Pourquoi la dernière étude en faveur du rationnement est une très bonne nouvelle

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Un autre jour, une autre étude universitaire, un autre titre diabolique, un autre éditorial sincère normalisant l’idée du rationnement.

Les pouvoirs-qui-ne-devraient-pas-être ADORENT le rationnement. Ils mourraient d’envie de commencer à tout rationner pour tout le monde (sauf pour eux, bien sûr).

Depuis des années, il ne se passe guère de mois sans qu’un universitaire ou une institution n’écrive un éditorial en faveur du rationnement ou ne publie une étude sur les avantages d’un « environnement à choix limité sur les modes de consommation pro-climat ».

… J’ai inventé cette phrase, mais elle pourrait très bien être réelle.

En mars 2020, pratiquement au moment où la fausse « pandémie » a commencé, des voix de l’establishment se sont élevées pour parler de rationnement.

Pendant les émeutes de la faim de 2022, l’Iran a instauré un rationnement alimentaire lié à des identifiants biométriques.

En Italie, en 2022/3, l’opération Thermostat était une forme de quasi-rationnement énergétique « pro-paix ».

En février 2023, une étude universitaire du « centre interdisciplinaire d’éthique appliquée » de l’université de Leeds a soutenu que :

« … le rationnement a été négligé en tant qu’option politique pour atténuer le changement climatique [et] que le rationnement pourrait aider les États à réduire les émissions rapidement et équitablement. »

L’exemple le plus récent est le suivant :

« CECI est-il la clé de la lutte contre le changement climatique ? Une enquête révèle que près de 40 % des citoyens accepteraient un rationnement de la viande et du carburant digne de la Seconde Guerre mondiale pour réduire les émissions de carbone. »

C’est le titre d’un article du Daily Mail qui rapporte les résultats d’une enquête à grande échelle menée par le « Climate Change Leadership Group » (Groupe de direction sur le changement climatique) de l’université d’Uppsala.

Vous pouvez lire l’étude complète dans Nature ou un résumé sur phys.org.

Comme vous pouvez le constater, j’ai utilisé l’expression « enquête à grande échelle » de manière imprécise [ou gonflée – NDT]. L’enquête a été menée dans cinq pays seulement : les États-Unis, le Brésil, l’Allemagne, l’Inde et l’Afrique du Sud. Elle a interrogé environ 1700 personnes dans chacun de ces pays, soit un total de 8654 personnes.

Cela représente environ 0,000 4 % de la population totale de ces pays, qui s’élève à 2,1 milliards d’habitants. Soit environ un millionième de la population mondiale. C’est loin d’être un échantillon suffisant pour en tirer quelque chose de significatif.

… même en supposant que nous puissions nous fier à des recherches impartiales sur le changement climatique menées par ce qui s’appelle le « Climate Change Leadership Group ».

Mais si l’on accorde à l’enquête le bénéfice du doute et que l’on suppose qu’elle a une quelconque valeur en tant qu’ensemble de données, le résultat n’est pas si mauvais.

Voyons le bon côté des choses.

L’opération psychologique sur le changement climatique est en place depuis des décennies, une machine narrative sans fin qui crache de la propagande avec une régularité monotone. Le rationnement, plus spécifiquement et plus récemment, a également fait l’objet de messages positifs dans tous les médias et dans les cercles universitaires.

Les bonnes gens du « Climate Change Leadership Group » ont donc interrogé 8654 personnes parmi les plus propagandistes qui aient jamais existé. Nous savons comment fonctionnent les enquêtes : il ne s’agit pas simplement de questions et de réponses, elles sont codifiées pour tenter de produire les réponses que les enquêteurs souhaitent obtenir.

Quoi qu’il en soit, une fois les enquêtes terminées, les chercheurs ont analysé les données obtenues. Et quand je dis « analysé », je veux dire « manipulé ». Nous savons comment ces systèmes fonctionnent, ils ont massé les chiffres, plus que massé. Ils les ont huilés et leur ont donné du travail.

En bref, il est plus que prudent de supposer que ce chiffre est aussi élevé que possible.

Et à quoi ont-ils abouti ?

Près de 40 %.

C’est cela.

Vous savez ce que cela signifie ? Cela signifie que plus de 60 % des gens ne soutiendraient pas le rationnement.

Et il ne s’agit pas seulement de rationnement. L’enquête portait sur le rationnement et la taxation des denrées alimentaires et des carburants,

et si vous regardez le graphique des résultats de l’étude, vous verrez qu’aucune des mesures étudiées n’a obtenu plus de 50 % de soutien, même dans un seul pays :

Ni la taxation ni le rationnement n’ont reçu de soutien majoritaire nulle part.1

Et ce, malgré des années d’exposition à la propagande et des milliards dépensés en conditionnement social, qui ne semblent avoir [bien] fonctionné ni l’un ni l’autre.

Une victoire potentielle pour la race humaine. Ou du moins pour les 0,000 1 % d’entre eux qui ont fait l’objet de l’enquête.


1 NDT Si l’on fait la moyenne par type de ressource ou par mesure, mais on dépasse 50% pour l’Afrique du Sud si on ne considère que la taxation de nourriture.




L’âge intelligent : le vampire mondialiste annonce la révolution des milliardaires

[Source : worldnotenough.com]

Par 009

Le vampire mondialiste Klaus Schwab est sorti de son cercueil la semaine dernière pour annoncer le thème du prochain conclave du Forum économique mondial en janvier 2025.

Schwab commence par se vanter d’avoir « inventé, il y a près de dix ans, en 2016, le terme de quatrième révolution industrielle », avant de conseiller à ses larbins que « la coopération mondiale est essentielle si nous voulons orienter cette révolution vers une issue positive ».

Quelle révolution, demandez-vous ?

Une révolution des milliardaires.

Oui, c’est vrai. Nous sommes au cœur de la révolution la plus étrange et la plus trompeuse de l’histoire de l’Humanité. Il s’agit d’une révolution tranquille qui ne nécessitera pas de tirer un seul coup de feu.

Pour réussir la révolution des milliardaires, Schwab conseille sournoisement :

« Nous avons besoin d’intelligence géopolitique pour naviguer dans les paysages changeants du pouvoir mondial ».

Lorsqu’il dit « nous », il ne fait pas référence à vous et moi, mais au Club de Davos.

L’intelligence géopolitique est une référence à peine voilée au Forum économique mondial, qui fournira les informations, les politiques, les plans et les stratégies nécessaires à cette révolution. Il faut souligner en termes clairs que le Forum économique mondial est le gouvernement mondial officieux.

La plupart des commentateurs de la communauté alternative pensent que le gouvernement mondial verra le jour dans un avenir proche sous la forme d’une Organisation des Nations Unies restructurée, mais la vérité est que le gouvernement mondial existe déjà. Le FEM ne veut pas de nations, il veut des régions. Ils sont en train de découper la planète en régions, gouvernées par le FEM qui est le conseil d’administration d’une technocratie de type corporatiste.

Le nouveau gouvernement mondial ne sera jamais officiellement annoncé ou inauguré. La transition se fera sans cérémonie ni fanfare jusqu’à ce que le coup d’État soit terminé.

Régionalisme syndiqué

Extrait du site web du FEM :

« Dans la période qui a immédiatement suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, des institutions mondiales ont été créées pour assurer la gouvernance internationale sur la base d’une adhésion globale et de décisions basées sur le vote. Les Nations unies, la Banque mondiale et le FMI, entre autres, répondaient à ces critères. Aujourd’hui, ces organisations fonctionnent plus ou moins de la même manière, mais les défis auxquels elles sont confrontées ont changé de façon spectaculaire ; les institutions mondiales sont incapables de suivre le rythme des évolutions.

La pénurie d’institutions mondiales réellement efficaces s’inscrit dans une tendance géopolitique plus large, dans laquelle l’agenda mondial est de plus en plus influencé tant au niveau régional qu’au niveau mondial. Pour assurer un leadership qui dépasse la scène nationale, on compte de plus en plus sur le régionalisme pour pallier cette pénurie de prise de décision efficace à l’échelle mondiale.

Que devons-nous attendre de cette montée du régionalisme ? Il faut s’attendre à une intensification des efforts régionaux pour traiter de nombreuses questions, qu’il s’agisse des finances, du commerce et de l’énergie, de la sécurité militaire ou des tensions religieuses. Les institutions et les affiliations régionales joueront un rôle plus important. Le véritable défi consiste à gérer l’essor du régionalisme de manière à ce qu’il renforce, sans l’entraver, la recherche de solutions à des problèmes mondiaux systémiques et de grande ampleur ».

Dans un autre rapport, The New Global Governance (La nouvelle gouvernance mondiale), rédigé par le sous-groupe Valdai Club du FEM, on peut lire :

« Ce qui manque dans le système actuel de gouvernance mondiale, c’est une plus grande coordination entre les accords régionaux, un système de régionalisme syndiqué (Regionalism Inc.) qui comblerait les vides de la coopération économique régionale ».

Les sociopathes internationaux canalisent les Illuminati

Ces méga-régions seront reliées entre elles par des banques régionales, et le centre de coordination de ce nouveau système de gouvernance mondiale sera les BRICS, et non les Nations unies. Les Nations unies verront leur pouvoir et leur influence réduits, tandis que d’autres groupes régionaux, tels que le G20, l’ANASE, l’OCS et les 100 partenaires stratégiques du FEM, gagneront en pouvoir et en influence.

Les pays du Sud ont soif d’égalité sur la scène mondiale, après des siècles de domination occidentale. Le FEM tire parti de cette soif pour manipuler les dirigeants du Sud afin qu’ils sautent dans le train des milliardaires, dans le faux espoir qu’ils obtiendront une plus grande part du gâteau mondial. En échange, ils renoncent à leur souveraineté nationale et sacrifient leurs propres citoyens, ceux dont les têtes ont été placées sur le billot du bourreau pendant la pandémie.

Ces acteurs régionaux subissent un lavage de cerveau, des pots-de-vin ou du chantage pour coopérer avec le projet du FEM. Le FEM leur donne du pouvoir, de la richesse et une position. L’alternative de ne pas coopérer signifie qu’ils seront excommuniés et exilés de la scène mondiale. Leur plus grande crainte est d’être laissés pour compte. Ce n’est pas quelque chose que des individus avides de pouvoir peuvent supporter. Les personnes les plus faciles à manipuler sont celles qui sont moralement faibles, corrompues et médiocres.

Le nouvel ordre mondial envisagé par Schwab nécessite des cadres intermédiaires, des bureaucrates et des administrateurs qui sont des béni-oui-oui consommés.

Par conséquent, ce à quoi nous assistons sur la scène mondiale est un culte de la médiocrité.

Pour les lecteurs qui se font des illusions (des délires ?) sur la Russie et Poutine, voici une aiguille bien aiguisée pour faire éclater votre ballon : Le club Valdai a été fondé par le Russian International Affairs Council (RIAC — Conseil Russe des Affaires Internationales), une émanation du FEM, sur le modèle du Council On Foreign Relations (le Conseil des Relations Étrangères des USA). Il s’agit d’un groupe de réflexion académique et diplomatique à but non lucratif, fondé par le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et le ministère de l’Éducation et des Sciences en 2010.

Le FEM est bien conscient du risque qu’il prend en tentant d’abattre le système de l’État-nation westphalien et de le remplacer par un système régional multipolaire :

« Ces dernières années, la tendance est de plus en plus à la formation de blocs méga-régionaux (la course au méga-régionalisme) qui, à leur tour, recèlent des dividendes de plus en plus importants, mais aussi des risques de plus en plus grands ».

Pour permettre l’essor du Sud, le FEM a promis la disparition de l’Occident. Le FEM fait systématiquement passer l’Amérique du Nord et l’Europe au statut de second monde. Cela coïncide avec le projet d’immigration massive visant à transformer l’Occident en un creuset cosmopolite qui atomisera la civilisation occidentale en mille morceaux.

[Voir aussi :
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]

Les pays du Sud seront des gagnants temporaires et des perdants à long terme, car l’escroquerie du FEM leur permettra d’être contrôlés par les mêmes milliardaires américains, israéliens et européens qu’auparavant. Une fois la poussière retombée, ils seront éliminés lorsqu’on n’aura plus besoin d’eux, et leurs nations et économies se retrouveront dans une situation bien pire qu’auparavant, ayant vendu toutes leurs ressources naturelles à des multinationales qui les exploiteront à leur guise.

L’âge intelligent

Schwab poursuit son huile de serpent apaisante, arguant que :

« L’ère intelligente — portée par les progrès rapides de l’intelligence artificielle (IA), de l’informatique quantique et de la blockchain — transforme tout et le change en ce moment même, en temps réel. »

Le thème de Davos 2025 est « Collaboration pour l’âge de l’intelligence », en référence à l’intelligence artificielle, pierre angulaire de la quatrième révolution industrielle, et il convient de répéter que nous sommes au cœur d’une révolution mondiale d’une nature et d’une ampleur sans précédent.

Lors du Sommet mondial des gouvernements qui s’est tenu à Dubaï, M. Schwab a déclaré :

« Nous parlons de la transition de l’Humanité vers une nouvelle ère… vers l’âge de l’intelligence ».

Il convient de noter que le Sommet du gouvernement mondial a discrètement changé de nom pour devenir le Sommet des gouvernements mondiaux (au pluriel).1

Klaus Schwab a lu un extrait du ChatGPT :

« Envisageant un avenir propulsé par les technologies de la 4eRI, nous voyons une NOUVELLE LUNE de la civilisation humaine… où l’IA, la robotique, l’IoT, l’impression 3D, le génie génétique, l’informatique quantique deviennent les fondements de notre vie quotidienne ».

L’utilisation de la technologie robotique dans les villes intelligentes du monde entier est imminente. Concrètement, cela signifie des voitures autopilotées, une plus grande réduction des véhicules privés, une plus grande densité urbaine, des infrastructures contrôlées par l’IA, une plus grande surveillance et une perte de liberté personnelle. Schwab, qui doit être le boute-en-train d’un enterrement, poursuit de sa voix de mort :

« L’ère de l’intelligence transforme également notre mode de vie. Les villes deviennent plus intelligentes, les capteurs et l’IA gérant tout, de la circulation à la consommation d’énergie. Ces villes intelligentes et les maisons intelligentes qu’elles abritent ne sont pas seulement plus efficaces, elles sont conçues pour être plus durables, réduisant les émissions de carbone et améliorant la qualité de vie. »

Le directeur général du FEM, Mirek Dušek, a écrit dans Forbes le 1er octobre :

« L’ère intelligente représente un changement sismique dans les moteurs du changement socio-économique et de la croissance. Elle est ancrée dans des transformations profondes et multiformes que les technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle (IA), la bioéconomie, les technologies liées au climat et à la transition énergétique, le quantique, la robotique, l’espace et d’autres encore, entraînent au sein des sociétés, des économies et des industries. »

Le récent blog de Sam Altman, gourou de la technologie de l’IA, publié le 23 septembre, fait écho à l’optimisme des milliardaires :

« Je pense que l’avenir sera si brillant que personne ne peut lui rendre justice en essayant d’en parler maintenant ; l’une des caractéristiques de l’ère de l’intelligence sera une prospérité massive. »

(prospérité pour eux, pauvreté pour nous)

M. Altman est le PDG de l’entreprise technologique OpenAI, cofondée par Elon Musk, avec le soutien de Peter Thiel, Greg Brockman, Amazon, Microsoft et d’autres milliardaires méga riches ayant la folie des grandeurs et des montagnes d’argent.

OpenAI a été fondée par Altman en décembre 2015 et son siège se trouve à San Francisco, en Californie. Sa mission est de développer une intelligence générale artificielle « sûre et bénéfique », qu’il définit comme « des systèmes hautement autonomes qui surpassent les humains dans la plupart des tâches économiquement utiles ».

Altman et Musk ont embauché 9 des 10 meilleurs chercheurs dans ce domaine et leur ont versé des salaires exorbitants. Peter Lee, vice-président de Microsoft Research, a déclaré que le coût d’un chercheur en IA de haut niveau avait éclipsé le coût d’un quart-arrière potentiel de la Ligue nationale de football américain.

Pour information : le salaire moyen des quarterbacks de la NFL est de 55 millions de dollars par an.

L’OpenAI est basée sur l’apprentissage profond (Deep Learning), l’idée de configurer les machines pour qu’elles fonctionnent comme le cerveau humain. Le cerveau humain est constitué de millions et de millions de neurones qui transmettent des messages dans le cerveau et le corps. Avec l’apprentissage profond, les scientifiques de l’IA créent des neurones artificiels pour créer une machine qui apprend sans l’aide de l’Homme, de manière très similaire au cerveau.

Google, autre géant technologique de la Silicon Valley, possède une division secrète appelée Google X, qui travaille sur des projets similaires d’apprentissage en profondeur.

Google X fait désormais des affaires sous le nom de X, sous l’égide de la société X Development LLC. Il s’agit d’un centre de recherche et de développement semi-secret et d’une organisation fondée par Google en janvier 2010. Le siège de X se trouve à environ 1,5 km du siège social d’Alphabet, le Googleplex, à Mountain View, en Californie. Il est très étrange que Twitter et Google utilisent le même nom. S’agit-il de la même entreprise ?

Pour en savoir plus sur l’obsession des mondialistes pour la lettre « X » :
https://www.worldnotenough.com/p/elon-musk-and-the-globalists

Google X travaille sur les technologies « moonshots », qu’il définit ainsi :

« moonshots : des technologies faramineuses de science-fiction qui pourraient un jour rendre le monde radicalement meilleur ».

Google X est fondé par Astro Teller, dont le grand-père, Edward Teller, a créé la bombe à hydrogène. Dans son livre Dark Sun, le biographe Richard Rhodes décrit Edward Teller comme :

« animé par ses ambitions mégatonniques2, doté d’un complexe messianique et d’un comportement autocratique ». Il faisait partie d’un « groupe de scientifiques que l’on ne peut que décrire comme bavant à l’idée d’une guerre nucléaire et assoiffés de sang ».

Les Doomers de l’IA3

« L’intelligence artificielle est l’avenir, non seulement pour la Russie, mais pour l’Humanité tout entière. Elle s’accompagne d’opportunités colossales, mais aussi de menaces difficilement prévisibles. Celui qui deviendra le leader dans ce domaine deviendra le maître du monde ». ~ Le président russe Vladimir Poutine

Elon Musk s’est fait l’écho de ce sentiment, avec une sombre mise en garde, déclarant lors d’une interview :

« L’IA est un risque fondamental pour l’existence de la civilisation humaine ».

Il est très inquiétant de constater que de nombreux dirigeants de cette révolution technologique sont tous extrêmement préoccupés par le caractère extrêmement dangereux et risqué de cette technologie, mais qu’ils avancent à toute allure pour la mettre en œuvre.

Dans un article récent du Scientific American, on peut lire :

« Les algorithmes d’intelligence artificielle atteindront bientôt un point d’autoamélioration rapide qui menacera notre capacité à les contrôler et posera un risque important pour l’Humanité ».

« L’idée que ces objets puissent devenir plus intelligents que les gens… Je pensais que c’était une erreur… Évidemment, je ne le pense plus », a déclaré Geoffrey Hinton, l’un des principaux chercheurs en intelligence artificielle de Google, également connu sous le nom de « parrain de l’IA », après avoir quitté son emploi en avril afin de pouvoir mettre en garde contre les dangers de cette technologie.

Une lettre ouverte datée de mars 2023, signée par plus de 33 000 personnes, dont Elon Musk et Steve Wozniak, appelant à un moratoire de six mois sur le développement de l’IA, déclare :

« l’IA avancée pourrait représenter un changement profond dans l’histoire de la vie sur Terre, et devrait être planifiée et gérée avec des soins et des ressources proportionnés ».

Les partisans de cette position sont parfois appelés les « catastrophistes de l’IA ».

La lettre a été rédigée par Future of Life, un groupe de pression qui préconise une réglementation de l’IA dans le cadre d’un projet de loi californien, SB 1047, auquel le gouverneur de Californie, Gavin Newsome, a opposé son veto le dimanche 29 septembre.

Le projet de loi a été rédigé à l’origine par Dan Hendrycks, conseiller en sécurité de xAI, une startup spécialisée dans l’IA fondée par Elon Musk en 2023.

OpenAI, Google, Meta et Microsoft se sont opposés à la législation, estimant qu’elle pourrait étouffer l’innovation et faire reculer les États-Unis dans la course mondiale à la domination de l’IA. Les investisseurs en capital-risque, dont Andreessen Horowitz, ont déclaré que la mesure nuirait aux jeunes entreprises d’IA qui n’ont pas les ressources nécessaires pour tester leurs systèmes.

Dans un rare moment de non-partisanerie, plus de 120 célébrités hollywoodiennes, dont Mark Hamill, Jane Fonda et J. J. Abrams, ont signé une déclaration de soutien au projet de loi.

La désintelligence et la mésintelligence

Est-il intelligent que nos sociétés soient contrôlées par des milliardaires technocrates ?

Ce à quoi nous assistons en réalité, c’est à l’ère de la désintelligence et de la mauvaise intelligence, du détournement et de la mauvaise gestion incessants et abrutissants de la technologie à des fins de contrôle, de contrôle et d’encore plus de contrôle.

Les obsédés du contrôle doivent contrôler, c’est ce qu’ils font.

L’intelligence réelle utilisée intelligemment créerait une société qui libère les gens parce qu’elle est conditionnée par la compassion et le souci de nos semblables. Les technologies disponibles aujourd’hui, comme toute technologie, peuvent être utilisées pour le bien ou pour le mal. La technologie des robots, également connue sous le nom d’intelligence artificielle, pourrait prendre en charge une grande partie des corvées et des tâches subalternes qui transforment les êtres humains en esclaves salariés.

La technologie pourrait permettre aux citoyens ordinaires de se consacrer à des tâches plus ennoblissantes et donner à des millions de personnes plus de dignité et de respect de soi. Imaginez une société où le ramassage des ordures et le nettoyage des toilettes seraient automatisés. À moins que vous ne considériez le ramassage des ordures et le nettoyage des toilettes comme une forme de liberté ?

Les véhicules autonomes pourraient réduire considérablement le nombre d’accidents de la route. Les accidents de la route sont aujourd’hui la première cause de mortalité chez les personnes âgées de 5 à 29 ans, avec 1,35 million de décès par an dans le monde. Ce sont les piétons, les cyclistes et les motocyclistes qui en sont les principales victimes, en particulier dans les pays en développement.

Nous vivons dans un monde complexe, moderne et interconnecté. Tout ce que nous faisons a des répercussions sur tous ceux qui nous entourent. Cette complexité accrue s’accompagne d’un besoin accru de gestion plus compétente de l’ensemble des ressources mondiales, des infrastructures de communication, de transport, d’assainissement, de distribution d’eau et de réseau électrique.

Les prophètes de malheur nous mettent en garde contre les dangers de la technologie, et ces mises en garde sont justes, mais c’est aux citoyens de s’impliquer dans la gestion de nos sociétés. Sinon, nous continuerons à être gouvernés par des fous du contrôle comme Klaus Schwab et son club privé de technocrates milliardaires.

C’est le noble défi de l’Humanité que de résister à la classe des milliardaires, de la freiner et de la vaincre.

Si nous, les citoyens, continuons à résister courageusement à leur système, la classe des milliardaires tombera inévitablement.


1 NDT Dans le texte original en anglais, la différence est encore moins marquée, passant de « World Government Summit » à « World Governments Summit ».

2 NDT Adjectif inventé pour l’occasion, dérivant de « mégatonne » utilisé comme unité d’énergie (destructrice) des bombes à hydrogène.

3 NDT Dans le texte original, l’auteur a écrit DOMMER, mais il s’agit très probablement d’une faute d’orthographe, car ce terme ne signifie rien en anglais, alors que « doomer » convient bien au contexte, notamment du fait de la citation ultérieure de Musk.




Le gouvernement fédéral avoue qu’il manipule les Canadiens

[Extrait de journaldemontreal.com]

Par Nathalie Elgrably

(…)

Dans un rapport rendu public en août (que vous pouvez consulter ici 1) et qui a fait peu de vagues jusqu’à présent, le Bureau des sciences comportementales de l’Agence de la santé publique du Canada (BSC) explique, en toutes lettres, comment il utilise les sciences cognitives pour concevoir les politiques publiques et façonner les comportements des Canadiens.

(…)

Contrôle

Les sciences comportementales utilisent la psychologie, l’économie, la sociologie et les neurosciences pour comprendre les comportements humains.

Mais une fois cette connaissance maîtrisée, elle peut devenir une arme de contrôle massif. Les sciences comportementales, c’est l’art de bidouiller les pensées et les émotions des individus pour orienter subtilement leurs comportements à leur insu. C’est l’instrumentalisation de la partie inconsciente et émotive de l’esprit humain pour piloter les décisions d’autrui. C’est tout simplement l’art de la manipulation porté à un niveau d’expertise quasi chirurgical.

Or, c’est précisément cet art qu’Ottawa manie. Et même si les autres gouvernements ne l’avouent pas, on peut douter qu’ils aient résisté à la tentation d’user de ces feintes psychologiques pour obtenir notre docilité.

C’est donc officiel, Ottawa profite de nos failles cognitives pour nous manipuler. Il l’a fait pendant la pandémie, notamment pour favoriser la vaccination. Et maintenant, il emploie les mêmes méthodes en matière de changements climatiques et d’immunisation des enfants. Il s’en sert même pour augmenter la confiance du public envers l’État.

(…)


1 NDLR Extrait du rapport (capture d’écran) :




Bill Gates déclare qu’inciter les gens à éviter la vaccination est une « incitation à la violence » et qu’il veut que les « antivax » soient censurés par l’IA

[Source : aubedigitale.com via santeglobale.world]

Par Lance D Johnson

Ne pas aimer les vaccins serait un délit criminel si Gates parvenait à ses fins.

L’approche totalitaire de Gates en matière d’IA est une menace pour l’humanité.

Bill Gates, cofondateur de Microsoft et ancien ami de Jeffrey Epstein, a récemment été interviewé par CNBC pour discuter de la manière de gérer l’« hésitation vaccinale » en utilisant la censure en temps réel imposée par l’intelligence artificielle (IA). Bill Gates a déclaré que ceux qui incitent les gens à éviter les vaccins « incitent à la violence » et constituent donc une menace pour la santé publique. Il propose une approche totalitaire, appelant à la mise en place de « frontières » de la parole pour éliminer la « mésinformation vaccinale » en temps réel.

Bill Gates veut contrôler les esprits et réécrire l’histoire des vaccins

Les organisations « philanthropiques » de Bill Gates investissent massivement dans les vaccins, qu’il s’agisse des produits biologiques traditionnels à base d’antigènes ou des vaccins expérimentaux à base d’ARNm, qui sont associés à une surmortalité dans le monde entier. Il a récemment annoncé son intention de transformer tous les vaccins à ARNm et d’étendre le domaine de la vaccination à des centaines de maladies supplémentaires et potentiellement à des milliers de rappels. Le curriculum vitae de Gates comprend les lésions massives chez des adolescentes par le biais de programmes de vaccination contre le papillomavirus en Inde et la propagation de souches de polio dérivées de vaccins par le biais de campagnes de vaccination contre la polio dans les pays du tiers-monde.

Pendant le scandale du covid-19, Gates est apparu fréquemment sur les grands réseaux médiatiques, exhortant tous les habitants de la planète à rester chez eux, à se calfeutrer et à se faire vacciner. Il a également proposé que les individus se soumettent à ses propositions en matière de changement climatique, notamment : bloquer le soleil à l’aide de chemtrails, contrôler l’agriculture mondiale et débarrasser le monde des pets de vache, libérer de force des millions de moustiques génétiquement modifiés et faire en sorte que les populations mangent des insectes et passent à la fausse viande.

Aujourd’hui, l’éminent philanthrope souhaite utiliser l’intelligence artificielle (IA) pour censurer en temps réel la « désinformation » liée aux vaccins. Les propos de Gates, tenus lors d’une récente interview sur la chaîne CNBC, ont suscité un vif débat sur le droit à la liberté d’expression, le contrôle des esprits et la réécriture de l’histoire par l’élite.

Gates, qui est profondément et psychiquement investi dans les vaccins par l’intermédiaire de la Fondation Gates, de GAVI et de l’Organisation mondiale de la santé, se concentre de plus en plus sur la lutte contre la « mésinformation » sur les vaccins, qui n’est en fait que la suppression des témoignages sur les blessures causées par les vaccins et l’abolition du consentement éclairé. Dans sa dernière interview, il a exprimé le souhait d’imposer des « limites » à la liberté d’expression, en particulier en ce qui concerne les vaccins. Selon Gates, la liberté d’expression est certes importante, mais elle doit être limitée, en particulier si elle incite à la violence ou dissuade les gens de se faire vacciner.

« Nous devrions avoir la liberté d’expression, mais si vous incitez à la violence ou si vous incitez les gens à ne pas se faire vacciner, où sont les limites ? » a déclaré Gates. Il a suggéré que les États-Unis pourraient avoir besoin de nouvelles règles pour traiter ces questions, indiquant une préférence pour les systèmes pilotés par l’IA qui pourraient rapidement identifier et supprimer les contenus nuisibles avant qu’ils n’aient une chance de se répandre.

Ironiquement, tout le monde sait que le véritable pourvoyeur de « mésinformation vaccinale » a toujours été Bill Gates, qui cherche des moyens d’exploiter les populations par la propagande et de leur faire avaler des programmes de vaccination pour faire avancer sa mission « philanthropique » de transhumanisme et de contrôle des populations.

L’approche totalitaire de Gates à l’égard de l’IA est une menace pour l’humanité

L’approche totalitaire de Bill Gates pourrait conduire à une censure excessive et à une suppression du débat légitime, érodant le consentement éclairé en médecine et tournant en dérision les systèmes de soins de santé dans le monde. L’utilisation de l’IA pour mettre en œuvre la vision de Gates pour le monde créera un dangereux précédent, conduisant à des restrictions plus larges de la liberté d’expression, à la mise en œuvre incontestée de passeports vaccinaux et à d’autres restrictions de la méthode scientifique et du progrès de la civilisation humaine. La censure de l’IA de Gates donnera la priorité au contrôle de la pensée sur le discours public, au détriment de la transparence, du consentement éclairé et du libre arbitre.

Emily Carter, défenseur de la liberté d’expression, a averti que les propositions de Gates pourraient saper les valeurs démocratiques et éroder les principes de notre République constitutionnelle. « L’idée d’une censure pilotée par l’IA est pleine de défis. Elle risque d’étouffer des discussions importantes et pourrait conduire à une situation où seuls les points de vue approuvés seraient autorisés », a déclaré Mme Carter. « Cette approche pourrait éroder les principes de dialogue ouvert et de consentement éclairé, qui sont essentiels au bon fonctionnement de la démocratie. »

La tentative psychopathique de Gates de contrôler les gens et d’enterrer les blessures et les décès dus aux vaccins en utilisant l’IA s’inscrit dans la continuité d’un comportement malveillant. Au cours des cinq dernières années, il a demandé à plusieurs reprises aux entreprises de médias sociaux de supprimer ce qu’il estime être de la « mésinformation vaccinale ». La soi-disant « mésinformation vaccinale » et les « théories du complot » dont se plaint Bill Gates s’avèrent en fin de compte être la VÉRITÉ. Ses actions ont eu un impact négatif sur des millions de vies aux États-Unis et des centaines de millions de vies dans le monde. Des personnes ont été blessées et tuées dans le seul but de faire avancer les fausses promesses de Bill Gates sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins. Pendant ce temps, Gates continue d’encaisser ses investissements, en mettant en avant des récits qui ont conduit à des tromperies massives, à des lésions et à des décès. Sa collaboration avec OpenAI est évidente, car la propagande vaccinale issue de leur modèle de langage étendu est sinistre et effroyable.

Traduction de Natural News par Aube Digitale




Un mondialisme d’idées — Le « Pacte pour l’avenir » des Nations unies

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Le Sommet de l’avenir des Nations unies est terminé. Les « grands et bons » du leadership mondial se sont réunis pendant quatre jours à New York pour ce que leur site web a appelé :

« une occasion unique de réimaginer le système multilatéral et d’engager l’Humanité sur une nouvelle voie »

… ce qui semble tout à fait charmant et pas du tout effrayant et arrogant.

L’événement de quatre jours était divisé en deux « journées d’action » et deux jours de « sommet ».

Dans les deux cas, il s’agit de noms différents pour désigner des personnes en costume assises autour de grandes tables et utilisant un jargon bureaucratique tout en faisant des grimaces de personnes importantes et sérieuses.

Le résultat est l’adoption d’un document qu’ils appellent le « Pacte pour l’avenir » — 81 pages d’un verbiage suffisant, tellement bourré de langage politique vide de sens qu’il en devient presque inintelligible (ce que James Corbett appelle le « Globalese »).

[Voir L’ONU adopte le Pacte pour l’avenir pour la version française du document.]

Voici un paragraphe choisi au hasard :

« Renforcer la coopération avec les parties prenantes, y compris la société civile, les universités, la communauté scientifique et technologique et le secteur privé, et encourager les partenariats intergénérationnels, en promouvant une approche globale de la société, afin de partager les meilleures pratiques et de développer des idées innovantes, à long terme et tournées vers l’avenir, afin de préserver les besoins et les intérêts des générations futures. »

… tout est comme ça. Et j’ai tout lu. 81 pages.

Il n’y a pas de quoi.

En termes de contenu réel, il n’y a pas de nouvelles idées ici. Nous avons déjà vu cette liste de prétendus « problèmes » dressée par les mondialistes.

Changement climatique, conflits, insécurité alimentaire, pauvreté, désinformation, discours de haine. Les « problèmes » habituels qui, collectivement, forment ce que le document appelle les « chocs mondiaux complexes ».

Ces « chocs » — nous dit le document — peuvent être traités par une série de « solutions » qui, elles aussi, ne sont pas surprenantes :
« le respect du droit international »,
« coopération élargie »,
« un rôle accru pour les Nations unies » et le mot à la mode post-covidique de prédilection :
« interopérabilité ».

Tout cela peut être défini de manière générale comme notre vieil ami le « gouvernement mondial ».

Comme on peut s’y attendre, il y est beaucoup question d’argent et de finances (les transferts massifs d’argent public vers le privé sont le moyen de rallier les entreprises et les fonds spéculatifs à votre cause autoritaire, après tout). Par exemple, l’action 9(28)(f) promet :

« … un nouvel objectif collectif quantifié à partir d’un plancher de 100 milliards de dollars américains par an, en tenant compte des besoins et des priorités des pays en développement [pour lutter contre le changement climatique] ; »

100 milliards de dollars par an. Avec cette somme, on peut acheter beaucoup de « Science »TM.

Le langage le plus ouvertement autoritaire est réservé au contrôle de l’Internet (c’est presque toujours le cas), et les objectifs 3 et 4 de l’« Annexe du Pacte mondial pour le numérique » sont deux des rares à ne nécessiter que peu ou pas de traduction du tout, en s’engageant à :

« Favoriser un espace numérique inclusif, ouvert, sûr et sécurisé qui respecte, protège et promeut les droits de l’homme [et] promouvoir des approches responsables, équitables et interopérables en matière de gouvernance des données. »

L’annexe poursuit en soulignant l’importance de l’« intégrité de l’information » [accentuation ajoutée] :

« 33. L’accès à des informations et à des connaissances pertinentes, fiables et exactes est essentiel pour un espace numérique inclusif, ouvert, sûr et sécurisé. La technologie peut faciliter la manipulation et l’interférence avec l’information d’une manière préjudiciable aux sociétés et aux individus, et avoir un impact négatif sur la jouissance des droits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi que sur la réalisation des objectifs de développement durable. »

« 34. Nous travaillerons ensemble pour promouvoir l’intégrité de l’information, la tolérance et le respect dans l’espace numérique, ainsi que pour protéger l’intégrité des processus démocratiques. Nous renforcerons la coopération internationale pour relever le défi de la désinformation et de l’incitation à la haine. »

Elle demande aux entreprises de technologie numérique de transmettre des informations privées aux chercheurs du gouvernement afin qu’ils puissent « lutter contre la désinformation » :

« Nous demandons instamment aux entreprises de technologie numérique et aux plateformes de médias sociaux d’améliorer la transparence et la responsabilité de leurs systèmes [et] de permettre aux chercheurs d’accéder aux données […] afin de constituer une base de données sur la manière de lutter contre la désinformation et les discours haineux, qui puisse informer les politiques, les normes et les meilleures pratiques des gouvernements et de l’industrie […]. »

Cela signifie censure et surveillance. Au cas où ce ne serait pas clair.

Et ça ?

« Nous nous engageons, d’ici à 2030, à concevoir et déployer des programmes d’enseignement de la maîtrise des médias numériques et de l’information pour faire en sorte que tous les utilisateurs aient les compétences et les connaissances nécessaires pour interagir de manière sûre et critique avec les contenus et avec les fournisseurs d’informations et pour renforcer la résilience face aux effets néfastes de la désinformation et de la mésinformation. »

Il s’agit d’un lavage de cerveau.

C’est très prévisible et très désagréable, mais comme je l’ai dit, rien de tout cela n’est nouveau.

Les nouvelles idées ne sont pas le rôle des sommets et des pactes, leur rôle est de renforcer les anciennes idées. Les hypothèses codées en dur sur lesquelles la classe politique fonctionne.

Former un consensus.

Et c’est précisément ce qu’a fait le Pacte de l’avenir — le pacte lui-même a été adopté sans vote. Pourquoi a-t-il été adopté sans vote ? Parce qu’il y a deux ans, la résolution A/RES/76/307 des Nations unies a convenu à l’avance :

« que le sommet adoptera un document final concis et orienté vers l’action intitulé “Un pacte pour l’avenir”, convenu à l’avance par consensus dans le cadre de négociations intergouvernementales. »

Les objections de dernière minute de la Russie, soutenue par le Soudan, la Syrie, l’Iran, la Biélorussie et le Nicaragua, sont donc tout à fait inutiles, si ce n’est qu’elles sont tout à fait performatives.

Néanmoins, elles méritent d’être examinées.

Dans sa déclaration à l’ONU le 22 septembre, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Vershinin, a affirmé :

« Dès le départ, ceux qui ont coordonné les travaux sur le projet n’y ont inclus que ce qui leur était dicté, principalement par les pays occidentaux. Les points de discorde se sont accumulés et n’ont jamais été résolus. Aucune de nos demandes de s’asseoir à la table des négociations pour en discuter n’a été satisfaite. Ce n’est pas ce que l’on considère et appelle le multilatéralisme, dont beaucoup aiment à parler. »

Dans le style éloquent qui le caractérise, Sergueï Lavrov a fait la remarque suivante :

« L’avenir de nos peuples ne peut être inventé dans une éprouvette avec la participation du secrétariat de l’ONU et des lobbyistes occidentaux. Il est important de prendre une décision sur cette question dans le cadre de négociations et de parvenir à un équilibre des intérêts. »

Toute forme de dissension sur la question du multilatéralisme — en particulier en ce qui concerne le changement climatique et les médias sociaux — représente une rupture inhabituelle dans la tendance à l’harmonie mondiale totale sur ces questions.

S’agit-il d’une véritable rupture dans le soutien mondial à la « grande réinitialisation » ?

C’est possible, et nous pouvons tous l’espérer, mais n’exagérons pas. Nous savons que la Russie approuve pratiquement tous les aspects de la Grande Réinitialisation : la notion de changement climatique anthropique, l’Agenda 2030, la censure, les CBDC, l’identité numérique et… en fait, tout ce que l’on peut appeler l’agenda mondialiste.

Les objections qu’ils ont formulées ici ne semblent pas représenter un changement à cet égard. Ils ne semblent pas s’opposer à l’une ou l’autre de ces politiques spécifiques. Ils soulèvent des questions de consultation et de souveraineté nationale, de procédure et d’influence, plutôt que de rejeter les mythes fondateurs du pacte.

Celles-ci sont valables, bien sûr. Ne les minimisons pas.

Mais s’agit-il d’un rejet des valeurs mondialistes ?

S’agit-il pour la Russie de dire non à la Grande Réinitialisation, ou de dire qu’elle veut la mettre en œuvre selon ses propres conditions ?

Cette dernière représenterait-elle une quelconque victoire ou un quelconque avantage pour les citoyens russes ordinaires ?

S’agit-il de défendre un point de principe ? Ou s’agit-il d’un jeu de position dans l’ordre mondial multipolaire ? Dans ce contexte, le silence de la Chine mériterait d’être souligné, n’est-ce pas ?

Ou, plus cyniquement, faut-il lire ces objections avec le même scepticisme que les promesses extravagantes faites par des dirigeants de l’opposition qui savent qu’ils ne parviendront jamais au pouvoir et n’auront donc jamais à respecter leurs propres paroles ?

Après tout, les Russes savent que leurs objections ne pèsent pas lourd dans la balance puisqu’ils ont déjà signé l’accord avant même qu’il ne soit conclu, ce qui rend leurs objections purement symboliques à ce stade. Au mieux, il faut y voir un acte de naïveté insensée de la part de la Russie. Un autre acte autodestructeur dans une histoire récente d’actes autodestructeurs.

