La Finlande est-elle vraiment un pays si heureux ?

Le rapport sur le bien-être dans le monde présente de graves lacunes. Nous devrions repenser la façon dont nous mesurons le bien-être national

[Illustration : Julia_Kivela/Visiter la Finlande]

[Source : epochtimes.fr]

Par John Mac Ghlionn

Les Finlandais semblent avoir de nombreuses raisons de se réjouir ces derniers temps. En plus d’être le nouveau membre de l’OTAN, la Finlande a également été désignée comme le pays le plus heureux du monde, et ce pour la septième année consécutive, selon le dernier rapport annuel sur le bonheur dans le monde (World Happiness Report).

Cependant, derrière ces titres élogieux se cache un certain nombre de vérités plutôt contradictoires et dérangeantes.

Que se passe-t-il réellement ?

Tout d’abord, le bonheur est une émotion fugace, l’une des nombreuses que nous ressentons chaque jour. Comme l’indigestion et les flatulences, il va et vient. En fait, l’être humain moyen connaît plus de 400 états émotionnels par 24 heures.

Bien qu’elle soit considérée comme le pays le plus heureux, la Finlande a un taux de suicide élevé, en particulier chez ses jeunes citoyens.

Parmi les 44 pays d’Europe, c’est en Finlande que la proportion de personnes de moins de 25 ans décédant d’une overdose est la plus élevée. En 2022, près de 30 % des victimes de la drogue avaient 25 ans ou moins. En moyenne, les consommateurs de drogue finlandais meurent 10 ans plus tôt que les consommateurs des autres pays de l’UE.

En outre, un nombre croissant de Finlandais souffrent de dépression et d’anxiété, et le pays affiche l’un des taux de consommation d’antidépresseurs les plus élevés au monde.

Étant donné que la Finlande est plongée dans l’obscurité pendant une partie de l’hiver et qu’il existe une forte corrélation entre le manque de lumière et une mauvaise santé mentale, il n’est pas surprenant qu’un si grand nombre de Finlandais souffrent de graves problèmes de santé mentale. D’où la question suivante : Comment la Finlande peut-elle être considérée comme un pays heureux, et a fortiori comme le pays le plus heureux du monde ?

Le rapport de l’ONU mesure la satisfaction

Contrairement à la croyance populaire, le rapport sur le bonheur dans le monde (World Happiness Report 2024), ne mesure pas réellement le bonheur. Le rapport (PDF), commandé par le réseau des Nations unies pour les solutions de développement durable, analyse les données d’enquêtes mondiales menées auprès de citoyens de plus de 150 pays. Sur la base de l’évaluation de leur vie au cours des trois années précédentes — en l’occurrence, de 2021 à 2023 —, les pays sont ensuite classés en fonction de leur « bonheur ».

En réalité, ce qui est mesuré est plus proche du bien-être ou de la satisfaction. Et la différence entre bonheur et satisfaction va bien au-delà de la sémantique, comme le souligne le psychologue Daniel Kahneman, lauréat du prix Nobel.

Le bonheur s’apparente à une expérience éphémère qui se produit spontanément. Par exemple, on rencontre un ami cher que l’on n’a pas vu depuis des mois dans une brasserie locale et l’on se sent immédiatement heureux. Cependant, une fois l’ami parti, ce bonheur peut être remplacé par une autre émotion, comme la tristesse.

La satisfaction, en revanche, est un état d’esprit plus permanent. Il ne s’agit pas d’une émotion, mais de quelque chose de beaucoup plus solide et stable, un sentiment continu qui se construit au fil des semaines, des jours, des mois et des années.

Les Grecs de l’Antiquité l’avaient bien compris. Leurs philosophes appelaient la recherche de la satisfaction à long terme « eudaimonia », qui se distinguait de l’hédonisme, la croyance selon laquelle rien n’est plus important que le plaisir.

Finlandais réalistes contre Américains irréalistes

Cela nous ramène aux Finlandais. Pour le Finlandais moyen, la vie est belle tout simplement parce que ses attentes sont réalistes.

En revanche, à la 23° place, les États-Unis, qui pour la première fois depuis 2012, ne figurent plus parmi les 20 pays les plus heureux, sont un lieu où les attentes irréalistes règnent en maître. C’est le cas depuis des années, nous dit-on.

La France ? Elle est classée à la 27e place. En recul de six marches. Et ce sont les jeunes, « moins heureux », qui baissent drastiquement la position française.

Chez les moins de 30 ans, entre 2021 et 2023, leur indice de bonheur classe l’hexagone à la 48e place. Les États-Unis, eux, se classent à la 62e place lorsqu’on se penche sur cette catégorie d’âge.

Mettre le bonheur sur un piédestal revient à pathologiser le sentiment inverse, la tristesse, une émotion humaine tout à fait normale. Comme le dit le célèbre psychothérapeute Adam Lane Smith, « il n’y a rien de mal à être triste. Cela ne veut pas dire que l’on soit déprimé. Tout n’est pas un problème à diagnostiquer ».

Aux États-Unis et ailleurs, de nombreuses personnes ont bénéficié de ce que l’on appelle la « course au bonheur », avec des auteurs qui vendent des livres nous encourageant à penser que nous sommes heureux, et des orateurs influents qui persuadent les masses de la possibilité d’une existence heureuse.

C’est logique. Qui ne veut pas être heureux ? C’est un sentiment merveilleux. Néanmoins, notre obsession devrait être de trouver des moyens de vivre une vie plus satisfaisante et de lutter contre le sentiment généralisé de mécontentement.

Les failles de l’obsession du PIB dans le rapport

Le rapport sur le bonheur dans le monde présente des lacunes, selon Daniel Benjamin, un universitaire qui a consacré des années de sa vie à explorer les ingrédients essentiels d’une vie vraiment agréable.

Professeur d’économie comportementale et de génoéconomie à l’université de Californie à Los Angeles, Daniel Benjamin souligne que le rapport mesure le produit intérieur brut (PIB) par habitant, un indicateur clé du progrès économique, mais une mauvaise mesure du bien-être général.

En bref, l’amélioration du PIB par habitant est étroitement associée à une consommation et une production excessives, qui ne profitent qu’à une petite partie de la société tout en réduisant notre temps de loisirs et en nuisant à l’environnement. Malheureusement, note Daniel Benjamin, dans le cadre de cette approche, les guerres et les catastrophes naturelles peuvent même être considérées comme des événements favorables. Un PIB par habitant élevé ne garantit pas que les gens mènent une vie heureuse et satisfaisante, mais il figure toujours dans le rapport sur le bonheur dans le monde.

En outre, Daniel Benjamin et ses collègues ont montré que les questions d’enquête courantes utilisées dans les études sur le bonheur et le bien-être donnent souvent lieu à des interprétations erronées de la part des chercheurs et des personnes interrogées, ce qui a une incidence sur la collecte et la représentation des données.

En apportant de légères modifications à la formulation des questions d’enquête, a-t-il fait remarquer, les économistes et les participants peuvent mieux harmoniser leur compréhension des sujets abordés. Toutefois, ce n’est que le début d’un long processus visant à créer une mesure complète du bien-être international qui puisse éclairer les décisions politiques.

Daniel Benjamin préconise l’élaboration d’un indice qui englobe divers aspects du bien-être – en d’autres termes, quelque chose de radicalement différent de l’actuel rapport sur le bonheur.




Les Français de plus en plus hostiles à une guerre contre la Russie




Londres 2024 : George Orwell l’avait pensé, le Brexit l’a fait

L’arnaque du « Brexit » sans rupture avec l’OTAN — Dystopie bankstériste

La dystopie du Brexit : l’arnaque du siècle racontée par un brillant esprit et voyageur, Lionel Labosse. Londres hors de l’Europe est devenue le cauchemar orwellien prévisible sauce Rothschild. À transmettre aux couillons du Frexit qui veulent imiter le vil escroc Farage (qui travaillait pour un milliardaire du porno). Attention : il n’y a plus d’échappatoire possible. Et rappel : 30 livres le Fish and chips avec de la bière. Pour le reste, cauchemar numérique et soumission globale de la populace. Lionel écrit : « J’ajoute un élément de compréhension à mon article sur le pouvoir de la banque : “La richesse de la famille Rothschild est cinq fois plus élevée que celle des 8 plus grands milliardaires du monde combinés… le Royaume-Uni est à l’instar de la Chine et de la Palestine, un laboratoire privilégié de toutes les roueries du totalitarisme dystopique.” »

Nicolas Bonnal

[Source : altersexualite.com via PG]

Par Lionel Labosse — samedi 16 mars 2024

Après 5 ans de pause forcée depuis 2019, je suis retourné dans ma capitale favorite, Londres. Je m’attendais naïvement à admirer une capitale européenne enfin libérée par le Brexit du carcan mondialiste et rendue à la démocratie. Je suis tombé de haut. Comme le disait récemment un commentateur dont j’ai oublié le nom, et le média sur lequel il s’exprimait, le Brexit n’était pas chez ses promoteurs une volonté de fuir l’UE, mais de s’inféoder davantage à l’État profond étasunien. Je dirais même plus, aux banquiers qui ont toujours régné sur la City, cet État dans l’État. Je vais dans cet article d’abord rendre compte de mes observations & découvertes lors de ce 7e séjour à Londres, puis expliquer dans une seconde partie en quoi le Brexit a été selon moi une arnaque au bénéfice des bankstéristes, non pas pour nous dissuader du Frexit, mais pour nous avertir qu’un Frexit sans libération de la domination des États-Unis, et donc d’Israël, dont les États-Unis sont le « proxy » selon le mot du Gal Delawarde, serait un coup d’épée dans l’eau.

Choses vues à Londres post-Brexit

Le voyage commence dès la gare. J’ai pris des billets Eurostar à un tarif correct, et vu la faible différence de prix j’ai opté pour « Standard premier ». Mon objectif était la tranquillité et le confort ; mais j’ai été surpris de découvrir que nous avions un petit déjeuner ou un repas offert, que j’ai pris en photo à l’aller et au retour. Il y a, me semble-t-il, moins de trains dans la journée, et au retour, par le dernier train (départ de Londres à 20 h 2), le wagon « Standard premier » était vide à 90 %, ce qui m’a étonné. Je ne sais pas si c’est la saison (février) ou le Brexit, mais j’ai eu l’impression par divers signes que le tourisme a baissé. Les trains moins nombreux ou vides, la pancarte « vacancies » sur plusieurs hôtels, la baisse des tarifs des hôtels alors que tout le reste a augmenté, l’absence de file d’attente à la Tour de Londres, que j’avais renoncé à visiter pour cette raison lors de mes précédents séjours, voilà des signes objectifs, à nuancer bien sûr par la saisonnalité. J’ai pris un des hôtels de la rue Argyle, juste en face de la gare, avec vue sur la gare et un lit plus large et le même style de chambre et d’hôtel familial que je prends d’habitude, pour pas trop cher ; j’ai même eu l’impression que les prix avaient baissé, mais peut-être est-ce parce que les vacances de février sont la période la moins fréquentée.

Avant d’en passer aux critiques, je dois commencer par montrer ce qui saute aux yeux à Londres au premier coup d’œil quand on vient de Paris. Contrairement à ce que tente de nous faire croire la presse des milliardaires en France, le Brexit n’a pas entamé d’un iota la prospérité britannique, du moins pas plus que les autres économies d’Europe de l’Ouest n’ont été laminées par la politique criminelle des coronazis, hommes de main des banksters. Voici d’abord ma vidéo de comparaison entre Londres et la ville d’Annie Dingo, au ton ironique (mais qui n’aborde pas les points plus complexes qui constitueront la 2e partie de l’article) :

Je n’étais pas très éveillé à ces questions avant le covidisme, et si vous lisez mon article sur Londres vous pourrez consacrer que j’ai toujours apprécié les manifestations altersexuelles, du moment que cela stimulait l’esprit critique sans chercher à imposer un mode de vie. Ce qui me semble avoir changé, c’est qu’on est passé de provocations salutaires à un raz de marrée wokiste, omniprésent, dont j’ai constaté ou photographié des quantités d’avatars. Par exemple, la statue actuellement visible sur le fameux « 4e socle » de Trafalgar Square, nommée « Antelope » représente un militant panafricaniste, John Chilembwe, aux prises avec un méchant blanc. L’artiste a eu l’idée vraiment géniale, pour montrer la grandeur du gentil noir et la petitesse du méchant blanc, de faire en sorte que la statue du bon noir soit deux fois plus haute que celle du méchant blanc, et qu’il porte un chapeau, ce qui était interdit. Ça, c’est de l’art ! Allez, une grosse subvention… Et cet étalage wokiste a une fonction très claire, en soutien au fascisme des gouvernements occidentaux : effacer la mémoire de Julian Assange qui à ce même endroit proclamait en 2011 une vérité tellement salutaire, et qui, 13 ans plus tard, meurt à petit feu en prison en Angleterre, avec l’assentiment de la quasi-totalité des journaputes du monde occidental.

J’ai fait un tour dans les grands musées que je visite à chaque séjour, National Gallery, British Museum, Victoria & Albert Museum, et les deux Tate. Au V&A, on entre comme dans un moulin, par les deux entrées, sans le moindre contrôle de quoi que ce soit. Dans les autres, on jette vaguement un œil sur votre sac. En revanche, au British Museum, un directeur bien abruti a fait installer à grands frais une tente avec plusieurs préposés au coup de torche dans vos sacs, qui ne sert qu’à nous faire perdre du temps. Je l’ai prise en photo. Il est donc clair que les terroristes ont des goûts très éclairés en art. Dans tous les cas l’entrée reste gratuite, sauf pour les expositions, mais on est appelé à faire une « donation », et là, l’argent liquide est exceptionnellement autorisé (photo). Cette tente idiote n’existait pas à mon précédent passage, et de fait elle m’a dissuadé, car la bêtise m’énerve, et j’ai attendu l’avant-dernier jour pour une visite éclair. Mais le pire que j’aie eu c’est lors du spectacle Mrs Doubtfire. Là, c’était coup de torche et question insidieuse sur ce que j’avais dans mon sac. Quand on comprend que le prix élevé du billet rémunère aussi des métiers inutiles plutôt que seulement les pros du spectacle, c’est désagréable.

National Gallery

Bref, j’ai fait un tour à la National Gallery, où j’ai revu certaines de mes œuvres préférées. L’aile nord étant en travaux, les œuvres ont été redéployées et beaucoup sont rangées, mais le principal était là. Je n’ai pas été saisi par le wokisme dans ce musée. Dans ma salle préférée, j’ai remarqué que Le Christ contemplé par l’âme chrétienne de Vélasquez et Saint Jean à Patmos du même, dont j’avais admiré la juxtaposition, sont actuellement séparés par un petit Greco. Quelle drôle d’idée ! J’ai retrouvé les deux petites crucifixions que j’avais déjà repérées. J’ai admiré à nouveau Bacchanale devant un terme (1633) de Nicolas Poussin, dont j’ai photographié un détail, pour rappeler à certains orthosexuels de la résistance que ce ne sont pas les mondialistes actuels qui ont inventé un certain libertinage, qui semblait certes moins satanique à l’époque de Louis XIII que celui de nos pervers !

Bacchanale devant un terme (1633), Nicolas Poussin (1594–1665).
© National Gallery/Lionel Labosse

J’ai aussi photographié les morceaux de la version anglaise de L’Exécution de Maximilien (1869), d’Édouard Manet, et Baigneurs à la Grenouillère (1869), de Claude Monet, dont je connaissais mieux une variante intitulée La Grenouillère figurant dans le manuel scolaire que j’utilisais jadis pour les Secondes. Un Canaletto a attiré mon attention : The feast day of Saint Roch (1735), qui présente une mise en abyme de tableaux exposés sans doute à l’extérieur de l’église en question pour cette fête. J’ai photographié la Vieille femme grotesque de Quentin Metsys, que j’ai imaginé être un portrait flatteur de notre Première guenon Chibritte ! J’ai photographié un tableau de Piero di Cosimo, Bataille entre les Centaures et les Lapithes (1500-15), et un détail de ce tableau saisissant. La France est à l’honneur de ce grand musée, comme d’ailleurs de tout Londres. Une petite expo (accès gratuit) était consacrée au peintre français Jean-Étienne Liotard, et à son Déjeuner de la famille Lavergne, dont une version peinte était pour la première fois exposée à côté d’une version en pastel. Magnifique ! J’ai aussi photographié un Service à thé (1781). En 2019, c’était aussi un peintre français du XVIIIe, Louis-Léopold Boilly, qui était honoré de la même façon. C’est un peu normal, car la France est le grand pays européen le plus proche ; mais comme disait Emmacruel Nécron « Il n’y a pas une culture française » ! J’ai enfin passé un long moment devant le célébrissime Pluie, Vapeur et Vitesse de Joseph Mallord William Turner (dont je parle dans cet article), pour essayer d’apercevoir le détail du lièvre qui détale devant le train. J’ai pris des photos, mais je les ai supprimées, parce que c’est vraiment une tache indistincte, qu’on finit par entrevoir, mais je crois que le type fumait un peu la moquette. On voit mieux sur la photo proposée par le musée. C’est une tache marron clair sur beige foncé, sur la diagonale entre l’avant du train et le bord inférieur droit du tableau, à peu près aux trois cinquièmes, côté cadre…

La Tour de Londres

Le lendemain j’ai visité la Tour de Londres, monument que j’avais laissé de côté volontairement pour une prochaine visite, surtout parce que lors de mes dernières tentatives, la file d’attente était dissuasive. Cette fois-ci, j’ai fait 5 minutes de queue pour acheter le billet (sur place, même si on vous incite à le faire en ligne). C’est très intéressant et très long à visiter. J’ai remarqué que sur les 8 langues proposées par les nombreux panneaux explicatifs (ce qui rend la visite très agréable sans vous obliger à prendre un audioguide ou un truc en ligne), le français est la première langue. Peut-être à cause de Guillaume le Conquérant, le Normand qui fut roi d’Angleterre et construisit la Tour blanche, qui constitue le donjon de l’ensemble, au XIe siècle. Cela donne l’impression qu’on aurait conservé à Paris les vestiges de l’enceinte carolingienne du XIe siècle, et le palais romain qui occupa le site de l’actuel palais de Justice ! Vous pouvez admirer les corbeaux apprivoisés aux ailes rognées, que l’on perpétue selon une légende qui veut que leur disparition sonnerait le glas de la monarchie. La Tour blanche abrite un musée des armes et armures.

Outils de travail du bourreau de la Tour blanche, à Londres.
© Lionel Labosse

J’y ai photographié un bel objet qui m’a inspiré une pensée émue pour Jean-Brichel et son mari, à qui l’on peut souhaiter un destin digne d’Anne Boleyn. On conserve aussi une trace de la ménagerie royale, ancêtre du zoo, mais où les animaux devaient avoir des conditions de vie pas terribles. Les animaux servirent de cadeaux diplomatiques dès le XIIIe siècle, et la ménagerie fut ouverte au public au XVIIIe siècle jusqu’en 1835. J’ai photographié le billet pour garder trace du prix parce que, à part les hôtels, Londres est devenue hors de prix. 33,6 £, soit 40 € (voir infra) !

Victoria & Albert Museum

J’ai fait un tour, même deux, à ce musée, couplés à mes visites au Royal Albert Hall. Je l’avais déjà visité, seul, mais aussi avec mes parents, en 2012, je crois (1er voyage d’une série avec mes parents). D’ailleurs les larmes me sont venues aux yeux en voyant un monsieur plus jeune que moi avec un plus vieux, deux gouttes d’eau, comme mon père et moi au même endroit naguère. Donc, on y entre comme dans un moulin, car les terroristes ont annoncé qu’ils ne feraient pas d’attaque à cet endroit. J’ai photographié quelques sculptures. Albert Einstein par Jacob Epstein en 1933 est un must, non loin de Crouching Youth (1934), de Winifred Turner. J’ai apprécié aussi Le Pr Raoult châtiant Véran & Attal avec une mâchoire d’âne (1749), par Vincenzo Foggini.

J’ai apprécié le restaurant du musée où pour une somme raisonnable comparée aux prix en ville, on peut se régaler de plats cuisinés. J’ai aussi apprécié leurs W.C. customisés, tous décorés aux couleurs du musée, avec des œuvres différentes dans chaque cabine reproduites en carrelage. Dans l’aile Sud, on a une succession de salles consacrées à « The Rise of France » (l’essor de la France). J’envisage un exercice scolaire : transposer ce panneau en 2024 ! J’ai photographié un instrument bizarre qui s’appelle crénequin ou cranequin, qui sert au cranequinier à remonter la corde de l’arbalète. En peinture, j’ai apprécié Seed tile, de John Frederick Herring (1854-56), qui représente, je pense, les semailles par des procédés mécaniques et une traction hippomobile dans une exploitation très riche. Les lecteurs de M&mnoux savent que rien qu’un cheval dans la campagne du XIXe siècle, c’était déjà une rare richesse pour un paysan ; et là vous en avez 12 dans la scène !

Je suis tombé sur une photographie de la construction de l’Opéra de Paris (Garnier) entre 1864 et 1867, par Louis-Émile Durandelle, de l’atelier Delmaet & Durandelle (Delmaet étant mort en 1862). Reportage fascinant qui montre les ouvriers travailler sans protections. Aujourd’hui, on tombe dans l’excès contraire, même si le bâtiment reste un domaine où les accidents du travail sont nombreux. C’est aussi un des nombreux exemples de cette fascination de Londres pour Paris, qui à cette époque, étaient rivales. J’ai aussi admiré une série de chronophotographies d’Eadweard Muybridge, évoqué dans cet article. Dans une salle était projeté un film de performance de trois créatures trans, avec un concept woke comme quoi ces personnes seraient victimes de l’Intelligence artificielle qui leur ferait subir je ne sais quelle torture sans doute « dignedézeurléplusombrdenotristoir ». Il s’agit de The Zizi Show de Jake Elwes. Ah bon, je suppose que la performance était subventionnée par M. Sam Altman, PDG de Chat GPT et n° 1 au classement 2023 des personnalités juives les plus influentes du Jerusalem post, pour montrer à quel point son automate est respectueux des droits des animaux humains palestiniens, euh non, pardon, des personnes trans ! Au moment où je suis passé, un groupe de 4 femmes trans regardaient la vidéo, oh pas des trans du show-biz, mais des trans de la rue comme j’ai pu en connaître. Elles ne manifestaient aucune réaction face à ce spectacle ridicule qui les instrumentalise. J’aurais bien aimé leur demander leur avis, mais mon manque de maîtrise élémentaire de la langue de Boy George aurait pu me faire commettre un impair. Ma meilleure trouvaille de cette nouvelle visite est une crucifixion, détail d’un retable en bois du XVIe siècle.

Détail d’un retable (1527-33) attribué à Giovanni Angelo & Tiburzio del Mainok, Victoria & Albert Museum.
© Lionel Labosse

Zoo de Londres

Je n’avais jamais visité ce zoo, qui est pourtant « le plus ancien zoo scientifique du monde » selon Wikipédia. On peut y admirer des mosaïques, et l’ancien « Penguin Pool », un vestige typique du style international dû à Berthold Lubetkin, heureusement abandonné pour « Penguin Beach », vaste espace peu spectaculaire, mais sans doute plus agréable pour nos amis pingouins ! Côté arts, j’y ai aussi photographié une couple de bousiers aux prises avec leur boule de bouse, statue de Wendy Taylor, photo que je dédie à nos amis « fact-shakers », Rudy et Julien notamment ! Le zoo a la particularité de permettre une immersion dans le monde animal, avec par exemple le pavillon des papillons, que l’on peut admirer sans barrière, avec une écloserie à chenilles et une vitrine de cocons. Tous ces pavillons sont protégés par des sas censés empêcher les animaux de sortir. On peut donc admirer des singes, des oiseaux, des fourmis et des araignées (là, beaucoup de gens restent dehors !) Dans le pavillon des oiseaux, on observe de près le Goura de Victoria, ou « Victoria crowned pigeon » pour les intimes. Le pigeon anglais vous a quand même une autre allure que le mougeon français ! C’est devant ce « Blackburn Pavillon » que j’ai filmé l’horloge aux oiseaux, magnifique réalisation manufacturée sans doute commandée par informatique, mais qui nous rappelle ce que l’artisanat peut encore nous proposer de merveilles. Le spectacle dure 1’30 et se répète toutes les 30 minutes.

La cage des tigres m’a scotché, il y en avait carrément 4 exemplaires, et on pouvait les voir s’amuser avec des boules de polystyrène ou se taquiner. Les lions étaient plus hiératiques, un mâle et une femelle dans un 300 m2 avenue Foch ! Chez les gorilles, c’était extraordinaire, car dans les jours précédents il y avait eu deux naissances, et l’on pouvait entrevoir l’une des mères en train d’allaiter. Une autre femelle s’employait à montrer clairement qu’elle n’était pas une Chibritte ! (photo). L’autre édifice surprenant du zoo est le « Snowdon Aviary » (ouvert en 1965), immense volière qui semble flotter dans l’air grâce à des prouesses de l’architecte Cedric Price et de l’ingénieur Frank Newby. Actuellement elle abrite des singes, mais c’est du gâchis pour un tel espace, il y en avait un paquet qui s’épouillaient dans un coin. On devrait y mettre le gouvernement Macron et la guenon ! Il y a aussi des attractions sympathiques pour les enfants, démonstrations d’oiseaux, etc. Il manque certaines stars des grands zoos, puisqu’on n’a qu’un seul des « big five », ni ours polaire ou bipolaire… mais c’est un grand zoo et un must. Je n’ai pas fait la queue pour rentrer, sans acheter de billet en ligne.

Tate Britain & Tate Modern

J’ai fait un tour rapide à la Tate Britain. Je voulais revoir la sculpture en albâtre de Jacob Epstein Jacob et l’ange, qui n’en finit pas de m’émouvoir. Hélas, ma statue préférée a disparu de l’exposition permanente, même si elle est toujours sur le site. L’employée à qui j’ai posé la question dans mon anglais niveau 5e n’a pas pu m’en dire plus ; elle ne sait pas. On ne pouvait pourtant pas ne pas la voir ! Mais il faut laisser la place à l’art woke ! Sinon, j’ai revu sans surprise mes autres œuvres favorites dont j’ai déjà parlé dans l’article ci-dessus. J’ai remarqué et photographié une peinture qui ne m’avait pas encore frappé : Bronze Ballet (1940) d’Edward Wadsworth, qui représente le port du Havre pendant la Seconde Guerre, avec des hélices qui semblent danser.
Côté Tate Modern, c’est comme à Beaubourg, l’exposition est régulièrement renouvelée de fond en comble. J’ai remarqué une toile de grand format d’André Fougeron, Civilisation atlantique (1953), peinture dénonçant le colonialisme avec un engagement communiste du peintre. Pour le reste, 90 % de la collection permanente que je connaissais est rentrée dans les cartons, au profit d’innombrables œuvres wokistes… mais pas de Premier dame de France au service 3 pièces ; et bien entendu pas une seule œuvre consacrée à la Palestine, à l’Ukraine, au covidisme, à rien qui nous importe. Eh oui, l’art officiel vit de subventions, meurt de liberté ! Là aussi, je n’ai pas revu une des œuvres phares de ce musée, la Femme qui pleure de Picasso. Est-elle visible dans un autre pays pendant ce temps ? Au fait, il paraît que Salvador Dali aurait peint une Amanda-bite conservée dans un coffre des Rothschild !

Royal academy of arts

Je suis passé à la Royal Academy of Arts où lors de mon précédent séjour j’avais apprécié l’exposition « The Renaissance nude ». Dans la cour, énième œuvre wokiste, mais d’une grande qualité technique : The First Supper, de Tavares Strachan (né en 1979 aux Bahamas). Du talent, bien sûr, mais est-ce le seul thème intéressant en 2024 ? Panem & circenses ! J’ai payé plein pot pour voir une exposition en réalité minuscule (2 salles !) intitulée « Impressionists on Paper ». Magnifique ! J’ai admiré In the Cab (1880-83), de Giuseppe de Nittis et un dessin de Van Gogh (ci-dessous) sur les fortifications de Paris. Il y avait aussi un de ses dessins d’académie, peu caractéristique de son style. Un dessin préparatoire de Georges Seurat pour la Baignade à Asnières, laquelle est un des fleurons de la National Gallery.

Les Fortifications de Paris, Vincent Van Gogh, dessin, 1887.
© WikiArt

British museum

J’ai fait un tour rapide au British museum. La file d’attente m’avait dissuadé. Lors de mes précédentes visites on rentrait comme dans un moulin. Ils ont installé une grande tente sur le côté, enfin j’en ai parlé ci-dessus. Tout cela ne sert qu’à gaspiller du fric (alors que l’entrée reste gratuite). À l’intérieur il n’y avait pas tant de monde, donc pourquoi créer ce goulot d’étranglement qui fait perdre énormément de temps ? J’ai remarqué une scène modelée représentant un étranglement rituel en Inde, appelée « Thugee », datée 1857 (voir l’article Thug). Cela ressemble au fameux coup du père François, macron qui vous embobine aves ses lois sociétales à la con, pendant que les députés traîtres de la fausse opposition vous étranglent et vous font les poches. J’ai photographié à nouveau des plats romains en argent du 3e siècle avec svastikas, mais j’en avais déjà parlé lors de mes précédents voyages. J’ai aussi remarqué une « Reducing machine », 1824, France, qui ressemble à celle-ci.

« Thugee » (1857), British museum.
© Lionel Labosse

Autres balades

Je suis retourné à Greenwich, où j’ai visité le Musée maritime (gratuit). Photos de figures de proue et d’un triskèle, marque de baptême d’un navire. Je voulais parcourir « The Line », un chemin agrémenté de sculptures, mais je me suis planté entre les différentes stations nommées « Greenwich » quelque chose, et je n’avais plus le temps. J’ai parcouru à nouveau le souterrain sous la Tamise, signalé par deux dômes d’entrée. Il est théoriquement interdit d’y rouler à vélo, mais de nombreux livreurs Uber le parcourent. Je me suis d’ailleurs trouvé coincé dans l’ascenseur à la sortie, avec des livreurs qui semblent y être habitués, obligés de se fader l’escalier pour remonter avec leur vélo électrique de 30 kg ! J’aurais dû commencer par le nord, où « The Line » part de la tour Orbit ou « ArcelorMittal Orbit », une structure entre la sculpture et la construction (voir ma vidéo au début de cet article). Les Rosbif ont eu cette idée tardivement pour les JO de 2012, mais cela reste un monument emblématique de Londres, avec « le plus grand toboggan du monde ». Elle se situe juste en face de l’Aquatics Centre construit par Zaha Hadid, qui reste à Stratford (au nord-est de Londres, accessible en zone 2-3 du métro) un site intra-muros majeur. Je montre dans ma vidéo que ce site olympique excentré est un quartier résidentiel correct, où l’on se promène en toute quiétude, à comparer avec l’immonde cloaque dans mon quartier à Paris où les cloportes qui dirigent cette ville ont foutu le « Adidas Arena », seul site olympique pérenne construit sur Paris intra-muros. La comparaison nous donne une honte éternelle.

Dans le quartier de South Kensington, où se situe le musée V&A, le lycée français, l’ambassade de France (avec le torchon européen à côté du drapeau national, comme l’ambassade d’Italie, alors que l’ambassade d’Irak arbore le drapeau palestinien [photos]), bref un des nombreux quartiers riches de la ville, comme je cherchais un banc pour manger mon sandouiche, je me suis rendu compte qu’il n’y en a pas, et que les jolis squares du quartier sont tous privés (photo). Eh oui, les riches n’aiment pas que les pauvres s’installent chez eux… S’ils viennent à Paris pour les JO ils vont faire une crise cardiaque ! Mais « le Brexit a entraîné le pays au fond du gouffre » ! À Hyde Park j’ai admiré d’énormes camélias en fleurs, ce qui m’a inspiré l’envie d’en acheter un petit pour mon balcon. Toujours les canards à St Jame’s Park, où j’ai raté la relève de la garde. Comment cette ville peut-elle rester aussi belle alors qu’ils ont fait de Paris une poubelle ?

Manifestation pro-palestinienne, Londres, 17 février 2024.
© Lionel Labosse

Un matin, j’avais perdu mon bonnet. Londres étant la seule ville au monde où j’eusse déjà perdu un bonnet (acheté au Pérou et que j’adorais), j’ai cru à un complot judeo-maçonnique, d’autant que juste avant de le perdre, j’avais pris un selfie avec une affiche pro-palestinienne, vêtu dudit bonnet, pour une association. Je suis retourné au Royal Albert hall où il était envisageable que je l’eusse perdu lors du spectacle Alegria. Et c’est là que je suis tombé sur une manifestation pro-palestinienne, dont j’avais vu des préliminaires partout en ville depuis le matin. Pas de complot judeo-maçonnique donc, sauf que j’ai tapé trois fois « pro-palestinienne », 4 même, sur mon smartphone, et il refuse de l’enregistrer et de me le proposer… là il y a complot, non ? Bref, vous verrez dans ma vidéo que c’était une manifestation énorme, avec des méchants musulmans au couteau entre les dents (et même des gens normaux !), et que tout se passait bien, dans le plus grand calme, sans que des nervis juifs d’extrême droite ou des blackblocks n’agressent les manifestants, et pas la queue d’un flic à l’horizon. Notre tyran devrait passer un coup de fil à Rishi Sunak pour lui apprendre comment on s’y prend pour rendre impossible le droit à manifester.

Devant le parlement, il y avait quelques femmes « militantes » sans doute bien payées par les milliardaires, avec des panneaux pour évoquer les otages (propagande pour le génocide en fait, soyons clair), là aussi sans problème. Je leur ai dit ma façon de penser dans mon anglais niveau 5e… « Just stop genocide ». Enfin, cela n’intéressait personne, et il y avait mille fois plus de monde à la manif pour Gaza, mais au moins tout se passait dans le calme. Sur Parliament Square, j’ai photographié la statue de Millicent Fawcett la suffragette, dont je dédie le slogan aux complotistes. « Courage calls to courage everywhere » (« Le courage appelle le courage partout »). La statue a été installée en 2018, et je ne l’avais pas encore vue.

Millicent Fawcett (1847-1929) « Courage calls to courage everywhere ».
© Lionel Labosse

Londres est aussi réputé pour l’art de rue. Dans le quartier de Shoreditch, j’ai photographié un lettrage immense « I don’t like this anymore », et auprès du Zoo, « Art Lovers », une peinture murale de l’artiste Bambi qui a droit à une notice Wikipédia.

« Art Lovers », peinture de Bambi, Londres, Regent’s Park.
© Bambi/Lionel Labosse

J’ai fait ce petit film au ton quelque peu ironique (voir au début de l’article) pour comparer Londres et Paris. J’ai filmé dans le désordre et monté dans l’ordre. Quand j’ai filmé les deux séquences de Paris, il pleuvait et donc je n’ai pas eu droit à la foule de zombies à laquelle je m’attendais, et puis il semble que les édiles, qui nous importent des « migrants » par milliers pour alimenter la mafia, fassent plus ou moins le ménage, parce que si nous on peut supporter ça, les touristes des JO méritent qu’on glisse un peu cette poussière sous le tapis… Le problème est que le tas de poussière est désormais dix fois plus grand que le tapis. Vous constaterez la différence entre les deux gares, du Nord et Saint-Pancras, enfin leur environnement surtout, car en tant que telle je n’ai rien contre l’architecture de la Gare du Nord, sauf que le touriste londonien qui débarque comprend tout de suite que Paris est une ville du Tiers-Monde. J’ai filmé aussi une concession Ferrari dans le quartier de Green Park. J’étais passé devant 3 Ferrari garées dans la rue. J’ai compris quand je suis tombé sur le nid juste à côté. 500 m plus loin c’est Porsche, etc. Dans le magnifique square d’où j’ai filmé, pas une tente de migrant, pas un clodo, pas un drogué… Mais le Brexit a provoqué la faillite du pays ! Le seul truc que j’ai trouvé casse-couilles dans la ville (mis à part le gros dossier par lequel je terminerai l’article), ce sont les innombrables tuk-tuk qui proposent leurs services dans les quartiers touristiques, avec la musique à fond pour attirer le pigeon. Et dans le métro, vous avez aussi des messages sonores insupportables, mais d’un seul type (je ne me souviens plus, mais disons la sécurité), et pas la propagande sur les « coups de chaud » en janvier, le « harcèlement sexuel » comme on les subit à Paris. Sinon, j’ai photographié un nouveau modèle de bus londonien à deux étages. À cause du Brexit, ils en sont réduits à avoir des planchers en parquet, et des sièges en velours rouge, alors que nous les Parigots on a du plastoc. Vive Annie Dingo !

Au royaume de la comédie musicale

Mrs Doubtfire

L’un des grands attraits de Londres est la quantité de spectacles de grande qualité qu’on peut y voir. J’y ai mes habitudes en comédies musicales. J’essaie de choisir des spectacles que j’ai une chance de comprendre. Cette année, j’ai choisi Mrs Doubtfire, adaptation du film lui-même adapté du roman jeunesse Quand papa était femme de ménage, d’Anne Fine (1987). Magnifique spectacle, comme toutes les comédies musicales de Londres. Je l’ai déjà dit dans mon précédent article sur Londres, mais il faut insister. Dans cette ville existe une industrie particulière, prospère, spécifiquement consacrée à ce type de spectacles. Chaque soir, dans chacune de ces salles qui sont toutes des chefs-d’œuvre d’architecture (voyez ma photo de la sortie du spectacle à la salle de Shaftesbury), des centaines de personnes viennent en famille et se ruinent pour assister à un spectacle vivant. Pour ce spectacle, j’ai compté 22 comédiens sur scène, sans oublier les musiciens et tous les employés (moins les fouilleurs de sacs, totalement inutiles & nuisibles au plaisir). Tous ces gens contribuent à la prospérité de Londres. La distribution inclut, comme beaucoup, 3 enfants, sans doute doublés ou triplés pour respecter la loi. Ces enfants apprennent le métier et perpétueront la tradition. N’en déplaise à Elon Musk, il faut souhaiter que malgré la fameuse « Intelligence » artificielle, rien ne remplace le plaisir d’assister à des performances d’êtres humains qui se défoncent pour produire ces spectacles vivants.

En ce qui concerne la pièce, la situation est complexe. J’avais signalé un défaut du livre édité en 1987 et soumis à la Clause 28 de sinistre mémoire. Mais la situation s’est retournée comme une crêpe depuis lors, et maintenant, ce n’est plus l’État qui persécute les altersexuels, mais les faux LGBT à la Soros qui cassent les couilles à tout le monde. Alors au lieu de développer quelques scènes amusantes, mais subtiles et non provocatrices où le personnage serait titillé par son changement de sexe, les scénaristes ont introduit artificiellement une dose insupportable de wokisme à tous les étages. Le protagoniste a un frère gay caricatural qui lui procure le travestissement. Là, je suis d’accord, c’est plus plausible que dans le roman, et c’est sans doute à cause de la Clause 28 que l’auteure avait inventé que le frère était prothésiste, OK. Mais pourquoi coller subitement un enfant à ce couple gay, avec une tirade wokiste sur les enfants qui ont tous des familles différentes, bla, bla, bla ? Message avec lequel je suis d’accord en principe bien sûr, mais là ça fait trop, c’est téléphoné, c’est comme du placement de produit idéologique.

Ce délire n’empêche pas que la pièce m’ait profondément ému parce que le socle reste présent, et le socle, c’est un père désespéré parce qu’on l’empêche de voir ses enfants suite à un divorce, et prêt à tout pour les retrouver. Le travestissement a un sens non pas militant à la mords-moi-le-nœud, mais dans le fait que, prenant le rôle d’une femme, il se rend compte qu’en tant qu’homme il a mal agi et n’a pas été capable de comprendre sa femme. Le motif reste dans la pièce, mais c’est gâché par le collage de l’indigeste propagande LGBT wokiste qui noie le message sous le catéchisme de cette nouvelle religion hégémonique.

Moulin Rouge

J’étais très attiré par ce spectacle, adapté non pas d’Offenbach ou du film de Jean Renoir ou même de John Huston, mais basé sur le film musical éponyme de Baz Luhrmann (2001), que je n’ai pas vu, mais qui se trouve sur la liste du BO pour le thème Paris, ville capitale ?. Si j’ai été époustouflé par les qualités techniques et musicales du spectacle, du niveau inégalable de la scène londonienne (et new-yorkaise en l’occurrence), la trame m’a laissé indifférent. Le Paris de la pièce est une ville de carton-pâte, chromo suranné maintenu en coma artificiel pour exciter la rémanence du souvenir d’une ville attirante. Cela se passe à Montmartre, avec un scénario calqué sur La Dame aux camélias. Un élément de décor montre des toits en zinc typiques de Paris, et c’est tout, ou plutôt, le reste du décor montre un éléphant parce que la pièce mise en abyme se passe en Inde, Inde de carton-pâte itou. La musique est un medley de succès anglo-saxons enchaînés à grande vitesse, sans aucun rapport avec Paris. Il y a, je crois, un bref extrait d’une chanson de Piaf. Et puis évidemment, comme pour la pièce précédente, un personnage bien gay comme il faut, en dehors de toute vraisemblance. Cerise sur le gâteau, le personnage de Toulouse-Lautrec est interprété par un comédien noir. Le message est-il « Désolés, nous n’avons pas trouvé de comédien handicapé, donc on a embauché un noir, c’est une sorte de handicap » ? En tout cas cela ridiculise encore plus le scénario. Donc j’ai passé un bon moment devant un bon spectacle avec des performances d’artistes qui font le show, mais gâché par le placage idéologique et une vision caricaturale de Paris.

Alegria, Cirque du Soleil

J’ai été bouleversé par le spectacle Alegria du Cirque du Soleil au Royal Albert Hall. C’est la 2e fois que je vois un spectacle dans cette salle ; mais la première fois c’était un concert classique. Cela faisait longtemps que j’avais envie de voir le Cirque du Soleil, eh bien je n’ai pas été déçu. Rien de woke ici, car c’est la reprise d’un vieux spectacle, et il n’y a pas encore de loi pour introduire de façon forcée du wokisme dans les vieux spectacles. Le Cirque du Soleil, fondé au Québec en 1984, est maintenant une multinationale du spectacle, américano-chinoise, qui joue simultanément dans le monde entier de nombreux spectacles plus ou moins anciens. Alegria date de 1994. Vous avez sur scène un nombre invraisemblable de circassiens des catégories les plus nobles (trapézistes, jongleurs, acrobates, clowns), plus de nombreux musiciens & chanteurs. Les places sont donc chères, mais on en a pour son argent. J’ai été époustouflé et ému aux larmes par tous ces numéros d’artistes de cirque qui donnent la preuve que l’homme peut effectuer des prouesses par la maîtrise de son propre corps que l’« Intelligence artificielle » ne pourra pas atteindre. Des milliers d’heures d’entraînement quotidien pour accomplir ces prouesses à couper le souffle. Cela me rappelle le spectacle et le livre du Cirque Gruss. Il ne manque que les animaux. Tous les numéros sont extrêmement spectaculaires, les numéros de clown sont moins ma tasse de thé, mais les enfants dans la salle étaient ravis. Dans l’équipe actuelle au Royal Albert hall, la chanteuse est française, Sarah Manesse, voix magnifique. J’ai regretté de n’avoir pas pris une meilleure place pour mieux voir. Au diable l’avarice quand on est face à tant de talent. Voici une vidéo d’une version ancienne du spectacle, pour vous en donner une idée.

La dystopie du Brexit : l’arnaque du siècle

Après ces considérations touristiques, il faut maintenant aborder le sujet qui fâche. Je m’étais rendu à Londres la fleur au fusil, car malgré mon ironie, vous avez compris que je suis un chaud partisan du Brexit, modèle pour moi du Frexit que j’appelle de mes vœux. Il est possible qu’on n’en ait même pas besoin, car si les Allemands votent le Dexit avant nous, l’UE éclatera d’un seul coup. Mais j’ai vite déchanté. Le Brexit est une arnaque au profit de « la Banque », et c’est ce que je voudrais expliquer ici.
J’ai fait un bref article à part qui synthétique plusieurs documents à propos du pouvoir de « la banque », qui selon l’éphémère Premier ministre britannique Liz Truss, est plus puissante que les dirigeants élus. David de Rothschild est le plus puissant des banquiers de la City et de Paris, et Alain Minc a dit que macron était une « pute » pour Rothschild. Cependant un fait nous rend l’espoir, la victoire inattendue de George Galloway, élu député à Rochdale lors d’élections législatives partielles le 28 février 2024.

Mise en place en douceur
de la « ville de 15 minutes », à Londres.
© Lionel Labosse

J’avais remarqué comme tout complotiste qui se respecte, que le Royaume-Uni est à l’instar de la Chine et de la Palestine, un laboratoire privilégié de toutes les roueries du totalitarisme dystopique. Les « villes de 15 minutes », qui sont selon la presse des milliardaires qui nous pillent, une « théorie du complot », sont mises en place avec le procédé d’ingénierie sociale du « Nudge ». Et cela, comme à Paris, a commencé avec le remplacement subreptice des grandes cartes de la ville entière qui permettent de se situer dans l’espace, par d’affriolantes cartes partielles avec un cercle (qui n’est pas « de craie caucasienne », mais quand même diabolique) : « 5/15 minutes walk »). Inutile de chercher à savoir ce qu’il y a au-delà du jardin du curé, comme dans « Le vilain petit canard » d’Andersen. Il est un fait que les jeunes sont habitués à ne plus voir de cartes et à se repérer non pas en regardant en l’air, mais en baissant la tête vers un écran hypnotiseur. Récemment, j’ai affiché des cartes Michelin de Paris et de l’Île-de-France dans ma classe. Les étudiants s’y précipitent comme une volée de moineaux, ils sont heureux de pouvoir montrer où ils habitent. Eh oui, les fascistes ont fait supprimer dans les salles et dans les rues presque toutes les cartes globales pour habituer subrepticement les gens à la « ville de 15 minutes », avec seulement des plans de quartier. Alors quand ces jeunes voient une carte qui leur permet d’appréhender un territoire, ils ont une révélation !

En même temps, comme dirait l’employé de Rothschild, qu’ils wokisent l’esclavage du passé, les Londoniens affichent fièrement leurs chaînes d’esclaves modernes des banquiers, les mêmes qui tirèrent profit de l’esclavage d’hier… Les commerçants proclament haut & fort leur fierté d’être « cashless » (sans espèces). Et je l’ai vérifié, c’est encore pire qu’en Islande et en Norvège, c’est-à-dire que l’on paie partout, même pour trois fois rien, avec sa carte ou, si l’on est moderne, avec son smartphone. De nombreux endroits, y compris les plus inattendus, sont « cashless », comme par exemple des baraques à frites. La plupart des supermarchés conservent quelques caisses automatiques à pièces, voire parfois un caissier (en fait un employé polyvalent) qui peut vous prendre des espèces. En revanche pour les dons facultatifs dans les musées gratuits, alors là le cash est accepté, dans des urnes gratuites !

« We’re cashless ». Restaurant, Londres.
© Lionel Labosse

Petite anecdote annexe : j’avais conservé quelques billets de 20 £ de mon précédent séjour, mais quand j’ai voulu en utiliser pour acheter ma dose de cocaïne, mon dealer habituel (fournisseur officiel de Rishi Sunak, qui accepte encore le cash) m’a dit qu’ils n’étaient plus valables. J’ai dû aller les échanger à la Banque d’Angleterre, métro Bank, au cœur du Léviathan. Après fouille des sacs et interrogatoire, je suis dirigé vers un luxueux bureau, où une dizaine d’employés attendaient derrière des vitres. J’étais le seul, donc je me dirige vers un guichet, et on m’échange très aimablement mes biftons pour des plus petits et moins smarts, mais échangeables contre de la bonne poudre péruvienne. En sortant j’ai voulu photographier une magnifique mosaïque au sol représentant un caducée, mais dix flics m’ont plaqué au sol, menotté, violé… euh non, ça, c’était mon cauchemar de la nuit suivante ! Bref, on ne peut même pas prendre une photo, en tout cas c’était une expérience ! Je me suis donné beaucoup de mal pour en retrouver une image sur Internet, dans une vidéo sur le site de la banque elle-même, à la 32e minute. Ces mosaïques sont l’œuvre de Boris Anrep, un méchant russe. On devrait les détruire !

À part l’hôtel, comme je l’ai dit plus haut, j’ai remarqué une inflation terrible des prix. Pour vous donner un ordre d’idée, un simple fish & chips et une bière, sur les quais près de la Tate Modern quand même, 27 livres (photo), à multiplier par 1,25 à peu près. C’est du délire ! Dans le fameux Rock & Sole Plaice d’Endell Street censé faire le meilleur fish & chips ever in the world, j’ai payé 32 £, et il faut savoir que les prix affichés sont augmentés d’un service de 12,5 % (voir ma photo de la note). Pour être honnête, à Greenwich, dans un pub pas du tout miteux et juste à côté du métro, j’ai payé dans les 12 £ pour la même chose, taxes incluses. J’avais repéré lors de ma précédente escapade un fast-food japonais, « Wasabi », où je m’étais régalé de bons plats chauds. Eh bien les prix ont pris l’ascenseur, et les quantités ont fondu, de sorte que pour quelque chose comme 8 £ (alors que j’avais noté dans mon article précédent des prix dans les 5 ou 6), j’ai mangé un truc qui ne m’a ni plu ni rassasié. Je n’y suis pas retourné, mais j’ai vu qu’ils vendent dorénavant les mêmes plats dans les supermarchés, ce qui a dû modifier la stratégie marketing. Le bon plan que je puis vous donner, c’est des menus combinés dans les supérettes, où la réduction est significative ; mais parfois il faut avoir une carte de fidélité… Je voyage seul ; bien entendu pour une famille, avec des enfants affamés et fatigués, autant se couper les veines !

Le Brexit est une arnaque. En fait la Banque (comprenez David de Rothschild, le propriétaire de macron) impose sa dictature dystopique. Paiement quasi obligatoire en carte ou par smartphone, et caméras de flicage omniprésentes. J’ai renoncé à nager dans la magnifique piscine olympique de Zaha Hadid, dont j’ai fait l’éloge dans ma petite vidéo. Il faut s’enregistrer en ligne, m’a dit la brave « caissière ». Bienvenue chez George Orwell. C’est terrifiant. J’ai essayé d’expliquer mon ressenti à cette dame assez âgée. Elle a eu l’air de comprendre & compatir. Eh oui, sous couvert de « Brexit », David de Rothschild et ses copains milliardaires ont affermi la dictature de la City, qui constitue une enclave autogérée dans Londres. On ne peut plus faire un pas sans non seulement être tracé comme des objets manufacturés, mais aussi sans payer la moindre dépense, même 1 £, en numérique. On a donc dû passer depuis le Brexit, de 60 % de paiement en carte, à 90 %. Il suffit de multiplier le pourcentage des banques, donc du propriétaire de macron.

