[Source : @meltingpot56]
Transcription
[Source : www.kla.tv/30174]
Ivo Sasek : Dans les années 90, alors qu’il n’existait pas encore de chaîne d’informations alternatives privée, notre prochain conférencier était déjà très actif dans ce domaine. On pourrait donc le qualifier d’archétype ou d’ancêtre de la scène moderne du dévoilement. Autrefois timide, il est devenu un géant intrépide de la vérité.
Et sa capacité à relier les points à partir d’une vision globale est tout simplement époustouflante. Nous profitons de l’occasion pour le remercier de nous avoir accordé le privilège de mettre à notre disposition son propre studio de télévision en Angleterre pour répondre aux questions les plus actuelles. Et je dis : « Merci, David Icke ». Nous avons besoin de toi !
Biographie : David Vaughan Icke, né le 29 avril 1952 à Leicester en Angleterre, est père de quatre enfants.
Footballeur professionnel jusqu’à l’âge de 21 ans, il est ensuite devenu journaliste sportif pour différentes chaînes et présentateur de l’émission « Newsnight » de la BBC et de l’émission sportive « Grandstand ».
Après une profonde expérience spirituelle en 1990, il a commencé à publier et à exprimer des points de vue et des perspectives en dehors du courant dominant.
Il a écrit plus de 20 livres et best-sellers, dont des titres comme :
« Tout ce que vous devez savoir, mais que personne ne vous a jamais dit ».
Au cours des dernières décennies, David Icke a travaillé à plein temps comme journaliste d’investigation et a créé son propre site web Davidicke.com, sa propre plateforme de streaming « Ickonic » et son propre réseau social. Il donne des conférences et produit des émissions d’information dans lesquelles il analyse le contexte des événements mondiaux actuels et les forces qui se cachent derrière.
Dès 1998, David Icke a mis en garde contre l’introduction d’une monnaie mondiale exclusivement électronique et d’une armée mondiale qui s’étendrait toujours plus à l’Est. Il prédisait en outre le projet d’équiper la population de puces électroniques et de la rendre contrôlable.
En 2020, ses chaînes sur YouTube, Facebook et Twitter ont été bloquées parce qu’il partageait des informations et des points de vue qui s’écartaient du récit officiel de la politique de Covid. Ses vidéos avaient alors été vues plus de 30 millions de fois.
En novembre 2022, David Icke s’est vu retirer pour des années son droit d’entrée dans les 29 pays de l’espace Schengen, afin de l’empêcher de prendre la parole lors d’une manifestation pour la paix à Amsterdam.
Aujourd’hui, après 34 ans, David Icke continue de dévoiler les conspirations dans les médias, la politique et d’autres domaines du pouvoir avec sa plateforme médiatique. Il a publié plus de 20 livres et s’est exprimé dans plus de 25 pays. Ses canaux sociaux comptent plus de 900 000 abonnés.
David Icke nous transmet aujourd’hui une analyse actuelle des « Relations entre la tyrannie mondiale et ses ruses de guerre ».
Interview
David Icke : Wow ! Je vous remercie !
Interviewer : Génial ! Tout le monde nous entend ? Oui ! Merveilleux ! Fantastique ! Merci, David Icke, de nous avoir invités dans votre studio pour la 20e édition de l’AZK.
David Icke : Oui, pas de problème. C’est vraiment merveilleux de vous avoir ici.
Interviewer : C’est merveilleux. Parmi les nombreuses séries que vous faites, il y a aussi la série « Dot-Connector ». De quoi s’agit-il ? Quelle est votre idée derrière tout cela ?
David Icke : « Dot Connector » [traduction littérale : « connecteur de points »]. Si on considère le monde comme une série d’événements aléatoires, d’événements fortuits, ça n’a aucun sens. Pourquoi le font-ils ? Pourquoi le font-ils de cette manière-là ? Pourquoi ne le font-ils pas autrement ? Ce serait bien mieux s’ils le faisaient ainsi. Etc.
Pourquoi cela arrive-t-il ? Mais si on relie ces points, ces événements, on s’aperçoit qu’ils sont en fait tous liés.
Et, vous savez, les gens disent parfois de moi : « Tu vois des complots partout ».
Non, ce n’est pas le cas. Je vois une conspiration qui vise à transformer le monde en une dystopie globale. Et cette conspiration-là a des facettes et des formes infinies. Mais c’est effectivement une conspiration. C’est un gigantesque réseau. Et cela s’applique littéralement à ce que j’appelle la secte mondiale. C’est un réseau mondial de sociétés secrètes qui opèrent de l’extérieur ou dans l’ombre de ceux qui semblent gouverner le monde.
Interviewer : C’est intéressant. Nous allons approfondir ça avec les prochaines questions, car j’aimerais utiliser dans cette interview un style de liaison par points, dans lequel nous examinons différents thèmes apparemment sans rapport entre eux et nous découvrons comment ils sont liés. Commençons donc, comme dans toute bonne conversation, par le premier point, le temps.
David Icke : C’était un été formidable, n’est-ce pas ?
Interviewer : Il l’était. Bien frais, du moins ici en Allemagne. Comment était-il en Grande-Bretagne ?
David Icke : Eh bien, le chauffage était allumé. Assis en manteau devant la télévision. Oui, il faisait vraiment « chaud » ici. Mais vous savez, c’est un classique. J’ai un dicton : « Connais le but, et tu verras le chemin pour y arriver ».
Et par là, je veux dire que vous devriez savoir où nous sommes conduits. Les étapes qui nous y conduisent deviennent alors plus évidentes jour après jour, semaine après semaine.
Et le résultat prévu est que nous vivions dans une dystopie mondiale dictée par le centre, dans laquelle il n’y a finalement même pas de politiciens élus, mais une soi-disant technocratie de gens placés, de bureaucrates nommés : ah, comme l’Union européenne !
Des bureaucrates nommés et des technocrates et des ingénieurs. Et des experts de la santé, etc. qui prennent effectivement les décisions à partir d’un point central mondial. Regardez l’Organisation mondiale de la santé. Elle est le tremplin vers cette dystopie mondiale. C’est donc là qu’ils nous mènent.
L’idée est aussi que, si on regarde toute la base de cette conspiration mondiale pour contrôler les gens, elle est basée sur le contrôle de la perception. Nous nous comportons comme nous le faisons parce que c’est ainsi que nous percevons comment nous le faisons. Les gens ont cédé à l’arnaque du Covid parce qu’ils croyaient qu’il s’agissait d’un virus dangereux. Et ils ont cru que ce faux vaccin, qui n’en était pas un selon les critères antérieurs, était un moyen de les sauver de ce dangereux virus.
Cette perception a conduit les gens du monde entier à se soumettre à des contraintes fascistes. Donc, si on veut contrôler le comportement, il faut aussi contrôler la perception. Et si on contrôle le comportement, eh bien, c’est ce que nous appelons collectivement la société humaine. Et la question se pose alors de savoir d’où vient la perception. Eh bien, elle vient des informations reçues. Qu’il s’agisse d’un journal télévisé, d’un message sur Facebook ou d’une expérience personnelle.
[Voir aussi :
La fabrication des perceptions]
Interviewer : Exactement.
David Icke : Nous formons nos perceptions à partir des informations que nous recevons. Et de ces perceptions découle notre comportement. Et globalement, ce comportement est la société humaine.
Et c’est là qu’intervient la censure. Car la censure consiste à contrôler les informations que les gens reçoivent, et donc à contrôler leur perception. C’est la raison pour laquelle, pendant l’escroquerie du Covid, toute personne qui remettait en question la présentation officielle, puis la présentation officielle du faux vaccin, comme moi, a été supprimée d’Internet grand public ; de YouTube, de Facebook et d’autres. À cause du contrôle de la perception ! Et l’idée en est, et c’était le plan depuis longtemps, de transférer la transmission d’informations des sources auxquelles nous sommes habituées vers Internet.