La Russie doit savoir qu’accepter de soutenir un document qui n’a pas encore été rédigé, quoi qu’il en dise, n’est peut-être pas la meilleure idée qui soit.

Mais, quelle que soit l’analyse que l’on fait de ces objections de dernière minute, elles ne sont que de la poussière dans le vent, car le pacte est désormais officiel.

Tous les pays du monde (même ceux qui ont soulevé des objections) conviennent désormais officiellement que le discours de haine et la désinformation sont le problème1.

Tous les pays du monde (même ceux qui ont soulevé des objections) approuvent la fin de la vie privée et le renforcement de la censure comme solution.

Tous les pays du monde (tous) acceptent de consacrer au moins 100 milliards de dollars par an à la poursuite des « objectifs de développement durable » dans les pays en développement.

Et même ceux qui s’y sont opposés n’étaient pas en désaccord avec ces politiques. En effet, ils ont approuvé ces politiques à de nombreuses reprises.

Pour être tout à fait clair :

Il n’y a pas une seule voix dans la salle pour défendre la réalité.

Nous n’avons peut-être pas encore de gouvernement mondial formel, mais nous avons déjà un mondialisme d’idées, même s’il y a des désaccords sur la mise en œuvre.

C’est ainsi que le gouvernement mondial est en train de se former et qu’il finira par naître : par le biais d’un consensus rampant de problèmes fictifs et de « solutions » inutiles et souvent insensées, discrètement approuvées par toutes les nations du monde.


1 Cela est évoqué plusieurs fois dans le document — NDT




L’ONU adopte le Pacte pour l’avenir

https://www.undocs.org/fr/A/RES/79/1 :




« Pourquoi la confrontation à un ennemi commun ne nous a-t-elle pas rapprochés ? »

Le magazine Atlantic admet que la « pandémie » n’a pas réussi à laver le cerveau des gens pour les amener à « s’unifier ».

[Source : off-guardian.org]

Par Catte Black

Cet article de Francis S. Collins, drone d’établissement directeur des National Institutes of Health (Instituts nationaux de la santé), publié dans The Atlantic, devrait nous intéresser.
Pas pour ses tentatives tout à fait prévisibles et facilement démenties d’éclaircissement sur ce qu’étaient « réellement » les premiers jours du « Covid » (la terreur ! Les morts ! Les hôpitaux comme des zones de guerre ! Oh l’humanité !).
Non, ce qui le rend intéressant, c’est la question qui figure dans son titre:

Pourquoi la confrontation à un ennemi commun ne nous a-t-elle pas rapprochés ?

Il s’agit d’un drone d’une autorité respectée du courant dominant qui, dans un journal de référence, fait deux aveux importants :
1 — ce « Covid » devait nous unir ;
2 — il ne l’a pas fait.

La première est évidente : je veux dire, selon ses propres termes, le « Covid » devait « nous rassembler », être un grand moment de kumbaya mondial (iste). Il devait être l’élément déclencheur permettant à l’Humanité de mettre de côté ses différences face à un terrifiant « ennemi commun ».

On attendait de nous que nous criions d’une seule voix : oui, nous nous enfermerons ! Oui, nous porterons des masques ! Oui, nous nous ferons injecter des composés expérimentaux non testés, nous subirons des magasins alimentaires vides, des tests invasifs, des codes QR et des interventions médicales forcées ; pour nous sauver tous de quelque chose de bien pire !

En soi, il ne s’agit pas vraiment d’une nouvelle information. Tous les signes étaient là, très tôt, pour indiquer que c’était la direction que l’on voulait prendre. Quelqu’un se souvient-il qu’en mars 2020, l’ex-Premier ministre Gordon Brown a prononcé la partie silencieuse beaucoup trop tôt et a dit aux gens que le « Covid » nécessitait inexplicablement un gouvernement mondial pour y faire face ? (c’est nous qui soulignons) :

« Gordon Brown a exhorté les dirigeants du monde à créer une forme temporaire de gouvernement mondial pour faire face à la double crise médicale et économique provoquée par la pandémie de Covid-19.

L’ancien premier ministre travailliste, qui a été au centre des efforts internationaux pour lutter contre l’impact de la quasi-faillite des banques en 2008, a déclaré qu’il était nécessaire de mettre en place un groupe de travail composé de dirigeants mondiaux, d’experts en santé et de responsables d’organisations internationales qui disposeraient de pouvoirs exécutifs pour coordonner la réponse.

“Ce n’est pas quelque chose qui peut être traité dans un seul pays”, a-t-il déclaré. “Il faut une réponse mondiale coordonnée”. »

C’est un peu comme un cadeau, n’est-ce pas ? Nous pouvons être sûrs qu’il a reçu un appel téléphonique après cela pour lui dire « trop tôt Gordon, trop tôt ! ».

Avec un peu plus de circonspection, le même mois, l’Institut allemand de développement a vu :

« Le coronavirus, une opportunité pour la coopération internationale. »

Brookings a approuvé le GDI 1 et a élargi la discussion à notre vieil ami le « changement climatique », arguant que la « coopération mondiale » était essentielle pour s’attaquer à ces deux problèmes.

En juillet 2020, le Secrétaire général de l’ONU, M. Guterress, a déclaré au monde entier (c’est nous qui soulignons) :

« Le Covid-19 est une tragédie humaine. Mais elle a également créé une opportunité générationnelle. »

Vous ne dites pas :

« Une occasion de reconstruire un monde plus égalitaire et plus durable.

La réponse à la pandémie, et au mécontentement généralisé qui l’a précédée, doit être fondée sur un nouveau contrat social et un nouveau pacte mondial qui créent des opportunités égales pour tous et respectent les droits et les libertés de chacun.

C’est le seul moyen d’atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 pour le développement durable, de l’Accord de Paris et du Programme d’action d’Addis-Abeba, des accords qui s’attaquent précisément aux défaillances mises en évidence et exploitées par la pandémie. »

En septembre 2020, le Premier ministre britannique Boris Johnson a été le porte-parole choisi pour lancer un appel similaire à « l’unité mondiale » comme seule voie à suivre.

En septembre de la même année, l’ONU (une fois de plus) a joint sa voix au chœur, prônant une « coopération multilatérale » pour faire face à ce fléau dévastateur d’une maladie saisonnière tout à fait banale (c’est nous qui soulignons) :

« La pandémie de Covid — 19 a été un test, démontrant que la coopération multilatérale est la clé pour surmonter les défis mondiaux a déclaré aujourd’hui le président de l’Assemblée générale à l’issue du débat général sans précédent de la soixante-quinzième session… Le président de l’Assemblée, Volkan Bozkir (Turquie), a déclaré que les États membres avaient exprimé leur ferme soutien au multilatéralisme, même si, pour la première fois dans l’histoire des Nations unies, les dirigeants mondiaux n’ont pas pu assister physiquement, au siège [de l’ONU], au débat général en raison des restrictions liées au Covid-19. En effet, le fait que les dirigeants aient choisi de s’adresser à l’Assemblée générale reflète le rôle de cet organe mondial, a-t-il déclaré, la grande majorité d’entre eux confirmant que le multilatéralisme est le système le plus efficace pour faire face aux menaces mondiales. »

Même la Chine et la Russie, bien qu’elles soient encore apparemment soumises à l’agression occidentale, sont montées à 100 % dans le « train de la coopération mondiale » à propos du Covid.

Comme nous le savons, le mensonge de la pandémie a commencé à Wuhan avec l’affirmation bidon d’un « nouveau type de pneumonie » et la recherche bidon concomitante de la « cause ». En réalité, les cas de pneumonie n’avaient rien d’inhabituel, il s’agissait simplement d’un mensonge fondamental destiné à justifier la recherche d’un « nouveau virus », qui a bien sûr été « trouvé » en un temps record. C’est ainsi que l’on a ouvert la voie à tout ce qui a immédiatement suivi.

En mars 2020 s’est tenu le Contemporary China and World : International Think Tank Webinar on Combating COVID-19 (La Chine contemporaine et le monde : Séminaire en ligne d’un groupe de réflexion international sur la lutte contre le Covid-19).

Et devinez ce qu’il préconisait (nous soulignons) :

« Notant que le Covid-19 est devenu le défi le plus pressant auquel est confrontée la communauté internationale, Du a exhorté les groupes de réflexion à appeler tous les pays à mettre de côté leurs différences, à dégager un consensus, à renforcer la coopération et à s’entraider. »

La Russie, comme nous l’avons malheureusement tous constaté, a été un pourvoyeur enthousiaste du mensonge Covid, et s’est tellement engagée dans la « coopération mondiale » comme remède qu’en 2021, Poutine considérait encore qu’elle était plus importante que le redressement économique de la Russie (c’est nous qui soulignons) :

« ST. PETERSBOURG, 4 juin (Xinhua) — Le président russe Vladimir Poutine a souligné vendredi la nécessité d’unir les efforts au niveau mondial dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Le monde ne s’est pas encore remis des difficultés et des restrictions causées par le Covid-19, et seule la coopération permettra d’obtenir des résultats efficaces, a déclaré M. Poutine lors d’une réunion par liaison vidéo avec des représentants d’agences de presse mondiales.

“Si des sources d’infection par le Covid-19 subsistent quelque part dans le monde, elles peuvent à nouveau déclencher une propagation à l’échelle mondiale”, a-t-il déclaré lors de la réunion organisée en marge du 24e Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Le dirigeant russe estime que les avantages économiques ne devraient pas être une priorité à ce stade.

“Nous devons donner la priorité aux questions humanitaires et à la lutte pour la santé et la vie des gens”, a déclaré M. Poutine. »

La feuille de route était donc assez claire dès le départ. La fausse pandémie devait être un autre « événement catalyseur » qui nous ferait entrer dans une nouvelle ère, non pas de guerre perpétuelle cette fois, mais de « coopération multilatérale », un nouveau type de « gouvernance mondiale », unie par une nouvelle législation mondiale sur la prévention des pandémies, qui transformait les États-nations en simples autorités régionales, responsables en dernier ressort de tout devant une nouvelle administration centrale mondiale (l’ONU et ses affiliés).

Dans cette mesure, l’article de l’Atlantic n’est qu’une confirmation supplémentaire de cette intention.
Ce qui rend l’article encore plus remarquable, c’est l’aveu que ce qu’ils attendaient tous ne s’est pas produit.
Voici ce qu’en dit notre rédacteur de l’Atlantique :

« Nous devons de toute urgence tirer les leçons de ce qui s’est passé ici. La pire pandémie depuis plus d’un siècle, provoquée par le dangereux et très contagieux virus SARS-CoV-2, aurait dû nous dynamiser et nous unifier. Le Covid était le véritable ennemi. Mais au lieu de cela, la pandémie nous a déchirés. »

Ignorez l’inévitable mensonge flagrant sur le fait que le « SRAS-Cov-2 » était « dangereux » (même leurs propres chiffres officiels disent qu’il n’était pas plus dangereux que la grippe) — regardez ce qu’il admet ici.

La « pandémie » « aurait dû nous dynamiser et nous unifier », mais cela n’a pas été le cas.

C’est une chose dont nous n’entendons pas souvent parler. Le Covid était censé nous « unir », mais il a échoué. Dans le langage partisan de ce type, il nous a « déchirés », c’est-à-dire qu’à un moment donné, un nombre inattendu de personnes ont cessé d’obéir aveuglément et ont commencé à penser par elles-mêmes.

Ce qui n’avait apparemment pas été anticipé ou planifié.
Ils ont commencé à refuser les vaccins. Ils ont commencé à défier les fermetures.
Vous vous en souvenez ? La résistance aux vaccins. Les rencontres dans les parcs ? Les procès ? Les gens ordinaires qui se donnent vraiment la main et se soutiennent mutuellement pour défier la législation, les incarcérations forcées ?
Vous vous souvenez des camionneurs ?
Rappelez-vous comment, ironiquement, les gens ont été « rassemblés » contre un « ennemi commun » — mais pas celui que François2 et ses amis avaient prévu.
Nous souvenons-nous tous de cette partie ?
En effet, les gestionnaires narratifs le font manifestement, et nous devrions probablement en faire autant.

Cela a manifestement consterné des personnes comme Francis dans Atlantic, qui ne comprend pas pourquoi « 50 millions d’Américains » (une estimation potentiellement conservatrice) ont refusé le vaccin. Bien entendu, ce drone désinformateur fonctionnaire respecté présente la situation comme étant tragique et, inévitablement, profère d’autres vieux mensonges statistiques sur les « morts Covid », dont on peut démontrer qu’ils sont dénués de sens. Mais cela ne peut dissimuler le fond de sa préoccupation, qui est tout simplement : « pourquoi, oh pourquoi, notre récit a-t-il échoué ? ».

C’est une révélation importante sur laquelle nous devrions tous nous concentrer. Car, je le suggère, c’est cet « échec » qui nous a conduits là où nous sommes aujourd’hui.
Le projet d’« unité mondiale » n’a pas fonctionné comme prévu. En fait, en 2021, il était en train de s’effondrer en raison d’incohérences narratives et d’une simple résistance populaire à un niveau qui n’avait pas été pris en compte.

Il faut donc le remplacer, à brève échéance, par quelque chose d’autre.
Quelque chose d’autre qui pourrait :
💢 mettre un terme rapide à la résistance croissante ;
💢 détourner l’attention de l’épave en perdition du projet d’unité ;
💢 permettre à l’agenda mondialiste de se poursuivre, mais à un rythme légèrement plus lent et par une voie différente, voire multiple, susceptible d’embobiner les gens pour qu’ils l’acceptent à nouveau.

Quelle aurait pu être cette « autre chose » ?
Quels sont les nouveaux récits qui sont apparus et qui ont réussi, de manière impressionnante, à atteindre tout ou partie des objectifs susmentionnés ?
Il y a tellement de choix, n’est-ce pas ?

Suffisamment de gens sont-ils conscients du fait que, même si le « Covid » a été relégué à contrecœur au second plan, l’agenda qu’il était censé promouvoir est toujours mis en œuvre, morceau par morceau, sous différentes bannières, pour différentes « raisons » présumées ?

Des réponses sur une carte postale.





Il y a des dragons

[Source : off-guardian.org]

[Illustration : wallpapercave.com]

Par Todd Hayen

J’ai passé la plus grande partie de ma longue vie à dormir. J’avais 8 ans lorsque JFK a été assassiné. Ce n’est que vers la trentaine que j’y ai réfléchi (enfin, peut-être une « première réflexion » une dizaine d’années avant toute considération sérieuse). J’avais 9 jours avant d’avoir 14 ans lorsque l’homme a prétendument fait un pas de géant sur la Lune — je n’y ai pas réfléchi une seconde — c’était vrai, bien sûr.

J’ai failli être appelé sous les drapeaux pour participer à la « juste » guerre du Viêt Nam et j’ai vécu d’innombrables événements mondiaux dont je n’étais même pas conscient. Des événements qui impliquaient des faux drapeaux, des manipulations de la CIA et Dieu sait quoi d’autre. J’ai vécu tout cela sans même y prêter attention : c’était tout ce qu’on m’avait dit, rien de plus. C’était comme d’habitude. La plupart des choses, sinon toutes, ne m’affectaient pas directement, ni ma capacité à manger, à travailler, à jouer et à vivre ma vie dans un confort relatif.

J’ai finalement reçu le grand coup de pied aux fesses lorsque le Covid est arrivé, et alors que je me réveillais lentement, j’ai réalisé que tout ce qui m’avait échappé dans ma vie et que j’avais tenté de croire normal était tout sauf normal. Ne vous méprenez pas, je pense que j’ai toujours été un tout petit peu éveillé. Je me suis souvent gratté la tête et j’ai toujours été intéressée par la vision alternative des choses.

Mais ces compréhensions ont toujours été périphériques pour moi. L’essentiel de la vie était généralement bon, les gens étaient dignes de confiance, le gouvernement était parfois loufoque, mais il était en général bienveillant et s’efforçait d’être décent. Les choses hideuses, bizarres ou trompeuses étaient des anomalies, pas la norme.

Je pense que le 11 septembre m’a fait toucher le fond, mais je n’avais pas encore perdu la foi dans les fondements de la « justesse » du monde. Mais tout s’est effondré lorsque le Covid a commencé son déchaînement de rhétorique fallacieuse et de mensonges trompeurs. Aujourd’hui, j’ai bouclé la boucle et je n’ai plus confiance en rien, tout est mauvais, laid et maléfique. Il est difficile de me convaincre qu’il y a ne serait-ce qu’une seule personne décente au pouvoir dans le monde.

Où cela me (nous) mène-t-il ? Il est difficile de répondre à cette question. Je sais que nous sommes plutôt bien lotis dans l’opulent Occident, l’Amérique du Nord « libre et courageuse ». C’est ainsi depuis un certain temps, et si vous n’êtes pas trop regardant, vous pouvez vivre une vie assez insouciante même si les asticots sont juste en dessous de la surface en train de ronger.

Bien sûr, vous serez confronté aux problèmes habituels (perte d’emploi, maladie, enfants turbulents), c’est une évidence, mais pour l’essentiel, si vous jouez bien vos cartes et suivez les règles, vous pouvez vous en sortir. À moins, bien sûr, d’être socialement marginalisé. Mais même dans ce cas, la situation est bien meilleure que par le passé et certainement meilleure que dans la plupart des autres régions du monde.

L’essentiel est donc d’ignorer les zones d’ombre (voir mon article « It’s All About the Story »), de se conformer à tout ce que « l’Homme » vous demande, et vous serez en sécurité. Lorsque vous aurez traversé la tempête (quelle qu’elle soit), vous pourrez reprendre votre vie agréable. Du plaisir, des jeux, de la nourriture, des voitures, des choses — beaucoup de choses. Le bonheur. Jusqu’à ce que, bien sûr, vous réalisiez que vous n’êtes pas vraiment heureux. Vous savez que vous devriez être heureux, mais vous ne l’êtes pas.

Inutile de dire que la vie heureuse est éphémère. Beaucoup d’entre nous ne le savent pas, pas encore, mais cela ne va pas durer longtemps. Il y a des dragons sur les bords, et nous nous dirigeons lentement vers le bord. Bien sûr, les dragons dont on nous dit qu’ils sont là (comme le changement climatique, la surpopulation, les pénuries de carburant, les pandémies, les vaches en trop grand nombre, etc.) ne sont pas les vrais dragons. Ce sont les dragons que l’agenda nous présente, et ils présentent ces dragons particuliers parce qu’ils les ont créés, et qu’ils ont donc une solution pour y faire face. Très fondamentalement, toutes les solutions qu’ils proposent se résument à créer un monde avec « moins de nous ».

Lorsque nous commencerons à mourir en masse (déjà des millions de morts en trop depuis 2020, et ce n’est pas à cause de la maladie qu’ils appellent Covid), ils nous diront qu’il y a une lueur d’espoir : moins de gens, c’est moins de dragons. Nous avons déjà été convaincus que nous sommes un cancer pour la planète. Et que nous devrions vraiment être éradiqués. Seuls les plus méritants devraient vivre. Ceux qui sont suffisamment riches pour obtenir les implants, les organes artificiels, la vie prolongée — les riches sont l’élite, la classe dirigeante. Les autres sont des mangeurs inutiles. Ils garderont quelques-uns d’entre nous pendant un certain temps parce que c’est probablement plus avantageux pour eux. Mais ceux d’entre nous qu’ils garderont seront au mieux des serfs, au pire des esclaves. Mais ces personnes seront prises en charge et seront heureuses.

La seule chose, c’est qu’elles ne seront pas heureuses. Les forces d’élite qui sont derrière tout cela ont avalé leur propre pilule. Elles pensent que tout ce qui rend un être humain heureux, c’est la richesse matérielle, la nourriture, le sexe, le divertissement, des objets, la santé et l’absence de souffrance. Elles ne pensent pas à l’âme et à ce dont l’âme a besoin pour être satisfaite et épanouie. Cela ne leur vient jamais à l’esprit. Selon eux, nous sommes des machines, et nous sommes des machines qui ne font l’expérience de la vie qu’à travers les sens. L’idée d’une âme est un mythe (voir les travaux de Noah Harari). Si nous gardons nos sens heureux et satisfaits, rien d’autre n’a vraiment d’importance. Lisez Le meilleur des mondes de Huxley pour en savoir plus à ce sujet… une vision brillante datant d’il y a près de 100 ans.

Ils vont donc nous installer dans des villes intelligentes, limiter nos déplacements, nos libertés et nos ressources, nous interdire de posséder quoi que ce soit et nous inonder de « choses » qu’ils nous loueront. Jeux, holodecks, drogues, sexe (porno — pas de sexe avec de vraies personnes, bien sûr, car nous pourrions confondre le sexe avec l’amour, et nous ne pouvons pas avoir cela, bien sûr) — tout cela sera abondant. Ils diront : « Vivez pleinement votre vie », « Soyez heureux ». Mais ils limiteront nos contacts avec les autres humains que nous aimons, ils limiteront nos sources de vénération, ils limiteront ou détruiront notre communauté, ils tenteront de détruire la nature. Mais ils penseront que rien de tout cela n’a d’importance.

Je suis presque certain que leur plan échouera. Qu’en pensez-vous ? Nous (ou je devrais dire beaucoup d’entre nous, si ce n’est la plupart — à l’exception de la plupart d’entre vous qui lisez ceci) jouerons le jeu pendant très longtemps. Comme nous le faisons manifestement en ce moment. Titiller les sens fonctionne toujours pendant un certain temps.

Les toxicomanes sont heureux au début, puis ils se ratatinent et meurent. Inévitablement, la satisfaction des sens matériels finit par se retourner contre eux. Mais malheureusement, beaucoup de gens souffriront avant de se rendre compte qu’ils se sont fait avoir. C’est alors qu’ils s’en rendront compte. Et lorsqu’ils le feront, la grande expérience de Dieu reprendra, cette fois avec une compréhension plus claire de ce qui donne un sens à la vie.

Todd Hayen PhD est un psychothérapeute agréé qui exerce à Toronto, Ontario, Canada. Il est titulaire d’un doctorat en psychothérapie des profondeurs et d’une maîtrise en études de la conscience. Il est spécialisé dans la psychologie jungienne et archétypale. Todd écrit également pour son propre site, que vous pouvez lire ici.




Réchauffement CLIMATIQUE : et si c’était NATUREL ?

[Source : Antithèse]

  • 00:00 Intro
  • 02:00 Présentation
  • 03:53 Conflits d’intérêts
  • 05:29 Sortir de la doxa
  • 07:58 Réchauffement climatique, quel consensus ?
  • 15:39 Géobiosphère et théorie Gaïa
  • 19:46 Impacts de l’être humain
  • 21:38 Les modèles statistiques
  • 22:34 GIEC, CMIP et conflits d’intérêts
  • 30:14 Les incendies de forêt
  • 33:00 Le principe de précaution
  • 37:50 L’instrumentalisation du CO2
  • 40:28 Les scénarios du GIEC
  • 43:13 Les biais des publications scientifiques
  • 45:38 Dépolitiser la science
  • 47:50 Les causes naturelles du réchauffement
  • 53:30 Médias et réseaux sociaux
  • 57:36 L’optimum climatique médiéval
  • 1:02:03 La fonte des glaciers
  • 1:04:11 Les températures moyennes
  • 1:05:45 Les ours blancs et la banquise
  • 1:10:43 Carte blanche — profitez de la vie !



Une histoire de 485 millions d’années de la température à la surface de la Terre

[Source : https://www.science.org/doi/10.1126/science.adk3705]

Par Emily J. Judd, Jessica E. Tierney, Daniel J. Lunt, Isabel P. Montañez, Brian T. Huber, Scott L. Wing, et Paul J. Valdes

Résumé de l’éditeur

Il est essentiel de comprendre comment la température moyenne à la surface du globe (TMSG) a varié au cours du dernier demi-milliard d’années, période au cours de laquelle les schémas d’évolution de la flore et de la faune ont eu une influence si importante sur l’évolution du climat, pour comprendre les processus qui régissent le climat au cours de cet intervalle.
Judd et al. présentent un enregistrement de la TMSG au cours des 485 derniers millions d’années, qu’ils ont construit en combinant des données de substitution et la modélisation du climat (voir la perspective de Mills). Ils ont constaté que la TSMG a varié dans une fourchette de 11° à 36 °C, avec une sensibilité climatique « apparente » de ∼8 °C, soit environ deux à trois fois ce qu’elle est aujourd’hui. — Jesse Smith

[NDLR Les études qui se basent au moins partiellement sur des modélisations informatiques ne peuvent néanmoins prétendre remplacer la méthode scientifique traditionnelle basée sur l’observation directe et l’expérimentation reproductible. Le problème est que dans le cas du climat (comme en astronomie), nous ne disposons plus que de traces indirectes plus ou moins fiables des événements passés lointains.]

Résumé structuré

INTRODUCTION

Il est important de disposer d’un enregistrement géologique à long terme de la température moyenne à la surface du globe (TMSG) pour comprendre l’histoire de notre planète et replacer les changements climatiques actuels dans leur contexte. Un tel enregistrement est nécessaire pour déterminer la relation entre le climat et d’autres aspects du système terrestre, notamment l’évolution et l’extinction de la vie, ainsi que la chimie de l’atmosphère et des océans. En outre, la quantification de la relation entre la TMSG et les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2) peut affiner notre compréhension de la sensibilité du climat de la Terre et améliorer les prévisions futures en cas de réchauffement anthropique.

RAISON D’ÊTRE

Bien qu’il existe plusieurs reconstitutions de la température au Phanérozoïque (les 539 derniers millions d’années), au cours de l’ère cénozoïque (les 66 derniers millions d’années), qui a fait l’objet d’une étude intensive, elles sont plus froides et moins variables que les estimations individuelles de périodes clés, en particulier pendant les intervalles d’absence de glace (serre). Cette divergence suggère que les relevés de température phanérozoïques existants pourraient sous-estimer les changements de température passés et méritent d’être étudiés plus en détail à l’aide d’une nouvelle approche.

RÉSULTATS

Nous présentons ici PhanDA, une reconstruction de la TMSG couvrant la majeure partie de l’éon phanérozoïque. PhanDA a été créé en utilisant l’assimilation de données, une méthode qui intègre statistiquement des données géologiques avec des simulations de modèles climatiques. PhanDA indique que la température de la Terre a varié entre 11° et 36 °C au cours des 485 millions d’années écoulées. Cette fourchette est plus large que les reconstructions précédentes ; cependant, PhanDA est en accord avec les estimations indépendantes de la TMSG du Cénozoïque, ce qui donne confiance dans sa fourchette dynamique plus large.

PhanDA révèle des caractéristiques clés dans la relation entre la TSMG et le gradient de température entre les pôles et l’équateur, y compris l’amplification polaire (c’est-à-dire des changements de température plus importants aux latitudes élevées) et un rétrécissement du gradient avec l’augmentation de la TSMG. Les températures tropicales varient entre 22° et 42 °C, ce qui réfute l’idée d’une limite supérieure fixe pour la chaleur tropicale et suggère que la vie ancienne a dû évoluer pour supporter une chaleur extrême. Nous décomposons PhanDA en cinq états climatiques et constatons que, dans l’ensemble, la Terre a passé plus de temps dans des états climatiques plus chauds que dans des états froids au cours du Phanérozoïque.

Il existe une forte relation entre la TMSG de PhanDA et le CO2, ce qui indique que le CO2 est le principal facteur de contrôle du climat phanérozoïque. La cohérence de cette relation est surprenante, car à cette échelle de temps on s’attend à ce que la luminosité solaire influence le climat. Nous supposons que les modifications de l’albédo planétaire et d’autres gaz à effet de serre (par exemple, le méthane) ont contribué à compenser l’augmentation de la luminosité solaire au fil du temps. La relation TMSG-CO2 indique une sensibilité « apparente » du système terrestre (c’est-à-dire la réponse de la température à un doublement du CO2, y compris les rétroactions rapides et lentes) remarquablement constante de ∼8 °C, sans dépendance détectable selon que le climat est chaud ou froid.

CONCLUSION

PhanDA fournit une estimation statistiquement robuste de la TSMG au cours du Phanérozoïque. Nous constatons que la température de la Terre a varié de façon plus dynamique qu’on ne le pensait auparavant et que les climats de serre étaient très chauds. Le CO2 est le principal moteur du climat phanérozoïque, ce qui souligne l’importance de ce gaz à effet de serre dans l’histoire de la Terre. La cohérence de la sensibilité apparente du système terrestre (∼8 °C) est surprenante et mérite d’être étudiée plus avant. De manière plus générale, PhanDA fournit un contexte essentiel pour l’évolution de la vie sur Terre, ainsi que pour les changements climatiques actuels et futurs.

Température moyenne globale de surface PhanDA au cours des 485 derniers millions d’années.
Les nuances de gris correspondent à différents niveaux de confiance, et la ligne noire représente la solution moyenne. Les bandes de couleur en haut de la page reflètent l’état du climat, les couleurs les plus froides indiquant les climats de serre (serre froide et serre froide), les couleurs les plus chaudes indiquant les climats de serre (serre chaude et serre chaude), et le gris représentant un état transitoire.



Les contrats de crédit carbone des agriculteurs sont dévoilés : le plan secret pour prendre le contrôle des terres agricoles privées

[Source : chemtrails.substack.com]

Ils l’ont compris depuis longtemps : contrôler l’approvisionnement en nourriture, contrôler la population…

Par Agent131711

Dans la première partie de cette série, nous avons examiné un système mis en place dans le monde entier, dans lequel les agriculteurs sont payés pour ne pas cultiver et même pour détruire les récoltes. Bien que les médias prétendent que rien de tel ne se produit, c’est littéralement le cas :

« Pourquoi ? », demandez-vous, l’air complètement confus, car il semble totalement absurde que les agriculteurs soient payés pour ne pas cultiver. « Eh bien », réponds-je en prenant une grande inspiration (ce qui signifie qu’une explication illogique se profile à l’horizon), « les raisons varient. Vous voyez, au début du programme, les agriculteurs étaient payés pour ne pas cultiver à cause des engrais, puis à cause des pénuries d’eau, mais maintenant ils sont payés pour ne pas cultiver à cause du changement climatique ». Vous froncez les sourcils, rétrécissez les yeux et dites d’un air sceptique : « Je parie qu’il y a plus que ça. Il y a toujours plus que ça ! » – et vous avez raison. En faisant des recherches pour cet article, je suis tombé sur un élément supplémentaire qui s’est avéré être beaucoup plus important que ce à quoi je m’attendais. En fait, il y avait tellement de choses à dire que ce qui devait être un simple article sur le sujet s’est transformé en une série en deux parties.

Bon sang, par où commencer ? Dans l’Agenda-choisir-un-numéro1, tout est entièrement contrôlé par les seigneurs via un gouvernement mondial unique, mais contrôler huit milliards de personnes n’est pas une tâche facile, surtout lorsque la majorité d’entre elles sont libres, ou semi-libres, et la première étape de la mise en œuvre de ce plan consistait donc à limiter la population. Le moyen le plus simple d’y parvenir était d’agir sur l’approvisionnement en eau et en nourriture, comme l’a indiqué le Population Council de Rockefeller dans les années 1960 (ajoutons le « système médical » à cette liste). Une fois la population ramenée à un niveau gérable, l’étape suivante consiste à contrôler l’approvisionnement en nourriture ; les personnes affamées se plieront à l’obligation de manger. Mais comment contrôler l’approvisionnement alimentaire alors qu’il existe plus de 570 millions d’exploitations agricoles dans le monde ? Les payer pour qu’ils ne cultivent pas, c’est bien, mais vous ne pouvez pas payer tout le monde, et cette méthode n’est donc pas aussi efficace que vous le souhaiteriez. Cela signifie que, tout comme pour l’objectif de réduction de la croissance démographique de Rocky2, l’achat de terres pour stopper l’expansion des fermes est le premier pilier. Une fois que les fermes sont bloquées dans leur position sur le plateau de jeu de la vie et qu’il ne reste plus de terres libres à acheter dans l’intention de créer une grande ferme ou d’en agrandir une, vous pouvez commencer à essayer stratégiquement de vous en débarrasser. Dès qu’une exploitation ferme, vous pouvez acheter cette terre, la mettant ainsi à l’abri de toute utilisation future.

Lorsqu’il s’agit de faire fermer une entreprise, les deux principales options consistent à la faire disparaître par la force ou à l’acculer à la saisie. Comme nous l’avons expliqué dans La guerre mondiale contre les exploitations agricoles, ces deux méthodes sont déployées à l’unisson sur tous les continents. Mais que se passe-t-il lorsqu’elles ne ferment pas ? Que se passe-t-il lorsqu’elles n’échouent pas ? Que se passe-t-il lorsque, quelles que soient les difficultés rencontrées par ces agriculteurs, ils trouvent la force de se lever chaque matin, d’enfiler leurs bottes et leur salopette et de partir s’occuper de leurs terres ? Que se passe-t-il alors ? Il est temps de mettre au point un nouveau plan, un plan plus ambitieux, un plan diabolique si bien calculé que le grand public ne s’en apercevra jamais, jusqu’au dernier moment, lorsqu’il sera trop tard. C’est ainsi que l’on procède : L’agriculture des crédits de carbone, le tout dernier stratagème qui se produit également dans le monde entier, à l’unisson.

Le système de crédit carbone agricole

La Commission européenne a déclaré :

« L’initiative sur les émissions de carbone dans l’agriculture offre des incitations financières aux agriculteurs qui adoptent des pratiques durables, reconnaissant ainsi leur rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique tout en revitalisant leurs moyens de subsistance ».

Comment fonctionne ce programme ? Découvrons-le :

Au niveau superficiel de la recherche, pour être payés, les agriculteurs doivent participer à la « séquestration du carbone » (= le carbone reste dans le sol, également connu sous le nom de « capture du carbone » et un tas d’autres noms stupides sur le carbone qui vous donnent envie de vous arracher une dent à chaque fois que vous les entendez).

Les moyens de séquestration du carbone :

  • Agriculture sans labour
  • Cultures sous abri
  • Rotation des cultures
  • Intégration de l’élevage
  • Amendements organiques
  • Réduction des engrais et des pesticides synthétiques

« Alors, c’est l’agriculteur qui fait ça et il est payé ? ». Non, bien sûr que non, espèce d’oie stupide ! On ne peut pas faire confiance aux agriculteurs, il faut donc faire appel à la science et à la police du carbone. Le principe est le suivant : de temps en temps, les responsables du crédit carbone (= des techniciens dans des gratte-ciel qui jouent à l’Agenda-choisir-un-nombre) enverront un auditeur (la police du carbone) qui prélèvera des échantillons de sol et déterminera la quantité de carbone présente dans le sol afin de s’assurer que l’agriculteur capture suffisamment de carbone dans ses terres. En outre, la technologie d’espionnage « l’imagerie par satellite » sera déployée pour s’assurer que l’agriculteur ne laboure pas ses terres ou n’enfreint pas les règles (vous savez à quel point ces agriculteurs sont malhonnêtes. On ne peut jamais faire confiance à un homme qui cultive des légumes pour gagner sa vie).

Une fois ces tâches accomplies, et s’ils déterminent que l’agriculteur a séquestré suffisamment de carbone, des « crédits carbone » sont délivrés. (Je n’ai plus que 19 dents dans la bouche et il me reste encore beaucoup d’articles à écrire…)

« Oh, je vois. Alors maintenant, l’agriculteur est payé ? » – Non ! Arrêtez d’être ridicule !

Ces crédits ne vont pas à l’agriculteur, mais doivent être listés sur le marché des crédits carbone (= eBay pour les psychopathes). Les crédits sont ensuite achetés par des entreprises ou des gouvernements. Une fois achetés, les crédits peuvent être échangés contre la possibilité de polluer l’environnement (oui, vous avez bien lu). Dans le pays des fous, où nous vivons, si vous vouliez déverser du pétrole dans l’océan, vous achèteriez simplement des crédits pour cela, parce que c’est logique ici. « OK, donc hypothétiquement parlant, BP peut acheter un tas de crédits sur l’eBay pour psychopathes, puis ils peuvent charger leur navire plein de pétrole et prendre la mer. Bien sûr, les agriculteurs sont maintenant payés… »… Enfin, en quelque sorte…

Une fois les crédits vendus, les agriculteurs reçoivent un pourcentage des revenus générés par la vente. Ça a l’air complètement fou, mais à part ça, ça n’a pas l’air trop mal », dites-vous. Alors nous y regardons de plus près ensemble…

Le contrat de crédit carbone

Un contrat est un accord juridiquement contraignant. Cela signifie que les deux parties acceptent de faire quelque chose et qu’elles ont la possibilité d’intenter une action en justice contre l’autre partie si elle ne respecte pas sa part de l’accord. Dans ce cas, vous, l’agriculteur, acceptez que vos terres soient utilisées pour le piégeage du carbone, et l’agence de crédit carbone, appelée « agrégateur de carbone », accepte de vous payer si vous suivez les règles et si vous piégez suffisamment de carbone. (… Il ne me reste plus que 18 dents…)

C’est là qu’on entre dans le vif du sujet : supposons que je veuille acheter des grenouilles. Je trouve une entreprise qui vend des grenouilles et je dis « J’en prends quatre ». L’éleveur de grenouilles sort quatre grenouilles de son aquarium et me les donne en échange de mes 40 dollars durement gagnés ; c’est très simple. Mais le carbone n’est pas tangible. Personne ne peut prélever du carbone dans le sol et m’en donner quatre. Il faut donc le quantifier pour déterminer le nombre de crédits générés par l’agriculteur. Pour ce faire, un système de calcul « à la tonne » est généralement utilisé. Pourquoi ? Parce que c’est très compliqué et je suis presque sûr que c’est voulu. Mais ne vous inquiétez pas, j’ai fait l’horrible travail de lire des idioties sur le carbone afin d’être en mesure de vous les expliquer (de rien).

Une tonne équivaut à 907 kg de carbone, ce qui, selon eux, peut être stocké, en général, dans tous les cinq à dix acres de terre. Dès le départ, nous sommes confrontés à un problème majeur. Tout d’abord, il s’agit de « cinq à dix », ce qui représente une sacrée différence de superficie. Si vous me demandez à quel prix je serais prêt à vous vendre mon véhicule et que je vous réponds « 40 000 à 80 000 dollars », vous supposerez probablement que je suis ivre (et vous aurez sans doute raison). En outre, le système de prix « à la tonne » est truqué parce qu’il est basé sur le taux actuel du carbone, ce qui rend la quantité facilement manipulable (tout comme le prix de l’argent et de l’or). Il s’agit d’une quantité inconnue de terre nécessaire pour stocker une tonne de carbone qui vaut une somme d’argent fluctuante et vous ne pouvez gagner cet argent que si la police du carbone détermine que le carbone ne s’est pas échappé de votre sol — seuls le gouvernement ou le Forum économique mondial pourraient inventer quelque chose d’aussi stupide.

Si vous pouvez passer outre l’arriération des fondements du programme et que vous voulez quand même y participer parce que MSNBC3 vous a convaincu qu’il s’agit d’une opportunité de gain financier, laissez-moi vous donner un exemple des richesses que vous pouvez engranger.

En 2022, le prix d’un crédit carbone (équivalant à 2 000 livres de carbone stockées dans vos cinq à dix acres) était de 29 à 32 dollars dans l’État de Californie (ai-je mentionné qu’il y a aussi des fluctuations de prix en fonction de la localisation ?) S’il vous a fallu cinq acres pour stocker une tonne, vous avez généré un revenu de 6 dollars par acre. Si vous avez besoin de dix acres, votre rémunération par acre tombe à 3 dollars. Cela signifie qu’une ferme de 100 acres ne peut générer que 300 à 600 dollars par période de paie. Si vous pensez qu’il s’agit là d’une belle somme d’argent gratuite, continuez à lire…

Les contrats de crédit carbone s’étendent généralement sur 10, 20 ou 50 ans ! Cela signifie que pendant cette période, vous êtes propriétaire de votre terre et continuez à payer des impôts, mais que votre sol appartient essentiellement à la société de carbone. Si la police du carbone découvre que votre sol libère du carbone dans l’atmosphère, vous avez rompu le contrat. La sanction pour cette rupture est généralement de devoir payer des pénalités financières à l’agrégateur de carbone. Imaginez que vous louiez la terre de votre terrain à la mafia du carbone et que vous deviez ensuite la payer pour ce privilège parce que la police du carbone a déclaré que votre terre n’était pas étanche.

Un contrat multidécennal signifie que si vous touchez à votre sol pendant une phase d’interdiction, ou si vous labourez pendant le contrat d’un demi-siècle, vous avez rompu le contrat. Même si vous n’avez pas besoin de toucher à votre sol aujourd’hui, qui sait ce qui se passera à l’avenir ? Que se passerait-il si un événement imprévu survenait et que vous deviez perturber immédiatement votre sol, comme ce fut le cas pour Rezeki Farms (vidéo de 2 minutes) ?

