un mot et ils ont dit que le ministre qui administrait là-bas, je pense qu’il était décédé à ce moment-là, mais j’ai juste laissé un mot à l’église là-bas disant : « Je veux vous remercier pour un ministre qui prêcherait encore l’Évangile. Et le salut de Jésus-Christ. » J’ai dit, parce que maintenant, toutes ces années plus tard, 32 ans plus tard, j’apporte maintenant l’Évangile de Jésus-Christ à mon propre peuple en Israël. Et c’est un peu là que les choses ont commencé pour moi. Mais, même si je crois au Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur, j’étais toujours un croyant de type pro-sioniste qui regardait davantage les Écritures avec des lunettes de type Schofield. Et donc, même si nous sommes passés du ministère à l’aspect informationnel des choses pour couvrir plus de choses, nous avons lancé Israeli News Live à ce moment-là, et Israeli News Live examinait principalement le spectre géopolitique sous un aspect plus biblique. Et nous avons vraiment gagné très rapidement en popularité avec ce programme, et toujours avec mon propre cœur, très sincère dans ce que je croyais et très passionné par celui-ci. J’ai survécu à un attentat suicide en Israël en 2004 par la grâce de Dieu. Mais à mesure que nous construisions le ministère là-bas, les choses commençaient à changer. Et ma femme a commencé à remarquer beaucoup de choses, et elle m’a fait lire un livre intitulé « The Holocaust Victims Accuse » (Les victimes de l’Holocauste accusent), qui était en réalité des rabbins juifs parlant de ce qu’ils ont vécu pendant l’Holocauste et comment ce sont les dirigeants sionistes qui leur tournaient le dos et permettaient à d’autres Juifs d’aller dans les camps de l’Holocauste et des choses comme ça, cela a vraiment commencé à me réveiller.

RICK WILES : Avez-vous lu « The Transfer Agreement » (L’accord de transfert) d’Edwin Black ?

STEVE BEN-NUN : Oui, oui. J’ai lu ça aussi.

RICK WILES : Est-ce que cela vous a ouvert les yeux ?

JANA BEN-NUN : Oui, en effet, car cela nous prouve qu’Hitler était en réalité sioniste, ce qui était une surprise totale qu’il ait coopéré avec les dirigeants sionistes.

RICK WILES : Oui, Adolf Hitler a travaillé avec les sionistes, c’est vrai. Diriez-vous qu’il était sioniste ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, il a travaillé avec eux.

RICK WILES : Il a coopéré avec eux. Il les a aidés.

JANA BEN-NUN : C’est vrai, et ils ont une pièce de commémoration, c’est vrai. C’est exact.

RICK WILES : Ainsi, les premiers sionistes ont trouvé un moyen de travailler avec Adolf Hitler et le Troisième Reich. Le Troisième Reich a en fait contribué des millions de dollars au mouvement sioniste pour subventionner l’infiltration sioniste en Palestine.

JANA BEN-NUN : C’est vrai. Nous pouvons dire qu’Hitler a construit l’État d’Israël, il a contribué à construire l’État d’Israël.

RICK WILES : Oui, il l’a fait.

STEVE BEN-NUN : Nous avons d’abord commencé à diffuser cette information dans notre émission parce que plus j’étais choqué, plus j’en faisais ressortir. Et bien sûr, le conflit syrien a également été un facteur contributif, car à mesure que nous enquêtions sur les faits, nous avons commencé à reconnaître toutes les incohérences avec les médias grand public. Donc cela nous tournait aussi. Mais quand j’ai publié pour la première fois sur ce qui se passait pendant l’Holocauste, le peuple juif avait en fait autorisé la mort d’autres Juifs juste pour avoir des chiffres. J’avais un bon ami à moi dont toute la famille est issue du Mossad en Israël, et il m’a écrit et il m’a dit : « Steve, tu dois laisser tomber ça. C’est de l’eau sous les ponts. Il a dit, je sais que c’est vrai. Les documents sont là. Nous savons que c’est vrai. C’est écrit par des rabbins. Nous savons tout cela. Ce sont des informations factuelles. » Mais il a dit que ma propre famille avait en fait aidé à financer le Stern gang.

Menahem Begin

RICK WILES : Le Stern gang ?

STEVE BEN-NUN : Oui.

RICK WILES : Et le Stern gang était une organisation terroriste juive sioniste apparentée à Menahem Begin qui était responsable de l’explosion de l’hôtel King David et du meurtre de nombreux Arabes innocents.

STEVE BEN-NUN : Exactement, exactement.

RICK WILES : Et il a fini par devenir Premier ministre.

STEVE BEN-NUN : Oui, c’est le cas, et curieusement, vous savez, il y avait différentes choses le concernant et mes propres idées qui me venaient à l’esprit et que j’avais entendues, comme lorsque je vivais en Israël en 2004, mon colocataire là-bas était un soldat israélien. Il était originaire de Beer-Sheva. Il avait été blessé dans un accident, mais il me disait comment ils ciblaient les entraînements sur les Palestiniens et…

RICK WILES : Entraînement sur cible ?

STEVE BEN-NUN : Entraînement sur cible. Et je lui ai spécifiquement demandé, vous savez, « Iran » (c’est comme ça qu’on l’appelle Iran). « Iran », ai-je dit, « est-ce que vous voulez littéralement dire que vous ciblez l’entraînement et que vous en avez réellement tué ? » Il a dit : « J’en ai tué trois ». Et il était… Je ne sais pas s’il en avait vraiment honte ou ce que c’était, mais il m’avouait ces choses. Et en tant que croyant en Jésus-Christ, cela me dérangeait. Mais pourtant, je supprime toujours ces types de choses.

RICK WILES : Ben Gourion aurait déclaré : « nous considérions les Palestiniens comme des ânes ».

STEVE BEN-NUN : Oh, c’est pire que ça, Rick. Je veux dire, moi aussi, en raison de mon origine juive, je suis allé plus profondément juste en cherchant mes racines, même en tant que croyant. J’y suis entré, je me suis davantage impliqué dans l’organisation Chabad. Je rendais visite à des rabbins, puis j’ai noué des amitiés avec eux et je suis devenu membre de l’organisation Habad pendant plus de 20 ans.

RICK WILES : Vous vous souvenez ?

STEVE BEN-NUN : Eh bien, c’est un peu comme rejoindre une église. Vous savez, vous êtes juste la prochaine chose que vous savez, vous signez simplement ce que vous avez rejoint. Ce n’est pas comme une partie de l’élite, la secte de l’organisation Chabad. Mais nous avions des liens très forts avec eux. Et nous n’allions pas tout le temps à la synagogue et tout ça, mais j’avais des relations d’affaires avec eux à cause de l’entreprise de déménagement que nous possédons. Nous avions de nombreuses relations avec les rabbins du sud et du nord-ouest de la Floride également. Et plus vous entrez dans des cercles comme celui-ci, plus vous commencez à apprendre la façon de penser réellement du peuple juif. Bien sûr, en vivant en Israël, vous apprenez cela aussi. Et en ce qui concerne les goyim, les Gentils, ils sont très méprisés quand vous parlez d’un âne. Je ne peux pas vous dire combien de fois j’ai été assis là avec des médecins et des avocats simplement en tant qu’amis, et ensuite ils ont oublié que je suis en réalité un croyant. Dans certains cas, ils ne savaient même pas que j’étais croyant. Peut-être que je ne leur ai rien dit à ce moment-là. Et ils disaient : « Steve, ce ne sont que des Gentils. Pourquoi vous inquiétez-vous pour les Gentils ? Vous savez, ils seront nos esclaves un jour ». Et des choses comme celle-ci sont toujours restées au fond de mon esprit.

RICK WILES : Alors ils parlent des Gentils comme étant des esclaves ?

STEVE BEN-NUN : Absolument, absolument. J’ai des lettres, Rick. Je peux vous montrer des lettres d’un…

RICK WILES : Le sionisme est-il raciste ?

STEVE BEN-NUN : Oui, le sionisme est définitivement raciste, mais il ne rend pas tout le peuple juif ainsi.

RICK WILES : Oui, je suis tout à fait d’accord. Le sionisme est basé sur la supériorité raciale.

STEVE BEN-NUN : Absolument.

RICK WILES : Alors, vous considèrent-ils, vous, vos critiques, comme un ennemi parmi les sionistes ? Êtes-vous un juif antisémite ou un juif qui se déteste ? Comment vous étiquettent-ils ?

STEVE BEN-NUN : On ne me traite pas d’antisémite parce que je suis juif, mais certaines personnes disent, « vous savez, vous êtes un juif qui se déteste ». Cela dépend vraiment de celui qui s’attaque à moi. Je sais que l’une de mes sources pour le Moyen-Orient là-bas, qui est bien sûr israélien. En fait, il m’a dit récemment, il a dit : « Tu sais, Stephen », il a dit, « à un moment donné, nous avions espéré que tu puisses venir en Israël », a-t-il dit, « parce que j’apprécie le fait que tu défends Jésus. J’ai du respect pour cela. Mais vous avez vraiment irrité tout le monde au sein du gouvernement israélien maintenant. » Donc, c’est probablement complètement écarté maintenant, et c’est à cause de la position audacieuse que nous adoptons en ce qui concerne…

RICK WILES : Donc, si une personne est un Gentil, un non-juif et qu’elle critique le sionisme, pas le peuple juif, si elle critique le sionisme, alors elle est qualifiée d’antisémite. Mais si un Juif critique le sionisme, il est qualifié de Juif qui se déteste.

STEVE BEN-NUN : Oui.

RICK WILES : C’est comme ça que ce jeu fonctionne ?

STEVE BEN-NUN : C’est exactement comment cela fonctionne. Et l’antisémitisme est une propagande. C’est tout ce que c’est vraiment.

RICK WILES : Eh bien, il n’y a pas de race sémitique.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, exactement.

RICK WILES : Il n’existe que des langues sémitiques. Il existe environ 300 langues sémitiques. L’hébreu en fait partie. Mais il n’y a pas de race sémitique. En fait, il n’y a qu’une seule course. Et si vous voulez être théologiquement correct, il y a deux races : sauvée et non sauvée. Soit la race humaine est sauvée par Jésus-Christ, soit elle n’est pas sauvée. Et ce sont les deux groupes. Le reste de la couleur de la peau, tout ce genre de choses n’a pas d’importance… Jana, et vous ? Quelles sont vos origines ? … Steve, vous êtes né en Floride, dans le Panhandle…

STEVE BEN-NUN : J’avais l’habitude de dire que ma mère avait eu la gentillesse de m’emmener dans un hôpital ordinaire au lieu de naître dans les bois, alors je suis né dans le nord-ouest de la Floride. J’ai donc grandi dans les Appalaches.

RICK WILES : Très bien. Nous avons donc un parcours similaire. D’accord. Et vous

JANA BEN-NUN : Eh bien, je suis originaire d’Europe de l’Est, de l’ancienne Tchécoslovaquie, et je suis venue au Christ en 2010. Mon origine est que je viens d’une sorte de foyer mixte. Ma mère n’était pas juive. Elle était Gentille. Ainsi, en Israël, ils me considèrent comme une Gentille. Ils ne considèrent pas les personnes dont le père est juif. Ils ne les considèrent pas comme juifs. C’est pourquoi je suis souvent qualifiée d’antisémite lorsque je m’exprime.

RICK WILES : Il est donc un Juif qui se déteste et vous êtes antisémite.

JANA BEN-NUN : C’est vrai.

RICK WILES : Est-ce que c’est ce que pensent vos ennemis ?

JANA BEN-NUN : Selon nos ennemis. C’est exact. Tout cela parce que, euh… nous mettons simplement en lumière les enseignements du judaïsme qui, en Israël bien sûr, quand vous y êtes, vous commencez à remarquer des choses. Mais à cause de notre approche sioniste de la prophétie et de la Bible en général, et que nous étions dans un cercle de chrétiens sionistes, j’ai commencé à faire beaucoup de recherches sur les racines juives et la judéité, et je voulais savoir ce qu’est le judaïsme, qu’est-ce que cela signifie ? Le judaïsme croit-il ? J’ai donc commencé à étudier les écrits, et les écrits incluent le Talmud, le Zohar, la Kabbale, qui est la loi juive ou qu’on appelle Halacha. Et j’ai commencé à expliquer, à écouter beaucoup d’enseignements du rabbin. Je créais beaucoup de vidéos dans lesquelles j’enseignerais spécifiquement sur la Halacha et le Talmud et j’expliquais certaines choses. Et j’ai commencé à voir qu’il y avait une énorme différence entre le christianisme et le judaïsme, que le christianisme n’avait absolument rien à voir avec le judaïsme. Le judéo-chrétien est aussi souvent évoqué qu’une déclaration oxymore. C’est diamétralement opposé, et j’ai commencé à voir qu’au fond, ils sont en réalité les ennemis du christianisme, donc je ne pouvais pas comprendre logiquement.

RICK WILES : Le judaïsme n’est pas biblique, même selon les normes de l’Ancien Testament.

JANA BEN-NUN : C’est exact.

RICK WILES : Dieu n’a pas créé le judaïsme.

JANA BEN-NUN : Exactement. Le judaïsme tel que nous le connaissons aujourd’hui est essentiellement pharisien. Le judaïsme n’est pas la vraie foi. Ce n’est rien de ce que Dieu a donné.

RICK WILES : C’est ce que Jésus a condamné.

JANA BEN-NUN : Exactement. J’ai donc commencé à remarquer que nous menons aujourd’hui les mêmes batailles que les chrétiens du premier siècle en tant qu’apôtres, et que nos ennemis sont les mêmes ennemis que les ennemis de Jésus. Et c’étaient les pharisiens avec leur loi orale. On voit beaucoup de chrétiens aujourd’hui, surtout dans les cercles sionistes. Ils pensent que le judaïsme concerne l’Ancien Testament, que le judaïsme n’est que l’Ancien Testament. Ils croyaient tous les Juifs, ils croyaient simplement à la loi de Moïse et ils pratiquaient la loi de Moïse. Ils ont 613 commandements. La plupart de ces chrétiens ne connaissent pas le Talmud, le Zohar et la Kabbale. Et d’où viennent ces 613 mitsvot et à quoi elles servent. J’ai donc commencé à étudier de quoi il s’agit et ce qu’enseigne le Talmud. Et j’ai remarqué qu’il y avait effectivement un plan. Il y a un complot, et c’est un complot contre le christianisme. Et je ne comprenais pas logiquement pourquoi les dirigeants chrétiens noueraient des amitiés avec des rabbins juifs ?

RICK WILES : Prenez les prochaines minutes et résumez quel est ce plan que vous avez discerné ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, tout d’abord, permettez-moi de vous apporter l’un des livres ici, « La doctrine secrète en Israël’ (The Secret Doctrine in Israel) de Waite.



RICK WILES : Ok, nous pouvons mettre ça à l’écran. Voilà, c’est juste là. C’est le livre « La doctrine secrète en Israël », A.E. Waite. Et je pense que cela a été écrit en 1909, 1905, quelque chose comme ça.

JANA BEN-NUN : Oui. Et ce que cela explique, c’est la doctrine fondamentalement secrète du Zohar, ce qui se cache derrière le Zohar. Et vous devez comprendre que l’âme du Talmud est le Zohar, et que l’âme du Zohar est la Kabbale, l’occultisme ou la sorcellerie comme je l’appelle. Or, ce livre en particulier ne s’y oppose pas. Cela explique seulement ce que c’est, ce qu’est la Doctrine Secrète. Et ici, dans la préface, il parle en fait de la tradition secrète en Israël, ainsi que d’un récit de la manière dont elle a influencé l’érudition chrétienne en Europe au cours de 1617 et du XVIIIe siècle. Il semble que ce soit une intrigue qui n’est pas nouvelle. Cela a été planifié il y a très très longtemps.

RICK WILES : Ils ont infiltré les églises, les universités et les organisations chrétiennes pendant des siècles pour changer l’Évangile.

JANA BEN-NUN : Changer l’Évangile et mettre complètement un virus dans le christianisme. J’appelle ça un virus. Vous savez, 11 des pharisiens et dans le christianisme d’aujourd’hui, surtout ici en Amérique, ont un virus. Et nous devons identifier quel est le virus. Mais c’est fondamentalement le même problème que celui de l’apôtre Paul. C’est un judaïsme du christianisme, mais ils ont aussi introduit des pratiques occultes. Quoi qu’il en soit, en étudiant cela, je suis arrivé à une information vraiment choquante. Et ici, sur cette page… je l’ai souligné. Alors laissez-moi y retourner.

RICK WILES : Je tiens à dire que lorsque Jana et Steve m’ont parlé du livre que nous venons de voir, écrit par M. Waite, alors pendant qu’ils m’en parlaient, je suis allé en ligne et j’ai trouvé une première édition originale de, je pense, vers 1905, et j’en ai trouvé une à vendre. Parce qu’on peut acheter des réimpressions, mais je préfère… chaque fois que je peux acheter une édition originale. Je préfère faire cela parce que je peux désormais prouver aux gens qu’il ne s’agit pas d’une altération. Il s’agit de la première édition réelle de ce livre. C’est comme la Bible de Scofield. J’ai plusieurs éditions, mais j’ai la première édition originale, qui était, je pense, 1909, 1907, quelque chose comme ça, lorsque la toute première est sortie, parce que je veux pouvoir prouver aux gens les mensonges publiés par Cyrus Schofield. dans la Sainte Bible. Et si vous avez la première édition, c’est une preuve. C’est une preuve. Personne ne peut dire que la copie que vous avez a 100 ans. Cela a été modifié. Elle a été modifiée. Non, je veux pouvoir tenir le premier. J’ai donc pu commander aujourd’hui une édition originale de première année, vous savez, de ce livre. Et j’ai très hâte d’étudier ce livre. Alors, qu’y a-t-il dans ce livre. Que vais-je y trouver ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, vous allez découvrir quelle est la véritable doctrine secrète du Zohar. Ce n’est pas joli. Je ne recommande pas vraiment aux gens qui ne sont pas forts dans la foi, ou c’est un livre pour la recherche, dans le but de rechercher ce qu’est la doctrine de la Kabbale, du Zohar et du Talmud, ce qu’est le judaïsme. Parce qu’une fois que vous comprenez ce qu’est le judaïsme, vous commencez à comprendre que ces ponts que les ministres chrétiens établissent aujourd’hui avec les pharisiens ou les rabbins sont des ponts très dangereux. Et d’un côté, vous savez, ce sont toujours les chrétiens qui se soumettent aux juifs. Ce sont toujours les chrétiens qui doivent accepter de ne pas prêcher Jésus aux juifs. Vous voyez, les Juifs, ils ne font pas de compromis. Ils ne feront jamais de compromis sur ce qu’ils croient. Mais les chrétiens sont prêts à faire des compromis. Et pourquoi ? Parce qu’ils ont pour professeurs des loups qui ont effectivement établi des ponts avec les pharisiens, les ennemis du Christ. Mais dans ce livre en particulier, je veux juste vous lire un peu ce qui m’a fait comprendre quel est le complot contre le christianisme. Il est dit ici : “Selon le « Dieu Midrash », le Messie apportera la paix éternelle”, ce qui bien sûr était compris par les Israélites comme la paix pour Israël, plus celle qui pourrait suivre l’extermination pour tous ceux qui ne sont pas entrés par conversion dans la maison. de Jacob.

RICK WILES : Extermination !

JANA BEN-NUN : Oui. Donc, fondamentalement, ce qu’ils enseignent, c’est que si les Gentils ou les Chrétiens ne s’attachent pas aux Juifs, ils seront exterminés. Et bien sûr, nous sommes bien connus pour nos Lois noahides, qui nous ont permis de mettre cela en lumière. Alors vous allez au Talmud et vous commencez à lire quel est le plan pour les Gentils. Vous voyez, le judaïsme est un système à deux vitesses. Le judaïsme remet en place le mur de séparation. Ce sont les juifs et les non-juifs. Et selon le judaïsme, les non-juifs appartiennent à des espèces différentes. Ce sont des humains, mais ils ne sont pas au niveau des Juifs. Les Juifs sont censés être divins. Ils sont la lumière du monde. Ce sont eux les élus. Ils ont la vie d’Hachem en eux. C’est ainsi qu’ils expliquent la vie de Dieu à l’intérieur. Et les Gentils, ils ne pourront jamais y parvenir, ce sont des espèces différentes, ils sont au niveau animal, et la seule façon pour les Gentils d’arriver au monde à venir est de s’attacher aux Juifs. Et comment font-ils ça ? Eh bien, grâce aux Lois noahides. Sept lois noachides.

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RICK WILES : Quel pourcentage de Juifs dans le monde croient à ces conneries ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, c’est une question intéressante. Steve, tu as fait des recherches.

STEVE BEN-NUN : J’ai fait quelques recherches parce que je sais que lorsque nous avons été attaqués pour avoir promulgué les Lois noahides, il a été suggéré que seul un petit pourcentage, environ 2 % des Juifs radicaux en Israël le croyaient réellement. Mais c’est là la chose la plus éloignée de la vérité. Mais même s’il s’agissait d’un petit pourcentage, il faut garder à l’esprit que c’est ce pourcentage qui sert à contrôler les gouvernements du monde. Mais juste pour un exemple, 5 % des Juifs partout dans le monde sont hassidiques, en fait hassidiques, qui sont tous talmudistes. Mais le nombre continue d’augmenter parce que chez les hassidiques, une fois que vous sortez des hassidiques, nous avons ce que nous appelons « orthodoxes » ou « ultra orthodoxes » qui représentent environ 30 % de tous les juifs dans le monde. Ainsi, environ 30 % des Juifs dans le monde sont des « purs » et peut-être 15 % dans le monde entier, dirions-nous, sont des talmudistes purs et durs, du Zohar, de la Kabbale, tandis que les 15 % restants sur ce total de 30 % dans le monde y adhèrent également. Mais ils ne sont pas un noyau dur. Néanmoins, au moins 30 % de tous les Juifs considèrent le Talmud comme un écrit sacré, comme la loi orale de Dieu, et il est tenu en plus haute estime que la Bible elle-même. Je sais que certains essaieront de minimiser cela et diront que ce n’est pas vrai, que c’est totalement faux. Tout juif orthodoxe sait que le livre du Talmud a plus de prééminence que celui de Moïse ou des prophètes eux-mêmes.

RICK WILES : Quelles sont les déclarations les plus choquantes du Talmud ?

STEVE BEN-NUN : Les déclarations choquantes…

JANA BEN-NUN : Il y en a beaucoup.

STEVE BEN-NUN : Il y en a beaucoup.

JANA BEN-NUN : Il y en a beaucoup.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, permettez-moi de clarifier certains de ces éléments parce qu’ils sont un peu mal cités, mais cela reste vrai. Comme, par exemple, quand il est question dans le Talmud d’un homme, certains essaient de dire qu’il cautionne une relation sexuelle ou une pédophilie entre un homme et un garçon, à condition qu’il ait moins de neuf ans. Il est dit que ce n’est pas considéré comme de l’homosexualité. Cela ne le tolère pas vraiment. Mais ce que ça fait, c’est que ça minimise l’offense. Ainsi, ils écrivent dans le Talmud qu’il ne faut pas oublier que s’il a 9 ou 12 ans, s’il a neuf ans, si le garçon a moins de neuf ans, alors ce n’est pas considéré comme un acte homosexuel. C’est en fait écrit dans le Talmud. Et j’ai tout le Talmud sur ma bibliothèque là-bas, dans mon bureau. Mais la raison pour laquelle ils font cela est parce qu’ils savent que la loi de Moïse ordonnerait que si vous êtes homosexuel, alors cette personne doit être lapidée. Ils ne veulent donc pas que les rabbins soient coupables s’ils finissent par se faire prendre, alors ils minimisent cela. Même chose avec… euh… ils minimisent si une petite fille a moins de trois ans et cela dépend du rabbin, cela dépend si elle a neuf ans ou trois ans dans le Talmud, cela ne serait pas différent que si la fille devait être souillée, comme si vous lui aviez donné un coup dans l’œil. En d’autres termes, cela va simplement guérir. Ce n’est pas grand-chose. Bien sûr, Jésus lui-même y est décrit. Ils n’utilisent pas son nom. Ils utilisent normalement Balaam lorsqu’il est nommé dans le Talmud. Mais je peux littéralement vous montrer directement dans le Talmud, directement dans les notes, où il est dit que Balaam est un substitut en langage codé dans le Talmud pour Jésus. Et ils disent qu’il est en enfer et en ébullition et, vous savez, dans ce genre de choses là-bas. Ce sont quelques-unes des choses les plus audacieuses dont beaucoup de gens sont le plus conscients. Mais il y a des tonnes de choses que les gens ne feraient jamais…

RICK WILES : Pourquoi y a-t-il tant de sionistes évangéliques américains, de pasteurs et de professeurs de la Bible, de professeurs de prophéties… Pourquoi y a-t-il tant d’entre eux qui étudient le Talmud ? Qu’en ont-ils retiré ?

STEVE BEN-NUN : Ce que je vois… Parfois je me demande, Rick, si c’est juste là, entrant… euh… peut-être avec de bonnes intentions. Peut-être qu’ils sont excités, qu’ils veulent essayer de se rapprocher du peuple juif. Mais il y en a d’autres qui sont clairement impliqués dans ce projet visant à susciter un mouvement œcuménique qui placerait le christianisme, le peuple chrétien, sous les rabbins talmudiques. C’est ma plus grande crainte et c’est d’ailleurs, encore aujourd’hui, ce qui tourne dans les chaires aujourd’hui. Bien souvent, à l’insu des adeptes d’ici, on leur enseigne les prophéties talmudiques et du Zohar, et les gens n’ont aucune idée que c’est ce qu’on leur enseigne.

RICK WILES : J’entends le mot gématrie apparaître sur la soi-disant télévision chrétienne, la télé religieuse. La plupart des chaînes de télévision chrétiennes sont désormais des chaînes juives. Vous n’entendez plus le christianisme. Mais j’entends apparaître le mot gématrie. J’entends une exaltation des nombres, pas du Livre des Nombres, mais qu’il y a une révélation spéciale dans la connaissance de la valeur, du nombre de valeurs des mots dans la Bible et des codes bibliques et ainsi de suite. Et vous savez, je ne regarde pas beaucoup la télé religieuse. Je ne l’ai pas regardée depuis des années parce qu’on peut attraper une MTS en regardant la télévision religieuse. C’est une doctrine transmise spirituellement. Et donc je ne veux pas que cela pénètre dans mon cerveau parce que le sionisme évangélique est une syphilis spirituelle qui causera des lésions cérébrales. Cela entraînerait des lésions cardiaques. Je fais donc très attention lorsque je regarde la télévision religieuse, tout comme lorsque nous parlions du livre que vous avez mentionné. Et vous avez raison. Vous savez, seuls les chrétiens mûrs devraient étudier… quand je lis quelque chose comme ça, je fais le signe de croix sur mon front, parce que c’est tellement dangereux de s’ouvrir pour étudier quelque chose comme ça. Mais je vois et j’entends ces chrétiens, ces soi-disant chrétiens, et je ne pense pas qu’ils soient chrétiens. Je pense que s’ils l’ont jamais été, ils ont abandonné la foi. Ils ont été judaïsés. Ils se sont éloignés de la foi chrétienne. Il y a un pasteur dans le nord du Texas, juste au sud de Dallas–Fort Worth, qui dirige une église de gématrie. Je ne plaisante pas. Il dirige une église de gématrie et il est présent sur ces réseaux de télévision. Il a une émission hebdomadaire. Il fait la promotion de la gématrie. D’accord. Il est ouvert à ce sujet. Il y avait un gars que j’avais l’habitude d’interviewer, Steve Cioccolanti, et un jour j’ai senti le Saint-Esprit me dire de ne plus le ramener. Ne le présentez pas à votre troupeau. Et je ne savais pas pourquoi. Je savais juste que le Seigneur avait dit de ne plus le ramener dans ce programme. Et puis plus tard, peut-être quelques années plus tard, j’ai découvert pourquoi. Je vais vous montrer une vidéo. Nous l’avons démontré par le passé. Il s’agit d’un Steve Cioccolanti qui se présente comme un expert en prophéties bibliques. Mais son ministère est Discover Ministries, et il a un livre intitulé « Le Code Divin ».

JANA BEN-NUN : Le Code Divin !

RICK WILES : Le Code Divin. Vous savez où cela dirige ? Nous avons donc trouvé cette vidéo de lui assis avec son mentor de la Kabbale, qui était Ariel Cohen Alloro, et Steve Cioccolanti dit à son public que ce rabbin lui apprend la gématrie. Alors regardons-le. C’est le numéro six sur notre liste. Il s’agit d’un Steve Cioccolanti et de son sorcier de la gématrie.

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RICK WILES : Eh bien, nous serons le juge. La gématrie vient-elle de Dieu ?

STEVE BEN-NUN : Non.

JANA BEN-NUN : Ce n’est pas le Saint-Esprit, mais c’est une source de…

RICK WILES : … leur dieu. Lucifer.

JANA BEN-NUN : Exactement

STEVE BEN-NUN : C’est vrai. La gématrie pour commencer, c’est bien sûr la numérologie. On l’appelle toujours comme les cartes de tarot. C’est vraiment dommage que cela soit effectivement inscrit dans l’Église, mais la gématrie, la valeur numérique, a été empruntée aux Grecs. Les Grecs ont emprunté aux Égyptiens. L’hébreu n’a jamais eu cela à l’origine. Et c’est ce que beaucoup de gens oublient totalement. Et bien sûr, les pasteurs ressemblent davantage, comme les Écritures les décrivent, à des mercenaires. Ils ne se soucient pas du tout du troupeau. Et cette numérologie, que ce soit à travers les codes bibliques, que ce soit à travers la valeur numérique, finit par faire des ravages dans la Parole de Dieu. Et c’est la raison pour laquelle, dans le judaïsme, par exemple, ils attendent la venue du Messie, mais ils ne vous le disent pas… Eh bien, maintenant, ils deviennent plus ouverts. Ils l’appellent le Moshiach qui est le serpent Messie, c’est ce qu’ils recherchent. Et ils disent que les mots serpent nakash et Moshiach ont la même valeur géométrique symétrique. Cela devrait être le premier signe que cela est démoniaque, tout comme lorsqu’ils vous donnent le nom de famille de Trump ayant également le même équivalent. Eh bien, si vous voulez utiliser le terme gématrie, vous pouvez également dire que son nom de famille signifie également « toilettes ». Vous savez, je veux dire, alors…

RICK WILES : Et certaines personnes diraient que c’est biblique.

STEVE BEN-NUN : Ouais, exactement. Mais c’est tellement ridicule. Il n’y a plus de gens qui recherchent la façon dont Dieu a dit qu’il se révèle, vous savez. Et…

RICK WILES : Steve, quand je suis sorti de TBN, en 1998, quand Dieu m’a appelé pour commencer ce travail, vous savez, je veux dire, j’ai quitté TBN, j’avais été entouré par la télévision et la culture. Avant cela, j’avais travaillé pour CBN et Pat Robertson. Ainsi, les seules églises dans lesquelles j’ai jamais été étaient des églises pentecôtistes, charismatiques et baptistes du Sud, ainsi que des églises non confessionnelles. Mais quand j’en suis sorti et au cours de cette première année, j’ai été initié aux codes bibliques, et c’est feu Yacov Rambsel, qui était messianique, qui a dit qu’il était un croyant messianique, un chrétien messianique, un homme vraiment gentil. Il est décédé il y a des années. Vraiment, vraiment un homme sympa. J’ai eu de nombreuses conversations avec Yacov Rambsel. D’accord. Il a un esprit doux, un homme très gentil. Mais il était un grand promoteur des codes bibliques. Et donc j’avais un CD qui venait d’Israël, et il m’a dit que les rabbins avaient développé cela, et que vous pouvez rechercher les codes bibliques présentés par les rabbins. Et c’était tout nouveau pour moi, et je n’avais jamais entendu parler d’une telle chose. Ma femme Susan, quand je travaillais avec sur mon ordinateur, Susan me disait, « oh, je vois que tu as ta planche Ouija, tu la fais fonctionner là-haut ». Tu sais, ce n’est pas une planche Ouija. J’ai reçu ça d’Israël. Un rabbin a approuvé cela, et Susan dirait que c’est une planche Ouija juive. Très bien, eh bien, elle avait raison, j’avais tort. Mais il y a eu un jour où le Saint-Esprit m’a convaincu et m’a dit : « Mets ça de côté. N’y touche plus ». Et le Seigneur m’a dit que c’est de la divination. Et j’ai réalisé que les gens qui utilisaient ce CD en provenance d’Israël — et je parle des sionistes évangéliques d’Amérique qui achetaient ces CD en Israël auprès des rabbins — essayaient de prédire l’avenir. Et je faisais partie d’un petit réseau de sionistes évangéliques qui, vous savez, échangeaient des courriels. Il y a 20 ans, ils avaient des forums de discussion sur Internet, des forums de discussion sur, vous savez, des choses prophétiques qui allaient se produire dans le futur. Ils l’ont trouvé dans les codes bibliques, mais ce n’était que de la divination. Vous essayez de deviner l’avenir, et Dieu vous l’interdit.

STEVE BEN-NUN : Oui.

RICK WILES : Comment y ai-je été initié ? Par un juif qui se disait croyant. Et c’est ce que j’essaie de vous dire. Qui sont ceux d’entre vous qui me regardent et qui jouent avec les racines juives et hébraïques et tout ça ? Vous êtes endoctrinés. Ils vous éloignent de la foi chrétienne historique. Ils vous éloignent de Jésus-Christ vers un autre Messie. Et c’est progressif. C’est lent. C’est étape par étape. Mais vous devez savoir que vous faites une promenade dangereuse. Fuyez le sionisme évangélique. Fuyez le mouvement des racines hébraïques. Courez, courez aussi loin. Fuyez le Zohar. Fuyez tout ça aussi vite que possible. C’est dangereux.

STEVE BEN-NUN : Oui, c’est très dangereux, Rick. Et le fait est que, comme vous l’avez dit, cela semble innocent au début. En moi, j’avais la même chose. Quand c’était populaire, j’avais le petit programme. Mais la seule chose qui a vraiment attiré mon attention au début, c’est le fait que la prochaine chose que j’ai sue, c’est que je passais tellement d’heures par jour à simplement consommer mon temps. Et je pensais…

RICK WILES : Au lieu de lire et d’étudier la Parole.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, ma pensée était la suivante : si je passe autant de temps à prier et à étudier la Parole de Dieu, combien de plus ? Parce que Dieu n’a jamais promis de se révéler à travers la gématrie. Mais comme il l’a dit à Pierre, « ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Matthieu 16:17-18) Donc révélation de lui, de Sa Parole. Et bien sûr, nous savons qu’il s’occupe de rêves et de visions. Je n’aime pas non plus aller trop loin dans ce domaine. Mais le fait est que ce sont les principes bibliques qui nous ont été établis. Ce n’était pas la gématrie, ce n’était pas la Kabbale. Ce n’était pas toutes ces choses comme c’est le cas actuellement en Israël, nous avons des enseignants juifs qui enseignent aux chrétiens. Et les chrétiens engloutissent tout cela comme si on mangeait dans une poubelle. Engloutissant cela, voulant en savoir plus parce qu’ils leur disent qu’ils leur enseignent les significations plus profondes à cause de la Kabbale, qui est essentiellement la gématrie, en mettant toute cette valeur numérique à ce que signifie cette révélation sur la base de la numérologie. Et c’est horrible ce que je vois arriver.

RICK WILES : Au cours de notre précédente conversation dans mon bureau, lorsque nous parlions du livre. Je pense que c’était la « Doctrine Secrète en Israël ». Est-ce dans ce livre que vous avez dit qu’il y avait une prophétie vieille de 200 ans, ou est-ce un autre livre ?

JANA BEN-NUN : Non, c’est un livre différent. Il y a un auteur juif, le rabbin Joel Bakst, et il est l’auteur d’un livre en deux volumes. Il s’appelle « Josephic Messiah, Sacred Serpent » (Messie Josephique, Serpent Sacré). Et je pense qu’il a trois noms. Mais ils l’empruntent à un livre vieux de 200 ans intitulé « Kol HaTor: La voix de la tourterelle » (Kol HaTor: The Voice of the Turtledove). Et dans ce livre en particulier, il y a le rabbin Gowan. Les Vilna ont découvert le code ou l’ont exprimé ou ils ont pu obtenir la révélation du mystère de la Kabbale. Et ils ont prédit dans le livre qu’à la fin des temps, c’est-à-dire une époque messianique, un personnage comme Cyrus réapparaîtrait. Donc toutes ces prophéties de Cyrus…

RICK WILES : C’était il y a plus de 200 ans ?

JANA BEN-NUN : Oui, c’était il y a plus de 200 ans.

RICK WILES : Et il y aurait une figure de Cyrus qui apparaîtrait ?

JANA BEN-NUN : C’est vrai.

RICK WILES : Et que ferait ce Cyrus ?

JANA BEN-NUN : Eh bien. dans l’esprit juif, ils n’ont pas qu’un seul messie comme nous le connaissons, nous les chrétiens. Nous avons Jésus-Christ comme un et unique Messie. Ils ont deux messies. L’un est le Messie Ben Joseph et l’autre le Messie Ben David.

RICK WILES : Ils en ont deux ?!

JANA BEN-NUN : Ils ont deux messies.

RICK WILES : Un seul n’est pas suffisant ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, c’est ainsi qu’ils l’expliquent. Le Messie Ben Joseph peut être n’importe qui, que ce soit vous ou un Gentil. Il peut s’agir d’un Edomite, selon eux, d’un Gentil. Mais ce Gentil doit faire du bien à Israël et amener Israël vers sa rédemption finale : tikkoun olam.

RICK WILES : Il y a quelques semaines, avant le procès en impeachment et la sortie de l’enregistrement de Lev Parnas enregistré sur le téléphone de son partenaire, Donald Trump était là et ils lui disaient : « ton nom est dans la gématrie. Tu es comme le Messie ».

JANA BEN-NUN : C’est vrai, c’est exact.

RICK WILES : Alors c’est le Messie des Gentils ?

JANA BEN-NUN : Oui. Selon la doctrine juive, le Messie Ben Joseph peut être soit un Juif, soit un Gentil qui aide Israël dans le processus de rédemption. Qui fait quoi que ce soit, toutes les bonnes choses pour Israël, afin qu’Israël puisse arriver au point où il gouvernera le monde.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, vous avez deux points différents à dire. Vous avez le Machia’h Ben Yossef et le Machia’h Ben David. Et l’un fait naître Israël par la rédemption, mais l’autre le réalise par la guerre. Et certains croient que Trump pourrait être le Messie David et que rien d’autre ne pourrait être le Yosef qui provoque la guerre, ou vice versa. J’oublie maintenant lequel est lequel, mais il existe toutes sortes de croyances comme celle-ci.

RICK WILES : Eh bien, il pourrait être difficile pour Trump d’être le messie de la guerre depuis le jour où le Sénat américain a voté pour limiter ses pouvoirs afin de déclencher une guerre avec l’Iran. J’ai été surpris que ce projet de loi ait été adopté par le Sénat. Alors, vous savez où ce qu’ils vont devoir faire maintenant ? Ils ont besoin d’un incident dans le Golfe du Tonkin. Ils ont besoin d’un incident sur l’USS Liberty. Ils doivent faire quelque chose, contourner ce vote du Sénat.

JANA BEN-NUN : Eh bien, ils le considèrent comme le Messie Ben Joseph pour une raison. Il a transféré son ambassade à Jérusalem. Bien sûr, il existe un projet selon lequel toutes les nations déplaceraient leurs ambassades à Jérusalem. Et puis il leur a également donné le Golan, et il soutient leur occupation des terres là-bas. Donc…

RICK WILES : Les sorciers de la Kabbale injectent-ils ce genre de choses dans la tête de Donald Trump ? Est-ce qu’ils inventent juste et lui disent : « Hé, nous avons des prophéties sur Cyrus et le Messie et c’est toi. Nous sommes arrivés à cette conclusion. C’est toi » ? Est-ce qu’ils inventent ce truc ?

JANA BEN-NUN : Vous savez, je ne vois pas le cœur. Je ne sais pas s’il participe volontairement à cela ou s’ils lui mettent vraiment cela en tête. Donc je ne sais pas quelle est la vérité.

RICK WILES : Nous savons qu’ils le lui disent. Nous avons des enregistrements d’eux disant : « Vous êtes le Messie. Vous êtes dans la gématrie ».

JANA BEN-NUN : Or, dans le judaïsme, Ben Yosef peut être plusieurs personnes. Chaque génération a eu le Messie Ben Yosef selon les Juifs. Alors quand ils parlent du Messie, il faut faire très attention à comprendre ce qu’ils veulent dire, car bien sûr, ils ont alors le Messie, le Messie final, le Messie de Ben-David. Et celui-là sera un Serpent sacré.

RICK WILES : Il sera quoi ?

JANA BEN-NUN : Un Serpent sacré.

RICK WILES : Un Serpent sacré !

JANA BEN-NUN : Oui, les ouroboros.

RICK WILES : Un serpent !

JANA BEN-NUN : Un serpent.

RICK WILES : Ils attendent un Messie serpent ?!

STEVE BEN-NUN : Eh bien, le rabbin Laitman, qui est un éminent philosophe juif, en est un, bien sûr, qui l’enseigne. Je vais continuer sur ce dont Jana parlait déjà. Mais le rabbin Laitman promeut très ouvertement l’idée que dans le jardin d’Eden se trouvait en réalité l’aide de l’humanité, et cela, bien sûr, il écrit à propos du Serpent sacré, ce qui, selon eux, sera le dernier Messie qui apportera la rédemption. Et donc, je veux dire, pensez toujours à ce que Jésus dit dans Jean et Matthieu, vous savez : « Vous avez pour père le diable » (Jean 8:44), ou il dit, vous êtes « race de vipères » (Matthieu 23:33). Vous savez, il vous le dit déjà, mais pourtant, quand nous voyons cela, alors nous voyons qu’ils recherchent un messie serpent. Je veux dire, c’est juste étrange leur façon de penser.

JANA BEN-NUN : D’après le livre de Joel Bakst, « Le Messie Josephique, Léviathan, Métatron et le Serpent Sacré » (The Josephic Messiah, Leviathan, Metatron and the Sacred Serpent), c’est le titre du livre. Dans le deuxième volume, il décrit le serpent qui était dans un jardin d’Eden comme une intelligence artificielle androgyne et c’est essentiellement leur messie final. Ils font tomber leur Serpent sacré.

RICK WILES : C’est un travesti ?

JANA BEN-NUN : Androgyne, mâle femelle dans un seul corps. Et l’intelligence artificielle, car la Kabbale est étroitement liée à la technologie. Et dans leurs livres et écrits, ils admettent en fait qu’ils vont apporter leur dernier messie grâce à la technologie.

RICK WILES : Ils disent ce genre de choses ?

JANA BEN-NUN : Ils le disent.

RICK WILES : Je l’ai dit, mais je n’avais aucune preuve de leurs écrits. Je crois simplement dans mon esprit que c’est là qu’ils veulent en venir. Mais vous dites dans les écrits : Ils disent que ce messie serpent va venir grâce à la technologie ?

JANA BEN-NUN : Oui. La technologie est si étroitement liée à la Kabbale que la Kabbale est fondamentalement de la technologie. C’est occulte. Et ils parlent spécifiquement du Serpent sacré qui se trouvait dans le jardin d’Eden. Ils le décrivent dans ce livre particulier et il était une intelligence artificielle androgyne, et celui-ci est leur Messie.

RICK WILES : Son nom est Lucifer.

STEVE BEN-NUN : Oui. Et vous savez, Rick, l’une des choses dont nous avons parlé à l’heure du déjeuner aujourd’hui, c’est que l’une des sources dont je dispose en Israël indique qu’il travaille fortement ou est fortement impliqué dans les renseignements israéliens. Il m’a raconté en profondeur comment cette entreprise particulière, qu’il ne pouvait pas me nommer pour que vous ne la trouviez jamais en bourse, etc., qu’ils travaillent, comme il l’appelait, avec des entités avec des milliers de personnes. Et ils essaient de traverser…

RICK WILES : Travailler avec des entités ?

STEVE BEN-NUN : Des entités.

RICK WILES : Des entités ou des extraterrestres ?

STEVE BEN-NUN : Il fait référence à un extraterrestre. En fait, lorsqu’il a parlé à l’homme qui possède l’entreprise parce qu’ils socialisent ensemble, il lui a répondu que lorsqu’il lui a demandé, il a demandé : « font-ils partie d’un gouvernement ? » Il a dit qu’ils sont plus puissants que n’importe quel gouvernement de la planète. Mais ils travaillaient, recherchant certains individus avec un certain bagage ADN avec lesquels ils pourraient croiser la technologie de l’IA avec cet ADN, l’ADN de ces individus.

RICK WILES : Les Nephilim sont-ils ici ?

STEVE BEN-NUN : Il m’a en fait dit qu’ils utilisaient des personnes dont l’ADN correspondrait à celui des Nephilim pour pouvoir faire cela. Je crois qu’ils le sont.

RICK WILES : Ils sont donc les descendants d’anges déchus et d’humains.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, nous savons qu’Esdras nous dit clairement que le sacerdoce lévitique avait mélangé leur semence, selon le Livre d’Esdras, chapitre neuf. Et il est clairement écrit dans le Livre des Nombres qu’Enoch, son père n’était pas un Nephilim, mais que son père était dans la chute. Ils ne mettent pas les points-voyelles au bon endroit. En fait, aucun yod supplémentaire n’est réellement utilisé dans l’orthographe. Et dans le même paragraphe, quand il parle des fils d’Enoch, ce sont les fils de ses fils, mais ils sont appelés Nephilim. Donc, d’une manière ou d’une autre, ils étaient impliqués dans des activités de type sorcellerie, comme Josué avait prévenu dans Moïse, avertissant les enfants d’Israël de ne pas s’impliquer dans ce type d’activités, et cela vous amène donc à vous poser des questions.