Car une fois qu’elles sont sur Internet, ils peuvent déterminer de manière algorithmique ce que les gens peuvent voir ou entendre. Au point qu’ils peuvent même empêcher que certaines choses soient publiées. Sans parler de la possibilité de les retirer une fois qu’elles sont en ligne. Ils peuvent empêcher qu’elles soient publiées en utilisant des mots-clés et ainsi de suite.
En partant d’une question sur la météo, nous relions donc immédiatement tous ces autres points qui font en fait partie du même tremplin vers ce résultat d’une dystopie globale. Alors pourquoi le réchauffement climatique ? Eh bien, maintenant, c’est le changement climatique, puisqu’il ne fait plus chaud.
Et pourquoi ils diabolisent le « gaz de la vie » : le dioxyde de carbone, sans lequel nous serions tous morts ? Il n’y aurait pas de nourriture, pas de vie végétale, plus rien.
Interviewer : Et ils l’amènent à un autre niveau. Actuellement, on entend beaucoup parler dans les nouvelles de ces décès présumés liés à la chaleur. Ils apparaissent partout. Je l’ai lu récemment.
David Icke : Oui, c’est ça.
Interviewer : À New York, pendant la période estivale, environ 2 % de tous les décès sont dus à la chaleur. C’est ce qu’on peut lire officiellement dans les médias grand public. Qu’est-ce qu’il se passe ?
David Icke : Eh bien, cela n’aurait pas été le cas cet été en Grande-Bretagne. En ce qui concerne les décès liés aux conditions météorologiques, il est vrai que la plupart des gens meurent surtout du froid. Mais c’est de cela qu’il s’agit, n’est-ce pas ? Ils veulent créer une société dans laquelle les gens sont entassés et enfermés sur une petite surface, dans laquelle ils peuvent se déplacer… dans des villes dites de 15 minutes. Ils veulent empêcher les voyages sur de longues distances et finalement même de nombreux trajets courts. Ils veulent changer la nature de la société globale. Quel est donc le fondement de la société globale en termes d’économie et de notre mode de vie ?
Il s’agit des combustibles fossiles. Ils ont été le moteur de la révolution industrielle et de tout ce qui en a découlé. Et c’est là qu’intervient le véritable enjeu du net zéro. Si vous fixez un objectif net zéro pour le dioxyde de carbone, vous ne devez pas faire grand-chose de plus, parce vous avez fixé une fois cet objectif pour 2050 ou n’importe quand, n’est-ce pas ?
Interviewer : C’est vrai.
David Icke : Pour atteindre cet objectif, la société humaine doit être transformée.
Interviewer : Exactement.
David Icke : Tout simplement, pour atteindre cet objectif. Et bien sûr, les combustibles fossiles et tous les autres trucs doivent fondamentalement disparaître. Nous devons détruire le paysage avec des éoliennes, avec une quantité incroyable de combustibles fossiles…
Interviewer :… pour les fabriquer.
David Icke :… exactement, pour les fabriquer. Mais ne leur dites pas cela, parce que nous devons alimenter cette hystérie de « nous allons tous mourir ! » pour atteindre cet objectif, parce que cet objectif atteindra exactement cela : il changera la société humaine. Et pour y parvenir, tant de choses doivent changer. Les voitures doivent être réduites de manière drastique. Les véhicules doivent être réduits de manière drastique. Et les déplacements et les voyages doivent être réduits de manière drastique. Et bien sûr, il y a un autre agenda en arrière-plan.
Bien sûr, ils savent que tout ça est absurde. Mais dans le public, ces absurdités sont mises en avant parce qu’elles conduiront à une transformation complète de la société humaine.
Interviewer : Wow. C’est intéressant, parce que si nous regardons cet agenda, nous pourrions passer au point suivant, qui serait par exemple le développement économique dans lequel nous nous trouvons. Nous avons eu le Covid. Nous avons des guerres avec toutes ces sanctions qui sont appliquées. Nous avons la FED qui maintient les taux d’intérêt élevés et tout. Et nous voyons qu’au fond, cela détruit l’économie dans le monde entier, ou du moins c’est ce que nous ressentons en Allemagne. Les gens sont licenciés. Et même les grandes entreprises pharmaceutiques et technologiques, qui en fait empochent des milliards, et dans lesquelles tout le monde investit, licencient des gens et se plaignent d’avoir des milliards de pertes et tout. Qu’est-ce qui se passe ?
David Icke : Oui, mais ils licencient beaucoup de gens parce que l’IA prend le dessus.
Interviewer : Donc la question est de savoir si l’économie va se rétablir avec le temps. Ou s’agit-il d’un plan ? Y a-t-il un objectif derrière tout cela ? Est-ce qu’ils veulent affaiblir l’économie ? Ou qu’est-ce qu’il se passe ?
David Icke : C’est vrai. Encore une fois, « Connais le but et tu verras le chemin pour y arriver ». Le résultat, c’est que la population du monde entier se retrouve dans une situation de dépendance. Peu importe de quoi vous êtes dépendant, cela leur permet de vous contrôler. Et c’est pourquoi cette secte mondiale sous toutes ses formes, qui s’appelle gouvernement ou qu’importe, veut vous rendre dépendants d’elle, au point de détruire l’économie et les emplois avec l’IA et le « net zéro ». C’est pourquoi toutes ces méthodes industrielles que nous avions à l’époque de la révolution industrielle doivent disparaître, car on ne peut atteindre le « net zéro » autrement.
[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]
L’IA, entre autres, supprime ainsi la possibilité de gagner sa vie comme nous le connaissions. Dans les années 1990, cette formule m’est venue à l’esprit : problème, réaction, solution.
Interviewer : Je m’en souviens, oui.
David Icke : On crée le problème ou l’illusion d’un problème, comme, par exemple…
David Icke : C’est comme le Covid et le changement climatique ; le changement climatique causé par l’homme. Le climat change constamment. Et on veut que le public réagisse en disant : « Il faut faire quelque chose ! Que peut-on faire pour y remédier ? » Et ensuite, ceux qui ont secrètement créé le problème ou son illusion proposent la solution au problème qu’ils ont créé. Ainsi, si on présente l’illusion du changement climatique causé par l’homme, alors on peut offrir la solution : changer la société humaine pour nous sauver du changement climatique causé par l’homme. C’est ainsi que ça fonctionne.
Et en ce qui concerne l’économie, l’idée est de faire disparaître les emplois, notamment grâce à l’IA. Et puis ils disent : « Oh, nous sommes vraiment des gens sympas. Nous avons fait en sorte que vos emplois disparaissent. Mais comme nous sommes vraiment des gens sympas, nous allons vous verser un revenu universel garanti, un revenu de base universel. Chaque mois, vous recevrez un chèque du gouvernement. Ce sera certes un salaire de misère, mais vous recevrez un chèque du gouvernement. » Et cette dépendance vis-à-vis du gouvernement est assortie de conditions. Car si vous voulez être un renégat contre le gouvernement et la dystopie, vous n’obtiendrez pas votre revenu de base garanti. Sinon, comment voulez-vous apporter à manger sur la table ? Parce que tous les autres moyens de le faire seront abolis. Et c’est l’idée. C’est comme s’ils lançaient le fil de pêche et qu’ils commençaient à le remonter. Et si vous regardez ce qui s’est passé en Grande-Bretagne pendant le Covid, ils ont mis le pays à l’arrêt, ce qui a fait un mal incroyable à l’économie. Beaucoup de petites entreprises ont fait faillite ; c’est parce qu’ils voulaient se débarrasser de petites entreprises, même d’entreprises de taille moyenne. Parce que si vous avez accès à un revenu indépendant grâce à une entreprise indépendante… OK, toutes les entreprises sont connectées au système. Mais je veux dire par là une entreprise gérée de manière indépendante.
Il n’y a pas d’énorme entreprise mondiale. Si vous aviez accès à un tel revenu, vous ne seriez pas dépendant du gouvernement.