[Vidéo visible sur https://chemtrails.substack.com/p/farmers-carbon-credit-contracts-part]

En outre, que se passe-t-il si vous suivez les instructions du mafioso du carbone et « incorporez du bétail » pour découvrir plus tard que cela ne fonctionne pas ? Que se passe-t-il alors ? Si l’une des parties du contrat ne fonctionne pas et doit être interrompue ou révisée, vous n’avez pas la possibilité de la modifier sans l’accord écrit (un contrat modifié) de l’agrégateur. Cela signifie que les gens du carbone ont le droit légal de vous dire d’aller vous faire voir ailleurs. Il me semble qu’il existe de nombreux scénarios dans lesquels l’agriculteur a besoin de contrôler ses terres et que confier la prise de décision à l’homme en costume dans un bureau chic à New York semble être une idée tout à fait horrible.

Frais cachés

En plus d’être payé presque rien pour capturer* des tonnes de carbone (*si votre terrain ne fuit pas), il y a des coûts supplémentaires. Ces coûts sont les suivants :

Frais cachés avant le paiement

Frais de « vérification » des échantillons de sol : Chaque fois que votre travail est testé, vous devez payer. Et voici ce qu’il en est : la vérification comprend l’imagerie par satellite ! Oui, vous devrez payer des frais de vérification chaque fois qu’un « satellite » sera utilisé pour espionner votre exploitation. Mais c’est encore pire. Étant donné que le carbone n’est pas tangible et que nous ne pouvons donc pas le voir pour quantifier réellement la quantité qu’il contient dans votre sol (à part en prélevant de petits échantillons), des programmes d’IA sont utilisés pour exécuter des modèles afin de déterminer la quantité que vous avez capturée, puis de la comparer au modèle d’IA de la quantité que vous auriez dû capturer. L’IA déterminera alors si vous avez rompu votre contrat ou si vous avez atteint l’objectif fixé. Cette modélisation informatique par l’intelligence artificielle est également considérée comme une « vérification du sol », c’est pourquoi vous payez aussi pour cela !

La retenue : La retenue est une somme d’argent qui est déduite du paiement qui vous est dû au cas où vous seriez un vilain agriculteur qui n’aurait pas respecté les règles ou si votre sol ne capturait pas suffisamment de carbone, ou si, Dieu vous en préserve, il y avait des fuites de Satan [le CO2] dans l’atmosphère. Les dictateurs du carbone considèrent la retenue comme une forme d’assurance, une assurance que vous ferez ce qu’il faut et que vous sauverez le monde en gardant ce redoutable carbone dans le sol. (14 dents)

Frais d’abonnement : Certaines entreprises exigent un investissement technologique de la part de l’agriculteur. Par exemple, vous pouvez avoir à payer un abonnement à la plateforme en ligne de l’entreprise. Si vous ne payez pas les frais d’abonnement, vous ne pourrez pas accéder à vos crédits carbone ou à votre paiement.

Des frais cachés pour la vente des crédits

Après avoir quantifié le carbone capturé dans votre sol et déterminé le montant du crédit, il est temps de vendre les crédits au pays de la démence pour qu’un gouvernement les achète afin de pouvoir poser des chemtrails dans le ciel. Voici quelques-uns des frais liés à ce processus :

Les frais de courtage : Il s’agit d’un montant facturé par l’agrégateur pour la création des crédits.

Gestionnaire de données : Pour compliquer encore la question, il existe deux méthodes pour vendre les crédits générés par votre sol. La première consiste à confier l’ensemble du projet à l’agrégateur. L’agrégateur a alors le contrôle total de vos crédits de carbone et décide quand les vendre, à quel prix, etc. Si vous ne voulez pas payer l’agrégateur, vous avez la possibilité de payer un gestionnaire de données qui vous aidera à entrer sur le marché des crédits carbone. Vous voyez, je vous l’avais dit, c’est eBay pour les psychopathes.

Frais de vente : Tout comme sur eBay, des frais sont associés à l’inscription et à la vente des crédits.

Vous souvenez-vous des 300 à 600 dollars dont nous avons parlé précédemment ? Selon certains rapports, à l’issue de l’ensemble du processus, la société d’agrégation conserve environ 15 % et les retenues s’élèvent à environ 25 %, ce qui ne vous laisse que 60 %, ce qui signifie que vous ne serez payé que 60 $ par tranche de 100 $ générée = le paiement de 300 $ n’est plus que de 180 $, et l’Oncle Sam vous imposera sur ce revenu. Et je ne pense pas que ces montants incluent tous les autres frais. Enfin, vous êtes payé « par période de paie », qui peut être mensuelle, bimestrielle, annuelle, qui sait ? La période de paie pourrait être le 6 du mois du 6e mois de l’année, uniquement pour les années se terminant par 6, parce que ces gens sont fous4.

Autres prises

Le cumul des avantages : Ainsi, non seulement votre sol est immobilisé pendant 10, 20 ou 50 ans et seuls l’agrégateur et l’intelligence artificielle peuvent vous dire si vous avez stocké suffisamment de carbone pour mériter votre salaire, mais lorsque vous devez recevoir un chèque, ils vous facturent à mort, et en plus, vous ne pouvez vous inscrire qu’à un seul programme de crédit carbone et vous êtes bloqué pour toute la durée du contrat. Comme vous ne pouvez pas rompre votre contrat, vous restez fidèle à ce que vous avez signé, même si cela ne fonctionne pas, même si vous découvrez que vous vous faites rouler dans la farine, ou même si quelque chose de mieux se présente. Les capacités de « cumul des avantages » varient d’un agrégateur à l’autre, ce qui signifie que votre contrat peut ne pas vous permettre de recevoir d’autres paiements liés à ce terrain, y compris des paiements potentiels du gouvernement !

Les litiges : Si un problème survient et que vous devez poursuivre l’agrégateur, il y a de fortes chances que le contrat contienne une clause de règlement des litiges. Cette clause indiquera probablement le lieu où vous devrez vous rendre pour intenter un procès. Si vous êtes comme moi et que vous vivez dans le Michigan, un vol pour la Californie n’est pas bon marché, et encore moins si vous devez prendre des congés et vous y rendre une demi-douzaine de fois. Mais en réalité, ces clauses de résolution des litiges vous empêchent généralement de poursuivre l’agrégateur, même s’il a commis des actes répréhensibles ou refusé de coopérer avec vous. Même si le contrat réduit votre entreprise en cendres parce que vous ne parvenez pas à atteindre le seuil de rentabilité en utilisant les méthodes désignées, vous ne pouvez toujours pas intenter de procès. La clause de résolution des litiges exige généralement que les litiges soient traités par un médiateur sélectionné par l’agrégateur (= vous perdez, vous n’avez qu’à donner vos terres agricoles à papa Gates).

Les données : Les données sont probablement la plus grande industrie au monde. Google possède tellement de données qu’il sait ce que les gens vont faire avant qu’ils ne le fassent (← histoire vraie). Faire partie du système de crédit carbone signifie que vous créez des données précieuses pour l’Agenda. Qui possède ces données et qu’en fait-on ? Il y a de fortes chances qu’elles soient vendues et que vous ne soyez jamais inclus dans les bénéfices financiers de la récolte de vos données. Toutes les données collectées sur nous sont utilisées contre nous et, si vous participez à ce racket, vous livrez des données relatives au carbone aux responsables de l’Agenda qui veulent faire du carbone la nouvelle forme de monnaie.

Paiements : Si tout ce que vous avez lu jusqu’à présent n’est pas assez fou, les paiements pourraient même ne pas vous être versés sous forme d’argent liquide. Les autres méthodes de paiement comprennent les cryptomonnaies ou les crédits pour les achats. Pour ce que j’en sais, vous pourriez être payé en Points quantiques et en piqûres de rappel5.

Le schéma révélé

La véritable nature de ce stratagème est révélée dans les deux dernières prises : les crédits plafonnés et la gestion des terres :

Crédits plafonnés : De nombreuses entreprises limitent le nombre de crédits carbone que les agriculteurs peuvent recevoir par acre. Par conséquent, même si vous capturez plus de carbone que nécessaire pour remplir votre part du contrat, cela ne vous aide pas financièrement. Si l’objectif était vraiment d’arrêter le changement climatique grâce à la séquestration du carbone, on encouragerait volontiers le stockage de la quantité maximale, mais ce n’est pas le cas. En effet, l’objectif n’est pas de sauver l’environnement, mais de contrôler votre terre, tout en vous permettant d’y rester et de continuer à payer des impôts. En fait, une fois votre contrat terminé, vous pouvez relâcher tout le carbone stocké dans l’atmosphère sans vous inquiéter, car personne ne s’en préoccupe dès que le contrat prend fin.

Gestion des terres : Les crédits carbone imposent des restrictions à l’utilisation des terres. Non seulement vous êtes lié à votre mode d’exploitation, mais vous avez renoncé à votre droit de modifier vos terres et vous pouvez être empêché de vendre ou de louer vos terres, car, en raison du contrat, le sol est géré par l’agrégateur, et non par vous. Ces contrats peuvent même vous empêcher d’utiliser entièrement vos terres ou limiter leur utilisation à une fraction de ce que vous possédez.

… et ce n’est que ce que nous savons jusqu’à présent. Je m’attends à ce qu’ils utilisent la collecte de données pour dire : « Regardez, le fait que les agriculteurs capturent le carbone a contribué à stopper le changement climatique ! Nous devons mettre en place des politiques gouvernementales pour obliger tous les agriculteurs à le faire ! »….

En conclusion

Ces contrats, en termes d’années, sont presque aussi longs qu’un prêt hypothécaire, voire plus ! Que se passe-t-il lorsque le prix de la tonne de carbone passe de 30 dollars à 3 dollars ? Vous êtes toujours lié à ce contrat. Que se passe-t-il lorsque votre agrégateur commence à prendre d’horribles décisions concernant la vente de vos crédits ou le refus de les vendre ? Vous êtes toujours lié à ce contrat. Que se passera-t-il si, dans quatre ans, la science découvre que les méthodes utilisées pour calculer le carbone sont erronées et les révise ? Vous êtes toujours lié à ce contrat. Que se passera-t-il si le programme carbone est abandonné dans son ensemble ? Vous êtes lié à ce contrat. Que se passe-t-il lorsque le montant que vous dépensez pour vous conformer aux nouveaux programmes n’atteint pas le seuil de rentabilité ? Vous êtes lié à ce contrat. Combien de saisons pouvez-vous vous permettre d’absorber les coûts d’une perte totale de votre récolte pendant que vous traversez le processus d’essai et d’erreur de l’apprentissage de la séquestration du carbone ?

Bien qu’il n’y ait rien de mal à pratiquer l’agriculture sans labour et les cultures de couverture (j’ai entendu dire qu’il s’agissait de pratiques exceptionnelles), vous pouvez le faire sans faire appel à la police du carbone, à la science et aux costumes, qui font miroiter une petite carotte financière sur un bâton, devant un piège à ours. Si vous voulez que quelqu’un vous penche sur une table et vous enfonce un manche à balai dans le cul pour vous apprendre à signer des contrats de plusieurs décennies avec le diable, vous n’avez pas besoin d’un agrégateur de crédits carbone, car je suis libre le jeudi soir.


1 Agenda 21 ou Agenda 2030, par exemple — NDT

2 Diminutif pour Rockefeller — NDT

3 NDT MSNBC est une chaîne d’information en continu du câble diffusée aux États-Unis et au Canada.

4 Allusion à 666 — NDT

5 Autrement dit avec du vent — NDT




Le Covid, le 11 septembre et la guerre éternelle

[Source : off-guardian.org]

De la guerre contre le terrorisme à la « pandémie », les élites construisent de fausses menaces pour déclencher des guerres qui ne doivent jamais cesser.

Par Kit Knightly — 13 septembre 2021

La guerre n’était pas destinée à être gagnée.
Elle devait être continue.
George Orwell, 1984

Cette année, à l’occasion du 20e anniversaire du 11 septembre, notre couverture du 11 septembre s’est concentrée sur les attaques de 2001 à travers le prisme du déploiement de la « pandémie » Covid.

Il ne s’agit pas de dire que le Covid-19 et le 11 septembre font nécessairement partie du même grand plan, qu’ils ont été perpétrés par les mêmes personnes ou qu’ils sont directement liés d’une manière ou d’une autre. Il s’agit plutôt d’un lien thématique, au niveau méta.

Ils naissent de la même pulsion collective qui anime tous les dirigeants et les gouvernements, et sont employés à la même fin.

Il s’agit d’outils différents conçus pour atteindre le même objectif. Des approches différentes du même problème. Différents stades d’évolution d’un même animal : l’évolution, au cours des décennies, des objectifs fondamentaux de la guerre, voire du sens même de la « guerre ».

La guerre a toujours été essentielle à la préservation de l’État. Les guerres enrichissent les dirigeants et effraient les populations. Elles unissent les nations derrière leurs dirigeants et détournent l’attention des questions de politique intérieure.

Mais à mesure que les nations deviennent plus puissantes, que la technologie des armes est plus avancée et que le pouvoir mondial est centralisé dans des sociétés géantes plutôt que dans des nations, la guerre — au sens traditionnel du terme — devient plus coûteuse, plus dangereuse et largement dépourvue de sens.

Pour l’essentiel, les motivations traditionnelles de la guerre ne s’appliquent plus, mais les avantages intérieurs accessoires d’une politique de guerre demeurent. Si l’État et les entreprises qui le soutiennent n’ont plus besoin de participer à des batailles rangées pour obtenir les meilleures terres agricoles, ils ont toujours besoin que leurs sujets se croient attaqués.

En bref, par nécessité, la « guerre » s’est progressivement détournée des véritables conflits interétatiques pour le contrôle des ressources, pour devenir un outil de manipulation psychologique du haut vers le bas.

Et la première étape de cette évolution a été le 11 septembre.

Le 11 septembre et la guerre contre le terrorisme

Le 11 septembre était un coup monté de l’intérieur. Tout examen objectif des preuves ne peut que conduire à cette conclusion. (Je ne vais pas l’exposer ici, nous avons des dizaines d’articles détaillés à ce sujet. Ce n’est pas ce que j’écris aujourd’hui).

Le gouvernement américain a fait exploser ses propres bâtiments, tué ses propres civils, terrifié son propre peuple. La classe dirigeante s’est engagée dans ce qu’Orwell appelait « la guerre contre ses sujets », au sens littéral du terme.

À l’instar de l’incendie du Reichstag dans l’Allemagne nazie, cette « attaque » mise en scène visait à créer une mentalité de guerre. Il s’agissait de faire croire aux gens qu’ils étaient menacés et de servir de base à de nouveaux « pouvoirs d’urgence temporaires » pour le gouvernement.

Mais le 11 septembre est allé plus loin, servant de casus belli à une guerre : « La guerre contre le terrorisme ».

La guerre contre la terreur était un nouveau type de guerre. Certes, elle a servi de point de départ à des guerres plus traditionnelles en Afghanistan et en Irak, puis à des guerres par procuration en Syrie, en Libye et au Yémen, mais sa cible principale était en fait nationale. Une guerre psychologique à l’échelle nationale conçue pour maintenir 350 millions de personnes dans un état de peur semi-permanent.

C’était la suite logique de la redéfinition orwellienne du concept de « guerre ».

Si les principaux objectifs de votre guerre sont a) de maintenir le contrôle national de votre population et b) d’utiliser l’argent des contribuables pour financer des contrats surdimensionnés avec le secteur privé, est-il vraiment nécessaire de déclarer la guerre à un pays étranger ?

En fait, avez-vous besoin d’une « guerre » physique ? L’idée d’une guerre n’est-elle pas tout aussi bonne ?

Et si tout ce dont vous avez besoin est l’idée d’une guerre, quoi de mieux que de déclarer la guerre à une idée. Pourquoi ne pas faire de votre ennemi un concept abstrait ?

Car l’avantage de partir en guerre contre un concept abstrait, c’est qu’on ne peut jamais perdre et qu’on n’est jamais obligé de gagner. La guerre peut durer éternellement.

Cette idée a d’abord été testée avec la « guerre contre la drogue ». Mais cela n’a pas fonctionné, car a) les gens aiment en fait les drogues et b) les drogues sont une source de revenus vitale pour l’État profond. Elle a donc été abandonnée.

La guerre contre le terrorisme est préférable. Le terme « terreur » étant un nom abstrait sans réalité solide, il peut signifier tout ce que l’on veut. La « guerre contre le terrorisme » peut être nationale ou étrangère, politique ou militaire, ouverte ou secrète, ou les deux. Elle ne peut pas être gagnée, elle ne peut pas être perdue, et elle ne se termine que lorsque vous le décidez.

C’est parfait.

Enfin, presque parfait.

Quelques problèmes subsistent.

Par exemple, il est en fait assez difficile d’effrayer les gens avec un concept abstrait. Il faut des rappels du monde réel. En fait, pour que la guerre contre le terrorisme se poursuive, il faut sans cesse rappeler aux gens que la terreur existe. Ce qui signifie que le terrorisme doit se produire. Ce qui signifie qu’il faut soit le laisser se produire, soit le faire se produire (dans la grande majorité des cas, c’est la seconde solution).

Si vous mettez en scène des attaques terroristes, soit elles doivent être réelles, ce qui entraîne de vraies victimes et de vraies familles endeuillées qui posent de vraies questions, soit elles sont fausses, ce qui signifie qu’il faut payer des acteurs. Dans les deux cas, la logistique est compliquée, le contrôle difficile et la situation potentiellement embarrassante.

Il y a aussi le problème des terroristes eux-mêmes. Vous leur avez publiquement déclaré la guerre… mais ils sont aussi très utiles. Ce n’est pas pour rien que vous les financez depuis des décennies. Le résultat inévitable est que vous vous retrouvez avec de « bons terroristes » dans le pays A et de « mauvais terroristes » dans le pays B. Et lorsqu’il s’avère qu’ils sont en fait exactement les mêmes, cela fait mauvais effet.

Mais le plus gros problème, en réalité, c’est qu’il limite votre ambition.

Vous avez peut-être choisi un concept abstrait comme cible de votre guerre, mais ce concept doit prendre une forme humaine d’une manière ou d’une autre. Et tout ennemi humain ne peut être effrayant qu’à un certain point, et ne peut faire que des dégâts limités. Il est impossible d’effrayer tout le monde en même temps de cette manière.

En outre, le choix d’un ennemi humain — selon des critères raciaux, nationaux, ethniques ou idéologiques — est inéluctablement source de division. Il est impossible d’unir tout le monde derrière ce drapeau.

En bref, la guerre contre la terreur et les terroristes est une bonne chose si l’on veut gouverner un pays, mais qu’en est-il si l’on veut gouverner une planète ?

Ce qu’il vous faut alors, c’est un nouvel ennemi. Un ennemi qui peut être partout et n’importe où, et qui n’est certainement pas humain.

La guerre contre le Covid

Depuis le début, la « pandémie » de Covid-19 a été présentée au public comme une guerre.

Dès mars 2020, le secrétaire général des Nations unies exhortait les pays à « déclarer la guerre au virus » et qualifiait déjà le Covid « la plus grande menace depuis la Seconde Guerre mondiale ». Un sentiment que les porte-parole de l’ONU ont répété. Beaucoup.

Les dirigeants nationaux étaient tout aussi désireux d’assimiler le Covid à une nouvelle grande cause, dans la lignée de la lutte contre le fascisme.

Le Premier ministre italien a parlé des « heures les plus sombres » de la nation. Le mois dernier, Gladys Berejiklian, Première ministre de la Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré à la presse qu’il s’agissait littéralement d’une guerre.

Au Royaume-Uni, le gouvernement a fait de nombreuses tentatives transparentes pour instiller une atmosphère churchillienne « d’esprit du Blitz ». Le discours public de la Reine, qui utilise sans vergogne le slogan « We’ll Meet Again » (Nous nous reverrons), est un exemple de cette façon de faire, qui n’hésite pas à faire des parallèles avec la Seconde Guerre mondiale dans tous les messages du Covid.

En Amérique, qui est toujours la plaque tournante des métaphores militaires, M. Trump s’est qualifié de « président en temps de guerre » luttant contre un « ennemi invisible ». L’ancien gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a qualifié les professionnels de la santé de « soldats » dans la lutte contre le Covid.

Dans le monde entier, les experts comparent fréquemment le Covid à la guerre contre le terrorisme, et le Covid aux terroristes. La métaphore guerrière est omniprésente dans les discours, les titres et les spots télévisés.

Le message est clair et simple : le virus est notre ennemi. Nous sommes en guerre.

Et cette guerre est vraiment parfaite.

Elle présente tous les avantages d’une véritable guerre et aucun de ses inconvénients. Toute la malléabilité éphémère de la « guerre contre le terrorisme » et aucune de ses complications potentielles.

Pensez-y…

Au nom du Covid, nous avons vu augmenter la fiscalité, la censure, la surveillance, les dépenses de l’État en faveur du secteur privé et les pouvoirs de l’État. Il s’agit là de tous les « pouvoirs d’urgence » que l’État cherche à obtenir en temps de guerre.

Et ils y sont parvenus grâce à un simple tour de passe-passe en trois étapes.

Tout d’abord, prenez un virus1, donnez-lui un nom et attribuez-lui exactement les mêmes symptômes que tous les autres virus du rhume et de la grippe. Vous venez de créer une nouvelle maladie.

Deuxièmement, prenez un test qui peut « trouver n’importe quoi chez n’importe qui »2, faites-le passer à toutes les personnes qui entrent à l’hôpital (en particulier les malades en phase terminale) et modifiez la définition légale de la « cause du décès ». Vous venez de créer des « décès » dus à votre nouvelle maladie.

Troisièmement, commencez à faire passer le même test à tout le monde, plusieurs fois par semaine. Vous venez de créer des millions et des millions de « cas asymptomatiques ».

En combinant ces trois éléments, on obtient une « pandémie ».

Ils ont créé un ennemi de toutes pièces, à coup de propagande et de manipulations statistiques. Le « Covid » n’est rien d’autre qu’un filtre, une lentille placée devant l’œil du public qui déforme la réalité sans rien changer.

Comme dans le cas de la « guerre contre le terrorisme », la menace réelle est presque entièrement imaginaire, mais cette fois-ci, l’optique est bien meilleure. Au lieu de vénérer les troupes, nous rendons désormais hommage aux « héros de la santé », les « soldats en première ligne contre le virus ». Pas de bombes, pas de violence, juste des infirmières qui dansent.

Et qu’est-ce qui ne peut pas arriver avec le Covid ? Tout simplement tout ce qu’ils ne veulent pas qu’il arrive. En raison de la nature même de la pandémie fabriquée, ils contrôlent totalement le récit.

Ils peuvent contrôler les « cas » par le biais des tests. Ils peuvent contrôler les « décès » grâce à la définition de la « cause du décès ». Ils peuvent simplement modifier le sens d’un mot ici et là, et lancer et arrêter la « pandémie » sur un coup de tête. Ils peuvent ralentir la « propagation » ou l’accélérer. Ils peuvent introduire un nouveau test ou traitement ou « guérir » la maladie, puis créer un nouveau variant pour la faire réapparaître.

Cette guerre n’existe même pas réellement, elle ne doit donc jamais se terminer et ils ne peuvent absolument pas perdre.

Pendant ce temps, chaque nouvelle loi adoptée accroît le pouvoir de l’État sur le citoyen et, à chaque étape, de nouveaux contrats gonflés du secteur privé sont mis en jeu. Tests, traçabilité et EPI3. Vaccins, ventilateurs et hôtels de quarantaine. L’argent public se déverse dans des mains privées.

Et le comble ? Tout cela se fait au nom de l’« aide aux personnes ».

Après le 11 septembre, le Patriot Act a permis la surveillance de masse, la détention sans inculpation et une violation massive des droits civils, au motif que des personnes pourraient être des terroristes.

Aujourd’hui, les « mesures de santé publique » prétendument anti-Covid permettent exactement les mêmes choses… parce que les gens pourraient être malades.

L’État s’est transformé. Ce qui était autrefois considéré comme paranoïaque et agressif est aujourd’hui simplement bienfaisant et paternaliste.

C’est là tout le génie de la guerre contre le Covid.

La vraie guerre éternelle

Quel est donc le lien entre le Covid et le 11 septembre ?

L’un découle directement de l’autre. Ils forment un continuum de récits de contrôle conçus pour effrayer les gens et leur faire accepter des limitations draconiennes de leur liberté, tout en justifiant une mentalité guerrière permanente à l’échelle de la société.

La « guerre contre la terreur » et la « guerre contre le Covid » sont des opérations psychologiques jumelles qui montrent la transformation de la « guerre » d’une politique étrangère en une politique purement intérieure.

Orwell l’a parfaitement décrit dans 1984 :

La guerre, on le verra, est désormais une affaire purement interne. Dans le passé, les groupes dirigeants de tous les pays, même s’ils pouvaient reconnaître leur intérêt commun et donc limiter le caractère destructeur de la guerre, se battaient les uns contre les autres, et le vainqueur pillait toujours le vaincu. À notre époque, ils ne se battent plus du tout les uns contre les autres. La guerre est menée par chaque groupe dirigeant contre ses propres sujets, et l’objet de la guerre n’est pas de faire ou d’empêcher des conquêtes de territoire, mais de maintenir intacte la structure de la société.

Au cours des deux dernières années, nous avons tous pu constater la réalité de ce phénomène. Le Covid nous a montré des nations prétendument ennemies qui s’accordent soudain et font preuve d’une unité d’action presque totale pour répandre un grand mensonge.

L’hégémonie capitaliste mondiale n’a plus besoin de conquérir des terres ou de voler des ressources. Ils possèdent déjà tout ce qui vaut la peine d’être possédé. Tout ce dont ils ont besoin maintenant, c’est de contrôler leurs travailleurs et de préserver l’inégalité qu’ils ont créée.

C’est la véritable guerre qui est menée ici. Pas la ridicule guerre contre le terrorisme. Ni la risible guerre contre le Covid. Non, la véritable « guerre éternelle » est ce que Niels Harrit appelle la guerre verticale, menée par le sommet contre tous ceux qui se trouvent en dessous.

Le Covid en est l’expression la plus récente et la plus manifeste, mais depuis des années, les médias d’entreprise sont les porte-parole du cœur autoritaire de l’État.

J’ai déjà écrit que nous entrons dans l’ère de l’étatisme « progressiste ». La tyrannie y est présentée comme une regrettable fatalité et nos dirigeants comme une nouvelle race de dictateurs réticents, sculptant des paysages politiques dystopiques par nécessité et avec les intentions les plus pures.

On nous dit que nos maîtres bienveillants ne sont pas contrôlants ou dictatoriaux parce qu’ils le veulent, mais parce qu’ils doivent l’être, pour notre bien.

La « grande réinitialisation » n’est pas une « théorie du complot » malveillante, il s’agit simplement de la mise à l’épreuve du monde par nos bienveillants suzerains pour nous protéger de nous-mêmes. Ils détruisent notre société pour mieux la reconstruire dans une utopie néo-féodale, où personne ne possède rien, où tout le monde est heureux et où tout le monde fait ce qu’on lui dit de faire… Ou alors…

Cette « pandémie » n’est que la partie émergée d’un fossé qui s’élargit rapidement. La prochaine étape sera la grippe4, l’obésité et le réchauffement climatique. Plus de viande5. Plus de sucre. Plus de vacances. C’est mauvais pour vous, mauvais pour la planète et mauvais pour les ours polaires.

Interdire les écoles à domicile, les manifestations et la désinformation. Interdire les mauvais livres, les mauvais discours et les mauvaises pensées.

Portez le masque, prenez la piqûre, vivez dans la capsule de survie et mangez les insectes.

L’hégémonie mondiale n’est pas le fruit d’une guerre traditionnelle ou d’une conquête impériale, mais d’un conglomérat de restrictions de la liberté individuelle.

C’est la guerre qui relie le 11 septembre et le Covid. La vraie guerre, et ce n’est pas contre la drogue, ni contre le terrorisme, ni même contre Covid… C’est contre nous.





Le désastre du Pacte pour l’avenir

[Source : merylnass.substack.com]

Par Meryl Nass

Soyez indulgents avec moi ; j’essaie d’identifier la manière la plus efficace de transmettre ce matériel important. N’hésitez pas à partager. Le consensus sur ce document sera recherché à l’ONU dans 8 jours !

En 10 points, que nous apprend le Pacte pour l’avenir ?

Meryl Nass, MD. 15 septembre 2024

1. La gouvernance mondiale doit être transformée et renforcée

« Nous transformerons la gouvernance mondiale », ce qui conduira « à un avenir plus radieux pour l’ensemble de l’humanité ». Mais cela nécessitera une plus grande coopération internationale et le respect du droit international. [paragraphes 3-5, et Action 41]

« Nous renforcerons le système des Nations unies » [Action 48].

2. Garantir le respect du droit international

« Lorsque des processus intergouvernementaux mandatés existent, nous les utiliserons pour faire avancer ce programme. » [paragraphe 17]

« Nous renforcerons la coopération internationale en matière d’environnement ainsi que la mise en œuvre et le respect de nos accords multilatéraux sur l’environnement afin de concrétiser notre ambition de protéger notre planète. » [Action 58]

« Approfondir l’engagement de l’ONU auprès des parlements nationaux dans les organes et processus intergouvernementaux de l’ONU, conformément à la législation nationale, notamment en s’appuyant sur les efforts de l’ONU et de l’Union interparlementaire pour inciter les parlementaires à maintenir leur soutien à la mise en œuvre des accords et résolutions pertinents de l’ONU ». [Action 59]

3. L’autorité dictatoriale recherchée pour le Secrétaire général de l’ONU

L’autorité dictatoriale recherchée pour le Secrétaire général de l’ONU, faisant écho au plan pour le Directeur général de l’OMS dans le Traité sur les pandémies et les amendements proposés au RSI.

Faisant écho aux aspirations de l’OMS en matière de pandémie, le Pacte cherche à donner au Secrétaire général de l’ONU la seule autorité pour rendre opérationnelle une « plate-forme d’urgence » pour tout type d’urgence qu’il désigne, pour décider quelles urgences justifient cette déclaration, pour décider quand déclencher cette autorité, et pour déterminer comment gérer l’urgence. [Action 57]

4. Le développement durable au centre du multilatéralisme (c’est-à-dire de la gouvernance mondiale) et au centre d’une nouvelle architecture financière mondiale

Alors que le « développement » était l’un des trois piliers initiaux de l’ONU, parfois énumérés comme quatre piliers, le Pacte affirme maintenant que le « développement durable » est l’un des trois piliers essentiels de l’ONU [paragraphe 9]. Il s’agit d’une déformation grossière, car le terme « développement durable » est utilisé de manière interchangeable avec l’Agenda pour le développement durable, l’Agenda 2030 et les 17 objectifs de développement durable, qui n’existaient pas à l’époque de la création de l’ONU, et qui ont une signification totalement différente du terme général « développement ».

Le Pacte affirme que le développement durable est « un objectif central du multilatéralisme » [paragraphe 10] et, en outre, « nous accélérerons la réforme de l’architecture financière internationale pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain […] la réforme de l’architecture financière internationale devrait placer l’agenda 2030 en son centre » [Action 50]. Mais les citoyens du monde n’ont jamais voté pour faire de l’Agenda 2030 la pièce maîtresse du multilatéralisme, pas plus qu’ils n’ont demandé la création d’une architecture financière entièrement nouvelle, pour laquelle les Nations unies manquent d’expertise et probablement aussi d’autorité.

Si le pacte reconnaît au paragraphe 18 que « la réalisation des objectifs de développement durable est en péril. Les progrès sur la plupart des objectifs sont trop lents ou ont régressé en dessous du niveau de référence de 2015 », le paragraphe 19 indique que les nations doivent réaffirmer que « l’agenda 2030 pour le développement durable est notre feuille de route globale pour réaliser le développement… » Pourquoi quelqu’un, et a fortiori le monde entier, suivrait-il une feuille de route qui n’a pas permis de progresser au cours des neuf dernières années ?

5. Des objectifs suspects en matière de santé

Le pacte souhaite spécifiquement garantir l’accès universel à la santé sexuelle et reproductrice et aux vaccinations, mais ne donne pas de garanties similaires pour l’accès aux soins de santé primaires [paragraphes 27 et 63].

6. Les références à de nombreux accords antérieurs

Les références à de nombreux accords antérieurs, sans préciser à quoi il est fait référence dans ces autres documents, rendent le pacte délibérément obscur.

Plusieurs paragraphes sont indéchiffrables, faisant référence à jusqu’à 3 accords antérieurs différents sans préciser ce à quoi il est fait référence dans ces accords. [paragraphe 28 (a)]

Le langage est utilisé pour dissimuler le sens réel de ce qui est discuté. Par exemple, « Respecter l’engagement que nous avons pris de freiner et d’inverser la perte de biodiversité d’ici 2030 et de mettre en œuvre tous les accords multilatéraux sur l’environnement ». Il s’agit en fait d’une demande d’appropriation de terres privées pour les initiatives Natura 2000 et 30 par 30. [paragraphe 29(e)]

7. Double langage : l’ONU veut jouer sur les deux tableaux et espère que nous ne le remarquerons pas

L’ONU utilise un double langage, appelant à la fois à la censure et à la liberté d’expression. [paragraphe 39 (g)]

Dans un double langage similaire, elle appelle à la mobilité des « talents » en même temps qu’elle appelle à prévenir la fuite des cerveaux [paragraphe 54 (c)].

Un troisième exemple de double langage est que le Pacte appelle à la technologie pour aider les pays en développement, tout en appelant à l’application des droits de propriété intellectuelle [paragraphe 56 et Action 33].

8. Le Pacte fait écho au programme de biosécurité de l’OMS

Le Pacte fait écho au programme de biosécurité de l’OMS et, comme le traité de l’OMS sur les pandémies et les amendements au RSI, inclut à la fois la censure de l’information et la nécessité de promouvoir la confiance dans la science (qui sont apparemment des éléments nécessaires pour parvenir à un contrôle mondial).

Le pacte est conforme au programme de biosécurité de l’OMS [paragraphe 48 (c)] et souhaite renforcer la « confiance » dans la science [paragraphe 54 (a)], ce qui rappelle le programme COVID de l’OMS, qui contrôlait et censurait « la science » que le public était autorisé à entendre.

9. Des aspirations extravagantes

Certaines aspirations du Pacte sont franchement étranges, comme « parvenir à un monde dans lequel l’Humanité vit en harmonie avec la nature » [paragraphe 29 (a)].

Ou encore : « Nous croyons qu’il existe une voie vers un avenir meilleur pour l’ensemble de l’Humanité, y compris pour ceux qui vivent dans la pauvreté et dans des situations de vulnérabilité. Par les mesures que nous prenons aujourd’hui, nous décidons de nous engager sur cette voie, en nous efforçant d’instaurer un monde sûr, pacifique, juste, équitable, inclusif, durable et prospère, un monde dans lequel le bien-être, la sécurité et la dignité de l’homme ainsi qu’une planète saine sont garantis ». [paragraphe 4]

10. Hypocrisie

Alors que l’aspiration exprimée est de mettre fin aux crimes de guerre, à l’utilisation de la famine pour la guerre, au génocide, aux crimes contre l’Humanité, etc., nous n’entendons guère parler d’actions significatives de l’ONU à cet égard, bien que de telles atrocités continuent de se produire. [paragraphe 35 (g, h)]

Conclusion

Le Pacte pour l’avenir est un document exagéré, répétitif, redondant et malhonnête. Contrairement à un traité normal, il nous noie dans des généralités et range ses quelques spécificités dans des coins sombres, s’appuyant sur de vagues références à d’autres documents pour fournir les faits.

Il affirme, sans justification, que l’Agenda pour le développement durable doit être au centre du multilatéralisme et au centre d’une architecture financière entièrement nouvelle.

Bien qu’il soit truffé d’aspirations étranges et vagues et de double langage, le document renferme une proposition effrayante qui a été présentée pour la première fois dans le document de politique générale 2 de l’ONU de 2023.

Cette proposition vise à obtenir l’accord de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) pour créer une « plate-forme d’urgence » qui serait activée chaque fois que le secrétaire général des Nations unies (S-G) déciderait qu’il y a un « choc mondial » de quelque nature que ce soit affectant plus d’un pays. Il peut s’agir d’une urgence climatique, d’une urgence liée à la chaîne d’approvisionnement, d’une pandémie ou d’un événement de type « cygne noir ». Le secrétaire général et la « plate-forme d’urgence » prendraient alors en charge la gestion de l’urgence, décidant quand lancer leurs actions et quand y mettre fin. Il n’existe AUCUNE norme spécifiée dans la note d’orientation ou le pacte qui limiterait les actions de l’ONU de quelque manière que ce soit. Il n’est pas nécessaire d’obtenir l’accord des États-nations concernés, de l’Assemblée générale des Nations unies ou du Conseil de sécurité.

Le Secrétaire général de l’ONU disposerait ainsi de plus de pouvoir qu’aucun être humain n’en a jamais eu, et pourrait en faire ce qu’il veut. Bien qu’il s’agisse d’une prise de pouvoir grotesque et injustifiée, qui ne ressemble à rien de ce que l’ONU a tenté auparavant, l’ONU et les puissances qui se cachent derrière l’ONU sont tout à fait sérieuses dans leur volonté d’obtenir cette autorité globale sur le monde entier.

Le pacte constitue une menace grave pour chaque nation et doit être stoppé.




La Grande-Bretagne sera peut-être le premier pays à être tué par le « net zero »

[Source : expose-news.com via reseauinternational.net]

[Traduction : Marie-Claire Tellier]

Par le Dr Vernon Coleman

Tous ceux qui ont des compétences ou un peu d’argent quittent la Grande-Bretagne. La plupart des personnes très riches sont parties. Les touristes ne viennent pas au Royaume-Uni parce qu’ils savent qu’il n’y a pas de soins de santé et que le système de transport est défectueux. Bientôt, il ne restera plus que les profiteurs, les chômeurs de longue durée, les millions de personnes souffrant de fausses maladies telles que le covid long, les millions de personnes blessées par le vaccin contre le covid et les avions et bateaux remplis d’immigrants qui ne viennent pas en Grande-Bretagne parce qu’ils aiment Shakespeare, Dickens et Turner, mais parce que, bien qu’ils détestent la Grande-Bretagne et les Britanniques, notre gouvernement leur donne de l’argent gratuit à envoyer ou à ramener chez eux.

Le parti travailliste n’est au pouvoir que depuis quelques semaines, mais il fait tout ce qu’il peut pour détruire ce qui reste du pays et nous faire entrer dans le monde du Net Zero. Et ils y parviendront très bien.

Les salaires faramineux accordés aux travailleurs du secteur public signifient que l’inflation va grimper en flèche. Dans combien de temps les médecins en formation demanderont-ils 1 000 livres sterling de l’heure et une miche de pain coûtera-t-elle 500 livres sterling ? Vous pensez que cela ne peut pas arriver ? Regardez les livres d’histoire. Et les taux d’intérêt vont grimper en flèche, rendant la vie impossible à tous ceux qui achètent ou essaient d’acheter une maison. Vous ne posséderez rien et vous serez heureux. C’est ce qui est prévu.

Le départ de tous les gros salariés et contribuables entraînera la disparition d’un quart des recettes de l’État d’ici à 2025. (Au dernier décompte, 9 500 millionnaires étaient partis ou en train de partir à cause de la législation fiscale proposée ou menacée par les travaillistes. Beaucoup d’autres vont partir).

Les impôts augmenteront donc rapidement.

Et les contribuables qui resteront réduiront leur temps de travail pour réduire leur facture fiscale. Les avocats, les maçons, les électriciens, etc. commenceront tous à travailler des semaines de deux ou trois jours.

Les médecins réduisent déjà leur temps de travail pour réduire leurs impôts. Le médecin généraliste britannique moyen travaille aujourd’hui entre 23 et 24 heures par semaine. C’est du travail à temps partiel. Cela explique pourquoi il est plus facile de gagner à la loterie que d’obtenir un rendez-vous chez le médecin. Des millions de personnes mourront de maladies non diagnostiquées, mais cela fait également partie du plan « Net Zero ».

Les nouvelles règles en matière d’emploi entraîneront la fermeture de petites entreprises, ce qui mettra des millions de personnes au chômage. Les employés ne seront pas obligés de se présenter au travail s’ils ne le souhaitent pas et il sera pratiquement impossible de licencier quelqu’un, aussi paresseux et inutile soit-il. Oh, non, désolé, c’est déjà le cas.

Les règles de location des maisons et des appartements sont si strictes que les propriétaires vendent aussi vite qu’ils le peuvent. Résultat : les prix des loyers vont grimper en flèche. N’est-ce pas étrange ? Pas de propriétaires, pas de biens à louer, des loyers plus élevés.

Les épargnants seront punis par de nouvelles taxes agressives. Et les retraités seront affamés et congelés à mort. Nombre d’entre eux réclameront la possibilité de s’inscrire au futur programme d’euthanasie du gouvernement.

