Bill Gates, « expert en santé publique » : investir dans les vaccins, c’est payant!

09/09/2020 (2020-09-09)

[Source : Le Tribunal de l’infaux]

Photo : Article de Politico de 2017. « Voici le médecin le plus puissant du monde : Bill Gates. L’influence du magnat de l’informatique sur l’Organisation mondiale de la Santé suscite des critiques concernant des priorités mal placées et une influence excessive. »

Voici la 4e partie d’une série de 5 articles sur Bill Gates, Jeff Yates, le vaccin contre la COVID-19 et la « controversée hydroxychloroquine »

1ère partie : Information contrôlée : Bill Gates, Jeff Yates, le vaccin contre la COVID-19 et la «controversée hydroxychloroquine»

2e partie : L’OMS, Bill Gates et les vaccins

3e partie : Dons de la Fondation Bill & Melinda Gates : des cadeaux empoisonnés pour les Indiens

Afin de bien comprendre le texte qui suit et d’éviter des attaques sur le manque de sources et de preuves, nous reproduisons intégralement la 2e partie : L’OMS, Bill Gates et les vaccins, texte que vous avez possiblement raté puisqu’il a été censuré par Facebook.

Si vous souhaitez passer directement à la 4e partie, copiez-collez ceci dans la barre de recherche : Bill Gates, « expert en santé publique » : investir dans les vaccins, c’est payant! [NdNM : ou voir plus bas]

L’OMS, Bill Gates et les vaccins

Au cours des deux dernières décennies, Bill Gates est devenu à la fois le plus grand donateur privé de l’OMS et le kingpin des vaccins.

Parmi les recommandations du triumvirat d’Event 201, (plus de détails dans la première partie) on trouve l’augmentation des stocks de vaccins de l’OMS et l’on suggère CEPI et Gavi comme collaborateurs de l’OMS :

« L’industrie, les gouvernements nationaux et les organisations internationales doivent travailler ensemble pour augmenter les stocks internationaux de contre-mesures médicales (CMM) afin de permettre une distribution rapide et équitable lors d’une pandémie grave.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dispose actuellement d’un stock virtuel de vaccins contre la grippe, avec des contrats en place avec des sociétés pharmaceutiques qui ont accepté de fournir des vaccins si l’OMS en faisait la demande. Ce modèle de stock virtuel pourrait être étendu pour accroître la capacité de l’OMS à distribuer des vaccins et des produits thérapeutiques aux pays qui en ont le plus besoin en cas de grave pandémie. Cela devrait également inclure tout stock de vaccins expérimentaux disponibles pour tout pathogène du plan de R&D de l’OMS et pouvant être déployé dans le cadre d’un essai clinique pendant les épidémies en collaboration avec CEPI, Gavi et l’OMS. » (C’est l’auteure qui souligne dans toutes les citations.)

Notons que des vaccins expérimentaux contre le SRAS-CoV-2 sont actuellement testés en Afrique du Sud.

La Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) est une fondation qui récolte des dons pour financer des projets de recherche et développement de vaccins.

La CEPI, qui a reçu 100 millions de dollars de la Fondation Gates à ses débuts, est selon la revue Nature, « la plus grande initiative de développement de vaccins contre des virus potentiellement à l’origine d’épidémies ». Inaugurée au Forum économique mondial de Davos en 2017, la Coalition est aujourd’hui un joueur clé dans le développement d’un vaccin contre le SRAS-CoV-2.

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La fondation a été critiquée par Médecins Sans Frontières (MSF) en mars 2019 à la suite d’un changement de politique concernant les prix des vaccins qu’elle finance. La politique élaborée conjointement avec MSF garantissait « que les vaccins développés par la coalition seraient abordables ».

En juin 2018, « apparemment en raison du mécontentement des acteurs de l’industrie vis-à-vis de cette politique, la CEPI a pris la décision de rédiger une nouvelle politique d’accès » et adopté « une politique d’une faiblesse alarmante ». Cette nouvelle politique risque de donner lieu à « des accords lucratifs pour les sociétés pharmaceutiques qui peuvent fixer leurs propres prix sans tenir compte de la nature abordable des vaccins qu’elles développent grâce à un financement public et philanthropique ».