Interviewer : Exactement.
David Icke : Mais quand ils suppriment tous ces emplois indépendants et vous rendent dépendants du gouvernement pour gagner votre pain, ils vous contrôlent. Et vous serez contrôlé par cette dépendance. C’est ce qu’ils veulent obtenir.
On entend dire que l’IA sera un phénomène massif de destruction d’emplois. Mais je pense que même ces personnes ne réalisent pas le nombre d’emplois qui vont disparaître. Et d’un autre côté, si nous parlons du contexte et du fait que la dépendance est synonyme de contrôle, c’est la raison pour laquelle ils détruisent l’approvisionnement alimentaire. C’est pour cette raison qu’ils ciblent les agriculteurs. C’est pour cette raison que, en particulier dans ce pays où ce gouvernement travailliste ridicule et fou de Keir Starmer vient d’arriver au pouvoir, pour cette raison qu’ils veulent couvrir d’immenses surfaces agricoles de parcs solaires et d’éoliennes. On voit que les agriculteurs sont pris pour cible dans des pays comme les Pays-Bas et l’Allemagne. Et qui est le plus grand propriétaire de terres agricoles en Amérique ?
Interviewer : Bill Gates.
David Icke : Bill Gates, tout à fait. Et les Chinois achètent aussi de grandes parties des terres agricoles américaines. Donc, fondamentalement, ils contrôlent la production de nourriture. Et si vous dépendez de sources que vous ne contrôlez pas [vous-même] pour l’approvisionnement alimentaire, vous dépendez de ces sources et de ces forces. Et c’est à cela que ça se résume. Il s’agit de créer une dépendance globale, donc un contrôle global.
Interviewer : Wow ! Oui. C’est intéressant. À propos de l’IA : on dit que nous sommes engagés dans une course aux armements entre l’informatique quantique et l’IA.
Donald Trump a ainsi annoncé à l’époque que les États-Unis investiraient en 2020 un milliard [de dollars] par an dans l’informatique quantique. La Chine environ trois fois plus. Elon Musk a annoncé qu’il allait investir 10 milliards rien que cette année pour construire à Memphis le plus grand superordinateur du monde afin d’entraîner son IA, appelée Grok [= chatbot IA]. Et il entraîne également les voitures et les robots Tesla à fonctionner de manière autonome. Google et d’autres grandes entreprises technologiques se surpassent mutuellement et construisent également des superordinateurs. Et évidemment, elles collectent et stockent depuis des années les données de milliards de smartphones. Et la question est maintenant de savoir si ces pays sont vraiment engagés dans une course à l’armement les uns contre les autres.
David Icke : En aucun cas.
Interviewer : Ou existe-t-il des liens entre ces acteurs ? Et travaillent-ils réellement à une sorte d’objectif commun ? Et si oui, lequel ?
David Icke : Vous avez absolument raison. Vous voyez, c’est la grande arnaque. En politique, il y a la « gauche » contre la « droite ». Et en arrière-plan, ils sont tous amis. Je veux dire, certains d’entre eux sont peut-être vraiment en désaccord, mais beaucoup d’entre eux, les personnages clés, sont amis. Lorsque Donald Trump a gagné l’élection en 2016, chaque fois qu’il montait sur scène, on chantait souvent : « Oh, enfermez Hillary, enfermez Hillary ! » Et il se joignait à eux : « Enfermez Hillary, enfermez Hillary ! »
[Interviewer : Hillary Clinton.]
David Icke : Hillary Clinton. Immédiatement après sa victoire électorale, on lui a demandé s’il mettrait Hillary Clinton en prison. Il a répondu : « Oh non, elle est merveilleuse. Nous devrions respecter toutes les choses qu’elle a faites pour ce pays ! » et tous ces trucs. Tout ça est absurde. Je veux dire que les Clinton, quand ils étaient les présidents démocrates à la Maison-Blanche, et les Bush, qui étaient tous deux présidents avant et après eux, ils étaient copains. Je veux dire, pas seulement des potes, ils faisaient partie d’une organisation criminelle, d’un trafic de drogue, depuis l’aéroport de Mena et d’autres endroits en Arkansas, quand Clinton était gouverneur de l’Arkansas. [Mena Intermountain Municipal Airport = aéroport municipal à usage public, situé au sud-est de Mena, une ville du comté de Polk, Arkansas, États-Unis].
Donc ce que nous voyons en termes de politique, « gauche » et « droite », c’est du cinéma. C’est du cinéma de divertissement, n’est-ce pas ? Mais cela doit nous permettre de continuer à croire au système politique et, du fait que nous devons voter tous les quatre ou cinq ans, à croire que nous avons en quelque sorte le contrôle sur qui dirige le gouvernement. Mais si on fait un pas en arrière dans ce spectacle de marionnettes, où il y a la gauche et la droite, dans l’ombre, on voit que les deux sont contrôlés par les mêmes mains. C’est pourquoi peu importe qui est au pouvoir, « gauche » ou « droite », on voit le même agenda pour l’humanité.
Interviewer : Est-ce que cela s’applique aussi aux États-Unis et à la Chine ? Comme au niveau des pays ?
David Icke : Oui, c’est l’une des choses que je dis depuis des décennies. Cette secte mondiale ne connaît pas les frontières nationales. Elle n’est là que pour exploiter la population. Elle veut faire croire qu’il y a différents pays avec des objectifs différents. Or, ce n’est pas le cas. Il existe une secte globale qui agit à travers tous les pays. La Chine, cependant, est un cas intéressant, car ce qui s’y est passé, je l’ai écrit en détail dans plusieurs livres. La révolution de Mao était une révolution de la secte globale.
Il [Mao] était un agent mondial de la secte. Et la raison de cette révolution était la création d’une société fermée, ce que la société chinoise a été pendant très longtemps. Dans une certaine mesure, elle l’est toujours, mais pas autant qu’avant. Cela a permis d’incuber une structure, un système qui, notamment grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, permet un contrôle total sur les personnes.
Et une fois qu’on a perfectionné ça et qu’on l’a fait éclore au niveau chinois, on l’impose de la même manière dans le monde entier, n’est-ce pas ? Ce n’est donc pas un hasard si, selon l’histoire officielle, le Covid est venu de Chine. Et depuis, l’Occident ressemble de plus en plus à la Chine en termes de contrôle technologique et de mesures coercitives.
J’ai vu des documentaires dans lesquels une personne était envoyée dans les rues d’une ville chinoise. L’objectif était que le système d’IA la trouve. Cela ne prenait que quelques minutes. Et ce qui se passe en Chine… c’est l’incubateur du système [prévu] à l’échelle mondiale. Comme je le dis depuis des années, si vous voulez savoir ce qui est prévu pour l’Occident demain, regardez la Chine aujourd’hui. Ils ont ce système de crédit social où les gens sont en fait surveillés 24 heures sur 24. Il y a des millions de caméras dans chaque ville. Et si votre comportement convient au gouvernement, c’est-à-dire si vous obéissez et faites ce qu’ils disent, vous recevez des crédits. Et si vous ne le faites pas, on vous les retire. Et à un moment donné, vous n’êtes plus en mesure de fonctionner dans la société mainstream. Vous ne pouvez plus prendre le train. Vous ne pouvez plus prendre l’avion. Et c’est le système qu’ils veulent imposer au monde entier. Et c’est là que les monnaies numériques entrent en jeu, et c’est pourquoi ils veulent une économie numérique. Parce qu’une fois qu’ils l’auront, ils pourront faire ce qu’ils pratiquent en Chine : en Chine, par exemple, si vous traversez la rue au rouge alors que vous ne devriez pas, même si aucune voiture n’arrive, vous pouvez recevoir une amende avant même de rentrer chez vous. L’argent sera prélevé sur votre compte bancaire via le système numérique. Et voilà le plan.