Les taxes absurdes imposées aux producteurs de pétrole de la mer du Nord entraîneront un chômage massif et une hausse énorme du prix du carburant. La Grande-Bretagne va dépendre de l’importation d’arbres coupés et de gaz liquéfié en provenance des États-Unis d’Amérique. Quiconque pense que cela est meilleur pour l’environnement que d’extraire du pétrole de la mer du Nord est fou ou méchant, ou les deux à la fois.

Cela fait des années que je mets en garde contre tout cela. Et maintenant, c’est en train de se produire. Et c’est délibéré.

Et cela se produit partout, dans le monde entier.

L’excuse, bien sûr, est le réchauffement climatique — la fraude la plus grande et la plus absurde de l’histoire de l’humanité. (La comédie a atteint de nouveaux sommets la semaine dernière lorsque j’ai entendu dire que 2024 avait été le pire été depuis des années tout en étant l’été le plus chaud de l’histoire. On aurait pu penser qu’ils allaient se mettre d’accord sur une histoire, n’est-ce pas ?)

Des milliards ont été dépensés pour promouvoir des parcs éoliens et solaires qui consomment plus d’énergie qu’ils n’en produisent. Les gouvernements ont tellement de mal à trouver des acheteurs de voitures électriques qu’ils rationnent les « bonnes » voitures à essence et diesel.

La fin du monde approche, car ils nous poussent vers la Grande Réinitialisation par la douleur du Net Zéro. La Grande-Bretagne sera le premier pays à mourir.

Si vous voulez en savoir plus sur l’avenir, lisez le nouveau livre de Jack King : « Le Net Zéro vous détruira, vous et tout ce à quoi vous tenez ».

Vous pouvez également faire l’autruche.

Ou attendez que votre sympathique généraliste commence à proposer des cliniques de « suicide assisté ».




Qu’en est-il de la campagne de vaccination contre la polio à Gaza ?

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Il y a deux semaines, le premier cas de polio a été détecté à Gaza depuis 25 ans, laissant un enfant de dix mois partiellement paralysé et obligeant l’Organisation mondiale de la santé à prendre des mesures décisives.

Des médecins ont été envoyés à Gaza avec plus d’un million de doses de vaccin antipoliomyélitique, dans le but de vacciner 640 000 enfants en un temps record.

Israël et le Hamas ont même convenu d’une pause « humanitaire » de quelques heures par jour dans les bombardements pour permettre la vaccination.

La bonne nouvelle, selon l’OMS, c’est que tous ces efforts ont été couronnés de succès jusqu’à présent et qu’ils ont permis de vacciner plus d’enfants qu’ils ne l’avaient prévu.

… Le monde entier a poussé un soupir de soulagement.

Heureusement, les enfants affamés et sans-abri de Gaza n’attraperont pas la polio alors qu’ils sont accroupis sous les décombres de leurs maisons, priant pour que la prochaine série de bombes à fragmentation ne les atteigne pas.

Il arrive parfois qu’une information soit diffusée et que la première réaction soit simplement : « Attendez… quoi ? ».

Avant, c’était un événement semi-régulier, mais depuis le « covid », c’est devenu presque quotidien. C’est l’une de ces histoires. Je ne la gobe tout simplement pas.

L’enfant paralysé devait en fait recevoir son premier vaccin contre la polio le 7 octobre de l’année dernière — le même jour que les « inondations d’Al-Aqsa », si l’on peut y croire (il se trouve que je ne peux pas, mais de plus en plus, je ne peux pas vraiment croire quoi que ce soit).

Pourquoi Israël accepterait-il des « pauses humanitaires » pour vacciner des enfants qu’il a apparemment l’intention de réduire en miettes ?

Si l’on peut arrêter de faire exploser des enfants parce que l’on ne veut pas qu’ils meurent de la polio, ne peut-on pas arrêter de faire exploser des enfants parce que l’on ne veut pas qu’ils meurent d’avoir été explosés ?

N’oubliez pas que, même avant la dernière « guerre » unilatérale, Israël privait Gaza de vivres, d’eau et d’énergie depuis des années.

Pourquoi les vaccins constituent-ils une exception ?

Pourquoi la vaccination contre la polio est-elle une priorité aujourd’hui ?

Imaginez que Dark Vador se batte en duel contre Obi Wan Kenobi dans un couloir de l’Étoile de la mort, chaque coup de sabre étant destiné à porter un coup mortel, mais qu’il interrompe le combat pour avertir le vieil homme de la présence d’un panneau « Attention : sol mouillé » derrière lui.

C’est un peu le même sentiment que lorsqu’ISIS a soudainement mis fin aux attentats-suicides pendant la « pandémie ».

La seule explication qui me vient à l’esprit est qu’il existe une sorte de priorité absolue lorsqu’il s’agit de récits. La guerre l’emporte sur le changement climatique, mais les vaccins l’emportent sur la guerre, et ainsi de suite.

C’est une façon de renforcer l’importance vitale de la vaccination — même les ennemis qui se font exploser dans une guerre s’arrêteront pour faire vacciner leurs enfants (avant de les faire exploser). Les vaccins sont à ce point importants.

Il s’agit là d’un nouveau rebondissement narratif étrange qui remet en question le véritable objectif et la motivation de la guerre de Gaza dans son ensemble.

Ou peut-être s’agit-il simplement d’un symptôme de la vie dans un monde dément, dirigé par des personnes démentes à des fins démentes.

Ou peut-être s’agit-il d’un fil conducteur qui finira par mener ailleurs.

À terme, ne soyez pas surpris si les médias commencent à dire que « la guerre est une menace pour la santé publique, car elle rend les pandémies plus probables », ou que le « cessez-le-feu sur la polio est porteur d’espoir pour l’avenir » et que c’est la rampe de lancement d’une nouvelle poussée du message du gouvernement mondial « entendons-nous bien ».




Les États-Unis pillent l’Europe depuis 1917

[Source : Dialogue Franco-Russe]

Avec Claude Janvier, écrivain, auteur de « L’État profond français » publié chez KA Éditions,  »Les démasqués: qui dirige réellement le monde? »
https://www.fnac.com/a18261736/Claude-Janvier-Les-demasques
00:00 Irina Dubois s’adresse aux abonnés
01:45 L’état profond et son fonctionnement par Claude Janvier
02:25 Black Rock
03:53 La programme Alladin
05:31 Vanguard ou the Vanguard Group
08:26 Bill Gates
10:20 Georges Soros ( revolutions oranges et virosologie)
11:31 GAFAM et le fond Carlyle
12:43 Jeff Besos
14:20 Le climat
15:38  »Les Etats-Unis doivent harceler la Russie »
16:16 Les anglo-saxones rêvent d’envahir la Russie
17:44 L’Otan et leur guerre financière
18:58 Poutine n’avait pas de choix
19:50 Qui alimente la guerre?
21:06 Le monde unopilaire n’est pas prêt à céder
22:35 Les populations européennes et la bataille pour l’Ukraine et les médias mainstream
24:23 Les chaînes alternatives
24:48 Le Nouvel Ordre Mondial
25:30 L’état profond français: le public et le privé
28:07 Comment s’est fait élire EM? Sylvain Fort
29:12 Sociétés autoroutières françaises
31:11 Les 4 clubs secrets de France
32:45 Les élections aux Etats-Unis




La France, sa Constitution, ses usages et son nouveau Premier ministre1

Plongée en eaux troubles dans les méandres de notre « démocratie républicaine »

Par Alain Tortosa

Nous français avons la chance de vivre dans un régime parlementaire démocratique.

Notre Cinquième République voulue par le général de Gaulle en 1958 réunit le tour de force de combiner démocratie et stabilité gouvernementale. Quand l’on sait que nous français ne sommes d’accord sur strictement rien, il est formidable de voir notre Président et nos députés élus à la majorité.

Un mode de scrutin favorisant la démocratie à n’en point douter

Quelle formidable légitimité pour notre chef d’État actuel d’avoir eu 27,8 % des voix au premier tour des présidentielles2 de 2022 et qui, grâce à la magie des deux tours, a été élu avec 58 % des suffrages exprimés, preuve du soutien indéfectible de la majorité des Français.

Imaginez que 48 747 876 Français sont inscrits sur les listes électorales. Parmi eux 9 783 058 personnes ont voté pour lui au premier tour, soit 20 % des inscrits. Comment oser douter de la légitimité de l’Élu. Notez que je ne suis pas tout à fait précis, car si l’on tient compte du nombre de français en âge de voter3 on chute sous la barre des 19 % qui ont choisi un Président « élu avec 58 % des voix ». Si j’étais taquin, je pourrais même écrire que 14 % des Français l’ont sélectionné pour devenir Président.

Là où cela devient tragi-comique, c’est si l’on observe l’abstention4 au premier tour (source gouvernement). Celle-ci représente 11892648 électeurs inscrits (soit 25,04 % des inscrits) qui ne sont pas allés voter versus 9783058 (20,7 % des inscrits) pour Macron.

Les abstentionnistes sont arrivés en tête de l’élection présidentielle de 2022.
Le premier parti de France a affirmé : « Aucun des candidats ne me représente ! »

Imaginez un régime, bien évidemment délirant, restons sérieux que diable, dans lequel le poste de Président serait laissé vacant selon le désir de la majorité relative des Français, ce serait à n’en pas douter le contraire de la démocratie.

À ce stade vous pouvez être rassuré devant la vigueur du pays de la révolution et des droits de l’homme.

Poursuivons :

Le système est encore plus « juste » pour l’élection de nos représentants du peuple, nos députés qui siègent à l’Assemblée nationale.

Ici encore, un scrutin à deux tours permettant à chaque membre d’être élu au 2tour avec plus de voix qu’il n’en a eu au 1er, démocratie oblige. Ici encore le vainqueur rafle tout et devient député de sa circonscription tandis que les autres n’ont qu’à aller pleurer chez leur mère et obtenir un poste bien mérité dans l’administration.

Attention je crache sur le scrutin à deux tours sans proportionnelle qui nous met à l’abri d’une représentation réelle, mais la proportionnelle intégrale à un tour protège tout autant les puissants de ce monde. Ici point de nécessité de magouilles et d’alliance jusqu’à l’élection (sauf pour les petits partis qui risqueraient de n’avoir aucun député). Tout se joue après les élections pour faire des alliances permettant de constituer un gouvernement. Grâce à celles-ci le parti arrivé majoritaire avec le plus de députés peut purement et simplement être écarté du futur gouvernement « dans l’intérêt du peuple ».

Le découpage électoral

Il faut bien créer des circonscriptions pour représenter l’ensemble du territoire. Imaginons que l’électorat du Président Macron soit dans les grandes villes et les autres à la campagne. Imaginez qu’il y ait plus d’électeurs qui sont contre lui que l’inverse. Comment s’en sortir ? Dans un scrutin national, il obtiendrait moins de députés.

Qu’à cela ne tienne, il suffirait de diviser les zones où Macron est majoritaire en un maximum de circonscriptions (une circonscription = un député) et inversement.

Imaginez aussi un fief dans lequel une majorité de la population serait favorable à l’élection d’un candidat autorisé à se présenter, mais néanmoins « anti-démocrate ». Il suffirait alors de découper cette zone en trois parties puis d’affecter chaque morceau à une circonscription voisine dans lesquelles ce candidat est minoritaire, ainsi la démocratie en sortirait gagnante, car il ne pourrait pas devenir député.

Rassurez-vous tout ceci n’est que fiction, il ne saurait exister dans notre beau pays.

« On est bien loin du principe d’égalité devant le suffrage de un homme, une voix” qui supposerait que chaque circonscription ait un nombre d’habitants équivalent », commente Thomas Ehrhard, professeur de science politique à l’université Paris‐Assas.5

Pour celles et ceux qui s’interrogeraient, ne vous inquiétez pas, un tel découpage est légal et conforme à la Constitution.

Les alliances « naturelles »

Imaginez maintenant que vous soyez des partis dits « de gauche » qui, pris séparément, ne représentent pas grand-chose. Si vous partiez seul au combat, vous seriez certain de perdre, ce qui serait un drame pour l’avenir de la nation à n’en point douter.

Mais alors que faire pour convertir une réalité minoritaire en une majorité absolue ?

C’est très simple, il suffit de faire semblant d’être du même avis. C’est ainsi que des partis pro-européens vont s’allier à des partis anti-européens ou des partis pro-libéralisme avec des partis anticapitalisme. Et si nous l’appelions le NFP, le Nouveau Front Populaire, afin de réveiller la nostalgie des vieux socialistes !

La démocratie va ainsi parler en contraignant les électeurs de chaque sensibilité, soit à s’abstenir en disant « je ne mange pas de ce pain-là » et donc être ignorés, soit en votant pour ce « truc » qui ne les représente pas uniquement dans l’espoir d’avoir des députés.

Grâce à ses alliances de façade plus ou moins contre nature, ce NFP va pouvoir franchir le seuil du premier tour et ainsi obtenir largement plus de députés que si il n’avait pas renié ses idéaux. C’est ainsi que celui-ci a obtenu le plus de députés aux dernières élections législatives au détriment de candidats qui seraient arrivés devant sans ces alliances.

Nombre de ces députés doivent leur poste à cette alliance NFP. Mais cela ne les empêche pas, une fois élus, de déchirer leur carte NFP et de reprendre leur indépendance en créant un groupe à l’Assemblée.

Un candidat PS qui n’aurait JAMAIS pu être élu député sans cette alliance contre nature va, non pas siéger dans le groupe NFP, mais dans celui du PS. Si l’on se réfère au premier tour des élections présidentielles, le PS a obtenu 1,75 % des voix au niveau national. Grâce à cette alliance, les socialistes ont obtenu 66 sièges sur 577 à l’Assemblée6, soit 11 % (alors qu’ils représentaient 1,75 %).

C’est un des points qui nous permet de noter à quel point notre démocratie est vivante, bien vivante et respectueuse des choix du peuple.

Les désistements de circonstance ou le renvoi d’ascenseur

Nous avons pu voir que sans alliance tel ou tel parti aurait des résultats lamentables, voire aucun député.

« Nous voulons bien nous rallier à vous au premier tour, mais au second vous vous désisterez à notre bénéfice dans certaines circonscriptions. »

Prenons l’exemple des écologistes ou plutôt de EELV, Europe écologie les verts. Ils représentent tellement « rien » qu’ils sont déjà une alliance7 entre quatre ou cinq partis.

Ce conglomérat de factions a obtenu 4,6 % des exprimés au premier tour des présidentielles. Par miracle, ils se retrouvent avec plus de vingt élus8. Si nous étions dans un scrutin à la proportionnelle, pourquoi pas, mais ce n’est pas le cas. Si les écologistes se présentaient honnêtement sans alliance plus ou moins contre nature au premier tour et surtout sans désistement malhonnête au 2tour, la logique voudrait qu’avec un scrutin majoritaire il y ait zéro (0) député écolo. Mais heureusement, la démocratie a parlé et c’est légal. C’est ainsi que des grandes villes ont à leur tête un maire écologiste intégriste (pléonasme) alors même qu’ils sont ultra-minoritaires dans le paysage politique.

C’est encore plus drôle ou plus pitoyable avec Anne Hidalgo, PS qui s’est présentée aux élections présidentielles avec ses 1,75 % de voix au premier tour et qui par miracle se retrouve maire de Paris qui n’est même pas élu au suffrage universel.

La fraude ?

C’est un non-sujet. Il ne saurait y avoir fraude dans un pays démocratique occidental. Seules les républiques bananières trichent, mais pas les sociétés civilisées.

Élections présidentielles 2022.

« Au cours de la soirée, France 2 a présenté des chiffres erronés comme des résultats provisoires remontant directement du ministère de l’Intérieur »

« Sur le plateau de l’émission, un journaliste présente le décompte des voix obtenues par les deux candidats dans les bureaux de vote ayant achevé le décompte. Marine Le Pen est alors créditée, en valeur absolue, de 13 899 494 voix, contre 13 697 236 pour son adversaire soit plus de 200 000 voix d’écart en faveur de la première. À la fin de cette séquence (171e minute), les scores provisoires sont encore plus élevés : 14 432 396 voix pour Le Pen, et 14 214 825 pour Macron — toujours avec un avantage apparent pour la première. »

« En revanche, France 2 a clairement basculé dans l’incohérence une heure quarante-cinq après cette première présentation, quand Jean-Baptiste Moreau est revenu pour attribuer 11 558 051 voix à la candidate Rassemblement National… soit 2,9 millions de voix de moins qu’auparavant. Macron étant pour sa part crédité de 13 949 092 voix validées, soit 315 000 de moins qu’une heure et demie plus tôt9. »

Ah, ces ordinateurs, on ne pas leur faire confiance !

Évoquons aussi les dernières législatives.

Ceci est un extrait d’une vidéo de François Asselineau10

« Qu’est-ce que l’on voit et bien on s’aperçoit qu’à la sortie des urnes le candidat arrivé en tête c’était le candidat du Front populaire avec 34,08 %, suivi du candidat macroniste la candidate macroniste qui se trouvait être la candidate sortante avec 32 %, suivi du candidat du Rassemblement national avec 18,03 %… et à droite vous voyez les résultats après intégration des votes électroniques vous voyez que cette fois-ci c’est la candidate de renaissance qui passe de 32 à 39,94 % c’est-à-dire qu’elle gagne quasiment 8 points avec les votes par Internet elle devient numéro 1 en revanche le candidat du Front populaire passe de 3408 à 2978 c’est-à-dire qu’en fait il perd plus il perd plus de 4 points avec 2978 et il rétrograde à la 2e place… »

Il est bien connu que les électeurs de la majorité présidentielle n’aiment pas se déplacer pour voter tandis que les électeurs des autres partis détestent les ordinateurs, c’est un fait scientifique qui fait consensus. Phénomène bien connu aux USA lors des dernières présidentielles.

Toute personne autorisée a ses chances

J’avais oublié ce petit détail. Il n’est pas possible de se présenter à l’élection présidentielle sans la signature de grands électeurs. Notons qu’une réforme initiée par le Président Hollande rend les parrainages publics. N’espérez donc pas recueillir ceux-ci si vous n’êtes pas UE-compatible.

Après ce n’est pas le pire, n’importe qui peut se présenter aux législatives, mais vous n’avez aucune chance si vous n’avez ni fortune, ni soutien d’un parti politique ou de lobbies. D’autant que plus votre parti a eu de bons résultats aux précédentes élections, plus il est bien placé dans les sondages et plus il aura son financement assuré. Si l’on ajoute le fait que les législatives sont à scrutin majoritaire à deux tours, un illuminé (personne qui proposerait une autre politique) n’a strictement aucune chance de devenir député. Si par malheur il arrivait en tête du premier tour avec une majorité relative, le jeu des alliances, des désistements et du « barrage » le condamne au 2tour. C’est ainsi que le système protège la démocratie de toute alternance réelle et se borne aux chaises musicales et à la posture.

Les médias mainstream garants du pluralisme

Il ne faut pas les oublier. Ceux-ci ne vivent que par les subventions sans compter la consanguinité existante entre les journalistes et les politiques. Vous verrez beaucoup de mari de, de nièce de, de beau-père de, de copain de promo de… et autres liens de famille.

Entre les sondages qui ne sont absolument pas truqués et le fait que les petits candidats n’ont pas la parole (ici encore c’est fonction de vos précédents résultats et des intentions de vote) les dés sont jetés d’avance.

Tout est bien verrouillé pour protéger notre démocratie dans laquelle vous avez le droit de dire au plus grand nombre absolument tout ce qui est autorisé par ceux qui sont déjà au pouvoir.

De grands débats sont organisés tous les jours entre celles et ceux qui sont du même avis, disons qui adhèrent au socle commun. N’espérez pas voir jour après jour pendant des heures, des joutes verbales entre des pro-euro et anti-euro. Un anti purement et simplement sera privé de vitrine médiatique.

C’est bien pourquoi les réseaux sociaux peuvent présenter une menace pour la démocratie en permettant la circulation de pensées déviantes. Les médias mainstream étant pour leur part les porte-parole du ministère de la vérité.

Le député-maire et le cumul des mandats

Autrefois un maire pouvait se présenter pour devenir député et rester maire. Une campagne a donc été lancée pour dire « c’est dégueulasse, il va palper deux fois et en plus il n’a pas le temps de faire les deux ».

Sur le papier ce n’est pas faux, mais quand on voit comment les bancs de l’Assemblée sont vides (sauf le jour où il y a les caméras et encore..) on peut se dire qu’ils ont du temps libre.

Le cumul des mandats est ainsi devenu interdit, pardon je précise, le cumul de CES mandats est impossible par contre pour les autres on peut se lâcher.

Le seul hic est que maire est la seule fonction politique pour laquelle l’élu est en contact direct avec ses électeurs. Un député-maire qui rentrait au village le week-end devait rendre des comptes au risque d’entendre « Mais crétin, pourquoi as-tu voté cette loi qui va détruire notre agriculture » sans compter que le maire est souvent enraciné dans le tissu local, issu du monde du travail ou de l’entreprise et non un professionnel de la politique.

Avec la loi sur le non-cumul c’est « open-bar », tu peux voter toutes les saloperies qui sont « bonnes pour le peuple » sans avoir à rendre de comptes.

Grâce à cela le député a « gagné en indépendance » et n’a plus à subir le « lobby du peuple qui est trop bête pour comprendre ».

Les castors ou l’art du barrage

N’oubliez pas la stupidité par nature du peuple (je ne serais pas forcément opposé à cette affirmation au regard de son comportement durant la plandémie, l’Ukraine et le réchauffement climatique).

Il faut le protéger comme on empêcherait un enfant de 6 ans de changer de sexe. Pardon, l’exemple n’est pas bon, autant un enfant n’est pas assez mature pour décider ce qu’il mange ou de l’heure de son coucher, autant il est en capacité de déterminer si le Tout-Puissant s’est planté en l’affublant d’un mauvais genre. Mais je m’égare une fois de plus.

Notez que cette procédure de barrage n’est viable que dans les pays comme notre lumineuse république qui ont eu l’intelligence d’instaurer des scrutins à deux tours sans proportionnelle.

La question se résume en :

« Comment faire en sorte que le français vote bien ? »

C’est assez simple, il suffit de lui mettre un épouvantail devant les yeux. En France celui-ci s’appelle le RN (Rassemblement National). Le jeu consiste à faire croire dans un premier temps que le parti est un parti de résistance, de lutte contre, etc. tout en laissant passer l’information que ce n’est pas vraiment un parti comme les autres, mais qu’il est comme les autres. Il est très important de faire en sorte que ce parti obtienne le meilleur ou second score au premier tour des élections tout en faisant en sorte que celui au pouvoir soit aussi qualifié en bonne place pour le deuxième tour.

Faire monter dans les esprits et les sondages le parti de la honte est un boulot à plein temps qui se prépare en amont en faisant volontairement des lois immondes afin de bien faire monter le RN.

La bascule à 180 degrés s’opère entre les deux tours.

Les médias ne vont cesser de vous expliquer le contraire de la semaine précédente. C’est là que les castors interviennent :

« Il faut faire barrage au RN au second tour. »

Les castors, les moutons suiveurs, les poissons rouges sans mémoire et autres autruches qui ne veulent pas voir vont alors renier leurs opinions politiques et voter pour le parti présidentiel afin de « faire barrage » aux forces du mal antidémocratiques qui sonneraient le glas de nos libertés si chères à nos dirigeants. Le maître mot est « front républicain » face à un parti qui a tout à fait le droit de se présenter et d’avoir des députés, mais pas trop.

Et c’est ainsi que la démocratie sort victorieuse, le parti au pouvoir voué à l’échec du fait du rejet massif de la population se retrouve légitimement vainqueur des élections avec une majorité confortable.

« Ah on l’a échappé belle, c’était moins deux avant le retour de la censure ou de la dictature, mais restons sur nos gardes, car le bruit des bottes n’est pas loin. »

Tout le travail jusqu’aux prochaines élections consistera à faire de nouvelles lois, de nouvelles destructions de l’économie, du tissu social, de nos traditions, de nos valeurs afin de faire remonter « le parti de la haine ». N’hésitez pas à saupoudrer le tout d’éducation sexuelle à la sodomie dès 6 ans si la sauce ne prend pas bien.

L’article 49.3 garant de la stabilité et donc de la démocratie

Ah que ferions-nous sans lui ? Dans notre belle République, le gouvernement propose les lois et les députés les votent (ou pas). Notez que les élections à deux tours sans proportionnelle permettent généralement au Président en exercice d’obtenir une majorité absolue. Ainsi le parlement est de fait une simple chambre d’enregistrement des lois proposées par le gouvernement, stabilité institutionnelle oblige.

Donc officiellement une loi ne peut pas passer sans l’aval de la majorité des Français via leurs représentants.

Notez qu’auparavant les législatives et les présidentielles étaient décalées dans le temps. C’était une très mauvaise idée, car le peuple qui avait eu l’intelligence de voter pour le « bon » Président pouvait se lasser et risquait d’engendrer une perte de la majorité à l’Assemblée. Bien heureusement nous avons remédié à cela en faisant coïncider les élections présidentielles suivies peu de temps après par les législatives.

Le Président pouvait ainsi raisonnablement se dire :

« Ils ont été assez cons pour voter pour moi comme Président, il est logique de penser qu’ils seront toujours aussi cons dans quelques jours lors des législatives. »

C’est bien d’être optimiste, mais il faut penser à tout. Malgré toutes ces précautions indispensables au bon fonctionnement des institutions, un accident peut se produire, et ainsi se retrouver avec un Président et un gouvernement qui n’ont pas la majorité à l’Assemblée.

D’aucuns, des ignorants de la réalité démocratique, pourraient prononcer des insanités du type « c’est très bien cela permet de faire des lois qui sont dans le compromis et qui reflètent la diversité des opinions politiques. »

C’est du grand n’importe quoi, comme si les représentants du peuple pouvaient savoir ce qui est bien pour les français.

Ainsi est né l’article 49.3 pour pallier les accidents de majorité. Pour résumer :

« Je suis le chef suprême, je fais ce que je veux et je vous emmerde. »

Pratiquement le gouvernement décide de faire passer sa loi « bonne pour le peuple » sans demander l’avis des députés, ce qui est la moindre des choses lorsque l’on désire protéger la démocratie.

Histoire que l’arnaque ne soit pas trop visible et que les députés ne commencent pas à dire des phrases ridicules du type « mais alors on sert à quoi », il a été ajouté « la motion de censure ».

Celle-ci dit que lorsque le gouvernement dégaine son « Uno, je vous emmerde », une majorité absolue de députés peut dire « Contre Uno, c’est moi qui gagne ». Dans cette hypothèse le gouvernement est démissionnaire et il y a de nouvelles élections législatives.

Cette motion de censure est peu réalisée dans les faits même si une écrasante majorité de députés est contre le Président. Ils ne se mettront jamais d’accord pour le renverser, car la soupe est trop bonne et « Rien ne me dit que je serai réélu d’autant plus que je n’ai fait que défendre mes intérêts au détriment des Français pendant ces années ». Et puis il y a les cadeaux pour convaincre de changer d’avis « si tu ne votes pas la motion, tu auras ton autoroute ou ta foire aux bestiaux que tu réclames depuis si longtemps ». De petits arrangements entre personnes de bonne volonté toujours là pour défendre l’intérêt commun.

La motion de censure

Voyons un peu son fonctionnement dans le détail. Elle est théoriquement l’arme absolue de contrôle du gouvernement par le Parlement.

Il en existe plusieurs types dont une à l’initiative de l’Assemblée.

« L’Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d’une motion de censure. Une telle motion n’est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l’Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu’à la majorité des membres composant l’Assemblée11. »

Il existe un délai obligatoire entre le dépôt de la motion et le vote afin de laisser le temps au gouvernement de corrompre convaincre un maximum de députés afin qu’ils changent d’avis, plaisir d’offrir.

Si plus de 50 % des députés votent favorablement pour la censure (une abstention ou un « contre » valent « contre »), alors l’ensemble du gouvernement est censuré, y compris le Premier ministre.

Celui-ci a alors obligation de présenter sa démission au Président de la République, il n’a pas le choix. Il serait fou de douter encore du niveau démocratique de notre République.

En revanche le Président ne semble pas obligé de l’accepter. L’article 8 dit que le Président nomme et met fin aux fonctions du Premier ministre, pas qu’il est obligé. Quand bien même il serait contraint de l’accepter, rien ne lui interdit de le renommer dans les minutes qui suivent, elle est pas belle la vie !

C’est donc bien le Président qui aurait le dernier mot et qui pourrait dire « fuck » aux députés qui votent une motion de censure si tel est son bon plaisir.

L’article 16, les pleins pouvoirs12

« Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés (1) d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel…

Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. »

Avec cet article le Président détient le pouvoir législatif ET exécutif en devenant un dictateur officiel, mais néanmoins légal.

C’est à lui d’apprécier la réalité des menaces et les mesures à prendre. Attention il a l’obligation de respecter la Constitution, il ne peut pas faire tout et n’importe quoi, hélas. Il lui est par exemple impossible de reporter les élections présidentielles, car la durée du mandat est inscrite dans la Constitution.

Pour quelle durée ?

Même si les présidents des chambres peuvent saisi le CC, même si le CC rendait un avis défavorable, celui-ci n’est pas contraignant.

Le parlement continue d’exister, mais ne dispose plus d’aucun pouvoir, il devient totalement consultatif (en même temps ça ne change pas grand-chose). Précisons que l’Assemblée ne peut être dissoute pour de nouvelles élections durant cette période.

Donc en théorie l’article 16 pourrait être légalement activé durant la durée totale du mandat présidentiel, au bon vouloir du roi.

C’est bien une sorte d’article 16 que nous avons vécu durant le Covid avec son « conseil de défense » et une mise au ban de l’Assemblée alors même qu’il n’avait pas été dégainé.

La destitution du Président

Il ne saurait y avoir de « vraie » démocratie sans possibilité de destitution du Président. C’est l’article 68 de la Constitution13 qui l’autorise.

Extrait :

« Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour… Sa décision est d’effet immédiat.
Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l’assemblée concernée ou la Haute Cour. »

Oui, mais, car il ne saurait y avoir de démocratie sans « oui, mais ».

Les modalités sont décrites par une loi14 qui détaille la procédure et ses conditions, dont les suivantes :

  • À savoir que la décision doit être motivée. Et oui, il ne suffit pas d’écrire « c’est un pauvre type qui passe son temps à la plage et dans des boîtes échangistes » pour justifier la mise en branle de l’action. « Motivée » signifiant qu’il va falloir décrire les manquements graves, preuves à l’appui avec des bases juridiques. Sinon bye bye la destitution.
  • Le bureau de l’Assemblée vérifie sa recevabilité. Sans son aval point de destitution.
  • Puis examen par la commission permanente compétente en matière de lois constitutionnelles. Même punition si elle dit non. Notez que chaque Assemblée (députés, sénateurs) doit entériner par sa propre commission.
  • Un bureau de Haute Cour censé être le reflet de toutes les opinions politiques est constitué.
  • Une commission est constituée qui peut entendre le Président.
  • Des débats sont organisés.
  • La majorité des deux tiers de la Haute Cour (Assemblée+Sénat) doit voter la destitution pour qu’elle soit actée.

Tout ceci est bien joli, mais virtuellement impossible dans les faits. Comment voulez-vous qu’un Président ait gravement manqué à ses devoirs, qu’il fût coupable de haute trahison durant plusieurs mois ou années sans la complicité des députés et des sénateurs ?

Il serait à la fois courageux ou suicidaire d’oser voter la destitution d’autant plus si l’on rate son coup, c’est la fin d’une carrière.

Le Président peut-il refuser de quitter son poste ou reporter les élections15 ?

La réponse est non ou plutôt « pas impossible, mais compliqué ».

Pour aller plus loin, les deux options possibles semblent :

  • Changer la Constitution. Si les députés et sénateurs réunis en congrès (à la majorité des 3/5) modifiaient la Constitution un Président en fin de mandat pourrait rester. Il semble y avoir peu de limites aux réformes16 constitutionnelles hormis vouloir rétablir la royauté absolue. Il semblerait donc que rien n’interdirait un changement de Constitution qui entérinerait le titre de Président à vie si elle était votée. Je ne suis pas certain que le Congrès se fut opposé à un prolongement du mandat présidentiel s’il était arrivé à échéance au plus fort de la « crise Covid » (au même titre qu’un Zelensky a supprimé les présidentielles jusqu’à nouvel ordre).

  • Pourquoi ne pas évoquer le dérèglement climatique et introduire la possibilité dans l’article 16 de la Constitution ? « L’urgence climatique est grave, je reste Président jusqu’à son entière résolution ». L’hypothèse constitutionnelle pour proroger un mandant présidentiel n’a rien d’utopique.
  • L’empêchement. C’est, semble-t-il, la seule raison prévue par les institutions pour reporter l’élection présidentielle. L’article 7 de la Constitution précise :
    • « Si, dans les sept jours précédant la date limite du dépôt des présentations de candidatures, une des personnes ayant, moins de trente jours avant cette date, annoncé publiquement sa décision d’être candidate décède ou se trouve empêchée, le Conseil constitutionnel peut décider de reporter l’élection. »

Avant d’expliciter l’article, je voudrais préciser qu’il semblerait n’y avoir aucune précision quant à la durée du report. Est-elle en jours, en semaines, en mois, en années. Sinon le meilleur moyen de reporter une élection semble le coma d’un candidat. Quand on sait que les gouvernements n’hésitent pas à tuer, le coma est envisageable. Et un coma on sait quand il commence, mais pas quand il finit, il peut même durer 20 ans ce qui permet de voir venir.

Le Conseil constitutionnel17

Il est constitué de neuf membres nommés par le Président, l’Assemblée et le Sénat pour une durée de 9 ans et renouvelé par tiers.
C’est la plus haute juridiction et il n’est contrôlé par aucune juridiction garant de son « indépendance ».

Question posée à Google IA :

« Que se passerait-il si le Conseil constitutionnel était “hors la loi” qu’il ne respecte pas la Constitution ? »

Réponse :

« Si le Conseil constitutionnel, gardien de la Constitution, venait à la violer lui-même, cela créerait une crise institutionnelle sans précédent et remettrait en cause la légitimité de l’ensemble de l’ordre juridique français. »

Si d’aventure il y avait collusion entre celui-ci et le Président de la République, aucune institution n’aurait le pouvoir de l’arrêter.

Nous pouvons nous interroger une fois de plus sur la constitutionnalité du Conseil de défense lors de la crise Covid. Aucune transparence, secret défense, Parlement écarté des décisions.

« Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de saisine ou de contestation spécifique visant à déterminer si le Conseil de défense utilisé pour gérer la crise de la COVID-19 était constitutionnel ou non18 »

Il serait légitime dans un État de droit de s’interroger sur le fait que collusion il y a eu entre le Président, le Conseil constitutionnel, mais aussi avec les parlementaires.

Dans cette hypothèse, si le forfait était révélé, il ne resterait que les instances européennes qui pourraient peut-être faire garde fou, dans l’hypothèse où elles ne seraient pas elles-mêmes complices et corrompues.

L’Union européenne

C’est sans doute un des plus beaux remparts pour protéger la démocratie. Le modèle français est formidable, mais nous n’étions pas à l’abri du dérapage, de la tuile qui grippe la machine. Je ne sais pas, imaginez que l’on mette des droits de douane pour ne pas être envahis par des produits alimentaires bourrés de produits chimiques mortels ou sur des biens de consommation fabriqués par des enfants esclaves qui meurent littéralement dans des mines.

C’est là que l’UE arrive pour sauver la liberté et la démocratie.

Notez que les Français ont majoritairement voté « non » à 55 % lors du référendum de 2005 sur la création d’une Constitution européenne. Mais comme ils avaient « mal » voté, il a été décidé de faire le Traité de Lisbonne en 2007 pour corriger le tir. Un simple ajustement technico-administratif et non un coup d’État antidémocratique comme le laisseraient entendre certains.

On laisse aux pays membres un Président, un gouvernement, des chambres basses et hautes, des élections et des votes de lois. On fait même encore semblant d’avoir une Banque de France alors même que l’on a perdu le privilège de battre monnaie. Sans compter la perte de souveraineté en termes de flux migratoires. Il n’y a qu’à voir la politique de Meloni en Italie, prétendue d’extrême droite qui a dû se coucher et rentrer dans les rangs face à la pression de l’UE. Certains se félicitent néanmoins de son succès en matière de diminution des immigrants illégaux tandis que d’autres remarquent une augmentation des immigrés légaux supérieure à la diminution des illégaux.

Si d’aventure la France ou tout autre pays de l’UE propose une loi, elle doit d’abord demander la permission à l’UE et inversement nous avons l’obligation d’adhérer à toutes les lois et directives européennes. Il est donc gouleyant de voir encore des Français férus de démocratie déposer un bulletin de vote pour une politique qui n’est absolument plus décidée dans l’hexagone.

Vous pourriez me dire « votons alors lors des élections européennes ». Ce serait oublier que le Parlement européen tel qu’il a été créé n’est qu’une façade, une nouvelle illusion de démocratie. Dans les faits il ne décide de rien. Tout le pouvoir est dans la Commission européenne qui, bien entendu, n’est pas constituée d’élus, mais de technocrates plus ou moins corrompus influencés par les lobbies.

Les lois liberticides ? Mais non, pour nous protéger !

Je ne reprendrai ici que quelques exemples, mais il y en a tellement.

La Constitution dévoyée par un Conseil constitutionnel a permis :

  • Les mandats de masque obligatoire.
  • Le confinement de toute une population en bonne santé, sans procès ni condamnation préalable.
  • Les tests PCR.
  • Le passe vaccinal pour faire du sport, aller au restaurant et j’en passe.
  • La vaccination obligatoire pour les soignants, pompiers, gendarmes, etc.
  • La vaccination obligatoire avec 11 « vaccins », des dizaines d’injections dès le plus jeune âge alors que tout être humain est libre d’accepter ou refuser un traitement.
  • La reconnaissance faciale dans certains lieux et qui sera bientôt généralisée.
  • L’obligation de jeter sa voiture en parfait état de fonctionnement dans certaines zones.
  • L’obligation de faire des travaux d’isolation pour louer et bientôt vendre son bien immobilier.
  • La censure sur les réseaux sociaux et la fermeture des médias alternatifs,
  • La persécution pour pensée déviante et mise au ban de la société pour peu que vous ayez une certaine aura médiatique.
  • etc.

Tout ceci et bien d’autres interdits toujours pour notre bien sont possibles et valorisés dans notre belle République garante des droits de l’homme. Elle va bien entendu autoriser le crédit social : N’aura accès à son argent que celui qui répond aux critères du bon citoyen qui mange bien, se déplace bien, vote bien, obéit bien et pense bien.

La preuve de la réalité démocratique par les urnes

Je vous invite à faire les vérifications si vous doutez.

Second tour19 des élections législatives 2024 :

  • Nouveau Front Populaire 7 005 499 voix, 25,6 % des voix, 178 députés.
  • Ensemble pour la république (Macron) 6 314 609 voix, 23,15 % des voix, 150 députés.
  • Rassemblement national 10 110 088 voix, 37,05 % des voix, 142 députés.

Vous ne rêvez pas, le parti qui a fait le plus de voix a largement moins de députés, c’est donc bien la preuve d’une république bien huilée.

Petit point

Ne croyez pas que je sois à court d’arguments et d’éloges sur notre système. Nous sommes à l’abri de la dictature chinoise ou de Poutine et il serait bien que vous ne l’oubliiez pas en mettant votre bulletin de vote dans une urne ! Sans blague y’en a marre des Français qui se plaignent tout le temps.

Pour résumer la démocratie à la française :

  • Un scrutin qui donne une majorité de façade à une minorité.
  • Un scrutin qui invisibilise les mauvais Français abstentionnistes qui votent blanc.
  • Un découpage électoral aux petits oignons pour respecter « one man, one vote ».
  • Des alliances pour éviter que les électeurs ne se trompent en élisant les mauvaises personnes.
  • Des désistements pour ne pas fausser la représentation et récompenser les plus méritants
  • Absolument aucune fraude.
  • Tout citoyen « comme il faut » a ses chances pour représenter le pays.
  • Les médias mainstream garants d’un pluralisme circonscrit aux seuls partis existants autorisés par le ministère de la vérité.
  • La suppression du cumul des mandats qui était irrespectueux du peuple et lui donnait beaucoup trop de pouvoir.
  • L’art du barrage contre les « extrémistes » qui ont parfois le droit de se présenter, démocratie oblige, mais pas d’être élus (en nombre) pour faire contre-pouvoir.
  • L’article 49.3 qui permet d’imposer des lois « bonnes pour le peuple » dont le parlement peut ne pas vouloir.
  • La motion de censure très risquée pour les députés (la soupe est bonne) et au bon vouloir du Président.
  • L’article 16, les pleins pouvoirs du roi.
  • La destitution du Président, une mission quasi impossible.
  • Le report des élections présidentielles, pas utopique.
  • Le Conseil constitutionnel garant de la démocratie ou complice de la dictature ?
  • L’Union européenne et les traités supranationaux qui interdisent toute initiative nationale en nous protégeant malgré nous. 100 % des décisions politiques sont externes à l’hexagone et même à l’UE.
  • Et bien entendu toutes les lois liberticides qui n’ont pour seul objectif que de nous « protéger ».