En résumé, la CEPI récolte des fonds publics et philanthropiques, lesquels sont versés aux pharmaceutiques pour qu’elles développent des vaccins grâce auxquels elles s’enrichissent.

La structure de financement de la CEPI repose sur la vente de « bons de vaccins » par l’organisation Gavi, l’Alliance des vaccins fondée par la Fondation Gates.

Gavi est le second donateur privé de l’OMS.

Elle se décrit comme « une organisation internationale visant à améliorer l’accès à de nouveau vaccins et à des vaccins sous-utilisés aux enfants vivant dans les pays les plus pauvres du monde ».

On peut lire sur le site de Gavi :

« La Fondation Gates a fait une contribution financière de 750 millions de dollars pour fonder Gavi en 1999. La Fondation est un partenaire clé de Gavi dans la formation de marchés pour les vaccins. »

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« Notre meilleur investissement. »

Les acteurs d’Event 201, financé entre autres par la Fondation Bill and Melinda Gates, ont donc recommandé aux « hauts dirigeants des gouvernements étasunien et internationaux et [aux] leaders des industries mondiales » d’augmenter les stocks de vaccins de l’OMS, financée par la Fondation Gates, en passant par deux organisations financées par la Fondation Gates.

Ce genre de philanthropie tentaculaire est-elle totalement désintéressée?

Il semblerait que non.

Le 17 mars 2020, The Nation publiait une enquête sur la Fondation Bill and Melinda Gates, Bill Gates’s Charity Paradox.

Grâce aux dons déductibles d’impôts faits par son organisme de bienfaisance, Bill Gates a accru sa fortune. Rien de surprenant ni d’illégal là-dedans, il n’est pas le seul à profiter des avantages fiscaux que confère une fondation.

Ce qu’il y a toutefois de plus pertinent dans le cas qui nous préoccupe est que sa fondation a fait des dons à de nombreuses sociétés pharmaceutiques desquelles il détient des actions ou des obligations :

« The Nation a trouvé près de 250 millions de dollars de subventions caritatives de la Fondation Gates à des entreprises dans lesquelles la fondation détient des actions et des obligations : Merck, Novartis, GlaxoSmithKline, Vodafone, Sanofi, Ericsson, LG, Medtronic, Teva et de nombreuses nouvelles entreprises, les subventions étant destinées à des projets tels que le développement de nouveaux médicaments et de systèmes de surveillance de la santé et la création de services bancaires mobiles.

Une fondation qui accorde une subvention à une entreprise qu’elle possède en partie – et dont elle pourrait bénéficier financièrement – semble être en conflit d’intérêts évident […] »

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Le journaliste Tim Schwab conclut que « la fondation fait plus que simplement s’associer à des entreprises : elle subventionne leurs coûts de recherche, ouvre des marchés pour leurs produits et finance leurs revenus d’une manière qui, dans l’ensemble, n’a jamais fait l’objet d’un examen public ».

Sujet d’article pour Gérald Fillion peut-être?

Bill Gates finance donc « la plus grande initiative de développement de vaccins », la CEPI, et une myriade d’autres sociétés et institutions impliquées dans le développement de vaccins, il finance également la formation de marchés pour les vaccins (Gavi), il investit dans les sociétés pharmaceutiques qui profitent de la vente de vaccins, et à titre de donateur privé numéro un et deux (Gavi) de l’OMS, il est dans une position idéale pour influencer les politiques mondiales de santé publique du genre « vaccinons la planète ».

Ce beau modèle philanthropique d’intégration verticale nous amène à la question suivante : l’OMS agit-elle en fonction des intérêts de ses donateurs ou dans l’intérêt des peuples?

L’ancienne directrice de l’OMS Margaret Chan, a répondu à cette question en entrevue au New York Times en 2014 :

« Q: Quel rôle le financement joue-t-il dans la réponse de l’OMS aux éclosions?

