Vers une cohabitation Macron-Mélenchon ?

13/04/2022 (2022-04-13)

Par Lucien SA Oulahbib

[Photo : © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP]

Pour enterrer au mieux la France, il faut une belle cérémonie, parce qu’il faut qu’elle soit plastiquement acceptable pour les caciques dits de « gauche » et de l’extrême centre. Déjà Plenel s’est réjoui du vote massif des enclaves islamiques (et antijuives) en faveur de son candidat Mélenchon qui lui se voit déjà en 1er ministre s’il arrache une majorité au Parlement en cas où les électeurs de plus en plus perdus décident de ne pas mettre leurs œufs sociaux dans le même panier. En parallèle à cela, le ralliement à Macron de toute la sarkozie, de la mitterranderie y compris critique (un Chevènement) et de la social-démocratie noyautée par les lambertistes chics (dont vient Mélenchon), le tout via Jospin, tous ces ralliements appendices ne sont que le remugle d’un épiphénomène final, un feuilleton sans fin qui n’aura que trop duré, celui d’une classe politique moribonde issue des années 60 et qui aujourd’hui finit dans l’antichambre interlope de cabinets de conseils américains pour gérer leurs lignes de fuite et autres dettes diverses dont certaines casseroles seraient toujours passibles sinon du pénal du moins du redressement fiscal…

[Note de Joseph : il est peut-être utile de rappeler que le fanatisme est loin d’être propre à l’islam — on le trouve partout, y compris en politique et dans les universités — et que les musulmans ne sont pas non plus nécessairement antichrétiens, anti-juifs ou anti-français.]

La situation au 24 avril au soir pourrait certes ne pas être celle-ci, et d’ailleurs je suis très mauvais en pronostic (ayant cru par exemple que Zemmour puisse réellement accéder au second tour en face de… Pécresse). Choux blanc. Je pensais pourtant que le discrédit contre Macron était si fort dans le pays qu’il était possible qu’un « vote caché » existe vraiment et l’écarte dès le premier tour au profit d’une opposition résolue (Zemmour) et d’un euthanasisme mou (Pécresse).

Au contraire, et sans doute à cause de la poussée contradictoire, mais réelle d’un Mélenchon et de ses soumis, les partisans encore indécis d’un sursaut radical ont préféré soutenir plutôt une Marine Le Pen incarnant désormais la vraie gauche républicaine, tandis que le « marais » désireux d’une euthanasie active (par la dissolution accélérée dans l’UE) ont préféré confier leur cinquième, sixième et énième dose de dissolution à Macron, espérant de toute façon que la planche à billets permettra toujours de payer leur retraite, du moins tant que les Allemands accepteront de supporter le différentiel inflationniste de plus en plus élevé, ce qui apparaît de moins en moins sûr si la guerre contre la Russie se prolonge via un régime de Kiev tenu à bout de bras et excité par un UK voyant là le moyen d’affaiblir encore plus l’UE, de la rendre plus docile aux projets globalistes de la Secte H.S.A ayant toujours son siège central aux USA (mais peut-être plus pour longtemps tant la révolte gronde également là-bas).

Pour qu’il y ait un scénario inverse, le fait que cela soit Marine qui l’emporte en fin de compte, il faudrait que l’emprise maléfique mélenchonienne sur un « peuple de gauche » apeuré soit brisée et a fortiori l’idée, farfelue, que le Rassemblement National représenterait « l’extrême droite » alors que cela concerne plutôt ladite « France Insoumise » qui relève, dans les faits, de tels traits permanents : nébuleuse autour d’un « guide » qui se veut unique, idéologie attrape-tout comme l’abolition de fait des frontières, donc de la citoyenneté, et refus de la séparation des pouvoirs en voulant transformer l’exécutif en simple supplétif du Parti de plus en plus unique et de plus en plus au service du Guide cherchant à dépouiller tous ceux qui ne rallient pas son racialisme…

Comment se fait-il par exemple que Mélenchon n’ait pas pu s’imposer comme candidat « naturel » de ladite officielle « gauche » ? C’est bien parce qu’il a fait le vide autour de lui. Ses concurrents l’ont bien vu dans les alliances antérieures, et ses « amis » qui voulaient encore garder une relation rationnelle à la réalité ont été écartés un par un. Seuls les conseillers plutôt issus de l’extrême gauche néo-léniniste comme Plenel, et pétris dans le ressentiment envieux qui suinte d’ailleurs de chaque mot prononcé par Mélenchon, poussent celui-ci vers encore plus de soumission envers les troupes fraîches de l’islam anti-juif, tout en s’aplatissant dans les coulisses devant les puissants (voir la vidéo de sa rencontre avec Macron à Marseille) jouant ainsi les grandes gueules (comme le dit Olivier Delamarche) vers ceux qu’il juge ne pas être dans la même catégorie que lui, un tyranneau opportuniste qui s’appuie désormais sur des hordes anti-françaises et antijuives pour maintenir son aura sur une frange de jeunes (islamisés) de plus en plus palestinistes, climatistes et dégen (r) (t) és…

D’ailleurs, ce sont des permanences écologistes et communistes qui ont été attaquées par certains de ses partisans dans la soirée du 1er tour (sans parler du saccage de la mairie du 1er arrondissement à Lyon en pleine enclave mélenchoniste) tant ils exigent la construction du Parti Unique et son Guide ; imaginez si ce dernier avait été au second tour, voire même gagné, imaginez si son parti ainsi unique (maquillé en « Union ») devenait majoritaire, la pression incroyable de ses fanatiques se ferait subir de plus en plus partout, à commencer par le système scolaire et universitaire, les logements sociaux, la légalisation des clandestins, la ponction des classes moyennes supérieures déjà détruites par le macronisme, avec comme fer de lance, son « avant-garde » ou l’alliance type grand écart entre les déconstructivistes climatistes et les djihadistes afin d’aller de l’avant, les uns ayant besoin des autres pour détruire leur ennemi commun, les préservateurs (innovants) des acquis judéo-chrétiens et républicains (au sens grec : politeia), avant de se détruire mutuellement, au bénéfice d’autres hordes plus mesurées dont le « mélencho-macronisme » aura besoin pour asseoir l’idéocratie globaliste de la Secte dont les appendices affairistes financent de plus en plus tout ce qui va dans le sens du transhumanisme hygiéniste et scientiste (ce néo-nazisme effectif).

Il est sûr que si les électeurs de Mélenchon étaient aussi anti-macronistes qu’ils l’affirment, le « narratif » diabolisant Marine Le Pen comme étant non seulement d » extrême droite, mais l’incarnant dans toute sa force et son horreur ne marcherait pas. Or, il semble bien que malgré l’évidence du contraire, toute la classe politico-médiatique au service de la Secte, à commencer par Mélenchon, leur clame qu’il faut faire bloc contre Marine Le Pen afin de « sauver la République » alors que toute cette élite, corrompue jusqu’aux os (tout en se prétendant « indépendante ») en est devenue la première fossoyeuse au sens de plus en plus littéral du terme ; on va bien voir si ces électeurs mélenchonnistes sont aussi moutonniers (et mascocéros) que les macroniens de plus en plus zombifiés au sens littéral (ou son socle électoral des plus de 65 ans et des jeunes ayant déjà basculé dans le Métaverse).

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