Avez-vous compris que le Président n’est pas choisi par le peuple, qu’il détient le pouvoir absolu (mais finalement sur rien) et que les députés sont là uniquement pour le décorum.

Ressaisissons-nous et cessons de douter de la vigueur de notre démocratie et de nos institutions qui garantissent son expression grâce au jeu des chaises musicales appelées « alternance ».

La nouvelle France de 2024

Vous pourriez souligner ici ma « brillante » démonstration me permettant ainsi de conclure mon texte. Ce serait oublier les derniers événements extraordinaires que nous venons de vivre.

Petit rappel. Les élections européennes20 se sont déroulées en France le 8 et 9 juin 2024. Cette élection étant à la proportionnelle et à un tour, a permis de constater la déculottée subie par le parti du Président.

Avant les dernières législatives, le gouvernement avait une majorité relative de députés lui permettant de gouverner le plus « démocratiquement » grâce au 49.3. Et ce d’autant plus que lorsque la gauche disait « je vais déposer une motion de censure », la droite rétorquait « jamais je ne vais m’allier avec eux », et inversement, ceci garantissant l’impossibilité de le renverser.

C’est alors que notre grand Président, fervent défenseur de l’esprit de la démocratie républicaine française, a pris la décision de dissoudre l’Assemblée, car tel est son droit et que rien ne l’y obligeait.

Il a déclaré le 9 juin 2024 :

« Confiance en notre démocratie. Que la parole soit donnée au peuple souverain, rien n’est plus républicain. Cela vaut mieux que tous les arrangements, toutes les solutions précaires21. »

Il ne fallait pas être un grand devin pour savoir qu’il aurait encore moins de députés qu’avant. Il ne pouvait ignorer qu’aucune majorité ne pourrait se dégager au regard du résultat des européennes. La gauche NFP et la droite RN ne pouvant pas rafler plus de la moitié des députés.

C’est ainsi que le 16 juillet, le gouvernement présenta sa démission. Il fallait donc un nouveau Premier ministre.

La nomination d’un Premier ministre

Contrairement à ce qu’un extra-terrestre pourrait imaginer, ce n’est pas au camp arrivé en tête de nommer le Premier ministre, cela n’aurait aucun sens dans une démocratie digne de ce nom.

Non, non, c’est au chef de l’État, au Président de le nommer.

Donc après de multiples tractations cette gauche de bric et de broc ayant obtenu le plus de députés grâce au système électoral a réussi à se mettre d’accord et proposer un nom. Une personne de qualité et de talent qui, pour ajouter de l’eau au moulin de sa légitimité, a annoncé les jours suivants son coming-out en indiquant qu’elle était homosexuelle.

Cela aurait dû fonctionner étant donné que quelques mois plus tôt le Premier ministre avait déclaré à l’Assemblée que sa propre homosexualité était la preuve de la vigueur de la démocratie française.

Hélas, il n’en fut rien. Le Président a très mal vécu qu’on lui suggère, voire lui impose, le nom du 1er ministre, mettez-vous un peu à sa place. Il est alors devenu tout rouge comme Soupalognon y Crouton22, et a hurlé :

« C’est moi le chef, c’est moi qui décide. Alors ce sera pas elle, na ! »

Et de rajouter :

« Puisque c’est comme ça, je vais d’abord aller voir les JO avec mes copains-ines et la cérémonie la plus belle de l’univers puis après les vacances je déciderai quand je voudrai, double na ! »

Il est vrai que la Constitution23 le lui permet.

Article 8 :

« Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.
L’article 8 alinéa 1 lui permet de choisir le Premier ministre. »

Strictement rien ne l’oblige à choisir un Premier ministre issu du camp du parti arrivé en tête des élections législatives et rien ne le contraint à un délai. Elle est pas belle la vie ?!

Le 9 juin celui-ci avait précisé qu’il allait donner la parole au peuple, non pas qu’il allait la respecter !

Le Président de l’Assemblée nationale

« Quatrième personnage de l’État, le Président de l’Assemblée nationale joue un rôle essentiel en matière d’organisation de travail parlementaire et de direction des débats en séance publique. Sa place au sein des institutions républicaines lui confère par ailleurs des fonctions de représentations et de diplomatie importantes.
Le Président de l’Assemblée nationale est une figure majeure de la vie politique française, du fait de sa place au sein des institutions de la République, de sa contribution essentielle au bon fonctionnement de l’Assemblée, mais aussi du fait de la responsabilité qui lui échoit de moderniser l’Assemblée, de l’ouvrir aux citoyens et d’assurer son rayonnement dans le monde24. »

Le mode de nomination :

« La première séance est présidée par le doyen d’âge, qui organise l’élection du président parmi les députés. L’élection se fait à bulletin secret, à la tribune de l’hémicycle. Pour être élu, un député doit avoir la majorité absolue des suffrages exprimés aux deux premiers tours, ou la majorité relative au troisième25. »

Je pourrais dire que nous avons alors vécu une apothéose, mais il y en a une par semaine. Pourtant cette élection représente un cas d’école.

En premier lieu rien n’oblige de confier la présidence de l’Assemblée au groupe qui compte le plus de députés non, mais ! La parole est donnée au peuple dans un premier temps puis l’on peut démocratiquement s’asseoir sur les résultats.

Voici comment s’est déroulé le scrutin26 :

  • Au premier tour la présidente sortante, Mme Yaël Braun-Pivet était en troisième position : 124 voix. Une élection à la proportionnelle (comme au 3e tour) aurait scellé son destin.
  • Au deuxième tour elle passe en tête avec une majorité relative grâce à des désistements et probablement des accords entre amis.
  • Et au troisième tour, elle l’emporte avec une majorité relative et 13 voix d’avance.

Elle est donc « réélue » au poste de Présidente de l’Assemblée nationale alors même que les Français ont réaffirmé avec force le refus de la politique de son camp.

Pour celles et ceux qui l’ignorent, c’est la même qui avait déclaré à l’Assemblée le 10 octobre 2023 :

« Madame la Première Ministre, Mesdames et messieurs les membres du gouvernement, Mesdames et messieurs les députés, chers collègues,
Horreur, sidération, angoisse, le monde est aujourd’hui en état de choc devant la violence de l’attaque terroriste qui a frappé Israël.
Devant cette barbarie, je veux redire ici qu’Israël est un pays ami à qui je veux réaffirmer, au nom de la représentation nationale, notre totale solidarité et notre soutien inconditionnel27. »

Puis lors de la deuxième séance du mardi 28 mai 2024 à l’Assemblée nationale28, suite à plusieurs interventions pro-israéliennes, M. Sébastien Delogu député se lève et brandit un drapeau palestinien.

Mme Braun-Pivet déclare alors :

« Monsieur Delogu, je prononce un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal. Je saisirai le bureau. C’est inadmissible ».

Puis lors de la reprise de séance :

« le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni. Il a décidé de proposer à l’Assemblée de prononcer à l’encontre de M. Sébastien Delogu la censure avec exclusion temporaire… »

« la censure avec exclusion temporaire emporte de droit la privation, pendant deux mois, de la moitié de l’indemnité parlementaire allouée au député. Elle entraîne l’interdiction de prendre part aux travaux de l’Assemblée et de reparaître dans le Palais de l’Assemblée jusqu’à l’expiration du quinzième jour de séance qui suit celui où la peine a été prononcée. »

L’histoire de sa réélection ne s’arrête pas là. En effet, 17 ministres devenus députés ont participé au vote. Or elle a remporté le suffrage avec seulement 13 voix d’avance. Sans la participation des 17 ministres, elle aurait perdu.

Le problème est que la constitution interdit d’être à la fois député ET ministre.

D’aucuns ont crié au loup arguant que leur participation était illégale. Mais que nenni, je vous rappelle que bien qu’occupant toujours des postes de ministres, bien que continuant à travailler au ministère et signant des ordonnances, ils étaient ministres « démissionnaires », et n’étaient donc pas à la fois ministres et députés. CQFD. L’histoire ne dit pas si certains avaient la double paye. En revanche des politiques ont la double nationalité.

La réélection de Mme Braun au perchoir est donc totalement légale quand bien même les Français venaient de rejeter la politique du gouvernement de M. Macron coup sur coup, aux européennes et aux législatives.

Nomination du nouveau Premier ministre, mais pas trop vite, avec la complicité des médias

Le Président a donc mis 51 jours après la démission de l’ancien Premier ministre pour en nommer un nouveau29. Ne vous en offusquez pas, notre Constitution le lui permet.

Pendant cette période inédite, les médias ont affublé les ministres encore en exercice du terme « ministres démissionnaires », nullement prévu par les textes.

Encore plus abracadabrantesque, nous avons eu droit à 51 jours de discussions médiatiques pour essayer de déterminer quel Premier ministre serait préférable. Il devenait naturel et même logique d’envisager de nommer un ministre qui ne serait pas issu du groupe parlementaire ayant le plus de députés. Garder l’ancien 1er ministre pouvait même s’envisager, après tout pourquoi pas, la Constitution l’autorise.

L’usage veut que lorsque le parti présidentiel perd les élections on rentre alors en période dite de cohabitation. La cohabitation c’est quand le Président est d’un camp et le Premier ministre issu de l’opposition arrivée en tête.

Ici M. Macron en a décidé autrement comme la Constitution lui en donne le droit. Ce qui devait être une cohabitation ne sera qu’un simple remaniement entre amis.

Le Premier ministre Michel Barnier ainsi nommé par le Président est issu de la droite LR, parti qui a obtenu 5,41 % des suffrages et 39 sièges, versus 142 sièges pour le RN ou 178 pour le NFP.

Ceci est totalement légal,

Voyez-vous ce qu’est devenue la « parole souveraine » des Français ?

Le Premier ministre qui va diriger la France est issu d’un parti choisi par 3 % des inscrits.

« La nomination d’un ministre issu du parti arrivé en tête des élections eût provoqué une instabilité », peut-être, mais une instabilité crée par qui ?

Ceci confirme que les Français ont le droit de voter, mais uniquement s’ils votent « bien ». Comme durant le Covid où quelques fois les députés ont « mal » voté, par exemple en censurant de la dictature. Qu’à cela ne tienne un nouveau vote était organisé à deux heures du matin pour voter « bien ».

Parlons un peu du petit Michel « nouveau venu » dans la politique avec ses 73 ans et élu député pour la première fois30 il y a 46 ans.

C’est un ancien Commissaire européen qui a plaidé pour la Constitution européenne, le traité de Lisbonne, négocié (contre) le Brexit, favorable à l’Armée européenne et à la vaccination obligatoire pour tous contre le Covid. Un grand démocrate et patriote s’il en est.

Synthèse de sa carrière politique et de ses liens avec l’industrie pharmaceutique aux laboratoires Mérieux :

« Voici une synthèse globale des liens entre Michel Barnier et le groupe Mérieux, ainsi que ses responsabilités politiques entre 2006 et 2020 :
2006 : Nommé vice-président de Mérieux Alliance31.
2007-2009 : Ministre de l’Agriculture et de la Pêche en France.
2010-2014 : Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services.
2015 : Rejoint le conseil d’administration de Mérieux NutriSciences.
2016-2020 : Négociateur en chef pour le Brexit.
Janvier 2020 : Intègre le conseil de la Fondation Mérieux.
Août 2020 : Démissionne de la Fondation pour éviter un conflit d’intérêts.
Cela montre ses rôles mêlant sphères politique et privée durant cette période32. »

« Biomérieux33 : parmi les plus fortes hausses du SBF 120 à la mi-séance du jeudi 5 septembre 2024 », jour de nomination du 1er ministre. L’action est passée de 101,10 € le 4 septembre à 107,90 € le 5 à 11 h puis 109 € le 9 septembre34.

Notons aussi le discours de passation de pouvoir de Attal qui ne raconte pas ce qu’il a fait de merveilleux pour la France et les Français comme 1er ministre, mais qui donne à Barnier la liste des travaux à mener. Le « voici ce que j’ai fait » est ainsi devenu « voici ce que vous avez à faire » ce qui en dit long sur la fonction de Premier ministre dans notre ripoublique.

La suite encore plus jouissive ?

N’étant pas dans le secret des dieux (des démons, devrais-je écrire), ne sachant pas, qui, décide, je ne peux qu’écouter les bruits de couloir et faire de la prospective.

Pour autant certaines affirmations sont étayées.

Le Président Macron :

  • Se sait supérieur.
  • Pense avoir un destin (pour l’instant c’est celui de destructeur).
  • Aime le pouvoir et ne veut pas le lâcher.

Trois mandats, dictateur démocrate à vie ?

C’est un secret de polichinelle que d’affirmer qu’il voudrait un troisième mandat, mais la Constitution semble le lui interdire.

Il y aurait bien la solution de placer une potiche pendant cinq ans, s’arranger pour qu’il foire tout s’il est dans le camp adverse ou réussir s’il est dans son camp puis revenir ensuite, mais cela ne ressemble pas au personnage qui désire rester le porteur de lumière.

Que dit l’article 6 de la constitution35 ?

« Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct.
Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. »

Fin de la discussion ? Bien sûr que non, il nous faut lire ce qui est écrit et peser chaque mot.

Ici nous devons nous pencher sur :

  • Le mot « mandats ». Un mandat correspond à 5 ans. Si le Président ne va pas au bout de son deuxième mandat (par exemple en démissionnant) c’est qu’il n’en a effectué qu’un seul. Il pourrait donc se présenter non pas pour un troisième mandat, mais pour un deuxième, car il n’en aurait réalisé qu’un seul. Il serait possible de s’appuyer sur la décision du Conseil d’État36 du 25 octobre 2022.
    « Avis relatif aux conditions de cumul dans le temps du mandat de président de la Polynésie française ». M Fritch voulait briguer un troisième mandat. Ayant repris en cours de route le mandat de Gaston Flosse, son premier mandat n’avait duré que 4 ans. Le Conseil d’État a rendu un avis favorable à l’exécution d’un troisième mandat du président Édouard Fritch.

  • « consécutifs » Le sens de l’adjectif est limpide : « Qui se suit dans le temps37 » c’est-à-dire sans interruption. Si le Président ne va pas au bout de son deuxième mandat, cela signifie qu’il ne sera plus Président. Durant cette période la Constitution veut que le Président du Sénat prenne le relais. L’article 7 de la constitution38 précise :
    • « En cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement constaté par le Conseil Constitutionnel saisi par le Gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres, les fonctions du Président de la République, à l’exception de celles prévues aux articles 11 et 12 ci-dessous, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat. »

De fait, quand bien même on nommerait « mandat », un mandat incomplet de moins de 5 ans (ce qui semble contraire aux textes), il n’y aurait pas continuité entre les deux premiers mandats et le troisième, ce qui est autorisé par la Constitution.

Ces deux mots « mandats » et « consécutifs » autorisent le Président de la République à démissionner puis se représenter pour un deuxième mandat complet ou un troisième mandat non consécutif en toute légalité. Un Président qui démissionnerait tous les 4 ans 11 mois et 30 jours pourrait se représenter à vie et garder son poste « démocratiquement » en cas de réélection.

N’ayez crainte, dans sa grande indépendance le Conseil constitutionnel ainsi que les constitutionnalistes de plateau ne manqueraient pas de souligner la légalité de l’opération si elle était voulue par M. Macron. D’autant plus que la personnalité politique qui s’y opposerait serait accusée de lâcheté et d’être un mauvais joueur.

« Tenez-vous ce discours parce que vous êtes un fervent défenseur de la Constitution ou avez-vous peur que je ne vous batte une fois de plus ? »

Le peuple suivra, parce qu’il suit toujours, ne vous en déplaise.

Machiavel ?

À moins de faire de Macron le dernier des crétins, ce qui serait une erreur tactique, c’est la seule hypothèse qui tienne la route.

  • Avec son impopularité il eût été débile de dissoudre l’Assemblée en espérant récupérer sa majorité.
  • Il eût été débile de choisir un 1er ministre qui va être détesté des vrais députés macronistes (naïfs), du Nouveau Front Populaire et du Rassemblement National. D’autant plus que ces derniers sont dans l’obligation de faire foirer ce gouvernement pour se présenter en sauveurs aux prochaines présidentielles. Inversement Macron avait intérêt à nommer un Premier ministre NFP ou RN pour lui mettre des bâtons dans les roues et le griller pour l’avenir.
  • Au lieu de cela il a choisi un Premier ministre « ami » qui en toute logique ne pourra pas gouverner, car sans majorité.

Le fait est qu’il aurait pu terminer son mandat tranquillement en faisant un minimum de réformes. En provoquant la dissolution et en choisissant un Premier ministre qui n’aura pas de majorité, il fait le choix du chaos. Et devant le chaos, que fait un « grand » chef d’État ?

Il démissionne !

Ou il choisit de basculer dans la dictature franche et massive avec des lois martiales !

Dans les deux cas, il ouvre la porte à sa présence pour les prochaines années. Comme à son habitude il sera le pompier pyromane, le destructeur sauveur de la situation.

Conclusion ?

Tout ceci s’apparente aux jeux du cirque. Une pièce de théâtre, un jeu de chaises musicales qui fait croire que « le peuple est souverain ».

La Cinquième République est une dictature recouverte d’un vernis démocratique. Tout n’est qu’illusion, tel le Canada Dry, ça a la couleur de la démocratie, le goût de la démocratie, mais cela n’en est pas. N’importe quel pays non ami qui oserait avoir de telles institutions serait qualifié de dictature par les mêmes moutons qui s’offusquent lorsque l’on ose affubler la France du terme.

J’imagine que celles et ceux qui ne savent pas lire, qui croient vivre en démocratie doivent avoir un peu de mal à déglutir ou à s’asseoir tant leur fondement doit être douloureux ces jours-ci.

Mais non, je plaisante, pour les prochaines élections n’oubliez pas : « voter est un geste civique ! »

Merci

Alain Tortosa39
8 septembre 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240908-france-institutions-democratie.pdf





Climat — L’ONU appelle à une « alerte rouge » mondiale malgré les évidences

[Source : echelledejacob.blogspot.com]

La récente hausse des températures en 2023 et au premier semestre 2024 peut s’expliquer entièrement par des facteurs naturels, et non par une crise climatique incontrôlable. Un puissant phénomène El Niño, l’éruption sans précédent du volcan sous-marin Hunga Tonga et un maximum solaire d’une intensité inattendue ont tous contribué à la hausse des températures mondiales — nul besoin d’un épouvantail du CO2.

L’éruption du Hunga Tonga est particulièrement significative, car elle a injecté une quantité extraordinaire de vapeur d’eau — environ 150 millions de tonnes — dans la stratosphère. La vapeur d’eau est un puissant gaz à effet de serre, bien plus puissant que le CO2, et le volume ajouté à l’atmosphère est un facteur à court terme distinct — bien que souvent ignoré — des températures récentes.

L’éruption du Tonga est sans précédent dans l’ère moderne en termes d’apport de vapeur d’eau stratosphérique, et ses effets persisteront probablement, bien qu’à un degré de plus en plus faible, pendant plusieurs années encore (étude).

Parallèlement, l’activité solaire a dépassé les attentes ces derniers mois, le maximum solaire actuel affichant un nombre de taches solaires presque deux fois supérieur aux prévisions officielles. Bien qu’il soit encore bien plus faible que les puissants cycles du XXe siècle, le SC25 ajoute des niveaux d’énergie plus élevés que prévu au système climatique de la Terre.

Le puissant phénomène El Niño de 2023 est un autre facteur naturel et cyclique de réchauffement climatique.

Malgré ces facteurs naturels temporaires, qui peuvent à eux seuls expliquer la chaleur récente, les autorités continuent de véhiculer un discours fondé sur la peur. L’ONU, par l’intermédiaire de ses agences météo et climatique, s’est emparée de cette flambée et a lancé un appel à une « alerte rouge » mondiale.

La directrice générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Celeste Saulo, fait partie de celles qui tirent la sonnette d’alarme :

« Il est clair que les températures augmentent… au-delà de ce que nous souhaiterions… [ce que nous attribuons à] une action climatique insuffisante. »

On ne sait pas exactement dans quelle mesure Saulo souhaite un réchauffement. Je suppose qu’un peu de réchauffement est acceptable, compte tenu de sa formulation, et aussi du fait que le froid tue 15 fois plus de personnes aux États-Unis que la chaleur :

Les chiffres sont encore plus prononcés à l’échelle mondiale.

La chaleur est préférable, selon les données :

Une fois de plus, si l’on présente une année et demie anormalement chaude comme un motif d’inquiétude, un prétexte pour mettre en œuvre des politiques destructrices de prospérité qui visent à asservir les pauvres et à donner du pouvoir aux puissants, il faut la replacer dans son contexte. Les forces naturelles actuellement en jeu — des injections de vapeur d’eau sans précédent, El Niño et un cycle solaire plus fort que prévu — signifient que ces augmentations de température peuvent être entièrement expliquées par la variabilité naturelle, et non par une crise incontrôlable induite par le CO2.

Le discours politique néglige ces mécanismes naturels, les minimise ou les ignore carrément, et des chefs comme Saulo amplifient consciencieusement l’urgence au détriment de la logique. L’establishment perpétue des messages fondés sur la peur, utilisant n’importe quel temps pour faire avancer son argumentaire en faveur d’une « action climatique ».

Malgré l’impact significatif et évident du Hunga Tonga sur le réchauffement climatique, les scientifiques établis continuent de travailler dur pour le minimiser. Un article de juillet 2024 dans le Journal of Geophysical Research : Atmospheres soutient qu’à la fin de 2023, tous les effets climatiques de l’éruption se seraient complètement dissipés. En ce qui concerne spécifiquement l’impact du Hunga Tonga sur la récente hausse des températures : « Nous pouvons en toute confiance l’exclure comme un contributeur important », affirme l’auteur principal Andrew Dessler, directeur du Center for Climate Studies de Texas A & M.

Je souligne ceci :

Le rapport de mélange de vapeur d’eau dans la stratosphère est un indicateur climatique clé après l’éruption sous-marine sans précédent du Hunga Tonga-Hunga Haʻapai. Ce graphique « interactif » fait partie d’un nouveau site Web que je suis en train de coder et qui sera lancé demain (6 septembre).

Si vous comptez injecter plus de 10 % de vapeur d’eau supplémentaire dans la stratosphère, si vous combinez cela avec un maximum solaire à peu près correct et si vous ajoutez une cerise sur le gâteau El Niño, alors vous pouvez vous attendre à un feu d’artifice. D’un autre côté, maintenant que ces trois facteurs naturels s’affaiblissent (quoique lentement), les années à venir devraient nous ramener là où nous nous étions arrêtés début 2023 (c’est-à-dire en dessous du niveau de référence) :

Source




La nanotechnologie de la modification climatique : un instrument de tyrannie mondiale

[Source : arcaluinoe.info]

Par Radovan Dluhý

Bonjour, je suis Radovan, de la République tchèque, et j’adresse mes salutations aux participants du Forum de Chisinau. Je suis désolé de ne pas avoir pu venir parce que j’ai appris l’existence du forum ce mois-ci et que j’ai déjà d’autres engagements et une présentation en Slovaquie la semaine prochaine. J’ai donc appelé ou j’ai donné un nom à ma présentation : « La nanotechnologie de la modification climatique : un instrument de tyrannie mondiale ».

Je pense que je vais en quelque sorte poser les bases de ce vers quoi nous nous dirigeons. Ce qui semble être le principal objectif des mondialistes, tel que décrit par exemple par Patrick Wood, c’est une sorte de technocratie mondiale. De nombreux experts parlent d’un système totalitaire mondial.

Et je pense que la modification climatique, les nanotechnologies de modification du climat, pourrait être une sorte d’outil formidable pour les mondialistes afin d’atteindre cet objectif. Je me concentre sur ce sujet depuis plus de dix ans et je continue d’apprendre, car il est très complexe. Il comprend de nombreux éléments et facteurs différents et on peut l’envisager sous différents angles.

Je vais donc essayer de vous donner une vue d’ensemble afin que vous compreniez comment la modification et la manipulation du climat peuvent être utilisées à cette fin. Je pense qu’il est important de mentionner que cet effort pour créer une sorte d’ordre totalitaire dans le monde est en cours depuis longtemps et a été prédit et écrit, par exemple, par Huxley dans le Meilleur des mondes ou dans 1984 d’Orwell. Il n’y a donc rien de vraiment nouveau.

Récemment, Klaus Schwab, du Forum économique mondial, dans son livre La Grande Réinitialisationet dans de nombreuses autres de ses présentations, a expliqué que nous vivions la quatrième révolution industrielle et que les humains allaient faire partie du monde numérique. Il convient également de mentionner le professeur israélien Yuval Harari, qui parle beaucoup de ces sujets, à savoir que les humains n’auront pas de libre arbitre et qu’ils sont déjà, comme il le dit, des êtres piratables. Il parle beaucoup du transhumanisme.

Je pense donc que c’est très lié au sujet dont je vais parler. Il y a longtemps, Ray Kurzweil, l’expert de Google et de l’intelligence artificielle, a parlé de la façon dont — je pense que c’était il y a 20 ans — les nanobots circuleront dans nos veines et seront connectés au nuage 1. Comment la manipulation des conditions météorologiques s’inscrit-elle dans tout cela ? Il suffit de comprendre que la modification du temps peut se faire par des moyens chimiques, biologiques ou par l’utilisation d’ondes électromagnétiques.

Et nous pouvons vraiment changer le temps et le climat, comme vous le verrez. Les efforts de modification du temps remontent aux années 1940, avec le projet Cirrus 1947 entre le gouvernement américain, General Electrics et certains scientifiques comme Irving Langmuir, qui a reçu le prix Nobel de chimie, je crois. Dès 1962, le vice-président Lyndon Johnson a déclaré que celui qui contrôle la météo contrôlera le monde.

On voit donc déjà poindre l’idée que la météo peut être utilisée pour contrôler le monde, pour contrôler les gens. Il a également déclaré (et je cite) que depuis l’espace, les maîtres de l’infini auraient le pouvoir de contrôler la météo terrestre, de provoquer des sécheresses et des inondations, de modifier les marées et d’élever le niveau des mers, de dévier le Gulf Stream et de transformer les climats tempérés en climats glacials. Il s’agit donc de déclarations très audacieuses de la part du vice-président et, plus tard, du président des États-Unis.

Permettez-moi également de citer le secrétaire à la défense des États-Unis, William Cohen, qui, en 1997, a déclaré qu’il existait déjà des moyens, comme il le dit, et je le cite à nouveau, de modifier le jeu climatique des tremblements de terre, des volcans, à distance grâce à l’utilisation d’ondes électromagnétiques. Dès le début et la fin des années 1960 et 1970, nous voyons comment la météo peut être utilisée comme une arme, n’est-ce pas ? Permettez-moi de citer quelques exemples : le projet Nil Bleu, découvert ou exposé par des journalistes américains dans les années 1960, qui montrait comment la CIA manipulait la météo pour provoquer des sécheresses et endommager la récolte de canne à sucre à Cuba, ou encore la tristement célèbre manipulation de la météo, la guerre météorologique au Viêt Nam. Je voudrais également mentionner une étude récente réalisée par des scientifiques suisses, intitulée « Réévaluation de l’expérience suisse de suppression de la grêle à l’aide de techniques de permutation », qui montre que l’énergie de la grêle est renforcée lors de l’ensemencement.

Essentiellement, leur étude montre que la grêle peut être créée par des méthodes d’ensemencement des nuages, n’est-ce pas ? Il s’agit donc d’une méthode chimique et biologique utilisée pour manipuler les conditions météorologiques. C’est donc très important. Les conditions météorologiques extrêmes, la grêle, la pluie, les inondations, les sécheresses sont des outils qui peuvent être utilisés pour affamer les gens, n’est-ce pas ? Pour leur faire perdre leurs biens, pour les donner à bas prix.

Nous avons également des points de vue diplomatiques contemporains qui montrent que cela est déjà en train de se produire. Forbes vient de publier un article sur la guerre des nuages, l’Iran se plaignant qu’Israël, la Turquie et les Émirats arabes unis volent les nuages, créant ainsi une sécheresse en Iran. Un conflit diplomatique très similaire oppose l’Inde et la Chine.

La Chine a en effet transformé le Tibet en usine d’ensemencement de nuages en installant des milliers de générateurs d’ensemencement de nuages. Il est donc très important de comprendre cela. Permettez-moi également de mentionner les ondes électromagnétiques et la manière dont elles peuvent être utilisées.

À titre d’exemple, je vous signale une entreprise située aux Émirats arabes unis, qui s’appelle Climate Global Control Trading. Sur son site web, elle explique comment elle peut utiliser une technologie ionosphérique très avancée pour la gestion des conditions météorologiques qu’elle peut en fait transférer. Je cite leur site web, où les masses d’air des zones surveillées des océans Indien et Pacifique s’étendent sur une zone de 3 millions de kilomètres carrés.

C’est énorme, c’est à peu près la superficie de l’Inde. Une entreprise prétend donc pouvoir déplacer les rivières atmosphériques et créer des conditions météorologiques extrêmes. Et là, je pense que nous pouvons parler de changement climatique parce qu’ils peuvent changer le temps sur une zone aussi grande que l’Inde.

Je pense que nous pouvons parler sans risque d’intervention climatique. Il en va de même pour la Chine, dont j’ai déjà parlé. Dans un article récent, la Chine affirme qu’elle dispose d’une technologie lui permettant de modifier le temps sur une zone de plus de 5 millions de kilomètres carrés.

C’est vraiment énorme. Enfin, la manipulation et la modification du temps se dirigent vers les nanotechnologies. On voit de plus en plus dans les brevets, dans les expériences, l’utilisation de nanoparticules. Par exemple, j’aimerais mentionner les scientifiques du MIT, un article paru dans le MIT Technology Review intitulé Scientists Advance Cloud Seeding Capabilities with Nanotechnology (Les scientifiques font progresser les capacités d’ensemencement des nuages grâce aux nanotechnologies), dans lequel le Dr Zou explique comment ils ont conçu et fabriqué un nanocomposite poreux d’oxyde de graphite 3D et de nanoparticules de dioxyde de silice pour la modification des conditions météorologiques.

Cela fait donc longtemps que nous nous penchons sur les nanotechnologies. Et si je dis « depuis longtemps », c’est que oui. En 1996, notre université a rédigé un document de réflexion intitulé Weather as a Force Multiplier Owning the Weather in 2025 (La météo en tant que multiplicateur de force — s’approprier la météo en 2025).

C’est l’année prochaine qu’ils prétendent pouvoir maîtriser la météo. Et si vous regardez certains des graphiques de ce document, vous serez choqués d’apprendre que dès les années 1990, ils affirmaient pouvoir utiliser différents produits chimiques pour manipuler le temps. Et ils mentionnent ce qu’ils appellent les « nuages intelligents ».

Ils peuvent créer des nuages intelligents avec de la poussière intelligente. Nous sommes ici dans le domaine des nanotechnologies pour la manipulation du temps. La poussière intelligente est un système composé de nombreux minuscules systèmes microélectromécaniques, tels que des capteurs, des robots. Ou d’autres dispositifs capables de détecter la lumière, la température, les vibrations, le magnétisme ou les produits chimiques. Ils fonctionnent généralement sur un réseau informatique sans fil et sont répartis sur une certaine zone pour effectuer des tâches, généralement de détection grâce à l’identification par radiofréquence. Nous sommes donc dans le domaine des recherches menées par le Dr Michalcza, qui montre que les nanorobots circulent dans le corps des personnes non vaccinées.

Et je dirais, à l’issue de mes recherches, que c’est précisément la modification des conditions météorologiques, la géo-ingénierie, qui est l’une des causes du placement, de la libération de nanotechnologies qui finissent dans notre sang et nos veines. Je pourrais donc parler de bien d’autres choses et j’espère qu’un jour nous pourrons nous rencontrer et discuter davantage des dangers de la modification du climat pour contrôler les humains et les sociétés et créer la tyrannie mondiale dont j’ai parlé au début. Je crois que j’ai atteint les 15 minutes.

Je tiens donc à vous remercier et à vous souhaiter de passer un bon moment à Chisinau ce week-end. Et encore une fois, j’espère pouvoir vous rencontrer, Ray et vous tous, dans un avenir proche. Je vous remercie de m’avoir écouté et je vous envoie mes salutations de la République tchèque.

Au revoir.





« Édition génétique » ou « modification génétique » — Quelle est la différence ?

Par Kit Knightly

En avez-vous entendu parler ? Les cultures et le bétail génétiquement édités sont là pour résoudre tous nos problèmes !
Oui, tout — des pandémies à la crise du coût de la vie en passant par le changement climatique — est sur le point de s’améliorer.
N’est-ce pas un soulagement ?

Il y a cinq jours, le WaPo a rapporté que les « généticiens » :

« s’efforcent de modifier génétiquement le microbiome des vaches et, ce faisant, d’éliminer les émissions de méthane. »

Trois semaines plus tôt, le même journal parlait d’arbres génétiquement édités pour la fabrication de papier.

Au Royaume-Uni, on peut s’attendre à ce que le premier blé génétiquement édité soit récolté cette année. Aux États-Unis, les feuilles de salade génétiquement éditées ne sont pas loin derrière.

Le Japon a approuvé les « super-tomates » qui peuvent « faire baisser la tension artérielle » il y a des années maintenant.

Des pommes de terre génétiquement éditées sont créées en Amérique du Sud. Du blé en Égypte. Coton et maïs en Éthiopie.

En 2022, j’ai rapporté que des aliments génétiquement édités étaient déjà vendus au public comme étant « moins chers », « plus nutritifs » et « prévenant de futures pandémies ».

Il y a deux semaines, le Japan Times déclarait :

« Il est temps d’entrer dans une nouvelle ère d’aliments génétiquement édités. »

Au cas où vous seriez inquiets, permettez-moi de vous assurer qu’ils parlent d’aliments génétiquement édités, ce qui est très bien, et NON d’organismes génétiquement modifiés (OGM), dont nous savons tous qu’ils sont néfastes.

Mais quelle est la différence réelle ?

Il est parfois difficile de s’y retrouver, notamment parce que les médias ont encore tendance à utiliser les termes de manière interchangeable (par exemple, l’article du Japan Times mentionné ci-dessus utilise « génétiquement édité » dans le titre, mais « OGMs » dans le sous-titre).

Pour plus de clarté, consultons la fiche d’information DEFRA du gouvernement britannique datant de 2021 [accentuation ajoutée] :

L’édition de gènes ne doit pas être confondue avec la modification génétique (connue sous le nom d’OGM). Les organismes génétiquement modifiés sont ceux dans lesquels l’ADN d’une espèce différente a été introduit dans une autre espèce. Les organismes génétiquement édités ne contiennent généralement pas d’ADN d’espèces différentes, mais des changements qui seraient apportés plus lentement à l’aide de méthodes de sélection traditionnelles.

… avez-vous repéré la faille ?

Zoomons pour voir de plus près :

Les organismes génétiquement édités ne contiennent généralement pas d’ADN provenant d’espèces différentes.

Hmmm. Quel drôle d’endroit pour insérer le mot « généralement ». Une personne cynique pourrait dire que sa présence vide toute la phrase de son sens.

Qu’à cela ne tienne, soyez assurés qu’il existe bel et bien une différence, même si cette différence est en grande partie d’ordre réglementaire.

Encore une fois, cette information est tirée de la fiche d’information du DEFRA :

À l’heure actuelle, à la suite d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne en 2018, l’édition de gènes est réglementée de la même manière que la modification génétique. Le gouvernement britannique mène des consultations sur la modification de ces règles en Angleterre, ce qui permettrait d’utiliser la recherche sur l’édition de gènes pour produire des cultures et du bétail bénéfiques.

Ah, intéressant…

Seriez-vous surpris d’apprendre que le gouvernement britannique vient de modifier ces règles, par le biais du Genetic Technology (Precision Breeding) Act 2023.

Dès à présent, l’ancien règlement sur les organismes génétiquement modifiés ne s’applique plus aux organismes « génétiquement édités ».

La loi elle-même renonce à l’expression « génétiquement modifié » au profit de « élevé avec précision » (probablement parce que cela semble plus naturel), et définit un organisme « élevé avec précision » comme suit :

(2) Aux fins de la présente loi, un organisme [animal ou plante] est « élevé avec précision » si :
(a) toute caractéristique de son génome résulte de l’application de la biotechnologie moderne,
(b) chaque caractéristique de son génome résultant de l’application de la biotechnologie moderne est stable,
(c) toute caractéristique de son génome qui résulte de l’application de la biotechnologie moderne aurait pu résulter de procédés traditionnels, en liaison ou non avec des techniques de sélection seules, et
(d) son génome ne contient aucune caractéristique résultant de l’application d’une technique de modification artificielle autre que la biotechnologie moderne.

… ce qui reste assez vague.

Il est certain que la différence entre « génétiquement modifié » (GM) et « génétiquement édité » (GE) risque de devenir essentiellement sémantique.

J’ai noté dans mon article précédent que la campagne de relations publiques en faveur de l’édition génétique était mondiale. Et la pression du Royaume-Uni en faveur de la déréglementation se reflète également dans le monde entier — ce qui est toujours remarquable en soi.

En février de cette année, l’Union européenne a voté en faveur d’un « assouplissement de la réglementation relative aux cultures génétiquement modifiées ».

Il y a trois semaines, le Genetic Literacy Project, basé aux États-Unis, titrait : « Dans l’espoir de réduire l’utilisation des pesticides, la Suisse se rapproche de la légalisation de l’édition génétique des cultures ».

Il y a quelques jours, on apprenait que la « Food Standards Australia New Zealand » (FSANZ) utiliserait une « nouvelle définition » des organismes génétiquement modifiés qui exclurait les cultures génétiquement éditées.

Toutes ces discussions sur la déréglementation et les « nouvelles définitions » devraient faire lever un sourcil à tout le monde. Il est clair que le potentiel est là pour créer la mère de toutes les failles.

Les nouvelles ne sont pas meilleures de l’autre côté du nouveau rideau de fer.

La Russie a toujours été la nation la plus farouchement opposée aux OGM, interdisant leur importation, leur culture et leur distribution sur son territoire. C’est une source d’espoir pour ceux qui investissent dans l’idée que la Russie, et les nations BRICS en général, s’opposent à la dystopie naissante qui se développe à l’Ouest.

Malheureusement, la Russie investit depuis 2019 des milliards de roubles dans l’« édition de gènes ».

La Chine suit la même voie. En mai 2023, il a été rapporté que :

Après des décennies d’interdiction, la Chine commence à planter des cultures génétiquement éditées.

Exactement un an plus tard, la Chine a officiellement approuvé le blé génétiquement édité pour la consommation humaine.

Il semble donc que les cultures génétiquement éditées soient au menu, quel que soit le vainqueur de la très attendue troisième guerre mondiale.

Les gouvernements et les grandes entreprises agricoles du monde entier saluent l’essor de la toute nouvelle et brillante technologie de « l’édition génétique », laissant les réglementations sur la stupide « modification génétique » à l’ancienne dans une salle vide.

C’est tout simplement la façon dont le monde évolue dans l’ère post-Covid, post-vérité, où les pouvoirs en place recadrent, redéfinissent et réinterprètent les mots selon ce qu’ils jugent nécessaire. Les faits sont temporaires. La réalité est malléable. Modifiez Wikipédia et vous avez changé l’Histoire. Si jamais vous en avez besoin, vous pouvez simplement la changer à nouveau.

Jusqu’à présent, nous avons parlé des différences supposées entre « génétiquement modifié » et « génétiquement édité », peut-être devrions-nous prendre un moment pour discuter de certaines similitudes.

Par exemple, les semences et les cultures génétiquement éditées et génétiquement modifiées pourraient être brevetées, ce qui donnerait un pouvoir énorme à quelques géants internationaux de la biotechnologie, qui auraient la mainmise sur l’approvisionnement en semences, et donc sur l’approvisionnement en denrées alimentaires.

Comme le rapporte Politico :

« La guerre des brevets menace les futures super cultures européennes — Les nouvelles règles sur les semences génétiquement éditées pourraient permettre à une demi-douzaine de grands fournisseurs de renforcer leur domination sur le marché. »

De même, les cultures génétiquement éditées pourraient être soumises à des technologies de restriction de l’utilisation des ressources génétiques (GURT) ou à des « semences terminator », ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas se reproduire naturellement. Cette mesure est nécessaire pour protéger la propriété intellectuelle et empêcher les croisements avec des espèces sauvages ou non génétiquement modifiées.

Cet argument a peut-être un certain mérite, mais l’impact réel des cultures stériles serait que les agriculteurs dépendent entièrement de ces mêmes géants de la biotechnologie pour leurs semences à chaque saison de plantation.

Revenons donc à notre question initiale : Quelle est la différence entre « génétiquement modifié » et « génétiquement édité » ?

La réponse est potentiellement très simple :

Les « organismes génétiquement modifiés » sont une technologie relativement nouvelle et largement expérimentale qui a le pouvoir de confier le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à une poignée d’entreprises de biotechnologie et qui est soumise à une réglementation juridique étendue.

