Stoppez le scénario covid19, toxique pour les peuples et la démocratie : l’exemple de l’Australie

13/04/2022 (2022-04-13)

La fin du mirage des confinements et des pseudo vaccins en Australie

Depuis l’apparition du Covid-19, les dirigeants australiens se sont illustrés par leur croyance en la stratégie « zéro Covid » par le confinement et la pseudo vaccination, et le mépris du Premier Ministre Scott Morrison pour les Droits de l’homme qui n’a pas hésité à utiliser tous les moyens pour imposer la pseudo vaccination.

Au début de la crise, l’isolement de leur île-continent leur a permis de contenir la maladie mieux que d’autres pays occidentaux (comme la France) appliquant des stratégies similaires et de faire croire la population à l’utilité des restrictions.

Mais l’arrivée d’Omicron a démontré la vanité de la croyance « zéro covid » et les dangers d’injecter massivement des produits expérimentaux. Des dizaines de milliers de demandes d’indemnisation d’effets secondaires des pseudo vaccins ont été déposées et le Sénat australien demande maintenant une transparence complète sur les obligations qui ont été imposées à la population sans aucun débat scientifique démocratique.

Évolution de l’épidémie

En mars 2020, l’Australie a fermé ses frontières presque hermétiquement à tout visiteur de l’extérieur (y compris à ses propres ressortissants), multiplié les confinements et imposé les injections expérimentales par tous les moyens. On ne compte plus les personnes qui n’ont pu retrouver leur famille ou accompagner un mourant. Les rares voyageurs autorisés devaient accepter une quarantaine obligatoire de 14 jours dans les hôtels australiens – qui coûtait à chaque voyageur 3 000 dollars australiens (1 900 euros).

Au 8 avril 2022, plus de 56 millions d’injections avaient été réalisées (à 95 % des 25 millions d’Australiens) et en novembre 2021 les dirigeants se vantaient d’avoir obtenu l’immunité collective qui devait assurer la fin de l’épidémie.

La tornade Omicron, arrivée début décembre 2021 en se moquant de la fermeture des frontières, a prouvé que l’immunité vaccinale n’était qu’un mythe et son intensité, plus forte en Australie que dans les pays moins vaccinés, suggère même que les injections expérimentales pourraient avoir favorisé les contaminations.

Au niveau mondial la poussée actuelle d’omicron semble en effet d’autant plus forte que la proportion de vaccinés est élevée.

Ce tsunami de contaminations manifestement d’autant plus fort que la population est davantage vaccinée fait que l’Australie a perdu son statut de pays relativement épargné par le Covid et qu’elle est en passe de rejoindre les pays les plus contaminés.

Et malheureusement la mortalité a suivi les contaminations plaçant maintenant l’Australie bien au-dessus des mortalités observées dans les pays pauvres (qui n’ont pas eu les moyens de se vacciner) et Madagascar peu vacciné (mais traité par Artémisine).

Ce brutal échec contre le covid est d’autant plus mal vécu que la population a payé le prix fort de la stratégie tout « confinement-vaccin » par les conséquences désastreuses des mesures sanitaires et les complications vaccinales.

Les mesures autoritaires ont-elles diminué la mortalité ? À quel prix ?