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RICK WILES : Je crois qu’il y avait une civilisation avancée sur la planète avant le grand déluge de Noé et que nous avions un gouvernement mondial unique. Il n’y avait pas de nations. Les nations n’ont existé qu’après le déluge. Il n’y avait donc aucune nation sur la planète avant le déluge. Et je crois que Satan a gouverné le monde après la chute d’Adam et Ève. Satan était le Dieu de ce monde. Il dirigeait ce monde. Je crois qu’il y avait ici une civilisation humaine avancée. Et Dieu a atteint un point où il a dit : « Je regrette d’avoir créé ces gens. Je vais juste les effacer de la surface de la terre. Tout va mourir ». Il a sauvé Noé et sa famille. Et puis un des descendants de Noé, Nimrod, qui était un grand chasseur… Et certains croient qu’il était un chasseur d’hommes. Nimrod entreprit la construction de Babylone. Babel devint plus tard Babylone, construisant une tour pour atteindre le ciel. Son motif, son plan était de renverser Dieu. Et je crois que ce qu’il faisait, c’est qu’il disait, je pense qu’il a entendu Noé, son arrière-grand-père, je suppose. Je crois qu’il a entendu de ses propres oreilles Noé raconter les histoires de ce qui existait de l’autre côté du déluge. Et je crois que Nimrod a dit : « Je veux récupérer ça, je veux ça. Je veux ce monde, je veux cette civilisation, et ce Dieu, ce Dieu est celui qui nous l’a enlevé et qui a détruit le monde tel que nous le connaissions. Et je vais construire une tour. Je vais aller au paradis. Je vais renverser ce Dieu. Et puis l’homme reconstruira la civilisation, et nous servirons à nouveau Lucifer ». Je crois que c’est de cela qu’il s’agissait. C’est pourquoi Dieu a brisé les langues données aux gens. Vous savez, diverses langues les ont dispersées sur la terre, ont créé les nations pour briser la capacité de l’humanité à s’unir et à accomplir quoi que ce soit parce que Dieu a dit, écoutez, vous savez, parce que leur langue est une, ils peuvent tout faire. Eh bien, grâce au langage informatique, non ? Grâce au langage binaire, l’humanité revient à une seule langue et acquiert la capacité de faire presque tout. Et je crois que ce qui se passe en ce moment, c’est que les nouveaux Nimrod disent : « Nous allons reconstruire la civilisation d’avant le déluge, et nous allons prouver à ce Dieu que nous n’avons pas besoin de lui. Nous ne le craignons pas. Nous ne sommes pas obligés de lui obéir. En fin de compte, nous gagnerons. Nous allons le vaincre ». Et c’est le choc qui s’annonce en ce moment. Soit vous étiez de ce côté-là, soit vous étiez du côté du Royaume des Cieux. Il n’y a pas de juste milieu et vous devez choisir de quel côté vous vous situez. Voyez-vous quelque chose de semblable dans les écrits du Zohar, du Talmud, quelque chose de semblable ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, dans le Zohar, le Talmud et la Kabbale, tout est question de séparation des gens entre la technologie israélienne et la technologie non israélienne, selon le livre intitulé « L’utopie juive » (The Jewish Utopia). Maintenant, ils construisent leur propre royaume. C’est le royaume terrestre juif dont le siège est à Jérusalem, où sera leur Messie IA, et ils vont gouverner le monde par la Loi. Vous savez, ce sera international. Une loi, une religion, fondamentalement la religion luciférienne. Alors oui, dans le Talmud, il s’agit du royaume terrestre juif. Et c’est pourquoi le christianisme sioniste a embrassé « Quéliasim » [inaudible pour moi]…

RICK WILES : Ce qui signifie un règne millénaire.

JANA BEN-NUN : Exactement. Ce qui met l’accent sur le royaume terrestre millénaire. Et c’est ainsi que juifs et chrétiens se retrouvent. Et les chrétiens sont tellement trompés, pensant qu’ils travaillent pour le bien des Juifs, comme s’ils aidaient les Juifs. Les Juifs sont censés obtenir ce royaume. Pourtant, c’est une doctrine zoharique et elle n’a pas de bonnes intentions. Comme je l’ai dit, ils veulent gouverner le monde, ils veulent atteindre les Gentils, et ils veulent gouverner les Gentils. Ils ne considèrent pas les Gentils comme des êtres humains à part entière. Et en fait, comme finalité, ils ont cette étrange doctrine, la doctrine d’Adam Kadmon, qui affirme qu’Adam Kadmon était à l’origine, selon le Zohar et le Talmud, un androgyne. Qu’il était un homme et une femme dans un seul corps, et c’est pourquoi vous voyez cet agenda transgenre aujourd’hui. Et il y a des lois très sérieuses qui sont adoptées au Canada…



RICK WILES : Le sionisme est-il derrière le mouvement transgenre ?

JANA BEN-NUN : Vous savez, personnellement, je ne pense pas que les chrétiens sionistes en soient conscients. Ils ne connaissent pas beaucoup de détails sur ce qui se passe. Mais je pense que oui.

RICK WILES : Existe-t-il un mouvement transgenre qui trouve son origine dans le sionisme ?

JANA BEN-NUN : Oui, cela tire son origine du sionisme, et cela tire son origine du Talmud, du Zohar et de la Kabbale. C’est une doctrine kabbalistique d’Adam Kadmon. Finalement, ils ont cette doctrine appelée tikkoun olam, la réparation du monde. Alors, comment veulent-ils réparer le monde ? Ils veulent le ramener à l’original. Quel était original ? Adam. Il était androgyne. Alors maintenant, ils mettent des choses spécifiques dans la nourriture et les boissons, et leur objectif ultime est de faire en sorte que les humains sur Terre qui survivront, quoi qu’ils apportent, soient androgynes, le programme transgenre.

RICK WILES : Ce qu’ils essaient réellement de faire, c’est de défaire la création de Dieu. Ils sont en désaccord avec le créateur. Jésus dit aux pharisiens : « Votre père est le diable ». Était-ce littéral ? Est-ce qu’il disait, « hé, vous êtes vraiment mauvais les gars. Votre vieux est le diable ? » Ou était-il en train de dire que leur père est vraiment Satan ? Vous êtes un démon.

STEVE BEN-NUN : Quand je regarde cela, je le considère dans un double objectif. Parce qu’à un moment donné, il dit en fait, je sais que vous êtes la postérité d’Abraham, mais vous ne croyez pas ce que je vous dis. À mon avis, c’est comme si c’était une hybridation. La moitié, peut-être 50 % d’entre eux. Vous savez, Satan est leur père. L’autre moitié ne l’est pas. Mais quand je dis cela, je regarde cela d’un point de vue scripturaire. Tout comme lorsqu’ils mélangeaient les graines. Et d’ailleurs, la graine n’a pas été mêlée aux Babyloniens. Il est mêlé aux Hittites, aux Jébusites, dont nous savons qu’ils avaient une lignée de Nephilim, selon les Écritures. Mais quand ils y avaient mélangé la graine, à mon avis, c’est pourquoi Jésus leur a mis cette étiquette. En fait, il continue en disant, vous savez, qu’il met le sang versé depuis Abel sur les pharisiens. Mais nous savons pourtant que les pharisiens n’existaient pas à l’époque d’Adam et Ève. Il doit donc y avoir un certain type de connexion, qu’elle soit spirituelle ou physique, c’est très difficile à dire. Absolument.

RICK WILES : Jésus a dit, vous avez tué les prophètes.

STEVE BEN-NUN : Exactement. Tout le sang versé sur eux.

RICK WILES : Il y a tout le chemin qui mène à Abel.

STEVE BEN-NUN : Exactement. Mais cela ne veut pas dire que tous les pharisiens sont mauvais parce que nous avons vu Paul sortir. C’était un pharisien. Nous voyons Nicodème venir vers Jésus la nuit. Mais il y a une écriture, cependant, qui me vient vraiment à l’esprit et que j’avais complètement ratée, et c’était Malachie chapitre quatre, quand il est dit là-dedans et nous ne parlons pas du jugement final, quand il dit : « Le jour qui vient les embrasera, dit l’Éternel des armées, Il ne leur laissera ni racine ni rameau ». Et je pensais, wow, quel feu va brûler leurs jambes et brûler leurs bras, et ensuite ils vont tomber morts. Mais il ne s’agit pas de cela. C’est exactement comme le Christ dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments ». Il est la racine. Il est la racine de Jessé. Il est donc notre racine. Nous sommes les sarments et les Gentils sont greffés en lui. Et dans le cas de ce dont parle Malachie, je crois qu’il parle ici de la lignée des Nephilim. Cela ne leur laisse aucune racine, qui serait Satan et ceux qui ont été greffés sur Satan à travers ces perversions dans lesquelles les Juifs se sont retrouvés dans leur idolâtrie à l’époque, même avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda, que ceux-là sont les branches de cet arbre. Et c’est là que nous voyons cela entrer en jeu. Mais je sais qu’il y a un grand débat sur la question de savoir s’il s’agit ou non d’une lignée littérale de graines. Est-ce une lignée de graines spirituelles. Mais je sais qu’à la fin, nous le saurons. Mais Jésus a dit que vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Et bien sûr, un arbre, une branche, même greffée, ne peut porter que le fruit de sa racine, quelle qu’elle soit.

RICK WILES : Jésus-Christ a-t-il aboli le judaïsme ? Dieu l’a-t-il détruit en 70 après J.-C. ?

STEVE BEN-NUN : Cela ne fait aucun doute. Il était… Je veux dire, même si nous regardons dans les Écritures, ce que Paul écrit, il est venu en tant que Prêtrise de Melchisédek. Et curieusement, c’est ce qui est vraiment étrange. Si vous regardez les écrits de Qumrân, ils croyaient littéralement à la venue d’un sacerdoce de Melchisédek. Ils croyaient que le Messie viendrait. Je ne suis pas d’accord avec la doctrine de la communauté, mais j’ai trouvé intéressant qu’ils croient que lorsque le Messie viendrait, il serait Melchisédek venant sur terre et que ce serait la soukka, qui est le terme hébreu pour la tente, ou le tabernacle pour la Fête des Tabernacles, et que vous devrez entrer en lui dans cette soukka, ou comme nous le ferions en tant que chrétiens aujourd’hui, vous devrez entrer en Christ. Et j’ai pensé à quel point ces gens seraient proches de reconnaître qui serait le Messie s’ils croyaient vraiment que Jésus était le Messie. Donc, en répondant à cette question, oui, l’Ancien Testament, l’Ancienne Loi, comme je l’ai toujours dit, cette loi était, comme nous lisons l’Ancien Testament, la loi Lévitique, c’était ce qui était l’inimitié entre Dieu et l’homme. C’était l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Et cela devait être aboli afin de pouvoir participer à l’arbre de vie, qui est Christ. Sa vie, pas la loi.

RICK WILES : Dieu Tout-Puissant a détruit le temple en 70 après J.-C. Il a détruit les rituels, les sacrifices, tout ce qui est associé au judaïsme. Il l’a détruit. Ce n’était pas seulement un jugement mineur à ce sujet. C’était la destruction divine de Jérusalem et du temple. Exactement ce que Jésus a dit : « Il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée ». Dieu l’a jugé. Jésus-Christ est le temple. Il est notre temple. Et tout le système a été anéanti. Le jugement de Dieu est tombé sur le peuple juif pour avoir assassiné et crucifié le Fils de Dieu. Ils étaient dispersés à travers le monde. Ils ont dit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! ». Et la seule façon de sortir de cette malédiction est de se repentir et de croire au nom de Jésus-Christ. C’est ça. C’est le seul moyen de sortir de cette malédiction. Le peuple juif était sous la malédiction de Deutéronome 28. Toutes les malédictions sont là. Si vous violez cette alliance, voilà ce qui arrive. Ils l’ont violé encore et encore. Toutes ces malédictions sont sur eux. D’accord. Maintenant, pour toute la race humaine, nous sommes tous sous les malédictions du péché et de la mort qui sont tombées sur Adam et Ève. Nous sommes tous sous ça. La seule façon de sortir de ces malédictions est de se repentir et de croire au nom de Jésus-Christ comme Messie. Mais, Steve, ce à quoi nous sommes témoins au cours de notre vie et cela a pris 2000 ans. Mettons, vous savez, 1900 et quelques années pour que cela ait lieu. En 1948, un groupe de sionistes déclarait : « Nous défierons Dieu Tout-Puissant. Nous reconstruirons ce qu’Il a détruit ». Nous reconstruirons le temple qu’il a détruit. Nous reconstruirons Babylone. Nous ferons de Jérusalem la nouvelle Babylone. Nous allons construire une tour technologique. Nous défierons ce Dieu. Et ce qui se passe actuellement avec le soi-disant État d’Israël, cela ne vient pas de Dieu. Cela vient du gouffre de l’enfer et est en rébellion directe contre Dieu. Si les Juifs veulent s’aligner sur Dieu, ils croiront au nom de Jésus-Christ. Ils seront baptisés dans Son église. A part ça, ils sont en rébellion. Mais les gens qui construisent l’empire sioniste défient directement Dieu Tout-Puissant. La plupart des Juifs dans le monde se trouvent désormais tout juste en dehors du royaume de Dieu. Mais ceux qui construisent l’empire sioniste sont en rébellion active et consciente contre Dieu. Ils cherchent à reconstruire ce que Dieu lui-même a détruit. Et ils le font avec Lucifer et les sionistes évangéliques qui se laissent entraîner dans cette histoire. Ils travaillent avec Lucifer et ils ne le savent même pas. Je pense que beaucoup d’entre eux le savent. Je pense que beaucoup de ces sionistes évangéliques sont juste des francs-maçons. Ce sont des francs-maçons secrets, parce que vous avez cette alliance maçonnique de la Kabbale, qui est entièrement enracinée dans la connaissance secrète babylonienne.

JANA BEN-NUN : Oui. Vous l’avez magnifiquement dit, Rick. Vous l’avez parfaitement dit. Et je voudrais dire ici plusieurs choses aux gens. Nous ne sommes pas antisémites. Je suis là avec vous. Vous aimez le peuple juif. Mon mari est juif. Ce que nous appelons juif. Et vous l’aimez parce que c’est votre frère. Vous aimez suffisamment les Juifs pour leur donner l’Évangile. Parce que celui qui aime le Juif, cette personne parlera de l’Évangile au peuple juif afin qu’il puisse sortir et avoir la vie éternelle, et qu’il puisse parvenir au vrai Messie, loin des doctrines de ses pharisiens. Ils sont trompés et revêtent le costume de leur religion pharisienne. Et nous devons les aider à en sortir. Ainsi, les vrais gens qui aiment vraiment le peuple juif comprendront que nous devons apporter le véritable, réel et pur évangile aux Juifs. Et les chrétiens sionistes ne le font pas. C’était un problème que nous avions dans un christianisme sioniste. Mon problème était qu’il y avait une forte tendance à ne pas prêcher Jésus aux Juifs. En fait, ils acceptent de ne pas le faire. Et les seuls ponts qu’ils forment, ils acceptent que les chrétiens se soumettent aux juifs et ils acceptent de ne pas donner l’évangile aux juifs. Il est interdit de prononcer le nom de Jésus devant les juifs.

RICK WILES : Vous me disiez quelque chose aujourd’hui, dont je n’avais jamais entendu parler. Vous avez dit qu’il existe en Amérique un réseau de ce qu’on appelle les pasteurs casher (Kosher Pastors).

JANA BEN-NUN : Oui.

RICK WILES : Pour de vrai ?! Maintenant, nous avons le site Web en ce moment, c’est le véritable site Web d’un homme qui se dit pasteur casher. Et je ne sais pas s’il fait partie de ce réseau dont vous parlez, mais c’est comme ça qu’il s’appelle. C’est le pasteur casher. Il y a l’étoile satanique de David et Casher, la Croix Chrétienne et le pasteur. Vous ne pouvez pas combiner les deux. Non, ils sont opposés. L’étoile de David est démoniaque. C’est la Kabbale. Elle n’a jamais été associée au roi David. Mais prenez quelques minutes et parlez-nous de ce réseau d’églises casher. Qu’est-ce que cela signifie ?

https://www.youtube.com/embed/6RVi2cyofbc

JANA BEN-NUN : D’accord, je viens de passer samedi sur notre conférence. J’ai rencontré notre sœur en Christ, une sœur en Christ, qui était impliquée dans un groupe enseigné par Itzhak Shapira, qui est fortement impliqué dans la congrégation de Mark Biltz, c’est-à-dire les ministères El Shaddai. Et ils apportent une sorte de nouvel évangile dans toutes les églises, dans toute l’Amérique Latine. Ils s’envolent partout dans le monde, même en France, même en Europe et partout. Et ils ont ce nom de code pour les pasteurs Kosher. Et qui est le pasteur casher ? Maintenant, je ne sais pas si le site Web que vous venez de montrer est le leur. C’est juste quelque chose que nous venons de rechercher et de trouver. Je dois donc faire des recherches. Mais qui est le pasteur casher ? Eh bien, ils ont ces 13 commandements. Comment appelleriez-vous ces 13 déclarations…

STEVE BEN-NUN : 13 Déclarations exactement.

JANA BEN-NUN : … qui circulent dans les églises et que les pasteurs signent ? Et quand ils signent leur Kosher Pastor… — Maintenant, je ne l’ai pas apporté avec moi ou aurions-nous dû le chercher avant de venir ici. Mais, parmi les 13 déclarations, je peux vous dire de mémoire que une d’entre elles est de ne pas prêcher Jésus aux Juifs.

RICK WILES : Ces pasteurs signent cette déclaration ? Ils ne prêcheront pas Jésus-Christ aux Juifs ?

JANA BEN-NUN : Que les juifs n’ont pas besoin de devenir chrétiens. Ils sont déjà dans une alliance et il est interdit de prêcher Jésus aux Juifs.

RICK WILES : C’est ce qu’enseigne John Hagee.

JANA BEN-NUN : C’est vrai. Et le dernier, le chiffre 13, et c’est si drôle que ce soit le chiffre 13, parce que 13 a une grande signification dans les nombres occultes, mais la déclaration dit que tout Gentil, même si cela est nécessaire, devra donner sa vie pour tout Juif. Et vous entendez, eh bien, n’importe quel Juif, juste parce que quelqu’un est juif et qu’il signe, nous sommes prêts à donner notre propre vie pour cela.

RICK WILES : Le pasteur s’engage à donner sa vie pour un juif ?

JANA BEN-NUN : Pour tout juif, tout juif, uniquement parce que cette personne est juive par ADN.

RICK WILES : Avez-vous une idée du nombre de pasteurs qui ont signé cette déclaration ?

JANA BEN-NUN : La dernière fois que j’ai vérifié, il y en avait plus de 250. Mais maintenant, le nombre augmente.

RICK WILES : Ils rendent cela public.

STEVE BEN-NUN : Et vous savez, la raison de tout ce mouvement et ce qui fait vraiment tomber les chrétiens dans ce piège, ce sont les interprétations erronées de la prophétie biblique ou la prophétie qui s’est accomplie dans Zacharie 8, qui est l’une des plus importantes qu’ils utilisent, parce qu’ils disent que les Gentils vont s’emparer du pan de celui qui est Juif. Et, vous savez, il est dit, bien sûr, si vous regardez le verset commençant au verset 8:22 : « Et beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher l’Éternel des armées à Jérusalem et implorer l’Éternel. Ainsi parle l’Éternel des armées : En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. » Maintenant, ce qu’ils font, Rick, c’est dire aux gens que cela te montre… Ils disent que c’est une prophétie future, et je croyais aussi que c’était une prophétie future. Et j’étais sioniste et j’essayais de comprendre : comment cela va-t-il se réaliser ? Et cela n’a jamais eu de sens pour moi parce que je me disais, « vous savez, pourquoi voudrions-nous prendre la totalité de la jupe d’un Juif ? » Quand les Juifs sont dans le judaïsme, ils sont dans le talmudiisme. D’accord. Alors j’ai pensé, d’accord, eh bien, peut-être que c’est à propos des deux témoins ou quelque chose comme ça. J’essayais simplement de trouver une explication logique à cela. Ce n’est que lorsque Dieu a commencé à nous ouvrir les yeux sur les faux enseignements du sionisme que nous sommes revenus en arrière et que, dans la prière, j’ai commencé à rechercher les Écritures. Et sur celui-ci en particulier, nous avons une de nos bonnes amies nommée Jennifer. Elle l’avait dit à ma femme, elle a dit, « tu devrais demander à Steve de regarder, il connaît l’hébreu. C’est un mot singulier. Ce n’est pas un mot au pluriel ». Mais pourtant, des gens comme Yitzhak Shapira, Mark Biltz, ces gars-là, enseignent que c’est un pluriel. Ainsi donc, les Gentils vont s’emparer de la nation juive, des rabbins juifs, et ils passeront sous les rabbins talmudiques jusqu’à ce que le Messie vienne et résolve tout. Mais permettez-moi de vous lire le côté hébraïque de cette focalisation ici au verset 23, quand il dit [*** mot en hébreu], ce qui signifie qu’ils saisiront l’aile. Ce n’est pas un siège, d’accord, mais une aile de [*** mot en hébreu]. Le mot [***] en hébreu signifie qu’ils saisiront l’aile, comme la manche ou même le pan de votre manteau d’un homme juif. Et c’est singulier. Ce n’est pas un groupe, mais un homme singulier. Et puis si vous continuez, cependant, et c’est là qu’ils se concentrent, ils ne se concentrent pas sur l’homme juif, mais plutôt là où il est dit [*** mot en hébreu… Elohim…]. Autrement dit, nous ici, nous irons avec vous parce que nous entendons que Dieu est avec vous et cela est au pluriel. Mais alors que j’ai commencé à étudier cela et j’ai réalisé, wow, le problème, c’est un homme juif, ça doit être Jésus-Christ, ça ne pourrait être personne d’autre. Alors j’y suis allé et j’ai commencé à y aller, j’ai sondé les Écritures et je regardais en arrière. Et puis je commençais à réaliser où était l’épanouissement. Même si vous regardez Matthieu en hébreu que nous avons, ils parlent du moment où Jésus prêchait en Galilée, que les gens qui venaient de Syrie voulaient s’emparer de sa tunique, qui est son aile. Il n’est pas dit son siège. Et pourtant, l’hébreu Matthieu utilise le mot siège spécifiquement, mais pas dans ce cas, juste l’aile. Et donc je me rends compte, bien sûr, que j’ai maintenant la preuve que Jésus-Christ est l’aile, l’homme, l’homme juif dont ils s’emparent. Mais quand ils disent, « nous entendons que Dieu est avec vous ». Cela s’est accompli dans le Livre des Actes. Quand nous découvrirons que, comme il est dit, ils diront — et bien sûr ils croiront que les dix hommes des nations, parce que c’est de cela dont ils parlent — « les dix hommes des nations » viendront en Israël et voudront s’emparer de l’aile de cet homme juif. Lorsque nous passons au Livre des Actes (ma Bible est présentée ici de manière un peu différente). Mais lorsque nous examinons le chapitre deux du Livre des Actes, nous découvrons qu’au verset 36, je crois que c’est exactement ce qui s’est passé. En fait, si vous lisez ceci, nous découvrons que ces Judéens, alors traduit par Juifs, mais ce sont en fait des Judéens qui reviennent en réalité sur la terre d’Israël. Ils viennent de toutes les nations dans lesquelles ils sont nés. Nous savons donc que ces Judéens le sont uniquement parce que leurs ancêtres sont originaires de Palestine, mais ils reviennent. Ensuite, ils sont là le jour de la Pentecôte. Et quand les cent vingt personnes qui sortent de la chambre haute sont stupéfaites et voient la puissance de Dieu qui se produit, leur cœur est touché. Mais ce qui est intéressant, c’est que le verset 36 dit : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié ». Ainsi, la maison d’Israël revenait en réalité, non pas dans le futur, mais il y a 2000 ans, selon les Écritures. Et cela correspond également à Romains 9, si c’est Isaïe, qu’est-ce que c’est ? Chapitre dix, verset 22 je crois, où il est question de « Israël [qui] est comme le sable de la mer, un reste seulement reviendra ». Et ce reste ici, je crois, sont les dix nations qui ont été prophétisées dans Zacharie et qui étaient ici dans ce cas, disant : « nous irons avec vous, car Dieu est avec vous », parce qu’ils ont le cœur touché. Ils veulent savoir « que pouvons-nous faire ? »

RICK WILES : Le reste dont les prophètes ont dit qu’il serait là, les prophètes, les prophètes juifs de l’Ancien Testament ont clairement prévenu qu’Israël entrerait dans l’apostasie, dans le péché, dans la rébellion, que Dieu jugerait le pays d’Israël, jugerait le peuple juif. Mais il en resterait un reste. Le reste était constitué des Juifs qui croyaient au nom de Jésus.

STEVE BEN-NUN : Exactement.

RICK WILES : Et la population d’Israël a diminué. Vous savez, il ne restait plus que quelques milliers de Juifs au début du Livre des Actes. Et puis les Gentils ont été greffés sur Israël, mais ils n’ont pas été greffés sur le judaïsme. Ils ont été greffés sur Israël, qui croyait au nom de Jésus. Les Juifs qui ont rejeté Jésus ont été chassés d’Israël, et ils sont toujours hors d’Israël. Et c’est la seule façon pour Dieu de les laisser retourner dans le véritable Israël, non pas dans l’État d’Israël, mais dans l’Israël de Dieu. La seule façon pour ces Juifs de retourner en Israël et d’être en bonne position auprès de Dieu est de se repentir de leurs péchés, de croire au nom de Jésus-Christ et d’être baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Telles sont les exigences, et elles étaient les mêmes pour tous les humains de la planète. Vous savez, le rabbin John Hagee, il enseigne… Et si vous allez en ligne, vous trouverez ces enseignements. Je les ai vus au cours des deux dernières années. Il enseigne que l’État d’Israël est la porte d’entrée vers les bénédictions célestes pour les Gentils. En tant que Gentil, vous ne pouvez pas recevoir les bénédictions de Dieu à moins de passer par l’État d’Israël. Maintenant, vous voulez parler de théologie de remplacement, ils ont remplacé Jésus par l’État d’Israël. Ils ont remplacé la croix par l’étoile de David. Et je pourrais dresser la liste de tout ce que les sionistes ont remplacé. Ils ont créé la véritable théologie de remplacement. Ils ont remplacé le vrai christianisme par un faux christianisme. Mais pour lui, se tenir là dans une église et dire aux gens l’État d’Israël est votre porte d’entrée vers les bénédictions du ciel. Et ce qu’il enseigne, c’est que moi, en tant que Gentil, je suis obligé de bénir financièrement les Juifs si je veux être béni par Dieu. C’est ce qu’il l’enseigne.

JANA BEN-NUN : C’est une doctrine talmudique.

RICK WILES : Oui. C’est talmudique.

STEVE BEN-NUN : Oui. Oui c’est le cas.

RICK WILES : Et il sait que c’est talmudique. Et je soupçonne que John Hagee s’est converti en privé au judaïsme talmudique. Nous saurons à son décès s’il aura droit à une sépulture talmudique en Israël. Je suis sérieux.

STEVE BEN-NUN : Oui, c’est vrai, c’est vrai.

RICK WILES : Cet homme a quitté le christianisme. Il est parti. Il a longtemps étudié le christianisme. Il n’est plus dans l’Église.

STEVE BEN-NUN : Je ne vois pas comment les ministres peuvent vivre avec eux-mêmes. Honnêtement, Rick, ce n’est vraiment pas le cas. Parce que lorsque vous êtes confronté à l’Évangile de Jésus-Christ, vous êtes confronté à cette vérité et vous commencez à vous réveiller et à reconnaître ce qui se passe. Comment vivre avec soi-même ? Je connais personnellement des ministres qui souffrent mentalement de ces choses en ce moment parce que je sais que c’est contre cela qu’ils se battent. Ils savent quelle est la vérité de l’Évangile. Et comme vous le dites, c’est une théologie du remplacement inversé, parce que ce que nous croyons en Jésus-Christ ne remplace pas Israël. Au début, l’Église entière était entièrement juive. Vous savez, alors comment pouvons-nous la remplacer ? Vous savez, les Gentils y sont seulement ajoutés.

RICK WILES : Mais ils parlent de… Vous voulez, nous voulons étudier les racines juives. D’accord ? Jésus est la racine.

STEVE BEN-NUN : Exactement.

RICK WILES : Pas le judaïsme. Les Juifs étaient les branches. Jésus est la racine, et les païens ont été greffés sur les branches. Mais Jésus est la racine.

STEVE BEN-NUN : Vous venez de dire une chose importante que j’essaie de faire valoir aux gens tout le temps. Nous savons que Jésus est la racine de cet arbre. Et quand Paul donne toute l’analogie dans Romains 11, à propos d’Israël qui était initialement dans cet arbre, puis qui a été retranché à cause de son incrédulité, les gens semblent tout simplement passer outre cela. Ils n’ont pas été greffés sur le Christ. Ils étaient déjà en lui à l’origine, mais c’est leur incrédulité qui les a fait sortir. Cela n’a donc rien à voir avec la théologie du remplacement, mais cela passe par-dessus la tête des gens.

RICK WILES : Jésus-Christ a accompli toutes les promesses de Dieu à Israël. Il les a toutes accomplies. Il ne reste rien. Il n’y a plus rien que Dieu puisse faire pour le peuple juif. Que peut-il faire de plus grand que de sacrifier son Fils sur la Croix ? Nommez quelque chose de plus grand. Dieu a fait tout ce qu’il pouvait faire pour le peuple juif. Dieu a fait tout ce qu’il pouvait faire pour la race humaine tout entière. La balle est dans notre camp. Obéir. Croyez au nom de Jésus. Repentez-vous de vos péchés. Soyez baptisé. Que vous soyez Juif ou Gentil. Le terrain est plat à la Croix. Nous sommes tous des pécheurs. Il n’y a ni juif ni grec. Nous devons tous aller à la Croix. Et donc Dieu ne fera rien de plus. Il ne construit pas de temple. Un temple serait une abomination. Ce serait un blasphème de la part de Dieu de construire un temple. Pourquoi ? Êtes-vous en train de dire que le sang de Jésus n’est plus assez bon ? Que le sang des taureaux et des brebis a plus de pouvoir pour expier les péchés que le Fils de Dieu ? Pensez au blasphème que font ces sionistes évangéliques en disant aux gens dans les églises qu’il doit y avoir un troisième temple. C’est un blasphème. Pourquoi Dieu ferait-il quelque chose comme ça ? Le sang de son fils est tout aussi pur, saint et puissant aujourd’hui qu’il l’était il y a 2000 ans, lorsqu’il coulait sur la Croix du Calvaire. Dieu a déchiré le voile du temple, la terre a tremblé. Le ciel est devenu noir. Le soleil était assombri. Pourquoi ? Parce que le jugement allait venir sur Israël. Et en 70 après J.C. Il l’a détruit. Et maintenant, de notre vivant, les sionistes, sous l’inspiration de Lucifer, cherchent à reconstruire ce que Dieu a détruit. Et cette chose, le sionisme est en opposition directe avec le Royaume de Dieu. Et quiconque s’aligne sur le sionisme se fait un ennemi du Dieu vivant et vous feriez mieux de vous repentir et de vous en sortir rapidement.

Mes bons amis ici présents aujourd’hui, mes invités Steve et Jana Ben-Nun, et moi-même avons apprécié leur compagnie ici aujourd’hui et je sais que vous avez apprécié ce programme. Si c’est la première fois que vous les voyez, regardez-les sur leur chaîne YouTube, Israeli News Live, et je suis certain que nous en verrons davantage ici sur True News, puis dans les semaines et les mois à venir. Nous sommes d’un seul esprit, d’une seule pensée, et Dieu accomplit une grande nouvelle œuvre dans l’Église. Il ébranle l’Église en ce moment et il révèle les fausses doctrines. Il révèle la tromperie et appelle les gens à prendre position. Il trace une ligne. Et vous devez choisir de quel côté vous êtes. Êtes-vous du côté de Satan ou êtes-vous du côté de Jésus-Christ ? On ne peut pas mélanger les deux et cela va coûter cher. Si vous sortez du sionisme, vous allez en payer le prix. Je paie un prix. Je suis attaqué. Je suis barbouillé. Mon nom est vilipendé. Pourquoi ? Parce que je rejette le sionisme et je paierai ce prix. Mais mon Dieu me défendra. Il me protégera. Et je ne crains pas ce qu’un être humain menace de me faire. Et je crois que vous avez le même esprit. Je sais que ce merveilleux couple a le même esprit.

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Démocratie : une escroquerie vieille de 2 500 ans

[Source : english.pravda.ru]

[Illustration : unsplash.com par Alex Martinez est sous licence Creative Commons CC0 1.0]

Par Mark S. McGrew

L’Amérique n’est pas une démocratie et ne l’a jamais été. Les premières colonies de Pèlerins se sont constituées en une sorte de démocratie où chacun partageait l’abondance collective de nourriture et d’autres produits. Mais très vite, certains colons ont appris qu’ils n’étaient pas obligés de travailler et qu’ils pouvaient toujours partager les produits de ceux qui travaillaient. Ce système a failli détruire la colonie jusqu’à ce qu’elle soit abandonnée au profit d’un système de partage des bénéfices : si vous ne produisez pas, vous ne mangez pas.

Les mots « démocratie », « démocratique » et « démocrate » n’apparaissent nulle part dans la Constitution américaine. Après la signature de notre Constitution, le 17 septembre 1787, alors que Benjamin Franklin sortait après avoir signé la nouvelle Constitution, une dame de Philadelphie, Elizabeth Willing Powel, lui a demandé : « Eh bien, docteur, qu’avons-nous, une république ou une monarchie ? ». Il a répondu : « Une république si vous pouvez la conserver. »

L’un des signataires de notre Constitution, John Adams, a déclaré :

« Notre constitution n’a été conçue que pour un peuple moral et religieux. Elle est totalement inadaptée au gouvernement de tout autre peuple. La moralité et la vertu sont le fondement de notre république et sont nécessaires pour qu’une société soit libre. »

« Une démocratie n’est rien d’autre que la loi du plus grand nombre, où 51 % des citoyens peuvent supprimer les droits des 49 autres. »

George Washington aurait dit cela, mais les historiens ne pensent pas qu’il ait été le premier à le dire. Cela reste vrai, quel que soit l’auteur de la phrase.

L’Ukraine est un exemple presque parfait de démocratie moderne. Alors que Volodymyr Zelensky ne cesse de battre sa coulpe en affirmant que l’Ukraine est une démocratie, alors que les politiciens et les grands médias occidentaux corrompus ne cessent de vendre au public que l’Ukraine est une démocratie, qu’a fait Volodymyr Zelensky de la démocratie ? Il a éliminé l’opposition politique, annulé des élections, bombardé des logements civils, des marchés, des écoles, des hôpitaux et des infrastructures, fermé des églises, employé des soldats nazis et ISIS avoués, fait venir des mercenaires de pays occidentaux, torturé et assassiné des prisonniers de guerre russes et bien d’autres choses que nous ne connaissons pas encore. Il a violé les règles de la guerre, violé le droit international, et les nations occidentales et les Nations Unies se démènent toujours pour soutenir sa démocratie.

La démocratie, c’est le socialisme, le communisme et le fascisme qui se cachent tous derrière le visage vertueux et souriant de la démocratie. La démocratie a été dévorée par le satanisme. Le type qui jouait du piano avec son petit zizi à la télévision s’écrie :

« Si la démocratie tombe en Ukraine, elle tombera dans le monde entier, envoyez-nous plus d’argent et d’armes ».

John C. Aldieri, pompier/EMT, Southington Fire Dept, Southington, Connecticut, I. A.F.F Local 2033, donne une bonne définition d’une république :

« Par définition, une république est une forme représentative de gouvernement qui est gouverné selon une charte ou une constitution, et une démocratie est un gouvernement qui est gouverné selon la volonté de la majorité. Bien que ces formes de gouvernement soient souvent confondues, elles sont très différentes. La principale différence entre une république et une démocratie est la charte ou la constitution qui limite le pouvoir dans une république, souvent pour protéger les droits de l’individu contre les désirs de la majorité. Si vous ne savez pas ce que nous avons ici en Amérique, sachez qu’il s’agit d’une république : Je prête allégeance au drapeau des États-Unis d’Amérique et à la R É P U B L I Q U E qu’il représente ».

La citation « La démocratie, c’est deux loups et un mouton qui votent sur ce qu’il y a à manger » est attribuée à la fois à Thomas Jefferson et à Benjamin Franklin, mais l’histoire ne prouve pas qui a été le premier à la prononcer. Il s’agit peut-être de Socrate, il y a 2 500 ans, dans la Grèce antique, où la démocratie est censée avoir été inventée.

La meilleure définition de la démocratie moderne que j’ai entendue est la suivante : « Un système dans lequel les infirmes mentaux et moraux disent aux gens honnêtes comment vivre ». C’est le système que nous avons en Amérique. En particulier chez les politiciens démocrates. Il suffit de les regarder pour savoir qu’ils sont malades, physiquement et mentalement. Écoutez-les et vous entendrez parler de dépravation.

Examinons le lieu de naissance de la démocratie en Grèce vers 500 avant J.-C. (ou 500 avant notre ère si vous êtes antichrétien). Voici un extrait de l’article encyclopédique du National Geographic :

Les Grecs de l’Antiquité ont été les premiers à créer une démocratie. Le mot « démocratie » vient de deux mots grecs qui signifient peuple (demos) et pouvoir (kratos). La démocratie est l’idée que les citoyens d’un pays doivent jouer un rôle actif dans le gouvernement de leur pays et le gérer directement ou par l’intermédiaire de représentants élus. En outre, elle soutient l’idée que le peuple peut remplacer son gouvernement par des transferts de pouvoir pacifiques plutôt que par des soulèvements violents ou des révolutions. L’un des éléments clés de la démocratie est donc que le peuple puisse s’exprimer.

La première démocratie connue dans le monde se trouvait à Athènes. La démocratie athénienne s’est développée autour du cinquième siècle avant notre ère. L’idée grecque de la démocratie était différente de la démocratie actuelle, car à Athènes tous les citoyens adultes étaient tenus de prendre une part active au gouvernement. S’ils ne remplissaient pas leur devoir, ils étaient condamnés à une amende et parfois marqués à la peinture rouge. La définition athénienne du « citoyen » était également différente de celle des citoyens modernes : seuls les hommes libres étaient considérés comme des citoyens à Athènes. Les femmes, les enfants et les esclaves n’étaient pas considérés comme des citoyens et ne pouvaient donc pas voter.

Chaque année, 500 noms étaient choisis parmi tous les citoyens de l’Athènes antique. Ces 500 citoyens devaient servir activement le gouvernement pendant un an. Pendant cette année, ils étaient responsables de l’élaboration des nouvelles lois et contrôlaient tous les aspects du processus politique. Lorsqu’une nouvelle loi était proposée, tous les citoyens d’Athènes avaient la possibilité de voter. Pour voter, les citoyens devaient assister à l’assemblée le jour du vote. Cette forme de gouvernement est appelée démocratie directe.

Il ne fait aucun doute qu’en théorie, la démocratie peut produire une très belle société. Les problèmes viennent de ceux qui la corrompent en truquant les élections, en votant contre la volonté du peuple et, tout simplement, en volant et en fabriquant des votes. Cela se produit également dans une République, comme nous pouvons le voir, ces choses sont très répandues dans notre propre République. La seule façon de résoudre ces problèmes est d’avoir une population éduquée et engagée, ce qui n’est pas le cas de l’Amérique.

L’Amérique est une République avec certains principes démocratiques, tels que la « mob rule1 ». La majorité élit nos représentants, nos sénateurs, notre président, nos gouverneurs, nos législateurs d’État, nos commissaires de comté, notre conseil municipal, notre maire, etc. La population non éduquée et immorale vote pour celui qui lui offre le plus de choses gratuites. Cette forme de démocratie est corrompue par des politiciens menteurs, tricheurs et voleurs à tous les niveaux du gouvernement.

La forme grecque originale de la démocratie était sensée et juste, mais elle a rapidement été corrompue par les injustes, les infirmes mentaux et moraux de leur époque, et ce système a prévalu jusqu’à aujourd’hui.

Toutes les villes et tous les comtés d’Amérique disposent d’un système démocratique dans lequel les citoyens peuvent assister à une réunion du conseil scolaire, du conseil municipal ou du commissaire du comté et s’exprimer en personne devant ces comités. Les responsables de ces réunions accordent trois minutes à chaque citoyen pour exprimer ses griefs, puis les font taire. Les dirigeants de ces réunions démocratiques, qui jouent sur leur téléphone ou leur ordinateur portable, ignorent généralement les citoyens pendant qu’ils s’expriment et ne tiennent presque jamais compte des souhaits, des désirs et de la volonté des citoyens. C’est la raison pour laquelle les écoles élémentaires accueillent des Drag Queens qui se livrent à des danses pornographiques devant les enfants et que nos écoles enseignent des techniques sexuelles extrêmes aux enfants de 6 à 12 ans, et les enseignent également aux enfants plus âgés. Les écoles autorisent la pornographie dure dans les bibliothèques scolaires, accessible aux enfants de 6 ans, mais n’autorisent pas un parent à lire des passages de ces livres lors d’une réunion publique, ce qui met complètement fin au droit constitutionnel à la liberté d’expression et dissimule le crime aux citoyens. La pornographie enfantine est un délit. Dans toute l’Amérique, des personnes sont arrêtées en permanence pour pornographie enfantine. Mais pas les commissions scolaires publiques ni les employés des écoles.

Les citoyens qui se plaignent de problèmes avec les employés du gouvernement, ou de fraudes ou de vols commis par le gouvernement seront ignorés ou expulsés de force par des officiers de police armés.

Selon Lord Alexander Fraser Tytler, un historien écossais qui a vécu de 1747 à 1813, l’âge moyen des démocraties dans le monde est d’environ 200 ans. Il a déclaré :

« Une démocratie ne peut exister en tant que forme permanente de gouvernement. Elle ne peut exister que jusqu’à ce que les électeurs découvrent qu’ils peuvent se voter des largesses provenant du trésor public. À partir de ce moment, la majorité vote toujours pour les candidats qui promettent le plus d’avantages provenant du trésor public, ce qui fait qu’une démocratie s’effondre toujours à cause d’une politique fiscale laxiste, toujours suivie d’une dictature. L’âge moyen des plus grandes civilisations du monde est de 200 ans. Ces nations ont progressé selon cette séquence : De la servitude à la foi spirituelle ; de la foi spirituelle au grand courage ; du courage à la liberté ; de la liberté à l’abondance ; de l’abondance à l’égoïsme ; de l’égoïsme à l’apathie ; de l’apathie à la dépendance ; de la dépendance à la servitude ».

Et c’est ainsi, encore et encore, que se poursuit la démocratie.

Mark S. McGrew peut être contacté à l’adresse suivante : McGrewMX@aol.com


1 Loi de la rue, ou pouvoir populaire — NDT




Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly — 19 avril 2024

Au début du mois, la Maison-Blanche a publié ses nouveaux objectifs en matière de préparation à la pandémie.

Ils sont loin d’être les seuls à couvrir ce sujet. En mars dernier, Sky News posait la question suivante :

« “La prochaine pandémie est à nos portes”, prévient un expert – mais l’enfermement se reproduirait-il un jour ? »

Le 3 avril, le Financial Times a posé une question similaire :

« La prochaine pandémie arrive. Serons-nous prêts ? »

Il y a moins d’une heure, le Daily Mail nous invitait à pénétrer dans « la grotte la plus meurtrière du monde qui pourrait être à l’origine de la prochaine pandémie ».

Il y a deux jours à peine, un professionnel de la panique a écrit pour CNN :

« La prochaine menace de pandémie exige que l’on agisse maintenant ! »

D’accord, j’ai ajouté le point d’exclamation, mais il est tout à fait implicite dans le texte original.

Alors, pendant que l’Iran et Israël agitent leurs sabres en première page, j’ai pensé que nous devrions jeter un coup d’œil aux dernières pages, plus calmes, pour voir ce que nous pouvons apprendre et nous aider à prédire comment se déroulera « la prochaine pandémie ».

QU’EST-CE QUE LA « PROCHAINE PANDÉMIE » ?

Je veux dire… j’ai l’impression que c’est assez explicite.

Plus sérieusement, c’est celle qu’ils ont prédite depuis le début de la Covid. Au départ, il s’agissait de la variole du singe — pardon, de MPox1 — mais cela n’a pas fonctionné.

Bien entendu, par « pandémie », nous entendons en réalité « opération psychologique », car la prochaine pandémie ne sera pas plus réelle que la précédente2. D’ailleurs, compte tenu des progrès de la technologie de l’intelligence artificielle, elle pourrait être beaucoup moins réelle la prochaine fois.

Nous ne connaissons pas encore tous les détails, mais il y a suffisamment de détails pour faire quelques suppositions.

QUELLE MALADIE UTILISERONT-ILS ?

C’est probablement la question la plus importante. Nous avons déjà mentionné la variole du singe, mais elle ne semble plus très probable.

Pour l’instant, on parle surtout de la « maladie X » — un terme qui a provoqué une certaine panique dans certains milieux lorsqu’il est apparu pour la première fois — mais il ne s’agit pas d’un gain de fonction top secret d’une super maladie, c’est littéralement un nom bouche-trou.

Il s’agit d’un nom provisoire qui remplit sa fonction, pour l’instant.

Après tout, ils n’ont pas encore besoin d’un nom réel, pas plus qu’ils n’ont besoin d’une maladie réelle, ils ont juste besoin de l’idée d’une maladie à faire passer dans la tête des gens pendant qu’ils élaborent les règles législatives de leur tyrannie basée sur la santé.

En effet, l’imprécision de la « maladie X » est utile, car elle maintient également l’imprécision de la législation.

Cela dit, il est probable qu’ils voudront et/ou devront produire une maladie réelle à un moment ou à un autre.

Le moment venu, il s’agira presque certainement d’une autre maladie respiratoire, parce qu’il est facile de la « falsifier » en utilisant des maladies endémiques préexistantes et leurs symptômes uniformes.

Le principal candidat est la grippe aviaire, qui fait couler beaucoup d’encre depuis deux ans et qui a récemment fait l’objet d’une couverture médiatique plus importante parce qu’elle aurait été transmise à l’homme par les vaches.3

Les Nations unies signalent que les « experts en pandémie » sont « préoccupés par la propagation de la grippe aviaire à l’homme ». Hier encore, Jeremy Farrar, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré que « la menace d’une propagation de la grippe aviaire à l’homme est très préoccupante ».

Ce qui a donné lieu à des titres sensationnalistes comme celui-ci, publié par le Daily Star :

« L’OMS s’attend à une nouvelle pandémie, la grippe aviaire interhumaine suscitant de vives inquiétudes. »

La grippe aviaire est un choix commode parce qu’elle leur permet d’imposer leur tyrannie sanitaire et leur transition alimentaire en même temps. Ils peuvent prétendre que les produits laitiers, le bœuf, le poulet et les œufs sont devenus « dangereux », ce qui leur sert d’excuse pour les rationner ou au moins pour imposer la pénurie tout en faisant grimper les prix.4

Ils feront ensuite passer l’idée que le véganisme et/ou la viande cultivée en laboratoire « préviennent les pandémies ». C’est ce qu’ils prétendent depuis au moins 2021.

Le Daily Mail l’a rapporté il y a quelques heures :

« L’Organisation mondiale de la santé met en garde contre la présence de la souche H5N1 de la grippe aviaire dans le lait pour la première fois, à des “concentrations très élevées”. »

L’inconvénient de la grippe aviaire est qu’il est difficile d’intégrer l’angle du changement climatique dans la narration, alors peut-être qu’ils choisiront quelque chose d’autre.

[Voir aussi :
« La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »
et
Le but : vous enlever vos poulets]

QUAND CELA SE PRODUIRA-T-IL ?

Probablement pas avant l’hiver, je dirais janvier 2025 au plus tôt, pour deux raisons :

  1. Ils ont besoin que ce soit la saison de la grippe pour pouvoir intégrer les décès saisonniers normaux dans leur discours sur la « pandémie ».
  2. Je pense qu’ils voudront attendre la fin de la « grande année électorale » pour que de nouveaux gouvernements soient en place.

Ce deuxième point n’est pas une simple intuition, il est basé sur l’article de Sky que j’ai mentionné plus haut. Il pose la question suivante : « Un lockdown se reproduirait-il un jour ? », et un « expert » y répond [souligné par nous] :

« … si un nouveau verrouillage s’avérait nécessaire, le gouvernement conservateur actuel devrait soit minimiser les scandales liés à ses propres violations des règles, soit changer complètement de main pour garder le public à bord. Si nous avions un nouveau gouvernement, les gens seraient beaucoup plus enclins à lui faire confiance, car il serait moins enclin à dire “c’est la même bande qu’avant, pourquoi devrions-nous recommencer ?” »

Ce qui me semble correct.