Et s’il n’y avait que ça ! Il faut ajouter tous les frais annexes : location du terminal de paiement, frais bancaires, etc. Et ne croyez pas que le paiement en cash soit la panacée, car pour les commerces, le fond de caisse en rouleaux est facturé, mais surtout si par esprit rebelle, vous faites un retrait dans un distributeur, le jackpot est encore pire. J’ai relevé pour mémoire : pour 100 £ retiré, on m’a compté 123,33 €, soit bien plus que le taux normal (ce serait plutôt 117 €), et en même temps pour reprendre le mantra du teckel de Rothschild, la banque ajoute une taxe de retrait (le nonos du petit teckel caché dans la machine) de 5,57 %, soit 6,38 €. Donc, au lieu de me coûter 117, 27, mes 100 £ m’ont coûté 129,71. 12,44 % de frais pour la banque. Bon, je veux bien qu’il faille payer le distributeur et les employés qui vont nourrir le teckel caché dedans, mais c’est quand même bien payé, surtout qu’en principe, l’argent que vous avez sur votre compte rapporte déjà à votre banque puisqu’elle le prête, donc on pourrait considérer l’usage des distributeurs comme un prêté pour un rendu… En ce qui concerne les paiements par carte, mon relevé de compte m’a appris que les frais sont de 2,8 % à peu près. Quand on rechigne à donner un pourboire à une ouvreuse dans un théâtre pour une place à 100 €, sachons que le pourboire qu’on donne aux Rothschilds est de 2,8 €. J’ajoute un élément de compréhension à mon article sur le pouvoir de la banque : « La richesse de la famille Rothschild est cinq fois plus élevée que celle des 8 plus grands milliardaires du monde combinés ».

J’ai encore été témoin d’une scène à la station de métro dans mon quartier ce jour : une pauvre dame qui baragouine le français, réclame ses tickets. L’employé lui explique qu’elle s’est fait couillonner par « la banque » (je vous la fais courte) : elle voulait juste un ticket, elle a eu une jolie carte à 2 € plus 2 tickets chargés sur la carte à je ne sais plus combien, soit le double. Elle proteste : elle possédait déjà une carte, mais là elle voulait juste un ticket. Si elle veut se faire rembourser, ce n’est pas au guichet, mais il faut écrire à telle adresse mentionnée sur la facturette (et encore, elle a eu la présence d’esprit de cliquer sur « oui, je suis une mauvaise citoyenne qui veut la mort de la planète et ne fait pas confiance aux banques, j’exige d’imprimer le ticket »). Oui, bien sûr, pour réclamer 2 € la pauvre dame va demander à un voisin de lui rédiger une belle lettre, acheter une enveloppe, un timbre, etc. ! Et c’est tous les jours que l’on constate ce genre d’arnaques qui s’additionnent. Cela a commencé il y a longtemps, quand « pour nous faciliter la vie », les autorisations de prélèvement direct des prestataires sur nos comptes en banque se sont multipliés, sans que l’on ait à donner notre accord, que ce soit pour un abonnement Vélib, la location d’une voiture, tout et n’importe quoi. Une fois donné votre accord pour une prestation, le prestataire peut modifier le prix ou prélever un complément sans autorisation sous n’importe quel prétexte. C’est tellement « pratique » ! Sauf que s’il faut réclamer, c’est un parcours du combattant entre David et Goliath ! L’autre jour, l’employée de la piscine m’explique son mécontentement sur l’arnaque des JO : elle ne travaillera que quelques jours en juillet avant d’aller chez elle en Serbie. Mais pour ces quelques jours, elle devrait payer une carte de transport au tarif délirant que l’État fasciste a annoncé pour les JO. Je lui ai suggéré la solution, mais elle y avait déjà songé, et la moitié de ses collègues : arrêt de travail. On va bien s’amuser, mais s’il faut en passer par là pour que les gens comprennent le Hold-up de la banque contre nous le peuple ! Hold-up, c’est le titre du film de Pierre Barnérias auquel j’ai consacré ce récit. De quoi s’agit-il d’autre que de dénoncer un Hold-up ? Avec ce « Brexit » déloyal, Londres nous met en garde.

Le milieu gay à l’avant-garde du fascisme bankstériste

Maintenant que les enfants sont couchés, j’en termine par ce bref addendum pro domo (attention, jeu de mots !) sur mon expérience traumatisante dans ce qu’il reste du milieu gay londonien. Si l’un des trolls ou des gros abrutis homophobes à 1 neurone qui s’avachit la bedaine devant son ordi en parcourant cet article quand il sera repris par Profession gendarme arrive jusque-là, combien de vomissures et de délations dignes de la Kommandantur va me valoir ce paragraphe ? Je cite d’avance les grands auteurs à destination de ces trolls :

« Pendant la collaboration, la tendance à la calomnie et à la délation était d’autant plus exacerbée que le courage des collaborateurs, d’autant plus zélés qu’ils étaient anonymes, était protégé par la collusion entre Vichy & la Gestapo. »

Extrait de Madame Ghislaine Pétain, vie & œuvre d’une Première dame méconnue, par Jakomar de Bragmardo, traduit du swahili par Bernard-Henry Lévy, Gallimard, 1993).

Bref, voici ce que j’ai constaté en after. Je rappelle que je suis un peu à la diète question fleurette, rapport à mon grand âge, mais que ce n’est pas parce qu’on est au régime qu’on ne peut pas regarder ce qu’il y a à manger. Bref, les soirs où je n’étais pas au spectacle, j’ai remis les pieds dans mes traces de ce qu’il reste des saunas et autres lieux de rencontre dans lesquels ledit grand-âge ne me fait pas refouler. Par rapport à l’hécatombe constatée en 2019, il n’y a rien eu de pire en ce qui concerne les 4 établissements où j’ai mis le pied. Sauf que la revue papier que j’avais l’habitude de prendre à la librairie « Gay’s the word » n’existe plus. Obligation d’utiliser son smartphone, pour que Rothschild et Bill Gates sachent tout de moi. Je serai bref : à une exception près, les tenanciers de ces établissements censés être des lieux récréatifs participent de tout cœur à la brutalisation à l’œuvre dans la dystopie à grande échelle que nous subissons depuis le National-covidisme. Voici, du plus léger au pire :
Augmentation des tarifs, désormais les plus chers saunas du monde (enfin dans ma modeste expérience). En plus de cela dans un établissement dont jadis j’adorais l’ambiance, au lieu d’avoir dix pour cent des cabines privées, ils sont passés à 95 %, dont ils ne louent en réalité que 5 % moyennant un surplus qui s’ajoute au tarif déjà explosé, et du coup l’établissement est dans un état de désolation qui le met aux antipodes de ce qu’était censé être ce type d’endroit. Dans un autre, après des travaux, ils ont séparé l’établissement en deux, sauna d’un côté et salle de sport de l’autre, de sorte que l’endroit est riquiqui et stressant ; il est impossible de s’isoler.

« Cashless » dans deux établissements sur 4. Dans l’un des deux autres, comme je payais en espèces, on a exigé un document d’identité ou une carte bancaire en dépôt, sans doute pour que je ne vole pas la clé du vestiaire ! Et les deux types, un jeune et un vieux de l’âge d’avoir connu le sida avant les traitements, ont protégé leur main avec une serviette avant de me prendre ledit document des mains. Ils ne portaient pas la muselière, mais harcelaient un employé chargé du nettoiement, qui passait et repassait comme un dément partout dans l’établissement pourtant petit, pour désinfecter les sols. Inutile de dire que j’ai passé un fort mauvais moment. Des tarés, rendus fous par le National-covidisme, et à qui personne n’a dit que la guerre est finie.

Dans un seul de ces établissements, pour la première fois au monde dans un commerce, j’ai dû subir une photographie par caméra. Là on est vraiment dans le fascisme banquier ultime, et je ne vois pas comment ces collabos peuvent encore grimper d’un échelon dans la brutalisation bankstériste. À l’intérieur du même établissement, il y a des caméras dans les couloirs, alors que les gens y sont souvent en petite tenue voire à poil. Que font ces enculés de ces images ? Comment les gays londoniens ne se sont pas révoltés ? La réponse va de soi : toutes les associations soi-disant LGBT sont en réalité financées par Soros et ses copains bankstéristes. Et pour les naïfs, ce qui se cache au bout du « tout smartphone » et de l’euro numérique, c’est la réduction en esclavage de l’homme occidental, qui est en cours d’expérimentation en Ukraine, malgré les minables dénégations de la presse fasciste : votre smartphone et votre compte seront bloqués si vous n’êtes pas un bon citoyen, par exemple si vous ne vous faites pas vaxiner (ça, c’était pour tester le taux d’obéissance du mougeon) ou si vous ne vous présentez pas au bureau de recrutement pour vous faire sacrifier sur l’autel, je veux dire le front ukrainien. C’est ce que veulent tous les Rothschilds et leurs nombreux teckels. Que ceux qui se sont fait injecter sous la menace ne se vexent pas, mais se révoltent contre les fascistes qui les ont manipulés. Ce sont ces bankstéristes qui veulent notre mort, et leur arme est le smartphone, l’euro et l’identité numérique.

« Rendez-vous au bureau de recrutement de l’armée au plus vite. Votre compte sera réactivé, et vous serez mort sous 48 h. Veillez à désigner un héritier, sinon le solde de votre compte sera versé aux œuvres sociales de la banque ».

Cerise sur le gâteau, et je ne l’aurais pas réalisé si je n’avais pas enfin visité la Tower of London et ses geôles : les cabines où quand on a trouvé chaussure à son pied on peut se mettre à l’abri et lire en chœur les œuvres complètes de Dominique Strauss-Kahn, sont de dimension réduite, soit trop basses, soit trop étroites pour qu’on puisse s’y allonger ou y rester debout, et souvent les deux. Il s’agit là d’une torture physique digne des in pace de l’Inquisition ou des cages exposées dans ladite salle des tortures de la Tour de Londres.

Bref, même si à Paris j’avais constaté sous la dictature que les gays du milieu, bien qu’ils soient souvent de mon âge et aient connu l’époque Act-Up où l’on s’opposait au pouvoir quand on était gay, étaient complètement acquis à la dictature covidiste, ce qui m’avait profondément écœuré, à Londres c’est dix fois pire, ils sont vraiment aux avant-postes du totalitarisme, ce sont les influenceurs du monde de George Orwell. Cela fait mal quand on fait (à son corps défendant en ce qui me concerne) un chouia partie d’une prétendue « communauté », de constater que les leaders se comportent en kapos de camps de concentration. Je fais un parallèle avec la situation des juifs, qui est exactement la même. 80 % des juifs, que ce soit en Israël ou dans la diaspora, se sont faits les auxiliaires d’un nazisme juif génocidaire. Une « amie » juive, pourtant « de gauche » et même anticovidiste (il est rare d’avoir les deux ensemble), m’a dit qu’elle allait se « radicaliser », alors qu’elle prétend haïr Netanyahu. Je ne puis plus être son ami. Eh bien chez les gays c’est pareil, maintenant que le système les a choisis comme auxiliaires et chouchous de la dictature, 80 % de ces crétins se comportent en kapos. Comment cela a-t-il pu advenir d’après vous ? Il suffit de se mettre un instant du côté des milliardaires. Combien cela coûte-t-il d’après vous d’acheter l’opinion d’un groupe d’influence ?

Subventionner de façon claire ou occulte les 5 médias, les 5 associations, les 5 influenceurs les plus écoutés du groupe, sans compter de plus modestes oboles versées aux petites associations de quartier. Le premier qui se rebellera ou émettra le moindre doute verra aussitôt se déchaîner contre lui « des trolls indiscrets, qui, sans connaissance de cause, crieront en public contre eux, qui les accableront d’injures, et les damneront hautement de leur autorité privée ». (Voir ma parodie de Dom Juan). C’est ce qui se passe avec la trouducusphère pourtant débusquée par le scandale du Fonds Marianne, mais qui continue à sévir, je veux parler notamment de la bande de l’ignoble Rudy Reichstadt, qui opère sous la direction et le financement de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, dirigée par David de Rothschild, employeur de Choupinet, et sous couvert de « lutte contre le séparatisme », nous explique que sur la bite à Chibritte, circulez y a rien à voir. Le montage est digne d’un malfrat de banlieue, mais le mot « Shoah » que ces escrocs ont mis dessus fonctionne à la façon des gousses d’ail contre les vampires !

Attention, que les homophobes et antisémites ne se réjouissent pas, car quand je dis à la louche 80 %, eh bien c’est la même proportion que dans la population neutre. La seule chose c’est qu’on aurait pu espérer que des gens qui font plus ou moins partie d’un groupe, sinon d’une communauté, qui a plus ou moins subi un phénomène de bouc émissaire, soient un peu plus alertés sur la frontière entre humanité & fascisme. Eh bien non, pas du tout. Enfin je ne découvre rien, sauf que la conclusion est effrayante et constitue un avertissement salutaire :
Le « Brexit » est un leurre. Ce qu’il faut, c’est sortir de la mainmise de la banque et des milliardaires, donc pas de « Frexit » ou de « Dexit » sans sortie de l’OTAN, et dissolution de tous les groupes d’influence de type Bilderberg, Trilatérale, WEF, etc. Je crains que la méthode Poutine ne soit la seule susceptible de nous sauver : une balle dans la tête de chaque oligarque, et basta. Donc pour l’instant je tiens ma ligne : il faut voter, surtout aux élections européennes, et si possible voter pour une liste qui soit ignorée par les médias aux mains des bankstéristes, et non une liste de vendus comme le RN qui soit présentée du matin au soir comme un « danger », alors qu’on sait bien que ce parti est dorénavant un parti collaborationniste. Attention, je parle d’une élection à un seul tour. Il est bien évident que si l’on avait à nouveau à choisir dans un 2e tour entre la peste RN et le choléra macron, je choisirais le parti qui n’a pas encore été au pouvoir, parce qu’on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise non plus. La politique relève parfois du shalom géant. Pardon, du slalom !

Pour l’instant, je suis affligé du spectacle désolant que nous proposent Asselineau & Philippot. Ces deux messieurs semblent n’avoir pas de pires ennemis que l’autre. Ils sont en train de nous expliquer l’un et l’autre que Poutine & Zelensky doivent négocier, alors qu’eux-mêmes sont incapables de discuter avec un alter ego dont ils partagent 95 % des idées. La politique c’est le compromis. Micron a bien embauché des types qui avaient craché sur lui quelques mois avant. Comment comptent-ils gouverner la France s’ils venaient à être élus ? Un gouvernement UPR sans aucun Patriote, ou vice-versa ? Alors avec qui ? Des membres des différents partis sionistes ? Avec l’amuseur Lassalle ? Avec LFI, parti covidiste & climatiste ? Bref, c’est rageant, mais il faut voter, alors la proposition récente de Dieudonné/Lalanne me semble pour l’instant une bonne alternative, surtout qu’ils ont fait un appel du pied aux deux ennemis jurés et qu’ils sont pro-frexit. Espérons que le nœud gordien se dénoue dans les semaines qui viennent.

Je termine par un document de première importance à écouter et partager, sans grand rapport avec ce qui précède, sauf que cela concerne aussi la dictature actuelle, qui tue les gens et compte organiser son impunité : le député Andrew Bridgen mène un débat sur la surmortalité, le 16 janvier 2024, à Westminster Hall. C’est un combat solitaire, mais un mois après, l’élection surprise de George Galloway constitue peut-être un espoir que ces combats ne soient pas si vains que ça.




Rebatet : la France et son armée

Par Nicolas Bonnal

Rebatet en guerre (1939 et l’état patibulaire de notre armée) :

Je ne veux pas douter qu’il en soit ainsi dans le dessus du panier de l’armée française. Mais encore une fois, la moitié de cette armée est une masse informe. C’est elle que je connais et dont je parle ici. L’énormité de son poids mort m’effraie. Que ne risque-t-il pas de peser dans les destinées du pays ? Dans cette tourbe, l’inertie est la règle. J’ai vu celle des hommes. Celle de leurs chefs n’est pas moindre. Ils se laissent glisser au gré des loisirs imprévus, de l’oubli des affaires et des querelles conjugales, plus crédules que le troupier sur le chapitre de la victoire sans batailles, parce qu’ils ont le tort de lire et qu’ils connaissent des truismes, des précisions techniques et des chiffres. Le résultat est le vaste abrutissement d’une vie de caserne où l’on ne fait même plus l’exercice.

Mais aussi :

Nos cantonnements sont peuplés de déchets alcooliques, de nabots dégénérés, déjetés, ravinés, parmi lesquels comptent comme par hasard nos deux seuls Marseillais, deux ignobles guenilles humaines. Ces misérables, cuits déjà dans le ventre de leur mère, sont à ce point imbibés et ravagés qu’au troisième quart de vin ils chancellent, hagards. Et pourtant, ils entonnent leurs huit et dix litres par jour. Sur leurs culottes fangeuses, leur vomi d’hier rejoint en traînées violâtres celui de l’avant-veille. Sur leurs faces de gnomes hébétés, la sanie s’agglutine en croûtes à la boue des ruisseaux où on les a ramassés. Ils sont effrayants et pitoyables. Mais les chambrées s’en tordent les côtes. Il n’y a pas de personnages plus populaires, voire plus admirés.

N’importe quel bavardage tourne invariablement à des récits de dégueuleries.

Les seuls exploits mémorables sont des records de brutes, vingt-cinq pernods, trois litres de marc à deux. On ingurgite l’anis par purées compactes, à pleins verres, avec un haut-le-cœur entre chaque goulée. C’est le vice morose et mécanique dans toute son imbécillité.

On abat quinze à dix-huit kilomètres sans trop de béquillards. Je l’ai toujours pensé. Que les hommes soient secoués, qu’ils marchent au coude à coude et les voilà sauvés. À travers boqueteaux et fossés, la manœuvre commence, aussi classiquement indéchiffrable qu’il se peut. C’est notre illustre capitaine qui a conçu le thème. Il s’y est si magistralement pris que l’assaillant, qui devait forcer les positions, détale à toutes jambes après cinquante mètres d’attaque, tandis que vingt assaillis lui font une poursuite acharnée et que le gros de la résistance l’attend de pied ferme, mais en lui tournant résolument le dos. On nous a distribué des paquets de cartouches à blanc. On en profite pour fusiller aussitôt le capitaine. On organise aux quatre coins de l’horizon une pétarade qui consomme la ruine de toute sa stratégie. Peu importe. On court, on saute, on prend l’air.

Je suis rempli de lassitude. Rien ne peut plus la chasser. J’étais arrivé à l’armée en apportant avec moi, bagage assez cocasse, mon goût d’amateur de vie militaire, disons mieux encore, de dilettante. Je vois devant ce mot la mine scandalisée des professionnels de tous grades. Mais chacun donne ce qu’il peut. Je ne saurais offrir, et ce n’est point ma faute, un élan patriotique. Il m’a bien fallu mettre, non sans peine, mon patriotisme au placard, puisqu’il ne conçoit et ne réclame que la paix. Mon dilettantisme est beaucoup plus utilisable que presque tout ce que j’ai vu autour de moi, apathie, fainéantise, sournoise rébellion.




Élections européennes : interrogeons les candidats sur l’anglais qui colonise l’UE !

[Source : francophonie-avenir.com]
Par un collectif de défense de la langue française

En vue des élections européennes du 9 juin prochain, un collectif citoyen d’associations de défense de la langue française a décidé d’interroger les candidats afin de connaître leur position sur la politique du tout-anglais actuellement menée par l’Union européenne.

Cette lettre ouverte a été adressée aux sénateurs et députés français, aux élus français du parlement européen, aux responsables des Mouvements politiques présentant des listes aux prochaines élections européennes et aux candidats figurant sur ces listes.

Ainsi fait, ces Messieurs, Dames sont priés de nous dire ce qu’ils pensent de l’omniprésence de l’anglais dans les instances européennes, et, s’ils la trouvent anormale, de nous préciser quels moyens d’action ils mettront en œuvre pour y remédier, pour, notamment, remettre notre langue à la place où elle était avant l’entrée de la Grande-Bretagne dans l’Union.

Vous êtes tous conviés, en vous inspirant — si vous le désirez — de la présente lettre ouvete, à écrire vous aussi aux candidats qui se présenteront pour l’élection du 9 juin.

Haut les cœurs !

Lettre ouverte du Collectif

Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Responsables des Mouvements politiques présentant des listes aux prochaines élections européennes,
Mesdames et Messieurs les candidats figurant sur ces listes,

Objet : Que comptez-vous faire contre la politique du tout-anglais actuellement menée dans l’Union européenne !

Nous, membres des collectifs et associations, ayant pour but la défense de la langue française, en notre qualité d’administrés et citoyens français, appelés à voter pour les prochaines élections au Parlement européen, nous souhaitons vous interpeller sur la situation alarmante de la langue française dont l’utilisation recule à tous les niveaux de la vie politique nationale et surtout internationale.

Le langage de nos édiles nationaux, qu’ils soient politiques, économiques, médiatiques ou culturels, préfère, aujourd’hui, systématiquement, utiliser des slogans en anglais plutôt qu’en français (Choose France, La French Tech, French Impact, Next 40, Purple Campus, Oh my Lot, Startup Nation, Let’s Grau, Montpellier Business School, etc.) avec le corollaire implicite que toute idée de progrès et de modernisme ne pourrait s’exprimer qu’en anglais. C’est ainsi que le reniement systématique, au plus haut sommet de l’État, des dispositions linguistiques, pourtant minimales, de la loi Toubon, votée il y a trente ans, et, aussi, de l’ordonnance de Villers-Cotterêts régissant, depuis 1539, l’obligation d’utiliser la langue française dans l’administration de l’État, constitue une agression sans précédent du peuple français ; la Constitution garantit pourtant, dans son article 2, que la langue de la République est le français !

S’agissant des Institutions européennes auxquelles vos formations aspirent à être représentées parlementairement, le constat est encore plus accablant ! La sortie définitive du Royaume-Uni de l’Europe, en mars 2021, aurait dû, en effet, entraîner un retour au plurilinguisme qui y présidait originellement, et qui donnait alors au français une représentation proportionnelle à son rôle éminent et fondateur dans la construction européenne. Au contraire de ce retour aux principes de base, pourtant inscrits dans les traités, c’est la généralisation systématique de l’anglais que la Présidente Ursula VON DER LEYEN a imposée unilatéralement et sans aucun débat démocratique, comme seule langue de travail de la Commission européenne, suivie par le Parquet européen et la Cour des comptes européenne, ainsi que par toutes les communications officielles des instances européennes !

Ce « COUP D’ÉTAT LINGUISTIQUE », sans précédent, est une grave violation du règlement n° 1 de 1958, charte qui statuait sur l’emploi des langues officielles et de travail des institutions, dont le non-respect est la négation même de la diversité culturelle européenne, au travers du mépris affiché envers les autres langues de l’Union européenne et contraire à l’esprit du Traité de Rome.

Exercé sous couvert de belles envolées lyriques, ce nouveau totalitarisme, de fait, a réussi à formater tous les niveaux de cette gigantesque organisation qu’est l’Europe, dans le moule réducteur de la pensée unique qui arrache à tout un chacun la liberté de penser dans sa langue, et a fortiori, dans sa singularité… Ainsi s’accomplit, implicitement, le funeste dessein d’hégémonie planétaire, par l’unification linguistique, que Churchill avait déjà habilement défini dans son « fameux » discours d’Harvard, en 1943… Or, une langue qui rend toutes les autres inutiles ou superflues et qui les cantonne progressivement à la littérature et au seul folklore, purement local ou nostalgique d’un passé révolu, n’est plus une langue de communication… C’est une langue de destruction massive ! Force est de constater que l’anglo-américain est devenu le principal vecteur de dilution du génie des cultures qui enrichissent l’Humanité de leurs différences et de leurs singularités. Umberto ECO, lui-même, n’insistait-il pas déjà sur la nécessité de recourir à la traduction et au plurilinguisme dans des institutions censées refléter les spécificités de chacun des États-membres ? Car soumettre de la sorte les débats européens aux codes culturels anglo-américains, constitue un acte profondément anti-européen qui favorise, par la vision sous-jacente du monde anglophone, les intérêts linguistiques, mais aussi économiques et géopolitiques du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique, pays non membres de l’UE ! D’ailleurs, l’acronyme européen n’est-il pas devenu, du fait de son anglicisation, l’EU comme ÉTATS-UNIS et, non plus, l’UE comme UNION EUROPÉENNE.

Quant à la situation du français dans les instances européennes, elle n’est plus alarmante, mais catastrophique ! Depuis 2016, 81 % des textes, produits par l’UE, le sont en anglo-américain, contre 5 % en français. Cette situation n’est plus tolérable au moment même où la langue anglaise n’est plus parlée, en tant que langue officielle, que par moins de 2 % des Européens (Irlandais et Maltais) !

Comment, dès lors, ce coup d’État linguistique pourrait-il être perpétré en notre nom ? Et comment pourrions-nous nous sentir représentés par des édiles qui emploient sciemment une langue extérieure à l’Union ? Lorsque l’on sait que les institutions de l’EUROPE sont concentrées dans les villes francophones de Strasbourg, Luxembourg et Bruxelles… et que la langue française y fait de plus en plus de la figuration, c’est tout dire des intentions « d’américanisation heureuse » d’une Union qui se discrédite complètement par sa ridicule croyance au mythe du « monolinguisme », tout comme au mythe de la « communication universelle ».

Vous aspirez à représenter au Parlement européen l’une des cinq principales puissances mondiales, notamment en termes d’économie, de culture, de poids géopolitique. Cette puissance, la France, avance précédée d’un hymne, d’une devise, d’un drapeau et d’une langue. Cette dernière la caractérise particulièrement, porteuse d’éthique et d’esthétique. Éthique des droits de l’homme, de l’universalisme, de l’humanisme. Esthétique par des qualités d’élégance et de clarté qui lui valent, entre autres, de figurer à la première place parmi les pays d’origine des Prix Nobel de Littérature ; et lui permit, durant des siècles, de représenter une Langue essentielle à l’humanité et la LANGUE INTERNATIONALE par excellence !

Or voilà que cette langue chargée d’histoire et de pensée universelle tombe en désuétude, étouffée dans sa richesse par l’invasion de l’anglo-américain orchestrée au plus haut niveau des instances nationales et internationales ; restreinte dans son utilisation même, y compris entre francophones ; attaquée sans trêve sur ses positions internationales — elle qui tente de demeurer l’une des deux langues officielles de plusieurs dizaines d’organismes mondiaux… Au Parlement européen, des voix françaises (mais pas uniquement) se sont élevées pour réclamer plus d’attention à la langue historique de la diplomatie… Voix sporadiques ; voix isolées ; voix inaudibles !

Aussi, nous vous demandons instamment de nous préciser ce que votre formation politique autant que vos convictions personnelles vous dicteront de faire, dans l’hémicycle européen, dans l’hypothèse où vous auriez l’honneur de nous y représenter ou d’y envoyer certains de vos membres :

— Afin de mettre fin à l’inacceptable monopole de l’anglais comme langue de travail en dénonçant son caractère contraire aux traités fondateurs, en luttant contre l’addiction anglomane des membres de la Commission, du Parlement et des autres institutions européennes, particulièrement intolérable après le Brexit ?

— Afin de reconsidérer la place du français comme un sujet majeur lié à celui du plurilinguisme dans les institutions de l’UE ? Dans l’affirmative, quelles formes prendraient vos interventions ? ;

— Enfin de mettre au premier plan, dans la future élection du nouveau Président de l’Exécutif européen, la question du rétablissement d’une pratique régulière du français, conforme à son importance dans la construction de l’Europe, au même titre que les autres langues des pays fondateurs (dont ne fait pas partie l’anglais) ?

Vos réponses, que nous vous remercions de transmettre avant le 15 avril prochain, nourriront les informations que nos associations et collectifs transmettront à la presse et aux réseaux sociaux. De vos convictions et intentions exprimées à cette occasion dépendra le jugement que porteront nos nombreux membres et sympathisants, en toute liberté individuelle de citoyen, sur vos formations politiques et les listes qui les représentent.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de nos sentiments francophones respectueux.

— Alain Layet, pour le Collectif, adresse courriel : alain.layet@gmail.com

— Louis Maisonneuve, Président d’ODL, Observatoire Des Libertés,
adresse courriel : observatoire.deslibertes@laposte.net​ ;

— Daniel Miroux, président de l’Alliance Champlain, https://www.alliance-champlain.asso.nc/,
adresse courriel : alliance.champlain@lagoon.nc, tél. : +687. 81.02.07 ;

— Philippe Carron, Collectif Langue française, Jura et Suisse romande,
adresse courriel : philippe.carron@citycable.ch ;

— Serge Dubief, Président de l’EIdFQ, Entente Ile-de-France/Québec, site : http://iledefrancequebec.fr,
adresse courriel : serge.dubief77@gmail.com, Tél. : 33 – (0) 6 86 86 51 60 ;

— Philippe Reynaud, Président de « Défense de la langue française en pays de Savoie »,
adresse courriel : dlfsavoie73-74@laposte.net ;

— Régis Ravat, Président de l’Afrav, Association FRancophonie AVenir, https://www.francophonie-avenir.com/fr/,
adresse courriel : afrav@francophonie-avenir.com.




La recherche scientifique du magnésium perdu

[Source : E&R]

Par Béa Bach

Dans un élan d’optimisme spontané, nous adhérons à l’idée que la science et les progrès technologiques qui en découlent profitent à l’ensemble de la population. Pourtant l’efficacité est loin d’être toujours au rendez-vous sur des sujets simples et pratiques. Ce que le grand public ne sait pas, c’est que la médecine de la preuve, qui s’appuie sur le prestige des essais en double aveugle, aboutit souvent à une impasse1. Beaucoup de ces essais coûteux se sont montrés incapables de servir la pratique médicale quotidienne. À tel point que l’on peut aujourd’hui légitimement se demander si, en définitive, nous n’aurions pas là une déclinaison de l’art d’enfoncer des portes ouvertes. Une récente étude publiée dans Nutrients2 servira à la fois de petite révision naturopathique sur les vertus du magnésium — toujours utile dans l’optique d’une prise en charge autonome de sa santé — et d’illustration de la déconnexion de la recherche médicale des besoins concrets des malades et des médecins.

Un carrefour de bonne santé

Le magnésium est un oligo-élément vraiment essentiel, puisqu’il ne régule pas moins de 80 % des fonctions métaboliques connues. Il participe à des centaines de réactions enzymatiques qui garantissent le bon huilage des différents rouages de nos fonctions corporelles. Ainsi, le magnésium joue un rôle majeur dans le transport du calcium et du potassium, et la signalisation cellulaire, c’est-à-dire la communication des cellules entre elles pour coordonner leur action. Le magnésium intervient aussi dans le métabolisme énergétique permettant au corps de produire son énergie à l’échelle de la cellule. Il participe encore à la stabilité du génome, ainsi qu’au processus de réparation et de réplication de l’ADN. Alors que plus d’une personne sur deux ne couvre pas ses besoins journaliers en magnésium, maîtriser l’apport et l’absorption du magnésium est donc essentiel en santé humaine. Il fallait bien que la science s’empare de la question.

De l’étude des causes de sa raréfaction

À l’échelle agricole, l’évolution des modes de cultures a considérablement appauvri les sols en minéraux naturels, et en particulier en magnésium. L’utilisation d’engrais à base de phosphate est connue pour générer la production de complexes de phosphate de magnésium, insolubles dans l’eau, qui prive le sol à la fois de phosphore et de magnésium. La recherche du rendement maximum a eu également un effet néfaste sur la teneur en magnésium des fruits et surtout des légumes, qui en ont ainsi perdu 80 à 90 % en un siècle. Déjà dans les années 1930, le74e Congrès des États-Unis avait tiré la sonnette d’alarme en alertant sur la pénurie de magnésium et d’autres minéraux dans certains produits3. Les sources alimentaires, qui sont pourtant nombreuses, ne suffisent donc pas. Les aliments les plus riches en magnésium sont les légumes verts à feuilles (78 mg/portion), les fruits à coque (80 mg/portion) et les céréales complètes (46 mg/portion), mais la recherche montre qu’aucun de ces aliments ne représente un pourcentage suffisamment élevé, ni n’est consommé de manière suffisamment régulière, pour assurer un apport adéquat en magnésium.

Cette teneur réduite dans les matières premières alimentaires se complique ensuite par leur transformation industrielle, par l’abandon du cuisiné maison et l’extension de la junk food [malbouffe]. En effet, la carence s’aggrave avec l’augmentation de consommation d’aliments « usinés ». Les céréales blanches, c’est-à-dire raffinées, ainsi que la cuisson des légumes, pourraient entraîner jusqu’à 80 % de perte en magnésium. Les sodas, riches en acide phosphorique, ainsi que des taux élevés de phytates, de polyphénols et d’acide oxalique dans certains aliments contribuent au problème, en raison de leur pouvoir chélateur. La réduction des protéines dans la ration alimentaire aggrave encore le problème. L’eau du robinet contient une bonne dose de magnésium, mais le fluor gêne son absorption par production de complexes insolubles. Le recours à des systèmes de filtration — pour d’excellentes raisons — concourt malheureusement au même phénomène. La consommation de café et d’alcool augmente de son côté l’excrétion rénale du magnésium, tout comme les diurétiques4. Pour finir, certains médicaments ont un effet délétère sur l’absorption du magnésium, en particulier les antiacides en raison de l’augmentation du pH du tractus gastro-intestinal5, les antibiotiques6, ou les contraceptifs7.

Considérations anatomiques

Pourtant, à la différence d’autres minéraux, le gros intestin dans son intégralité assure l’absorption du magnésium, dans des proportions différentes toutefois. Mais le mécanisme d’absorption est si complexe que l’article explique qu’« une grande confusion règne dans la littérature ».

Deux types de transports, actif et passif en assurent la fonction. La science sait particulièrement bien les décrire :

« Lorsque les concentrations intestinales de magnésium sont plus faibles, un mécanisme de transport transcellulaire et saturable prédomine et repose sur un transporteur actif, les TRPM6 et TRPM7 […] Les TRPM6 et TRPM7 sont très sensibles aux niveaux de magnésium intracellulaire, ce qui entraîne l’inhibition et la saturation du transport transcellulaire à des concentrations de magnésium plus élevées, l’absorption du magnésium étant alors dominée par le transport paracellulaire. »8

Absorption et stockage d’une grande complexité

À cela s’ajoutent des problèmes d’absorption et de solubilité, liés à la forme de magnésium utilisée (sel inorganique, sel organique, etc.). Une fois absorbé, le magnésium est distribué dans tout l’organisme pour être utilisé. La zone la plus importante de magnésium stocké reste les os. D’autres facteurs jouent un rôle dans l’homéostasie du magnésium, comme la fonction rénale, puisque 5 à 70 % du magnésium filtré peut être excrété dans les urines, en fonction de variables en constante évolution (alimentation, régulation hormonale, mobilisation à partir des os et des muscles, prises médicamenteuses). Il faut rajouter à cela la variable du sexe, puisque les œstrogènes améliorent l’utilisation du magnésium, en favorisant son absorption par les tissus mous et durs. C’est ce qui fait que les femmes jeunes retiennent mieux le magnésium que les hommes, surtout en période ovulatoire, ou quand elles prennent la pilule. L’indice de masse corporelle (IMC) peut également affecter le statut en magnésium, en particulier chez les femmes et les enfants. L’article nous apprend qu’il a été démontré que les patients considérés comme obèses (IMC ≥ 30) consomment moins de magnésium et ont un statut en magnésium réduit par rapport à des témoins non obèses du même âge.

Le verdict de la science

La science admet que tous ces paramètres sont trop difficiles à maîtriser, et qu’ils sont susceptibles par conséquent de fausser les études sur le magnésium humain. Bien que beaucoup d’études aient été menées, il n’a pas non plus été possible pour la recherche de trancher sur le compartiment du sang qui serait le mieux à même d’évaluer le déficit en magnésium : sang, urine, matières fécales, épithélium, ou salive. Ainsi, aucun biomarqueur de la carence en magnésium, commercialement viable et sans ambiguïté, n’a pu être identifié ni validé. La recherche scientifique de la maîtrise des taux de magnésium dans le corps a fait chou blanc.

L’article conclut que les études cliniques sur la supplémentation en magnésium chez l’homme sont difficiles à extrapoler et à interpréter. Selon une tournure souvent utilisée dans les publications scientifiques, la recherche sur le magnésium est décrite comme « loin d’être complète » et « les conclusions qui ont été tirées sont loin d’être claires ».

Que faire en pratique ?

Le déficit en magnésium est associé à de nombreuses maladies, notamment l’hypertension, les maladies coronariennes, le diabète, l’ostéoporose ou les troubles neurologiques. Si aucun test de laboratoire standardisé n’est capable de décrire avec précision l’état du magnésium, alors nous ferons sans ! C’est-à-dire que nous ferons comme nous avons toujours fait. Un patient qui s’alimente mal, en consommant par exemple trop de sodas, de café ou d’aliments transformés, qui utilise des médicaments néfastes pour le magnésium (diurétiques, antiacides, contraceptifs oraux, etc.), qui de surcroît est malade (cardiopathie ischémique, diabète ou ostéoporose), et qui se plaint de crampes dans les jambes, de troubles du sommeil ou fatigue chronique, est un bon candidat. Il doit tout à la fois changer son mode de vie, et prendre du magnésium.

Loin des essais randomisés coûteux, l’importance de se supplémenter avait été démontrée par le docteur André Gernez à la fin du siècle dernier. Le docteur Gernez — dont Wikipédia nous dit dès la première phrase qu’il est un charlatan9 — avait pourtant étudié la relation entre la carence alimentaire en magnésium en raison de l’appauvrissement des sols, et les records de cancérisation dans les pays où elle sévissait, comme la Belgique par exemple. On peut remarquer que l’article de Nutriens a fait l’impasse sur un autre facteur important corrélé au magnésium : l’alcoolisme. Notre charlatan français, sans études en double aveugle, avait mis en évidence le lien entre le manque de magnésium, l’alcoolisme et la pathologie cancéreuse.

« En France, les régions détenant le record de mortalité cancéreuse sont aussi celles qui détiennent le record de mortalité par cirrhose alcoolique. Le lien procède du fait que l’alcoolisme engendre deux facteurs favorisant essentiellement les cellules cancéreuses : l’hypomagnésinémie — c’est-à-dire la perte de fixation de magnésium — et l’alcalose. On comprend la relation qui lie les mortalités alcoolique et cancéreuse. » (Jean-Claude Meuriot & Jacques Lacaze10)

Conclusion

Alors que la référence à la science est devenue aux yeux de tous une sorte de label de qualité, la réalité est moins reluisante. Les essais se perdent souvent dans un labyrinthe de questions de détails et de réponses inutiles, non pas à la connaissance en général, mais à celui en particulier qui cherche seulement à améliorer la santé de ses patients. L’appréciation d’une chose aussi complexe que la vie, au sein de laquelle l’équilibre de toutes les fonctions du corps humain reste fragile, n’est pas — il faut sans cesse le rappeler — réductible à une équation mathématique. La conclusion de cette longue étude sur le magnésium se termine par le conseil d’« augmenter les fourchettes » et de tenir compte des paramètres individuels. Soit, en d’autres termes, faire son travail de clinicien par l’interrogatoire et le suivi. Puisqu’on pouvait offrir cette sage conclusion pour beaucoup moins cher, la recherche scientifique du magnésium perdu revient, en somme, à tuer une mouche avec un canon…


Notes

1 « The comparison of observational studies and randomized, controlled studies » New England Journal of Medicine, 2000

2 « Challenges in the Diagnosis of Magnesium Status », Nutrients sept 2018

3 Senate Document 264, 74th Congress, 2nd Session, 5 June 1936

4 Dørup I. Magnesium and potassium deficiency. Its diagnosis, occurrence and treatment in diuretic therapy and its consequences for growth, protein synthesis and growth factors. Acta Physiol. Scand. Suppl. 1994 ; 618:1–55.

5 William J. H., Danziger J. Magnesium Deficiency and Proton-Pump Inhibitor Use: A Clinical Review. J. Clin. Pharmacol. 2016; 56:660–668. doi: 10.1002/jcph.672

6 Polk R. E. Drug-drug interactions with ciprofloxacin and other fluoroquinolones. Am. J. Med. 1989; 87:S76–S81. doi : 10.1016/0002-9343(89)90028-4

7 Dante G., Vaiarelli A., Facchinetti F. Vitamin and mineral needs during the oral contraceptive therapy: A systematic review. Int. J. Reprod. Contracept. Obstet. Gynecol. 2016; 3:1–10. doi: 10.5455/2320-1770.ijrcog20140301

8 « Challenges in the Diagnosis of Magnesium Status», Nutrients sept 2018

9 https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gernez

10 Pour une politique publique de prévention active des cancers, les propositions du docteur André Gernez, Jean-Claude Meuriot & Jacques Lacaze, Éditions de la Renaissance, 2012.




Quelqu’un m’a dit…

Par Alain Tortosa

  • Que lâcher une bombe atomique sur le Japon avait sauvé des vies alors que les USA l’avaient déjà rasé avec des bombes conventionnelles et qu’il préparait sa reddition avant même ces atrocités.
  • Qu’un tueur fou isolé avait tué JFK d’une balle capable de faire des virages à 90 degrés et qu’incriminer la CIA, le Président Johnson ou le Mossad relevait du délire.
  • Qu’aller sur la Lune à la fin des années 60 était de la routine alors même que ce n’est plus possible avec la technologie de 2024.
  • Que le 11 septembre 2001 deux (2) avions avaient réussi à faire s’effondrer trois (3) tours.
  • Que Colin Powell avait pénétré dans l’ONU en 2003 avec une fiole en verre non protégée contenant de l’anthrax au risque de tuer tous les participants à la réunion. Qu’une jeune femme oubliant de dire qu’elle était la fille de l’ambassadeur du Koweït avait assisté à la barbarie des soldats irakiens sortant des bébés de leur couveuse pour les jeter dans la rue.
  • Que Macron avait été réélu en 2017 alors qu’une erreur informatique avait attribué à Marine Le Pen 14 millions de voix avant de la faire retomber à 11,2 millions quelques minutes plus tard.
  • Que Trump était un fou dangereux, malhonnête et paranoïaque affirmant que le vote électronique aurait permis de voler les élections alors que chacun sait qu’il est infaillible.
  • Que Poutine n’avait pas hésité à utiliser le vote électronique pour truquer les élections en 2024.
  • Que le Covid était une maladie tellement mortelle qu’il fallait porter un masque sur lequel il était inscrit « ne protège pas des virus ». Et que l’OMS obligeait à déclarer Covid un mort du cancer.
  • Que jamais un passe serait nécessaire pour aller au resto ou permettre aux enfants de faire du sport.
  • Qu’un vaccin miraculeux existait, qu’il empêcherait la contamination et nous sauverait.
  • Que ce vaccin n’avait aucun effet secondaire ou tellement exceptionnel qu’il était recommandé de le prescrire aux femmes enceintes et aux enfants non concernés par cette maladie.
  • Que la France était une démocratie… où le Président peut assigner à résidence toute la population sans vote de l’assemblée, quand toutes les lois peuvent passer avec un 49.3, quand pour se présenter il faut 500 signatures de grands électeurs et la puissance d’un parti pour avoir sa chance.
  • Que la France était une démocratie alors que les Français s’étaient prononcés majoritairement contre la Constitution européenne puis un gouvernement piétina le choix des électeurs.
  • Que les sanctions contre la Russie qui ont ruiné l’économie française et européenne, entraîné une explosion du prix de l’énergie, allaient porter leur fruit alors que nous voyons l’inverse.
  • Que Poutine était fou au point de tirer sur la centrale nucléaire qu’il contrôlait, saborder ses gazoducs et bombarder son seul pont lui permettant de rejoindre la Crimée depuis la Russie.
  • Que l’Ukraine allait gagner contre la Russie dotée de l’arme atomique et de missiles hypersoniques inarrêtables, quand nul n’a jamais pu, comme Napoléon ou Hitler.
  • Qu’il y avait un nombre de genres infinis, qu’un enfant de 6 ans avait le droit moral (et légal selon les pays, sans demander l’accord des parents) de débuter sa transition, qu’il était suffisamment mûr pour cela tandis qu’il ne l’était pas pour décider de manger une glace juste avant l’heure du repas.
  • Que le réchauffement climatique allait nous tuer, que le CO2 était mortel et source d’anéantissement tout en étant 20 fois supérieur du temps des dinosaures et qu’il verdissait la planète.
  • Que les USA étaient les gentils alors qu’ils ont tué des millions de civils dans différents conflits, tandis que Poutine le barbare mériterait d’être traduit en justice pour crime contre l’humanité lorsque 10 civils sont tués lors d’un bombardement en Ukraine.
  • Que l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution était une grande victoire pour les femmes et l’Humanité, qu’il était menacé (234 000 avortements pour 725 000 naissances en France, dans un pays ou le taux de fécondité s’effondre).
  • Que le Brexit a sonné la mort du Royaume-Uni et que le Frexit sonnerait la mort de la France.
  • Que l’Europe est source de liberté (cf. lois Covid, environnementales, censure, etc.), source de richesse (cf. effondrement économie, tarif énergie) et source de paix (cf. guerre en Ukraine).
  • Que l’euthanasie pour des vieux, des pauvres, des malades mentaux ou des enfants dépressifs relevait de l’humanisme.
  • Que lorsque les températures étaient au-dessus des normales c’était la preuve du réchauffement climatique et lorsqu’elles étaient en dessous ce n’était qu’un phénomène météorologique.
  • Que l’État islamique a répandu la mort en Russie, que Poutine a laissé faire alors que les Américains en guerre contre la Russie avaient eu la gentillesse de le prévenir. Que nous savons que l’Ukraine n’y est pour rien et qu’il est totalement logique que les islamistes veuillent s’en prendre à la Russie qui vient d’être accusée d’être aux côtés du Hamas (musulmans) dans la bande de Gaza.

On m’a dit tellement d’autres choses et on m’en dira tellement d’autres. Le plus merveilleux est que je crois encore toutes ces affirmations, sans les questionner ni les relier.

Comment pourrais-je en douter, 100 % des médias et des politiques disent la même chose !

Merci

Alain Tortosa1

26 mars 2024 https://7milliards.fr/tortosa20240326-quelqu-un-m-a-dit.pdf





La révolution des Illuminés

[Source : editions-cimes.fr]

https://editions-cimes.fr/home/58-la-revolution-des-illumines-alain-pascal-9791091058285.html

Au sommaire :

Introduction — Avant-propos : dénoncer la Révolution moderne pour remettre le monde à l’endroit

Introduction générale : la Révolution des Illuminés est un complot maçonnique

I — Les Illuminés et la marche vers la Révolution maçonnique en France

  • La conjuration des Illuminés et e complot maçonnique dans la marche vers la Révolution
  • La Révolution américaine comme banc d’essai
  • Conclusion : un complot maçonnique international à partir des neuf sœurs

II — La Révolution maçonnique et les Droits de l’Homme contre Dieu

  • La Révolution dite française est anti-française
  • L’histoire secrète de la Révolution ou les francs-maçons et la Révolution antichrétienne
  • Les Illuminés sont omniprésents
  • De la République maçonnique à la Terreur maçonnique
  • Conclusion ; actualité du mythe révolutionnaire ou des Droits de l’homme contre Dieu au mondialisme.

Annexes — Bibliographie – Index..


L’auteur : Alain Pascal

Chercheur spécialisé en philosophie et en histoire occulte, Alain Pascal est aussi l’auteur de La Trahison des Initiés, en 1996, réédité en 2013, La pré-Kabbale, 1999 (épuisé), Islam et Kabbale contre l’Occident chrétien, 2001 (épuisé), La Renaissance, cette imposture, 2006.

4ÈME DE COUVERTURE

À partir de 1760, les sectes d’Illuminés foisonnent en France, ainsi qu’en Allemagne, et sont en relation avec la célèbre Loge des Neuf Sœurs, qui prépare la Révolution française.

Quel a donc été le rôle exact des francs-maçons et des Illuminés dans celle-ci ?

Alain Pascal mène une savante et passionnante enquête et révèle, derrière les événements, le rôle des uns et des autres dans l’un des plus formidables bouleversements de l’histoire de l’Humanité, qui n’a pas été réalisé par le peuple, ni initialement contre le roi, mais toujours contre le catholicisme.

Dans cette étude iconoclaste — qui met à mal le récit officiel enseigné par l’Éducation nationale, ainsi que le « politiquement correct » républicain et la religion des Droits de l’homme —, l’auteur met en lumière de nombreux acteurs fameux (Cagliostro, le comte de Saint-Germain, Weishaupt, Mirabeau, La Fayette, Talleyrand…) ou moins connus, dans ce qui n’est rien de moins qu’une guerre de religion, se signalant par sa barbarie et mettant en péril l’humanité.

Un ouvrage capital.





Les derniers jours des rois

[Source : Chaîne officielle TVL]

« Le roi est mort, vive le roi », cette acclamation signifie une chose : dès que le roi meurt, il lui est aussitôt succédé. Ainsi d’une certaine façon, le roi ne meurt jamais : le corps meurt, mais la fonction demeure. Mais les rois meurent-ils comme de simples mortels ? Réponse avec Patrice Gueniffey auteur (direction) de « Les derniers jours des rois », paru aux éditions Perrin.




Poutine et Cipolla face à la stupidité occidentale

Par Nicolas Bonnal

On va donc refaire la guerre.

« Il ne manque pas un bouton de guêtre », disait l’auguste maréchal Le Bœuf en 1870, six mois avant de rendre glorieusement le fort de Metz avec l’illustre Bazaine, un autre maréchal de France…

Flaubert écrit alors dans sa correspondance :

« Ce peuple mérite peut-être d’être châtié, et j’ai peur qu’il le soit. »

Nous sommes arrivés à un tel point dans la catastrophe française et sommes dirigés par de tels idiots que nous ne savons pas si cette nation-machin ruinée et surendettée survivra dans trois ans. Il est vrai qu’une partie des idiots aux affaires veut aussi nous faire disparaître pour obéir au conclave ploutocrate de Davos. Et comme une grande partie de la population est d’accord (télé-addiction, antiracisme, féminisme rousseauiste-sic, humanitarisme BHL, Grand Reset, russophobie, écologie, bellicisme ultra, chasse au pauvre et au carbone ou maintenant aux arbres, demandez le motif), pourquoi se gêneraient-ils ?

Depuis deux ans l’ennemi réduit sans y toucher l’OTAN à de la bouillie de chat ; il l’a fait avec 6 % du budget militaire US (60 milliards contre 1100) et avec un sixième de ses propres troupes, les mêmes qui doivent se faire exterminer par deux ou vingt mille (qui sait alors ?) zouaves français ; en même temps l’Europe avance vers le Grand Reset involontaire (enfin, presque) à coups de pénurie et de passe énergétique, voire de confiscation des comptes bancaires. L’Ukraine entêtée (découvrez le livre de ma femme sur le patriotisme ukrainien qui a toujours été virulent et sous-estimé, surtout par les Russes) va continuer ses opérations. Biden et Blinken seront contents sauf qu’ils peuvent aussi sauter électoralement, ayant fait doubler ou tripler le prix de l’essence dans le premier pays motorisé du monde automobile. On ne parlera pas de l’immobilier et des loyers (3000 dollars mensuels comme prix de base à Miami, 1200 dollars pour un 5 m 2 à New York, voyez le Daily Mail…).