De très nombreuses études réalisées par des chercheurs indépendants de ceux qui les ont promues(([1] Ari R Joffe et al COVID-19 : Rethinking the Lockdown Groupthink
Front Public Health 2021 Feb 26;9:625778. doi : 10.3389/fpubh.2021.625778. eCollection 2021.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33718322/))
Lockdowns Do Not Control the Coronavirus: The Evidence AIER Staff — December 19, 2020))(([2] Rabail Chaudhry et al A country level analysis measuring the impact of government actions, country preparedness and socioeconomic factors on COVID-19 mortality and related health outcomes”. EClinicalMedicine 25 (2020) 100464. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32838237/))(([3] Christof Kuhbandner et al Was Germany’s Corona Lockdown Necessary?”. Advance: Sage Preprint, June 23, 2020
https://advance.sagepub.com/articles/preprint/Comment_on_Dehning_et_al_Science_15_May_2020_eabb9789_Inferring_change_points_in_the_spread_of_COVID-19_reveals_the_effectiveness_of_interventions_/12362645))(([4] Inferring change points in the spread of COVID-19 reveals the effectiveness of interventions
DOI: 10.1126/science.abb9789
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32414780/))(([5] Eran Bendavid Assessing mandatory stay‐at‐home and business closure effects on the spread of COVID‐19 Eur J Clin Invest. 2021 Feb 1 : e13484.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7883103/))(([6] Comment on Flaxman et al. (2020, Nature, https://doi.org/10.1038/s41586-020-2405-7): The 1illusory effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe
Authors:Stefan Homburg, Christof Kuhbandner
https://advance.sagepub.com/articles/preprint/Comment_on_Flaxman_et_al_2020_The_illusory_effects_of_non-pharmaceutical_interventions_on_COVID-19_in_Europe/12479987))(([7] Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemic” by. MedRxiv Pre-print May 1, 2020 https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.24.20078717v1.full.pdf))(([8] Jonas Herby, Lars Jonung, and Steve H. Hanke A LITERATURE REVIEW AND META-ANALYSIS OF THE EFFECTS OF LOCKDOWNS ON COVID-19 MORTALITY SAE./No.200/January 2022/October 2021
https://sites.krieger.jhu.edu/iae/files/2022/01/A-Literature-Review-and-Meta-Analysis-of-the-Effects-of-Lockdowns-on-COVID-19-Mortality.pdf)) ont analysé les évolutions avérées de l’épidémie selon les restrictions imposées. Elles ont toutes conclu, comme la dernière macroanalyse de l’université Johns Hopkins(([9] https://sites.krieger.jhu.edu/iae/files/2022/01/A-Literature-Review-and-Meta Analysis-of-the-Effects-of-Lockdowns-on-COVID-19-Mortality.pdf)):

« les mesures de confinement n’ont eu que peu ou pas d’effets sur la santé publique, elles ont imposé d’énormes coûts économiques et sociaux là où elles ont été adoptées. En conséquence, les politiques de confinement sont mal fondées et devraient être rejetées en tant que stratégies de gestion des pandémies ».

En Australie, le professeur Gigi Foster de l’Université de Galle du Sud, dans un article(([10] Gigi Foster Correctly counting the cost shows Australia’s lockdown was a mistake
https://www.afr.com/policy/economy/correctly-counting-the-cost-shows-australia-s-lockdown-was-a-mistake-20200525-p54w1o)) complétant son témoignage devant le Parlement de l’état de Victoria a démontré que le coût du confinement de six semaines est au moins trois fois supérieur au bénéfice que le confinement pourrait potentiellement apporter.

« Considérez que nous entendons parler de manière disproportionnée du nombre de cas, plutôt que du nombre de personnes souffrant de symptômes ou hospitalisées. Si nous comptions les cas de tous les virus qui nous infectent et les traitions comme la redoutable peste du genre de celle à laquelle le COVID a été élevé dans les médias, nous ne ferions rien toute la journée à part nous cacher sous le lit. Ce qui compte, ce sont les souffrances humaines et la mort, et non le fait que quelqu’un soit testé positif à un virus particulier… Ce qui se passe ici n’est pas le combat de nos vies contre une peste redoutable. Ce sont des politiciens qui sacrifient volontairement le bien-être de leur peuple, espérant que le peuple considère leurs actions comme une offrande suffisante. C’est l’équivalent moderne de tuer des vierges dans l’espoir d’obtenir une bonne récolte. Il faut arrêter cette folie ».

Le Dr Martin Lally, directeur d’un cabinet d’experts, examinant les complications et les avantages de la stratégie de verrouillage de l’Australie en mars 2020 par rapport à la poursuite d’une stratégie d’atténuation a conclu(([11] Lally M. A cost-benefit analysis of COVID-19 lockdowns in Australia. Monash Bioeth Rev. 2022 Jan 28:1–32. doi: 10.1007/s40592-021-00148-y. Epub ahead of print. PMID: 35088370; PMCID: PMC8794621.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8794621/)) comme le professeur Foster :

« les confinements coûtent bien plus de vies qu’ils n’en sauvent ».