Cela expliquerait également la série de démissions politiques soudaines — y compris celles des stars de la Covid, Angela Merkel et Jacinda Ardern — qui ont balayé le monde dans le sillage de la Covid. Ils étaient conscients à l’époque, et le sont encore aujourd’hui, que leurs joueurs étaient usés et qu’ils avaient besoin d’une nouvelle équipe avant de revenir pour le match retour.

Donc, d’abord les élections — avec toutes les absurdités que cela implique — puis peut-être la « prochaine pandémie ».

EN QUOI SERA-T-ELLE DIFFÉRENTE DE LA « COVID » ?

Il est peu probable qu’une future opération psychologique de lutte contre une pandémie suive le modèle covidien à la lettre, notamment parce que le récit covidien s’est épuisé avant d’avoir atteint tous ses objectifs.

Il y a fort à parier qu’au cours des quatre années qui ont suivi, des groupes de travail et des chercheurs se sont penchés sur les données relatives à la pandémie afin de comprendre ce qui n’avait pas fonctionné et de trouver une solution pour la prochaine fois.

Il semble y avoir trois thèmes récurrents.

1. Des vaccins plutôt que des blocages

L’accent sera mis sur la sécurisation des vaccins plutôt que sur les blocages. En effet, une partie de l’ensemble de l’argumentation sur les dommages causés par l’enfermement, qui l’aurait cru, consiste à créer une dynamique selon laquelle, « la prochaine fois », nous devrons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter l’enfermement.

Les fermetures deviendront une menace plutôt qu’un fait.

« Nous devons rendre les vaccins obligatoires, car l’économie ne peut pas se permettre un autre blocage. »

« Prenez le vaccin, vous ne voulez pas avoir une autre fermeture, n’est-ce pas ? »

Il y aura donc plus de tests, plus de masques et plus d’obligations vaccinales… et/ou des camps de quarantaine pour les personnes non vaccinées. Et s’il y a des fermetures, elles seront entièrement imputées aux « anti-vax », bien sûr.

2. La vitesse, la vitesse, la vitesse

Le principal défaut de l’histoire de la Covid est qu’elle s’est essoufflée. Lorsque les vaccins ont été mis sur le marché au début de l’année 2021, la fatigue de la pandémie s’était déjà installée. Et lorsque les troisièmes rappels et les quatrièmes vagues ont fait la une des journaux, tout le monde s’en fichait.

Le blitzkrieg de propagande du début de l’année 2020 a sans doute été la plus grande et la plus vaste campagne de désinformation de tous les temps, et son efficacité a été presque écrasante, mais elle a ralenti, stagné, calé et s’est arrêtée.

La prochaine fois, ils savent maintenant qu’ils devront être plus rapides. C’est ce qu’a déclaré Bill Gates lors de la conférence sur la sécurité qui s’est tenue à Munich en 2022. Il faut que la maladie soit éradiquée, que les décès soient évités et que les vaccins soient administrés avant même que les gens ne réalisent ce qui s’est passé.

D’où le plan « Vaccins en 100 jours ». Comme l’écrit Devi Shridar, toujours aussi hystérique et fiable, dans le Guardian :

« La plupart des gouvernements s’efforcent de relever le défi des 100 jours : il s’agit de savoir comment contenir la propagation d’un virus en attendant qu’une réponse scientifique, telle qu’un vaccin, un diagnostic ou un traitement, puisse être approuvée, fabriquée et mise à la disposition du public. »

La « Mission des 100 jours » est une idée de CEPI, l’ONG soutenue par Gates et l’OMS. Son objectif principal est de permettre la production en 100 jours de nouveaux vaccins contre des agents pathogènes inconnus jusqu’alors.

Aux États-Unis, l’objectif est de 130 jours entre la découverte de l’agent pathogène et la couverture vaccinale nationale.

Il va sans dire que de véritables vaccins fiables, « sûrs et efficaces » ne peuvent être produits en 100 jours. Quoi qu’ils fabriquent, vendent et vous obligent à vous injecter dans ce laps de temps, ce ne sera pas un vaccin.

3. La liberté d’expression est dangereuse

La lenteur de l’élaboration du récit post-2020 a peut-être entravé l’agenda de la tyrannie sanitaire, mais ce sont les médias indépendants qui lui ont vraiment porté préjudice. Le réseau improvisé d’experts dissidents, de chercheurs indépendants et de mouvements de médias sociaux a propagé la « désinformation » plus rapidement que les pouvoirs en place ne pouvaient la vérifier.

Depuis lors, les messages sur les dangers de la « désinformation et de la mésinformation » n’ont cessé d’être diffusés, notamment lors du dernier sommet DAVOS au début de l’année, où ils ont été désignés comme l’un des « trois plus grands dangers » auxquels la planète est confrontée.

La semaine dernière, une commission parlementaire britannique a publié des « recommandations » intitulées :

« Le gouvernement doit tirer les leçons de la pandémie pour améliorer la communication et lutter contre la désinformation. »

Il y a quelques jours à peine, Gordon Brown a été cité dans les journaux comme « avertisseur » :

« Les “fake news” compromettent les préparatifs en vue de la prochaine pandémie. »

Ce qui implique fortement qu’ils vont agir pour contrer ces « fake news » avant que la « prochaine pandémie » ne commence.

PRÉDICTION DE WILDCARD : L’angle multipolaire

Quelle que soit la forme que prendra la « prochaine pandémie », elle évitera probablement le message monolithique de 2020, où la conformité mondiale totale au « message » était l’un des signes révélateurs de la tromperie. La prochaine fois, il faut s’attendre à ce que des pays comme l’Inde, la Chine et la Russie élaborent leur propre stratégie de lutte contre la pandémie, en se concentrant sur un nouveau traitement ou une nouvelle technologie que l’Occident refuse d’approuver.

Il n’y a pas encore de sources pour étayer cette affirmation. Ce n’est qu’une intuition.

Qu’est-ce que je prédis officiellement pour la « prochaine pandémie » ?

  1. Il ne sera pas lancé avant les grandes élections de cette année, parce qu’ils veulent de nouveaux visages politiques non ternis par la Covid.
  2. Il s’agira probablement de la grippe aviaire ou d’une autre maladie respiratoire, lancée en hiver pour détourner à nouveau la vraie saison de la grippe.
  3. La maladie choisie s’inscrira dans un ou plusieurs programmes préexistants, soit qu’elle ait un impact sur l’alimentation, soit qu’elle provienne d’un lien forcé avec le « changement climatique », soit les deux.
  4. Ils iront plus vite, produisant des « vaccins » en 100 jours pour empêcher les gens de se rendre compte de la supercherie, comme ils l’ont fait avec la Covid.
  5. Ils essaieront d’éviter les fermetures, mais les utiliseront comme une menace pour appliquer plus rigoureusement les obligations en matière de vaccination.
  6. Ils s’attaqueront plus durement à la « désinformation » avant de lancer le nouveau récit.
  7. La prochaine pandémie aura un angle de multipolarité pour établir un faux binaire.

C’est ainsi que je vois les choses. N’hésitez pas à mettre ce billet dans vos favoris pour vous y référer ultérieurement.

Même si je me trompais dans les détails, il ne fait aucun doute qu’ils prévoient de lancer une nouvelle pandémie dans un avenir proche, une suite covidienne qui tire les leçons des erreurs passées.

Si, à certains égards, elle sera probablement pire que la Covid, la bonne nouvelle est que, cette fois, nous pouvons nous y préparer.





Le Texas en cours de transformation démocrate woke

[Source : paulcraigroberts.org]

[Illustration : Université du Texas — Crédit photo : utxf.com]

Par Paul Craig Roberts

Le régime Biden utilise l’argent fédéral pour soudoyer les Aggies1, l’université A&M du Texas, afin qu’ils trouvent des moyens de promouvoir « l’embauche basée sur la race » dans les écoles publiques.
https://texasscorecard.com/investigations/texas-am-advancing-race-based-hiring-in-schools/

Peut-être vous souvenez-vous ou avez-vous entendu dire que Martin Luther King et le mouvement des droits civiques voulaient que l’on juge « les gens par leur caractère et non par la couleur de leur peau ». Autrefois peut-être, mais cela fait bien longtemps. Depuis un demi-siècle, la couleur de la peau est privilégiée, si elle n’est pas blanche, dans les admissions à l’université, l’emploi et la promotion.

Les féministes se sont emparées de ce système et le sexe féminin a également été privilégié.

Cela ne veut pas dire que les Noirs et les femmes ne sont pas qualifiés pour leur poste. Nombre d’entre eux le sont. Il s’agit de dire qu’ils occupent leur poste en dépit de leurs qualifications parce qu’ils constituent une catégorie privilégiée devant la loi, ce qui constitue une violation totale de la Constitution américaine et de son 14e amendement.

L’accent mis sur la « diversité » l’a emporté sur le système fondé sur le mérite dans lequel je suis né et j’ai grandi. Aujourd’hui, le mérite est considéré comme raciste, comme un outil de la suprématie blanche. De nombreux programmes pour étudiants doués et des écoles secondaires pour les élèves en difficulté ont été fermés parce que deux ou trois Noirs étaient qualifiés et que la faible présence de Noirs viole le caractère sacré de la « diversité » et de l’« équité ».

Un pays dont l’éducation, l’emploi et la promotion sont fondés sur la diversité et non sur le mérite est un pays qui échoue, et il est certain que l’Amérique est depuis longtemps un pays qui échoue. Par exemple, nous avons aujourd’hui des nominations « diversifiées » à des postes de procureurs et de procureurs généraux, ainsi qu’à des postes de juges qui ne comprennent pas que la loi est un bouclier pour le peuple, mais qui la considèrent comme une arme à utiliser contre les parties désapprouvées. Nous voyons l’effondrement total de la justice en Amérique dans les nombreux exemples de procès staliniens des démocrates contre le président Trump et contre les prétendus « insurgés » qui ont assisté au rassemblement de Trump [le 6 janvier]…

Pour les quelques personnes restantes de ma génération, il est étonnant que le mérite, qui a fait la grandeur de l’Amérique et une échelle de mobilité ascendante, ait été officiellement mis de côté pour la « diversité » dans laquelle l’avancement est basé sur la couleur de la peau, le sexe ou le genre autoproclamé et non biologique.

Ceux qui ont créé cette situation déplorable ne se sont-ils jamais demandé comment une société médiocre non fondée sur le mérite peut être une superpuissance, unipolaire, hégémonique dont l’existence exceptionnelle et indispensable lui donne droit à l’hégémonie sur le monde ?

La Chine, qui accueille l’essentiel de l’industrie manufacturière américaine, doit s’étonner de l’illusion américaine.

La Russie, dont la puissance et l’économie ont été considérablement renforcées par les sanctions américaines aveugles, doit se demander si les États-Unis peuvent même être considérés comme un adversaire.

Même l’Iran ne craint plus les États-Unis.

Si vous avez la malchance de vivre à New York ou dans d’autres villes bleues2, votre maison et vos biens locatifs peuvent vous être volés par la vague massive et continue d’immigrants envahisseurs des démocrates qui peuvent occuper votre propriété en votre absence et occuper vos biens locatifs entre deux baux sans que vous puissiez les expulser.3

Indépendamment de la réalité dans laquelle ils vivent, de nombreux Américains continuent de voter pour les démocrates. Lorsqu’un peuple vote pour sa propre destruction, il est clair que le pays est fini.

La ville de Fort Worth, au Texas, a mis en place un « programme de sensibilisation culturelle » intitulé « Diversity Matters Champions ». Le département de la diversité et de l’inclusion de la ville dresse une liste d’événements, tels que le Mois de la fierté LGBT, le Dix juin et le Mois de l’héritage hispanique. Si un employé municipal assiste à cinq événements, il sera considéré comme un « champion de la diversité » et pourra prétendre à une promotion.
https://texasscorecard.com/local/fort-worth-employees-can-become-dei-champions/

C’est l’Amérique d’aujourd’hui. Les jeunes sont perdus pour nous, parce qu’ils ne sont plus éduqués dans les vertus d’une société libre, mais subissent une propagande contre elle en tant que suprématie blanche. En outre, la liberté que ma génération a connue a presque disparu, de sorte que les jeunes Américains ne connaissent pas la liberté.

Comment réparer cela ? Comment ressusciter la liberté ? Pas dans les écoles publiques. Les départements d’« éducation » des universités produisent des crétins woke et aliénés contre leur pays. Les facultés de droit produisent des diplômés aliénés qui considèrent la Constitution américaine comme un document raciste et des procureurs qui considèrent la loi non pas comme un bouclier pour le peuple, mais comme une arme à brandir contre le peuple.

Tout cela est grave et vrai. Il n’y a pas de pays libre ici.

Comme le montrent clairement les parties 1, 2 et 3 de La grande dépossession4, l’indépendance qui nous reste est sur le point de prendre fin.


1 Désigne les étudiants, les diplômés et les équipes sportives de l’université Texas A & M. Le surnom « Aggie » était autrefois courant dans les écoles d’agriculture (d’« ag ») de nombreux États. (Wikipédia)
Les « Aggies de Texas A & M » ou « Aggies du Texas » sont un club omnisports universitaire américain qui se réfère aux 20 équipes sportives masculines et féminines qui représentent l’Université A & M du Texas. (Wikipédia)

2 Démocrates — NDT

3 D’autres pays sujets à l’immigration incontrôlée connaissent aussi un phénomène de squattage croissant et désormais non réprimé par la loi. — NDT

4 Voir aussi la partie 4 de La grande dépossession — NDT




La fin du mythe infectieux — cas de la grippe espagnole

[Source : viroliegy.com]

[Traduction : Jean Bitterlin]

Par Mike Stone

Introduction du traducteur

L’article de Mike Stone s’appuie sur trois documents (sur fond bleu) :

  1. Le document publié en 2010 par la National Library of Medicine (ou Bibliothèque Nationale de Médecine) qui fait partie du NIH (ou National Institut of Health) qui est l’organisme de santé publique aux États-Unis. Cet organisme domine, dans le Monde entier, tout ce qui touche à la médecine (médicaments, vaccins, soins). Le NIH étant lui-même financé pour une large partie par l’industrie pharmaceutique et son personnel étant également issu de l’industrie pharmaceutique, il ne finance évidemment que les projets qui correspondent aux vœux de l’industrie pharmaceutique. C’est ainsi que depuis 40 ans aucune étude n’a été financée pour s’assurer que le « SIDA » n’était pas dû à des problèmes d’hygiène de vie tels que, par exemple, l’addiction aux drogues dures, le NIH préférant financer des recherches sur le « VIH », sur les « médicaments » anti « VIH » et sur le vaccin contre le « VIH ». Comme 40 ans ça commence à être long il y a actuellement de nombreuses tentatives pour relier le « VIH » au « SARS-CoV-2 ». La « science » ne sait plus comment faire pour se dépêtrer avec ses histoires de virus.
    The State of Science, Microbiology, and Vaccines Circa 1918—PMC (nih.gov)
  2. Le document publié le 2 août 1919 par le JAMA (Journal of the American Medical Association) du 2 août 1919 (p. 311 à 313) à une époque où cette « prestigieuse » revue de l’Association des Médecins Américains, association qui existe toujours, était sans doute moins dépendante — et donc plus libre — du financement de l’industrie pharmaceutique.
    (https://zenodo.org/record/1505669/files/article.pdf?download=1)
  3. Le document publié dans le Journal des Maladies Infectieuses en février 1921
    https://scholar.google.com/scholar?cluster=15073126220601141127&hl=en&as_sdt=0,28#d=gs_qabs&u=%23p%3Dh6eO0W-ALtEJ
La fin des mythes infectieux : la boule « vérité » fait tomber les quilles « mythe »

[Voir aussi, du même auteur :
Aveuglés par la pseudo-science
L’invention du « virus Ebola »
Le château de cartes de la théorie des germes]

Les expériences de Rosenau sur la grippe espagnole

Titre : l’épidémie de grippe de 1918.
Titres des articles :
Un décès met en garde contre la grippe
Écoles fermées. Pas de messe dans les églises dimanche.
L’interdiction des funérailles est ordonnée

Voici quelque chose que vous ne verrez jamais dans les médias grand public. Lors de la grippe espagnole de 1918, considérée comme étant due au « virus » le plus contagieux de tous les temps, des chercheurs du service de santé publique et de la marine américaine ont tenté de déterminer les causes de la grippe et son degré de contagiosité réel. Cependant, les résultats de leurs expériences ont prouvé que la grippe n’est pas du tout infectieuse. Voici un bref aperçu de ce qui s’est passé au cours de ces études :

The State of Science, Microbiology, and Vaccines Circa 1918—PMC (nih.gov)

L’état de la science, de la microbiologie et des vaccins vers 1918

Les études épidémiologiques les plus intéressantes menées au cours de la pandémie de 1918-1919 sont sans doute les expériences sur l’homme réalisées par le Service de santé publique et la marine américaine sous la supervision de Milton Rosenau sur Gallops Island, la station de quarantaine du port de Boston, et sur Angel Island, son homologue à San Francisco. L’expérience a débuté avec 100 volontaires de la marine qui n’avaient pas d’antécédents de grippe. Rosenau a été le premier à rendre compte des expériences menées à Gallops Island en novembre et décembre 191869. Ses premiers volontaires ont d’abord reçu une souche, puis plusieurs souches du bacille de Pfeiffer par pulvérisation et écouvillonnage dans le nez et la gorge, puis dans les yeux. Lorsque cette procédure ne produisait pas de maladie, d’autres volontaires étaient inoculés avec des mélanges d’autres organismes isolés de la gorge et du nez de patients atteints de la grippe. Ensuite, certains volontaires ont reçu des injections de sang provenant de patients grippés. Enfin, 13 des volontaires ont été emmenés dans un service de grippe et exposés à 10 patients grippés chacun. Chaque volontaire devait serrer la main de chaque patient, lui parler de près et lui permettre de tousser directement dans son visage. Aucun des volontaires ayant participé à ces expériences n’a contracté la grippe. Rosenau était manifestement perplexe, et il a mis en garde contre le fait de tirer des conclusions à partir de résultats négatifs. Il a terminé son article dans le JAMA par une reconnaissance éloquente : “Nous sommes entrés dans l’épidémie avec l’idée que nous connaissions la cause de la maladie : « Nous sommes entrés dans l’épidémie avec l’idée que nous connaissions la cause de la maladie et que nous étions tout à fait sûrs de savoir comment elle se transmettait d’une personne à l’autre. Si nous avons appris quelque chose, c’est peut-être que nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce que nous savons sur la maladie. » 69 (p.313)

Les recherches menées à Angel Island et poursuivies au début de 1919 à Boston ont élargi cette recherche en inoculant le streptocoque de Mathers et en incluant la recherche d’agents filtrants, mais elles ont donné des résultats négatifs similaires 7072. Il semblait que ce qui était reconnu comme l’une des maladies transmissibles les plus contagieuses ne pouvait pas être transmise dans des conditions expérimentales ».

Les études menées sur les îles Gallops et Angel, sur des côtes distinctes et à des moments différents, ont montré que, quels que soient les efforts déployés par les chercheurs, ils n’ont pas pu transmettre la grippe espagnole « mortelle » d’un être humain malade à un être humain sain. Ils se sont efforcés d’infecter les volontaires de différentes manières et ont tenté de prendre en compte tous les facteurs susceptibles d’interférer avec la transmission. Hélas, ils n’ont pas réussi à transmettre le « virus » dans tous les cas.

Pour un examen plus approfondi de ce qui s’est passé sur l’île de Gallops, je vous propose le rapport complet de Milton Rosenau avec un résumé à la fin :

Milton Rosenau

EXPÉRIENCES VISANT À DÉTERMINER LE MODE DE PROPAGATION DE LA GRIPPE MILTON J. ROSENAU, M.D. BOSTON

Les expériences décrites ici ont été réalisées sur une île du port de Boston, sur des volontaires de la marine. Les travaux ont été menés par un groupe d’officiers dédiés à cette tâche, issus de l’US Navy et des Services de Santé Publique des États-Unis, parmi lesquels G. W. McCoy, directeur de la bibliothèque hygiénique, le Dr Joseph Goldberger, le Dr Leake et le Dr Lake, tous du Service de santé publique des États-Unis ; et coopérant avec ces médecins, un groupe également détaché à cette fin par la marine américaine, composé du Dr J. J. Keegan, du Dr De Wayne Richey et de moi-même.

Le travail lui-même s’est déroulé sur l’île de Gallops Island, qui est la station de quarantaine du port de Boston et qui est particulièrement bien adaptée à ce genre d’opérations, car elle permet d’isoler, d’observer et d’entretenir le grand groupe de volontaires et le personnel nécessaire pour s’occuper d’eux.

Les volontaires étaient tous de l’âge le plus sensible, la plupart entre 18 et 25 ans, quelques-uns seulement autour de 30 ans ; et tous étaient en bonne condition physique. Aucun de ces volontaires, 100 au total, n’avait eu la « grippe » ; c’est-à-dire que, d’après les antécédents les plus minutieux que nous avons pu obtenir, ils n’ont fait état d’aucune attaque fébrile de quelque sorte que ce soit au cours de l’hiver, à l’exception de quelques-uns qui ont été sélectionnés à dessein, comme ayant présenté une attaque typique de grippe, afin de tester les questions d’immunité et à des fins de contrôle.

Nous avons d’abord procédé assez prudemment en administrant une culture pure de bacille de la grippe, le bacille de Pfeiffer, en quantité plutôt modérée, dans les narines de quelques-uns de ces volontaires. Je ne m’arrêterai pas à ces premières expériences, mais je passerai tout de suite à ce que j’appellerai notre expérience 1.

Les expériences sur l’île Gallops island

Les essais préliminaires s’étant révélés négatifs, nous sommes devenus plus audacieux et, sélectionnant dix-neuf volontaires, nous avons administré à chacun d’eux une très grande quantité d’un mélange de treize souches différentes du bacille de Pfeiffer, dont certaines avaient été prélevées récemment sur des poumons lors d’une autopsie ; d’autres étaient des sous-cultures plus ou moins anciennes, et chacune des treize souches avait, bien entendu, des antécédents différents. Des suspensions de ces organismes ont été pulvérisées à l’aide d’un vaporisateur dans le nez et dans les yeux, puis dans la gorge, pendant que les volontaires inspiraient. Nous avons utilisé quelques milliards de ces organismes, selon nos estimations, sur chacun des volontaires, mais aucun d’entre eux n’est tombé malade.

Ensuite, nous avons procédé au transfert du virus obtenu à partir des cas de la maladie, c’est-à-dire que nous avons recueilli le matériel et les sécrétions muqueuses de la bouche, du nez, de la gorge et des bronches des cas de la maladie et nous l’avons transféré à nos volontaires. Nous avons toujours obtenu ce matériel de la même manière : Le patient fiévreux, alité, dispose d’un grand plateau peu profond devant lui, et nous avons lavé une narine avec une solution saline stérile, à raison d’environ 5 cm3, qu’on laisse couler dans le plateau ; cette narine est ensuite vigoureusement soufflée dans le plateau. On répète l’opération avec l’autre narine. Le patient se gargarise ensuite avec un peu de cette solution. Ensuite, nous obtenons un peu de mucus bronchique en les faisant tousser, puis nous tamponnons la surface muqueuse de chaque narine ainsi que la muqueuse de la gorge. Nous plaçons ces écouvillons avec le matériel dans un flacon avec des billes de verre, et nous ajoutons tout le matériel obtenu dans le plateau. C’est ce matériel que nous transférons à nos volontaires. Dans cette expérience particulière, pour laquelle nous avons utilisé dix volontaires, chacun d’entre eux a reçu une quantité relativement faible de ce produit, environ 1 cm3 vaporisé dans chaque narine et dans la gorge, en les faisant inspirer, et sur l’œil. Aucun d’entre eux n’a été malade. Une partie de la même substance a été filtrée et instillée à d’autres volontaires, mais n’a produit aucun résultat.

Je tiens à préciser que les donneurs étaient tous des patients atteints de la grippe dans les hôpitaux de Boston, parfois à l’hôpital naval américain de Chelsea, parfois à l’hôpital Peter Bent Brigham, où nous avions accès à des cas appropriés. Nous avons toujours gardé à l’esprit le fait que nous n’avons pas de critère pour la grippe ; c’est pourquoi je voudrais insister sur le fait que nous n’avons jamais pris un cas isolé de fièvre, mais que nous avons sélectionné nos donneurs à partir d’un foyer distinct ou d’une épidémie de la maladie, parfois une épidémie dans une école avec 100 cas, parmi lesquels nous sélectionnions quatre ou cinq cas typiques, afin d’éviter les erreurs dans le diagnostic de la grippe.

Pensant que peut-être l’impossibilité de reproduire la maladie dans les expériences était due au fait que nous avons obtenu le matériel dans des hôpitaux de Boston pour l’amener dans la baie pour l’île de Gallops, ce qui pouvait durer quatre heures avant que nos volontaires ne soient infectés par le matériel et croyant que le virus était peut-être très fragile et qu’il ne pourrait pas supporter cette exposition, nous avons planifié une autre expérience dans laquelle nous avons obtenu une grande quantité de matériel et, grâce à des arrangements spéciaux, nous l’avons transporté en urgence jusqu’à l’île de Gallops, de sorte que l’intervalle entre le prélèvement du matériel auprès des donneurs et sa distribution à nos volontaires n’était que d’une heure et quarante minutes, en tout et pour tout. Chacun des volontaires de cette expérience, au nombre de dix, a reçu 6 cm3 de la substance mélangée que j’ai décrite. Ils l’ont reçu dans chaque narine, dans la gorge et sur l’œil ; et quand vous pensez que 6 cm3 en tout ont été utilisés, vous comprendrez qu’une partie a été avalée. Aucun d’entre eux n’a été malade.

Puis, pensant que ce n’était peut-être pas seulement le temps qui était la cause de nos échecs, mais aussi la solution saline — car il est possible que la solution saline soit défavorable au virus — nous avons planifié une autre expérience pour éliminer à la fois le facteur temps et la solution saline, ainsi que toutes les autres influences extérieures. Dans cette expérience, nous avions de petits cotons-tiges et nous avons transféré le matériel directement de nez à nez et de gorge à gorge, en utilisant un tube West pour la culture de la gorge, afin d’obtenir le matériel non seulement des amygdales, mais aussi du nasopharynx postérieur.

Nous avons utilisé dix-neuf volontaires pour cette expérience, et ce pendant la période de l’épidémie, alors que nous avions le choix entre de nombreux donneurs. Quelques-uns des donneurs étaient au premier jour de la maladie. D’autres étaient au deuxième ou au troisième jour de la maladie. Aucun de ces volontaires qui ont reçu le matériel transféré directement des cas n’a été malade. Quand je dis qu’aucun d’entre eux n’a été malade, je veux dire qu’après avoir reçu le matériel, ils ont été isolés sur l’île Gallops. Leur température était prise trois fois par jour et soigneusement examinée, bien sûr, et sous surveillance médicale constante, ils ont été gardés pendant une semaine entière avant d’être relâchés, et peut-être utilisés à nouveau pour une autre expérience. Tous les volontaires ont reçu au moins deux, et certains trois « piqûres », comme ils l’ont dit.

L’expérience suivante consistait en des injections de sang. Nous avons pris cinq donneurs, cinq cas de grippe au stade fébrile, certains d’entre eux encore au début de la maladie. Nous avons prélevé 20 cm3 de la veine du bras de chacun d’eux, soit un total de 100 cm3, qui ont été mélangés et traités avec une solution à 1 % de citrate de sodium. Dix cm3 du sang total citraté ont été injectés à chacun des dix volontaires. Aucun d’entre eux n’a été malade. Nous avons ensuite recueilli une grande quantité de mucus des voies respiratoires supérieures et l’avons filtré à l’aide de filtres Mandler. Alors que ces filtres retiennent les bactéries de taille normale, ils laissent passer les organismes « ultramicroscopiques ». Ce filtrat a été injecté à dix volontaires, chacun recevant 3,5 cm3 par voie sous-cutanée, et aucun d’entre eux n’est tombé malade.

L’expérience suivante a été conçue pour imiter la manière naturelle dont la grippe se propage, du moins la manière dont nous pensons que la grippe se propage, et je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle se propage — par contact humain. Cette expérience consistait à amener dix de nos volontaires de Gallops Island à l’hôpital naval américain de Chelsea, dans un service de trente lits, tous remplis de malades atteints de la grippe.

Nous avions préalablement sélectionné dix de ces patients pour être les donneurs ; et maintenant, si vous voulez bien me suivre avec l’un de nos volontaires dans cette salle, et vous rappeler que les neuf autres faisaient la même chose au même moment, nous aurons une idée de ce qui s’est passé au cours de cette expérience :

Le volontaire est conduit au chevet du patient, il est présenté. Il s’est assis à côté du lit du patient. Ils se sont serré la main et, conformément aux instructions, il s’est approché le plus près possible et ils ont parlé pendant cinq minutes. À la fin des cinq minutes, le patient a expiré aussi fort qu’il le pouvait, tandis que le volontaire, une bouche en face de l’autre (conformément à ses instructions, environ 5 cm entre les deux), recevait ce souffle expiré, et en même temps inspirait au fur et à mesure que le patient expirait. Ils ont répété cette opération cinq fois et l’ont fait assez fidèlement dans presque tous les cas.

Après avoir fait cela cinq fois, le patient a toussé directement dans le visage du volontaire, face à face, par cinq fois.

Je dois dire que les volontaires ont parfaitement réussi à mettre en œuvre la technique de ces expériences. Ils l’ont fait avec un grand idéalisme. Ils étaient inspirés par l’idée qu’ils pourraient aider les autres. Ils ont suivi le programme dans un esprit splendide. Après que notre volontaire ait eu ce type de contact avec le patient, en lui parlant, en bavardant et en lui serrant la main pendant cinq minutes, et en recevant son souffle cinq fois, puis sa toux cinq fois directement sur son visage, il est passé au patient suivant que nous avions sélectionné, et a répété cela, et ainsi de suite, jusqu’à ce que ce volontaire ait eu ce type de contact avec dix cas différents de grippe, à différents stades de la maladie, principalement des cas récents, aucun d’entre eux n’ayant plus de trois jours de maladie.

Rappelons que chacun des dix volontaires a eu ce type de contact intime avec chacun des dix patients grippés. Ils ont été surveillés de près pendant sept jours et aucun d’entre eux n’est tombé malade.

Les expériences à Portsmouth

À ce moment-là, les vacances sont arrivées, notre personnel était épuisé et nous avons temporairement suspendu notre travail. En fait, nous nous sentions plutôt surpris et quelque peu perplexes, et nous ne savions pas trop quelle direction prendre, et nous avons pensé qu’il valait mieux prendre un peu de temps pour respirer et se reposer.

En février, nous avons entamé une autre série d’expériences qui s’est poursuivie jusqu’en mars, toujours avec cinquante volontaires soigneusement sélectionnés au camp d’entraînement naval de Deer Island. Je ne détaillerai pas ces expériences. Cela prendrait trop de temps. Elles ont été simplement conçues et le programme a été soigneusement planifié, mais la façon dont les choses se sont déroulées est devenue très confuse et perplexe. Je donnerai deux exemples pour expliquer ce que je veux dire, et je les donne parce qu’ils sont extrêmement instructifs et très intéressants.

En février et mars, l’épidémie était en déclin. Nous avons eu du mal à trouver des donneurs. Nous n’étions pas sûrs de notre diagnostic, n’ayant aucun critère de grippe. Nous avons donc eu beaucoup de chance lorsque nous avons appris qu’une épidémie se déclarait à la prison navale de Portsmouth, à quelques heures seulement au nord de Boston. Nous avons immédiatement chargé deux automobiles avec nos volontaires et nous nous sommes précipités à Portsmouth, où nous avons répété beaucoup de choses que j’ai décrites dans notre première série d’expériences. À Portsmouth, nous avons soigneusement fait notre sélection à partir d’un grand nombre de cas, choisissant des cas typiques pour les donneurs et transmettant le matériel directement à nos volontaires. En l’espace de trente-six heures environ, la moitié de ceux que nous avons exposés ont contracté de la fièvre et des maux de gorge, les streptocoques hémolytiques étant présents et sans aucun doute l’agent causal. Tous les cliniciens qui ont vu ces cas en consultation ont convenu avec nous qu’il s’agissait de cas ordinaires de maux de gorge.

Autre incident : L’un de nos officiers, le Dr. L., qui avait été en contact étroit avec la maladie depuis le début du mois d’octobre, a prélevé du matériel sur six hommes en bonne santé au chantier naval de Portsmouth, dont on pensait qu’ils se trouvaient dans la période d’incubation de la maladie — nousessayions d’obtenir du matériel le plus tôt possible, car tout semble indiquer que l’infection est transmissible à un stade précoce de la maladie. Aucun des six hommes n’a contracté la grippe, mais le Dr L. a été atteint en trente-six heures d’une crise clinique de grippe, alors qu’il en avait échappé tout le reste de l’épidémie.

Conclusion

Je pense qu’il faut être très prudent et ne pas tirer de conclusions positives de résultats négatifs de ce type. De nombreux facteurs doivent être pris en considération. Nos volontaires n’étaient peut-être pas sensibles. Ils étaient peut-être immunisés. Ils ont été exposés comme toutes les autres personnes à la maladie, bien qu’ils n’aient pas donné d’antécédents cliniques d’attaque.

Le Dr McCoy, qui, avec le Dr Richey, a réalisé une série d’expériences similaires sur l’île de Goat, à San Francisco, en utilisant des volontaires qui, pour autant qu’on le sache, n’avaient pas été exposés à l’épidémie, a également obtenu des résultats négatifs, c’est-à-dire qu’il ne leur a pas été possible de reproduire la maladie. Il y a peut-être des facteurs, ou un facteur, dans la transmission de la grippe que nous ne connaissons pas.

En fait, nous avons abordé l’épidémie avec l’idée que nous connaissions la cause de la maladie et que nous étions tout à fait sûrs de savoir comment elle se transmettait d’une personne à l’autre. Si nous avons appris quelque chose, c’est peut-être que nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce que nous savons sur la maladie. »

https://zenodo.org/record/1505669/files/article.pdf?download=1

ViroLIEgy1 101 : Prenez les mêmes symptômes d’une maladie et donnez-leur un nouveau nom.

Traduction d’extraits de l’article ci-dessus2 :
Titre : Grippe espagnole… Un nouveau nom pour une vieille maladie familière.
Il s’agit tout simplement de la même emprise qui a balayé le monde à maintes reprises.
La dernière épidémie aux États-Unis remonte à 1889-90.
Un des paragraphes : Il n’y a pas lieu de paniquer.
Il n’y a pas lieu de paniquer : l’influenza ou grippe a un très faible pourcentage de décès — pas plus d’un décès sur 400, selon le Conseil de la Santé de Caroline du Nord. Le principal danger réside dans les complications qui s’attaquent principalement aux patients en état dégradé — ceux qui ne se couchent pas assez tôt ou ceux qui se lèvent trop tôt.

En résumé :

  • Aucun de ces volontaires, 100 au total, n’avait la « grippe », à l’exception de quelques-uns qui avaient été sélectionnés à dessein pour tester les questions d’immunité et à des fins de contrôle.
  • Des expériences préliminaires utilisant une culture pure du bacille de Pfeiffer, pulvérisée en quantité modérée dans les narines de quelques volontaires, n’ont pas donné de résultats.
  • Dix-neuf volontaires ont reçu une très grande quantité d’un mélange de treize souches différentes du bacille de Pfeiffer.
  • Des suspensions de ces organismes ont été pulvérisées à l’aide d’un atomiseur dans le nez et dans les yeux, puis dans la gorge, pendant que les volontaires inspiraient.
  • Selon leurs estimations, ils ont utilisé quelques milliards de ces organismes sur chacun des volontaires, mais aucun d’entre eux n’est tombé malade
  • Ils ont recueilli le matériel et les sécrétions muqueuses de la bouche, du nez, de la gorge et des bronches de personnes atteintes de la maladie et les ont transférés à des volontaires.
  • Dans cette expérience particulière avec dix volontaires, chacun a reçu une quantité relativement faible de sécrétions de mucus, environ 1 cm3 pulvérisé dans chaque narine et dans la gorge, en inspirant, et sur l’œil.
  • Aucun de ces dix volontaires n’est tombé malade et une partie de la même substance a été filtrée et instillée à d’autres volontaires, mais n’a produit aucun résultat
  • Ils ne disposaient d’aucun critère de grippe, mais sélectionnaient des donneurs dans un foyer distinct ou une épidémie de la maladie, parfois une épidémie dans une école avec 100 cas, parmi lesquels ils choisissaient quatre ou cinq cas typiques afin d’éviter les erreurs de diagnostic de la grippe.
  • Craignant que le délai de 4 heures entre le prélèvement et l’utilisation des échantillons n’ait interféré avec la transmission, les échantillons ont été prélevés et utilisés dans un délai d’une heure et demie.
  • Chacun des 10 volontaires de cette expérience a reçu 6 cm3 de la substance mélangée décrite précédemment
  • Ils l’ont reçu dans chaque narine, dans la gorge et en ont avalé une partie, mais aucun d’entre eux n’est tombé malade.
  • Craignant [que le problème ne vienne de] la solution saline dans le mélange suivant, ils l’ont éliminée comme variable ainsi que toutes les autres influences extérieures.
  • Lors de l’expérience suivante, ils ont utilisé de petits cotons-tiges au bout de bâtonnets et ont transféré le matériel directement de nez à nez et de gorge à gorge, en utilisant un tube West pour la culture de la gorge, afin d’obtenir le matériel non seulement des amygdales, mais aussi du nasopharynx postérieur.
  • Dix-neuf volontaires ont été utilisés et aucun n’est tombé malade.

Lorsque Rosenau dit qu’aucun n’est tombé malade, il le précise soigneusement :

  • Après avoir reçu le matériel, les volontaires ont été isolés sur l’île de Gallops
  • Leur température a été prise trois fois par jour et ils ont été soigneusement examinés.
  • Ils ont fait l’objet d’une surveillance médicale constante et ont été gardés pendant une semaine entière avant d’être relâchés.
  • Certains ont été réutilisés pour d’autres expériences.
  • Tous les volontaires ont reçu au moins deux, et certains trois piqûres, comme ils l’ont dit.
  • L’expérience suivante a consisté en des injections de sang
  • Ils ont pris cinq donneurs, cinq cas de grippe à un stade précoce de la maladie, et ont prélevé 20 cm3 de la veine du bras de chacun d’entre eux, soit un total de 100 cm3, qui ont été mélangés et traités avec 1 pour cent de citrate de sodium.
  • Dix cm3 du sang total citraté ont été injectés à chacun des dix volontaires et aucun d’entre eux n’est tombé malade.
  • Du mucus provenant des voies respiratoires supérieures a été recueilli et filtré.
  • Ce filtrat a été injecté à dix volontaires, chacun recevant 3,5 cm3 par voie sous-cutanée, et aucun des volontaires n’a été malade.
  • L’expérience suivante visait à imiter la manière naturelle dont la grippe se propage par contact humain.
  • Voici le processus décrit par Rosenau :

    1. Le volontaire a été conduit au chevet du patient
    2. Il a été présenté et s’est assis à côté du lit du patient.
    3. Ils se sont serré la main et, conformément aux instructions, il s’est approché le plus près possible du patient et ils ont parlé pendant cinq minutes.
    4. À la fin des cinq minutes, le patient a expiré aussi fort qu’il le pouvait, tandis que le volontaire, une bouche en face de l’autre (conformément à ses instructions, environ 5 cm entre les deux), recevait ce souffle expiré et inspirait en même temps que le patient expirait.
    5. Ils ont répété cette opération cinq fois, et l’ont fait assez fidèlement dans presque tous les cas.
    6. Après avoir fait cela cinq fois, le patient a toussé directement dans le visage du volontaire, face à face, cinq fois différentes.
    7. Le volontaire a ensuite rencontré neuf autres patients à différents stades de la maladie et le processus décrit ci-dessus a été répété dans son intégralité avec chacun d’entre eux.

  • Les dix volontaires qui ont passé du temps avec les dix patients ont été surveillés de près pendant sept jours — et aucun d’entre eux n’est tombé malade de quelque manière que ce soit.
  • Après avoir entrepris les diverses expériences décrites ci-dessus et les résultats négatifs obtenus, Rosenau admet qu’il s’est senti plutôt surpris et quelque peu perplexe, et qu’il n’était pas sûr de la prochaine voie à suivre.
  • Lors d’autres expériences, environ trente-six heures après l’inoculation, la moitié des personnes exposées ont eu de la fièvre et des maux de gorge, avec la présence de streptocoques hémolytiques, qui ont été considérés sans aucun doute comme l’agent causal.
  • Tous les cliniciens qui ont vu ces cas en consultation ont convenu avec les chercheurs qu’il s’agissait de cas ordinaires de maux de gorge.
  • Un des médecins, qui avait prélevé du matériel sur six hommes en bonne santé censés être aux premiers stades de la grippe, est lui-même tombé malade de la grippe alors que les six hommes sont restés en bonne santé.
  • Le Dr McCoy, qui, avec le Dr Richey, a mené une série d’expériences similaires sur l’île de Goat, à San Francisco, a utilisé des volontaires qui n’avaient pas du tout été exposés à l’épidémie ; il a également obtenu des résultats négatifs et n’a pas été en mesure de reproduire la maladie.
  • La conclusion finale de Rosenau :

« En fait, nous sommes entrés dans l’épidémie avec l’idée que nous connaissions la cause de la maladie et que nous étions tout à fait sûrs de savoir comment elle se transmettait d’une personne à l’autre. Si nous avons appris quelque chose, c’est peut-être que nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce que nous savons sur la maladie. »

Les expériences de Rosenau ne sont que l’une des nombreuses tentatives de transmission d’un « virus » à l’homme qui ont échoué, que ce soit de manière « naturelle » ou expérimentale. Comme indiqué précédemment, d’autres expériences ont été menées sur la côte ouest, à Angel Island, et ont également donné des résultats négatifs. De nombreuses autres études menées au début du XXe siècle ont abouti aux mêmes conclusions. L’une d’entre elles est décrite dans ce résumé d’une étude datant de 1921 :

https://scholar.google.com/scholar?cluster=15073126220601141127&hl=en&as_sdt=0,28#d=gs_qabs&u=%23p%3Dh6eO0W-ALtEJ

Études sur la grippe III. Tentatives de culture de virus filtrables à partir de cas de grippe et de rhume

Sara E Branham, Ivan C Hall – Journal des Maladies Infectieuses, p. 143-149, 1921

« Ces expériences n’apportent aucune preuve à l’appui de la théorie selon laquelle la cause du rhume ou de la grippe est un virus filtrable. En essayant de cultiver des virus filtrables à partir des sécrétions nasopharyngées dans les cas de rhume et de grippe, on n’a pas trouvé de corps dans les “cultures” qui n’auraient pas été trouvés dans celles de personnes normales, dans les contrôles de tous les milieux simples examinés et sur les lames vierges3. Il est reconnu que des expériences négatives, limitées à la tentative de culture d’un virus filtrable, et n’incluant aucune tentative de reproduction de la maladie chez les animaux, n’offrent pas de preuve concluante qu’un tel virus n’est pas impliqué. Aucune conclusion ne peut être tirée en ce qui concerne la grippe, en raison du petit nombre de cas examinés et du fait que les échantillons n’ont pas été prélevés pendant les premiers stades de la maladie. Cependant, les résultats uniformément négatifs obtenus avec un nombre important et représentatif de rhumes ne sont pas sans signification ».

Il existe de nombreuses preuves à l’encontre du mythe de la contagiosité. Les chercheurs ont essayé à plusieurs reprises de transmettre des « virus » invisibles d’homme à homme, sans succès. C’est parce que ces premières expériences ont échoué, niant le mythe de la transmission de maladies d’homme à homme, que ces types d’études sur des sujets humains ont été jugés contraires à l’éthique et ont finalement été interrompus. Au lieu de cela, la preuve de l’existence de « virus » a été apportée par des maladies créées expérimentalement par des injections non naturelles de tissus animaux broyés et mélangés à des produits chimiques/additifs toxiques dans le cerveau, les yeux, le nez, la gorge, les veines, etc. d’autres animaux. Comme la virologie ne permettait pas de démontrer la transmission de maladies d’homme à homme, ils ont décidé de tromper les crédules et les ignorants en créant des maladies expérimentales par la torture d’animaux. Manifestement la voie bien plus « éthique ».

Traduction Jean Bitterlin 21 avril 2024


1 NdT : ViroLIEgy est le titre du site de Mike Stone, LIE signifie « mensonge » en anglais, il a donc détourné le mot « virologie » pour en faire la « science du mensonge

2 NdT : date de l’article inconnue mais date vraisemblablement de l’année 1918 ou 1919

3 NdT : il s’agit des lames utilisées en microscopie




Réflexions géopolitiques sur la guerre en cours

Par Emmanuel Leroy

[Source : lesakerfrancophone.fr]

À lire et écouter assidûment ce qui se passe depuis février 2022, je suis assez surpris de découvrir qu’aucun constat n’a encore été fait sur l’un des enseignements majeurs de la guerre en Ukraine, à savoir que les marines de guerre n’étaient plus aujourd’hui une composante essentielle des conflits du XXIe siècle. En effet, cet affrontement a prouvé que la flotte russe de la mer Noire avait perdu — au moins provisoirement — sa suprématie dans ce lac intérieur face à une marine ukrainienne désormais inexistante depuis sa disparition quasi totale dès le début des hostilités. En revanche, les armes antinavires, missiles et drones navals, ont prouvé leur extrême efficacité pour réduire de manière très efficace le danger et les capacités de frappe (ou de débarquement) des flottes de surface.

Si l’efficacité des missiles air-mer était connue (on se souvient entre autres du missile Exocet tiré par un Super Étendard argentin contre le HMS Sheffield durant la guerre des Malouines en 1982), en revanche, nul ne pouvait connaître la remarquable efficacité des drones navals qui ont largement contribué à affaiblir la marine russe depuis le début du conflit. Il est difficile d’établir précisément l’état des pertes russes pour des raisons évidentes, mais outre la perte du vaisseau amiral le croiseur Moskva le 14 avril 2022 (officiellement on ne sait pas si le bateau a été coulé par une attaque de missiles ou de drones), les estimations les plus sérieuses font état de 20 % de la flotte russe de la Mer Noire qui aurait été coulée ou endommagée. Ce qui est énorme, compte tenu de l’importance stratégique que revêt pour Moscou cette zone maritime pour l’accès aux mers chaudes et notamment son ravitaillement du port de Tartous en Syrie.

Ce n’est pas pour rien que, contrairement aux usages, l’amiral britannique Tony Radakin ait été maintenu à son poste en février dernier et cela jusqu’à l’automne 2025 alors qu’il avait atteint la limite des trois ans habituellement dévolus à ce poste. L’appui décisif de la Royal Navy au régime de Kiev pour pratiquer une guerre navale non conventionnelle contre la Russie ayant été grandement apprécié.