Mais continuons, comme dirait Sartre avec son trio imbécile aux enfers. La France est désindustrialisée et connaît un déficit commercial mensuel de cent milliards… de francs ; l’Allemagne des débiles sociaux-écolo-démocrates connaît ses premiers déficits commerciaux qui vont durer et s’amplifier ; les USA de Biden sont à plus de mille milliards de déficit commercial par an (34 000 milliards de dette ; mais la bourse monte)…

La Russie est excédentaire de 300 milliards d’euros chaque année, devenue grâce aux sanctions la quatrième (elle dépasse le Japon cette année ou la prochaine) puissance économique et la deuxième puissance commerciale du monde (première puissance militaire elle l’était déjà sauf pour les distraits, les néo-Gamelin et autres colonels Goya-Yoda-yoga…).

Mais ne passons pas à côté du grand mystère : l’abrutissement occidental.

J’ai écrit de nombreux textes sur la stupidité. Elle me paraît une marque occidentale dans la mesure où elle est industrialisée depuis l’imprimerie faustienne (voyez Guénon, Barzun, McLuhan, Lévi-Strauss, etc.) : le patriotisme fut une caractéristique de cette stupidité qui est toujours hystérique et violente. Céline en parle très bien de cette « religion drapeautique qui remplaça promptement la première » (c’est dans le Voyage) mais aussi Marshall McLuhan qui étudiant Pope et la Dunciade dénonce le développement industriel du conditionnement psy à cause de l’imprimerie — à qui on doit les sanglantes et interminables guerres de religion ; Flaubert a tonné contre les idées reçues plus tard, et Ortega Y Gasset a dénoncé lui ces terrasses pleines, ces salles de cinéma pleines (Hermann Hesse aussi dans le pauvre Loup des steppes), ces cafés pleins, ces réunions politiques pleines de fascistes, de communistes, de socialistes, de libéraux et maintenant d’européistes et autres mondialistes convaincus. L’Occidental est composé de deux classes : la classe qui prône « l’ineptie qui se fait respecter partout » (Debord) et la classe de « l’imbécillité qui croit que tout est clair » (Debord encore) parce qu’elle l’a vu et cru à la télé ou dans les journaux. McLuhan a été définitif : la rage occidentale vient toujours de l’imprimé.

On est industriellement sous hypnose depuis Gutenberg.

En face il y a la Russie et la Chine et les Brics plus adultes. L’Occident est-il fondamentalement stupide ? Entre révolutions, nationalisme, socialisme, colonisation, décolonisation, Grand Reset et écologie, est-il fondamentalement un continent d’imbéciles, ces imbéciles dit Bernanos dont la colère menace le monde ? Ouvrez vos journaux, écoutez BHL et BFM pour vous en rendre compte.

Le sujet est vaste ; je vais rappeler l’époustouflant professeur italien (souvent des imbéciles, ces professeurs, relisez Molière et son Bourgeois gentilhomme en ce sens) Cipolla et ses cinq lois de la stupidité. Je les donne en annexe mais je rappelle la principale pour moi :

« elle crée des problèmes à un groupe de personnes sans en tirer le moindre bénéfice. »

Cela me paraît résumer notre classe politique actuelle efféminée, gnostique, idéaliste, pleurnicharde, écologiste, humanitaire, ignare et demeurée — mais sélectionnée en ce sens par les tireurs de ficelles façon Fink (BlackRock) ou Klaus Schwab. Car l’occident reste avec sa « culture du carnage » helléno-hébraïque le lieu des tireurs de ficelles. Mais on n’en dira pas plus de peur de passer pour un complotiste (chaque curieux qui DEMANDE OU DONNE UNE EXPLICATION devient un complotiste. Toute explication devient ontologiquement complotiste).

Rappelons donc ces lois de Cipolla sur la stupidité :

« Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer elle-même le moindre bénéfice. »

Carlo Cipolla avait établi 5 lois immuables de la stupidité :

Loi 1 : Toujours et inévitablement nous sous-estimons le nombre d’individus stupides en « liberté ».

Peu importe le nombre d’idiots que vous imaginez autour de vous, vous sous-estimez invariablement le total. Pourquoi ? Parce que vous partez du principe faux que certaines personnes sont intelligentes en fonction de leur travail, de leur niveau d’éducation, de leur apparence, de leur réussite… Ce n’est pas le cas.

Loi 2 : La probabilité qu’une personne soit stupide est indépendante des autres caractéristiques de cette personne.

La stupidité est une variable constante dans toutes les populations. Toutes les catégories qu’on peut imaginer — de genre, ethnique, religieuse, de nationalité, de niveau d’éducation, de revenus — possèdent un pourcentage fixe de personnes stupides. Il y a des professeurs d’université stupides. Il y a des gens stupides au Forum de Davos, à l’ONU et dans toutes les nations de la terre. Combien y en a-t-il ? Personne ne sait. Voir la Loi 1.

Loi 3 : Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer soi-même le moindre bénéfice.

Mais les stupides sont eux constants. C’est pour cela qu’ils sont si dangereux.

« Les personnes stupides sont dangereuses et créent des dommages avant tout parce que les gens raisonnables ont du mal à imaginer et à comprendre des comportements aberrants. Une personne intelligente peut comprendre la logique d’un voyou. Une rationalité détestable, mais une rationalité… Vous pouvez l’imaginer et vous défendre… Avec une personne stupide, c’est absolument impossible. Une personne stupide va vous harceler sans aucune raison, pour aucun avantage, sans aucun plan et aucune stratégie… Vous n’avez aucune façon rationnelle de savoir quand, où, comment et pourquoi une créature stupide va attaquer. Quand vous êtes confronté à un individu stupide, vous êtes complètement à sa merci… ».

Loi 4 : les personnes non stupides sous-estiment toujours les dégâts que peuvent faire les individus stupides. Elles oublient en permanence que conclure un marché ou s’associer avec des personnes stupides est une erreur très coûteuse.

Nous sous-estimons le stupide à nos risques et périls.

Loi 5 : Une personne stupide est la plus dangereuse des personnes.

Elle est plus dangereuse qu’un voyou, car nous ne pouvons rien faire ou presque contre la stupidité. La différence entre les sociétés qui s’effondrent sous le poids de leurs citoyens stupides et celles qui surmontent cette difficulté tient à une chose : leur capacité à produire des citoyens se comportant de façon intelligente dans l’intérêt de tous.

Si dans la population non stupide, la proportion de voyous et de personnes agissant à l’encontre de leurs propres intérêts est trop importante : « le pays devient alors un enfer », conclut Marco Cipolla.

Le début de la phase finale de la stupidité postmoderne date des années soixante (on y reviendra) : on a d’un coup la révolution sexuelle (qui accouche de l’avortement puis de la tyrannie LGBTQ), l’antiracisme, le féminisme, l’écologie, le bellicisme humanitaire façon BHL qui rejoint l’apocalypse sauce néo-cons, on a la fin des valeurs, Vatican II, mai 68, les villes nouvelles, l’immigration de remplacement, le binôme télé-bagnole (voir la mère maquerelle d’Audiard), on a le grand effondrement à la romaine (revoir Fellini, Kubrick, Tati, Godard, etc.), et la désindustrialisation aussi, tout cela aboutissant à l’actuelle catastrophe. Enfin on a la tyrannie informatique (Hal 9000 dans 2001).

La stupidité est mortelle.

Sources :

http://www.cefro.pro/media/02/02/1435522111.pdf

Tetyana Bonnal — la poésie patriotique ukrainienne (Amazon.fr)

Nicolas Bonnal — la destruction de la France au cinéma (Amazon.fr)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Edmond_Le_B%C5%93uf

https://www.dedefensa.org/article/rene-guenon-et-notre-civilisation-hallucinatoire

https://www.dedefensa.org/article/levi-strauss-et-la-civilisation-cannibale

https://www.dedefensa.org/article/maxime-du-camp-et-le-declin-francais-en-1870




La politique par d’autres moyens : Poutine et Clausewitz

[Source : euro-synergies via numidia-liberum]

À la seule exception possible du grand Sun Tzu et de son « Art de la guerre », aucun théoricien militaire n’a eu un impact philosophique aussi durable que le général prussien Carl Philipp Gottfried von Clausewitz. Clausewitz, qui a participé aux guerres napoléoniennes, s’est consacré dans les dernières années de sa vie à l’ouvrage qui allait devenir son œuvre emblématique : un tome dense intitulé simplement Vom Kriege — Sur la guerre. Ce livre est une méditation sur la stratégie militaire et le phénomène sociopolitique de la guerre, fortement liée à une réflexion philosophique. Bien que « De la guerre » ait eu un impact durable et indélébile sur l’étude de l’art militaire, le livre lui-même est parfois difficile à lire, ce qui s’explique par le fait que Clausewitz n’a jamais pu l’achever, ce qui est une grande tragédie. Il mourut en 1831, à l’âge de 51 ans, avec son manuscrit en désordre, et c’est à sa femme qu’il revint d’essayer d’organiser et de publier ses textes.

Clausewitz est surtout célèbre pour ses aphorismes — « Tout est très simple dans la guerre, mais le plus simple est difficile » — et son vocabulaire de la guerre, qui comprend des termes tels que « friction » et « culmination ». Cependant, parmi tous ses passages éminemment citables, l’un d’entre eux est peut-être le plus célèbre : son affirmation selon laquelle « la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens ».

C’est sur cette affirmation que je souhaite me concentrer pour l’instant, mais avant cela, il peut être utile de lire l’intégralité du passage de Clausewitz sur le sujet :

« La guerre est la simple continuation de la politique par d’autres moyens. On voit donc que la guerre n’est pas seulement un acte politique, mais aussi un véritable instrument politique, une continuation du commerce politique, une réalisation de celui-ci par d’autres moyens. Au-delà de ce qui est strictement propre à la guerre, il s’agit simplement de la nature particulière des moyens qu’elle utilise. Que les tendances et les vues de la politique ne soient pas incompatibles avec ces moyens, l’Art de la Guerre en général et le Commandant dans chaque cas particulier peuvent l’exiger, et cette revendication n’est d’ailleurs pas insignifiante. Mais quelle que soit la force de la réaction sur les vues politiques dans les cas particuliers, elle doit toujours être considérée comme une simple modification de ces vues ; car les vues politiques sont l’objet, la guerre est le moyen, et le moyen doit toujours inclure l’objet dans notre conception » (De la guerre, volume 1, chapitre 1, section 24).

Une fois le style dense de Clausewitz éliminé, l’affirmation est relativement simple : la guerre est toujours faite en référence à un objectif politique plus large, et elle existe sur l’ensemble de l’échiquier politique. La politique se retrouve à chaque point de l’axe : la guerre est déclenchée en réponse à une nécessité politique, elle est maintenue et poursuivie en tant qu’acte de volonté politique et, en fin de compte, elle espère atteindre des objectifs politiques. La guerre ne peut être séparée de la politique ; en effet, c’est l’aspect politique qui en fait une guerre. Nous pouvons même aller plus loin et dire que la guerre, en l’absence de superstructure politique, cesse d’être une guerre et devient une violence brute et animale. C’est la dimension politique qui rend la guerre reconnaissable et différente des autres formes de violence.

Considérez la guerre de la Russie en Ukraine en ces termes.

Poutine le bureaucrate

Il arrive souvent que les plus grands hommes du monde soient mal compris en leur temps : le pouvoir enveloppe et déforme le grand homme. C’était certainement le cas de Staline et de Mao, et c’est également le cas de Vladimir Poutine et de Xi Jinping. Poutine, en particulier, est perçu en Occident comme un démagogue hitlérien qui gouverne par la terreur extrajudiciaire et le militarisme. Il n’y a rien de plus faux.

Presque tous les aspects de la caricature occidentale de Poutine sont profondément erronés, bien que ce récent profil de Sean McMeekin s’en rapproche beaucoup plus que la plupart des autres. Tout d’abord, Poutine n’est pas un démagogue, il n’est pas charismatique par nature et, bien qu’il ait amélioré ses compétences politiques au fil du temps et qu’il soit capable de prononcer des discours puissants lorsque cela est nécessaire, il n’est pas un adepte des podiums. Contrairement à Donald Trump, Barack Obama ou même Adolf Hitler, Poutine n’est tout simplement pas un adepte des foules par nature. En Russie même, son image est celle d’un serviteur politique de carrière plutôt terne mais sensé, plutôt que celle d’un populiste charismatique. Sa popularité durable en Russie est bien plus liée à la stabilisation de l’économie et du système de retraite russes qu’aux photos de lui montant à cheval torse nu.

Il fait confiance au plan, même lorsque celui-ci est lent et ennuyeux.

En outre, contrairement à l’idée qu’il exerce une autorité extra-légale illimitée, Poutine est plutôt un adepte du procéduralisme. La structure de gouvernement de la Russie autorise expressément une présidence très forte (c’était une nécessité absolue après l’effondrement total de l’État au début des années 1990), mais dans le cadre de ces paramètres, Poutine n’est pas perçu comme une personnalité particulièrement encline à prendre des décisions radicales ou explosives. Les critiques occidentaux peuvent prétendre qu’il n’y a pas d’État de droit en Russie, mais au moins Poutine gouverne-t-il par la loi, les mécanismes et procédures bureaucratiques constituant la superstructure au sein de laquelle il opère.

Guerre expéditionnaire

De toutes les affirmations fantasmagoriques qui ont été faites au sujet de la guerre russo-ukrainienne, peu sont aussi difficiles à croire que l’affirmation selon laquelle la Russie avait l’intention de conquérir l’Ukraine avec moins de 200 000 hommes. En effet, une vérité centrale de la guerre que les observateurs doivent absolument comprendre est le fait que l’armée russe est en infériorité numérique depuis le premier jour, en dépit du fait que la Russie dispose d’un énorme avantage démographique par rapport à l’Ukraine elle-même. Sur le papier, la Russie a engagé une force expéditionnaire de moins de 200 000 hommes, même si, bien sûr, ce total n’a pas été en première ligne dans les combats actifs ces derniers temps.

Le déploiement de la force légère est lié au modèle de service assez unique de la Russie, qui a combiné des « soldats sous contrat », le noyau professionnel de l’armée, avec un appui de réservistes généré par une vague de recrutement annuelle. En conséquence, la Russie dispose d’un modèle militaire à deux niveaux, avec une force professionnelle prête à l’emploi de classe mondiale et un vaste réservoir de cadres de réserve dans lequel puiser, complété par des forces auxiliaires telles que les BARS (volontaires), les Tchétchènes et la milice LNR-DNR.

Les fils de la nation — porteurs de la vitalité et des nerfs de l’État

Ce modèle de service mixte à deux niveaux reflète, d’une certaine manière, la schizophrénie géostratégique qui a frappé la Russie post-soviétique. La Russie est un pays immense, dont les engagements en matière de sécurité sont potentiellement colossaux et couvrent l’ensemble du continent, et qui a hérité d’un lourd héritage soviétique. Aucun pays n’a jamais démontré une capacité de mobilisation en temps de guerre d’une ampleur comparable à celle de l’URSS. Le passage d’un système de mobilisation soviétique à une force de préparation plus petite, plus agile et plus professionnelle a fait partie intégrante du régime d’austérité néolibéral de la Russie pendant la majeure partie des années Poutine.

Il est important de comprendre que la mobilisation militaire, en tant que telle, est également une forme de mobilisation politique. La force contractuelle prête à l’emploi nécessitait un niveau assez faible de consensus politique et d’acceptation par la majeure partie de la population russe. Cette force contractuelle russe peut encore accomplir beaucoup, militairement parlant : elle peut détruire des installations militaires ukrainiennes, faire des ravages avec l’artillerie, se frayer un chemin dans les agglomérations urbaines du Donbas et détruire une grande partie du potentiel de guerre indigène de l’Ukraine. Cependant, elle ne peut pas mener une guerre continentale de plusieurs années contre un ennemi qui est au moins quatre fois plus nombreux qu’elle, et qui se maintient grâce à des renseignements, un commandement et un contrôle, et du matériel qui est hors de sa portée immédiate, en particulier si les règles d’engagement l’empêchent de frapper les artères vitales de l’ennemi.

Il faut déployer davantage de forces. La Russie doit transcender l’armée d’austérité néolibérale. Elle a la capacité matérielle de mobiliser les forces nécessaires : elle dispose de plusieurs millions de réservistes, d’énormes stocks d’équipements et d’une capacité de production locale soutenue par les ressources naturelles et le potentiel de production du bloc eurasien qui a resserré les rangs autour d’elle. Mais n’oubliez pas que la mobilisation militaire est aussi une mobilisation politique.

Si l’Union soviétique a pu mobiliser des dizaines de millions de jeunes pour affaiblir, submerger et finalement anéantir l’armée de terre allemande, c’est parce qu’elle disposait de deux puissants instruments politiques. Le premier était le pouvoir impressionnant et étendu du parti communiste, avec ses organes omniprésents. Le second était la vérité : les envahisseurs allemands étaient venus avec des intentions génocidaires (Hitler a pensé à un moment donné que la Sibérie pourrait devenir une réserve slave pour les survivants, qui pourrait être bombardée périodiquement pour leur rappeler qui était le chef).

Poutine ne dispose pas d’un organe coercitif aussi puissant que le parti communiste, qui disposait d’une puissance matérielle stupéfiante et d’une idéologie convaincante qui promettait d’ouvrir une voie accélérée vers une modernité non capitaliste. En fait, aucun pays ne dispose aujourd’hui d’un appareil politique comparable à cette splendide machine communiste, à l’exception peut-être de la Chine et de la Corée du Nord. Par conséquent, en l’absence d’un levier direct pour créer une mobilisation politique et donc militaire, la Russie doit trouver une voie alternative pour créer un consensus politique en vue de mener une forme supérieure de guerre.

C’est désormais chose faite, grâce à la russophobie occidentale et au penchant de l’Ukraine pour la violence. Une transformation subtile mais profonde du corps sociopolitique russe est en cours.

La construction d’un consensus

Dès le départ, Poutine et son entourage ont conçu la guerre russo-ukrainienne en termes existentiels. Toutefois, il est peu probable que la plupart des Russes l’aient compris. Au contraire, ils ont probablement vu la guerre de la même manière que les Américains ont vu les guerres en Irak et en Afghanistan : comme des entreprises militaires justifiées qui n’étaient toutefois qu’une simple tâche technocratique pour des militaires professionnels, et non une question de vie ou de mort pour la nation. Je doute fort qu’un Américain ait jamais cru que le sort de la nation dépendait de la guerre en Afghanistan (les Américains n’ont pas mené de guerre existentielle depuis 1865) et, à en juger par la crise du recrutement qui affecte l’armée américaine, personne ne semble percevoir une véritable menace existentielle étrangère.

Ce qui s’est passé dans les mois qui ont suivi le 24 février est tout à fait remarquable. La guerre existentielle pour la nation russe a été incarnée et réalisée pour les citoyens russes. Les sanctions et la propagande anti-russe diabolisant l’ensemble de la nation comme des « orcs » ont rallié à la guerre même des Russes initialement sceptiques, et la cote de popularité de Poutine a grimpé en flèche. L’hypothèse centrale de l’Occident, selon laquelle les Russes se retourneraient contre le gouvernement, a été renversée. Des vidéos montrant la torture de prisonniers de guerre russes par des Ukrainiens en colère, des soldats ukrainiens appelant des mères russes pour se moquer d’elles et leur annoncer la mort de leurs enfants, des enfants russes tués par des bombardements à Donetsk, ont servi à valider l’affirmation implicite de Poutine selon laquelle l’Ukraine est un État possédé par un démon qui doit être exorcisé à l’aide d’explosifs puissants. Au milieu de tout cela, utilement, du point de vue d’Alexandre Douguine et de ses néophytes, les « Blue Checks » pseudo-intellectuels américains ont publiquement bavé sur la perspective de « décoloniser et démilitariser » la Russie, ce qui implique clairement le démembrement de l’État russe et la partition de son territoire. Le gouvernement ukrainien (dans des tweets désormais effacés) a affirmé publiquement que les Russes sont enclins à la barbarie parce qu’ils sont une race mixte avec du sang asiatique mélangé.

Simultanément, Poutine a progressé vers son projet d’annexion formelle de l’ancienne partie orientale de l’Ukraine, et y est finalement parvenu. Cela a également transformé juridiquement la guerre en une lutte existentielle. Les nouvelles avancées ukrainiennes dans l’est constituent désormais, aux yeux de l’État russe, un assaut contre le territoire russe souverain et une tentative de détruire l’intégrité de l’État russe. De récents sondages montrent qu’une large majorité de Russes soutient la défense de ces nouveaux territoires à tout prix.

Tous les domaines sont désormais alignés. Dès le départ, Poutine et consorts ont conçu cette guerre comme une lutte existentielle pour la Russie, afin de chasser un État fantoche anti-russe de ses portes et de vaincre une incursion hostile dans l’espace de la civilisation russe. L’opinion publique est de plus en plus d’accord avec cela (les sondages montrent que la méfiance des Russes à l’égard de l’OTAN et des « valeurs occidentales » est montée en flèche), et le cadre juridique post-annexion le reconnaît également. Les domaines idéologique, politique et juridique sont désormais unis dans l’idée que la Russie lutte pour sa propre existence en Ukraine. L’unification des dimensions techniques, idéologiques, politiques et juridiques a été décrite il y a quelques instants par le chef du parti communiste russe, Guennadi Ziouganov :

« Ensuite, le président a signé des décrets sur l’admission des régions de la RPD, de la RPL, de Zaporozhye et de Kherson au sein de la Russie. Les ponts sont brûlés. Ce qui était clair d’un point de vue moral et étatique est devenu un fait juridique : il y a un ennemi sur notre territoire, qui tue et mutile les citoyens de la Russie. Le pays exige les mesures les plus décisives pour protéger ses compatriotes. Le temps n’attend pas ».

Un consensus politique a été atteint pour une plus grande mobilisation et une plus grande intensité. Il ne reste plus qu’à mettre en œuvre ce consensus dans le monde matériel du poing et de la botte, de la balle et de l’obus, du sang et du fer.

Une brève histoire de la génération des forces militaires

L’une des particularités de l’histoire européenne est de montrer à quel point les Romains étaient en avance sur leur temps dans le domaine de la mobilisation militaire. Rome a conquis le monde en grande partie parce qu’elle disposait d’une capacité de mobilisation exceptionnelle, générant pendant des siècles des niveaux élevés de participation militaire de masse de la part de la population masculine d’Italie. César a mené plus de 60 000 hommes à la bataille d’Alésia lorsqu’il a conquis la Gaule, une génération de force qui ne sera pas égalée pendant des siècles dans le monde post-romain.

Après la chute de l’Empire romain d’Occident, la capacité de l’État en Europe s’est rapidement détériorée. En France et en Allemagne, l’autorité royale décline tandis que l’aristocratie et les autorités urbaines montent en puissance. Malgré le stéréotype de la monarchie despotique, le pouvoir politique au Moyen Âge était très fragmenté et la taxation et la mobilisation étaient très localisées. La capacité romaine à mobiliser de grandes armées contrôlées et financées de manière centralisée a été perdue, et la guerre est devenue le domaine d’une classe combattante limitée : la petite noblesse ou les chevaliers.

En conséquence, les armées européennes médiévales étaient étonnamment petites. Lors des batailles décisives entre l’Angleterre et la France, comme Agincourt et Crécy, les armées anglaises comptaient moins de 10 000 hommes et les armées françaises pas plus de 30 000. La bataille d’Hastings, qui a marqué l’histoire mondiale et scellé la conquête normande de la Grande-Bretagne, a opposé deux armées de moins de 10 000 hommes. La bataille de Grunwald, au cours de laquelle une coalition polono-lituanienne a vaincu les chevaliers teutoniques, a été l’une des plus grandes batailles de l’Europe médiévale et a encore opposé deux armées totalisant au maximum 30 000 hommes.

Les pouvoirs de mobilisation et les capacités des États européens étaient étonnamment faibles à cette époque par rapport à d’autres États dans le monde. Les armées chinoises comptaient généralement quelques centaines de milliers d’hommes et les Mongols, même avec une bureaucratie nettement moins sophistiquée, pouvaient aligner 80 000 hommes.

La situation a commencé à changer radicalement lorsque l’intensification de la concurrence militaire — en particulier la sauvage guerre de Trente Ans — a contraint les États européens à amorcer enfin une évolution vers une capacité étatique centralisée. Le modèle de mobilisation militaire est finalement passé du système des serviteurs, dans lequel une petite classe militaire autofinancée assurait le service militaire, à l’État militaire fiscal, dans lequel les armées étaient formées, financées, dirigées et soutenues par les systèmes fiscaux et bureaucratiques des gouvernements centralisés.

Au début de la période moderne, les modèles de service militaire ont acquis un mélange unique de conscription, de service professionnel et de système de serviteurs. L’aristocratie a continué à assurer le service militaire dans le corps d’officiers naissant, tandis que la conscription et le service militaire étaient utilisés pour remplir les rangs. Il convient toutefois de noter que les conscrits étaient astreints à de très longues périodes de service. Cela reflétait les besoins politiques de la monarchie à l’époque de l’absolutisme. L’armée n’était pas un forum de participation politique populaire au régime : c’était un instrument permettant au régime de se défendre à la fois contre les ennemis étrangers et les jacqueries paysannes. Les conscrits n’étaient donc pas réincorporés dans la société. Il était nécessaire de faire de l’armée une classe sociale distincte, avec une certaine distance par rapport à la population générale : il s’agissait d’une institution militaire professionnelle qui servait de rempart interne au régime.

La montée en puissance des régimes nationalistes et des politiques de masse a permis aux armées de prendre de l’ampleur. Les gouvernements de la fin du XIXe siècle avaient désormais moins à craindre de leur propre population que les monarchies absolues du passé ; cela a changé la nature du service militaire et a finalement ramené l’Europe au système des Romains des millénaires passés. Le service militaire était désormais une forme de participation politique de masse, permettant aux conscrits d’être appelés, formés et réintégrés dans la société, le système des cadres de réserve qui a caractérisé les armées pendant les deux guerres mondiales.

En résumé, le cycle des systèmes de mobilisation militaire en Europe reflète le système politique. Les armées étaient très petites à l’époque où l’engagement politique des masses envers le régime était faible, voire inexistant. Rome a déployé de grandes armées parce qu’il y avait une acceptation politique significative et une identité cohésive sous la forme de la citoyenneté romaine. Cela a permis à Rome de susciter une forte participation militaire, même à l’époque républicaine où l’État romain était très petit et la bureaucratie peu développée. L’Europe médiévale avait une autorité politique fragmentée et un sens extrêmement faible de l’identité politique cohésive, et par conséquent ses armées étaient étonnamment petites. Les armées ont recommencé à grossir à mesure que le sentiment d’identité nationale et de participation augmentait, et ce n’est pas une coïncidence si la plus grande guerre de l’histoire, la guerre entre les nazis et les Soviétiques, s’est déroulée entre deux régimes dont les idéologies totalisantes ont généré un niveau extrêmement élevé de participation politique.

Cela nous amène à aujourd’hui. Au XXIe siècle, avec son interconnexion et la disponibilité écrasante de l’information et de la désinformation, le processus de génération d’une participation politique et donc militaire de masse est beaucoup plus nuancé. Aucun pays n’a de vision utopique totalisante, et il est indéniable que le sentiment de cohésion nationale est nettement moins fort aujourd’hui qu’il ne l’était il y a cent ans.

Poutine n’aurait tout simplement pas pu procéder à une mobilisation à grande échelle au début de la guerre. Il ne disposait ni d’un mécanisme de coercition ni d’une menace manifeste pour susciter un soutien politique massif. Peu de Russes auraient cru qu’une menace existentielle se cachait dans l’ombre : il fallait le leur montrer, et l’Occident n’a pas déçu. De même, peu de Russes auraient probablement soutenu la destruction de l’infrastructure urbaine et des services publics de l’Ukraine dans les premiers jours de la guerre. Mais aujourd’hui, la seule critique de Poutine à l’intérieur de la Russie est du côté de la poursuite de l’escalade. Le problème avec Poutine, du point de vue russe, est qu’il n’est pas allé assez loin. En d’autres termes, la politique de masse a déjà devancé le gouvernement, ce qui rend la mobilisation et l’escalade politiquement insignifiantes. Par-dessus tout, nous devons nous rappeler que la maxime de Clausewitz reste vraie. La situation militaire n’est qu’un sous-ensemble de la situation politique, et la mobilisation militaire est aussi une mobilisation politique, une manifestation de la participation politique de la société à l’État.

Le temps et l’espace

Alors que la phase offensive ukrainienne avançait dans le nord de Lougansk et qu’après des semaines passées à se taper la tête contre un mur à Kherson, des avancées territoriales avaient été réalisées, Poutine a déclaré qu’il était nécessaire de procéder à des examens médicaux des enfants dans les provinces nouvellement admises et de reconstruire les cours d’école. Que se passait-il ? Était-il totalement détaché des événements sur le front ?

Il n’y a en réalité que deux façons d’interpréter ce qui s’est passé. La première est celle de l’Occident : l’armée russe est vaincue, épuisée et chassée du champ de bataille. Poutine est dérangé, ses commandants sont incompétents et la seule carte qu’il reste à la Russie à jouer est de jeter des conscrits ivres et non entraînés dans le hachoir à viande.

L’autre interprétation est celle que j’ai défendue, à savoir que la Russie se préparait à une escalade et s’est engagée dans un échange calculé dans lequel elle a cédé de l’espace en échange de temps et de pertes ukrainiennes. La Russie a continué à se retirer lorsque ses positions étaient compromises sur le plan opérationnel ou lorsqu’elle était confrontée à un nombre écrasant d’Ukrainiens, mais elle fait très attention à tirer sa force d’un danger opérationnel. À Lyman, où l’Ukraine menaçait d’encercler la garnison, la Russie a engagé des réserves mobiles pour débloquer le village et assurer le retrait de la garnison. L’« encerclement » de l’Ukraine s’est évaporé et le ministère ukrainien de l’Intérieur a été bizarrement contraint de tweeter (puis de supprimer) des vidéos de véhicules civils détruits comme « preuve » que les forces russes avaient été anéanties.

Un calme inquiétant émane du Kremlin. Le décalage entre le stoïcisme du Kremlin et la détérioration du front est frappant. Peut-être que Poutine et l’ensemble de l’état-major russe étaient vraiment incompétents, peut-être que les réservistes russes n’étaient qu’une bande d’ivrognes. Peut-être n’y avait-il pas de plan du tout.

Ou peut-être que les fils de la Russie répondraient une fois de plus à l’appel de la patrie, comme ils l’ont fait en 1709, en 1812 et en 1941.

Alors que les loups rôdent à nouveau à la porte, le vieil ours se lève à nouveau pour combattre.

Quoi que l’on pense de lui ou de son projet politique, il est indéniable que Vladimir Poutine se distingue parmi les dirigeants actuels par un attribut qui, s’il était évident il y a cinquante ans, est aujourd’hui perçu comme une rareté politique : il a un plan et un projet pour sa nation. Nous pourrions débattre ici de la question de savoir si ce plan est souhaitable ou non, ou si c’est celui que nous voulons pour le reste des nations existantes. Mais nous n’aborderons pas cette question, principalement parce qu’elle n’intéresse pas Poutine, puisque son plan ne concerne, de son point de vue, que la Fédération de Russie. Pour la réalisation éventuelle de ce plan, Poutine dispose, entre autres moyens et ressources, de pas moins de 6000 têtes nucléaires, ce qui constitue, au moins dans un premier temps, un argument dialectique à prendre en compte.

Cela ne signifie pas que le président russe ignore que ces plans et programmes ne sont pas du goût de ses « partenaires occidentaux », ni qu’ils sont susceptibles de générer des frictions politiques de toutes parts, y compris avec des balles et des fusils. L’Ukraine et ces deux années de mort et de destruction, d’utilisation de la politique par d’autres moyens finalement, en sont un bon exemple.

En parcourant très brièvement les archives des journaux, vous découvrirez de nombreux moments et allusions du président dans lesquels il fait preuve de cette caractéristique. En d’autres termes, où il nous montre ses mauvaises intentions en voulant structurer la planification stratégique nationale en dehors des intérêts occidentaux. En d’autres termes, sans demander la permission à qui que ce soit. La dernière de ses très médiatiques présentations « hors normes », ou de ce qui est « ordonné au reste », est la récente interview qu’il a accordée à l’animateur vedette de la FOX, Tucker Carlson. Poutine s’y est illustré dans ce qui est peut-être le phénomène médiatique de l’année.

Parmi les nombreuses choses que Poutine a dites, l’une d’entre elles a particulièrement retenu notre attention. Il s’agit de la mention des diverses occasions où il a tenté de négocier avec l’Occident des mesures visant à la détente entre les blocs, sans obtenir de réponses favorables de la part de ses homologues à aucune de ces occasions. À cet égard, il a mentionné les entretiens avec les anciens présidents Clinton et Bush (père et fils), auxquels il a proposé des mesures concrètes, y compris l’éventuelle entrée de la Russie dans l’OTAN, recevant, dans un premier temps, des réponses positives de la part de ses interlocuteurs, pour voir ces intentions contrariées peu de temps après.

Ces faits mettent en lumière deux questions très importantes qui éclairent la politique réelle et les mécanismes objectifs qui régissent l’ordre politique international en ce qui concerne les grandes puissances. Premièrement, la puissance hégémonique n’est pas gouvernée par son peuple, représenté en la personne de son président voté et élu ; elle n’est qu’une pièce de plus (importante peut-être, mais pas essentielle) dans un réseau de mécanismes de gouvernance qui transcendent la gouvernance collective tant vantée des démocraties libérales.

D’autre part, ce que nous avons tous cru être la lutte de la démocratie et de la liberté contre la barbarie dictatoriale communiste, cliché favori des cultivateurs d’idéologie et de propagande pendant la guerre froide, cachait une vérité bien différente. En ce sens, ce qu’il convient de dire avec le temps et les faits, c’est qu’une fois le communisme vaincu et « l’histoire terminée » selon Fukuyama, quelle serait la raison politique de maintenir la belligérance avec la Russie ?

En ce sens, certains pourraient faire valoir, et ils n’auraient pas tort, qu’il était nécessaire de maintenir la machine de guerre américaine en état de marche, une source fondamentale de revenus pour le soi-disant complexe militaro-industriel américain, et pour cela, un ennemi visible et crédible sera toujours nécessaire pour justifier le détournement de milliards de dollars des contribuables américains vers les coffres de Boeing, Raytheon, Lockheed Martin et compagnie. Une autre raison, peut-être, est que la bureaucratie américaine avait tissé une toile d’agences gouvernementales pour servir la « cause de la liberté » contre le communisme, qui ont soudainement perdu leur raison d’être et, avec elle, les emplois de leurs travailleurs, dont beaucoup sont liés à des politiciens, qui ne laisseraient guère le fantôme soviétique s’éteindre, même s’il y avait beaucoup de gâteau à partager avec les républiques démembrées et leurs ressources, une fois qu’elles rejoindraient le concert des « nations libres ». Ou ce qui, en clair, pourrait se traduire par le concert des satellites de la puissance américaine et de ses acolytes européens.

Même si tout cela est sans doute vrai, il nous semble qu’il y a une autre raison à prendre en compte, qui échappe à la dynamique même des choses palpables, comptabilisables et vendables. Il s’agit de la subtile question culturelle, idéologique dans une certaine mesure, souvent négligée par ceux qui recherchent des éléments structurels (politiques et économiques) pour expliquer les conflits géopolitiques.

Dans ce contexte, Huntington n’avait peut-être pas tort de suggérer un possible choc des civilisations, remettant ainsi en question la « théorie de la fin (de l’histoire) » de Fukuyama. En évitant de simplifier l’histoire à une simple dialectique des perspectives, il est clair qu’une analyse objective et matérialiste ne peut ignorer la présence d’éléments idéologiques et culturels dans les interactions entre les empires, les États et les classes sociales, étant donné que les preuves de leur impact sont accablantes. La confrontation entre l’Ouest et l’Est, la nouvelle Russie s’identifiant à ce dernier en raison de son propre choix et de l’attitude obstinée et stupide de ses adversaires, ne peut s’expliquer uniquement par une concurrence féroce pour les ressources ; il existe également des causes idéologiques liées à des alternatives civilisationnelles qui méritent notre attention. Par « civilisationnel », nous entendons un projet de société politique, de nation et de culture associé à l’existence dans le temps d’un État, qui peut être développé en termes de projets, de plans et de programmes futurs. C’est ce que Gustavo Bueno appelle les « plaques continentales ».

Ces projets doivent nécessairement prendre en compte les multiples dialectiques existant entre les différents groupes qui composent la société politique. Cet aspect est crucial et mérite une révision profonde, car il n’est pas possible de construire un projet civilisateur sans tenir compte des différentes idéologies en conflit permanent au sein d’une société, ni en ignorant les origines de ces mêmes idées et projets nationaux, en essayant d’imposer une alternative unique qui corresponde aux besoins ou aux désirs de la classe dirigeante du présent.

Même si, à long terme, l’idéologie dominante peut être la plus commode pour les élites hégémoniques d’une société, d’une classe ou d’un groupe social, même si elle se croit au-dessus de tous les autres, si elle est sage, elle doit toujours reconnaître et comprendre les caractéristiques de ses alternatives au sein de l’État, sous peine de perdre tout contact avec les autres réalités politiques existantes, de mettre en péril la continuité et la stabilité de l’État dans le temps, et donc de s’attaquer imprudemment à elle-même.

Dans ce contexte, que cela nous plaise ou non, la Russie a son propre projet civilisationnel, qui est clairement distinct du projet occidental, qui n’est rien d’autre qu’une extension du projet civilisationnel anglo-américain. Ce dernier, avec sa forte influence culturelle, stimulée par le protestantisme et le libéralisme en tant que forces motrices, conduit ce que l’on pourrait appeler l’« entéléchie démocratisante » ou la « destinée manifeste » américaine, poussant le cours actuel des événements. De même, l’Occident a sa propre perspective sur la société, la politique et la culture en relation avec l’État. Bien sûr, et elle se manifeste sous la forme de la mondialisation, qui vise essentiellement à imposer et à maintenir la domination anglo-saxonne sur l’ensemble de la planète. Mais il reste à savoir si ce projet est souhaitable ou même réalisable, compte tenu de la dialectique matérielle entre États et empires dans le contexte actuel.

C’est là que se trouve le nœud du problème, de beaucoup de problèmes. L’Occident a un projet civilisationnel, oui, mais le problème est qu’il est de moins en moins acceptable pour de nombreuses nations politiques à travers le monde. Pire encore, des alternatives à ce projet occidental ont commencé à émerger, et la Russie est l’une d’entre elles. Il s’agit là d’une question très sérieuse, car elle touche au cœur même du récit de la victoire libérale sur le communisme pendant la guerre froide. Si tel est le cas, la guerre froide elle-même n’était rien d’autre que la manifestation des conflits entre deux projets civilisationnels distincts, qui se sont heurtés sur de nombreux points fondamentaux, non sans manquer totalement d’éléments concordants.

Dans cette bataille, qui n’est pas unique en son genre, l’Occident a utilisé avec précision l’une de ses armes les plus puissantes, surpassant en capacité de destruction tous les arsenaux nucléaires existants. Cette arme, perfectionnée au fil des siècles, a remporté de nombreux triomphes sur des alternatives civilisationnelles auparavant dominantes. Il s’agit de la propagande, un outil véritablement distinctif et caractéristique du pouvoir anglo-saxon. Il s’agit d’une lutte tenace pour le contrôle du récit social, des logiques d’analyse et des idées dominantes du présent. En bref, le contrôle de ce que l’on appelle communément « la vérité ». Un exemple classique de son efficacité est l’Espagne, premier cas dans l’histoire où l’artillerie idéologique anglo-saxonne a été déployée dans toute sa puissance.

Toutefois, après des siècles d’utilisation et d’abus de ces mécanismes de diffusion et peut-être de domination idéologique/discursive du récit anglo-saxon, l’environnement médiatique contemporain présente, bien que de manière embryonnaire, des signes notables d’usure. L’interview de Carlson et son impact médiatique quantitatif et qualitatif en sont un bon exemple. Bien que l’interview ait apporté quelques nouvelles informations à ceux qui ne sont pas versés dans la question du conflit de guerre en cours, il est vrai que le phénomène lui-même a été l’interview elle-même et sa popularité. En d’autres termes, la volonté de milliards de personnes d’écouter l’autre camp, non seulement pour savoir ce qu’il pense, mais peut-être aussi pour découvrir s’il existe des alternatives à leur propre point de vue.

Le battage médiatique des plateformes de propagande anglo-américaines et de leurs terminaux européens, les hégémoniques en l’occurrence, a montré précisément le danger réel que les véritables classes dirigeantes voyaient dans ce phénomène. Et ce n’est pas tant ce que Poutine allait dire et si ce serait nouveau ou négatif pour l’Occident, mais le fait qu’il allait soulever, exposer, exposer le fait indéniable qu’il est possible de dire quelque chose de différent du discours hégémonique mondialiste. C’est cela qui est vraiment dangereux, parce que les idéologies s’imposent sous forme de dialectique ou, en d’autres termes, il ne suffit pas de dire que nous sommes les bons, ceux qui sont du bon côté de l’histoire, mais nous devons définir clairement qui sont les méchants, nos ennemis, nos opposés irréconciliables, et établir qu’en dehors de cette dualité, il n’y a rien d’autre. Une idéologie réussit lorsqu’elle parvient à faire en sorte que rien n’échappe au schéma analytique qu’elle a établi, du moins rien de ce qui compte vraiment. Par conséquent, ses lacunes apparaissent lorsque les faits concrets de la réalité dialectique irréductible et obstinée ne peuvent pas être intégrés dans ce cadre binaire.

Au fur et à mesure que la réalité devient plus complexe, même les personnes les mieux endoctrinées par le mondialisme officiel commencent à remettre en question, du moins en partie, ces structures d’analyse. L’interview de Poutine par Tucker Carlson a peut-être fait la lumière sur cette question. Le cœur du problème ne réside pas dans la Russie, Poutine, la Chine ou leurs intentions de défier le statu quo occidental. Le défi lancé à l’Occident, à l’« Anglo-Saxonie » et à ses vassaux, dirons-nous, réside plutôt dans le fait que son projet civilisationnel montre des signes de faiblesse interne. En d’autres termes, le déclin est évident, non seulement pour ses ennemis, mais aussi pour ceux qui, en son sein, doivent le valider par leurs croyances, leurs espoirs et leurs actions.

Les causes de ce déclin sont nombreuses et variées, mais l’une d’entre elles est certainement liée à l’incapacité de la classe hégémonique, celle qui, selon Marx, hégémonise l’idéologie dominante, à éprouver de l’empathie pour les besoins et les perspectives des autres groupes et classes au sein des États considérés comme occidentaux, voire à les comprendre. Les milliers de tracteurs qui traversent aujourd’hui l’Europe pour se rendre dans les principales capitales n’en sont qu’un exemple parmi tant d’autres. Le fait que ce soient ces classes qui dominent le discours accepté sur cette « plateforme continentale » rend le récit « officiel » de plus en plus inefficace pour expliquer les réalités auxquelles sont confrontés les multiples groupes sociaux qui, à leur grand regret, partagent le même espace de vie que les élites globocratiques occidentales. C’est cela, et non la prétendue malice de Poutine, qui témoigne véritablement de la fragilité et du déclin de l’Occident. Face à de telles faiblesses, l’histoire s’est montrée impitoyable. Il suffit d’interroger les empires déchus du passé, y compris l’Espagne, pour mieux le comprendre.

Source :
https://geoestrategia.es/noticia/42449/geoestrategia/politica-por-otros-medios:-putin-y-clausewitz.html
jeudi, 21 mars 2024




Des nouvelles de la France occupée

[Source : Brochu TV]

[Sujets abordés : élections en Russie ; bombardement de Gaza ; guerre en Ukraine ; les médias ; le mondialisme technocratique et son Intelligence artificielle ; le transhumanisme totalitaire ; l’écologisme antinaturel et ses éoliennes ; la pédophilie ; la drogue et les meurs dissolues dans le monde politique français ; l’envoi de troupes françaises en Ukraine ; etc.. ]




La République contre la France

[Source : editionsduverbehaut.fr]

https://editionsduverbehaut.fr/produit/republique-contre-france/

Au même titre qu’un bûcheron venant trancher des racines, la Révolution française est à la fois destructrice d’un monde, et fondatrice d’un nouvel ordre. Tandis que ses thuriféraires en ont fait l’acte de naissance bâtisseur d’une ère nouvelle, une rupture entre le « monde ancien et le monde nouveau », ses adversaires y pressentent au contraire l’odeur d’une mort certaine : celle de la France.

Plutôt que de se perdre dans des louanges en formes de dévotions à la sainte République, ou d’excommunications bruyantes appelant à un retour d’un passé glorieux, ne faudrait-il pas voir l’événement Révolution française comme un acte total ?

Le drame de notre Éducation nationale actuelle, qui a fait de la nuance le début du fascisme, présente la Révolution française comme un acte salvateur, presque magique, venu libérer les Français du joug impérieux d’un roi mauvais, quel que soit son patronyme. La « parole à la défense » étant par « principes républicains » inconcevable, car religieusement, ennemie du bien.

Dans cet essai, François-Xavier Consoli donne justement la parole à la défense. En creusant la pensée contre-révolutionnaire, l’essayiste nous fait (re)découvrir des penseurs fameux, comme Joseph de Maistre, Louis de Bonald, et d’autres moins rebattus comme Jacques Mallet du Pan ou Juan Donoso Cortés. Une école critique, avec ses nuances, ses justesses et parfois ses exagérations, qui nous offre une vision un peu plus haute des événements, loin de la vulgate républicaine, farouchement antichrétienne et semeuse d’arbres nouveaux.

Par-delà la démystification raisonnée de la Révolution, l’intérêt de cet essai est de montrer combien la critique contre-révolutionnaire de l’individualisme, du collectivisme, de l’économisme et du matérialisme demeure aujourd’hui actuelle. Sans oublier le point essentiel qu’est l’arrachement métaphysique. Pour le contre-révolutionnaire, la religion est la clef de l’histoire, la clef de toutes les civilisations connues. Une société qui perd sa religion, tôt ou tard perd sa culture.

Le XXIème siècle sera religieux comme disait un certain Malraux. L’homme occidental, centre de lui-même dans un monde athée depuis maintenant plusieurs siècles, n’aura d’autre choix que de lever la tête pour, de nouveau, s’en rendre compte.

François-Xavier Consoli, journaliste et essayiste, signe ici son premier ouvrage en se penchant sur la pensée contre-révolutionnaire. L’opportunité pour le lecteur de revoir la Révolution française sous un autre angle.




Lévi-Strauss et la civilisation cannibale

[Illustration : ©Getty – Louis MONIER]

Par Nicolas Bonnal

Les voyages, la mondialisation, la civilisation, la science, le progrès ? Voici ce que cet élégant marginal écrivait au début de ses fameux et si peu lus tropiques :

« Est-ce alors que j’ai, pour la première fois, compris ce qu’en d’autres régions du monde, d’aussi démoralisantes circonstances m’ont définitivement enseigné ? Voyages, coffrets magiques aux promesses rêveuses, vous ne livrerez plus vos trésors intacts. Une civilisation proliférante et surexcitée trouble à jamais le silence des mers. Les parfums des tropiques et la fraîcheur des êtres sont viciés par une fermentation aux relents suspects, qui mortifie nos désirs et nous voue à cueillir des souvenirs à demi corrompus. »

Le progrès ronge et dévore ce monde depuis longtemps — et l’immobilise. À l’heure où Chine et USA s’affrontent partout dans la zone indopacifique comme on dit, on relira ces lignes écrites il y a trois quarts de siècle :

« Aujourd’hui où des îles polynésiennes noyées de béton sont transformées en porte-avions pesamment ancrés au fond des mers du Sud, où l’Asie tout entière prend le visage d’une zone maladive, où les bidonvilles rongent l’Afrique, où l’aviation commerciale et militaire flétrit la candeur de la forêt américaine ou mélanésienne avant même d’en pouvoir détruire la virginité, comment la prétendue évasion du voyage pourrait-elle réussir autre chose que nous confronter aux formes les plus malheureuses de notre existence historique ? »

S’ensuite une définition plus acerbe encore :

« Cette grande civilisation occidentale, créatrice des merveilles dont nous jouissons, elle n’a certes pas réussi à les produire sans contrepartie. Comme son œuvre la plus fameuse, pile où s’élaborent des architectures d’une complexité inconnue, l’ordre et l’harmonie de l’Occident exigent l’élimination d’une masse prodigieuse de sous-produits maléfiques dont la terre est aujourd’hui infectée. Ce que d’abord vous nous montrez, voyages, c’est notre ordure lancée au visage de l’humanité. »

Alors on se console ; c’est que notre civilisation est une solide et durable catastrophe : 

« Je comprends alors la passion, la folie, la duperie des récits de voyage. Ils apportent l’illusion de ce qui n’existe plus et qui devrait être encore, pour que nous échappions à l’accablante évidence que vingt mille ans d’histoire sont joués. Il n’y a plus rien à faire : la civilisation n’est plus cette fleur fragile qu’on préservait, qu’on développait à grand-peine dans quelques coins abrités d’un terroir riche en espèces rustiques, menaçantes sans doute par leur vivacité, mais qui permettaient aussi de varier et de revigorer les semis. »

Notre érudit voyageur ajoute :

« L’humanité s’installe dans la monoculture ; elle s’apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat.

On risquait jadis sa vie dans les Indes ou aux Amériques pour rapporter des biens qui nous paraissent aujourd’hui dérisoires : bois de braise (d’où Brésil) : teinture rouge, ou poivre dont, au temps d’Henri IV, on avait à ce point la folie que la Cour en mettait dans des bonbonnières des grains à croquer. Ces secousses visuelles ou olfactives, cette joyeuse chaleur pour les yeux, cette brûlure exquise pour la langue ajoutaient un nouveau registre au clavier sensoriel d’une civilisation qui ne s’était pas doutée de sa fadeur. »

Voici à quoi servent les voyages et les photos alors :

« Dirons-nous alors que, par un double renversement, nos modernes Marco Polo rapportent de ces mêmes terres, cette fois sous forme de photographies, de livres et de récits, les épices morales dont notre société éprouve un besoin plus aigu en se sentant sombrer dans l’ennui ?

