Le Mythe de l’Infection

26/05/2023 (2023-05-26)

Un projet de livre de David Crowe
La Rougeole par les Chiffres

[Source : http://theinfectiousmyth.com/measles.php
(Site fermé et remplacé par :
https://infectiousmyth.podbean.com/)]

Par David Crowe

[Traduction : Jean Bitterlin]

La rougeole est devenue la maladie favorite pour provoquer la panique de l’épidémie. Ce qui est amusant parce que c’est une des maladies les plus bénignes. Mais, d’un autre côté, elle est utile, parce que les symptômes surgissent encore régulièrement. Ce n’est certainement pas le SIDA ou la maladie de la Vache folle, mais alors pour ces deux maladies-là personne ne prétend qu’il existe un vaccin. Le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère — NDT) a été une grande panique pendant un moment (tout comme début 2020 le coronavirus Covid-19 – NDT), et puis il a complètement disparu (sans vaccin). Personne ne veut affirmer que le virus Ebola se propage en Occident parce que cela créerait une énorme panique. La grippe, et bien elle, elle a un vaccin, mais tout le monde admet qu’il n’est pas très bon. La rougeole est un monstre bien pratique.

Le CDC admet que la grande majorité des cas de rougeole ne présentent pas d’effets durables (parmi lesquels le décès est manifestement le plus permanent), mais il affirme qu’elle a le potentiel de mutiler et de tuer, c’est pour cela que la vaccination vaut la peine, à n’importe quel prix (surtout si vous ignorez le risque des effets secondaires du vaccin).

Alors, pour prendre au mot le CDC [CDC, 2018] il est utile de voir ce que disent les propres documents du CDC au sujet de la rougeole, documents complétés si nécessaire par d’autres sources grand public. Les affirmations principales, souvent répétées sont :

  • La preuve que la rougeole est causée par une infection véhiculée par le sang a été démontrée par Francis Holme en 1757.
  • La déclaration est devenue obligatoire en 1912 et lors de la première décennie (1912-1921) environ 6 000 personnes par an décédaient de la rougeole.
  • Le premier vaccin devint disponible en 1963.
  • Celui-ci fut remplacé par le vaccin Edmonton-Enders en 1968 qui est toujours utilisé.
  • Lors de la dernière décennie précédent le vaccin (1953-1962) de 400 à 500 personnes mourraient de la rougeole par an, 1 000 faisaient une encéphalite et 48 000 étaient hospitalisées.
  • Une deuxième piqûre a été recommandée après une épidémie importante parmi les vaccinés en 1989.
  • Avant la vaccination les 400 à 500 décès annuels provenaient des 3 à 4 millions de personnes infectées, un ratio de 1/6 000 à 1/10 000.

Les Décès de la rougeole

La plus grande inquiétude au sujet de la rougeole est manifestement le risque de décès. Le CDC, d’après le blog pro vaccin Vaxopedia, dit que les derniers décès de rougeole datent de 2003, mais il y a eu des certificats de décès au-delà depuis lors [Vaxopedia, 2018]. L’auteur du blog, Vincent Ianneli, médecin, compte 11 décès de rougeole depuis 2000. Ceci est vu à la fois comme étant un énorme succès pour le vaccin tout comme un échec dû aux personnes non vaccinées qui ramènent la rougeole aux États-Unis.

Mais revenons sur la propre page du CDC [CDC, 2018]. Elle signale qu’il y avait 6 000 décès par an dans la décennie qui a suivi le début des déclarations en 1912, mais 400 à 500 dans la décennie précédant le premier vaccin en 1963. Avant toute chose ceci n’est pas très précis parce que les propres données du CDC font état de décès de la rougeole entre 1956 et 1962 qui oscillent entre 380 et 552 [CDC, 1966a; CDC,1967]. Ceci n’est pas une grosse erreur, mais ça illustre la simplification des données qui se produit et le manque d’attention sur les détails par les tenants de la vaccination.

Il est évident que les 6 000 décès dans les premières années de déclaration doivent être ajustés par rapport à une population bien moindre de l’époque, mais également parce qu’alors les statistiques de décès n’étaient tenues que pour une partie seulement des États-Unis, connue sous le nom de « zone d’enregistrement ». Par exemple, en 1912 la population continentale des États-Unis était de 95,2 millions, mais la population de la zone d’enregistrement n’était que de 58,2 millions (58 %).

La grande question est comment expliquer la chute spectaculaire des décès entre 1912 et la dernière année sans vaccin, 1962. Le taux de décès dans la décennie suivant 1912 présente une moyenne annuelle de 9,02 sur 100 000 ou environ 1 décès pour 10 000 personnes. Mais en 1953-1962, durant la dernière décennie avant le vaccin, il présente une moyenne de 0,258 ou environ 1 décès pour 350 000 Américains.

La raison ne peut pas être l’incidence de la rougeole parce que, comme le montrent les graphes suivants, l’incidence de la rougeole n’a pas de lien avec la mortalité. Je montre les trois graphiques parce que le premier provient du CDC, et établit que le second est légitime. Néanmoins c’est un scan si médiocre que les légendes sur les axes ne sont pas lisibles. Le deuxième graphique est tiré d’un site web de sceptiques des vaccins, et montre des données similaires au premier, avec un rajout de quelques années. Le troisième est tiré d’un site web pro vaccin, Vaxopedia, et il est remarquable parce qu’il renforce la validité des données, et à cause de la note en rouge.