Mais ce que révèle également cette guerre, dès lors que l’on veut bien se projeter un peu dans l’avenir, c’est que les thalassocraties anglo-saxonnes ont d’ores et déjà perdu leur suprématie maritime qui leur assurait depuis des siècles une domination quasi absolue sur les affaires du monde. En effet, la précision des tirs de missiles, l’efficacité de ces drones navals pouvant se déplacer de manière furtive sur de grandes distances, l’arrivée prochaine de drones sous-marins, transformeront de manière assez probable les armadas anglo-saxonnes en cibles de tirs aux pigeons en réduisant à néant leurs capacités meurtrières. Envisager un débarquement comme celui du 6 juin 1944 relève désormais d’un passé aussi révolu que celui du temps des bombardes ou de l’arquebuse. Les armes qui ont blessé la Russie dans cette nouvelle guerre de Crimée se révéleront beaucoup plus meurtrières pour les puissances occidentales lorsque le conflit aura pris une dimension planétaire, et ne vous y trompez pas, cela surviendra, inéluctablement ; c’est une question de vie et de mort pour les deux camps.

Cela revient à poser l’importance stratégique qu’occupe la Mer Noire dans la géopolitique mondiale. Nous l’avons vu, cette mer est le seul point d’accès pour la Russie aux mers chaudes, mais elle est aussi et surtout le point de bascule entre l’Orient et l’Occident et le point nodal du contrôle du Rimland. Et cela, les stratèges anglo-saxons en sont parfaitement conscients et c’est bien pour cela qu’ils ont provoqué cette guerre d’Ukraine en se servant du régime de Kiev comme idiot utile parfaitement coopératif. Depuis la guerre de Crimée en 1853 menée à l’instigation de Londres — avec la complicité stupide de Napoléon III — pour priver les Russes du débouché sur la Méditerranée, Londres et Washington sont parfaitement conscients de la nécessité cruciale de contrôler la mer Noire et, si possible, ce qui était le but essentiel du Maïdan de 2014, de prendre le contrôle de Sébastopol et d’en évincer la flotte russe, manœuvre qui fut déjouée à temps grâce au référendum de rattachement de la Crimée à la Russie le 11 mars 2014.

Mais alors que la situation militaire sur la terre ferme semble tourner à l’avantage de Moscou, surtout depuis la chute d’Avdeevka, les stratèges de l’OTAN n’ont qu’une idée en tête, c’est de sauver les meubles pendant qu’il en est encore temps et avant que les Russes n’aient fait reculer l’armée otano-kievienne jusqu’au Dniepr, voire au-delà. Dans cette optique, il faut bien comprendre que les opérations aéronavales sont désormais fortement réduites du fait de la relative efficacité des défenses antiaériennes occidentales (Kiev utilise actuellement environ 1/3 de l’ensemble des armes antiaériennes de l’Union européenne) et surtout des missiles antinavires qui interdisent pratiquement toute opération amphibie d’envergure, et cela sans même tenir compte des centaines de mines que les Ukrainiens ont larguées en mer dès 2022 sur le littoral pour protéger la ville d’Odessa. Cela revient à dire qu’à rebours de ce qu’affirment certains propagandistes de l’OTAN ou de Moscou, il est absolument impossible aujourd’hui de conquérir Odessa par voie maritime. La seule façon pour les Russes de récupérer ce port stratégique de la Mer Noire — qui permettrait en outre la jonction avec la Transnistrie — sera une opération terrestre qui ne pourra se faire qu’après le franchissement du Dniepr et la prise de Nikolaiev. Et ça, ce n’est pas pour demain.

Cela posé, les velléités françaises de s’engager dans ce conflit avec une armée « bonsaï » ne changeront pas la donne dans la zone des opérations et les 20 000 hommes — au maximum — que l’armée française pourra mettre sur le terrain pour soulager l’armée kiévienne, permettront au maximum de libérer 6 brigades de chairs à canon destinées à mourir sur le front du Donbass. Ce que semble avoir oublié M. Macron, c’est que dans cette guerre, les missiles peuvent tomber absolument partout, à l’arrière du front comme chez le commanditaire. Ayant bien précisé que l’engagement français dans ce conflit n’impliquerait pas l’application de l’article 5 de l’OTAN sur la défense collective, le Badinguet de l’Élysée prend le risque — énorme — de voir les Russes frapper le territoire français. Comme ça… pour voir !

Emmanuel Leroy

Président de l’Institut 1717




Censure France — le cauchemar d’Orwell en passe de devenir réalité

[Source : crashdebug.fr]

Si nous ne faisons rien, toutes les opinions alternatives seront bannies en France.

Signez d’urgence la pétition !


Madame, Monsieur,

Notre pays est en train de rompre avec près de 80 ans de libertés d’expression en instaurant un véritable Ministère de la Censure.

Avec sa nouvelle agence VIGINUM, l’État est en train de développer à grande vitesse une effrayante machine de censure et de surveillance des citoyens.

Si nous ne faisons rien, les analystes et médias indépendants seront bientôt totalement empêchés de VOUS informer sur les sujets sensibles.

Et vous, en tant que citoyen curieux, vous serez systématiquement fichés pour les opinions « incorrectes » que vous exprimerez sur les réseaux, y compris sous pseudonyme et pire encore, vous serez associés aux opinions de vos proches, contacts ou simplement ceux avec qui vous discutez en ligne !

Vous doutez de l’innocuité d’un vaccin ? Fiché !

Vous vous interrogez sur la corruption des grands lobbies ? Fiché !

Vous avez un avis « différent » sur les gilets jaunes, la révolte des agriculteurs ou la guerre ukrainienne ? Fiché !

Et votre vie pourra alors BASCULER.

Ceci n’est pas une exagération, et je vais vous le démontrer dans une seconde.

Je m’appelle Guy de la Fortelle, je suis analyste indépendant et cofondateur du média Tocsin, avec la journaliste Clémence Houdiakova.

Je lance aujourd’hui un appel urgent à tous ceux qui veulent défendre la liberté d’expression.

Je vous demande de signer notre grande pétition pour dire NON au Ministère de la Censure en France.

Car si vous jetez un œil à l’actualité de la liberté d’expression, vous voyez que tous les signaux sont au rouge écarlate :

  • Le 14 février dernier, l’Assemblée nationale a rétabli l’article 4 liberticide de la « loi sur les dérives sectaires » (Olivier Véran lui-même l’a reconnu en traitant le Pr Raoult de « gourou qui porte la blouse comme Raël porte la tunique » : l’objectif est bien de punir les « opinions dissidentes en médecine ») ;
  • La veille, le 13 février, le Conseil d’État a sommé l’Arcom, l’Autorité qui régule radios et télévisions en France, de mieux contrôler l’orientation idéologique de CNews — comme si c’était le rôle de l’État de décider quelles idées sont dignes d’être « vues à la TV » !
  • En ce moment, aussi, sont réunis les « états généraux de l’information » voulus par Emmanuel Macron. L’un de ses objectifs est de mettre au pas les réseaux sociaux contre les soi-disant « fake news ». Et savez-vous à qui E. Macron a confié la direction de ces états généraux ? Au secrétaire général de Reporter Sans Frontières, l’homme qui a cherché à censurer CNews !
  • Et le 17 février dernier est entré en vigueur le DSA, le Digital Service Act, une loi européenne voulue par Thierry Breton pour mieux censurer sur les réseaux sociaux, et en particulier Twitter (X), qui persiste à promouvoir la liberté d’expression sur sa plateforme.

Mais il y a encore pire.

Le plus inquiétant, c’est ce que vient daccomplir lagence d’état Viginum, bras armé du nouveau Ministère de la Censure.

Le 12 février dernier, Viginum a publié un rapport qui a permis au gouvernement de fermer immédiatement une vingtaine de chaînes d’informations sur Telegram.

Ce qui était reproché à ces chaînes, c’était de diffuser des informations pro-russes sur la guerre en Ukraine. 

Selon le rapport, ces chaînes Telegram posaient problème, car elles « présentent positivement l’invasion russe aux populations occidentales » et « dénigrent l’Ukraine et ses dirigeants, régulièrement présentés comme “corrompus”, “nazis” ou “incompétents”.

Officiellement, l’objectif est de lutter contre “l’ingérence étrangère” sur l’information.

Mais cela fait penser aux méthodes du parti communiste chinois, qui empêche ses citoyens d’accéder aux informations occidentales sur Internet.

Dans une vraie démocratie, n’est-ce pas au citoyen libre de se faire sa propre opinion, à partir de toutes les sources d’information possible ?

D’ailleurs, sur le conflit en Ukraine, qui a désinformé qui ?

  • N’est-ce pas plutôt le ministre qui disait que les sanctions allaient “mettre à genoux l’économie russe” ?
  • Ou certains généraux de plateaux TV, qui nous assuraient que l’armée russe était tellement arriérée qu’elle était obligée de récupérer des puces électroniques sur des frigo ?
  • Ou encore ceux qui garantissaient que la contre-offensive allait permettre à l’Ukraine de récupérer triomphalement la Crimée ?

Ce qui est visé par Viginum, ce n’est pas tant l’ingérence étrangère que notre accès à “un autre son de cloche” sur l’information !

La preuve : les chaînes Telegram pro-russes n’ont pas été fermées à cause du seul conflit en Ukraine. Ce qui est leur est reproché, c’est aussi de contester le “narratif officiel” sur tous les sujets.

C’est écrit noir sur blanc dans le rapport de Viginum :

“Ces chaînes publient également sur dautres thématiques proches des sphères complotistes francophones qui tendent à remettre en cause la parole politique, les médias ou encore les différentes décisions prises au sein des organisations internationales comme lOTAN, lONU ou lUE par exemple”

Donc, que ces chaînes soient ou non financées par le Kremlin est accessoire pour Viginum et le système de censure gouvernemental.

Sous prétexte de supposée “ingérence étrangère”, le pouvoir cherche manifestement à faire taire les opinions qui le dérangent.

Et pour cela, l’État français dispose désormais d’une arme redoutable à sa disposition, avec l’Agence Viginum.

Cette “arme de guerre” a été créée en 2021 par le gouvernement Emmanuel Macron, par simple décret, sans même passer par le Parlement.

La CNIL avait alors exprimé de lourdes craintes, car l’agence s’est vu octroyer le droit, via la surveillance des réseaux sociaux, d’obtenir une fiche précise de vos opinions en croisant tout ce que vous dites sur Facebook, Twitter (X), YouTube, etc., et de communiquer tout cela à d’autres services de l’État.

Vous avez “aimé” l’opinion d’un opposant au président Macron ? Viginum le sait.

Un petit pouce bleu pour soutenir le professeur Raoult ? Viginum le sait.

L’agence peut faire le compte de vos “mauvaises opinions”.

Et conduire à vous faire censurer.

Ce sera pire encore si elle vous considère comme quelqu’un de trop “influent”. Qui sait, dans ce cas-là, si vous n’aurez pas le droit à la “totale” ? (contrôle fiscal, fermeture de votre compte bancaire, poursuites judiciaires, etc..)

Viginum est un véritable cauchemar pour nos libertés.

Mais pourquoi cette agence n’a pas fait parler d’elle avant, alors qu’elle a été créée il y a deux ans ?

La raison est qu’elle était dirigée jusqu’à l’été dernier par un haut fonctionnaire apparemment intègre, Gabriel Ferriol.

Problème : il n’était pas suffisamment agressif contre certains mouvements d’idées, alors il a été viré.

C’est écrit noir sur blanc dans la Lettre A, et cela fait froid dans le dos :

“Sa relecture en profondeur des notes d’analyse produites par le service et les modifications apportées jusqu’à en dénaturer le fond — notamment en minimisant l’influence de mouvances d’extrême droite complotiste — ont progressivement créé un malaise” (Lettre A)

Maintenant qu’il est parti, nous pouvons craindre le pire, et c’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence notre grande pétition :

JE SIGNE LA PÉTITION CONTRE LA SURVEILLANCE GÉNÉRALISÉE :

NON AU MINISTÈRE DE LA CENSURE

La censure d’une vingtaine de chaînes Telegram n’est que le début.

Avec les pouvoirs dont dispose Viginum, tout est désormais possible contre les opinions divergentes de l’idéologie dominante.

Je vous donne quelques exemples :

  • Si le mouvement des agriculteurs dégénère, on pourra dire que la déstabilisation vient de Russie ou de Chine pour mieux organiser une censure de masse ;
  • Même chose avec des informations critiques sur l’état réel de nos banques ou les risques pesant sur nos assurances vie (saviez-vous qu’en 2023, les Français avaient retiré 27 milliards de ce placement ?). Pourquoi ne pas censurer les informations sur ces sujets, dès lors que “l’intérêt national supérieur” est en jeu ?
  • Même problème avec le sujet très sensible de l’immigration : saviez-vous que l’ancien patron de Frontex, un haut fonctionnaire français passé par l’ENA, a déclaré, je cite, “La Commission européenne voit l’immigration illégale comme un projet et non pas comme un problème”. À quand la censure de ce propos sur toutes les plateformes, au motif qu’il ferait “le jeu des mouvances complotistes ou d’extrême droite” ?

“Qui veut tuer son chien l’accuse d’avoir la rage” disait l’adage.

Aujourd’hui, si vous êtes critique vis-à-vis des vaccins Covid, si vous avez un doute sur le narratif climatique, ou si vous êtes contre le wokisme à l’école, vous êtes forcément d’extrême droite ou complotiste, et donc forcément coupable de désinformation.

Je n’exagère pas. Quand France Inter demande à un Prof de Sciences-Po de définir la désinformation, voici sa réponse : 

“Vous avez de la droite identitaire, de la droite nationale-populiste, de la ‘réinformation’. Tout cela constitue un réseau : Papacito, TV Libertés, Réinformation TV, Thierry Casasnovas, Silvano Trotta, etc.”

Et puisque ces opinions sont qualifiées de “désinformation”, l’État se donne le droit de les censurer, et s’est organisé pour le faire massivement avec Viginum.

Et vous pouvez être certain que la censure ne touchera pas seulement les opinions “politiquement incorrectes”.

La censure sera utilisée, aussi, pour écarter les informations qui gênent le pouvoir en place.

Si vous ne me croyez pas, c’est écrit noir sur blanc sur le site de France Inter :

“En 2017, l’entre-deux-tours de la présidentielle est perturbé par ce qu’on appelle les ‘Macron Leaks’. Il s’agit de la fuite de dizaines de milliers de courriers électroniques du mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron. C’est justement pour contrer ce genre d’attaques numériques venues de l’étranger que le gouvernement français a décidé de mettre en place Viginum”*

Problème : personne n’a pu prouver que ces Macron Leaks venaient de l’étranger.

Ce qui est certain, c’est que leur contenu était très gênant pour le pouvoir, qui a donc décidé de se doter des outils pour les censurer !

C’est chose faite avec Viginum, et c’est pour cela que je vous demande d’agir maintenant.

Signez notre grande pétition, Non au Ministère de la Censure en France, et transférez-la à tous vos contacts.

Je compte sur vous : ce sont nos libertés les plus fondamentales qui sont en jeu.

Guy de la Fortelle

Co-fondateur de Tocsin

JE SIGNE LA PÉTITION CONTRE LA SURVEILLANCE GÉNÉRALISÉE :

NON AU MINISTÈRE DE LA CENSURE

Source : Tocsin-media.fr




Le programme de domination mondiale et la fin de l’Humanité

[Source : https://stopworldcontrol.com/fr]

Le programme de domination mondiale

[Extraits. Voir l’article au complet sur le site source.]

Par David Sorensen

« Toutes vos pensées, vos sentiments et vos rêves seront enregistrés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »1

IDA AUKEN, ANCIENNE MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT, DANEMARK

« La 5G peut insérer des pensées et des sentiments dans tout le monde. Elle sera le système nerveux central de la société. »2

SEBASTIÁN PIÑERA, ANCIEN PRÉSIDENT DU CHILI

« Nous verrons tout ce qui se passe à l’intérieur de votre cerveau. »3

NITA A. FARAHANY, PROFESSEUR DE PSYCHOLOGIE

Ceci n’est pas un article superficiel qui vous laisse à la recherche de réponses, mais d’un rapport approfondi qui vous permet de comprendre pleinement ce qui menace notre monde. Utilisez la table des matières (en haut à gauche) pour naviguer. Toutes les références se trouvent à la fin de ce rapport. Prenez le temps de lire ce rapport révélateur jusqu’à la fin, car les informations qu’il contient sont cruciales.

« NOUS FAÇONNONS L’AVENIR DU MONDE »

Chaque année, les gens d’affaires les plus riches du monde, les industriels les plus puissants et les politiciens les plus influents se réunissent au Forum Économique Mondial de Davos, en Suisse. Ensemble, ils discutent de la manière dont ils vont « améliorer l’état du monde ». Le fondateur et président du FÉM, Klaus Schwab, déclare fièrement : « Nous façonnons l’avenir du monde. »4 Ils ne vous consultent pas, bien sûr, pour savoir si leurs idées vous intéressent. Non, ils vous disent simplement ce qu’ils font pour transformer radicalement tous les aspects de votre vie. 

Leurs objectifs officiellement publiés incluent l’enregistrement de toutes vos pensées, émotions et rêves 24 heures sur 24 et 7 jours sur 75, le suivi de tout ce que vous faites, achetez, portez et mangez6, et l’insertion de pensées et d’émotions dans votre esprit7.

TOUT DOIT CHANGER8

Le mot clé de leur vocabulaire est « crise ». Selon eux, les crises sont innombrables dans le monde entier : crises sanitaires, crises sociales, crises financières, crises énergétiques, crises climatiques… rien que des crises, partout, tout le temps9. La seule façon de résoudre toutes ces crises, disent-ils, est de transformer radicalement tous les aspects de l’existence humaine : l’alimentation, le logement, les soins de santé, la sexualité, l’agriculture, l’éducation, la finance, les voyages, la technologie… tout doit être revu pour « sauver la planète ». 

(…)

COMMENT ILS VEULENT « SAUVER LA PLANÈTE » (…)

INJECTIONS CONSTANTES (…)
CRÉDIT SOCIAL (…)
VILLES INTELLIGENTES (…)
MOUVEMENT LIMITÉ (…)
CONTRÔLE FINANCIER (…)
CENSURE (…)
PAS DE PROPRIÉTÉ PRIVÉE (…)
BLOQUER LE SOLEIL (…)
PAS DE DROITS PERSONNELS (…)
SEXUALITÉ POUR LES ENFANTS (…)
NORMALISER LA PÉDOPHILIE (…)
TRANSGENDÉRISME DE MASSE (…)
TOUT LE MONDE DEVIENT UN CYBORG (…)
ÉLITES SURHUMAINES (…)
L’IA PREND LE DESSUS POUR LA PLUPART DES EMPLOIS (…)
CONTRÔLE COMPLET PAR L’IA. (…)
TRANSPARENCE DES CERVEAUX (…)
CONTRÔLE MENTAL (…)
ALIMENTS ARTIFICIELS (…)
PAS DE PERSONNES AGÉES (…)

Il y a beaucoup, beaucoup plus, mais cet aperçu donne une idée générale de leurs idées « brillantes » qui vont très certainement « sauver la planète » et « améliorer l’état du monde ». D’autres concepts sont : limiter les contacts humains en faisant en sorte que l’école, les réunions, les achats, le culte, la socialisation, etc. se déroulent en ligne, où la vie doit être vécue derrière un écran ; rendre permanente l’utilisation de masques faciaux étouffants, autant que possible ; pousser l’humanité à passer sa vie dans un faux royaume virtuel — comme le MetaVerse — et la convaincre que c’est tellement mieux que la réalité. Éliminer la consommation de viande ; limiter les voyages en avion à un court séjour par an ; limiter drastiquement l’achat de vêtements ; et ainsi de suite.

L’ENREGISTREMENT DE VOS PENSÉES

Les globalistes informent le monde de leur objectif ultime : « Vous ne posséderez rien, vous n’aurez aucune vie privée et vous serez heureux ». Cette situation est présentée comme une heureuse « utopie » dans un billet rédigé par Ida Auken, une Young Global Leader (jeune leader globale) du Forum Économique Mondial. Ida Auken a été nommée ministre de l’Environnement au Danemark pour promouvoir ce programme. Elle a écrit cet article du point de vue d’une citoyenne d’une ville intelligente, qui s’exclame à quel point il est merveilleux de ne rien posséder, et quel rêve le monde est devenu, maintenant que tout le monde vit dans des villes intelligentes. 

Voici une citation directe de l’article :

« De temps en temps, je suis contrarié par le fait que je n’ai pas de véritable vie privée. Je ne peux aller nulle part sans être enregistré. Je sais que, quelque part, tout ce que je fais, pense et rêve est enregistré. J’espère seulement que personne ne l’utilisera contre moi. En fin de compte, c’est une belle vie. »41

QU’EST-CE QU’UNE VILLE INTELLIGENTE ?

(…)


Ce programme est déployé dans le monde entier et l’objectif est de faire de chaque ville une ville intelligente, que ce soit en Amérique du Nord ou du Sud, en Asie, en Europe ou en Afrique. Quel est le but recherché ? C’est simple : l’argent, le pouvoir et le contrôle. Les technologies de collecte de données seront utilisées pour recueillir des quantités astronomiques de données personnelles de chaque habitant, ce qui est considéré comme la nouvelle richesse de l’avenir. Alors que dans le passé, la terre ou l’or étaient considérés comme les biens les plus précieux, aujourd’hui, ce sont les données. Plus les multinationales recueilleront de données personnelles sur l’humanité, plus elles auront de pouvoir. Bill Gates, par exemple, a investi dans l’achat de 24 800 acres de terrain en Arizona, pour construire une ville intelligente pouvant accueillir 80 000 personnes. Cette ville s’articulera autour de centres de données où seront stockées toutes les informations personnelles des résidents.44

RENDRE LA VIE NUMÉRIQUE

Le Forum Économique Mondial promeut la quatrième révolution industrielle, ce qui signifie que toute vie sur Terre doit être transformée en une expérience numérique, même l’expression de l’humanité elle-même. Lors de la conférence annuelle de Davos, un conseiller du FÉM, le professeur Yuval Noah Harari, a fait la déclaration suivante :

« Dans un avenir proche, l’humanité sera gouvernée par des entités plus différentes de nous que nous ne le sommes des chimpanzés. »

(…)

Ils envisagent que l’intelligence artificielle devienne le directeur de nos vies, parce qu’elle nous connaîtra mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Les gens n’auront plus besoin de faire appel à la sagesse ou aux conseils divins pour prendre des décisions cruciales, mais l’IA nous dira tout ce que nous avons besoin de savoir. Par exemple, qui épouser, où vivre, quoi acheter, pour qui voter, et tout le reste de notre vie. Elle acquerra ces connaissances grâce aux technologies de surveillance omniprésentes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui enregistrent les moindres détails nous concernant.47

Dans un sens, l’IA deviendra le nouveau « Dieu » : elle sera omniprésente et saura tout sur tout le monde.

(…)

CHANGEMENT CLIMATIQUE

L’expression magique pour forcer l’humanité à se doter de villes intelligentes est le « changement climatique ».52 Les globalistes prétendent que le climat est déréglé parce que les gens voyagent trop loin de chez eux et pratiquent trop d’activités de plein air qui provoquent des émissions nocives de CO2. C’est pourquoi ils veulent ajouter des traceurs dans tous nos téléphones et nos vêtements, et finalement à l’intérieur de nos corps—pour surveiller la quantité de carbone que nous émettons.53

Peu importe les innombrables usines qu’ils ont construites et qu’ils construisent encore, qui émettent des quantités inimaginables de gaz toxiques. Peu importe les mégapoles qu’ils veulent construire pour remplacer les verts pâturages. Peu importe que ces milliardaires utilisent tous des jets privés qui émettent des quantités insensées de CO2 dans l’atmosphère.

(…)

DOMINATION DU MONDE

La sordide roue du Forum Économique Mondial montre l’objectif final de la Grande Réinitialisation, ou la révision radicale de tous les aspects de l’existence humaine : la domination totale du monde. 

Sur cette roue, nous voyons les sujets suivants :

✔︎ Gouvernance mondiale 

✔︎ Gouvernance d’entreprise 

✔︎ Gouvernance de l’Internet 

✔︎ Identité numérique 

✔︎ Économie numérique

(…)

Ils veulent également relier chaque personne sur Terre à une « identité numérique », qui inclura son statut vaccinal.

Tous ceux qui ne sont pas à jour de leur énième injection de rappel peuvent être exclus des banques, d’Internet, des soins de santé, du travail, des transports, des rassemblements, etc.56 Nous avons pu constater les tests effectués lors de la première pandémie, où seuls les vaccinés étaient autorisés à voyager ; en Israël, les personnes non vaccinées n’ont pas pu entrer dans les supermarchés ; au Nigeria, les personnes non vaccinées n’ont pas pu accéder aux services bancaires. La même chose a été testée en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada, aux Pays-Bas et dans d’autres pays. D’innombrables personnes ont perdu leur emploi parce qu’elles n’étaient pas complètement vaccinées. Au Brésil, le président Lula a déclaré que seules les personnes entièrement vaccinées pouvaient bénéficier d’une aide financière pour leurs enfants.

Que signifie être « entièrement vacciné » ? Cela signifie que plusieurs fois par an, vous êtes tenu de recevoir tous les nouveaux vaccins proposés par le gouvernement. Si vous manquez une seule injection, même si vous en avez déjà reçu vingt, vous redevenez une personne « non vaccinée » sans aucun droit.57

(…)

UN MONDE DE FOLIE TOTALE

Au cours de la pandémie, nous avons vu à quel point ces milliardaires sont complètement fous, par la façon dont ils ont imposé—littéralement—une folie hallucinante à la population mondiale. Voici quelques illustrations de ce à quoi ressemble le monde lorsque ces fous sont aux commandes…

(…)

Détruire la sexualité masculine et féminine, tout en imposant agressivement à l’humanité une confusion identitaire dévastatrice, sous couvert d’« inclusion ».

(…)

Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup plus à montrer ici, mais ces exemples servent d’illustration de base de l’exécution dans le monde réel du programme du Forum Économique Mondial, de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies et de tous leurs alliés dans le monde entier. N’oubliez pas qu’ils présentent ces changements radicaux dans la société humaine comme absolument essentiels pour « sauver la planète », « améliorer l’état du monde » et « assurer la sécurité de tous »…

QUI EST VRAIMENT DERRIÈRE TOUT CELA ?

Lorsque l’on regarde ces projets insensés, on se demande qui peut bien être à l’origine d’une telle folie. Pour trouver la réponse, il faut regarder derrière le rideau du théâtre public mondial.

Nous devons comprendre que les organismes publics sont en réalité la vitrine d’entités qui opèrent en coulisses.

Cela a été expliqué lors d’un Grand Jury international composé de onze avocats et d’un juge, au cours duquel le programme officiel de domination mondiale par les élites financières a été révélé par d’anciens agents de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies, de l’armée américaine et britannique et des agences de renseignement. L’un des témoins experts était Alex Thomson, un ancien agent de l’agence britannique de renseignement sur les communications, le GCHQ, l’agence partenaire de la NSA (National Security Agency des États-Unis). En tant qu’officier de renseignement, Alex a pris connaissance de la stratégie britannique de domination du monde. Il a expliqué au Grand Jury comment le monde est dirigé par de puissantes entités financières qui ne se montrent jamais au public et qui contrôlent le FÉM, l’OMS, l’ONU, le FMI, l’UE, la BRI, etc.

(…)

Tout au long de l’histoire de l’humanité, des psychopathes ont aspiré à dominer le monde : les pharaons égyptiens, les empereurs romains, les tsars russes, les rois européens, etc.

Pendant des milliers d’années, la liberté n’a jamais existé sur terre, car le monde entier a toujours été gouverné par des tyrans qui opprimaient le peuple. En Europe, ces dirigeants vivaient dans de luxueux châteaux, tandis que les paysans travaillaient dur dans les champs. La majeure partie de ce qu’ils produisaient allait aux riches tyrans.

(…)

En réalité, les dirigeants n’ont jamais renoncé à leur pouvoir ; ils ont simplement manipulé les élections afin de positionner leurs marionnettes politiques, qui dansent sur leurs ficelles.58

(…)

LES DIRIGEANTS CACHÉS DU MONDE

En menant leurs opérations en coulisses, les dirigeants pouvaient se protéger de la colère du public. Mais ils avaient également besoin de se protéger des poursuites des gouvernements, et ils se sont donc créé ce qu’on appelle des « États souverains ». Un État souverain est une petite zone qui n’est pas soumise aux lois du pays et qui est, par essence, intouchable.

Un exemple de ce genre d’État souverain est la Banque des Règlements Internationaux (BRI), qui supervise plus de 50 banques centrales, ce qui en fait l’une des entités financières les plus puissantes au monde.

La BRI est devenue une entité souveraine et intouchable en 1987 grâce à l’accord de siège négocié avec le Conseil Fédéral suisse. Cet accord comprend les éléments suivants :59

✔︎ Inviolabilité totale de tous les bâtiments de la BRI, ainsi que des terrains situés en dessous et autour d’eux, quel qu’en soit le propriétaire.

✔︎ Immunité totale de poursuites et d’actions pénales et civiles pour la banque en tant que telle.

✔︎ Pas de paiement de taxes sur les transactions et les salaires du personnel.

✔︎ Pas de divulgation aux gouvernements concernant les activités de la BRI.

✔︎ N’est soumise à aucune juridiction.

Un État souverain encore plus puissant est la City de Londres, une zone d’un mile carré au cœur de la ville de Londres.

(…)

Étonnamment, l’État souverain le plus important au monde est l’État de la Cité du Vatican. Alors que le Vatican se présente au public comme une institution religieuse, il est en réalité à la tête du réseau financier mondial.

(…)

L’archevêque Carlo Maria Vigano a dénoncé les abus sexuels et la corruption financière au Vatican. Il met également en garde l’humanité contre leur programme de domination mondiale.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

La grande majorité de l’humanité—et même la plupart des dirigeants politiques—n’ont aucune idée de l’existence même de ces États souverains, et encore moins de leur pouvoir sur le monde. Tout ce que nous connaissons et voyons, ce sont les personnalités publiques—comme les politiciens et les hommes d’affaires—qui ne sont que les marionnettes de ces marionnettistes cachés. Leur force réside dans l’obscurité. En restant cachés à la vue de l’humanité, ils sont en mesure d’opérer sans être surveillés, sans avoir à rendre des comptes à la population.

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

Le rapport « Preuves du Grand Jury » constitue une bonne source d’information sur le programme de domination du monde par des dirigeants cachés. Ce rapport contient les témoignages d’experts d’anciens membres des services de renseignement britanniques, de la marine britannique, du corps des marines américains, de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies et du CDC, qui ont témoigné devant un grand jury international composé de 11 avocats et d’un juge au sujet du programme de domination du monde.

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QUI SONT CES DIRIGEANTS ?

Qui sont les dirigeants de ces États souverains et qui sont les entités qui travaillent pour eux dans les nations du monde ? Ce réseau mondial est généralement appelé l’État profond, le gouvernement de l’ombre, la cabale, les 1 %, les lignées sataniques, les Illuminati, les élites, les rois, la noblesse noire, la mafia khazarienne, etc. Il s’agit d’anciennes dynasties royales et de lignées qui remontent à des centaines, voire des milliers d’années. Pour en savoir plus sur ces familles néfastes—qui elles sont, d’où elles viennent et comment elles opèrent—je recommande l’ouvrage classique de Fritz Springmeier, « Bloodlines of the Illuminati » (Les lignées des Illuminati). Cet ouvrage de référence très apprécié est disponible en téléchargement sur le site web de la CIA. Il révèle des informations sur les lignées des États-Unis d’Amérique qui exercent leur influence dans le monde entier.

Bloodlines of the Illuminati, volumes 1, 2 et 3, par Fritz Springmeier.

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Une autre ressource qui fait autorité et qui se concentre davantage sur les familles européennes est « Les 13 lignées sataniques », du journaliste d’investigation Robin de Ruiter, qui a prédit avec précision la pandémie de Covid en 2008. Cet ouvrage en quatre volumes a été interdit en France, mais il est publié dans 100 pays et langues.

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Parmi les familles criminelles, citons Rockefeller, Rothschild, Warburg, DuPont, Russell, Onassis, Collins, Morgan, Kennedy, Van Duyn, Li, Astor, Vanderbilt, Bauer, Whitney, Duke, Oppenheimer, Grey, Sinclair, Schiff, Solvay, Sassoon, Wheeler, Todd, Clinton, Taft, Goldschmidt, Wallenberg, Guggenheim, Bush et bien d’autres encore.

Il y a aussi les familles royales, comme la Maison de Habsbourg, l’une des dynasties les plus importantes de l’histoire européenne, qui a régné sur la majeure partie de l’Europe.

D’autres familles royales sont la Maison de Windsor (Royaume-Uni et Commonwealth), la Maison d’Orange-Nassau (qui joue un rôle central dans la politique et le gouvernement de l’Europe), la Maison de Schwarzenberg (l’une des maisons nobles européennes les plus en vue), etc. Nombre de ces familles sont liées génétiquement, car elles sont toutes convaincues qu’elles ont un patrimoine génétique différent de celui du reste de l’humanité et qu’elles ont donc le droit de régner sur chacun d’entre nous. C’est un fait établi qu’ils considèrent le public comme leur « bétail » ou « cheptel ». Pour eux, l’humanité n’est qu’un troupeau d’animaux qu’ils doivent gérer.

À la tête de toutes ces familles se trouve ce que l’on appelle la « tête du serpent », la noblesse noire ou les lignées jésuites/papales, dont le siège se trouve dans l’État de la Cité du Vatican. L’une des plus importantes est la maison Orsini, qui descend de la dynastie julio-claudienne de la Rome antique. Vous trouverez beaucoup plus d’informations à ce sujet dans les ouvrages de référence susmentionnés, sur le site néerlandais Ellaster.nl (traduisez les pages à l’aide de Google translate) et sur Internet, en utilisant le moteur de recherche non censuré Qwant.

LE SOMMET DE LA PYRAMIDE

Les familles cachées qui opèrent à l’intérieur des États souverains constituent-elles le plus haut niveau de la pyramide du pouvoir qui contrôle le monde ? Non. Il y a plus à révéler. Ce prochain niveau d’information peut être particulièrement difficile à comprendre pour certains lecteurs, car il est très éloigné de ce monde — littéralement. Afin de vous aider à comprendre la réalité de ce que vous êtes sur le point d’apprendre, je vais d’abord vous donner quelques informations historiques de base. Lorsque nous examinons l’histoire du monde, une chose ressort :

Dans toutes les cultures, partout sur Terre, une chose a toujours été au cœur de chaque société : le culte des entités démoniaques.

(…)

Les nombreux noms confirment l’adoration mondiale de cette entité démoniaque.

Il s’agit d’histoire humaine fondamentale que chacun d’entre nous devrait connaître. Lorsque l’on voyage dans le monde, on peut souvent voir les vestiges architecturaux des sacrifices humains à différents endroits. En Amérique du Sud, les pyramides aztèques, par exemple, marquent le paysage. Au sommet de ces pyramides, des êtres humains étaient sacrifiés à des forces spirituelles obscures. En Europe, ce sont les druides qui s’en chargeaient ; en Afrique, les chamans ; en Égypte, les grands prêtres, etc. Le sacrifice humain est au cœur de la plupart des cultures du monde.

Avec la propagation du christianisme, cette horrible pratique a été abolie dans la sphère publique, mais elle n’a pas été éradiquée de la société. Au contraire, de nombreux serviteurs du royaume des ténèbres ont continué à pratiquer ces rituels en secret. Et c’est là que nous arrivons au sommet de la pyramide du pouvoir mondial…

(…)

Un exemple a été révélé par Ronald Bernard, un ancien banquier qui a travaillé à un niveau élevé de l’imperium financier mondial.63

(…)

La motivation derrière la pratique cruelle du sacrifice humain est qu’en échange de l’offrande d’êtres humains (en particulier de bébés et d’enfants) aux forces démoniaques, les élites reçoivent le pouvoir et la richesse du royaume des ténèbres.

Ronald Bernard a refusé de participer à cette horreur et a quitté le monde des élites financières dirigeantes. Il a été torturé à mort, puis a vécu une EMI (expérience de mort imminente) et est miraculeusement revenu à la vie à l’hôpital. Après avoir servi le côté obscur, Ronald a senti qu’il lui avait été donné une seconde chance de réparer les dommages qu’il avait causés à l’humanité. Il consacre désormais sa vie à la création d’un système financier alternatif, qui peut aider les gens à échapper aux systèmes tyranniques des élites.

Le témoignage très révélateur de Ronald Bernard est visible dans la vidéo suivante, qui a été visionnée par environ 90 millions de personnes dans le monde.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

Les informations communiquées par Ronald Bernard sont confirmées par d’anciens directeurs de la CIA, du FBI, de la police, de la gendarmerie, de l’armée, des détectives, des témoins oculaires, des juges et de nombreuses victimes survivantes dans notre rapport sur les abus sexuels et les meurtres commis par des fonctionnaires de haut rang. J’ai également en ma possession plusieurs lettres personnelles de femmes qui ont échappé aux cercles cruels des élites, où elles ont été violées des milliers de fois.

Nathalie Augustina était un mannequin de mode mondialement connu, dont l’esprit a été contrôlé par la CIA pour en faire l’esclave sexuelle des élites les plus élevées : familles royales, chefs d’État, commandants militaires, célébrités d’Hollywood, etc. Elle décrit son histoire dans un livre néerlandais écrit par le journaliste Robin de Ruiter. 

Une autre victime survivante et témoin oculaire (anonyme) m’a également envoyé plusieurs lettres. Leur lecture est extrêmement perturbante, mais j’ai décidé d’en inclure une petite partie dans ce rapport, car ces témoignages révèlent une réalité cachée dont l’humanité doit prendre conscience de toute urgence. Je vous prie de comprendre qu’il est possible que vous ressentiez une dissonance cognitive ou un effet Semmelweis en lisant ces informations. Il s’agit de mécanismes psychologiques qui s’activent inconsciemment pour nous protéger des nouvelles informations qui remettent en cause nos croyances actuelles.

Nous nous cachons la tête dans le sable
parce que la réalité est trop effrayante.

(…)

Rien de ce que cette dame m’a écrit n’était totalement nouveau, car j’ai lu des révélations similaires dans de nombreuses publications, par des enquêteurs reconnus qui avertissent l’humanité depuis des décennies. J’ai également vu plusieurs vidéos contenant des témoignages d’autres personnes ayant échappé à ce sombre réseau de dirigeants mondiaux. C’est pourquoi je sais que ces informations sont authentiques et exactes.

Dans une autre lettre personnelle que j’ai reçue d’une autre victime survivante, Nathalie Augustina, j’ai lu certains détails qui expliquent le lien entre les humains criminels et les entités spirituelles supérieures, qui les utilisent à des fins bien plus néfastes que la simple corruption financière et le pouvoir politique mondial. Ce que Nathalie décrit a été révélé dans le passé par plusieurs chercheurs et dénonciateurs, mais je l’ai néanmoins trouvé profondément troublant, car elle révèle la réalité substantielle du mal. C’est une chose de connaître le concept abstrait du mal ; c’en est une autre de découvrir à quel point les forces des ténèbres sont réelles. Elles sont très bien organisées et opèrent de manière extrêmement stratégique. Voici un extrait des lettres que Nathalie m’a adressées :

(…)

Toute personne souhaitant vérifier ces informations peut regarder les vidéos de ce rapport, télécharger les documents PDF, lire les livres et faire ses propres recherches sur Internet en utilisant le moteur de recherche non censuré Qwant et la plateforme vidéo BitChute. Si vous souhaitez en savoir plus sur la réalité du cannibalisme dans le royaume des ténèbres, je vous invite à consulter notre rapport sur les abus commis par de hauts fonctionnaires.

J’ajouterai ici un élément qui confirme la nature cannibale des élites. À Hollywood, des soirées exclusives ont récemment été organisées par Marina Abramovic. Certaines photos de ces soirées ont été divulguées, et vous pouvez les voir dans le rapport ci-dessous. En raison de leur caractère graphique, je les ai dissimulées. Pour voir les images, cliquez sur le lien. Mais si vous êtes très sensible, ne l’ouvrez pas.

Cliquez pour voir les images qui prouvent la nature satanique des élites.

[NDLR : voir le site source pour ces images]

Ce que vous voyez sur ces images n’est que la partie superficielle et de bas niveau montrée au public. Nous ne pouvons même pas imaginer ce qu’ils font en secret. Les témoignages ne lèvent que brièvement le voile sur ce royaume des ténèbres. Une fois que l’on sait à quel point ces entités sont maléfiques, on comprend pourquoi elles n’ont aucun problème à imposer une tyrannie inhumaine à l’humanité. Il est essentiel que nous ayons le courage de partager ces informations avec le monde.

L’humanité ne souffre pas seulement de politiciens et de banquiers corrompus, elle est attaquée par le mal à l’état pur. Au sommet, il y a des entités spirituelles obscures qui ne sont que la continuation d’anciennes pratiques de culte des démons et de sacrifices humains. 

DÉCONNECTER L’HUMANITÉ

Ce qu’il faut comprendre cependant, c’est qu’à côté de ces forces obscures, il y a aussi un Créateur qui est le donateur et l’origine de tout ce qui est bon, qui est du côté de l’humanité, pour nous délivrer du mal.

Au cours des dernières décennies, une opération stratégique de contrôle de l’esprit a été menée à l’échelle mondiale contre les habitants de ce monde, afin d’éloigner la grande majorité d’entre eux de la Source de toute vie. Lorsque les gens sont déconnectés de Dieu, qui seul est plus grand que le royaume du mal, ils sont plus faciles à contrôler et à asservir. Les personnes spirituellement ignorantes sont impuissantes. Il est impératif que nous nous réveillions de cet état de cécité spirituelle induite par le lavage de cerveau et que nous retournions au Donneur de toute vie, qui peut nous donner le pouvoir et nous guider pour délivrer l’humanité des forces des ténèbres. Cela n’a rien à voir avec la religion, mais est aussi fondamental pour notre existence que 1+1=2. Nous savons tous qu’il y a le bien et le mal. Il ne s’agit cependant pas d’une vague « énergie », mais il existe des entités personnelles, tout comme nous sommes des êtres personnels. Il est absurde de reconnaître l’existence d’un mal intense, tout en niant la réalité du domaine de la vie, de l’amour, de la bonté et de la vérité.

PYRAMIDE DU POUVOIR

Le diagramme suivant présente une vue d’ensemble de la structure du pouvoir mondial du mal et de la corruption, qui a pénétré tous les aspects de la société humaine. Je le révèle dans l’espoir qu’il contribuera à la chute mondiale de ces réseaux néfastes, car leur première force est l’ignorance de la population. Tant qu’ils peuvent opérer en dehors de la conscience du public, ils peuvent continuer à agir sans restriction. C’est pourquoi j’implore tous ceux qui liront ce rapport de ne pas hésiter à le partager, mais d’avoir le courage de le diffuser largement, car c’est ce qui finira par briser la mainmise de ces réseaux sur l’humanité. Tant qu’ils peuvent opérer dans l’obscurité totale, c’est-à-dire que personne ne peut les voir, ils peuvent poursuivre leurs opérations sans limites. Une fois que la lumière sera faite, c’est-à-dire que le monde en prendra conscience, ils ne pourront plus se cacher et devront répondre de leurs innombrables crimes contre l’humanité et l’ensemble de la création.

LE NIVEAU LE PLUS BAS

Le niveau le plus bas de la structure du pouvoir criminel mondial est constitué par les forces de l’ordre, qui sont utilisées pour contrôler le public sous le prétexte fallacieux de « faire respecter la loi ».

(…)

Regardez des images de violences policières scandaleuses dans le monde entier et apprenez comment vous pouvez vous opposer à ce comportement criminel de « fonctionnaires » corrompus si vous connaissez les droits que Dieu vous a accordés.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

Afin d’avoir la mainmise sur l’application de la loi, les dirigeants veillent à positionner ou à contrôler les chefs de police. Il existe plusieurs façons de les contrôler, mais la méthode préférée consiste à les rendre complices d’abus d’enfants et de traite d’êtres humains. Notre rapport susmentionné sur les abus sexuels commis par de hauts fonctionnaires révèle combien de chefs de police sont impliqués dans la maltraitance des enfants et la traite des êtres humains. Michel Nihoul, membre du célèbre gang Dutroux en Europe, qui organisait le trafic d’enfants pour le gouvernement et la famille royale, a déclaré dans une interview à Der Spiegel en 2001 :

« Je contrôle le gouvernement. Tout le monde a des dossiers compromettants les uns sur les autres, qui peuvent être utilisés comme levier au bon moment. »66

Cela explique pourquoi des enquêtes vraiment importantes sur des opérations de haut niveau de traite des êtres humains sont toujours annulées, une fois que l’enquête commence à découvrir les vrais coupables.  

Au-dessus des forces de l’ordre, il y a les juges pénaux, qui répriment les honnêtes gens tout en protégeant les grands criminels.

(…)

LE MONDE EST UN THÉÂTRE

La conclusion de ce rapport est que nous devons nous réveiller à la réalité du fonctionnement du monde. Depuis l’Antiquité, il existe des puissances qui souhaitent dominer totalement le monde. Elles opéraient autrefois au grand jour, mais au fur et à mesure que l’humanité augmentait en nombre, elles ont été contraintes de se réfugier dans les coulisses, où elles ont régné sur le monde par le biais d’opérations secrètes.

Cela signifie que le monde est essentiellement une scène de théâtre, avec des acteurs qui jouent pour le public, tandis que les contrôleurs tirent les ficelles en coulisses.

Avec l’émergence de technologies de surveillance et de contrôle incroyablement puissantes et le déploiement de ces systèmes dans le monde entier, les dirigeants visent une nouvelle ère où ils n’auront plus besoin de se cacher. Leur stratégie consiste à asservir complètement chaque âme sur Terre grâce à des systèmes de contrôle omniprésents et globaux tels que les cartes d’identité numériques, les monnaies numériques, les passeports vaccinaux, les scores de crédit social, le contrôle mental 5G, le suivi des émissions de carbone, l’IA, etc. Ces systèmes rendront la vie impossible à quiconque se révolte, assurant ainsi un règne sans heurts aux tyrans.

En Chine, c’est déjà le cas, et de nombreux Chinois ne semblent même pas conscients de la façon dont ils sont réduits en esclavage.

Ils sont nés dans cette immense prison à ciel ouvert et n’ont aucune idée de ce que signifie la liberté. Tant qu’ils s’amusent et qu’ils mangent, ils se sentent bien. Un esclave mental total a perdu la capacité de penser au-delà des barreaux de sa cage. Les dirigeants ont testé ce système en Chine et prévoient maintenant de l’exporter dans le monde entier. Mais ils ont fait un mauvais calcul… au cours des dernières années, des centaines de millions de personnes dans le monde se sont éveillées à ce programme néfaste et commencent à s’y opposer.

