L’armée peut-elle stopper la folie de Macron ?

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]

Dans un contexte de tensions accrues tant sur le plan national qu’international, le général André Coustou, figure respectée de l’armée française à la retraite, prend la parole pour évaluer l’état actuel de la France sous la présidence de Emmanuel Macron. Alors que le monde a les yeux rivés sur des conflits tels que la guerre en Ukraine, impliquant des acteurs majeurs comme la Russie et l’OTAN, la situation interne en France soulève des questions cruciales sur la légitimité et la direction de son gouvernement.

Pourquoi un général à la retraite décide-t-il de s’exprimer maintenant ?

Cela reflète une inquiétude profonde concernant les ordres donnés à l’armée pendant les manifestations des Gilets Jaunes, où il a été rapporté que les soldats avaient reçu l’ordre de protéger des bâtiments clés tel que l’Élysée, en utilisant la force si nécessaire. Ces actions posent la question de l’utilisation de l’armée dans le maintien de l’ordre public et des droits civils en France.

Le régime de Macron est-il encore légitime ?

Emmanuel Macron fait face à se vives critiques sur la gestion des crises, notamment sa réponse aux attentats et au terrorisme, ainsi que sa politique étrangère avec des pays comme la Chine et Israël.

La position de la France dans la géopolitique mondiale, notamment sa relation avec les États-Unis sous la présidence de Joe Biden, et son rôle dans la guerre Ukraine-Russie, est également mise en lumière. La diplomatie française, sous la houlette de Macron, oscille entre coopération et confrontation, notamment en ce qui concerne les discussions sur l’OTAN et ses interactions avec des leaders tels que Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.

La question brûlante que qui se doit d’être posée est de savoir si la France se trouve à une période pré-révolutionnaire. Les actions militaires internes, combinées à une politique de plus en plus contestée, pourraient-elles mener à un changement radical ?

Le témoignage du général Coustou nous invite à une réflexion urgente sur la situation actuelle de la France. Entre gestion interne de la sécurité et rôle sur la scène internationale, il est impératif que les citoyens et les dirigeants reconsidèrent les stratégies adoptées pour naviguer dans ce paysage complexe et interconnecté. Est-il temps pour un renouveau politique ?

Les mois à venir pourraient bien déterminer le cours de l’histoire française moderne.




Sortir du schisme mental : la Russie vue par une citoyenne russe

[Source : Jeanne Traduction et twitter.com]

Le but de cet interview n’est en aucun cas de dresser le même tableau du gouvernement russe que les médias mainstreams. Vladimir Poutine n’est pas responsable de tous les maux du monde et ceux que nous avons à craindre se situent en premier lieu sur notre sol français. Ces dernières années, nous avons assisté à la chute progressive de l’Occident et à l’exposition de l’étendue de sa corruption, qui semble n’avoir aucune limite. L’OTAN, organe impérialiste par excellence, n’a cessé de croître depuis sa création, allant de provocation en provocation, de plus en plus à l’est, pour finir par s’illustrer à Maïdan en 2014.

Cependant, reconnaître la responsabilité de l’OTAN et la corruption des pays occidentaux n’implique pas forcément que ceux à qui ils s’opposent aient des intérêts radicalement différents, ni ne servent sincèrement les intérêts de leur population. Face à l’agonie du dollar, dont nous pouvons qu’honnêtement nous réjouir, ainsi qu’à la mise en péril du NOM unipolaire, nous est proposé un NOM multipolaire dirigé par les BRICS, le R étant celui de la Russie. Comme nous pouvons le voir dans la vidéo du WEF, les USA ne sont plus la superpuissance dominante du monde, une poignée de pays domineront.

Cela sonne comme un déclin programmé, ou tout du moins accepté. Compte tenu des accointances de la Russie et du WEF, ainsi que son alignement sur certaines politiques occidentales douteuses, il est capital de s’interroger sur cette alternative qui nous est présentée. Les BRICS et plus particulièrement la Russie de Vladimir Poutine, sont-ils vraiment diamétralement opposés au déferlement totalitaire que nous vivons en occident ? La société artificielle rêvée par le WEF et les principaux banquiers du monde ne séduit-elle pas également ces autres pays ?

C’est ce que nous allons tenter d’explorer avec Anna Lebedeva, citoyenne et résistante russe.

👉 Retrouvez le canal d’Anna ici : https://t.me/anna_libre_ru




Comment réduire rapidement le QI des individus à celui d’une huître




L’hymne aux abeilles




La France agitée par l’esprit de mutinerie militariste

[Source : les7duquebec.net]

Par Khider Mesloub

Depuis l’élection de Macron, « président du chaos, du désordre et de la violence », la France sombre dans la décadence, l’indigence et l’indécence. Ces dernières décennies, la France est fréquemment frappée par des émeutes. Et, depuis quelques années, par l’esprit de mutinerie.

La plus récente mutinerie, menée non pas à la pointe de l’épée ou du pistolet, mais par l’arme épistolaire, a été orchestrée en 2021 par des hauts gradés de l’armée aux facultés intellectuelles dégradées et faisandées appartenant à la mouvance de l’extrême droite.

Plusieurs généraux séditieux avaient commis une tribune appelant à l’insurrection contre les hordes banlieusardes (c’est l’expression polie usitée en lieu et place de « hordes arabes et musulmanes », pour ne pas tomber sous le coup de l’hypocrite loi antisémite), accusées d’entretenir un climat de violence.

Dans cette tribune de militaires publiée le 21 avril 2021 par Valeurs actuelles, parue quelques jours après l’appel à l’insurrection lancé par Philippe de Villiers, intitulée « Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants », les signataires militaires menaçaient d’intervenir pour enrayer le « chaos croissant », procéder à une opération de « pacification du pays », probablement selon les méthodes éprouvées durant la « guerre d’Algérie » par les autorités coloniales françaises qui avaient mobilisé 1 500 000 tueurs assermentés, autrement dit soldats, pour livrer la guerre aux Algériens innocents et désarmés en lutte pour l’obtention de l’indépendance de leur pays.

Dans cette tribune de ces militaires séditieux racistes, le premier sujet cité était : « l’islamisme et les hordes de banlieue » qui « entraîneraient le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre Constitution », selon les termes de ces signataires xénophobes.

En France, la lutte contre l’islamisme est le cache-sexe de la haine de l’islam et des Arabes, tout comme la prétendue lutte contre la délinquance par les élites et les politiciens (qui vivent majoritairement dans des quartiers huppés, prémunis donc de toute promiscuité avec les délinquants et proximité avec l’insécurité) est le paravent de leur racisme anti-maghrébins et anti-noirs, désignés systématiquement comme les principaux responsables de la criminalité. (Voir : À quoi servent les gesticulations bellicistes et les élucubrations guerrières de Macron ? — les 7 du Québec).

La tribune, publiée soixante ans jour pour jour après le putsch d’Alger de 1961, signée par une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires, dénonçait le « délitement » qui frappe, selon eux, « la patrie », et se proclamaient être « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation ».

La tribune s’en prenait au « délitement » qui s’attaque à la France. Les auteurs de la tribune avaient usé d’une rhétorique comminatoire. « Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse », annonçaient-ils. Leur constat se voulait alarmant : « La guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers. » Les militaires étaient clairs. Ils seraient « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation ».

Cette mutinerie militaire épistolaire s’inscrit dans cette atmosphère anomique très répandue actuellement en France, autrement dit une France en proie au dérèglement social, à l’absence de normes morales et à l’anéantissement des règles de conduite. Un dérèglement social couronné en haut lieu, au sommet de l’État, d’un bellicisme hystérique et agressif.

Ces dernières années, la France est gangrenée par la violence. Toutes les strates de la société sont rongées par l’agressivité, l’intolérance, la haine, l’esprit pogromiste. On assiste à l’ensauvagement de la société française, depuis le sommet de l’État, responsable d’une violente politique antisociale et d’une répression policière sanguinaire, jusqu’à la base de la société déchirée par de furieuses tensions, en passant par les entreprises dont les salariés sont en butte à la détresse psychologique et au délabrement physique.

Ironie de l’histoire, les militaires, signataires de la tribune, censés donner l’exemple en matière de discipline, de respect de l’ordre et de la loi, ont adopté les mêmes mœurs de voyous que ceux qu’ils dénoncent dans leur tribune : par leurs menaces de mutinerie sociale, de sédition politique, de subversion armée.

En effet, par leur infraction des règlements, transgression du droit de réserve, violation de la civilité, désobéissance politique, ils se sont comportés comme les « hordes de banlieue » qu’ils fustigent encore aujourd’hui, comme la police raciste qu’ils encensent, comme le gouvernement mafieux et belliciste qu’ils condamnent.

Il n’est pas surprenant que la France, en proie à l’anémie intellectuelle, l’anomie sociale, la pandémie raciste, l’esprit pogromiste, une gouvernance belliciste, abrite une horde de voyous galonnés mus par un racisme décomplexé et un comportement civiquement désaxé.

Bis repetita, les militaires viennent de récidiver. Cette fois ces nouveaux galonnés, supposément patriotiques pacifiques, menacent directement le président Macron de sédition. En effet, 12 généraux se rebellent contre la politique belliciste et interventionniste de Macron. Dans leur appel, les 12 généraux, rassemblés dans le « Cercle de réflexion interarmées », déclarent leur totale opposition à la posture guerrière antirusse du président Macron. Une position partagée par de nombreux officiers. C’est sous le titre « ALERTE » que ces officiers généraux ont signé leur rébellion contre la guerre de Macron en Ukraine. Ils lancent un appel ouvert au cessez-le-feu en Ukraine.

« Combien de morts ? Combien de morts encore ? La guerre russo-ukrainienne est déjà un désastre absolu (…) Les dévastations futures pourraient être exponentiellement plus grandes à mesure que des puissances nucléaires se rapprochent de la guerre ouverte. Aujourd’hui quelques voix timides se hasardent à parler de paix. (…) Nous devons, nous Français, nous Européens, rechercher de la part des deux parties leur accord pour que soit immédiatement déclaré un cessez-le-feu. Pour convaincre, il faudra que les négociateurs, à mandater par l’ONU, présentent avec eux un canevas sur les modalités de sa mise en place », écrivent-ils dans leur Appel publié sur le site Le Courrier des Stratèges.

Petit rappel historique : au cours du XXe siècle, la France a connu plusieurs mutineries, dont les plus célèbres sont celles de 1917, 1958, 1961.

Au cours de la mutinerie de 1917, en pleine guerre des milliers de soldats se mutinent contre leurs officiers en scandant « À bas la guerre ! » et en chantant la glorieuse Internationale. (Voir : Vidéos Bing).

« Nous avons refusé de monter en ligne mardi soir […]. Nous nous sommes mis presque en grève, et beaucoup d’autres régiments ont fait comme nous […]. Ils nous prennent pour des bêtes, nous font marcher comme cela et pas grand-chose à manger, et encore se faire casser la figure pour rien, on aurait monté à l’attaque, il en serait resté moitié et on n’aurait pas avancé pour cela. Peut-être que vous ne recevrez pas ma lettre, ils vont peut-être les ouvrir […]. Moi je m’en moque, j’en ai assez de leur guerre… », raconte, dans une lettre à sa femme, un soldat.

Influencés et galvanisés par la révolution en Russie plusieurs soldats de dix régiments signent un tract appelant les réfractaires à la sédition : « Camarades ! […] nous venons vous prier de vous joindre à nous pour […] arrêter ce carnage, cette guerre qui a pour but premier d’enrichir le capitaliste et de détruire la classe ouvrière. »

Le gouvernement s’alarme. Le général Pétain, prenant conscience de l’ampleur de la mutinerie, alerte le ministre de la Guerre : « Depuis quelques jours, les actes d’indiscipline collectifs et les manifestations se multiplient de façon inquiétante. Ils sont certainement organisés et laissent pressentir des mouvements plus sérieux. »

Dans les mois suivant la neutralisation de la mutinerie, des milliers de soldats seront déférés devant des tribunaux. 3 427 condamnations seront prononcées par la justice militaire dont 554 à mort.

Le 13 mai 1958 est orchestré par les réseaux activistes gaullistes d’Alger un coup d’État militaire qui permet au général de Gaulle de revenir au pouvoir. Ce coup d’État en bonne et due force octroie les pleins pouvoirs à de Gaulle. Il lui permet ensuite d’obtenir une dévolution légale du pouvoir qui sera actée par le référendum de septembre, et l’approbation d’une Constitution (la V°) d’inspiration militaire, dont le régime présidentialiste trahit sa dimension dictatoriale (la Constitution gaullienne est truffée d’articles de neutralisation ressemblant à des revolvers pointés sur la nuque des citoyens).

En avril 1961 a lieu la mutinerie des généraux, également en pleine guerre d’Algérie. En effet, les généraux français Zeller, Challe, Jouhaud et Salan prennent le contrôle d’Alger. Le général de Gaulle, apeuré, craignant l’effet de contagion en métropole, est contraint d’intervenir à la télévision pour solliciter l’aide de la population française. Dans son allocution radiodiffusée et télévisée du dimanche 23 avril, le général de Gaulle implore les Français de l’aider pour sauver son régime putschiste. Dénonçant le « Pronunciamiento militaire », le « quarteron de généraux à la retraite », de Gaulle implore les Français en ces termes : « Françaises, Français, aidez-moi ! ». Les putschistes, incapables de rallier suffisamment d’officiers de haut rang à leur cause, se rendent fin avril.

Il est utile de rappeler que Napoléon I et son neveu Napoléon III se sont hissés au pouvoir également par un coup d’État, c’est-à-dire une mutinerie : le premier en novembre 1799, le second en décembre 1851.

Par ce petit rappel historique, on découvre que la France n’a rien à envier aux Républiques bannières, aux pays africains caractérisés par de fréquentes mutineries militaires concoctées en métropole coloniale. La France est une République canonnière à laquelle le prolétariat ne doit pas adhérer.




« La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

La grippe aviaire fait à nouveau parler d’elle cette semaine. Une fois de plus.

Le Washington Post s’interroge sur le degré de préparation des États-Unis à une pandémie de grippe aviaire.

Apparemment, les scientifiques accordent une attention particulière aux oiseaux migrateurs et aux phoques.

Le Mirror a choisi d’être encore plus alarmiste que d’habitude, en titrant :

« Une carte montre comment la grippe aviaire se propage aux États-Unis, alors que seuls deux États échappent à l’épidémie. »

Une autre année, une autre épidémie, n’est-ce pas ?

Mais attendez, ce n’est pas tout : cette dernière épidémie de grippe aviaire serait due au bétail. Car pourquoi servir un agenda mondialiste quand on peut en servir deux ?

Il y a quelques jours, le New York Times a rapporté que :

« Au moins une personne au Texas a été diagnostiquée avec la grippe aviaire après avoir été en contact avec des vaches laitières présumées infectées. »

Ce matin, le Telegraph a rapporté ce qui suit :

« Des déchets de poulets broyés donnés au bétail pourraient être à l’origine de l’épidémie de grippe aviaire chez des vaches américaines. »

Il ajoute un sous-titre inquiétant [c’est nous qui soulignons] :

« Les experts avertissent que des réglementations laxistes pourraient également permettre au virus de se propager dans les élevages de porcs américains. »

Jetant aux orties toute prétention à la subtilité, le Daily Mail a opté pour :

« Ce que vous pouvez et ne pouvez pas manger dans le contexte de l’épidémie de grippe aviaire aux États-Unis. »

Une autre année, une autre « raison » pour laquelle nous devrions tous cesser de manger de la viande rouge.

Oh, et une autre raison pour laquelle les prix des denrées alimentaires augmentent également.

Étrangement, les médias ont semblé garder le contrôle sur le facteur de la peur, certains d’entre eux se contentant d’un récit effrayant, comme Healthline, qui affirme que « le risque pour le public est encore faible ».

… tandis que d’autres se préparent à l’escalade. Le New York Times, par exemple, s’interroge :

« La grippe aviaire est-elle la prochaine à frapper l’homme ? Sommes-nous prêts ? »

et le Daily Mail qui avertit :

« Soyez prêts : Le CDC organise une réunion sur l’épidémie de grippe aviaire au cours de laquelle il demande aux autorités sanitaires des États de se préparer à l’apparition d’autres cas humains ».

Il ne s’agit donc pas d’une grande histoire d’épouvante… pour l’instant. Mais nous verrons bien.

À l’avenir, ils décideront peut-être de faire de la grippe aviaire « la prochaine pandémie » et de lancer le vaccin tout frais dont ils ne cessent de parler, mais pas encore.

Pour l’instant, il s’agit simplement d’un élément de l’alarmisme permanent et de la guerre mondiale contre la nourriture.




Le but : vous enlever vos poulets

[Source : @ObjetsPerdus]

Alors que tout le monde a été distrait par la fraude liée au COVID-19, de nombreux autres aspects de l’agenda mondialiste sont restés en arrière-plan. L’une d’elles est le retrait de la volaille et des œufs de l’approvisionnement alimentaire.

La soi-disant grippe aviaire est utilisée comme prétexte pour abattre des centaines de millions d’oiseaux. Certaines personnes seront peut-être surprises d’apprendre qu’il s’agit essentiellement d’une reprise d’un récit qui a été testé pour la première fois il y a vingt ans.

En 2005, une publication a détruit la science frauduleuse utilisée pour inventer une pandémie inexistante. Jetons un coup d’œil aux articles dont ils ne veulent pas que vous voyez alors qu’ils tentent de vous enlever vos poulets.

[Voir aussi :
« La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »
La pierre angulaire de Big Pharma]



Références




Wokisme et transhumanisme, deux idéologies qui avancent main dans la main

[Source : Bon Pour La Tête via redacteur-independant.ch]

[Illustration : © David Matos via Unsplash]

De prime abord, les liens unissant le wokisme (mouvance radicale luttant contre les discriminations raciales, de genre ou LGBTQI+) et le transhumanisme (mouvement visant à dépasser la condition humaine grâce aux technologies) sont loin de sauter aux yeux. Ces deux idéologies modernes convergent cependant dans leur volonté de se débarrasser du corps humain biologique, trop limitant et surtout mortel.

Par Martin Bernard
24 janvier 2023

Le wokisme est la nouvelle tendance à la mode au sein de la gauche occidentale. Des auteurs comme Jean-François Braunstein1 n’hésitent pas à considérer cette mouvance comme une religion, avec ses croyances et ses dogmes. Au cœur de ceux-ci se trouve la théorie du genre, qui récuse l’importance biologique des sexes. Selon les tenants de cette théorie, l’identité de genre (être un homme, une femme, etc.) ne dépend aucunement du sexe biologique. Elle n’est qu’un construit social fluide. Dans cette logique « transgenre », puisqu’une femme biologique peut choisir le genre « homme », les hommes peuvent tomber enceintes et enfanter. L’étape suivante est d’espérer, chirurgie aidant, pouvoir changer de sexe biologique, même s’il n’existe pour l’heure que des bases scientifiques contestées sur ces transformations médicales aux nombreux effets indésirables.

Le corps, cette « viande » méprisable

L’idéal transgenre repose en fait sur un dualisme corps-esprit exacerbé. Pour ses défenseurs, nous ne serions que de simples consciences, totalement indépendantes de la réalité matérielle de nos corps, de simples supports dont il est possible de disposer à l’envi. Il n’y a plus de socle commun de vérité. Seule compte l’affirmation de soi, subjective et libérée des identités traditionnelles. La théorie du genre est souvent comparée au gnosticisme, ce courant chrétien du IIe siècle AD taxé d’hérétisme, qui considérait le corps et le monde matériel comme le mal dont il faut se libérer. À la différence que les gnostiques ne niaient pas l’existence des différences biologiques. Ils considéraient simplement le monde matériel comme l’œuvre du malin et cherchaient donc à s’en libérer afin de retrouver leur essence spirituelle.

C’est à ce croisement que la théorie du genre rejoint l’idéal transhumaniste. On retrouve en effet dans la mouvance transhumaniste un mépris identique du corps périssable, régulièrement qualifié de « viande ». Seule compte la conscience, qu’il devrait être possible de télécharger dans un ordinateur ou sur le cloud. C’est ce que cherche notamment à développer la start-up Netcome aux États-Unis. À l’image de Ray Kurzweil, qui travaille pour Google, un grand nombre de transhumanistes espèrent ainsi s’émanciper de la limite humaine ultime : la mort. C’est ce que défend aussi en France le médecin et entrepreneur Laurent Alexandre, qui assure que les développements de la « technomédecine » déboucheront sur « la mort de la mort ». Cette confiance dans les possibilités de la science médicale à transformer les corps est partagée par le wokisme. « Le dépassement du biologique, la relance technicienne des fondements de la vie comme l’obsession scientiste pour la manipulation du vivant constituent les traits marquants d’un mouvement intellectuel convergent avec les intérêts économiques et politiques néolibéraux dominants », soulignait Jacques Testart dans la revue Zilsel en 2017.

Des consommateurs déracinés

Le wokisme comme le transhumanisme sont en effet congruents avec le rêve d’une mondialisation économique poussée à son extrême, faisant fi des identités nationales et de naissance. L’humanité comme le genre doivent être fluides et soumis aux lois d’un grand marché international de consommateurs déracinés. C’est sans doute l’une des raisons du soutien des gouvernements occidentaux (France et États-Unis en tête) à ces idéologies — au wokisme en particulier. Ce n’est pas un hasard non plus si elles sont promues par les grandes industries culturelles américaines (dont Disney) et les GAFAMs.

Un récent rapport du Think Tank libéral Fondapol nous apprend que fin 2018, Twitter a modifié sa politique en matière de « conduite haineuse » afin de pouvoir bannir définitivement de sa plateforme ceux qui « mégenrent », autrement dit se trompent dans le genre d’une personne, et ceux qui « deadname » quelqu’un, c’est-à-dire ceux qui appellent un utilisateur en des termes reliés à son ancien genre. Le réseau aurait également banni des comptes de militantes féministes qui déclaraient : « Les hommes ne sont pas des femmes » (« Men aren’t women »). Peut-être que le rachat de l’oiseau bleu par Elon Musk, ouvertement contre le wokisme, inversera cette tendance sur Twitter. Affaire à suivre.

Se libérer de la « forme »

L’entrepreneur Martine Rothblatt incarne à elle seule la convergence entre wokisme et transhumanisme. Transgenre depuis 1994, Rothblatt est à la tête de l’entreprise de biotechnologie United Therapeutics, spécialisée dans le développement de nouvelles technologies permettant de fabriquer des organes et de prolonger la vie des patients atteints de maladies pulmonaires. En 2018, elle était la PDG la mieux payée des États-Unis. Elle est aussi à l’origine de Terasem, un mouvement néo-religieux et transhumaniste basé en Floride. Le transhumanisme possède en effet une mystique, qui envisage l’expérience virtuelle permise par l’internet comme une sorte d’accès à une réalité supérieure d’ordre divine. Ce n’est sans doute pas un hasard si certains hippies des années 1970, fervents consommateurs de substances psychédéliques, sont devenus des technophiles convaincus, adeptes des mondes virtuels numériques. C’est le cas de Stewart Brand, ami de Steve Jobs et inventeur du terme « personal computer » ou de Timothy Leary, à la fois militant de l’usage des psychédéliques, « pape du LSD » et pionnier théoricien de la cyberculture.

Dans un livre publié en 2011, Martine Rothblatt écrit que le mouvement transgenre est la première étape d’une nouvelle révolution : celle de la liberté « de forme », comprendre le monde physique et ses apparences. Selon elle, la technologie sera le moyen d’y parvenir. « Notre corps disparaîtra, mais il n’y a aucune raison logique à ce qu’il en soit de même de notre personnalité que l’on pourra conserver sous forme digitale. Et, dans un futur proche, des programmes aussi faciles et accessibles qu’iTunes par exemple permettront de faire revivre une personne d’une autre façon », affirme Rothblatt. Dans son optique, le mouvement transgenre, dont elle est l’une des figures de proue, prépare les mentalités à cette révolution.

Une spiritualité débarrassée du matérialisme ?

La volonté de dépasser les limites de la condition humaine terrestre n’est pas nouvelle. Elle était déjà présente, on l’a vu, chez les gnostiques. Elle est plus généralement au cœur des mouvements spiritualistes qui cherchent à sortir des carcans, par ailleurs bien réels, du matérialisme scientifique. Pour eux, les humains disposent d’une identité spirituelle non réductible au corps physique. Mais une différence fondamentale existe entre la plupart de ces courants et le transhumanisme : ils ne misent pas sur la technique, dernier avatar du matérialisme, pour accéder à une transcendance. Leur ambition est aussi d’« augmenter » l’homme, en quelque sorte, mais seulement spirituellement, grâce à un travail intérieur ; non à l’aide d’implants bioniques ou de nanotechnologies. Dans cette optique, le corps humain n’est pas mauvais en soi. S’il fonctionne sainement, il est l’instrument dont nous avons besoin pour accéder aux réalités spirituelles (à travers la méditation, etc.).