En Australie, comme partout dans le monde, les restrictions de liberté n’ont aucunement atténué l’épidémie et ont entraîné d’innombrables victimes collatérales.

Cinq membres du comité scientifique, dont le Pr Delfraissy, l’ont d’ailleurs reconnu dans une lettre en anglais au Lancet(([12] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin
Jean-François Delfraissy Denis Malvy Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract The Lancet : 2021 February 18
https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(21)00036-0/fulltext)):

« L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale ». « Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRASCoV-2. ».

Mais ces déclarations, cachées par les médias, sont restées lettre morte.

La santé mentale et le bien-être ont été touchés en raison de l’isolement social, tandis que les hôpitaux, le personnel et les patients sont également soufferts de traitements retardés ou annulés. Il y a aussi l’impact grave sur les enfants dont la scolarité a été interrompue pendant les fermetures d’écoles(([13] https://www.businessthink.unsw.edu.au/articles/covid-19-lockdowns-cost)), et les effets à long terme des réductions du PIB. En Australie, 2020 a sans aucun doute été l’une des années les plus difficiles jamais enregistrées. Les restrictions ont eu un effet négatif sur la majorité des 200 entreprises australiennes. L’indice ASX200 a subi une période de forte volatilité, de nombreuses entreprises perdant de la valeur en raison de la suspension de leurs activités, comme celles des secteurs du voyage. La situation de l’emploi reste difficile, avec un taux de chômage global de 6,8 % et des prévisions selon lesquelles le marché du travail ne reviendra pas à la normale avant 2023.

En Australie comme en France, des restrictions hypocrites

Envers la population ordinaire, ces restrictions de liberté inutiles ont été sauvages et sans aucune humanité, utilisant les brutalités policières pour les faire respecter.

En août 2020, une femme enceinte de jumeaux habitant le nord de la Galles du Sud a voulu consulter en urgence l’hôpital de plus proche (160 Kms) à Brisbane (Queensland), mais elle a été refoulée à la limite des deux états, et a dû repartir pour Sidney distant de 600 Kms ; après un voyage de 16 heures, les médecins ont constaté la mort d’un de ses deux bébés.

De même, un garçon de 6 ans atteint de paralysie cérébrale revenant des USA, où il venait d’être lourdement opéré, a été astreint à une quarantaine de 14 jours malgré son état et le fait que, comme tout enfant, il ne présentait aucun risque de contaminer autrui.

En octobre 2021, Melbourne est devenue la ville la plus fermée au monde avec un total de 277 jours de confinement,(([14] Cristal Wu Journaliste numérique
https://www.skynews.com.au/australia-news/coronavirus/melbourne-passes-buenos-aires-record-as-the-worlds-most-lockeddown-city/news-story/c59ca9114ea99c930eca57568cd2df35)) principalement en deux longues périodes de juillet à octobre 2020 et d’août à octobre 2021, et en même temps la plus contaminée d’Australie.

Mais le confinement, sévère avec la population ordinaire, s’est révélé tendre avec les riches et célèbres comme Nicole Kidman, Keith Urban et Dani Minogue qui ont été dispensés de quarantaine, et l’arrivée de 1200 personnes du monde entier lors du tournoi de tennis d’Australie ou lors des manifestations des Black lives Matters rassemblant 10 000 protestataires tolérées par le gouvernement en signe de sympathie à leur cause, tandis que 37 000 résidents australiens n’avaient pas le droit de rentrer chez eux et restaient coincés à l’étranger ou dans des états australiens voisins.

Et lorsque les habitants de Melbourne ont tenté de manifester contre la violation de leurs libertés, ils ont fait face à une police violente utilisant des lanceurs de balles, gaz lacrymogènes et bombes à poivre.

Tout cela pour imposer un confinement scientifiquement infondé et qui a coûté bien plus de vies qu’il prétendait en sauver.