Les « aliments génétiquement édités » sont une technologie relativement nouvelle et largement expérimentale qui a le pouvoir de confier le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à une poignée d’entreprises de biotechnologie… et qui n’est PAS soumise à une réglementation juridique étendue.




Tout est possible

Une Ferme plus grande que nature (The Biggest Little Farm)

L’expérience de deux citadins américains qui abandonnent la ville pour se lancer dans un projet agricole audacieux : redonner vie à une terre aride et presque stérile. Ils ont filmé leur aventure pendant plusieurs années et en ont réalisé un documentaire d’une heure et demie (sorti en 2018, et en France en 2019). Leur ferme existe toujours :

https://www.apricotlanefarms.com

« Apricot Lane Farms est une ferme intégrée dans un écosystème en pleine renaissance. Notre objectif est de voir et d’utiliser l’interconnexion de la nature pour renforcer la santé des sols, maximiser la biodiversité et cultiver de manière régénérative les aliments les plus savoureux et les plus riches en nutriments possibles. »

En 2010, un couple de Los Angeles achète une terre aride où plus rien ne pousse depuis des années, afin d’y bâtir une ferme biologique à échelle humaine.

  • Compte rendu généreux et inspirant d’un projet novateur.
  • Message un brin appuyé, mais transmis avec conviction.
  • Direction photo et animations de belle facture.
  • Narration empreinte de sagesse.

John Chester témoigne avec force conviction de son expérience dans l’élaboration d’un projet agricole audacieux et novateur, propice à susciter des vocations. Partant du principe que la nature se régule d’elle-même, le cinéaste rend compte de l’immensité de la tâche que constitue la création de ce laboratoire à ciel ouvert

(mediafilm.ca)

UNE FERME PLUS GRANDE QUE NATURE suit l’aventure de John et Molly Chester pendant plus de huit ans alors que le couple troque la vie urbaine pour 200 acres [80 hectares] de terres agricoles arides qu’ils rêvent de cultiver en harmonie avec la nature.

Grâce à leur persévérance et leur détermination à saisir les opportunités amenées par les conflits de la nature, les Chester dévoilent au grand jour un mode de vie en symbiose avec la biodiversité qui transcende les limites de leur ferme, des saisons et de leur imagination.

Avec une direction photographique à couper le souffle, des animaux captivants et un sentiment d’urgence à entendre l’appel de Dame Nature, UNE FERME PLUS GRANDE QUE NATURE offre un mode d’emploi vers une vie plus saine et une planète en meilleure santé.

(entractfilms.com/)

[Source : le-pacte.com]

Entretien avec John Chester, agriculteur et réalisateur

C’est une chose de se lancer dans l’agriculture, c’en est une autre de le faire tout en réalisant un documentaire sur le sujet. Qu’est-ce qui vous a poussé à entreprendre THE BIGGEST LITTLE FARM ?

Durant les premières années d’exploitation de la ferme, je n’étais même pas sûr que notre projet de culture, de régénération du sol et de coexistence avec la nature fonctionnerait. Je ne souhaitais donc encourager personne à suivre cette voie, ni me bercer d’illusions quant à la viabilité d’un tel niveau de coopération avec un écosystème. Mais vers la cinquième année, quelque chose a changé. J’ai observé le retour d’une flore sauvage essentielle, ainsi que d’une variété d’espèces d’insectes qui faisaient désormais office de prédateurs, contribuant ainsi à réguler les infestations de nuisibles auxquelles nous étions confrontés. Le déclic s’est produit quand j’ai réalisé que certains facteurs que nous considérions comme des problèmes, telles les herbes que nous pensions mauvaises, étaient en réalité des éléments essentiels au cycle nutritif, qui étaient revenus dans notre sol et nourrissaient nos arbres fruitiers. La terre répondait à ce que nous avions amorcé et reconstruisait son propre système immunitaire complexe. On avait déjà commencé à filmer, mais je ne me suis vraiment lancé dans le projet qu’à partir de là. Je me rappelle le jour où j’ai décidé de le faire. Je marchais dans le verger, non loin d’un arbre qui, quelques jours plus tôt, était entièrement couvert de pucerons — des nuisibles qui tuent certains végétaux en aspirant leur sève. Mais ils avaient tous disparu. À la place, l’arbre était couvert de centaines de coccinelles — l’un des principaux prédateurs des pucerons. Les coccinelles étaient revenues car, avec la ferme, nous avions créé un habitat leur permettant de se développer. Puis, une foule d’exemples du même genre me sont revenus en mémoire et j’ai su que j’étais prêt à raconter cette histoire.

Dans quelle mesure était-ce un défi de mener à bien le tournage tout en étant à ce point impliqué dans la vie de la ferme ?

Mener de front ces deux activités est sûrement la chose la plus insensée que j’aie jamais faite. Il est déjà assez difficile de faire face aux complexités d’une ferme, sans même parler de mettre sur pied un documentaire sur son écosystème… Ça a aussi été compliqué pour notre équipe de fermiers et pour ma famille, surtout durant la dernière année de montage. Je leur suis très reconnaissant de m’avoir soutenu dans cette aventure. Pendant cette année de post- production, j’avais trop de responsabilités sur les bras. Je montais dans la grange avec Amy Overbeck, notre monteuse, et je devais m’éclipser en cas d’urgence – incendie, tempête ou mise à bas difficile —, puis reprendre le montage, couvert de fluides et d’odeurs, et travailler sur l’histoire. Les moments les plus éprouvants ont été ceux où l’urgence impliquait la mort d’une bête malade, où je devais reprendre le montage avec très peu de temps pour encaisser la perte. Il y a plein d’animaux que j’adore ici, donc ce n’est pas évident. On a tourné 365 jours par an sur près de huit ans. Pour moi, il y avait une tension permanente, entre les besoins de la ferme et ceux du film. Mais l’avantage, avec la nature comme avec la ferme, c’est qu’elles ont leur propre rythme. On peut donc anticiper les choses. Il suffit d’observer la routine de la nature, puis d’attendre que ça se passe. C’est le secret pour réussir un documentaire nature, mais curieusement, c’est aussi la méthode idéale pour ce type d’agriculture : observer et anticiper. L’un et l’autre exigent une extrême humilité. C’était un vrai challenge de m’autoriser à filmer nos problèmes et nos erreurs. Il fallait mettre son ego de côté et ne pas avoir peur de les exposer. Bien souvent, nous avions des stagiaires, à la ferme, qui se sont familiarisés avec la caméra et m’ont encouragé à les laisser filmer certaines choses qui me posaient problème. Je savais qu’ils avaient raison, mais j’étais sans cesse tiraillé. À l’arrivée, c’est ce dont je suis le plus fier : on est resté fidèle à la réalité.

THE BIGGEST LITTLE FARM s’est déroulé en temps réel alors que vous le tourniez. Quelle est la chose qui vous a le plus surpris durant cette période ?

Le retour de tant d’espèces sauvages. Puis les voir s’intégrer aux besoins de la ferme. C’est tout simplement époustouflant.

Le film montre que l’une des grandes leçons que vous avez reçues, c’est que quand on veut devenir agriculteur, il est primordial d’être attentif, d’observer et de comprendre l’interdépendance entre chaque chose. Comment cette leçon s’est-elle traduite plus largement dans votre vie ?

Einstein a dit : « Observez profondément la nature et vous aurez une meilleure compréhension de tout. » Il avait écrit ça à un ami qui venait de perdre sa femme. Le mystère inhérent à la condition humaine, les possibilités infinies qu’offre la complexité de la nature, sont des métaphores non seulement de la manière dont on vit, mais également de la façon dont on affronte les obstacles. Il suffit de comprendre la hiérarchie des systèmes naturels. Ceux-ci n’obéissent pas à un principe de bien ou de mal, mais à une loi des conséquences supérieure. J’ai l’impression que ça nous est en permanence rappelé. On se met en situation de devoir comprendre notre place et le niveau de contrôle que l’on doit exercer.

L’agriculture était l’aboutissement d’un rêve, pour vous et votre femme, Molly. Exerçant ce métier depuis près de dix ans, qu’est-ce qui vous séduit le plus dans la vie de paysan ?

Une des choses particulièrement stimulantes de ce type d’agriculture, où l’on privilégie la culture de la beauté, c’est la quantité d’inspiration et d’énergie que l’on reçoit, même devant les défis et les combats les plus ardus. Quand on se réveille chaque matin et qu’on est inspiré visuellement — par le type de vache qu’on élève ou les cultures qu’on mélange dans les champs —, quand la beauté et la complexité incomparables de la nature se rappellent sans cesse à vous, ça donne envie de rester là pour résoudre les problèmes. Wendell Berry l’a mieux formulé : « Tout n’est qu’affaire d’affection. » On ne décèlera jamais le potentiel de quelqu’un qui va mal si on ne commence pas par l’aimer. Dans notre cas, cultiver la beauté nous a fait tomber amoureux de la terre d’une manière très différente, bien plus complexe et inconditionnelle. Ça nous a conduits à vouloir rester, même dans les moments difficiles, et à trouver des solutions que nous n’aurions peut-être pas envisagées si on ne s’était pas avant tout sentis enivrés par la beauté que nous cultivions.

Quelle est la chose la plus difficile dans la vie de fermier ?

Ça n’arrête jamais. Il faut sans cesse prendre des décisions difficiles impliquant de se demander si ce sera viable sur un plan mental, physique, financier, écologique… Il faut continuellement prendre des décisions sur ce qui fonctionne ou pas.

THE BIGGEST LITTLE FARM s’ouvre sur un terrible incendie, non loin de la ferme. En Californie, on appelle désormais les feux de forêt « la nouvelle normalité ». Comment la ferme fait-elle face à la menace du feu ?

La seule chose qu’on puisse faire, en tant que fermiers, c’est de prendre les bonnes décisions quant au lieu où déplacer les bêtes en cas d’incendie. On a eu des feux d’une grande intensité autour de la ferme, ces trois dernières années. Et la saison des feux commence maintenant quelques mois plus tôt que par le passé. Au cours du seul dernier mois, nous avons eu trois incendies dans un périmètre de quinze kilomètres autour de la ferme. La seule chose que nous avons évitée, ce sont les vents à 110 km/h. Mais ils arrivent, car on les a chaque année en octobre. Il suffit que les planètes s’alignent — c’est ce qui s’est passé avec les incendies Carr et Thomas — et on est cuit, quels que soient notre intention, le respect qu’on porte à la nature et le sérieux de notre entreprise. On n’est pas à l’abri de l’époque dans laquelle on vit ni de ces gigantesques incendies. Dans le monde entier, les agriculteurs sont confrontés au changement climatique.

Comment gérez-vous au quotidien les dérèglements qui en résultent ?

On essaie d’être exemplaires en apportant notre pierre à l’édifice. Si nos méthodes de régénération ont un impact positif et que d’autres fermes font de même, l’édifice grandira. Évidemment, je ne crois pas que nous seuls, ou une ferme toute seule, puissions enrayer la crise climatique. Mais si chacun y mettait du sien, ça résoudrait le problème — ou tout au moins une partie du problème, car ça ne dépend pas uniquement de l’agriculture. Mais l’agriculture joue un rôle de taille, en particulier pour ce qui est de la dégradation des sols, notamment avec l’utilisation du glyphosate pour détruire les « mauvaises herbes », de peur qu’elles n’interfèrent avec les cultures. Ces herbes permettent au sol d’absorber le carbone de l’atmosphère, de se régénérer et d’alimenter les micro-organismes qui transforment la mort en vie.

Quels sont vos espoirs pour la sortie de THE BIGGEST LITTLE FARM ?

J’espère que le film atteindra également le jeune public. Bien qu’il comporte plusieurs scènes assez intenses, l’histoire s’adresse aussi à lui. J’espère que les spectateurs prendront conscience qu’une collaboration avec la nature offre des possibilités infinies. Des possibilités qui ont évolué jusqu’à la perfection au cours des milliards d’années d’évolution. Elles n’ont jamais cessé d’œuvrer pour nous. Peut-être avons-nous simplement été trop distraits pour les voir ? Je ne veux surtout pas qu’on ait l’impression que le film cherche à promouvoir un moyen, ou le seul moyen, de cultiver. J’espère que ça conduira le spectateur à penser que la nature a toutes les réponses pour nous. Mais ces réponses ne viendront pas toutes en même temps. Il nous a fallu beaucoup de temps pour en arriver là où on en est, pour ce qui est de la dégradation des sols et la désertification, et il nous faudra du temps pour en sortir. Une seule génération ne suffira pas à tout résoudre. Mais on doit laisser à nos enfants les fondations, un sol en bon état de marche, pour aller dans un sens qui ne menace plus le système immunitaire naturel de la planète. La planète s’en tirera toujours, ça risque juste de devenir un endroit beaucoup moins accueillant pour l’homme, surtout si elle nous considère comme une part intégrante du problème. Il faut donc simplement décider : « De quel côté de son système immunitaire se positionne-t-on ? » Notre réponse à cette question a sûrement des conséquences.

Entretien avec Molly Chester, agricultrice

Qu’est-ce qui vous a poussée à vouloir faire un film sur l’aventure de la création de la ferme ?

Pour ce qui est du film, honnêtement, j’en partage simplement l’affiche. L’inspiration est venue de l’élaboration même de la ferme. John et moi avons une force créatrice que l’on encourage mutuellement. John est le réalisateur et c’est lui qui a filmé ce que nous faisions. J’ai cru en THE BIGGEST LITTLE FARM car je crois en John en tant que conteur. Tout ce qu’il fait est incroyable et mérite d’être vu par le plus grand nombre. Du point de vue de la ferme, j’ai cru en THE BIGGEST LITTLE FARM car ce qu’on y fait est différent de tout ce qu’on a l’habitude de voir. Nous faisons entendre une autre voix, permettant à l’agriculture régénératrice d’avoir une place dans le débat plus large sur l’agriculture.

Quelle est la chose qui vous a le plus frappée depuis que vous vivez à la ferme ?

Je savais exactement ce que j’attendais de la ferme. Il était fascinant de voir comment ça évoluait et se développait en moi. On devient intimement lié à la nature et à l’environnement. Il faut s’immerger complètement et ça devient compliqué. Mais la difficulté ne vient pas forcément du fait que c’est un travail pénible. C’est une chose, certes, mais c’est aussi que, quand on cohabite avec la nature, celle-ci vous prend toujours par surprise. C’est une expérience ardue de travailler avec l’environnement. Je pense que ça a ouvert mon esprit à une connexion avec la nature dont j’ignorais même qu’elle me manquait. Ça a vraiment été magnifique. C’est fabuleux de voir des rêves se réaliser, de constater que le travail d’équipe permet d’accomplir de plus grandes choses, dont on n’avait même pas idée. Très honnêtement, la ferme a dépassé mes rêves les plus fous. Ça a été une impressionnante leçon d’humilité.

Quelle est la plus grande leçon que vous ayez reçue de la terre ?

Que conquérir ne marche pas, que l’objectif n’est ni l’éradication ni la victoire, mais la collaboration et la compréhension. Il faut tenter de comprendre la raison d’être des choses et s’efforcer de les canaliser dans leur fonction, de façon à diminuer la charge globale de l’ensemble et faire que tout s’accorde. Il faut observer et être attentif. On est sans cesse confronté à des « problèmes », mais ils n’en sont pas vraiment. Ils vous indiquent simplement ce dont la terre a besoin. Ce sont des clés pour atteindre une meilleure harmonie.

Quel est pour vous l’aspect le plus réjouissant de la vie à la ferme ?

Ce qui me fascine, dans l’agriculture, c’est qu’elle recèle une liberté innée ainsi qu’une expérience quotidienne de la beauté, en particulier dans cette ferme, qui est si belle. Où qu’on tourne la tête, il y a une fleur qui vous émerveille, des papillons dans les airs, ou encore l’herbe très verte, en raison du soleil. La nature est notre boss et il faut faire ce qu’il faut pour que tout fonctionne. J’ai toujours attaché beaucoup d’importance à la liberté. Ressentir une telle sensation de liberté dans tant de beauté est quelque chose que j’apprécie vraiment.

Et qu’est-ce qui est le plus difficile ?

Les éléments. Les vents, en hiver, sont très violents. Ils me font vraiment peur. Et les incendies sont effrayants. On peut être anéanti en un rien de temps. Puis il faut préserver le moral de l’équipe en s’assurant de constamment encourager et soutenir tout le monde. C’est du boulot. Mais c’est aussi un plaisir.

L’existence que vous avez choisie implique de comprendre l’interdépendance de tout ce qui vous entoure. Comment les leçons que vous a enseignées l’agriculture ont-elles plus largement impacté votre vie ?

Pour revenir à l’idée qu’il ne s’agit pas de conquérir ni de gagner, je sais que ça m’a changée en tant que manageuse, car j’ai une approche plus douce et plus féminine du rôle de chef, et ça vient en grande partie de mon observation de Dame Nature. Elle peut être difficile, mais de manière générale, elle a le sens de la collaboration. Je pense que cette compréhension s’est étendue à mon expérience du monde, de ma famille et de mes amis. Ça m’a amenée à mieux comprendre à quel point tout ça était fragile, à être plus reconnaissante et à aller de l’avant.

Comment vivez-vous le fait de travailler dans un écosystème qui est constamment menacé par le changement climatique ?

J’ai fait une école appelée « Natural Gourmet Institute for Health and Culinary Arts ». Quand j’en suis sortie, je me suis plongée à fond dans les aliments traditionnels, en m’intéressant à la façon dont les cultures traditionnelles avaient maintenu la santé et la longévité sans médicaments ni équipements modernes. Tout repose en réalité sur le biome intestinal et l’entretien du corps. Ce que j’ai appris sur le corps a été un modèle pour notre agriculture, car c’est la même chose : on traite le sol de la ferme comme un intestin, en faisant tout pour améliorer sa digestion et lui fournir le maximum de nutrition possible. À l’heure actuelle, nos organismes doivent lutter contre la surconsommation de tant de choses… Et c’est la même chose pour le climat. La négligence dont on fait preuve dans notre rapport à la nature est semblable à celle qu’on manifeste vis-à-vis de notre corps. Des générations de décisions nous ont conduits là où on en est aujourd’hui et nous nous devons d’enrayer ce processus et de préparer le terrain à des générations de décisions plus responsables. Ce travail me donne un but, un sens et une raison de me lever chaque matin. J’espère que ça en inspire d’autres. Je ne dis pas que notre approche est la seule qui vaille, mais si ça peut aider les gens à éprouver de l’amour pour la nature et à s’y reconnecter, alors on pourra peut-être opérer de grands changements.

Quels sont vos espoirs pour la sortie de THE BIGGEST LITTLE FARM ?

J’espère que le monde entier en tombera amoureux. J’espère que le film rappellera aux gens que la terre est un endroit magnifique et magique, et qu’il les incitera à prendre soin de cette chose si précieuse.

L’équipe technique

John Chester, réalisateur

John Chester est réalisateur pour le cinéma et la télévision depuis vingt-cinq ans. Ses récents courts métrages pour l’émission Super Soul Sunday, sur la chaîne OWN (parmi lesquels Saving Emma, Worry for Maggie ou The Orphan), ont remporté cinq Emmy Awards, dont ceux de meilleure réalisation, meilleur scénario et meilleure photo. En 2006, John Chester conquiert le grand public avec la série documentaire Random 1, diffusée en prime time sur la chaîne A&E, qu’il réalise et interprète. Celle-ci lui inspire son long métrage documentaire Lost in Woonsocket, présenté en avant-première au festival South by Southwest en 2007. Puis il réalise Rock Prophecies, un documentaire consacré au légendaire photographe de rock Robert Knight, qui remporte trois prix du public du meilleur long métrage documentaire et est diffusé aux États-Unis par PBS en 2010. Parallèlement à ses longs métrages, Chester voyage à travers le monde pour réaliser des films animaliers pour les chaînes Animal Planet et ITV. C’est au cours de ces voyages que s’éveille son intérêt pour l’interdépendance complexe des écosystèmes — un intérêt qui lui est bien utile à Apricot Lane Farms, la ferme biodynamique et régénératrice qu’il crée avec sa femme en 2010.

Mark Monroe, scénariste

Cofondateur de la société Diamond Docs, Mark Monroe est un documentariste primé, doté d’une longue filmographie en tant que scénariste et producteur. Diplômé de l’université d’Oklahoma, Mark Monroe débute sa carrière à Atlanta, comme auteur pour les chaînes CNN et Headline News. À la fin des années 1990, il déménage à Los Angeles, où il produit plus de deux cents heures de programmes télévisuels à caractère biographique. Il a notamment collaboré aux longs métrages Icare, Oscar 2018 du meilleur documentaire, The Cove — La Baie de la honte, Oscar 2010 du meilleur documentaire, Chasing Ice, nommé aux Oscars, Racing Extinction, The Beatles : Eight Days a Week, lauréat d’un Grammy Award, Avant le déluge, coproduit par Leonardo DiCaprio, The Game Changers et The Devil We Know.

Jeff Beal, compositeur

Récompensé par cinq Emmy Awards, Jeff Beal est un compositeur de prédilection pour les œuvres sophistiquées. Ses travaux pour la télévision incluent les séries Rome et La Caravane de l’étrange, pour HBO, ainsi que House of Cards, pour Netflix. Ses compositions pour le documentaire incluent les films Blackfish, Weiner, The Queen of Versailles, Une suite qui dérange : le temps de l’action et Boston, consacré au marathon de Boston. Sa filmographie récente compte des titres tels que Shock and Awe, de Rob Reiner, ou Bigger, de George Gallo. Jeff Beal fait converger ses talents d’interprète, de chef d’orchestre et de compositeur et dirige le National Symphony Orchestra du Kennedy Center lors de la création de House of Cards in Concert, avant de se produire à Miami, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Danemark et à Jérusalem. Il dirige l’orchestre Boston Pops, pour la première des ciné-concerts de Boston, ainsi que le Los Angeles Chamber Orchestra, pour sa partition originale du Mécano de la Générale. Il enchaîne sur des créations pour la St. Louis Symphony, la New West Symphony, le Smuin Ballet, le Brooklyn Youth Chorus, l’Oregon Ballet Theater et la Los Angeles Master Chorale.

Amy Overbeck, monteuse

Amy Overbeck est la monteuse attitrée de John Chester depuis près de quinze ans. Elle commence à travailler avec lui en 2006, sur la série Random 1, pour A&E. Elle monte ensuite son premier long métrage documentaire, Lost in Woonsocket, dont la première a lieu au festival South by Southwest en 2007. Puis elle monte son documentaire Rock Prophecies, consacré au photographe rock Robert Knight, qui remporte trois prix du public pour meilleur long métrage documentaire et est diffusé aux États-Unis par PBS en 2010.

CYRIL DION (voix française)

Cyril Dion est né en 1978, à Poissy. Il est le fondateur avec l’écrivain et agriculteur Pierre Rabhi du mouvement « Colibris », une association écologiste qui lutte pour une transition énergétique et pour la protection de l’environnement.

Il co-réalise le documentaire Demain, avec Mélanie Laurent, qui sort au cinéma en 2015. Le film recense plusieurs pratiques écologiques pour faire face aux défis environnementaux, dans différents pays. Il reçoit le césar du meilleur film documentaire en 2016. En 2017, Cyril Dion publie son premier roman, Imago, qui revient sur le conflit israélo-palestinien. En 2018, il publie Petit manuel de résistance contemporaine : Récits et stratégies pour transformer le monde, dans lequel il revient sur sa lutte contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la biodiversité.

L’équipe technique

  • Un film de John Chester
  • Écrit par John Chester et Mark Monroe
  • Montage Amy Overbeck
  • Musique Jeff Beal
  • Producteurs délégués Laurie David, Erica Messer, Paul Gurinas, Jessica Gurinas
  • Produit par John Chester et Sandra Keats
  • Production Farmlore Films en association avec Diamond Docs, Impact Partners et Artemis Rising
  • Distribution france Le pacte

Pas à pas, agissons au quotidien pour préserver notre environnement.

Merci de n’imprimer ce dossier de presse que si nécessaire.


Voir aussi :




« Dieu parle aux êtres humains à travers de nombreux vecteurs : à travers les autres, à travers la religion organisée, à travers les grands prophètes ou les sages… »




Dictature digitale et servitude volontaire

Idiocratie et tyrannie digitale : le point par La Boétie

Par Nicolas Bonnal

Deux thèmes négligés ressortent de La Boétie : un, il est facile de contrôler les gens ; deux, il est nécessaire pour ce faire de les abrutir. La détérioration du matériel humain est essentielle. Le mot « abruti » ressort quatre fois du bref texte. Il est insultant, et je me vois très satisfait de l’indiquer à ceux qui m’accusent d’abuser du terme « froncé » ou autre. En réalité pour jouer au tyran il faut être deux et il faut que la masse obtempère et même participe, voir « le conglomérat de solitudes sans illusions » (Guy Debord) qui existe déjà dans l’Antiquité dépeinte par Platon. Le livre VIII de la République est un des textes politiques les plus importants du monde — voyez mon texte sur Platon et celui sur Bloom, qui me le fit redécouvrir. Debord recourt au terme d’imbécile aussi et Gunther Anders à celui de serf. Dans la civilisation de la télé, le téléspectateur-auditeur devient un serf (le mot est le même en allemand, rappelle le traducteur de Gunther Anders), un type qui écoute les ordres. Qu’il s’agisse de guerre, de vaccin, de climat, de reset, d’écologie, de chasse au Trump ou au Musk ou au Kennedy ou au Poutine ou au complotiste ou au climato-négationniste (mazette…), le serf d’aujourd’hui, fanatisé et dangereux, écoute tout ouïe et adopte la position de « l’imbécillité qui croit que tout est clair » (Commentaires sur la Société du Spectacle). Il est prêt pour toutes les croisades.

La détérioration du matériel humain est évidente. Rufin a parlé des trois kilos par an que prend un député, c’est dire. On a l’obésité, la baisse du QI, l’effondrement des codes vestimentaires ou autres, l’effondrement des attitudes (Platon parle déjà des enfants et des animaux qui ont pris le pouvoir), on a l’inaptitude militaire occidentale, qui ne peut même plus recruter de soldats. Tout cela est lié évidemment à l’abrutissement télé-smartphone et je rappelle que cet abrutissement existe déjà dans les « forums » et « agoras » de notre bonne vieille cité antique (livre de Fustel à relire pour se glacer) : voyez mon texte sur Platon et CNN, qui remarque que les chasseurs de news existent déjà : ils sont dénoncés par Théophraste (les bons vieux Caractères), les Actes des apôtres (l’arrivée à Athènes), Juvénal ou Sénèque. Si seulement on avait voulu les lire… Fichte ensuite dénoncera la drogue du journal, Thoreau celle du télégraphe (mon texte, toujours), et Villiers la crétinisation par la presse et l’électricité, productrice de fanfares, de nationalisme festif et donc de guerre génocidaire. Zweig souligne le rôle affolant du bruit et de la propagande dans son Monde d’hier, et il rappelle qu’on ne peut plus y échapper. Le développement antéchristique est ubiquitaire, avait dit Mgr Gaume. Tout cela je l’ai dûment référencé.

Citons trois maîtres :

Or Sénèque écrit déjà :

« De la curiosité provient un vice affreux : celui d’écouter tout ce qui se raconte, de s’enquérir indiscrètement des petites nouvelles (auscultatio et publicorum secretorumque inquisitio), tant intimes que publiques, et d’être toujours plein d’histoires. »

Dans sa Satire VI, Juvénal se moque des commères :

« Celle-ci saura dire de qui telle veuve est enceinte et de quel mois, les mots et les positions de telle autre quand elle fait l’amour… Elle guette aux portes de la ville les nouvelles, les rumeurs toutes fraîches ; au besoin elle en fabrique : le Niphates vient de submerger les populations, un déluge couvre les campagnes, les villes chancellent, le sol s’affaisse. Voilà ce qu’aux carrefours, pour le premier venu, elle débite ! »

On lit dans les Caractères de Théophraste, écrits quatre siècles auparavant, que le bavardage démocratique a déjà épuisé la vérité avec les sophismes :

« Il s’échauffe ensuite dans la conversation, déclame contre le temps présent, et soutient que les hommes qui vivent présentement ne valent point leurs pères. De là il se jette sur ce qui se débite au marché, sur la cherté du blé, sur le grand nombre d’étrangers qui sont dans la ville ; il dit que le siècle est dur, et qu’on a bien de la peine à vivre. »

Mais revoyons La Boétie. Lui aussi parle de cette mémoire de poisson rouge qui fascine tant aujourd’hui :

« On ne saurait s’imaginer jusqu’à quel point un peuple ainsi assujetti par la fourberie d’un traître, tombe dans l’avilissement, et même dans un tel profond oubli de tous ses droits, qu’il est presque impossible de le réveiller de sa torpeur pour les reconquérir, servant si bien et si volontiers qu’on dirait, à la voir, qu’il n’a pas perdu seulement sa liberté, mais encore sa propre servitude, pour s’engourdir dans le plus abrutissant esclavage… »

Mais bon, citons le premier point : le contrôle d’une populace est facile, plus facile qu’on ne croit pas, et il repose sur un « ensorcèlement » (manipulation ?) :

« Pour le moment, je désirerais seulement qu’on me fît comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois tout d’un Tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’on lui donne, qui n’a de pouvoir de leur nuire, qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal, s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui, que de le contredire. Chose vraiment surprenante (et pourtant si commune, qu’il faut plutôt en gémir que s’en étonner) ! c’est de voir des millions de millions d’hommes, misérablement asservis, et soumis tête baissée, à un joug déplorable, non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et, pour ainsi dire, ensorcelés par le seul nom d’un qu’ils ne devraient redouter, puisqu’il est seul, ni chérir puisqu’il est, envers eux tous, inhumain et cruel. »

Il y a en effet une magie. Un mot qui revient chez Tocqueville, Guénon (qui parle d’hallucination et de suggestion) ou Baudrillard, c’est celui d’hébétude. Joly parlera de prostration, Drumont d’anesthésie. L’opinion est soit fanatisée, soit anesthésiée. Chasse au virus, au non-vacciné, au russe, puis grand silence quand on passe au fascisme rose en Angleterre (même Boris Johnson s’en plaint !) ou à une tyrannie médiatique-affairiste définitive en France sur fond d’arrestations des rares gêneurs.

Il est important, rappelle le jeune maître, de souligner le rôle des réseaux (sic) de contrôle ; et depuis qu’Internet existe, on a pu constater un effondrement physique et intellectuel de la résistance. Elle a été liquidée (ou contrôlée et récupérée, voyez les enquêtes sur Trump ou Musk) par le système, au sens de Bauman. Le réseau marche sur une base de six (voir le 666 et bien sûr mon titre : le WWW signifie le six en hébreu) :

« Ce ne sont pas les bandes de gens à cheval, les compagnies de gens à pied, en un mot ce ne sont pas les armes qui défendent un tyran, mais bien toujours (on aura quelque peine à le croire d’abord, quoique ce soit exactement vrai) quatre ou cinq hommes qui le soutiennent et qui lui assujettissent tout le pays. Il en a toujours été ainsi que cinq à six ont eu l’oreille du tyran et s’y sont approchés d’eux-mêmes ou bien y ont été appelés par lui pour être les complices de ses cruautés, les compagnons de ses plaisirs, les complaisants de ses sales voluptés et les co-partageants de ses rapines. Ces six dressent si bien leur chef, qu’il devient, envers la société, méchant, non seulement de ses propres méchancetés, mais encore des leurs. Ces six, en tiennent sous leur dépendance six mille qu’ils élèvent en dignité, auxquels ils font donner, ou le gouvernement des provinces, ou le maniement des deniers publics, afin qu’ils favorisent leur avarice ou leur cruauté… »

On pensera avec profit à l’arrestation de Pavel… Quant à Twitter, Kit Knightley (Off Guardian) a souligné son rôle de contrôle et de censure des oppositions (il vaut mieux les contrôler). J’ajouterais aussi que X a fait baisser le niveau de tout le monde ou presque dans l’opposition. On clique, on se marre ou on râle, on reclique.

La rage de La Boétie se fait sentir ; car la populace est contente qu’on lui laisse quelque chose (elle va perdre son cash et sa maison après sa santé et sa liberté comme on sait) :

« Pauvres gens et misérables, peuples insensés, nations opiniâtres en votre mal et aveugles en votre bien, vous vous laissez enlever, sous vos propres yeux, le plus beau et le plus clair de votre revenu, piller vos champs, dévaster vos maisons et les dépouiller des vieux meubles de vos ancêtres ! vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. »

Et toute la puissance du tyran vient de la masse :

« Et tout ce dégât, ces malheurs, cette ruine enfin, vus viennent, non pas des ennemis, mais bien certes de l’ennemi et de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, pour qui vous allez si courageusement à la guerre et pour la vanité duquel vos personnes y bravent à chaque instant la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus que vous, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. »

Deux citations de Bloy pour rire en plein marasme républicain vers 1900 :

« C’est tout de même ahurissant de penser à l’inexplicable survie du régime républicain… Atrophie universelle des intelligences, avachissement inouï des caractères, exécration endémique de la Beauté et de la Grandeur, obsèques nationales de toute autorité humaine ou divine, boulimie furieuse de jouissances, destruction de la famille et vivisection de la patrie, mœurs de cochons enragés, empoisonnement systématique de l’enfance, élection et sélection de chenapans ou de goitreux dans les cavernes de la politique ou sur le trottoir des candidatures, tels sont les fruits de l’arbre de la Liberté… Le curé nous dit que ses paroissiens sont à un tel degré d’abrutissement qu’ils crèvent comme des bestiaux, sans agonie, ayant détruit en eux tout ce qui pourrait être l’occasion d’un litige d’Âme, à leur dernière heure. »

Et cette pépite :

« Et ce cortège est contemplé par un peuple immense, mais si prodigieusement imbécile qu’on peut lui casser les dents à coups de maillet et l’émasculer avec des tenailles de forgeur de fer, avant qu’il s’aperçoive seulement qu’il a des maîtres, — les épouvantables maîtres qu’il tolère et qu’il s’est choisis. »

Rappelons que chez les cathos tout le monde se fout de Bergoglio et du pauvre Vigano qui sera sans doute liquidé : le complexe médiatique mondial saluera la mort méritée d’un énième complotiste…

La Boétie parle de perte de mémoire (le poisson rouge toujours) et de torpeur (pensez à nos consommations d’anxiolytiques, d’antidépresseurs, de somnifères…) :

« Ainsi donc, puisque tout être, qui a le sentiment de son existence, sent le malheur de la sujétion et recherche la liberté : puisque les bêtes, celles-là même créées pour le service de l’homme, ne peuvent s’y soumettre qu’après avoir protesté d’un désir contraire ; quel malheureux vice a donc pu tellement dénaturer l’homme, seul vraiment né pour vivre libre, jusqu’à lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir même de le reprendre ? »

Il en résulte cette détérioration quantitative et qualitative :

« On ne saurait s’imaginer jusqu’à quel point un peuple ainsi assujetti par la fourberie d’un traître, tombe dans l’avilissement, et même dans un tel profond oubli de tous ses droits, qu’il est presque impossible de le réveiller de sa torpeur pour les reconquérir, servant si bien et si volontiers qu’on dirait, à la voir, qu’il n’a pas perdu seulement sa liberté, mais encore sa propre servitude, pour s’engourdir dans le plus abrutissant esclavage… »

Après c’est la génération zéro. Debord :

« Le changement qui a le plus d’importance, dans tout ce qui s’est passé depuis vingt ans, réside dans la continuité même du spectacle. Cette importance ne tient pas au perfectionnement de son instrumentation médiatique, qui avait déjà auparavant atteint un stade de développement très avancé : c’est tout simplement que la domination spectaculaire ait pu élever une génération pliée à ses lois. »

La Boétie constate nûment que tout devient facile ensuite :

« Ainsi les hommes qui naissent sous le joug ; nourris et élevés dans le servage sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés, et ne pensant point avoir d’autres droits, ni d’autres biens que ceux qu’ils ont trouvés à leur entrée dans la vie, ils prennent pour leur état de nature, l’état même de leur naissance. »

C’est que la nature humaine est fragile et vite abâtardie :

« Les semences de bien que la nature met en nous sont si frêles et si minces, qu’elles ne peuvent résister au moindre choc des passions ni à l’influence d’une éducation qui les contrarie. Elles ne se conservent pas mieux, s’abâtardissent aussi facilement et même dégénèrent ; comme il arrive à ces arbres fruitiers qui ayant tous leur propre, la conservent tant qu’on les laisse venir naturellement ; mais la perdent, pour porter des fruits tout à fait différents, dès qu’on les a greffés. »

Je rappelle pour être clair (autant être « complotiste » jusqu’au bout) que pour Machiavel (le Prince, III), le meilleur moyen pour un prince de contrôler une sienne population est de la… faire coloniser :

« Le meilleur moyen qui se présente ensuite est d’établir des colonies dans un ou deux endroits qui soient comme les clefs du pays : sans cela, on est obligé d’y entretenir un grand nombre de gens d’armes et d’infanterie. L’établissement des colonies est peu dispendieux pour le prince ; il peut, sans frais ou du moins presque sans dépense, les envoyer et les entretenir ; il ne blesse que ceux auxquels il enlève leurs champs et leurs maisons pour les donner aux nouveaux habitants. »

Rassurons nos élites, ça résiste toujours très peu. En effet, rassure Machiavel :

« … ainsi offensés n’étant qu’une très faible partie de la population, et demeurant dispersés et pauvres, ne peuvent jamais devenir nuisibles ; tandis que tous ceux que sa rigueur n’a pas atteints demeurent tranquilles par cette seule raison ; ils n’osent d’ailleurs se mal conduire, dans la crainte qu’il ne leur arrive aussi d’être dépouillés. »

Point essentiel et politiquement très incorrect : il faut efféminer les populations, car elles seront soumises comme ces femmes qu’on n’avait pas libérées. La Boétie explique :

« Mais revenant à mon sujet que j’avais quasi perdu de vue ; la première raison pour laquelle les hommes servent volontairement, c’est qu’ils naissent serfs et qu’ils sont élevés dans la servitude. De celle-là découle naturellement cette autre : que, sous les tyrans, les hommes deviennent nécessairement lâches et efféminés, ainsi que l’a fort judicieusement, à mon avis, fait remarquer le grand Hippocrate, le père de la médecine… »

On ne va pas rappeler ce qui se passe en ce moment. Le mâle blanc et bourgeois tancé par Sartre dans son immonde Plaidoyer pour les intellectuels n’existe plus ! Le monde féminin, féministe, LGBTQ, gay, festif a pris le pouvoir en occident et il lui faudra peur de temps pour en finir (à mon avis c’est déjà fait, mais bon…).

Il faut aussi devenir festif. Ici La Boétie annonce Philippe Muray, à qui j’en avais parlé :

« Mais cette ruse des tyrans d’abêtir leurs sujets, n’a jamais été plus évidente que dans la conduite de Cyrus envers les Lydiens, après qu’il se fut emparé de Sardes, capitale de Lydie et qu’il eût pris et emmené captif Crésus, ce tant riche roi, qui s’était rendu et remis à sa discrétion. On lui apporta la nouvelle que les habitants de Sardes s’étaient révoltés. Il les eût bientôt réduits à l’obéissance. Mais en voulant pas saccager une aussi belle ville, ni être toujours obligé d’y tenir une armée pour la maîtriser, il s’avisa d’un expédient extraordinaire pour s’en assurer la possession : il établit des maisons de débauches et de prostitution, des tavernes et des jeux publics et rendit une ordonnance qui engageait les citoyens à se livrer à tous ces vices. Il se trouva si bien de cette espèce de garnison, que, par la suite, il ne fût plus dans le cas de tirer l’épée contre les Lydiens. Ces misérables gens s’amusèrent à inventer toutes sortes de jeux, si bien, que de leur nom même les latins formèrent le mot par lequel ils désignaient ce que nous appelons passe-temps, qu’ils nommaient, eux, Lundi, par corruption de Lydie. »

D’après Michael Snyder (le collapse n’est pas qu’économique, Michael, il est surtout spirituel…) le porno représente 40 % du web. Quant à la bourse et aux casinos en ligne…

La Boétie revient (le facho) sur l’effémination :

« Tous les tyrans n’ont pas déclaré aussi expressément qu’ils voulussent efféminer leurs sujets ; mais de fait ce que celui-là ordonna si formellement, la plupart d’entre eux l’ont fait occultement. À vrai dire, c’est assez le penchant naturel de la portion ignorante du peuple qui d’ordinaire, est plus nombreuse dans les villes. Elle est soupçonneuse envers celui qui l’aime et se dévoue pour elle, tandis qu’elle est confiante envers celui qui la trompe et la trahit. »

Rappelons le rôle traditionnel des eunuques dans la tyrannie chinoise (voyez mon texte sur Étienne Balasz à ce sujet)… Zweig souligne aussi le rôle des homosexuels dans l’avènement de la tyrannie nazie (Zweig, facho aussi). On lira le livre incroyable le Rose et le brun de Philippe Simonnot à ce sujet. Et on ne dira rien de Davos, des Young Leaders et du reste.