Pour ces mouvements, l’immortalité terrestre dont rêvent les transhumanistes repose au contraire sur de dangereux sables mouvants (ceux du matérialisme réductionniste, du relativisme et du nihilisme). Sur une illusion qui ne fera qu’empirer l’aliénation des êtres humains et la destruction de la planète. Ainsi, selon le philosophe Jean-Marc Ferry :

« Cet esprit [transhumaniste] détermine un regard froid et distancié sur le monde, regard de mort qui conditionne l’être humain pour l’indifférence, s’empare de sa nature intérieure propre, afin de la rendre aussi disponible aux manipulations que l’est la nature extérieure, privant l’humanité de l’imagination nécessaire à une projection d’alternatives crédibles au régime civilisationnel ainsi constitué2. »


1 Jean-François Braunstein, La religion woke, Grasset, 2022. 

2 Jean-Marc Ferry, Qu’est-ce que le réel ? Le Bord de l’Eau, 2019, p. 113.




Identification du Machiah des juifs

[Source : Le Messie est à la porte]

Israël a reconnu son Messie, donc l’Antéchrist, mais celui-ci ne s’est pas encore dévoilé publiquement en tant que ce grand personnage redoutable que les prophéties nous ont fait comme description de lui. Cette vidéo montre pourquoi cela aurait été difficile que ce soit quelqu’un d’autre.

Les temps que nous vivons sont historiques, prophétiques ! L’enlèvement de l’Église c’est pour très bientôt. Et rien ne sera jamais plus comme avant. L’heure doit être à la repentance, car tout est fin prêt pour le jour du Seigneur Jésus.

[NDLR L’hypothèse de l’enlèvement de l’Église est basée sur une interprétation de certains passages de la Bible et est contestable.]

Une grande partie d’Israël est en extase devant le Yénouka. Rabbins et sages d’Israël sont presque tous d’accord face à la consécration de cet homme dont ils voient leur sauveur.

La vidéo met l’accent sur le côté hors du commun du personnage devant lequel tous sont en admiration. Tout porte à croire que c’est lui. Ce n’est qu’une piste. L’avenir nous en dira plus.


Interview exclusive du « Yenouka »

[Source : Torah-Box]

Une partie de l’équipe Torah-Box s’est récemment rendue chez Rabbi Chlomo Yéhouda Bééri, surnommé le « Yénouka », jeune géant de la Torah, à Richon Létsion, afin de lui poser des questions et de recevoir ses bénédictions pour le « Am Israël ».

Au cours de cet entretien de grande qualité, le Rav a beaucoup insisté sur quelques notions du judaïsme, essentielles à la pérennité du peuple juif et à la transmission de la Torah à nos enfants. Chemirat Halachone, bénédictions avant et après le repas, pureté familiale et privilégier l’amour des enfants sur l’apprentissage intensif sont les quelques grandes lignes soulignées par le Rav.

Un entretien mené par Rav Daniel Scemama que nous vous invitons à écouter en intégralité : puisse-t-il vous inspirer pour toute votre vie !

En savoir plus sur le Rav : https://torahbox.com/UG3X

[NDLR Ce supposé Mechiah a ici besoin d’un masque. Peur des méchants virus ?]




JO 2024 — Le totalitarisme en marche




Secrets, sectes et loges : les franc-maçons en veulent-ils vraiment aux anthroposophes ?

[Source : redacteur-independant.ch]

Cet article met en lumière l’activité de cercles d’influence particulièrement actifs aujourd’hui dans le monde francophone pour dénigrer tout ce qui provient, de près ou de loin, du mouvement spirituel et philosophique qu’est l’anthroposophie. Parmi ces cercles se trouvent des loges franc-maçonnes. Ce texte, qui complète des thématiques déjà abordées dans ce blog, a été entièrement rédigé par l’anthroposophe Tristan Chaudon (voir note biographique en fin d’article). Les propos qu’il tient n’engagent que lui, et aucunement l’animateur du site.

redacteur-independant.ch

Par Tristan Chaudon

29 décembre 2021 – En France, l’anthroposophie est chaque jour prise à partie, injustement attaquée et salie sur les réseaux sociaux ou dans la presse grand public. On l’accuse, d’un côté, d’être une secte ou, dit de manière politiquement correcte, une « dérive sectaire ». D’un autre côté, on l’assimile à un fatras de croyances ésotériques, une pseudoscience cherchant à utiliser les peurs ou la naïveté des gens avec malhonnêteté ou intérêts.

Paradoxalement, les applications directement inspirées de l’anthroposophie connaissent un succès croissant dans les champs professionnels comme la pédagogie, l’agriculture, la médecine ou encore les arts. À une époque de crise systémique de notre modèle de pensée, de société et de consommation, elle propose des alternatives concrètes, durables, éprouvées et appréciées. À tel point que nombre de spécialistes et de scientifiques dans leur domaine de compétence en reconnaissent la valeur pratique autant que les innovations conceptuelles.

D’où vient cette contradiction, cette forme de haine et de rejet d’une pensée certes nouvelle et étonnante par certains aspects, mais pourtant originale, féconde et digne d’être perçue dans sa véritable nature ? Essayons dans cet article de comprendre pourquoi et comment des groupes minoritaires, revendiquant le secret, utilisent leur pouvoir et leurs réseaux afin de décrédibiliser aux yeux du grand public les innovations et initiatives issues de la pensée anthroposophique.

Les néo-rationalistes, influenceurs d’opinion et le relais franc-maçon

Dans l’ouvrage « Les gardiens de la raison, enquête sur la désinformation scientifique », les journalistes Stéphane Foucart et Stéphane Horel montrent comment des youtubeurs travaillent à influencer l’opinion afin de faire passer les intérêts des gros industriels pour de la science. Ils utilisent des organismes néo-rationalistes comme l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique), caution intellectuelle de certains lobbys, pour semer la confusion en créant de fausses controverses sur des sujets de santé publique et de protection de l’environnement.

Leur stratégie consiste également à décrédibiliser certaines alternatives appréciées et peu coûteuses comme l’homéopathie en les taxant de pseudoscience. La vertu est ainsi placée du côté des laboratoires pharmaceutiques qui développent de nouveaux médicaments, en général plutôt chers, et souvent toxiques et inefficaces.

En 2018, le youtubeur Thomas Durand a réalisé sur sa chaîne « La tronche en biais » un entretien avec Grégoire Perra, un détracteur obsessionnel de l’anthroposophie, autoproclamé « lanceur d’alerte » et écarté d’une École Steiner pour une affaire de mœurs. L’objectif de cette vidéo, refusant tout débat contradictoire malgré des demandes, était de brosser une image grotesque et ridicule de l’anthroposophie, la faisant passer aux yeux de l’opinion pour une pensée farfelue assimilée au « New age ».

Ces vulgarisateurs, appelés également « zététiciens », instrumentalisent l’ignorance de hordes de « geeks » ou d’ingénieurs se croyant les gardiens de la vraie science et pourchassant de façon agressive et non argumentée, souvent insultante en meute virtuelle sur les réseaux sociaux (particulièrement Twitter) ceux qui se revendiquent de l’anthroposophie, de la biodynamie ou de l’homéopathie.

Des intellectuels comme Gérald Bronner, sociologue, membre du comité de parrainage de l’AFIS, soutiennent publiquement ces youtubeurs. Ce dernier gravite dans l’écosystème rationaliste tout en intervenant dans des manifestations organisées par le Grand Orient de France. Il accuse d’ailleurs l’anthroposophie de « secte » dans son dernier livre « Apocalypse cognitive », associant insidieusement aux thèses de la pensée anthroposophique toutes les théories virales et conspirationnistes circulant sur internet1.

Le 22 février 2020, des ministres et anciens recteurs ont été invités par le groupe du Grand Orient de France (GODF) et son comité « Laïcité République » à participer à une journée pour promouvoir l’idée d’un « Science Media center » à la française. Le dirigeant de ce comité, Jean-Pierre Sakoun, consultant en ingénierie culturelle, constitue au sein des milieux francs-maçons l’un des relais avancés d’une ligne néo-rationaliste du type AFIS.2

Gérald Bronner promeut des écrits d’influenceurs rationalistes.
Extrait du livre de Gérald Bronner intitulé « Apocalypse cognitive ».
Gérald Bronner gravite dans l’écosystème rationaliste et intervient dans des manifestations organisées par le Grand Orient de France.

Des écrits agressifs qui ont des conséquences néfastes réelles

Le 3 juin 2017, l’universitaire Stéphane François écrit dans le magazine franc-maçon Critica Masonica que l’anthroposophie est une « multinationale de l’ésotérisme », concept jouant sur l’ambiguïté et la peur d’une emprise globale, amalgamant des inepties au sujet de l’anthroposophie et de ses applications pratiques.

Une année plus tard, le 3 juillet 2018, le journaliste Jean-Baptiste Malet reprend le narratif franc-maçon dans Le Monde diplomatique et écrit un article entièrement à charge après avoir réalisé une enquête malhonnête. Le titre de l’article, « L’anthroposophie, discrète multinationale de l’ésotérisme », contribuant là aussi à une désinformation malveillante sur l’identité de ce courant de pensée.

Plus grave, le 8 septembre 2020, le journal Franc-maçonnerie Magazine s’en prend directement à l’anthroposophie et aux Écoles Steiner Waldorf dans un article intitulé : « Les dérives sectaires une nouvelle menace pour la République ». Il encourage tous les francs-maçons à agir dans les réseaux associatifs, fédération de parents d’élève ainsi qu’au sein de la DDEN (Direction Départementale de l’Éducation Nationale) pour contrer les impulsions anthroposophiques.

Un an plus tard, les parents de l’école Waldorf de Bagnères-de-Bigorre (affiliée à la Fédération-Pédagogie Steiner-Waldorf en France uniquement pour les classes de maternelle) sont mis en demeure de scolariser leur(s) enfant(s) dans un autre établissement par l’Académie de Toulouse, notamment sous pression des associations de parents d’élèves, de syndicats et d’une offensive journalistique de Charlie Hebdo par Laure Daussy. À noter que cette dernière a été invitée par le Grand Orient de France (GODF) en mai 2019 à intervenir sur le thème du planning familial et de l’universalisme.

Cette école de Bagnères-de-Bigorre était pourtant accompagnée par la Fédération, qui veille au respect des critères pédagogiques et administratifs conformément à la loi. Et même si de réelles divergences existaient entre cette école et l’Académie de Toulouse, tout était mis en œuvre pour y remédier et plusieurs problématiques étaient en passe d’être résolues. Cette décision abrupte, à quelques jours de la rentrée, est donc incompréhensible et fortement contestable. En effet, il n’a pas été tenu compte ni de la volonté manifeste des responsables de l’école de se mettre en conformité ni du désespoir des parents qui, pour certains, avaient déménagé et investi beaucoup d’énergie pour y mettre leurs enfants.

Une « organisation secrète » qui instrumentalise la Miviludes ?

Récemment, une responsable d’association « anti-secte » de l’ACCEC (Association Centre de Cartographie et d’Études des Croyances) a révélé sur Twitter que nombre d’associations de victimes comme l’Unadfi, le CCMM ou le FECRIS sont composées de personnalités franc-maçonnes et que, paradoxalement, certains pactisent avec des « mouvements sectaires » identifiés par la Miviludes, comme l’Antiquus Mysticusque Ordo Rosae Crucis (AMORC) ou la scientologie.

Valérie Blanchard, de l’ACCEC, révèle sur Twitter que nombre d’associations de victimes, comme l’Unadfi, le CCMM, le FECRIS sont composées de personnalités franc-maçonnes.

Concernant la Miviludes, les choses se complexifient, car l’État n’a pas réussi à créer dans cet organisme un outil efficace de lutte contre les dérives « sectaires ». Il s’est laissé influencer par des mouvements de défense des victimes et par des groupes institutionnalisés (mouvements catholiques ou francs-maçons) qui en veulent aux minorités religieuses concurrentes. Et les vrais spécialistes, scientifiques, sociologues ou historiens en ont été écartés.

Pour rappel, en 1999, Jacques Guyard, président de la commission parlementaire sur les sectes, députés PS et « frère » du GODF, mettait l’anthroposophie sur la liste des sectes. Il a été condamné 2 ans plus tard à verser « 20 000 francs d’amende et 90 000 francs de dommages-intérêts pour avoir diffamé trois mouvements anthroposophes se réclamant du courant de pensée de Rudolf Steiner. »

Cela a conduit, au sein même de l’État français, à instrumentaliser des victimes au service d’intérêts, de rivalités religieuses ou de pouvoir idéologique. C’est ce qu’a dénoncé le sociologue Raphaël Liogier dans une émission de Frédéric Taddéi sur RT France, en mars 2021. Il écrivait d’ailleurs dans un article paru dans Le Monde en 2008, que la Miviludes était déconnectée du terrain et relevait davantage d’une croisade :

«  Le Centre contre les manipulations mentales (CCMM), plutôt gauche jacobine laïciste, gardien du sanctuaire de la vérité rationnelle contre les superstitions, et l’Union nationale des associations de défense de la famille et de l’individu (Unadfi), plutôt droite libérale, voire chrétienne, défendant la cellule familiale et l’individu contre les influences néfastes. Ces deux associations deviendront les seuls informateurs patentés de l’État, recevant des millions d’euros de subventions. »

La Grande loge de France participe ou aurait participé au travail de la Miviludes.

Janine Tavernier, présidente de l’Unadfi de 1993 à 2001, constatait, dans un article du journal Le Monde du 17 novembre 2006, que « petit à petit, beaucoup de franc-maçons sont entrés dans l’Unadfi, lui donnant une coloration qu’elle n’avait pas à l’origine. » L’affiliation de son actuelle présidente, Catherine Picard en est l’une des illustrations.

Enfin, en octobre 2021 est sorti un livre intitulé « Les nouveaux périls sectaires ». Les auteurs, les journalistes Thimothée Rauglaudre et Jean-Loup Adénor se font depuis le plaisir de raconter sur les chaînes de radio et de télévision que l’anthroposophie et les Écoles Steiner sont des « dérives sectaires ».

Ces deux jeunes journalistes, d’ailleurs accusés par l’avocate Valérie Blanchard d’être des francs-maçons, semblent dire tout haut ce que la Miviludes dit seulement tout bas dans ses publications, car elle n’est en possession d’aucun élément factuel : accuser sans preuve et sans contradiction, sans recherches ni enquêtes sociologiques sérieuses, mais sous la forme de « témoignages » de victimes des propos mensongers et diffamants sur les pratiques issues de l’anthroposophie.

Des représentants de courants francs-maçons seraient ainsi particulièrement actifs dans les associations anti-sectes et particulièrement au sein de la Miviludes, service de l’État destiné à lutter contre les dérives ? Un faisceau d’indices le laisse penser, mais comme cette organisation, ainsi que le GODF ont un fonctionnement opaque, il est difficile de l’affirmer avec certitude.

La Franc-maçonnerie est-elle une « secte » ?

Mais qu’est-ce que la Franc-maçonnerie ? Et comment certains franc-maçons en sont-ils venus à se positionner aussi négativement contre les minorités spirituelles ? En France, il existe deux grandes familles de loges franc-maçonnes : il y a les loges « spiritualistes ou traditionalistes » (Grande Loge de France GLDF) qui ne souhaitent pas s’occuper de politique ni de religion, et il y a les loges « libérales ou adogmatiques » (GODF) qui n’hésitent pas influencer et même à faire directement de la politique, c’est-à-dire à pratiquer l’entrisme et à utiliser leur lien de solidarité et leur réseau pour des intérêts éloignés d’enjeux spirituels.

« Un ordre initiatique, avec des rites, des rituels et des symboles, dans lequel l’adepte parcourt un chemin d’évolution à travers les “Hauts Grades” et les “Ordres de sagesse” pour parvenir au statut de “Grand Maître”… après avoir traversé une période d’initiation et attendu parfois jusqu’à deux ans avant d’être accepté, où hommes et femmes sont clairement séparés, où les réunions sont secrètes, où l’on fait du prosélytisme pour se faire connaître, et bien sûr, recruter de nouveaux adeptes… à quoi cela vous fait-il penser ? »3

Dans un article du CICNS (Centre d’Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités) datant de 2010, Valérie Dole souligne qu’en tant que minorité spirituelle, les loges de Franc-maçonnerie présentent toutes les caractéristiques imputables à ce que l’on dénonce chez les sectes. Elles ont d’ailleurs été souvent désignées comme secte dans l’histoire, comme le montre Arnaud Esquerre dans son ouvrage «  La manipulation mentale — Sociologie des sectes en France » (Fayard).

Dans un autre article également publié par le CICNS, l’auteur indique que :

« Un certain nombre d’acteurs s’emploient, en France, à dégrader le débat sur la question des “sectes” ; parmi eux se trouvent les principales obédiences franc-maçonnes. Leurs prises de position officielles nous paraissent incohérentes et non responsables au vu de l’histoire mouvementée de la franc-maçonnerie.  

Compte tenu à la fois de l’impossible définition d’une secte et des caractéristiques mêmes de la franc-maçonnerie, il est impossible de se leurrer sur une hypothétique différence entre les loges maçonniques et les autres minorités spirituelles. Comment la franc-maçonnerie en est-elle donc venue à se positionner aussi négativement dans le discours antisectes ? »

Le CICNS a été créé en 2004, pour défendre les minorités spirituelles particulièrement et injustement attaquées par les associations réunies par la Mils et les rapports parlementaires recensant les sectes en 1998-99. Or, ceux qui instrumentalisaient les victimes recueillies à juste titre par une structure comme l’Unadfi en profitait pour dénoncer des pratiques sectaires qu’eux-mêmes pratiquent allègrement, particulièrement au sein de structures secrètes comme le GODF.

Steiner et la Franc-maçonnerie

Certaines associations anti-sectes pensent d’ailleurs qu’une des preuves que l’anthroposophie est une secte est que Steiner a été un temps franc-maçon dans une obédience du rite de Memphis-Misraïm.

À l’époque de la création de la Société théosophique par Helena Blavatsky, dans les années 1870, les règles du silence traditionnellement et strictement gardées par les loges maçonniques furent peu à peu rompues, faisant face à une exigence des temps où la connaissance spirituelle devait trouver le moyen d’être plus accessible auprès du public.

Dans son autobiographie rédigée et parue dans « Das Goetheanum » entre 1923 et 1925, R. Steiner s’exprime en ces termes :

« Si je me décidais à parler publiquement de la connaissance spirituelle, je devais donc me résoudre à rompre avec cette tradition. Je me trouvais confronté avec les conditions exigées par la vie de l’esprit moderne. De nos jours, il est impossible de garder secret comme cela était naturellement le cas aux temps anciens. (…) Je n’avais envers personne la moindre obligation de secret, car je n’avais rien emprunté de cette “sagesse ancienne” ; la connaissance spirituelle que je possède résulte de ma propre investigation. Après l’avoir acquise, je la compare avec ce qui a déjà été publié de la sagesse ancienne, afin d’établir la concordance et de montrer en même temps le progrès dont l’investigation actuelle est capable. À partir d’un certain moment, je reconnus donc clairement l’opportunité de mon action publique dans le domaine de la science spirituelle. »

Cette décision a été prise au tournant du 20e siècle, et s’est manifestée la première fois lorsque le Comte et la Comtesse Brockdorf, dirigeants d’une loge de la Société théosophique, l’invitèrent pour parler de Nietzsche puis de Goethe. Les membres théosophes furent vivement intéressés par ce qui vivait en lui sous forme ésotérique en lien au travail artistique de Goethe. Dans son parcours au sein de la Société théosophique, Steiner a toujours veillé à n’exprimer que ce qu’il vivait intérieurement comme contenus imaginatifs, non ce que véhiculait la société sous forme de doctrines.

Sa rencontre avec la maçonnerie se fit un peu plus tard, comme le décrit Aurélie Choné dans un article paru en 2018 : « En 1905, il est initié par Theodor Reuß au Rite de Misraïm, avec son épouse — ce qui lui coûte cher, comme le remarque l’historien allemand Helmut Zander4 —, et devient en 1906, président du “Chapitre et Temple mystique” Mystica Aeterna, à Berlin. »

Cette loge respectait les formes maçonniques de la graduation hiérarchique par degré. R. Steiner s’exprime clairement dans son autobiographie5 sur les raisons de cette adhésion : « L’idée d’engager mon action selon l’esprit d’une pareille société ne m’effleura même pas. L’impulsion anthroposophique devait découler de sa propre source de connaissance et de vérité. Sur ce point je ne tolérais aucun compromis. (…) Le déroulement du cérémonial reflétait la seule connaissance anthroposophique. Tout cela fut fait pour répondre aux désirs des membres. En plus de la science spirituelle transmise sous forme d’idées, ceux-ci souhaitaient recevoir quelque chose qui s’adressât directement au cœur et à l’acte contemplatif ».

Sa relation avec Reuss se dégrade, car il ne parvient pas, dans le cadre du rite maçonnique, à déployer librement ses idées spirituelles, ni à rénover les contenues ésotériques et méditatifs dans la forme artistique qui lui semblait adaptée à l’esprit moderne. La Première Guerre mondiale marque la fin des activités maçonniques de Steiner.

Le 17 février 1920, dans le cadre d’une « leçon ésotérique »6, R. Steiner s’exprime ainsi sur les sociétés secrètes :

« Ces vérités sont connues des nombreuses sociétés secrètes, mais elles veulent les garder pour elles. Ces sociétés ne tiennent pas tellement à nier ces vérités, mais (…) à les détourner de leur courant pour les faire entrer dans le monde comme étant de leur paternité. Rien ne serait plus simple que de rendre la science de l’esprit populaire : il suffirait que je me retire, que je me donne pour mort, et que déjà les sociétés secrètes populariseraient ces vérités comme étant les leurs pour gagner en puissance. »

Conclusion

L’anthroposophie est un courant de pensée, vaste, fécond et transparent qui s’adresse à l’individu dans son besoin de connaissance intime et propose des solutions pratiques pour les activités humaines dans différents champs professionnels. Il n’est pas réductible à l’individualité de R. Steiner, mais s’inscrit dans une continuité historique. Dans les statuts de la Société anthroposophique universelle, il est stipulé (article 4) :

« La Société anthroposophique n’est pas une société secrète ; elle est au contraire absolument publique. Toute personne peut en devenir membre qui, sans distinction de nation, de condition sociale, de religion, de conviction scientifique ou artistique, considère comme justifiée l’existence d’une institution telle que l’École de science de l’esprit du Goetheanum à Dornach. La Société refuse toute visée sectaire. Elle considère que la politique ne relève pas de ses tâches. »

Elle est pourtant régulièrement accusée de :

  • D’être une pseudoscience par des néo-rationalistes qui, sous couvert de défendre le « consensus » ou la « méthode scientifique » agissent en réalité au service des intérêts des gros industriels au détriment de la santé humaine, de notre environnement et de la biodiversité.
  • Propager de croyances ou d’ésotérisme, par des minorités spirituelles de types francs-maçons, alors qu’eux-mêmes pratiquent des rituels, vénèrent le « Grand architecte de l’univers », ou d’autres concepts appartenant au registre des croyances.
  • De pratiquer l’entrisme, alors que le Grand Orient de France ne se cache pas d’être actif directement en politique via des politiciens (Mitterand, Mélenchon, Manuel Valls, Jean-Yves Le Drian…), des conseillers (Alain Bauer), ou des hauts fonctionnaires (Christophe Chantepy, directeur de cabinet du Premier ministre, Renaud Vedel, directeur adjoint de cabinet du ministre de l’Intérieur ou Cédric Lewandovski, directeur de cabinet du ministre de la Défense).
  • Et pire encore, de charlatanisme voire de dangereuse ou criminelle, par des fonctionnaires de l’Éducation nationale comme Stéphanie de Vanssay, Conseillère nationale pédagogie et numérique à l’école, active au sein de l’UNSA-Education, qui publie régulièrement sur Twitter des messages de haine condamnables.

On observe ainsi clairement — en opposition à l’intérêt public, au droit d’entreprise et à la liberté d’association, pourtant fondements de notre République française — qu’agit contre l’anthroposophie un écosystème « occulte », composé de loges secrètes, d’intérêts industriels et financiers puissants, ainsi que certains monopoles d’État visant à :

  • Décrédibiliser l’anthroposophie et ses initiatives concrètes au sein de l’opinion publique par l’activisme militant « zététiciens » et des youtubeurs sans doute rémunérés par des agences de communication leur proposant des mots clés et des méthodes agressives de marketing 3.0.
  • Désinformer par voie de presse dans des revues spécialisées d’obédience franc-maçonne, repris parfois directement dans la presse « mainstream », à partir de fausses enquêtes à base de témoignages ou d’entretien avec des personnalités controversées et non crédibles.
  • Agir dans les réseaux de service public dépendant directement de l’État comme la Miviludes, les Directions départementales de l’Éducation nationale (DDEN) ou les académies, afin de procéder à des fermetures d’Écoles ou de pratiquer une ostracisation sous le pseudo-concept de « dérives sectaires »

La société anthroposophique compte parmi ses membres certains francs-maçons, et cela est le signe d’une ouverture d’esprit enrichissante. Mais certains d’entre eux ont témoigné qu’ils ne pouvaient pas défendre publiquement Rudolf Steiner, sous peine d’être rejetés de leur obédience. Ici se révèlent sans doute les limites de cette double appartenance, par nature incompatible pour les membres occupant des fonctions de représentation ou de direction : on ne peut pas, en privé, étudier et admirer Rudolf Steiner et ne pas le défendre quand il est publiquement sali dans la presse.