Vous connaissez ces caméras qui sont installées partout dans les villes. À Londres, oh, à Londres, nous avons cette arnaque appelée ULEZ — la zone à ultra faibles émissions. Et il y a toutes ces caméras, et ça vous coûte 12,50 livres [= 14,84 €] si vous n’avez pas le bon véhicule et que vous partez simplement avec votre propre voiture, que vous roulez devant votre propre maison. Si vous passez devant la caméra, cela vous coûte immédiatement 12,50 livres par jour si vous n’avez pas le bon véhicule. Ces caméras partout ne sont pas là pour contrôler l’ULEZ. C’est le pied dans la porte, n’est-ce pas ? Ce sont les caméras des plaques d’immatriculation pour surveiller les villes de 15 minutes. Et les no-go zones dans lesquelles les gens sont censés vivre pour nous sauver du changement climatique. Toutes ces choses sont donc liées. Et vous savez, j’ai dit en 2008, quand il y a eu le krach bancaire : le prochain krach prévu, on l’entendra depuis Mars.
Interviewer : Parce qu’il sera très grand.
David Icke : C’est la procédure : problème, réaction, solution. Tant que le statu quo est en ordre, il ne faut rien réparer si ce n’est pas cassé. Si les gens arrivent et disent : « Nous voulons introduire ceci, nous voulons introduire cela », ils diront : « Non, tout va bien. Nous n’avons pas besoin de ça ». N’est-ce pas ? Mais si vous bousculez le statu quo, quel qu’il soit, vous avez un problème. On a un point de transition, parce que le statu quo a disparu. Il est en désordre. C’est ce que provoque un krach financier. Et là, on se dit : « Alors, faites quelque chose. Qu’est-ce qu’on fait ? » Et ils arrivent avec une solution. Et la solution est de transformer le système financier en un système de contrôle numérique. Et c’est ce qu’ils font tout le temps. Ils créent des problèmes. Et ensuite, ils proposent des solutions aux problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés. C’est ce qui se passe en permanence. Et beaucoup de ces problèmes ne sont en fait pas des problèmes du tout. Je veux dire que nous parlons du réchauffement climatique causé par l’homme. C’est un non-sens. C’est un non-sens scientifique. Regardez les armes de destruction massive en Irak, qui ont justifié cette invasion catastrophique de l’Irak. Il n’y en avait pas. Mais on avait l’impression qu’il y en avait, parce que c’était répété en permanence, notamment par les médias. Et c’est pour ça qu’ils ont envahi l’Irak. Et ils l’ont envahi sur la base d’un mensonge. Et ensuite ils disent, eh bien, il n’y avait pas d’armes de destruction massive. Mais entre-temps, l’acte était déjà accompli ; la catastrophe était en marche. Et cela a conduit à tant d’autres choses qui se sont produites au Proche-Orient.
Donc, si des sources officielles vous disent qu’il y a un problème et que c’est la raison, vous devez partir du principe qu’on vous ment. Car si vous regardez l’histoire, c’est le fil conducteur. La puissance publique ment. C’est ce qu’elle fait. Elle est là pour ça. Donc, si vous, les autorités, vous me dites que la situation est ainsi, je vais d’abord supposer que vous me mentez. Ma prochaine question est : pourquoi me mentent-elles ? Et vous connaîtrez la réponse quand vous verrez ce qu’ils donnent comme solution au problème avec lequel elles vous mentent.
Interviewer : C’est vrai.
David Icke : Et vous savez, si vous faites des recherches, vous constaterez parfois qu’ici ou là la puissance publique dit aussi la vérité.
Mais dans la grande majorité des cas, elle vous mentira. Et c’est par là qu’il faut commencer. Ainsi, quand on m’a dit qu’il y avait un virus mortel, ma réaction immédiate a été : ils me mentent. Quelle est donc la solution ? Et je pensais que la solution serait qu’ils arrivent avec un maudit vaccin, comme solution à ce qu’ils me disent, à ce qui se passe ici. Et c’est ce qui s’est passé, bien sûr. Et vous savez, commencer par l’idée que l’autorité vous ment est un très bon point de départ. Cela vous évitera d’être trompé.
Interviewer : Y a-t-il quelqu’un qui commence par cette idée ? Je pense que quelques personnes le font.
David Icke : Oui. Et c’est étonnant de voir comment l’histoire le confirme.
Interviewer : C’est vrai.
Et je veux dire que vous avez évoqué tout ce jeu sur la perception de la « gauche » et de la « droite ». À ce propos, je trouve que cette citation d’un des anciens présidents américains, Franklin D. Roosevelt, qui a conduit les États-Unis à la Seconde Guerre mondiale, est très pertinente. Il a dit : « En politique, rien n’arrive par hasard. Quand quelque chose arrive, on peut parier que c’était prévu. »
Et si on prend cette citation et qu’on regarde ensuite Trump et son comportement, et la façon dont les médias le traitent maintenant, y compris avec les événements récents, et oui, l’impact que cela a, et aussi tous les partis politiques alternatifs conservateurs qui se développent dans toute l’Europe, diriez-vous qu’il s’agit d’une étape planifiée, ou s’agit-il d’une véritable opposition à l’agenda ?
David Icke : Eh bien, il y a beaucoup de gens qui vont croire que c’est un vrai vent contraire. Mais c’est dangereux d’avoir juste un peu de connaissance. D’accord. Je vais vous parler de ma propre expérience, cela fait maintenant 35 ans que je travaille dans ce domaine.
Vers 1990, quand j’ai commencé, les médias alternatifs n’existaient pas encore. Ils n’existaient pas. Je les ai vus grandir, surtout après le 11 septembre. Ils se sont développés très rapidement et ont ensuite évolué.
Mais même une grande partie des soi-disant médias alternatifs acceptaient l’arnaque du Covid, ce qui était assez déprimant à observer. Mais de nombreuses personnes ne l’ont pas fait et l’ont ouvertement dénoncé, faisant un très bon travail pour faire prendre conscience aux gens que ce vaccin contrefait ne serait pas bon pour eux. Pourquoi ? Parce qu’il ne devrait pas l’être. La secte est donc confrontée à un dilemme, car pour beaucoup de gens, le génie commençait à sortir de la bouteille. En effet, ils ont réalisé, surtout après coup, que ce que les gens alternatifs disaient à l’époque était en fait vrai, par exemple l’idée choc que c’était une arnaque avec le vaccin et qu’il n’y aurait pas d’issue favorable pour les gens.
Et l’esprit a commencé à sortir de la bouteille.
Par expérience personnelle, je peux vous dire que beaucoup plus de gens que jamais ont réalisé que le monde n’était pas tout à fait comme ils le pensaient. Et que les forces qui sont au soi-disant pouvoir ne sont pas les forces qu’ils croyaient. La secte est donc confrontée à un dilemme. Elle sait que pour beaucoup de gens, l’esprit ne retourne pas complètement dans la bouteille. Il n’y retourne pas. Que peut-on faire ? Le danger, c’est que l’éveil se propage davantage, jusqu’à une compréhension plus profonde, et cela va devenir un vrai problème pour cette secte mondiale et son agenda. Donc ce qu’ils ont fait, et je l’ai observé, c’est qu’ils ont amené dans ces médias alternatifs beaucoup de gens qui n’y étaient pas avant, avant le Covid. Ils ne l’ont pas construite. Ils ne mettent rien de nouveau sur la table en matière de recherche. Ils ne font que réchauffer de vieux trucs en les appelant « tout nouveau sujet » et « révélation ».
Et au fond, ils ont créé ce que j’appelle la brigade des barricades. Et la brigade des barricades est une limite à ce qu’ils vont faire. Avant et pendant le Covid, de nombreuses personnes dans les médias alternatifs ont réalisé qu’il s’agissait d’un théâtre de marionnettes « gauche-droite » et que c’était le [même] pouvoir qui agissait à travers les deux. En conséquence de cette infiltration, le noyau dur des médias alternatifs, qui reçoit toute la publicité algorithmique sur X et à tel endroit et qui génère [tout] son financement, est redevenu un théâtre de marionnettes. Donc si on regarde le mainstream des médias alternatifs, on constate qu’il s’agit désormais de « politique de droite ». C’est ce que c’est. Et la « politique de droite » qui dit que nous avons un sauveur.