Le graphique du CDC CDC graph [CDC, 1966b]

Ce graphique a quelques éléments remarquables. Bien que les axes soient illisibles à cause d’un scannage médiocre, le titre indique qu’il possède les données de 1912 à 1965 (l’axe des X donc marqué d’une année par graduation et d’une indication tous les cinq ans). Il montre que l’incidence de la rougeole (le nombre de cas) n’a pas diminué durant la période prise en compte dans le graphique, mais que le taux de décès, lui, a diminué. On peut voir que l’axe des Y (l’axe vertical — NDT) utilise une échelle logarithmique (1 correspond à 10, 2 correspond à 100, 3 à 1 000, etc. – NdT) ce qui signifie que les nombres les plus élevés sont compressés vers le bas, mais les indications sont complètement indéchiffrables donc il est difficile de dire ce qu’elles signifient exactement. Par chance le graphe suivant, qui montre des données similaires, est beaucoup plus clair.

Graphe les vaccins ne nous ont pas sauvé :

Vaccines did not save us graph, [VDNSU, 2010]

Le graphe suivant est similaire à celui du CDC, mais il est plus lisible et s’étend sur une décennie de plus. Il est également à la même échelle logarithmique, il montre que le taux de décès par la rougeole a commencé à environ 8 pour 100 000 et était tombé, avant le premier vaccin contre la rougeole à 0,3 en 1962. Le graphe extrapole le taux de décès dans son déclin pour estimer une élimination des décès par rougeole vers 2010 (sans vaccin).

C’est encore très proche de 800 décès annuels et maintenant on a rapporté zéro décès la plupart des années, donc nous devons considérer l’exactitude de ce graphique plus tard.

Le graphe de Vaxopedia Vaxopedia graph [Vaxopedia, 2016]

Le Dr Iannelli de Vaxopedia montre un graphe qui n’a pas d’échelle logarithmique, mais l’échelle arithmétique normale. Ceci nous permet de mettre en contexte le déclin prévaccinal. Le médecin avance l’argument que la courbe, quoiqu’indistincte de zéro était toujours autour de 400 décès par an. Ceci est vrai, mais il semble faire un tour de passe-passe en évitant de se poser la question pour quelle raison le taux de décès aurait décliné autant sans aucune intervention médicale efficace. Et le déclin avant 1963 est bien plus important (simplement parce qu’il représente largement environ 97 % des vies sauvées) que le déclin après 1963.

Légendes du graphe :

  • Incidence et mortalité de la rougeole au 20siècle
  • La rougeole a cessé d’être une maladie mortelle bien avant l’introduction de la vaccination…
  • Environ 400 décès par an
  • … mais la vaccination a effectivement éliminé une maladie de l’enfance courante
  • En ordonnée : décès ou cas par 100 000 habitants

Le Risque de Décès

Le taux de mortalité s’exprime normalement en nombre de décès sur 100 000 personnes, mais le risque de décès est également une statistique importante, le pourcentage des cas de rougeole qui se termine par un décès.

Récemment, bon nombre de pro vaccins ont fait valoir que le risque est assez élevé, que ce n’est pas la maladie bénigne que les gens pensaient qu’elle était et que certaines personnes continuent d’affirmer qu’elle est. Le Dr Natasha Crowcroft de Santé Publique Ontario prétend que « un sur 3 000 à 5 000 enfants qui la contractera en mourra » [CTV, 2019]. Robert Booy, président de Immunisation Coalition, qui est financée par le fabricant de vaccins GlaxoSmithKline, Pfizer, Sanofi Pasteur et Seqirus Australie, place la barre plus haut, « Sans aucun doute la rougeole peut tuer. Environ 1 sur mille. C’est aussi le cas en Europe. » [ABC, 2019]. Le CDC va même plus loin, « 1 ou 2 personnes sur mille atteintes de rougeole mourront, même avec les meilleurs soins. » [CDC, 2019]

Ces affirmations sont clairement des non-sens pour bon nombre de raisons. Les statistiques américaines montrent que le taux de mortalité global a chuté spectaculairement entre 1912 et 1962, mais le nombre de cas (l’incidence) est resté relativement stable. Cela signifie que le risque de décès a également considérablement baissé. [OMS, 2018] indique que « Une rougeole sévère a plus de chances de se produire parmi les jeunes enfants malnutris, surtout ceux avec des carences en vitamine A, ou ceux dont le système immunitaire a été affaibli par le VIH/SIDA et d’autres maladies ». En d’autres termes, le risque de décès n’est pas un simple chiffre, il fluctue avec l’état de santé de la personne qui a la rougeole.

Aux États-Unis les risques ont considérablement fluctué d’une année à l’autre. Basé sur les cas de mortalités publiées et les cas de rougeoles signalés, le risque de décès était de 1/44 en 1912, mais de 1/28 en 1913 et 1/55 en 1920. Il était de 1/342 en 1939 et 1/552 en 1946 et 1/1472 en 1958, mais s’est élevé à 1/1020 en 1963, la première année avec un vaccin. Mais ces chiffres comparent les décès signalés aux cas signalés…

La plupart des cas de rougeole n’ont pas été signalés donc les taux de mortalité (presque toujours signalés) par rapport aux cas (rarement signalés) sont considérablement surestimés. En 1962 la population des moins de quinze ans des États-Unis était de 57,9 millions [OECD] sur une population totale de 186,54 millions [MULTPL]. En supposant que chaque personne a eu la rougeole avant l’âge de 15 ans, il y avait probablement 3,86 millions de cas (57,9 millions divisé par 15). En 1962 le nombre de décès était de 408, ce qui ferait un taux de 1 décès sur 9 460 cas, plus proche de 1 sur 10 000 que de 1 sur 1 000.

Diagnostic

L’histoire de la rougeole devient plus compliquée si vous considérez le problème du diagnostic et des biais de diagnostic. Si vous, en tant que médecin, croyez qu’il y a une épidémie de rougeole en cours, et que vous avez un malade que vous savez non vacciné, vous serez plus enclin à diagnostiquer qu’il a la rougeole. Inversement vous pourriez peut-être trouver d’autres diagnostics pour un malade avec des taches et de la fièvre, dont vous savez qu’il a été vacciné avec tous les rappels.