Un autre parallèle me semble plus significatif. Car ces modernes assaisonnements sont, qu’on le veuille ou non, falsifiés. »

Le blanc transforme le sauvage en misérable déraciné — revoyez les statues meurent aussi de Resnais — avant de devenir lui-même ce white trash, ce misérable déraciné. Et après il pleurniche, débloque et veut se faire pardonner à tout prix…

Mais je m’oublie. Lévi-Strauss :

« J’ouvre ces récits d’explorateurs : telle tribu, qu’on me décrit comme sauvage et conservant jusqu’à l’époque actuelle les mœurs de je ne sais quelle humanité primitive caricaturée en quelques légers chapitres, j’ai passé des semaines de ma vie d’étudiant à annoter les ouvrages que, voici cinquante ans, parfois même tout récemment, des hommes de science ont consacrés à son étude, avant que le contact avec les blancs et les épidémies subséquentes ne l’aient réduite à une poignée de misérables déracinés. »

C’est que le voyage, qui de nos jours forme plus la vieillesse que la jeunesse, est valorisant. On va chercher du primitif, c’est plus classe :

« Car ces primitifs à qui il suffit de rendre visite pour en revenir sanctifié, ces cimes glacées, ces grottes et ces forêts profondes, temples de hautes et profitables révélations, ce sont, à des titres divers, les ennemis d’une société qui se joue à elle-même la comédie de les anoblir au moment où elle achève de les supprimer, mais qui n’éprouvait pour eux qu’effroi et dégoût quand ils étaient des adversaires véritables. Pauvre gibier pris aux pièges de la civilisation mécanique, sauvages de la forêt amazonienne, tendres et impuissantes victimes, je peux me résigner à comprendre le destin qui vous anéantit, mais non point être dupe de cette sorcellerie plus chétive que la vôtre, qui brandit devant un public avide des albums en kodachrome remplaçant vos masques détruits. Croit-il par leur intermédiaire réussir à s’approprier vos charmes ? Non satisfait encore ni même conscient de vous abolir, il lui faut rassasier fiévreusement de vos ombres le cannibalisme nostalgique d’une histoire à laquelle vous avez déjà succombé. »

Ah oui, le cannibalisme culturel… Notre grand seigneur ajoute :

« Qu’est-ce que Lahore ? Un terrain d’aviation dans une banlieue imprécise ; d’interminables avenues plantées d’arbres, bordées de villas ; dans un enclos, un hôtel, évocateur de quelque haras normand, aligne plusieurs bâtiments tous pareils, dont les portes de plain-pied et juxtaposées comme autant de petites écuries donnent accès à des appartements identiques : salon par-devant, cabinet de toilette par-derrière, chambre à coucher au milieu. Un kilomètre d’avenue conduit à une place de sous-préfecture d’où partent d’autres avenues bordées de rares boutiques : pharmacien, photographe, libraire, horloger. Prisonnier de cette vastité insignifiante, mon but me paraît déjà hors de portée. Où est-il, ce vieux, ce vrai Lahore ? »

C’est Debord qui insiste sur le mot-clé de cette époque entropique : falsification. Comme disait William Engdahl dans le Saker, on exige de l’homme et du bétail transgéniques.

Empreint de sagesse biblique (l’Écclésiaste, les Proverbes), Lévi-Strauss se demande à quelle époque il aurait fallu vivre. C’est la question de beaucoup d’insatisfaites vies, et sa réponse n’est guère rassurante :

« Alors, insidieusement, l’illusion commence à tisser ses pièges. Je voudrais avoir vécu au temps des vrais voyages, quand s’offrait dans toute sa splendeur un spectacle non encore gâché, contaminé et maudit ; n’avoir pas franchi cette enceinte moi-même, mais comme Bernier, Tavernier, Manucci… Une fois entamé, le jeu de conjectures n’a plus de fin. Quand fallait-il voir l’Inde, à quelle époque l’étude des sauvages brésiliens pouvait-elle apporter la satisfaction la plus pure, les faire connaître sous la forme la moins altérée ? Eût-il mieux valu arriver à Rio au XVIIIe siècle avec Bougainville, ou au XVIe avec Léry et Thevet ? Chaque lustre en arrière me permet de sauver une coutume, de gagner une fête, de partager une croyance supplémentaire. »

Le bon vieux temps ? Quel bon vieux temps ?

Guénon nous avait ôté nos illusions en dénonçant le siècle à perruques dans la crise du monde moderne. Et Lévi-Strauss remarque l’inconfortable de sa position :

« Mais je connais trop les textes pour ne pas savoir qu’en m’enlevant un siècle, je renonce du même coup à des informations et à des curiosités propres à enrichir ma réflexion. Et voici, devant moi, le cercle infranchissable : moins les cultures humaines étaient en mesure de communiquer entre elles et donc de se corrompre par leur contact, moins aussi leurs émissaires respectifs étaient capables de percevoir la richesse et la signification de cette diversité. En fin de compte, je suis prisonnier d’une alternative : tantôt voyageur ancien, confronté à un prodigieux spectacle dont tout ou presque lui échappait — pire encore inspirait raillerie et dégoût ; tantôt voyageur moderne, courant après les vestiges d’une réalité disparue. »

Et d’ironiser sur les romantiques du futur :

« Dans quelques centaines d’années, en ce même lieu, un autre voyageur, aussi désespéré que moi, pleurera la disparition de ce que j’aurais pu voir et qui m’a échappé. Victime d’une double infirmité, tout ce que j’aperçois me blesse, et je me reproche sans relâche de ne pas regarder assez. »

Enfin, notre savant ne rate jamais une pointe contre les Américains qui le persécutent administrativement du reste à Porto Rico. Il est ironique encore sur cette « civilisation » :

« À Porto Rico, j’ai donc pris contact avec les États-Unis ; pour la première fois, j’ai respiré le vernis tiède et le wintergreen (autrement nommé thé du Canada), pôles olfactifs entre lesquels s’échelonne la gamme du confort américain : de l’automobile aux toilettes en passant par le poste de radio, la confiserie et la pâte dentifrice ; et j’ai cherché à déchiffrer, derrière le masque du fard, les pensées des demoiselles des drugstores en robe mauve et à chevelure acajou. »

C’est que ces grands démocrates sont des méfiants :

« … ensuite et surtout les soupçons que j’avais prêtés à la police martiniquaise relativement à mes documents ethnographiques, et dont je m’étais si judicieusement protégé, la police américaine les partageait au plus haut point. Car, après avoir été traité de judéo-maçon à la solde des Américains à Fort-de-France, j’avais la compensation plutôt amère de constater que, du point de vue des USA, il y avait toute chance pour que je fusse un émissaire de Vichy, sinon même des Allemands. »

Une autre pique, et pas des moindres, sur nos sacrés missionnaires américains :

« J’ai connu beaucoup de missionnaires et j’ai apprécié la valeur humaine et scientifique de plusieurs. Mais les missions protestantes américaines qui cherchaient à pénétrer dans le Mato Grosso central autour de 1930 appartenaient à une espèce particulière : leurs membres provenaient de familles paysannes du Nebraska ou des Dakota, où les adolescents étaient élevés dans une croyance littérale à l’Enfer et aux chaudrons d’huile bouillante.

Certains se faisaient missionnaires comme on contracte une assurance. Ainsi tranquillisés sur leur salut, ils pensaient n’avoir rien d’autre à faire pour le mériter ; dans l’exercice de leur profession, ils témoignaient d’une dureté et d’une inhumanité révoltantes. »

Source

Claude Lévi-Strauss — Tristes tropiques, pp. 27-37, p. 341




Septembre 2001 aux États-Unis : analyse physique des évènements

Par Christian DARLOT

Résumé :

La version officielle de la destruction des tours de Manhattan et de l’attentat au Pentagone, en septembre 2001, est incompatible avec les lois de la Physique. Mais les principes fondamentaux de la Physique permettent, par une analyse simple, d’identifier le procédé de destruction.

Une version précédente de cet article a été publiée en septembre 2021 sur le site du Saker francophone, cosignée par François ROBY, enseignant-chercheur en Physique, à qui la plus grande part de l’analyse physique est due, mais qui n’a pas souhaité s’associer à cette nouvelle publication.

Christian DARLOT est chercheur en Physiologie.

Table des matières

  • 1 Pas d’avion

    • 1.1 Pas d’avion à Manhattan

      • 1.1.1 Absence de preuve matérielle
      • 1.1.2 Vidéos diffusées dans les médias
      • 1.1.3 Illusion de la mémoire
      • 1.1.4 Impossibilité mécanique
      • 1.1.5 Preuve par l’exemple : duel d’un avion et d’un gratte-ciel en 1945

    • 1.2 Pas d’avion au Pentagone

  • 2 Destruction de trois gratte-ciel

    • 2.1 Structure des immeubles
    • 2.2 Physique newtonienne ou harrypotterrienne ?
    • 2.3 Effondrement sans cause : l’énigme de la tour n° 7
    • 2.4  Effondrement et pulvérisation des tours : d’où provint l’énergie ?

      • 2.4.1 Incendies de bureau
      • 2.4.2 Preuve par l’exemple : incendies de gratte-ciel
      • 2.4.3 Explosions et effondrement
      • 2.4.4 Persistance d’un grand dégagement de chaleur
      • 2.4.5 Déblaiement des ruines

    • 2.5 Fausseté de l’explication officielle

  • 3 Explosions nucléaires souterraines

    • 3.1 Insuffisance des explosifs chimiques, nécessité d’explosifs nucléaires
    • 3.2 Technique de démolition d’urgence prévue dès la construction
    • 3.3 Destruction des tours de Manhattan

  • 4 Conclusions

Les attentats du 11 septembre 2001, à Manhattan et au Pentagone, ont déclenché plus de 20 années de guerre au Proche-Orient, la mort violente ou l’exil de millions de personnes, et la ruine de plusieurs États. Ce désastre se prolonge par la guerre en Ukraine et le génocide en Palestine. Identifier l’origine de ces attentats est donc capital pour comprendre et anticiper l’évolution des relations internationales. Mais le rapport officiel des pouvoirs publics étasuniens présente tant de lacunes et d’impossibilités physiques qu’il n’explique rien. Pourtant le choc d’un avion contre un immeuble et l’effondrement d’une tour sont déterminés par les lois de la Physique. Ces faits peuvent donc être étudiés selon une méthode sûre : l’analyse physique des observations. L’objectivité de principe d’une telle analyse n’empêche pas la compassion envers les victimes, mais au contraire peut permettre d’élucider les causes de leur mort, innocenter des innocents, identifier les coupables et les empêcher de récidiver.

Sources :

Outre le rapport officiel aussi lacunaire que volumineux 1 une recherche sur Internet permet de trouver foison de documents, de photos et de vidéos des évènements à New York. Au contraire, très peu de documents sont accessibles sur l’attentat du Pentagone à Washington, et presque pas sur l’écrasement d’un avion en Pennsylvanie. 2

Selon un principe fondamental de tout débat, la charge de la preuve incombe à qui affirme. La première étape de la recherche de la vérité est donc d’examiner la compatibilité de la version officielle avec les conditions physiques des évènements.

1 Pas d’avion

1.1 Pas d’avion à Manhattan

Le premier souvenir gravé dans les mémoires est celui d’évènements qui n’eurent pas lieu : les frappes de deux avions contre les plus hautes tours de Manhattan.

Nul avion ne frappa ces tours.

Apparemment surprenante, cette affirmation est prouvée par les faits : l’absence de preuve matérielle, le trucage des vidéos, et l’impossibilité physique pour un avion de voler vite à basse altitude, de percer un immeuble et d’y disparaître entièrement.

1.1.1 Absence de preuve matérielle

Un des rares débris trouvés à Manhattan fut un moteur… mais il n’était pas d’un modèle équipant les avions prétendument entrés dans les tours. 3 Des quatre « boîtes noires » (deux par avion) enregistrant les informations sur le vol, pas une ne fut retrouvée. 4 La seule pièce à conviction trouvée dans la poussière d’acier et de béton couvrant les rues fut un passeport miraculeusement intact. 5 Ignifugé ? Jeté par la fenêtre de l’avion, en souvenir, avant le choc ? 

Le rapport officiel conclut donc logiquement que nul indice matériel ne prouve l’identité des avions supposés avoir frappé les tours.

1.1.2 Vidéos diffusées dans les médias

Les vidéos diffusées, et encore disponibles sur Internet, se classent en deux catégories :

1/ Celles diffusées au moment même montrent, sur des images de mauvaise qualité, des silhouettes d’avions à contre-jour, entrant en entier dans les tours sans ralentir. Sur plusieurs vidéos, une silhouette disparaît derrière la tour sud puis pointe le bout de son nez de l’autre côté (ce que les analystes de ces images ont nommé « le nez de Pinocchio »), comme si l’avion l’avait traversée toute entière sans se déformer : un carreau d’arbalète. Montage bâclé, par incrustation d’images en quasi-direct grâce à un tampon de quelques dizaines de secondes rendant le trucage possible, mais hâtif. Aussitôt après cette séquence bizarre, l’image est interrompue pendant une fraction de seconde (un « écran noir »), comme si un technicien, conscient de la bévue, avait voulu la minimiser en interrompant la retransmission. 6

Le jour même, les chaînes de télévision dégagèrent leur responsabilité en plaçant dans les images un encart « By courtesy of… », signalant que ces vidéos n’avaient pas été faites par leur personnel, mais par des personnes extérieures. 7 Cette précaution disparut ensuite.

La vitesse mesurée de l’avion censé avoir frappé la tour sud est proche de 900 km/h8, la vitesse de croisière normale à 10 000 mètres d’altitude, où l’air est trois fois moins dense qu’à la basse altitude où ces avions sont censés avoir volé pour échapper aux radars. Quoique les coefficients de sécurité mécanique en Aéronautique soient d’au moins 3, à une telle vitesse, au niveau de la mer, la structure d’un avion ne pourrait encaisser longtemps les contraintes aérodynamiques et se disloquerait, comme l’association « Pilots for 9/11 Truth » l’a montré. 9

2/ Les vidéos diffusées au cours des jours et semaines suivants, « filmées par des amateurs » tous en lien avec les métiers de l’audiovisuel, sont de meilleure qualité grâce à un temps de calcul plus grand, mais la trajectoire d’un même avion et sa vitesse varient d’une séquence à l’autre. Les avions paraissent encore absorbés par les tours, sans bris d’ailes ni chute de débris.

Traitement des images par incrustation

Ces images sont des montages par incrustation vidéo. Cette technique, désormais à la portée des amateurs (les téléphones portables permettent des effets très divers, même au cours de simples conversations vidéo), était récente en 2001 pour du quasi-direct, et peu connue du grand public. Ces silhouettes d’avions passe-murailles sont impossibles dans le monde réel, mais familières aux connaisseurs de dessins animés.

1.1.3 Illusion de la mémoire

Les silhouettes des avions furent incrustées, mais des explosions eurent bien lieu. 10 Les rues de Manhattan sont larges, ce ne sont pas des ruelles, mais les tours sont hautes par rapport à la largeur des rues. Les passants ne virent donc que des flammes et de la fumée, et pour comprendre ce qui se passait regardèrent les chaînes de télévision diffusant les films truqués. 11 Témoins des explosions, ils crurent de bonne foi avoir vu la frappe des avions. 12

Illusion psychologique classique.

1.1.4 Impossibilité mécanique

Afin qu’il soit léger, un avion est un tube creux en tôle d’alliage d’aluminium de quelques millimètres d’épaisseur, rivetée sur une armature aussi en alliage d’aluminium. Un avion ne peut pénétrer sans déformation visible dans une tour pour une raison simple : le principe des actions réciproques, ou d’égalité de l’action et de la réaction, ou « troisième loi de Newton », valide en statique et en dynamique.

En statique : le haut d’un immeuble pèse sur le bas, et en retour le bas exerce vers le haut une force de soutien égale au poids du haut. La somme est nulle, et l’immeuble reste en équilibre.

En dynamique : lorsque deux objets se heurtent — par exemple deux billes, ou une balle contre un mur —, chacun exerce une force sur l’autre, et ces forces sont égales, mais de sens opposés. Lors du choc d’un avion contre une tour, la partie de l’avion heurtant la façade exerce une force, et la façade exerce sur cette partie de l’avion une force opposée et égale.

Ce principe détermine les lois de résistance des matériaux. Tout outil de découpe doit être plus dur que le matériau qu’il entame. Ainsi, une fraise en acier peut découper du duralumin (un alliage d’aluminium et de cuivre employé en construction aéronautique) parce que l’acier est plus dur que le duralumin. 13 L’effet du choc de deux objets dépend des duretés relatives des matériaux, et celle des aciers de construction est plus grande que celle des alliages aéronautiques. 14 L’analyse détaillée du choc de deux objets non pleins, comme la structure tubulaire d’un avion de ligne et le treillis de poutres d’un gratte-ciel, nécessite des notions précises de Mécanique15, mais dans le cadre de ce principe général.

En Physique comme en tout domaine, les principes généraux déterminent les lois particulières.

Selon le principe fondamental de la dynamique, ou « deuxième loi de Newton », le changement de vitesse d’un objet en mouvement est proportionnel à la force exercée sur lui. 16 L’observation des images vidéo permet d’estimer la décélération de l’avion au moment de la collision supposée. Or la silhouette d’avion ne ralentit pas, ni ne se déforme, pendant qu’elle traverse la façade. La décélération serait ainsi très faible, et donc la force aussi. Puisque les forces exercées par l’avion sur la façade, et par la façade sur l’avion, sont opposées et d’égales intensités, une force très faible aurait causé à la façade les dégâts spectaculaires que le monde entier a vus ! Un avion, un tube en aluminium, aurait pu briser un réseau de poutres en acier sans se déformer, ni même ralentir, sans que les ailes ne se brisent ni même se plient !

Cette impossibilité pour un avion de briser un réseau de poutres en acier sans se déformer est indépendante de l’énergie cinétique (égale au produit de la masse par le carré de la vitesse). Certes, plus l’énergie cinétique est grande, plus graves sont les dégâts, mais, quelle que soit la vitesse, l’objet le moins dur est plus déformé que l’objet le plus dur. 17 Si une canette de soda vide est lancée, même très vite, contre la grille de la Préfecture, la grille sera-t-elle brisée ? Une balle de ping-pong troue-t-elle une raquette sans se déformer ? 18

1.1.5 Preuve par l’exemple : duel d’un avion et d’un gratte-ciel en 1945

Le réseau de poutres en acier constituant la structure extérieure des tours avait été conçu pour résister aux tempêtes et au choc d’un avion de ligne. 19 Cette contrainte réglementaire fut dictée par l’expérience : par un jour de brume, le 28 juillet 1945, un bombardier B-25 heurta l’Empire State Building. La force subie par l’avion dépassa le seuil de résistance d’un tube en aluminium ; il s’écrasa contre la façade, les ailes et la carlingue tombèrent dans la rue, et seules des parties dures des moteurs et du train d’atterrissage trouèrent la façade. Les trois hommes de l’équipage, et onze personnes travaillant dans l’immeuble furent tués. L’incendie fut maîtrisé en trois quarts d’heure. Cette fois, un avion réel frappa un immeuble à une vitesse conforme aux lois de l’Aéronautique, et l’accident respecta les lois de la Physique et du bon sens. 20 Quant à l’Empire State, tel le Veau d’Or, il est toujours debout ; merci d’avoir pris des nouvelles de sa santé.

En résumé :

– Des explosions se produisirent.

– Nulle preuve matérielle de la présence d’avions à Manhattan ne fut jamais trouvée.

– Selon les lois de la Mécanique, un avion ne peut pas frapper un immeuble sans ralentir ni se déformer, ne peut pas entrer dans l’immeuble, et encore moins le traverser de part en part.

– L’expérience prouve qu’un avion s’écrase contre une tour, mais ne la transperce pas, et que la plupart des débris tombent au sol.

– Les vidéos montrant la disparition complète d’un avion dans une tour sont des montages.

Conclusions : nul avion ne frappa les tours de Manhattan ; les explosions furent déclenchées de l’intérieur des immeubles ; les auteurs des vidéos étaient connus des chaînes de télévision.

1.2 Pas d’avion au Pentagone

Nul avion ne frappa non plus le Pentagone. 21 Les photographies ne montrent, sur la pelouse devant la façade, qu’un seul débris métallique, inidentifiable, mais ni bagages éparpillés, ni kérosène en flammes. La fumée noire résulte de la combustion d’un camion.

Un avion de ligne ne peut faire de virage serré comme un chasseur et ne peut rester en rase-mottes sur 600 mètres. 22 Il lui est plus difficile encore de replier les ailes comme une chauve-souris qui se suicide. Le Pentagone n’est pas plus haut qu’un immeuble haussmannien, 23 mètres, et un Boeing 757-200 n’est pas un tapis volant. Faire entrer entièrement un avion de 12 mètres de haut, 47 mètres de long et 38,50 m d’envergure dans un trou de 6 mètres de diamètre, au rez-de-chaussée d’un bâtiment, c’est un exploit technique révolutionnaire. Puisqu’aucun débris ne fut trouvé, les ailes et le train d’atterrissage se seraient évaporés, l’alliage d’aluminium se serait vaporisé (température nécessaire : 3000 °C) et l’alliage très résistant des moteurs se serait sublimé, mais le nez en fibre de carbone aurait percé six épaisseurs de murs. 23 Physique innovante !

Les environs du bâtiment étaient dans le champ de 85 caméras de surveillance, mais seulement quelques images peu nettes ont été publiées. 24 Une tache blanche, oblongue, fugace, peut suggérer un missile tiré d’un avion et des témoins affirmèrent avoir entendu un sifflement strident. 25 Pour échapper aux batteries antiaériennes automatiques, un missile doit être détecté comme « ami ». Autre possibilité, des explosifs auraient été placés dans le bâtiment lors des travaux de rénovation récemment achevés. 26 Des photos prises avant l’écroulement de la façade montrent en effet des débris tombés hors du bâtiment, indiquant une explosion à l’intérieur. Dans les deux cas, des complicités au Pentagone auraient été nécessaires.

L’incendie au Pentagone fut vite éteint par les pompiers. Les Tours Jumelles et le Pentagone étaient certes des bâtiments très différents, mais les mêmes projectiles supposés — des avions de ligne contenant du kérosène — auraient-ils déclenché un feu infernal dans des tours très robustes et un petit incendie dans un bâtiment, certes solide, mais classique ?

En résumé :

– Nulle trace matérielle ne prouve la présence d’un avion.

– Un avion de ligne ne peut effectuer la manœuvre supposée.

– Un avion ne peut entrer (ailes comprises !) dans un trou de 6 m de diamètre.

– Un missile aurait été nécessairement « ami ».

– Les travaux récemment terminés pourraient avoir permis d’installer des explosifs.

Conclusion : nul avion ne frappa le Pentagone.

2 Destruction de trois gratte-ciel

2.1 Structure des immeubles 

La majeure partie de la masse des tours WTC1, WTC2 et WTC7 était constituée d’acier de construction et de béton léger utilisé dans les planchers, et n’était donc pas combustible. Selon le NIST, chacune des tours jumelles contenait 87 090 tonnes d’acier de construction. 27 La masse en service du WTC1 était d’environ 290 000 tonnes (2,9 × 10kg), en accord à la masse par unité de surface de plancher de bâtiments similaires. 28

Dans la plupart des gratte-ciel, tous les étages ont les mêmes dimensions, mais ceux du bas supportent ceux du haut. Cette évidence implique que la structure porteuse est plus robuste en bas qu’en haut. La contrainte de stabilité que la forme de la Tour Eiffel rend bien visible est cachée par l’apparence parallélépipédique des immeubles-tours. 29

Schématiquement, les tours de Manhattan étaient constituées de deux structures emboîtées, et solidarisées au sommet tour par un « chapeau » très résistant :

1/ La structure intérieure, de plan rectangulaire, contenant les cages d’escaliers et les ascenseurs, mesurait 26,5 mètres sur 41 mètres et était constituée, de la base jusqu’au sommet de la tour, de 47 colonnes reliées entre elles par des entretoises, et entourées de panneaux en gypse. Ces colonnes étaient des tubes en acier, de section carrée, typiquement de 35 cm de côté, et dont l’épaisseur des parois décroissait de bas en haut : 5 pouces (12,7 cm) pour les 5 étages les plus bas, 2,5 pouces (6,35 cm) pour les étages au-dessus, et décroissant progressivement jusqu’à ¼ de pouce (6,35 mm) pour les étages 102 à 110. Cette structure supportait 60 % de la charge verticale.

2/ La structure extérieure, de plan carré, supportait 40 % de la charge statique totale. Elle était constituée de 236 colonnes en acier, 59 sur chaque façade, du 6e au 107étage, espacées d’un mètre, encadrant des fenêtres de 60 cm de largeur. Les colonnes des cinq étages du bas étaient plus robustes, et plus espacées afin de permettre l’entrée dans les tours. Cette façade porteuse avait été construite par assemblage décalé de modules préfabriqués, constitués de 3 colonnes sur 3 étages, dont l’épaisseur des parois diminuait de bas en haut, comme dans la structure centrale. Dans la tour sud, au 81étage, niveau de l’explosion (de « l’impact de l’avion »), l’épaisseur était de 0,875 pouce (2,22 cm). Quand souffle un vent fort, la répartition des charges d’une tour varie, la charge dynamique étant alors asymétrique entre les façades. La façade au vent peut même être en tension, d’où l’usage de l’acier pour la structure, car les autres matériaux de construction (pierre, béton…) résistent bien en compression, mais mal en traction. Cette grille solide, en acier, ne peut avoir été traversée par un avion en alliage d’aluminium. 

Pour la sécurité, les colonnes centrales pouvaient supporter trois fois plus que le poids qu’elles ne supportaient réellement, et les colonnes périphériques cinq fois plus.

2.2 Physique newtonienne ou harrypotterrienne ?

Quelques heures à peine après ces effondrements, l’ingénieur en génie civil Zdeněk Bažant les interpréta comme une propagation de la chute de quelques étages, interprétation illustrée par l’image de la « pile d’assiettes » : les étages des Tours Jumelles auraient été comparables à des assiettes accrochées aux structures porteuses — les colonnes du noyau central et de la façade. 30 Les attaches auraient pu supporter le poids d’un étage, mais pas celui de tous les étages situés au-dessus. Si une cause, telle qu’un incendie localisé au niveau des « impacts d’avions », faisait rompre les attaches de quelques étages, ces « assiettes » tomberaient sur celle du dessous, dont les attaches ne résisteraient pas au poids et à l’énergie cinétique des assiettes tombant, et se briseraient à leur tour. Les assiettes déjà décrochées tomberaient alors sur celle encore en dessous. De proche en proche, les assiettes se décrocheraient l’une après l’autre, et toutes dégringoleraient en cascade jusqu’en bas. Raisonnement juste, fondé sur une prémisse fausse : l’attachement d’étages rigides à quelques colonnes par des attaches fragiles.

En fait les étages des gratte-ciel sont solidaires de toutes les colonnes. Même en admettant l’image simpliste de plateaux accrochés à des structures porteuses, chaque plateau aurait été attaché aux 283 colonnes, et toutes les attaches n’auraient pu se rompre au même instant. 31 Une rupture soudaine est possible pour le béton et la maçonnerie, mais l’acier est un matériau déformable à haute température. Améliorés par des décennies de recherche scientifique et technique, les calculs de résistance au feu de l’acier permettent de prévoir le comportement des structures. 32 En regardant si les poutres se déforment, les pompiers peuvent anticiper un risque d’écroulement. Le résultat final de ces chutes en cascade eût d’ailleurs été un tas de « débris d’assiettes », tandis que les structures interne et externe seraient restées debout, tout au plus vacillant par manque d’entretoises. En réalité, une grande part de l’acier et du béton des tours fut réduite en poussière, et les décombres n’étaient pas des entassements de fragments de dalles. La théorie de la pile d’assiettes n’explique pas ces faits, et est incompatible avec les lois de la Physique. Pourtant de vaillants journalistes et de téméraires « experts » médiatiques tentèrent de faire admettre l’impossible. 33

À supposer que des colonnes de soutien aient été cisaillées et que des pans de plancher soient tombés, la résistance de la partie basse de l’immeuble aurait arrêté leur chute, selon le principe de conservation de la quantité de mouvement, car cette partie était plus grande et beaucoup plus massive que la partie haute, et soutenue par les fondations ancrées dans le sol. Tant que le bas resta solide, la force résistante exercée du bas vers le haut resta égale à la force exercée du haut vers le bas. Le haut de l’immeuble ne peut avoir écrasé le bas.

Le haut de l’immeuble n’écrasa pas le bas ; il est tombé parce que le bas ne le soutint plus.

La Physique n’est pas la magie, elle décrit la réalité sur laquelle elle est fondée. Il ne suffit pas, comme dans Harry Potter, d’émettre un vœu pour qu’il se réalise (même de travers). Certes l’Amérique est le continent de tous les possibles, mais les lois de la Mécanique ne s’appliquent-elles pas à Manhattan ?

2.3 Effondrement sans cause : l’énigme de la tour n° 7

Plusieurs heures après les attentats, des incendies s’allumèrent dans une troisième tour, n° 7, située à 150 mètres des tours jumelles, dont elle était séparée par un autre immeuble, et que nul avion n’était censé avoir frappée. Haute de 173 m (47 étages), elle était comparable à la Tour Montparnasse haute de 209 mètres (56 étages). Sa chute fut annoncée plusieurs heures d’avance, même par la télévision BBC, alors qu’elle était encore debout, son image bien visible sur l’écran derrière la présentatrice. Soudain, à 17 h 20, elle s’effondra tout entière en 12 secondes, sur sa base. Par solidarité avec ses grandes sœurs ? Pendant les premières secondes, elle tomba de trente mètres à la vitesse de la chute libre ; après l’avoir d’abord nié, même le NIST dut le reconnaître et admettre que la cause est inconnue. Mais le rapport officiel se contredit en affirmant d’abord « l’effondrement du WTC7 fut un effondrement progressif produit par des incendies » puis (sur la même page !) en mentionnant « une chute libre de la hauteur d’environ 8 étages, selon l’accélération de la pesanteur pendant environ 2,25 s ».

Comment une chute libre pourrait-elle être progressive ?

2.4  Effondrement et pulvérisation des tours : d’où provint l’énergie ?

2.4.1 Incendies de bureau

Le kérosène n’explose pas ; c’est pourquoi il est utilisé en aviation. À supposer même que des avions eussent frappé les tours, le kérosène aurait brûlé en un quart d’heure. Les réservoirs d’un Boeing 757 contiennent au plus 42 680 litres de kérosène, et selon le rapport de la FEMA (Federal Emergency Management Agency Agence fédérale des situations d’urgence), chaque avion transportait 37 900 litres de kérosène. Ce volume est celui d’un cube de 3,35 mètres d’arête, tandis que les deux tours mesuraient 63,4 x 63,4 x 415 mètres. Cinq tours Montparnasse chacune ! 34

Des incendies de bureau durèrent une heure dans la tour sud et une heure et demie dans la tour nord. La plus grande part de l’énergie dégagée par un feu chauffe l’air, d’où la faible efficacité d’un feu dans un âtre, dont la chaleur part surtout par le conduit de cheminée. La quantité d’énergie nécessaire pour atteindre une température donnée dépend de la nature et de la quantité de matériau à chauffer. 35 La température d’un incendie de bureau est 800-900 degrés Celsius. La température de fusion d’un alliage d’acier dépend de la composition chimique, mais reste proche de 1427 °C (1700 K). L’acier commence à mollir vers 600 °C, mais, en une heure, l’air chaud ne peut transmettre au cœur de poutres en acier, épaisses et ignifugées, une quantité d’énergie suffisante pour les ramollir. 36

En outre, une charpente métallique en réseau répartit la chaleur comme un radiateur, donc abaisse la température des poutres. Et comme la chaleur ne diffuse pas instantanément, les structures fléchissent asymétriquement et penchent d’un côté. Les effondrements dus à des incendies ne sont jamais symétriques.

2.4.2 Preuve par l’exemple : incendies de gratte-ciel

En 1975, un incendie dans la tour nord ravagea pendant plusieurs heures la moitié du onzième étage (en bas de la tour), puis se propagea à d’autres étages où il fut bientôt éteint. La structure de la tour ne fut néanmoins pas endommagée. En 1991, un incendie au One Meridian Plaza de Philadelphie dura 18 heures et détruisit 8 des 38 étages. Selon le rapport de la FEMA « Des poutres et des poutrelles se sont tordues ou affaissées… suite à l’exposition au feu, mais les colonnes ont continué à supporter leur charge sans dégât apparent. » 37 En 2004, à Caracas, 20 étages d’une tour de 50 étages brûlèrent pendant 17 heures, mais le gratte-ciel ne s’effondra pas. 38 L’énergie d’un incendie ne peut suffire à détruire un gratte-ciel.

Une relation de cause à effet entre incendie et effondrement est donc exclue.

2.4.3 Explosions et effondrement

Des pompiers et d’autres témoins présents dans les tours entendirent une série d’explosions, au sous-sol, au rez-de-chaussée et dans les étages proches de l’incendie. Des poutres furent éjectées jusqu’à 500 mètres ou s’encastrèrent dans les façades d’immeubles voisins. 39 Les vitesses estimées par analyse des films, image par image, atteignent jusqu’à 110 km/h. Pendant les 7 minutes précédant l’effondrement, une coulée de métal fondu fut filmée tombant du 80e étage d’une façade de la tour Sud, WTC2. L’analyse chimique des décombres identifia des produits de réaction d’un explosif utilisé en démolition, la thermite. Des cordons de thermite auraient causé les coupures obliques nettes, visibles sur des poutres non pulvérisées. Mais des explosifs chimiques ne dégagent pas assez d’énergie pour réduire des bâtiments en poussière, et leur emploi laisse de grands pans de bâtiment d’un seul tenant. 40

Les tours s’effondrèrent en dix à quinze secondes, l’incertitude étant due à la poussière masquant la fin de la chute. 41 Des milliers de tonnes d’acier et de béton furent réduits en grains de quelques millimètres à quelques dixièmes de millimètre, s’élevant en volutes semblables à celles d’explosions volcaniques pyroclastiques, puis se déposèrent en recouvrant les rues d’une couche de poussière épaisse de plusieurs centimètres. Or la quantité d’énergie nécessaire pour broyer un solide est une fonction croissante de la finesse des grains. D’où provint l’énergie ?

Non seulement la pulvérisation des matériaux nécessita beaucoup d’énergie, mais sa rapidité indique une source d’énergie dégageant une grande puissance, concept physique important.

La puissance est le rapport de la quantité d’énergie au temps pendant laquelle elle est émise.Pour démarrer une voiture ou faire décoller un avion, les moteurs doivent fournir beaucoup plus de puissance que pendant un mouvement à vitesse constante, sur route ou en vol.

2.4.4 Persistance d’un grand dégagement de chaleur

La puissance nécessaire pour pulvériser presque instantanément des milliers de tonnes d’acier et de béton est difficile à évaluer, mais une valeur minimale de l’énergie dégagée peut être estimée en considérant l’évolution de la température du site.

Des blocs de béton et d’acier mêlés furent trouvés, dont l’apparence est celle de la lave refroidie. Des températures d’environ 2000 °C furent mesurées. Des photographies célèbres montrent de l’acier rougeoyant retiré de la pile de débris. Quelques citations de témoins font ressentir la réalité du dégagement de chaleur :

– Au dire des pompiers, les semelles de leurs bottes fondaient. Sous les débris, la température était « si intense qu’ils ont rencontré des rivières d’acier en fusion », « comme dans une aciérie ». 42 Ils s’exposaient à des périls comme « la secousse d’un effondrement profondément en dessous, […] ou, dans les premiers temps, les coulées de métal en fusion s’échappant des noyaux chauds et s’écoulant le long des murs brisés à l’intérieur des fondations. » 43

– « 21 jours après l’attaque, l’acier en fusion coulait toujours ».44 « Sous terre, c’était encore si chaud que du métal en fusion a coulé sur les côtés du mur du bâtiment 6. » 45

– « Des éléments en acier, dans la pile de débris, semblent avoir été partiellement évaporés à des températures extraordinairement élevées ». 46

La température de sublimation du fer, principal composant de l’acier, est de 2861 °C (3134 K).

Des relevés de température par thermographie infrarouge aérienne montrèrent, le 16 septembre, des points chauds jusqu’à une température de 747 °C (1020 K). 47 Le 7 octobre 2001, une image thermique montra des températures semblables aux emplacements des trois bâtiments (WTC1, WTC2 et WTC7), quoiqu’ils aient été architecturalement très différents et aient subi des dommages différents. 48 Le refroidissement fut progressif au cours des mois suivants : « Le feu souterrain brûla pendant exactement 100 jours et a finalement été déclaré “éteint” le 19 décembre 2001 ». Quels matériaux combustibles auraient alimenté un « feu souterrain » ? Comment l’air nécessaire à la combustion serait-il parvenu dans le sous-sol ?

Le 12 février 2002, cinq mois après l’effondrement des tours, des mesures par la même méthode révélèrent encore une émission de chaleur. 49 Le sous-sol n’avait donc pas atteint l’équilibre thermique et continuait à se refroidir. Les matériaux sont ainsi restés pendant trois mois à des températures bien plus élevées que celles d’un incendie de bâtiment. Puisque, selon le deuxième principe de la Thermodynamique, l’énergie ne se concentre pas spontanément, ces températures ne peuvent avoir été causées par un « feu souterrain », mais résultaient de l’existence d’une source de chaleur très importante dans la profondeur du sous-sol. 

Les lois du transfert de la chaleur sont couramment employées par les architectes pour dimensionner les circuits de chauffage des bâtiments, et par les ingénieurs pour assurer le refroidissement, en électronique comme en automobile. En estimant la surface d’émission et l’évolution au cours du temps de la différence de température avec l’air ambiant, ces mesures permettent d’estimer la quantité de chaleur totale émise par le site. 50 Elle est énorme, de l’ordre de 1 pétajoule (1015 joules ou 1 000 000 000 000 000 joules), soit la chaleur émise par la combustion de 24 000 tonnes de pétrole, pouvant remplir plus de 10 piscines olympiques. 

2.4.5 Déblaiement des ruines

Élimination des preuves matérielles

Le déblaiement commença aussitôt après la catastrophe, avant toute enquête, et l’acier des décombres fut envoyé en Chine, en Inde et d’autres pays d’Asie. Procédé inhabituel en cas de désastre sans précédent. La soustraction et la dissimulation de preuve sont des délits. 51

Cancers des sauveteurs et des déblayeurs

Des équipes de détection furent envoyées sur place le jour même, habillées de tenues NBC. Les déblayeurs ne restaient que quelques jours avant d’être remplacés, et regrettaient de quitter le chantier à peine devenaient-ils efficaces. Parmi les 80 000 personnes affiliées au programme sanitaire WTC Health Program, à la fin de mars 2021, près de 14 000 souffraient d’un cancer et 1015 en étaient morts. 52 Les cancers des voies respiratoires et digestives furent causés vraisemblablement par des débris d’amiante et des poussières radioactives inhalées ou ingérées. Des cancers de la peau et des lymphomes sont nombreux aussi. Les malades ont constitué des associations de défense et prononcé maintes conférences aux États-Unis. 

2.5 Fausseté de l’explication officielle

En résumé, l’explication officielle enfreint des principes physiques fondamentaux :

– Le principe de conservation de l’énergie : de l’énergie ne peut être créée. Ce principe est fondamental pour toute la Physique (« premier principe de la Thermodynamique »).

– Le principe de dispersion de l’énergie : la chaleur ne peut pas s’être concentrée dans les poutres ni dans le sous-sol (« deuxième principe de la Thermodynamique »).

– Le principe fondamental de la dynamique (« deuxième loi de Newton ») : un projectile ne peut percer une cible sans ralentir.

– Le principe des actions réciproques (« troisième loi de Newton ») : un tube creux en alliage d’aluminium ne peut percer un treillis en acier sans se déformer.

– Le principe de conservation de la quantité de mouvement.

L’explication officielle enfreint encore le principe fondamental de la dynamique, le principe des actions réciproques et le principe de conservation de la quantité de mouvement en affirmant que le bas de chaque tour fut écrasé par le haut. L’effondrement ne peut être dû qu’à la perte de résistance du bas.

D’autres lois, non détaillées dans ce bref article, sont enfreintes par l’explication officielle :

– La loi de diffusion de la chaleur de Fourier : la température du réseau de poutres ne peut être devenue uniforme dans tout l’immeuble.

– La loi de changement d’état des matériaux : la température d’un incendie de bureau ne peut faire fondre de l’acier ni le fragmenter finement. 

– La loi de rayonnement des matériaux selon la température (corps noir) : avant l’effondrement, la couleur des coulées de métal fondu sur une façade, jaune ou blanche, seule information disponible, indique une température de 1200 °C au moins, soit une température supérieure à celle d’un incendie. Ces coulées furent sans doute dues à des réactifs placés localement. 53

L’explication officielle enfreint les principes les mieux établis de la Physique.

Mais la Physique permet aussi de comprendre le mode opératoire.

3 Explosions nucléaires souterraines

Les tours de Manhattan furent détruites par des explosions nucléaires souterraines. Cette « interprétation complotiste délirante » est la seule compatible avec les lois de la Physique. 54

À l’apogée de l’engouement pour l’énergie nucléaire, pendant les années 1950 et 1960, des essais d’emploi d’explosifs nucléaires pour de gros travaux de génie civil, comme creuser des canaux, furent faits en URSS 55 et aux USA56. Mais la pollution résultante les fit abandonner. Toutefois ces essais rendirent réalisable ce procédé de démolition de gratte-ciel. 

3.1 Insuffisance des explosifs chimiques, nécessité d’explosifs nucléaires

Les explosifs chimiques couramment utilisés en démolition ne pulvérisent pas les bâtiments, quoique l’effondrement dégage de la poussière, et les décombres sont des amas de pans de murs et de planchers. Pour fragmenter des milliers de tonnes d’acier et de béton en grains millimétriques, il faudrait une très grande masse d’explosifs, en proportion notable de la masse de l’immeuble, répartie dans toutes les parties de la tour par des dizaines de techniciens pendant des milliers d’heures. Impraticable.

L’énergie chimique libérée par unité de masse d’un explosif classique est déterminée par l’énergie de liaison entre électrons et noyaux, mais celle d’un explosif nucléaire l’est par l’énergie de liaison des nucléons — protons et neutrons — dans les noyaux des atomes. Or l’énergie de liaison entre les nucléons des noyaux est un million de fois plus grande que l’énergie de liaison entre les électrons et les noyaux. En pratique, les matériaux nucléaires opérationnels comportent beaucoup de masse inerte, mais leur densité énergétique reste cependant 10 000 fois plus grande que celle des matériaux chimiques. C’est pourquoi une centrale électrique nucléaire n’est rechargée en combustible que tous les 3 ans, tandis qu’une centrale à charbon est alimentée quasiment en continu, par trains entiers.

Les bombes nucléaires émettent de l’énergie en quelques microsecondes, produisant une puissance inimaginable par l’esprit humain, et causant une onde de choc dont la pression maximale, de l’ordre du milliard d’atmosphères, est beaucoup plus destructrice que celle produite par tout explosif chimique.

Seule une bombe nucléaire émet la puissance suffisante pour réduire quasi instantanément des milliers de tonnes d’acier et de béton en poussière millimétrique, et contient assez d’énergie pour produire la très grande quantité de chaleur lentement dégagée du sous-sol de Manhattan.

En quelques microsecondes, les réactions nucléaires dégagent une énergie énorme, décomposant les roches du sous-sol jusqu’à l’état de plasma, particules sans liaisons à très haute température. 57 L’onde de choc fragmente les roches environnantes. En quelques dixièmes de seconde, une cavité se forme et s’agrandit. Si l’explosion est assez profonde, l’onde atteint la surface du sol, mais ne la soulève pas ; les roches situées entre le haut de la cavité et la surface du sol forment le « toit de la cavité ». L’onde atteignant la surface ne se diffuse pas dans l’air, d’où l’absence de bruit, mais se diffuse dans les objets solides placés sur le sol.

La chaleur de la cavité diffuse dans les roches les fait fondre, et ces deux effets absorbent de la chaleur et font baisser la température du plasma et des gaz, et donc la pression dans la cavité. 58 Lorsque la pression ne suffit plus à soutenir le toit de la cavité, il s’effondre, tombe dans la cavité, et le sol s’affaisse. Qu’une pression souterraine très grande produise une dépression à la surface du sol est un effet contre-intuitif, mais bien étudié. 59

Si l’explosif nucléaire est placé sous un bâtiment à une profondeur convenable, l’onde de choc et l’affaissement du sol peuvent faire écrouler même des gratte-ciel à structure métallique.

La quantité de chaleur restant dans la cavité est une fraction de l’énergie explosive, et son dégagement est retardé par son transfert à travers les roches du toit, tombées dans la cavité. Des éléments radioactifs s’échappent, mais d’autant moins que la profondeur est grande. Au cours de nombreux essais, les physiciens ont mesuré le rayonnement, la température, la dépression du sol, etc., et dès les années 60 ils ont su calculer la forme et les dimensions de la cavité et de la cheminée, selon la nature de la roche encaissante, la profondeur et l’énergie de l’explosion. En France, ces analyses furent faites par le Commissariat à l’Énergie Atomique. 60

Depuis 1963 les essais militaires d’explosions aériennes ont été réduits, puis interdits, et depuis 1974, un traité international a limité la charge des explosions souterraines à 150 kT, soit 0,63 pétajoule. Ces explosions émettent beaucoup moins de particules radioactives dans l’atmosphère que les explosions aériennes ou que l’accident de Tchernobyl. Des mesures sismographiques, hydroacoustiques et infrasoniques, ainsi que le dosage des particules de radionucléides dans l’air, permettent de les détecter et de connaître leurs caractéristiques, même à de grandes distances. Les États peuvent ainsi se surveiller les uns les autres. 61

3.2 Technique de démolition d’urgence prévue dès la construction

La pulvérisation instantanée des tours fut l’effet d’une puissance que seules des bombes nucléaires peuvent dégager. Mais où ces bombes avaient-elles été placées ?

Démolir des gratte-ciel est une entreprise difficile, et les règlements d’urbanisme imposent aux maîtres d’œuvre de proposer, dès la construction, une solution technique de démolition. 62 Un procédé de démolition d’urgence peut avoir été prévu pour les Tours Jumelles, bâtiments exceptionnels, construits selon les meilleures techniques des années 60. Une loge peut avoir été creusée sous le niveau du sous-sol le plus profond de chacune. Cette hypothèse est corroborée par la cotation des hauteurs, sur les plans des immeubles, à partir d’une altitude de référence très en dessous des fondations : 246 pieds, soit 75 m, dans le socle rocheux. 63

3.3 Destruction des tours de Manhattan

Chaque tour fut détruite par l’explosion souterraine d’une bombe nucléaire placée dans la roche, sous les fondations. 64 Plusieurs petites bombes « mini-nuke » n’auraient pas suffi, et n’auraient pas produit l’énorme quantité de chaleur dégagée du sous-sol pendant des mois. L’onde de choc atteignit aussitôt les fondations et se propagea dans l’immeuble. Jusqu’aux trois quarts de la hauteur environ, l’énergie de l’onde brisa des liaisons chimiques et fragilisa les matériaux. 65 La pression maximale de l’onde varie approximativement comme l’inverse du carré de la distance au point de l’explosion ; la quantité d’énergie transmise fut donc moindre dans les étages supérieurs, où l’onde ne causa plus qu’une déformation élastique et diminua moins la résistance mécanique que dans la partie inférieure. 

Sur plusieurs vidéos prises par des caméras placées sur support fixe, l’image tremble 12 s avant la chute des tours, durée pouvant être interprétée comme le délai entre l’explosion et l’effondrement du toit de la cavité. Lorsque cet effondrement ôta à l’immeuble le support des fondations, la partie basse de l’immeuble tomba en se désagrégeant. N’étant plus soutenue, la partie haute tomba en se désagrégeant à son tour, à une accélération d’environ 2/3 de la chute libre, à peine freinée par la cohésion résiduelle de la partie basse et la résistance de l’air. 66

Des explosions déclenchées juste avant la chute prouvent la présence de charges explosives chimiques, dont la mise à feu paraît avoir été synchronisée à celle de la bombe souterraine. 67 Placées en des points choisis de la structure, ces charges ont peut-être désolidarisé le haut et le bas de l’immeuble et coupé une part du train d’ondes, et elles servirent aussi de leurre pour dérouter les enquêteurs. S’il pouvait être consulté, le plan de démolition serait instructif.

Une grande part des matériaux se dissipa en volutes de poussière. D’une hauteur d’environ 20 m, les tas de décombres étaient remarquablement petits par rapport aux immeubles de 420 m. Des relevés aériens par la technique LIDAR montrent que chaque tas était au centre d’une dépression peu profonde. 68

Les débris des tours recevaient de la chaleur issue de la cavité, diffusant à travers les roches comblant la cheminée. L’énergie accumulée maintint le sous-sol à température très haute pendant plus de trois mois. L’émission de radioactivité au cours des semaines suivantes, mais le peu de pollution résiduelle indiquent une fusion plutôt qu’une fission, la fission n’étant nécessaire que pour amorcer la fusion. Les autorités ne furent pas disertes sur la présence de tritium, isotope radioactif de l’hydrogène produit par fusion. Après déblaiement des décombres, la cheminée sous l’emplacement de chaque tour fut couverte par une chape en béton, surmontée d’un grand bassin d’eau. Le béton et l’eau absorbent le rayonnement résiduel des éléments radioactifs présents dans la cavité, de sorte que le site est désormais sans danger.

Quant à l’expression « ground zero », elle désigne depuis huit décennies, en vocabulaire militaire le point de la surface du sol à l’aplomb d’une explosion nucléaire.

Voilà les grandes lignes de l’affaire, faciles à vérifier. Les documents officiels, les études techniques publiées sur Internet, quelques connaissances de base en Physique et un zeste de bon sens suffisent.

Toute interprétation rationnelle des évènements doit expliquer :

1/ L’entrée d’avions de ligne dans des immeubles à structure en acier S’ils ne peuvent pas percer la façade, force est de déduire qu’ils n’étaient pas là.

2/ L’effondrement des trois tours de Manhattan : Tours Jumelles et WTC7.

3/ L’origine de la puissance nécessaire pour pulvériser les tours, et de l’énergie dégagée du sous-sol pendant des mois.

Or la version officielle n’explique rien et est incompatible avec les lois de la Physique. 69

4 Conclusions

Donc les conclusions s’imposent :

1/ Les principes et lois physiques ne s’appliquent pas à Manhattan. Exceptionnalisme.

Dans une stratégie de réindustrialisation des États-Unis, cette particularité serait précieuse pour fabriquer des produits à haute valeur ajoutée.

2/ De l’énergie a été créée, et comme les États-Unis sont un pays très religieux « under God », c’est que Dieu a fait un miracle ; les enquêteurs devraient donc se tourner humblement vers les théologiens pour leur demander d’en expliquer le sens.

3/ À moins qu’une explication plus rationnelle ne soit possible…

Que chacun réfléchisse et conclue !