[Interviewer : C’est vrai.]
David Icke : Dans ce cas, c’est Trump, n’est-ce pas ? Il va assécher le marais. Comment est-ce possible ? Un homme qui a nagé dedans toute sa vie va maintenant l’assécher ?
Quoi ? Oui, mais à quoi sert la politique ? Si on retombe à ce niveau, à « gauche » et à « droite », on a déjà perdu le fil. Pendant longtemps, la secte a utilisé la royauté comme instance de contrôle. Cela l’arrangeait bien, car il y avait des gens qui étaient des dirigeants et des souverains en raison de leur lignée héréditaire. Et il y avait un dirigeant. Il n’y avait donc pas besoin de contrôler beaucoup de gens pour diriger le spectacle. Mais ensuite, l’humanité a atteint un point de maturité, on peut dire, où elle ne s’est plus laissée faire. Et c’est ainsi qu’on est passé du contrôle royal, bien qu’il subsiste encore dans des pays comme la Grande-Bretagne, au contrôle politique. Qu’est-ce que c’est le contrôle politique ? Si on regarde un parti politique, c’est une pyramide. Au sommet, il y a quelques personnes qui dirigent et qui dictent la pyramide. Ensuite, il y a tous les membres du parti, des députés jusqu’aux militants, qui se trouvent à différents niveaux de la pyramide.
Bon, vous voulez donc devenir député. Bien. Dans ce pays, vous devez être choisi par un parti de circonscription local. C’est le cas dans tous les partis politiques. Et c’est pourquoi vous devez respecter la ligne du parti lors de votre entretien d’embauche. Vous devez dire ce que le parti représente à ce moment-là selon la hiérarchie. Ensuite, si vous êtes élu au Parlement, si vous voulez gravir les échelons et devenir ministre ou Premier ministre ou autre, vous devez tout d’abord être sans pitié. Mais deuxièmement, vous devez vous en tenir à la ligne du parti. Car les rebelles ne peuvent tout simplement pas aller plus loin, n’est-ce pas ? Vous avez donc deux hiérarchies. Supposons que vous ayez deux partis, comme les républicains et les démocrates. Vous avez deux hiérarchies. Et au sommet, un très petit nombre de personnes dirige les deux pyramides. Et si vous faites un pas de plus dans l’ombre, vous voyez que les deux hiérarchies, donc les deux partis, sont contrôlées par les mêmes personnes. Que ce soit l’une ou l’autre qui soit au pouvoir, c’est toujours le même agenda qui est poursuivi au fond.
Ils ont donc créé l’illusion que nous sommes passés d’une dictature royale sans contrôle par le peuple à un système politique dans lequel le peuple contrôle le système politique. Mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas, parce qu’en fin de compte, tous ces partis sont contrôlés par les mêmes personnes. Et même s’il y a un ou deux partis, des petits partis, qui sont réels, le système fait d’abord en sorte qu’ils n’arrivent pas au pouvoir. Et même s’ils arrivent au pouvoir, le système fait en sorte que ce qu’ils veulent peut-être faire pour le bien de la population soit rendu impossible.
Je ne dis pas que c’est ce qu’il voulait, mais nous avons eu un exemple merveilleux. Lorsque Boris Johnson a été détrôné alors qu’il était encore Premier ministre britannique, le parti conservateur a organisé un vote des membres pour décider qui serait le nouveau chef du parti conservateur et celui-ci deviendrait automatiquement Premier ministre, le Premier ministre non élu. Et ils ont voté pour une femme du nom de Liz Truss. Liz Truss n’était pas le choix de la secte. La secte voulait Rishi Sunak.
[Interviewer : D’accord.]
David Icke : Donc Liz Truss est arrivée, et elle a été la Première ministre avec le mandat le plus court de l’histoire, parce qu’ils ont déclenché une crise financière à la bourse et à la City de Londres. Et elle a dû démissionner parce qu’il y avait un chaos financier. Et ils ont dit : « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Oh, Rishi Sunak ». Et la secte s’est imposée. Donc si on contrôle le système, on peut même empêcher les gens sincères de faire ce qu’ils aimeraient vraiment faire. C’est ainsi, et c’est tout l’enjeu de la politique.
Lors d’une élection, la population dit : « Je vais voter pour eux. Ils font ça ! » Et pendant les quatre ou cinq années suivantes, vous êtes assis là à espérer qu’ils le feront. Mais ils ne le font pas, parce qu’il n’y a pas de contrat qui dit qu’ils vont faire ce qu’ils disent. Ou que ce qu’ils disent qu’ils ne feront pas, ils ne le feront effectivement pas une fois qu’ils seront au pouvoir. Une fois qu’ils sont en place, ils font simplement ce qu’ils veulent.
Interviewer : Pas d’obligation de rendre des comptes.
David Icke : Oui. Pas d’obligation de rendre des comptes. Mais c’est là que le bât blesse. Lors des dernières élections, environ 74 millions de personnes ont voté pour Trump. Ils ont donné leur pouvoir à Trump. Pas lors de la dernière élection, mais lors de l’élection de 2016, ils ont donné leur pouvoir à Trump. Je pense qu’environ le même nombre a également voté lors de la deuxième élection, officiellement remportée par Biden. C’est vrai. Environ 74 millions de personnes. Maintenant, allez-vous faire plus de différence en votant pour Trump, qui n’est qu’un autre homme de main pour la secte avec une rhétorique et une image différentes ? Où va-t-on changer la société en permettant à 74 millions de personnes de reprendre leur pouvoir, de ne pas le donner, de le reprendre et de dire : « Nous ne collaborerons pas avec ce qui nous prive de notre liberté et qui nuit à notre vie, à la vie de nos enfants et à l’avenir de nos enfants. Nous ne participerons pas à cela. Nous ne le ferons pas. »
Interviewer : Et est-ce que cela serait une solution ?
David Icke : Nous avons une situation. Décomposons simplement la situation. Parce que les gens disent : « Que peut-on faire ? » Eh bien, regardons simplement cela. C’est des mathématiques pures. Ils nous disent qu’il y a huit milliards de personnes dans le monde, n’est-ce pas ? C’est exact. Le nombre de personnes qui savent exactement ce qu’elles font pour créer cette dystopie mondiale est une infime, une minuscule fraction de ces huit milliards.
Huit milliards ne peuvent pas être contrôlés par ces personnes sans la collaboration de ces huit milliards, sans l’accord de ces huit milliards. Ce n’est pas possible. Ils créent donc des partis politiques pour que les gens puissent se disputer dans un spectacle de marionnettes. Ils créent différents systèmes de croyances qui peuvent se battre entre eux pour la suprématie. Et ils peuvent nous diviser et nous dominer. Nous nous battons donc les uns contre les autres, sans lever les yeux pour voir que c’est la même main qui tient les ficelles de toutes ces différentes factions. Et si nous disions simplement : « Vous savez, vous croyez peut-être autre chose que moi. »
Où est le problème ? Le problème ne survient que lorsque vous essayez de m’imposer vos croyances et que j’essaie de vous imposer les miennes. C’est seulement à ce moment-là que le problème survient.