R: Mon budget est largement affecté, il est donc motivé par ce que j’appelle les intérêts des donateurs.»

Cela ouvre toute grande la porte aux conflits d’intérêts.

Rappelons que d’autres types de conflits d’intérêts au sein de l’OMS se sont manifestés dans toute leur splendeur lors de la fausse pandémie de grippe A H1N1 en 2009. L’OMS, dont les conseillers étaient liés à l’industrie pharmaceutique, avait recommandé la vaccination à grande échelle, incitant ainsi les gouvernements à acheter des quantités astronomiques de vaccins.

Les revenus des ventes de ces vaccins auraient atteint 6,9 milliards selon JP Morgan.

Le Conseil de l’Europe a d’ailleurs sévèrement critiqué l’OMS, l’accusant de « défaut de transparence », de « gaspillage de l’argent public » et d’« incitation à une crainte injustifiée ».

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Est-ce l’histoire qui se répète?

Si les États-Unis mettent réellement un terme à leur financement de l’OMS en 2021, la Fondation Bill et Melinda Gates deviendra son plus important donateur*.

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L’influence écrasante du milliardaire ne s’arrête pas là.

À cela s’ajoute du financement lié à des membres du Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS sur la vaccination, composé de 15 personnes. Quatre d’entre elles ont participé à divers projets ou études financées par la Fondation Bill and Melinda Gates et/ou GAVI et l’un d’entre eux est actuellement membre d’un comité de la Fondation Gates. Les institutions de trois d’entre eux ont reçu des subventions de la Fondation. Leur déclaration d’intérêts est ici.

Cela ne signifie pas que ces experts agissent dans l’intérêt de la Fondation Gates, mais il serait naïf de croire que cette dernière n’a aucune influence sur leurs décisions.

On ne mord pas la main qui nous nourrit.


Bill Gates, « expert en santé publique » : investir dans les vaccins, c’est payant!

Dès le début de la pandémie de coronavirus, Bill Gates est devenu un expert des pandémies, des maladies infectieuses, des vaccins, et des mesures de santé publique. Il fait depuis office de personne ressource pour les grands médias sur tout ce qui touche le coronavirus.

La liste d’entrevues des grands médias avec Bill Gates à ce sujet est consternante.

Le voici par exemple en entrevue à Fox News, avançant que nous pourrions avoir besoin de plusieurs doses de ce vaccin contre la COVID qui n’existe toujours pas.

Dans une longue entrevue à CBSN, il s‘exprime librement sur la nécessité du confinement, le retour à l’école, les déclarations de Donald Trump, les essais cliniques des vaccins et leurs effets secondaires (sujet avec lequel il n’est visiblement pas à l’aise, à environ 15 minutes), la désinformation sur les vaccins et les tests sur le coronavirus.

Contrairement à des médecins qui voient des patients chaque jour, mais se font censurer, Bill Gates peut se permettre de dire n’importe quoi.

Notons que la recherche sur les vaccins contre les infections virales, incluant les coronavirus, fait face un problème d’innocuité particulier, soit l’augmentation de la susceptibilité à l’infection induite par la vaccination. Lorsque ce phénomène se produit, les sujets vaccinés ont plus de chances d’être infectés par un virus contre lequel ils ont été vaccinés.

Le Dr. Fauci, à la tête du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) et figure de proue du Groupe de travail de la Maison-Blanche sur le coronavirus, l’a lui-même rappelé en conférence de presse il y a quelques mois (à 3:00 dans la vidéo) :

« Est-ce que le vaccin peut empirer votre situation? Il existe des maladies pour lesquelles on vaccine des personnes et elles deviennent infectées par ce contre quoi vous tentez de les protéger et, ainsi, vous augmentez l’infection. »

Les scientifiques ne sont d’ailleurs jamais parvenus à fabriquer un vaccin efficace contre un coronavirus.

