L’arnaque du réchauffement climatique ?

30/08/2020 (2020-08-30)

Comme l’article ci-dessous le démontre, la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine ne fait pas l’unanimité parmi les scientifiques. Si elle semble obtenir un certain consensus (du moins selon les médias dominants), celui-ci ne peut empêcher une minorité de chercheurs d’émettre des arguments contradictoires.
[Source : Boulevard Voltaire]

L’arnaque du réchauffement climatique et de la transition écolo

L’émission qu’anime André Bercoff sur Sud Radio avait, la semaine dernière, pour thème « Le réchauffement climatique, info ou intox ? » Il est fort dommage que notre mal-aimé président de la République (24 % des sondés) n’ait pas écouté l’invité du jour, le professeur François Gervais, directeur de recherche au CNRS et qui vient de publier un livre explosif, L’urgence climatique est un leurre.

« La terre se réchauffe dangereusement et si nous ne faisons rien, demain verra la fin du monde ». En matière de climat, le marché de la peur est florissant. Une peur bien utile, véritable instrument de pouvoir fondé sur la manipulation des émotions au détriment de la raison. Faut-il en effet rappeler quelques-unes des prophéties émises en 1970 par les premières assises écologistes du « jour de la Terre », pour l’horizon de l’an 2000 : plus une goutte de pétrole, généralisation des famines sur tout le globe et réduction de l’espérance de vie à 49 ans aux Etats-Unis… Sans oublier le cri d’alarme lancé en 2008 par Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007 et ancien vice-président américain, qui annonçait la disparition totale de la calotte glacière estivale au pôle nord en 2013… Pour François Gervais, s’il y a une urgence, c’est celle de retrouver nos esprits… scientifiques. Car, contrairement à ce que disent les responsables du GIEC, il est absolument faux d’affirmer qu’il existe un « consensus » des chercheurs autour des questions climatiques. Ce livre le prouve en détails. Le catastrophisme des modèles virtuels actuels, source de politiques énergétiques dispendieuses dont certaines n’ont de durable que l’affichage, est en revanche une vraie catastrophe annoncée.

Un livre qui vient à point nommé avec le lancement de la nouvelle lubie présidentielle qu’est le Haut Conseil sur le climat et qui a donné l’ubuesque one-man-show de mardi matin sur la manière de réaliser la transition écologique, à des années-lumière de la préoccupation immédiate des gilets jaunes, c’est-à-dire du peuple d’en bas !

Car François Gervais, qui a consacré sa vie aux problèmes engendrés par l’écologie, démontre, point par point, que le réchauffement climatique qui entraîne cette transition écologique est l’arnaque du XXIe siècle, une véritable intox. Et, personnellement, je ferais plus confiance à un savant qu’à un jeune homme issu de la haute finance.

Le professeur Gervais se bat contre des idées préconçues qui semblent être la bible de l’Élysée. Il affirme que la pollution a grandement diminué. Le climat change tous les trente ans, mais pas toujours dans le même sens. En 1945, par exemple, lorsque les émissions de gaz carbonique (CO2) se sont accélérées, la température a baissé pendant trente ans… pour remonter de 0,4 % depuis, mais nos experts occultent la variabilité du climat.

« Il est un fait avéré que le CO2 est un bienfait, car c’est la nourriture indispensable et irremplaçable de la végétation. Sans gaz carbonique, nous n’aurions plus de végétation et la planète mourrait. » François Gervais affirme que le CO2, cause première de la hausse des taxes, est passé de 0,03 % à 0,04 % en un siècle sur la planète Terre, ce qui a permis aux récoltes et à la biomasse végétale d’augmenter de 20 %, conduisant, selon un savant américain, à un gain de trois mille milliards d’euros !

Un autre chiffre relevé par François Gervais : « Si l’on réduit de 20 % le CO2 d’ici 2020, on éviterait à la planète de se réchauffer de moins de 1 millième de degré pour un coût exorbitant puisqu’au niveau de l’Europe, il s’agit de 20 % du budget européen. »

Si, donc, la transition énergétique est nécessaire car les ressources fossiles ne sont pas inépuisables, il faut travailler sur l’énergie de substitution et faire le contraire de ce que notre Président préconise, lui qui veut des moyens intermittents comme l’énergie solaire ou l’éolien qui ne produisent de l’énergie, comme l’aurait écrit M. de La Palice, que s’il y a du soleil et du vent !