Je souhaite ainsi alerter le grand public au sujet des dysfonctionnements graves et récurrents de nos institutions au service de certains intérêts qui agissent en se cachant de moins en moins contre notre modèle de société fondé sur les libertés individuelles, religieuses, thérapeutiques et pédagogiques dont l’État devrait être le garant.


Biographie de l’auteur

Tristan Chaudon est architecte et exerce en libéral dans la région de Colmar depuis 2012. Ayant des origines familiales rhénanes (Hollande, Suisse, Allemagne et France), il s’intéresse très jeune à la spiritualité anthroposophique, comme renouveau des anciennes fraternités européennes. Il co-fonde en 2009, Carminem, association destinée à expérimenter avec des jeunes cette nouvelle compréhension du monde. En 2011, il participe à l’initiative internationale de la méditation avec le Goethéanum. Ces thèmes de recherche sont aujourd’hui liés à la tri-articulation de l’organisme social, l’histoire de l’art et des courants spirituels ainsi que la compréhension de l’actualité. Il est membre de l’École de science de l’esprit.


Notes :

1 Apocalypse cognitive, Gérald Bronner, PUF, 2021

2 Stéphane Foucart, Stéphane Horel, Sylvain Laurens, Les gardiens de la raison, enquête sur la désinformation scientifique, La découverte, 2020.

3 http://www.cicns.net/FM.htm

4 Helmut Zander : Rudolf Steiner. Die Biografie. München : Piper, 2011, p. 256.

5 Rudolf Steiner : Autobiographie. Vol 2 Genève, EAR, 1979, p.215-2016.

6 Rudolf Steiner, Leçons ésotériques, Tome 3, 1913 -1923, EAR.




Plaidoyer pour un renouveau européen

[Source : antithese.info]

Plaidoyer pour un renouveau européen, le nouveau livre de Martin Bernard, co-fondateur d’ANTITHESE, est désormais disponible en France !

Plaidoyer pour une renouveau européen
Plaidoyer pour une renouveau européen - 4e de couverture

« Cet essai a peu de pages mais il nourrit longuement le meilleur de nous-mêmes. »

Jacques Pilet (cliquez ici pour lire sa critique)

L’ouvrage est né d’un constat : celui de la crise, sans doute terminale, de la civilisation européenne, devenue globale. Les plans échafaudés pour assainir l’Europe, de plus en plus mise à mal par sa tutelle envers les États-Unis et le rejet du monde russe qui en découle, omettent souvent l’histoire spirituelle du continent, pourtant primordiale.

Ce livre ambitionne de rétablir cette omission. Il se veut un plaidoyer pour qu’une nouvelle vision de la science et de l’être humain, ouverte à ces réalités, prenne racine en Europe. Il appelle de ses vœux l’émergence d’une civilisation en phase avec les rythmes du vivant et du cosmos, qui puisse dialoguer de manière constructive avec les traditions humanistes issues des autres peuples et civilisations de la planète, afin de dégager ensemble des perspectives d’avenir fructueuses pour l’humanité.

Plutôt que de mener une course effrénée (et perdue d’avance) pour rivaliser avec les États-Unis ou la Chine en matière d’innovation technologique, les peuples d’Europe feraient mieux d’investir dans une refondation de la science et de la recherche dans le sens d’une ouverture à la spiritualité. Cela donnerait à l’Europe un nouveau but historique, qui serait un développement naturel de ses plus belles traditions philosophiques, qui plus est véritablement en phase avec les impératifs humanistes et écologiques de notre temps. Après avoir décliné, après être « sortie de l’histoire » par incapacité interne à se renouveler, l’Europe pourrait ainsi redevenir une source d’inspiration pacifique et non invasive pour d’autres peuples se reconnaissant librement dans ses valeurs et dialoguant avec elles.

Vous pouvez acheter le livre aux liens suivants :



Quand s’interroger devient un délit, il est urgent de le commettre

ou en deux vidéos :








Calcul mental rapide en fin de primaire

[Source : https://player.vimeo.com/video/315536903]

[Illustration : CALCUL MENTAL EN CM1-CM2 ! École Sainte Bernadette, Tarbes, France.]

INCROYABLE !

ACCROCHEZ-VOUS !!!

Dans les Hautes-Pyrénées pas de calculette ! … juste les doigts pour atteindre des « sommets » !

Regardez bien la vidéo : hallucinant !!!!

Observez bien ces enfants :

  • – Tous ont une blouse uniforme ;
  • – Ils sont sur des tables d’écolier d’autrefois ;
  • – Ils sont tous tournés vers le maître, signe de discipline ;
  • – Ils sont dans une école privée catholique.

Calcul mental rapide en C.M.1-C.M.2 à l’école Sainte Bernadette de Tarbes.






L’étrange famille royale d’Angleterre : sous le soleil de Satan ?

[Source : nice-provence.info]

Par Pierre-Émile Blairon

Ce vendredi 5 avril 2024, la chaîne C8 (Groupe Bolloré) proposait un documentaire sur le couple princier d’Angleterre, intitulé « Kate et William, anges ou démons, qui sont-ils… ».
Cette émission n’apporte pas la réponse à sa propre question. Au contraire, il nous est bien montré que le couple est obsédé par son image dans les médias qu’il surveille comme le lait sur le feu.
Nice Provence Info a donné carte blanche à Pierre-Émile Blairon pour répondre librement à la question : alors… anges ou démons ?

Georges Gourdin

Sous le soleil de Satan : c’est le titre de l’ouvrage le plus fameux de l’écrivain catholique Georges Bernanos qui décrit la vie tourmentée d’un jeune prêtre aux prises avec l’impiété de ses ouailles et leurs péchés pas toujours bien cachés ni avoués. Atmosphère ténébreuse, relents de tombes fraîchement creusées, de turpitudes sexuelles, de personnages torturés — ou pas — par le besoin de faire le mal.
La famille royale d’Angleterre, après la mort de la reine Élisabeth, passe actuellement par une zone de grandes turbulences ; est-elle en train de faire son « great reset » ?
Elle suivrait en cela tous les « grands » personnages et tous les puissants de la planète qui s’y activent afin de conserver leurs prébendes et d’aboutir à leurs sombres desseins concernant l’avenir de la population planétaire1

Satan, le prince de ce monde

S’il y a un roi d’Angleterre, Satan, lui, est le « Prince » de ce monde. Il n’est pas nécessaire de faire partie de la mouvance chrétienne pour évoquer (ou, pour certains, invoquer) son nom. Nous avons souligné, dans un précédent article2 sur ce même site, l’origine commune du nom Satan avec celui de Titan, l’un procédant de la tradition chrétienne et l’autre de la mythologie grecque, les deux ayant la même fonction, ou mission, celle de défier Dieu, voire de le remplacer.

Sous le soleil de Satan : il y a comme une contradiction dans ce titre, le « prince de ce monde » étant considéré comme le « prince des ténèbres », que vient faire ici le soleil ? C’est que, à l’origine, Satan était Lucifer, en latin, le « porteur de lumière ».

Dans l’Apocalypse (22:16), Jésus dit :

« Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin ».

Ainsi, le Christ lui-même associe d’une part l’étoile brillante du matin, qui, chez les Romains, est Lucifer représentant Vénus, l’astre du matin, qui brille encore avant le lever du soleil et, d’autre part, son ascendance royale juive, se proclamant l’héritier du roi David, filiation que revendiquent également les souverains anglais.

Lucifer, celui qui veut trop briller, atteint par l’hubris, la vanité, voulant rivaliser avec Dieu, est expulsé du ciel, rejeté dans le monde matériel, la Terre, avec les anges rebelles qui le suivaient ; il deviendra alors Satan, l’ange déchu, mais aussi le maître de notre monde.

« Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. »

(Genèse 6 : 1–4.)

Cette histoire fait partie du corpus de légendes, de mythes, de croyances, qui peuplent les traditions non seulement des religions du Livre, mais aussi de celles de l’Antiquité et d’anciennes civilisations antédiluviennes qui remplacent les « anges » par des êtres venus de la mer ou de l’espace qu’ils appellent « dieux ».

Et « les fils de Dieu », les anges déchus, firent des enfants aux terriennes. Et l’on suppose que ces enfants très spéciaux ont constitué, au fil des siècles, une dynastie, une caste ou une secte, les « belles femmes terriennes » ne servant plus alors qu’à engendrer les enfants des anges rebelles, des démons, coincés dans ce tout petit morceau d’univers qu’est notre planète, bien trop petit pour satisfaire leur orgueil démesuré.
Depuis quelques dizaines d’années, les humains (?) qui dirigent le monde : caste des oligarques, des ploutocrates, sectes pédosatanistes, transhumanistes ou, maintenant, transhumains, tentent de nous persuader qu’ils existent bien, que ce sont eux les maîtres, qu’ils ont décidé pour nous de notre destin et qu’il ne nous reste plus qu’à nous soumettre ou à disparaître, ou les deux. Quitte à vivre dans ce que ces privilégiés considèrent cependant comme une prison, autant y vivre en tant que gardiens plutôt qu’en tant que détenus.

Les Windsor sont-ils liés à ces gens ? Et ont-ils les mêmes ambitions, les mêmes méthodes, les mêmes intérêts et les mêmes origines ? Nous n’en savons rien ; nous pouvons juste constater que les quelques indices que nous avons en notre possession ne plaident certes pas en leur faveur. Il semble, en effet, que les Windsor se croient obligés de fournir des gages d’allégeance à une entité diabolique, qu’elle soit réelle ou existant seulement dans leurs cerveaux dérangés, comme s’y sont soumis les représentants des diverses sectes au Pouvoir comme nous l’évoquions dans un article précédent (La France, laboratoire de la secte mondialiste) ; quelques exemples : Macron, quand il parle de la « bête de l’événement », Bill Gates quand il numérote ses brevets avec le 666Christine Lagarde quand elle utilise la numérologie occulte pour annoncer les projets du FMI, etc.

Les dames de la cour

Depuis l’arrivée au trône de la dynastie des Windsor, peu de femmes, gravitant autour de la famille royale, ou même en faisant partie, sont sorties indemnes de cette accointance ou de ce statut, sauf à quitter à temps le cercle pernicieux : divorces, accident, maladies précoces, séparations, exils.
Je ne vais donner ici que quelques exemples emblématiques.

Kate Middleton

La nouvelle toute récente qui a le plus ému le peuple anglais a été d’apprendre que Kate Middleton souffre d’un cancer. Kate Middleton est une roturière dont les parents s’étaient enrichis grâce à la création d’une société de production d’articles de fête qu’ils ont revendue récemment, car leur entreprise s’était fortement endettée et pour tenter de résoudre leurs propres difficultés financières qui sont rapidement apparues.

Kate a connu le prince William, fils du prince Charles (actuel roi) et de Diana, à l’université avant de l’épouser en 2011.
Kate Middleton a hérité à son mariage du titre de princesse de Galles, tout comme l’infortunée et regrettée princesse Diana. En janvier 2024, elle aurait été opérée, dans une clinique londonienne, de l’abdomen. Elle n’est pas réapparue en public depuis sauf par l’intermédiaire de photos (qu’on lui a reproché d’avoir retouchées, mais est-elle à l’origine de cette manipulation, qu’elle a reconnue ?) ou d’une vidéo qui la présente seule le 22 mars 2024, assise sur un banc, afin d’annoncer le cancer dont elle souffre qui a été détecté au cours de l’opération ; cette vidéo est contestée par certains internautes qui doutent de son authenticité, suggérant qu’il pourrait s’agir d’une création de l’intelligence artificielle, et donnant comme preuve le fait que la bague qu’elle porte au doigt disparaît pendant un court moment pour réapparaître ensuite (minute 1, 19 secondes de la vidéo ci-dessous).

Les internautes s’étonnent également que leur princesse, admirée pour son élégance, ait ressorti, lors de cette importante communication, un pull marinière qu’elle avait déjà porté 7 ans auparavant lors d’une précédente prise de vues !
Ses proches, dont son mari, assurent qu’elle a demandé de rester seule pour se reposer et que c’est pour cette raison qu’elle n’a pas assisté à la messe traditionnellement suivie à Pâques par l’ensemble de la famille royale. On peut estimer qu’elle aurait pu se montrer ne serait-ce qu’un court instant pour couper court aux rumeurs3.

La princesse Kate arborant la même robe que Rosemary dans le célèbre film de Roman Polansky. Il est impossible qu’il s’agisse d’une coïncidence. Les satanistes envoient des codes afin de prouver aux initiés leur attachement au diable.

Sarah Ferguson

C’était l’ancienne femme du prince Andrew. Elle était déjà divorcée lorsque cette aristocrate, née en 1959, rencontre le prince. Ils se marieront en 1986, auront deux filles, se sépareront en 1992 (Sarah avait été photographiée avec un amant au bord d’une piscine dans une attitude non équivoque) et divorceront en 1996 ; pour autant, Andrew et Sarah vivent toujours sous le même toit du beau manoir de Royal Lodge, non loin du château de Windsor, se félicitant d’une amitié réciproque.

« Et les derniers événements vécus n’ont fait que consolider cette amitié entre les anciens amants terribles. Sarah Ferguson peut compter sur Andrew pour la soutenir alors qu’elle a été touchée récemment par deux cancers, du sein et de la peau. Quant au duc d’York, il a toujours trouvé chez son ex-femme une indéfectible alliée lorsqu’il était embourbé dans la sale affaire Epstein — d’autant qu’elle a bénéficié elle-même des largesses du milliardaire pour éponger ses dettes, ce qui l’a contrainte à présenter publiquement des excuses. »

(Par Marc FournyLe Point, 16 mars 2024).

Le prince Andrew se promène ostensiblement avec Jeffrey Epstein

Nous pouvons être surpris de cette proximité de Sarah Ferguson avec le pédophile milliardaire opportunément « suicidé » dans sa prison en 2019, alors que son mari était censé rester discret sur ses propres liens avec Epstein.
Mais l’histoire de ce couple tumultueux ne s’arrête pas là : selon une information parue dans le Daily Mail en mars de cette année, le roi Charles a donné son accord à la demande pour le moins étonnante des deux amants devenus amis : ils veulent se remarier. Pourquoi ?

Lady Diana

Nous n’allons pas revenir sur le destin hors-norme de celle qui est devenue l’un des personnages les plus célèbres de la fin du XXe siècle — et les plus aimés, au moins dans sa patrie — tant par sa beauté, son charisme, ses amours orageuses (et controversées) que par sa fin tragique.

Nous allons plutôt nous concentrer sur ce dernier épisode de sa vie dont elle avait elle-même prédit, ou prévu, les circonstances dans lesquelles il allait se dérouler.

Le 31 août 1997, Diana perdait la vie dans un accident de voiture sous le pont de l’Alma à Paris ; elle était en compagnie de Dodi Al Fayed, fils du milliardaire égyptien Mohamed Al-Fayed, de leur chauffeur Henri Paul, et de Trevor Rees-Jones, le garde du corps de Dodi Al-Fayed, seul rescapé de l’accident.

Le chauffeur, Henri Paul, est le directeur de la sécurité du Ritz, l’hôtel où le couple vient de dîner ; leur chauffeur attitré a servi de leurre pour les paparazzi en stationnant le véhicule du couple devant l’entrée du Ritz alors que la Mercédès fournie par l’hôtel va démarrer devant une issue de secours. À l’entrée du tunnel sous le pont de l’Alma, la voiture fait une embardée et va s’écraser dans un pilier non protégé à l’époque. Le chauffeur et le compagnon de Diana meurent sur le coup, Diana pendant son transport à l’hôpital.
L’enquête aboutira à la responsabilité du chauffeur, qui roulait trop vite et qui avait trop bu.

Le père de Dodi, lui, pense que son fils et Lady Di ont été assassinés par les services secrets britanniques du M16 et que la famille royale d’Angleterre est commanditaire de cet assassinat, car elle n’approuve pas le mariage envisagé de Diana avec son fils ; la contre-enquête qu’il a diligentée n’aboutira pas à prouver ses dires.

Diana avait divorcé du prince Charles un an avant sa mort, à trois jours près, le 28 août 1996. Deux mois après son divorce, elle avait confié à son majordome, Paul Burrel, une lettre adressée à son avocat, mais pas envoyée, qui constituait « une assurance au cas où », avait-elle dit à Burrel.

Cette lettre disait ceci :

« Je suis assise aujourd’hui à mon bureau en octobre, dans l’attente de quelqu’un qui me prenne dans ses bras et me pousse à rester forte et à garder la tête haute. Cette étape particulière de ma vie est la plus dangereuse — mon mari planifie actuellement “un accident” avec ma voiture, une défaillance des freins et une grave blessure à la tête afin de lui laisser la voie libre pour épouser Tiggy » (la nourrice de ses deux enfants, Alexandra Legge-Bourke), avant de poursuivre en évoquant le nom de la maîtresse (officielle ?) de son époux, Camilla Parker Bowles. « Camilla n’est rien d’autre qu’un leurre et nous sommes toutes les deux utilisées par cet homme ».

Cette dernière phrase s’applique-t-elle seulement à ses déboires amoureux ?

Burrell va confier cette lettre au Daily Mirror qui la fera paraître en 2003. Lucia Flecha, une amie proche de Diana, ne croyait pas à l’authenticité de cette lettre manuscrite. « Le majordome savait parfaitement imiter l’écriture de Lady Diana et pourrait en fait être l’auteur de la lettre. Je n’y crois toujours pas […]. Je ne pense pas qu’elle craignait pour sa vie, encore moins le prince Charles, le futur roi du pays », avait-elle déclaré.

Rien de plus simple que de faire vérifier l’authenticité de la lettre par un graphologue compétent, ce que n’ont pas manqué de faire les enquêteurs, puisqu’ils se sont permis, forts de cette analyse apparemment, d’aller interroger le prince Charles sur ce sujet en 2005, en tant que témoin, lequel a répondu benoîtement qu’« il ne savait pas pourquoi son épouse avait écrit cette lettre ». Autrement dit : « Circulez, y a rien à voir. »

Le journal québécois Le devoir du 7 janvier 2004, sous le titre : « Sitôt ouverte, l’enquête sur la mort de la princesse Diana est ajournée », écrivait alors :

« Une nouvelle enquête sur le décès de Diana a été officiellement ouverte hier à Londres — et immédiatement ajournée — au moment où un journal populaire anglais révélait que la princesse avait accusé son époux Charles d’intentions meurtrières. “J’ai demandé à la police de faire des recherches. Leur résultat aidera à déterminer si de telles questions entrent dans le cadre des enquêtes”, a encore précisé M. Burgess. Le chef de Scotland Yard, John Stevens, a ainsi été saisi de l’affaire.
Peu après son ouverture, l’enquête britannique sur la mort de Diana a été ajournée pour 12 à 15 mois en raison de la complexité de l’affaire. Le coroner attend notamment de recevoir un dossier de 6000 pages déjà refermé par la justice française. Il espère obtenir “la permission d’utiliser sans entraves” ce dossier français et décidera sur cette base qui sera appelé à témoigner. M. Burgess a précisé que son enquête avait une base commune avec celle menée côté français, mais qu’elle restait limitée à l’examen des circonstances détaillées de la mort de Diana et de Dodi. »

Autrement dit : « Circulez, y a rien à voir », bis. On attend toujours.

L’homme de la cour
Thomas Kingston

Thomas Kingston a été découvert sans vie le 27 février 2024 par son père dans une dépendance verrouillée (on suppose : de l’intérieur) de la demeure de ses parents. Il était marié à Gabriella Windsor, fille unique de Michael de Kent, cousin germain de la reine Élisabeth II. Thomas Kingston était lui-même le petit-cousin par alliance du roi Charles III. Vous voulez en savoir plus ? Voilà qui sera difficile.

L’unanimité psittaciste des revues people est remarquable : Point de vue, Gala, Paris Match, Histoires royales, Closer, Vanity fair… ont toutes écrit à peu près les mêmes phrases au sujet du supposé suicide de Thomas Kingston sans se poser aucune question. Voici la version de Closer, laquelle a le mérite quand même de titrer sous forme d’interrogation :

Thomas Kingston s’est-il suicidé ? : « C’est un drame qui a endeuillé la Couronne britannique. Le 27 février dernier, Thomas Kingston est mort à l’âge de 45 ans. Le mari de Lady Gabriella Windsor a été retrouvé sans vie dans sa propriété du Gloucestershire. Une enquête a tout de suite été ouverte pour faire la lumière sur cette tragédie et déterminer ses circonstances. “Il n’y a pas de circonstances suspectes et aucune autre partie n’est impliquée”, annonçait rapidement la police. Quelques jours après, de nouvelles informations inquiétantes ont été dévoilées. Katy Skerrett, procureure principale du Gloucestershire, a indiqué que l’ex-compagnon de Pippa Middleton était mort après avoir subi une “blessure traumatique à la tête”. Une arme à feu aurait également été trouvée près de son corps. Selon elle, il s’agirait d’un “incident tragique”. D’après les premières informations, Thomas Kingtson s’était rendu dans la maison de ses parents, situé dans les Cotswolds, dans le Gloucestershire. Le dimanche 25 février, il aurait déjeuné avec eux et son père serait ensuite sorti pour promener les chiens. À son retour, l’analyste financier “n’était pas dans la maison” et sa mère aurait tenté de le chercher. Le père de famille aurait ensuite forcé l’entrée dans une dépendance verrouillée. Il aurait alors fait une terrible découverte. »

Publié le 05/03/2024 par Lou Ducreux.

Nous avons là, dans cette affaire, un chef‑d’œuvre d’incohérence, de non-dit, de non-police, de non-justice et de non-journalisme où des gens sont payés pour ne rien faire, ne rien voir et ne rien dire.
« Il n’y a pas de circonstances suspectes » annonçait rapidement la police. Quelle diligence !
Kingston est mort après avoir subi une « blessure traumatique à la tête » selon la procureure.
Une arme à feu aurait été trouvée près de son corps.

Le magazine Paris-Match ne s’embarrasse pas de détails, lui : La thèse du suicide est privilégiée puisqu’une arme à feu a été retrouvée près du corps. Ben voyons ! CQFD. C’est aussi simple que ça !

Blessure traumatique, arme à feu près du corps, personne ne parle de la balle que Kingston se serait tiré dans la tête. Une blessure traumatique n’est pas forcément un trou effectué par une balle. Surtout, pas de risque et pas de vagues, moins on en dit, mieux ça vaut. Aucun détail sur l’arme ni sur la balle (éventuelle) après autopsie.
Kingston était dépressif ? Non, selon ses proches.

« Circulez, y a rien à voir », ter.

Alors ? Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. Règlement de compte à OK Balmoral ?
Y aurait-il un lien autre que chronologique avec la disparition que nous espérons momentanée de Kate Middleton depuis le mois de janvier 2024 (pour cause supposée de maladie) que Kingston devait nécessairement connaître puisqu’il avait assidûment fréquenté sa sœur Pippa avant son mariage avec Gabriella ?

Les pédophiles

Trois pédophiles sont dûment répertoriés pour avoir fréquenté les ors de la monarchie anglaise et ce ne sont pas des petites pointures : le prince AndrewJeffrey Epstein et Jimmy Savile.
Nous ne parlerons pas ici de William et Harry, les fils du roi et de Diana dont les noms sont seulement cités dans une nouvelle affaire de pédophilie qui monte en puissance aux États-Unis parce qu’ils ont participé à au moins une soirée organisée par le rappeur P. Diddy, accusé de viol et de trafic sexuel à grande échelle4.

Le prince Andrew, duc d’York

« À tout seigneur, tout honneur », disions-nous autrefois pour commencer une liste, quand les mots avaient un sens et que les expressions étaient populaires.
Effectivement, Andrew est le « seigneur » local, mais l’« honneur » n’est pas sauf.

S’il y a un lien entre les Windsor et les diverses sectes ploutocratiques, transhumanistes et pédosatanistes qui polluent le monde — question que je posais un peu plus avant – ce lien pourrait être le prince Andrew, lien facilité à l’époque d’avant l’affaire Epstein, lorsqu’il était « représentant spécial du gouvernement pour le commerce international ».

On connaît assez bien son implication dans l’affaire Epstein qui lui a coûté assez cher ; il a perdu nombre de ses prérogatives de fonction, mais aussi de l’argent : il a dédommagé grassement Virginia Giuffre, l’un de ses victimes, âgée maintenant de 38 ans, mais qui était mineure au moment des faits, pour qu’elle retire sa plainte : environ 14 millions d’euros payés en grande partie par la reine, car Andrew était, paraît-il, son fils préféré… et désargenté !

Bien qu’il s’en soit défendu, Andrew était parfaitement au courant des activités d’Epstein ; il a d’ailleurs fréquenté de la même façon une sorte de clone d’Epstein, Peter Nygard, un milliardaire finno-canadien ayant fait fortune dans le domaine de la mode qui, comme Epstein, recevait ses invités dans son île des Bahamas où il organisait pour eux ce qu’on appelait autrefois des parties fines avec, là encore, la présence de très jeunes filles mineures.