Le 25 avril dernier le Business Insider rapportait que « le médecin hygiéniste en chef du Royaume-Uni, Christopher Whitty, a déclaré […] à une commission parlementaire qu’il y avait des preuves “préoccupantes” suggérant qu’il pourrait être impossible de stimuler l’immunité au virus. » (C’est l’auteure qui souligne dans toutes les citations.)

L’article débute ainsi :

« Les scientifiques craignent qu’il s’avère impossible de produire un vaccin efficace contre les coronavirus et pensent que le monde devra simplement apprendre à s’adapter à la menace permanente de la COVID-19. »

On ajoute plus loin :

« Les doutes sur la possibilité de disposer d’un vaccin viable reposent en grande partie sur le fait qu’aucun vaccin n’a jamais été approuvé aux États-Unis ou au Royaume-Uni contre d’autres formes de coronavirus.

M. Whitty a déclaré à la commission que les autres formes de coronavirus montrent que “l’immunité [au virus] diminue relativement rapidement”. »

Un vaccin possiblement impossible? Voilà une mission à la hauteur de notre homme, en qui les chefs d’État on tellement confiance qu’ils précommandent des doses de ce vaccin pratiquement mort-né à coup de millions de doses.

Sur son blogue, Bill nous parle de la course au vaccin : « l’humanité n’a jamais eu de tâche aussi urgente que de créer une vaste immunité contre le coronavirus », affirme-t-il.

Rappelons que le taux de mortalité de la COVID-19, qui était surestimé à 3 ou 4 % en février, serait maintenant d’environ 0,4 % « pour les personnes symptomatiques » selon les « meilleures estimations » du Centers for Disease Control (CDC). Si l’on se fie au journal Métro, il y aurait jusqu’à 75 % d’asymptomatiques, donc le taux de mortalité peut être estimé au mieux à environ 0,1 % au pire à environ 0,3 %.

Mais il y a urgence selon le « philanthrope ». L’humanité entière doit être immunisée contre ce virus historique grâce à un vaccin.

Heureuse nouvelle, la BBC publiait récemment un article selon lequel des chercheurs, en effectuant des tests sur des échantillons de sang prélevés il y a des années, ont découvert que 40 à 60 % des gens étaient déjà immunisés contre la COVID-19 avant même que la maladie n’apparaisse.

« Plus bizarre encore, lorsque les chercheurs ont testé des échantillons de sang prélevés des années avant le début de la pandémie, ils ont trouvé des cellules T spécifiquement adaptées à la détection des protéines à la surface de la Covid-19. Cela suggère que certaines personnes avaient déjà un degré de résistance préexistant contre le virus avant qu’il n’infecte un être humain. Et il semble que cette résistance soit étonnamment répandue : 40 à 60% des personnes non exposées possédaient ces cellules […]

Le fait que les coronavirus puissent mener à des cellules T durables est ce qui a récemment inspiré les scientifiques à vérifier d’anciens échantillons de sang prélevés sur des personnes entre 2015 et 2018pour voir s’ils en contiendraient qui pourraient reconnaître la COVID-19. Comme c’est effectivement le cas, on peut penser que leur système immunitaire a appris à le reconnaître après avoir été confronté par le passé à des virus du rhume avec des protéines de surface similaires. »

bbc article immunity

Étrange découverte qui soulève énormément de questions, mais ne nous écartons pas du sujet.

Sur son blogue donc, Bill nous disait le 30 avril dernier ce que nous devons savoir sur le vaccin contre la COVID-19 :

« L’une des questions que l’on me pose le plus souvent ces jours-ci est quand est-ce que le monde pourra revenir à ce qu’il était en décembre, avant la pandémie de coronavirus. Ma réponse est toujours la même : quand nous aurons un médicament presque parfait pour traiter la COVID-19, ou quand presque chaque personne sur la planète aura été vaccinée contre le coronavirus.

La première solution ne risque pas d’arriver de sitôt […] Ce qui nous laisse avec un vaccin. »

Vous avez bien lu : presque chaque personne sur la planète devra être vaccinée avant que l’on retrouve une vie normale.

Vaccin que les scientifiques jugent pratiquement impossible à fabriquer.