L’HUMANITÉ SE RÉVEILLE

Ceci m’amène à la fin de ce rapport, avec de bonnes nouvelles pour l’avenir. Il ne s’agit pas d’une publication isolée, car d’innombrables révélations similaires sont faites dans le monde entier. Il est clair que le vent tourne et que l’humanité commence à ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde depuis des siècles. Le développement des technologies de la communication s’avère être un outil incomparable pour donner du pouvoir aux gens. Les réseaux sociaux ont été créés par les dirigeants comme un système d’espionnage et de contrôle du peuple, mais ils ont également mis le meilleur outil de tous les temps entre les mains du public pour le partage de l’information.

Cela a déclenché un incroyable réveil de masse dans le monde entier, au cours duquel des centaines de millions de personnes intelligentes, conscientes et bienveillantes découvrent comment le monde fonctionne réellement.

Les tyrans s’en sont rendu compte trop tard et tentent maintenant désespérément de censurer toute vérité. Mais rien ne peut arrêter le tsunami d’éveil qui s’est déclenché et qui a inondé le monde ces dernières années. Notre Annuaire Mondial de la Liberté ne montre qu’une petite partie de ce qui se passe dans le monde, mais il contient déjà plus de 800 organisations qui révèlent la vérité à l’humanité. Et ce n’est que la première vague. Bien d’autres événements se produiront dans un avenir proche.

Un nombre critique de personnes dans le monde se sont éveillées et, à partir de maintenant, chaque nouvelle tentative des dirigeants cachés de réduire l’humanité au silence ne fera que les desservir de plus en plus.

Les dirigeants de l’ombre ont été démasqués. Des millions de guerriers courageux se dressent contre leur système mondial de tyrannie, d’abus, de torture et de tromperie. Un nouveau jour se lève et un monde meilleur se profile à l’horizon. Je demande à tous ceux qui liront ces lignes de ne pas se rendre coupables de soutenir l’ancien système du mal en ayant peur de partager ce rapport révélateur. C’est ce qui les a maintenus au pouvoir pendant si longtemps : le refus des gens d’exposer ce mal à l’humanité. Nous devons être des êtres humains courageux et compatissants qui feront tout ce qu’il faut pour mettre fin au règne de ce système cruel et corrompu. Vous trouverez ci-dessous une liste de choses que vous pouvez faire pour contribuer à la solution des horreurs que vous venez de lire. 

COMMENT POUVONS-NOUS ARRÊTER CELA ?

ÊTRE COURAGEUX

(…)

INFORMER LE PUBLIC

(…)

DISTRIBUER DES DÉPLIANTS

(…)

TÉLÉCHARGER DES FLYERS ET DES AFFICHES

INFORMER LES AUTORITÉS

(…)

S’IMPLIQUER

(…)

RÉSISTER

(…)

ÊTRE INDÉPENDANT

(…)

CONNECTER

(…)

SE PRÉPARER

(…)

CONNAÎTRE LA LOI

(…)

PRIER

(…)

SOUTENIR

(…)

SOUTENIR STOP WORLD CONTROL


RÉFÉRENCES


La fin de l’Humanité

[Voir aussi, du même auteur :
Israel — Le mystère dévoilé — Un film documentaire de David Sorensen,
Comment les Villes Intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert
et :
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen]




La dette ukrainienne est un « braquage » international

[Source : geopolintel.fr via RI]

La créance de l’Ukraine est représentée par le « Groupe des créanciers de l’Ukraine » composée du Canada, de la France, de l’Allemagne, du Japon, du Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique. Parmi les observateurs du Groupe figurent l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, Israël, l’Italie, la Corée, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède et la Suisse.

L’aide cumulée promise par les États-Unis, l’UE et les autres partenaires s’élève à 242 milliards d’euros, dont 128 milliards d’euros d’aide financière, 16 milliards d’euros d’aide humanitaire et 98 milliards d’euros d’aide militaire.

[Voir aussi :
95 milliards d’aides votés à l’Ukraine et Israël : trahison ou fin du romantisme trumpiste ?
https://www.egaliteetreconciliation.fr/95-milliards-d-aides-votes-a-l-Ukraine-et-Israel-trahison-ou-fin-du-romantisme-trumpiste-75501.html]

Le FMI a estimé que l’économie de l’Ukraine s’est contractée de plus de 30 % de son PIB. Sans l’aide financière du FMI et des pays occidentaux, il n’y aurait plus de ressource non pas pour la guerre, mais pour assurer le fonctionnement des infrastructures. Zelensky clamait qu’il avait besoin de 7 milliards de dollars par mois sans que nous sachions où passait tout cet argent qui probablement est blanchi en partie dans des institutions off shore.
Quand un pays possède une dette qui pèse trois fois son PIB, ce n’est plus une question de survie, c’est un braquage en bonne et due forme au profit de la maffia internationale.

Si la guerre continue jusqu’en 2025, la contraction de l’économie ukrainienne représentera 100 % de son PIB. Ces prévisions n’ont aucun impact sur les politiques de financement des créanciers de l’Ukraine, au contraire, ils ont décidé d’augmenter l’aide militaire avec les accords bilatéraux qui coûtent 3 milliards supplémentaires à la France.
Comme toujours, et en se demandant si les experts économiques sont formés à Bercy sous l’autorité de Bruno Le Maire, qui a réussi l’exploit de fortifier l’économie russe, l’aide internationale va continuer à soutenir l’endettement ukrainien.

Selon le FMI, le gouvernement ukrainien a un déficit de financement de 114 milliards de dollars pour la période 2023-2027.
Et pourtant personne ne se demande jusqu’où peut aller cette folie.
Selon la Banque mondiale, les coûts de la reconstruction de l’Ukraine sont estimés à 411 milliards de dollars, c’est à dire très loin dans le délire économique avec comme finalité de faire de l’Ukraine le premier pays privatisé au monde.

Si Trump gagne les élections de 2024, il pourrait mettre fin au soutien des États-Unis à l’Ukraine, ce qui placerait l’UE devant une charge trop lourde pour sa propre économie.
Le scénario le plus probable sera que l’Europe coulera avec l’Ukraine.

Déclaration du groupe des créanciers de l’Ukraine

Rédigé par DG Trésor — Publié le 21 décembre 2023

Les représentants du Groupe des créanciers de l’Ukraine (GCU) et le gouvernement ukrainien ont signé le 21 décembre 2023 un amendement au protocole d’accord sur la suspension du service de la dette de l’Ukraine conclu le 14 septembre 2022.

Cet amendement prolonge la suspension du service de la dette jusqu’à la fin du mois de mars 2027, ce qui correspond à la fin du programme actuel du FMI. Il vise à mettre en œuvre la première phase des assurances de financement fournies par l’UGC le 24 mars 2023 pour soutenir l’approbation du programme par le Conseil d’administration du FMI.

Les représentants de l’UGC saisissent cette occasion pour réitérer leur soutien indéfectible à l’Ukraine qui se défend contre la guerre d’agression de la Russie.

Le Groupe se félicite également des mesures et des réformes mises en œuvre par le gouvernement ukrainien dans le cadre du programme actuel du FMI et en dehors de celui-ci, afin de faire face aux conséquences économiques et financières de la guerre.

Le groupe salue également les mesures et les réformes mises en œuvre par le gouvernement ukrainien dans le cadre du programme actuel du FMI et en dehors de celui-ci, afin de remédier aux conséquences économiques et financières de la guerre.

Le GCU demande instamment à tous les autres créanciers officiels de parvenir rapidement à un accord avec l’Ukraine sur un traitement de la dette au moins aussi favorable. Le GCU encourage les créanciers privés externes de l’Ukraine, en particulier les détenteurs d’obligations, à fournir le traitement de la dette le plus approprié avant la fin de la suspension du service de la dette qu’ils ont accordée en août 2022.

Le Groupe continuera à coordonner étroitement et à évaluer la situation avec le soutien du FMI, de la Banque mondiale et de toute autre institution concernée.




Israël contre Iran : tout ça pour ça

[Source : RI]

Par Larry Johnson

Peu après 22 heures jeudi soir, l’enfer s’est déchaîné sur les chaînes d’information du câble aux États-Unis. Les présentateurs de nouvelles se trémoussaient et gesticulaient au son du mambo « BREAKING NEWS ». Israël frappe l’Iran avec des missiles, c’est le refrain qui retentit toutes les quelques minutes avec le ton d’urgence qui suggère que la fin du monde est proche.

J’étais dans la position unique d’être apparu sur la chaîne d’information iranienne en langue anglaise, Press TV, pour discuter de la nouvelle affirmation d’Israël selon laquelle l’Iran avait ciblé l’installation nucléaire de Dimona en Israël et qu’elle avait subi des dommages « mineurs ». J’ai vérifié auprès de mon point de contact de Press TV et j’ai été informé qu’ils étaient perplexes face aux affirmations des États-Unis et qu’ils s’efforçaient de vérifier ce qui s’était passé. Peu de temps après, mon contact m’a fait savoir qu’il s’agissait d’une petite attaque de drones et que tous les drones avaient été abattus avant d’atteindre la cible.

Je suis retourné aux nouvelles du câble américain et le rapport a été mis à jour avec les mots « attaque limitée ». C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que nous étions peut-être au milieu d’une offensive de propagande massive dirigée contre le public américain. J’ai regardé la couverture médiatique de RT et d’Al Jazeera. Rien. Pas de lecteurs excités essayant désespérément d’effrayer les téléspectateurs.

Dans les trois heures qui ont suivi les premiers rapports, une vidéo en direct est apparue sur Telegram montrant la situation sur la base militaire iranienne à l’extérieur d’Ispahan — tout était calme et aucun signe de ruines fumantes. Quel contraste avec les rapports initiaux d’Israël à la suite du barrage de drones et de missiles iraniens du 14 avril — Israël a refusé de montrer en direct les aérodromes prétendument « intacts » frappés par des missiles balistiques iraniens.

Ce qui est remarquable dans les reportages aux États-Unis sur l’attaque israélienne présumée, c’est que les journalistes de Fox, CNN et MSNBC ont cité des sources militaires israéliennes se portant garantes de la frappe « réussie ». De retour en Israël, Itamar Ben Givr, terroriste et extrémiste condamné pour terrorisme, membre du gouvernement de Netanyahou, a qualifié la « frappe » israélienne de boiteuse. Il a été vivement critiqué pour ne pas s’être aligné et avoir lu dans le scénario approuvé qu’Israël avait lancé une attaque de représailles importante, mais prudente, contre l’Iran.

Cette « attaque » contre l’Iran a toutes les caractéristiques d’une pièce de théâtre politique et militaire scénarisée — Israël frappe et l’Iran, « par peur », refuse de riposter. La réalité est que l’Iran, probablement à la demande de la Russie ou de la Chine, a accepté de ne pas donner suite à sa menace précédente de lancer une frappe de représailles massive en cas d’attaque par Israël.

Certains en Israël sont assez fâchés contre l’administration Biden pour avoir lâché le morceau. Selon le Jerusalem Post :

« Cela dit, officiellement, Israël n’acceptera pas la responsabilité de cette attaque pour des raisons stratégiques. Des sources expliquent que les Iraniens prétendent qu’il s’agissait d’une “explosion dans une usine” parce qu’ils souhaitent éviter une escalade. Des sources israéliennes ont déclaré au Post qu’il n’est pas clair pourquoi le Pentagone a révélé aux médias américains qu’Israël était impliqué ; Ils auraient pu garder le silence, disent-ils. Ils auraient pu préserver la dignité de l’Iran et éviter d’aggraver la situation d’eux-mêmes.

Sur la base de Kirya à Tel-Aviv, le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l’ensemble de la direction de la sécurité et de la diplomatie étaient présents pendant 24 heures, en coordination avec les partenaires régionaux en Jordanie, en Égypte et en Arabie saoudite ».

Il s’agit d’une débâcle de plus en matière de politique étrangère de la part de l’équipe Biden. Israël voulait calmer les eaux politiques à l’intérieur du pays en menant une « attaque » qui pouvait facilement être niée, mais qui satisfaisait la pression intérieure pour riposter contre l’Iran. L’Iran, pour sa part, s’est contenté d’abattre des petits quadricoptères et de ne pas être forcé de frapper Israël avec une contre-attaque qui aurait risqué une guerre régionale majeure. La retenue de l’Iran à la suite de cette « frappe » lui a valu une crédibilité diplomatique importante auprès de ses voisins arabes et turcs.

Source : A Son of the New American Revolution




L’Amérique folle à lier

[Source : kunstler.com]

Par James Howard Kunstler

« Regardez ce que tous ces patriarches blancs ont construit. Sans salaire. Pendant leur temps libre. Dans l’anonymat. »

Jordan Peterson sur « X »

Avant que les saints n’entrent en scène, les archétypes humains se pavanent sur l’avenue dans leurs costumes révélateurs. Savez-vous pourquoi les archétypes des femmes folles à lier du parti démocrate adorent « Joe Biden » ? Je vais vous le dire : parce qu’il représente parfaitement et exactement le « patriarcat » qu’elles vilipendent dans sa sénescence nettement comique. « Joe Biden » est le patriarcat handicapé, faible, incapable, impuissant et réduit à l’inanité. Il serait pitoyable si le patriarcat lui-même n’était pas aussi méprisable. C’est exactement l’image que veulent donner les femmes complètement folles.

Vous demandez-vous pourquoi les femmes « progressistes » (c’est-à-dire les folles à lier) de la classe d’élite semblent si peu préoccupées par le nombre ostensible de viols commis par les « nouveaux arrivants », comme on dit aujourd’hui des frontaliers illégaux, qui sont, pour un pourcentage écrasant, des « hommes en âge de servir dans l’armée » ? Parce que, ayant transformé les rangs des hommes américains en eunuques, elles se réjouissent de l’arrivée d’un grand nombre d’hommes sauvages et lubriques sur la scène, tant que — après les exploits imaginaires de viol du corps — ils peuvent être dominés et domestiqués et transformés en autant de nettoyeurs de piscine et de serveurs à qui l’on peut donner des ordres.

Bien entendu, une grande partie de ce psychodrame archétypal ne se joue que dans l’esprit de femmes complètement folles ; par souci de bienséance, il n’est jamais mis en scène. Les fantasmes obscurs et honteux sont plutôt déplacés sur Donald Trump, l’archétype du « Big Daddy » qui a si insolemment échappé aux ciseaux de castration d’Hillary Clinton — avec l’aide de l’archirappeur russe « Poutine » — et qui continue, comme Jason Voorhees, le tueur psychique de la série d’horreur Vendredi 13 (Qu’est-ce que c’est1, mesdames ?), à s’en prendre aux femmes folles à lier.

La preuve que M. Trump est un violeur a finalement été formellement déclarée dans le procès en diffamation d’E. Jean Carroll. Elle est certifiée, voyez-vous, même si le procès lui-même n’était qu’un simulacre de performance. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un groupe de personnages, y compris le juge, Lewis Kaplan, qui soient suffisamment dérangés et dégénérés pour réaliser la performance.

Le procureur général de l’État de New York, Letitia James, a ensuite tenté de castrer financièrement M. Trump grâce à une affaire civile habilement concoctée qui a transformé, comme par magie, une transaction immobilière normale en une fraude sans victime (quoi ?), incitant le juge Arthur Engoron, semblable au Nain Tracassin, à déclarer une amende sans précédent de 354 millions de dollars, destinée à permettre la confiscation et la vente forcée des immeubles de M. Trump.

Cela n’a pas encore tout à fait fonctionné, et pourrait ne jamais fonctionner, étant donné la façon dont les cours d’appel jusqu’au SCOTUS pourraient considérer les poursuites malveillantes basées sur la promesse de campagne répétée de Mme James de… mettre quelque chose sur le dos de Trump. Les « progressistes » complètement fous ont réussi à ne pas remarquer à quel point cette affaire était incompatible avec les précédents juridiques américains — parce qu’ils détenaient tous les leviers du pouvoir dans l’État de New York : le gouvernorat, le corps législatif et le bureau du procureur général, et que leur pouvoir de faire ce qu’ils voulaient était tout ce qui comptait.

Pour l’instant, le juge Juan Merchan préside l’affaire bidon du procureur de Manhattan, Alvin Bragg, concernant 34 délits d’écriture (pour lesquels la prescription est dépassée), transformés en crimes commis dans l’intention d’enfreindre une loi électorale fédérale (non précisée). Aux dernières nouvelles, les tribunaux de comté ne sont pas compétents en matière de droit fédéral, et plus particulièrement de droit fédéral non spécifié, ce qui revient à dire qu’il n’y a pas de droit du tout. La question que personne n’a posée ou à laquelle personne n’a répondu est la suivante : quelle est la faille dans notre système de jurisprudence qui permet à une affaire aussi insensée et absurde de se dérouler de manière aussi préjudiciable ? Je ne peux que supposer que c’est ce qui arrive lorsque l’éthique et les codes moraux sont brutalement éliminés de la culture plus large dont le droit n’est qu’une partie.

L’Homo sapiens est ainsi fait que les codes moraux dérivent généralement de la supervision des pères dans l’éducation des jeunes humains et, plus tard, lorsque les enfants deviennent des adultes, ces codes sont archétypiquement reproduits et appliqués par les hommes dans la matrice sociale plus large. Pourquoi ? Parce que cela exige un sens aigu des limites. Les limites sont l’essence même du « patriarcat ». Si vous retirez les hommes de la scène, ou si vous les castrez politiquement, vous êtes sûr de vous retrouver avec un problème pour distinguer le bien du mal. Il semblerait que nous soyons aujourd’hui soumis à la domination de femmes ayant des problèmes de limites et qui, pour une raison ou une autre, se sont rebellées contre leur père et ne s’en sont jamais remises. C’est une ironie particulière — jusqu’à présent inexpliquée par les hiérophantes de la théorie sociale — que plus le père était riche et avait du succès, plus il était détesté pour cela par sa progéniture féminine.

Le résultat de tout cela est le parti démocrate de notre époque, dirigé par des femmes complètement folles, effrayées par le sexe et ses conséquences (les bébés), paradoxalement soumises à des impulsions biologiques et incapables de trouver des partenaires convenables parmi les hommes qu’elles ont transformés en eunuques d’une sorte ou d’une autre ; pleines de ressentiment à l’égard des emplois de gestion ennuyeux qui ont remplacé les « emplois » anathématisés de la maternité ; remplies de rage et de fantasmes de vengeance qui, en raison de leurs problèmes de limites, se sont maintenant étendus à la volonté de détruire notre pays. C’est une vision peu engageante de ce qui nous est arrivé, mais elle est là, comme autant de viande sur la table.


1 En français dans le texte — NDT




Macron continue de discréditer la France en commettant erreur après erreur sur le front de la politique étrangère

[Source : numidia-liberum.blogspot.com]

À ce rythme, il n’y a plus aucune chance crédible que la France renoue avec ses traditions de politique étrangère indépendante après les cinq erreurs majeures de politique étrangère commises par Macron au cours des deux dernières années seulement. Il a porté un tel préjudice à la réputation de son pays qu’il est impossible de le réparer tant qu’il reste au pouvoir.

Par Andrew Korybko

L’interception par la France de missiles iraniens au-dessus de la Jordanie au début du mois est la dernière erreur de Macron qui discrédite encore davantage son pays sur le front de la politique étrangère. En 2018, le dirigeant français a revendiqué le mérite d’avoir empêché le Liban de sombrer dans la guerre civile l’année précédente, après que son intervention diplomatique ait contribué à résoudre la crise née de la démission scandaleuse de l’ancien Premier ministre Hariri alors qu’il était en Arabie Saoudite. C’est à cette époque, fin 2017, que Macron a également commencé à parler de la construction d’une armée européenne.

Ces mesures ont fait penser à beaucoup que la France essayait de raviver ses traditions de politique étrangère indépendante, perception dont Macron a donné du crédit à The Economist fin 2019, affirmant que l’OTAN était en état de mort cérébrale. L’Amérique a ensuite pris sa revanche sur la France en lui arrachant un accord de plusieurs milliards de dollars sur les sous-marins nucléaires avec l’Australie deux ans plus tard afin de créer AUKUS. Les visions divergentes de la politique étrangère entre ces deux pays au cours des cinq années 2017-2021 étaient clairement devenues une tendance.

Cela a commencé à changer après le déclenchement de la guerre par procuration entre l’OTAN et la Russie en Ukraine six mois plus tard, début 2022, puisque la France a immédiatement sauté dans le train américain en sanctionnant la Russie et en armant l’Ukraine. Il s’agit de la première erreur majeure de Macron en politique étrangère, car elle a discrédité la perception qu’il a travaillé à construire à partir de 2017 selon laquelle la France renouerait avec ses traditions de politique étrangère indépendante sous sa direction.

Pendant ce temps, le talon d’Achille de cette approche restait l’Afrique, où la France continuait de régner sur ses anciens sujets impériaux à travers une forme grossière de néocolonialisme qui retardait leur développement socio-économique. Il n’y a pas eu beaucoup de dynamisme sur ce front jusqu’en 2022-2023, après les coups d’État militaires patriotiques respectifs au Burkina Faso et au Niger qui se sont combinés pour libérer le Sahel de la « sphère d’influence » de la France, avant quoi Macron aurait pu réformer cette politique afin d’agir de manière préventive et éviter cela.

C’est là la deuxième de ses erreurs majeures en matière de politique étrangère, car ne pas avoir traité ces pays avec le respect qu’ils méritent, notamment en ne leur offrant pas d’aide d’urgence pour les aider à gérer les crises intérieures provoquées par les sanctions anti-russes occidentales, a finalement sonné le glas de la « Françafrique ». La France aurait pu au contraire y promulguer une politique étrangère véritablement indépendante, conçue pour conserver son influence historique dans les conditions modernes, ce qui lui aurait permis de mieux rivaliser avec la Russie.

La panique provoquée à Paris par le retrait de la France du Sahel a incité Macron à compenser en tentant de se tailler une « sphère d’influence » dans le Caucase du Sud centrée sur l’Arménie. À cette fin, son pays s’est joint aux États-Unis pour tenter de débaucher l’Arménie de l’OTSC en exploitant les fausses perceptions du manque de fiabilité de la Russie. Ce récit de guerre de l’information a été promu de manière agressive au sein de la société arménienne par le lobby ultra-nationaliste de la diaspora basé en France (Paris) et aux États-Unis (Californie).

Même si cela a été un succès dans le sens où l’Arménie a gelé sa participation à l’OTSC et s’est tournée de manière décisive vers l’Occident, auprès duquel elle recherche désormais des « garanties de sécurité », il s’agit sans doute d’une victoire à la Pyrrhus pour la France, car elle a ruiné les relations avec la Turquie. Étant donné que ce pays exerce une immense influence dans le monde islamique, la politique pro-arménienne de la France peut donc être considérée comme la troisième erreur majeure de Macron en matière de politique étrangère, car elle a affecté négativement la façon dont les musulmans perçoivent la France.

Quant à la quatrième, elle concernait sa menace, fin février, de mener une intervention militaire conventionnelle en Ukraine, qui, selon lui, pourrait avoir lieu autour de Kiev et/ou d’Odessa si la Russie parvenait à percer les lignes de front dans le courant de l’année. La raison pour laquelle cela peut être considéré comme une erreur majeure de politique étrangère est que cela a immédiatement révélé les profondes divisions au sein de l’OTAN sur ce scénario après que de nombreux dirigeants ont condamné son affirmation imprudente selon laquelle cela « ne peut être exclu ».

Il pensait évidemment que présenter la France comme extrêmement belliciste à l’égard de la Russie plairait aux élites occidentales et à leur société, mais c’est exactement le contraire qui s’est produit avec leur réaction consternée. Loin de ressembler à un leader, la France ressemblait à un canon libre qui risquait de déclencher une Troisième Guerre mondiale par erreur de calcul, certains craignant que le fameux ego de Macron ne devienne finalement un danger pour tous. Ces nouvelles perceptions ont naturellement discrédité la France aux yeux de ses alliés.

Et enfin, la cinquième et dernière erreur majeure de politique étrangère jusqu’à présent a été lorsque Macron a ordonné à ses pilotes en Jordanie d’intercepter certains des missiles lancés par l’Iran contre Israël en représailles au bombardement de son consulat à Damas. Ce faisant, il a porté un coup mortel au soft power de la France dans le monde islamique, qu’il avait travaillé si dur pour améliorer après son intervention diplomatique au Liban fin 2017. En se rangeant ouvertement du côté d’Israël, Macron risque également de provoquer la colère des Français musulmans.

Ce groupe démographique est facilement mobilisable et a l’habitude de perturber la société avec les manifestations à grande échelle que les dirigeants communautaires ont organisées sous divers prétextes au fil des ans. Ils constituent également un bloc électoral important, notamment ceux qui sont citoyens français, ce qui pourrait grandement entraver sa capacité à désigner un successeur une fois son second mandat expiré en 2027. Les musulmans français pourraient voter pour d’autres candidats et donc réduire les chances que le candidat préféré de Macron accède au second tour.

La série d’erreurs majeures de Macron en matière de politique étrangère pourrait non seulement être due à lui personnellement, mais pourrait aussi être, au moins en partie, imputable à des facteurs systémiques. Le Valdai Club a publié le mois dernier son étude intitulée « Crafting National Interests: How Diplomatic Training Impacts Sovereignty », qui soutient que les réformes mises en œuvre sous son administration risquent de diminuer le rôle des traditions diplomatiques nationales. Concrètement, les fonctionnaires nationaux se transforment en fonctionnaires mondiaux, ou essentiellement en marionnettes américaines.

Après tout, même si Macron a le dernier mot en matière de politique étrangère, il est également conseillé par des experts diplomatiques sur la meilleure approche possible pour faire avancer les intérêts français dans une situation donnée. Au lieu de conceptualiser ces intérêts comme des intérêts nationaux comme ils l’ont fait au début de sa présidence lors de la crise libanaise de 2017 avant ses réformes du début de 2022, l’année où tout a commencé à se détériorer, ils ont commencé à les conceptualiser comme inextricables de ceux de l’Occident collectif. Cela équivalait à une cession de souveraineté.

Le résultat final a été que la France a rejoint avec enthousiasme la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, a perdu sa « sphère d’influence » au Sahel, a ruiné ses relations avec la Turquie (qui étaient déjà affaiblies en raison des controverses antérieures de Macron) en s’alliant avec l’Arménie, et a perdu la confiance des alliés de l’OTAN, en révélant des détails sur leurs débats secrets sur une intervention conventionnelle en Ukraine, et s’est discrédité devant tous les musulmans en se rangeant ouvertement du côté d’Israël contre l’Iran (et pour le génocide en cours à Gaza), après avoir abattu les missiles de ce dernier au-dessus de la Jordanie.

À ce rythme, il n’y a plus aucune chance crédible que la France renoue avec ses traditions de politique étrangère indépendante après les cinq erreurs majeures de politique étrangère commises par Macron au cours des deux dernières années seulement. Il a porté un tel préjudice à la réputation de son pays qu’il est impossible de le réparer tant qu’il reste au pouvoir. Pire encore, il s’attaque à un nid de frelons chez lui en risquant davantage de troubles provoqués par les musulmans en raison de sa politique pro-israélienne inconditionnelle, ce qui augure mal pour l’avenir de la France dans les années à venir.

Source : BOT MASTER 18 avril 2024




Les abus rituels, une réalité qui change tout

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

Avis aux lecteurs : l’objectif de ce post et de cet entretien est de témoigner de l’existence des réseaux pédocriminels qui minent la société. Il ne s’agit pas d’apporter une validation inconditionnelle à tout ce qui se dit sur le sujet, ni d’accorder systématiquement du crédit à tous les témoignages en ligne.

Chers lecteurs, chères lectrices,

Aborder le sujet des abus rituels n’est pas seulement un acte d’indignation ou de compassion, c’est avant tout une clé de compréhension indispensable de l’état du monde et du réseau de pouvoir qui est en responsable. Alors que le discours de la science, de la « rationalité » et du matérialisme extrême dominent les récits et les idéologies officiels, il semble qu’en coulisses les dirigeants de ce monde utilisent les pratiques occultes pour maintenir une forme d’emprise ou de gouvernance sur la planète.

Le témoignage de Chantal Frei est celui d’une survivante du réseau européen et international qui se livre à des abus rituels dits « sataniques ». Chantal a eu le courage de parler de son expérience personnelle dans un livre qui vient d’être traduit en français « Satanisme et violence ritualisée, une survivante parle ! Vivre l’impensable et le transcender ». Et elle a également recueilli la parole de nombreux autres survivant(e)s de divers pays en Europe et aux États-Unis, dans l’impressionnante série vidéo intitulée « 50 voix de violences rituelles ».

Au travers des témoignages personnels, les réseaux apparaissent

Soumise à des pratiques particulièrement cruelles, sa route a croisé chefs d’État, membres de la noblesse et autres célébrités. On l’a pour cela conduite dans des lieux connus du public — telles la Maison-Blanche et une célèbre basilique espagnole —, mais elle a également été emmenée dans des installations militaires secrètes ainsi que dans divers châteaux, notamment sur le territoire belge. Ces lieux et ces personnages, dont certains sont pareillement cités par d’autres survivants, témoignent de l’ampleur terrifiante d’un phénomène on ne peut plus sombre, connu de la littérature spécialisée sous le nom de « violence rituelle ».

Il ne s’agit pas ici d’affirmer ou de réfuter l’existence de forces occultes, mais bien de constater que des réseaux pédocriminels existent et que leurs pratiques sont un instrument de contrôle de toutes les formes de pouvoir actuelles : le réseau bancaire, la politique, la culture, la santé, les médias pour « la face “visible » du monde et les organisations religieuses, maçonniques, sectaires, les clubs d’affaires, cercles d’influences et organisations mafieuses pour « sa face “cachée ».

Cette « science du contrôle par le mal », que le remarquable ouvrage d’Alexandre Lebreton « MK-Ultra » a qualifié de « religion sans nom » est un amalgame de siècles de pratiques magico-religieuses et des programmes « scientifiques » développés par les nazis et poursuivis par les opérations spéciales militaires de divers gouvernements. (Ce n’est pas l’objet du livre, ceci mérite d’autres articles, le livre de Lebreton est une bonne référence pour aborder la question).

Devoir d’enquête

Le rôle des journalistes est de transmettre au public des informations utiles et fiables pour éclairer la compréhension et les choix du public. Lorsque l’on présente des informations « secrètes » ou « criminelles », il est à la fois difficile et risqué d’en fournir des preuves formelles, alors que la question de la fiabilité des informations et des témoins se pose d’emblée. Mener une enquête policière n’est pas notre rôle. Mais il nous incombe de révéler au public ce que l’on s’évertue à lui cacher, en donnant la parole à des personnes et des témoins qui semblent crédibles.

Concernant l’existence des réseaux pédocriminels et la place qu’ils occupent, il est évident que de telles horreurs ne peuvent être dites ou entendues sans vérification. Mais, la pression mise sur les témoins, les enquêteurs et les lanceurs d’alerte n’est pas un mythe, comme en témoignent de nombreux documentaires disponibles en lignes.

Ainsi, selon le journaliste flamand Douglas De Coninck, 30 témoins auraient été assassinés dans l’affaire Dutroux. Une chaîne allemande a d’ailleurs réalisé un documentaire à ce sujet. Toujours en Belgique, l’ancien gendarme Aimé Bille qui affirme que son enquête sur les réseaux pédocriminels a été bloquée par sa hiérarchie, revient actuellement avec « Dutroux, l’enquête assassinée », un ouvrage dont les éléments plaident pour la réouverture de l’affaire qui a fait trembler la Belgique.

Pour les journalistes comme pour les policiers, un moyen de vérifier la réalité des faits est de recouper les témoignages de personnes qui ne se connaissent pas, en particulier lorsqu’il s’agit de détails qui n’ont jamais été mentionnés en public ou précédemment.

Un autre moyen est d’observer la réaction des supposées victimes lorsqu’elles sont confrontées à des éléments censés être liés aux faits, par exemple des noms, des lieux ou des photos. Souvent le corps a gardé la mémoire émotionnelle du trauma et l’exprime par des symptômes immédiats (tremblements, sueurs, nausées, bégaiement, hurlements, sanglots).

En ce qui me concerne, j’ai pu constater ces deux formes de preuve à de multiples reprises et c’est ce qui m’amène à ne plus douter de la réalité décrite par Chantal Frei.

Le cas de Chantal Frei n’est pas isolé. Il y a en ce moment, des dizaines, sans doute même des centaines de survivant(e)s qui retrouvent la mémoire et qui s’expriment par différents canaux. Et les journalistes qui sont convaincus de la véracité de leurs récits sont eux aussi, de plus en plus nombreux.

Cette réalité n’est pas nouvelle, mais le voile qui la masquait se dissipe, sans que l’on sache vraiment pourquoi ce « réveil collectif » est en cours, ni où cela mènera…

Plus d’informations sur le sujet :

Sites web : Chantal Frei + 50 voix de violences rituellesAnneke LucasDonde VamosKarl Zero TVPedopolisPedoempire.

Pédophiles protégés, des mères brisent le silence

Essai de Jean-Jacques Crèvecoeur : À quoi servent les réseaux pédocriminels ?

[Vidéo sur site source]

Mieux comprendre le phénomène complexe du déni face à l’abus




« Les États-Unis n’ont qu’un ennemi : c’est une Europe unifiée. »




Comment Hollywood a volé aux Russes leur victoire sur l’Allemagne nazie

[Source : ripostelaique.com]

Par Jacques Guillemain

Le général Delawarde nous livre un lien extrêmement enrichissant que je vous invite à lire, tant il révèle la puissance de la propagande exercée sur les esprits, quand l’information diffusée est à sens unique.

https://www.les-crises.fr/la-fabrique-du-cretin-defaite-nazis

Dans nos démocraties européennes, que l’on dit à la pointe des libertés, des valeurs humanistes et des droits de l’homme, nous sommes en fait soumis à un lavage de cerveau permanent, nos maîtres à penser tirant les ficelles de cette manipulation des esprits depuis les États-Unis, avec toute la puissance de leurs moyens illimités. La production d’Hollywood, avec d’innombrables films de guerre qui ont suivi la défaite allemande, a été essentielle dans ce matraquage à la gloire de l’Amérique.

Qui n’a pas applaudi à la grandiose fresque cinématographique « Le Jour le plus long », où les plus grands acteurs de l’époque ont fait du débarquement allié le tournant de la guerre conduisant à l’effondrement du IIIe Reich ? Il est évident qu’en pleine guerre froide, les Russes n’ont pas bénéficié d’une telle puissance de feu pour contrer la déferlante hollywoodienne.

N’importe quel citoyen français connaît les plus grands acteurs américains. Mais quel Américain connaît les acteurs européens ? Aucun. Preuve que la propagande à sens unique a largement atteint son but.

Or, sans le front russe, où Hitler a englouti 80 % de son armée et laissé 3,2 millions de soldats sur le terrain, aucun débarquement allié sur les côtes normandes n’aurait eu la moindre chance de succès.

À la veille des cérémonies commémoratives des 80 ans du débarquement allié, auxquelles Poutine ne sera pas invité, le bilan des sondages de l’IFOP depuis 1945 est très instructif et montre combien nos élites falsifient l’Histoire au gré de leurs intérêts.

Sondage IFOP entre 1945 et 2015, sur la même question :

« Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ? »

  • Réponse de 1945 

    • URSS 57 %
    • États-Unis 20 %
    • Royaume-Uni 12 %

  • Réponse de 2015

    • États-Unis 54 %
    • URSS 23 %
    • Royaume-Uni 18 %

En quelques décennies, le résultat s’est totalement inversé. Les sondés de 1945, qui connaissaient la vérité, ont été remplacés par des citoyens victimes d’un lavage de cerveau dévastateur. Et ce, dans toutes les couches sociales y compris les plus « cultivées ». Même les Allemands sont convaincus d’avoir été vaincus par les Américains !

Quand aux pertes militaires durant la Seconde Guerre mondiale en Europe, il se passe de commentaires. On est à 1 contre 60.

C’est pour cette raison que l’acharnement des Occidentaux et surtout des Anglo-Saxons à vouloir affaiblir la Russie pour mieux la dépecer de ses richesses est la pire infamie de ce siècle. Quant à nous, Français, nous devons bien davantage aux Russes qu’aux Américains. Et par son comportement aussi odieux qu’irresponsable envers Poutine, Macron prouve une fois de plus qu’il est un nain politique et que les habits de la magistrature suprême sont bien trop grands pour lui. En sept ans, cet ignare a tout raté par manque de maturité, de culture et de bon sens.




Le rêve transhumain de la Silicon Valley

Alain Damasio : « Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir »

[Source : reporterre.net]

[Photographies : Patrice Normand]

Alain Damasio, écrivain de science-fiction, vient de publier « Vallée du silicium » (Seuil).
© Patrice Normand / Reporterre

Par Hervé Kempf

L’écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.

Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.

Écoutez ce grand entretien ci-dessous ou sur une plateforme d’écoute de votre choix.




Reporterre — Quelle conception de l’avenir les technocapitalistes de la Silicon Valley ont-ils ?

Alain Damasio — Un avenir où l’innovation technologique continuera à constituer la norme, quel que soit son impact sur nos ressources terrestres. Un avenir où le désirable pour l’humain serait son augmentation (cognitive, physique) au sens du transhumanisme. Un avenir où l’épanouissement individuel par la technologie doit primer sur les liens aux autres et aux vivants.

Ton livre se présente comme une démarche anthropologique. Pourquoi ?

À l’origine, je ne l’ai pas intentionnellement construit comme ça, mais dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.

Le corps est conçu et vécu comme une machine. La nourriture est énergie. Le sport est une hygiène. Le cerveau s’optimise. Le bien-être s’algorithme. Ce corps est désaffecté, désinvesti. C’est un corps qu’on ne sent plus, qui n’a plus d’existence et qui ne te sollicite plus parce qu’il est maintenu dans un environnement climatisé, souvent assis, et dans une absence de mobilisation émotionnelle et affective.

Cette vision machinique du corps peut être reliée à celle de la planète. Quelle conception les gens de la Silicon Valley ont-ils de la planète Terre ?

La façon dont ils traitent les corps fait écho à la façon dont ils traitent la planète. Dans les deux cas, ils se vivent comme maître et possesseur de la nature — de ma nature pour le corps. Leur degré de conscience écologique très faible m’a frappé : le peu de magasins bios par rapport à la France, par exemple. L’alimentation reste un sujet dépolitisé chez eux. La prise de conscience de l’élevage, de ce qu’il faut pour produire la malbouffe m’a semblé inexistante. Les Californiens vivent sous une climatisation constante, et ne supportent plus que le corps sorte d’une fourchette entre 20 et 25 °C, ce qui devient aussi la norme en Europe. Maintenir un corps humain à ces températures en permanence représente une dépense énergétique énorme. Pour que ce corps n’ait plus besoin de faire le moindre effort, le climat a été domestiqué. Autant, en France, nous sommes en retard de dix ans sur leurs usages quotidiens de la technologie, autant, dans cette Californie techie [passionnée de technologie], la prise de conscience écologique m’a paru très « arriérée ».

« Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de l’imprévisibilité, de l’inattendu, de la menace. »
© Patrice Normand/Reporterre

Dans « Homo deus », Yuval Noah Harari parle de « surhommes » et de « castes inférieures », à propos de la société future créée par le développement des technologies. Penses-tu que cela décrit la vision des technocapitalistes ?

Ils vivent effectivement dans un élitisme « naturel ». Les leaders de la Tech n’ont pas la naïveté de croire que les apports transhumanistes puissent être universalisés. Ce n’est pas leur problème. Ils sont structurés autour de la libération individuelle, l’évidence de s’extraire des régulations étatiques, l’inégalité sociale comme une conséquence inévitable de l’accumulation du capital. Donc le transhumain est conçu pour une petite élite. Et peu importe que cette augmentation soit souvent strictement quantitative, oublie toute intelligence relationnelle ou émotionnelle et qu’elle trahisse une vision de sociopathe.

Le technocapitalisme se militarise, nous fait-il la guerre ?

Je ne pense pas qu’il fait la guerre au sens où il aurait une volonté politique d’exercer un pouvoir sur les populations. C’est un système très pragmatique, fondé sur l’action et dont le seul objectif reste la maximisation du profit. Ce qui implique bien sûr un large spectre de manipulations comportementales pour opérer. La Silicon Valley exerce des effets de pouvoir colossaux, qui sont d’abord un pouvoir sur les usages et les pratiques, le rapport concret à son environnement, aux autres, un impact induit sur la gestuelle et le corps. Bien sûr, les pouvoirs établis, les gouvernements, les médias mainstream, les armées et les polices, récupèrent ces outils pour leurs propres besoins et renforcer leur contrôle, leur influence ou leur maîtrise sur nos vies. Mais selon moi, l’impact de la Tech est d’abord anthropologique et « souple » avant d’être militaire ou sécuritaire.

« La logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. »
© Patrice Normand/Reporterre

Dans ton livre, tu soulignes la tension entre peur et liberté. Est-ce une des tensions les plus fortes du monde actuel ?

Oui. Il y a vingt ans, on se demandait où l’on se situait sur une ligne entre liberté et sécurité, et dans quelle mesure des pratiques libres et émancipatrices étaient favorisées par rapport à des pratiques sécuritaires et identitaires. Cette tension a été enfouie tellement les logiques sécuritaires l’ont emporté, ce qui explique ce grave décalage du spectre politique vers la droite, en Europe et ailleurs. Selon moi, ce phénomène a aussi une origine anthropotechnique : la logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. Plus tu es protégé et plus tu te protèges, plus le technococon devient épais et plus tu filtres tes rapports aux autres, si bien que la moindre intrusion, agression, harcèlement ou confrontation à l’altérité te paraît problématique et difficile. Et donc, tu vas demander encore plus de sécurité et de protection. Ce cercle vicieux tend vers quelque chose qu’il faut appeler l’immunité. Mais immunité partout, humanité nulle part !

Et cette logique du tout sécuritaire conduit à un repli sur soi…

Oui, alors que pour être libre, il faut accepter que les liens que tu vas tisser avec les autres te libèrent et ne sont ni des chaînes, ni des dangers, ni des menaces. Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de se confronter à l’inattendu, à l’imprévisible, à ce qui peut te déstabiliser. La principale critique que je forme envers nos technologies quotidiennes est qu’elles conjurent l’altérité. Elles sont construites pour fabriquer de l’identique. Home est son biotope : le petit chez-moi, familier, le cocooné, le confortable, le cajolé. Sauf que cette vision, et les pratiques de rejet qui l’accompagnent nécessairement, sont d’une grande violence pour les gens qui n’ont pas la possibilité de bénéficier de ce technococon égocentré.

Dans Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson décrit la situation écologique et inégalitaire actuelle et imagine des écologistes tuer, prendre des milliardaires en otage, faire exploser des avions. Qu’en penses-tu ?

C’est la bonne solution aussi, à mes yeux. Je suis un partisan de l’action directe. On subit de façon trop molle et complaisante des actes d’une violence et d’une agressivité absolues. Les technocapitalistes ne se posent pas la question de ce que leur vision du monde produit sur nos vies ordinaires. Les actions directes, comme le sabotage, le brouillage, le piratage des chaînes de production, le boycott des produits, me semblent très souhaitables. Lorsqu’on dit ça, on donne l’impression d’être radical et hystérique alors qu’on énonce une banalité lucide. Ce qui est radical est ce que la Tech fait : ne pas s’interroger sur l’impact de la production d’une voiture électrique sur le travail des enfants en Afrique, par exemple, ou le pillage minier. Il faut stopper, invalider et inverser cette violence, la retourner. Et utiliser tous les moyens dont on dispose : le hacking [pénétrer illégalement dans un système informatique], les blocages, les occupations, la lutte des imaginaires, l’artivisme, les ZAD, etc. Il y a toujours des failles et il faut les utiliser. Mais aujourd’hui, très peu de militants sont prêts à prendre des risques parce que…

Parce qu’en face, il y a des appareils de répression de plus en plus élaborés et sophistiqués…

Complétement. C’est très intéressant de revoir l’histoire du mouvement Action directe dans les années 1970-1980. Ils pouvaient faire dix ou quinze actions avant que la police se mobilise ou qu’ils soient mis en prison. Aujourd’hui, des gens taguent une usine Lafarge et ils subissent une surveillance colossale, des peines de prison disproportionnées, quatre-vingt-seize heures de garde à vue. Le système répressif est d’autant plus féroce que les actions sont rares et modestes, c’est un paradoxe qui traduit un étouffement dans l’œuf de toute contestation. À nous d’être fins.

Cette surveillance est permise par l’intelligence artificielle et les instruments numériques.

On ne parle pas assez du couplage entre le régime de contrôle et le régime numérique. À partir du moment où le régime de contrôle, qui apparaît dans les années 1990, s’est couplé avec les possibilités du numérique, une puissance de feu colossale est apparue. Les degrés de surveillance et de finesse de contrôle n’ont jamais été aussi importants qu’à l’heure actuelle.

Quelle serait la résistance au système que tu décris et que nous subissons ?

Je n’aime pas le terme de résistance parce qu’il revient à considérer que malgré tout, le système va continuer à opérer, qu’il sera toujours dominant et que notre capacité est seulement d’en limiter les effets négatifs. Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. Puis de montrer que ça marche et surtout que ça nous rend heureux et libres. Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir.

« Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. »
© Patrice Normand/Reporterre

C’est extrêmement difficile parce que le technocapitalisme est fondé sur l’accomplissement de désirs individuels et immédiats. Je détaille dans mes chroniques ces quatre machineries de désir très puissantes que le technocapital active : la paresse plaisante, le pouvoir octroyé, la conjuration des peurs et des incertitudes et l’imaginaire du transhumain, cet antique désir « d’être dieu », d’échapper à notre finitude. Il faut ressusciter un désir qui fasse pièce à cette économie de désir qu’accomplit magistralement la consommation numérique. C’est un sacré défi, c’est un sacré combat.

Où se déploient aujourd’hui ces formes de résistance ?

De ce que j’observe, les nouvelles formes de libération se jouent désormais plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de ZAD se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la ZAD de Notre-Dame l’a fait. Pour moi, l’espoir et les avancées concrètes se forment dans ces zones rurales et par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.

Je trouve l’idée de « zone » très forte. Il ne s’agit ni d’un domaine clos, ni d’une communauté autarcique, ni seulement d’un habitat partagé. C’est plus ouvert, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de frontières, ça rayonne et s’étend. On ne changera pas ce monde fondé sur les désirs individualisés et les échanges immatériels sans expérimenter en collectif, éprouver d’autres modes de vie qui destituent les effets de pouvoir, s’alimenter en bio, local et frais, trouver une autonomie énergétique, pratiquer le low-tech qui t’empuissante dans ton rapport à la techno, etc. Et surtout sans réactiver des liens au monde, au vivant et aux autres, qui te rendent plus vaste, plus joyeux et plus vif. On a besoin de lieux, d’espaces concrets pour ça et de pratiques incarnées, on a besoin de créer aussi, sans cesse, pour déjouer les machines de pouvoir qui nous pilotent.

https://www.seuil.com/ouvrage/vallee-du-silicium-alain-damasio/9782021558746



L’américanisation de la France : le plan Marshall réexaminé

[Source : investigaction.net]

Par Jacques R. Pauwels

Réflexions inspirées par le nouveau livre d’Annie Lacroix-Riz, Les origines du plan Marshall : Le mythe de « l’aide » américaine, Armand Colin, Malakoff, 2023.