[Interviewer : Exact]
David Icke : Parce que sinon, on pourrait dire : « Bon, je ne suis pas d’accord avec vous sur ce point et vous n’êtes pas d’accord avec moi sur ce point, mais allons boire une bière. » Ce n’est pas un problème. Et nous en parlerons. Peut-être me convaincrez-vous. Peut-être que je vous convaincrai. Mais ce n’est pas un problème. Il n’y a pas à se disputer. Mais comme les systèmes de croyances aiment dominer, ils essaient d’imposer leurs croyances aux autres. Et c’est là que vous avez un problème. C’est là que vous avez le principe « Diviser pour mieux régner ». Vous savez, vous pouvez regarder un match de football et souhaiter qu’une des équipes gagne. C’est bien vrai ? C’est vrai. Mais si vous ne le faites pas, personne ne meurt, n’est-ce pas ? Mais faut-il se disputer parce que j’étais pour cette équipe et vous pour l’autre et que c’est mon équipe qui a gagné ou votre équipe ? Pourquoi ? Pourquoi ? C’est un match de foot.
Et ce n’est qu’une courte expérience. Nous ne sommes pas des êtres humains. Nous sommes une conscience qui fait une brève expérience dans un véhicule que nous appelons humain. Nous sommes une conscience éternelle et infinie. Nous tous. Nous sommes tous l’expression d’un tout. Par le contrôle de la perception, cette unité, cette unicité est fragmentée et brisée en fractions de systèmes de croyances. Ce qui, encore une fois, n’est pas un problème, à moins que vous ne souhaitiez imposer votre propre système à quelqu’un. Et si nous arrêtions simplement de nous battre les uns contre les autres et si nous respections le fait que l’autre a un point de vue, un style de vie différent du nôtre… Ma philosophie de vie est très simple. Faites ce que vous voulez, tant que vous ne l’imposez à personne. Ni psychologiquement ni physiquement. D’accord ? Si vous, les humains, voulez agir ainsi et que tout le monde s’accorde à dire que vous voulez vivre ainsi, alors vivez ainsi. Mais si on commence à imposer aux autres la façon dont on doit vivre, alors là, je dresse l’oreille.
Et la raison pour laquelle je fais ce que je fais, ce n’est pas parce que les gens doivent vivre comme ils le veulent. C’est parce que c’est imposé aux gens qui ne veulent pas vivre comme ça. Si vous voyagez dans le monde et que vous allez en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans certaines parties de l’Asie, etc. ou de l’Afrique, vous trouverez énormément de gens qui ne vont pas bien. Ils essaient simplement de survivre un jour de plus. Ce n’est pas nécessaire. Ce ne doit pas être le cas. Mais à cause de « Diviser pour mieux régner », c’est ainsi.
Interviewer : Et puisque nous parlons de ce jeu de diviser pour mieux régner et de ces systèmes de croyances, diriez-vous qu’ils sont mis en place et effectivement financés et alimentés ? Et si oui, par qui est-ce fait actuellement, notamment avec ce paradigme « gauche-droite » ?
David Icke : Eh bien, si vous regardez les médias alternatifs, les MAM comme je les appelle, les médias alternatifs mainstream, cette infiltration qui s’est répandue et qui a adopté le soutien algorithmique et financier et tout ce genre de choses, alors, on voit certains acteurs. Il y a Tucker Carlson. Et je ne dis pas que ces gens sont mauvais, parce que si vous voulez mettre la barricade « Jusqu’ici et pas plus loin », alors vous n’avez même pas besoin de gens qui savent qu’ils le font. Il suffit d’avoir des gens qu’on encourage massivement, dont le système de croyances et la vision du monde sont que c’est la politique qui compte. Que la politique est la réponse. Et que quand on met Trump en place, les choses changent, etc. Il n’y a pas besoin d’agents, mais il y en a quand même. Ne nous faisons pas d’illusions.
Mais dans l’ensemble, on n’en a pas besoin. Il suffit d’embaucher des gens avec un certain système de croyances et de les encourager à tout prix, et ils respectent la ligne. Ils respectent la ligne parce qu’ils ne croient pas qu’il y ait quelque chose au-delà de cette ligne. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Et si vous regardez les grands noms, je parle de Joe Rogan, je parle de Russell Brand, je parle de, enfin, je veux dire, même Alex Jones a été entraîné. Il faisait partie des anciens médias alternatifs, mais lui aussi a été entraîné dans cette affaire. Et si vous regardez Tucker Carlson et tout ça, il y a aussi un gars qui s’appelle Bret Weinstein et son frère Eric Weinstein. Donc il y a ces gens-là. Ils reçoivent tous les financements. Mais il y a aussi un autre groupe de gens autour d’eux qui se cache dans l’ombre. Il s’agit d’agents technologiques multimilliardaires qui financent et orchestrent la suppression du contexte global. Ils tiennent la ligne du petit détail parce que ça correspond à leur agenda. Il y en a un en particulier, qui s’appelle Peter Thiel.
Interviewer : Le fondateur de PayPal, c’est ça ? PayPal.
David Icke : Oui, il a été l’un des fondateurs de PayPal. Il a été le premier investisseur privé dans Facebook et il a fait fortune avec. Mais il est très facile de faire fortune quand on sait ce qui va se passer. Est-ce que c’est clair ?
Interviewer : Oui, si on fait partie du club.
David Icke : C’est comme George Soros. Investir quand le marché est au plus bas, puis remonter, et vendre au plus haut, ça semble être un coup de génie dans le monde de la finance. Mais si vous savez quand le marché est au plus haut, parce que ceux qui le font monter vous le disent, alors vous vendrez au moment où c’est le plus haut. Et vous reviendrez sur le marché au point le plus bas, s’ils vous disent qu’on ne peut pas descendre plus. Car l’ensemble du marché des actions, le système financier est entièrement contrôlé. Et si vous savez ça, parce que vous êtes connecté avec les initiés, alors vous pouvez faire fortune.
Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement intelligent. Il suffit d’agir sur la base de ce qu’on sait. Il y a par exemple Peter Thiel, cofondateur d’une entreprise appelée Palantir (Palantir Technologies Inc.) Palantir est un fournisseur de technologies de surveillance et de haute technologie pour le Pentagone et les services secrets mondiaux. Peter Thiel est membre du comité directeur du groupe Bilderberg, n’est-ce pas ? C’est un globaliste, comme on l’appelle dans les médias alternatifs. Peter Thiel est un pote de Musk. C’est un pote d’un homme qui s’appelle Marc Andreessen ou Andreessen Horowitz [cet homme utilise deux noms]. Tous ces gens, un autre type appelé David Sacks, tous ces gens sont des multimilliardaires qui, tout à coup, soutiennent unanimement Donald Trump. Et ils se sont tournés vers les médias alternatifs ou plutôt vers une certaine partie de ceux-ci.
Peter Thiel est donc un investisseur chez Rumble. La plateforme serait alternative. Un autre investisseur dans Rumble est J.D. Vance. J.D. Vance est un partenaire commercial de Peter Thiel, un membre du comité directeur mondialiste du groupe Bilderberg. Et J.D. Vance vient d’être nommé candidat à la vice-présidence de Trump. Un autre homme qui se trouve dans le cercle immédiat de Trump est un homme du nom de Vivek Ramaswamy. Ramaswamy et J. D. Vance ont fréquenté la même école en même temps. Ils sont tous deux des investisseurs en capital-risque. Et qui investit dans leurs entreprises ? Peter Thiel. Qui est le conseiller financier et commercial de Peter Thiel ?
Eric Weinstein, le frère de Bret Weinstein, qui est soudain sorti de nulle part et est devenu l’une des stars des médias alternatifs. Nous avons donc affaire à un groupe de milliardaires qui agissent dans l’ombre, et ce sont des milliardaires de la technologie. Ce sont des milliardaires de l’IA. Et ce qu’ils font, c’est mettre en scène une situation dans laquelle ils contrôlent suffisamment le gouvernement pour obtenir ce qu’ils veulent par rapport à l’introduction de l’IA. Et J.D. Vance a fait fortune dans les investissements technologiques grâce à son entreprise subventionnée par Thiel. Vous savez, c’est un club. Comme l’a dit George Carlin. C’est un grand club et tu n’es pas dedans. Voilà ce que c’est.
Interviewer : C’est ce qui se passe.