Notre ami, le Dr Iannelli de Vaxpedia nous aide ici. Il fait des recherches sur une affirmation par des sceptiques des vaccins que CNN s’est servi d’une photo d’un enfant blessé par le vaccin de la rougeole comme exemple d’un enfant atteint de rougeole [Vaxopedia, 2019]. Le médecin précise qu’en fait c’est le CDC qui avait fait l’erreur, mais que ce n’était pas une réaction au vaccin de la rougeole, mais une réaction au vaccin de la varicelle. Le point important c’est que le CDC ne pouvait pas dire la différence entre la rougeole et une réaction indésirable à un vaccin, illustrant par-là la difficulté d’établir un diagnostic sur un état, basé sur des symptômes qui sont trouvés dans beaucoup d’autres états pathologiques (parmi lesquels les expositions à des produits chimiques toxiques tels que les pesticides).

La Bibliothèque des Images de Santé Publique confirme que l’image 13322 est une réaction à une vaccination contre la varicelle « ressemblant à la rougeole ».

Ma propre histoire avec les diagnostics c’est que, comme toute ma fratrie et tous mes amis, j’ai attrapé toutes les maladies infantiles dans mes premières années de vie, à la fin des années 1950 et au début des années 1960. J’ai demandé récemment à ma mère, une femme qui, d’ailleurs, s’est ensuite formée dans le domaine scientifique, au sujet de mes souvenirs. Elle m’a confirmé que nous n’allions jamais voir le médecin parce qu’elle, comme la plupart des autres mères, voyait la rougeole comme étant une maladie spontanément résolutive, peu durable qui était simplement un désagrément. Je suis sûr qu’elle nous aurait emmenés (chez le médecin — NDT), moi ou mes frères et sœurs, si les choses avaient mal tourné. Je lui ai demandé comment elle savait si c’était la rougeole et non la rubéole (« rougeole allemande ») ou la varicelle, toutes caractérisées par des taches éruptives. Elle a répondu que « La rougeole était en circulation à ce moment-là ». Je lui ai également demandé si elle aurait diagnostiqué la rougeole si je l’avais déjà eue auparavant, et elle a dit ce que je pensais qu’elle allait dire, qu’une fois que vous aviez eu la rougeole, vous ne pouviez plus l’attraper.

J’ai trois éléments de preuve que je n’ai pas été vacciné contre la rougeole. (1) Ma mère qui, bien qu’étant une convaincue de la théorie de l’infection à la rougeole, n’était pas une des premières à l’adopter, et elle m’a dit récemment qu’elle ne voyait aucun besoin de vacciner contre une maladie aussi bénigne, et que, de toute façon, nous avions déjà eu la rougeole avant que le vaccin ne soit disponible. (2) J’ai également des souvenirs précis d’avoir reçu le vaccin oral contre la polio sur un morceau de sucre, mais aucun souvenir d’avoir été vacciné contre la rougeole. (3) J’ai un carnet de vaccination du temps de mon entrée au Canada en 1966 qui n’a que trois petites saisies, deux pour la vaccination contre la variole en 1969 et 1973, et une qui semble être un vaccin combiné tétanos/polio en 1978.

Mon expérience d’avoir passé ma rougeole à la maison, comme toutes mes autres connaissances, soulève le mystère de comment les gouvernements obtenaient des statistiques précises des cas de rougeole (l’incidence) surtout étant donné le grand nombre de cas qui étaient signalés. Une réponse c’est qu’ils ne faisaient que des estimations basées sur la conviction que tous les enfants avaient eu la rougeole. Peut-être les responsables de santé publique remplissaient pour chaque région des estimations mensuelles et elles traduiraient la conviction que ceci était une bonne ou une mauvaise année pour la rougeole.

Par exemple en 1962, le taux des cas de rougeole était de 259 pour 100 00. La population US était alors de 186,54 millions, ce qui ferait plus de 480 000 cas de rougeole. Il est inconcevable qu’à l’ère préinformatique ils les eussent tous diagnostiqués avec un test viral et signalés au gouvernement fédéral. Et sans test viral, l’erreur de diagnostic se produit aisément comme l’a illustré le CDC en choisissant une photographie d’une blessure vaccinale comme exemple de rougeole.

Même si les cas avaient été diagnostiqués par un médecin (plutôt que par une mère), ils auraient probablement été diagnostiqués à partir de symptômes, non pas avec un véritable test du virus de la rougeole, et les médecins auraient eu recours aux mêmes suppositions que ma mère.

À la suite de la commercialisation du vaccin contre la rougeole, d’abord en 1963, puis du vaccin actuellement utilisé en 1968, les médecins auraient cru qu’il était peu probable que les enfants vaccinés aient la rougeole, contrairement aux enfants non vaccinés. Ceci pourrait créer un biais dans le diagnostic basé sur des taches comme étant la rougeole chez les enfants non vaccinés et comme quelque chose d’autre chez les enfants vaccinés. Avec une majorité des enfants vaccinés, ceci pourrait avoir causé un effondrement du taux de diagnostics de rougeole, pas nécessairement un changement réel.

Efficacité du vaccin

Bien que le vaccin de 1968 soit décrit par le [CDC, 2018] comme étant meilleur que l’initial de 1963 (« un vaccin amélioré et même plus faible ») (plus faible signifiant ici moins agressif donc moins dangereux — NDT) il ne fournit pas une bonne immunité. Le CDC fait remarquer que « des épidémies de rougeole de 1989 parmi des enfants d’âge scolaire vaccinés ont incité le Comité Consultatif des Pratiques d’Immunisation (ACIP pour Advisory Committee on Immunization Practices), l’Académie Américaine des Pédiatres (AAP) et l’Académie Américaine des Médecins de Famille (AAFP) à recommander une deuxième injection du vaccin ROR pour tous les enfants.

Mais même cela fut insuffisant. Une épidémie importante se produisit au Québec dans une population d’enfants scolarisés dont 98 % avaient eu une injection du vaccin contre la rougeole à l’âge de 28 mois et 90 % avaient eu deux injections et la couverture vaccinale “est même plus élevée à l’entrée à l’école [De Serres, 2013].