L’été dernier, alors que je me rendais en voiture de Paris à Nice en traversant ce que les Parisiens appellent « la France profonde », je n’ai pu m’empêcher de constater à quel point la France s’est américanisée. Les paysages de Bourgogne et de Provence sont toujours aussi beaux, et les vieilles villes sont toujours aussi pittoresques, mais on y pénètre désormais en empruntant des allées bordées de stations essence et de fast-foods distribuant de la « malbouffe », de concessionnaires automobiles et de centres commerciaux où l’on trouve exactement les mêmes enseignes que dans les centres commerciaux situés de l’autre côté de l’Atlantique, avec, en plus de la musique diffusée, non pas d’Édith Piaf, mais de Taylor Swift. J’étais motivé pour en savoir plus sur le pourquoi, le quand et le comment de cette « coca-colonisation » de la France et, comme par hasard, j’ai trouvé la réponse dans un livre qui venait d’être publié. Un livre écrit par l’historienne franc-tireur Annie Lacroix-Riz, auteur de pas mal d’autres opus remarquables, et dont le titre promet d’éclaircir les origines du fameux Plan Marshall de 1947.

L’histoire des États-Unis regorge de mythes, comme celui qui veut que la conquête du Far West ait été une entreprise héroïque, que le pays se soit battu pendant la Première Guerre mondiale pour la démocratie, et que la bombe d’Oppenheimer ait anéanti plus de 100 000 personnes à Hiroshima pour forcer Tokyo à se rendre, sauvant ainsi vraisemblablement la vie d’innombrables civils japonais et de soldats américains. Un autre mythe encore concerne l’« aide » américaine à l’Europe dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, incarnée par le « programme de redressement européen », mieux connu sous le nom de plan Marshall, car c’est George C. Marshall, ancien chef d’état-major de l’armée et secrétaire d’État de l’administration Truman, qui a officiellement lancé le projet dans un discours prononcé à l’université de Harvard le 5 juin 1947.

Le mythe du plan Marshall, qui s’est répandu presque instantanément, veut qu’après avoir vaincu les méchants nazis, alors qu’il était sans doute plus ou moins seul et se préparait à rentrer chez lui pour s’occuper de ses propres affaires, l’Oncle Sam a soudain réalisé que les infortunés Européens, épuisés par six années de guerre, avaient besoin de son aide pour se remettre sur pied. La Grande-Bretagne, la France et les autres pays d’Europe occidentale l’ont accepté avec empressement et l’ont utilisé pour renouer non seulement avec la prospérité, mais aussi avec la démocratie.

L’« aide » dispensée sous les auspices du plan Marshall était donc censée être un don d’argent gratuit. Cependant, on sait depuis longtemps que les choses n’étaient pas si simples, que le plan visait à conquérir le marché européen pour les produits d’exportation et les capitaux d’investissement américains, et qu’il servait également des objectifs politiques, à savoir empêcher les nationalisations et contrer l’influence soviétique1. Malgré cela, le mythe du plan Marshall est entretenu par les autorités, les universitaires et les grands médias des deux côtés de l’Atlantique, comme en témoigne la suggestion récente selon laquelle l’Ukraine et d’autres pays qui se trouvent également dans une situation économique difficile ont besoin d’un nouveau plan Marshall2.

D’autre part, des recherches historiques critiques révèlent la nature illusoire du mythe tissé autour du plan Marshall. L’année dernière, l’historienne française Annie Lacroix-Riz a réalisé une telle enquête, en se concentrant sur les antécédents du plan, et si son livre se concentre à juste titre sur le cas de la France, il est également extrêmement utile pour comprendre comment d’autres pays européens, de la Grande-Bretagne à l’Allemagne (de l’Ouest) en passant par la Belgique, sont devenus les bénéficiaires de ce type d’« aide » américaine.

Le livre de Lacroix-Riz a le mérite d’inscrire le plan Marshall dans la longue durée, c’est-à-dire de l’expliquer non pas comme une sorte de singularité post-Seconde Guerre mondiale, mais comme un élément d’un développement historique de longue durée, à savoir l’expansion mondiale de l’industrie et de la finance américaines, autrement dit l’émergence et l’expansion de l’impérialisme américain. On peut dire que cette évolution a commencé à la toute fin du XIXe siècle, lorsque l’Oncle Sam a conquis Hawaï en 1893, puis, par le biais d’une « splendide petite guerre » menée contre l’Espagne en 1898, a mis la main sur Cuba, Porto Rico et les Philippines. La finance, l’industrie et le commerce américains, en d’autres termes : le capitalisme américain étend ainsi ses activités lucratives aux Caraïbes, au Pacifique et à l’Extrême-Orient. L’accès privilégié aux ressources et aux marchés de ces territoires lointains, en plus de ceux du marché intérieur déjà gigantesque, a fait des États-Unis l’une des plus grandes puissances industrielles du monde, capable de défier même la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France. Mais il se trouve que les grandes puissances européennes se sont également développées à l’échelle mondiale, c’est-à-dire qu’elles sont devenues « impérialistes », principalement en ajoutant de nouveaux territoires à leurs portefeuilles de possessions coloniales existants. Les puissances impérialistes sont donc devenues de plus en plus concurrentes, rivales, antagonistes ou alliées dans une course impitoyable à la suprématie impérialiste, alimentée idéologiquement par les idées sociales-darwinistes dominantes de « lutte pour la survie ».

Cette situation a conduit à la Grande Guerre de 1914-1918. Les États-Unis interviennent dans ce conflit, mais assez tardivement, en 1917, et ce pour deux raisons importantes : d’une part, éviter que la Grande-Bretagne ne soit vaincue et ne puisse ainsi rembourser les sommes considérables qu’elle avait empruntées aux banques américaines pour s’approvisionner auprès des industriels américains ; d’autre part, faire partie des vainqueurs impérialistes qui pourraient revendiquer une part du butin, y compris l’accès au gigantesque marché et aux vastes ressources de la Chine3.

La Grande Guerre a été une aubaine pour l’économie américaine, car le commerce avec les alliés s’est avéré immensément rentable. La guerre a également poussé la Grande-Bretagne à retirer la plupart de ses investissements d’Amérique latine, ce qui a permis à l’Oncle Sam de pénétrer ces pays sur le plan économique et de les dominer politiquement, réalisant ainsi une ambition américaine formulée environ un siècle plus tôt dans la Doctrine Monroe de 1823. Les États-Unis avaient de plus en plus besoin de nouveaux marchés pour leurs produits — et pour leur stock croissant de capital d’investissement — parce que leur industrie était devenue super-productive grâce à l’introduction des techniques dites fordistes, c’est-à-dire le système de production de masse inauguré par Henry Ford dans ses usines automobiles, incarné par la chaîne de montage. Le capitalisme américain bénéficiait désormais de l’énorme avantage des « économies d’échelle », c’est-à-dire de coûts de production inférieurs grâce à leur taille4, ce qui signifiait que les industriels américains étaient désormais en mesure de surpasser leurs concurrents sur un marché libre. C’est pour cette raison que le gouvernement américain, qui s’était systématiquement appuyé sur des politiques protectionnistes au 19e siècle, lorsque l’industrie du pays était encore balbutiante, s’est transformé en un apôtre enthousiaste du libre-échange, recherchant énergiquement et systématiquement des « portes ouvertes » pour ses exportations dans le monde entier.

Toutefois, dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale, la productivité industrielle a également augmenté ailleurs, ce qui a conduit à une surproduction et a finalement déclenché une crise économique mondiale, connue aux États-Unis sous le nom de Grande Dépression. Toutes les grandes puissances industrielles ont cherché à protéger leur propre industrie en érigeant des barrières sur les droits d’importation, créant ainsi ce que les hommes d’affaires américains détestaient, à savoir des « économies fermées », comprenant non seulement les économies des « mères patries », mais aussi celles de leurs possessions coloniales, dont les marchés et les richesses minérales auraient pu être mis à la disposition de l’Oncle Sam par le biais du libre-échange. Au grand dam de l’Amérique, la Grande-Bretagne a donc introduit dans son empire un système très protectionniste, appelé « préférence impériale ». Avec le Smoot-Hawley Tariff Act de 1930, les États-Unis ont également cherché à protéger leur propre industrie en imposant des droits de douane élevés.

Dans la nuit noire de la Grande Dépression, l’Oncle Sam ne perçoit qu’un seul rayon de lumière, celui de l’Allemagne. Dans les années 1920, les profits sans précédent générés par la Grande Guerre avaient permis à de nombreuses banques américaines et à des entreprises telles que Ford de lancer d’importants investissements dans ce pays5. Cette « offensive d’investissement » est rarement mentionnée dans les livres d’histoire, mais elle revêt une grande importance historique à deux égards : elle a marqué le début d’une expansion transatlantique du capitalisme américain et a déterminé que l’Allemagne allait servir de « tête de pont » européenne à l’impérialisme américain. Les capitalistes américains étaient ravis d’avoir choisi l’Allemagne lorsqu’il s’est avéré que, même dans le contexte de la Grande Dépression, leurs filiales pouvaient faire d’excellentes affaires dans le « Troisième Reich » grâce au programme de réarmement d’Hitler et à la guerre de conquête qui s’ensuivit, pour laquelle des entreprises telles que Ford et Standard Oil fournissaient une grande partie de l’équipement — y compris des camions, des chars, des moteurs d’avion et des mitrailleuses — ainsi que du carburant6. [Sous le régime nazi d’Hitler, l’Allemagne était et est restée un pays capitaliste, comme l’ont souligné des historiens tels qu’Alan S. Milward, expert britannique de l’histoire économique du Troisième Reich7.

Les États-Unis n’avaient aucune envie d’entrer en guerre contre Hitler, qui s’avérait si « bon pour les affaires ». En 1941 encore, le pays n’envisageait aucune action militaire contre l’Allemagne et n’est entré en guerre contre le Troisième Reich, comme l’a dit un historien américain, qu’en raison de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor 8. Cependant, le conflit déclenché par Hitler a créé de fabuleuses opportunités pour les États-Unis d’ouvrir des « économies fermées » et de créer des « portes ouvertes » à la place. Dans le même temps, la guerre a permis à l’Oncle Sam de subjuguer économiquement, et même politiquement, certains concurrents majeurs dans la course à la suprématie des grandes puissances impérialistes, une course qui avait déclenché la Grande Guerre en 1914, mais qui est restée indécise lorsque ce conflit s’est terminé en 1918, et dont on peut donc dire qu’elle a déclenché une nouvelle guerre mondiale en 1939.

Le premier pays à avoir été transformé en vassal de l’Oncle Sam a été la Grande-Bretagne. Après la chute de la France à l’été 1940, lorsqu’elle s’est retrouvée seule face à la puissance terrifiante du Reich d’Hitler, l’ancien numéro un des puissances industrielles a dû se rendre aux États-Unis pour emprunter d’énormes sommes d’argent auprès des banques américaines et utiliser cet argent pour acheter des équipements et du carburant aux grandes entreprises américaines. Washington a accepté d’accorder une telle « aide » à la Grande-Bretagne dans le cadre d’un programme connu sous le nom de « Lend-Lease ». Toutefois, les prêts devaient être remboursés avec intérêts et étaient soumis à des conditions telles que l’abolition promise de la « préférence impériale », qui garantissait que la Grande-Bretagne et son empire cesseraient d’être une « économie fermée » et ouvriraient au contraire leurs portes aux produits d’exportation et aux capitaux d’investissement américains. Grâce au prêt-bail, la Grande-Bretagne devait devenir un « partenaire junior » des États-Unis, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan politique et militaire. Ou, comme le dit Annie Lacroix-Riz dans son nouveau livre, les prêts Lend-Lease accordés à la Grande-Bretagne ont marqué le début de la fin de l’Empire britannique9.

Cependant, l’Oncle Sam était déterminé à utiliser le libre-échange pour projeter son pouvoir économique et politique non seulement sur la Grande-Bretagne, mais aussi sur le plus grand nombre de pays possible10.

En juillet 1944, lors d’une conférence tenue dans la ville de Bretton Woods, dans le New Hampshire, pas moins de quarante-quatre nations, dont toutes celles qui se trouvaient dans une situation économique inconfortable à cause de la guerre et qui dépendaient donc de l’aide américaine, ont été amenées à adopter les principes d’un nouvel ordre économique mondial fondé sur le libre-échange. Les accords de Bretton Woods ont élevé le dollar au rang de « monnaie de réserve internationale » et ont créé les mécanismes institutionnels qui devaient mettre en pratique les principes de la nouvelle politique économique, en particulier le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, organisations internationales qui ont toujours été dominées par les États-Unis.

Dans son nouveau livre, Mme Lacroix-Riz fait souvent référence à la poursuite du libre-échange d’après-guerre par l’Oncle Sam en général, mais se concentre bien sûr sur le cas de la France, qui était un cas différent de celui de la Grande-Bretagne ou de la Belgique, par exemple. Pourquoi ? Après sa défaite en 1940, la France et son empire colonial sont restés longtemps sous l’autorité d’un gouvernement dirigé par le maréchal Pétain, installé dans la ville de Vichy, qui collaborait étroitement avec l’Allemagne nazie. L’administration Roosevelt reconnaîtra formellement ce régime comme le gouvernement légitime de la France et continuera à le faire même après l’entrée en guerre des États-Unis contre l’Allemagne en décembre 1941 ; à l’inverse, FDR (Franklin Delano Roosevelt) refusera de reconnaître le gouvernement de la « France libre » de Charles de Gaulle exilé en Grande-Bretagne.

Ce n’est qu’après le débarquement des troupes américaines et britanniques en Afrique du Nord et l’occupation des colonies françaises à l’automne 1942 que les relations entre Washington et Vichy sont rompues, non par les premiers, mais par les seconds. Sous les auspices des Américains, désormais maîtres de facto des colonies françaises en Afrique du Nord, un gouvernement provisoire français, le Comité Français de Libération Nationale (CFLN), est établi à Alger en juin 1943 ; il reflète une fusion malaisée entre la France libre de de Gaulle et les autorités civiles et militaires françaises basées à Alger, autrefois fidèles à Pétain, mais désormais du côté des Alliés. Cependant, les Américains se sont arrangés pour qu’il soit dirigé non pas par de Gaulle, mais par le général François Darlan, un ancien pétainiste.

Darlan faisait partie des nombreux généraux et hauts fonctionnaires recyclés de Vichy qui, dès l’été 1941 ou à la fin de la bataille de Stalingrad, en janvier 1943, avaient compris que l’Allemagne allait perdre la guerre. Ils espéraient qu’une libération de la France par les Américains empêcherait la Résistance, dirigée par les communistes, de prendre le pouvoir et de mettre en œuvre des réformes sociales, économiques et politiques anticapitalistes radicales, voire révolutionnaires. Ces vichystes, représentants d’une bourgeoisie française qui s’était bien comportée sous Pétain, craignaient qu’« une révolution n’éclate dès que les Allemands se retireraient du territoire français » ; ils comptaient sur l’arrivée des Américains à temps « pour empêcher le communisme de s’emparer du pays » et se réjouissaient de voir les États-Unis remplacer l’Allemagne nazie en tant que « tuteur » de la France et protecteur de leurs intérêts de classe11. Inversement, les Américains ont bien compris que ces anciens pétainistes seraient des partenaires agréables. Ils ont ignoré ou pardonné les fautes commises par ces derniers en tant que collaborateurs, les ont affublés de l’épithète respectable de « conservateurs » ou « libéraux », et se sont arrangés pour qu’ils soient placés à des postes de pouvoir plutôt que des gaullistes ou d’autres chefs de la Résistance.

La « nomination » de Darlan par les Américains a porté ses fruits presque immédiatement, à savoir le 25 septembre 1943, lorsque le gouvernement provisoire français a signé un accord de prêt-bail avec les États-Unis. Les conditions de cet accord étaient similaires à celles attachées au prêt-bail avec la Grande-Bretagne et à celles qui allaient être consacrées un an plus tard à Bretton Woods, à savoir une « porte ouverte » pour les entreprises et les banques américaines sur les marchés et les ressources de la France et de son empire colonial. Cet arrangement, décrit par euphémisme comme une « aide réciproque », était en réalité la première étape d’une série d’arrangements qui allaient culminer avec la souscription de la France au plan Marshall et imposer à la France ce que Lacroix-Riz décrit comme une « dépendance de type colonial » 12.

L’administration Roosevelt aurait préféré continuer à traiter avec les anciens collaborateurs de la France, mais cette ligne de conduite a suscité de vives critiques tant en France qu’à l’étranger. En octobre 1944, après le débarquement en Normandie et la libération de Paris, de Gaulle est finalement reconnu par Washington comme le chef du gouvernement provisoire français, car deux choses sont devenues évidentes. Tout d’abord, du point de vue du peuple français, il est largement considéré comme apte à gouverner, car sa réputation, contrairement à celle des pétainistes, n’est pas entachée par la collaboration ; au contraire, ayant été l’un des grands chefs de la Résistance, il jouit d’un immense prestige. Deuxièmement, du point de vue des Américains eux-mêmes, de Gaulle est acceptable parce qu’il est une personnalité conservatrice, déterminée à ne pas procéder aux nationalisations des banques et des entreprises et à d’autres réformes socio-économiques radicales, potentiellement révolutionnaires, prévues par les communistes. D’un autre côté, les Américains continuaient à avoir des problèmes avec le Général. Ils savaient très bien, par exemple, qu’en tant que nationaliste français, il s’opposerait à leur projet d’ouvrir les portes de la France et de son empire à l’intrusion économique et, inévitablement, politique des États-Unis. Ils savaient aussi qu’une fois la guerre terminée, il réclamerait des réparations financières et industrielles, voire des concessions territoriales à l’Allemagne vaincue, des revendications qui allaient à l’encontre de ce que l’Oncle Sam considérait comme des intérêts vitaux pour les États-Unis. Examinons brièvement cette question.

Nous savons que les nombreuses filiales des entreprises américaines dans l’Allemagne nazie n’ont pas été expropriées, même après l’entrée en guerre des États-Unis contre l’Allemagne, qu’elles ont engrangé des bénéfices invisibles qui ont été en grande partie réinvestis en Allemagne même, et qu’elles ont subi relativement peu de dommages en temps de guerre, principalement parce qu’elles étaient à peine visées par les bombardiers alliés13. Ainsi, à la fin du conflit, les investissements américains en Allemagne étaient intacts, plus importants et potentiellement plus rentables que jamais auparavant ; cela signifiait également que, en tant que tête de pont de l’impérialisme américain en Europe, l’Allemagne était plus importante que jamais. L’Oncle Sam était déterminé à tirer pleinement parti de cette situation, ce qui nécessitait deux choses : premièrement, empêcher les changements socio-économiques anticapitalistes non seulement en Allemagne, mais aussi dans tous les autres pays européens, y compris la France, dont les ressources et les marchés intérieurs et coloniaux étaient censés s’ouvrir aux marchandises et aux investissements américains ; deuxièmement, veiller à ce que l’Allemagne n’ait pas à payer de réparations importantes, et de préférence aucune, aux pays victimes de la furor teutonicus, car cela aurait ruiné les perspectives de profit de toutes les entreprises allemandes, y compris celles détenues par des capitaux américains14.

Pour atteindre le premier de ces objectifs en France, les Américains pouvaient compter sur la collaboration du gouvernement du conservateur de Gaulle, d’autant plus que, pour être finalement « oint » par Washington à l’automne 1944, il avait été contraint de recycler d’innombrables anciens généraux pétainistes, politiciens, hauts fonctionnaires, banquiers et industriels de premier plan, et d’inclure nombre d’entre eux dans son gouvernement. Cependant, après des années d’occupation allemande et un régime de Vichy très à droite, les Français, non pas la bourgeoisie aisée, mais la masse des gens ordinaires, étaient d’humeur plus ou moins anticapitaliste. De Gaulle ne peut résister à la demande générale de réformes, notamment la nationalisation du constructeur automobile Renault, collaborateur notoire, et l’introduction de services sociaux similaires à ceux qui seront mis en place en Grande-Bretagne après l’arrivée au pouvoir des travaillistes à l’été 1945 et qui seront connus sous le nom de « Welfare State » (État providence). Du point de vue des Américains, la situation s’est encore aggravée après les élections du 21 octobre 1945, lorsque le parti communiste a remporté la majorité des voix et que de Gaulle a dû faire de la place dans son cabinet pour certains ministres communistes. Un autre facteur déterminant de l’aversion des Américains pour de Gaulle est qu’il est un nationaliste français, déterminé à refaire de la France une grande nation, à garder le contrôle total de ses possessions coloniales et, enfin et surtout, à demander des réparations financières et peut-être même territoriales à l’Allemagne ; ces aspirations sont en conflit avec les attentes des Américains qui souhaitent des « portes ouvertes » même dans les colonies d’autres grandes puissances et, plus encore, avec leurs projets concernant l’Allemagne.

On comprend ainsi le traitement de marâtre que Washington a réservé en 1944-1945 à une France économiquement sinistrée après des années de guerre et d’occupation. Dès l’automne 1944, Paris est informé qu’il n’y aura pas de réparations de la part de l’Allemagne, et c’est en vain que de Gaulle réagit en flirtant brièvement avec l’Union soviétique, concluant même un « pacte » avec Moscou qui s’avérera « mort-né », selon les termes de Lacroix-Riz15. Quant aux demandes pressantes de la France en crédits américains et en fournitures alimentaires, industrielles et agricoles, elles n’aboutissent pas à des « cadeaux », comme on le croit généralement, pour des raisons qui seront élucidées plus loin, mais à des livraisons de produits surabondants aux États-Unis et à des prêts, le tout payé en dollars et à des prix exagérés. Lacroix-Riz souligne que « les livraisons gratuites de marchandises à la France par l’armée américaine ou toute organisation civile, même de type humanitaire, n’ont jamais existé » 16.

Les Américains étaient clairement motivés par le désir de montrer à de Gaulle et aux Français en général qui était le patron dans leur pays, maintenant que les Allemands avaient disparu. (De Gaulle l’a certainement compris ainsi : il a souvent qualifié le débarquement en Normandie de seconde occupation de son pays et n’a même jamais assisté à l’une des commémorations annuelles du jour J). Ce n’est pas une coïncidence si le diplomate américain nommé envoyé en France à l’automne 1944 était Jefferson Caffery, il avait une grande expérience de la domination des « républiques bananières » d’Amérique latine depuis les ambassades américaines dans leurs capitales17.

De Gaulle dirigea un gouvernement de coalition associant trois partis, le Mouvement républicain populaire (MRP), chrétien-démocrate « gaulliste », le Parti socialiste, encore officiellement dénommé Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), et le Parti communiste (PCF). Le général lui-même démissionna de son poste de chef du gouvernement le 20 janvier 1946, mais le « tripartisme » se poursuivit avec une série de cabinets dirigés par des socialistes comme Félix Gouin et des responsables du MRP comme Georges Bidault. Un autre socialiste, Paul Ramadier, dirigera le dernier gouvernement tripartite de janvier à octobre 1947 ; le 4 mai de cette année-là, il mettra fin au tripartisme en expulsant les communistes de son gouvernement.

Une fois l’encombrant de Gaulle écarté, les Américains ont eu beaucoup plus de facilité à mettre en œuvre leurs plans visant à « ouvrir la porte » de la France et à pénétrer l’ancienne grande nation, tant sur le plan économique que sur le plan politique. Et ils y sont parvenus en tirant pleinement parti des problèmes économiques d’après-guerre du pays et de son besoin urgent de crédits pour acheter toutes sortes de produits agricoles et industriels, y compris des denrées alimentaires et des carburants, et pour financer la reconstruction. Les États-Unis, qui étaient sortis de la guerre en tant que superpuissance financière et économique mondiale et pays de loin le plus riche, étaient capables et désireux d’apporter leur aide, mais seulement aux conditions déjà appliquées aux accords de prêt-bail, décrites dans les accords de Bretton Woods, conditions qui ne manqueraient pas de transformer le bénéficiaire, en l’occurrence la France, en vassal de l’Oncle Sam — et en allié dans sa guerre « froide » contre l’Union soviétique.

Au début de l’année 1946, Léon Blum, un dirigeant socialiste très en vue qui avait dirigé le célèbre gouvernement français du Front populaire en 1936, a été envoyé aux États-Unis pour négocier un accord avec le secrétaire d’État de Truman, James F. Byrnes. Blum accompagné d’une suite d’hommes politiques, de diplomates et de hauts fonctionnaires, dont Jean Monnet, agent du CFLN chargé du ravitaillement, qui a supervisé l’achat d’armes et d’autres équipements aux États-Unis, où il s’est pris d’affection pour le pays et pour les choses américaines en général. Ces négociations ont duré des mois, mais ont finalement abouti à un accord qui a été signé le 28 mai 1946 et rapidement ratifié par le gouvernement français. L’accord Blum-Byrnes fut largement perçu comme une merveilleuse affaire pour la France, impliquant des dons gratuits de millions de dollars, des prêts à faible taux d’intérêt, des livraisons à bas prix de toutes sortes de produits alimentaires essentiels, d’équipements industriels, et fut proclamé par Blum lui-même comme « une immense concession » de la part des Américains18.

Mais Lacroix-Riz n’est pas de cet avis. Elle démontre que les réunions entre Byrnes et Blum n’ont pas donné lieu à de véritables négociations, mais se sont résumées à un diktat américain, reflétant le fait que la partie française a « capitulé » et accepté docilement toutes les conditions attachées par les Américains à leur programme d’« aide ». Ces conditions, explique-t-elle, incluaient un accord français pour l’achat, à des prix exagérés, de toutes sortes d’équipements militaires « excédentaires », pour la plupart inutiles, que l’armée américaine avait encore en Europe à la fin de la guerre, et que Lacroix-Riz qualifie de « bric-à-brac invendable » 19. Des centaines de cargos de mauvaise qualité, appelés par euphémisme « Liberty Ships », ont également été imposés aux Français. Les fournitures à livrer à la France comprenaient très peu de produits dont le pays avait réellement besoin, mais presque exclusivement des produits dont les États-Unis eux-mêmes étaient en surabondance, en raison de la baisse de la demande résultant de la fin de la guerre. Les économistes, les hommes d’affaires et les politiciens craignaient que l’Amérique ne retombe dans une dépression, entraînant chômage, problèmes sociaux et même une demande de changement radical, comme cela avait été le cas dans les « années trente rouges », marquées par la dépression20. La surproduction d’après-guerre constituait un problème majeur pour les États-Unis et, comme l’écrit Lacroix-Riz, continuait d’être « extrêmement préoccupante en 1947 », mais les exportations vers l’Europe semblaient offrir une solution au problème ; elle ajoute que « l’étape finale de la recherche frénétique de [cette] solution au problème de la surproduction d’après-guerre » s’avérerait être le plan Marshall, mais il est clair que les accords Blum-Byrnes constituaient déjà un pas important dans cette direction21.

En outre, le paiement des marchandises américaines devait être effectué en dollars, que la France était obligée de gagner en exportant vers les États-Unis aux prix les plus bas possibles, étant donné que les Américains n’avaient pas de besoin urgent d’importations françaises et bénéficiaient donc de l’avantage d’un « marché d’acheteurs ». La France a également dû ouvrir ses portes aux productions hollywoodiennes, ce qui a été très préjudiciable à sa propre industrie cinématographique, pratiquement la seule concession de l’accord qui a retenu l’attention du public et dont on se souvient encore aujourd’hui. (L’article de Wikipédia sur l’accord Blum-Byrnes traite presque exclusivement de cette question.) 22. Une autre condition était que la France indemnise les entreprises américaines telles que Ford pour les dommages subis en temps de guerre par leurs filiales en France, dommages qui étaient en fait principalement dus aux bombardements de l’armée de l’air américaine. (Par ailleurs, pendant la guerre, Ford France avait produit des équipements pour Vichy et l’Allemagne nazie, ce qui lui avait permis de gagner beaucoup d’argent) 23.

En ce qui concerne les questions financières, Wikipédia se fait l’écho d’une croyance largement répandue en suggérant que l’accord impliquait l’« éradication » des dettes que la France avait contractées antérieurement, par exemple aux termes de l’accord de prêt-bail signé à Alger. Cependant, en y regardant de plus près, il s’avère que Wikipédia se contente d’écrire que l’accord « visait à [italiques ajoutés] éradiquer » ces dettes, mais ne mentionne jamais si cet objectif a été atteint24. Selon Lacroix-Riz, ce ne fut pas le cas ; elle qualifie d’« imaginaire » l’« effacement » de la dette de la France envers les États-Unis et souligne que l’idée que de nouveaux crédits fabuleux étaient prévus relève du vœu pieux ; sa conclusion catégorique est qu’en dehors de prêts assortis de conditions onéreuses, « les négociations ne débouchèrent sur aucun crédit » 25.

Il s’ensuit que la reconstruction économique de la France dans les années qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, si rapide par rapport au redressement industriel du pays après 1918, n’était pas due à la générosité d’un étranger, l’Oncle Sam. Au contraire, ce fut principalement le résultat des efforts « stakhanovistes » des travailleurs français eux-mêmes, visant à relancer l’industrie du pays en général, dans ce que l’on appelle la « bataille de la production », particulièrement réussie dans le domaine de la production de charbon dans les mines nationalisées, qui était alors encore d’une importance cruciale. Même si cette « bataille » était certaine de profiter aux propriétaires capitalistes des usines, elle a été orchestrée par le Parti communiste, membre du gouvernement « tripartite », parce que ses dirigeants étaient parfaitement conscients que « l’indépendance politique d’un pays exige son indépendance économique », de sorte que le recours à l’« aide » américaine signifierait la subordination de la France aux États-Unis26. (Incidemment, la majeure partie, voire la totalité, de l’argent emprunté aux États-Unis n’a pas été investie dans la reconstruction de la France, mais dans une tentative coûteuse, sanglante et finalement vouée à l’échec de s’accrocher au « joyau de la couronne » de ses possessions les plus coloniales, l’Indochine).

Que le redressement économique de la France dans l’après-guerre ne soit pas dû à l’« aide » américaine est tout à fait logique puisque, du point de vue américain, l’objectif des accords Blum-Byrnes ou, plus tard, du plan Marshall, n’était pas du tout d’effacer les dettes ou d’aider la France de quelque autre manière que ce soit à se remettre du traumatisme de la guerre, mais d’ouvrir les marchés du pays (ainsi que ceux de ses colonies) et de l’intégrer dans une Europe d’après-guerre — pour l’instant, il est vrai, uniquement occidentale — qui devait être capitaliste, comme les États-Unis, et contrôlée par ces derniers à partir de leur tête de pont allemande. Avec la signature des accords Blum-Byrnes, qui comprenaient également l’acceptation par la France du fait qu’il n’y aurait pas de réparations allemandes, cet objectif a été virtuellement atteint. Les conditions attachées aux accords comprenaient en effet la garantie par les négociateurs français que la France pratiquerait désormais une politique de libre-échange et qu’il n’y aurait plus de nationalisations comme celles qui, presque immédiatement après la libération du pays, ont frappé le constructeur automobile Renault ainsi que les mines de charbon et les producteurs de gaz et d’électricité privés ; les conditions interdisaient également toute autre mesure que l’Oncle Sam percevait comme anticapitaliste, quels que soient les souhaits et les intentions du peuple français, connu à l’époque pour son appétit pour des réformes sociales-économiques et politiques radicales27.

Comment Blum et son équipe ont-ils réussi à dissimuler leur « capitulation » et à la présenter au public français comme une victoire, « un événement heureux », pour leur pays28 ? et pourquoi ont-ils menti de manière aussi flagrante sur les résultats et les conditions ? Lacroix-Riz répond également à ces deux questions dans son nouveau livre.

Tout d’abord, les informations diffusées sur les accords Blum-Byrnes par la partie française, et reprises avec empressement par la plupart des médias, à l’exception des publications communistes, comportaient toutes sortes d’exagérations, de sous-estimations, d’omissions, voire de mensonges purs et simples, en d’autres termes, s’apparentaient à ce que l’on appelle aujourd’hui communément le « spin » (la langue de bois). Les financiers et autres « experts » parmi les hauts fonctionnaires de l’équipe de Blum se révélèrent d’excellents « spinmeister », ils réussirent à concocter toutes sortes de moyens pour tromper le public avec l’électorat, y compris en obscurcissant des détails cruciaux de l’accord29. Les Françaises et les Français furent rassurés dans un langage vague et euphémique que leur pays allait bénéficier royalement de la générosité de l’Oncle Sam. Il était question de plusieurs millions de dollars de crédits futurs, sans conditions, mais il n’était pas mentionné que le flux de dollars n’était pas du tout garanti et qu’il n’était pas réaliste de s’attendre à ce qu’il arrive ; les réparations allemandes sous forme de livraisons de charbon, par exemple, étaient également évoquées en termes vagues, même si les négociateurs savaient que cela ne reflétait rien d’autre qu’un vœu pieux30.

En revanche, le public français n’a pas entendu parler des nombreuses conditions rigoureuses attachées à l’accord et n’a donc pas eu conscience que son pays, autrefois grand et puissant, était en train d’être rétrogradé au rang de vassal de l’Oncle Sam. Le texte soumis à la ratification de l’Assemblée nationale — dans son intégralité ou pas du tout 31 — est long, vague et alambiqué, rédigé de manière à déconcerter les non-spécialistes, et de nombreuses informations importantes sont enfouies dans des notes, des appendices et des annexes secrètes ; à sa lecture, personne ne se serait rendu compte que toutes les conditions rigoureuses imposées par les Américains avaient été acceptées, conditions qui remontaient à l’accord conclu avec Darlan en novembre 194232.

Comme Blum et ses collègues savaient dès le départ qu’ils n’auraient d’autre choix que d’accepter un diktat américain dans son intégralité, leur séjour transatlantique aurait pu être court, mais il s’est étendu sur plusieurs semaines afin de donner l’impression de négociations approfondies et difficiles. Les négociations comportaient également beaucoup de « poudre aux yeux », notamment des visites (et les séances de photos correspondantes) avec Truman, des interviews produisant des articles présentant Blum comme « une figure de proue de la Résistance française » et « l’une des personnalités les plus puissantes du moment », ainsi qu’un voyage supplémentaire de Blum au Canada, photogénique, mais totalement inutile, sauf en termes de relations publiques33.

La conclusion de Lacroix-Riz est impitoyable. Blum, écrit-elle, s’est rendu coupable d’une « malhonnêteté maximale », il est responsable d’une « gigantesque tromperie » 34, mais la mascarade a fonctionné à merveille, car elle a bénéficié de la coopération des Américains, qui ont cyniquement prétendu avoir été amenés à faire des concessions majeures par des interlocuteurs gaulois expérimentés et brillants. Ils ont agi ainsi parce que les élections approchaient en France et qu’un rapport véridique sur le résultat des négociations aurait certainement apporté de l’eau au moulin des communistes et aurait pu compromettre la ratification de l’accord35.

Mme Lacroix-Riz souligne également que les historiens français, américains et du reste du monde occidental, à l’exception des « révisionnistes » américains tels que Kolko, ont également déformé l’histoire de l’accord Blum-Byrnes et l’ont glorifié comme un instrument merveilleusement utile pour la reconstruction d’après-guerre de la France et la modernisation de son économie. Elle décrit comment cela est principalement dû au fait que l’historiographie française elle-même a été « atlantisée », c’est-à-dire américanisée, avec le soutien financier de la CIA et de ses prétendues servantes privées, dont la Fondation Ford36.

Les Britanniques n’avaient pas pu rejeter les conditions rigoureuses attachées à l’accord de prêt-bail de 1941, mais ça, c’était pendant la guerre, lorsqu’ils luttaient pour leur survie et n’avaient pas d’autre choix que d’accepter. En 1946, la France ne pouvait pas invoquer cette excuse. Qu’est-ce qui a donc poussé Blum, Monnet et leurs collègues à « capituler » et à accepter toutes les conditions américaines ? Lacroix-Riz fournit une réponse convaincante : parce qu’ils partageaient la préoccupation majeure de l’Oncle Sam à l’égard de la France, à savoir le désir de préserver le statu quo socio-économique capitaliste du pays, dans une situation d’après-guerre où la population française était encore très réformiste, voire révolutionnaire, et où les communistes étaient extrêmement populaires et influents. « Rien d’autre », souligne-t-elle, « ne peut expliquer l’acceptation systématique des conditions draconiennes [américaines] » 37.

Le souci de préserver l’ordre socio-économique établi est compréhensible chez les collègues conservateurs de Bloch, représentants de la fraction MRP du gouvernement tripartite, le MRP « gaulliste », qui compte de nombreux pétainistes recyclés. Elle est également compréhensible dans le cas des diplomates de haut rang et autres fonctionnaires de l’équipe de Blum. Ces bureaucrates étaient traditionnellement des défenseurs de l’ordre établi et beaucoup d’entre eux, sinon la plupart avaient été heureux de servir Pétain ; mais après Stalingrad, au plus tard, ils avaient changé d’allégeance à l’Oncle Sam et étaient ainsi devenus des « hérauts européens du libre commerce américain » et, plus généralement, des « atlantistes » très pro-américains, une race dont Jean Monnet est apparu comme l’exemple par excellence38.

Le Parti communiste est alors membre du gouvernement tripartite, mais, écrit Lacroix-Riz, « il est systématiquement exclu des “structures de décision” » 39 et n’a pas de représentants dans l’équipe de négociateurs, mais la gauche est représentée par des socialistes, dont Blum. Pourquoi n’ont-ils pas opposé de résistance significative aux exigences des Américains ? Au lendemain de la révolution russe, le socialisme européen a connu un « grand schisme », avec d’un côté les socialistes révolutionnaires, amis de l’Union soviétique, bientôt connus sous le nom de communistes, et de l’autre les socialistes réformistes ou « évolutionnistes » (ou « sociaux-démocrates »), antagonistes vis-à-vis de Moscou. Les deux groupes ont parfois travaillé ensemble, comme dans le gouvernement français du Front populaire des années 1930, mais la plupart du temps, leurs relations ont été marquées par la concurrence, les conflits, voire l’hostilité pure et simple. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les communistes ont définitivement le vent en poupe, non seulement en raison de leur rôle prépondérant dans la Résistance, mais aussi en raison du grand prestige dont jouit l’Union soviétique, largement perçue comme le vainqueur de l’Allemagne nazie. Pour suivre, voire supplanter, les socialistes français, comme les anciens pétainistes, ont également choisi de jouer la carte américaine et se sont montrés prêts à accepter toutes les conditions que les Américains leur imposaient, ainsi qu’à la France en général, en échange du soutien des socialistes avec leurs énormes ressources financières et autres. Inversement, en France, les Américains avaient besoin des socialistes — et des « gauchistes non communistes » en général — dans leurs efforts pour éroder le soutien populaire aux communistes. C’est dans ce contexte que Blum et de nombreux autres dirigeants socialistes avaient fréquemment rencontré l’ambassadeur américain Caffery après son arrivée à Paris à l’automne 194440.

Les socialistes se révèlent donc encore plus utiles à la lutte anticommuniste (et antisoviétique) que les gaullistes, et ils offrent à l’Oncle Sam un autre avantage considérable : contrairement aux gaullistes, ils ne demandent pas de « réparations » territoriales ou financières à une Allemagne que les Américains veulent reconstruire et dont ils veulent faire leur tête de pont pour la conquête économique, voire politique, de l’Europe.

Dans la France de l’après-guerre, les socialistes ont donc joué la carte américaine, tandis que les Américains ont joué la carte socialiste. Mais dans d’autres pays européens, l’Oncle Sam fait également appel à des dirigeants socialistes (ou sociaux-démocrates) anticommunistes désireux de collaborer avec eux et qui seront, le moment venu, largement récompensés pour leurs services. On pense au chef socialiste belge Paul-Henri Spaak, qui sera nommé par Washington secrétaire général de l’OTAN, présumée alliance de partenaires égaux, mais en réalité filiale du Pentagone et pilier de la suprématie américaine en Europe, qu’il a contribué à mettre en place41.

L’intégration de la France dans une Europe (occidentale) d’après-guerre dominée par l’Oncle Sam sera achevée par l’acceptation par le pays de l’« aide » du plan Marshall en 1948 et par son adhésion à l’OTAN en 1949. Cependant, il est faux de croire que ces deux événements très médiatisés se sont produits en réponse au déclenchement de la guerre froide, conventionnellement imputée à l’Union soviétique, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. En réalité, les Américains souhaitaient étendre leur influence économique et politique outre-Atlantique et la France était dans leur ligne de mire au moins depuis le débarquement de leurs troupes en Afrique du Nord à l’automne 1942. Ils ont profité de la faiblesse de la France d’après-guerre pour lui offrir une « aide » assortie de conditions qui, à l’instar de celles du prêt-bail à la Grande-Bretagne, ne manqueraient pas de faire du pays bénéficiaire un partenaire subalterne des États-Unis. Comme le démontre Lacroix-Riz dans son livre, cette réalité s’est concrétisée non pas lorsque la France a souscrit au plan Marshall, mais lorsque ses représentants ont signé les accords issus des négociations Blum-Byrnes, qui n’ont pas fait l’objet d’un grand battage médiatique. C’est alors, au printemps 1946, que la France, à l’insu de la majorité de ses citoyens, fait ses adieux à son statut de grande puissance et rejoint les rangs des vassaux européens de l’Oncle Sam.


Source : Counter Punch

Traduit de l’anglais par Falasteen pour Investig’Action


Notes :

1 Eisenberg, p. 322.

2 See e.g. the article by Kierkegaard.

3 See Pauwels (2016), pp. 447-49.

4 “Economies of scale”.

5 See Pauwels (2017), pp. 144-54.

6 Pauwels (2017), p. 168. The total value of American investments in Nazi Germany, involving no less than 553 corporations, rose to $450 million by the time of Hitler’s declaration of war against the United States in December 1941.

7 Pauwels (2017), pp. 63-65.

8 Quotation from Ambrose, p. 66.

9 Lacroix-Riz, p. 13.

10 Zinn, p. 404: “Quietly behind the headlines in battles and bombings, American diplomats and businessmen worked hard to make sure that when the war ended, American economic power would be second to none in the world… The Open Door policy of equal access would be extended from Asia to Europe”.

11 Lacroix-Riz, pp. 116-17.

12 Lacroix-Riz, p. 9.

13 For details, see Pauwels (2017), pp. 199-217.

14 Lacroix-Riz refers to Bruce Kuklicks’s pioneering work focusing on this theme. For more on the importance of postwar Germany to the US, see Pauwels (2015), p. 249 ff.

15 Lacroix-Riz, p. 198.

16 Lacroix-Riz, pp. 203, 206-208.

17 Lacroix-Riz, pp. 170-72, 174-83.

18 Lacroix-Riz, p. 409.

19 Lacroix-Riz, p. 331.

20 Kolko, p. 235.

21 Lacroix-Riz, pp. 413-14.

22 « Blum–Byrnes agreement ».

23 Lacroix-Riz, p. 326 ff. Lacroix-Riz has examined the case of Ford France’s wartime collaboration in an earlier book on French industrialists and bankers during the German occupation.

24 “Blum–Byrnes agreement”.

25 Lacroix-Riz, pp. 336-37, 342-43.

26 Lacroix-Riz, pp. 199-202. The “Battle of Production” is a subject Lacroix-Riz focused on in her 1981 doctoral dissertation as well as other writings. On the benefits of historical nationalizations in France, see also the article by Paul Cohen.

27 Lacroix-Riz, pp. 277, 329-30, 363.

28 Lacroix-Riz, p. 338.

29 Lacroix-Riz, p., pp. 416-17.

30 Lacroix-Riz, pp. 342-43, 345-46

31 Lacroix-Riz, p. 408 : « L’Assemblée nationale devrait donc adopter en bloc tout ce qui figurait dans la plus grosse pièce du millefeuille officiel des accords Blum-Byrnes ».

32 Lacroix-Riz, pp. 334-37, 354-55.

33 Lacroix-Riz, pp. 323-26.

34 Lacroix-Riz, pp. 271, 340.

35 Lacroix-Riz, pp. 342-43, 345-46

36 Lacroix-Riz, p. 376 ff.

37 Lacroix-Riz, pp. 114-15, 122, 386, 415.

38 Lacroix-Riz, p. 273.

39 Lacroix-Riz, p. 418.

40 Lacroix-Riz, pp. 170-72, 174-83.

41 Lacroix-Riz, p. 57-58, 417.




Israël est aux prises avec son « moment Suez »

[Source : lesakerfrancophone.fr]

[Illustration : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec des soldats nouvellement incorporés. Israël, 16 avril 2024]

Par M. K. Bhadrakumar – Le 18 avril 2024 — Source Indian punchline

L’initiative diplomatique des États-Unis visant à publier une déclaration commune condamnant l’Iran pour son « attaque contre l’État d’Israël » s’est soldée par un fiasco, car elle n’a pratiquement pas trouvé preneur en dehors du bloc des nations occidentales.

C’est un coup dur pour l’amour-propre américain. Le coup le plus dur est que la Turquie, une importante puissance de l’OTAN et de l’Asie occidentale, que le président Biden courtise personnellement ces derniers temps, a refusé de signer la déclaration commune. 

Les huit transfuges de la majorité mondiale qui se sont pliés au diktat américain sont deux francs-tireurs d’Amérique latine et de la région eurasienne, la Corée du Sud et trois pays insulaires du Pacifique.

L’ensemble de l’Afrique, de l’Asie occidentale, de l’Asie centrale, de l’Asie du Sud et de la région de l’ANASE ont refusé de s’associer à l’initiative américaine ! Bien entendu, aucun pays musulman n’a voulu signer cette déclaration commune.

Cela raconte l’histoire humiliante de l’isolement des États-Unis à l’ONU. La communauté internationale comprend parfaitement l’hypocrisie et le fameux double langage qui caractérisent la diplomatie américaine. Dans le monde multipolaire qui se dessine, cette prise de conscience se traduira inévitablement par la propension de la majorité mondiale à faire du tri.

L’essentiel est que l’Iran n’a pas attaqué Israël. L’Iran a au contraire riposté à une attaque flagrante d’Israël contre sa souveraineté, en violation du droit international et de la Charte des Nations unies, ce qui équivaut à un acte de guerre.

Plus important encore, les représailles de l’Iran se sont limitées aux cibles militaires israéliennes impliquées dans l’attaque de Damas le 1er avril et visaient manifestement à démontrer sa capacité de dissuasion à l’avenir afin de décourager Israël de poursuivre l’escalade — tout en veillant à éviter les pertes civiles.

Téhéran a rendu publique la raison d’être de son action contre Israël et en a informé les puissances mondiales bien à l’avance, y compris, ironiquement, l’administration Biden, en sachant pertinemment que les États-Unis alerteraient Israël.

Par conséquent, l’explication la plus charitable que l’on puisse donner à cette démarche idiote de l’administration Biden pour susciter une condamnation internationale de l’Iran est que le président Biden est en mauvaise position pour sa campagne électorale aux États-Unis et qu’il n’est nulle part pour voir l’Iran percer l’aura d’invincibilité de l’État juif, ancrée dans les prouesses militaires américaines.

La grande question est de savoir comment le Premier ministre Benjamin Netanyahu considérera l’initiative de Biden et, plus important encore, la tentative désespérée des États-Unis de bloquer la demande d’un État palestinien au Conseil de sécurité de l’ONU sans opposer leur veto. En fait, ignorant la déclaration commune publiée à New York, il a proclamé depuis Tel-Aviv qu’Israël avait son propre esprit et qu’il prendrait ses propres décisions dans son intérêt, quels que soient les conseils de ses alliés ou de ses amis. Il s’agit d’une pique à peine déguisée, alors même que les représentants des nations chrétiennes d’Europe se sont rendus en Israël ces derniers jours pour appuyer les tentatives américaines d’apaiser Netanyahou.