Le prince Andrew en compagnie de Peter Nygard aux Bahamas

De même qu’Epstein5, il avait son Lolita Express, en l’occurrence un… Boeing 727 ! Il sera arrêté fin 2019 à la suite de nombreuses plaintes de jeunes femmes pour viol, trafic sexuel (y compris d’enfants), évasion fiscale… Le Daily Mail a publié une photo du prince Andrew en compagnie de Nygard sur son île en l’an 2000 ; sa femme, Sarah Ferguson, et ses deux filles auraient également été prises en photo sur l’île du milliardaire qui a maintenant 82 ans et séjourne en prison.

Pour couronner le tout et pour ne laisser aucune ambiguïté sur le statut du prince en tant que prédateur sexuel, le « Sun » a publié le témoignage d’une kinésithérapeute Emma Gruenbaum, introduite auprès de son mari par Sarah Ferguson. Cette femme le décrit comme un « pervers sexuel » qui multipliait les avances et les allusions salaces… « J’avais beaucoup de clients prestigieux et j’allais souvent dans leur villa, raconte-t-elle. Mais Andrew était très différent. C’était un pervers sexuel permanent ». Dès le début, le prince l’agresse verbalement par des questions salaces sur ses préférences sexuelles. « Ce n’est pas votre putain d’affaire », lui lance-t-elle sans se démonter. « Tu ne peux pas me parler comme ça », réplique Andrew, visiblement surpris par son aplomb. « Dieu merci, j’avais 34 ans à l’époque et j’étais capable de faire face à cette situation », explique Emma Gruenbaum dans le Sun.

« Mais ce n’est tout simplement pas acceptable pour un homme de sa position. » Elle est d’autant plus gênée que le prince se présente toujours nu, avec une simple serviette pour cacher son intimité. « Je détournais les yeux quand il montait sur la table et je m’assurais qu’il avait sa serviette couvrant sa pudeur, se souvient la kiné. Mais tout au long du massage, il ne parlait que de sexe anal et faisait des blagues à ce sujet. Il me demandait quand j’avais eu mon dernier rapport sexuel… »

(Le Point, 14 février 2022, Marc Fourny)

Jeffrey Epstein

Tout le monde connaît « l’affaire Epstein ». Ce personnage n’est intéressant dans cette liste que par les liens qu’il entretenait avec la famille royale, ainsi que sa compagne Ghislaine Maxwell, fille du magnat de la presse britannique Robert Maxwell, introduits à la cour par le prince Andrew. On voit sur une photo Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell assis ensemble sur le banc d’une véranda à Balmoral, l’une des résidences de la reine. Ghislaine Maxwell a été condamnée à 20 ans de prison en 2022 pour complicité de trafic sexuel. On attend toujours des réactions de la justice aux premiers noms de personnalités importantes piochés dans son carnet d’adresses. On connaît le destin de Jeffrey Epstein : « suicidé », lui aussi, en prison le 10 août 2019 avant son procès.

Trial of Ghislaine Maxwell : Briton and Jeffrey Epsteins at Queen’s Balmoral Estate in new photos shown in court.
(Procès de Ghislaine Maxwell : des photos de Briton et Jeffrey Epstein au domaine royal de Balmoral présentées au tribunal) [source]

Jimmy Savile

Né à Leeds en 1926 et mort dans la même ville en 2012, Jimmy Savile a effectué la majeure partie de sa carrière à la télévision grâce à laquelle il est devenu une vedette très populaire auprès du peuple anglais ; les premiers soupçons sur ses agissements pédophiles sont apparus grâce à une enquête du Sun lancée en 2008 qui l’aurait lié à une affaire sordide concernant un orphelinat où les enfants auraient été maltraités, violés, torturés. Mais l’enquête conduit à un non-lieu à l’époque, ce qui n’est pas surprenant. C’est seulement après sa mort que des plaintes d’abus sexuels, des centaines, sont déposées à l’encontre de Savile.

Un documentaire Netflix datant de 2022, « Jimmy Savile : A British Horror Story » met en cause le prince Charles, car il révèle ses liens d’amitié avec le pédophile qu’il a fréquenté pendant 20 ans, reçu à la cour (photo) et pris comme « conseiller » de communication entre 1986 et 2006.

Saville deviendra aussi le conseiller du prince Andrew ! Bien évidemment, le prince Charles a déclaré qu’il ignorait tout des agissements sordides de Savile6. Cependant, on peut faire remarquer que la moindre secrétaire embauchée dans un ministère fait l’objet d’une enquête de moralité ou bien l’on vérifie, pour le moins, que son casier judiciaire est vierge. Le prince Charles disposait de tous les moyens pour diligenter une recherche, même superficielle, sur Savile, avant d’en faire le conseiller du futur roi.

La dynastie des Windsor : des frankistes, des juifs, des nazis ?

La dynastie des Windsor est née du nom d’un château construit, initialement par Guillaume le Conquérant, à partir du XIe siècle ; habituellement, c’est le château qui porte le nom d’une dynastie et non le contraire.
Le changement de nom de la famille royale anglaise, autrefois dynastie de Hanovre ou de Saxe-Cobourg et Gotha, où la branche allemande était prépondérante, s’est effectué par ordre du roi George V en 1917 pour éviter toute ambiguïté pendant la guerre contre l’Allemagne.

Des frankistes ?

Le frankisme est une secte religieuse juive sabbatéenne7 hérétique, apparue au XVIIIe siècle avec son fondateur, Jacob Frank (1726−1791) qui rassembla jusqu’à 20 000 adeptes, principalement des Juifs polonais, la doctrine frankiste rejetant les tabous juifs et incluant même dans ses rituels des pratiques orgiaques. Les successeurs de Frank « connurent une ascension fulgurante, le mouvement se transforma en secte hérétique qui dévia vers le nationalisme et l’antisémitisme », selon le livre de Charles Novak.
Et nous avons là peut-être l’explication de cette curieuse cohabitation de deux termes qui semblent antinomiques : juif et nazi, à propos des Windsor.

Le nom de Mountbatten vient de l’allemand Battenberg : berg, montagne en allemand, mount, montagne en anglais. L’obligation décrétée par George V d’angliciser les noms d’origine allemande s’appliquant alors à Lord Mountbatten, originellement Battenberg. L’origine des Battenberg provenant elle-même d’une alliance de la famille allemande de Hesse, Alexandre, avec Julie, fille du comte Hauke, converti frankiste, devenant alors princesse de Battenberg, petite ville de la province de Hesse-Nassau.

De Battenberg à Mountbatten : Mairie de Battenberg (bâtiment jaune à gauche qui est l’ancien pavillon de chasse de la famille de Hesse), l’église et la place situées sur le Neuburg, à l’emplacement du vieux château de Battenberg)

Des Juifs ?

Nous sommes ici obligés de donner des détails qui peuvent paraître scabreux.
Dans son livre Le suppléant, un titre qui veut tout dire, le prince Harry nous donne des indications sur son anatomie intime.

« Lorsque de retour du pôle Nord, le prince Harry a dû parler de son anatomie avec son père, le roi Charles III, son pénis ayant été gelé, il a réalisé que cette partie de lui si intime avait déjà été une “affaire publique”, “une véritable curiosité”. “Un nombre incalculable de livres et de journaux (même le New York Times) avaient mentionné que Willy et moi n’étions pas circoncis”, écrit le père d’Archie et Lilibet. Et ce, selon eux, sur un véto de Lady Diana. “Selon eux, Maman l’avait interdit”, partage le prince Harry à ce sujet. Et rétablit la vérité sur son pénis, laissant planer le doute sur celui de son frère. “S’il est tout à fait vrai que les risques d’engelures péniennes sont bien plus importants en l’absence de circoncision, l’information me concernant était fausse. J’ai été circoncis bébé”, partage le prince Harry dans Le suppléant. »

Pure People, Ari Guardiola, 31 janvier 2023.

Nous ne doutons pas que les risques d’engelures péniennes seraient moins importants, du fait même d’un volume réduit de la partie concernée. Nous sommes plus intéressés par le fait que les enfants (en tout cas, au moins un) de la famille royale admettent qu’ils sont bien circoncis, ce qui est, habituellement, mais pas exclusivement, une coutume directement liée à une éventuelle judaïté et, d’une manière plus élargie, aux Sémites, cette pratique incluant donc les musulmans.
La tradition remonte bien plus loin, comme nous l’explique le magazine juif Alliance :

« Les garçons de la famille royale britannique sont toujours circoncis par un rabbin. Le père de Will, le prince Charles, a été circoncis au palais de Buckingham en 1948 par le rabbin Jacob Snowman, le mohel officiel de la communauté juive de Londres. Mais Snowman n’était pas le premier mohel, circonciseur royal. La tradition remonte au roi George Ier, qui a régné de 1714 à 1727. Des années plus tard, croyant descendre directement du roi David, la reine Victoria fit également circoncire tous ses fils. Et la reine Elizabeth II a perpétué la tradition. La tradition s’est poursuivie jusqu’à Edward VII, le duc de Windsor et le prince Charles, qui a été circoncis par Jacob Snowman GP au palais de Buckingham en 1948. Ses frères Andrew et Edward ont également subi la même procédure. » 

Alliance, 10 septembre 2022, Claudine Rouillet.

Il semble bien que la circoncision, en l’occurrence, ne relève pas de la religion, mais de l’idéologie confondue avec la religion. On ne comprend pas bien pourquoi des Celtes auraient eu un ancêtre juif, le roi David, à des milliers de kilomètres de leurs contrées.
En bref, si l’antisémitisme supposé des Windsor semble provenir de la partie juive de leur origine (le frankisme), leur philosémitisme provient, a contrario, dirons-nous, de la partie indo-européenne et celte. Ce qui, vous en conviendrez, complique de beaucoup la situation et les conclusions que nous pourrions en tirer. Mais il y a des exceptions.

Des nazis ?

Charles-Édouard de Saxe-Cobourg et Gotha (1884−1954) a traversé les deux guerres mondiales.
Petit-fils de la reine Victoria, cousin germain du dernier empereur allemand Guillaume II. Il sera désigné par sa grand-mère comme héritier du Duché de Saxe-Cobourg et Gotha par le jeu des alliances. Il se trouvera donc soutenir l’Allemagne au moment de la Première Guerre mondiale contre les Anglais et banni de ce fait de sa patrie natale. Il rejoindra plus tard, en 1935, le parti nazi au sein duquel il exercera de hautes fonctions. Il se rapprochera du roi Edouard VIII à son avènement.

[Source : archives fédérales d’Allemagne ‑bild-146‑2007-0184]

Édouard VIII, fils du roi d’Angleterre George V, monte sur le trône en janvier 1936, après la mort de son père et abdique 326 jours après, afin d’épouser l’Américaine Wallis Simpson, divorcée d’un premier mari et en instance de divorce d’un second. Ce que ne peuvent accepter les structures politiques de l’époque, invoquant l’incompatibilité de cette situation avec le statut du roi, chef de l’Église d’Angleterre. C’est tout au moins le prétexte qu’elles ont invoqué pour le faire abdiquer, la véritable raison étant qu’Édouard VIII avait de fortes sympathies pour le régime hitlérien ainsi que sa future femme.
Pour l’anecdote, ces deux personnages ne seront pas les seuls de la famille royale à manifester des sympathies pour le régime hitlérien : c’est ainsi que seront exhumés une photo et un film montrant la future reine d’Angleterre, Élisabeth, sa sœur Margaret, leur mère et leur oncle, le futur Édouard VIII, faisant le salut nazi :

On sait que trois des sœurs de Philip Mountbatten, duc d’Édimbourg, mari d’Élisabeth II, étaient membres du parti nazi et, enfin, la photo du prince Harry déguisé en officier nazi de l’Africa Korps en janvier 2005 soulèvera un grand émoi dans la presse.

Kali-Yuga

Julius Evola écrivait, dans Chevaucher le tigre :

« Dans le monde classique, on parle d’une descente progressive de l’humanité de l’Âge d’or jusqu’à celui qu’Hésiode appela l’Âge de fer. Dans l’enseignement hindou correspondant, l’Âge final est appelé le Kali-Yuga (l’âge sombre), et l’on en exprime le caractère essentiel en soulignant que ce qui est propre au kali-yuga, c’est précisément un climat de dissolution — le passage à l’état libre et chaotique des forces individuelles et collectives, matérielles, psychiques et spirituelles qui, auparavant, avaient été contenues, de diverses manières, par une loi venant d’en haut et par des influences d’ordre supérieur. Les textes tantriques ont donné une image suggestive de cette situation en disant qu’elle correspond au complet “éveil” d’une divinité féminine — Kâlî — symbolisant la force élémentaire et primordiale du monde et de la vie, mais se présentant, sous ses aspects “infernaux”, comme une déesse du sexe et des rites orgiaques. “Endormie” jusque là — c’est-à-dire latente quant à ces derniers aspects — elle serait, durant l’“âge sombre”, complètement éveillée et agissante. »

Il semble que les Windsor aient au moins retenu de leur colonie hindoue la figure de l’une des principales déesses de son panthéon, Kâlî. Tout comme l’avait fait le célèbre groupe de rock britannique, les Rolling Stones, qui avaient choisi comme logo un détail de la représentation de la déesse : son énorme langue rouge, signe sans équivoque adressé comme un défi à notre monde finissant.

Pierre-Émile Blairon

Pierre-Émile Blairon est l’auteur d’un certain nombre de livres liés à l’Histoire, notamment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle.





La fin prochaine du libre arbitre humain ?

[Source : marie-claire-tellier]

Traduction MCT

Par Dr Preston James

Le gouverneur Jesse Ventura a présenté une émission télévisée sur les conspirations, dans laquelle il a abordé la question des tours et des transmissions ELF. Dans cette émission, il a laissé entendre qu’un contrôle mental intensif était probablement mis en œuvre par leur utilisation. Les ELF ont d’abord été utilisées pour communiquer à travers le sol avec les sous-marins, comme les ondes P.

Voici un rapport alarmant datant de 1994 sur la technologie Blood Crystal et l’opération Crimson Mist. Ce rapport a été largement ignoré malgré son importance.

Technologie du cristal du sang :
https://prepareforchange.net/2024/04/04/operation-crimson-mist-rwanda-zombie-electronic-elf-genocide-of-1994

[Voir aussi :
Opération Crimson Mist]

Il est probable que cette technologie des cristaux du sang ait été remplacée par des molécules de nanocarbone autoassemblées pouvant servir d’émetteurs-récepteurs et par d’autres nouvelles technologies de nano-émetteurs-récepteurs dans le système sanguin. Ces technologies n’ont pas été utilisées dans tous les vaccins CV, mais chaque fabricant disposait de sa propre technologie et les vaccins obligatoires ont probablement permis de tester de nombreuses technologies similaires différentes afin de déterminer laquelle était la plus efficace pour chaque population. Certaines peuvent être affinées pour des populations génétiques spécifiques liées à l’appartenance ethnique. Si c’est le cas, une grande partie du déploiement actuel est utilisée pour le déterminer.

L’hypnotisation d’environ la moitié ou plus des masses en Amérique est probablement due au déploiement de certaines de ces technologies nano/ELF top secrètes. L’objectif de ceux qui déploient ces armes anti-humaines contre les masses est essentiellement de neutraliser ou d’arracher l’âme des cibles, puis de leur substituer une pensée de groupe qui les rend contrôlées en masse et, dans certains cas, « hissées comme des abeilles à miel », souvent complètement hypnotisées par les mensonges déployés par le gouvernement américain.

Dans un État que je connais, certains pensent que la plupart des vaccins envoyés pour être utilisés et qui devaient rester congelés ont été décongelés et éliminés, puis remplacés par des flacons de solution saline afin d’être payés.

Ces technologies ont été conçues pour réduire et/ou éliminer le libre arbitre de l’homme et pour infiltrer et détourner de grandes masses et populations. Ces technologies sont prétendument utilisées aujourd’hui pour contrôler l’esprit des masses et pour modifier l’ADN humain sous une nouvelle forme. Il s’agit peut-être de la première étape de l’élimination de 90 %, puis de 95 % de la race humaine par la cabale et de la transformation des 5 % restants en créatures non humaines à base de silicium qui ne peuvent pas penser de manière indépendante.

Les micro-ondes ont été utilisées pour la première fois pendant la Deuxième Guerre mondiale par les Japonais contre les chasseurs-bombardiers américains, mais leur capacité d’altitude était limitée. Les Soviétiques ont récupéré les scientifiques nazis spécialisés dans l’armement EMF et ont développé de nombreuses applications EMF différentes, dont certaines incluent des machines de haute technologie pour le contrôle de l’esprit et le sommeil.

Ross Addey, un médecin américain, a acheté une machine russe Lida et l’a utilisée à des fins expérimentales :
https://constantinereport.com/cia-mind-control-history-uclas-dr-w-ross-adey-brain-telemetry

Des armes EMF sophistiquées ont été utilisées pendant la guerre du Golfe pour vaincre facilement la Garde républicaine, qui avait la réputation d’être bien arrosée et de se battre avec acharnement.

Cette opération, baptisée « Voix de Dieu », a inséré la voix de leur dieu directement dans leur tête, leur ordonnant de se rendre pour le rencontrer personnellement.

Lorsqu’ils se rendaient, et qu’ils étaient essentiellement « mesmérisés en masse », ils étaient enterrés dans des fosses communes à l’aide d’un bulldozer. Cette technologie a été mise de côté parce que ceux qui l’ont déployée ne voulaient pas que nous, le peuple, sachions qu’elle existait.

Plus tard, pendant la guerre du Golfe, de petites sphères appelées « poppers » ont été installées au sommet de bâtiments et de véhicules américains et utilisées pour transmettre des ondes électromagnétiques de contrôle mental de masse afin de soi-disant pacifier les masses. Ces sphères ont échoué et n’ont fait que donner des maux de tête aux soldats américains ; elles ont donc été retirées et considérées comme un échec. Il semblerait que les systèmes de téléphonie cellulaire et Wi-Fi aient été remplacés et se soient révélés bien plus efficaces.

J’ai cru comprendre que des expériences étaient menées dans le domaine de la physique des particules quantiques et de l’enchevêtrement de particules sur de longues distances. Cela s’appelait la présence partagée et pouvait théoriquement produire des populations « hives », facilement contrôlées à distance par une psychotronique inductive de très haute technologie. Il est assez facile d’introduire ces nanoparticules dans les masses humaines en utilisant des aliments et des boissons. Certains ont émis l’hypothèse que les nanoplastiques désormais endémiques dans les aliments et les boissons comprennent des circuits secrets qui peuvent servir d’émetteurs-récepteurs.

Les pulvérisations massives de baryum et de nanoaluminium par les chemtrails sont certainement très suspectes et beaucoup de ceux qui savent qu’on leur a dit que c’était pour empêcher la surchauffe de la terre n’acceptent pas cette histoire de couverture.

Ce qui est vraiment triste, c’est qu’une nation comme l’Amérique et les pays de l’Union européenne soient infiltrés et détournés par les plus hauts responsables de la RKM. Ils ont pu le faire en capturant et en détournant le système de fabrication de l’argent et en le convertissant en un système de dette FIAT portant intérêt, dans lequel ils peuvent émettre ou imprimer tout l’argent dont ils ont besoin pour distribuer et prendre le contrôle. Cela leur a permis d’acheter, de corrompre et/ou de compromettre la plupart des hauts responsables des entreprises et des gouvernements et de transférer ou de voler subtilement et secrètement la richesse gagnée par les travailleurs américains.

À moins que la RKM ne soit chassée du pouvoir avec ses principaux représentants, comme beaucoup le pensent, il est probable que le libre arbitre et l’indépendance des âmes humaines prendront fin, ce qui semble être leur objectif.


L’histoire du contrôle de l’esprit par la CIA

Le Dr W. Ross Adey et la télémétrie cérébrale à distance
à l’Université de Californie à Los Angeles

Par Alex Constantine

« En 1984, le Dr Ross Adey, chef de la recherche au Pettis Memorial Veterans Hospital de Loma Linda, en Californie, a obtenu de collègues soviétiques ce que l’on appelle un “mini-émetteur de pic-vert”, baptisé LIDA et apparemment mis au point par Lev Rabichev et ses collègues en Arménie soviétique (voir les informations sur les brevets). Le LIDA fonctionnait sur une fréquence de 40 MHz et bombardait le cerveau d’ondes radio de basse fréquence. Il a été utilisé à titre expérimental par les Russes pour remplacer les tranquillisants et leurs effets secondaires indésirables. Les ondes radio pulsées étaient censées “stimuler le courant électromagnétique du cerveau et produire un état de transe”. »1

Dr Ross Adey

Opération Paperclip (NASA Space Nazi Folk)
Financement du Dr Adey par la CIA

« … Ross Adey, qui a reçu des fonds de la CIA, a découvert que les micro-ondes modulées, manipulées de diverses manières, pouvaient avoir un effet ou provoquer des “schémas électriques spécifiques” dans le cerveau humain, et que chez les sujets, les réponses représentant le conditionnement pouvaient être “améliorées en façonnant les micro-ondes avec une variation rythmique d’amplitude correspondant aux fréquences de l’EEG”. »2

Dr Ross Adey

La CIA et le contrôle électromagnétique de l’esprit

Le Dr Ross Adey, anciennement du Centre de recherche sur le cerveau de l’Université de Californie du Sud et aujourd’hui à l’École de médecine de l’Université de Loma Linda, en Californie, a travaillé sur le tristement célèbre projet Pandora de la CIA. Ses recherches ont porté sur l’induction de modifications comportementales spécifiques par des moyens électromagnétiques, ainsi que sur l’induction d’événements d’efflux3 de calcium pour interférer avec les fonctions cérébrales — ce que l’on appelle « l’arme de la confusion » (plus récemment, le Dr Adey a mis en garde contre les risques biologiques des émissions électromagnétiques des téléphones portables).

Les recherches menées par le Dr Adey au Brain Research Center ont montré l’existence d’une réaction biologique aux rayonnements électromagnétiques. Cette réaction dépend de la fréquence, de l’amplitude et de la dose du rayonnement micro-ondes utilisé.

Dans les années 1980, le Dr Adey a réalisé des expériences cruciales en utilisant des ondes porteuses micro-ondes modulées par des ondes ELF pour modifier les réactions des tissus cérébraux. Il a réalisé des expériences sur des tissus cérébraux de chat, montrant que la liaison des ions calcium aux sites neuronaux était affectée par de faibles champs électromagnétiques. Ces champs avaient une fréquence et une amplitude similaires aux champs produits dans le corps des mammifères et détectés par les électroencéphalogrammes (EEG).

Le Dr Adey a démontré qu’un champ de 147 mégahertz (MHz), d’une intensité de 0,8 milliwatt par centimètre carré au niveau du tissu, provoquait un efflux ou une libération d’ions calcium du tissu cérébral irradié. Cette réponse ne se produit que lorsque la modulation ELF de l’onde porteuse micro-ondes a une amplitude modulée de 6 à 20 hertz (Hz). La stimulation maximale des neurones a eu lieu à 16 Hz, mais de part et d’autre de ce paramètre de fréquence, il n’y a pas eu d’effet.4

Deuxièmement, la police s’est vu accorder l’utilisation exclusive de la gamme de fréquences micro-ondes de 450 MHz. C’est exactement la fréquence utilisée par le Dr Ross Adey, l’expert en contrôle mental de la CIA, dans ses expériences sur la modification du comportement. Il semble que la police ait l’usage exclusif de cette fréquence de contrôle mental et qu’elle dispose d’un vaste réseau d’antennes pour la diffuser dans tout le pays. Très utile pour le contrôle mental de masse en cas d’urgence. Adey a découvert qu’en utilisant une intensité de 0,75 mW/cm2 de micro-ondes à modulation d’impulsions à une fréquence de 450 MHz, il était possible d’utiliser une modulation ELF pour contrôler tous les aspects du comportement humain. Le quartier général de la police du Sussex est relié à des caméras de télévision en circuit fermé (CCTV) réparties dans toute la ville. Certaines de ces caméras sont équipées de dispositifs de télémétrie à micro-ondes qui pourraient facilement être utilisés pour diffuser cette fréquence. Les grandes antennes qui encadrent la ville pourraient également être utilisées.5

En utilisant mon détecteur de micro-ondes, j’ai découvert que les téléphones portables récents émettent un signal micro-ondes modulé par impulsion d’environ 0,75 mW/cm2 au niveau de l’écouteur. C’est peut-être une coïncidence, mais c’est exactement l’intensité requise pour le contrôle du comportement, comme l’a découvert le Dr Ross Adey, le pionnier du contrôle de l’esprit par micro-ondes. En théorie, un signal ELF pourrait donc être ajouté au réseau de micro-ondes afin de transmettre un modèle de comportement précis à chaque utilisateur de téléphone portable au Royaume-Uni. En cas d’émeutes généralisées, la possibilité de diffuser des stimuli comportementaux pour apaiser tous les utilisateurs de téléphones portables du pays s’avérerait utile. Comme les utilisateurs de téléphones portables appartiennent généralement à la classe moyenne, cela signifie que les autorités disposent d’une méthode utile pour contrôler le comportement des principaux électeurs. Les faisceaux porteurs de micro-ondes sont parfaits pour transmettre le potentiel d’excitation de la docilité à l’utilisateur du téléphone afin qu’il reste servile en cas de problème. Lorsqu’aucun signal ELF n’est émis, le téléphone agit d’une manière totalement différente sur le comportement des humains. Dans ce cas, le téléphone à micro-ondes provoque la libération d’ions calcium par les neurones, ce qui rend l’utilisateur fatigué et irritable et, en cas de stress, susceptible de provoquer des explosions émotionnelles telles que la rage au volant.