Juste au tout début de l’utilisation du vaccin de 1968 il y a eu un afflux massif de cas de rougeole en 1969/70 et 1970/71, ces derniers excédant ceux de 1966/1967 [CDC, 1971]. Ils signalèrent ‘Dans l’année épidémiologique 1970-71 (en anglais EY pour epidemiologic year — NDT) de la rougeole, 77 682 cas de rougeole ont été signalés aux États-Unis. Ce qui représente une augmentation de 73,8 % par rapport au total signalé pour l’EY 1969-70 et une augmentation de 225 % pour l’EY 1967-68. En cliquant sur le lien [CDC, 1971] vous trouverez le graphique associé ci-dessous qui montre vraiment que lors du pic de 1971, pris sur des périodes de 4 semaines, environ 14 000 cas ont été signalés contre moins de 4 000 durant la même période en 68 et en 69 :

En Ukraine il semble qu’une expérience accidentelle ait eu lieu montrant une corrélation inverse entre la vaccination et la protection de la rougeole. En 2016, à cause de la difficulté d’obtenir des vaccins, les taux de vaccinations étaient de 31 %, mais il n’y avait pas d’épidémie de rougeole. Néanmoins, après une campagne de rattrapage en 2017, une épidémie de 12 000 cas ou plus de rougeole s’est produite [Gabrielle, 2018]. Cet article signale que seule une minorité de diagnostics ont été basés sur des tests de laboratoire, la plupart étant basés sur la détection d’une éruption cutanée, de la fièvre, de la toux, un refroidissement ou des yeux rougis, entraînant probablement un surdiagnostic de rougeole (incluant des erreurs de diagnostic consistant à prendre des effets indésirables de vaccination pour de la rougeole).

3 % c’est mieux que rien

Un argument en faveur de la vaccination de la rougeole c’est que même 3 % du nombre de décès de 1912 représentent presque 700 décès par an (en supposant un taux de 0,2, comme en 1962 et une population américaine de 329 millions). Comme me l’a écrit une personne anonyme (@VaccineUK) sur Twitter « Votre manque d’empathie pour les 3 % de décès restants est choquante ». Néanmoins, il y a un certain nombre de contre-arguments contre la supposition qu’environ 700 décès sont évités chaque année grâce à la vaccination généralisée :

  • Le taux de décès de la rougeole aurait très bien pu continuer à baisser après 1962, sans vaccin et aurait peut-être même atteint le zéro de toute façon. Même s’il n’avait pas atteint le zéro il pourrait aujourd’hui être sensiblement en dessous de 700 décès.
  • De nombreux décès de la rougeole se produisent chez des enfants ayant de graves problèmes de santé, donc le problème de biais existe. Un enfant avec une leucémie sera de préférence diagnostiqué comme décédé de la rougeole plutôt que d’admettre que le traitement anticancéreux agressif était la cause du décès. (Exemple du petit Italien non vacciné, mais leucémique décédé en 2017 — NDT). La rougeole peut être diagnostiquée sur la base de symptômes, sans test viral qui pourrait montrer que ce n’était pas réellement la rougeole.
  • Les 700 décès (plus les effets moindres tels que des encéphalites non mortelles) doivent être mis en balance par rapport aux effets négatifs des deux injections de vaccin qui peuvent également avoir des conséquences mortelles et qui peuvent provoquer des handicaps permanents. Bien que les séries de réactions indésirables soient rares, ils peuvent résulter en un grand nombre lorsqu’ils sont multipliés par la population totale (environ 8 millions d’enfants américains seront vaccinés chaque année, en supposant environ 4 millions d’enfants lors de chaque année et deux vaccinations).
  • D’après la base de données américaine VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System — Organisme de Signalement des Effets Indésirables des Vaccins, organisme fédéral mis en place afin de permettre aux citoyens de signaler les effets indésirables des vaccins — NdT), sur environ 30 ans il y a eu 93 203 réactions indésirables aux vaccins contre la rougeole (la plupart contenant également d’autres vaccins), soit environ 3 000 par an. Parmi ces effets il y a eu 459 décès et 1 526 qui ont été classés comme handicapants (sans qu’un décès soit signalé) et 1 055 classé comme mettant la vie en danger (sans être signalé comme décédé ou handicapé). Divisé par 30 années, ce sont des chiffres bien plus faibles (approximativement 15, 51 et 35 annuellement) que d’après les chiffres de 1962 le nombre de décès de la rougeole et des maladies sérieuses que l’on croit être dues à la rougeole. Néanmoins, on estime que seuls 1 à 10 % des événements indésirables sont réellement signalés à des organismes passifs tels que le VAERS, donc le nombre réel de décès suite aux vaccinations pourrait même être supérieur au nombre de décès de la rougeole évités grâce au vaccin (qui pourrait être inférieur à 700).

Causes environnementales

Il y a plusieurs éléments de preuve pointant sur des facteurs environnementaux qui au minimum influent sur la gravité de la maladie, et augmentent ou diminuent le risque de décès. Ceci est fortement indiqué par la diminution massive des décès entre 1912 et 1962 sans recours a aucun vaccin ou aucun traitement médical. Il y a un lien étroit avec la carence en vitamine A et également une variation saisonnière et au caractère de la région.

La carence en vitamine A

L’Organisation Mondiale de la Santé reconnaît un lien étroit entre la carence en vitamine A et le décès de la rougeole [WHO, 2018] :

« La forme grave de la rougeole est plus susceptible de se produire chez les jeunes enfants malnutris, surtout ceux carencés en vitamine A… Des foyers de rougeole peuvent entraîner des épidémies qui causent de nombreux décès, spécialement parmi les jeunes enfants malnutris… Tous les enfants diagnostiqués de rougeole devraient recevoir deux doses de vitamine A en complément espacées de 24 heures. Ce traitement reconstitue les bas niveaux de vitamine A durant la rougeole, ce qui se passe également chez les enfants bien nourris et peut aider à éviter des dommages aux yeux et la cécité. Il a été prouvé que les compléments de vitamine A réduisaient le nombre de décès de 50 % ».