Apparemment, Netanyahou a affirmé, en présence du ministre britannique des affaires étrangères David Cameron et de la ministre allemande des affaires étrangères Annalena Baerbock à Tel Aviv, qu’Israël grimperait effectivement l’échelle de l’escalade — en montrant le majeur aux deux hommes politiques en visite qui, d’un autre côté, se pliaient en quatre pour montrer leur solidarité avec Israël alors qu’il est confronté à l’heure de vérité. Qu’est-ce qui se cache derrière une telle audace téméraire de la part de Netanyahou ?

Il est clair que Netanyahou, combattant expérimenté dans la jungle sombre et vicieuse de la politique israélienne, danse sur plusieurs airs. Tout d’abord, il s’adresse à la galerie intérieure pour apaiser les sentiments faucons de l’opinion publique, en particulier les ultra-nationalistes de sa coalition.

Cameron et Baerbock auraient tous deux exhorté Netanyahou à faire preuve de retenue, en l’avertissant que toute nouvelle hostilité directe contre l’Iran pourrait déclencher une guerre régionale. Mais les deux dignitaires en visite ont aussi reconnu publiquement le droit d’Israël à prendre ses propres décisions. Pour sa part, Netanyahou a également expliqué que toute riposte israélienne à la riposte de Téhéran du 13 avril serait exécutée « d’une manière à la fois intelligente et sévère, et qui contribue le moins possible à l’escalade de ce conflit ».

Jouer avec les mots est facile pour le vétéran de la politique britannique, mais ce qui rend les paroles de Cameron poignantes, c’est que la Grande-Bretagne doit également réaliser qu’il pourrait bien s’agir du « moment Suez » d’Israël dans la politique de l’Asie de l’Ouest.

En 1956, lors de la crise dite de Suez, lorsque le Royaume-Uni, la France et Israël ont envahi l’Égypte pour prendre le contrôle du canal de Suez, Washington, consterné par le fait que des opérations militaires avaient commencé à son insu, a fait pression sur le Fonds monétaire international pour qu’il refuse toute aide financière à la Grande-Bretagne, ce qui a contraint Londres à accepter à contrecœur un cessez-le-feu proposé par les Nations unies et à se retirer.

En fait, les historiens ont estimé par la suite que la mésaventure britannique, qui consistait à se battre au-dessus de son poids, n’avait fait que souligner le déclin du Royaume-Uni et le confirmer dans son statut de puissance mondiale de second rang.

Bien sûr, Biden n’est pas Dwight Eisenhower. Mais le voyage de Cameron en Asie occidentale à ce moment précis de l’histoire ravive la mémoire. Et son avertissement ne sonnera pas creux aux oreilles de Netanyahou.

Quoi qu’il en soit, le Times of Israel a rapporté plus tôt dans la journée, citant la télévision israélienne, que « Netanyahou a mis de côté les plans de représailles préparés à l’avance contre les tirs de barrage de l’Iran du week-en », après s’être entretenu avec Biden. La chaîne publique Kan a cité une source haut placée : « La réponse ne sera plus celle qui était prévue, les sensibilités diplomatiques l’ont emporté. Il y aura une réponse, mais il semble qu’elle sera différente de ce qui était prévu ». La télévision a noté que ce commentaire indiquait probablement une réponse israélienne plus faible que celle qui avait été approuvée.

Le cœur du problème est que Téhéran a envoyé un message fort selon lequel il dispose d’une formidable capacité stratégique en réserve pour attaquer directement Israël. En réalité, la propagande occidentale/israélienne selon laquelle presque tous les projectiles tirés sur Israël ont été interceptés et « qu’il y a eu peu de dégâts », bla, bla, n’est pas pertinente.

Les décideurs israéliens sont des réalistes à la tête dure qui savent que leur pays n’est pas en mesure d’affronter l’Iran seul — à moins que Biden n’ordonne l’intervention directe des États-Unis dans la guerre qui s’ensuivrait. C’est vraiment le « moment Suez » d’Israël.

Israël a absolument besoin d’une nouvelle réflexion pour éteindre les « anneaux de feu » allumés par feu le général iranien Qassem Soleimani, qui se rapprochent de lui et qui sont endémiques à la nouvelle ère des guerres hybrides. L’Ukraine est sur le point d’apprendre cette leçon amère, mais trop tard.

Ce n’est pas une coïncidence si le président iranien Ebrahim Raisi a appelé hier le président russe Vladimir Poutine pour lui faire savoir, selon le communiqué du Kremlin, que les « actions de Téhéran avaient été forcées et limitées ». Dans le même temps, il a souligné que Téhéran n’était pas intéressé par une nouvelle escalade des tensions.

Le communiqué souligne :

« Le conflit israélo-palestinien non résolu est à l’origine des développements actuels au Moyen-Orient. Les présidents ont confirmé la position de principe de la Russie et de l’Iran en faveur d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, de l’atténuation de la grave situation humanitaire et de la création des conditions d’un règlement politique et diplomatique de la crise ».

C’est là que se trouvent les germes d’une nouvelle pensée, à condition qu’il y ait des preneurs parmi les dirigeants israéliens. La Russie peut être utile, si l’on en croit les signaux émis par Moscou ces derniers jours.

En bref, l’appel de Raisi à Poutine, mercredi, faisait suite à une conversation téléphonique entre le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre iranien Hossein Amir-Abdollahian (à l’initiative de la partie iranienne) le dimanche précédent, qui avait elle-même été précédée, la veille, par une discussion téléphonique entre le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolay Patrushev et le chef du Conseil de sécurité nationale israélien Tzachi Hanegbi.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a depuis lors attiré l’attention sur ces échanges « constructifs » en cours sur les tensions accrues dans la situation en Asie occidentale.

M. K. Bhadrakumar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




La vraie mondialisation, c’est la technique

[Source : iatranshumanisme.com]

Par JAESA

Bernard Charbonneau & Jacques Ellul. Deux libertaires gascons unis par une pensée commune

Extraits :
La technique

C’est en 1954 que Jacques Ellul fait paraître La Technique, ou l’enjeu du siècle, premier essai d’une trilogie consacrée à la technique qu’accompagneront Le Système technicien (1977) et Le Bluff technologique (1987). Quatre propositions y sont exposées : Tout progrès technique se paie. Le progrès technique soulève plus de problèmes qu’il n’en résout. Les effets néfastes du progrès technique sont inséparables de ses effets favorables. Tout progrès technique comporte un grand nombre d’effets imprévisibles. Qui plus est, la technique est potentiellement totalitaire, elle épuise les ressources naturelles et rend l’avenir impensable. Toutes les anciennes civilisations s’uniformisent sur le mode technicien : la vraie mondialisation, c’est la technique.

La technique est le concept clé de l’œuvre d’Ellul, l’équivalent de la notion de capital pour Marx :

Jacques Ellul :

« Je m’étais posé la question suivante : “Si Marx vivait en 1940, quel serait pour lui l’élément fondamental de la société, celui sur lequel il centrerait sa réflexion ?” Au XIX e siècle, où l’économie était décisive, la formation du capitalisme était cet élément le plus significatif. De nos jours, ce n’est plus l’économie mais la technique. Le capitalisme est une réalité déjà historiquement dépassée. Il peut bien durer un siècle encore, cela n’a plus d’intérêt historique. Ce qui est nouveau, significatif et déterminant, c’est le reste : le développement de la technique. Je me suis donc mis à étudier la technique en employant autant que je pouvais une méthode proche de celle que Marx avait employée un siècle plus tôt pour étudier le capitalisme. »

« On sait que chez Marx, c’est le travail qui crée de la valeur. Or nous sommes obligés de constater que, dans une société devenue extrêmement technicienne, le facteur déterminant est la recherche scientifique, d’une part, et d’autre part l’application de la science sous la forme de la technique. C’est cela qui crée de la valeur. »

« Lorsque nous parlons de technique, nous avons l’habitude de penser à la machine, alors que c’est une erreur de penser que la technique est constituée pour l’essentiel de machines. Avec le développement des techniques d’information et communication, on commence à prendre conscience que la machine n’est que l’un des phénomènes multiples de la technique. La recherche de méthodes rationnelles, efficaces, ne s’exprime pas seulement dans la construction d’engins matériels, de machines, mais s’étend à toutes les activités humaines. Par exemple, les techniques d’organisation d’une société, d’un groupe, n’ont pas besoin d’appareil d’ordre mécanique. Il en va de même des techniques psychologiques. J’ai ainsi étudié la propagande, la publicité, qui sont des techniques. »

Ellul distingue l’opération technique du phénomène technique, qu’il définit comme « la préoccupation de l’immense majorité des hommes de notre temps, de rechercher en toute chose la méthode absolument la plus efficace ». C’est pourquoi il insiste pour utiliser le terme « technique » à la fois plus englobant et plus précis que celui de « technologie ».

« Lorsque j’emploie le mot “technique”, je n’entends pas exactement la même chose que dans “technologie”. Je sais qu’habituellement on confond les deux choses. Étymologiquement, technologie veut dire le discours sur la technique. Quand je parle de technique, je parle du phénomène technique, de la réalité de la technique. Quand je considère une automobile, le moteur de l’automobile, c’est de la technique, ce n’est pas de la technologie. L’étude du moteur, et le discours sur le moteur, c’est la technologie. Mais le phénomène lui-même doit être appelé technique. »

L’ambivalence de la technique

La technique n’est ni bonne ni mauvaise, et surtout elle n’est jamais neutre. « Ce que nous prenons pour la neutralité de la technique n’est que notre neutralité vis-à-vis d’elle », affirme Charbonneau. Contrairement à ce que dit la propagande, elle ne dépend pas des usages qu’on en fait mais elle modifie profondément le milieu dans lequel elle se déploie et modèle les hommes qui l’utilisent. Les solutions techniques aux problèmes techniques entretiennent le mal qu’elles prétendent soigner.

Jacques Ellul :

« Il y a l’ambivalence de la technique : chaque technique qui apparaît apporte avec elle des effets positifs et des effets négatifs, mêlés les uns aux autres. C’est une vue tout à fait simpliste de penser que l’on peut les séparer, éliminer les effets négatifs et retenir les effets positifs. À chaque progrès technique, il y a accroissement d’effets positifs et accroissement d’effets négatifs dont nous ne savons généralement rien. Ce que nous pouvons prévoir avec certitude, si la croissance technicienne continue, c’est un accroissement du chaos. »

La technique aliène l’homme

Enivré par sa passion technicienne, l’homme moderne est sans doute plus puissant que ses ancêtres, mais certainement pas plus libre. La technique renforce l’État : une société technicienne est nécessairement une société de surveillance et de contrôle. Et du contrôle à la contrainte, il n’y a qu’une étape, que nous sommes en train de franchir.

Jacques Ellul :

« La technique conduit à deux conséquences : la suppression du sujet et la suppression du sens.

  • Suppression du sujet.
    La technique a un pouvoir d’objectivation. Le sujet ne peut pas se livrer à des fantaisies purement subjectives : dans la mesure où il est entré dans un cadre technique, le sujet doit agir comme la technique l’impose. Cette suppression du sujet par la technique est acceptée par un certain nombre d’intellectuels, Michel Foucault par exemple, qui estiment que l’on peut très bien abandonner le sujet.
  • Suppression du sens.
    Les finalités de l’existence semblent progressivement effacées par la prédominance des moyens. La technique, c’est le développement extrême des moyens. Tout, dans le développement technique, est moyen et uniquement moyen, et les finalités ont pratiquement disparu. La technique ne se développe pas en vue d’atteindre quelque chose, mais parce que le monde des moyens s’est développé. En même temps, il y a suppression du sens, du sens de l’existence dans la mesure où la technique a développé considérablement la puissance. La puissance est toujours destructrice de valeur et de sens. Là où la puissance augmente indéfiniment, il y a de moins en moins de significations. »

Au total, la suppression du sujet et la suppression du sens sont des conséquences importantes de la technique et contribuent au malaise et au malheur de l’humanité.

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La technique comme milieu et comme système

La technique ne se contente pas d’être le facteur principal ou déterminant, elle est devenue système. Un univers qui se constitue lui-même en système symbolique.

Jacques Ellul :

« La technique est donc devenue un milieu, mais elle est aussi devenue un système : un ensemble d’éléments intégrés les uns aux autres, situés les uns par rapport aux autres et réagissant les uns sur les autres. »

« Personne n’a pris le commandement du système technicien pour arriver à un ordre social et humain correspondant. Les choses se sont faites par la force des choses, parce que la prolifération des techniques médiatisée par les médias, par la communication, par l’universalisation des images, par le discours humain (changé) a fini par déborder tous les obstacles antérieurs, par les intégrer progressivement dans le processus lui-même, par encercler les points de résistance qui ont pour tendance de fondre, et cela sans qu’il y ait de réaction hostile ou de refus de la part de l’humain, parce que tout ce qui lui est dorénavant proposé, d’une part, dépasse infiniment toutes ses capacités de résistance (dans la mesure où il ne comprend pas, le plus souvent, de quoi il s’agit), d’autre part est dorénavant muni d’une telle force de conviction et d’évidence que l’on ne voit vraiment pas au nom de quoi on s’opposerait. S’opposer, d’ailleurs, à quoi ? On ne sait plus, car le discours de captation, l’encerclement, ne contient aucune allusion à la moindre adaptation nécessaire de l’homme aux techniques nouvelles. Tout se passe comme si celles-ci étaient de l’ordre du spectacle, offert gratuitement à une foule heureuse et sans problème. »

L’autonomie de la technique

Ellul a voulu montrer comment la technique se développe selon sa propre logique, en dehors de tout contrôle humain. Comment, dans son rêve prométhéen, l’homme moderne, en voulant domestiquer la nature, n’a fait que créer un environnement artificiel plus contraignant encore. Il pense se servir de la technique alors que c’est lui qui la sert. Les moyens sont érigés en fins et la nécessité en vertu.

Jacques Ellul :

« La technique augmente d’elle-même pour ses propres motifs, avec ses propres causalités. L’homme qui intervient dans le système technicien, intervient en tant qu’instrument de la technique et non pas en tant que son maître. La technique a un pouvoir d’accroissement intrinsèque. »

La technique est par conséquent causa sui, sa propre cause, ce qui fait d’elle un transcendant, un nouveau sacré qui a arraché cette place à la nature en la détruisant et en couchant chaque année sur l’autel du sacrifice des millions d’êtres humains. « Ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique. » Le phénomène technique tient à la fois de l’idolâtrie et du messianisme.

Selon la loi de Gabor, tout ce qui peut être fait sera fait. « Il est faux que ce soit l’intérêt grossièrement pécuniaire, le goût du profit qui amène le vilain capitaliste à utiliser la technique. Ce n’est pas la recherche du profit qui est déterminante mais le jeu de la technostructure. » Autonome par rapport à la morale et à la politique, la technique l’est tout autant vis-à-vis de l’économie.

Jacques Ellul :

« Ce n’est pas la loi économique qui s’impose au phénomène technique, c’est la loi du technique qui ordonne, sur-ordonne, oriente et modifie l’économie. Celle-ci est un agent nécessaire. Elle n’est ni le facteur déterminant, ni le principe d’orientation. La technique obéit à sa propre détermination, elle se réalise elle-même. »

« Dire que la technique ne fonctionne qu’au travers d’une classe, c’est ne pas voir que précisément chacun participe à tous les niveaux au système technicien. La technique devient un processus sans sujet. Tous les hommes de notre temps sont tellement passionnés par la technique, tellement assurés de sa supériorité, tellement enfoncés dans le milieu technique, qu’ils y travaillent tous, que dans n’importe quel métier chacun recherche le perfectionnement technique à apporter, si bien que la technique progresse en réalité par suite de cet effort commun. »

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« Le sujet de la liberté et celui de la soumission sont intervertis ; les choses sont libres, c’est l’homme qui ne l’est pas » écrivait Günther Anders, auquel faisait écho Ellul : « Il n’y a pas d’autonomie de l’homme possible face à l’autonomie de la technique. » Cette idée d’autonomie de la technique, qui semble évacuer la question de la responsabilité et celle de la résistance, continue d’être discutée et demande à être critiquée. Il y a souvent confusion entre la logique intrinsèque, latente et potentielle, de la technique et sa mise en œuvre par des hommes, ingénieurs et capitalistes, appartenant à cette technocratie qui concentre à la fois le savoir, l’avoir et le pouvoir. Ces technocrates ont combattu avec tous leurs moyens pour le développement du système technocapitaliste, alors que d’autres hommes — artisans, paysans, ouvriers, luddites, romantiques, écologistes etc. —, ont résisté de toutes leurs forces et ont perdu.

On ne devrait pas opposer le jeu des structures à l’initiative des hommes et des groupes sociaux, puisque les deux facteurs se combinent et interagissent. La logique virtuelle des « choses » représente bien le côté automate du système technicien et du capitalisme technologique, mais cet automatisme reste sans effet tant qu’il n’est pas activé et actualisé par des hommes. De même qu’un logiciel ou un programme informatique ne peut rien tant que des informaticiens ne le créent pas, ne l’implémentent pas, ne l’installent pas sur une machine. Il faut en amont un décideur et un financier, et en aval des usagers et des consommateurs qui actualisent le potentiel logique de « la force des choses », et qui le font contre la volonté d’autres hommes, qui de leur côté combattent pour d’autres « logiques des choses », radicalement opposées.

L’autonomie de la technique est donc relative. Ellul ne cessait de répéter qu’il n’y a pas de fatalité technicienne (sa vie, son œuvre et ses engagements le prouvent), que sans la participation et le consentement des hommes la technique n’est rien, son pouvoir s’effondre : c’est notre démission qui rend possible cette autonomisation. Où l’on retrouve La Boétie…

Jean-Luc Porquet a judicieusement titré son essai « Jacques Ellul, l’homme qui avait (presque) tout prévu ». À la lecture des livres de l’auteur du Bluff technologique, on ne peut qu’être en effet stupéfait de sa prescience, celle par exemple, dès 1972, du big data et des banques de données, quand l’informatique en était encore aux cartes perforées :

« Alors que des millions d’hommes s’excitent sur le problème de la propriété privée, personne ne réagit en face de l’utilisation de l’ordinateur pour le contrôle de la vie privée et la concentration des renseignements sociaux dans des banques de faits. Aucun parti politique ni groupe de pression n’agit et l’opinion publique reste indifférente : c’est trop abstrait. »

Il en va de même pour Bernard Charbonneau, qui en 1935, aux premiers balbutiements de la publicité, en avait saisi toute la nature :

« La publicité est une de ces maîtresses invisibles de nos journées. Elle a été servie par l’invention de moyens d’évidence qui peuvent rendre le mensonge plus réel que la réalité. Le développement de la publicité et de son efficacité est étroitement lié aux progrès de la TSF, du cinéma, de la grande presse. Il est encore lié à l’accroissement considérable de puissance que le progrès technique et le jeu de l’argent peuvent mettre entre les mains des incapables là où autrefois la dure sélection d’une nature indomptée opérait un tri grossièrement normal. Celui qui couperait le nerf publicitaire transformerait cent fois plus profondément notre civilisation que par n’importe quelle aventure politique. »

Mais avoir raison avant tout le monde est un privilège qui se paie par la solitude et la vindicte des imbéciles. Aujourd’hui, alors que la plupart de leurs prévisions se sont réalisées, que peuvent encore nous apporter Ellul et Charbonneau ? Comment ont-ils appliqué leur pensée ? Quels sont leur héritage et leurs héritiers ?

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La Russie et l’Agenda 2030

Agenda 2030, Russie et forum de DAVOS, Poutine Young leader (?), technoautoritaire ! Alexandre Frussien, chef d’entreprise français qui vit en Russie, vous dit tout !

https://www.ruspatriation.com




Comment survivre en pathocratie

[Sourcce : neosante.eu]

Par Éric Le Gal

On observe depuis des années que ceux qui nous dirigent semblent frappés de traits psychologiques particuliers et pathologiques. La multiplication des comportements de type perversion narcissique, psychopathie, absence totale d’empathie et bien d’autres sont la marque de nombreux dirigeants politiques et privés.
Le problème est que quand ces personnes se retrouvent au pouvoir, elles en viennent à créer un climat de doute sur la santé mentale propre des citoyens en générant des comportements sociaux eux aussi devenus pathologiques.
Comment s’en prémunir ? Comment garder sa santé mentale quand toute la société semble proche de disjoncter ? Comment survivre en « pathocratie » ?

Depuis des années, et pas seulement depuis le « traitement » politique de la crise du coronavirus, les sociétés contemporaines sont confrontées aux aberrations des décisions de leurs dirigeants. Depuis quatre ans, la tendance semble s’être alourdie. On se souvient tous des injonctions contradictoires, des revirements brutaux et violents, de l’absurdité flagrante de certaines mesures. On se souvient aussi du traitement particulièrement violent et discriminatoire des oppositions comme les gilets jaunes ou les opposants au pass sanitaire. La plupart des citoyens confrontés à ces mauvaises décisions et comportements néfastes attribuent ces maux à l’incompétence, à l’ignorance, à la bêtise et à la corruption des politiciens. Mais le mal est probablement bien plus profond et ne pas savoir le reconnaître est notre faiblesse, nous rendant incapables de le combattre et de nous en prémunir.

Voyage en ponérologie

Une discipline malheureusement peu connue en France, la ponérologie1, développée par un collectif de psychiatres polonais durant l’occupation soviétique de leur pays, étudie les causes scientifiques des périodes d’injustice sociale et morale. C’est littéralement l’étude biologique et psychopathologique du mal.

L’idée essentielle de cette discipline est de comprendre pourquoi, alors que dans n’importe quel groupe humain à peine 0,6 % à 1 % d’individus sont marqués par des troubles graves de la personnalité, notamment la psychopathie au sens clinique du terme, il est possible que certaines sociétés et groupes humains soient dirigés par une minorité d’individus montrant des signes évidents de ces troubles. La psychopathie et les caractéropathies associées sont caractérisées par l’absence totale d’empathie, l’incapacité à éprouver du remords et plus généralement un mode de fonctionnement émotionnel complètement déviant et anormal. Un psychopathe est incapable de comprendre le mal qu’il peut faire aux autres, de distinguer ce qui est sain de ce qui est malsain et de maîtriser ses accès d’émotions perturbatrices. Au mieux, il sera capable de comprendre que socialement ses comportements sont source de problèmes, mais au lieu de chercher à se transformer, il va enfouir et cacher ses penchants derrière un masque de « normalité » appelé « masque de santé mentale » (mask of sanity).

On entre en pathocratie quand ces psychopathes, au lieu de dépenser leur énergie à faire profil bas pour se faire oublier socialement, s’engouffrent dans une brèche, comme une crise grave, et s’ouvrent une fenêtre d’opportunité leur permettant d’émerger, de laisser libre cours à leurs penchants et in fine de prendre le contrôle de toute la société afin d’exercer une influence de plus en plus grande sur celle-ci. Pour ce faire, ces 1 % de la population vont attirer à eux une catégorie d’individus (6 à 10 % de la population) qui ne sont pas à proprement parler des psychopathes, mais qui souffrent d’autres troubles de la personnalité et qui se sentent libérés du carcan du masque de santé mentale en se laissant guider par ces psychopathes. Les idéologies révolutionnaires sont particulièrement propices à ce genre de phénomènes, car l’idée révolutionnaire vise à détruire un ordre établi pour en établir un autre. Les psychopathes vont utiliser cette idéologie pour détruire la société saine afin d’établir un ordre qui correspond à leurs pathologies. L’influence de cette communauté va alors grandir jusqu’à agréger à elle des gens normaux séduits par l’idéologie prise pour prétexte par les psychopathes.

Une fois achevé le processus de prise de contrôle de la société par la minorité de psychopathes, la société s’est transformée en ce que la ponérologie nomme la pathocratie, c’est-à-dire une société où la norme devient la pathologie et où l’ensemble du corps social finit par douter de sa propre santé ce qui peut menacer à terme jusqu’à sa survie. Les individus restés sains vont alors commencer à se rendre compte qu’il y a « quelque chose qui ne va pas », « quelque chose qui ne tourne pas rond », mais sont rendus incapables de comprendre la raison profonde de ce sentiment, la déviance pathologique ayant progressivement remplacé la « normalité ». Le système est d’autant plus pervers que la minorité psychopathique a besoin des « normaux » pour continuer à faire fonctionner la société, ce dont ils sont incapables par eux-mêmes. Ces psychopathes vont alors utiliser tout un panel de subterfuges pervers dont ils ont le secret.

Perversité du système pathocratique

Le problème est que les pathocrates ne se limitent pas à un rôle de parasite social élitaire ; ils insinuent des idées et des comportements déviants qui absorbés par la société vont profondément affecter chaque individu. Les personnes saines finissent par douter d’elles-mêmes jusqu’à finir par adopter ces comportements déviants, tout en ressentant un conflit intérieur, car elles ne sont pas devenues des psychopathes pour autant. Ce conflit intérieur va les miner et contribuer à développer des névroses importantes au sein de toute la population. Les pathocrates vont ensuite s’assurer de la neutralisation des gens sains d’esprit qui pourraient mettre à jour le mensonge de la société. Ils sont montrés du doigt et désignés à la masse des névrosés comme déviants dans une inversion accusatoire dont ils ont particulièrement le secret. Dans un système pathocratique, plus un individu est talentueux et sain, plus il se retrouve marginalisé, rendant même, à l’extrême, sa survie matérielle impossible dans ce système.

En toute fin, quand la société est devenue une pathocratie achevée, elle va être confrontée à l’incapacité des psychopathes au pouvoir à gérer les équilibres et l’ordre sociaux, les conduisant à renforcer le contrôle social, jusqu’à rendre le carcan invivable, y compris pour eux-mêmes et en parallèle générer un réveil des « gens normaux » qui vont prendre progressivement conscience du mensonge et du caractère parasitaire des élites pathocratiques. Pour autant, il serait faux de croire qu’il suffirait de laisser le système pathocratique s’effondrer victime de ses contradictions intrinsèques. La nature déviante des psychopathes et leur incapacité à survivre dans une société saine vont les amener à une politique de la terre brûlée, car la conservation du pouvoir est devenue, pour eux, une question de vie ou de mort. Ils sont capables d’emmener la société avec eux dans la tombe comme dans le mythe de Samson.

La première erreur que nous commettons est que nous ne condamnons cette tendance lourde de nos élites que sur un plan moral, faute de comprendre les tenants et les aboutissants du caractère profondément pathologique de la période que nous vivons. En effet, les psychopathes sont hermétiques à la morale, n’ayant ni empathie, ni conception du sain et du malsain. La ponérologie politique nous aide à mieux appréhender, mieux comprendre et mieux nous prémunir du phénomène. Quand nous commençons à reconnaître ces modes de fonctionnement dans un groupe, nous comprenons la tendance dans laquelle nous sommes ou nous risquons d’être enfermés à terme. La meilleure défense contre les psychopathes est de les reconnaître pour ce qu’ils sont et de les mettre à distance en comprenant les mécanismes mensongers de leurs discours et déviants de leurs comportements. Il ne sert à rien de négocier ou de chercher à raisonner ou modérer un psychopathe, car il en est incapable. Au contraire, il vous instrumentalisera et vous retournera au point de vous faire douter de votre propre santé mentale. Ces mécanismes de perversion narcissique typiques sont maintenant bien connus et reconnaissables à qui s’y intéresse.

Le psychopathe se croit sain, ses victimes doutent

Ensuite il faut s’en prémunir directement. D’abord, en reprenant confiance en notre propre santé mentale. Le simple fait que vous vous posiez la question de votre santé mentale est un signe de santé mentale, selon le principe du paradoxe Catch-222. Un psychopathe se croit sain et est incapable de se poser ce genre de question. Vous êtes peut-être simplement affecté d’une névrose induite par la pathocratie ambiante et par le climat de peur qu’elle génère. Et la névrose cesse quand la cause de cette névrose est identifiée et retirée. Dans bien des cas, les burnout au travail sont la résultante d’une névrose qui a été causée par un style de management pathocratique au dernier degré. En effet, de nombreuses entreprises ont développé des organisations de type pathocratique qui promeuvent essentiellement des managers et dirigeants aux traits psychopathologiques marqués. En 2016, une étude d’une université australienne confirmait que près de 21 % des dirigeants de grandes entreprises des États-Unis faisaient preuve de tendances psychopathiques plus ou moins lourdes. Dans ce contexte, c’est toute la perversité du dirigeant psychopathe qui amène l’employé malmené à prendre sa névrose pour une psychose et à sombrer dans un épuisement nerveux total. Or, dans ce cas, il convient de reconnaître cet état de fait et le seul moyen de s’en sortir est de demander de l’aide extérieure pour pouvoir s’extraire de ce cloaque.

Méthode des 4 piliers

Le « spectacle covidesque » des quatre dernières années nous a montré aussi que les milieux de l’éducation et de la médecine ont été « infectés » par des personnes aux comportements maltraitants dignes d’une pathocratie. Il faut bien comprendre dans ces cas que ces comportements psychopathologiques peuvent finir par « infecter » des individus sains, notamment les plus fragiles et les plus jeunes. La seule solution, ici, sera de fuir et de se tourner vers des organisations et des groupes encore sains.

Ensuite, il s’agira de se construire ou de se reconstruire par la réaffirmation de notre santé mentale. Pour cela, en 2018, dans ma thèse de Master à l’INSEAD, j’ai développé une méthode, inspirée de l’enseignement du Bouddha, permettant de retrouver bonheur et liberté quand tout va au plus mal. Cette méthode recourt à quatre piliers à développer :

  • La santé fondamentale,
  • La pleine présence,
  • La sagesse des émotions et
  • L’incarnation.

La santé fondamentale consiste à reconnaître que nous sommes sains avant d’être malsains, c’est-à-dire que les voiles de la maladie et de l’ignorance qui en est la cause ne sont qu’adventices. Le ciel ennuagé n’est pas le contraire du ciel ensoleillé. Le soleil et l’espace du ciel sans entrave sont toujours là, simplement recouverts par les nuages. Même pris dans la névrose ambiante de la société moderne malade et en perdition, nous possédons en notre for intérieur la santé fondamentale. Le chemin de la maladie à la santé n’est donc qu’un retour à notre état fondamental profond. Nous possédons en nous une intelligence première fondamentale que nul ne peut nous enlever et qu’aucune circonstance ne peut nous faire perdre. Si nous n’y avons plus accès au quotidien, c’est que cette intelligence et cette santé fondamentales sont voilées par l’ignorance de notre nature et de la nature réelle du monde. Il ne tient qu’à nous d’y revenir et de nous y replonger et des moyens existent pour cela.

Le premier de ces moyens est le deuxième pilier : la pleine présence. C’est un état fondamental dans lequel l’instant présent se vit dans sa fraîcheur et sa simplicité première. La source de tous nos problèmes vient de notre hyper-complexité mentale. Nous avons perdu l’habitude de ne rien surimposer à l’expérience. Nous nous sommes perdus dans une bulle mentale qui nomme, juge, qualifie et brouille tout. Tout comme l’eau non troublée est limpide, l’esprit non obstrué est heureux. Cet état est naturel et donc universel. Nul besoin d’adhérer à quoi que ce soit, de pratiquer quoi que ce soit, de fabriquer quoi que ce soit. On peut apprendre à redécouvrir puis cultiver cet état par des pratiques contemplatives faciles à intégrer et à pratiquer.

Le deuxième de ces moyens est le troisième pilier : la sagesse des émotions. Les émotions comme les pensées font partie de notre mode d’être, elles modulent notre vie en nous émouvant et nous mouvant. Il n’est donc ici question ni de nous en débarrasser, ni de les refouler, ni de les laisser nous emporter, mais de les vivre dans la pleine présence. Si certaines émotions sont problématiques et conflictuelles, ce n’est pas en raison de leur nature, mais en raison de notre saisie cognitive de celles-ci. En apprenant progressivement à les dessaisir, nous allons nous apercevoir qu’elles sont la porte vers une sagesse dont nous n’avons même pas idée. Dans la dessaisie, nous allons les transmuter de névrose en sagesse. L’ignorance devenant sagesse, la colère va devenir acuité, la vanité va devenir générosité, la séduction va se transmuter en compassion et l’envie en activité bienfaisante, etc. C’est le miracle de la dessaisie des émotions. Par cette ouverture nous allons découvrir une relation différente à l’autre et nous allons développer empathie, compassion, compréhension et équanimité. L’autre n’est plus cause de nos émotions conflictuelles, mais devient support du développement de nos qualités et de notre sagesse, y compris dans le conflit, y compris dans le crépuscule de nos temps troublés. Nous développons alors une vision sacrée du monde. Comme disait Jacques Lusseyran : « La paix n’est pas dans le monde, mais dans le regard de paix que l’on porte sur le monde. »

Enfin, le troisième de ces moyens est l’incarnation. Elle vient de la compréhension profonde que corps et esprit ne sont pas séparés, qu’il y a une inscription corporelle de l’esprit. Il ne s’agit donc pas de développer une vision désincarnée de la réalité, mais de revenir au corps, aux sensations, aux perceptions. Les psychoses sont toujours liées à un exil de l’esprit qui n’ayant pas accès au corps, à l’incorporation de l’expérience, n’a pas accès à l’empathie et à la compassion. Sans chair de l’expérience, pas d’empathie, pas de compassion et donc pas de sagesse. Il nous faut revenir aux sens, car c’est là que se fait l’expérience du réel. On voit bien la tendance actuelle de vouloir nous exiler encore plus de la chair de l’expérience par des paradis artificiels, de la réalité virtuelle, des mondes oniriques et des univers numériques. Cette bulle de faux confort, en nous exilant encore plus, nous asservit à l’hypertrophie de notre mental sous hypnose et sous influence des propriétaires des algorithmes qui nous enferment dans la névrose d’un monde qui n’est plus le nôtre. Revenir au corps, c’est reprendre le contrôle de nos vies, de nos perceptions, de nos sensations et de nos intuitions. C’est nous libérer. Le corps souvent perçu en Occident comme la prison de l’esprit devient le véhicule de notre éveil. Quittons les rivages des rêves technologiques et retournons sur la rive du réel incarné.

La guerre des consciences

Une fois que nous nous serons ainsi recentrés, il s’agira de reprendre la parole, et de dire le réel, de dénoncer le mensonge de la pathocratie. Nos langues sont devenues mortes. Une langue morte n’est pas une langue qui n’est plus parlée, c’est bien plus une langue dont les mots n’ont plus de conséquences en actes. Une langue morte est une langue qui n’engendre plus de réaction. Quand on dit que les 1 % les plus riches se sont enrichis comme jamais depuis deux ans, quand des millions de personnes, à l’opposé, sont tombées dans la pauvreté, quand sont révélées les pratiques de corruption au plus haut niveau de l’État3 et que cela n’engendre aucune réaction, c’est que la langue est morte. Quand nos contemporains passent d’une information à l’autre, « surfent » et « swipent » l’actualité dans un état de lobotomisation évident, c’est que la langue est morte. Un logos qui n’engendre plus de praxis est un logos mort4.

« Avoir l’esprit clair : la plus haute vertu.
Et l’art de vivre : dire vrai et agir d’après la nature, en connaisseur. »

nous enjoignait Héraclite. 

Confiants dans notre santé fondamentale, ancrés dans la pleine présence, ayant développé la sagesse de nos émotions, et pleinement dans la chair du réel, nous devons reprendre la parole, dire le réel d’une manière qui dévoile le mensonge de la pathocratie et les illusions et hypnoses que subissent les névrosés du système. Dire encore et encore que les comportements psychopathiques ne peuvent être la norme d’une société équilibrée et saine. Agir selon la nature en connaisseur signifie incarner ce que voulons voir advenir pour le monde.

C’est là que vient le temps de l’action. Ce ne sera ni une action visant à contrer le monde pathocratique, ni une action visant à le réformer. En effet, un bouddhiste vous dira toujours qu’on ne réforme pas le samsara, on le quitte ! Il faut ici s’appliquer à un non-agir dans ce monde, c’est-à-dire ne donner aucune énergie aux pathocrates, que ce soit une énergie de collaboration ou une énergie de lutte. Le système pathologique ne doit plus passer par soi. La pathocratie soviétique s’est bien plus effondrée du fait du « cause toujours, tu m’intéresses » des citoyens qui ont fini par faire dérailler le système, que d’une résistance organisée.

Pendant ce temps-là, comme ces végétaux que l’on nomme « mauvaises herbes », mais qui sont en fait les plantes les plus vivaces et les plus résilientes qui soient, nous devons chercher les interstices du système, les failles où nous pouvons nous installer et agir, où nous pouvons créer des îlots de santé mentale et de liberté. Les mauvaises herbes font le malheur du jardinier trop scrupuleux, car il n’y met jamais fin ; elles reviennent toujours même après un coup de désherbant toxique. Rechercher ces failles, ces anfractuosités où nous pouvons nous installer et appliquer toute notre énergie à y recréer la vraie vie.

Certains m’ont reproché récemment d’avoir employé le mot « guerre », mais je revendique ce mot au sens d’une guerre spirituelle que nous devons mener contre la guerre cognitive qui nous est faite depuis des décennies. À l’image de Guésar de Ling, roi mythique de l’Himalaya qui affronte des démons pour établir un royaume d’Éveil, nous devons affronter les démons de l’époque par un combat intérieur immense. Ce n’est pas une guerre d’affrontement direct, ni même une guerre visant au renversement de l’ennemi, mais une guerre de l’intelligence et des consciences. Renverser son ennemi n’est pas une victoire souhaitable, car il pourra toujours se relever. L’exemple flagrant est celui du nazisme : on a cru naïvement l’avoir terrassé en 1945 dans un bunker à Berlin, et le voilà qui revient sous une forme transmutée et encore plus dangereuse, car disposant de moyens hors du commun. La victoire souhaitable est celle de l’annulation totale de l’idéologie qui mène l’ennemi par la démonstration de son impossibilité ontologique. En démontrant que le contrôle total des humains et le transhumanisme sont impossibles à réaliser pour des raisons multiples trop longues à expliquer ici, nous ruinerons alors la pathocratie et en y survivant, nous nous y serons sublimés.

[Voir aussi :

Pathocratie ou Ucratie?

Comment empêcher les psychopathes et les narcissiques d’accéder aux postes de pouvoir ?

https://medium.com/lean-design/pathocratie-ou-ucratie-887480bc9400

« Dans le monde actuel, il n’est pas rare de voir des personnes qui présentent des traits de personnalité toxiques, tels que la psychopathie, le narcissisme ou le machiavélisme, occuper des positions de pouvoir et d’influence. Ces personnes sont souvent attirées par le pouvoir et cherchent à le conserver à tout prix, quitte à manipuler, mentir, trahir ou nuire aux autres.

Ce phénomène, appelé pathocratie, est l’un des principaux obstacles à la mise en place d’une gouvernance démocratique, éthique et humaniste. »

]

Notes

1 Composé du grec ancien πονηρός, ponērós (« mauvais, méchant ») et du suffixe — logie. Lire à ce sujet : La ponérologie politique : Étude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques d’Andrew M. Lobaczewski

2 Le paradoxe Catch-22 est lié à une question posée aux pilotes de l’armée de l’air américaine dans la Seconde Guerre mondiale. Quand un pilote réclamait le retrait des combats en affirmant qu’il souffrait de désordres mentaux, on le renvoyait au combat sous le prétexte qu’une personne réellement folle ne peut pas se rendre compte de sa propre folie…

3 De nombreuses autres informations que les règles des plateformes m’empêchent de nommer ici au risque d’être censuré, sont peut-être encore plus graves et n’engendrent pourtant aucune réaction de masse…

4 Lire à ce sujet La fin du courage de Cynthia Fleury




Bref historique de la médecine moderne

[Source : @ObjetsPerdus]

Extrait de « Plandémie 2 »

[Voir aussi :
La pierre angulaire de Big Pharma
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio
Comment Rockefeller a créé Big Pharma
Comment la Médecine Naturelle a été détruite en 1910]



Plandémie 2

[Source : @TheAmir]






L’Amérique n’a pas de plan B pour l’Ukraine, si ce n’est plus de guerre

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par David P. Goldman – Le 25 mars 2024 — Source Asia Times

Le week-end dernier, quelques dizaines d’anciens membres du cabinet, d’officiers supérieurs, d’universitaires et d’analystes de groupes de réflexion se sont réunis pour évaluer la situation militaire mondiale.

Je peux vous dire que je n’ai pas ressenti une telle peur depuis l’automne 1983, lorsque j’étais chercheur contractuel junior et que je faisais des petits boulots pour Norman A. Bailey, alors assistant spécial du président, au Conseil de sécurité nationale. C’était l’apogée de la guerre froide et l’exercice militaire trop réaliste Able Archer 83 avait failli déclencher une guerre nucléaire.

Aujourd’hui, l’establishment de la politique étrangère américaine a mis en jeu sa crédibilité en humiliant la Russie en repoussant les frontières de l’OTAN à quelques centaines de kilomètres de Moscou, tout en cherchant à écraser l’économie moscovite par des sanctions.

Ils ont tiré toutes les ficelles qu’ils avaient auprès des gouvernements européens, mobilisant leur légion de journalistes, de think tankers et de politiciens rémunérés pour promouvoir la guerre ukrainienne par procuration, dans l’intention de dégrader les forces armées russes et, en fin de compte, de forcer un changement de régime en Russie.

Le message des participants les plus éminents — d’anciens membres de cabinets ministériels ayant des portefeuilles de défense et de sécurité nationale — est que l’OTAN est toujours déterminée à gagner, à n’importe quel prix. « La question est de savoir si la Russie peut générer des réserves stratégiques », a déclaré un participant. « Son corps d’officiers n’est plus qu’à 50 % de ses effectifs et elle ne dispose pas d’un grand nombre de sous-officiers ».

« Les Russes subissent des pertes massives de 25 000 à 30 000 hommes par mois », a ajouté un ancien fonctionnaire. « Ils ne peuvent pas maintenir leur volonté de se battre sur le champ de bataille. Les Russes sont proches du point de rupture. Pourront-ils maintenir leur volonté nationale ? Pas si l’on en croit l’élection truquée [de Vladimir Poutine ce mois-ci]. Leur économie est réellement vulnérable. Nous devons redoubler les sanctions et l’interdiction financière des approvisionnements en direction de la Russie. Les Russes ont une image de puissance de type Potemkine ».

Tout ce qui précède est manifestement faux et le participant en question le sait bien. L’idée que la Russie subit 25 000 à 30 000 pertes par mois est ridicule. L’artillerie représente environ 70 % des pertes dans les deux camps et, selon toutes les estimations, la Russie tire cinq ou dix fois plus d’obus que l’Ukraine. La Russie a soigneusement évité les assauts frontaux afin de préserver ses effectifs.

Le fait le plus important concernant la réélection de Poutine est que 88 % des Russes ont voté, un taux de participation bien plus élevé que dans n’importe quelle démocratie occidentale. Les Russes n’ont peut-être pas eu le choix du candidat, mais ils ont eu le choix de voter ou non. Cette participation massive est cohérente avec le taux d’approbation de 85 % de Poutine, selon le sondage indépendant Levada.

Taux d’approbation ou de désapprobation de Poutine selon le sondage Levada. Source : Statista : Statista

Au lieu de s’effondrer, la Russie est devenue le point central d’une réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales et de leur financement, et son économie croît, au lieu de diminuer de moitié, comme l’avait promis le président Biden en mars 2022.

L’Ukraine manque de soldats et n’arrive pas à se mettre d’accord sur une nouvelle loi de conscription. Un éminent historien militaire a déclaré :

« Partout où vous allez en Ukraine, vous voyez des jeunes hommes qui traînent et qui ne portent pas l’uniforme ! L’Ukraine refuse de s’engager à fond ».

La Russie produit entre quatre et sept fois plus d’obus d’artillerie que l’Ukraine. Les défenses aériennes de l’Ukraine sont épuisées, car ses vieux missiles antiaériens de l’ère soviétique ont été tirés et les stocks de missiles Patriot de l’OTAN s’amenuisent.

La Russie dispose d’une réserve inépuisable de grosses bombes de l’ère soviétique équipées de systèmes de guidage bon marché, tirées avec précision sur des cibles ukrainiennes à partir d’avions russes se trouvant à 60 miles (96,5 kilomètres) de distance. Avec une population cinq fois supérieure à celle de l’Ukraine, la Russie est en train de gagner la guerre d’usure.

Lors de cette réunion du week-end, un autre participant a dénoncé le chancelier allemand Olaf Scholz et d’autres dirigeants européens pour s’être trop préoccupés du « seuil nucléaire », c’est-à-dire du point d’escalade à partir duquel la Russie pourrait utiliser des armes nucléaires. Il a demandé à l’Allemagne de fournir à l’Ukraine son missile de croisière à longue portée Taurus, d’une portée de 1 000 kilomètres et doté d’une ogive à deux étages capables de détruire des infrastructures majeures.

Le mois dernier, des officiers supérieurs de l’armée de l’air allemande ont discuté de l’utilisation de 20 missiles Taurus pour détruire le pont de Kertch reliant la Crimée au continent russe, dans une conversation enregistrée secrètement et publiée par les médias russes. Cette conversation a également révélé la présence de centaines de Britanniques et d’autres membres du personnel de l’OTAN sur le terrain en Ukraine.

Porter la guerre sur le territoire de la Russie et détruire les principales infrastructures est une façon de transformer la guerre par procuration avec l’Ukraine en une guerre européenne générale. Une autre façon est de déployer des soldats de l’OTAN en Ukraine, sujet que le président français Emmanuel Macron a abordé (mais qu’il n’a certainement pas l’intention de faire).

Fait remarquable, pas un mot n’a été dit sur une éventuelle solution négociée au conflit. Toute issue négociée à ce stade accorderait à la Russie les oblasts de l’Ukraine orientale qu’elle a annexés et lui donnerait probablement une zone tampon s’étendant jusqu’à la rive orientale du Dniepr, suivie d’une normalisation des relations économiques avec l’Europe de l’Ouest.

La Russie en sortirait triomphante et les atouts américains en Europe occidentale seraient dégradés. L’impact sur la position mondiale de l’Amérique serait dévastateur : Comme l’ont fait remarquer plusieurs participants, Taïwan observe attentivement ce qu’il advient des proxys américains.

Les règles de la réunion m’empêchent d’en dire plus, mais je suis libre de rapporter ce que j’ai dit à l’assemblée : les sanctions contre la Russie ont échoué lamentablement parce que la Russie avait accès à des quantités illimitées d’importations chinoises (ainsi qu’indiennes et autres), à la fois directement et par le biais d’une foule d’intermédiaires, y compris la Turquie et les anciennes républiques soviétiques.

Mais la résistance économique de la Russie face à des sanctions supposées dévastatrices n’est que le reflet d’une grande transformation du commerce mondial. Les exportations de la Chine vers le Sud ont doublé au cours des trois dernières années et la Chine exporte désormais davantage vers le Sud que vers les marchés développés. Le succès sans précédent des exportations chinoises s’explique par l’automatisation rapide de l’industrie chinoise, qui installe aujourd’hui plus de robots industriels par an que le reste du monde réuni.

