Au Québec et en France comme à l’échelle des cinq continents où le français constitue la langue maternelle des citoyens (c’est-à-dire dans nombre de pays d’Afrique, en Belgique francophone, en Suisse romande, dans le Val d’Aoste…), ou demeure du moins une de leurs langues de travail ou de référence, une politique linguistique impérialiste promouvant méthodiquement l’anglo-américain aux dépens du français et du fait francophone international est agressivement menée. Cette politique linguistique et culturelle hégémoniste est arrogamment portée depuis des décennies par les États impérialistes anglo-saxons, USA et Royaume-Uni en tête.
Sur le Vieux Continent, cette stratégie politico-culturelle tendant à écarter le français et d’autres langues nationales en vue de leur substituer méthodiquement le « tout-anglais » de l’euro-mondialisation néolibérale, est cyniquement relayée par l’Union européenne, qui est de plus en plus ouvertement soumise à l’OTAN et à sa ligne de maintien à tout prix de l’hégémonie planétaire de Washington. Cette orientation linguistique délétère vise aussi du reste l’usage de l’allemand en Allemagne et en Autriche, de l’italien en Italie et au Tessin, du polonais en Pologne, etc. Son but est d’instaurer à marche forcée, avec le soutien plus ou moins déclaré et complice des oligarchies financières mondiales, d’une large partie du grand patronat et de nombre de médias à leur solde, une langue unique mondiale du travail et des échanges.
Lire la suite