Variation saisonnière et caractère régional

La rougeole est bien plus prévalente en début d’année, avec un pic avant le milieu de l’année. À partir du graphique suivant, il n’est pas possible d’identifier le mois particulier, mais il est possible de voir qu’il est dans la première moitié de chaque année [CDC, 1966a].

Un autre graphique de la même édition de la publication MMWR (Morbidity and Mortality Weekly Report — Rapport Hebdomadaire de Morbidité et Mortalité—NdT) du CDC montre que le pic de 1954 à 1963 se produisait lors de la 20semaine de l’année (mi-mai) et un peu plus tôt en 1964-1966 [CDC,1966a].

La rougeole a également révélé différents types suivant la région, avec un taux de décès environ trois fois supérieur dans le Sud (malgré environ le même taux de cas) comparé aux régions du Nord-Est et du Centre Nord des États-Unis, par exemple :

Infectieux ou lié à l’environnement ?

En réunissant tout cela nous avons pu voir que la malnutrition, particulièrement la déficience en vitamine A, pouvait à tout le moins être un facteur favorisant les décès par rougeole aux États-Unis. De nos jours nous pouvons obtenir des fruits et des légumes frais dans les supermarchés tout au long de l’année. Mais dans les années 1960 et avant, le mois de mai devait avoir été au bout de la saison de quantités limitées de fruits et légumes frais. De nombreux fruits et légumes provenaient de boîtes de conserve où les éléments nutritifs sont réduits par des transformations à haute température. Le caractère régional appuie également cette hypothèse. Le Sud est la partie la plus pauvre des États-Unis, et c’est là où les épidémies de pellagre étaient les plus graves, la pellagre étant une carence en vitamine B.

La théorie infectieuse prédirait que la rougeole serait la plus prévalente en septembre, lorsque les enfants retournent à l’école et le risque d’infection est le plus élevé. Mais ce n’est pas à ce moment-là que les épidémies se sont produites. Il est très difficile d’imaginer une bonne raison pour qu’une épidémie infectieuse soit plus prévalente à la fin du printemps ou au début de l’été.

Ironiquement une autre maladie fortement saisonnière était la polio dont on a observé au début du XXe siècle qu’elle était fortement corrélée avec la saison de récolte des fruits, qui est après le milieu de l’année (habituellement juillet, août, septembre et octobre dans l’hémisphère Nord). Ceci pourrait être dû à une plus grande exposition de fruits contaminés avec des pesticides, un problème inverse de celui de la carence en vitamine.

La théorie infectieuse prédirait également que l’incidence de la maladie est reliée à la mortalité. Mais alors qu’aux États-Unis l’incidence restait élevée depuis le début de la surveillance en 1912 jusqu’au début de la période de vaccination, la mortalité a fortement chuté.

Si nous évaluons le rôle de l’infectiosité par rapport aux facteurs environnementaux dans le taux de décès de la rougeole, nous voyons qu’au moins 97 % du nombre de victimes est dû à des facteurs environnementaux, étant donné que la tendance aux États-Unis était toujours à la baisse.

Les statistiques canadiennes

En 1976, le CDC a donné un aperçu des statistiques canadiennes pour la rougeole [CDC,1976] et même un graphique de l’incidence de la rougeole de 1924 à 1975 :

Ils (les CDC — NDT) expliquent la lacune flagrante dans les signalements que « La rougeole a été officiellement une maladie à déclaration obligatoire au Canada depuis 1924, avec une lacune de 10 ans de 1959 à 1968 ». Pour quelle raison ont-ils arrêté de déclarer la rougeole en 1959 ? L’incidence de la rougeole avait chuté les quatre dernières années, mais elle avait même chuté davantage dans le passé puis avait à nouveau augmenté. Se pourrait-il qu’en 1959 elle ait été considérée comme une maladie bénigne qui n’avait pas d’importance pour la santé publique ? Si elle avait été considérée comme une menace, ils auraient certainement continué à compter les cas.

Pour quelle raison ont-ils commencé à signaler à nouveau les cas de rougeole en 1968 ? Se pourrait-il qu’ils aient pensé qu’ils avaient un bon vaccin (qui est toujours en usage aujourd’hui) et avaient besoin de statistiques dans le but de produire une épidémie de peur afin de pousser les parents à vacciner leurs enfants ? J’attends qu’on me propose des avis de raisons plus inoffensives d’avoir arrêté les signalements, puis de les avoir repris.

Le CDC rapporte également que « Depuis le milieu des années 60, lorsque le vaccin contre la rougeole fut largement disponible, l’incidence de la rougeole a été réduite d’environ 20 % par rapport aux niveaux des années 1950 ». C’est impossible de dire cela, à moins qu’il n’y ait des données qu’ils ne partagent pas parce que l’incidence de la rougeole n’a pas été rapportée avant 1968 ce qui est nettement « fin » des années 60 et non « milieu ». En plus on a enregistré une augmentation de l’incidence de la rougeole après 1968, avant de baisser à nouveau — l’utilisation du vaccin contre la rougeole de 1968 était associée avec une augmentation des cas lors d’au moins une année (nous ne savons pas quelles étaient les incidences lors des années 1967 ou 1968).