David Icke : Et si vous ne faites pas partie de ce club… C’est pourquoi j’ai toujours travaillé seul, je n’ai jamais travaillé dans aucun groupe, vous pouvez le voir. Et c’est là que le bât blesse. Il y a quelques grands journalistes alternatifs qui voient plus loin que le bout de leur nez, mais ils ne reçoivent pas le soutien algorithmique et financier que reçoivent les gens qui ne font que des informations alternatives « jusqu’ici et pas plus loin ». Et c’est pourquoi, après le Covid, il y a eu cette grande explosion d’éveil et toujours plus de nouvelles informations. Et ça s’est arrêté. La « brigade des barricades », je les observe tout le temps, ils n’apportent rien de nouveau. Ils ne font que remâcher de vieux trucs. Et ils appellent ça une révélation. C’est écrit dans mes livres depuis vingt ans. Oh, émission sur la révélation explosive. C’est dans les livres depuis vingt ans, mes amis. Ils le remâchent juste parce qu’ils respectent la ligne. Et il y a d’autres journalistes alternatifs qui voient bien au-delà, mais ils ne sont pas soutenus ni encouragés.
Interviewer : C’est vrai. C’est intéressant. Bon, notre temps est compté. Peut-être une dernière question encore : Vous avez maintenant 35 ans d’expérience pour vous opposer au courant dominant. Selon vous, quelle est la clé que vous donneriez à notre public pour comprendre ces conspirations mondiales ? Et, quelle serait la clé de discernement pour voir clair dans notre monde tel qu’il est ?
David Icke : Il s’agit de voir que le monde semble être fragmenté suite à des événements. Ils [les événements] semblent être aléatoires, mais ils ne le sont pas. Je ne veux pas dire que les gens disent : crois-tu à la théorie du complot de l’histoire ou à l’erreur humaine ? Comme si les deux s’excluaient mutuellement. Ce n’est pas le cas. Certaines choses qui tournent mal ne sont que l’œuvre de personnes qui ne sont pas très intelligentes et qui font des choses stupides. Ce dont je parle, c’est des événements qui changent la société. Ce sont eux qui déterminent la direction de la société humaine. Ils ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont calculés. Et je pense que pour le mettre dans une structure simple, parce que quand j’ai commencé en 1990… vous savez, quand on fait un puzzle, je n’en ai pas fait depuis des années… mais quand je fais un puzzle, je veux d’abord avoir les pièces à bord droit, je veux les pièces à bord droit. Je veux le cadre avant de faire quoi que ce soit d’autre.
Et puis vous insérez les pièces, et vous vous rendez compte que plus vous insérez de pièces, plus vous les insérez rapidement, parce que vous pouvez maintenant voir où elles vont, parce que vous pouvez voir comment l’image se déploie, non ? Et c’est exactement le but de ce type de recherche. Donc, quand j’ai commencé, je me suis dit : « OK, je peux voir que quelques personnes contrôlent le monde. Ma question est : comment font-ils cela ? Il doit y avoir une structure. Sinon, ce serait le chaos. » Voici donc ce que j’ai imaginé il y a longtemps. Imaginez une toile d’araignée autour du monde, et chaque brin de la toile est une société secrète ou un groupe semi-secret, et à la partie extérieure [bord] de la toile se trouve un gouvernement ou une agence gouvernementale ou une entreprise ou une CIA. Et au milieu de la toile se trouve l’araignée. Dans une autre interview, nous parlerons de ce qu’est l’araignée.
Interviewer : C’est là que ça devient intéressant.
David Icke : C’est le moment où le monde entier s’ouvre vraiment, quand on réalise ce qu’est l’araignée. C’est de cela qu’il s’agit dans le « Jusqu’ici et pas plus loin » : ne les laissez pas savoir ce qu’est l’araignée ! Vous avez donc l’araignée, et l’araignée contrôle l’agenda mondial. Les fils de la toile qui entoure l’araignée sont ceux qui sont vraiment au courant de l’agenda global. Et la plupart d’entre eux n’ont même pas de nom, parce que cela les rend plus difficiles à suivre. Ils sont vraiment exclusifs. Plus on s’éloigne de l’araignée, plus on entre dans le domaine des sociétés secrètes que nous connaissons.
Nous ne savons ni ce qu’ils font ni ce qu’ils décident, mais nous savons qu’ils existent. Ce sont les francs-maçons, et je parle du noyau interne des francs-maçons, pas de Bill et Joe dans la loge locale. Je parle des Chevaliers de Malte, des Templiers, de l’Opus Dei, du noyau interne de l’Ordre des Jésuites, etc. Et c’est toujours dans l’ombre. Et toutes ces organisations sont strictement divisées en départements. Ainsi, seuls quelques-uns au sommet de l’une de ces organisations, ont une vue d’ensemble du véritable agenda. Le reste est réprimé en termes de connaissances, en fonction de leur position en bas de la pyramide.
Au fond, on appelle cela des degrés de connaissance. Et quand on en sort, toujours dans le secret, on atteint ce que j’appelle le point culminant. Le point culminant est l’endroit où l’ordre du jour, qui vient des sociétés secrètes cachées, atteint ce point, d’où il est diffusé dans le monde par les gouvernements, les agences gouvernementales, les services secrets, les ONG, le Pentagone et toutes ces choses. À ce point, vous trouvez le Forum économique mondial. C’est ici que vous trouverez le groupe Bilderberg. Ici, vous trouverez cette explosion d’ONG souvent financées par Soros. Vous y trouverez les think tanks, comme on les appelle, et leur travail. Et encore une fois, ils sont divisés en départements, de sorte que la plupart des gens aux niveaux inférieurs n’ont aucune idée de ce à quoi ils appartiennent.
Leur mission est de faire passer l’agenda de l’ombre à la lumière, en influençant les politiques gouvernementales, les politiques des entreprises et les politiques des autorités en général. Et c’est ce que fait le FEM de première classe, non ? C’est ce que fait le groupe Bilderberg. Peter Thiel est membre de son comité directeur. Vous avez bien entendu : J.D. Vance. Oh oui, comme je le pensais.
Donc, ici, tout est lié. Donc, quand on entre dans le monde de ces cercles, il semble à la population qu’il y a des entreprises fortuites, des organisations fortuites, des gouvernements fortuits et toutes sortes de choses, non ?
Mais si on connaît la toile d’araignée, on se rend compte qu’elles ne sont pas du tout aléatoires. Chaque organisation, qu’il s’agisse de l’OMS, de Facebook, de Twitter ou de quoi que ce soit d’autre, se connectera à la toile d’araignée si on pénètre suffisamment profondément en elle. On atteindra le point de l’organisation où elle se connectera à la toile d’araignée. Et à ce point, à ce niveau, ils sont tous la même organisation. L’OMS a donc dit : « Voilà ce que vous devez croire à propos du Covid ! », n’est-ce pas ?
Et sur le champ, les entreprises de la Silicon Valley comme Facebook et YouTube ont dit : « Nous allons censurer toute personne qui est en contradiction avec la version de l’OMS sur le Covid ». Quand on ne connaît pas le réseau, c’est un peu déroutant, et on se dit : « Mais vous êtes censés être la place publique. Vous êtes censés être l’endroit où les débats et les opinions sont échangés ». Mais ils ne l’ont pas fait. Ils ont dit : « Nous allons censurer tout ce qui est en contradiction avec la version de l’OMS sur le Covid ». Pourquoi en est-il ainsi ? À un niveau suffisamment profond de l’OMS, qui est fondamentalement dirigée par Gates, qui est un garçon de courses des Rockefeller. Et les Rockefeller ont été les fondateurs de l’OMS en 1948.