1 http://wtc.nist.gov/pubs/factsheets/faqs_8_2006.htm Les faits n’ont pas été étudiés par plusieurs équipes d’experts indépendantes qui eussent ensuite confronté leurs avis, et le rapport n’a pas été débattu publiquement. Philip Zelikow, qui dirigea la commission d’enquête, était lié aux gouvernements des États-Unis et d’Israël.

2 Des associations de professionnels, comme Architects and Engineers for 9/11 Truth, ou Pilots for 9/11 Truth, ont analysé ces évènements. http://ae911truth.org/ Parmi d’autres auteurs : Thierry Meyssan 11 Septembre 2001. L’effroyable imposture. Carnot, 2002. Laurent Guyénot : JFK — 11-Septembre, 50 ans de manipulations.

3 Même consciencieux, un accessoiriste n’a pas toujours le matériel nécessaire. Mise en scène bâclée plutôt que restes de catastrophe aérienne. Les autres débris trouvés furent une roue incrustée dans une poutre et un morceau d’aile découvert en avril 2013 entre deux immeubles et entouré d’une corde… Les décombres avaient été pourtant déjà dûment fouillés par des agents du Service National de Sécurité des Transports (National Transportation Safety Board, NTSB) agissant à la requête du Bureau Fédéral d’Enquêtes (Federal Bureau of Investigations, FBI).
https://aitia.fr/erd/esprit-critique-es-tu-la/
http://govinfo.library.unt.edu/911/report/911Report_Notes.htm
http://www.aldeilis.net/fake/1083.pdf http://pacer.psc.uscourts.gov    

4 Les spécifications sont pourtant sévères : enregistrement de 300 paramètres pendant 25 heures ; résistance à l’impact de 3400 G ; résistance à la température de 1100 °C pendant 30 minutes ; résistance à la pression de 7000 mètres d’eau ; émission à 37,5 kHz pour le repérage ; batterie d’une durée de vie de 6 ans. Le numéro des boîtes permet d’identifier l’avion, et leur contenu de connaître les circonstances précédant un accident.

5 http://www.guardian.co.uk/september11/story/0,11209,669961,00.html Depuis, tant de documents d’identité de tant de terroristes ont été trouvés sur des pare-brise après un attentat, que c’en est devenu une coutume.

6 Un citoyen des États-Unis, Alexander Collin Baker, musicien et vidéaste connu sous le nom de « Ace Baker », réalisa une série de 8 vidéos sur le 11 — Septembre 2001, intitulée « The Great American Psy-Opera ». Cette capacité d’analyse critique lui serait venue à la suite d’un accident médical qui modifia son psychisme : https://aitia.fr/erd/eloge-du-handicap/ Dans l’épisode 7 de la série, il interrogea l’auteur de la séquence vidéo, Kai Simonsen, qui s’empêtra pour trouver une explication plausible à ce « fondu au noir », ainsi qu’au zoom « prémonitoire » qu’il effectua juste avant : la caméra transmettait un plan très large sans avion visible, puis zooma très fortement juste avant l’instant fatidique de la collision. À partir de 19 min 20 s, Kai Simonsen affirme que le noir est provoqué par la mise en place d’un doubleur de focale sur l’objectif afin d’obtenir un plan plus serré… mais le plan est exactement le même avant et après la coupure ! Ces huit épisodes, totalisant plus de 4 heures, sont encore visibles en partie en version originale, et en totalité en version sous-titrée en allemand : https://www.youtube.com/user/CollinAlexander

Une version des épisodes 6 à 8, sous-titrée en français par Laurent Guyénot, est visible sur dailymotion :
https://www.dailymotion.com/video/x2546ic
https://www.dailymotion.com/video/x25ff9k
https://www.dailymotion.com/video/x254kr6

7 La rapidité de diffusion prouve que les auteurs des vidéos avaient accès ouvert aux chaînes de télévision. Seuls les frères Naudet présentèrent une vidéo de la frappe du premier avion : des virtuoses du suivi de cible et de l’ajustement de focale. Pourraient-ils être incités à révéler les noms de leurs commanditaires ?

8 Selon le NIST, 542 ± 24 mph soit 872 ± 39 km/h pour l’avion de la tour sud (WTC2).

9 https://web.archive.org/web/20210112064317/pilotsfor911truth.org/WTC2.html et web.archive.org

10 Dans la tour nord, le 91étage avait été loué quelques semaines avant par des « artistes » du groupe Gelatin qui firent pendant quelques jours une « installation » : un hourd dépassant de l’immeuble. Les étages 93 à 100 étaient occupés par la compagnie Marsh & McLennan, dont le PDG était Jeffrey Greenberg, liés aux assureurs et contre-assureurs des tours. Les explosions se produisirent entre les 91e et 98étages.

11 Après la première explosion, les regards étaient rivés sur la face nord de la tour nord. La seconde explosion s’est produite sur la face sud de la tour sud, soit à l’opposé, là où l’attention générale n’était pas fixée.

12 Les journalistes ne mirent pas en avant les propos mesurés des gens prudents. Des témoins affirmèrent n’avoir pas vu d’avions, mais seulement des explosions : https://www.youtube.com/watch?v=qH8SN_RnGEQ

Dans des reportages sur place, diffusés le jour même, quelques personnes interrogées paraissent réciter une leçon apprise, dont le fameux « Harley guy », un homme portant casquette et T-Shirt Harley Davidson, très calme en plein tumulte, et capable, au moment même, de résumer les conclusions des rapports d’enquête futurs et officiels :

13 Les liaisons entre les atomes déterminent la dureté propre des matériaux, comme les alliages métalliques. À forces subies égales, un plus grand nombre de liaisons sont rompues et plus d’atomes sont déplacés dans un alliage d’aluminium que dans un alliage d’acier. L’alliage d’aluminium est donc moins dur que l’acier. Un projectile, comme une balle d’arme à feu, doit être plus dur que la cible pour la percer. De même un couteau coupe du pain parce que les faibles liaisons électrostatiques entre les molécules constituant la croûte et la mie du pain sont brisées, tandis que celles entre les atomes de métal ne le sont pas.

14 La structure extérieure des tours était un réseau de poutrelles en acier, décrit plus bas dans cet article. L’expression « mur rideau » désigne les parois externes des immeubles, où prédomine le verre qu’un choc peut briser ; elle est toutefois impropre, car des colonnes verticales renforcent aussi la façade, surtout dans les hautes tours. Cette fragilité apparente des parois a pu faire croire que des avions pouvaient entrer dans des tours.

15 Comme le moment quadratique d’une poutre.

16 Le principe de conservation de la quantité de mouvement d’un système, principe d’inertie, fonde la Mécanique. De ce principe est déduite la deuxième loi de Newton : « Les changements qui arrivent dans le mouvement sont proportionnels à la force motrice, et se font dans la ligne droite dans laquelle cette force a été imprimée. » L’accélération est égale au rapport de la force à la masse :  ou . Si la force F est nulle, l’accélération est nulle et donc la vitesse du mouvement constante. Le concept d’inertie, l’un des mieux établis de la Physique, fut progressivement précisé par Galilée, Baliani, Torricelli, Descartes, Huygens, puis énoncé explicitement par Hooke, formulé mathématiquement par Newton, et généralisé par Poincaré et Noether.

17 Lors d’un choc d’un objet mobile contre un objet immobile et ne pouvant être mis en mouvement, comme une voiture contre un arbre, l’énergie cinétique se dissipe en déformation des matériaux, puis en chaleur.

18 Attention, un tel cas comporte des pièges. Voir ici : https://aitia.fr/erd/balle-tueuse-de-raquette-info-ou-intox/

19 Selon les architectes, les coefficients de sécurité étaient si grands que les tours jumelles résisteraient à l’impact d’un Boeing 707 ou d’un Douglas DC-8 en pleine charge, volant à 965 km/h : « […] une telle collision causerait seulement des dégâts locaux ne pouvant provoquer l’effondrement ni des dommages conséquents à l’immeuble, et ne mettrait en danger ni la vie ni la sécurité des occupants, hors de la proximité immédiate de l’impact » Henry Hold and company, City in the sky, Times Books, 2003. La documentation de l’étude était conservée dans les bureaux de l’Autorité portuaire, détruits par l’effondrement du bâtiment n° 7 du World Trade Center. Fahim Sadek, Baseline Structural Performance and Aircraft Impact Damage Analysis of the World Trade Center Towers, NIST, 2005, « NCSTAR 1-2 appendix A », p. 305-307

20 https://en.wikipedia.org/wiki/1945_Empire_State_Building_B-25_crash

La plus grande décélération longitudinale que peut subir une carlingue d’avion de ligne sans se froisser est d’environ 10 G, dix fois l’accélération de la pesanteur, le plus que peut encaisser un pilote de chasse. Cette accélération est bien moindre que celle subie par des objets durs lors des chocs les plus anodins ; ainsi deux billes de billard, lors de leur bref contact durant quelques millisecondes, subissent des accélérations de 100 G ou plus.

21 Le journaliste Thierry Meyssan l’affirma dès mars 2002, et fut aussitôt étiqueté « complotiste délirant ». Thierry Meyssan, 11 Septembre 2001 : L’effroyable imposture. Carnot, 2002.

22 À la demande insistante de l’association de « Pilots for 9/11 Truth », les enregistrements de la boîte noire du vol AA77 (prétendument retrouvée) furent déclassifiés par le National Transportation Safety Board (Bureau National de Sécurité des Transports), mais ne furent pas communiqués : le document présenté fut une trajectoire reconstituée en images de synthèse à partir de ces enregistrements supposés. Or elle montre une manœuvre impossible pour un avion de ligne (à 850 km/h !) et aboutissant au-dessus du Pentagone !

23 Avant l’effondrement de la façade, le trou d’entrée était rond. De chaque côté, la façade présentait des dégâts dans un rectangle horizontal, tracé au cordeau, vraisemblablement censé suggérer l’impact des ailes. Le trou de sortie persista et était rond aussi. Or entre l’entrée et la sortie, il y avait une vingtaine de colonnes.

24 Quel crédit accorder à de telles photographies ?

25 Un jeune officier prévint Cheney plusieurs fois de l’approche d’un avion vers Washington, et reçut comme réponse que « les ordres étaient maintenus ». Leurre, avion de ligne ou avion militaire porteur d’un missile ?

26 https://www.youtube.com/watch?v=0SL2PzzOiF8

27 Stephen W. Banovic. Steel inventory and identification. Technical report, NIST, September 2005: p. 55. http://fire.nist.gov/bfrlpubs/build05/PDF/b05030.pdf. Les planchers étaient 110 dalles de béton, de soixante-trois mètres de côté et d’une quinzaine de centimètres d’épaisseur.

28 Gregory H. Urich. Analysis of the mass and potential energy of world trade center tower 1. Journal of 911 Studies, 2007. http://www.journalof911studies.com/volume/200703/GUrich/MassAndPeWtc.pdf.

29 La forme proche d’un arc de parabole des arches de la tour Eiffel participe à leur stabilité, mais la forme parallélépipédique des gratte-ciel impose une grande résistance, surtout en bas, et donc un réseau serré de poutres robustes. Pour éviter le basculement de ces pieux fichés au bord de l’océan, offrant prise aux vents de tempêtes, les fondations étaient profondément implantées dans le granit, sous la couche sédimentaire.

30 Les assiettes ne sont pas supposées empilées, mais suspendues à des poteaux verticaux par de frêles attaches, théorie nommée aux É-U pancake theory « théorie de la crêpe », soutenue par la FEMA (Chapitre 2, 2002).
https://aitia.fr/erd/travaux-diriges-version-serieuse.

31 Un bélier ne fait que transmettre l’énergie cinétique que les servants lui impriment. Pas d’énergie, pas de choc. Sans élan, un bélier ne peut enfoncer une porte. Si des assiégeants placent la tête du bélier contre la porte d’une forteresse sans faire bouger l’engin, les défenseurs peuvent dormir tranquilles.

32 Après une étude expérimentale des effets, sur des structures en acier, de hautes températures pendant plusieurs heures. La FEMA a conclu : « Bien que la température des poutres en acier ait atteint 800-900 °C (1.500-1.700 °F) dans trois des tests, nul effondrement n’a été observé pour les six expériences. » FEMA, World Trade Center Building Performance Study, mai 2002, A-9 Appendix A : Overview of Fire Protection in Buildings.

33 https://www.youtube.com/watch?v=DR1qnvMDh4w Vidéo esclaffatoire, esbaudissante et rigolisible.

34 Les dimensions de la Tour Montparnasse sont 50 x 32 x 209 mètres.

35 L’énergie est une variable extensive et la température une variable intensive.

36 La température d’un feu de kérosène dépend de l’apport d’oxygène ; à l’air libre elle ne dépasse pas 1100 °C et ne peut atteindre 1700 °C que par apport d’air sous pression dans un réacteur dont les matériaux supportent cette température ; or, près des colonnes centrales des tours, à 25 mètres du dehors, l’apport d’air était faible. Selon le NIST, la température de l’air ne dépassa pas 1000 °C pendant 15 à 20 minutes (NIST, Rapport 1-5, 2005). Ce n’est qu’à la fin du XIXsiècle que les sidérurgistes réussirent à construire des fours supportant des températures assez élevées pour faire fondre l’acier, et nécessitant une alimentation en air.

Des photos disponibles sur Internet montrent une femme, identifiée par sa famille, agitant les bras en signe de détresse, debout dans la brèche prétendument faite dans la façade en acier par les ailes en aluminium d’un avion, là où la température était censée être infernale selon la version officielle des évènements.

37 http://www.consensus911.org/fr/point-mc-10-fr/#N_7

38 http://www.consensus911.org/fr/point-mc-10-fr/#N_9 Pour les amateurs de catastrophes :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_grands_incendies Autres incendies de gratte-ciel : 24 février 1972, tour Andraus à Sao Paulo, 30 étages brûlés ; 1er février 1974, tour Joelma à Sao Paulo, 25 étages, embrasement du 12e au 25e étage ; 15 novembre 2010, à Shanghai, un immeuble 28 étages. Certes les tours de Manhattan étaient beaucoup plus hautes, mais ce furent les seules à s’effondrer et être pulvérisées.
https://www.profession-gendarme.com/une-saine-curiosite-amene-souvent-a-la-verite/

39 Jones, Steven, Korol, Robert, Szamboti, Anthony, and Walter, Ted. 15 years later: on the physics of high-rise building collapses. Europhysics News, 47(4):21–26, 2016. Fig. 6. Doi:10.1051/epn/2016402.

40 N. Harrit, J. Farrer, S. Jones, K. Ryan, F. Legge, D. Farnsworth, G. Roberts, J. Gourley, B. Larsen. Active thermitic material discovered in dust from the 9/11 World Trade Center catastrophe. (2009) The Open Chemical Physics Journal, 2 :7-31

41 Estimation: 12,6 secondes pour la tour 1 et 11,5 secondes pour la tour 2. Les tours étaient deux fois plus hautes (415 et 417 m) que la tour Montparnasse (209 m). Le calcul de la durée de la chute libre dans le vide est du niveau d’un baccalauréat scientifique. La formule est en effet :. La hauteur H des immeubles étant de 400 mètres et l’accélération de la gravité G de 9,81 m/s², la durée est d’environ 9 secondes. C’est une borne inférieure : la chute ne peut pas durer moins (et encore la résistance de l’air est-elle négligée). Or la conservation de la quantité de mouvement rend impossible un effondrement accidentel à la vitesse de la chute libre.

42 Lou Lumenick. Unflinching look among the ruins. New York Post, 3 Mars 2004.

43 William Langewiesche. American Ground: Unbuilding the World Trade Center. North Point Press, 2002.

44 James M. Williams, WTC a structural success. The Newsletter of the Structural Engineers Association of Utah, 6:3, 2001.

45 Ken Holden, Département de la conception et de la construction de New York ; Audition publique de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, le 1er avril 2003, National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States ; Public hearing, Avril 2003.
http://www.9-11commission.gov/archive/hearing1/9-11Commission_Hearing_2003-04-01.htm [cited2016-06-10].

46 Dr Barnett, professeur d’ingénierie de la protection contre les incendies à l’Institut polytechnique de Worcester ; cité par James Glanz. A nation challenged: The site; engineers have a culprit in the strange collapse of 7 World Trade Center: Diesel fuel. New York Times, 29 novembre 2001.

47 Images of the World Trade Center sites how thermal hot spots on September 16 and 23, 2001.
https://pubs.usgs.gov/of/2001/ofr-01-0429/thermal.r09.html [cited 2017-06-22].

48 Charles K. Huyck and Beverley J. Adams. Emergency response in the wake of the World Trade Center attack:
The remote sensing perspective. Technical report, Multidisciplinary Center for Earthquake Engineering Research, Juin 2002. http://mceer.buffalo.edu/publications/wtc/02-SP05-screen.pdf. Fig. 3.6, p. 22. Images acquises par EarthData au moyen d’un capteur aéroporté Raytheon.

49 EarthData International New York State, Office for Technology. Aerial views and maps of the WTC thermal imagery, 2001. http://www.loc.gov/exhibits/911/911-maps.html.

50 Les détails du calcul peuvent être consultés dans l’article « What is Basic Physics Worth? » de l’un des auteurs, disponible en ligne : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02004696

51 Le métal envoyé en Chine fut traité par la société Shanghai Baosteel Group Corp.
Des traces ont été effacées : https://www.bollyn.com/#article_16266

52 https://www.cdc.gov/wtc/ataglance.html#member1OrMore

53 Des alliages de métaux à plus basse température de fusion sont employés en soudure.

54 Cette interprétation fut exposée par un personnage atypique prétendant être un ancien officier soviétique spécialisé dans l’armement nucléaire, et disant vivre à présent en Thaïlande, Dimitri Khalezov. Il présenta sa version des événements dans de longs entretiens en anglais, faciles à trouver sur YouTube en effectuant une recherche sur son nom. Il publia aussi un document de plus de 1000 pages intitulé « 911thology » (« onze-septembrologie ») téléchargeable à partir de son site : http://www.911thology.com/
Le magazine Nexus, dans son édition allemande d’octobre-novembre 2010, publia un article dans lequel Khalezov résume sa version de la destruction des tours de Manhattan, téléchargeable sous forme de PDF :
https://www.nexus-magazin.de/files/gratis/artikel/Nex31_Khalezov_DritteWahrheit911.pdf. Une traduction en anglais est disponible : http://www.911thology.com/nexus1.html C’est en tentant de prouver, par un calcul de coin de table, que ses affirmations étaient insensées, que l’un des auteurs de cet article aboutit à la conclusion que l’hypothèse d’une explosion nucléaire souterraine était nécessaire pour expliquer l’énorme énergie dégagée sous forme de chaleur par les décombres de Ground Zero,au cours des mois suivant les attentats.

55 Le lac Chagan, au Kazakhstan, fut ainsi creusé : Explosions nucléaires pour l’économie nationale (Мирные ядерные взрывы в СССР). https://fr.rbth.com/tech/85161-urss-explosions-nucleaires
https://fr.wikipedia.org/wiki/Explosions_nucl%C3%A9aires_pour_l%27%C3%A9conomie_nationale

56 Programme « Plowshare ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Plowshare

57 Un spécialiste en Physique nucléaire pourrait expliquer la recombinaison du plasma en éléments chimiques. 

58 La pression est une densité d’énergie, quantité d’énergie par unité de volume.

59 Des essais d’explosions nucléaires souterraines furent faits dans le désert du Nevada. Des loges étaient creusées à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, et des photos du site montrent un grand nombre de dépressions causées par ces explosions : https://www.youtube.com/watch?v=u1Xe1TUQrpY Underground nuclear subsidence crater. https://www.youtube.com/watch?v=u1Xe1TUQrpY

60 https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/03/031/3031840.pdf
https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/35/095/35095014.pdf

61 Les dirigeants des grandes puissances furent certainement alertés par leurs services de renseignement.

62 Dès la construction de tels immeubles, les lignes de rupture des dalles et des poutres et les places des charges explosives sont prévues pour qu’ils s’effondrent dans l’aire de leur base, sans risquer de tomber sur les voisins. Les explosifs chimiques, instables à long terme, ne sont évidemment pas placés lors de la construction.

63 Voir ici la dernière image : http://www.911research.wtc7.net/wtc/evidence/masterplan/index.html
Ces loges sous les immeubles étaient bien sûr vides. Des bombes peuvent avoir été entreposées au sous-sol du bâtiment n° 7 au cours de l’été, lorsque des services de renseignement soupçonnèrent des préparatifs d’attentats. Incidemment la cote de 246 pieds, obtenue par conversion de 75 m, montre que cette partie du plan avait été tracée par des architectes et ingénieurs employant le système métrique.

64 La tour Sud s’effondra à 9 h 59 minutes 4 secondes, et la tour Nord à 10 h 28 minutes et 31 secondes. Les sismographes du laboratoire de Géophysique Lamont–Doherty de l’Université Columbia, à Palisades situé à 37 kilomètres — l’un des laboratoires qui établirent la théorie de la tectonique des plaques — enregistrèrent, juste avant les effondrements, des signaux de magnitude 2,1 dont les décours et les intensités signent des explosions dans le sol. Des signaux géophysiques durant aussi longtemps qu’une dizaine de secondes résultent de trains d’ondes d’assez forte intensité pour diffuser par divers chemins en se réfractant sur les interfaces de terrains de natures différentes. Des explosions calibrées sont utilisées en Géophysique pour l’étude des sols.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/des-signaux-sismiques-revelent-l-70808

65 Quoique ces immeubles aient contenu des milliers de chaises, de bouilloires électriques, d’ordinateurs, de téléphones, etc., très peu furent retrouvés dans les décombres. Il n’y a pas de marché des reliques, comme il y en eut lors de la démolition du mur de Berlin. Les vingt personnes retirées vivantes des décombres et les 293 corps trouvés étaient hors du parcours de l’onde de choc, que leur localisation permettrait d’étudier. Des 2 800 victimes environ disparues, 1 643 ont été identifiées. En admettant que quelques personnes aient été comptées à tort parmi les disparues, environ un millier de corps manque. Plusieurs mois plus tard, plus de 700 restes humains furent découverts sur le toit de l’immeuble de la Deutsche Bank. Des spécialistes de l’analyse de l’ADN identifièrent des personnes qui travaillaient dans les tours, et des pompiers qui n’étaient pas présents lors des explosions mimant le choc des avions. L’explosion thermonucléaire fut très brève, et par conséquent l’onde de choc contint des fréquences si hautes qu’à cette échelle de temps même la chair se comporte comme une matière rigide et est brisée.

66 Une vidéo https://www.youtube.com/watch?v=3HbD_Q6kmh8 (vers 2 h 5) montre une poutre se dissipant en poussière devant la caméra : ayant perdu sa cohésion, une faible brise suffit à la désagréger. Cette poutre est pourtant une partie du cœur de la tour nord, haute comme un immeuble ordinaire ! 

67 Les tours furent inaccessibles pendant le dimanche précédant l’attentat, officiellement pour des travaux de maintenance ; des charges ont pu être placées alors.

68 https://www.gettyimages.co.uk/detail/news-photo/this-lidar-light-detection-and-ranging-image-of-the-world-news-photo/1164180

69 Quel crédit accorder à une interprétation qui ferait se retourner dans leur tombe Galilée, Newton, Fourier, Lagrange, Carnot, Boltzmann, Kelvin, Poincaré, Planck, Eiffel, mais qui intéresserait Nobel et le dériderait peut-être, en le distrayant des déboires subis par son prix pour la Paix ?




Septembre 2001 aux États-Unis : quelle fut l’origine des événements ?

Par Christian DARLOT

Viendra un temps auquel la postérité s’étonnera que nous ayons méconnu de telles évidences.

Sénèque

La crédulité des dupes est un fonds inépuisable pour l’ingéniosité des coquins.

Edmund Burke

Tout pouvoir est une conspiration permanente.

Honoré de Balzac

La réalité a cet avantage sur la fiction qu’elle n’a pas besoin d’être vraisemblable.

Mark Twain

On doit la vérité aux gens intelligents, mais on doit le mensonge aux imbéciles.

Georges Courteline

Seuls les plus petits secrets ont besoin d’être protégés. Les plus grands sont gardés par l’incrédulité publique.

Marshall McLuhan

Le bobard dément prépare le bombardement.

Éphraïm Camember, 29 juillet 1881

Résumé :

Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis furent prétexte à des guerres dévastatrices, et la dynamique politique ainsi déclenchée s’est développée jusqu’à mettre la paix du monde en péril, tandis que la répression du terrorisme était prétexte à restreindre les libertés publiques. Les circonstances de ces attentats éclairent leur origine et leur dessein.

Christian DARLOT est chercheur en Physiologie.

Table des matières

  • 1 Coïncidences

    • 1.1 Coïncidences à Manhattan
    • 1.2 Coïncidences au Pentagone
    • 1.3 Coïncidences économiques et politiques

  • 2 Disparition des avions

    • 2.1 Complicités
    • 2.2 Leurres
    • 2.3 Avion abattu
    • 2.4 Avion détourné
    • 2.5 Appels téléphoniques
    • 2.6 Victimes
    • 2.7 Accusation

  • 3 Scénario imaginable

    • 3.1 Destruction des tours
    • 3.2 Choix imposé au Gouvernement

  • 4 Puissances étatiques et supra-étatiques

    • 4.1 Négociations internationales ; le prix du silence
    • 4.2 Conséquences politiques
    • 4.3 Réseaux oligarchiques.

Un article précédent a montré que la version officielle de la destruction des tours de Manhattan et de l’attentat contre le Pentagone, en septembre 2001, est incompatible avec les lois de la Physique, mais qu’une analyse simple, fondée sur les principes de la Physique, permet d’identifier le procédé de destruction des tours : des explosions nucléaires souterraines. Ce procédé est inaccessible à un groupe terroriste, et son emploi nécessita des complicités dans l’appareil d’État et les médias. Comment ces évènements furent-ils possibles ?

1 Coïncidences

Des coïncidences étonnantes accompagnèrent ces évènements extraordinaires. 1

1.1 Coïncidences à Manhattan

– Une société de sécurité du World Trade Center, Securacom, était dirigée par un frère de G.W. Bush, Marvin Bush, et son cousin Wirt Walker III, et une autre par un frère de Cheney. Or, le dimanche précédent, l’activité fut arrêtée dans les tours et le système de sécurité fut débranché pour des travaux de maintenance.

– Un exercice de réaction à une attaque terroriste biologique, Tripod II, était organisé à New York et programmé pour le lendemain, 12 septembre. De nombreux secouristes avaient été rassemblés depuis plusieurs jours, et un centre de commandement avait été installé sur un quai du fleuve Hudson. Ces préparatifs furent bien utiles, puisque le Bureau de gestion des urgences de New York, situé dans la tour n° 7, devint bientôt indisponible ! 2

– Au matin du 11 septembre, plusieurs sociétés ayant des bureaux dans les tours envoyèrent à leurs employés des courriels leur enjoignant de ne pas venir ce jour-là, ou de partir au plus vite.

– Un des hommes les plus riches du monde, Warren Buffet, organisait ce 11 septembre un « petit déjeuner de charité » et un tournoi de golf sur le site militaire d’Offutt, siège de l’US STRATCOM (STRATegic COMmand, commandement des armes atomiques, doté d’un bunker souterrain à 18 mètres sous le niveau du sol), où George Bush passa au cours de l’après-midi. Cette base était aussi le poste de commandement d’un exercice en cours. Plusieurs dirigeants d’entreprises ayant leur siège dans les tours du WTC avaient été invités et étaient arrivés la veille au soir. Pour employer comme lieu de fête une base militaire très importante, l’assentiment du Secrétaire à la Défense était évidemment nécessaire.

– Le spéculateur immobilier Larry Silverstein fut extrêmement chanceux. 3 Il ne vint pas à son bureau ce matin-là, tandis que ses enfants arrivèrent en retard. Déjà propriétaire du bâtiment n° 7, il avait acquis six semaines auparavant les tours jumelles, immeubles déficitaires, et les avait assurées séparément contre des attentats, chacune pour une valeur de 3,6 milliards de dollars. 4 En compensation de deux attentats, les compagnies d’assurance et les compagnies de navigation aérienne lui payèrent 4,577 milliards de dollars pour les tours et 861 millions pour le bâtiment 7. Total : 5,4 milliards. Certaines gens sont des génies de la finance !

– Dans la tour nord, le 91étage avait été loué quelques semaines auparavant par le groupe de « performance » Gelatin qui fit pendant quelques jours une « installation » : un hourd dépassant de la tour. Que se passa-t-il à l’intérieur ? L’assureur des Tours jumelles, Maurice Greenberg dirigeait depuis 1993 Kroll Incorporated, une société de sécurité du World Trade Center. 5 En 1999, son fils Jeffrey Greenberg devint PDG de la société de gestion de risques Marsh & McLennan, dont des bureaux occupaient huit étages, du 93e au 100e. Les explosions se produisirent entre les 91e et 98étages ; 295 membres du personnel furent tués.

– Après la première explosion dans la tour nord, cinq hommes sommairement travestis en Palestiniens furent aperçus dansant et se filmant sur fond de tour en flammes. Signalés par des passants à la police, ils furent arrêtés, se déclarèrent Israéliens, et furent identifiés comme agents du Mossad, agissant sous la couverture d’une entreprise de déménagement du New Jersey, en réalité inexistante. 6 Quelques semaines plus tard, ils furent libérés par l’intercession de Michael Chertoff, fonctionnaire antiterroriste au Département de la Justice, doté des deux nationalités étasunienne et israélienne. 7 Expulsés des États-Unis, ils déclarèrent à une chaîne de télévision israélienne qu’ils étaient venus à New York pour « couvrir l’évènement ». 8 Les pompiers prévoyants vérifient en effet le bon fonctionnement des pompes et l’étanchéité des tuyaux la veille d’un incendie.

– Selon le WTC Building Performance Report publié en mai 2002 par la FEMA le bâtiment 7 abritait des bureaux du Département de la Défense, de la CIA (le plus grand hors de Washington) et d’autres agences (NSA, FBI), de la Security and Exchange Commission SEC (institution fédérale de contrôle des marchés financiers), de l’Internal Revenue Service (le fisc) et un dépôt d’archives judiciaires contenant, parmi bien d’autres, des dossiers sur la manipulation par ENRON des tarifs de l’électricité en Californie. Les documents sur ces malversations furent ainsi fort opportunément détruits.

Au 23étage, le centre de surveillance et d’alerte de l’agglomération new-yorkaise, aménagé deux ans auparavant pour un coût de 13 millions de dollars, devait permettre de gérer en lieu sûr une crise grave (ouragan, attaque terroriste). Il fut détruit, mais par bonheur fut suppléé par le centre de commandement installé pour l’exercice Tripod II ! 9

1.2 Coïncidences au Pentagone

– En mars 2001, Bruce Hoffman, un dirigeant de la Rand Corporation, déclara à des officiers supérieurs de l’armée de l’air étasunienne : « Nous essayons de préparer nos armes contre Al-Qaïda, l’organisation — ou peut-être le mouvement — associé à Ben Laden. […] Pensez un moment à ce que fut l’attentat à la bombe contre le World Trade Center en 1993. Maintenant, considérez qu’il est possible de faire tomber la tour nord sur la tour sud et de tuer 60 000 personnes. […] Ils trouveront d’autres armes, d’autres tactiques et d’autres moyens pour atteindre leur cible. Ils ont un choix évident d’armes, dont […] les drones. »

– Un exercice Mass Casualty MASCAL, code Abbotsville, en mai 2000, prévoyait la frappe d’un avion contre la façade ouest du Pentagone, celle où l’explosion se produisit le 11 septembre 2001. Entre le 24 et le 26 octobre 2000, un autre exercice MASCAL éprouva la préparation des équipes d’intervention d’urgence en cas d’écrasement d’un Boeing 757. 10

– Quelques jours avant le 11 septembre 2001, des experts en explosifs nucléaires du ministère de la Défense avaient été envoyés en Allemagne pour une visite de courtoisie. Colin Powell était parti pour deux jours à Lima, et d’autres personnalités du ministère étaient absentes.

– Selon M. Dov Zakheim, sous-secrétaire d’État à la Défense et contrôleur budgétaire, des milliards de dollars manquaient, pour l’année 2000, dans les comptes du Département de la Défense des États-Unis, et des titres douteux venaient à échéance au 12 septembre, ce qui ne l’empêcha pas de partir en voyage, lui aussi en Allemagne. Un audit fut annoncé par le Secrétaire d’État à la Défense, M. Donald Rumsfeld, et le matin même du 11 septembre 2001 des contrôleurs budgétaires commencèrent à enquêter sur ces détournements de fonds, en étudiant les archives du budget du ministère de la Défense, récemment transférées dans cette partie rénovée du Pentagone. Les archives brûlèrent. Dans cette aile du Pentagone venait aussi de s’installer un service de renseignement de la Marine, l’ONI (Office of Naval Intelligence), dont plusieurs membres furent tués. Officiellement 125 personnes furent tuées au Pentagone, et parmi elles 34 étaient comptables ou analystes, tous civils. Avis aux entendeurs.

– Ce jour même, pour des manœuvres de l’armée de l’air, des avions avaient été envoyés en mission dans toutes les directions. Le thème de ces manœuvres Vigilant Warrior et Vigilant Guardian était « des avions détournés frappent des immeubles », et une manœuvre de moindre envergure simulait l’écrasement d’un avion sur le siège d’une agence de renseignements. Des silhouettes d’avions fictifs étaient insérées sur les écrans parmi celles représentant des avions réels. 11 Aussi les aiguilleurs du ciel peinaient-ils à distinguer la fiction de la réalité supposée. Ce jeu de guerre ne fut interrompu qu’une heure environ après les évènements à Manhattan.

D’autres exercices annuels en cours, Northern Guardian et Northern Vigilance, simulaient une attaque russe. Les chasseurs de la défense aérienne patrouillant habituellement au Nord-Est étaient donc partis en Alaska et au Canada. Les dates habituelles de sept exercices aériens avaient été modifiées pour inclure le 11 septembre parmi les jours de leur déroulement.

– À l’occasion de ces manœuvres, des spécialistes de la défense aérienne avaient été déplacés (en congé ou en mission) et remplacés par des militaires sans expérience du poste auquel ils étaient provisoirement affectés. Ce bouleversement de l’organigramme du commandement fut évidemment décidé avec l’accord de chefs militaires hauts gradés, par des fonctionnaires haut placés dont beaucoup avaient deux nationalités, étasunienne et israélienne, et étaient liés au « Project for a New American Century » (PNAC).12Ce cercle politique professait que seul un « nouveau Pearl Harbour » ferait accepter au peuple étasunien les actions nécessaires pour faire perdurer la domination mondiale des États-Unis. 13 

– Selon des sources militaires, à cause de ces manœuvres, quatre chasseurs seulement étaient armés et prêts à décoller à la base d’Andrews protégeant la capitale, à une vingtaine de kilomètres de Washington. Les avions de chasse volèrent à des vitesses anormalement lentes, et les F-18 du Corps des Marines, basés aussi à Andrews, ne furent pas envoyés intercepter le prétendu Boeing 757 s’approchant de Washington. 14

– Alors que le pays paraissait attaqué, Donald Rumsfeld, joua au brancardier amateur. Il resta injoignable pendant une demi-heure et ne participa aux réunions qu’après 10 heures, une heure et quart après le début des évènements. Force est de conclure qu’il laissait les militaires prendre des décisions et assumer la responsabilité de la suite. Le Secrétaire d’État à la Défense gambadant sur la pelouse…15 Abandon de poste ; on en a démis pour moins que cela.

– La société AMEC Construction Management, qui venait d’achever des travaux dans cette aile du Pentagone, 16 fut aussitôt chargée du déblayage par Donald Rumsfeld, sans appel d’offres. Outrepassant son pouvoir de Secrétaire d’État à la Défense, Rumsfeld la fit aussi participer au déblayage des ruines du World Trade Center, à New York et non à Washington. 17

– Les contrats avec l’État, liés aux guerres, rapportèrent plusieurs milliards de dollars à la société Halliburton où Richard Cheney avait exercé, entre deux épisodes politiques. 18 Contrats de gré à gré, bien entendu, dont, au mépris de la Constitution, une part revenait à Cheney.

– Un incendie eut lieu le 11 septembre au matin, non au Pentagone, mais dans une annexe de la Maison-Blanche. Ce sinistre rarement mentionné paraît couvert par le secret.

1.3 Coïncidences économiques et politiques

– Les services d’espionnage anglo-saxon, dont le fameux ÉCHELON des « cinq yeux », prétendent détecter, par analyse sémantique, même l’emploi de termes voilés dans des messages. Ces préparatifs leur auraient pourtant échappé ? Des services de renseignement allemand, français, israélien, jordanien, marocain, russe, affirmèrent avoir prévenu les services étasuniens de risques de détournements d’avion, dès janvier 2001 et encore au cours de l’été. 19 Qui intoxiqua qui ?

– Au cours des jours précédents, des achats de 5 milliards de dollars de bons du Trésor étasunien, et le volume inhabituel des achats d’options à la baisse des actions en bourse des compagnies aériennes prouvent que des spéculateurs financiers anticipaient les attaques. 20

– Un projet d’exploiter les réserves de pétrole et de gaz d’Asie centrale, étudié depuis plusieurs années, nécessitait de faire passer un oléoduc et un gazoduc à travers l’Afghanistan. En 1997, des délégués du gouvernement taliban furent invités au siège de l’Union Oil Company of California, Unocal, sis au Texas dont George W. Bush était alors gouverneur, mais ce projet buta sur les droits de passage demandés par les Talibans. En février 1998, John J. Maresca, ancien diplomate et personnalité éminente du Pentagone, alors vice-président pour les relations internationales d’Unocal, affirma au Comité des relations internationales du Congrès qu’un gouvernement afghan favorable aux États-Unis serait nécessaire pour que ce projet aboutisse. Quelques jours avant les attentats, les négociateurs étasuniens avaient menacé les négociateurs afghans d’une invasion. 21 Selon le quotidien israélien Ma’ariv, les bases militaires étasuniennes bâties en Afghanistan après l’invasion jalonnaient le trajet projeté. 22

– Associées dans l’industrie pétrolière, les familles Bush et Séoud tenaient ce jour-là une réunion. 23 Quoique les autorités étasuniennes aient interdit à l’aviation commerciale mondiale toute liaison avec les États-Unis, des ressortissants séoudiens purent quitter les États-Unis. 24 Un Boeing 707 s’envola aussi vers Tel-Aviv.

– Une semaine après les attentats, des lettres contenant des bacilles du charbon, modifiés en laboratoire, furent envoyées à des personnalités politiques, dont les sénateurs Patrick Leahly et Tom Daschle, qui tentaient d’amender le Patriot Act. Vingt-deuxpersonnes furent contaminées dont 5 moururent. L’enquête incrimina le biologiste Bruce Irvins, 33 ans de service au laboratoire militaire de Fort Detrick, mais « déséquilibré mental ayant agi seul » (un de plus !) et opportunément suicidé en août 2008 à la veille de son arrestation. Néanmoins George Tenet, directeur de la CIA en 2001, vante dans ses mémoires (2007) l’efficacité de cette agence pour retracer ces lettres piégées jusqu’à leur origine : Al-Qaïda. Pudiquement nommé US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases, ce laboratoire spécialisé dans les armes biologiques est devenu fameux par sa participation aux manipulations du virus du Covid.

– Deux centaines de ressortissants israéliens furent expulsées au cours des jours suivants. 25

– Des membres de la commission d’enquête sur les attentats participaient à des firmes pétrolières, à des compagnies aériennes, à Boeing, ou à des sociétés en lien avec la CIA, avec Larry Silverstein, ou dont l’activité dépendait de la situation politique, comme la compagnie de mercenariat Blackwater. D’autres furent ensuite compromis dans des scandales comme la faillite frauduleuse de l’institution de garantie immobilière Fannie Mac. La commission fut présidée d’abord par Henry Kissinger, qui démissionna pour ne pas révéler les noms des clients de son cabinet de conseil, puis par Thomas Kean, en relation d’affaires avec les familles Bush et Ben Laden. 26 La commission était dirigée autoritairement par Philipp David Zelikow27, collaborateur proche de Richard Cheney, Condolizza Rice et Karl Rove. 28

2 Disparition des avions 

2.1 Complicités

Au début de juin 2001, le Secrétaire d’État à la Défense, Donald Rumsfeld, modifia les procédures coordonnant l’aviation civile et la défense aérienne, établies depuis les années 60. Il retira aux commandants des bases le pouvoir de décider et se l’attribua à lui — même.

Les pirates de l’air auraient réussi à détourner pas moins de quatre avions de ligne sans provoquer d’alerte. Comment déjouer les services de sécurité de plusieurs aéroports en même temps ? La société de sécurité était israélienne, originaire d’un pays en alerte permanente. Nulle preuve de leur présence dans les aéroports ni à bord des avions ne fut présentée. Les procédures de sécurité à bord sont strictes, l’accès à la cabine de pilotage est réglementé, et le personnel navigant est attentif et entraîné à réagir aux imprévus.

Ces habiles pirates ne savaient pas piloter ; tout au plus quelques-uns étaient-ils capables de faire des ronds dans l’air à bord d’avions d’écolage. Pourtant ils auraient pris les commandes d’appareils très complexes, qu’ils n’avaient jamais pilotés, et pour changer de route sans être repérés, auraient débranché les « transpondeurs » assurant les communications, dont ils connaissaient donc le fonctionnement. Ils auraient volé à basse altitude pour ne pas être repérés par les radars civils, mais cette ruse ne permet pas d’échapper aux radars militaires. Des avions de chasse sont à tout instant prêts à décoller, interviennent plusieurs fois par jour, et mettent en moyenne un quart d’heure à joindre un avion s’écartant de sa route. Comment détourner quatre avions pendant 33, 49, 83 et 112 minutes, sur 500 km, sans être interceptés ? 29

Trois jours après seulement, le FBI publia sur une affiche les photos et les noms de 19 suspects, dont six étaient « supposés » pilotes et huit « présumés » Séoudiens. La date de naissance de sept seulement était connue, et la nationalité de huit ne l’était pas ; 6 habitaient en Arabie, Égypte, Maroc et protestèrent véhémentement contre cette usurpation d’identité qu’ils demandèrent aux consulats étasuniens de reconnaître en publiant un démenti.

2.2 Leurres

La chasse aérienne chercha en vain deux avions au-dessus de l’Atlantique. La confusion des vrais avions et des leurres insérés, pour les manœuvres, sur les écrans du contrôle aérien laisse planer le doute sur leur trajet et même sur leur envol. Décollèrent-ils ? Atterrirent-ils sur un aéroport discret, mais doté d’une piste de longueur suffisante ? Ont-ils été démontés dans un hangar ? Ou même, scénario rocambolesque : furent-ils jetés dans l’Atlantique et les équipages récupérés par un navire croisant par-là ?

2.3 Avion détourné

Un avion fut peut-être réellement détourné, mais plutôt piloté par des complices. Il pourrait avoir atterri sur la base aérienne militaire Westover dans le Massachusetts, dont le personnel avait été averti la veille que la base serait fermée ce jour-là. De cet avion partirent les appels téléphoniques des hôtesses, dont les paroles paraissent avoir été choisies pour faire passer à demi-mots un message de détresse. Le sort de l’avion et des passagers est inconnu.

2.4 Avion abattu

L’avion United Airlines 93 (« Let’s roll! ») s’écrasa en Pennsylvanie, officiellement près de Shankville, dont des habitants dirent avoir entendu un sifflement et une explosion. Les autorités locales ne trouvèrent que quelques débris, mais de grands morceaux furent trouvés à 14 km de là, près d’un lac. Le FBI boucla le site de Shankville et annonça que l’avion s’était enfoncé profondément dans le sol meuble (sic), puis qu’il avait été déterré, mais pas reconstitué selon l’usage. Pourtant placées dans la queue de l’avion, les deux « boîtes noires » auraient été trouvées à 3 m et 8 m de profondeur. Un avion-taupe. Cet avion fut vraisemblablement abattu par erreur, parce qu’il ne s’était pas posé assez vite après l’interdiction de vol.

2.5 Appels téléphoniques

Plusieurs appels téléphoniques auraient été envoyés par des passagers à leurs proches. Ces appels ont été si abondamment commentés qu’un résumé est inutile. Le plus célèbre est celui de Barbara Olson, seule personne à avoir décrit des pirates tenant en respect tout l’équipage et les passagers en brandissant des coupe-papiers. Des armes comme le pistolet Glock 17 sont conçues pour n’être pas détectées par les portiques de sécurité, mais les pirates auraient préféré des cutters contraignant au corps à corps. Le seul témoin fut Barbara Olson, et l’enquête montra l’inexistence de son appel téléphonique. En 2001 la technique ne permettait pas de communiquer par téléphones portables en vol, et les appareils de bords avaient été supprimés. Tous ces messages furent donc émis à partir du sol, y compris ceux des hôtesses. Le téléphone du passager censé avoir lancé le cri de ralliement « Let’s roll! » fonctionna encore pendant 15 minutes après l’écrasement de l’avion ! Les récits sur des appels prétendument envoyés par des passagers à leurs proches pendant le vol participèrent donc à la mise en scène.

2.6 Victimes

Le FBI interdit promptement de publier des informations sur les passagers, le vol, et même l’heure de décollage. 30 Composer une liste de passagers bidon est au programme du premier cycle de barbouzologie. 31 Des personnes furent toutefois vraiment tuées dans l’avion tombé en Pennsylvanie et vraisemblablement dans celui d’où partirent les appels des hôtesses.

2.7 Accusation

Le grand coupable, M. Oussama Ben Laden, fut officiellement désigné six heures après ; jamais enquête ne fut si rapide. Les télévisions et la presse battirent aussitôt furieusement du tam-tam, empêchant d’argumenter raisonnablement. Lancée dès les premières heures par des personnalités politiques, cette accusation ne put plus être discutée. Pourtant M. Ben Laden ne fut pas inculpé aux États-Unis pour ces attentats, dont il condamna la lâcheté le 16 septembre 2001, par un communiqué sur la chaîne d’information Al Jazeera. Il était alors soigné à l’hôpital militaire de Rawalpindi, protégé par les autorités pakistanaises pourtant alliées aux étasuniennes. Le 28, il déclara à des journalistes du quotidien pakistanais Ummat : « Je n’avais pas connaissance des attaques, je ne considère pas le meurtre de femmes, d’enfants et d’autres êtres humains innocents comme un acte louable… Un gouvernement existe dans le gouvernement des États-Unis. C’est à ce gouvernement secret qu’il faut demander qui a organisé les attentats ». Deux fois encore, il affirma n’avoir pas participé à ces attentats. 32 Les vidéos où il s’en vante furent reconnues fausses par l’institut suisse Dalle Molle, dont l’expertise fait autorité pour authentifier des enregistrements audio et vidéo. 33 Des revendications d’origine inconnue ne furent pas confirmées ensuite : étonnante discrétion de la part d’un mouvement terroriste supposé capable d’organiser secrètement, du fond d’une grotte, des attentats d’une telle ampleur. 34

Selon les notices nécrologiques publiées par la presse du Proche-Orient et par Fox News, puis confirmées le 19 janvier 2002 par M. Pervez Musharraf, président du Pakistan, M. Oussama Ben Laden mourut d’insuffisance rénale en décembre 2001 et fut enterré dans les montagnes au sud-est de l’Afghanistan. Pour le besoin de leur scénario, les organisateurs le firent survivre fictivement encore dix années. 35

3 Scénario imaginable

Les arguments physiques exposés dans l’article précédent ne pourraient être réfutés que par d’autres arguments physiques, mais l’interprétation des agissements humains présentée ci-dessous pourrait être révisée si de nouvelles informations étaient révélées. Quoique la vérité ne soit pas encore connue avec certitude — mais cela viendra — une vue rétrospective des faits permet de proposer un scénario, dont la cohérence reconstruite est évidemment discutable. Sa critique argumentée permettrait de progresser vers une compréhension réaliste des évènements.

Des groupes différents pourraient avoir organisé des complots gigognes emboîtés 36 :

– Un « petit » complot, dont les instigateurs étaient les Bush et les Séoud, aurait visé le Pentagone pour mettre en scène un attentat fictif contre un ministère d’État, afin de fournir un prétexte à envahir un pays souverain, l’Afghanistan.

– À l’insu de ses organisateurs, ce « petit complot » aurait été éventé par des agents d’un État du Proche-Orient, qui auraient organisé un « grand » complot visant à contraindre les États-Unis à mener des guerres au Proche-Orient, non seulement pour le pétrole, mais surtout dans l’intérêt de cet État, afin de détruire les capacités militaires et économiques des États voisins. Après les évènements, les organisateurs du grand complot auraient fait plier ceux du petit. 37

3.1 Destruction des tours 

Qui déclencha les bombes ? Les organisateurs du complot ou les chefs militaires ?

– Puisque chaque pays pratique le secret militaire, le nombre de bombes atomiques dans le monde n’est pas connu précisément. Elles ne paraissent pas aussi bien gardées que les humains sains d’esprit le souhaiteraient ; ainsi, lors de la dissolution de l’URSS, une partie de l’arsenal disparut, et pas seulement des chars ou des armes à feu. Les organisateurs pourraient ainsi avoir disposé eux-mêmes de bombes. 38

– La multiplicité des manœuvres aériennes ce jour-là prouve le pouvoir des organisateurs sur le ministère de la Défense. Les chefs militaires sont en charge de la sécurité du pays ; ils s’attendaient à un attentat : pourraient-ils avoir été induits en erreur ? Au cours de l’été précédent, ils peuvent avoir fait entreposer des bombes thermonucléaires dans le bâtiment n° 7, centre de gestion de tous les bâtiments du World Trade Center, afin de pouvoir procéder si nécessaire à une démolition d’urgence. Nul danger à stocker ce type d’explosif, tout à fait stable tant que les deux parties de la masse critique de la bombe-amorce restent séparées. 39

Leur réaction pourrait donc être imaginée ainsi :

« Alertés dès les explosions dans les tours, les chefs militaires ne crurent évidemment pas un instant à la fable des avions, mais supposèrent que des missiles étaient entrés dans les tours, et pas pour y placer des bombes à confettis. Ces chefs étaient à Washington, loin de New York, ne disposant que d’informations partielles et sans les experts en explosifs nucléaires, mais face à un dilemme auquel ils avaient déjà réfléchi : risquer qu’une explosion nucléaire à 300 m au-dessus du sol, altitude idéale, détruise la ville, causant peut-être 10 millions de morts, ou détruire les tours et ainsi les bombes supposées y avoir été placées par des missiles, en faisant certainement périr les personnes qui y étaient. La destruction mécanique d’une bombe nucléaire ne déclenche en effet pas d’explosion nucléaire. Afin de minimiser les pertes humaines, les chefs militaires donnèrent eux-mêmes l’ordre de placer les bombes de démolition dans les loges souterraines, et de les faire exploser. Une heure fut nécessaire pour la mise en place, sans doute via des tunnels partant du bâtiment 7, puis pour permettre aux opérateurs de se carapater en refermant les portes blindées. Ainsi, les bombes auraient été déclenchées sur ordre de chefs militaires ignorant le complot, et pas sur ordre des comploteurs. »

Mouiller les militaires à leur insu serait très habile ; un trait de génie (de génie du mal !).