Adieu la vie normale, bonjour la « menace permanente »?

Il le répète dans cette vidéo, « c’est le vaccin qui nous permettra de retourner à la normale » :

Comme si l’humanité n’avait jamais survécu à un coronavirus sans vaccin et sans le totalitarisme ambiant.

Le mantra est répété par de nombreuses personnes « faisant autorité », comme les autorités québécoises de santé publique, lesquelles ont « fait comprendre » aux Québécois un mois plus tard qu’un « retour à la complète normalité, c’est-à-dire comme en janvier dernier, n’est pas envisageable avant l’avènement d’un vaccin [d]ans au moins un an ou plus ».

Le professeur Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses connu pour son utilisation soi-disant controversée de l’hydroxychloroquine croit que « c’est un défi idiot » :

« Quand on ne sait pas gérer une maladie infectieuse, on nous sort le coup du vaccin ! Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus… Honnêtement la chance qu’un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro. On peut avoir des surprises mais je suis sceptique. »

Mais bon, qu’est-ce qu’il en sait comparativement à Bill Gates, ingénieur en informatique et philanthrope totalement désintéressé?

Ironie à part, s’il y a un domaine dans lequel Bill Gates excelle, c’est le domaine financier. Tout le monde s’entend là-dessus et comme il est rare de s’entendre ces temps-ci, profitons-en!

Investir dans les vaccins, c’est payant!

En 2019, Bill Gates a déclaré en entrevue à CNBC qu’il avait investi 10 milliards dans les vaccins et que le « retour sur investissement est de plus de 20 pour un » :

https://youtu.be/6cfcaK8gBaA

« Si l’on regarde les bénéfices économiques, il s’agit d’un chiffre assez important comparé à tout le reste », dit-il en riant.

Bill Gates valait 54 milliards de dollars en 2010 et en vaut plus de 113 aujourd’hui.

Payant la philanthropie. Mais il affirme qu’il ne se doutait pas que ce genre d’entreprise serait lucrative.

Right.

Difficile de croire qu’il aurait investi 10 milliards de dollars sans aucune stratégie, sans savoir si cela serait lucratif.

Revenons à Gavi, « partenaire clé dans la formation de marchés pour les vaccins », fondée et financée par la Fondation Gates.

Dans un document sur les opportunités d’investissements chez Gavi pour la période 2021-2025, on nous explique ce que sont les « obligations de vaccins », structure de financement employée également par la CEPI, elle aussi financée par la Fondation Gates :

« L’Infrastructure internationale de financement pour la vaccination (IFFIm) utilise les engagements à long terme des gouvernements donateurs pour vendre des « obligations de vaccins » sur les marchés de capitaux, ce qui permet de mettre immédiatement à disposition des volumes importants de fonds pour les programmes de Gavi […]

L’IFFIm a transformé le paysage financier de Gavi, en doublant presque le financement des programmes de vaccination au cours des premières années de fonctionnement de l’IFFIm […]

Ces engagements à long terme soutiennent l’émission d’obligations et de sukuks [obligations islamiques] de vaccins émis sur différents marchés et dans différentes devises et lesquels se sont révélés remarquablement populaires auprès des investisseurs institutionnels et individuels qui souhaitent un rendement fondé sur le marché et une opportunité d’investissement éthique. Avec la Banque mondiale comme gestionnaire de la trésorerie, l’IFFIm a obtenu des donateurs des promesses de dons qui lui ont permis de réunir plus de 6 milliards de dollars US durant la période 2006-2018. »

Entre 2000 et 2020, Gavi a récolté 20,9 milliards de dollars des gouvernements, des banques, des multinationales et des organismes de bienfaisance.

gavi-funders

Les obligations de vaccins seraient « une forme unique de véritables investissements socialement responsables ».

Évidemment, plus on vend de vaccins, plus ces obligations sont rentables, et le meilleur moyen d’y arriver est par l’implantation de programme nationaux d’immunisation.

L’OMS peut donner un petit coup de pouce aux détenteurs d’obligations de vaccins en préconisant l’immunisation comme mesure de santé publique.