Le système TETRA émet des impulsions à 17,6 Hz et diffuse à 400 MHz, ce qui correspond essentiellement au projet Pandora financé par la CIA à la fin des années 60 et au début des années 70. Le Dr Ross Adey, chercheur en chef du projet Pandora, a transmis aux principaux chercheurs britanniques une vidéo qui prouve que non seulement le système TETRA provoque une zombification ELF par la libération massive d’ions calcium dans le cortex cérébral et le système nerveux, mais que les ions calcium activés provoquent également des perturbations hormonales massives qui entraînent des déséquilibres frénétiques et des états émotionnels et physiques…….

L’utilisation du système TETRA par la police conduira à des officiers contrôlés psychotroniquement qui peuvent être totalement contrôlés dans n’importe quelle situation et qui sont très utiles pour les états de chaos économique ou social où un comportement extrême et violent est nécessaire sans aucun scrupule conscient ou moral — ce que l’on appelle les robots policiers.6

L’une des premières voix à s’élever en Occident pour exprimer son inquiétude a été celle du professeur Ross Adey. Intéressé dès son plus jeune âge par la radio et le développement des radars, il a obtenu son diplôme de médecine en Australie pendant la guerre, puis s’est rendu à Oxford pour étudier la physiologie du cerveau. Il a été nommé professeur à l’université de Californie en 1954 et, en 1961, il a rejoint l’Institut de recherche sur le cerveau nouvellement créé. En 1965, il a été nommé directeur du nouveau laboratoire de biologie spatiale. Les projets sur lesquels ses équipes ont travaillé étaient liés à l’activité cérébrale du personnel militaire, y compris les effets des rayonnements ELF et micro-ondes pulsés, et ont été financés par la NASA, l’ARPA, la NSF, l’USAF et l’USN. Depuis lors, il est resté à la pointe de la recherche sur ces questions. Il a récemment déclaré : « Je serais très inquiet de voir une radio portable Tetra de quatre watts contre ma tête jour après jour ».

Quelle est donc la cause de cette inquiétude ? Au milieu des années 1960, Adey et ses collègues ont révolutionné notre compréhension du fonctionnement des cellules cérébrales. Au cours des 20 années suivantes, de nombreux articles ont été publiés, montrant que les champs électromagnétiques ELF affectaient la façon dont les ions calcium se déplacent dans le tissu cérébral et la façon dont cela affecte le fonctionnement interne des cellules. Les cellules vivantes sont entourées d’une membrane protectrice solide (la peau) et communiquent avec le monde extérieur par l’intermédiaire de brins de protéines chargés électriquement qui dépassent de leur surface. Ceux-ci transportent des signaux à l’intérieur de la cellule, où ils régulent la croissance, le développement et la division cellulaire. En 1976, il a été démontré que les effets des champs électromagnétiques de faible intensité se produisaient dans la gamme ELF, avec un pic entre 12 et 20 Hz environ. Les effets sont apparus plus clairement lorsque les signaux ELF ont été modulés en amplitude sur les micro-ondes, comme ceux utilisés par les combinés TETRA. Les micro-ondes pénètrent le tissu cérébral et « transportent » effectivement les impulsions ELF au plus profond du cerveau. Il existe également de nombreuses preuves que de faibles niveaux de micro-ondes pulsées peuvent provoquer la rupture de la barrière hématoencéphalique et permettre aux toxines d’atteindre le cerveau.7

[Voir aussi :
Technologies de contrôle mental
Un neurologue de la DARPA avertit sur le contrôle mental
Robert Kennedy Jr. explique comment la CIA a utilisé des expériences de contrôle mental pour apprendre à contrôler les masses
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
Implants numériques et contrôle mental]





Reiner Fuellmich, prisonnier politique ? 1re partie : un coup monté ?

[Source et illustration : bam.news]

Par KAro

Révélation fracassante au procès Fuellmich : il était ciblé par les services fédéraux allemands, qui avaient pour consigne d’infiltrer son entourage, de compromettre sa réputation et de coopérer avec le ministère public pour faciliter son inculpation. Analyse d’un document explosif qui pourrait tourner au scandale d’état !

C’est un véritable coup de théâtre qui a eu lieu mardi 2 avril, durant la 9e journée du procès contre Reiner Fuellmich1. L’un des trois avocats de la défense, Christof Miseré, a lu devant la cour un document top secret, provenant vraisemblablement du BKA, l’office fédéral de la police criminelle, ou du BNA, le service fédéral du renseignement intérieur. Il s’agit d’un dossier, ouvert en août 2021, qui révèle que la Sûreté nationale allemande avait mené une enquête approfondie sur les activités de Reiner Fuellmich, considéré comme une personnalité dangereuse du fait de son audience considérable2 et fiché en tant que menace pour la démocratie et la sécurité intérieure !

Nous reproduisons ici la traduction du document confidentiel (divisé en trois encadrés), obtenu par notre correspondante allemande, Kerstin Heusinger, présente au procès.

Date : 24 août 2021 / Auteur : B**

Objet : Analyse complète et recommandations concernant Reiner Fuellmich

Introduction :
Le B** a mené une enquête approfondie sur les activités de Reiner Fuellmich, une personne de plus en plus perçue comme une
menace potentielle pour la sécurité publique et l’ordre démocratique de la République fédérale d’Allemagne. En raison de ses déclarations publiques, de ses ambitions politiques et de la mobilisation d’un nombre significatif de partisans, une évaluation détaillée de ses actions et de l’influence qui en résulte sur le climat social est nécessaire.

Données factuelles :
Reiner Fuellmich a créé, par son rôle, une plate‑forme qui pourrait lui permettre d’exercer une influence considérable sur le tableau de l’opinion politique et sociale. Ses messages, qui présentent souvent des
tendances antidémocratiques et pourraient inciter à des troubles, exigent une réponse adéquate et ferme de la part des autorités de sécurité.

Analyse élargie :
Il y a de sérieuses raisons de craindre que les efforts de Reiner Fuellmich pour influencer les processus politiques ou obtenir une fonction politique de premier plan, puissent saper les fondements de notre société démocratique. Ses activités doivent non seulement être considérées comme potentiellement illégales, mais elles constituent également une
menace pour la sécurité intérieure. L’attribution ou la possibilité d’obtenir des fonctions politiques de premier plan doit être empêchée par tous les moyens légaux.

Étaient‑ce les projets politiques de Reiner Fuellmich qui représentaient une « menace » pour la Sûreté allemande, ou plus largement ses actions juridiques (Comité Corona, Grand Jury3) contre les instigateurs des mesures liberticides sous prétexte de « pandémie Covid » ?

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

Détruire Fuellmich ou ses projets politiques ?

Fuellmich souhaitait en effet s’engager en politique et avait annoncé sa candidature aux élections fédérales, sur la liste du parti citoyen Die Basis, dont il est l’un des fondateurs. Cependant, si les documents de police identifient clairement l’avocat comme étant une menace, ils n’avancent aucune preuve de ses supposées « tendances antidémocratiques », ni d’un risque de trouble à l’ordre public ou de mise en danger du « processus démocratique ». Reiner Fuellmich ne défendait‑il pas justement des principes démocratiques tels que la liberté d’expression et la transparence ?

Recommandations :

1. Intensifier la surveillance :
Il est recommandé de
recruter et de faire appel à des personnes de confiance de l’entourage proche de Reiner Fuellmich. Cela doit permettre d’obtenir des informations plus approfondies sur les activités prévues, les structures des adeptes et les scénarios de menaces potentielles.

2. Incompatibilité politique et actions en justice :
Déclaration d’incompatibilité : une analyse devrait être effectuée afin d’évaluer la possibilité d’une
déclaration d’incompatibilité interdisant à Reiner Fuellmich d’exercer des fonctions politiques en raison de tendances antidémocratiques avérées.

3. Procédure pénale : L’introduction d’une procédure pénale sur la base des preuves collectées contre Reiner Fuellmich doit être préparée. Cela implique la coopération avec le ministère publique et la préparation d’inculpations en cas de violations avérées du droit. Le cas échéant, les constructions nécessaires doivent être évaluées et des acteurs tiers appropriés doivent être recrutés.

4. Communication publique et prévention :
Communication publique : Il est essentiel de mettre en place une stratégie de
sensibilisation du public aux risques et aux effets négatifs des actions de Reiner Fuellmich. L’objectif est de sensibiliser les gens et de lutter contre la désinformation.

Mesures préventives : La promotion de programmes de prévention de l’extrémisme ciblant les partisans de Reiner Fuellmich et la coopération avec les organisations de la société civile, sont des étapes importantes pour limiter son influence.

Une accumulation d’anomalies

À la lumière de ces recommandations, le procès pour abus de confiance, ouvert par le parquet de Göttingen contre Reiner Fuellmich se révèle sous un jour nouveau. Accusations incongrues, méthodes peu orthodoxes, procédures bancales ou radicales, flirtant avec les limites de la légalité : l’accumulation des anomalies qui émaillent cette affaire trouve un début d’explication.

En quoi consiste l’affaire Fuellmich ? Revenons rapidement sur les chefs d’accusation et la chronologie des faits. Justus Hoffmann et Antonia Fischer sont deux jeunes avocats allemands, membres fondateurs, avec Reiner Fuellmich et Viviane Fischer, du Comité d’Enquête Corona, créé en 2020. Cependant, suite à des désaccords internes, les deux jeunes avocats décident, en août 2022, de déposer une plainte contre Fuellmich, en l’accusant d’avoir détourné une partie des dons reçus par le Comité Corona.

Fonds du Comité Corona, argent détourné ou sécurisé ?

Actuellement, un seul chef d’accusation est retenu contre Reiner Fuellmich par le parquet de Göttingen, sur les dix‑huit qui lui étaient initialement reprochés. Il concerne un emprunt d’un montant de 700 000 € effectué par Fuellmich, sur les fonds du Comité Corona. La défense de Reiner Fuellmich assure néanmoins avoir fourni à la justice tous les documents prouvant que Fuellmich avait rempli toutes les formalités nécessaires pour emprunter légalement l’argent, avec l’accord de Viviane Fischer. Argent qu’il s’était engagé à rembourser à l’issue de la vente imminente de sa maison en Allemagne. La défense explique également que Reiner et Viviane avaient voulu sécuriser les fonds du Comité Corona, en les répartissant sur différents comptes, car ils craignaient que le compte du Comité soit potentiellement menacé.

À cela s’ajoute toute une série de bizarreries dans la procédure judiciaire. Un premier dossier d’accusation aurait initialement été soumis à un procureur expérimenté du parquet de Göttingen et rejeté pour manque de substance dans l’accusation. Suite à cela, un jeune procureur, celui actuellement chargé de l’affaire, aurait été transféré du parquet de Hanovre. Il aurait alors repris l’affaire à son compte et engagé les poursuites officielles, débouchant sur un mandat d’arrêt contre Fuellmich émis au niveau fédéral puis européen en mars puis mai 2023.

Infiltration : quel rôle trouble joué par la police ?

Si on se réfère à la date du dossier monté par la Sûreté de l’État allemand, on constate qu’à l’époque de l’ouverture de la procédure contre Reiner Fuellmich, la consigne des services de police était de faciliter une procédure pénale en coopérant avec le ministère public afin d’aboutir à une inculpation. Alors, le procès contre Fuellmich est‑il la conséquence de graves malversations ? Est‑ce le résultat de ressentiments accumulés par les membres du Comité restés dans l’ombre ? Ou bien est‑ce avant tout le fruit de l’ingérence d’agents infiltrés dans l’entourage de Reiner Fuellmich, avec pour mission de recruter des « tiers appropriés », instrumentalisés pour lancer des accusations et demander l’arrestation de la figure de proue du Comité Corona ?

Un plaignant qui manque d’assurance

On remarque en effet d’étranges réticences ou craintes de la part de Justus Hoffmann qui, selon nos informateurs allemands, aurait accepté de déposer plainte à la condition que Reiner Fuellmich n’ait pas la possibilité de s’exprimer publiquement avant le début du procès. Il avait également réclamé un procès à huis clos, rejeté par le tribunal.

Cela explique cependant pourquoi Reiner Fuellmich, qui résidait alors au Mexique, ne fut informé ni de la plainte déposée contre lui, ni des mandats d’arrêt lancés à son encontre. Quel fut le rôle de la Sûreté de l’État dans les conditions rocambolesques de l’interpellation de l’avocat à Tijuana, en l’absence de tout mandat d’arrêt international ?

Un kidnapping sur le sol mexicain ?

Suite à la perte de son passeport, Reiner Fuellmich fut convoqué à l’ambassade d’Allemagne le 11 octobre 2023, pour récupérer un nouveau passeport. C’est là qu’il fut interpellé illégalement et escorté dans un avion à destination de l’Allemagne pour qu’il puisse être arrêté, cette fois légalement, aussitôt le pied posé sur le sol allemand.

Depuis, Fuellmich est incarcéré à la prison de haute sécurité de Rosdorf dans des conditions qui semblent disproportionnées par rapport aux faits reprochés. Ses demandes de liberté conditionnelle, dans l’attente d’un verdict, ont systématiquement été rejetées. Justification de l’objection : un risque élevé de fuite à l’étranger.

Il est important de noter que la quatrième membre du Comité Corona, Viviane Fischer, n’a pas été autorisée à se joindre aux plaignants, malgré deux demandes successives. Est‑ce parce qu’elle a, tout comme Reiner, emprunté de l’argent au Comité Corona, mais sans pour autant être inquiétée par la justice ?

Piège, vengeance, ou succession de malentendus ?

Dernier élément important du dossier : l’argent qu’on reproche à Reiner d’avoir détourné n’est plus en sa possession. Il est cependant accusé de ne pas l’avoir remboursé suite à la vente de sa propriété (ce qui était prévu par le contrat). C’est, là encore, la conséquence d’invraisemblables anomalies de procédure. Parmi les plaignants contre Reiner Fuellmich figure un cinquième avocat, Marcel Templin. Il avait été mandaté par Fuellmich, dans le cadre de la préparation d’une série de Class Actions, pour recueillir les mandats et dépôts de fonds de ceux qui souhaitaient rejoindre des procédures collectives internationales. Cependant, suite à des irrégularités dans la protection des données, Fuellmich avait dessaisi le cabinet Templin du dossier et s’était vu confier la grande majorité des mandats en direct.

Marcel Templin est néanmoins parvenu à faire ajouter une demande de recouvrement de créance dans la vente de la propriété de Reiner Fuellmich, estimant qu’avec les intérêts, un montant de 1,15 million d’euros lui était dû. Cela entraîna le versement de la quasi‑totalité du montant de la vente immobilière directement sur le compte de Marcel Templin, laissant Reiner dans l’impossibilité de rembourser le Comité Corona et justifiant ainsi les poursuites contre lui. Piège et timing imparables. Intentionnels ou pas ?

Des révélations qui mettent en cause l’impartialité de la justice

Revenons aux conséquences du dossier de police sur Reiner Fuellmich, lu par son avocat, devant le tribunal. Face à des juges devenus livides et un procureur ne parvenant pas à retenir un petit rire nerveux, l’avocat de Reiner réclama la suspension du procès, estimant que la neutralité de la justice ne pouvait pas être garantie. Il annonça également son intention de déposer plusieurs plaintes. Sa demande de suspension fut cependant rejetée par les juges, qui nièrent avoir eu connaissance d’un fichage de l’accusé et des procédures préconisées par la police. Le procès Fuellmich se poursuivra donc comme prévu. Les prochaines séances sont planifiées les 19 et 24 avril 2024.

Note :
Les activités de Reiner Fuellmich constituent un défi complexe pour les services de sécurité, défi qui nécessite
une réponse coordonnée et multidimensionnelle. La mise en œuvre des mesures recommandées doit contribuer à mettre fin à sa viabilité politique et à protéger la sécurité et les valeurs démocratiques de la République fédérale d’Allemagne.

Qui a peur de Reiner Fuellmich ?

En quoi a donc consisté la réponse « multidimensionnelle » déployée par les autorités fédérales allemandes pour neutraliser Reiner Fuellmich ? Comment est‑il possible, au nom d’une sauvegarde de la « démocratie », de ruiner impunément la carrière et la vie d’un individu dont le seul « crime » est d’avoir défendu les droits de l’homme et les libertés fondamentales, attaqués depuis la « pandémie » ? On remarque aussi, dans ce dossier, une référence à la nécessité de « lutter contre la désinformation » que Reiner Fuellmich est accusé de propager. Lutter contre la désinformation, c’est la rengaine reprise en chœur par de nombreux gouvernements et par la Commission européenne, qui justifie la multiplication des lois liberticides, telles que le DSA (Digital Service Act).

[Voir aussi :
Censure Internet européenne en marche avec le Digital Services Act]

Mais qui les services de police cherchent‑ils réellement à protéger ? La population, jugée incapable de se faire, par elle‑même, une opinion argumentée ? Ou des dirigeants qui méprisent leurs citoyens autant qu’il les craignent ?

KAro pour BAM ! — avec Kerstin

À SUIVRE :

– Les temps forts du procès Fuellmich, par la correspondante de BAM au tribunal de Göttingen, Kerstin Heusinger.

– Les conditions de détention choquantes de Reiner Fuellmich, dans un reportage de notre correspondante.


1 Reiner Fuellmich est un avocat inscrit au barreau allemand et californien, spécialisé dans la défense des consommateurs, avec des victoires remarquées contre des multinationales, telles Deutsche Bank, Volkswagen, Kuehne+Nagel.

2 Depuis juillet 2020, il est une figure emblématique de la résistance mondiale à la « plandémie ». Il est le fondateur avec Viviane Fischer du Comité d’Enquête Corona et du Grand Jury – Tribunal populaire de l’opinion publique, destinés à révéler la vérité sur la crise Covid et sur ses fondements totalitaires. Les auditions, retransmises en direct, de plus de 150 experts internationaux ont notamment permis d’étayer la culpabilité de responsables tels qu’Anthony Fauci, Bill Gates, ou Tedros Ghebreyesus, directeur de l’OMS…

3 Depuis juillet 2020, il est une figure emblématique de la résistance mondiale à la « plandémie ». Il est le fondateur avec Viviane Fischer du Comité d’Enquête Corona et du Grand Jury – Tribunal populaire de l’opinion publique, destinés à révéler la vérité sur la crise Covid et sur ses fondements totalitaires. Les auditions, retransmises en direct, de plus de 150 experts internationaux ont notamment permis d’étayer la culpabilité de responsables tels qu’Anthony Fauci, Bill Gates, ou Tedros Ghebreyesus, directeur de l’OMS…




Effondrement de l’Ukraine et Zelensky : les médias crachent le morceau !

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]

Dans ces conditions, s’acharner à financer et armer l’Ukraine c’est délibérément mener des gens à une mort certaine !

Stop à tout ça ! Plus d’argent ni d’armes pour l’Ukraine, et vite la Paix !




Quand Pie IX dénonçait les complots

[Illustration : Pie IX est connu pour être le pape du Dogme de l’Immaculée Conception (1854), du Syllabus (1864) et du Concile Vatican I (1869-1870). Son pontificat est le plus long de l’histoire de l’Église (de 1846 à 1878). – Private collection / Leemage via AFP (source).]

[Source : benoit-et-moi.fr]

Dans cet article érudit écrit en mai 2013, Nicolas Bonnal nous apprend que les rangs des complotistes comptent au moins un Pape, un bienheureux, qui plus est, puisqu’il a été béatifié par Jean Paul II : Pie IX, le pape du Concile Vatican I, celui qui a défini l’infaillibilité pontificale; celui du Risorgimento, surtout, qui a assisté au démantèlement des États Pontificaux.
Il s’appuie sur un document peu connu, l »allocution Quibus Quantisque prononcée par le Bienheureux Pape le 20 avril 1849 lors d’un consistoire secret. J’ai trouvé sur Internet la version en italien, sur le site Totus Tuus, (et cette version en français…).
Il y a également une notice wikipedia en anglais.

Il est question de Pie IX dans ces pages:
benoit-et-moi.fr/2013-II/articles/la-lune-de-miel-mediatique-de-franois-2

La théorie chrétienne de la conspiration

par Nicolas Bonnal

« La licence effrénée et l’audace des passions perverses, élevaient de jour en jour une tête plus menaçante… » écrivait Pie IX pour dénoncer les agitateurs qui tentaient, en 1849, de démolir la stabilité des États pontificaux. Rien de nouveau sous le soleil, quand il s’agit de s’attaquer au bien commun : le conspirateur est d’abord contre la vertu.

Vous avez dit conspiration ?

Voici une théorie bien insultée alors qu’elle ne se veut souvent qu’une modeste ou maladroite théorie de l’explication, quand l’information officielle, toujours bâclée, devient obscène et ridicule, car il faut voir quel brouet peut gober l’opinion publique globalisée.

J’ai bien lu dans la presse anglophone, russe et espagnole que la vague homophobe est telle en France que les catholiques ont détruit Paris (lors des manifestations contre le mariage gay, ndlr) et qu’il a fallu… protéger les premiers mariés de l’an II de la Hollandie — et que cette vague homophobe, images à l’appui (images à l’appui !), ne rassemble que quelques extrémistes. L’OTAN va-t-il intervenir en France ? Ou les rebelles syriens, pour y rétablir l’ordre ? N’y-a-t-il pas conspiration ?

La théorie de la conspiration ne vient pas de n’importe qui. Elle vient du pape Pie IX victime au début de son pontificat libéral de conspirations mazziniennes, maçonniques et socialistes dans ses chers États et sa chère Italie, toujours soumise aux coups d’État comme dit Beppe Grillo [cf. son blog].
Ce que met le pape en évidence, et qui ne vieillit pas quand il s’agit de s’attaquer au bien commun : la diffusion du désordre et de la haine.

Au temps des arrestations

Mais je laisse la polémique : l’humeur du jour n’est plus aux débats, l’air du jour n’est plus à l’humour, mais aux arrestations. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté et pas de liberté d’ailleurs pour les amis de la liberté.

Mais comme la vérité sort de la plume du Saint-Père plus que de la bouche d’un journaliste aux ordres, je vous le laisse lire dans Quibus Quantisque :

« Mais bien que cette noire conspiration ou plutôt cette série non interrompue de conspirations fût claire et manifeste, cependant, par la permission de Dieu, elle demeura inconnue à beaucoup de ceux à qui la tranquillité publique devait pour tant de causes être principalement chère. Et bien que les infatigables fauteurs d’anarchie donnassent lieu aux plus graves soupçons, il ne manqua pas de certains hommes de bonne volonté qui leur tendirent une main amie, espérant sans doute qu’ils pourraient les ramener dans le chemin de la modération et de la justice»

Fauteurs d’anarchie, c’est une bonne expression que reprendra Chesterton dans son roman à clé, Le nommé jeudi1. Chesterton y explique que le point commun entre l’idéaliste philanthrope, le milliardaire humanitaire (celui des ONG), le savant fou, le membre des services secrets et le bolchévik, c’est bien l’anarchie.

Fauteurs d’anarchie

Le héros du bouquin, Syme, comprend que tous les anarchistes sont des policiers infiltrés comme tous les casseurs d’aujourd’hui sont des voyous tolérés ou des supplétifs de la police.