Philippe Muray avait bien vu que la société festive se développe avec un « besoin de pénal ». La Boétie aussi, qui use encore (facho, La Boétie) du terme d’abruti :

« C’est vraiment chose merveilleuse qu’ils se laissent aller si promptement, pour peu qu’on les chatouille. Les théâtres, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, la compensation de leur liberté ravie, les instruments de la tyrannie. Ce système, cette pratique, ces allèchements étaient les moyens qu’employaient les anciens tyrans pour endormir leurs sujets dans la servitude. Ainsi, les peuples abrutis, trouvant beaux tous ces passe-temps, amusés d’un vain plaisir qui les éblouissait, s’habituaient à servir aussi niaisement, mais plus mal encore que les petits enfants n’apprennent à lire avec des images enluminées. Les tyrans romains renchérirent encore sur ces moyens, en festoyant souvent et en gorgeant ces gens abrutis et les flattant par où ils étaient plus faciles à prendre, le plaisir de la bouche. Les tyrans romains renchérirent encore sur ces moyens, en festoyant souvent les hommes des décuries… »

Ici on se rapproche de Marx. Dix-huit Brumaire (le livre le plus important, avec ceux de Joly, pour comprendre leur France moderne) :

« Ce n’est que sous le second Bonaparte que l’État semble être devenu complètement indépendant. La machine d’État s’est si bien renforcée en face de la société bourgeoise qu’il lui suffit d’avoir à sa tête le chef de la société du 10 Décembre, chevalier de fortune venu de l’étranger, élevé sur le pavois par une soldatesque ivre, achetée avec de l’eau-de-vie et du saucisson, et à laquelle il lui faut constamment en jeter à nouveau. C’est ce qui explique le morne désespoir, l’effroyable sentiment de découragement et d’humiliation qui oppresse la poitrine de la France et entrave sa respiration. Elle se sent comme déshonorée. »

Ce découragement ne concernait qu’une minorité républicaine qui vite aussi pourrit le pays quand elle arrive au pouvoir. Car le régime militariste, boutefeu, festif, décadent (lisez la Curée de Zola, c’est sur l’obsession sexuelle et l’immobilier), socialiste (déclara justement Guizot, cité par Marx) et cocardier devint vite populaire. Le 8, mais 1870 il triomphe encore dans les sondages-urnes et 7,5 millions de votants plébiscitent le régime aussi bâti sur le putsch et le sang du 2 décembre. Le tout sur rumeur d’attentats. Il faudra Sedan pour le faire tomber, et pour le remplacer par la république opportuniste : Victor Hugo annonçait dans Napoléon-le-Petit qu’on se réveillerait. On ne s’est jamais réveillé. La tourbe canaille et imbécile de Flaubert avait pris le relais…

La Boétie ajoute attristé :

« Le peuple ignorant et abruti a toujours été le même. Il est, au plaisir qu’il ne peut honnêtement recevoir, tout dispos et dissolu ; au tort et à la douleur qu’il ne peut raisonnablement supporter, tout à fait insensible. »

Et enfin, comme il est connu pour son amitié avec Montaigne, cette envolée sur l’amitié perdue et remplacée par les complicités :

« Certainement le tyran n’aime jamais et jamais n’est aimé. L’amitié, c’est un nom sacré, c’est une chose sainte : elle ne peut exister qu’entre gens de bien, elle naît d’une mutuelle estime, et s’entretient non tant par les bienfaits que par bonne vie et mœurs. Ce qui rend un ami assuré de l’autre, c’est la connaissance de son intégrité. Il a, pour garants, son bon naturel, sa foi, sa constance ; il ne peut y avoir d’amitié où se trouvent la cruauté, la déloyauté, l’injustice. Entre méchants, lorsqu’ils s’assemblent, c’est un complot et non une société. Ils ne s’entretiennent pas, mais s’entre-craignent. Ils ne sont pas amis, mais complices. »

Juste un bref rappel : dans mon livre titré ironiquement Internet nouvelle voie initiatique, j’avais décrit dans la quatrième partie tout ce qui est traité ci-dessus : les réseaux, le contrôle, la surveillance, le festif, les jeux, le sexe, la léthargie, le confinement (mais oui !), la prostration, l’anesthésie, tout ce qui allait rendre la vie au pouvoir totalitaire des globalistes de plus en plus facile, sauf peut-être en Amérique. Le fond libertarien local (cf. Tocqueville, qui était beaucoup moins pessimiste finalement pour l’Amérique que pour l’Europe), la culture paranoïaque (Richard Hofstader toujours) antigouvernementale, la meilleure utilisation de la technologie (le froncé ne sait que regarder sa télé), tout en fait prédestinait les USA à une timide résistance au globalisme impérial. Mais bon, on a passé l’âge des grandes espérances. La servitude volontaire s’épanouit pleinement au sein de la dictature digitale et du capitalisme de surveillance.

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr

Quelques sources :

https://www.dedefensa.org/article/platon-nous-decrivait-il-y-a-25-siecles

https://www.dedefensa.org/article/de-platon-a-cnn-lenchainement-par-les-infos

https://www.dedefensa.org/article/de-la-terre-comme-camp-de-concentration-electronique

https://www.dedefensa.org/article/la-route-de-la-servitude-selon-la-boetie

https://www.dedefensa.org/article/george-orwell-et-le-feminisme-autoritaire

https://www.dedefensa.org/article/nos-oligarchies-expliquees-aux-moins-nuls

https://www.dedefensa.org/article/allan-bloom-et-la-deconstruction-de-la-civilisation-occidentale

https://www.dedefensa.org/article/karl-marx-et-notre-etat-profond-francais-de-souche

https://www.dedefensa.org/article/machiavel-marx-et-les-armes-de-migration-massive

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/11/comment-le-troupeau-se-laisse-controler-gunther-anders-et-le-virus-de-la-television-en-1956-par-nicolas-bonnal/




De l’Agraire au Transhumanisme !

Dans l’agenda transhumanisme, l’agriculture doit être anéantie et l’Humanité doit être complètement urbanisée, asservie et déconnectée du monde naturel et de sa culture ancestrale ! 

[Source : off-guardian.org]
[Traduction : changera5.blogspot.com]

De l’Agraire au Transhumanisme : la longue marche vers la dystopie !

Par Colin Todhunter

« Une destruction totale des formes d’existence antérieures est en cours : la manière de naître, le sexe biologique, l’éducation, les relations, la famille, jusqu’à l’alimentation, qui deviendra bientôt synthétique. »

Silvia Guerini, écologiste radicale, dans « Du corps “neutre” au cyborg posthumain : une critique de l’idéologie du genre » (2023)

Nous assistons actuellement à une accélération de la consolidation des entreprises sur l’ensemble de la chaîne agroalimentaire mondiale.

Les conglomérats du Big Data, dont Amazon, Microsoft, Facebook et Google, ont rejoint les géants agricoles traditionnels tels que Corteva, Bayer, Cargill et Syngenta pour imposer leur modèle d’alimentation et d’agriculture au monde.1

La Fondation Bill et Melinda Gates et de grandes institutions financières telles que BlackRock et Vanguard sont également impliquées, que ce soit en rachetant d’immenses superficies de terres arables, en promouvant les (faux) aliments biosynthétiques et les procédés de génie génétique, ou plus généralement en soutenant et en finançant les objectifs des méga-entreprises agricoles et alimentaires.2

Les intérêts milliardaires derrière tout cela tentent de présenter leur techno-solutionnisme comme une sorte d’effort humanitaire : sauver la planète avec des « solutions respectueuses du climat », « aider les agriculteurs » ou « nourrir le monde ». En réalité, il s’agit d’un reconditionnement et d’un greenwashing des stratégies d’expropriation de l’impérialisme.

Il s’agit de la transition vers une « agriculture mondiale » sous le contrôle des géants de l’agritech et des données, basée sur des semences génétiquement modifiées, des produits fabriqués en laboratoire similaires à l’alimentation, une agriculture « de précision » et « basée sur les données » et une agriculture sans agriculteurs, avec toute la chaîne alimentaire, du champ (ou du laboratoire) jusqu’à la vente au détail, contrôlée par des plateformes de commerce électronique monopolistiques régies par des systèmes et des algorithmes d’intelligence artificielle.

Ceux qui défendent ce programme ont une vision non seulement pour les agriculteurs mais aussi pour l’Humanité en général.

Les élites avec leur complexe financier militaro-numérique (Pentagone/Silicon Valley/Big Finance) veulent utiliser leurs technologies pour remodeler le monde et redéfinir ce que signifie être humain. 

Ils considèrent les gens, leurs cultures et leurs pratiques, comme la nature elle-même, comme des problèmes et des défauts.

Les agriculteurs doivent être déplacés et remplacés par des drones, des machines et l’informatique en nuage. L’alimentation est en train d’être redéfinie et les gens sont nourris avec des produits synthétiques et génétiquement modifiés. Les cultures doivent être anéanties et l’Humanité doit être complètement urbanisée, asservie et déconnectée du monde naturel.

Ce que signifie être humain est sur le point d’être radicalement changé. Mais que signifiait être humain jusqu’à présent, ou du moins avant la révolution industrielle (relativement récente) et l’urbanisation de masse qui l’accompagnait ?

Pour répondre à cette question, nous devons parler de notre lien avec la nature et de ce que la majeure partie de l’Humanité faisait avant l’industrialisation : cultiver de la nourriture.

Bon nombre des anciens rituels et célébrations de nos ancêtres étaient basés sur des histoires, des mythes et des rituels qui les aidaient à faire face à certaines des questions les plus fondamentales de l’existence, de la mort à la renaissance et à la fertilité. Ces croyances et pratiques culturellement ancrées ont servi à sanctifier leur relation pratique avec la nature et son rôle dans le maintien de la vie humaine.

Parce que l’agriculture était essentielle à la survie humaine, la plantation et la récolte des cultures ainsi que d’autres activités saisonnières liées à la production alimentaire jouaient un rôle central dans ces coutumes.

Les êtres humains célébraient la nature et la vie qu’elle produisait. Les croyances et rituels anciens étaient imprégnés d’espoir et de renouveau, et les gens entretenaient une relation nécessaire et immédiate avec le soleil, les graines, les animaux, le vent, le feu, la terre et la pluie, ainsi qu’avec les saisons changeantes qui nourrissent et produisent la vie. Nos relations culturelles et sociales avec la production agricole et les divinités qui y sont associées avaient une base pratique solide.

La vie humaine est liée à la plantation, à la récolte, aux graines, au sol et aux saisons depuis des milliers d’années.

Silvia Guerini, dont la citation ouvre cet article, souligne l’importance des relations profondes et des rituels qui les renforcent. Elle dit qu’à travers les rituels, une communauté se reconnaît elle-même et reconnaît sa place dans le monde. Ils créent l’esprit d’une communauté enracinée en aidant à enraciner et à maintenir une existence unique à une époque, dans une région, dans une communauté.

Le professeur Robert W. Nicholls explique que les cultes de Woden et Thor étaient basés sur des croyances beaucoup plus anciennes et mieux enracinées sur le soleil et la terre, les cultures et les animaux, et sur le changement des saisons entre la lumière et la chaleur en été et le froid et l’obscurité en hiver.

La relation de l’Humanité avec l’agriculture et l’alimentation ainsi que nos liens avec la terre, la nature et la communauté définissent l’Humanité depuis des millénaires.

Prenons l’Inde par exemple. Viva Kermani, spécialiste de l’environnement, affirme que l’hindouisme est la plus grande religion liée à la nature au monde :

« … reconnaît et recherche le divin dans la nature et reconnaît tout comme sacré. Il considère la terre comme notre mère et préconise donc qu’elle ne soit pas exploitée. La perte de cette compréhension que la Terre est notre mère, ou plutôt une ignorance volontaire de celle-ci, a conduit à l’abus et à l’exploitation de la Terre et de ses ressources. »

Kermani souligne que les écritures anciennes enseignaient aux gens que les animaux et les plantes trouvés en Inde étaient sacrés et que, par conséquent, tous les aspects de la nature devaient être vénérés. Elle ajoute que cette compréhension et ce respect de l’environnement sont communs à tous les systèmes religieux et spirituels indiens : l’hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme.

Selon Kermani, les divinités védiques ont un symbolisme profond et de nombreux niveaux d’existence. L’une de ces associations est celle de l’écologie. Surya est associée au soleil, la source de chaleur et de lumière qui nourrit tous les êtres humains ; Indra est associé à la pluie, à la récolte et à l’abondance ; et Agni est la divinité du feu et de la transformation et contrôle tous les changements.

Elle souligne que le Vrikshayurveda, un ancien texte sanskrit sur la science des plantes et des arbres, détaille la conservation des sols, la plantation, le semis, le traitement, la propagation, la lutte contre les ravageurs et les maladies, et bien plus encore.

Comme Nicholls, Kermani donne un aperçu de certains des aspects culturels, philosophiques et pratiques profonds du lien de l’Humanité avec la nature et la production alimentaire. Ce lien est cohérent avec l’agraire, une philosophie basée sur le travail coopératif et la communauté, qui contraste fortement avec les valeurs et les effets de la vie urbaine, du capitalisme et de la technologie, considérés comme préjudiciables à l’indépendance et à la dignité. L’agraire met également l’accent sur une dimension spirituelle ainsi que sur la valeur de la société rurale, des petites exploitations agricoles, de la large propriété et de la décentralisation politique.

L’éminent défenseur agraire Wendell Berry déclare :

« La révolution qui a commencé avec les machines et les produits chimiques se poursuit aujourd’hui avec l’automatisation, les ordinateurs et la biotechnologie. »

Pour Berry, l’agraire n’est pas une nostalgie sentimentale d’une époque révolue. La mentalité coloniale, au pays, à l’étranger et maintenant à l’échelle mondiale, a résisté à une véritable économie agricole presque depuis le début — il n’y a jamais eu d’économie foncière pleinement durable, stable et adaptée aux conditions locales.

Cependant, Berry fournit de nombreux exemples de petites (et plus grandes) fermes qui produisent des rendements similaires à ceux de l’agriculture industrielle en utilisant un tiers de l’énergie.

Dans son poème « Un voyage spirituel », Berry écrit ce qui suit :

« Et le monde ne peut pas être découvert par un voyage de plusieurs kilomètres, aussi long soit-il, mais seulement par un voyage spirituel, un voyage d’un pouce, très laborieux, humble et joyeux, par lequel nous atteignons le sol sous nos pieds et apprenons à être à la maison. »

Mais dans la dystopie technocratique, froide et centralisée, le lien spirituel de l’Humanité avec la terre, la nourriture et la production agricole doit être jeté aux poubelles de l’histoire.

Silvia Guerini dit :

« Le passé devient quelque chose qu’il faut effacer, pour rompre le fil qui nous lie à une histoire, à une tradition, à une appartenance, pour la transition vers une Humanité nouvelle, déracinée, sans passé, sans mémoire… une nouvelle Humanité, déshumanisée dans son essence, entièrement entre les mains des manipulateurs de la réalité et de la vérité ».3

Cette Humanité déshumanisée, détachée du passé, s’inscrit dans l’Agenda plus large du transhumanisme. L’objectif n’est pas seulement un monde sans agriculteurs et sans tout ce qui nous relie à la terre, mais aussi, selon Guerini, un monde sans mères.

Elle affirme que les partisans des bébés éprouvettes et de la maternité de substitution ciblent désormais le génie génétique et les utérus artificiels qui excluraient les femmes du processus de reproduction. Guerini prédit que les utérus artificiels pourraient éventuellement être exigés ou commercialisés comme un droit pour tous, y compris les personnes transgenres. Il est intéressant de noter que l’utilisation d’un langage en rapport avec la grossesse est déjà controversée, dans la mesure où le mot « femmes » est omis dans des déclarations telles que « personnes susceptibles de tomber enceintes ».

Bien entendu, les frontières entre biotechnologie, eugénisme et génie génétique sont depuis longtemps floues. Les cultures génétiquement modifiées, le forçage génétique et l’édition génétique sont désormais une réalité, mais l’objectif ultime est le mariage de l’intelligence artificielle, de la bionanotechnologie et du génie génétique pour créer le transhumain d’un seul monde.

Cela est motivé par des intérêts puissants qui, selon Guerini, utilisent une gauche arc-en-ciel, une gauche transgénique et des organisations LGBTQ+ pour promouvoir une nouvelle identité synthétique et exiger de nouveaux droits. Elle dit qu’il s’agit d’une attaque contre la vie, contre la nature, contre « ce qui est né par opposition à ce qui est artificiel », ajoutant que tous les liens avec le monde réel et naturel doivent être rompus.

Il est intéressant de noter que dans son rapport Future of Food, le géant britannique des supermarchés Sainsburys célèbre un avenir où nous serons micropucés et suivis, et où les pointes neuronales ont le potentiel d’enregistrer toutes nos données génétiques, sanitaires et situationnelles, stockées et analysées par des algorithmes qui pourraient déterminer exactement de quelle nourriture (livrée par drone) nous avons besoin pour subvenir à nos besoins à un moment donné de notre vie. Le tout est vendu comme une « optimisation personnelle ».

De plus, selon le rapport, il est probable que nous recevrons des nutriments importants grâce aux implants. Certains de ces nutriments se présenteront sous la forme d’aliments et d’insectes cultivés en laboratoire.

Un pic neural est un maillage ultra-fin qui peut être implanté dans le crâne, formant un ensemble d’électrodes capables de surveiller les fonctions cérébrales. Cela crée une interface entre le cerveau et la machine.

Sainsburys fait du bon travail en essayant de promouvoir un avenir dystopique où l’intelligence artificielle a pris le dessus sur votre travail, mais le rapport indique que vous avez tout le temps de célébrer le monde merveilleux et déformé de la « culture alimentaire » a été créée par le supermarché et votre superviseur numérique.

Le technoféodalisme rencontre le transhumanisme — tout cela à votre avantage, bien sûr !

Mais rien de tout cela ne se fera du jour au lendemain. Reste à savoir si la technologie sera à la hauteur des attentes. Les partisans de ce meilleur des mondes se sont peut-être trop dépassés, mais ils passeront les prochaines décennies à faire avancer leur vision.

Mais l’arrogance est leur talon d’Achille !

Il est encore temps d’informer, de s’organiser, de résister et de lutter contre cet orgueil démesuré, notamment en remettant en question les géants industriels de l’alimentation et le système qui les soutient et en défendant les mouvements alimentaires populaires et les économies locales qui renforcent la souveraineté alimentaire.


1 Voir le livre électronique en libre accès de l’auteur, Food, Dispossession and Dependency : Resisting the New World Order ici (Academia.edu), ici (heyzine.com) ou ici (Centre for Research on Globalization)

2 Voir le livre électronique en libre accès de l’auteur, Sickening Profits : The Global Food System’s Poisoned Food and Toxic Wealth ici (Academia.edu), ici (heyzine.com) ou ici (Centre for Research on Globalization).

3 Nous remercions Paul Cudenec et son article Truth, reality, tradition and freedom: our resistance to the great uprooting (Vérité, réalité, tradition et liberté : notre résistance au grand déracinement) sur le site du Chêne d’hiver, qui fournit des citations et des informations sur l’œuvre de Silvia Guerini.




La séquence infernale d’automne pour la France

[Source : @prunedeprune]






Malgré le « réchauffement climatique », l’océan Atlantique se refroidit actuellement à une vitesse jamais mesurée

« L’océan Atlantique se refroidit actuellement à une vitesse jamais mesurée depuis le début des relevés de température océanique en 1982. Les scientifiques n’y voient pour l’instant aucune explication satisfaisante » !

Les scientifiques ajoutent : « Nous avons passé en revue la liste des mécanismes possibles et, pour l’instant, rien ne correspond à ce que nous recherchions » !

(cf. :
https://geo.fr/environnement/climat-refroidissement-rapide-ocean-atlantique-laisse-les-scientifiques-perplexes-la-nina-el-nino-alizes-221772)

➡️ Voilà qui devrait appeler à la modestie ceux qui prétendent tout comprendre au « climat » et nous imposer en conséquence des politiques de plus en plus liberticides et d’appauvrissement généralisé !

Rien « ne correspond à leur modèle » : car leur modèle est faux peut-être ?!…

À suivre !




« J’aime l’odeur du napalm au petit matin »

[Source : nice-provence.info via santeglobale.world]

Par Pierre-Émile Blairon — 17 juillet 2024

Préambule de la rédaction [de Nice-Provence Info] : dans le texte qui suit, nous avons systématiquement abandonné le mot « chemtrail » au profit de « épandage chimique ».

Personne ne comprend a priori ce que veut dire « chemtrail », dont la prononciation est compliquée. Ce mot est un raccourci, comme savent le faire les Anglo-Saxons, de « chemical » (chimique) et « trail » (trainée), donc « traînée chimique ».

Par opposition à « chemtrail », les anglophones utilisent le vocable « contrail », traînée de condensation, qui est le résultat d’un processus naturel.

L’expression « épandage chimique » est plus explicite et conforme à notre langage.

« J’aime l’odeur du napalm au petit matin »

(à propos des épandages chimiques et autres « sables du Sahara »)

Apocalypse now!

Tout le monde se souvient du grand – et superbe — film de Francis Ford Coppola, Apocalypse now ! (1979, notre illustration ci-dessus) au titre tellement prédestiné, et de la réplique du colonel Kilgore reprise en titre ci-dessus (texte original : « I love the smell of napalm in the morning »). Ce film relate, d’une manière fictionnelle, un épisode de la guerre du Vietnam qui a opposé les Américains aux communistes vietnamiens de 1955 à 1975 et s’est achevée par la défaite peu glorieuse de l’oncle Sam1.

On connaît aussi la photo de Nick Ut, qui montre, en 1972, une petite vietnamienne, Kim Phuc, courante nue sur une route parce qu’elle vient d’être brûlée par un bombardement au napalm. « Cette « arme vicieuse, mélange inflammable d’essence gélifiée, de phosphore et de plastique qui colle à la peau et brûle les tissus jusqu’à l’os ».

Un « graffeur » britannique, Bansky, a repris la photo en 1994 pour en faire un montage, symbolique d’une certaine Amérique.

Cette phrase culte de ce film culte est typique de l’esprit américain, dominateur, arrogant, cynique, peu soucieux des dégâts que cette nation belliqueuse inflige, depuis sa création, à la nature et aux êtres vivants, brandissant en toutes occasions, le plus souvent inadéquates, la Bible, et déversant sur le monde son hypocrite moralité universaliste en même temps que ses bombes qui, elles, sont, de facto, beaucoup plus sincères.

Elle rend bien compte de la véritable nature des épandages chimiques que le Système ne cesse de déverser sur la planète par voie aérienne depuis de nombreuses années ; car ces épandages, s’ils ne suppriment pas instantanément tout ce qui vit, comme le font les avions américains dans cette séquence du film2, ont le même but, sous prétexte de « lutter » contre un improbable réchauffement climatique : dans un premier temps, d’instiller dans les masses la peur, le découragement et la soumission et, en dessein final, de réduire la population planétaire, les épandages toxiques ne constituant que l’un des volets du vaste panel de la méthodologie mise en place pour arriver à cette fin. Écoutez parler ce chef sioux qui a tout compris de ce qui se passe et qui désigne les coupables3 ; il sait de quoi il retourne : ses ancêtres ont été les premières victimes de la guerre bactériologique menée par les Blancs américains, Anglais à l’origine, contre la terre entière ; nous évoquons cet épisode douloureux dans le petit historique qui suit.

« Les sables du Sahara »

Ce n’est pas d’hier que Nice Provence Info s’intéresse à ce qui, au début, paraissait être un curieux phénomène, inexplicable, dont nous avions du mal à croire à l’existence, ce qui, pourtant, à l’évidence, ne pouvait constituer qu’une manipulation du climat, de la nature et donc, des êtres vivants dont les hommes sont, paraît-il, le fleuron ; vous pouvez consulter nos articles antérieurs sur le sujet4.

Mais les derniers événements ou, à vrai dire, les non-événements, climatiques, nous ont incités à revenir sur le sujet. Pourquoi « non-événement » ? Eh bien, parce que, traditionnellement — et il s’agit là d’une tradition multimillénaire — nous étions habitués à voir se dérouler les années suivant un processus naturel qui voyait se succéder les saisons ; nous n’y avons peut-être pas prêté attention les années précédentes, trop occupés à nous défendre contre le pseudo-virus, mais les années 2023–2024 ont été marquées par l’absence d’hiver, par l’absence de printemps et par l’absence de cet été qui a bien mal commencé.

Comme, l’année dernière, « on » nous a convaincus qu’il y avait « sécheresse », les édiles locaux se sont dépêchés, suivant les consignes des préfets macronistes, de fermer le débit des fontaines (lesquelles sont, pour la plupart, en circuit justement déjà « fermé ») ou l’arrêt des douches de plages ; depuis cette mémorable et stupide décision5 (à laquelle il n’a pas été mis fin), il n’a pas arrêté de pleuvoir sur la Provence et, me semble-t-il, sur toute la France, à quelques exceptions près (le Roussillon).

Le premier jour de l’été 2024 fut, sur l’ensemble de la Provence, une journée apocalyptique, tempétueuse et pluvieuse. Les nappes phréatiques sont maintenant pleines à ras bord, mais « on » nous persuade toujours que nous sommes en situation de sécheresse parce que les pluies que nous subissons fréquemment ne sont qu’une illusion, un « sentiment », comme le « sentiment » d’insécurité, par exemple.

Et puis sont arrivés les épisodes, cocasses et déprimants, de retombées de boues brunâtres et visqueuses déversées par le « ciel » dans une fréquence qui ne correspond à aucune de celles que nous avons vécues dans le passé qui se limitaient à une ou deux pluies par an ; il s’agit, cette année, d’au moins une fois par semaine. Le Français étant particulièrement attaché à sa voiture, il a vu, dans un désespoir à peine dissimulé, son véhicule se couvrir, à intervalles non réguliers, mais fréquents, de cette substance brunâtre qu’« on » veut nous faire passer pour des « sables du Sahara ». Nous sommes aujourd’hui (lorsque j’écris cet article en Luberon) début juillet 2024, il est 9 h 30, la température est de 21°, le ciel est voilé, blanc laiteux, le vent souffle ; il y a trois jours, nous avons encore subi une pluie de ces « sables du Sahara » ; les véhicules, les maisons, les plantes, les arbres, les fleurs, les fruits et les légumes (que nous mangeons), les insectes (qu’ils veulent nous faire manger), les animaux de toutes sortes, les vitres, les bancs, les terrasses, les vêtements, les sols, les piscines, les mers, les lacs et les rivières, tout est encore imprégné de cette mélasse brune et pâteuse.

Les personnes qui ont des piscines savent bien que ce sable n’est pas du sable puisqu’il contient des algues qui faut traiter chimiquement. Alors que le sable est utilisé pour filtrer l’eau, là, ce « sable » verdit l’eau des piscines. France Info confond même « sable » et « algue » :

Sable du Sahara : qu’est-ce que l’algue moutarde qui risque de faire tourner l’eau de votre piscine.

Les présumés « sables du Sahara » ne sont en fait que la conséquence visible et concrète d’épandages aériens chimiques.

15 heures, même jour : le ciel est en fond bleu, mais strié, quadrillé, à perte de vue,
par des centaines de traînées blanches.
16 heures : le mistral a tout dispersé.

J’ai voulu savoir ce qu’en disent les médias.

Eh bien, si vous recherchez par Google et que vous tapez « sables du Sahara », ils sont débonnaires, rassurants, vous donnent des conseils pour bien laver votre voiture, ou ne pas la laver du tout car, disent-ils, ça ne sert à rien parce que ces méchants sables maghrébins sont encore attendus pour dans trois ou quatre jours.

En revanche, si vous émettez un doute, du type : « sables du Sahara ou métaux lourds ? », ces mêmes médias vous renvoient sans ménagement à des officines de « vérification » qui vous traitent de complotiste. Et on tombe immédiatement sur le communiqué de l’AFP du 2 mai 2024, le pourvoyeur d’« infos » que tous les autres médias subventionnés doivent répercuter au garde-à-vous : “NON, un laboratoire n’a pas prouvé que les nuages de sable du Sahara sont en fait des composés nocifs largués intentionnellement. Des nuages de sable du Sahara atteignent régulièrement l’Europe, comme cela a été le cas fin mars 2024, jusqu’en Roumanie, et encore fin avril en France. Bien qu’il s’agisse d’un phénomène naturel, des internautes affirment, analyse d’un laboratoire bosnien à l’appui, que ce sable est largué intentionnellement par avion et chargé en substances nocives, reprenant ainsi la théorie complotiste des « épandages chimiques », selon laquelle les traînées laissées par les avions dans le ciel seraient les traces de produits chimiques. Mais la méthodologie de l’analyse citée est douteuse, ont souligné des experts, notamment parce les lieux et conditions de prélèvements des échantillons n’ont pas été vérifiés. Elle a en outre été réalisée à la demande d’un élu bosnien qui a reconnu lui-même qu’on ne pouvait pas en tirer de conclusions.”

Ah bon, si ce sont « des » experts qui l’ont dit… Des experts « certifiés AFP » ?

Mais nous sommes quand même allés écouter la version (sous-titrée en français) de ces vilains bosniaques qui ont l’outrecuidance de se poser des questions et de faire des analyses qu’on ne leur a pas demandées :



Le site tchèque American European News a publié en 2022 un article dans lequel on lit (déjà) :

Pas de sable du Sahara !

Une analyse chimique choquante de la poussière des voitures révèle que des métaux lourds et des éléments utilisés pour modifier le temps tombent du ciel ! Le laboratoire bosniaque a trouvé dans l’échantillon du nickel, du baryum et de l’aluminium dépassant de plus de 700 fois la limite connue, ainsi que d’autres métaux lourds ! Les avions couvrent le ciel avec des modificateurs météorologiques pour contrôler la lumière du soleil et bloquer les rayons UV frappant la planète. L’été a besoin des rayons UV pour tuer les virus, mais que se passe-t-il lorsque les rayons UV sont bloqués par la poudre ?

Cliquez sur l’image pour accéder au site (en tchèque)

Plus près de chez nous et très récemment, la sérieuse revue Science&Vie consacrait un article aux dangers de ces « sables du Sahara ». On peut y lire :

« Pourquoi cette masse de sable devient-elle une nuisance pour la santé ? Les particules de sable du Sahara ne sont pas les seules en cause. Elles s’associent souvent à des polluants atmosphériques, amplifiant ainsi leurs effets néfastes.

Des études montrent que ces particules peuvent transporter des virus ou des pesticides dangereux. En inhalant ces particules, les risques d’affections respiratoires telles que l’asthme ou la pneumonie augmentent considérablement.

Une étude menée par l’Institut de Veille Sanitaire des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse (INVS) a également noté que certaines de ces poussières contenaient des champignons susceptibles de déclencher des réactions allergiques, des infections pulmonaires ou des affections cutanées chez l’homme. »

[source]

Des filaments aéroportés

Une version de ces épandages a été analysée par un autre laboratoire français, Analytica, situé à Cuers, près de Toulon, dans le Var ; il s’agit de « filaments aéroportés » qui contiennent des perturbateurs endocriniens, des métaux lourds, de fortes teneurs en aluminium, en baryum et en strontium ; pour ceux qui veulent aller plus loin, vous trouverez ci-joint les rapports de ces différentes analyses et les reportages effectués par les médias, notamment ce très honnête reportage de France 3 en mars 20146. Vous noterez sans peine la gêne des autorités officielles qui s’expriment sur le sujet ; quand elles s’expriment, car, selon le reportage, la plupart des responsables de ces organismes ont refusé de répondre aux questions des journalistes et ceux qui y répondent bottent en touche, comme ce responsable du « service technique environnement de l’aéroport Marseille-Provence » qui affirme qu’il n’a « jamais entendu parler d’épandages chimiques », qu’il « ne sait pas ce que c’est », ou comme ce médecin qui traite de « charlatans » ceux qui se posent des questions à ce sujet !

Un tel empressement à dénier toute intention malsaine, ou, au contraire, une telle discrétion, une telle unanimité dans le discours, et une telle agressivité de certains médias, de la part des collaborateurs du Système, ne présagent rien de bon. La discrétion sur ce sujet est de mise chez les écologistes politiques qui nous persécutent avec « LE Climat », mais qui ne connaissent pas la géo-ingénierie (techniques de contrôle et de modification du climat) et l’existence de ces épandages chimiques.

Car ça ne vous rappelle rien ? Ces mêmes officines de « vérification », qui ne sont rien d’autre que des outils de propagande et de diffusion de fausses nouvelles, ont agi avec les mêmes méthodes et avec les mêmes mots quand il fallait vous dissuader de rechercher les composants toxiques des pseudo-vaccins qu’on a administrés à 80 % de la population française et dont les effets morbides et létaux commencent à se manifester. Le vaste système de désinformation par ingénierie sociale élaboré lors de la grande manipulation sanitaire déclenchée par la secte mondialiste a perdu toute crédibilité. Nos bourreaux comploteurs seront obligés d’inventer d’autres machinations.

Les comploteurs élaborent des complots que les « complotistes » dénoncent.

Quelques précédents historiques

Régressons un peu dans le temps afin de trouver les premières manifestations de guerre bactériologique, ou biologique, ou bioclimatique.

1. Les couvertures contaminées par la variole

Nous ne remonterons qu’au XVIIIe siècle pour trouver la première trace d’une guerre bactériologique, elle est le fait du général anglais Harmherst (1717−1797), vainqueur des Français du Canada en 1760, et dont le personnage constituera une préfiguration de l’amoralité qui va caractériser le futur homo americanus bellicus.

Cet individu, dont une rue de Montréal portait encore récemment le nom avant de le faire tomber en disgrâce, avait imaginé, avec succès, de répandre une épidémie parmi les Amérindiens, qui ne voulaient pas se séparer de leurs terres au profit des envahisseurs anglais, en fournissant aux tribus insoumises des couvertures infectées par la variole. Le but avoué étant bien d’éradiquer totalement les tribus natives.

« Dommage pour les Indiens que les Français n’aient pas pu conserver le Canada, car ils leur auraient permis d’échapper à la volonté exterminatrice des Britanniques qui ont utilisé la méthode des couvertures infectées lors d’autres conflits, comme en Nouvelle-Zélande » écrit André Boyer dans son blog le 16 mai 20177.

Il a fallu 250 ans pour que Montréal cesse d’honorer le nom de ce sinistre personnage. Il faudra combien de temps pour prouver la culpabilité de la CIA dans les affaires que nous allons relater dans lesquelles l’Agence est soupçonnée d’être impliquée ?

2. Plusieurs morts dans une contamination par le LSD à Pont-Saint-Esprit

De 5 à 7 personnes ont péri à Pont-Saint-Esprit, une jolie petite ville historique du Gard traversée par le Rhône, de plus de 10 000 habitants actuellement, la moitié à l’époque, dans une curieuse épidémie, c’était en 1951. À première vue, il s’agissait d’une intoxication alimentaire qui aurait été causée par l’ergot du seigle, un champignon vénéneux qu’on peut trouver dans cette céréale et qui a la caractéristique de contenir de l’acide lysergique avec lequel on fabrique le LSD, une drogue hallucinogène. Ce qui explique que 30 Spiripontains ont été internés en hôpital psychiatrique, dont certains se sont suicidés en se jetant par la fenêtre.

En octobre 2009, coup de théâtre avec la parution d’un livre intitulé : A terrible mistake (Une terrible erreur) sous la plume d’un journaliste d’investigation (ce qui devrait être un pléonasme, mais ne l’est plus), un Américain dénommé Hank Albarelli qui enquête, dans ce livre, sur la mort mystérieuse d’un scientifique, Frank Olson, lié à des expériences conduites par la CIA sur le contrôle mental. Frank Olson s’est jeté du dixième étage, en 1953, par la fenêtre d’un hôtel de Manhattan ; son fils Eric rouvrira l’enquête après qu’elle a été clôturée dans un premier temps en échange d’un dédommagement versé par l’État américain à sa famille (750 000 dollars) et les excuses du président des États-Unis d’alors, Gerald Ford. Cette seconde enquête menée en 1994 démontrera que Frank Olson a été assassiné avant de passer par la fenêtre. Mais l’accord précédemment conclu par sa famille ne permettra pas de la valider.

Selon Albarelli, Olson aurait mené une expérience avec la CIA sur les habitants de Pont-Saint-Esprit pour tester le LSD comme arme de guerre, d’abord par pulvérisation aérienne, puis par contamination du pain, dans le cadre du programme MK/Naomi.

En 2015, un vidéaste, Olivier Pighetti, réalisera un documentaire intitulé Pont-Saint-Esprit, 1951 : 5 morts, 30 internés, 300 malades-Le complot de la CIA, qui sera diffusée sur France 3.

Bizarrement « la vidéo n’est pas disponible » sur le site de France-TV.

3. La tempête de décembre 1999 en France

Avec la création du système HAARP en 1993, les « dérèglements climatiques » de forte intensité vont se multiplier, telles ces tempêtes qui ont gravement touché la France en 1999.

Les 26, 27 et 28 décembre 1999, deux tempêtes successives, dénommées Lothar et Martin, ont mis à terre d’une manière fulgurante des millions d’arbres sur 968 000 hectares. Soufflant à la manière d’un ouragan, des vents atteignant 216 km/h ont ravagé principalement les régions du Sud-Ouest et du Nord-Est occasionnant près de 20 milliards de dollars de dégâts et la mort de 92 personnes en France (la tempête, ignorant les frontières, à la différence du nuage radioactif de Tchernobyl, s’est invitée en Allemagne et en Suisse, faisant au total, avec les victimes françaises, 142 morts).

Dans son livre, La guerre secrète contre les peuples, la regrettée Claire Séverac note (page 230 et suivantes) que « certains observateurs dont le journaliste Jean-Moïse Braitberg dans un article de VSD de juin 2 000, intitulé “Les services secrets fantasment : tempête de décembre 1999, phénomène naturel ou attaque terroriste ?” laissent entendre que ces tempêtes pourraient avoir été causées par une arme climatique utilisée afin de sanctionner l’attitude récalcitrante de la France sur la mondialisation, les OGM et le traité de l’AMI (Accord Multilatéral sur l’Investissement — le sigle étant plus sympathique que sa signification — NDLR). Cet accord économique se négociant dans le plus grand secret sous l’égide de l’OCDE depuis 1995. […] Avant les “tempêtes”, la France était parvenue à influencer de manière décisive la position des autres pays de l’Union européenne sur le refus des OGM, contribuant à l’échec des négociations de l’OMC à Seattle. Et, surtout, la France se retirait des négociations de l’AMI, provoquant l’échec de ce projet clé du processus de mondialisation. »

D’autres manipulations apparentées à la géo-ingénierie ont été dénoncées lors d’événements tragiques comme :

4— L’ouragan Erika

« Que des coïncidences ! L’ouragan Erika qui dévasta la Nouvelle-Calédonie le 14 mars 2003, et coûta très cher à la France… Un mois avant, Dominique de Villepin avait demandé la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 14 mars justement, afin d’évaluer la situation en Irak8. »

5— Le tremblement de terre d’Haïti

« En janvier 2010, Hugo Chavez (Président du Venezuela), citait un rapport de la flotte russe du Nord disant que le tremblement de terre qui a détruit Haïti a été provoqué par la marine américaine qui a testé un missile dit “sismique”, fonctionnant grâce à des générateurs impulsionnels à plasma, en mer des Caraïbes9 ». Par ailleurs, dans une vidéo10, Claire Séverac ajoute que cela permettrait à l’armée américaine d’investir Haïti sous prétexte humanitaire dans le but d’installer une base de surveillance entre Cuba et le Venezuela (d’où l’intervention de Chavez).

6— Les incendies d’Hawaï

pour l’occasion, nos médias ont ressorti le pack Bûchers-Inquisition, c’est le déchaînement des « factcheckers », en français : les officines de vérification estampillées politiquement correctes, c’est-à-dire tenues par des médias subventionnés grassement par le Système qui dénoncent à s’en égosiller les « complotistes » qui ont évoqué des brasiers provoqués par l’utilisation d’armes à énergie dirigée. Le 8 août 2023, des incendies d’une grande ampleur ont fait au moins 115 morts à Maui, une île de l’archipel hawaïen, prisée comme lieu de villégiature par quelques grandes fortunes américaines. Les témoins locaux ont parlé de rayons laser qui ciblaient des lieux bien précis et en épargnaient d’autres, afin d’en faire partir la population de souche11.

Le système Haarp

Haarp, High Frequency Active Auroral Research Program, est officiellement un programme de recherche américain consacré à l’étude de l’ionosphère. Les installations de ce programme sont situées en Alaska dans la région où l’on peut observer des aurores boréales, d’où son nom ; le site, d’une surface de 16 hectares, est planté de 180 antennes. Haarp

En fait, le site, avant sa cession par l’armée en 2015 à un organisme civil, en l’occurrence l’université de l’Alaska, était sous contrôle exclusif des militaires ; ce transfert stratégique tente de désamorcer les critiques.