Gavi peut de son côté, travailler à la création de marchés pour les vaccins dans les pays en développement, quoiqu’en temps de pandémie, c’est comme mettre une rondelle dans un filet ouvert, surtout lorsque les grands médias surfent sur sa vague et, mieux encore, sur une possible deuxième vague, effrayant les populations, qui se jetterons sur le premier vaccin comme la misère sur le pauvre monde.

Augmenter le prix des vaccins est également souhaitable afin d’atteindre des taux de rendement supérieurs, ce dont semble s’être chargé la CEPI.

Bref, une pandémie « nécessitant » un vaccin est un cadeau du ciel pour quiconque a des investissements dans les vaccins. Personne ne peut le nier.

« Philanthropie monopolistique »

Pour revenir à l’OMS, grâce à sa fondation et à Gavi, le poids de Bill Gates sera largement supérieur à celui de tous les pays donateurs si les États-Unis mettent un terme à leur financement en 2021.

À moins que la philosophie de l’OMS ait changé depuis Margaret Chan, la réponse de l’organisation à l’éclosion de COVID-19 est motivée par les intérêts de ses donateurs, incluant Bill Gates.

Le philanthrope dit vouloir « améliorer la santé » afin de remédier au problème de surpopulation :

Pourtant, ses priorités iraient à l’encontre de ses propres objectifs selon un article de Politico de 2017.

« Certains milliardaires se contentent de s’acheter une île. Bill Gates, lui, s’est procuré une agence sanitaire des Nations Unies à Genève.

Au cours de la dernière décennie, l’homme le plus riche du monde est devenu le deuxième donateur de l’Organisation mondiale de la Santé […] Cette largesse lui donne une influence démesurée sur son programme […]

Selon ses détracteurs, il en résulte que les priorités de M. Gates sont devenues celles de l’OMSPlutôt que de se concentrer sur l’amélioration des soins de santé dans les pays pauvres – ce qui permettrait, selon eux, de contenir de futures épidémies comme celle d’Ebola – l’agence consacre une part disproportionnée de ses ressources à des projets dont les résultats sont mesurables, comme l’effort d’éradication de la polio, que préfère M. Gates […]

Il y a dix ans déjà, lorsque M. Gates a commencé à injecter des fonds dans l’éradication du paludisme, de hauts fonctionnaires – dont le chef du programme de lutte contre le paludisme de l’OMS – ont exprimé leur inquiétude quant au fait que la fondation faussait les priorités de la recherche. “Le terme souvent utilisé était celui de ‘philanthropie monopolistique’, l’idée que M. Gates adoptait son approche de l’informatique et l’appliquait à la Fondation Gates”, a déclaré une source proche du conseil d’administration de l’OMS […]

Les cotisations versées par les États membres représentent désormais moins d’un quart du budget biennal de l’OMS, qui s’élève à 4,5 milliards de dollars. Le reste provient des contributions volontaires des gouvernements, de Gates, d’autres fondations et d’entreprises. Comme ces fonds sont généralement destinés à des projets ou à des maladies spécifiques, l’OMS ne peut pas décider librement de la manière de les utiliser.

L’éradication de la polio est de loin le programme le mieux financé de l’OMS, avec au moins 6 milliards de dollars qui lui ont été alloués entre 2013 et 2019, en grande partie parce qu’environ 60 % des contributions de la Fondation Gates sont destinées à cette cause […]

Mais l’attention portée à la polio a conduit l’OMS à demander des fonds pour d’autres programmes, notamment pour soutenir les systèmes de santé des pays pauvres avant que la prochaine épidémie ne frappe. »

Tel que mentionné dans la 3e partie, Dons de la Fondation Bill & Melinda Gates : des cadeaux empoisonnés pour les Indiens, « les cas de polio causés par des virus vaccinaux dans le monde entier ont été plus nombreux que ceux causés par des poliovirus naturels (sauvages) » et « la fréquence d’administration du vaccin oral contre la polio est directement ou indirectement liée à l’incidence de la paralysie flasque aiguë (PFA) non poliomyélitique ». Les chercheurs suggèrent que ce vaccin est lié à 491 000 cas supplémentaires de PFA non poliomyélitique survenus entre 2000 et 2017.