Comment estimer la vraisemblance de ce petit roman ?

Quoiqu’il en ait été, au cours de l’après-midi le bâtiment 7 (troisième tour) fut détruit par le même procédé, effaçant des indices sur la technique employée. 40

3.2 Choix imposé au Gouvernement

Pendant toute la journée, le Président de la République étasunienne, M. G. W. Bush, fut promené en avion. 41 Complice du petit complot ? 42 En activant le plan de « continuité du gouvernement » hors des conditions légales puisque le Président était mis à l’écart volontairement, le Vice-Président Richard Cheney et le Secrétaire d’État à la Défense Donald Rumsfeld usurpèrent le pouvoir. Coup d’État. 

Le soir, devant le Gouvernement et les chefs militaires réunis à Raven Rock — le QG souterrain creusé dans les Appalaches — les organisateurs du grand complot donnèrent le choix aux autres dirigeants : obéir, ou supporter le poids d’une accusation les incriminant, mais disculpant les organisateurs. Les dirigeants accréditèrent la version qui leur fut dictée. 43

Depuis 2001, les dirigeants des États-Unis obéissent.

Les chefs militaires n’eurent d’autre option que d’obéir, eux aussi, aux ordres d’attaquer les pays du Proche-Orient. 44 À chaque niveau de commandement, une vérité fut inventée pour le niveau inférieur. 45 Quelques militaires furent promus. 46 Le cafouillage de la défense aérienne et la vulnérabilité du Pentagone écornèrent la réputation de l’armée étasunienne : l’apparence d’une incompétence stupéfiante fut le prix que les organisateurs du complot firent payer au pays pour qu’il paraisse agressé. Omerta : l’irradiation de Manhattan pendant plusieurs mois était inavouable ; la panique eût emporté l’économie étasunienne.

Quoique spéculative, cette interprétation des évènements est fondée sur des faits avérés. La révélation de nouvelles informations pourrait évidemment conduire à la réviser, et sa critique argumentée permettrait de l’améliorer.

Conclusion 

Les moyens techniques, les coïncidences, et la biographie des participants aux évènements montrent que les attentats du 11 septembre 2001 à Manhattan furent organisés par des services secrets des États-Unis et d’un petit État du Proche-Orient, en lien avec une partie de leur gouvernement. 47 Depuis 2001, les dirigeants des États-Unis obéissent à ceux de ce petit État.

Bien entendu, la plupart des ressortissants de ces États n’ont pas pris part à ces crimes. Cela va de soi, mais dans le trouble général mieux vaut le rappeler. 48

4 Puissances étatiques et supra-étatiques

4.1 Négociations internationales ; le prix du silence

Les réseaux de détection établis pour surveiller les essais nucléaires mesurent précisément, même à des milliers de km, les effets des explosions : ondes sismiques et émissions de radionucléides. Les dirigeants des principales puissances du monde, les membres permanents du Conseil de Sécurité, plus l’Allemagne, le Canada, et peut-être d’autres, furent alertés le jour même et reçurent un rapport de leurs services de renseignement dans la semaine. 49 Tous les États feignirent de croire à la version officielle des évènements, faute d’avoir la puissance politique suffisante pour la contredire. Après vinrent les négociations : d’un côté les demandes « Cessez de susciter des troubles dans le Caucase », « Ne vous mêlez pas de la situation au Tibet ni au Turkestan oriental », « Laissez-nous nos puits de pétrole en Irak », et de l’autre côté les menaces « Rappelez-vous que nous contrôlons l’information et la finance ; ne risquez pas d’être calomniés, déconnectés du réseau de paiement international ou soumis à des spéculations contre vos titres de dette. ».

4.2 Conséquences politiques

L’attentat de Manhattan fut prétexte à promulguer des lois restreignant les libertés, à organiser la surveillance de masse et à déclencher des guerres, tout cela dans des délais si brefs qu’ils révèlent des textes déjà rédigés et des agressions déjà planifiées. 50 Les lois coercitives furent ensuite étendues aux pays vassaux des États-Unis. 51 Vingt ans après, « l’urgence sanitaire » et « la menace sur le climat » servent de prétexte à imposer d’autres contraintes tyranniques. Un totalitarisme s’installe, surveillant sans cesse davantage les citoyens.

Les accords entre puissances ne valent que quelques années. Dès 2003, le refus opposé par les dirigeants de la France à l’agression contre l’Irak 52 décida les gouvernants anglo-saxons à spolier les firmes pétrolières françaises de leurs investissements en Irak, et à soumettre définitivement le rival millénaire. En mars 2003, Condoleezza Rice, alors conseillère du président G. W. Bush pour la sécurité nationale, déclara :

« Il faut ignorer l’Allemagne, pardonner à la Russie et punir la France. »

En 2005, un autre coup d’État eut lieu, en France cette fois : l’AVC de Chirac fut l’occasion du retour de Sarkozy au Gouvernement, puis de sa promotion à la Présidence. 53 La France a depuis perdu toute indépendance. En résultèrent successivement le traité de Lisbonne, la vente de réserves d’or, la soumission de la France au commandement de l’OTAN, l’envoi de militaires en Irak et en Afghanistan, la participation aux agressions contre la Libye et la Syrie, contraires au Droit international et aux intérêts de la France.

Les Présidents de la République Française sont désormais des larbins de l’oligarchie mondialiste, choisis et promus par leurs maîtres. La soumission s’est aggravée depuis 2017. Le freluquet qui feint de diriger est un gauleiter en escarpins. Il applique les ordres reçus : vente à la découpe de l’industrie française, ruine de l’agriculture, répression violente des opposants, complicité dans la covidinguerie, approbation du pacte migratoire, aide active au régime installé en Ukraine par le coup d’État de 2014, et à présent adhésion servile aux sanctions contre la Russie et soutien à l’expansionnisme génocidaire israélien.

4.3 Réseaux oligarchiques.

Ces attentats permettent d’apercevoir les desseins des suprémacistes étasuniens et israéliens, et aussi ceux des mondialistes. L’empire du mensonge est celui de la finance. Par les participations croisées à leur capital, les firmes supranationales, industrielles et financières, sont intégrées en réseaux mondiaux. Leurs décisions visent la maximisation du profit, quelles qu’en soient les conséquences, et la rivalité les y contraint. Leurs budgets sont comparables à ceux d’un État moyen. 54 Elles entretiennent des services d’analyse, de programme et d’action, mènent leur propre politique 55 et influencent les gouvernements, au point à présent de choisir les candidats présentés aux électeurs et de changer à leur gré le résultat des élections. Les dirigeants les plus puissants se concertent, puis donnent force publicité aux desseins prétendument généreux exposés par leurs représentants à Davos, au Bilderberg ou au G7. 56 Une apparence de débat couvre les arrangements, et les décisions sont dictées aux institutions supranationales comme l’OMS ou l’Union Européenne, qui les imposent aux États et ceux-ci aux citoyens.

L’oligarchie mondiale n’est évidemment pas coiffée par une « coupole » centrale dirigée par le capo dei capi omniscient, dont les ordres seraient inexorablement appliqués. Les personnes, les firmes, les États, ont de multiples intérêts pratiques ou idéologiques, parfois convergents, souvent divergents. Dans ces vastes réseaux de complicités et de duplicités, conflits et ententes alternent, et quelquefois de véritables complots se trament, comme lorsque deux banques s’entendent pour pousser une rivale à la faillite, se partager ses dépouilles, et déclencher une crise permettant de rafler des actifs financiers ou réels. Tantôt adversaires, tantôt alliés, les rivaux coopèrent pour de grands projets, comme l’illustre l’aggravation délibérée de l’épidémie de Covid 57 : quelles que soient l’origine du virus à la mode et sa dangerosité pour les personnes faibles, il a permis d’endetter les États et de donner aux grandes firmes des milliards créés sans contrepartie par les banques centrales qu’elles dirigent. Il sert de prétexte aux dangereux vaxxins et au contrôle social nécessaire à la « Grande Réinitialisation ». 58

L’analyse présentée dans ces deux articles peut choquer des personnes généreuses ; pourtant, dès lors que la conspiration est prouvée, ce ne sont pas les « complotistes » qu’il faut blâmer, mais les comploteurs. Malgré leurs conflits, les factions oligarchiques s’unissent dans leur volonté de dominer les peuples. Les attentats sous faux drapeau, les tensions internationales et les guerres, en Ukraine et au Proche-Orient, participent à leurs stratégies. Comprendre leurs desseins et leurs méthodes est indispensable pour nous libérer.

Libérons-nous !

Regardez les auteurs et la date :


1 Une recherche par mots-clés permet de vérifier facilement, sur des sites internet officiels ou sur des sites de journalisme d’investigation, les faits cités ici ; exemples : Éric Laurent La face cachée du 11 septembre, Plon, 2004 ; Laurent Guyénot https://reseauinternational.net/11-septembre-2001-la-theorie-du-complot-pirate/. Des articles signés Michel Straugof, publiés en 2019 sur le site Le Saker francophone, exposent en détail la biographie de personnalités actives dans cette affaire, en particulier au ministère de la Défense étasunien.

2 Sur la base d’un rapport de Carnegie Mellon (1997), une directive du Président Clinton, PDD 63 du 22 mai 1998, institua la Presidential Commission on Critical Infrastructure Protection, « Commission présidentielle pour la protection des infrastructures critiques », chargée de recenser les moyens d’assurer le fonctionnement du pays en cas de troubles graves. Cette commission envisagea des attaques de pirates ou « d’États terroristes », et une illustration montrait un avion frappant des tours. Le 911 est le numéro d’appel d’urgence aux E-U.

3 Larry Silverstein se disait ami de Benjamin Nathanyaou, Yitzhak Rabin, Ariel Sharon, Ehud Barak…

4 Le désamiantage aurait coûté environ un milliard de dollars, et la mise aux normes de sécurité et de télécommunications, 800 millions. Le coût de l’investissement fait par Silverstein et ses associés (bail emphytéotique et quelques travaux) varie selon les sources de 14 millions de dollars (c’est peu !) à 3,6 milliards (c’est beaucoup !). Le plan de démolition des tours fut bien entendu transmis aux nouveaux propriétaires.

5 Selon l’usage, des contre-assurances avaient été conclues par prudence. 

6 Des images montrent leur camionnette décorée de l’image d’un avion frappant une tour… réalité ou montage ?

7 Chertoff rédigea la version finale du Patriot Act, voté quelques jours après le 11 septembre 2001. Il mena aussi la procédure contre Zacarias Moussaoui, dont les avocats demandèrent l’accès à des documents classés confidentiels et le témoignage de prisonniers détenus à Guantánamo, prétendument membres d’Al-Qaïda. Les procureurs rejetèrent ces demandes, arguant de menaces possibles contre la sécurité nationale, prétexte fréquent depuis 2001. Face à ce refus, la juge Leonie Brinkema interdit aux procureurs de requérir la peine de mort. Moussaoui fut condamné à la prison à perpétuité pour terrorisme, malgré sa folie évidente et quoique l’accusation ait reconnu qu’il n’avait pas participé aux attentats du 11 septembre 2001.

8 Ehud Barak se trouvait à ce moment même dans un studio de la BBC, à Londres, et déclara qu’il était temps de lancer une guerre contre la terreur.

9 Les professionnels de la sécurité voulaient un site moins exposé que le WTC, mais l’équipe municipale de Rudolph Giuliani imposa ce choix, très critiqué.

10 Pourtant un exercice sur la chute d’un avion sur le Pentagone avait d’abord été écarté comme trop peu réaliste.

11 Avant de devenir sous-secrétaire d’État à la Défense, Dov Zakheim avait été, de 1987 à 2001, vice-président de System Planning Corporation, société créatrice d’un dispositif de guidage d’avions gros porteurs, et d’un logiciel permettant de faire apparaître des leurres sur des radars durant des exercices.

12 Cf. les articles signés Michel Straugof publiés en 2019 sur le site Le Saker francophone. Le PNAC fut fondé par William Kristol et Robert Kagan, époux de Victoria Nuland qui organisa le coup d’État de 2014 à Kiev. Kagan est à l’origine d’une lettre ouverte du PNAC, adressée au Président Clinton le 26 janvier 1998, pour demander une guerre contre l’Irak, déjà sous prétexte que ce pays aurait possédé des armes de destruction massive. En 2000, le document du PNAC Rebuilding America’s Defenses « Reconstruire les défenses de l’Amérique » présenta les armes biologiques ethniques comme un outil politiquement utile pour les États-Unis.

13 Le Council on foreign relations est surtout composé de suprémacistes étasuniens, et le Project for a New American Century rassemble surtout des sionistes étasuniens. Jeb Bush en est membre.

14 Comme les détournements étaient fictifs, il ne fallait pas que des pilotes constatassent l’inexistence des avions.

15 Vérifiait-il que tout se passait comme prévu ?

16 Pour un coût de 258 millions de dollars.

17 Une partie des débris fut transportée sur le champ d’épandage de Fresh Kills, près de New York, devenu le cimetière des victimes non identifiées des attentats, et transformé depuis en parc de promenade.

18 Secrétaire d’État à la Défense pendant les mandats de Bush père, Cheney fit employer, pendant la guerre du Golfe de 1991, des mercenaires de KBR, filiale du groupe pétrolier Halliburton, dont il devint vice-président en 1995. Son revenu déclaré en 2005 était modestement de 8,8 millions de dollars. Actionnaires de sociétés de mercenaires, Richard Cheney et Donald Rumsfeld s’enrichirent énormément par les guerres qu’ils organisèrent.

19 AFP, 22 novembre 2001, International Herald Tribune, 21 mai 2002.

20 Marc Chesney et Loriano Mancini, professeurs à l’université de Zurich, concluent : « la probabilité qu’il y ait eu délits d’initiés est forte pour American Airlines, United Airlines, Merrill Lynch, Bank of America, Citigroup et JP Morgan. Ce n’est pas une preuve juridique, mais le résultat de méthodes statistiques. ». Délits d’initiés entre le 6 et le 10 septembre : Dailymotion https://www.dailymotion.com/video/x5a2zu William Bergman, Curious Coincidences of 2001: Following the 9/11 Money Trail, Sanders Research Associates, 4/01/06. Jacques Follorou, Une spéculation massive à la veille du drame inquiète les autorités. Le Monde, 19 septembre 2001.

Le 10 septembre, le baril de pétrole augmenta de 13 %, et des options de vente furent prises sur plusieurs sociétés :

  • 4 516 sur American Airlines, 11 fois plus que le volume moyen annuel, contre seulement 748 options d’achat.
  • 4 744 options à la vente d’actions de United Airlines entre le 6 et le 7 septembre 2001, contre 396 à l’achat.
  • 1 209 options de vente contre 13 les jours précédents sur Marsh & McLennan occupant des bureaux dans huit étages de la tour nord (du 93e au 100e), prétendument frappés par le vol 11 d’American Airlines.
  • 2157, 100 fois plus d’options de vente qu’à l’ordinaire, sur Morgan Stanley, présente dans 22 étages du WTC. Sept années plus tard, cette banque fut l’une des organisatrices et bénéficiaires de la crise de 2008.
  • 5 615, 60 fois plus qu’à l’ordinaire, 12 215 en peu de jours, sur Merrill Lynch présente dans un bâtiment voisin.
  • Les options de vente sur l’assureur Citigroup furent 45 fois plus nombreuses que d’ordinaire du 6 au 10.

Mais les actions des firmes d’armement s’envolèrent !

Très mollement menée, l’enquête sur ces délits d’initiés ne permit pas de connaître l’origine des informations reçues par les spéculateurs. Deux ans plus tard, le 19 septembre 2003, le FBI annonça la clôture de l’enquête, affirmant qu’absolument nulle preuve n’existait de spéculation liée à une connaissance éventuelle des attentats.

21 En 1997, Zbigniew Brzezinski avait écrit que le maintien de l’hégémonie des États-Unis nécessitait de contrôler les vastes réserves de pétrole et de gaz de l’Asie Centrale. Or, après l’échec des négociations entre les Talibans et les firmes pétrolières des É-U, le commandant Ahmed Shah Massoud fut assassiné, l’avant-veille des attentats, au moyen d’une caméra piégée, par de faux journalistes tunisiens qui moururent avec lui. Les connaisseurs de l’Afghanistan affirment qu’il était le seul chef capable de fédérer et diriger une résistance armée, et de bouter l’envahisseur hors du pays. Une interprétation cohérente des faits devrait expliquer la coïncidence de sa mort avec les attentats et l’invasion de l’Afghanistan par les troupes des États-Unis et de leurs alliés. Les soupçons se portent sur l’ISI pakistanaise, liée à la CIA. Il n’y a pas que le pétrole et le gaz qui rapportent : la production d’extrait de pavot fut de 2300 tonnes en 1995, puis réduite par les Talibans à 200 en 2000, et remonta à 8400 tonnes en 2007.

22 Le président nommé de l’Afghanistan occupé fut Hamid Karzaï, ancien cadre de l’Unocal, dont les frères gérèrent la production et la commercialisation de la cocaïne, avec l’aide de la CIA.

23 Salim Ben Laden, frère aîné d’Oussama, était l’associé de George W. Bush à Houston (Texas) dans la société pétrolière Harken. Les familles Ben Laden et Bush ont fondé le fonds de gestion de portefeuille Carlyle. Selon Éric Laurent, dès son accession au pouvoir, l’administration Bush fit cesser les enquêtes du FBI sur M. Oussama Ben Laden, Al-Qaida et la participation de la famille royale séoudienne au financement du terrorisme.

24 Six avions d’affaires et un gros porteur décollèrent le 13 septembre, emmenant 40 Séoudiens dont 24 personnes de la famille Ben Laden dans un Learjet mis à leur disposition par la firme d’armement Raytheon (N-Y Times).

25 Le 30 avril 2001, la base aérienne de Tinker, en Oklahoma, signala la possibilité d’espionnage par des étudiants israéliens se disant artistes peintres. Suspicious activities Involving Israeli Art Students at DEA facilities juin 2001. Une trentaine d’« étudiants » habitaient près du domicile de pirates de l’air présumés.

26 Kean fut actionnaire et directeur du groupe pétrolier Amerada Hess, ayant une société commune avec Delta Oil, firme pétrolière séoudienne.

27 En novembre 1998, le magazine Foreign Affairs publia l’article « Catastrophic Terrorism: Tackling the New Danger », cosigné par Zelikow, membre du PNAC, annonçant : « Comme Pearl Harbor, [un attentat grave] diviserait notre avenir en un avant et un après. Les États-Unis pourraient réagir par des mesures draconiennes réduisant les libertés civiles, autorisant une plus grande surveillance des citoyens, la détention de suspects et le recours à la force meurtrière. De nouvelles violences pourraient suivre les attaques terroristes à venir ou les contre-attaques américaines. Les Américains jugeraient tardivement que leurs dirigeants ont fait preuve de négligence en ne s’attaquant pas au terrorisme de manière plus urgente. ». En septembre 2002, à l’université de Virginie, Zelikow déclara que l’Irak n’exerçait pas de « véritable menace » contre les États-Unis, mais que la « menace non déclarée » était la « menace contre Israël ; rhétoriquement, le gouvernement américain ne veut pas trop insister sur cette menace, parce qu’elle n’est pas très populaire ». Le même mois, dans The National Security Strategy of The United States of America « La stratégie de sécurité nationale des États-Unis d’Amérique », il prôna la doctrine de la guerre préventive, et six mois plus tard, les États-Unis agressèrent l’Irak en violant la résolution 1441 de l’ONU. En 2003, il fut directeur exécutif du Rapport de la Commission du 11 septembre. Constatant ses appartenances partisanes, les familles des victimes du 11 septembre demandèrent en vain sa démission.

28 Rove présida les réunions d’un comité créé en août 2002 à la Maison-Blanche, chargé d’élaborer une stratégie « pour diffuser l’affirmation de la Maison-Blanche que Saddam Hussein était une menace pour les États-Unis ».

29 Selon le New York Times, les enregistrements des échanges entre le sol et les chasseurs furent « égarés ou effacés ». Même sort, quelques semaines après, pour les échanges entre le contrôle aérien et les avions détournés.

30 À 13 h 10, American Airlines (AA) publia les listes des passagers et des membres d’équipage. Celle du vol 77 mentionnait 64 personnes. Le FBI interdit ensuite à AA, à l’aéroport de Dulles et même à la FAA de publier des informations. Une liste officielle recensa 56 personnes, mais pas les cinq pirates, et le rapport de la commission en mentionne 58, « terroristes » compris. Éric Laurent La face cachée du 11 septembre, Plon, 2004. Comme après toute catastrophe aérienne, des journalistes cherchèrent des familles éplorées dans les aéroports de destination, mais la plupart furent bredouilles, excepté pour l’avion tombé en Pennsylvanie. Dean T. Hartwell Planes without Passengers: the Faked Hijackings of 9/11. Le gouvernement fédéral offrit 1,7 million de dollars aux familles des victimes en échange de l’abandon de toute poursuite ; pourquoi, si des terroristes étaient les auteurs du crime ?

31 Les services secrets tiennent prêtes en permanence des listes de quelques dizaines de personnes imaginaires. Les fausses personnalités sont détaillées, précisant enfance, famille, études, diplômes, stages, emplois et domiciles successifs, liaisons, amis et violons d’Ingres. Combien de Smith, Ford, Ferguson et Fernandez dans les États très peuplés des côtes Est et ouest des É-U ? Truquer une liste de passagers est plus facile que modifier les lois de la Physique, plus facile que faire voler à 900 km/h, au niveau de la mer, un avion dont les ailes s’arracheraient s’il volait à plus de 400 km/h, plus facile que viser à cette vitesse une cible de 60 m de large, plus facile surtout que créer des millions de joules, exploit à la portée du seul Divin Créateur.

32 http://archives.cnn.com/2001/US/09/16/inv.binladen.denial/index.html

www.globalresearch.ca/interview-with-osama-bin-laden-denies-his-involvement-in-9-11

Pendant l’été 2001, Oussama Ben Laden était hospitalisé sous le nom de Hassan al Talal, à l’hôpital étasunien de Dubaï (NY Times, 1/11/2001). Le 12 juillet, il reçut la visite de l’agent de la CIA, Larry Mitchell ; la discussion aurait été houleuse (Le Figaro, 31 octobre 2001). Cet agent quitta Dubaï peu après, le 15 juillet.

RFI — Attentats — Ben Laden et la CIA : les détails de la rencontre

Les talibans demandèrent des preuves de la culpabilité de Ben Laden, mais ne les obtinrent pas et refusèrent donc de l’extrader. (Washington Post, 29 octobre 2001).

33 Au cours des années suivantes, la silhouette de Ben Laden grossit, maigrit, et même rapetissa !

34 Le Times publia le 29 novembre 2001 une coupe des grottes fortifiées de Tora-Bora en Afghanistan, paraissant sortie d’une BD de Black et Mortimer : air conditionné, aire pour hélicos, portes blindées, issues de secours.

35 Le 8 août 2011, un hélicoptère vétuste s’écrasa au centre de l’Afghanistan. À bord, plusieurs membres du commando censé avoir abattu Oussama Ben Laden. De belles funérailles consolèrent fort leurs familles. Ainsi, il n’y eut jamais de preuves et il n’y a désormais plus de témoins. Assassinat ? Une autre interprétation est possible : à expédition inexistante, commando imaginaire. Si, comme tout l’indique, l’élimination de M. Ben Laden fut une pure fable, il a suffi d’attendre un accident — il s’en produit fatalement au cours d’une guerre — pour révéler que les morts étaient les membres de la courageuse équipe qui avait soulagé le monde de l’ennemi public n° 1. Héros dont l’identité avait jusqu’alors été tue, dans l’intérêt national et pour ne pas embarrasser leur modestie.

36 Laurent Guyénot https://reseauinternational.net/11-septembre-2001-la-theorie-du-complot-pirate/

37 Peut-être même les organisateurs du grand complot ont-ils inspiré, incité et aidé les organisateurs du petit.

38 C’est la thèse de Khalezov (cf. article précédent).

39 Des explosifs chimiques furent aussi placés, peut-être aux emplacements prévus, selon le plan de démolition.

40 Le bâtiment 7 était le centre de contrôle de tout l’ensemble immobilier, communiquant avec d’autres bâtiments par des passages en sous-sol. Les explosions sous les Tours Jumelles ne pouvaient manquer d’y laisser des traces.

41 Que le Président et les principaux ministres soient emmenés en lieu sûr par des gardes du corps est normal, mais ce qui ne l’est pas, c’est que le Président soit promené toute la journée à bord de l’avion présidentiel, et ainsi déchu en fait de son pouvoir. Le 10 septembre, G.W. Bush alla en Floride et y passa la nuit, protégé par des batteries antiaériennes ; le 11 au matin, il lisait un conte pour enfants à des écoliers. Dans la journée, l’avion présidentiel alla de Floride à une base militaire en Louisiane, passant au-dessus du Golfe du Mexique, lieu idéal pour un accident. G.W. Bush ne fut vraisemblablement emmené à Raven Rock qu’après qu’il eut cédé. Sur quoi ? Sur le programme d’agression au Proche-Orient ?

42 Pour rappel, George Walker Bush fut élu Président de la République des États-Unis d’Amérique par la grâce du trucage des élections en Floride par son frère John Ellis Bush, gouverneur de cet État.

43 Au mois d’avril 2004, George W. Bush se présenta devant la commission d’enquête, mais exigea de témoigner sans prêter serment et sans que l’audition ne soit ni publique, ni filmée, ni enregistrée. Il exigea aussi d’être accompagné du vice-président Richard Cheney, disant : « Cela nous donnera l’occasion de répondre aux membres de la commission. » Bref, il fut chaperonné.

44 Donald Rumsfeld, son adjoint Paul Wolfowitz, et Richard Perle, nommé en juillet 2001 président de la commission de la politique de défense, réclamaient depuis des années une nouvelle guerre contre l’Irak, et demandèrent dès le 11 septembre que l’armée la préparât. Quand une agression est décidée, les militaires de bon sens sont écartés ; règle universelle s’appliquant à toute époque et dans tout pays.

45 Lorsqu’une firme automobile prépare un nouveau modèle, maintes personnes participent au projet, mais les firmes concurrentes n’apprennent que des bribes de renseignements. Les exécutants d’opérations clandestines ne connaissent ni l’identité ni les motifs des commanditaires, et observent le secret. Convaincre un service technique de garder ses observations sous le coude et de fournir un rapport de complaisance est le B A BA du pouvoir. Enfin, le chantage à la vie de la famille est classique : un accident est si vite arrivé !

46 Dont le général Eberhart, commandant la région aérienne. Ces militaires avaient confirmé sous serment la V.O.

47 Les magnats du pétrole d’Arabie saoudite trempaient vraisemblablement dans le complot contre l’Afghanistan, mais ne paraissent pas avoir participé à la destruction des tours de Manhattan. M. Donald Trump s’efforça pendant quatre années de mettre fin aux guerres commencées par ses prédécesseurs. Le but du plan de paix partial proposé pour le Proche-Orient était peut-être de délier les États-Unis du chantage subi depuis 2001. En 2020, le trucage de l’élection présidentielle organisé pour l’éliminer fut si évident qu’il aura des conséquences graves. Complot au grand jour. Deuxième coup d’État. Dans le gouvernement de J. Biden, les titulaires d’une dizaine des principaux postes sont des sionistes avoués. Qui décide à présent de la politique ?

48 Hélas ! On voit que de tout temps / Les petits ont pâti des sottises des grands. Jean de La Fontaine.

Les deux Taureaux et une Grenouille,Livre second, Fable IV.

49 Des laboratoires surveillent à tout moment la composition de l’atmosphère et, quoique quelques–uns ne dépendent pas directement d’un gouvernement, leur renommée, leur financement, l’emploi de leurs techniciens et la carrière de leurs chercheurs dépendent des études commandées par les pouvoirs établis. Le soutien d’un État eût été nécessaire pour qu’ils publiassent leurs observations.

50 Dès le 19 septembre 2001, le projet d’Anti-Terrorism Act comptait 345 pages. Les rédacteurs n’ont pas chômé !

En France, une la loi sur la sécurité quotidienne fut adoptée le 15 novembre 2001 sous le gouvernement Jospin.

51 http://lidiotduvillage.org/2020/06/05/le-genie-du-complotisme/

52 En 2000, le président Clinton apposa la signature des États-Unis au traité sur la Cour Pénale Internationale, CPI. En mai 2002, avant l’agression contre l’Irak, le Président G. W. Bush notifia aux Nations Unies que les États-Unis se déliaient de cet engagement, et Rumsfeld publia dans un communiqué les motifs de cette décision : éviter que des militaires étasuniens puissent être traduits devant la Cour. Depuis cette dénonciation du traité par les États-Unis, la Grande-Bretagne, partie au traité, s’efforce d’employer la CPI dans l’intérêt des pays anglo-saxons.

53 En 2007, toute la presse promut Ségolène Royal comme la brêle qui se ferait battre. Ce battage publicitaire pour la perdante désignée préfigura l’encensement en 2017 du gagnant choisi par l’oligarchie mondialiste.

54 BlackRock gère la plus grande masse mondiale d’actifs financiers, presque 9000 milliards de dollars. Par comparaison, le budget de la France (flux) est d’environ 600 milliards d’euros.

55 Le Danemark a récemment nommé un ambassadeur auprès d’une firme supranationale.

56 Les GAFAMs sont les ministères de la Vérité.

57 En France, l’examen des statistiques de mortalité conduit à diviser par au moins cinq le nombre avancé par les dirigeants de « 100 000 morts » dus au Covid. Plus qu’une épidémie de grippe, le Covid fut une épidémie de refus de soin, de tests non valides et d’injections de produits mortels. Ces faits furent dénoncés par maintes personnes, dont Luc Montagnier, Laurent Toubiana, Pascal Sacré, Nicole Delépine,Christian Perronne, Martine Wonner, Alexandra Henrion-Caude,Reiner Fuellmich, Pierre Chaillot, et d’autres valeureux résistants. Les vaxxins sont plus dangereux que la maladie. Parmi de nombreuses références :

https://www.youtube.com/watch?v=MLMGnfeu_zk ; https://odysee.com/@MartineWonner:b/actu-de-la-semaine-et-invitee-christine-cotton:3 ; https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes-societe-sante/belgique-masques-et-confusion-entre-tests-positifs-dits-cas-et ;

58 L’apôtre du Great Reset, l’inénarrable Klaus Schwab dans son costume de franc-maçon interplanétaire, illustre jusqu’à la caricature l’hubris des dirigeants décidés à imposer leur volonté aux peuples. L’étonnant livre qu’il a publié avec Thierry Malleret, COVID-19 : La Grande Réinitialisation, sonne comme un aveu.

https://unlimitedhangout.com/2021/02/investigative-reports/schwab-family-values/
[Traduction : https://nouveau-monde.ca/les-valeurs-familiales-de-schwab/]




Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

[Illustration : © Crédit photo : Archives Philippe Salvat / SUD OUEST]

Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

En droit pénal il existe la condamnation de l’obéissance à un ordre manifestement illégal. Voici un mémo transmis par une équipe de juristes, qui s’inquiète à juste titre.


22 mars 2024 : URGENT, merci de diffuser.

Même sous la constitution la plus libre,
un peuple ignorant est esclave.

Nicolas De Condorcet (1743-1794)

Envoi de troupes françaises en Ukraine ? :

En l’état actuel du droit → INCONSTITUTIONNALITÉ

L’Accord de coopération en matière de sécurité France-Ukraine, signé à Paris le 16 février 2024 par le Président de la République, Chef des armées (Art. 15 de la Constitution) prévoit plusieurs stipulations importantes au regard d’une éventuelle opération : (III, al. 2 et 3 ; IV, al. 1er)

III. Coopération en cas d’agression armée future

« En cas de future agression armée russe contre l’Ukraine, à la demande de l’un ou l’autre des Participants, les Participants mèneront des consultations dans les 24 heures pour déterminer les mesures nécessaires pour contrer ou dissuader l’agression.

Dans ces circonstances, et conformément à ses obligations légales et constitutionnelles, le Participant français fournira à l’Ukraine une assistance rapide et soutenue en matière de sécurité, des équipements militaires modernes dans tous les domaines, selon les besoins, et une assistance économique ; il imposera des coûts, économiques notamment, à la Russie et consultera l’Ukraine sur ses besoins dans le cadre de l’exercice de son droit à la légitime défense consacré par l’article 51 de la Charte des Nations unies. » […]

VI. mise en œuvre de la coopération

« Les Participants mettront en œuvre cette coopération conformément à leurs obligations internationales et nationales, ainsi qu’aux engagements européens de la France. »

Dix jours plus tard, dans la foulée de la signature de cet accord qui n’est publié à ce jour que sur le site Internet de l’Élysée, le Président de la République, Chef des armées a procédé à plusieurs déclarations officielles relatives à une opération au sol sur le territoire ukrainien, alors qu’une telle opération ne relève aucunement de l’accord précité :

« De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa » ;

(hors micro à l’Élysée, le 21 février 2024 devant une poignée d’invités – Le Monde, 14 mars 2024 « Guerre en Ukraine : la métamorphose d’Emmanuel Macron, colombe devenue faucon »)

« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » ;

(Le Parisien, 26 février 2024)

Une avancée du front « vers Odessa ou vers Kiev », « ce qui pourrait engager une intervention », car « il ne faudrait en aucune manière laisser faire [Moscou] » ;

(Réunion des chefs de partis à l’Élysée le 7 mars 2024 in Le Monde)

« Toutes ces options sont possibles » ;

(Interview J.T. de TF1-France 2, 14 mars 2024)

« Peut-être qu’à un moment donné — je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative —, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes. La force de la France, c’est que nous pouvons le faire. » ;

(Le Parisien, 16 mars 2024)

L’armée française « se tient prête. Quelles que soient les évolutions de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront présent » ; « Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre » ;

(Pierre Schill, Chef d’état-major de l’armée de terre in Le Monde, 19 mars 2024

Pourtant, l’article 20, § 1er du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques du 16 décembre 1966 voté par l’Assemblée Générale des Nations Unies ne stipule-t-il pas que :

« TOUTE PROPAGANDE EN FAVEUR DE LA GUERRE EST INTERDITE PAR LA LOI » ?

Un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone Consulting du 29 février 2024 a montré que 68 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de dire que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

Or, il faut rappeler que l’alinéa 14 du Préambule de la constitution de 1946 dispose que :

« La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple. »

Le texte dispose clairement, à la Libération, que la France n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.

Or, d’une part, les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk ont choisi la séparation avec l’Ukraine à 96 % (3,8 % contre) pour Lougansk et à 89,07 % (10,19 % contre, 0,74 % nuls) pour Donetsk lors de deux référendums non reconnus par la communauté internationale du 11 mai 2014 ;

D’autre part, les peuples de la Crimée et du Donbass ont confirmé leur choix de rejoindre la Russie par des référendums aux résultats difficilement contestables :

  • à 96,77 % (2,51 % contre) pour la Crimée le 16 mars 2014 ;
  • à 99,05 % (0,95 % contre) pour l’Oblast de Kherson, le 27 septembre 2022 ;
  • à 97,11 % (2,89 % contre) pour l’Oblast de Zaporijjia, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,91 % (0,09 % contre) pour la République Populaire de Donetsk, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,42 % (0,58 % contre) pour la République Populaire de Lougansk, le 27 septembre 2022 ;

Ces peuples viennent de voter massivement pour les élections législatives russes du 17 au 19 décembre 2021 et pour les élections présidentielles du 15 au 17 mars 2024.

89,1 % des habitants de la République populaire de Donetsk ont déclaré vouloir obtenir la nationalité russe
(enquête DNR Live, décembre 2018)
http://dnr-live.ru/grazhdanstvo-rf-dlya-zhiteley-dnr-sotsopros/

Aussi, ces peuples ont exprimé librement leur choix dans le cadre du droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes. La France, en aidant l’Ukraine à reconquérir ces territoires, viendrait s’opposer aux principes qu’elle proclame dans l’alinéa 14 en ne respectant pas leur Habeas Corpus et violerait ces principes.

Par ailleurs, la République française ne pouvant jamais employer ses forces contre la liberté d’aucun peuple, a fortiori le sien, si les Français désapprouvent un tel emploi de la force à 68 %.

Qui plus est, en aucun cas l’accord franco-ukrainien ne prévoit explicitement l’envoi de troupes au sol malgré les propos du Président de la République, Chef des armées, les 26 février, 16, 14 et 16 mars 2024 précités.

Mais l’accord signé est encore inconstitutionnel pour d’autres raisons :

Cet « accord », qui est un traité au sens de la Convention de Vienne de 1969, n’a jamais été ratifié en la forme. Il faut le vote d’une loi, pas un simple vote par les Chambres tels qu’ils ont eu lieu le 12 mars 2024 (372 pour, 29 contre, 101 abstenons) pour l’Assemblée nationale et le 13 mars 2024 pour le Sénat (293 pour, 22 contre). Tel que rédigé, il ne peut valoir déclaration de guerre — et donc ne peut servir de base conventionnelle à l’envoi de quelconques troupes françaises au sol.

En effet, l’article 35 de la Constitution implique une autorisation parlementaire en la forme. Comme l’envoi de

troupes au sol implique une déclaration de guerre, celle-ci relève du Parlement (al. 1er), le Gouvernement disposant de trois jours pour l’en informer (al. 2). Cette opération ne peut excéder 4 mois sans l’autorisation expresse du Parlement (al. 4).

Or, aucune « autorisaon » du Parlement n’est encore intervenue (le Parlement a discuté puis voté un avis sur un traité de coopération, en aucun cas une déclaration de guerre) :

Article 35 de la Constitution

« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.
Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote.
Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort. »

Plus encore, même si la déclaration de guerre se faisait sur le fondement de l’accord franco-ukrainien du 16 février 2024, celui-ci n’a pas été ratifié en la forme exigée par l’article 53 de la Constitution :

Article 53 de la Constitution

« Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.
Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés. […] »

En vertu de l’article 53 de la Constitution, tout traité qui a trait à l’organisation internationale ou engage les finances de l’État, est considéré comme un traité qu’il incombe de ratifier en forme solennelle, c’est-à-dire par le vote d’une loi.

En effet, ce traité du 16 février 2024 porte sur l’organisation internationale (I. soutien à l’intégration de l’Ukraine dans les institutions européennes et euro-atlantiques, notamment en soutenant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et l’interopérabilité avec l’OTAN) ; II, 1) Le Participant français fournira une assistance militaire et civile pour permettre à l’Ukraine de défendre sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale face à l’agression de la Fédération de Russie, de manière bilatérale par le biais d’accords, ainsi que par l’intermédiaire des institutions et organisations auxquelles elle est partie)

Et il faut ajouter que ce traité du 16 février 2024 engage à l’évidence les finances de l’État : (IV, 7) in fine, al. 15)

« La France a fourni à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur totale de 1,7 milliard d’euros en 2022 et de 2,1 milliards d’euros en 2023. En 2024, la France fournira jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire » ; IV, 8, al. 2 : « Le Participant français contribuera au développement de la base industrielle de défense de l’Ukraine, notamment par le biais d’investissements français, de la localisation de la production en Ukraine et de la production conjointe pour la fabrication d’armes et de munitions prioritaires ».

Plus encore, ce traité porte atteinte au domaine de la loi tel que protégé par l’article 34 de la Constitution. En effet, la partie IV, 8 : coopération des industries de défense et de sécurité – touche au domaine régalien relevant du législateur :

Article 34 de la Constitution

« La loi détermine les principes fondamentaux : — de l’organisation générale de la Défense nationale ; »

Pour toutes ces raisons, le vote d’une loi de ratification en bonne et due forme était nécessaire. Or, l’accord du 16 février n’a eu qu’un débat sur la base de l’arc le 50-1 de la Constitution (« Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative […], faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité »).

Il demeure qu’un tel vote (comme ceux des 12 et 13 mars 2024 respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat) ne vaut pas ratification législative comme le requière explicitement l’article 53 pour un traité ayant trait à l’organisation internationale et aux finances de l’État.

Or, l’article 5 de la Constitution dispose pourtant que le Président de la République (Chef des armées) « veille au respect de la Constitution ».

Aucun envoi de troupes n’est donc possible en l’état actuel du droit, car inconstitutionnel. Ce qui n’est pas sans conséquences.

Nota : https://www.vie-publique.fr/fiches/275483-quest-ce-que-le-bloc-de-constitutionnalite

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Pour toutes ces raisons, en l’état actuel du droit,
l’envoi de troupes au sol est inconstitutionnel.

Article D. 4122-3, 3° du Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire : […]
3° Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur.
»

Ce devoir de désobéir existe en matière civile depuis l’arrêt du Conseil d’État, 10 novembre 1944, Langneur, Rec. 248. Cette jurisprudence est constante : l’obéissance à un ordre manifestement illégal n’exonère pas le fonctionnaire de sa sanction. Cette circonstance particulière implique donc de désobéir.

Cette jurisprudence est constante : Conseil d’État, 3 mai 1961, Pouzelgues, rec. 280 ; Conseil d’État, 4 janvier 1964, Charlet et Limonier, req. n° 56786, rec. 1, AJDA 1964, p. 447, RDP 1964, p.453, note Waline ; Conseil d’État, 21 juillet 1995, Bureau d’Aide Sociale de la Ville de Paris, req. n° 115332 ; Cour de cassation, Crim., 23 janvier 1997, 96-84.822, Bull. Crim. 1997, n° 32, p. 86 (affaire Papon) ; Cour de cassation, Crim., 13 octobre 2004, req. n° 03-81.763 ; 00-86.727 ; 00-86.726 ; 01-83.943 ; 01-83.945 ; 01-83.944, Bull. Crim. 2004, n° 243, p. 885 (affaire relative à l’incendie d’une paillote en Corse ordonné par le Préfet) ; CAA Lyon, 24 octobre 2017,

M. B c/ Syndicat mixte du Lac d’Annecy, req. n° 16LY00300 ; CAA Versailles, 15 mars 2018, Commune de Garges-Lès-Gonesse, req. n° 16VE03904.

L’article L. 121-10 du Code général de la fonction publique le confirme :

« L’agent public doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à comprome.re gravement un intérêt public. »

Les trois conditions (cumulatives) sont claires :

  • L’ordre doit être non seulement illégal ;

  • Cette illégalité doit être manifestement établie ;

Un simple ordre illégal ne suffit pas pour désobéir. En l’espèce il s’agit d’un ordre de nature inconstitutionnel en ce que son fondement n’a pas été ratifié en la forme parlementaire approuvée par la Constitution.

  • L’ordre doit compromettre gravement un intérêt public.

Pour ce cas, un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone consulting, 29 février 2024 a montré que 68% des français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de di re que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

L’ordre de l’exécutif, au-delà de n’avoir pas été validé en la forme, entrerait en contradiction avec la volonté de l’opinion publique.

Toutefois, cette condition de compromettre gravement un intérêt public ne s’applique pas explicitement pour les militaires et n’est pas prévue non plus par le Code pénal :

En effet, aux termes de l’article 122-4, alinéa 2 du Code pénal :

« N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal ».

Et pour le militaire, le Code de la Défense dispose à l’article L. 4122-1 :

« Les militaires doivent obéissance aux ordres de leurs supérieurs et sont responsables de l’exécution des missions qui leur sont confiées.
Toutefois, il ne peut leur être ordonné et ils ne peuvent accomplir des actes qui sont contraires aux lois, aux coutumes de la guerre et aux conventions internationales. […] »

Article renforcé par des dispositions réglementaires :

Article D. 4122-3 Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire :
1° Exécute loyalement les ordres qu’il reçoit. […]
[…]
Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur. »




L’orthographe et la grammaire en chute libre : un déclin qui profite aux élites mondialistes

[Source : bvoltaire.fr]

[Illustration : ©Shutterstock]

Par Philippe Kerlouan

Faut-il s’inquiéter de la chute du niveau de la langue française ? Les raisons en sont multiples, mais au-delà des fautes de vocabulaire, de syntaxe ou d’orthographe, c’est l’intelligence de la langue qui se perd… et l’intelligence tout court. Ce qui pourrait bien faire l’affaire des démagogues qui nous gouvernent, plus soucieux d’imposer leurs conceptions que d’éveiller les esprits. Le déclin de la langue française est une manifestation du déclin de notre pays, que laisse faire, quand elle n’y concourt pas, une élite mondialiste qui ne croit plus en la France.

On peut incriminer la diminution des heures consacrées à l’étude de la langue française, depuis l’école primaire jusqu’au collège, des méthodes pédagogiques trop laxistes, donnant plus de place à la spontanéité qu’aux apprentissages rigoureux, la moindre fréquence des dictées ou des récitations, le peu d’appétence pour la lecture d’ouvrages littéraires, la suprématie du langage SMS, etc. Tout cela est vrai, et ce mal affecte, non seulement de plus en plus d’élèves, mais aussi de nombreux adultes.

Les professeurs qui savent encore parler le français — qui seront de moins en moins nombreux, si ce critère devient secondaire dans le recrutement — constatent avec désolation que des lycéens en terminale, voire des étudiants, ânonnent en lisant quelques lignes et ne savent pas écrire sans faire une faute d’orthographe tous les trois mots ou sans confondre des catégories grammaticales. Dans ce domaine, aussi, on s’habitue progressivement à la médiocrité au lieu de chercher à tendre vers l’excellence. Pis encore : il n’est pas certain que nos gouvernants ne s’accommodent pas de cette situation.

Relire Orwell

En effet, il ne peut y avoir de maîtrise de la pensée sans maîtrise du langage. Il est ainsi plus facile de manipuler un peuple qui, dans sa majorité, n’aura pas acquis les outils nécessaires aux échanges, à la compréhension d’un discours, à l’exercice d’un jugement critique. Il faut relire les réflexions de George Orwell sur la novlangue. La simplification lexicale et syntaxique, la pauvreté du vocabulaire sont le meilleur moyen de rendre impossible l’expression de toute idée qui sorte de la norme imposée.

« Le développement de l’esprit critique est au centre de la mission assignée au système éducatif français », répètent à l’envi les textes ministériels. « Présent dans de nombreux programmes d’enseignement, renforcé par l’attention désormais portée à l’éducation aux médias et à l’information, le travail de formation des élèves au décryptage du réel et à la construction, progressive, d’un esprit éclairé, autonome et critique, est une ambition majeure de l’École. » Belle ambition, qui ne se traduit guère dans les faits, malgré toutes les réformes et les déclarations d’intention.

Nos gouvernants n’ont à la bouche que les « valeurs de la République », mais confondent la démocratie avec l’oligarchie, voire le « totalitarisme sans le goulag ». Pour eux, comme pour Big Brother, « l’ignorance, c’est la force ». Ils oublient que l’une des valeurs fondamentales de la République est d’assurer, le plus largement possible, le progrès intellectuel et social de l’ensemble des citoyens, qui passe notamment par une maîtrise de la langue. Ils veulent créer des cerveaux standardisés, incapables de réfléchir et de contester les décisions d’une élite autoproclamée qui veut conserver ses privilèges.




Ce n’est pas la Russie qui gagne la guerre

[Source : reseauinternational.net]

Par Philippe Cuttat

Ce qui suit, nous le disons depuis longtemps, se confirme.

Sous l’angle macro géostratégique, derrière l’apparence des choses, ce n’est pas la Russie qui « gagne » la guerre mais les États-Unis : au final, c’est leur plus grand ennemi de toujours, l’Europe — et en particulier la France — qui est en train d’être laminée.

Les États-Unis ont, en effet, toujours tout fait pour éviter tout nouvel « effet Traité de Rapallo (1922) », à savoir éviter un rapprochement de la haute technologie et du savoir-faire de l’Europe de l’Ouest avec les richesses naturelles infinies de la Russie, le tout formant un bloc invincible de Vladivostok à Brest.

[En 1922, par le Traité de Rapallo, c’était l’Allemagne de Weimar, alors interdite d’armée et d’industrie, qui s’était ainsi rapprochée de la Russie bolchevique ; Russie qui a mis ses ressources et ses structures industrielles à la disposition de l’Allemagne. Voir en fin d’article]

Les États-Unis se servent maintenant indirectement de la Russie pour continuer leur travail d’éradication de leurs principaux concurrents européens… La destruction du Nord Steam fut à ce titre emblématique.1

En clair, comme les EU sont en train de perdre de leur superbe, et comme tout Hégémon (« puissance qui dirige sans partage »), ils martyrisent leurs alliés ; là, en fin de course pour eux, ils entraînent avec eux dans le gouffre principalement l’Allemagne et la France.

[Youssef HINDI le démontre parfaitement dans son dernier livre « La guerre des États-Unis contre l’Europe », 2023]

*

Et cette guerre en Ukraine est un moyen supplémentaire qui va dans ce sens.

Quand on a les grilles de lectures, on sait depuis longtemps que JAMAIS il n’y aura de guerre directe entre les EU et la Russie.

Entre les États-Unis et l’Union soviétique, il n’y a en effet aucune réelle conflictualité commerciale : la Russie est loin derrière l’Europe ; et surtout, loin de la France de la haute technologie nucléaire et électronique ; la France culturelle, linguistique, diplomatique,… ; surtout, la France souveraine des années 1970 alors 4ème puissance mondiale avec qui commençaient l’Irak, l’Iran, le Liban, la Syrie, l’Afrique… C’est cette France là, si brillante, qui doit disparaître.

Les guerres des États-Unis au Moyen-Orient à partir de 1973 n’ont eu de cesse que de casser ces marchés et donc ces pays qui ne juraient que par la France.

L’Union européenne était/est le bombardier américain2chargé de réduire France et Allemagne à néant ; de réduire à néant la souveraineté nucléaire française (via les filières écologistes : les verts, les Corine LEPAGE, etc.), la souveraineté monétaire, industrielle, agricole, culturelle et militaire.

De Gaulle, anti-Union européenne, le savait parfaitement : il connaissait la fourberie de la fine équipe « États-Unis/Israël » depuis des lustres.

Pour étayer tout ceci, nous rappelons régulièrement :

1. les propos du vice-amiral Sanguinetti dans la revue In these Times en1980 :

(…) quand je servais dans le temps, des officiers américains m’avaient tenu un raisonnement qui m’avait frappé ; ils m’avaient dit amicalement :

« tu vois, je pense qu’un jour nous serons obligés, nous américains d’envisager la destruction de l’Europe et d’abord, de la France parce que vous êtes de très loin notre principal concurrent économique » (…)

2. Dans le même esprit, le 4 février 2022 — donc, à quelques jours de l’opération spéciale du 24 février 2022 —, George Friedman, le fondateur du centre d’analyse stratégique Straffor :

« (…) Pour les États-Unis, la peur primordiale, c’est l’alliance du capital allemand, de la technologie allemande, combinés aux ressources naturelles russes et à la main-d’œuvre russe : c’est la seule combinaison qui a effrayé les États-Unis pendant plus d’un siècle :

(…) Dans cette stratégie, l’Europe est un simple pion, rien qu’un outil, dont Friedman parle avec un infini mépris.