Pour finir, le CDC rapporte que « Le nombre de décès de la rougeole au Canada a baissé ces 25 dernières années lorsque l’incidence de la rougeole a été réduite ». Étant donné qu’ils parlent des statistiques de 1975, ceci signifie vraisemblablement que les décès de rougeole ont diminué depuis 1951. Si le modèle a suivi celui des États-Unis, ce qui est vraisemblable, ils ont probablement baissé à ce moment-là depuis au moins un demi-siècle. Cela signifie, en plus, qu’ils admettent que les décès de rougeole ont baissé à partir d’environ 1951 à 1962, sans qu’un vaccin existe (ou 1951-1968 si vous acceptez le fait que le vaccin de 1963 n’était pas très efficace). Et, durant la période 1951-1975 (si c’est la période à laquelle ils se réfèrent), il y avait une augmentation du nombre de cas comparé à celui de 1954, et ensuite le vide entre 1959 et 1968. S’ils interpolent une ligne droite de 1959 à 1968 (ce qui serait stupide) alors ils diraient que l’incidence de la rougeole diminuait de 1955 à 1963 — et ce sans vaccin.

Références

[ABC, 2019]Drive: Discussion with Richard Booy. https://www.abc.net.au/radio/sydney/programs/drive/drive/10848602
[CDC, 1966a]Measles – 1966. MMWR. 1966 Sep 3; 15(35): 302-303. https://stacks.cdc.gov/view/cdc/620
[CDC, 1966b]Measles mortality – 1965. MMWR. 1966 Nov 5; 15(44): 384. https://stacks.cdc.gov/view/cdc/629
[CDC, 1967]Reported incidence of notifiable diseases in the United States, 1966: Measles (Rubeola), 1965-1966. MMWR. 1967 Nov; 15(53). https://stacks.cdc.gov/view/cdc/615
[CDC, 1971]Surveillance Summary, Measles—United States, 1970-71. MMWR. 1971�Nov 27; 20(47). https://stacks.cdc.gov/view/cdc/1816
[CDC, 1976]Measles—Canada, 1924-1975. MMWR. 1976�Dec�17; 25(49). https://stacks.cdc.gov/view/cdc/1123
[CDC, 2018]Measles history. CDC. 2018 Mar 19. https://www.cdc.gov/measles/about/history.html
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[De Serres, 2013]De Serres G et al. Largest measles epidemic in North America in a decade-Quebec, Canada, 2011: contribution of susceptibility, serendipity, and superspreading events. J Infect Dis. 2013 Mar 15; 207(6): 990-8. http://davidcrowe.ca/SciHealthEnv/papers/9921-LargestMeaslesEpidemicInNorthAmericaInHighlyVaccinatedPopulation.pdf
[Gabrielle, 2018]Gabrielle M et al. Outbreak of over 12,000 cases of measles in Ukraine is caused by recent vaccination campaign?! Stichting Vaccin Vrij. 2018 May 12. https://stichtingvaccinvrij.nl/outbreak-of-over-12000-cases-of-measles-in-ukraine-is-caused-by-recent-vaccination-campaign/
[HSUS]Historical statistics of the United States: Colonial times to 1970. Chapter B: Vital Statistics and Health and Medical Care. US Census. 1975�Sep. https://www.census.gov/library/publications/1975/compendia/hist_stats_colonial-1970.html
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[Vaxopedia, 2018]Iannelli V. When was the last measles death in the United States. Vaxopedia.org. 2018 Apr 15. https://vaxopedia.org/2018/04/15/when-was-the-last-measles-death-in-the-united-states/
[Vaxpoedia, 2019]Iannelli V. Did CNN Apologize for using a Fake Measles Photo? Vaxpoedia. 2019 Feb 1. https://vaxopedia.org/2019/02/01/did-cnn-apologize-for-using-a-fake-measles-photo/
[VDNSU, 2010]Vaccines did not save us — 2 centuries of official statistics. https://childhealthsafety.wordpress.com/graphs
[VSUS]Vital statistics of the United States. CDC. http://www.cdc.gov/nchs/products/pubs/pubd/vsus/vsus.htm
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[WHO, 2018]Measles. WHO. 2018 Nov 29. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs286/en/

Copyright March, 2019 by David Crowe
Traduction Jean Bitterlin

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(9 commentaires)

  1. Mais du coup, elle existe ou pas cette « maladie » ? Et elle est provoquée par un pathogène ou un « bio-photon » ?

    Parce que j’avais partagé un lien en commentaire d’une autre publication mais on m’avait rétorqué que c’était du bullshit parce que c’était un truc fondé sur une « théorie » fausse. Et ce lien développait à peu près le même contenu avec, en plus beaucoup plus de références scientifiques.

    1. Voir ma réponse sur l’autre article. Personne n’a dit qu’il n’existait pas un ensemble de symptômes regroupés sous le terme « rougeole ». La question est la cause de ces symptômes. Le présent article met en doute l’hypothèse infectieuse (par un virus). Il part de l’observation de données et n’est pas du tout construit comme l’autre qui part de l’hypothèse virale comme si elle était une certitude absolue.

  2. Il fut une époque…òu les enfants développaient les maladies infantiles tels que les oreillons, la rougeole qui faisaient partie des inconvénients de l’enfance et qui étaient banals sans être alarmants outre mesure. A présent, c’est présenté de telle manière que l’on a l’impression d’être littéralement en danger de mort si on l’attrape. L’hystérie médicale a pris le dessus afin d’affoler la population et la réduire au silence quoiqu’ elle en pense. La réflexion de tout un chacun est devenue indispensable, primordiale mais si laborieuse d’après tout ce que je constate autour de moi.

    1. il suffit de leur supprimer leur téléphone portable pour qu’ils ne l’attrape plus… et de traiter de complotistes et d’obscurantistes ceux qui continuent à partager leurs observations…

      je rappelle que la nouvelle théorie c’est « des facteurs environnementaux qui au minimum influent sur la gravité de la maladie, et augmentent ou diminuent le risque de décès » …

      on voit le niveau de science…

      1. Ce n’est que lorsque vous aurez vraiment plongé dans une théorie alternative telle que ce vers quoi tendent les différents chercheurs et médecins mentionnés sur le site (Kaufman, Cowan, les deux Bailey, Lanka…) que vous serez à même d’en dire quelque chose. Avant cela votre démarche actuelle revient à critiquer un plat cuisiné sans l’avoir goûté, un film sans l’avoir vu, un livre sans l’avoir lu ou à peine…

        1. Alors, ce que j’aime chez vous et d’autres c’est cette capacité à induire des choses, sans même savoir. Ainsi ces « théories » je les connais, j’ai lu quelques articles, vu quelques vidéos. Et pour certains je peux y adhérer, MAIS cela ne remet pas en cause l’observation.