Et le niveau de la secte, le niveau de la toile de Facebook, est la même organisation. Donc, au nom de la toile d’araignée, ils censurent l’agenda ou protègent l’agenda qui est mis en circulation par l’OMS. Ensuite, il y a des organisations qui devraient protéger la population contre le grand cartel pharmaceutique, comme les CDC [Centers for Disease Control and Prevention] et la FDA [Food and Drug Administration] aux États-Unis, ou la MHRA [Medicines and Healthcare products Regulatory Agency], la version britannique. Chaque pays aura sa propre institution chargée de veiller à ce que la population soit protégée contre le cartel des grandes entreprises pharmaceutiques, n’est-ce pas ? En veillant à ce que tout ce qu’ils sortent soit sûr.
Mais si vous regardez le faux vaccin Covid de Pfizer, et c’était d’ailleurs une opération militaire de Pfizer, BioNTech et Moderna. Ils sont allés voir ces organisations ou ces organisations de santé et ont dit : « Nous voulons utiliser ce faux vaccin sur de nombreuses personnes et nous voulons abaisser l’âge de plus en plus jusqu’à ce que nous puissions l’administrer aux bébés. Nous ne l’avons [certes] pas testé et même les essais que nous avons eus n’étaient pas très bons. » On pourrait donc penser que les organisations publiques de protection comme le CDC diraient : « STOP ! Vous n’êtes pas sérieux, les gars. Vous ne vous approchez pas de la population ! » Mais ils ne l’ont pas fait. Et ils ne l’ont fait nulle part. Ils leur ont donné la permission. Pourquoi ?
Parce que le réseau des sectes possède les organisations publiques de protection et ils possèdent l’industrie pharmaceutique. En fait, ils ont créé l’industrie pharmaceutique, à travers les Rockefeller, J. D. Rockefeller et des gens comme lui. Et si on regarde comment ça fonctionne, voici ce qui se passe : la secte va voir la secte et demande la permission de faire passer un agenda de secte. C’est comme ça que ça fonctionne. Et malheureusement, la partie mainstream des médias alternatifs a régressé jusqu’à ne plus comprendre ça comme avant. Et donc, ça conduit peut-être la population sur une autre voie, mais ça la conduit inexorablement au bord de la même falaise. Car c’est un point important. Vous l’avez abordé dès le début. Musk dit que l’IA pourrait être la fin de l’humanité.
En même temps, il produit de plus en plus d’intelligence artificielle pour faire exactement cela. Il fut un temps, je m’en souviens, où les médias alternatifs le démasquaient. Je le fais encore aujourd’hui. Ils disaient : « Attendez une minute, Monsieur Musk. Vous êtes un homme de tête qui donne naissance à toute cette IA. Vous lancez maintenant des satellites en orbite basse chaque semaine, des dizaines de milliers d’entre eux, pour lesquels vous avez une autorisation, mais vous tirez sur la Terre avec la 4G, la 5G, etc., et vous créez ce nuage électromagnétique auquel les gens sont censés être connectés. Et cela cause, pour des raisons que j’aborde dans les livres, beaucoup de dégâts, des dégâts pour les gens.
Et vous avez cette action Neuralink, où vous voulez connecter les gens à l’IA, — où vous dites que l’IA pourrait être la fin de l’humanité. Et ce qu’il dit, c’est bien sûr : “Eh bien, oui, l’IA pourrait être la fin de l’humanité. Donc nous devons nous connecter à l’IA pour pouvoir sauver l’humanité.” C’est des conneries ! C’est ce que les médias alternatifs ont dit, non ? Et que l’agenda transhumaniste progresse. Que s’est-il passé ensuite ? Il a acheté Twitter et l’a transformé en X. Et tout à coup, toute l’exposition de Musk a disparu parce qu’il a laissé beaucoup de gens, jusqu’à un certain point, dire des choses.
Si tu vas trop loin, tu te prends un shadowban [une façon d’être banni des réseaux sociaux, etc.] Et je sais ce que c’est. Tu as peut-être 640 000 followers sur ta page, mais la plupart d’entre eux ne voient pas tes publications. C’est comme ça que ça fonctionne. Et parce qu’il est maintenant devenu un dieu de la liberté d’expression, ils ont soudain cessé de le critiquer pour tous ces agendas, agendas de secte fondamentale, agendas d’IA et agendas de satellite pour lesquels il était critiqué auparavant. Et c’est l’autre chose avec Musk. Vous savez, je vais vous dire : vous savez quand Elon Musk ment parce que ses lèvres bougent, non ? Ce qu’il fait fonctionne de la manière suivante : Il commence un désaccord avec un pays comme le Brésil ou il commence un désaccord avec l’Australie ou quelque chose comme ça, avec le gouvernement australien. “Oh, je défends la liberté d’expression, je ne vais pas laisser faire ça.” En arrière-plan, et c’est ce qui ressort des données de Twitter, les données X, X-Twitter sous Musk a supprimé plus de contenus à la demande des gouvernements que Twitter avant son rachat.
Interviewer : Vraiment ?
David Icke : Au cours des six mois avant mars de cette année, Musk a supprimé 40 000 contenus dans le monde entier sur ordre de l’Union européenne. Mais ce qu’il fait, c’est qu’il mène des combats publics contre la censure et ça masque bien sûr ce qu’il fait en arrière-plan. Et, vous savez, ce que nous voyons ici, c’est à nouveau un décalage de perception. Parce qu’il raconte une bonne histoire et parce que les gens peuvent dire l’une ou l’autre chose sur Twitter, tout l’ordre du jour qu’il met en avant obtient soudain un laissez-passer. Et puis soudain, et nous le voyons depuis quelques jours, il a dit : “En principe, je ne soutiendrai jamais personne politiquement, parce que ‘X’ doit rester neutre pour être crédible.” Maintenant, il verse de l’argent à Trump et soutient Trump. Ces gens comme Andreessen et Thiel, etc., qui font tous partie de cette bande, passent maintenant à Trump et Sacks et à tous ces autres gens. De grands milliardaires de la Silicon Valley. Et ce sont eux qui financent les médias alternatifs mainstream, qui soudain ne sont plus du tout alternatifs. Et ce n’est pas un hasard. J’ai maintenant 72 ans et je n’ai aucune raison de faire ça, si ce n’est que je ne veux pas que le monde soit, pour ceux qui seront là quand je partirai, tel que ces gens veulent le leur laisser.
Et peu importe les insultes que je recevrai des médias alternatifs mainstream et de leurs partisans, je continuerai à les dénoncer parce qu’il est tellement important de réaliser qu’au-delà de la politique…
[Interviewer : Oh, merci beaucoup.]
David Icke : Au-delà de la barricade politique, c’est là que se trouvent les réponses, et c’est pourquoi ils ne veulent pas que nous y allions.
Interviewer : C’est vrai. Ouah ! Merci, David, d’avoir relié tous ces points pour nous. C’était incroyable.
David Icke : Oui, et je n’ai fait que gratter la surface.
Interviewer : Merci beaucoup.
David Icke : Ce livre sortira le 1er septembre : “La révélation”. Et il y aura aussi un livre audio. Je suis en train de l’enregistrer. Et bien sûr, il y aura aussi un e-book. Mais cela va tellement loin en profondeur. Si les gens se rendent compte de ce qu’il y a au-delà de l’arène politique, en termes d’étendue, pas seulement de la conspiration, mais de l’étendue de ce que nous sommes vraiment, ils ne le croiraient jamais de leur point de vue de “petit humain à la première personne”. Ils ne sont pas un petit moi humain. Il n’y a pas de “Je suis un petit humain”, si ce n’est qu’on se perçoit comme “un petit humain”. Nous sommes tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui pourra jamais être, et nous n’avons qu’une brève expérience que nous appelons humaine. Et si nous réalisons ça, aucune secte ne pourra plus nous contrôler. Et ils ne veulent pas que précisément nous le sachions.
Interviewer : Bien dit. Merci, David. Et voici vos applaudissements.
David Icke : Merci, collègue !
Interviewer : Merci d’être venu à l’AZK.
David Icke : Merci. Je vous remercie beaucoup. Merci.