L’arme utilisée sera la déstabilisation : en Ukraine, c’est ce que nous avons déjà fait en Afghanistan.

Abandonnons toute ambition d’instaurer la démocratie ; une fois que nous aurons déstabilisé le pays, nous aurons fait notre travail… (…) »

Cela vaut la peine d’écouter Friedman. Et d’observer son sourire froid, ou son rictus, lorsqu’il expose le programme.

« Pourquoi la guerre en Ukraine : l’Allemagne et la Russie sont ensemble la seule puissance qui peut menacer les États-Unis »

https://french.almanar.com.lb/2446545

Conclusions

1. Comme toujours, aller au-delà des apparences et du « spectacle » que politiques et médias nous présentent ;

2. L’alternative qui se présente aujourd’hui : soit le nouvel ordre mondial (OTAN, États-Unis, UE, World Economic Forum,…) peut arriver au sommet de sa puissance par le chaos, soit il est obligé de renoncer à son pouvoir et à sa logique de pouvoir par la prédation ; ce qui appellera forcément un changement de paradigme : un monde multipolaire — Poutine, Xi, Trump — avec des nations plus souveraines.

[Quoique : le crédit social et le transhumanisme guettent des 2 côtés]

Ce sera la gouvernance globale ou la révolte des nations, c’est-à-dire, la révolte des nations pilotées par ces trois nations maîtresses, et aussi le retour à une économie réelle non parasitaire sortie de la privation financière de ce faux dollar.

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L’Initiative des Trois Mers (3SI) ou « Initiative Baltique-Adriatique-mer Noire », est une association de « niveau présidentiel » regroupant 12 pays d’Europe centrale et du Sud-Est.

Résumé de l’article :

1. Couper l’Europe centrale en 2 ;

2. Empêcher ainsi le passage du gaz russe ;

3. Faire de l’Ukraine une zone de stockage du gaz liquéfié (GNL) américain acheminé depuis l’Adriatique, la mer Noire et la Baltique ;

4. Relier donc les côtes de la Baltique, de l’Adriatique et de la mer Noire en un seul réseau (une infrastructure de transport de gaz est déjà en cours de construction) ;

5. Mettre l’Europe de l’Ouest à genoux qui se retrouvera sans gaz russe et totalement dépendante des coûteuses importations de gaz liquéfié en provenance des États-Unis ;

6. Création d’une « OTAN orientale » indépendante de l’Europe de l’ouest, instrument docile de la guerre avec la Russie.

L’arrêt total de Nord Stream 1 & 2 était considéré comme « idéal », onze jours avant que le sabotage ait lieu ! (15 septembre — 26 septembre)

« Lundi soir 26 septembre, Radek Sikorski, ancien ministre polonais des Affaires étrangères, avait remercié les USA pour le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream 2 ».

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/30/radek-sikorki-a-efface-le-tweet-ou-il-remerciait-les-usa-davoir-sabote-les-gazoducs

10 minutes après l’explosion, sms de l’Angleterre aux États-Unis :

La Première ministre britannique s’est faite piégée : « It’s done! »

https://www.tiktok.com/@since.789/video/71730496489517

« It’s done » : Liz Truss a-t-elle confirmé l’explosion de North Stream par un SMS envoyé à Washington ? »

https://www.msn.com/liz-truss-a-t-elle-confirmé-lexplosion-de-north-stream-par-un-sms-envoyé-a-washington

On notera qu’en se livrant à une rapide revue de presse sur le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 & 2, véritable tournant de la guerre : les médias officiels en sont encore à se demander si c’est un sabotage ou un accident.

Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.

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Le traité de Rapallo — Archétype dialectique de la géo-politique marchande

https://www.youtube.com/watch?v=4uzhNbc7Zz8 — mai 2022 — extraits :

« (…) La guerre de 14-18, est quelque chose de gigantesque qui reprend tous les mensonges et toutes les saloperies de ce que fait l’Angleterre, la perfide Albion. On dit la “perfide Albion” parce qu’il y a un invariant historique depuis la guerre de cent ans : l’Angleterre mène des guerres dans la dialectique de la valeur d’échange totalitaire absolument réalisée. Les autres puissances ne sont pas dans la valeur d’échange totalement réalisée.

Donc, tous les mensonges que l’on a là, se structurent et s’organisent. À la fin de cette guerre, on a le président Wilson qui représente la SDN qui représente l’ordre moral : les américains font toujours la guerre pour la morale, pour l’occultation, pour la mystification, pour la dénaturation.

Qui sait que l’armée américaine a, entre 1895 et 1905, exterminé 1,5 millions de philippins civils ?

[les Philippines 1880-1905. Dans le cadre de toute une série d’opérations militaires, industrielles et totalitaires, les ÉtatsUnis, grande “démocratie” de la valeur d’échange, vont exterminer pratiquement 3 millions de philippins. QUI CONNAÎT CE GÉNOCIDE ?! Chiffre certain : 1,4 million entre 1899 et 1905 — http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2018/05/ungenocide-oublie-3-millions-de-philippins-massacres-par-les-americains-au-debut-du-xxeme-siecle]

L’armée américaine ment et massacre, mais par essence : c’est son substrat. Toute l’histoire américaine est une histoire de spoliations, d’exterminations et de mensonges : la structure mentale du pentagone est judéoprotestante, vétérotestamentaire.

Ce qui se met en marche au traité de Versailles, c’est le mensonge et la manipulation : l’Angleterre a toujours voulu écraser l’Eutrope. L’Angleterre, colonisée par les États-Unis, vient en 1917 pour écraser l’Europe. Le traité de Versailles, c’est la grande décomposition du mensonge universel.

On va créer une Tchécoslovaquie dans laquelle il y a les Sudètes. Les Sudètes sont un territoire qui est lié à l’empire austro-hongrois.

En 14-18, les américains ont un double objectif : écraser l’Allemagne et exploser l’Empire austro-hongrois pour qu’au cœur de l’Europe, il n’y ait pas une puissance européenne potentielle qui pourrait à un moment donné s’allier avec les français et les italiens pour créer justement cette première puissance absolue.

La question de Rapallo aujourd’hui du point de vue de la géopolitique de la valeur d’échange est la suivante : quelle est la première puissance mondiale ? C’est l’Europe unifiée à la Russie.

Donc déjà dans la guerre de cent ans, dans la guerre de sept ans, on avait la division de l’Europe.

Au Traité de Versailles, on dépèce l’Allemagne, la Poméranie et la Silésie, le couloir de dantzig : ce sont des territoires qui sont germanisés depuis plusieurs siècles. On va les attribuer à la Pologne ; et puis les Sudètes, on va les attribuer à la Tchécoslovaquie, alors que c’est un territoire qui est à 99,5 % allemand : il faut foutre le bordel au cœur de l’Eutrope pour que l’Eutrope se tiraille, se cristallise en oppositions, en tensions et en incapacité stratégique d’accéder à une compréhension mondiale de son destin.

Donc, le traité de Versailles, c’est le bordel en Europe ; et c’est surtout la vassalisation de l’Eutrope.

La première guerre mondiale n’est pas une guerre de nationalismes ; ce n’est pas le nationalisme allemand contre le nationalisme anglais. Ça, ce sont des drapeaux et des guirlandes ; des panoplies, des costumes. Le fond de l’affaire, c’est que l’ordre capitaliste mondial, dans la saturation mondiale des marchés en 1914, est obligé, compte tenu de la baisse du taux de profit et compte tenu justement de cette saturation incroyable de redéfinir un ordre. Après la guerre, ce seront les accords de Gênes.

Alors, il le définit par le repartage militaires des marchés. [Le commerce, c’est la guerre commerciale ; la guerre commerciale, c’est la guerre militaire ; et au bout de la guerre militaire, on repartage militairement les marchés.]

L’enjeu du Traité de Rapallo

Il y a les réparations du Traité de Versailles et l’écrasement de l’Allemagne. Et de l’autre côté, il y a la Russie bolchévique capitaliste d’état qui est épuisée par une guerre civile qui a tout détruit. Donc, naturellement, pour faire face à l’impérialisme américain, l’ordre allemand et l’ordre russes se retrouvent : “on a certainement des choses à jouer pour essayer effectivement de se sortir de cette domination américaine qui nous écrase donc sortir de cette domination américaine qui nous écrase”.

[La Russie est beaucoup moins écrasée que l’Allemagne : le bolchévisme, le capitalisme d’État trotskiste et le capitalisme d’État stalinien sont déjà ravitaillés de manière massive par les banques américaines mais de manière à être aussi sous la dépendance des banques américaines].

Le traité de Versailles interdit à l’Allemagne tout ce qui est accepté pour les autres

Quand Hitler occupe quand Hitler réoccupe la rive gauche du Rhin on lui reproche de violer le traité de Versailles. Mais il y avait une articulation générale dans le Traité : le désarmement de l’Allemagne préfigure le désarmement général. Donc, Hitler n’a pas réoccuper la Rhénanie et réarmer par hasard : il a pris à partie l’ordre wilsonien et la SDN en disant : “bon, on est désarmé, on n’a pas le droit de réoccuper la rive gauche du Rhin : c’était le préambule d’un désarmement général ; mais vous, vous avez toujours pas opéré le commencement du commencement du désarmement général ; donc puisque vous, vous ne respectez pas et la lettre et l’esprit de ce qui découle du traité de Versailles : 1, je réarme et 2, je réoccupe la rive gauche du Rhin”. Ça, c’est après l’arrivée d’Hitler au pouvoir.

Mais déjà bien avant, la Reichswehr démocratique (littéralement “défense du Reich”, était l’armée de la république de Weimar, de 1919 à 1935), qui avait massacré Rosa Luxembourg (Commune de Berlin) grâce à la gauche du capital et le parti bolchevique qui avait massacré la Commune de Cronstadt, s’étaient mis d’accord sur le fait que l’espace russe va permettre à la technologie allemande de développer, dans cet espace russe, ce que le traité de Versailles lui interdit de développer sur son propre espace. Donc, les allemands et les russes renoncent aux réparations de guerre et mettent en marche des accords spécifiques de correspondance sur toutes les matières essentielles : le pétrole le coton, les phosphates, le bois, le caoutchouc…

La clause la plus importante est la clause militaire. En effet, même si le cheminement idéologique de Versailles a interdit à l’Allemagne toutes ses productions, le savoir mental de ses productions dans l’appareil bureaucratique de la technostructure est là. Donc, on va déplacer des techniciens : puisqu’ils n’ont pas le droit de le faire à Berlin à Nuremberg, à Munich ou à Cologne, on les envoie à Rostov ou à Kharkov. Donc, l’armée allemande va développer ses compétences en matière d’artillerie d’aviation de chars dans un partenariat avec l’armée soviétique.

Il se crée quelque chose en avril 1922, suite au traité de Versailles, qui vise à permettre le surgissement d’une puissance européenne qui, par delà le traité de Versailles, qui, par delà le dictat de l’Angleterre et par delà le dictat de l’Amérique, pourrait produire une puissance de premier plan.

C’est une longue histoire qui nous ramène à Henri VIII, à Elisabeth, au grand conflit de la guerre de sept ans, aux guerres napoléoniennes… : le traité de Rapallo, en domination réelle, est la résurgence d’un archétype dialectique des profondeurs qui positionne ce qu’est la géopolitique des antinomies qui traverse le territoire de la valeur d’échange. »





Il faut sauver le soldat « Riposte Laïque » !

[Source : http://synthesenationale.hautetfort.com]

Par Roland Hélie

Depuis près de quinze ans, Riposte Laïque se bat sans relâche, avec un courage remarquable, contre l’islamisation de notre pays et pour la défense de la France française… Je dirais, un peu « comme nous ».

Enfin, pas tout à fait « comme nous », car Riposte Laïque à une particularité, et non la moindre, par rapport « à nous », c’est que la plupart de ses responsables viennent de la gauche, voire de l’extrême gauche. Mais cela ne nous empêche pas de nous battre côte à côte aujourd’hui. Comme quoi, en politique, tout peut arriver…

En quinze ans, Riposte Laïque est devenue un allié incontournable dans le combat que nous menons tous pour sauver notre patrie. Je ne compte plus les réunions, les conférences, les colloques que nous avons, Pierre Cassen son fondateur et moi, tenus ensemble. Sans oublier les campagnes, comme celle de Callac il y a quelques mois… Nous avons même édité, en juin dernier, un livre « Transgression, voyage du camp du bien… vers le camp du mal » dans lequel Pierre, ainsi que notre Ami Bernard Germain, lui aussi venu de l’extrême gauche, expliquent leurs prises de conscience et leurs ralliements à la cause nationale et identitaire.

Mais, justement parce que Riposte Laïque est issue de la gauche, « du camp du bien », le Système ne supporte pas cette transgression et il entend lui faire payer très cher. Cette organisation est aujourd’hui menacée dans son existence même. Une pluie de procès s’abat sur elle et ses responsables sont persécutés par les petits flics de la pensée dominante qui ne rêvent que de la réduire au silence… Cette situation est intolérable, en attaquant Riposte Laïque, le pouvoir attaque toute la résistance nationale et identitaire. Il n’y a donc pas à tergiverser, nous devons tous faire bloc pour sauver Riposte Laïque…

Ce soir mes Amis, « Nous sommes tous Riposte Laïque ! »…

Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale

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Voici le message de Pierre Cassen, fondateur de RL :




Conséquences inattendues des lois transgenres dans l’armée espagnole

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par Docteur Gérard Delépine

En Espagne, comme dans de nombreux autres pays occidentaux, les activistes transgenre ont obtenu des dérogations légales, des mesures de discrimination positive et des avantages spécifiques pour les trans. Le 16 février 2023, l’Espagne a voté la « ley trans » (loi trans) qui érige en droit « l’autodétermination du genre », le fait dès qu’on est âgé d’au moins 16 ans de pouvoir être reconnu transgenre, sur simple affirmation en remplissant un formulaire administratif, sans avoir à fournir de rapport médical, ni apporter la preuve d’un traitement hormonal ou chirurgical.

Cette déclaration de transidentité vous permet entre autres de poursuivre en justice pour transphobie ceux qui ne vous reconnaîtraient pas comme vous le désirez. Parallèlement, la discrimination positive des femmes leur a permis d’obtenir un surplus de salaire de 15 % dans certaines professions jugées trop masculinisées (comme l’armée, la police et les pompiers).

L’ensemble de ces passe-droits a des développements surréalistes dans les rangs de l’armée et crée des situations juridiques inattendues qui font ressembler le pays au royaume d’UBU.

Le cas du caporal Roberto Perdigones

Dans une vidéo postée sur Facebook1, le caporal affirme :

« De l’extérieur je me sens comme un homme hétérosexuel, mais dans mon for intérieur, je suis une femme lesbienne. Et c’est ça qui compte. C’est pourquoi je suis légalement devenu une femme ».

Il précise au journal numérique El Español2 : « ma transition de genre m’a permis d’augmenter mon salaire de 15 %, du fait de mesures de discrimination positive censées accélérer la féminisation de l’armée ».

Le caporal Roberto Perdigones ajoute qu’il il a pu se présenter devant ses supérieurs avec une coupe de cheveux plus longue que ce que le règlement lui permettait autrefois, et qu’il bénéficie, depuis sa transition de genre, « d’une chambre personnelle avec une salle de bains pour moi tout seul », puisque son statut de femme trans l’empêche de partager les sanitaires des hommes, et que par respect pour les femmes de naissance, il ne peut pas non plus partager les leurs. Il espère en outre que sa nouvelle identité lui donnera « davantage de chances auprès du juge aux affaires familiales pour obtenir la garde alternée de son fils ».

Il conclut que la loi interdisant des discours transphobes le protège désormais : « si vous mettez en doute le fait que je sois une femme, vous commettez un délit passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 150 000 € d’amende ! »

Le cas du caporal n’est pas unique : selon El Español, site internet d’actualité, près d’une quarantaine de soldats de la garnison de Ceuta se serait également déclarés femmes trans et prétendraient aux avantages que leur confère cette nouvelle identité.

Un casse-tête juridique

Les déclarations de Roberto Perdigones ont soulevé la colère de l’association LGBT espagnole, « Federación Estatal de Gais, Trans, Bisexuales, Intersexuales y más » qui l’accuse de ne pas être un vrai trans et demande à la justice de le poursuivre pour « fraude à la trans identité ».

Mais cette négation de la transidentité du caporal constitue un délit selon les termes de la « ley trans ». L’association « Trans No Normativos » (TNN) (les Trans non-normatifs) récemment créée pour fédérer les agents publics qui ont effectué une transition de genre vient donc de porter plainte contre l’association « Federación Estatal de Gais, Trans, Bisexuales, Intersexuales y más » pour transphobie.

Le vice-président de cette association, Daniel Gallardo interrogé par Okdiario, autre média internet, a déclaré : « larticle 14 de la Constitution espagnole dit que nous sommes tous égaux devant la loi, mais ce n’est pas vrai. Le féminisme a rompu cette égalité des droits ». Membre de la police nationale, récemment devenu femme trans, il critique notamment les différences de critères de notation aux épreuves de sélection pour intégrer la police ou les pompiers : « Ces différences font que certaines personnes entrent dans ces corps sans avoir la préparation physique adéquate. On ne juge pas le niveau physique réel des candidats, puisqu’on favorise des femmes ayant des aptitudes moins élevées que certains hommes qui, eux, sont recalés ». Il précise aussi que son identité de femme trans change la nature de certaines infractions, au cas où il les commettrait : « Si je m’en prends désormais à ma petite amie, ce ne serait plus considéré comme une agression sexiste, et la gravité des faits serait minorée ».

Ces plaintes en miroir pour fraude à la trans identité et pour trans phobie devraient obliger les juristes à mieux préciser ce qui, depuis les lois trans, fait légalement de nous un homme ou une femme. Belle controverse à venir !

Les lois sur la trans identité ont précédemment agité le milieu des sports et les prisons

La participation des femmes trans aux compétitions sportives de haut niveau a été le premier sujet public de controverses. L’inclusivité des femmes trans leur a, dans un premier temps, permis de battre facilement les femmes de naissance désavantagées par leur capacité cardiaque et pulmonaire (inférieures de 20 %) et leur plus petite taille. Les femmes de naissance qui se sont plaintes ont été de plus accusées de transphobie et parfois exclues par leur institution.

Mais la vérité est tenace et progressivement la plupart des fédérations sportives internationales (natation, athlétisme, cyclisme, rugby…) ont décidé privilégier l’équité à l’inclusion réservant les compétitions féminines aux femmes de naissance. Et certaines sportives, spoliées de leurs titres et médailles par l’application rigide de règlements injustes, portent maintenant plainte contre les responsables suivant l’exemple de 16 sportives américaines qui poursuivent la NCAA (National Collegiate Athletic Association) en raison de ses politiques discriminatoires avantageant indûment les personnes transgenres et autorisant les femmes trans à partager les vestiaires et les douches des femmes de naissance

Le problème des femmes trans en prison

En France, la vie des trans en prison est particulièrement difficile. La loi du 18 novembre 2016 qui a imposé que le changement d’état civil ne soit plus conditionné à une transformation chirurgicale ou aux traitements hormonaux et que l’affectation suive le genre déclaré pose plus de problèmes qu’il n’en résout.. Certains hommes de naissance déclarent un genre féminin, sans avoir ni subi d’opération ni changé d’état civil et leur incarcération en prison de femmes menace la sécurité des femmes de naissance.

Partout sur la planète, le climat de violence du monde carcéral rend impossible l’inclusion des prisonniers selon leur genre déclaré. Aux USA et au Canada, l’inclusion des femmes transgenres non opérées dans les prisons pour femmes a été suivie par des viols de femmes cis par les trans. La séparation selon le sexe de naissance a été imposée par l’opinion publique en Angleterre et reconnue comme élément de sécurité nécessaire des femmes par la justice danoise3. En France le quartier spécifique exclusivement réservé aux personnes transgenres de la maison d’arrêt des hommes de Fleury-Mérogis, qui hébergeait 22 personnes en 2023 d’après l’observatoire international des prisons4, et la prison de Caen tentent d’améliorer leur situation.

Dans l’armée espagnole, dans le sport de haut niveau, dans les prisons et les vestiaires l’idéologie transgenre et son exigence d’inclusivité se heurtent à la dure réalité de la vie. Changer de genre c’est tromper son corps, essayer de tromper les autres, mais expose le plus souvent à l’échec qui peut rendre les trans encore plus malheureux.





Vue de la Russie, la France a oublié l’Histoire




Message au général Desportes




Le déclin français en 1870

Maxime du Camp et la raclée française en 1870

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

On a du mal à percevoir l’absence de mouvement sous le mouvement.

1870, la fête impériale, l’art de bien rigoler…

On laisse écrire Maxime du Camp.

Sur Bismarck :

« Bismarck fut habile, il agit envers nous comme en 1866 il avait agi à l’égard de l’Autriche. Quand il eut machiné son plan et préparé ses pièges, il se fit déclarer la guerre et prit l’attitude d’un pauvre homme réduit à la défensive ; il mit les torts d’apparence de notre côté. Comme un pêcheur consommé, il conduisit le poisson dans la nasse sans que celui-ci s’en aperçût. »

Après une belle phrase sur notre esprit de décision :

« Il avait pris pour une démonstration de notre force ce qui n’était qu’une preuve de l’inconséquence de notre caractère. »

Maxime du Camp passe par l’Allemagne et il découvre que cette nation est scientifique, organisée et disciplinée, mais pas seulement : elle est inspirée spirituellement et elle chante bien :

« J’entendis de loin une mélopée lente et grandiose, qui montait dans les airs comme la voix d’un chœur invisible. Des enfants couraient dans la direction du bruit ; le chant se rapprochait, s’accentuait, vibrait avec un accent religieux et profond dont je me sentis remué. Je reconnus le Choral de Luther, que psalmodiait un régiment en venant prendre garnison dans la citadelle que ce pauvre général Mack nous a jadis si facilement abandonnée. Je fus très ému, je l’avoue, et je me demandai quel caractère allait revêtir cette guerre pour laquelle les hommes marchaient en chantant des psaumes. »

Après on va faire la comparaison avec Paris et sa salade impériale :

« Après avoir rapidement traversé la Suisse, j’arrivai à Paris, que l’empereur avait quitté deux jours auparavant.

Là le spectacle était autre : le soir, sur les boulevards, on buvait de l’absinthe en agaçant les filles ; des hommes en blouse, vautrés dans des voitures découvertes, braillaient la Marseillaise. Qui donc avait vieilli, le chant national ou moi ? Je ne sais. Il me déplut et je lui trouvai un air provocant qui ne s’adressait pas à l’ennemi. »

C’est Tartarin contre Siegfried. Et si Tartarin était l’essence de la France moderne (voyez mon texte sur Tartarin dans les Alpes) ? J’ai cité plusieurs fois cette ligne de Céline :

« Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes. »

Voilà celle de Maxime du Camp en 1870 :

« Se souvient-on aujourd’hui de la frénésie dont la population fut atteinte ? On se croyait tellement certain de la victoire, que les adversaires systématiques de l’empire, — les irréconciliables, — demandaient la paix. »

Après la reddition de Sedan, la république arrive avec ses bienfaits ! Première divine surprise :

« Le 4 septembre, j’étais au Journal des Débats ; cette fois c’était bien fini ; la révolution tendait la main à l’invasion et complétait son œuvre. La plupart de ceux qui se trouvaient dans le bureau de rédaction étaient accablés.

Quelqu’un entra et dit : “C’est égal, nous voilà débarrassés des Bonaparte !” Oui, débarrassés des Bonaparte, mais débarrassés aussi de l’Alsace, de la Lorraine, débarrassés de cinq milliards, de beaucoup de monuments de Paris que l’on a brûlés et de quelques honnêtes gens que l’on a massacrés. »

Une belle phrase sur la France :

« La France était comme ces hommes frappés de la foudre qui gardent l’apparence de la vie et tombent en poussière dès qu’on les touche ».

Après on cherche comme toujours des excuses (euro, Bruxelles, etc.) :

« La nation crie, pleure, se désespère, déclare qu’elle est innocente et que l’empire seul est coupable. La nation a tort ; elle a eu ses destinées entre les mains, qu’en a-t-elle fait ? Nous mourrons par hypertrophie d’ignorance et de présomption. »

Du Camp se met à rêver :

« La France a cherché les réformes politiques : néant ; elle a cherché les réformes sociales : néant ; mais les réformes morales qui seules peuvent la sauver, elle n’y pense même pas. Si j’étais le maître, je traiterais tout de suite, quitte à subir des conditions léonines, car l’issue de la guerre ne peut actuellement être douteuse, et plus nous prolongerons la lutte, plus les conditions seront dures ; puis je ferais des lois draconiennes pour organiser le service militaire et l’enseignement, l’enseignement surtout, non seulement scientifique, mais moral. C’est la morale qui forge les caractères et ce sont les caractères qui font les nations. »

Maxime du Camp comprend enfin :

« On ne fera pas cela, sois-en certain ; on va expliquer au peuple français qu’il est le premier peuple du monde, qu’il a été trahi, qu’il a été livré, en un mot qu’il est indemne, et le peuple français continuera à croupir dans l’ignorance, à avoir le moins d’enfants possible, à boire de l’absinthe et à courir les donzelles. Nous mourrons, parce que nous sommes agités sans but et que la danse de Saint-Guy n’est pas le mouvement ;nous n’avons pas d’hommes, parce que nous n’avons pas d’idées ; nous n’avons pas de principes, parce que nous n’avons pas de mœurs. »

Dans mon livre sur Céline, j’ai évoqué le latin conifié par les mots. Idem ici :

« Nous sommes saturés de rhétorique ; nous avons des façades de croyance, d’opinion, de dévouement ; derrière il n’y a rien. Tout est faux, tout est théâtral, nous sommes des Latins ; chez nous, comme pour le baron, tout est “pour paraître”. C’est la fin du monde. Il y a une phrase des Mémoires d’outre-tombe qui m’obsède et sonne en moi comme un glas funèbre :

“Il ne serait pas étonnant qu’un peuple âgé de quatorze siècles, qui a terminé cette longue carrière par une explosion de miracles, fût arrivé à son terme.” »

Du Camp a une bonne idée qui eût pu éviter des déboires, et il prévoit même l’espace vital et sa conquête à venir :

« Au lieu de ces territoires, offrir nos colonies, en vertu de ce principe qu’il vaut mieux se faire couper les cheveux que de se laisser couper la tête. Malgré sa richesse, l’Allemagne étouffe, parce qu’elle n’a pas la vraie mer, qui est l’Océan ; elle est insuffisante à consommer ses produits, qu’elle n’écoule que difficilement ; elle est trop restreinte pour sa population, qui est forcée d’émigrer en Amérique. On peut donc la tenter sérieusement en lui proposant nos colonies des Antilles et nos stations dans l’Indochine. »

Évidemment il y a un risque avec… l’Angleterre !

« Si elle consent à cet échange (et je crois qu’on peut l’y amener), elle voudra devenir une puissance maritime de premier ordre et elle aura alors à s’entendre avec l’Angleterre. »

Du Camp dans ces lignes géniales prévoit donc la guerre Allemagne-Angleterre (voyez Preparata et quelques autres) et aussi la haine franco-allemande qui va dévaster l’Europe :

« Toute gentillesse, comme eût dit Montaigne, est perdue pour longtemps, un monde va commencer ; on élèvera les enfants dans la haine des Prussiens ! »

La France commence à creuser sa tombe. Et quand elle touche le fond, elle creuse encore ! Du Camp :

« Rien de ce que Flaubert avait rêvé ne se réalisa, le quelque chose qui lui avait promis la victoire s’était trompé ; de défaite en défaite on descendit jusqu’à l’endroit où la terre manque sous les pieds. »

La guerre de 1870 a tué la France, c’est mon sentiment. Après nous sommes en république, et la troisième république, ce n’est plus la nation ni la patrie. Elle tue net Mérimée et achève Théophile Gautier :

« La guerre, la révolution du 4 septembre, la Commune ont porté à Théophile Gautier un coup dont il a toujours souffert ; il a traîné, ou plutôt il s’est traîné jusqu’à la tombe, languissant, enveloppé d’ombre, parlant peu et n’ayant plus guère que des regrets. »

Sources

Maxime du Camp, Souvenirs littéraires, II, p.348-sq (sur archive.org)




« Si le risque est de finir en prison pour avoir refusé d’obéir aux ordres, je finirai en prison. »




Testament philosophique d’un médecin de campagne

[Source : dr.moulinier.fr]

Par Dr Didier Moulinier

Chers amis et affiliés,

Repose parmi nous maintenant dans la place centrale de cette église, Édith Moulinier, notre mère, grand-mère et arrière grand-mère.

Elle allait avoir 90 ans.

Notre mère était un personnage haut en couleur de notre village.

Malheureusement, il m’a fallu attendre les derniers jours de sa vie pour commencer à la comprendre complètement.

Je viens de prendre conscience en préparant ce discours que nous avions été victimes dans notre famille d’un grave problème de communication dans les deux sens.

Notre mère avait beaucoup d’amour vis-à-vis de sa famille, mais toute sa vie elle n’a jamais su ou pu trouver le bon moyen de nous le témoigner !

De par mon métier j’ai bien conscience que nous approchons de plus en plus de la mort et de ce fait j’ai décidé de vous présenter :

« Mon testament philosophique »

Je donnerai à tous les membres de ma famille une copie de ce texte et ainsi le jour où je viendrai jouer mon dernier rôle au pied de l’autel de cette église cela leur évitera d’écrire un nouveau texte !

Pour mieux comprendre mes propos, il faut nous replonger dans l’histoire de notre commune et donc reprendre rapidement l’historique de notre village.

Dès notre enfance, comme nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents, nous avons, pour la majorité des habitants, connu et subi les difficultés de la pauvreté.

D’ailleurs comme j’ai pu le vérifier sur les photos d’école très anciennes qui remontaient jusqu’à notre grand-père maternel Lolo, la seule différence par rapport à celle de notre enfance était la qualité des photos, mais nous avions peu ou prou les mêmes apparences. Pour reprendre les propos du « grand philosophe » de Braud et Saint Louis, Raymond Urquiola Dit Youle :

« o l’était tous des Bestiards et des sotiards y comprenant reune à reune »… en parlant des gens du village (patois charentais)…

Nous avons eu, avec mon frère, la joie de voir arriver dans notre village, l’eau courante qui nous a permis de découvrir les douches individuelles après n’avoir connu que les douches collectives du village sous la surveillance du garde champêtre.

Et enfin de se débarrasser des cabanes au fond du jardin avec tous leurs inconvénients…

Le chauffage au mazout qui nous a permis d’avoir des maisons moins froides l’hiver, la machine à laver le linge et le frigo qui ont considérablement changé la qualité de vie des femmes du village.

La télévision, en noir et blanc dans un premier temps, qui nous permettait de nous réunir à plusieurs chez les rares voisins qui disposaient d’un téléviseur. De même que le téléphone qui au début n’était présent que chez une seule habitante de Bouinot, le deuxième se trouvant au bar café de notre ami à tous, Mr C.

Pour s’en sortir, les habitants de Braud n’avaient pas d’autres alternatives que de travailler durement dans les fermes et de s’entraider.

La vie du village était rythmée par les 3 fondamentaux : l’école, le bistrot + chai de Lolo, mon grand-père maternel et de ses copains ; la pierre angulaire était constituée par l’église du village en binôme avec la mairie.

Je suis sur la photo, à vous de me trouver…

De mon côté, j’avais compris rapidement que le seul moyen de m’en sortir c’était d’accumuler un maximum de connaissances à l’école. Ce fut un bonheur extraordinaire dès que j’ai su lire et écrire grâce à de vraies institutrices comme Mme Joubert et Mme Salzat qui savaient exercer avec efficacité leur autorité et dispenser un enseignement intelligent et efficace bien éloigné de la théorie du genre et autres conneries… Je me suis débrouillé très rapidement à récupérer chez nos voisins et amis un maximum de livres que je dévorais avec passion.

Tout le village vivait au rythme du diapason mis en place par l’église avec ses cloches et des coups de gueule de notre grand-père pour commander son cheval dans les travaux des champs. À l’époque, nous n’avions pas conscience de l’espace de liberté dans lequel nous vivions enfants. Nos parents nous laissez aller dans les bois et les marais sans aucune crainte, car ils savaient qu’il y avait toujours un voisin qui pouvait nous porter assistance, aucune maison n’était fermée à clé, nous n’entendions jamais parler comme maintenant de harcèlement dans les cours de récréation et s’il y avait un contentieux cela se réglait entre nous par quelques coups de poings et de pieds sans conséquences graves.

La majorité des enfants du village comme mon frère et moi se sont retrouvés d’ailleurs dans cette église de Braud et saint Louis comme enfants de chœur. Nous nous retrouvions ainsi tous aux cours de catéchisme avec l’abbé Rale, qui portait bien son nom et savait nous faire rêver en évoquant avec sa fougue habituelle le passage de David terrassant Goliath avec sa fronde. D’ailleurs, nous possédions tous des frondes de fabrication maison.

Ainsi s’écoulait le temps, au rythme des saisons et du tambour du garde champêtre local, Mr Gourde…

qui portait bien son nom comme nous pouvions le constater quand il avait fait un passage trop prolongé dans le chai de Lolo dans notre village et qu’il en repartait le béret de travers et le vélo zigzagant dangereusement.

Quand on regarde les photos d’école et celles de notre mère et de notre oncle, on voit finalement peu de différence avec celles de mon frère ou moi.

Quand j’étais enfant de chœur, nous nous retrouvions au moment de la messe derrière le curé et l’autel.

De notre position, nous avions ainsi une vue plongeante sur la quasi-totalité du village présente pour la messe dominicale. À chaque fois, nous assistions toujours au même rituel pendant la messe : au moment de l’élévation, venait se retrouver toujours le même groupe d’hommes au fond de l’église, debout le béret à la main avec notre grand père Lolo qui occupait la place centrale. À la fin de l’élévation, tous ces hommes sortaient ensemble de l’église pour se retrouver séance tenante au bistrot en face de l’église.

C’était la bande à Lolo, à savoir Turco, Titi l’oncle Acier et d’autres qui se revendiquaient « libres penseurs ». Malheureusement beaucoup d’eux revenaient à bon port dans un triste état, car ils avaient souvent eu beaucoup trop soif !

Pour tout le monde, la vie était dure moralement et physiquement et rendait obligatoire la solidarité, avec quelques difficultés inhérentes à cette promiscuité qui faisait que tout un chacun connaissait parfaitement ce qui se passait dans chaque famille du village. C’est ainsi que tout le monde savait qui couchait avec qui, mais tout le monde s’arrangeait à sa guise, voire en plaisantait. Nous avions eu la chance d’avoir notre grand-mère « Mamie Charron » qui portait très bien son prénom de Marie, car elle était une championne de l’amour et de la tendresse. Finalement, notre mère a peut-être été prise de vitesse avec sa propre mère et dans le domaine de la tendresse elle s’est contentée de laisser faire à sa place notre Mamie Charron.

Dans ce milieu de vie où les conditions étaient dures, avec le recul je comprends mieux maintenant le cours des évènements familiaux. J’étais à ce moment-là un « parfait rat des champs », mais dès que j’ai pu, je me suis vite transformé en rat des villes. Passons sans tarder à mon testament philosophique : Par 7 fois dans ma vie, j’ai loupé mon examen de passage vers la mort suite à des accidents de sport puis de santé. Sachez que depuis de nombreuses années je n’ai plus peur de cette vieille compagne qu’est la mort, car j’ai compris et accepté qu’elle faisait totalement partie de la vie.

Je suis devenu comme mon grand père Lolo à savoir que je crois toujours en Dieu, mais je ne crois pas en la robe noire, robe noire qui est de plus en plus rare maintenant. Durant ces épreuves, j’ai eu la chance de vivre 3 expériences mystiques après avoir eu par 3 fois des contacts bien réels de l’Esprit saint ou de la vierge Marie ou de Dieu. Je souhaite à chacun de connaître un jour cette bouffée d’amour intense, difficilement descriptible et qui vous apporte instantanément une immense sérénité. Ce serait trop long de vous narrer ces évènements dans le détail. Je suis convaincu que la mort est une nouvelle naissance, mais dans une autre dimension. La suite je ne la connais pas pour l’instant, mais j’espère malgré tout, pouvoir garder toute ma personnalité.

C’est en fait la grande inconnue !

Toute ma vie j’ai essayé de respecter ces différentes règles :

  • quand tu te lèves le matin, vérifie si tu peux te regarder sans honte dans la glace ;
  • refuse l’inacceptable, quel que soit le prix à payer ;
  • si ta cause est juste, mène ta quête jusqu’au bout et quand on te ferme la porte trouve par tous les moyens un autre moyen de passer quand même !

Avec le recul, je dois reconnaître que j’ai dû piquer ce comportement à ma mère qui l’air de rien a été une sacrée communicante !

En tout cas malgré nos différences manifestes entre mon frère, le maître de la technique comportementale de l’huître qui lui permet de se sortir de toutes les difficultés et de réussir à résoudre tous les problèmes en se refermant sur lui-même, et moi qui ferraille en permanence pour surmonter les obstacles, je suis fier de pouvoir vous certifier ce jour que nous avons pu mener ce combat pour soulager les souffrances de notre mère sans aucun conflit et si tant est que cela soit possible de se souder encore plus qu’avant. Je tiens à préciser que le plus dur à supporter pour nous dans cette évolution vers la déchéance de notre mère a été de constater la déshumanisation de notre société !

En tant que médecin, j’ai pu constater l’ampleur du désastre.

En effet, l’ensemble du système de santé vient de tomber sous un régime sataniste commandé par I.A., la soi-disant intelligence artificielle.

C’est ainsi que maintenant quand quelqu’un est hospitalisé, l’I.A. détermine combien de fric cette personne va pouvoir rapporter au système. Si l’hospitalisation se prolonge, intervient à ce moment-là la courbe Excel, et si le bilan comptable montre que les dépenses dépassent les profits espérés, alors le système s’arrange pour vous expulser en urgence de l’hôpital ou la clinique et vous renvoyer chez vous. Ceci est rendu possible, car la majorité des médecins reste derrière leur écran d’ordinateur, n’examinent jamais ou rarement leur patient et délègue ce job aux infirmières qui elles aussi délèguent leurs taches aux balayeurs et autres, car les infirmières restent, elles aussi trop souvent bloquées derrière leur ordinateur pour faire les commandes de produits et prendre des rendez-vous.

Finalement, ce sont les cadres administratifs qui gèrent le côté médical, et tout ce petit monde s’arrange à truquer les rapports informatiques pour faire plaisir à l’ARS. Ce système continue aussi pour les infirmières à domicile recrutées, car avant de prendre la moindre initiative elles se réfèrent systématiquement et uniquement aux données informatiques transmises par l’hôpital et pour éviter de se fâcher avec leur agent payeur, à savoir le nouveau Satan, l’ARS, elles truquent elles-mêmes leur rapport écrit sur leur cahier de liaison.

C’est ainsi que le jour de son décès j’ai pu retrouver ma mère en état de pré agonie, complètement déshydratée, incapable de déglutir, alors que le rapport de l’infirmière locale faisait une description tout autre puisque selon elle, ma mère l’aurait reconnue, aurait pu boire au verre sans problème ce jour-là. Ces propos ne pouvaient être que mensongers, car j’étais arrivé quasiment en même temps que cette infirmière, le matin du jour de son décès.

La veille de ce jour, j’avais avec fermeté demandé à l’infirmière de réhydrater ma mère et j’avais envoyé une ordonnance pour officialiser ma prescription. Sans rentrer dans les détails techniques qui confirment la bêtise du système, l’infirmière incompétente et dangereuse avait refusé de poser la réhydratation prescrite, car la pharmacie n’avait pas pu lui délivrer la totalité des produits prescrits. Comme cela allait, dixit la même incapable, à l’encontre des fameuses recommandations à la con de l’ARS, l’infirmière s’y était refusée et avait donc passé outre ma prescription alors que la pose de ce type de perfusion était pratiquée sans risque depuis plus de 40 ans. Elle a donc préféré laisser notre mère crever de soif toute une nuit, ce qui explique l’état catastrophique dans lequel je l’avais trouvée le mardi matin 27 juin 2023 et qui n’avait rien à voir avec la prose angélique du cahier de liaison de la journée. La meilleure preuve que mon diagnostic du matin était fondé c’est que 5 heures après mon arrivée notre mère décédait le 27 juin 2023 à 15 h 20 en présence de toute sa famille. Bien évidemment, mon frère a en sa possession toutes les preuves de ce que je dénonce en ce jour ! Je ne supporte pas tous ces mensonges et ce manque d’humanité. Sur le plan médical, je savais depuis 1 mois que nous étions arrivés à une issue qui ne pouvait être que fatale pour ma mère. Notre société s’effondre dans ses fondamentaux à cause de la lâcheté de 80 % de la population mondiale et de la majorité du monde médical.

Alors de grâce, arrêtez d’écouter les merdias. Vous êtes revenus à une situation similaire à celle de l’occupation allemande en 1940 en étant prêts à dénoncer vos voisins, prêts à envoyer les rebelles à la DOXA dans des camps de concentration.

Vous avez accepté l’inacceptable. Vous avez laissé tuer vos parents hospitalisés qui sont morts euthanasiés ou en leur brûlant les poumons en leur faisant respirer de manière criminelle de l’Oxygène à un débit mortel de 40 et 60 litres par minute ou en acceptant de ne plus aller les voir dans les EPAHD.

Vous avez accepté de vous laisser fermer vos gueules par le port d’un masque totalement inefficace et inutile face à un virus. Vous avez refusé d’écouter les vrais médecins qui vous ont expliqué que pour visualiser un virus il faut un microscope électronique, car un virus est si petit qu’il ne peut pas être visible en microscopie optique et passe de par sa taille obligatoirement à travers un masque en papier et que par conséquent un masque en papier se trouve dans l’impossibilité technique de vous protéger contre un virus.

Je tiens à vous préciser que notre mère à toujours refusé de se faire injecter ce traitement expérimental présenté de manière mensongère comme un vaccin protecteur contre le covid et dont les effets secondaires gravissimes et meurtriers continuent à rester cachés par les autorités officielles malgré tous les témoignages indiscutables.

Comme beaucoup d’autres et comme ma belle-mère qui vient de décéder à l’âge de 97 ans, elles n’ont jamais eu le covid ni reçu le pseudo vaccin. Alors, réveillez-vous, si c’est possible encore, car la majorité d’entre vous a été lobotomisée et préfère traiter les lanceurs d’alertes de complotistes. On vous a menti en permanence, car les statistiques démontrent que le covid n’a pas tué plus de gens que la grippe.

Par contre nous avons les preuves que les effets secondaires du pseudo vaccin covid sont en train de tuer plus ou moins vite, plus de gens que le covid n’en a tués !

Arrêtez d’avoir peur de votre ombre !

À l’époque de vos pères et grands-parents, tous les villages auraient pris les faux, les fourches et les fusils pour aller libérer nos vieux dans les EHPAD.

Pour conclure, relisez les évangiles, la Bible, et le Coran si comme moi vous êtes curieux et vous y trouverez des réponses à vos angoisses existentielles.

Oubliez ces conneries abominables de distanciations, de masques et de lavages de mains.

Débarrassons-nous des normes européennes mises en place par des dirigeants corrompus qui nous empêchent de plus en plus de vivre normalement.

Buvons un bon coup à l’amitié (avec modération…), mais avec beaucoup de convivialité.

Dr Didier Moulinier




Billet postélectoral russe : poussée hystérique dans les pays de l’Axe atlantiste

[Source : russiepolitics]

[Illustration : photo faite par la Garde Russe des soldats de plomb offerts par eux à Macron]

Par Karine Bechet-Golovko

La réaction politico-médiatique à la réélection de Vladimir Poutine en Occident dépasse souvent le niveau de l’acceptable et démontre une attitude hargneuse, souvent hystérique, voire infantile, en tout cas très loin des traditions politiques et diplomatiques, qui firent la gloire l’Europe. Mais c’était avant. Quand l’Europe était un sujet politique et les pays européens des acteurs géopolitiques, quand nous étions souverains et que nous défendions nos intérêts. C’était avant le totalitarisme de la globalisation. Désormais, le comportement politique des Européens est descendu dans le caniveau. Et nos élites se font traiter à la hauteur de leur mérite, entraînant nos pays dans la chute.

Alors que les États-Unis réagissent assez froidement et professionnellement face à la réélection de Poutine, on a l’impression que le reste du monde atlantiste a perdu le sens des réalités. Il est vrai que les États-Unis sont le centre de ce monde et en ce sens sont obligés de préserver au niveau national les règles politiques classiques, c’est d’ailleurs ce qui rend possible une élection de Trump.

Ainsi, hier lors de la conférence de presse de la Maison-Blanche, le conseiller en sécurité du Président américain, Jake Sullivan répondait à la question sur les conséquences de la réélection de Poutine : tout en rejetant a priori d’envisager l’existence d’un véritable soutien de la population russe envers le président Poutine, car cela remettrait dangereusement en cause le laïus atlantiste, il prend acte des résultats.

« Jake, avez-vous une réaction à la victoire du président russe Poutine ? Il sera président jusqu’en 2030. Acceptez-vous le résultat et sa victoire ?

M. SULLIVAN : Eh bien, premièrement, rien dans le résultat des élections n’était imprévisible, parce que Poutine avait fermé l’espace politique, avait enfermé les opposants politiques. Certains de ses opposants politiques sont décédés tragiquement. Il n’y avait donc rien de libre ou d’équitable dans cette élection, et le résultat était prédéterminé.
Deuxièmement, la réalité est que le président Poutine est le président de la Russie. Nous avons dû faire face à cette réalité tout au long de la guerre en Ukraine, au cours des autres agressions entreprises par la Russie, au cours des autres mesures contraires aux intérêts nationaux des États-Unis, que nous avons vues de la part de ce président et de la Fédération de Russie sous sa présidence. Et nous continuerons à faire face à cette réalité. »

Il serait amusant de leur demander de commenter les files d’attente des Russes à l’étranger pour aller voter dans les consulats… Ils sont également sous la pression du pouvoir ?

Il serait également intéressant de connaître le degré de « démocratie » des entraves à la liberté du vote, commises par les pays de l’Axe atlantiste. Ainsi, à Riga, les Russes allant voter se sont vu contrôler leurs documents d’identités, confisqués les documents lettons et 14 personnes ont été déportées. Les autorités américaines ont obstrué l’accès au Consulat russe de Washington et favorisé des perturbations par des activistes pour dissuader les gens de voter, l’ambassadeur russe a d’ailleurs envoyé une note officielle de protestation à ce sujet.

Ou encore, que dire des DOS attaques menées contre le système électoral russe :

Il est également amusant de voir critiquer l’absence de transparence à ces élections… tout en interdisant aux observateurs « indépendants » des pays de l’Axe d’aller justement surveiller le déroulement du scrutin en toute indépendance. Ainsi peut-on lire dans France Info :

« L’élu Les Républicains est membre d’une association baptisée “France Expatriation Russie”. Il a été convié par le pouvoir russe, alors que les observateurs indépendants ont été interdits de se rendre en Russie. »

Et comme dans tout bon système autoritaire, il a été suspendu de ses fonctions. Comment sinon pourrait-on répéter ad nauseam la prière atlantiste des élections truquées ? Ah, oui, à cause de la mort de Navalny… Le grand héros globaliste… En tout cas, les contradicteurs de la Russie ont du mal. Du mal à trouver de véritables figures pouvant porter leurs intérêts pour détruire la Russie de l’intérieur. Du mal à assumer un véritable combat politique, puisqu’ils se retranchent derrière de plus en plus de barrières d’interdits. Leur hystérie a du mal à cacher leur faiblesse intérieure.

Les Allemands ne font pas mieux et dans un mouvement de panique, le ministère des Affaires étrangères allemand annonce qu’il n’indiquera plus la fonction de Vladimir Poutine dans les documents. Na ! Et re-Na, d’abord ! Est-ce que ça changera quelque chose ? Rien. Cela contribue simplement à la perte de renommée des pays européens. Peut-être faudra-t-il toucher le fond pour remonter. Espérons que le fond est proche, car la descente devient vertigineuse.

Et l’hystérie se porte à merveille sur le service public français de l’audiovisuel, sans aucune réaction des autorités de surveillance, qui préféraient se battre contre RT ou Sputnik, afin de détruire tout discours alternatif, et qui préfèrent aujourd’hui s’attaquer à CNews, pourtant bien aligné, que de sanctionner les appels au meurtre. Sur le fond, l’on appréciera la réécriture de l’histoire : Saddam et Kadhafi n’ont pas du tout, mais absolument pas, été écartés et liquidés par les Atlantistes, mais non, c’est uniquement le résultat naturel de la volonté populaire. Amen !

Les médias préfèrent donner la parole à Zelensky, qui s’inquiète de la durée du mandat de Poutine sans lui demander de justifier l’annulation de toutes les élections nationales en Ukraine. Aurait-il peur d’être trop largement rejeté par la population, pour que la manipulation des élections sous l’égide des organismes internationaux ne permette pas de compenser ce désaveu populaire massif ? Remarquez, de ce point de vue, Zelensky est un véritable président atlantiste — il gouverne contre l’intérêt de son pays et malgré la volonté de son peuple.

Cette propagande primaire est déversée sur toutes les ondes. Comment prendre au sérieux une telle faiblesse politique ? Ce n’est plus possible. Et la Russie l’a fait savoir : la Garde nationale russe a déposé à l’Ambassade de France en Russie un petit cadeau pour Macron : des soldats de plomb et un petit camion, avec une lettre explicative.

Je cite :

« Nous espérons qu’après avoir joué avec des soldats et des véhicules militaires, vous en finirez enfin avec votre complexe Napoléon », ironise la lettre d’accompagnement. « Le sort de sa prétendue grande armée est connu non seulement des Français, mais aussi de la communauté mondiale tout entière. Nous aimerions pouvoir penser que la génération moderne de soldats et d’officiers français n’aura pas à réapprendre une leçon aussi amère par votre volonté. », poursuit-elle.

Voilà ce qui reste de la grandeur de la France au milieu du second mandat de Macron. Mais faisons-lui confiance, il peut encore faire pire.

[Voir aussi :
Billet du vendredi : Macron – Ankou, le meurtrier-fossoyeur de la France
https://russiepolitics.blogspot.com/2024/03/billet-du-vendredi-macron-ankou-le.html]




Covidisme, climat, wokisme : les religions postchrétiennes

[Source : Chaîne officielle TVL]

Journaliste d’investigation, Aldo Sterone publie « Les nouvelles religions » avec cet avertissement de taille : « l’achat, la possession ou la lecture de ce livre peuvent dégrader votre score social et républicain ! ». L’analyse de l’auteur est la suivante : l’Occident est en passe de devenir la première civilisation à se saborder du plus haut de sa gloire pour des raisons purement idéologiques. L’Occident est poussé vers l’hystérie et le rapport névrotique dans tous les aspects. Et Aldo Sterone de passer en revue, avec finesse et férocité, les nouvelles religions postchrétiennes occidentales qui ont principalement pour nom le wokisme, le covidisme et le climat.