Alors, oui, la COP21 ne sert à rien. Selon le MIT, en 2100, on aurait gagné 0,2 °C si tous les pays signataires respectaient les objectifs de la COP. Alors que l’on constate que, grâce au CO2, en 33 ans, la planète verte s’est agrandie de 18 millions de km². Elle a reverdi !

Il faut donc, selon ce professeur émérite, développer des énergies nouvelles renouvelables non intermittentes, comme les micro-algues qui, à partir de CO2 récupéré, par exemple, auprès de cimenteries voisines, permettent de refabriquer un carburant. Comme, aussi, la fusion nucléaire qui, avec le projet ITER, en construction depuis 2010 à Saint-Paul-lez-Durance, permettra d’utiliser sur Terre la même énergie que celle qui alimente les étoiles.

Alors, le prétexte des taxes est fallacieux. Car la pollution atmosphérique du CO2 n’a aucune influence mesurable sur le climat. Le professeur Gervais est formel.

Voilà de quoi rassurer le combat des gilets jaunes !

[En complément (anglais) : L’homme est-il responsable des changements climatiques ?]

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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(2 commentaires)

  1. Que croire ? De quoi peut on être sûrs ? puisque même les scientifiques se contredisent ?????

    1. Que les scientifiques se contredisent est sans doute souhaitable, car la remise en question d’une hypothèse (telle qu’ici celle de la responsabilité importante ou totale de l’Homme sur le réchauffement climatique) devrait faire partie de la démarche scientifique. Le problème dans le cas notamment de la climatologie (mais aussi dans d’autres disciplines scientifiques) serait plutôt le fait qu’une partie de la science et des scientifiques est corrompue par la politique et par la finance. Leurs découvertes sont alors presque obligatoirement biaisées, voire fallacieuses. Elles ne relèvent plus de neutralité et d’objectivité scientifiques, mais d’idéologies et d’agendas.

      Alors, si le commun des mortels veut espérer faire la part des choses entre la propagande et la réalité, il doit faire ses propres investigations, comme suivre la piste de l’argent et chercher à qui le crime profite. En l’occurrence ici, l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique (d’origine essentiellement humaine, donc) sert manifestement les intérêts d’une élite mondiale, à commencer par Al Gore (ancien vice-président des USA) qui s’est quelque peu enrichi grâce à la « taxe carbone » qu’il a largement contribué à promouvoir. Cette dernière peut être aussi le prélude à un impôt mondial ou un premier essai dans ce sens.

      Un fait assez difficilement réfutable est que le climat terrestre est causé prioritairement par le Soleil. Si demain, celui-ci cessait de fonctionner, il ne faudrait pas un grand nombre de jours ou de mois pour que la température en surface chute rapidement au niveau de celle de Pluton (sous -220 degrés Celsius)! Les variations des paramètres orbitaux de la Terre lors de son parcours autour du Soleil et celles de l’activité solaire produisent divers cycles climatiques enchevêtrés qui influent directement sur le climat terrestre en modifiant la quantité de rayonnement solaire reçu et donc de la chaleur qu’il fournit à notre planète. Celle-ci impacte alors l’atmosphère, puis les terres émergées, les océans et les calottes glaciaires, changeant notamment la circulation des courants atmosphériques et océaniques. Le CO2 ou dioxyde de Carbone ne représente qu’une petite partie de l’atmosphère (environ 0,04% actuellement) et a déjà été présent en proportion plus élevée dans le passé. Si le CO2 est considéré par beaucoup de scientifiques comme un gaz à effet de serre (mais pas par tous), la vapeur d’eau en est un aussi. Et elle est présente en quantité nettement plus importante (de 1% à 5%, soit entre 25 et 125 fois plus)! L’Homme ne produit qu’une partie du CO2 présent dans l’atmosphère. Est-ce que ceci a une influence majeure sur le climat terrestre? Il est difficile de le démontrer à cause de la complexité du climat terrestre, du fait du très grand nombre de paramètres qui interviennent et des phénomènes non linéaires impliqués. D’où l’existence des « climatosceptiques » qui remettent en cause l’influence majeure de l’Homme sur le climat.

      Enfin, par ailleurs, il existe des problèmes plus graves qui pendant ce temps sont relativement passés sous silence : déchets nucléaires; pollutions par les pesticides, les matières plastiques et de nombreux autres produits de la pétrochimie; appauvrissement des sols à cause de l’agriculture industrielle, croissance exponentielle des cancers et de maladies diverses à cause de notre mode de vie occidental; etc.

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