Les pseudo vaccins sont bien plus dangereux que la maladie

Les injections anti-covid ont été présentées faussement comme des vaccins(([15] Ce ne sont pas des vaccins selon la définition de Pasteur, car ils ne contiennent aucun antigène. D’ailleurs Delfraissy lui-même l’a reconnu et les appelant  « vaxmédicament ».)) et déclarées très efficaces (>95 % d’efficacité alléguée) et sans danger alors même que leurs essais n’étaient pas terminés (ils ne le seront qu’en 2023).

15 mois plus tard, la persistance et souvent même l’exacerbation de l’épidémie dans les pays les plus vaccinés montre que la prétendue efficacité était mensongère. Partout où l’on avait le plus vacciné (Israël, Chili, Malte, Islande, Gibraltar, etc.), l’épidémie est repartie de plus belle… Globalement depuis la vaccination, le nombre total de cas par million a été multiplié par près de 200 en Australie (de 1200 à 192 000), par 10 en France (de 44 000/M à 400 000/M) et par 5 à 6 dans les autres pays très vaccinés alors que les gouvernants promettaient la fin de l’épidémie dès qu’une portion notable de la population serait vaccinée.

La prétendue « excellente tolérance des pseudo vaccins » était tout aussi mensongère.

15 mois après le début des injections en Australie, plus de 10 000 Australiens ont déposé des demandes d’indemnisations pour des complications graves des pseudo vaccins(([16] https://www.news.com.au/finance/work/at-work/more-than-10000-aussies-plan-to-claim-for-covid-injuries-under-the-governments-nofault-indemnity-scheme/news-story/4d4e8a1ff7489b6f0728766ebee5c8b2)) et devraient recevoir entre 5 000 et 20 000 dollars australiens sans avoir à entreprendre des poursuites judiciaires.

En effet le gouvernement australien a accordé aux fournisseurs de deux vaccins COVID-19 une immunité contre la responsabilité pour les effets secondaires. Bien que les détails précis ne soient pas publiés, il semble que le gouvernement paierait la facture de l’indemnisation si un vacciné gagnait une action en justice contre la société pharmaceutique.

Selon le Sydney Morning Herald, le gouvernement australien pourrait être obligé de débourser une somme pouvant atteindre au moins 50 millions de dollars australiens, afin de dédommager les personnes ayant subi des effets secondaires importants liés à la vaccination contre le Covid-19.

Comme les enfants et les jeunes ont moins à craindre du Covid19 que de la grippe saisonnière, le risque de complications vaccinales (thromboses, myocardites…) fait clairement pencher fortement la balance avantages/risques de ces traitements-injections du côté du risque. Les pseudo vaccins n’ont aucune justification chez les jeunes.

Le réveil de la démocratie ?

Le comité Covid du Sénat australien vient enfin de demander que tous les rapports de la commission nationale Covid soient rendus publics, y compris « toutes les déclarations de conflits d’intérêts réels et perçus faites par les commissaires », et « tous les procès-verbaux précédents et futurs du comité principal australien de protection de la santé ». La présidente du comité, Katy Gallagher, a déclaré aux journalistes à Canberra que le comité avait été « empêché » d’accéder à des informations cruciales. Cela comprenait des documents du cabinet national, que le gouvernement Morrison veut garder confidentiels.

Sa demande de transparence rejoint les exhortations d’experts indépendants.

« À l’heure actuelle(([17] 2021 https://www.smh.com.au/national/stop-this-human-sacrifice-the-case-against-lockdowns-20210627-p584o7.html)) (Juin21), nous devons concentrer notre attention et notre protection sur les personnes de notre population qui sont réellement vulnérables aux effets graves de ce virus. Nous devons acheter des médicaments et établir des protocoles de traitement qui permettent de réduire la gravité des symptômes du COVID, tout en offrant des vaccins à toute personne appartenant à des groupes vulnérables qui le souhaite – sans contrainte et sans attacher les taux de vaccination de la population aux ouvertures des frontières. »


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