Les contradictions ne s’arrêtent pas là.

Alors qu’il serait lui-même responsable du sous-financement des systèmes de santé des pays les plus pauvres, ce qui minerait leur capacité à faire face à une pandémie, Bill Gates nous disait dans un Ted Talk en 2015, que nous n’étions pas prêts pour la prochaine pandémie.

Selon le Business Insider :

« Bill Gates a plaidé pendant des années en faveur de la préparation aux pandémies et, en 2015, dans un célèbre TED Talk, il mettait en garde contre le nombre de décès potentiellement effarant qu’une pandémie mondiale pourrait engendrer. »

https://youtu.be/aYPPHX9ZyPk

Vaccinons la planète

En somme, Bill Gates est à la fois le « médecin le plus puissant de la planète » et le kingpin des vaccins, à la tête d’un vaste réseau qui touche à tout ce qui entoure les vaccins et les programmes d’immunisation. (Toutes les sources et explications détaillées de ce résumé sont dans la 2e partie : L’OMS, Bill Gates et les vaccins)

Bill Gates finance des organismes qui récolte du financement et créent des marchés pour les vaccins, il finance la recherche, le développement et la production de vaccins, ainsi que la production de matériel comme des seringues et des fioles, tout en investissant dans les pharmaceutiques.

Il affirme haut et fort que les investissements dans les vaccins sont hautement lucratifs, fonde un organisme (Gavi) dont le but est de développer des marchés pour les vaccins et dont le financement provient de la vente d’« obligations de vaccins » à d’importants investisseurs, obligations vendues également par une autre organisation qu’il finance (CEPI), vouée à la recherche et au développement de vaccins, et qui, selon MSF, « risque maintenant de financer des accords lucratifs pour les sociétés pharmaceutiques […] grâce à un financement public et philanthropique ».

Gates est au cœur d’un réseau de coordination entre gouvernements nationaux, organisations multilatérales, société civile, secteur privé et organisations philanthropiques, toutes impliquées dans un plan d’action mondial pour les vaccins.

Et il a une influence écrasante à l’OMS.

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Sauver des vies tout en obtenant un bon rendement par l’IFFIm.

Et Bill nous dit qu’il faut vacciner la planète entière.

Et. On. L’écoute.

C’est Si. Dé. Rant.

Sidérant.

L’ingénieur en informatique est sur toutes les tribunes à parler d’un vaccin contre la COVID-19 comme s’il était une sommité dans le domaine médical, alors que de nombreux médecins et experts sont dénigrés et censurés sans arrêt parce qu’ils osent préconiser des remèdes existants, abordables et efficaces, non seulement selon leur expérience sur le terrain, mais selon de nombreuses études.

Il est évident que s’il existe un remède peu coûteux contre la COVID-19, comme par exemple, l’hydroxychloroquine, cela ne sert ni les intérêts du multimilliardaire qui investit dans les pharmaceutiques et finance la vente d’obligations de vaccins, ni de ceux qui investissent dans ces obligations – dont de nombreux gouvernements et multinationales – ni les intérêts des pharmaceutiques qui doivent produire ces vaccins.

Ça fait beaucoup de monde riche et influent à qui profiterait la vaccination planétaire, laquelle serait évidemment freinée, voire inutile si un remède peu coûteux, efficace et reconnu pour son innocuité était disponible.

À la lumière de ce qui précède, nul ne s’étonnera du fait que la Fondation Gates a financé des études vouées à l’échec sur l’hydroxychloroquine.

C’est ce que nous verrons dans la suite et fin de cette série : Attaques orchestrées contre l’hydroxychloroquine, le décrypteur et les géants de la tech.


*Le deuxième donateur de l’OMS pour la période 2018-2019 selon l’ONU est le Royaume-Uni avec 8,1 millions de dollars de plus que la Fondation Gates.

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