J’ai ajouté que la nouvelle domination de la Chine sur le marché mondial de l’automobile en est la preuve, mais qu’elle a également des implications militaires cruciales. La Chine affirme qu’elle dispose d’usines automatisées capables de fabriquer 1 000 missiles de croisière par jour, ce qui n’est pas impossible si l’on considère qu’elle peut fabriquer 1 000 véhicules électriques par jour ou des milliers de stations de base 5G.

L’implication est que la Chine peut produire l’équivalent du stock américain de 4 000 missiles de croisière en une semaine alors que les entreprises de défense américaines mettent des années à les assembler à la main.

Personne n’a contesté les données que j’ai présentées. Et personne n’a cru que la Russie subissait 25 000 pertes par mois. Les faits n’étaient pas en cause : les dignitaires rassemblés, un échantillon représentatif des dirigeants intellectuels et exécutifs de la politique étrangère, ne pouvaient tout simplement pas imaginer un monde dans lequel l’Amérique ne donnerait plus d’ordres.

Ils sont habitués à diriger les choses et ils sont prêts à parier le monde entier pour conserver leur position.

David P. Goldman

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Voici l’arme utilisée pour détruire la classe moyenne américaine

[Source : theeconomiccollapseblog.com]

Par Michael Snyder

La classe moyenne aux États-Unis n’a cessé de se réduire et le fossé entre les ultra-riches et le reste d’entre nous s’est creusé dans des proportions absurdes. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Lorsque j’ai grandi dans les années 1980, presque tout le monde semblait appartenir à la classe moyenne. Bien sûr, il y avait aussi des riches et des pauvres dans les années 1980, mais la grande majorité de la population se situait confortablement quelque part au milieu. Malheureusement, les choses ont beaucoup changé depuis cette époque. Aujourd’hui, la plupart des gens que je connais sont en difficulté. Selon un rapport qui vient d’être publié, dans les 50 États, il faut désormais un revenu de plus de 100 000 dollars pour qu’une famille de quatre personnes puisse vivre le « rêve américain »…

[Voir aussi :
Près de la moitié des jeunes adultes aux États-Unis vivent avec leurs parents
et Chaos social croissant aux États-Unis]

Un nouveau rapport de GOBankingRates a utilisé ce cadre pour analyser combien d’argent une famille de deux adultes et deux enfants aurait besoin dans chaque État pour posséder une maison, une voiture et un animal de compagnie. Le rapport a recensé les dépenses annuelles essentielles estimées pour une telle famille, puis a doublé ce chiffre.

En utilisant ce cadre, GoBankingRates a constaté que les 50 États exigent un revenu annuel supérieur à 100 000 dollars, selon le rapport, et que 38 États ont besoin de plus de 140 000 dollars.

Votre famille gagne-t-elle plus de 100 000 dollars par an ?

Si ce n’est pas le cas, le « rêve américain » n’est pas pour vous.

Désolé.

Nos dirigeants ont délibérément mené des politiques dont ils savaient qu’elles provoqueraient de l’inflation, et lorsque de l’argent frais entre dans le système, il a tendance à se retrouver entre les mains de ceux qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire économique.

Ainsi, les très riches s’en sortent très bien dans cet environnement économique, mais l’inflation élevée est en train d’éviscérer le reste d’entre nous.

À l’heure actuelle, le ménage américain moyen doit débourser 1 069 dollars de plus par mois pour acheter les mêmes biens et services qu’il y a trois ans…

L’inflation gagne à nouveau du terrain, obligeant l’Américain moyen à débourser beaucoup plus d’argent pour ses besoins quotidiens.

Selon les calculs de Mark Zandi, économiste en chef de Moody’s Analytics, communiqués à FOX Business, le ménage américain type a dû débourser 227 dollars de plus par mois en mars pour acheter les mêmes biens et services qu’il y a un an, en raison d’une inflation toujours élevée.

Les Américains paient en moyenne 784 dollars de plus par mois qu’il y a deux ans à la même époque et 1 069 dollars de plus qu’il y a trois ans, avant le début de la crise inflationniste.

Nous assistons à l’effondrement de la classe moyenne.

Le coût de la vie augmente plus vite que les revenus, ce qui soumet les ménages américains à un stress financier extraordinaire.

Par exemple, le coût de l’assurance automobile a augmenté de plus de 22 % au cours des 12 derniers mois…

Le coût de l’assurance automobile a augmenté de 2,6 % en mars, portant la hausse annuelle totale à 22,2 % — le taux annuel le plus rapide jamais enregistré. Par rapport au début de l’année 2021, avant le début de la crise inflationniste, l’assurance automobile est plus de 50 % plus chère.

Les coûts du logement ont augmenté à un rythme encore plus rapide.

Le paiement mensuel moyen d’une hypothèque sur une maison nouvellement achetée a augmenté de 96 % en seulement quatre ans…

La société immobilière Zillow rapporte que depuis janvier 2020, le paiement mensuel d’un prêt hypothécaire pour une maison américaine typique a presque doublé. Il a augmenté de 96 % en seulement quatre ans.

Selon Zillow, un acheteur typique paiera désormais près de 2 200 dollars par mois, avec un acompte de 10 %. En d’autres termes, l’accession à la propriété coûte aujourd’hui bien plus que les 30 % du revenu médian que l’on considérait autrefois comme l’équivalent d’un coût de logement « abordable » en Amérique.

L’accession à la propriété est désormais hors de portée d’une grande partie de la population.

Inutile de dire que ce n’est pas une bonne chose.

Pourquoi le peuple américain n’est-il pas plus contrarié par tout cela ?

Dans une tentative désespérée de maintenir le niveau de vie de la classe moyenne, de nombreux Américains accumulent d’énormes quantités de dettes.

Selon CNBC, certains économistes pensent que « la croissance de la dette est devenue une substitution à la croissance des revenus »…

Les économistes ont suggéré que la croissance de la dette est devenue une substitution à la croissance des revenus. La dette des prêts étudiants a atteint un niveau record de 1 770 milliards de dollars au premier trimestre 2023 et les Américains doivent collectivement 1 130 milliards de dollars sur leurs cartes de crédit au quatrième trimestre 2023. Cette dette peut avoir un effet d’entraînement, en particulier lorsque des générations entières commencent leur vie d’adulte avec des milliers de dollars de dettes.

Dans de nombreux cas, des personnes qui se sont surendettées se retrouvent aujourd’hui complètement noyées sous les dettes.

Une femme de 28 ans qui avait acheté un Chevy Tahoe il y a trois ans devait encore 74 000 dollars à GM Financial et a finalement été contrainte de vendre le véhicule

Il y a trois ans, Blaisey Arnold, 28 ans, est entrée chez un concessionnaire automobile local et en est ressortie avec les clés d’un Chevy Tahoe de 84 000 dollars.

Mais ce mois-ci, cette photographe de mariage et mère de famille a partagé sur TikTok une vidéo décrivant comment elle a été contrainte de vendre la voiture de ses rêves.

Bien qu’elle ait versé 1 400 dollars par mois pour des paiements totalisant plus de 50 000 dollars, elle doit encore 74 000 dollars à son prêteur, GM Financial.

Pouvez-vous croire cela ?

Bien sûr, elle est loin d’être la seule.

À l’heure actuelle, des millions et des millions d’Américains ont des problèmes d’endettement et les taux d’impayés des cartes de crédit ont atteint des niveaux sans précédent

Selon un rapport de la Banque fédérale de réserve de Philadelphie, les taux d’impayés parmi les détenteurs américains de cartes de crédit n’ont jamais été aussi élevés, alors que dans le même temps, un nombre record de « comptes actifs » présentent « un solde de plus de 2 000 dollars ».

Si les Américains comprenaient vraiment ce que nos politiciens à Washington et les « experts » de la Réserve fédérale nous font subir, il y aurait en ce moment même des manifestations massives dans les rues.

Aujourd’hui, de nombreux Américains qui avaient pris leur retraite reprennent le chemin du travail en raison de l’augmentation rapide du coût de la vie. Hope Murray est l’une de ces personnes

Hope Murray a pris sa retraite en 2013 après une carrière de 50 ans qui l’a menée de productrice de jeux télévisés à organisatrice de soirées à Hollywood, en passant par directrice de casino.

Elle s’est installée dans une vie de golf, de soirées de jeux et de pickleball dans sa communauté de San Diego, sa fille vivant à proximité.

Puis les choses sont devenues plus chères. L’essence coûtait près de 5 dollars le gallon, les frais de médicaments s’accumulaient, la facture d’épicerie augmentait.

Pouvez-vous imaginer reprendre le travail à 80 ans ?

C’est ce qu’elle a dû faire, et elle passe maintenant ses années de retraite à distribuer des échantillons chez Costco

En octobre dernier, à l’âge de 80 ans, Murray a donc mis fin à sa retraite et a trouvé un emploi consistant à distribuer des échantillons chez Costco.

Elle aime observer les gens — certains font leurs courses en talons et avec un maquillage complet, d’autres en pyjama et en pantoufles. Certains prennent un échantillon, d’autres en engloutissent trois ou quatre.

« Je reçois l’argent sur mon compte tous les quinze jours et je peux tout payer », dit-elle en parlant de son salaire de 18 dollars de l’heure.

Ces derniers mois, les prix ont recommencé à grimper.

Il est devenu évident que la crise du coût de la vie n’est pas près de s’atténuer.

La classe moyenne aux États-Unis va continuer à se réduire, ce qui n’est une bonne nouvelle pour personne.




Le plan dirigé contre l’Esprit

[Source : bouddhanar]

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœur. Cette société deviendra complètement indifférente à la religion et à la politique dont elle aura même le dégoût. La passion de l’or sera son seul guide et elle fera tous ses efforts pour se procurer cet or qui, seul, peut lui assurer les plaisirs matériels dont elle a fait son véritable culte.

Les Protocoles : la soif de l’or

Le plan connu sous le nom de « Protocoles des Sages de Sion » est un sujet tabou. Le Prix Nobel de littérature Alexandre Soljenitsyne a rédigé en 1966 une pertinente étude des Protocoles. Israël Shamir écrit :

« Soljenitsyne a bravé le régime soviétique, il a osé écrire et publier son mammouth, l’Archipel du Goulag, implacable condamnation de la répression soviétique, et pourtant, même lui, il a calé : il n’a pas publié sa recherche sur les Protocoles. Il a demandé que cette étude ne soit publiée qu’après sa mort. C’est contre sa volonté qu’elle fut imprimée en un nombre très réduit d’exemplaires, en 2001 ».

Selon Alexandre Soljenitsyne :

« Les Protocoles exposent le plan d’un (nouveau) système social. Son dessein se situe bien au-dessus des capacités d’une âme ordinaire, y compris celle de son auteur. Il s’agit d’un processus dynamique en deux étapes, de déstabilisation, d’augmentation des libertés et du libéralisme, qui trouve son apogée dans un cataclysme social, au premier stade ; la seconde étape voyant se mettre en place une nouvelle hiérarchisation de la société. Ce qui est décrit est plus complexe qu’une bombe nucléaire. Il pourrait s’agir d’un plan volé et gauchi, formé par un esprit de génie. Son style putride de brochure antisémite cauteleuse en obscurci(rai)t (intentionnellement) la grande force de pensée et la vision pénétrante ».

Soljénitsine est conscient des failles des Protocoles.

« Leur style est celui d’un pamphlet dégueulasse, la puissante ligne de pensée est brisée, fragmentée, mêlée d’incantations nauséabondes et de grossières maladresses psychologiques. Le système qui y est décrit n’est pas nécessairement relatif aux Juifs ; il pourrait s’agir d’un système purement maçonnique, ou autre ; en même temps, son orientation fortement antisémite n’est nullement une composante fondamentale du projet [qui y est décrit] ».

[Voir aussi :
Quand Alexandre Soljenitsyne publiait une analyse des Protocoles des Sages de Sion]

De son côté, Joël Labruyère, spécialiste des traditions ésotériques et des sociétés secrètes, considère que les Protocoles émanent de l’élite luciférienne, « laquelle manipule les nations, les races et les religions — et le peuple d’Israël comme les autres — pour instaurer son ordre à travers le chaos. Le peuple juif est sans doute la première victime de cette manipulation… »

Le livre interdit

On a beaucoup fantasmé sur l’origine de cet écrit, attribué à une loge « d’initiés israélites » recevant les instructions de « supérieurs inconnus ». Il fut donc utilisé par les antisémites comme preuve manifeste d’un « complot judéo-maçonnique ». Or, les illuminati ne sont ni juifs ni Aryens, mais peuvent être de tous les bords, exacerbant les conflits pour faire avancer leur stratégie selon l’adage « diviser pour régner ».

Quels que soient les auteurs de ces « protocoles », ils étaient dotés d’une ruse politique et psychologiques qui dépasse les capacités de l’intelligence normale.

Le problème n’est pas de savoir qui a rédigé ce programme d’hégémonie mondiale, mais comment il est possible que des hommes du 19e siècle aient anticipé l’instauration de l’ordre mondial dans les moindres détails ?

Les détracteurs disent qu’il s’agit d’un « faux » — ce qui ne veut rien dire, car tout écrit anonyme peut être un « faux ». La Bible est-elle un faux ? On voit l’absurdité de ce raisonnement. Les universitaires ne lisent pas les Protocoles, car cela est jugé politiquement incorrect. On craint même de les ouvrir au cas où cela se saurait ! Il ne s’agit plus de prudence, mais de terreur envers un écrit interdit par le système. Cela évite de savoir ce qu’il contient et de se poser la bonne question : comment expliquer que ce programme soit au détail près le même que le plan mis en application depuis la Révolution française par les illuminati ?

A-t-on voulu faire endosser la responsabilité de ce manifeste à des juifs en spéculant sur les réactions d’antisémitisme qu’il ne manquerait pas de générer ? En mettant de côté les connotations racistes envers les goïm — les non-juifs selon le Talmud — qu’il recèle, force est de constater que ce texte nous éclaire tout spécialement sur les financiers du nouvel ordre mondial — dont l’éminente famille Rothschild qui exerce un chantage sur les juifs.

Révolutions, internationalisme, socialisme, disparition de l’initiative individuelle, contrôle des médias, argent-roi, culture mondiale, parodie de démocratie, puissance de la technocratie, déstabilisation des religions et des traditions, pensée unique, matérialisme, scientisme, et jusqu’au messianisme du New Age… Toutes les idées du gouvernement de l’ombre sont présentes dans ces « Protocoles », et ces idées s’imposeront tout au long du 20e siècle. Qui peut le nier ?

Sachant qu’en politique rien n’est improvisé, nous devons admettre que nous sommes en présence d’un document révélant une stratégie de conquête visant à établir une théocratie totalitaire sous le masque du messianisme d’Israël. Or, ici, ce n’est plus de religion dont il s’agit, ni de l’attente d’un royaume spirituel, mais de l’établissement d’une tyrannie au profit d’une caste « d’élus » — les fameux illuminati de « l’élite noire ».

La perfidie de ce document est troublante, d’abord à cause de sa forme provocatrice qui a généré une polémique faisant oublier le fond. Perfide par la ruse inouïe de ceux qui ont pensé ce programme politique, mais aussi à cause de l’inévitable réaction antisémite qu’il a déclenchée et par laquelle il est devenu un document tabou, une sorte de littérature honteuse qu’on se passe sous le manteau.

On a prétendu que les agents du tsar avaient inventé ces « Protocoles des Frères Aînés de Sion » à des fins contre-révolutionnaires, mais les policiers sont rarement des génies politiques doublés de visionnaires. Aussi la fabrication artificielle des « protocoles » est injustifiable pour qui connaît un tant soit peu les arcanes de la politique occulte, car l’idéologie qu’ils véhiculent est trop étroitement liée aux loges mondialistes.

Ce programme des dirigeants de l’ordre mondial n’est pas le fruit de cerveaux malades, comme on a voulu le faire croire, car les idées politiques qu’il expose se sont réalisées dans les faits, et ceci bien après sa rédaction, ce qui ne peut pas être fortuit. Seuls les naïfs préfèrent croire que la politique planétaire suit les aléas de circonstances hasardeuses.

Un lecteur attentif, libre de préjugés, découvrira dans ces Protocoles la matrice de toutes les menaces contre la conscience — au plan politique, social, économique, scientifique et religieux. Tout y est annoncé explicitement. Ce plan réussira-t-il ? Question vaine, puisqu’il a déjà amplement abouti sur la plupart des points de son agenda, sauf en ce qui concerne l’apparition du « messie », ce souverain international, dont la tradition chrétienne a prédit la venue sous le nom de l’Antéchrist.

Nous pensons que cette mystification suprême ne saurait tarder, tant les cercles qui veulent réaliser ce dessein sont actifs depuis plusieurs décennies.

Indéniablement, les Protocoles émanent de l’élite luciférienne, laquelle manipule les nations, les races et les religions — et le peuple d’Israël comme les autres — pour instaurer son ordre à travers le chaos.

Le peuple juif est sans doute la première victime de cette manipulation — le « peuple élu » prend ici son sens dramatique.

Les juifs ont été soumis à une culture de la terreur par des chefs occultes qui sont responsables des cruelles persécutions cycliques. C’est pourquoi les juifs qui s’émancipent de ce conditionnement séculaire sont souvent les premiers à dénoncer l’oppression de la culture rabbinique et talmudique. Il en est des anciens prophètes condamnant avec véhémence les « péchés d’Israël » — comme des révisionnistes, dont les idées historiques subversives émanent souvent de chercheurs juifs écœurés par la récupération commerciale de la Shoah.

Il faut beaucoup de recul et d’intelligence pour comprendre la véritable mission d’Israël, et les manœuvres dont le peuple juif fut victime — depuis l’époque archaïque de l’Atlantide.

L’étymologie d’Israël peut s’interpréter comme « l’homme élevé jusqu’à Dieu », ou encore « la vision céleste ». Chaque âme noble peut donc s’identifier à cet idéal et prétendre à l’élection divine, qu’elle soit née en milieu juif, chrétien, papou, ou dans n’importe quel « peuple élu », sachant que chaque civilisation ancienne a prétendu détenir une légitimité divine.

Y aurait-il autre chose dans l’univers que des races élues, appelées à un destin spécial ? C’est pourquoi, nous ne condamnons pas les illuminait, car ils sont dans l’illusion de se croire élus au-dessus de tous, et ils luttent misérablement pour survivre comme toutes les créatures qui rampent sous le soleil.

À l’endroit des nazis ou des sionistes, nous pourrions dire : même combat ! Musulmans, juifs, chrétiens ou hindous, chez tous, l’instinct de survie domine. Pour les fanatiques, Dieu n’est qu’un prétexte à l’affirmation partisane. Pourquoi prendre parti dans cette folie ? Celui qui cherche Dieu ou l’Absolu, ne veut détruire personne, excepté ses propres chaînes intérieures. Toute autre approche de la religion est de la démence.

Enfin, ces Protocoles n’auraient-ils pas pour effet de rendre les gens encore plus fatalistes devant la tyrannie mondialiste ? Pourquoi sont-ils en circulation lorsqu’on sait que les illuminati ne laissent rien traîner de compromettant et qu’il est interdit de les lire ?

Joël Labruyère, « Le livre interdit », Undercover n° 5.

Ebook gratuit : « Les Protocoles des Sages de Sion ».




Les partenariats public-privé : la face cachée des objectifs de développement durable

[Source : essentiel.news via sentadepuydt]

[Traduction de What is the Global Public Partnership?]

Par Iain Davis

Le Partenariat mondial public-privé (G3P) est le réseau mondial du capitalisme des parties prenantes (stakeholder capitalism) et de leurs partenaires. Ce collectif de parties prenantes (les capitalistes et leurs partenaires) comprend des entreprises mondiales (y compris des banques centrales), des fondations philanthropiques (des philanthropes multimilliardaires), des groupes de réflexion politique, des gouvernements (et leurs agences), des organisations non gouvernementales, des institutions universitaires et scientifiques sélectionnées, des organisations caritatives mondiales, des syndicats et d’autres « leaders d’opinion » choisis.

Le PPP contrôle les finances et l’économie mondiales. Il définit les politiques mondiales, nationales et locales (par le biais de la gouvernance mondiale), puis les promeut par l’intermédiaire des grands médias, qui sont également des « partenaires » du PPP.

En général, ces politiques sont d’abord élaborées par les groupes de réflexion ou « Think tank » pour être ensuite adoptées par les gouvernements. Les gouvernements procèdent à la mise en œuvre des PPP de la gouvernance mondiale sous forme de politiques, législations et lois concrètes.

La gouvernance par la norme et les Think tanks

Dans le cadre de notre modèle actuel de souveraineté nationale westphalienne, le gouvernement d’une nation ne peut pas légiférer dans une autre nation. Cependant, grâce à la gouvernance mondiale, le PPP crée des initiatives politiques au niveau mondial, qui se répercutent ensuite sur les citoyens de chaque pays. Cela se produit généralement par l’intermédiaire d’un distributeur de politiques, tel que le FMI ou le GIEC, et les gouvernements nationaux adoptent alors les politiques recommandées.

La direction politique est fixée au niveau international par la définition autorisée des problèmes et des solutions prescrites. Une fois que le PPP obtient le consensus au niveau international, le cadre politique est établi. Les partenaires du PPP collaborent alors pour veiller à ce que les politiques souhaitées soient élaborées, mises en œuvre et appliquées. C’est ce que l’on appelle souvent le « système international fondé sur des règles ».

De cette manière, le PPP contrôle de nombreuses nations à la fois sans avoir à élaborer des traités. Cela présente l’avantage supplémentaire de rendre extrêmement difficile toute contestation juridique des décisions prises par les partenaires les plus hauts placés du PPP (il s’agit d’une hiérarchie autoritaire).

Les Partenariats Public-Privé

[Voir aussi :
Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

Revoir le rôle des gouvernements

Le PPP est traditionnellement mentionné dans le contexte de la santé publique, en particulier dans les documents des Nations unies, y compris les documents d’agences des Nations unies telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le document Connecting For Health publié en 2005 par l’OMS, en notant ce que les objectifs du Millénaire pour le développement signifiaient pour la santé mondiale, a révélé l’émergence du PPP :

Ces changements sont intervenus dans un monde où les attentes concernant le rôle du gouvernement ont été revues : le secteur public n’a ni les ressources financières, ni les ressources institutionnelles pour relever les défis, et une combinaison de ressources publiques et privées est nécessaire. L’instauration d’une culture mondiale de la sécurité et de la coopération est vitale… Les prémices d’une infrastructure sanitaire mondiale sont déjà en place. Les technologies de l’information et de la communication ont ouvert des perspectives de changement dans le domaine de la santé, avec ou sans l’aide des décideurs politiques.

Les gouvernements peuvent créer un environnement favorable et investir dans l’équité, l’accès et l’innovation.

Usurper les « investissements publics »

Parler de réviser le rôle des gouvernements signifie que ceux-ci ne sont déjà plus à la barre. Que ce ne sont plus les décideurs politiques traditionnels qui définissent les politiques ; qu’en réalité ce sont les « partenaires » des PPP qui le font. Les gouvernements nationaux ont été relégués à la « création de l’environnement favorable au PPP », en taxant le public et en augmentant la dette d’emprunt de l’État.

Cette dette est acquise aux partenaires dominants des PPP. Ils ne sont pas seulement des créanciers, ils sont aussi les bénéficiaires des prêts qu’ils imposent. Ils utilisent le mécanisme des « investissements publics » pour créer des marchés qui les servent ainsi que leurs partenaires des PPP.

En février 2000, les chercheurs Kent Buse et Gill Walt du George Institute for Global Health ont rédigé un document de référence sur le développement du concept du PPP. Ils ont suggéré que le PPP était une réponse à la désillusion croissante à l’égard du projet des Nations unies dans son ensemble, ainsi qu’à la prise de conscience du fait que les entreprises mondiales jouaient un rôle de plus en plus important dans la mise en œuvre des politiques. Cela correspond au développement du concept de capitalisme des parties prenantes, popularisé pour la première fois dans les années 1970.

L’argent au services des « valeurs universelles »

Buse et Walt ont expliqué comment les PPP sont conçus pour faciliter l’apparition d’un nouveau type d’entreprises. Ces entités étaient amenées à reconnaître leurs pratiques commerciales destructrices. Elles étaient prêtes à assumer leurs erreurs et à s’amender. Pour y parvenir, elles s’associaient aux gouvernements dans l’intention de collaborer à la résolution des problèmes mondiaux. Les menaces existentielles en question sont alors définies par le PPP et par les scientifiques, universitaires et économistes que le PPP a sélectionnés et financés.

Les deux chercheurs ont identifié un discours clé de Davos, intitulé « Unite Power of Markets with Authority of Universal Values » prononcé par Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, devant le WEF en 1998, comme marquant la transition vers ce modèle de gouvernance mondiale basé sur le PPP :

Les Nations unies ont été transformées depuis notre dernière rencontre ici à Davos. L’Organisation a subi une refonte complète que j’ai décrite comme une « révolution tranquille ». Un changement fondamental s’est produit. Autrefois, les Nations unies ne s’occupaient que des gouvernements. Aujourd’hui, nous savons que la paix et la prospérité ne peuvent être obtenues sans des partenariats impliquant les gouvernements, les organisations internationales, le monde des affaires et la société civile. Les activités des Nations unies concernent les entreprises du monde entier ».

Buse et Walt ont affirmé que ce changement signifiait l’arrivée d’un nouveau type de capitalisme mondial responsable. Mais, comme nous le verrons, ce n’est pas ainsi que les entreprises voyaient cet arrangement. En effet, Buse et Walt ont révélé la raison pour laquelle le PPP offrait une perspective si séduisante pour les géants mondiaux de la banque, de l’industrie, de la finance et du commerce :

L’évolution des idéologies et des tendances de la mondialisation a mis en évidence la nécessité d’une gouvernance mondiale plus étroite, une question qui concerne à la fois le secteur privé et le secteur public. Nous pensons qu’au moins une partie du soutien aux PPP découle de cette reconnaissance et du désir du secteur privé de faire partie des processus de prise de décision en matière de réglementation mondiale.

Le conflit d’intérêts est évident. Nous sommes simplement censés accepter, sans poser de questions, que les entreprises mondiales s’engagent à faire passer les causes humanitaires et environnementales avant le profit. Un système de gouvernance mondiale dirigé par le PPP est en quelque sorte bénéfique pour nous.

Pour y croire, il faut faire preuve d’une grande naïveté. De nombreuses entreprises parties prenantes du PPP ont été condamnées ou tenues publiquement responsables des crimes qu’elles ont commis. Il s’agit notamment de crimes de guerre. L’accord apparemment passif de la classe politique sur le fait que ces « partenaires » devraient effectivement définir la politique mondiale, les réglementations et les priorités en matière de dépenses, ressemble à de la naïveté infantile.

En réalité, il s’agit plutôt d’une mascarade. Comme l’ont souligné de nombreux universitaires, économistes, historiens et chercheurs, l’influence des entreprises, voire leur domination du système politique, n’a cessé de croître depuis des générations. Les politiciens élus ont longtemps été les partenaires juniors de cet arrangement.

Avec l’arrivée des PPP, nous avons assisté à la naissance du processus qui a formalisé cette relation — qui a créé un ordre mondial cohérent. Les hommes politiques n’ont pas écrit le scénario ; ils se contentent simplement de le suivre à la lettre.

Gouvernance et non gouvernement mondial

Il est important de comprendre la différence entre « gouvernement » et « gouvernance » dans le contexte mondial. Le gouvernement revendique le droit, peut-être par le biais d’un mandat quasi-démocratique, de définir une politique et de décréter une législation (loi).

Les prétendues démocraties représentatives occidentales, qui ne sont pas véritablement des démocraties, pratiquent un modèle de gouvernement national dans lequel les représentants élus forment le pouvoir exécutif qui présente et, en fin de compte, promulgue la législation. Au Royaume-Uni, par exemple, cela se fait par le biais du processus parlementaire.

L’Assemblée générale des Nations unies est peut-être ce qui se rapproche le plus de cette forme de gouvernement national à l’échelle internationale. Elle peut adopter des résolutions qui, bien qu’elles ne lient pas les États membres, peuvent créer de « nouveaux principes » susceptibles de devenir des lois internationales lorsqu’elles sont appliquées par la Cour internationale de justice.

Cependant, il ne s’agit pas vraiment d’un « gouvernement » mondial. L’ONU n’a pas le pouvoir de décréter et de formuler des lois. La seule façon dont ses « principes » peuvent devenir des lois est par le biais d’une décision judiciaire. Le pouvoir non judiciaire de créer des lois est réservé aux gouvernements, et leur portée législative ne s’étend qu’à leurs propres frontières nationales.

En raison des relations souvent tendues entre les gouvernements nationaux, un gouvernement mondial officiel semble de plus en plus difficile à concevoir en pratique. Compte tenu de la nature non contraignante des résolutions de l’ONU et de la lutte internationale pour les avantages géopolitiques et économiques, il n’existe actuellement rien que l’on puisse qualifier de gouvernement mondial.

Il faut notamment tenir compte de l’identité nationale et culturelle. La plupart des populations ne sont pas prêtes à accepter un gouvernement mondial distant et non élu. Les gens souhaitent que leur nation soit souveraine. Ils aimeraient que leurs représentants fédéraux aient davantage de comptes à rendre aux électeurs, et non moins.

Le PPP aimerait certainement diriger un gouvernement mondial, mais imposer un tel système par la force est au-delà de ses capacités. C’est pourquoi ils ont utilisé d’autres moyens, tels que la tromperie et la propagande, pour promouvoir la notion de gouvernance mondiale.

La gouvernance par la technocratie

Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller de l’administration Carter et fondateur de la Commission trilatérale, a compris comment faciliter la mise en œuvre de cette approche. Dans son ouvrage de 1970 intitulé Between Two Ages : America’s Role In The Technetronic Era, il écrit :

Bien que l’objectif de former une communauté des nations développées soit moins ambitieux que celui d’un gouvernement mondial, il est plus réalisable. »

Au cours des 30 dernières années, de nombreux PPP ont vu le jour à mesure que le concept de gouvernance mondiale évoluait. Le consensus du WEF sur la gouvernance multipartite a constitué un tournant majeur. Avec la publication en 2010 de Everybody’s Business : Strengthening International Cooperation in a More Interdependent World (L’affaire de tous : renforcer la coopération internationale dans un monde plus interdépendant), le WEF a présenté les éléments de la forme de gouvernance mondiale des parties prenantes du PPP.

Des conseils de l’agenda mondial ont été créés pour élaborer et proposer des politiques couvrant pratiquement tous les aspects de notre existence. Le WEF a créé un organe de gouvernance mondiale correspondant à chaque aspect de la société. Rien n’a été laissé de côté : valeurs, sécurité, santé publique, bien-être, consommation de biens et de services, accès à l’eau, sécurité alimentaire, criminalité, droits, développement durable, systèmes économiques, financiers et monétaires mondiaux.

Le président exécutif du WEF, Klaus Schwab, a précisé l’objectif de la gouvernance mondiale :

Notre but a été de stimuler un processus de réflexion stratégique parmi toutes les parties prenantes sur la manière dont les institutions et les accords internationaux devraient être adaptés aux défis contemporains… Les plus grandes autorités mondiales ont travaillé au sein de conseils interdisciplinaires et multipartites sur l’agenda mondial afin d’identifier les lacunes et les déficiences de la coopération internationale et de formuler des propositions spécifiques pour l’améliorer.

Ces discussions se sont déroulées dans le cadre des sommets régionaux du Forum en 2009, ainsi que lors de la récente réunion annuelle 2010 du Forum à Davos-Klosters, où de nombreuses propositions émergentes ont été testées avec des ministres, des PDG, des dirigeants d’ONG et de syndicats, d’éminents universitaires et d’autres membres de la communauté de Davos.

Le processus de refonte globale a constitué un laboratoire de travail informel ou un marché pour un certain nombre de bonnes idées politiques et d’opportunités de partenariat.

Nous avons cherché à élargir les discussions sur la gouvernance internationale […] afin de prendre des mesures plus préventives et coordonnées sur l’ensemble des risques qui se sont accumulés dans le système international ».

La politique des « défis mondiaux »

En 2010, le WEF a entamé ce qu’il appelle un processus de « refonte globale », dans lequel il définit les défis internationaux et propose des solutions. « Coup de chance » pour le PPP, ces propositions signifiaient plus de contrôle et d’opportunités de partenariat. Le WEF a donc cherché à être le fer de lance de l’expansion de cette gouvernance internationale.

En voici un exemple : En 2019, le gouvernement britannique a annoncé son partenariat avec le WEF pour développer les futures réglementations commerciales, économiques et industrielles. Le gouvernement britannique s’est engagé à soutenir un environnement réglementaire créé par les entreprises mondiales, qui serait ensuite réglementé par les mêmes réglementations qu’elles ont elles-mêmes conçues.

Le WEF ne dispose d’aucun mandat électoral. Aucun d’entre nous n’a la possibilité d’influencer ou même de remettre en question ses jugements. Et pourtant, il travaille en partenariat avec nos gouvernements prétendument élus démocratiquement, ainsi qu’avec d’autres parties prenantes du PPP, pour diriger la planète sur laquelle nous vivons tous.

Le « droit divin » des entreprises

Le capitalisme des parties prenantes est au cœur du PPP. Essentiellement, le PPP usurpe les gouvernements démocratiques (ou tout autre type de gouvernement) en plaçant les entreprises mondiales au centre du processus décisionnel. Bien qu’ils ne tirent leur autorité que d’eux-mêmes, les dirigeants du PPP assument leur propre interprétation moderne du « droit divin des rois » et règnent sans partage.

En janvier 2021, le Forum économique mondial (WEF) a expliqué comment il considérait le capitalisme des parties prenantes :

« La caractéristique la plus importante du modèle des parties prenantes aujourd’hui est que les enjeux de notre système sont désormais plus clairement mondiaux.

Ce qui était autrefois considéré comme des externalités dans l’élaboration des politiques économiques nationales et la prise de décision des entreprises individuelles devra désormais être incorporé ou internalisé dans les opérations de chaque gouvernement, entreprise, communauté et individu. La planète est […] le centre du système économique mondial, et sa santé devrait être optimisée dans les décisions prises par toutes les autres parties prenantes ».

Le PPP supervisera tout. Cela inclut tous les gouvernements, toutes les entreprises, nos soi-disant communautés (là où nous vivons) et chacun d’entre nous individuellement. Les êtres humains ne sont pas la priorité. La priorité, c’est la planète. C’est du moins ce que prétend le WEF.

Contrôle centralisé de la planète

Le contrôle centralisé de la planète entière, de toutes ses ressources et de tous ceux qui y vivent, est au cœur de l’éthique du PPP. Il n’est pas nécessaire d’interpréter les intentions du PPP. Nous n’avons pas à lire entre les lignes. L’introduction de l’initiative « Great Reset » du WEF l’énonce clairement :

Pour améliorer l’état du monde, le Forum économique mondial lance l’initiative du « Great Reset ».

La crise du Covid-19 […] modifie fondamentalement le contexte traditionnel de la prise de décision. Les incohérences, les insuffisances et les contradictions de multiples systèmes — de la santé à la finance en passant par l’énergie et l’éducation — sont plus exposées que jamais.

Les dirigeants se trouvent à un carrefour historique… Alors que nous entrons dans une fenêtre d’opportunité unique pour façonner la reprise, cette initiative offrira des perspectives pour aider à informer tous ceux qui déterminent l’état futur des relations mondiales, l’orientation des économies nationales, les priorités des sociétés, la nature des modèles d’entreprise et la gestion d’un bien commun mondial ».

Il convient de noter que le WEF n’est qu’une organisation partenaire parmi d’autres au sein du PPP. Cependant, il a peut-être été le plus influent en termes de relations publiques tout au long de la pseudo-pandémie. Contrairement aux espoirs des chercheurs Buse et Walt, nous assistons à l’émergence d’une dictature mondiale des entreprises qui ne se soucie pas le moins du monde d’une véritable gestion de la planète.

Disparition de la démocratie

Le PPP déterminera l’état futur des relations mondiales, l’orientation des économies nationales, les priorités des sociétés, la nature des modèles d’entreprise et la gestion d’un bien commun mondial. Aucun d’entre nous n’a la possibilité de participer à ce projet ou à l’élaboration des politiques qui en découlent.

Si, en théorie, les gouvernements n’ont pas à mettre en œuvre la politique du PPP, dans la pratique, ils le font. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les politiques mondiales font de plus en plus partie de notre vie. Le mécanisme de traduction des initiatives politiques du PPP, d’abord en politique nationale, puis régionale et enfin locale, peut être clairement identifié en examinant les politiques de développement durable.

Les « limites à la croissance »

En 1972, le Club de Rome (CdR), groupe de réflexion indépendant financé par des fonds privés, a publié Les limites à la croissance. Comme nous l’avons vu avec le déploiement de la pseudo-pandémie, le CdR a utilisé des modèles informatiques pour prédire ce qu’il a décrété être les problèmes complexes auxquels est confrontée la planète entière : la « problématique mondiale ».

Les opinions émises par le Club de Rome découlent des travaux commandés au Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans le cadre de son modèle dynamique « World3 ». Ce modèle partait du principe que la population mondiale épuiserait les ressources naturelles et polluerait l’environnement au point que « le dépassement et l’effondrement » se produiraient inévitablement.

Il ne s’agit pas d’un « fait » scientifique, mais plutôt d’un scénario suggéré. Jusqu’à présent, aucune des prédictions du modèle World3 ne s’est réalisée.

Le va-et-vient scientifique et statistique sur les affirmations faites dans Les limites de la croissance a été prolifique. Cependant, ignorant tous les doutes, le modèle World3 a été fermement ancré au centre de l’environnement politique du développement durable.

En 1983, la Commission Brundtland a été convoquée par l’ancien Premier ministre norvégien Gro Harlem Brundlandt et par Javier Pérez de Cuéllar, alors secrétaire général des Nations unies. Brundtland était membre du groupe de réflexion du Club de Madrid (un forum d’anciens présidents et premiers ministres) et Pérez de Cuéllar, membre du Club de Rome. En se basant sur les hypothèses très discutables du modèle World3, ils ont entrepris d’unir les gouvernements du monde entier pour mener des politiques de développement durable.

Les objectifs de développement durable

En 1987, la Commission a publié le rapport Brundtland, également connu sous le nom de Notre avenir à tous. Le contrôle (réduction) de la population est au cœur de l’idée de développement durable, telle qu’elle est exposée dans le rapport. Cette décision politique de se débarrasser des gens a valu aux auteurs une reconnaissance internationale et des prix.

Les hypothèses sous-jacentes à ces propositions politiques n’ont pas du tout été remises en question publiquement. Bien qu’un débat académique et scientifique ait fait rage, il n’a pratiquement pas été rapporté. Pour autant que le public le sache, ce qui n’était que des hypothèses et des spéculations non scientifiques étaient des faits avérés. Aujourd’hui, il est impossible pour quiconque de remettre en question ces hypothèses non prouvées et ces modèles manifestement inexacts sans être accusé de « négationnisme climatique ».

Le rapport Brundtland a donné naissance aux objectifs du Millénaire pour le développement qui, en 2015, ont été remplacés par les objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les Nations unies. Depuis lors, ces ODD ont été traduits en politique gouvernementale dans un pays après l’autre. Par exemple, en 2019, le gouvernement britannique a fièrement annoncé qu’il s’engageait à respecter les objectifs de développement durable dans le cadre de sa politique de « neutralité carbone » ou « Zéro Émission Nette ».

Les ODD ont déjà eu un impact aux niveaux régional et local dans les comtés, les villes et les arrondissements du Royaume-Uni. Aujourd’hui, presque tous les conseils municipaux du pays disposent d’un « plan de développement durable ».

Indépendamment de l’attitude que l’on peut avoir face aux menaces mondiales auxquelles nous pouvons ou non être confrontés, il est important de connaître l’origine et la voie de distribution de ces politiques. Un groupe de réflexion mondialiste financé par des fonds privés a été à l’origine d’un programme politique qui a conduit à la création d’un cadre politique mondial, adopté par les gouvernements du monde entier et qui impacte aujourd’hui toutes les communautés de la planète (ndlr: par ex. en France, en Belgique, en Suisse).

Les ODD ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres de la gouvernance mondiale du PPP en action. Le rôle des politiciens élus dans ce processus est négligeable. Ils servent simplement à mettre en œuvre et à vendre la politique au public.

Peu importe qui est élu, la trajectoire politique est déterminée au niveau de la gouvernance mondiale. C’est la nature dictatoriale du PPP et rien n’est moins démocratique.




L’évolution des technologies

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Selon une astrophysicienne, le nouveau « Petit Âge glaciaire » a déjà commencé

[Source : report24.news via @silvano_trotta]

Par Heinz Steiner

[Illustration : vecstock (freepik)]

Même si l’on n’en a pas l’impression actuellement en raison de toutes les annonces de « températures record », la Terre se dirige vers un nouveau « petit âge glaciaire », selon une astrophysicienne de renom. Cela est dû à la modification de l’activité solaire, explique-t-elle. Seules des personnes incultes pourraient exiger une réduction du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Toutefois, en raison de l’évolution de notre système solaire, un réchauffement global allant jusqu’à 3,5 degrés Celsius est possible d’ici l’an 2600.

Ces derniers mois, les médias se sont répandus en informations sur de prétendues « températures record ». Le problème est que de nombreuses stations de mesure se trouvent désormais dans des îlots de chaleur en raison de l’urbanisation. Partout où c’est possible, on manipule et on triche, uniquement pour pouvoir présenter des chiffres plus élevés. Sans parler du fait que nous nous trouvons dans une phase El Niño (qui se termine entre-temps), qui est traditionnellement associée à des températures plus élevées. A cela s’ajoute la vapeur d’eau du Hunga Tonga, qui agit également comme un gaz à effet de serre. Tout cela a très peu à voir avec le dioxyde de carbone, comme je l’ai déjà expliqué en détail dans mon livre « Le CO2 n’est pas notre ennemi ».

Le professeur Valentina Zharkova, professeur à l’université de Northumbria à Newcastle, au Royaume-Uni, met même en garde contre une pénurie de ce gaz. Celui-ci n’est pas nocif, explique cette Ukrainienne d’origine, experte en astrophysique. Elle a fait ses études de mathématiques à l’université nationale de Kiev et a obtenu son doctorat à l’observatoire principal de la capitale ukrainienne. Depuis 1992, elle travaille dans différentes universités britanniques. « En fait, nous avons un déficit de CO2 sur la planète, et il est trois à quatre fois moins important que ce que les plantes aimeraient », explique-t-elle. Dans le passé, la part de CO2 était nettement plus élevée et a connu des réductions successives au cours des 140 derniers millions d’années. Ce n’est que maintenant qu’elle commence à augmenter légèrement.

Actuellement, elle se situe à environ 420 parties par million (ppm), soit 0,042 pour cent. Il y a 140 millions d’années, elle était estimée à 2 500 ppm (0,25 pour cent), soit environ six fois plus. Et cela signifiait également un monde plus vert et plus biodiversifié, selon le professeur. Si le CO2 tombait en dessous de 150 ppm (0,015 pour cent), cela signifierait déjà l’extinction de la végétation et de toutes les autres formes de vie. Un niveau dont le monde s’est déjà dangereusement rapproché lors de la dernière période glaciaire, avec 182 ppm (0,018 pour cent).

[Voir aussi :
Climat — La froide vérité
et Dioxyde de carbone — Le gaz de la vie]

« Nous n’avons pas besoin d’éliminer le CO2 parce qu’en fait, nous en aurions besoin de davantage. C’est de la nourriture pour les plantes, qui produisent de l’oxygène pour nous. Les gens qui disent que le CO2 est mauvais ne sont manifestement pas très bons à l’université ou quel que soit l’endroit où ils ont étudié. Seules des personnes sans éducation peuvent tenir des propos aussi absurdes sur le fait que le CO2 devrait être éliminé de l’air », explique le professeur Zharkova. Elle souligne, sur la base des recherches qu’elle a menées au cours des dernières décennies, que le Soleil, contrairement au CO2, joue un rôle important dans le changement climatique de la Terre.

En utilisant les résultats de recherches antérieures, la professeure estime que la température moyenne de la Terre va baisser d’un degré Celsius au cours des 30 prochaines années, et non augmenter comme nous en avertit le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU. Ce faisant, elle explique également que de tels changements abrupts dépendent des cycles de l’activité solaire. Lorsque le soleil est moins actif, son champ magnétique décroissant entraîne une diminution de l’intensité du rayonnement. En effet, moins de rayonnement solaire signifie inévitablement moins de chaleur. Selon Zharkova, un tel changement se produit tous les 350-400 ans (Grand cycle solaire ou GCS), et elle affirme qu’en 2020, nous sommes entrés dans l’un des grands minima solaires (GMS) qui séparent les GCS. Ce GMS durera jusqu’en 2053, après le retour à la normale de l’activité solaire au cours du cycle 28.

Selon elle, les développements attendus sont particulièrement négatifs pour les propriétaires d’installations solaires. « Je n’éprouve que de la compassion pour les personnes qui ont investi dans des installations solaires », déclare la professeure. Si l’on considère qu’en période de faible activité solaire, nous pouvons nous attendre à des hivers plus longs et — comme c’était le cas au 17e siècle — à des chutes de neige pendant de longues périodes de l’année, les perspectives pour les installations solaires ne sont pas très bonnes. « Pendant le minimum de Maunder, il y a eu des années où il n’y a pas eu d’été du tout — il y a eu un bref printemps, puis l’automne et à nouveau l’hiver. Et s’il y a de la neige sur vos panneaux solaires ou si le ciel est nuageux, ils ne servent à rien », dit-elle.

Toutefois, la période de froid à laquelle il faut s’attendre serait nettement plus courte par rapport au réchauffement, qui serait nettement plus long. Cela s’expliquerait par le rapprochement de la Terre du Soleil en raison des forces gravitationnelles de notre étoile centrale et des planètes. Selon elle, ce cycle solaire dure entre 2 100 et 2 300 ans et est appelé cycle de Hallstatt du rayonnement solaire. Le cycle actuel se terminera vers l’an 2600 et, bien qu’il y ait probablement une autre période de faible activité solaire ou GMS (2375-2415) pendant laquelle il fera à nouveau plus froid, elle s’attend à un réchauffement constant du climat mondial au cours des cinq siècles suivants. Sur la base de ses calculs, la professeure estime que la hausse de température attendue sera d’environ 3,5 degrés Celsius d’ici 2600. Et ce, comme nous l’avons dit, en raison du soleil et non du dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère.

« Quoi que nous fassions sur Terre, nous ne pouvons pas changer l’orbite du Soleil et des grandes planètes comme Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus », explique-t-elle. « Nous ne pouvons rien y faire ». Mais cela montre aussi que nous, en tant qu’Humanité, devrions détourner notre attention du CO2, d’autant plus qu’il ne joue qu’un rôle secondaire en ce qui concerne les températures et que des valeurs plus élevées pourraient aider à éviter de grandes famines grâce au soutien de la flore. Après tout, il s’agit d’une nourriture importante pour les plantes, de sorte que les retards de croissance dus au « petit âge glaciaire » attendu pourraient être au moins un peu compensés.


Site Internet de Valentina Zharkova : https://solargsm.com