Comme s’il avait prévu ce qui allait se passer ensuite, les guerres aberrantes, le nazisme, le communisme, les guerres, l’immigration barbare, les attentats partout, la subversion morale et mondaine, la guerre rageuse contre la nature, l’humanité, la chrétienté et les idéaux, Pie IX écrit encore dans son style passionné et soutenu :

« Mais la licence effrénée et l’audace des passions perverses, élevaient de jour en jour une tête plus menaçante ; les ennemis de Dieu et des hommes enflammés du désir insatiable de tout dominer, de tout dévaster, de tout détruire, n’avaient plus d’autre pensée que de fouler aux pieds les lois divines et humaines pour satisfaire leurs passions. De là ces machinations ourdies d’abord dans l’ombre, puis bientôt éclatant en public, ensanglantant les rues, multipliant des sacrilèges à jamais déplorables, et se portant contre Nous, dans le palais du Quirinal, à une violence jusqu’alors inconnue. »

Le Saint-Père sait très bien que le gros du peuple reste tranquille, même s’il est indifférent (cela peut lui coûter cher, le sait-il seulement, ce bon peuple ?), dépassé et manipulé par des événements cruels mais pas très clairs, des manipulateurs, des experts, des agences . L’occupation au temps moderne consiste à être spectateur, avant de devenir téléspectateur :

« Cependant, au milieu de Notre immense douleur, il Nous est doux de pouvoir affirmer que l’immense majorité du peuple romain et des autres sujets pontificaux, Nous est restée fidèlement attachée, ainsi qu’au Siège Apostolique, ayant dans une profonde horreur ces noirs complots, quoiqu’elle soit restée spectatrice de ces tristes événements. »

Comme toutes les révolutions

Pie IX voit bien comment se termineront les révolutions bolchéviques, anarchistes, néolibérales (thérapie de choc, délocalisation, immigration et entropie universelle), socialistes, constructivistes, européennes, et tout leur infatigable (car il faut bien leur reconnaître cette qualité, ils sont infatigables) saint-frusquin à base de dette, de Goldman taxes et de politiquement correct :

« Le trésor public dissipé, épuisé, le commerce interrompu et presque anéanti, des impôts énormes levés sur les plus riches et bientôt sur tous les citoyens, les propriétés particulières pillées par ceux qui s’appellent les chefs du peuple et les conducteurs de bandes effrénées, la liberté de tous les gens de bien troublée, leur sécurité mise en question, leur vie exposée au poignard des sicaires, voilà les maux intolérables qui sont venus jeter l’épouvante et l’effroi au milieu de nos sujets. Telles sont les prémices sans doute de cette prospérité que les ennemis du Souverain Pontificat annoncent et promettent au peuple de notre État pontifical. »

Manipuler l’opinion

L’utilisation des médias pour manipuler l’opinion — à l’époque du très Saint-Père, des journaux, de l’opéra et du théâtre (aujourd’hui ciné, télé, portails web, etc.) — est déjà entrée dans les mœurs. On est pourtant en 1849 :

« Ces doctrines perverses et empoisonnées, les hommes ennemis les sèment sans relâche parmi les multitudes, soit par la parole, soit par des écrits, soit par des spectacles publics, afin d’accroître de jour en jour et de propager une haine qui s’emporte sans frein à toute espèce d’impiété, de passions et de désordres. De là toutes les calamités, tous les renversements, toutes les douleurs qui ont ensanglanté et qui ensanglantent encore le genre humain, et presque toute la surface de la terre. »

Glissant dans les esprits…

N’en déplaise aux conciliaires modernistes et progressistes de tout poil, et aux déplaisants policiers de la pensée d’aujourd’hui, Pie IX en rajoute une couche comme on dit sur les sociétés secrètes et leurs agissements universels couverts par le caquetage des médias de « droite » et de « gauche » aux ordres (les journalistes sont juste des marchands de phrases et leur dieu est triangulaire, dit tel quel Balzac à l’époque) :

« Personne n’ignore combien de sociétés secrètes et pernicieuses, combien de sectes furent créées et établies, sous différents noms et à différentes époques, par ces artisans de mensonge, ces propagateurs de dogmes pervers, aspirant par là à glisser plus sûrement dans les esprits leurs extravagances, leurs systèmes et leurs désirs criminels, à corrompre les cœurs sans défiance, et à ouvrir à tous les crimes la large voie de l’impunité. Ces sectes abominables de la perdition, aussi fatales au salut des âmes qu’au bien et à la tranquillité de la société temporelle, ont été condamnées par les Pontifes Romains, Nos prédécesseurs. »

L’Angleterre impériale avait ses « missionnaires » protestants, aujourd’hui on a les ONG !

Relisez un peu ce qui s’est passé en Europe en 1848 et après. Et cette remarquable allocution Quibus Quantisque prononcée le 20 avril 1849 dans le consistoire secret. Elle est plus d’actualité que jamais, car on n’est pas sorti de leur auberge rouge ni de leur éternel désordre mondial basé sur les bombardements et les assouplissements quantitatifs.

Note

1 Le nommé Jeudi: voir la notice wikipedia, et surtout le site des amis de Chesterton:
www.amisdechesterton.fr/2008/11/11/lenommejeudi-3etorsonwells




Armes biologiques ?

[Source : @ObjetsPerdus]

La notion de « pathogènes » et « d’armes biologiques » créées grâce à des expériences de « gain de fiction » continue de susciter la peur chez ceux qui ne réalisent pas encore que le concept tout entier est basé sur des prémisses anti-scientifiques. Malheureusement, les histoires sur les « laboratoires biologiques » continuent de susciter des craintes injustifiées et d’agir pour maintenir les gens dans la plantation de la théorie des germes. En conséquence, ils restent piégés dans un faux paradigme et incapables d’apprécier pleinement ce qui rend réellement les gens malades.

Dans cette vidéo, nous soulignerons une fois de plus l’absence totale de preuves de l’existence des armes biologiques et comment les médias de masse ont ouvertement poussé ces récits fondés sur la peur depuis début 2020 pour aider à soutenir l’industrie de la « pandémie » et tout le mal qui accompagne la biosécurité de l’État de surveillance.

[Voir aussi :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
et
Les venins dans nos médicaments : treize FAITS irréfutables sur le venin de serpent, Big Pharma et les armes biologiques]



Références

  1. Gain of Function Gaslighting”, Dr Sam Bailey, 30 Jun 2021 
  2. Gain Of Function Garbage”, Dr Sam Bailey, 18 Jan 2022 
  3. Bioweapons BS”, Dr Sam Bailey, 1 Oct 2022
  4. No. 01: bioweapons – the myth of man-made pathogens”, Dr Stefan Lanka, Immanuel Project, 31 Aug 2021
  5. Gain of Fiction”, ViroLIEgy, 7 Apr 2022
  6. LAB LEAK: An Elaborate Misdirection? With guest Michael Bryant”, Dr Tom Cowan, 14 Feb 2024
  7. The Lyme Disease Lie”, Dr Sam Bailey, 24 June 2023
  8. The Final Pandemic, Drs Mark & Samantha Bailey, 2024
  9. What Is A Covid-19 Case?”, Dr Sam Bailey, 13 Dec 2020
  10. Chinese military scientists discussed weaponising SARS coronaviruses”, Sharri Markson, The Australian, 7 May 2021
  11. Harvard Biosafety – Symbol Making” (Biohazard symbol), NYT Magazine, 2001
  12. Prions: “The Infection Hypothesis Is Founded on Dubious Experiments”, in Virus Mania, 3rd English edition, 2021
  13. Biosecurity Act 1993”, New Zealand Legislation



Révolution française — Géopolitique et mystique russes

[Source : Média en 4-4-2]

☝ 👓 Il y a fort longtemps que Pierre Hillard nous parle du messianisme, cette doctrine mystique qui influence plus que jamais la géopolitique internationale !

🤏 👓 Que nous le voulions ou non, que nous essayions d’en faire abstraction, elle détermine le courant de l’Histoire, que ce soit ce qui est plus visible telles les guerres et les révolutions, ou discret, comme la traite humaine et les rituels cachés…

☝ 👓 Pierre Hillard ne laisse rien de côté, et il est l’un des rares à s’intéresser à la mystique russe, dans un contexte où il ne s’agit pas simplement d’un combat économique, de territoires ou de nations, mais une guerre des esprits où les différentes factions luttent pour leur vision spécifique des Écritures !

🤏 👓 Que nous le voulions ou non, nous sommes entraînés dans leur folie, et il semble que le véritable combat à venir sera celui où il faudra rester sain d’esprit…

Eric Archambault




« Message à ma génération »

[Source : Jonathan Bessot]




La troisième guerre mondiale est désormais inévitable — voici pourquoi elle ne peut être évitée

[Source : alt-market.us]

Par Brandon Smith

Si vous avez l’impression que les mondialistes sont en train de pousser très fort pour la Troisième Guerre mondiale, vous n’êtes pas le seul. Au cours des derniers mois, de nombreux responsables européens et américains ont fait allusion à la possibilité d’un nouveau projet militaire, l’UE a parlé ouvertement de l’envoi de troupes sur le terrain en Ukraine, les responsables de l’OTAN ont déclaré sans équivoque qu’ils n’accepteraient PAS de perdre l’Ukraine face aux Russes et le Kremlin a averti une fois de plus que les armes nucléaires étaient sur la table si les troupes occidentales entraient en guerre. Le gouvernement américain a récemment affirmé que l’Ukraine rejoindrait l’OTAN, une ligne rouge pour la Russie.

Et puis il y a Israël et Gaza. J’ai lancé un avertissement il y a plusieurs mois dans mon article intitulé « C’est un piège ! La vague de répercussions de la “dernière guerre” au Moyen-Orient », que la guerre à Gaza se transformerait en un conflit sur plusieurs fronts qui inclurait probablement l’Iran. J’ai également prévenu qu’Israël aurait tout intérêt à ce que l’Iran entre en guerre, car cela obligerait les États-Unis à s’impliquer directement. Certes, l’Iran s’est déjà engagé dans des attaques par procuration contre Israël par l’intermédiaire du Liban, mais l’attaque d’Israël contre l’« ambassade » ou le poste diplomatique iranien en Syrie garantit fondamentalement que l’Iran s’engagera désormais directement dans des frappes contre des cibles israéliennes.

En d’autres termes, à l’instar de la Première Guerre mondiale, la situation est aggravée par les élites politiques en dépit du fait que le grand public occidental est de plus en plus opposé à une participation au conflit. Les mondialistes on l’intention de nous envoyer à la guerre, que nous le voulions ou non. Toutes les décisions qu’ils ont prises jusqu’à présent rendent impossible une résolution pacifique.

Un salut, peut-être nouveau dans toute l’histoire de la géopolitique, est que le public est beaucoup plus éveillé et conscient du fait qu’il n’est pas nécessairement de son « devoir » d’aller aveuglément se battre lorsque son gouvernement l’appelle à le faire. Les médias sociaux ont également permis aux gens d’exprimer largement leurs préoccupations concernant la guerre, alors que dans le passé, les objecteurs se sentaient isolés.

Une grande partie de la génération Z n’est pas équipée mentalement ou physiquement pour aller à la guerre, ce qui explique que plus de 70 % des recrues militaires potentielles soient rejetées avant même d’arriver au camp d’entraînement. Ce sont souvent les mêmes jeunes qui affichent des drapeaux ukrainiens sur leurs profils de médias sociaux et qui se jettent tête baissée dans la rhétorique anti-russe, mais maintenant qu’ils sont confrontés à la possibilité de devoir se sacrifier pour l’Ukraine, ils sont en colère et terrifiés.

Cependant, il existe également un large contingent d’hommes compétents (et pour la plupart conservateurs) ayant un passé et des aptitudes au combat qui ne veulent toujours pas avoir affaire à l’Ukraine. La raison en est simple : ils pensent que les gouvernements occidentaux d’extrême gauche et les mondialistes veulent les utiliser comme chair à canon pour se débarrasser d’eux. Une fois qu’ils seront épuisés par la guerre, il ne restera plus personne pour s’opposer à la mainmise de la gauche sur le pays.

Pour la plupart d’entre nous en Amérique, l’Ukraine n’a pas d’importance et nous sommes fatigués des guerres au Moyen-Orient. Que ce soit la gauche ou la droite, nous n’avons aucun intérêt à nous battre pour eux. Mais cela n’aura pas beaucoup d’importance, du moins en ce qui concerne la prévention d’une guerre mondiale.

La peur européenne

La guerre avec la Russie dépendra davantage de l’implication de l’Europe que de celle des États-Unis. Alors que les États-Unis ont été de loin le principal fournisseur d’armements à l’Ukraine, l’objectif ultime est, selon moi, d’intégrer des troupes européennes sur le front ukrainien, ce qui constituerait une déclaration automatique de guerre mondiale.

La mobilisation des troupes européennes repose sur la propagande de la « théorie des dominos ». Nous en avons entendu parler ici en Amérique, mais pas au même niveau que la population de l’UE. Les gouvernements affirment que l’objectif de la Russie est de faire de l’Ukraine une voie d’accès pour envahir le reste de l’Europe. Il s’agit de la même affirmation que celle utilisée pour justifier la guerre américaine au Viêt Nam : « Si nous laissons un pays tomber aux mains de l’ennemi, tous les pays environnants tomberont également.

Les dirigeants de l’Ukraine et de l’OTAN suggèrent que la guerre doit se poursuivre en Ukraine afin de la contenir. Il n’y a eu aucune discussion sérieuse sur la diplomatie, ce qui est tout à fait étrange compte tenu des enjeux. Une proposition de paix aurait dû être abordée dès le début de la guerre et des efforts constants auraient dû être déployés pour parvenir à un accord. Au lieu de cela, les pourparlers de paix, même limités, ont été contrecarrés avant même d’avoir véritablement commencé.

Un projet militaire en Europe a beaucoup plus de chances de réussir, étant donné la nature socialiste de la population et le fait que seul un pourcentage infime de civils est armé pour se défendre. Même avec un mouvement de protestation publique, je ne doute pas que les gouvernements de l’UE seront en mesure d’obtenir une force suffisamment importante pour l’envoyer en Ukraine et intensifier la guerre.

D’après les faits, il est clair que des troupes de l’OTAN ont déjà été déployées en Ukraine et qu’elles s’y trouvent depuis un certain temps. Comme je l’ai indiqué dans des articles précédents, les stratégies utilisées lors de la première contre-attaque ukrainienne étaient bien trop avancées pour que les troupes et les dirigeants ukrainiens puissent les mettre en œuvre sans aide. Les tactiques anti-armure en particulier étaient très familières, similaires dans leur exécution aux tactiques utilisées par les forces spéciales américaines et britanniques. Comme on pouvait s’y attendre, dès que le nombre de mercenaires étrangers recrutés a baissé, l’Ukraine a perdu son élan.

Les Russes sont probablement bien conscients de cette situation, mais tant que de petits groupes de soldats peuvent être envoyés sous le couvert de forces mercenaires, ils ne peuvent pas faire grand-chose. C’est le déploiement ouvert de bataillons de l’OTAN qui suscite le plus d’inquiétude.

L’histoire des dominos ne repose sur aucun fondement. Depuis le début du conflit, la Russie n’a jamais indiqué qu’elle avait l’intention d’envahir l’UE. En fait, Poutine affirme depuis longtemps que la guerre en Ukraine vise à protéger les séparatistes de la région du Donbas des représailles ukrainiennes et à empêcher la poursuite de l’escalade de l’armement de l’OTAN.

Abstraction faite de mes soupçons sur les liens entre Poutine et les mondialistes, si l’on considère la guerre du point de vue d’une simple analyse coûts/bénéfices, la Russie n’a vraiment rien à gagner en menaçant l’Europe.

Il y a ensuite le problème de la logistique. Si la Russie est censée se débattre en Ukraine, comment pourrait-elle avoir les moyens de se battre sur un front élargi contre la puissance militaire combinée de l’Europe et des États-Unis ? Le seul résultat final serait une guerre nucléaire, que les deux parties perdraient. Mais si l’on examine la situation objectivement, il existe un groupe de personnes qui ont beaucoup à gagner…

Les attaques contre l’intérieur de la Russie s’accélèrent

Les attaques de moindre envergure contre les fournitures russes et les civils se sont multipliées au cours du mois dernier. L’attentat terroriste de Moscou (que les services secrets américains attribuent à ISIS) a causé la mort d’au moins 130 personnes et les attaques de drones menacent les dépôts de pétrole ainsi que d’autres ressources. Dans le grand schéma de la guerre, ces attaques sont sans conséquence, mais elles conduiront sans aucun doute à un bombardement intensif des villes ukrainiennes et à la mise hors service de l’infrastructure ukrainienne. L’électricité, l’eau et d’autres services publics seront détruits et une crise des ressources s’ensuivra.

Par rapport à l’invasion américaine de l’Irak, la Russie a réussi à limiter le nombre de victimes civiles en Ukraine. Mais chaque nouvelle attaque sur le sol russe déclenche des représailles plus importantes de la part de la Russie. Et c’est peut-être là l’objectif : amener les Russes à détruire un plus grand centre de population ukrainien, donnant ainsi à l’OTAN une excuse pour envoyer des troupes dans la région.

L’Iran et l’impératif pétrolier

Au Moyen-Orient, le principal moteur de l’engagement international est le pétrole. Nous le savons tous. Mais l’accès au pétrole n’est pas l’objectif final de la guerre à Gaza, juste un mécanisme permettant d’impliquer les États-Unis.

Je répète ici que je me moque de savoir quel camp a commencé le combat ou jusqu’où le conflit est censé remonter dans l’Histoire. Cela n’a rien à voir. Ce que je sais, c’est que le Hamas a commencé cette guerre particulière en tuant des civils en Israël et qu’il ne faut pas commencer une guerre si l’on n’est pas prêt à en accepter les conséquences. Cela dit, je trouve suspect que les mesures défensives d’Israël aient été à ce point inutiles qu’elles aient ignoré l’incursion du Hamas jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Quoi qu’il en soit, la conflagration ne manquera pas d’amener d’autres éléments militaires plus importants. L’Iran va entrer dans la mêlée, c’est inévitable. Cela pourrait d’abord se produire sous la forme d’une guerre économique, et le détroit d’Ormuz est la cible la plus probable. L’arrêt de 30 % du trafic pétrolier mondial serait désastreux pour l’Occident. L’entrée de l’Amérique est donc également garantie.

Le facteur inflation, les élections américaines et les avantages pour les mondialistes

Joe Biden s’efforce depuis trois ans de manipuler les prix du pétrole à la baisse en déversant des réserves stratégiques sur le marché. En maintenant artificiellement les prix du pétrole à la baisse, il maintient les prix de l’énergie à la baisse, et en maintenant les prix de l’énergie à la baisse, il réduit la croissance de l’inflation.

Les attaques ukrainiennes contre les dépôts pétroliers russes ont contribué à faire grimper les prix de l’essence au cours du mois dernier, précisément parce que les pays occidentaux continuent d’acheter du pétrole russe par des voies détournées. On ne peut pas couper l’un des plus grands fournisseurs d’énergie au monde sans que cela ait des répercussions considérables sur les prix à la pompe. Ces attaques révèlent à quel point le marché pétrolier est sensible à la moindre menace pesant sur l’approvisionnement.

Tout conflit majeur au Moyen-Orient scellera l’affaire et les prix de l’essence exploseront. L’inflation ne sonnera pas seulement le glas de la présidence de Biden (en supposant que les élections présidentielles aient encore de l’importance), elle sonnera le glas des gauchistes et des mondialistes dans leur ensemble À MOINS qu’ils ne puissent retarder une calamité économique plus importante jusqu’à ce qu’ils aient un bouc émissaire, ou jusqu’à ce qu’ils puissent déclencher une guerre massive.

Ce bouc émissaire sera soit Trump et les conservateurs, soit la Russie et les BRICS (ou les deux). Si Trump remplace Biden en 2025, le krach sera rapide et assuré et il sera imputé aux mouvements conservateurs. Si Biden reste en place, le krach sera plus lent, mais frappera quand même fort après qu’il aura été imputé aux guerres qui s’intensifient.

Il y a aussi le scénario selon lequel les mondialistes s’assurent d’une guerre AVANT que les élections n’aient lieu. Peut-être dans l’intention d’empêcher ou de retarder le vote. Peut-être dans le but de créer un chaos suffisant pour que le vote puisse être truqué, ou donner l’impression qu’il a été truqué, ce qui déclencherait des troubles civils. Peut-être avec l’intention de déclarer la loi martiale.

Il est évident que c’est là que les mondialistes trouvent leur compte, soit en empêchant les conservateurs de prendre le pouvoir, soit en les entraînant dans une calamité mondiale dont ils finiront par être tenus pour responsables. Gardez à l’esprit que toute opposition conservatrice/indépendante à l’establishment mondialiste peut désormais être accusée de “collusion avec la Russie”.

Quelle est la valeur de tout cela ? Il s’agit d’une stratégie ancestrale pour diaboliser les combattants de la liberté : si le public les considère comme des concitoyens qui luttent pour leurs droits, ils peuvent être traités comme des héros. En revanche, s’ils sont dépeints comme des assaillants étrangers et des terroristes cherchant à déstabiliser la société, le public les considère comme des méchants. C’est un autre avantage qui explique pourquoi les mondialistes semblent si déterminés à créer une guerre mondiale.

Je pense que la raison pour laquelle l’establishment insiste tant sur la Troisième Guerre mondiale est en partie due aux élections à venir, mais aussi à l’échec de leur programme covid. Les confinements et le système de passeport vaccinal étaient leur grand jeu pour créer un environnement autoritaire permanent avec la capacité d’écraser les groupes conservateurs qui refusaient de se soumettre. Et, quelle que soit la manière dont on tranche le problème, ils n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient. La guerre mondiale est le plan B naturel.

Il est important de comprendre que chaque crise créée par les mondialistes a pour but de détruire les esprits libres. La véritable cible n’est pas la Russie ou l’Iran ; ils sont périphériques. Ces événements sont conçus pour créer un environnement propice à la tyrannie, ils servent de couverture à l’effondrement économique programmé et ils servent de couverture à la VRAIE guerre, celle contre les personnes qui défendent encore la liberté.

On peut dire que la troisième guerre mondiale a déjà commencé, du moins en termes économiques. Je doute aussi fortement que la finalité des mondialistes soit un échange nucléaire mondial ; pourquoi passer des décennies à construire un réseau de contrôle massif pour tout vaporiser en quelques secondes ? Je pense que le danger d’une guerre cinétique monte en flèche et que les citoyens américains et européens seront directement touchés. Il faudra un mouvement de résistance important pour changer la voie que nous sommes forcés de suivre, et les choses vont empirer avant de s’améliorer.




Au Canada, un nouveau projet de loi promet d’étouffer la liberté d’expression en prétendant punir des crimes non encore commis

[Source : reinformation.tv]

Par Clémentine Jallais

Parmi les pays occidentaux, le Canada fonctionne un peu comme une boule de cristal. Écoutez ce qu’il dit, voyez ce qu’il fait et vous aurez une petite idée de ce qui risque de vous arriver prochainement… La loi présentée le 24 février dernier est à analyser gravement. Elle consiste à mettre en œuvre un puissant régime de censure, indépendant du Parlement, qui signifierait la fin de la liberté d’expression au Canada. Si elle passe, Justin Trudeau aura réussi à faire advenir un nouveau type d’État totalitaire woke.

Alors bien sûr, elle affiche la visée de protéger les enfants contre les abus en ligne, à stopper la propagation du terrorisme extrême et du génocide, mais, dans les faits (serait-ce même sa seule intention ?), elle qualifie de « crime » une opinion contradictoire et introduit de nouvelles dispositions qui révolutionnent le droit. Et puis quand on lit par ailleurs que Trudeau vient de rejeter la possibilité de vérifier l’âge pour les sites pornographiques, l’argumentaire de la protection de l’enfance fait doucement rigoler — il y a bien autre chose.

[Voir aussi :
Novolangue et pré-crime : la loi C-63 au Canada]

« Créer un espace en ligne plus sûr et plus inclusif » — et parfaitement totalitaire

À la base, le projet de loi C-63 a donc été présenté comme un moyen de promouvoir la sécurité en ligne des personnes au Canada et d’y réduire les contenus préjudiciables, en imposant notamment certaines obligations aux plates-formes de médias sociaux. Comme le faisait remarquer le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF), c’est bien beau de vouloir supprimer la vengeance pornographique, le partage non consensuel d’images intimes, les contenus qui intimident les enfants ou qui les victimisent sexuellement : mais il y a déjà des lois pour ça.

Pourquoi cette duplication inutile du Code criminel ? Il faut chercher plus loin, dans cet article 13, dont une proposition antérieure avait déjà soulevé des problèmes constitutionnels, et ses fameux discours dits de haine :

« Quiconque commet une infraction à la présente loi ou à toute autre loi fédérale, si la commission de l’infraction est motivée par la haine fondée sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, un handicap mental ou physique, un handicap sexuel, l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre est coupable d’un acte criminel et passible de l’emprisonnement à perpétuité. »

La haine, vue comme une « émotion qui implique la détestation ou la diffamation » pourrait donc emmener en prison tout Canadien qui posterait en ligne, motivé par elle, un contenu préjudiciable.

À cet effet seront créées trois nouvelles entités juridiques sur la sécurité numérique qui réglementeront presque toute personne ou entité opérant comme un « service de médias sociaux » au Canada. Elles pourront établir de nouveaux règlements, sans qu’ils aient besoin d’être débattus, votés ou approuvés par le Parlement, sans donc aucune consultation, ni débat public. Et surtout, la Commission canadienne des droits de la personne aura des pouvoirs supplémentaires pour enquêter sur toutes les plaintes de « discours haineux en ligne » et punir le cas échéant.

Comment, par une loi, plumer tous les Canadiens qui s’opposent à l’orthodoxie progressiste

Faut-il une victime ? Pas nécessairement ! Comme le note le JCCF, « aucune victime réelle n’est requise pour que la Commission canadienne des droits de la personne déclare coupable ou impose des sanctions ». Mais, en revanche, tout le monde peut se déclarer victime, du moment qu’on se sent offensé par une prétendue « haine »… Les accusations anonymes et les témoignages secrets sont également autorisés ! Pour transposer en France, un homme de Poitiers pourra porter plainte contre une femme de Lyon qui a fait des remarques désobligeantes en ligne à propos d’une mosquée de Toulon, sans révéler même son identité. On imagine les abus potentiels.

Dans un processus juridique opaque, le citoyen perdra ainsi le droit ancien et bien fondé de faire face à son accusateur et de pouvoir l’interroger. Sous prétexte que certains plaignants pourraient être soumis à « des menaces, des intimidations ou des discriminations », on les dédouane de toute responsabilité, élément inhérent et nécessaire des procédures judiciaires pénales et civiles comme le rappelait le JCCF.