          Je radote, mais personne n’arrive à répondre à ces observations. Je vais prendre la rougeole, parce que c’est le sujet que je connais un peu plus que les autres car comme c’est « mon » exemple type, je l’ai un peu plus travaillé. (cela marche parfaitement avec la varicelle)

          Vous prenez un enfant qui a « un ensemble de symptômes que l’on qualifie de « rougeole » » pour parler comme vous. vous le mettez en contact avec d’autres enfants qui ne les ont pas et nombre d’entre eux vont les développer. C’est le point 1.
          Ensuite il y a le « traitement » (médicamenteux ou pas) qui va les « guérir ». c’est le point 2.

          Ainsi il y a une maladie, que l’on arrive à reconnaître, à identifier et qui se transmet et qui se guérit. C’est le résumé. 1&2.

          Maintenant passons au vaxXxin de la rougeole. Avant le vaxXxin les enfants avaient la rougeole et « revaxXxinait » tout le monde autour d’eux. Les mamans avaient des anticorps qu’elles transmettaient aux bébés qui étaient protégés pendant un certain temps et avec l’allaitement… patin, couffin. On faisait même des après midi rougeole pour être certain que ses enfants l’attrapent. point 3

          Arrive la vaxXxination généralisée, les enfants ne font plus la « rougeole », ne revaxXxinent plus personne et les mamans ne sont plus « immunisées », et donc ne protègent plus leurs bébés. ET maintenant ceux qui attrapent la rougeole ce sont…. les bébés et les adultes. car l’efficacité du vaxXxin, c’est à la louche 20-25 ans. point 4

          Ce que cela montre sans aucun doute possible c’est qu’il y a un pathogène qui « donne » la maladie, qu’elle se transmet, qu’elle peut s’éviter individuellement avec le vaxXxin, mais qu’elle circulent quand même au niveau collectif. La volonté de l’oms d’éradiquer la rougeole n’a jamais marché (elle l’a abandonné depuis il me semble) et elle n’a fait que nous mettre devant un problème important : transformer une maladie infantile bénigne en problème de santé publique : on ne peut PAS vaxXxiner les tout bébés (et eux crèvent de la rougeole) avec ce vaxXxin qui est avec virus vivant atténué et on ne peut pas revaxXxiner les adultes avec (je suppose que c’est aussi à cause du virus vivant et que cela pourrait créer des épidémies.)

          Pour arriver au terme de ma « démonstration », je dis et redis qu’il existe un « pathogène » qui se transmet. Je veux bien accepter que ce n’est pas un « virus » (si tenté que l’on sache vraiment ce qu’est un virus), mais je m’en moque. du moment que la théorie ne casse la réalité des 4 points évoqués.

          Ainsi la théorie de la 5G et autre causes environnementales n’arrivent pas à expliquer ces 4 points. Elle peut peut être expliquer qu’elle « favorise » certaines susceptibilité à être malade, mais la « démonstration » risque d’être plus un acte de foi que de la science pure.

          Enfin, pour revenir sur le fond du problème, personne n’a démontré que les « virus » (peut importe ce qu’ils sont) n’existent pas, on s’appuie seulement sur le fait que les « preuves » de leurs existence ne satisfont pas ceux que j’appelle les négationnistes du virus ». ainsi dans le cas de la rougeole, pour démontrer que ce virus n’existe pas, il suffirait d’expliquer QUOI donne la rougeole et ce QUOI doit satisfaire toutes les observations. (les 4 points). pour l’instant AUCUNE théorie dont j’ai croisé la route n’arrive à montrer le QUOI.

          Il y a 2 « trucs » qu’il faudrait lire, le premier est tissot, qui par une méthode de préparation différente des autres à pris une 50aine de photos de la « création » du « bacille de la tuberculose » à partir de la désintégration de cellules humaines. Ce qui explique qu’il y a (ou aurait ?) 2 tuberculoses, celle qu’on fait tout seul sans être contaminé par d’autres (et qui a vachement de mal à se transmettre, il me semble) et celle que l’on attrape. Il me semble me souvenir que celle que l’on attrape est celle qui est la plus dangereuse. Ces « observations » soulèvent un autre problème que la science qualifie « d’exosomes ». est-ce que les pathogènes ne pourraient pas être une création de notre propre corps qui pourraient ENSUITE se transmettre. Le « spécialiste » de ce sujet est bernard guenebaud (pas certain de l’orthographe) qui a beaucoup travaillé le sujet. Il ne dis pas que le bacille n’existe pas, remarquez.

          De la même manière que le vaxXxin du covid, fait produire par le corps de la spike qui peut se transmettre

          Il y a aussi un scientifique dont le nom m’échappe là qui a photographié (lui aussi avec un microscope avec une lumière différente) la transformation d’une « bactérie » en un « virus », mais je n’ai pas lu la chose, on m’en a juste parlé je ne sais plus où.

          1. L’article Le Mythe de l’infection démonte vos quatre points plutôt que de les démontrer.
            À combien de cas vos propres observations directes se montent-elles (avec notamment les taux de réussite ou d’échec dans la transmission, au moins apparente, de la maladie) ? Quelques centaines ? Quelques milliers ? Ou quelques dizaines ?
            L’article est basé sur les statistiques américaines (et accessoirement des statistiques canadiennes) comportant des millions d’individus sur des décennies d’observation.