Le monde occidental décrit par Aldo Sterone est un univers qui s’écroule et s’effondre. Sombre et peut-être quelque peu résigné, l’auteur a cette phrase lourde de sens : « Je vous le dis sans détour, si vous le pouvez, foutez le camp ! ». Un constat qui laisse peu de place à un renversement de situation et qui ne manquera pas de faire débat.




De l’euthanasie à l’aide à mourir, on supprime les mots, mais pas l’acte tabou, ni la crainte d’un glissement éthique majeur

Par Nicole Delépine

« Mal nommer un objet c’est ajouter au malheur du monde », jugeait Camus. C’est nier notre Humanité.

Comment ne pas citer Camus devant ce trait de crayon sur le vrai sujet de l’euthanasie pour faire passer cette loi contraire au serment d’Hippocrate, auxquelles s’opposent les soignants depuis si longtemps, et dont des modèles de compréhension, de négociations, de complaisance même, avec les lois Léonetti successives ont été jusqu’à légaliser la sédation profonde irréversible, plus que discutable. Elles auraient dû clore le débat !

Mais l’approche des élections européennes mal parties pour Renaissance conduit le pouvoir à saisir n’importe quel prétexte, aussi sordide soit-il, pour détourner l’attention des vrais enjeux que sont la sortie de l’UE, le Frexit et l’envoie de nos enfants en Ukraine comme soldat dans un conflit qui ne nous concerne pas. La ficelle est grosse, mais marche habituellement. Rajoutons que les préoccupations morbides du président et de son entourage, leurs rêves de société de pulsion de mort dont témoigne la constitutionnalisation de l’avortement, coïncident avec ses enjeux électoraux.

Le débat de la fin de vie, soulevé à nouveau par ce projet de loi sur l’« aide à mourir » a été exploré largement depuis deux décennies et traité dans la législation française, par les lois Leonetti et Claeys-Léonetti.1

La loi Leonetti

La loi Leonetti a été votée en avril 2005, soit près de vingt ans. Cette loi encadre les conditions de fin de vie et interdit l’« acharnement thérapeutique ». Elle affirme également le droit au soulagement de la souffrance, même au risque d’abréger la vie.

Elle dispose que les actes médicaux « ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable » et « lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris ». Cette mesure peut s’effectuer soit à la demande du patient, s’il est en état de manifester sa volonté, soit sur décision du médecin dans le cadre d’une procédure collégiale qui permettra de prendre l’avis de tous, y compris celui du patient dans le cas où il a laissé des directives anticipées ou désigné une « personne de confiance » pour informer de ce choix. Ces dispositions sont non contraignantes pour les médecins.

Une nouvelle fois, on utilise l’euthanasie pour détourner l’attention, et au passage ajouter au mal-être des soignants.

« À peine dévoilé, le projet de loi portant sur la fin de vie présente déjà des obstacles. » C’est en tout cas ce qu’affirme Jean Leonetti, coauteur de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie adoptée en 2016. « On va avoir d’énormes difficultés dans l’application de la loi », a déclaré le maire d’Antibes sur France Culture, le 11 mars 2024.

Des propos qui interviennent au lendemain de l’annonce par Emmanuel Macron, dans un entretien aux journaux La Croix et Libération, des grands contours du projet de loi, qui s’appuie sur l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et sur les travaux de la convention citoyenne qui s’est prononcée en avril dernier. Le texte « ouvre la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes », à savoir être majeur, atteint d’une maladie incurable, mais capable d’un discernement plein et entier, a dévoilé le chef de l’État. L’examen du projet de loi débutera à l’Assemblée nationale le 27 mai, a annoncé lundi Gabriel Attal ».2

La fin de vie n’autorise pas le « en même temps ».

Emmanuel Macron, dans un entretien à La Croix et Libération, a détaillé les contours de la future loi visant à donner la possibilité de mourir aux malades en fin de vie. » Soucieux de ne pas déplaire à ceux qui sont opposés à l’euthanasie, notamment la majorité des soignants les responsables religieux, il joue sur les mots, et entretient des confusions qui brouillent la manière dont ce projet peut être compris par les citoyens ».3

Mais ne nous y trompons pas, l’accélération du départ de cette terre des anciens ou de grands malades culpabilisés de leur « présence coûteuse, et de leur inutilité », est dans le viseur.

Cela avait commencé nettement dans les années 90 avec la volonté (déjà) de réduire les dépenses de santé, en particulier chez les retraités4.

Et c’est dans les années 2000 que des pédiatres cancérologues ont commencé à euthanasier des enfants en fin de vie (selon leurs critères et leurs protocoles thérapeutiques), en expliquant aux parents dans le désespoir que ce serait le mieux pour leur petit patient.5

Ils ont aussi commencé à inculquer des notions de mort aux adolescents et enfants cancéreux en leur faisant rencontrer en début de traitement et peu après la révélation du diagnostic d’autres enfants plus proches de l’issue fatale et qui allaient leur expliquer que tout allait bien se passer, psychologues aidant à cette manipulation (y compris pour des maladies curables, mais pour ces médecins cancer était égal à décès).

« Changement de paradigme de la pratique médicale au XXIe siècle. Modification consciente par les décideurs de la pratique par ex en cancérologie et subrepticement de façon autocrate et antidémocratique, sans débat de société.

Le plan cancer introduit clairement une “Acculturation” FAISANT PASSER DE LA MÉDECINE INDIVIDUELLE A UNE MÉDECINE DE GROUPE. ACCULTURATION DÉCIDÉE DE FAÇON UNILATÉRALE AUTORITAIRE ET SILENCIEUSE les créateurs du plan cancer (quelques personnes de fait) et leurs soutiens politiques ont introduit un CHANGEMENT MAJEUR dans nos pratiques médicales et dans nos objectifs : Le malade n’est plus l’objectif central et l’intérêt du groupe prédomine.

Ceci est contraire au code de Nuremberg et à la déclaration d’Helsinki y compris dans sa dernière version qui stipule que “la recherche ne doit jamais passer avant l’intérêt du patient.” »

La grande période Rivotril d’avril 2020 initiée par le Premier ministre Édouard Philippe sous prétexte de plandémie organisée6, et son décret honteux a vidé les EHPAD et amélioré les finances des caisses de retraite. Ce décret est toujours valable et certains médecins continuent d’y recourir7.

Mais cela ne suffit certainement pas à une équipe mondialiste soumise au projet de dépopulation. L’accumulation des projets mortifères comme l’injection expérimentale à grande échelle d’un produit dangereux, la constitutionnalisation de l’IVG, la faible répression de l’usage de drogues toxiques, comme les morphiniques responsables chaque année aux USA de plus de morts que la guerre du Vietnam, la pénurie organisée de médicaments, la casse programmée du système de santé qui aboutit à plus de 200 morts aux urgences en deux mois, et la suppression rapide de plus de cent services de soins palliatifs en peu de temps, en sont quelques exemples.

Il est clair que contrairement aux mensonges médiatiques répétés, un malade qui souffre atrocement et sans espoir d’amélioration peut, en 2024, être soulagé, voire de façon définitive, s’il choisit la sédation irréversible autorisée dans la dernière version de la loi Leonetti-Clayes. Mort désirée autorisée par la loi. Que leur faut-il de plus, sinon une grande propagande médiatique, pour recruter plus de candidats, comme pour l’avortement et sa constitutionnalisation ? Le régime de retraite y gagnera, mais certainement pas notre Humanité.

Les soignants sont encore vent debout contre cet élargissement et cette publicité pour cette mort dite assistée.8 Comme nous l’avons écrit à de multiples reprises depuis les années 2000, le médecin, l’infirmier ne peuvent à la fois soigner et tuer !9 Imaginez votre propre regard si le soignant qui entre dans votre chambre avec une seringue ou des comprimés vous dit « ça va aller, tout va bien se passer… » sans que vous sachiez s’il vient vous soigner ou vous achever. C’est absolument impossible, inacceptable pour notre relation soignant-soigné dont le pilier doit déjà être la confiance absolue.

Sans parler des dérives inéluctables dont nombreux d’entre nous ont parlé. 10

Qu’ils embauchent des bourreaux bureaucrates extérieurs au monde médical s’ils y tiennent, mais jamais des soignants ! Et quand on ne comprend pas, il faut chercher l’argent ! Ne l’aurait-on pas trouvé ? Au moins aux USA 11 :

Le sénateur américain de Floride Marco Rubio, rejoint dans sa démarche par les sénateurs Ted Cruz, J.D. Vance, Josh Hawley et Mike Braun, a envoyé une lettre aux laboratoires Pfizer pour demander des explications sur les subventions que ceux-ci auraient accordées à Dying with Dignity Canada (« Mourir dans la dignité Canada », DWDC). Cette association fait la promotion du suicide assisté et de l’euthanasie et le sénateur s’intéresse à la question dans la mesure où Pfizer a reçu des millions de dollars de la part du contribuable américain.

« Un rapport récent a révélé l’aide financière apportée par Pfizer à l’organisation qui milite notamment pour l’accès des mineurs de plus de 12 ans à l’euthanasie, alors que le Canada compte déjà près de 50 000 victimes de cette forme d’assassinat légal depuis sa dépénalisation en 2016, et que sa fréquence ne cesse de croître » indique le site reinformation.tv.

Même des macronistes comme l’ancien ministre de la Santé rechignent : « Ne faites pas de l’acte de tuer un acte médical », a rétorqué l’ancien ministre de la Santé François Braun dans les colonnes de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles :

« On ne peut effectivement pas se cacher derrière la sémantique. On parle de mort. Quelles que soient les circonvolutions, à la fin, il s’agira de donner ou non la mort », martèle l’ancien ministre, qui juge cette initiative « prématurée ».

À ses yeux, « tout l’enjeu » se décline prioritairement autour des soins palliatifs.

Du fait notamment d’une répartition inégale des structures spécialisées sur le territoire et de soignants en nombre insuffisant, seuls 30 % des patients qui en auraient besoin ont accès à des soins palliatifs en France, selon laSFAP Société française d’accompagnement et de soins palliatifs. Constat similaire du côté de la Cour des comptes. Dans son rapport remis en juillet 2023, la juridiction écrit que les besoins estimés de soins palliatifs « ne seraient couverts qu’à hauteur de 50 % ». De quoi faire dire à la controversée Convention citoyenne sur la fin de vie que le pays, confronté à un vieillissement de sa population n’est toujours « pas à la hauteur des enjeux », se prononçant donc pour leur renforcement en vue d’une meilleure égalité d’accès en application de la loi Claeys-Leonetti ».

« Une logique extrêmement dangereuse »

C’est pourquoi « il ne faudrait, à aucun moment, faire évoluer la loi sur la fin de vie parce qu’on est défaillant au niveau des soins palliatifs », tient à faire valoir le médecin urgentiste : « Il y aurait un vrai risque de dérive en effet de se décharger du développement de ces soins parce qu’on autoriserait le suicide assisté ».

François Braun, qui explique voir depuis des décennies « la mort sous toutes ses formes » dans le cadre de son activité, rappelle que rares sont les patients ne revenant pas sur leur décision de se donner la mort une fois pris en charge par une unité de soins palliatifs, dont le rôle est justement « d’atténuer les souffrances ».

« C’est là-dessus que le politique doit porter tous ses efforts, car c’est là-dessus que les soignants exercent pleinement leur rôle. »

« La médecine, ce n’est pas la société. Si cette dernière veut légaliser le suicide assisté ou l’euthanasie, j’ai envie de leur dire, faites-le, mais sans nous! Laissez-nous en dehors de tout cela. Arrêtons de tout légiférer, surtout sur des questions aussi périlleuses, et faisons confiance aux médecins. Que la société évolue comme elle l’entend, mais de grâce, écoutez les soignants. Écoutez leurs arguments. Ne faites pas de l’acte de tuer un acte médical»

Treize organisations professionnelles et sociétés savantes représentant 800 000 soignants ont signé en février 202312 un texte proclamant d’une seule voix leur refus de participer à une « aide active à mourir ». Elles expliquaient en quoi leur métier est « incompatible avec la pratique d’une mort médicalement administrée » et un projet de loi qui constituerait « un glissement éthique majeur » venant tout bonnement « bouleverser la définition du soin ».

Un appel qui sonne comme un avertissement au chef de l’État

Injecter une substance létale à un patient serait « un glissement éthique majeur » qui viendrait « bouleverser la définition du soin » et « fragiliser des équipes », alertent ces soignants dans une réflexion éthique d’une vingtaine de pages.

Dans ce document, ils ont choisi de se confronter aux conséquences concrètes du suicide assisté et de l’euthanasie sur leur métier, pour comprendre ce qu’ils seraient susceptibles d’accepter ou non.

« La crainte de transformer le sens de notre métier »

N’oublions pas l’écrivain Michel Houellebecq qui met en garde notre civilisation contre cette dérive majeure13 14

« Alors que la convention citoyenne sur la fin de vie vient de rendre les conclusions de ses travaux, Le Figaro, publie en exclusivité la version française de la tribune écrite par l’auteur de Soumission pour le magazine américain Harper’s.

Commençons par un bref paragraphe méchant. Guy Debord a choisi le suicide à l’ancienne. Jean-Luc Godard — “le plus con des Suisses pro-chinois”, pour reprendre l’amusante formule situationniste — s’est tourné vers le suicide assisté. Le prochain provocateur de génie optera, n’en doutons pas, pour une euthanasie médicalisée. Comme on dit, le niveau baisse ».

J’ai personnellement exercé cette vocation avec bonheur pendant près de 50 ans pour sauver des vies et soulager les malades, et non pour les tuer. Je respecte le serment d’Hippocrate qui stipule :

« Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ».

L’accepter c’est rompre le contrat moral fondamental qui lie le médecin à son malade et constitue le fondement du lien de confiance qui les lie.

Que la société accepte que certains recourent au suicide assisté, c’est son problème, mais en aucun cas elle ne peut demander aux médecins de le faire, car c’est totalement contraire à leur nature. Les soignants ne peuvent devenir ainsi des bourreaux officiels.





L’OTAN cherche-t-elle à attirer la Russie dans la 3e guerre mondiale ?

[Source : numidia-liberum]

Comment les puissances de l’OTAN utilisent le modèle britannique de la Première Guerre mondiale pour attirer la Russie dans la troisième grande guerre mondiale

Par Leo Hohmann | 16 mars 2024

Utilisant la duplicité, la tromperie et des alliances secrètes, le cercle restreint des plus hautes élites du Royaume-Uni, dirigé par Nathaniel Rothschild, le roi Édouard VII et Lord Alfred Milner, ont acculé le Kaiser allemand et ont intentionnellement incité les Allemands à les blâmer pour avoir déclenché la Première Guerre mondiale, alors qu’en fait ce sont les Britanniques qui ont provoqué les Allemands au point que la guerre était devenue la seule option.

Il y a plusieurs semaines, des généraux allemands ont été surpris en train d’élaborer une stratégie sur la façon de bombarder le principal pont russe vers la Crimée[1]. Il s’agirait d’un acte d’agression auquel le président russe Vladimir Poutine a répondu qu’il entraînerait certainement une réponse militaire sévère de la part de la Russie, pouvant même inclure une frappe nucléaire contre Berlin.

Et cela a conduit les responsables allemands à admettre que leur armée n’est malheureusement pas préparée à affronter la Russie. Si les généraux et les hommes politiques allemands veulent réellement provoquer une guerre avec la Russie, ils feraient mieux de freiner leurs ambitions belliqueuses et d’attendre que leurs militaires rejoignent la rhétorique politique venant de Berlin.

Un article du 14 mars de John Cody sur Remix News montre que l’armée allemande manque de personnel, d’équipement et d’infrastructure pour mener une guerre majeure, quelle qu’elle soit, sans parler contre une superpuissance militaire dotée de l’arme nucléaire comme la Russie[2].

« L’armée et le gouvernement allemands dressent un tableau si sombre des forces armées que certains des hommes politiques les plus puissants du pays appellent désormais à rétablir le service militaire obligatoire », écrit Cody.

Oui, un brouillon militaire.

Une vidéo produite par Remix News détaille le témoignage d’Eva Högl, commissaire parlementaire allemande chargée des forces armées, qui a fourni des détails catastrophiques sur l’état de l’armée allemande. Il est choquant par sa franchise concernant l’état actuel des forces armées allemandes.

Elle trouve « vraiment impressionnant » que l’Allemagne ait vidé ses stocks de défense militaire en les cédant à l’Ukraine pour les gaspiller dans une guerre perdue avec la Russie. Cela ressemble à un aveu de trahison au grand jour.

Mais attendez. Il y a mieux.

L’Allemagne sait qu’elle est incapable d’affronter la Russie et c’est pourquoi elle négocie un accord secret avec les dirigeants insensés de deux autres pays européens, la France et la Pologne, dans le but même d’envoyer des troupes en Ukraine indépendamment de l’OTAN, même cela semble impossible sans l’accord de leurs suzerains judéo-anglo-saxons basés à Washington et de Londres.

Une organisation appelée Triangle de Weimar composée de la France, de l’Allemagne et de la Pologne — existe depuis 1991, lors de la chute de l’Union soviétique.

L’objectif déclaré du Triangle de Weimar était d’aider la Pologne à sortir du régime communiste. Il est étrange qu’il existe toujours, mais il a peut-être trouvé un nouvel objectif : déclencher une Troisième Guerre mondiale avec la Russie.

Selon Wikipédia, « le Triangle de Weimar existe principalement sous la forme de réunions au sommet entre les dirigeants des trois pays et leurs ministres des Affaires étrangères. La collaboration entre les États membres comprend des contacts interparlementaires, une coopération militaire, scientifique et culturelle. Le dernier sommet des dirigeants a eu lieu à Paris le 12 juin 2023. »

Il n’y a eu presque aucune couverture médiatique à ce sujet, mais Reuters a rapporté hier, le 13 mars, que les trois nations du Triangle de Weimar se sont réunies ce vendredi 15 mars pour des « pourparlers organisés à la hâte » sur la manière d’avancer dans l’aide à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie. Cette réunion a peut-être abouti à un accord secret pour renforcer leur personnel militaire en utilisant la conscription et d’autres moyens dans le but d’insérer à terme une combinaison de troupes françaises, allemandes et/ou polonaises sur le champ de bataille ukrainien contre la Russie.

La Russie a gagné la première phase de cette guerre et les pays de l’OTAN doivent faire preuve de créativité s’ils veulent poursuivre le combat. Et il ne fait absolument aucun doute qu’ils veulent poursuivre la guerre contre la Russie. Pourquoi ? Parce que la Russie, plus encore que la Chine, est le point central de la coalition des pays des BRICS qui remettent en question l’ordre économique mondial dirigé par les États-Unis et lié au pétrodollar et à leur suprématie militaire.[3]

Tous les experts militaires que j’ai écoutés au cours des deux dernières années semblent ne pas comprendre les raisons économiques qui expliquent pourquoi la guerre s’étendra au-delà de la Russie et de l’Ukraine. Il n’a jamais été question de la Russie et de l’Ukraine. Il s’agissait de défis et de réalités changeantes liées à l’ordre économique mondial.

Les analystes militaires ont parlé de la victoire ou de la perte de la guerre par l’Ukraine ou la Russie, mais rares sont ceux, voire aucun, qui ont vraiment sérieusement envisagé la possibilité d’un troisième résultat : ni l’Ukraine ni la Russie ne « gagneront » cette guerre parce que la vraie guerre n’est pas entre l’Ukraine et la Russie. C’est une guerre entre l’OTAN et ses alliés et la Russie et ses alliés. L’Ukraine n’est qu’un intermédiaire et elle est sur le point d’être contrainte de quitter le champ de bataille en boitant. Si un nouvel afflux de troupes ne vient pas de quelque part, la guerre est terminée et la Russie gagne. Mais ce sont les raisons économiques évoquées ci-dessus et d’autres raisons liées au modèle social décadent de l’Occident[4] qui est en contradiction avec la culture plus conservatrice de la Russie, l’OTAN ne permettra pas que cela se produise.

Prenons par exemple le « mari » des États-Unis du secrétaire aux Transports Pete Buttigieg, à la tête d’un groupe d’enfants dans un « serment d’allégeance à l’arc-en-ciel ». Cela ne serait jamais bienvenu ni autorisé en Russie.

Donc, si l’OTAN peut trouver un moyen d’insérer des troupes en Ukraine maintenant que l’Ukraine a perdu la guerre, et le faire sous les auspices d’une « séparation de l’OTAN », alors attendez-vous à ce qu’elle fasse exactement cela.

La question est : Poutine acceptera-t-il la fausse excuse selon laquelle l’OTAN n’a rien à voir avec le fait qu’il a maintenant des troupes polonaises, allemandes et françaises pour combattre dans son arrière-cour ? Lorsque des troupes françaises, allemandes et polonaises arriveront en Ukraine, jouera-t-il le jeu et dira-t-il qu’il s’agit d’un effort distinct et pas vraiment de l’OTAN, même si les trois pays sont membres de l’OTAN ? Non, je ne sais pas. Mais c’est exactement ce que veut l’OTAN. Il espère inciter Poutine à envahir un pays de l’OTAN.

Le mensonge fonctionnera à peu près comme ceci : les troupes françaises, allemandes et polonaises combattant en Ukraine ne le font pas dans le cadre de l’OTAN, mais si Poutine répond à cette provocation en lançant des attaques directes sur des villes ou des infrastructures en France, en Allemagne ou en Pologne, alors il aurait « attaqué » un pays de l’OTAN et l’ensemble de l’OTAN a désormais le prétexte légal d’envahir la Russie.

Je sais que cela semble fou, mais regardez qui est à la tête de ces pays de l’OTAN. Ce sont tous des fous et des marionnettes du Forum économique mondial, des Nations Unies, de la famille royale britannique et des agences de renseignement de Washington et de Londres.[5]

Même si la France, l’Allemagne et la Pologne combattaient les soldats russes en Ukraine sous le couvert du « Triangle de Weimar », il est indéniable qu’elles sont également membres de l’OTAN et que le mécanisme défensif de l’OTAN serait déclenché si Poutine ripostait contre l’un de ces trois pays. Ensuite, vous avez une véritable Troisième Guerre mondiale, qui est apparemment exactement ce que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’OTAN cherchent à déclencher. Mais avant de pouvoir lancer une Troisième Guerre mondiale contre la Russie, ils doivent se positionner en « victime » en incitant la Russie à attaquer l’un de ses membres de l’OTAN. Les médias occidentaux seront pleinement d’accord avec cette grossière ruse et intensifieront leur guerre de propagande contre la Russie, qualifiant ce pays et son dirigeant d’« agresseur ». Ils continueront à proférer un grand mensonge selon lequel Poutine voudrait « rétablir le vieil empire soviétique ». Même s’ils n’en ont aucune preuve, ils considéreront cela comme une fatalité. Ils le disent donc ça doit être vrai.

L’histoire se répète-t-elle ?

C’est là que le Triangle de Weimar entre en jeu dans mon scénario hypothétique, qui, je pense, est un scénario très plausible à surveiller au cours des six à 12 prochains mois. Il faudra probablement environ un an aux pays du Triangle de Weimar pour renforcer leurs capacités militaires grâce à la conscription forcée et à la conversion à une économie de guerre.

Cela ressemble à une traîtrise parce que c’en est une. Et ce n’est pas sans précédent. Si vous doutez que les puissances occidentales soient capables d’une telle trahison, je vous recommande l’excellent livre, Hidden History : The Secret Origins of the First World War, by Gerry Docherty and Jim Macgregor. {Histoire cachée : les origines secrètes de la Première Guerre mondiale, par Gerry Docherty et Jim Macgregor.}

Selon la thèse du livre, le cercle restreint des plus hautes élites du Royaume-Uni, dirigé par Nathaniel Rothschild, le roi Édouard VII et Lord Alfred Milner, a eu recours à la duplicité, à la tromperie, à une campagne de propagande et à des alliances secrètes pour pousser l’empereur allemand dans ses derniers retranchements et tendre intentionnellement un piège à la guerre. Les élites secrètes ont utilisé la presse britannique achetée et payée [par les juifs] pour attiser la haine contre les Allemands, puis plus tard pour les blâmer pour le déclenchement de la Première Guerre mondiale, alors qu’en fait ce sont les Britanniques qui ont provoqué toute la conflagration. Les guerres commencent lorsque de puissantes élites financières [très majoritairement juives] suppriment toutes les options de paix.

En Grande-Bretagne, les dirigeants des partis conservateurs et libéraux craignaient que l’Allemagne ne soit en pleine ascension et sur le point de dépasser la Grande-Bretagne en termes de production économique et de puissance militaire. Il fallait les arrêter, mais d’une manière qui montrait que le Royaume-Uni et ses alliés ressemblent aux victimes d’une Allemagne agressive, alors qu’en réalité l’Allemagne n’avait aucun désir de guerre, elle voulait juste développer son économie.

Aujourd’hui encore, tous les étudiants occidentaux apprennent que l’Allemagne a déclenché la Première Guerre mondiale. Lorsqu’il s’agit de guerre, le vainqueur écrit l’histoire. Et dans ce cas-ci, il s’agit d’une fausse histoire, qui est désormais sur le point de se répéter.

La Troisième Guerre mondiale semble prendre forme de manière très similaire à la Première Guerre mondiale, sauf qu’au lieu que les Allemands soient l’objet de l’obsession de l’Occident, ce sont cette fois les Russes et, par extension, les Chinois. Ces deux nations et leur leadership dans le développement de la coalition des nations BRICS constituent une menace pour les États-Unis et leur domination économique mondiale. Il faut donc les traiter et les traiter durement. Vous pouvez déjà voir la construction narrative dans les médias occidentaux. Si vous insérez « La Troisième Guerre mondiale commence en Ukraine » dans votre moteur de recherche préféré, vous trouverez de nombreux articles sur la manière dont « la Russie veut déclencher la Troisième Guerre mondiale ».

Gardez à l’esprit que nous parlons du même groupe de personnes qui promeuvent ce récit et qui ont imposé des injections toxiques et génétiquement modifiées sur leurs propres armées et leurs propres populations civiles. Leurs consciences ont été brûlées et ils sont sur le point de tomber de la plus grande manière. Oui, leur chute arrive. La fierté précède la chute, et vous pouvez voir à quel point la fierté conduit l’Occident à croire qu’il peut vaincre la Russie dans une guerre, ce qui est un exploit impossible. Si l’OTAN et la Russie s’affrontent, il n’y aura pas de gagnant. Les nations qui confient leur leadership (France, Canada, Ukraine, GB, USA…) aux fiottes et aux transgenres n’ont aucun avenir en tant que superpuissance et aucune capacité à gagner une guerre contre la Russie ou la Chine. Et pourtant, c’est ce même leadership sexuellement déviant qui cherche à provoquer la guerre avec la Russie et la Chine. Tout ce que je peux dire, c’est bonne chance.


Source

NOTES de H. Genséric

[1] Le spectacle clownesque de la profondeur stratégique germano-américaine

[2] La fiotte continue de jouer les matamores.

Ce vendredi 15 mars, Emmanuel Macron était aux côtés de Donald Tusk (Pologne) et d’Olaf Scholz (Allemagne) pour le sommet de Berlin. Dans l’avion du retour, il s’est confié aux journalistes du Parisien. 

« Ne rien exclure ». C’est le message martelé par Emmanuel Macron depuis ses déclarations polémiques des dernières semaines sur l’envoi de troupes française ou européenne sur le sol ukrainien. [Le professeur Trouposol s’adresse à la nation. « Pour votre sécurité vous aurez la guerre ! ».]

C’est aussi l’idée qu’il a répété à son retour du sommet de Berlin:

« Peut-être qu’à un moment donné — je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative —, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes, a-t-il indiqué. La force de la France, c’est que nous pouvons le faire. » 

« Notre devoir est de se préparer à tous les scénarios, a poursuivi la cheffe de l’État. Ce serait une erreur, une faute, de ne pas le faire. Je suis d’ailleurs persuadée que dans certains de ces scénarios, chacun, qui le peut avec son modèle, prendrait ses responsabilités. » 

Alors que les Russes viennent d’élire leur Président avec 88 % des voix, Emmanuel (le) Macron estime que Vladimir Poutine « entretient un discours de la peur ». 

« Il ne faut pas se laisser intimider, nous n’avons pas face à nous une grande puissance, assure le Président français. La Russie est une puissance moyenne dotée de l’arme nucléaire, mais dont le PIB est très inférieur à celui des Européens, inférieur à celui de l’Allemagne, de la France. » 

Cette dernière affirmation est fausse. En effet, dans « Les “experts” occidentaux voulaient détruire l’économie russe, ils ont échoué », nous avons vu que :

Le PIB réel de la Russie est assez comparable à celui de l’Allemagne (l’un des dix pays les plus développés économiquement au monde) : 4,81 billions de dollars pour la Russie contre 4,85 billions de dollars pour l’Allemagne en 2021.

Mais même des calculs aussi sophistiqués ne reflètent pas la situation réelle. En temps de crise, la production de biens physiques passe avant tout, et l’économie russe est non seulement plus forte que l’économie allemande, mais plus de deux fois plus forte que celle de la France. Ajoutez à cela le rôle clé de la Russie dans l’approvisionnement du monde en énergie, en ressources naturelles vitales et en nourriture (sans parler de son impact sur la sécurité mondiale) et nous n’avons pas besoin des conclusions des analystes les plus intelligents du monde pour comprendre la place réelle de la Russie dans le monde.

[3] Les « experts » occidentaux voulaient détruire l’économie russe, ils ont échoué

En l’an 2 000, le PIB des 5 pays qui allaient créer les BRICS comptait pour 18,1 % du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat (PPA). Aujourd’hui, la part de ces 5 pays est montée à 32,1 % du PIB mondial et le FMI prévoit que cette part va continuer d’augmenter, parce que la croissance des BRICS tirée par la Chine et l’Inde est beaucoup plus forte que celle des pays occidentaux.

PAYS BRICS PIB/PPA 2023
en milliards de $ PPA
PRÉVISION
FMI 2028
1 CHINE 33 010 44 030
2 INDE 13 030 19 310
3 RUSSIE 4 990 5 750
4 BRÉSIL 4 020 4 860
5 AFRIQUE DU SUD 990 1 180
TOTAL BRICS 56 040 – 32,1%
PIB mondial 
75 130 – 33,6 %
PIB mondial
PIB MONDIAL 174 470 milliards
de $ PPA
223 270 milliards
de $ PPA

[4] La décadence morale de l’Occident : le cannibalisme normalisé ?
–  Transgenre. L’incapacité à distinguer les faits des souhaits
–  Le bal des vampires est terminé

[5] La Banque d’Angleterre est une conspiration criminelle




Macron prépare-t-il l’envoi de troupes au sol et la mobilision de 1800 réservistes ?

[Source : boriskarpov.tvs24.ru]

Par l’équipe de Boris Karpov

[NDLR L’article provient d’un site russe et pourra donc facilement être considéré comme de la désinformation, même si ce n’est pas nécessairement le cas.]

Selon des informations basées sur des interceptions de conversations et de mails, la France mobilise 1800 réservistes chauffeurs poids-lourds pour convoyer essence et matériel militaire en Ukraine. Marie Mercier, obscure sénatrice de la Saône-et-Loire, mais vice-présidente du groupe d’amitié France-Ukraine au Sénat, semble coordonner cette opération en liaison avec André Accary (à gauche sur la photo), président du conseil départemental de Saône-et-Loire. L’organisation opérationnelle aurait été confiée à Régis Poiraud (à droite sur la photo), sous-officier de réserve et président de l’UDSOR (Union Départementale des Sous-Officiers) en Saône-et-Loire, proche de la sénatrice Mercier.

Selon un spécialiste des affaires militaires françaises s’exprimant sous condition d’anonymat, le fait que l’opération passe par des « politiques » et un maître d’œuvre réserviste pourrait s’expliquer par une importante fronde et « résistance passive » de nombreux officiers réticents à la volonté de Macron d’engager la France dans une guerre contre la Russie.

Le fait que les autorités aient chargé des élus du parti « Les Républicains », parti prétendument d’opposition au président Macron, montre une fois de plus le double jeu de ce parti qui a d’ailleurs approuvé le « plan d’aide à l’Ukraine » soumis au parlement par Macron.

L’assistante de la sénatrice, contactée hier par téléphone, a immédiatement confirmé l’opération. Une heure plus tard, la sénatrice et le président du conseil départemental, contactés eux aussi par téléphone, ont nié avec véhémence, la sénatrice oscillant entre panique et hystérie. L’assistante de la sénatrice a alors prétendu avoir « mal compris ».
Régis Poiraud, contacté ce soir par téléphone, a semblé très « secoué » par nos questions et s’est finalement contenté d’un laconique « il ne m’appartient pas de répondre à vos questions » avant de couper la communication.

On notera que la caserne Carnot dans la ville de Chalon (Saône-et-Loire) est spécialisée dans la fourniture de carburant aux forces armées françaises. Une cérémonie y regroupait il y a quelques jours tous les protagonistes de cette affaire. L’approvisionnement en carburant étant un élément critique de toute opération militaire, le but de cette opération s’inscrit parfaitement dans l’envoi de troupes au sol annoncé à plusieurs reprises par Macron.

Les réactions des personnes mises en cause, confirmées par une interception de mail que nous ne pouvons pas diffuser pour protéger notre source, semblent montrer la réalité de cette opération qui engage donc Macron un peu plus encore sur le chemin de la guerre avec la Russie.




Coomaraswamy et l’éternel péril occidental

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Créature instable et périlleuse, l’Occident menace le monde en se menaçant lui-même. Il a tout détruit avec le capital et les bons sentiments qui vont avec. L’impérialisme américain en phase terminale mais hystérique veut exterminer Russes, Chinois, Iraniens et sanctionner ce qui lui résiste. Les Européens (petit cap de l’Asie ou de l’Amérique ?) suivent extatiques ou éteints. En même temps l’Occident s’autodétruit rageusement à coups d’oligarchie, d’écologie, de féminisme, d’antiracisme et d’humanitarisme ; il contaminera le reste du monde comme toujours.

Golem dérangé ou marionnette folle, on ne l’arrêtera pas comme cela, cet Occident. Sa matrice garde son pouvoir d’attraction étrange en plein Kali-Yuga : rappelons Spengler pour qui le triomphe de l’Empire romain était déjà celui du pas grand-chose sur le vide. Ceux qui applaudissent le crépuscule américain oublient que l’on navigue dans la matrice américaine — dans un marécage de signes qui aura tout noyé, traditions, culture, spiritualités.

On sait ce que Guénon pensait de l’Occident et de sa mission civilisatrice. On va rappeler le grand hindouiste de Ceylan Coomaraswamy (s’il voyait ce qu’on a fait de son île…) qui écrivait vers 1945 :

« Parmi les forces qui font obstacle à une synthèse culturelle ou, pour mieux dire, à une entente commune indispensable en vue d’une coopération, les plus grandes sont celles de l’ignorance et du parti pris. L’ignorance et le parti pris sont à la base de la naïve présomption d’une “mission civilisatrice”. Celle-ci apparaît, aux yeux des peuples “arriérés”, contre qui elle est dirigée et dont elle se propose de détruire les cultures, comme une simple impertinence et une preuve du provincialisme de l’Occident moderne. »

Mais il ne faut pas mépriser le provincialisme américain ou occidental. Car il est résilient, insatiable, protéiforme, infatigable, et il a depuis tout corrompu avec son confort et sa propagande. Coomaraswamy écrivait il y a presque un siècle… que de progrès accomplis depuis !

Et Coomaraswamy ajoute sur l’arrogance du blanc :

« À vrai dire, si l’on veut qu’il y ait sur terre un peu plus de bonne volonté, l’homme blanc devra réaliser qu’il doit vivre dans un monde peuplé en grande partie de gens de couleur (et “de couleur” signifie habituellement, pour lui, “arriéré”, c’est-à-dire différent de lui-même). Et le chrétien devra réaliser qu’il vit dans un monde à majorité non chrétienne. Il faudra que chacun prenne conscience de ces faits et les accepte, sans indignation ni regret. »

Comme on sait, l’Occident est aujourd’hui suffisamment civilisateur pour vouloir effacer et le reste de blancs et le reste de christianisme (le fils de Coomaraswamy lamenta le concile antichrétien de Vatican II). Coomaraswamy rappelle ce complexe de maître d’école (Chesterton parlait de crèche féministe) :

« Avant même de pouvoir songer à un gouvernement mondial, il nous faut des citoyens du monde, qui puissent rencontrer leurs concitoyens sans se sentir gênés, comme entre gentlemen, et non en soi-disant maîtres d’école rencontrant des élèves que l’on instruit “obligatoirement” même si c’est aussi “librement”. Il n’y a plus place dans le monde pour la grenouille dans le puits ; elle ne prétend juger les autres que par sa propre expérience et ses propres habitudes. »

Et de se montrer polémique sur les réactions à cet Occident, à une époque où l’on compte sur l’islam :

« Nous avons ainsi fini par réaliser que, comme l’a dit, il y a peu, El Glaoui, le pacha de Marrakech, “le monde musulman ne veut pas de l’inimaginable monde américain ou de son incroyable style de vie. Nous (les musulmans) voulons le monde du Qoran”, et il en est de même, mutatis mutandis, pour la majorité des Orientaux. Cette majorité comprend non seulement tous ceux qui sont encore “cultivés et illettrés”, mais aussi une fraction, bien plus importante qu’on ne le croit, de ceux qui ont passé des années à vivre et à étudier en Occident, car c’est parmi ceux-ci qu’il est possible de trouver bon nombre des “réactionnaires” les plus convaincus. Parfois, “plus nous voyons ce qu’est la démocratie et plus nous estimons la monarchie” ; plus nous voyons ce qu’est l’“égalité”, et moins nous admirons “ce monstre de la croissance moderne, l’État commercialo-financier” dans lequel la majorité vit de ses “jobs”, où la dignité d’une vocation ou d’une profession est réservée au très petit nombre et où, comme l’écrit Éric Gill, “d’un côté, il y a l’artiste voué uniquement à s’exprimer, de l’autre l’ouvrier privé de tout ‘soi’ à exprimer”. »

Disons-le nûment, l’idéal occidental c’est du point de vue traditionnel le degré zéro de l’humain.

Coomaraswamy ajoute qu’il est bon de résister au commerce :

« M. Brailsford objecte que “les seuls obstacles à l’accroissement du commerce intérieur sur une échelle gigantesque sont la pauvreté des villages et l’autarcie qui est propre à leurs plus anciennes traditions… Il existe encore maint village, où les artisans héréditaires, qui servent pour une ration de grains ou quelques arpents de terre franche, tisseront les étoffes dont il aura besoin, forgeront ses houes et tourneront ses pots”. Malheureusement, “l’accroissement du commerce intérieur sur une échelle gigantesque” n’est aucunement l’une de nos ambitions principales. Nous tenons encore (avec Philon, De Decalogo, 69) pour vérité patente que l’artisan est de valeur supérieure au produit de son métier, et nous avons conscience que c’est avant tout dans les sociétés industrielles que cette vérité est ignorée. »

Le monde traditionnel est plus « démocratique » (Bernanos et Chesterton l’ont aussi compris, à propos de notre moyen âge des communes et des cités) :

« … le gouvernement traditionnel de l’Inde est bien moins centralisé et bien moins bureaucratique que n’importe quelle forme de gouvernement connue des démocraties modernes. On pourrait même dire que les castes sont la citadelle d’un gouvernement autonome bien plus réel que ce qu’on pourrait réaliser par le décompte de millions de voix prolétaires. Dans une très large mesure, les diverses castes coïncident avec les corps de métier. »

Et de défendre le modèle corporatif (la révolution libératrice supprima comme on sait cent jours fériés et chômés en France) :

« On pourrait dire que si l’Inde ne fut pas, au sens chinois ou islamique, un pays démocratique, elle fut néanmoins la terre aux multiples démocraties, c’est-à-dire aux groupes autonomes maîtrisant pleinement toutes les questions qui sont réellement dans leur compétence, et que peut-être aucun autre pays au monde n’a été mieux formé pour l’autonomie. Mais, comme l’a dit sir George Birdwood, “sous la domination britannique en Inde, l’autorité des corporations s’est nécessairement relâchée” ; la nature d’une telle “nécessité” ne supportera guère l’analyse. »

Puis Coomaraswamy décrit l’horreur économique et militariste (et humanitaire, car tout vient avec dans le paquet-cadeau occidental, le bandage avec les bombes, comme dit le capitaine Villard dans le film Apocalypse now) :

« La simple existence de ces grands agrégats prolétariens dont les membres, qui s’exploitent les uns les autres, prolifèrent dans des “capitales” — lesquelles n’ont plus aucun rapport organique avec les corps sociaux sur lesquels elles croissent, mais dépendent des débouchés mondiaux qui doivent être créés par des “guerres de pacification” et sans cesse stimulés par la “création de nouveaux besoins” au moyen d’une publicité suggestive — est fatale aux sociétés traditionnelles les plus fortement différenciées, dans lesquelles l’individu possède un statut déterminé par sa fonction et, en aucune manière, uniquement par la richesse ou la pauvreté ; leur existence ruine automatiquement l’individu dont l’“efficacité” le ravale au niveau de producteur de matières premières, destinées à être transformées dans les usines du vainqueur ; et on s’en débarrasse en les vendant à bas prix aux mêmes peuples “arriérés” qui doivent accepter leur quantité annuelle de gadgets, si l’on veut que les affaires prospèrent. »

Guénon aussi perçoit à cette époque que l’orient va craquer bien aidé par les guerres dites mondiales puis par la décolonisation (voyez notre texte sur Burckhardt).

Puis Coomaraswamy cite le fameux et si peu lu Dr Schweitzer :

« Albert Schweitzer caractérise les conséquences économiques de l’exploitation commerciale (le “commerce mondial”) : “Chaque fois que le commerce du bois marche bien, une famine permanente règne dans la région de l’Ogooué.” Lorsqu’ainsi “le commerce élit domicile dans chaque arbre”, les conséquences spirituelles sont encore plus dévastatrices ; la “civilisation” peut détruire les âmes aussi bien que les corps de ceux quelle contamine. »

Malheureusement il y a les premiers convertis à la matrice (la jeunesse orientale nage et navigue dedans) :

« Bien entendu, je n’ignore pas qu’il existe une foule d’Orientaux occidentalisés qui sont tout à fait disposés et même impatients de recevoir les dona ferentes de l’industrie sans s’attarder à examiner un seul instant ces “chevaux” donnés… »

À l’époque on résiste dans le cadre de la décolonisation (dont les effets furent pervers) :

« Qu’avez-vous exactement à nous offrir, vous qui êtes si pénétrés de votre “mission civilisatrice” ? N’êtes-vous point étonnés “qu’il n’y ait plus de peuple dans toute l’Asie qui ne regarde l’Europe avec crainte et soupçon”, comme l’a dit Rabindranath Tagore, ou que nous redoutions la perspective d’une alliance des puissances impérialistes dont la “Charte de l’Atlantique” ne devait pas s’appliquer à l’Inde et ne s’appliquera pas à la Chine si on peut l’éviter ? »

Depuis on a progressé et tout a été balayé ou presque, même quand on prétend résister au nom du monde soi-disant multipolaire. Ni la Russie ni aucun pays oriental (pauvre Corée du Nord…) ne proposent de modèle alternatif. La Chine est bien compliquée — et combien peu attirante. Quant à Cuba ou au Venezuela…

Un peu de Debord pour compléter le maître, car le monde des années 2020 (ou 1980) est certainement plus effarant que celui des années quarante, hors zone de guerre occidentale :

« Hormis un héritage encore important, mais destiné à se réduire toujours, de livres et de bâtiments anciens, qui du reste sont de plus en plus souvent sélectionnés et mis en perspective selon les convenances du spectacle, il n’existe plus rien, dans la culture et dans la nature, qui n’ait été transformé, et pollué, selon les moyens et les intérêts de l’industrie moderne. »

Et Debord de dénoncer justement les « inconséquents » qui croient que quelque chose du monde ancien a (ou aurait pu) subsisté :

« Non seulement on fait croire aux assujettis qu’ils sont encore, pour l’essentiel, dans un monde que l’on a fait disparaître, mais les gouvernants eux-mêmes souffrent parfois de l’inconséquence de s’y croire encore par quelques côtés. »

Lucien Cerise conclura logiquement :

« Pour Baudrillard, la véritable apocalypse n’était pas la fin réelle du monde, sa fin physique, matérielle, assumée, mais son unification dans ce qu’il appelait le “mondial”, ce que l’on appelle aujourd’hui le mondialisme, et qui signait la vraie fin, le simulacre ultime, le “crime parfait”, c’est-à-dire la fin niant qu’elle est la fin, la fin non assumée, donnant l’illusion que ça continue. La Matrice, comme dans le film, si vous voulez. »

Sources

Ananda K. Coomaraswamy, Les illusions de la démocratie, in suis-je le gardien de mon frère (the bugbear of literacy), Pardes.

Lucien Cerise, gouverner par le chaos

Debord — Commentaires

Jean Baudrillard – La guerre du golfe n’a pas eu lieu (Galilée)




À ceux qui attendent encore, mais qui n’en pensent pas moins

[Source : Profession Gendarme]

[Illustration : Sainte Jeanne d’Arc]

L’une de nos fidèles lectrices vient de poser un très beau texte sous forme de commentaire. Ce texte donne à réfléchir et mérite d’être publié ici afin que tous, quel que soit le rang social, puissent le faire sien.

Merci à Marie, qui se reconnaîtra, pour toutes les réflexions que cela suscite en nous.

Ronald Guillaumont

Par Marie

À ceux qui vont intervenir, peut-être, mais qui attendent des ordres de leurs supérieurs ;
– À ceux qui parmi ces supérieurs ont encore le sens de l’honneur et de la patrie, car il y en a.
– A ceux parmi les militaires qui savent encore ce qu’est un vrai Français, et la vraie France, nos vraies valeurs, notre culture avec une majuscule, car une noble culture ;
– À ceux qui se tiennent droits dans leurs bottes au niveau de l’Esprit autant qu’au niveau des pieds ;
– À ceux qui ne sont plus dupes du macronescu-circus et de sa cohorte maléfique de « mignons » dont Attal, de vampires organisateurs comme Attali-Rothschild et compagnie ;
– À ceux qui aiment encore notre belle langue, notre culture, notre Histoire ;
– À ceux dont le choix de la carrière militaire avait pour enseigne morale et spirituelle, l’amour de la France ;
– À ceux qui refusent de gober un mensonge de plus, une tromperie de plus, un crime de plus de la part des gouvernants, qu’ils soient pantins ou encore doté de libre arbitre qu’ils dévoient ;
– À ceux parmi les gradés qui disent : « Assez », mais qui le disent encore trop bas alors que le temps de l’action est là, dans l’urgence absolue ;
– À ceux parmi les gradés qui veulent pouvoir se regarder dans la glace sans remords, ni culpabilité dans deux ou trois ans, l’échelle de temps étant rétrécie pour agir ;
– À ceux qui ont encore le souvenir de nos grands militaires, dont Jeanne d’Arc (et oui), mais aussi le général (maréchal à titre posthume) Leclerc de Hautecloque, qui surent outrepasser les ordres et parfois s’affranchir du commandement pour le bien et le salut du pays ;
– À ceux qui avancent dans la vie avec la conscience éclairée, une conscience chrétienne, celle qui a construit la France glorieuse durant de nombreux siècles.
– À ceux, rarissimes, cela va de soi, qui auraient l’étoffe dont on fait les héros ;

– À ceux et celles qui n’ont pas du tout envie que la France et tous ses habitants, plus sans doute une bonne partie des européens soient atomisés en rien de temps, dans quelques semaines, jours ou heures, à cause du cinglé et de sa clique non humaine qui décident de notre MORT : Ils ont déjà commencé leur travail de fossoyeur, avec le confinement, le » vaccin » et l’apartheid, l’inclusif, les lois scélérates qu’on n’en finirait pas de citer et dont la vocation est le bûcher, des lois votées par des députés au très bas niveau intellectuel, cérébral et spirituel, mais au très haut niveau vénal ;

– À ceux et celles qui ont encore ce petit truc que nous partageons avec les animaux : l’instinct de survie ;
– À ceux qui ont encore une cervelle bien construite, selon les mots de Michel de Montaigne, selon l’instruction donnée jusqu’au début des années 80, qui aiment notre Histoire et qui se souviennent que la France doit porter le flambeau, pas le truc du cirque olympique, mais le flambeau de la conscience et de la mission hautement spirituelle de la France, depuis son baptême au cinquième siècle.

Cela fait peut-être peu de monde, mais ce sont parfois des hommes et des femmes seules qui surent entraîner assez de monde pour sauver la France, et parmi ces héros, citons nos héroïnes :

– Geneviève, alors jeune femme maire de Paris (et oui) qui avec seulement une garde de cent individus, sut se débarrasser des terribles HUNS, en invitant toute la population à la prière à Marie !
Elle devint Sainte-Geneviève.

– Jeanne (probablement demi-sœur du dauphin, surgie de nulle part, pas du tout bergère, mais élevée dans une famille de petite noblesse, adolescente qui conduisit l’armée à la victoire contre l’envahisseur anglais !

Leur esprit est toujours avec nous, et c’est une force en nous, si nous savons encore avoir la vraie foi, pas celle des grenouilles de bénitier, du béni-oui-ouisme qui fait entrer l’envahisseur et l’entretien dans son imposture, mais de la résistance.

Ce n’est pas le nombre qui fera infléchir la faux de la faucheuse mise sur nous par les gouvernants, mais encore et toujours, un petit nombre de personnes de l’étoffe dont la France sut toujours faire les héros, les vrais.

Je veux y croire, parce que l’homme tombé à l’eau peut encore espérer qu’un humble bateau de pêcheurs l’aperçoive et lui jette une bouée, et notre France, la vraie dans toute sa dimension spirituelle est en perdition depuis trop longtemps ; son dernier souffle advient.

Si dans ses composantes, il n’y a plus personne pour croire en son salut, alors, elle est déjà morte.

Sainte-Geneviève, patronne des Gendarmes

Sinon, on peut toujours écouter le lancinant chœur des esclaves de Verdi ; c’est bien dans le tempo du peuple français pour notre époque ! Je l’ai chanté dans un chœur classique comme soprano, mais c’est vraiment pour nous, pour maintenant :

« Ô ma patrie si belle, perdue… »

IClasse130
Le chœur des esclaves de Verdi avec l’orchestre de la Scala de Milan dirigé par Riccardo Muti.
Source : Youtube

Voici une seconde version de ce chant, quand tout un peuple le chante en harmonie :

Renzo Manganotti
Va, pensiero (Giuseppe Verdi) cantato da 4600 coristi all’Arena di Verona
Source : Youtube



L’État français n’aime pas ceux qui lui résistent