Mieux, on leur propose de l’argent ! Si, à l’issue d’une enquête, le tribunal se prononce contre vous pour pratique discriminatoire haineuse, vous pouvez être condamné à payer jusqu’à 50 000 dollars canadiens au gouvernement et jusqu’à 20 000 dollars à chaque personne désignée comme « victime »… Et il n’y a pas de limite au nombre de plaintes qui peuvent être déposées (hormis la sanction pécuniaire qui ne pourra pas dépasser 6 % du revenu brut global de la personne… on est rassuré !).

Le fait de prôner ou de fomenter le génocide est le discours de haine le plus sévèrement puni, puisqu’il est désormais passible de l’emprisonnement à perpétuité (contre 5 ans actuellement), soit une peine maximale plus longue que pour quelqu’un qui viole un enfant… Les autres risquent « seulement » entre 2 et 5 ans de prison.

Cerise sur le gâteau, il semble que tout cela s’applique de manière rétroactive, ce qui signifie qu’une personne peut être traduite devant le Tribunal pour tout document publié en ligne, quelle que soit sa date de publication.

La criminalisation de l’opinion serait effective au Canada

Le pire est encore à venir. D’aucuns se souviennent du film Minority Report où Tom Cruise recherchait et coffrait les « futurs » criminels, avant même qu’ils ne commettent les crimes dont on avait estimé qu’ils pourraient en être les auteurs. Le projet de loi propose justement d’accorder aux juges le pouvoir d’assigner une personne à résidence pendant 12 mois, s’ils craignent, après dénonciation d’autrui, qu’elle ne soit susceptible de se livrer à une « conduite haineuse »…

Sans qu’elle n’ait rien commis, la personne devra « porter un dispositif de surveillance électronique », « retourner et demeurer à son lieu de résidence à des heures précisées », et « s’abstenir de consommer des drogues… de l’alcool »… qui pourraient libérer son venin ! Le non-respect de ces restrictions entraînerait une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans de prison.

Comme le notait le JCCF, c’est une rupture radicale avec des siècles de tradition de common law : « Le respect que notre système juridique accorde aux droits et libertés individuels signifie qu’un accusé est présumé innocent jusqu’à ce qu’il soit prouvé coupable au terme d’un procès équitable, tenu devant un tribunal indépendant et impartial. » Désormais, on punira parce qu’on présuppose ! Ce serait sans doute la première occurrence d’une telle billevesée dans un pays dit démocratique.

Rendre coupables de crimes les tenants de la liberté d’expression

Avec quelle facilité, muni d’une telle loi, un gouvernement pourrait faire taire toute dissidence d’opinion… retirant les mots de la bouche, les billets des poches et la marche des pieds… Le courage se paiera cher. Et comment le ministre de la Justice canadien a-t-il qualifié ce projet de loi typiquement orwellien ? D’« engagement pour la paix »… La paix grinçante des dictatures où rien se ne passe, ni ne se pense trop fort qui ne soit dirigé ou permis. Gageons que le Premier ministre Justin Trudeau apprécierait ce nouvel outil, lui, le fervent admirateur du régime communiste chinois et fan du communiste cubain, Fidel Castro, comme le rappelait The New American.

Ainsi, beaucoup d’accusés seront les vraies victimes de la Haine. Assujettis à la dénonciation de leurs comparses et à l’avis idéologique de bureaucrates non élus, ils seront les jouets de la pensée de groupe, celle du wokisme. Que deviendront le psychologue Jordan Peterson, ou la féministe critique du genre Meghan Murphy ? Il suffira d’un signe, un matin, et leur carrière, leur influence pourraient prendre fin. Et c’est sans parler de tout le mouvement pro-vie et pro-famille. En France, avec le délit d’apologie et de contestation non publique de crime contre l’humanité, voté par les députés le 6 mars, nous sentons les mêmes frémissements. Comme en Irlande, où Elon Musk a promis de s’opposer à la future loi sur la haine en ligne…




Un grand transfert de richesses est en cours : comment l’Occident a perdu le contrôle du marché de l’or

[Source : rt.com]

Le pouvoir de fixation des prix sur un marché longtemps dominé par les fonds institutionnels occidentaux se déplace vers l’Est et les implications sont profondes.

[Illustration : Getty Images/brightstars]

Par Henry Johnston

Le prix de l’or a atteint dernièrement une série de nouveaux sommets, une évolution qui n’a reçu qu’une attention superficielle de la part des principaux médias financiers. Mais comme c’est souvent le cas ces jours-ci, il se passe beaucoup plus de choses qu’il n’y paraît. En fait, la hausse du prix de l’or en dollars est presque l’aspect le moins intéressant de cette histoire.

Pendant des milliers d’années, l’or a été la réserve de valeur par excellence et a été synonyme du concept de « monnaie ». Les échanges étaient souvent réglés soit en or, soit en billets de banque garantis par de l’or et directement échangeables contre de l’or. Les monnaies qui ne reposent que sur un décret gouvernemental — appelées monnaies « fiduciaires » — ont toujours été vouées à l’échec.

Toutefois, en 1971, l’or s’est trouvé écarté de ce rôle ancestral lorsque les États-Unis ont unilatéralement suspendu la convertibilité du dollar en or, comme le prévoyaient [pourtant] les accords de Bretton Woods qui établissaient le cadre de l’économie d’après-guerre. Peu après, dans un acte dont les alchimistes médiévaux ne pouvaient que rêver, l’or a été créé à partir de rien sous la forme de contrats à terme, ce qui signifie que les lingots pouvaient être achetés et vendus sans qu’aucun métal ne change de main, ni même n’existe.

Outre la ramification évidente de tout cela — la suppression de la garantie-or du dollar et donc implicitement de presque toutes les monnaies — il y a deux caractéristiques importantes de la façon dont le marché de l’or a fonctionné par la suite : premièrement, l’or a été essentiellement réduit à se négocier comme n’importe quel autre actif financier cyclique ; deuxièmement, le prix de l’or a été en grande partie déterminé par les investisseurs institutionnels occidentaux.

Ces deux tendances de longue date sont en train de s’effondrer. Comme nous le verrons, il est difficile d’exagérer l’importance de cette évolution. Mais commençons par un examen très rapide de la manière dont l’or est passé du statut de source ultime de valeur à celui d’un simple téléscripteur évoluant selon des schémas prévisibles dans la constellation des instruments financiers.

Comment le papier a remplacé le métal

L’effondrement de Bretton Woods à la fin des années 60 et au début des années 70 — qui a culminé avec la fermeture du guichet de l’or en 1971 — a été une période désordonnée de transition, d’incertitude et d’instabilité. Le dollar s’est dévalué et un système de taux fixe a été négocié, puis abandonné peu après. Mais ce qui était clair, c’est que les États-Unis éloignaient le monde de l’or et l’orientaient vers un étalon dollar.

Jelle Zijlstra, président de la banque centrale des Pays-Bas, président de la Banque des règlements internationaux de 1967 à 1981, et personnalité éminente de l’époque, a rappelé dans ses mémoires comment « l’or a disparu en tant qu’ancre de la stabilité monétaire » et que « la route… à travers des vicissitudes sans fin vers une nouvelle hégémonie du dollar a été pavée de nombreuses conférences, d’histoires fidèles, astucieuses et parfois trompeuses, de visions idéalistes de l’avenir et d’impressionnants discours professoraux ». Mais, conclut-il, la réalité politique ultime était que « les Américains soutenaient ou combattaient tout changement, selon qu’ils voyaient la position du dollar renforcée ou menacée ».

Néanmoins, l’or était tapi dans l’ombre, tel un monarque déchu, mais toujours vivant, et représentait donc une protection implicite contre l’abus de ce qui était devenu des monnaies fiduciaires. Si l’on continuait à imprimer des dollars, le prix de l’or monterait en flèche et signalerait la dépréciation du billet vert. C’est plus ou moins ce qui s’est produit dans les années 1970, après la fermeture du guichet-or. Après avoir franchi la barre des 35 dollars l’once en 1971, l’or a grimpé jusqu’à 850 dollars en 1980.

Le gouvernement américain avait donc tout intérêt à gérer la perception du dollar par le biais de l’or. Plus important encore, il ne voulait pas que l’or recrée une pseudo-monnaie de réserve en se renforçant considérablement. Le légendaire président de la Fed, Paul Volcker, a dit un jour « l’or est mon ennemi ». En effet, il a toujours été l’ennemi des banques centrales : il les obligeait à resserrer les taux lorsqu’elles ne le souhaitaient pas et leur imposait une certaine discipline.

Ce cadre permet de comprendre l’essor du marché de l’or non alloué — c’est-à-dire de l’or « papier » — dans les années 1980 et les innombrables produits dérivés sur l’or qui ont vu le jour. Ce phénomène a débuté en 1974 avec le lancement des opérations à terme sur l’or, mais il a explosé au cours de la décennie suivante. Les banques de lingots ont commencé à vendre des créances papier sur l’or qui n’étaient pas liées à de l’or réel. Les acheteurs n’étaient pas tenus de payer à l’avance, mais pouvaient simplement laisser une marge en espèces.

Ce montage rappelle la vieille blague communiste selon laquelle « nous faisons semblant de travailler et vous faites semblant de nous payer ». Dans le cas présent, l’investisseur fait semblant de payer l’or et le vendeur fait semblant de le posséder. On ne peut pas être plus proche de la spéculation pure.

C’est ainsi qu’est né le système d’or papier à réserves fractionnaires qui perdure encore aujourd’hui. En effet, il y a aujourd’hui beaucoup plus d’or papier que d’or physique, soit 11 000 milliards de dollars [d’or virtuel et illusoire] contre [seulement] 200 à 300 milliards [d’or concret], selon une estimation du magazine Forbes. D’autres estiment que l’écart est encore plus important. Personne ne le sait vraiment. Le Comex, le principal marché à terme et d’options pour l’or, est également devenu plus axé sur le papier. Selon l’analyste Luke Gromen, alors qu’il y a 25 ans, environ 20 % du volume d’or sur le Comex était lié à une once physique, ce chiffre est tombé à environ 2 %.

L’or, un actif cyclique de plus

Ce qu’il est important de comprendre ici, c’est que la création d’un marché dérivé satisfait la demande d’or qui, autrement, irait sur le marché physique. Seule une quantité limitée d’or existe et peut être extraite, mais une quantité illimitée de produits dérivés sur l’or peut être souscrite. Comme l’explique M. Gromen, lorsque l’expansion monétaire stimule la demande d’or (en raison de l’inflation qu’elle entraîne), il y a deux façons de répondre à cette demande : laisser le prix de l’or augmenter, car davantage de dollars achètent la même quantité d’or ; ou permettre la création de davantage de créances papier sur la même quantité d’or, ce qui permet de gérer le rythme de l’augmentation du prix de l’or.

Cette situation a plusieurs conséquences importantes. L’essor du marché du papier a clairement joué un rôle important dans l’affaiblissement de l’or en tant que limite stricte à la politique expansionniste, renforçant ainsi implicitement la crédibilité du dollar. Mais cela signifie également que le prix de l’or a été largement déterminé par les flux d’investissement plutôt que par la demande physique. Et lorsque nous parlons de flux d’investissement, nous pensons avant tout aux investisseurs institutionnels occidentaux.

Étant donné que l’or se négocie essentiellement comme un actif cyclique, les investisseurs institutionnels ont principalement négocié l’or en fonction de l’évolution des taux d’intérêt réels américains, c’est-à-dire des taux d’intérêt corrigés de l’inflation. L’or est acheté lorsque les taux réels baissent et vice versa. La logique est la suivante : lorsque les taux d’intérêt augmentent, les gestionnaires de fonds peuvent gagner davantage en se tournant vers les obligations ou les liquidités, ce qui augmente le coût d’opportunité de la détention d’actifs non productifs d’intérêts tels que l’or. De même, la baisse des taux d’intérêt rend l’or, considéré comme une protection contre l’inflation, plus attrayant. Cette corrélation est particulièrement forte depuis une quinzaine d’années, mais de nombreux analystes la font remonter à plus loin.

Allons donc plus loin et posons la question suivante : si l’argent des institutions occidentales a fait monter les prix, qui a été de l’autre côté de la transaction lorsque l’or réel a changé de mains ?

Pour simplifier un peu, le modèle fonctionnait à peu près comme suit, comme l’a expliqué l’analyste de l’or Jan Nieuwenhuijs : les institutions occidentales contrôlaient essentiellement le prix de l’or et achetaient à l’Est dans les marchés haussiers et vendaient à l’Est dans les marchés baissiers. C’est logique, car le côté occidental de ce commerce était essentiellement composé d’investisseurs qui, dans n’importe quelle classe d’actifs, ont tendance à chercher à faire monter les prix. L’Est, quant à lui, était davantage caractérisé par la demande des consommateurs. Les consommateurs étant sensibles aux prix, ils ont tendance à acheter lorsque les prix sont bas et sont heureux de vendre lorsque le marché est à la hausse.

L’or circulait donc d’est en ouest dans les marchés haussiers et d’ouest en est dans les marchés baissiers. Mais, comme nous l’avons mentionné plus haut, ce sont les investisseurs institutionnels occidentaux qui étaient aux commandes de ce commerce.

C’est ce qui s’est passé jusqu’en 2022, date à laquelle la guerre par procuration contre l’Ukraine a commencé et où les États-Unis ont pris l’initiative audacieuse de geler quelque 300 milliards de dollars d’actifs de la banque centrale russe.

La fin d’une corrélation de longue date

Coïncidence ou non, ce qui s’est passé cette année-là, c’est que la corrélation entre les taux réels américains et l’or s’est rompue et n’a pas été rétablie. Le premier signe d’un changement imminent a été que, dans les premiers mois qui ont suivi le début du cycle de forte hausse des taux de la Fed en mars 2022, l’or a chuté, mais s’est avéré beaucoup plus résistant à la hausse des taux que les modèles de corrélation ne l’auraient suggéré. Mais la véritable rupture de la corrélation a commencé en septembre de la même année, lorsque les prix de l’or ont commencé à grimper alors même que les taux réels restaient stables. En fait, de fin octobre 2022 à juin 2023, le prix de l’or a augmenté de 17 %.

Entre-temps, en 2023, les rendements réels américains ont augmenté (malgré une certaine volatilité), ce qui, selon l’ancienne corrélation, aurait dû entraîner une baisse du prix de l’or, car des rendements plus élevés ailleurs auraient rendu l’or non rémunéré moins attrayant. Or, l’or a progressé de 15 % sur l’année.

Un autre aspect notable est que les investisseurs institutionnels occidentaux ont été des vendeurs nets d’or, comme en témoignent la baisse des stocks détenus par les fonds négociés en bourse (ETF) occidentaux et la chute de l’intérêt ouvert sur le Comex au cours de la période octobre 2022-juin 2023 mentionnée ci-dessus (lorsque la corrélation s’est rompue). En 2023, les ETF aurifères ont enregistré des sorties nettes pour l’année malgré la hausse du prix de l’or. Depuis le début de l’année et jusqu’en février, les sorties de fonds des ETF s’élèvent à 5,7 milliards de dollars, dont 4,7 milliards en Amérique du Nord, alors que le prix de l’or a atteint des sommets inégalés.

On voit donc les investisseurs institutionnels occidentaux réagir comme des chiens de Pavlov à la hausse des taux d’intérêt et délaisser l’or au profit d’actifs à plus haut rendement tels que les obligations, les actions, les fonds du marché monétaire, et j’en passe. Normalement, cette réaction aurait dû faire baisser le prix de l’or.

Mais ce n’est pas le cas. Les deux principales raisons sont l’appétit vorace des banques centrales pour l’or physique et la demande extrêmement forte du secteur privé pour l’or physique en Chine. Il est difficile de savoir exactement quelles banques centrales achètent et combien elles achètent, car ces achats ont lieu sur le marché opaque de gré à gré. Les banques centrales déclarent leurs achats d’or au FMI, mais, comme l’a souligné le Financial Times, les flux mondiaux de métal suggèrent que le niveau réel d’achat par les institutions financières officielles — en particulier en Chine et en Russie — a largement dépassé ce qui a été déclaré.

Selon le Conseil mondial de l’or, qui tente de suivre ces achats secrets, les banques centrales ont acheté un record historique de 1 082 tonnes en 2022 et ont presque égalé ce chiffre l’année suivante. La Banque populaire de Chine a été de loin le plus gros acheteur. En février dernier, elle avait augmenté ses réserves pendant 16 mois consécutifs.

M. Nieuwenhuijs estime que la Banque populaire de Chine a acheté un record de 735 tonnes d’or en 2023, dont les deux tiers environ ont été achetés clandestinement. Parallèlement, selon ses chiffres, les importations nettes du secteur privé chinois se sont élevées à 1 411 tonnes en 2023 et à 228 tonnes rien qu’en janvier 2024.

Où tout cela nous mène-t-il ?

Essayons maintenant de faire un petit zoom arrière et de mettre les choses en perspective. Le premier point évident est que le prix de l’or est de plus en plus déterminé par la demande d’or physique plutôt que par la simple spéculation. Soyons clairs : la Banque populaire de Chine n’est pas en train d’acheter des contrats à terme sur l’or à effet de levier de 25:1 avec règlement en espèces. La Russie non plus. Ces pays font entrer dans leurs coffres des camions chargés d’or véritable. En fait, nous avons constaté des exportations nettes des marchés de gros de Londres et de Suisse, qui représentent l’or institutionnel occidental. Cet or s’est déplacé vers l’Est.

M. Nieuwenhuijs affirme que les achats d’or dissimulés représentent une sorte de « dédollarisation cachée ». Cette dédollarisation a lieu non seulement parce que la militarisation du dollar a introduit une menace jusqu’alors inimaginable pour les réserves en dollars, mais aussi en raison de l’explosion de la crise de la dette américaine, qui prend de plus en plus l’allure d’une spirale. Ce qui commence à apparaître comme l’issue inévitable de la saga de la dette américaine est une baisse des taux d’intérêt afin de réduire le coût de financement du gouvernement, car les charges d’intérêt actuelles sont insoutenables. Abaisser les taux d’intérêt et laisser l’inflation s’envoler représente probablement la meilleure des mauvaises options qui s’offrent aux décideurs politiques américains.

Il va de soi que cela aura pour effet de déprécier encore davantage le dollar. Pour ceux qui détiennent d’importantes quantités d’actifs en dollars, comme la Chine, il s’agit d’une perspective sombre, qui explique en grande partie l’actuelle frénésie d’achat d’or.

Un autre aspect de la question est que, comme les pays des BRICS commercent de plus en plus en monnaies locales, un actif de réserve neutre est nécessaire pour régler les déséquilibres commerciaux. En lieu et place d’une monnaie des BRICS, qui pourrait ou non voir le jour dans un avenir proche, Luke Gromen estime que l’or physique commence déjà à jouer ce rôle. Si c’est le cas, cela marque le retour de l’or à une place prépondérante dans le système financier, à la fois comme réserve de valeur et comme moyen de règlement. Il s’agit là aussi d’une étape extrêmement importante.

Alors que ces bouleversements tectoniques prennent forme, les ventes d’or réalisées par les investisseurs occidentaux au cours des deux dernières années ressemblent à s’y méprendre à celles réalisées par les Habsbourg vers 1913. Les habitants de Wall Street ont mis du temps à comprendre que la roue avait tourné. Les principaux analystes occidentaux ont à plusieurs reprises exprimé leur surprise face au rythme effréné des achats des banques centrales.

Il y a des cas dans l’histoire où les événements dépassent ceux qui les vivent et où le changement est si profond que la plupart des observateurs n’ont pas les catégories mentales pour le percevoir. En 1936, Carl Jung a déclaré : « Un ouragan s’est déchaîné en Allemagne alors que nous croyons encore qu’il fait beau ».

L’ouragan qui s’abat sur le monde occidental est la dépréciation du dollar due à la militarisation du système financier et à la spirale de la crise de la dette américaine. Il s’agit là de développements historiques qui se sont combinés pour briser irrémédiablement le monde financier familier. Le flux d’or de l’Ouest vers l’Est est à la fois un véritable transfert de richesse, mais aussi un symbole de la profonde sous-estimation par l’Occident de l’importance de ce qui est en train de se passer.

Henry Johnston, rédacteur en chef de RT. Il a travaillé pendant plus de dix ans dans la finance et est titulaire d’une licence FINRA Series 7 et Series 24.




« On va vers la guerre civile dans les écoles ! »

[Source : debout-la-france.fr]

Nicolas Dupont-Aignan revient sur la faillite de l’état sur l’éducation et l’échec de la laïcité à l’école, avant d’aborder le déficit record de la France et les européennes.

[NDLR La cause de la faillite française sur tous les plans évoqués (et ceux non évoqués) resterait à mentionner : cette faillite multiple est voulue par les élites mondialistes.]




Cardiologues et cancérologues reconnaissent en privé que depuis les « vaccins », c’est une hécatombe

Aux Etats Unis les données sont publiques : 66 % de décès cardiaques en plus

[Source : pgibertie.com]

Par Patrice Gibertie

@EthicalSkeptic

Mort subite d’origine cardiaque chez les personnes plus jeunes, en hausse de 66 % (21 sigma), la mortalité liée à l’abus de drogues étant supprimée des données. C’est austère, mes amis. Les anecdotes ne sont pas fausses. Si vous êtes un consommateur de drogue occasionnel et que vous avez reçu le vaccin à ARNm, consultez immédiatement votre médecin.

Pour ceux qui ne savent pas lire les graphiques, la création de ces données commence le 26 décembre 2020, 12 jours après le déploiement du vaccin auprès des professionnels de la santé et des personnes à risque. Il ne s’agissait pas uniquement de personnes âgées.

À la semaine 39 2023, la mort cardiaque subite chez les jeunes s’élevait à 930 décès par semaine. Il s’agit de 131 000 jeunes morts, dont une partie était des consommateurs de drogues occasionnels qui n’avaient aucune idée que leur cœur avait été endommagé/affaibli par le vaccin à ARNm.

Cela n’inclut pas les décès d’usagers d’héroïne, de fentanyl et de méthamphétamine. Le 131K inclut les décès survenus en fumant un J, en buvant une bière ou en étant décédés, mais « ayant déjà pris de la drogue » — mais pas au moment de leur décès.

Félicitations à Chris Cuomo @ChrisCuomo pour avoir montré notre analyse des tendances américaines en matière de décès par néoplasmes selon les codes CIM : C00-D48, 15-44 ans dans sa discussion.

Dr JF Lesgards Marseille
@marseille_jeff

Cardiologues & cancérologues reconnaissent en privé que depuis les « vaccins », c’est une hécatombe. Mais ils savent que s’ils parlent, ils sont finis. Même si cette tyrannie est organisée en très haut lieu, ne pas alerter les Français fait que nous avons cessé d’être une société.




Climat — La froide vérité

[Source : Clintel]

Ce film expose l’alarme climatique comme une frayeur inventée sans aucun fondement scientifique. Cela montre que les études traditionnelles et les données officielles ne soutiennent pas l’affirmation selon laquelle nous assistons à une augmentation des événements météorologiques extrêmes — ouragans, sécheresses, vagues de chaleur, incendies de forêt et tout le reste. Cela contredit catégoriquement l’affirmation selon laquelle les températures et les niveaux actuels de CO₂ atmosphérique sont inhabituels ou inquiétants. Au contraire, par rapport au dernier demi-milliard d’années de l’histoire terrestre, les températures actuelles et les niveaux de CO₂ sont extrêmement et inhabituellement bas. Nous sommes actuellement dans une période glaciaire. Cela montre également qu’il n’existe aucune preuve que l’évolution des niveaux de CO₂ (ils ont changé à plusieurs reprises) ait jamais « entraîné » le changement climatique dans le passé.

Pourquoi alors nous répète-t-on, sans cesse, que le « changement climatique catastrophique provoqué par l’homme » est un fait irréfutable ? Pourquoi nous dit-on qu’il n’y a aucune preuve qui le contredit ? Pourquoi dit-on, que quiconque, qui remet en question le « chaos climatique » est un « platiste » et un « négationniste de la science » ?

[Voir aussi :
Le climat comme arme sanitaire
et les articles
du dossier Climat]

Le film explore la nature du consensus derrière le changement climatique. Il décrit les origines du mouvement de financement climatique et la montée en puissance d’une l’industrie climatique, pesant des billions de dollars. Il décrit les centaines de milliers d’emplois qui dépendent de la crise climatique. Cela explique l’énorme pression exercée sur les scientifiques et autres pour qu’ils ne remettent pas en question l’alarme climatique : retrait des fonds, rejet par les revues scientifiques, ostracisme social.

Mais l’alarme climatique est bien plus qu’un mouvement de financement et d’emploi. Le film explore la politique du climat. Dès le début, la peur climatique était politique. Le coupable était le capitalisme industriel de libre marché. La solution était des impôts plus élevés et davantage de réglementation. Dès le début, l’alarme climatique a séduit, et a été adoptée et promue par, les groupes favorables à un gouvernement plus important.

C’est une division politique tacite qui se cache derrière l’alarme climatique. La peur du climat séduit particulièrement tous les membres de l’establishment tentaculaire financé par l’État. Cela inclut l’intelligentsia occidentale largement financée par l’État, pour qui le climat est devenu une cause morale. Dans ces cercles, critiquer ou remettre en question l’alarme climatique est devenu une violation d’étiquette sociale.