            Tant que vous n’êtes pas capable d’isoler, de purifier et de caractériser biochimiquement votre prétendu agent infectieux, il reste au stade de spéculation. Le faire est indispensable à la première étape de la démonstration de son existence. La seconde étape est de transmettre ensuite cet agent par voie naturelle (contact, postillons…) à d’autres personnes volontaires pour servir de cobaye et de vérifier qu’elles produisent alors les mêmes symptômes. Jusqu’à maintenant aucun pathogène n’a pu être ainsi convenablement isolé puis déterminé comme cause de la maladie qu’on lui attribue. Cela fait pourtant des décennies que l’hypothèse virale sévit. Elle aurait dû être abandonnée il y a 70 ans.

            Le rire est contagieux sans la moindre intervention de virus.
            La peur est contagieuse sans la moindre intervention de virus. Et la peur est mauvaise pour la santé, contrairement au rire.
            L’empathie favorise ce type de contagion.

            Il a par ailleurs été démontré dans une relative mesure que des états pathologiques ou biologiques particuliers pouvaient se transmettre entre représentants distincts d’une même espèce vivante, ceci par biophotons, dans des longueurs d’onde qui peuvent varier de la lumière visible à l’ultraviolet au moins, selon les cas expérimentaux testés. Les biophotons correspondent à des ondes électromagnétiques dans le visible ou l’UV.

            L’Homme et les animaux sont de nature non seulement matérielle, mais aussi électrique, parcourus en permanence de multiples courants de très faible intensité (dans les mitochondries lors de la transformation du glucose en ATP, dans les cellules nerveuses et les neurones, au niveau du cœur, etc.). Il a également été observé qu’ils émettaient un champ magnétique, ce qui est normal selon l’état des connaissances de l’électromagnétisme, étant donné la présence des courants électriques.
            Et il est également parfaitement normal qu’il suffise de relativement faibles champs électriques et/ou ondes électromagnétiques pour perturber la vie magnétique et électrique de ces êtres vivants. Les électrohypersensibles sont bien placés pour le savoir.

            Dans le livre Le mythe de la contagion, la rougeole et les états pathologiques similaires sont expliqués par un phénomène de résonance lorsqu’il y a une contagion probable, comme un diapason initialement inerte qui se met à vibrer en présence d’un autre de même fréquence que l’on a frappé. La résonance est alors de nature électromagnétique, voire aussi plus subtile (émotionnelle, mentale, psychique…). La peur correspond à un état vibratoire particulier et favorise la « contagion », abaissant de proche en proche l’état vibratoire et vital des autres individus.

            Au lieu de s’obstiner sur des virus pathogènes jusqu’à présent introuvables et non prouvés, il y a au moins cette piste prometteuse que certains ont commencé à explorer avec ouverture d’esprit et absence d’a priori négatifs.

            1. Cela ne change pas au fait que la « maladie » existe, même si elle est uniquement psychosomatique et qu’elle doit être traité, peut importe comment. Même l’imposition des mains me satisferait si cela marche.

              Même si on considère comme acquis cette résonance », qu’est-ce qui la produit ? Et je dirais même plus, appelons cette « résonance » virus et tout reste valable.

              concernant la méthode d’analyse : la trituration des chiffres de grande ampleur, est tout autant des maths que du roman, et dès qu’on veut les expliquer, cela devient uniquement du roman.

              Le phénomène de « contagion » est évident pour au moins une génération entière de parents qui l’ont éprouvé par l’expérience. Ce sont des millions d’enfants qui l’ont expérimenté. je ne dirais pas la totalité (mais pas loin) des gens qui ont plus de 40 ans.

              Cela ne veut pas dire que « virus » existe, mais il est _impossible_ de nier la contagion. Mais il est vrai qu’il est assez douteux de penser que l’on sait comment on se contamine.

              Ce que je réfute c’est l’idée que les maladies n’existent pas.

              1. Mais personne n’a dit ici que la maladie n’existait pas.
                Ce que je réfute est l’idée « un virus cause une maladie », voire « une bactérie cause une maladie » quand la présence de cette bactérie peut en fait être un effet, de la même manière que la présence de mouches sur un cadavre est un effet de la mort, mais pas la cause. Une bactérie est en quelque sorte une minuscule usine chimique qui se nourrit d’une substance particulière et en rejette une autre dans ses conditions normales, notamment en présence suffisante d’oxygène. Par contre, elle peut produire une toxine inhabituelle en condition pour elle anormale (comme celle responsable du botulisme lorsqu’elle se trouve manquer d’oxygène). Et elle se multiplie d’autant plus qu’elle continue à trouver son aliment. Elle n’est pas pour autant la cause de maladies, sauf indirectement lors de la genèse de toxines.

                Comme je l’ai déjà évoqué, si on envisage la « maladie » comme un déséquilibre de l’état normal ou de santé de l’individu (y compris aux niveaux émotionnel, mental, psychique…), alors sa cause fondamentale est un excès ou une déficience, sachant que dans le domaine chimique, l’excès devient un empoisonnement. Et pour certaines substances, l’empoisonnement peut être très rapide ou à très faible dose.
                Il est également probable que de nombreuses maladies soient multifactorielles, provenant de plusieurs excès dans divers domaines (chimique, physique, électromagnétique, électrique, émotionnel, mental, psychique…) et/ou de déficiences dans ces mêmes domaines.
                Ce que l’on peut constater est que des individus qui vivent dans un environnement sain, mangent sainement, ont une activité physique modérée et un plutôt bon équilibre psychologique ont très peu de problèmes de santé. Et s’ils en ont il est alors plus facile de cibler la cause qui a de fortes chances de provenir d’un facteur inhabituel dans son environnement, sa nutrition, son activité ou son milieu social. D’où l’importance pour un bon médecin ou soignant de questionner le patient sur tous ces aspects de sa vie pour mieux établir le diagnostic et surtout essayer de trouver la ou les causes.

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