Le film comprend des entretiens avec un certain nombre de scientifiques de renom, dont le professeur Steven Koonin (auteur de « Unsettled », ancien doyen et vice-président de Caltech), le professeur Dick Lindzen (ancien professeur de météorologie à Harvard et au MIT), le professeur Will Happer (professeur de physique à Princeton), Dr John Clauser (lauréat du prix Nobel de physique en 2022), professeur Nir Shaviv (Institut de physique de Racah), professeur Ross McKitrick (Université de Guelph), Dr Willie Soon et plusieurs autres.

Le film a été écrit et réalisé par le cinéaste britannique Martin Durkin, et est la suite de son excellent documentaire de 2007 « The Great Global Warming Swindle. » Tom Nelson, un podcasteur qui examine en profondeur les questions du débat climatique, depuis près de deux décennies, a produit le film.

#ClimateTheMovie sera disponible gratuitement sur de nombreux sites en ligne à partir du 21 mars 2024. Des sous-titres dans de nombreuses langues sont actuellement créés par la Fondation Clintel. Suivez @ClimateTheMovie et @ClintelOrg pour les mises à jour.

Version sous-titrée :

Traduction en français par IA EzDubs :

[Source : ezdubs.ai via @GiletteJaune]






Hécatombe d’abeilles par une antenne 5G

[Source : Xochipelli]

Vidéo choquante réalisée par le Dr Guillermo Rodríguez Navarrete, dans sa clinique de Miami.

Vidéo en espagnol, mais les images parlent d’elles-mêmes.

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Le chat et la souris

Quand les animaux font la leçon aux êtres humains.

[Voir aussi :
Comme chien et chat]

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« Contrôler les médias, c’est contrôler les cerveaux des peuples ! »

[Source : Sud Radio]

Avec Jean-Claude Bourret, journaliste, auteur de « La Cinq, L’histoire secrète » publié aux éditions Guy Trédaniel.




Le Royaume-Uni dépense des dizaines de millions pour la recherche sur les homosexuels

[Source : europeanconservative.com]

[Illustration : Rishi Sunak
Photo : Paul ELLIS/POOL/AFP]

Un article sur « L’Europe que le porno gay a construite » a reçu près d’un million d’euros.

Par Michael Curzon—3 avril 2024

Les Britanniques qui luttent contre la crise du coût de la vie pourraient avoir du mal à comprendre pourquoi plus de 750 000 livres sterling (880 000 euros) de l’argent des contribuables ont été attribuées à un document de recherche universitaire sur « Les bandes dessinées et la race en Amérique latine ». Mais il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg.

Les médias britanniques commencent à s’intéresser à la façon dont des « dizaines de millions de livres » sont allouées à ce que Patrick Christys, de GB News, a qualifié de « recherche universitaire inutile ». Un projet sur « L’Europe que le porno gay a construite » a été particulièrement critiqué, mais seulement après avoir reçu 841 830 livres sterling (981 000 euros), encore une fois de l’argent des contribuables.

Le financement a été accordé par l’organisme non ministériel UK Research and Innovation (UKRI) du gouvernement britannique. Les ministres du parti conservateur l’autorisent à investir chaque année 8 milliards de livres (9,33 milliards d’euros) de l’argent des contribuables.

La journaliste Charlotte Gill, qui a passé ces dernières semaines à faire des recherches dans ce domaine, a découvert que les titres de recherche suivants avaient reçu des sommes particulièrement importantes :

Pendant ce temps, de prétendus conservateurs préconisent de tuer les personnes âgées et infirmes afin de faire économiser de l’argent à l’État.

La liste complète de Gill est disponible ici. Le partage des titres a rapidement incité de nombreux membres de la gauche en ligne à lui reprocher de « susciter encore plus d’absurdités liées à la guerre culturelle ». Richard Bentall, professeur de psychologie à l’université de Sheffield, a même comparé son travail à celui des nazis et des staliniens, qui « essayaient de dicter quel type de science était acceptable ».

Réagissant aux réactions, Gill a écrit : « Réfléchissez à ce que je fais. Je copie et colle des études que le contribuable a financées, avec quelques commentaires. Ensuite, regardez le vitriol. Ce n’est pas normal.

Les universitaires sur Twitter disent que ces études sont “réellement” brillantes. Mais ils sont également apoplectiques à l’idée qu’elles aient été partagées. »

Joanna Williams, auteur d’un livre intitulé How Woke Won, a récemment déclaré au Daily Telegraph que « l’UKRI devrait utiliser l’argent des contribuables pour financer la recherche universitaire, et non l’activisme politique ». L’organisme lui-même a répondu aux critiques en insistant sur le fait que « les décisions de financement [étaient] prises à l’issue d’un examen rigoureux par des experts indépendants issus du monde universitaire et des affaires », ce qui soulève d’autres questions quant à la composition politique des groupes d’examen par les pairs.

Michael Curzon est rédacteur pour The European Conservative, basé dans les Midlands en Angleterre. Il est également rédacteur en chef de Bournbrook Magazine, qu’il a fondé en 2019, et a précédemment écrit pour l’Express Online de Londres. Son compte Twitter est @MichaelWCurzon.




France — Face aux dettes… Attal va taxer plus !

[Extraits de insolentiae.com]

Par Charles Sannat

« La politique, ce n’est pas de résoudre les problèmes,
c’est de faire taire ceux qui les posent. »

Henri Queuille

Pour pouvoir taxer en paix, faire la guerre en paix, vous voler en paix, alors il faut d’abord faire taire ceux qui ne pensent pas comme votre politique. C’est la première étape. Elle est presque achevée.

Quand vous regardez les lois qu’ils font passer, de l’insulte ou de la diffamation… non publique !

« Art. 225-16-4. — La provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie d’une amende de 3 750 euros. »

« Est punie de la même peine la provocation non publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap ainsi que la provocation non publique, à l’égard de ces mêmes personnes, aux discriminations prévues aux articles 225-2 et 432-7. »

(Source) [Soulignement ajouté.]

Ou encore la nouvelle nouvelle loi sur l’outrage en ligne dont la définition est tellement large, que tout peut constituer un « outrage » terrible en ligne !

« Est puni de 3 750 euros d’amende et d’un an d’emprisonnement le fait […] de diffuser en ligne tout contenu qui soit porte atteinte à la dignité d’une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante »

(Source)

Queuille disait aussi que…

« Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »
Citation que je n’ai jamais hésité à transformer en :
« Il n’est pas de problème qu’un nouvel impôt ne finisse par résoudre ».

(…)

D’ailleurs Queuille disait sur les impôts…

« Toute réforme fiscale consiste à supprimer des impôts sur des choses qui étaient taxées depuis longtemps pour les remplacer par des nouveaux plus lourds, sur des choses qui ne l’étaient pas. »

Face aux déficits et la dette, l’idée géniale d’ATTAL ? Augmenter les « zimpots ».

(…)

Mais pas sur le Livret A parce que le Livret A cela ne fait pas assez rentier ! La bonne blague. Ils auraient bien taxé les plans d’épargne populaires, mais c’est réservé aux gens non imposables. Cela aurait fait désordre.

Mais pas sur l’assurance-vie. Il faut dire que ce sont les contrats d’assurance-vie avec les fonds en euros qui achètent la mauvaise dette française. Ce serait se tirer une balle dans le pied.

Mais pas les trop riches… ils peuvent partir ailleurs.

Alors que restera-t-il à taxer ?

Toujours les mêmes.

Les classes moyennes supérieures qui détiennent des biens immobiliers qu’elles ne peuvent pas délocaliser (…) et donc une augmentation de l’IFI, l’impôt sur la fortune immobilière, une taxe de plus sur les revenus fonciers, sans oublier, bien évidemment, les impôts sur les successions qui finiront pour des questions de jûûûûûstice socialeuuuuuu et d’égââââlité par être augmentés.




Le climat comme arme sanitaire

Le Climat, c’est la Santé !

[Source : bam.news]
Par Réginald De Potesta De Waleffe

Après une tentative désastreuse de gérer la « crise COVID » et son échec à désigner son origine, on aurait pu croire que l’OMS aurait fait preuve de plus de modestie, mais il n’en est rien.
En manque de crise susceptible de légitimer son emprise, l’OMS a trouvé un nouveau prétexte : Le Climat !
BAM! vous décrit les enjeux d’une tentative de prise de pouvoir mondial.

Depuis « l’Appel à une action d’urgence pour limiter l’augmentation de la température mondiale, restaurer la biodiversité et protéger la santé »1, publié le 4 septembre 2021 dans les pages du Lancet, et le nouveau « narratif » publié ce mois‑ci avec le soutien de la Fondation Rockefeller (dès sa fondation en 1913, la Fondation Rockefeller2 est directement à l’origine de l’ordre sanitaire international avec l’Organisation d’Hygiène à la SDN3) : « Act on Climate — Our Lives Depend on It. A shared narrative for people and organizations urging joint action on climate and health »4 prépare les esprits à faire du climat la probable septième Urgence de Santé Publique de Portée Internationale (USPPI), auparavant réservée aux pandémies : coronavirus (2020), Ebola (2018 et 2014), Zika (2016), poliomyélite (2014) et H1N1 (2009).


Tels sont les critères d’une USPPI : une situation grave, soudaine, inhabituelle ou inattendue, avec des implications sanitaires dépassant les frontières, et qui nécessite une action internationale immédiate5. L’urgence climatique coche toutes les cases pour le Parlement européen qui la déclare en 20196, ou pour l’Archipel du Vanuatu en 20227, sauf que la mer ne monte pas assez vite et le plan d’évacuation8 d’urgence négocié avec l’Australie tombe à l’eau9.

Qu’à cela ne tienne, la situation est pire (sic) que toutes les urgences précédentes10 ! En outre, dès avril 2020, l’OMS et de nombreux commentateurs n’ont cessé d’établir des parallèles entre la crise climatique et ladite pandémie de coronavirus11, comme en atteste le nom du partenariat que la Fondation Rockefeller a noué avec l’OMS : « Partenariat contre les pandémies globales à l’ère du changement climatique »… tout un programme.

Et ça tombe vraiment bien, car aucune maladie ne semble plus pouvoir être étrangère aux conséquences directes de nos émissions de CO212, un peu comme si toutes les affections respiratoires étaient étiquetées « COVID », mais cette fois‑ci, en « climat ». La boucle est bouclée. La santé de tous dépend de tous. Les animaux vecteurs de maladies se déplacent, les vagues de chaleur, incendies, inondations impactent l’eau, le cheptel et les cultures et donc directement la santé humaine. Ce refrain est repris en chœur par les acteurs de la gouvernance mondiale, l’OMS1314, l’ONU15, le Forum Économique Mondial16, les lobbies et les ONG écologistes. Ces dernières sont considérées, à tort, comme l’émanation d’une volonté populaire, alors qu’il ne s’agit ni plus ni moins qu’un racket aux bons sentiments financé largement par les fortunés « sauveurs de l’humanité » comme Rockefeller, Getty, Gates ou Soros pour n’en citer que quelques-uns1718, plutôt que par les contributions des petits donateurs.

La lutte contre le réchauffement climatique anthropique (RCA) n’est plus une menace pour les générations futures, mais passe pour la réalité aux conséquences directes sur la santé des écosystèmes (sic). Les populations les plus défavorisées en sont les premières victimes et « nous ne pouvons laisser personne de côté » (Leave no one behind).19 À votre bon cœur messieurs‑dames, si ce n’est pas pour vous, faites‑le au moins pour les autres… Cela ne vous rappelle rien ? La couverture de santé universelle est d’ailleurs inscrite au programme, avec identité numérique à la clé. C’est pour votre sécurité et si l’on s’y met tous, tout se passera bien, d’ailleurs on s’occupe de tout, vous avez déjà bien assez à faire avec l’inflation, le terrorisme, le retour de la guerre froide, les punaises de lit (quand ce ne sont pas les effets indésirables20 des injections et leur composition…).

Les dernières marches avant le Sommet

1. La COP28 : La Santé d’abord21

La prochaine COP débute ce 30 novembre. Elle est consacrée cette fois à l’avancée du plan d’action et mettra l’accent sur la » santé climatique ». C’est le moment choisi par l’OMS pour affirmer ses prérogatives et d’en faire une COP Santé. Quelques jours avant l’ouverture de la 28e conférence des parties, l’OMS a publié son cadre opérationnel pour construire des systèmes de santé résilients au changement climatique et à faibles émissions de carbone22 concomitamment avec un épais rapport du Lancet en faveur d’une réponse climatique centrée sur la santé23 en guise de caution scientifique.

Risques climatiques pour la santé et les systèmes de santé (source : OMS nov. 2023)

2. Recommandation du Cadre Sendai pour la COP2824

Le processus de Sendai concerne la réduction des risques de catastrophes, avec cinq priorités :

  • Comprendre les risques de catastrophes, tout enregistrer, tout voir, tout modéliser ;
  • Renforcer la gouvernance des risques de catastrophes pour mieux les gérer ;
  • Intervenir en temps réel sur tous les paramètres opérables ;
  • Investir dans la réduction des risques de catastrophes aux fins de la résilience ;
  • Renforcer l’état de préparation aux catastrophes pour intervenir de manière efficace et pour « mieux reconstruire » (Build Back Better) durant la phase de relèvement, de remise en état et de reconstruction.

Les négociations pourraient rendre ce cadre d’action mobilisable même en l’absence de catastrophe, et donc par prévention d’un désastre majeur, comme pourrait en être accusé à tout hasard le dioxyde de carbone, ce fertilisant vital et source unique d’oxygène issu de la photosynthèse. Un bilan carbone imposé à tous les agents économiques permettrait une quantification rigoureuse et le contrôle de ces émissions.

Les discussions se poursuivent à Dubaï jusqu’au 12 décembre.

3. Nouvelle « Convention et Accords de l’OMS » (CA+) prévu le 24 mai 2024. « Santé pour la paix et paix pour la santé »

Le premier Règlement Sanitaire International (RSI) a été établi en 1951. Révisé en 1969, 1981 et 2005, le travail d’une nouvelle mouture a débuté sur le thème « Santé pour la paix et paix pour la santé » qui tire les enseignements de la période COVID.

Les négociations doivent aboutir à un nouveau traité « pandémies » et une réforme du Règlement Sanitaire International (RSI) établi en 2005. L’OMS aspire à des pouvoirs étendus et coercitifs pour remplir les missions qu’elle s’est données. Sauver la paix et le climat sont ses nouveaux défis.

Le projet de texte25 et ses amendements26 donnent à l’OMS le pouvoir de s’auto‑saisir dès lors que sont concernés les sujets suivants : la santé animale, la protection des écosystèmes, la santé humaine (le triptyque « One Health ») et le niveau de CO2. Et le discours climatique catastrophiste officiel couvre d’une manière très opportune ces quatre sujets.

À cela s’ajoute un financement permanent, le droit de qualifier de pandémie n’importe quelle épidémie, le droit de procéder à des confinements, d’activer le passeport vaccinal, d’accroître la surveillance des populations, de censurer, d’autoriser des traitements (d’en discriminer d’autres), de rendre obligatoires et d’organiser des vaccinations éventuelles, de sélectionner les fabricants autorisés, d’imposer une gestion centralisée éclipsant l’autonomie des États membres, souveraineté des États aussi éclipsée par la signature possible d’une partie prenante supérieure (par la définition extensive de partie par le nouveau traité). Ainsi, dans l’éventualité où l’Union européenne serait partie signataire, la Commission européenne, de plus en plus autoritaire (cf. la prolongation de 10 ans des glyphosates) pourrait faire appliquer le nouveau traité aux États membres.

L’opposition à ces développements regroupe les pays africains, l’Iran, la Malaisie, la Russie et le Brésil qui ne voient pas d’un bon œil le tournant unilatéral des hautes instances de l’OMS. Tout récemment le nouveau Premier ministre slovaque s’est formellement opposé à ce nouveau traité, l’accusant de servir les intérêts de l’industrie pharmaceutique27. Nous saurons après la prochaine réunion de l’Organe de Négociation Intergouvernemental (INB) qui se déroule du 4 au 6 décembre s’il y a un « consensus mondial » suffisant pour la ratification aux deux tiers, ce dont il est encore raisonnable de douter, quoique beaucoup d’efforts ont dû être fournis pour huiler les rouages de ces négociations.

Outre l’opposition de certains pays, des citoyens et des organisations se mobilisent. Alertée par la disparition des dernières versions du traité de la « pleine considération pour la dignité, les droits de l’homme et les libertés fondamentales des personnes », CitizenGO, a pu rassembler non moins de 333 500 signatures d’opposants au CA+ de l’OMS en 8 jours à peine.28

Senta Depuydt (Children’s Health Defense) suit ce dossier de très près. Elle appelle à une sortie de l’OMS. Une présentation détaillée qui vaut le détour est disponible sur son site Substack29.

4. Préparation du Sommet pour le Futur en septembre 202430

Un autre processus pourrait également aboutir à une prise de contrôle centralisée au nom d’une urgence planétaire.31

La désignation de menaces systémiques globales s’est toujours accompagnée d’appels à une réponse internationale où les antagonismes et les souverainetés étatiques doivent s’effacer au nom du bien commun et partant, nous conduire à une gouvernance globale : notre agenda commun !

En 2012, dans la foulée de Rio+20, trente-deux scientifiques signent une tribune dans Science : L’urgence planétaire appelle une gestion globale et une gouvernance mondiale. Elle passe par la réforme en profondeur des institutions nationales et internationales32.

Pour faciliter cette transformation et éviter la catastrophe, la Global Challenges Foundation est fondée en 2013. Elle publie un rapport33 qui liste douze menaces fatales pour l’humanité et appelle à une coopération renforcée. Elle fonde un prix de 5 millions de dollars pour l’élaboration d’un plan pour une O.N.U. 2.0. : “The New Shape Prize is the first ever attempt to invite the whole world to come up with the best possible innovative ideas of how we can find a New World Order”, Johan Rockström, Davos 2018.


En 2015, Futur Earth34 établit les bases de l’architecture de cette nouvelle gouvernance globale. La même année, la Commission on Global Security, Justice & Governance produit un rapport35 sur la crise de la gouvernance mondiale. Ses recommandations pour relever les défis majeurs (défaillance des États, prévention des conflits, réchauffement climatique, sécurité de la cyberéconomie…) passe par un dialogue global et, ô surprise, une réforme des institutions internationales.

Quelques mois plus tard, l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) dresse l’Agenda 2030 et les 17 Objectifs du Développement Durable (ODD) dont la rosette arc‑en‑ciel orne la boutonnière des Young Global Leaders. L’année 2015 est couronnée par les Accords de Paris de la COP21 et le cap du Net Zero pour 2050 grâce aux marchés d’échanges du carbone, le nouvel étalon de la consommation limitée par votre Pass Carbone.


En novembre 2018, Emmanuel Macron préside la fondation du Forum de Paris sur la Paix36. Les lauréats du New Shape Prize y présentent leurs travaux. La liste des fondateurs et partenaires laisse rêveur : UNESCO, U.E., FMI, World Bank, Rockefeller Foundation, Bill & Melinda Gates Foundation, Carnegie Foundation, Open Society, Microsoft, Amazon, TikTok… Ses travaux sont focalisés sur l’amélioration de… la gouvernance mondiale.

En 2019, l’ONU appelle un plan d’action sur 10 ans pour répondre aux ODD.

En 2020, l’OMS déclare l’USPPI COVID et dans la foulée Klaus Schwab, du Forum Économique Mondial, publie son livre où il appelle un Grand Reset pour lequel le COVID présente « une fenêtre d’opportunité que nous ne pouvons pas rater »37, une répétition générale donc ?

En réponse, les 16 et 17 septembre 2020, le Forum de la Gouvernance Mondiale se tient en virtuel, COVID oblige, avec ce mot d’ordre : « Dessiner une feuille de route pour le futur que nous voulons, pour les Nations Unies dont nous avons besoin ». À cette occasion est constituée une Commission sur la Gouvernance Climatique, soutenue entre autres par la Fondation Rockefeller38, et chargée d’émettre des suggestions de réformes au système global. Ces commissionnaires se voient aussi confier la tâche d’émettre des propositions pour concrétiser la gouvernance mondiale au Sommet pour le Futur. En cas de déclaration d’état d’urgence, ils suggèrent la mise en œuvre d’une plateforme dédiée pour répondre de manière concertée à un choc global.

« Six limites planétaires sur neuf ont été dépassées »39.

Lors de l’AGNU de septembre dernier, la Commission a produit un rapport pour gouverner l’urgence planétaire40 et déclarer que 6 limites planétaires sur 9 qui ont été scientifiquement identifiées sont dépassées (les neuf limites planétaires sont le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d’utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d’ozone, l’introduction d’entités nouvelles dans l’environnement — pollution chimique — et l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère)41 ! Elle déplore tant l’absence d’initiative au sommet que le manque de réactivité de la société civile qu’elle appelle à se mobiliser pour exiger les évolutions nécessaires. Dès lors, elle recommande que l’AGNU déclare à l’occasion du Sommet pour le Futur une urgence planétaire et convoque une plateforme d’urgence pour coordonner une action concrète42 : L’établissement d’un tableau de bord général pour surveiller les neuf limites planétaires, ses fonctions vitales, ses paramètres et tous nos faits et gestes en temps réel pour assister la gestion du système Terre. Un rapport intermédiaire sera présenté à la COP28.

L’U.L.B. organise une journée d’étude complète et une conférence en soirée sur le sujet des urgences planétaires ce mercredi 13 décembre43.

The Digital World Brain “Neural techniques that invalidate free will”, Jacob Nordangård, octobre 202344

Le plan est déjà prêt

A Big Plan for a Small Planet a été élaboré par la Global Commons Alliance portée par le Club de Rome, le Forum Économique Mondial, le Rockefeller Philanthropy Advisors, la Global Challenges Foundation parmi 70 autres organisations contrôlées par de riches donateurs. Il s’agit d’accélérer le changement de système pour préserver le bien commun (sic)… et voler toutes vos libertés. La formule est simple,une commission planétaire qui établit des objectifs basés sur la science, qui informe les instances qui déclenchent les changements systémiques idoines, lesquels sont évalués en temps réel grâce à l’internet des objets et des corps par la fée intelligence artificielle (sic)45.

« The warming of the climate is no longer merely, or primarily, an environmental issue. It is an energy issue; a business issue; an investor issue; a moral issue; a security issue; an agricultural issue; a coastal issue; a religious issue; an urban issue; in short, a global issue that touches every conceivable facet of human existence. It is a matter of universal concern that cuts across party lines, religious affiliations, class divisions, and demographic distinctions. Therein lies our current opportunity. »

Annual report Rockefeller Brothers Fund 200546

Il faut prendre l’Agenda annoncé au sérieux. Pour empêcher les catastrophes qui nous menacent, il nous faudrait tout mesurer, tout contrôler, tout piloter. Le narratif nous emmène tout droit vers l’état d’urgence : limites planétaires, pandémies, climat et guerres, rien ne va plus. Depuis l’entrée en scène médiatique de Greta Thunberg et son intronisation47 au World Economic Forum de Klaus Schwab, l’urgence climatique et sa litanie de catastrophes inondent les médias officiels. La société tout entière est appelée à entrer en transition comme on entre en religion48. Il ne s’agirait en fait que d’entériner un état de fait.

On nous répète inlassablement que les conséquences du réchauffement seront pires que celles du COVID49. Ce qu’il faut comprendre de cette phrase, c’est que les mesures que l’on s’apprête à prendre seront pires que celles de la précédente USPPI COVID. Progressivement, les droits humains s’effacent du cadre des négociations de la gouvernance des risques.

Les aspirations à une gouvernance mondiale ne sont pas des phénomènes récents, mais plutôt le résultat de décennies d’efforts orchestrés par de riches fanatiques désireux d’accroître leur contrôle sur les populations. Ces derniers engrangent patiemment les bénéfices d’une emprise croissante sur les institutions internationales tout en imprégnant tous les pans de la société de leur idéologie. Leur influence est majeure dans le financement des universités et des fonds de recherche. Cela façonne ainsi le récit propagé par les médias sous leur influence et leur permet, à coup d’ingénierie sociale, d’imposer leur vision d’un monde angoissant et au bord de l’effondrement. Cette soif de contrôle pourrait bien atteindre un tournant décisif avec les développements de la cybernétique où la biologie fusionne avec le monde digital dans un grand tout hyperconnecté. L’identité électronique50, la géolocalisation, le bilan carbone convergent vers l’établissement d’un modèle intrusif et liberticide, omniscient quant à chacun de nos faits et gestes. Ce cauchemar totalitaire imposera une biopolitique au nom du bien commun. Toutefois, derrière cette rhétorique altruiste se profile une menace réelle pour l’humanité. Même si on assiste à une forte montée du scepticisme climatique51 et qu’il reste encore quelques étapes importantes à franchir avant l’adoption d’un tel cadre supranational, il ne faudrait pas négliger les moyens considérables et la détermination implacable des intérêts qui le soutiennent, que ce soit au nom d’une menace réelle, imaginaire ou fabriquée.

« Si vous permettez aux politiciens de violer vos droits en temps de crise,
ils créeront des crises pour violer vos droits ».

Samuel Stemmer

Réginald de Potesta de Waleffe
Pour BAM!