Selon Claire Séverac,

« l’objectif officiel de Haarp est de générer un bouclier protecteur global capable de déceler et de contrer les avions ou les missiles ennemis qui s’engageraient dans l’espace aérien américain. […] Il permet également de communiquer avec les sous-marins en plongée profonde et peut scanner le sous-sol de la Terre entière et les mers à des profondeurs extrêmes. […] Haarp peut aussi être utilisé pour manipuler le climat en créant des perturbations atmosphériques sur d’autres continents avec toutes les conséquences que cela implique sur les écosystèmes. […] Le système agirait en parfaite corrélation avec les épandages chimiques. Le revers de la médaille est que ce réseau peut aussi interrompre toute forme de communication hertzienne et détruire ou détourner avions et missiles intercontinentaux.

En fait, l’objectif réel de Haarp semble être de pouvoir atteindre et bombarder à volonté n’importe quel point de la Terre et de l’espace proche avec un faisceau d’énergie directif ultra-puissant, sans utiliser de satellite12. »

D’où les « essais » que nous avons évoqués avec les « quelques précédents historiques ».

Les épandages chimiques : la guerre secrète contre les peuples

Claire Séverac a été l’une des premières lanceuses d’alerte à dévoiler l’existence des épandages chimiques. Aussi étrange que cela puisse paraître, Claire Séverac a fait carrière dans le show-business aux USA ; elle a composé de nombreuses chansons pour des chanteurs connus et a chanté elle-même, notamment en duo avec David Soul (le Hutch de la fameuse série Starsky et Hutch). C’est à partir de 2009 qu’elle se fait connaître en France en militant contre les méfaits de la vaccination, et en publiant un premier livre sur le sujet : Complot mondial contre la santé. Elle donnera à partir de ce moment de nombreuses conférences et dénoncera entre autres les épandages chimiques qui constituent pour elle le danger primordial pour la survie de l’espèce humaine ; elle tentera avec courage de réveiller ses contemporains, et ses compatriotes, ces pauvres Français, qu’on a connus plus éveillés, qui restent pour la plupart dans le déni ; elle cite, par ironie, le directeur du FBI, Edgar Hoover qui déclarait :

« L’individu est handicapé de se retrouver face à face avec une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut pas croire qu’elle existe. »

Son livre le plus connu, Guerre secrète contre les peuples, paraîtra en 2015 ; il sera consacré aux diverses manipulations de la secte mondialiste, dont le programme Haarp, les épandages chimiques, les mesures pseudo-sanitaires, les empoisonnements par la nourriture, les guerres… qui viseraient tous, sous des formes différentes, un seul but : la réduction drastique de la population planétaire.

À propos des épandages chimiques, elle a posé des questions simples que tout le monde devrait se poser :

« Si les traînées de condensation (contrails) ne peuvent se former qu’à des températures au-dessous de — 40 °C et à un niveau d’humidité de 70 % ou plus, s’ils ne peuvent durer plus de trente minutes dans des conditions idéales et si les avions de ligne volent par obligation à plus de 8 km de haut, que sont ces grandes suspensions blanches qui s’étirent indéfiniment au-dessus des villes en formes géométriques précises et ces avions que l’on aperçoit distinctement ? […] Et s’il s’agit d’avions de ligne, pourquoi font-ils demi-tour ? Auraient-ils oublié quelque chose ? Comment expliquer qu’après leur passage dans un beau ciel bleu, celui-ci devienne laiteux avec formation de nuages ? Les les traînées de condensation n’ont jamais obscurci le ciel. » Écoutons-la :13.

Claire Séverac est morte le jour de Noël 2016 dans des conditions obscures après trois mois de maladie. Selon le Média en 4−4−2 :

« Elle gênait beaucoup trop de monde et son décès assez rapide est difficilement explicable. Elle était certaine d’avoir ingéré un poison à l’occasion des conférences qu’elle donnait dans toute la France depuis la sortie en septembre 2015 de son livre sur les épandages chimiques (abréviation de chemical trails). Elle pensait au polonium, un poison indétectable même au compteur Geiger, et à un cancer digestif aussi fulgurant qui avait effectivement peu de chances d’être naturel. »

Certaines personnes commencent cependant à se réveiller, notamment dans le milieu des pilotes de ligne en Amérique14 (l’État du Tennessee a même adopté une loi pour interdire les épandages chimiques : « L’injection volontaire, la libération ou la dispersion de produits chimiques dans l’air », et interdit « d’affecter la température, la météo ou l’intensité des rayons du soleil ») et en Europe15.

Enfin, un dernier témoignage, mais de poids : une scientifique de haut niveau, Kristen Meghan, ancienne spécialiste de l’environnement pour l’armée américaine, est devenue une dénonciatrice de la géo-ingénierie. Elle révèle que l’entreprise pour laquelle elle travaillait injectait des matières dangereuses dans l’atmosphère sous prétexte de lutter contre le changement climatique. Lorsqu’elle a commencé à poser des questions sérieuses, elle a été rapidement diabolisée. « Ces substances se retrouvent dans nos aliments et dans le sol », prévient-elle.

Souhaitons-lui bonne chance !

Un monde luciférien

Tout ceci nous ramène à ce que les USA sont devenus, en tout cas, au prisme de leurs dirigeants psychopathes, car les peuples du monde ne sont plus responsables des faits et gestes de leurs élites, ni même de les avoir mises en place. Les élections, quand il y en a, étant la plupart du temps truquées et leurs résultats convenus d’avance, négociés entre les partis, quels qu’ils soient, que les foules croient adversaires, voire ennemis, mais qui sont complices16. Pour exemple flagrant (flagrant pour les esprits éveillés), on peut se reporter aux dernières élections législatives en France le 7 juillet 2024. Le problème, c’est que ces personnes dévoyées, par le truchement de l’impérialisme américain et « occidental » (États-Unis, Europe de Bruxelles et Israël) ont pris le pouvoir sur l’ensemble de la planète et ont produit des petits clones à leur service à peu près partout dans le monde, et surtout en Europe, et surtout en France.

Lucifer est « le prince de ce monde », le maître de la Terre, de la matière… et de la secte sans âme qui s’en réclame, alors que Dieu règne sur les cieux ; le ciel est le domaine du spirituel.

[Voir aussi :
Lucifer n’est pas Satan]

L’ange rebelle, Lucifer (étymologiquement « le porteur de lumière »), par la loi d’inversion finale, obscurcit le ciel pour couper les liens entre Dieu et les hommes, entre la matière et la spiritualité ; les hommes qui se tournaient vers les cieux pour prier Dieu, en attendre ses bienfaits et la lumière qu’il prodigue par ses rayons de soleil, n’en reçoivent plus que des substances sales et poisseuses. Le monde est placé sous une chape de plomb — de métaux lourds — un ciel brumeux qui ne dispense plus que des immondices qui obscurcissent le ciel, comme le décrit cette intéressante vidéo :17.

L’historien grec Strabon a rapporté une entrevue entre des druides gaulois et Alexandre le Grand qui leur demanda ce que les Gaulois craignaient le plus ; ils répondirent cette phrase connue et répandue grâce aux albums d’Astérix, que ce qu’ils craignaient le plus était que « les cieux ne leur tombent sur la tête ».

Mais ils parlaient d’un avenir très lointain : notre époque ; les druides étaient réputés pour leurs prédictions et cette réponse se rattachait à ce qu’ils considéraient être la fin du monde, tout au moins du cycle, le même que celui que nous vivons, nous, leurs descendants, 2300 ans plus tard, car cette fin serait constituée par « un déluge tombé du ciel, composé d’eau et de feu, avant l’apparition d’un nouveau cycle où l’âme immortelle des hommes retrouverait sa place ».

Les promoteurs du transhumanisme se sont alliés à la secte mondialiste qui gouverne actuellement la planète en se plaçant sous l’égide de Satan et en le proclamant à chaque occasion ; les uns et les autres, sous l’emprise d’une vanité démentielle et démoniaque, l’hubris, ont pour ambition non seulement d’égaler Dieu, mais de le remplacer, de dominer le monde, la Terre, les hommes et les cieux ; quoi de plus simple et de plus exaltant, pour eux, de sentir leur puissance en étant ceux qui sont capables, comme les divinités furieuses des panthéons grecs et romains, de « faire la pluie et le beau temps » comme bon leur semble ?

Cependant cette puissance technologique étant essentiellement artificielle, tout comme leur intelligence, ces satanistes ne réussiront donc pas, in fine. Les « anges » rebelles tomberont de haut18 et leurs ailes seront déchiquetées dans un grand fracas de ferraille.

Pierre-Émile Blairon

Pour en savoir plus sur le sujet :
• Consultez le site de Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l’Information sur les Programmes d’Interventions Climatiques et Atmosphériques
• Prenez le temps de voir le film documentaire Bye, bye, blue sky





Relations entre la tyrannie mondiale et ses ruses de guerre

[Source : @meltingpot56]



Transcription

[Source : www.kla.tv/30174]

Ivo Sasek : Dans les années 90, alors qu’il n’existait pas encore de chaîne d’informations alternatives privée, notre prochain conférencier était déjà très actif dans ce domaine. On pourrait donc le qualifier d’archétype ou d’ancêtre de la scène moderne du dévoilement. Autrefois timide, il est devenu un géant intrépide de la vérité.

Et sa capacité à relier les points à partir d’une vision globale est tout simplement époustouflante. Nous profitons de l’occasion pour le remercier de nous avoir accordé le privilège de mettre à notre disposition son propre studio de télévision en Angleterre pour répondre aux questions les plus actuelles. Et je dis : « Merci, David Icke ». Nous avons besoin de toi !

Biographie : David Vaughan Icke, né le 29 avril 1952 à Leicester en Angleterre, est père de quatre enfants.

Footballeur professionnel jusqu’à l’âge de 21 ans, il est ensuite devenu journaliste sportif pour différentes chaînes et présentateur de l’émission « Newsnight » de la BBC et de l’émission sportive « Grandstand ».

Après une profonde expérience spirituelle en 1990, il a commencé à publier et à exprimer des points de vue et des perspectives en dehors du courant dominant.

Il a écrit plus de 20 livres et best-sellers, dont des titres comme :

« Tout ce que vous devez savoir, mais que personne ne vous a jamais dit ».

Au cours des dernières décennies, David Icke a travaillé à plein temps comme journaliste d’investigation et a créé son propre site web Davidicke.com, sa propre plateforme de streaming « Ickonic » et son propre réseau social. Il donne des conférences et produit des émissions d’information dans lesquelles il analyse le contexte des événements mondiaux actuels et les forces qui se cachent derrière.

Dès 1998, David Icke a mis en garde contre l’introduction d’une monnaie mondiale exclusivement électronique et d’une armée mondiale qui s’étendrait toujours plus à l’Est. Il prédisait en outre le projet d’équiper la population de puces électroniques et de la rendre contrôlable.

En 2020, ses chaînes sur YouTube, Facebook et Twitter ont été bloquées parce qu’il partageait des informations et des points de vue qui s’écartaient du récit officiel de la politique de Covid. Ses vidéos avaient alors été vues plus de 30 millions de fois.

En novembre 2022, David Icke s’est vu retirer pour des années son droit d’entrée dans les 29 pays de l’espace Schengen, afin de l’empêcher de prendre la parole lors d’une manifestation pour la paix à Amsterdam.

Aujourd’hui, après 34 ans, David Icke continue de dévoiler les conspirations dans les médias, la politique et d’autres domaines du pouvoir avec sa plateforme médiatique. Il a publié plus de 20 livres et s’est exprimé dans plus de 25 pays. Ses canaux sociaux comptent plus de 900 000 abonnés.

David Icke nous transmet aujourd’hui une analyse actuelle des « Relations entre la tyrannie mondiale et ses ruses de guerre ».

Interview

David Icke : Wow ! Je vous remercie !

Interviewer : Génial ! Tout le monde nous entend ? Oui ! Merveilleux ! Fantastique ! Merci, David Icke, de nous avoir invités dans votre studio pour la 20e édition de l’AZK.

David Icke : Oui, pas de problème. C’est vraiment merveilleux de vous avoir ici.

Interviewer : C’est merveilleux. Parmi les nombreuses séries que vous faites, il y a aussi la série « Dot-Connector ». De quoi s’agit-il ? Quelle est votre idée derrière tout cela ?

David Icke : « Dot Connector » [traduction littérale : « connecteur de points »]. Si on considère le monde comme une série d’événements aléatoires, d’événements fortuits, ça n’a aucun sens. Pourquoi le font-ils ? Pourquoi le font-ils de cette manière-là ? Pourquoi ne le font-ils pas autrement ? Ce serait bien mieux s’ils le faisaient ainsi. Etc.

Pourquoi cela arrive-t-il ? Mais si on relie ces points, ces événements, on s’aperçoit qu’ils sont en fait tous liés.

Et, vous savez, les gens disent parfois de moi : « Tu vois des complots partout ».

Non, ce n’est pas le cas. Je vois une conspiration qui vise à transformer le monde en une dystopie globale. Et cette conspiration-là a des facettes et des formes infinies. Mais c’est effectivement une conspiration. C’est un gigantesque réseau. Et cela s’applique littéralement à ce que j’appelle la secte mondiale. C’est un réseau mondial de sociétés secrètes qui opèrent de l’extérieur ou dans l’ombre de ceux qui semblent gouverner le monde.

Interviewer : C’est intéressant. Nous allons approfondir ça avec les prochaines questions, car j’aimerais utiliser dans cette interview un style de liaison par points, dans lequel nous examinons différents thèmes apparemment sans rapport entre eux et nous découvrons comment ils sont liés. Commençons donc, comme dans toute bonne conversation, par le premier point, le temps.

David Icke : C’était un été formidable, n’est-ce pas ?

Interviewer : Il l’était. Bien frais, du moins ici en Allemagne. Comment était-il en Grande-Bretagne ?

David Icke : Eh bien, le chauffage était allumé. Assis en manteau devant la télévision. Oui, il faisait vraiment « chaud » ici. Mais vous savez, c’est un classique. J’ai un dicton : « Connais le but, et tu verras le chemin pour y arriver ».

Et par là, je veux dire que vous devriez savoir où nous sommes conduits. Les étapes qui nous y conduisent deviennent alors plus évidentes jour après jour, semaine après semaine.

Et le résultat prévu est que nous vivions dans une dystopie mondiale dictée par le centre, dans laquelle il n’y a finalement même pas de politiciens élus, mais une soi-disant technocratie de gens placés, de bureaucrates nommés : ah, comme l’Union européenne !

Des bureaucrates nommés et des technocrates et des ingénieurs. Et des experts de la santé, etc. qui prennent effectivement les décisions à partir d’un point central mondial. Regardez l’Organisation mondiale de la santé. Elle est le tremplin vers cette dystopie mondiale. C’est donc là qu’ils nous mènent.

L’idée est aussi que, si on regarde toute la base de cette conspiration mondiale pour contrôler les gens, elle est basée sur le contrôle de la perception. Nous nous comportons comme nous le faisons parce que c’est ainsi que nous percevons comment nous le faisons. Les gens ont cédé à l’arnaque du Covid parce qu’ils croyaient qu’il s’agissait d’un virus dangereux. Et ils ont cru que ce faux vaccin, qui n’en était pas un selon les critères antérieurs, était un moyen de les sauver de ce dangereux virus.

Cette perception a conduit les gens du monde entier à se soumettre à des contraintes fascistes. Donc, si on veut contrôler le comportement, il faut aussi contrôler la perception. Et si on contrôle le comportement, eh bien, c’est ce que nous appelons collectivement la société humaine. Et la question se pose alors de savoir d’où vient la perception. Eh bien, elle vient des informations reçues. Qu’il s’agisse d’un journal télévisé, d’un message sur Facebook ou d’une expérience personnelle.

[Voir aussi :
La fabrication des perceptions]

Interviewer : Exactement.

David Icke : Nous formons nos perceptions à partir des informations que nous recevons. Et de ces perceptions découle notre comportement. Et globalement, ce comportement est la société humaine.

Et c’est là qu’intervient la censure. Car la censure consiste à contrôler les informations que les gens reçoivent, et donc à contrôler leur perception. C’est la raison pour laquelle, pendant l’escroquerie du Covid, toute personne qui remettait en question la présentation officielle, puis la présentation officielle du faux vaccin, comme moi, a été supprimée d’Internet grand public ; de YouTube, de Facebook et d’autres. À cause du contrôle de la perception ! Et l’idée en est, et c’était le plan depuis longtemps, de transférer la transmission d’informations des sources auxquelles nous sommes habituées vers Internet.

Car une fois qu’elles sont sur Internet, ils peuvent déterminer de manière algorithmique ce que les gens peuvent voir ou entendre. Au point qu’ils peuvent même empêcher que certaines choses soient publiées. Sans parler de la possibilité de les retirer une fois qu’elles sont en ligne. Ils peuvent empêcher qu’elles soient publiées en utilisant des mots-clés et ainsi de suite.

En partant d’une question sur la météo, nous relions donc immédiatement tous ces autres points qui font en fait partie du même tremplin vers ce résultat d’une dystopie globale. Alors pourquoi le réchauffement climatique ? Eh bien, maintenant, c’est le changement climatique, puisqu’il ne fait plus chaud.

Et pourquoi ils diabolisent le « gaz de la vie » : le dioxyde de carbone, sans lequel nous serions tous morts ? Il n’y aurait pas de nourriture, pas de vie végétale, plus rien.

Interviewer : Et ils l’amènent à un autre niveau. Actuellement, on entend beaucoup parler dans les nouvelles de ces décès présumés liés à la chaleur. Ils apparaissent partout. Je l’ai lu récemment.

David Icke : Oui, c’est ça.

Interviewer : À New York, pendant la période estivale, environ 2 % de tous les décès sont dus à la chaleur. C’est ce qu’on peut lire officiellement dans les médias grand public. Qu’est-ce qu’il se passe ?

David Icke : Eh bien, cela n’aurait pas été le cas cet été en Grande-Bretagne. En ce qui concerne les décès liés aux conditions météorologiques, il est vrai que la plupart des gens meurent surtout du froid. Mais c’est de cela qu’il s’agit, n’est-ce pas ? Ils veulent créer une société dans laquelle les gens sont entassés et enfermés sur une petite surface, dans laquelle ils peuvent se déplacer… dans des villes dites de 15 minutes. Ils veulent empêcher les voyages sur de longues distances et finalement même de nombreux trajets courts. Ils veulent changer la nature de la société globale. Quel est donc le fondement de la société globale en termes d’économie et de notre mode de vie ?

Il s’agit des combustibles fossiles. Ils ont été le moteur de la révolution industrielle et de tout ce qui en a découlé. Et c’est là qu’intervient le véritable enjeu du net zéro. Si vous fixez un objectif net zéro pour le dioxyde de carbone, vous ne devez pas faire grand-chose de plus, parce vous avez fixé une fois cet objectif pour 2050 ou n’importe quand, n’est-ce pas ?

Interviewer : C’est vrai.

David Icke : Pour atteindre cet objectif, la société humaine doit être transformée.

Interviewer : Exactement.

David Icke : Tout simplement, pour atteindre cet objectif. Et bien sûr, les combustibles fossiles et tous les autres trucs doivent fondamentalement disparaître. Nous devons détruire le paysage avec des éoliennes, avec une quantité incroyable de combustibles fossiles…

Interviewer :… pour les fabriquer.

David Icke :… exactement, pour les fabriquer. Mais ne leur dites pas cela, parce que nous devons alimenter cette hystérie de « nous allons tous mourir ! » pour atteindre cet objectif, parce que cet objectif atteindra exactement cela : il changera la société humaine. Et pour y parvenir, tant de choses doivent changer. Les voitures doivent être réduites de manière drastique. Les véhicules doivent être réduits de manière drastique. Et les déplacements et les voyages doivent être réduits de manière drastique. Et bien sûr, il y a un autre agenda en arrière-plan.

Bien sûr, ils savent que tout ça est absurde. Mais dans le public, ces absurdités sont mises en avant parce qu’elles conduiront à une transformation complète de la société humaine.

Interviewer : Wow. C’est intéressant, parce que si nous regardons cet agenda, nous pourrions passer au point suivant, qui serait par exemple le développement économique dans lequel nous nous trouvons. Nous avons eu le Covid. Nous avons des guerres avec toutes ces sanctions qui sont appliquées. Nous avons la FED qui maintient les taux d’intérêt élevés et tout. Et nous voyons qu’au fond, cela détruit l’économie dans le monde entier, ou du moins c’est ce que nous ressentons en Allemagne. Les gens sont licenciés. Et même les grandes entreprises pharmaceutiques et technologiques, qui en fait empochent des milliards, et dans lesquelles tout le monde investit, licencient des gens et se plaignent d’avoir des milliards de pertes et tout. Qu’est-ce qui se passe ?

David Icke : Oui, mais ils licencient beaucoup de gens parce que l’IA prend le dessus.

Interviewer : Donc la question est de savoir si l’économie va se rétablir avec le temps. Ou s’agit-il d’un plan ? Y a-t-il un objectif derrière tout cela ? Est-ce qu’ils veulent affaiblir l’économie ? Ou qu’est-ce qu’il se passe ?

David Icke : C’est vrai. Encore une fois, « Connais le but et tu verras le chemin pour y arriver ». Le résultat, c’est que la population du monde entier se retrouve dans une situation de dépendance. Peu importe de quoi vous êtes dépendant, cela leur permet de vous contrôler. Et c’est pourquoi cette secte mondiale sous toutes ses formes, qui s’appelle gouvernement ou qu’importe, veut vous rendre dépendants d’elle, au point de détruire l’économie et les emplois avec l’IA et le « net zéro ». C’est pourquoi toutes ces méthodes industrielles que nous avions à l’époque de la révolution industrielle doivent disparaître, car on ne peut atteindre le « net zéro » autrement.

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

L’IA, entre autres, supprime ainsi la possibilité de gagner sa vie comme nous le connaissions. Dans les années 1990, cette formule m’est venue à l’esprit : problème, réaction, solution.

Interviewer : Je m’en souviens, oui.

David Icke : On crée le problème ou l’illusion d’un problème, comme, par exemple…

David Icke : C’est comme le Covid et le changement climatique ; le changement climatique causé par l’homme. Le climat change constamment. Et on veut que le public réagisse en disant : « Il faut faire quelque chose ! Que peut-on faire pour y remédier ? » Et ensuite, ceux qui ont secrètement créé le problème ou son illusion proposent la solution au problème qu’ils ont créé. Ainsi, si on présente l’illusion du changement climatique causé par l’homme, alors on peut offrir la solution : changer la société humaine pour nous sauver du changement climatique causé par l’homme. C’est ainsi que ça fonctionne.

Et en ce qui concerne l’économie, l’idée est de faire disparaître les emplois, notamment grâce à l’IA. Et puis ils disent : « Oh, nous sommes vraiment des gens sympas. Nous avons fait en sorte que vos emplois disparaissent. Mais comme nous sommes vraiment des gens sympas, nous allons vous verser un revenu universel garanti, un revenu de base universel. Chaque mois, vous recevrez un chèque du gouvernement. Ce sera certes un salaire de misère, mais vous recevrez un chèque du gouvernement. » Et cette dépendance vis-à-vis du gouvernement est assortie de conditions. Car si vous voulez être un renégat contre le gouvernement et la dystopie, vous n’obtiendrez pas votre revenu de base garanti. Sinon, comment voulez-vous apporter à manger sur la table ? Parce que tous les autres moyens de le faire seront abolis. Et c’est l’idée. C’est comme s’ils lançaient le fil de pêche et qu’ils commençaient à le remonter. Et si vous regardez ce qui s’est passé en Grande-Bretagne pendant le Covid, ils ont mis le pays à l’arrêt, ce qui a fait un mal incroyable à l’économie. Beaucoup de petites entreprises ont fait faillite ; c’est parce qu’ils voulaient se débarrasser de petites entreprises, même d’entreprises de taille moyenne. Parce que si vous avez accès à un revenu indépendant grâce à une entreprise indépendante… OK, toutes les entreprises sont connectées au système. Mais je veux dire par là une entreprise gérée de manière indépendante.

Il n’y a pas d’énorme entreprise mondiale. Si vous aviez accès à un tel revenu, vous ne seriez pas dépendant du gouvernement.

Interviewer : Exactement.

David Icke : Mais quand ils suppriment tous ces emplois indépendants et vous rendent dépendants du gouvernement pour gagner votre pain, ils vous contrôlent. Et vous serez contrôlé par cette dépendance. C’est ce qu’ils veulent obtenir.

On entend dire que l’IA sera un phénomène massif de destruction d’emplois. Mais je pense que même ces personnes ne réalisent pas le nombre d’emplois qui vont disparaître. Et d’un autre côté, si nous parlons du contexte et du fait que la dépendance est synonyme de contrôle, c’est la raison pour laquelle ils détruisent l’approvisionnement alimentaire. C’est pour cette raison qu’ils ciblent les agriculteurs. C’est pour cette raison que, en particulier dans ce pays où ce gouvernement travailliste ridicule et fou de Keir Starmer vient d’arriver au pouvoir, pour cette raison qu’ils veulent couvrir d’immenses surfaces agricoles de parcs solaires et d’éoliennes. On voit que les agriculteurs sont pris pour cible dans des pays comme les Pays-Bas et l’Allemagne. Et qui est le plus grand propriétaire de terres agricoles en Amérique ?

Interviewer : Bill Gates.

David Icke : Bill Gates, tout à fait. Et les Chinois achètent aussi de grandes parties des terres agricoles américaines. Donc, fondamentalement, ils contrôlent la production de nourriture. Et si vous dépendez de sources que vous ne contrôlez pas [vous-même] pour l’approvisionnement alimentaire, vous dépendez de ces sources et de ces forces. Et c’est à cela que ça se résume. Il s’agit de créer une dépendance globale, donc un contrôle global.

Interviewer : Wow ! Oui. C’est intéressant. À propos de l’IA : on dit que nous sommes engagés dans une course aux armements entre l’informatique quantique et l’IA.

Donald Trump a ainsi annoncé à l’époque que les États-Unis investiraient en 2020 un milliard [de dollars] par an dans l’informatique quantique. La Chine environ trois fois plus. Elon Musk a annoncé qu’il allait investir 10 milliards rien que cette année pour construire à Memphis le plus grand superordinateur du monde afin d’entraîner son IA, appelée Grok [= chatbot IA]. Et il entraîne également les voitures et les robots Tesla à fonctionner de manière autonome. Google et d’autres grandes entreprises technologiques se surpassent mutuellement et construisent également des superordinateurs. Et évidemment, elles collectent et stockent depuis des années les données de milliards de smartphones. Et la question est maintenant de savoir si ces pays sont vraiment engagés dans une course à l’armement les uns contre les autres.

David Icke : En aucun cas.

Interviewer : Ou existe-t-il des liens entre ces acteurs ? Et travaillent-ils réellement à une sorte d’objectif commun ? Et si oui, lequel ?

David Icke : Vous avez absolument raison. Vous voyez, c’est la grande arnaque. En politique, il y a la « gauche » contre la « droite ». Et en arrière-plan, ils sont tous amis. Je veux dire, certains d’entre eux sont peut-être vraiment en désaccord, mais beaucoup d’entre eux, les personnages clés, sont amis. Lorsque Donald Trump a gagné l’élection en 2016, chaque fois qu’il montait sur scène, on chantait souvent : « Oh, enfermez Hillary, enfermez Hillary ! » Et il se joignait à eux : « Enfermez Hillary, enfermez Hillary ! »

[Interviewer : Hillary Clinton.]

David Icke : Hillary Clinton. Immédiatement après sa victoire électorale, on lui a demandé s’il mettrait Hillary Clinton en prison. Il a répondu : « Oh non, elle est merveilleuse. Nous devrions respecter toutes les choses qu’elle a faites pour ce pays ! » et tous ces trucs. Tout ça est absurde. Je veux dire que les Clinton, quand ils étaient les présidents démocrates à la Maison-Blanche, et les Bush, qui étaient tous deux présidents avant et après eux, ils étaient copains. Je veux dire, pas seulement des potes, ils faisaient partie d’une organisation criminelle, d’un trafic de drogue, depuis l’aéroport de Mena et d’autres endroits en Arkansas, quand Clinton était gouverneur de l’Arkansas. [Mena Intermountain Municipal Airport = aéroport municipal à usage public, situé au sud-est de Mena, une ville du comté de Polk, Arkansas, États-Unis].

Donc ce que nous voyons en termes de politique, « gauche » et « droite », c’est du cinéma. C’est du cinéma de divertissement, n’est-ce pas ? Mais cela doit nous permettre de continuer à croire au système politique et, du fait que nous devons voter tous les quatre ou cinq ans, à croire que nous avons en quelque sorte le contrôle sur qui dirige le gouvernement. Mais si on fait un pas en arrière dans ce spectacle de marionnettes, où il y a la gauche et la droite, dans l’ombre, on voit que les deux sont contrôlés par les mêmes mains. C’est pourquoi peu importe qui est au pouvoir, « gauche » ou « droite », on voit le même agenda pour l’humanité.

Interviewer : Est-ce que cela s’applique aussi aux États-Unis et à la Chine ? Comme au niveau des pays ?

David Icke : Oui, c’est l’une des choses que je dis depuis des décennies. Cette secte mondiale ne connaît pas les frontières nationales. Elle n’est là que pour exploiter la population. Elle veut faire croire qu’il y a différents pays avec des objectifs différents. Or, ce n’est pas le cas. Il existe une secte globale qui agit à travers tous les pays. La Chine, cependant, est un cas intéressant, car ce qui s’y est passé, je l’ai écrit en détail dans plusieurs livres. La révolution de Mao était une révolution de la secte globale.

Il [Mao] était un agent mondial de la secte. Et la raison de cette révolution était la création d’une société fermée, ce que la société chinoise a été pendant très longtemps. Dans une certaine mesure, elle l’est toujours, mais pas autant qu’avant. Cela a permis d’incuber une structure, un système qui, notamment grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, permet un contrôle total sur les personnes.

Et une fois qu’on a perfectionné ça et qu’on l’a fait éclore au niveau chinois, on l’impose de la même manière dans le monde entier, n’est-ce pas ? Ce n’est donc pas un hasard si, selon l’histoire officielle, le Covid est venu de Chine. Et depuis, l’Occident ressemble de plus en plus à la Chine en termes de contrôle technologique et de mesures coercitives.

J’ai vu des documentaires dans lesquels une personne était envoyée dans les rues d’une ville chinoise. L’objectif était que le système d’IA la trouve. Cela ne prenait que quelques minutes. Et ce qui se passe en Chine… c’est l’incubateur du système [prévu] à l’échelle mondiale. Comme je le dis depuis des années, si vous voulez savoir ce qui est prévu pour l’Occident demain, regardez la Chine aujourd’hui. Ils ont ce système de crédit social où les gens sont en fait surveillés 24 heures sur 24. Il y a des millions de caméras dans chaque ville. Et si votre comportement convient au gouvernement, c’est-à-dire si vous obéissez et faites ce qu’ils disent, vous recevez des crédits. Et si vous ne le faites pas, on vous les retire. Et à un moment donné, vous n’êtes plus en mesure de fonctionner dans la société mainstream. Vous ne pouvez plus prendre le train. Vous ne pouvez plus prendre l’avion. Et c’est le système qu’ils veulent imposer au monde entier. Et c’est là que les monnaies numériques entrent en jeu, et c’est pourquoi ils veulent une économie numérique. Parce qu’une fois qu’ils l’auront, ils pourront faire ce qu’ils pratiquent en Chine : en Chine, par exemple, si vous traversez la rue au rouge alors que vous ne devriez pas, même si aucune voiture n’arrive, vous pouvez recevoir une amende avant même de rentrer chez vous. L’argent sera prélevé sur votre compte bancaire via le système numérique. Et voilà le plan.

Vous connaissez ces caméras qui sont installées partout dans les villes. À Londres, oh, à Londres, nous avons cette arnaque appelée ULEZ — la zone à ultra faibles émissions. Et il y a toutes ces caméras, et ça vous coûte 12,50 livres [= 14,84 €] si vous n’avez pas le bon véhicule et que vous partez simplement avec votre propre voiture, que vous roulez devant votre propre maison. Si vous passez devant la caméra, cela vous coûte immédiatement 12,50 livres par jour si vous n’avez pas le bon véhicule. Ces caméras partout ne sont pas là pour contrôler l’ULEZ. C’est le pied dans la porte, n’est-ce pas ? Ce sont les caméras des plaques d’immatriculation pour surveiller les villes de 15 minutes. Et les no-go zones dans lesquelles les gens sont censés vivre pour nous sauver du changement climatique. Toutes ces choses sont donc liées. Et vous savez, j’ai dit en 2008, quand il y a eu le krach bancaire : le prochain krach prévu, on l’entendra depuis Mars.

Interviewer : Parce qu’il sera très grand.

David Icke : C’est la procédure : problème, réaction, solution. Tant que le statu quo est en ordre, il ne faut rien réparer si ce n’est pas cassé. Si les gens arrivent et disent : « Nous voulons introduire ceci, nous voulons introduire cela », ils diront : « Non, tout va bien. Nous n’avons pas besoin de ça ». N’est-ce pas ? Mais si vous bousculez le statu quo, quel qu’il soit, vous avez un problème. On a un point de transition, parce que le statu quo a disparu. Il est en désordre. C’est ce que provoque un krach financier. Et là, on se dit : « Alors, faites quelque chose. Qu’est-ce qu’on fait ? » Et ils arrivent avec une solution. Et la solution est de transformer le système financier en un système de contrôle numérique. Et c’est ce qu’ils font tout le temps. Ils créent des problèmes. Et ensuite, ils proposent des solutions aux problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés. C’est ce qui se passe en permanence. Et beaucoup de ces problèmes ne sont en fait pas des problèmes du tout. Je veux dire que nous parlons du réchauffement climatique causé par l’homme. C’est un non-sens. C’est un non-sens scientifique. Regardez les armes de destruction massive en Irak, qui ont justifié cette invasion catastrophique de l’Irak. Il n’y en avait pas. Mais on avait l’impression qu’il y en avait, parce que c’était répété en permanence, notamment par les médias. Et c’est pour ça qu’ils ont envahi l’Irak. Et ils l’ont envahi sur la base d’un mensonge. Et ensuite ils disent, eh bien, il n’y avait pas d’armes de destruction massive. Mais entre-temps, l’acte était déjà accompli ; la catastrophe était en marche. Et cela a conduit à tant d’autres choses qui se sont produites au Proche-Orient.

Donc, si des sources officielles vous disent qu’il y a un problème et que c’est la raison, vous devez partir du principe qu’on vous ment. Car si vous regardez l’histoire, c’est le fil conducteur. La puissance publique ment. C’est ce qu’elle fait. Elle est là pour ça. Donc, si vous, les autorités, vous me dites que la situation est ainsi, je vais d’abord supposer que vous me mentez. Ma prochaine question est : pourquoi me mentent-elles ? Et vous connaîtrez la réponse quand vous verrez ce qu’ils donnent comme solution au problème avec lequel elles vous mentent.

Interviewer : C’est vrai.

David Icke : Et vous savez, si vous faites des recherches, vous constaterez parfois qu’ici ou là la puissance publique dit aussi la vérité.

Mais dans la grande majorité des cas, elle vous mentira. Et c’est par là qu’il faut commencer. Ainsi, quand on m’a dit qu’il y avait un virus mortel, ma réaction immédiate a été : ils me mentent. Quelle est donc la solution ? Et je pensais que la solution serait qu’ils arrivent avec un maudit vaccin, comme solution à ce qu’ils me disent, à ce qui se passe ici. Et c’est ce qui s’est passé, bien sûr. Et vous savez, commencer par l’idée que l’autorité vous ment est un très bon point de départ. Cela vous évitera d’être trompé.

Interviewer : Y a-t-il quelqu’un qui commence par cette idée ? Je pense que quelques personnes le font.

David Icke : Oui. Et c’est étonnant de voir comment l’histoire le confirme.

Interviewer : C’est vrai.

Et je veux dire que vous avez évoqué tout ce jeu sur la perception de la « gauche » et de la « droite ». À ce propos, je trouve que cette citation d’un des anciens présidents américains, Franklin D. Roosevelt, qui a conduit les États-Unis à la Seconde Guerre mondiale, est très pertinente. Il a dit : « En politique, rien n’arrive par hasard. Quand quelque chose arrive, on peut parier que c’était prévu. »

Et si on prend cette citation et qu’on regarde ensuite Trump et son comportement, et la façon dont les médias le traitent maintenant, y compris avec les événements récents, et oui, l’impact que cela a, et aussi tous les partis politiques alternatifs conservateurs qui se développent dans toute l’Europe, diriez-vous qu’il s’agit d’une étape planifiée, ou s’agit-il d’une véritable opposition à l’agenda ?

David Icke : Eh bien, il y a beaucoup de gens qui vont croire que c’est un vrai vent contraire. Mais c’est dangereux d’avoir juste un peu de connaissance. D’accord. Je vais vous parler de ma propre expérience, cela fait maintenant 35 ans que je travaille dans ce domaine.

Vers 1990, quand j’ai commencé, les médias alternatifs n’existaient pas encore. Ils n’existaient pas. Je les ai vus grandir, surtout après le 11 septembre. Ils se sont développés très rapidement et ont ensuite évolué.

Mais même une grande partie des soi-disant médias alternatifs acceptaient l’arnaque du Covid, ce qui était assez déprimant à observer. Mais de nombreuses personnes ne l’ont pas fait et l’ont ouvertement dénoncé, faisant un très bon travail pour faire prendre conscience aux gens que ce vaccin contrefait ne serait pas bon pour eux. Pourquoi ? Parce qu’il ne devrait pas l’être. La secte est donc confrontée à un dilemme, car pour beaucoup de gens, le génie commençait à sortir de la bouteille. En effet, ils ont réalisé, surtout après coup, que ce que les gens alternatifs disaient à l’époque était en fait vrai, par exemple l’idée choc que c’était une arnaque avec le vaccin et qu’il n’y aurait pas d’issue favorable pour les gens.

Et l’esprit a commencé à sortir de la bouteille.

Par expérience personnelle, je peux vous dire que beaucoup plus de gens que jamais ont réalisé que le monde n’était pas tout à fait comme ils le pensaient. Et que les forces qui sont au soi-disant pouvoir ne sont pas les forces qu’ils croyaient. La secte est donc confrontée à un dilemme. Elle sait que pour beaucoup de gens, l’esprit ne retourne pas complètement dans la bouteille. Il n’y retourne pas. Que peut-on faire ? Le danger, c’est que l’éveil se propage davantage, jusqu’à une compréhension plus profonde, et cela va devenir un vrai problème pour cette secte mondiale et son agenda. Donc ce qu’ils ont fait, et je l’ai observé, c’est qu’ils ont amené dans ces médias alternatifs beaucoup de gens qui n’y étaient pas avant, avant le Covid. Ils ne l’ont pas construite. Ils ne mettent rien de nouveau sur la table en matière de recherche. Ils ne font que réchauffer de vieux trucs en les appelant « tout nouveau sujet » et « révélation ».

Et au fond, ils ont créé ce que j’appelle la brigade des barricades. Et la brigade des barricades est une limite à ce qu’ils vont faire. Avant et pendant le Covid, de nombreuses personnes dans les médias alternatifs ont réalisé qu’il s’agissait d’un théâtre de marionnettes « gauche-droite » et que c’était le [même] pouvoir qui agissait à travers les deux. En conséquence de cette infiltration, le noyau dur des médias alternatifs, qui reçoit toute la publicité algorithmique sur X et à tel endroit et qui génère [tout] son financement, est redevenu un théâtre de marionnettes. Donc si on regarde le mainstream des médias alternatifs, on constate qu’il s’agit désormais de « politique de droite ». C’est ce que c’est. Et la « politique de droite » qui dit que nous avons un sauveur.

[Interviewer : C’est vrai.]

David Icke : Dans ce cas, c’est Trump, n’est-ce pas ? Il va assécher le marais. Comment est-ce possible ? Un homme qui a nagé dedans toute sa vie va maintenant l’assécher ?

Quoi ? Oui, mais à quoi sert la politique ? Si on retombe à ce niveau, à « gauche » et à « droite », on a déjà perdu le fil. Pendant longtemps, la secte a utilisé la royauté comme instance de contrôle. Cela l’arrangeait bien, car il y avait des gens qui étaient des dirigeants et des souverains en raison de leur lignée héréditaire. Et il y avait un dirigeant. Il n’y avait donc pas besoin de contrôler beaucoup de gens pour diriger le spectacle. Mais ensuite, l’humanité a atteint un point de maturité, on peut dire, où elle ne s’est plus laissée faire. Et c’est ainsi qu’on est passé du contrôle royal, bien qu’il subsiste encore dans des pays comme la Grande-Bretagne, au contrôle politique. Qu’est-ce que c’est le contrôle politique ? Si on regarde un parti politique, c’est une pyramide. Au sommet, il y a quelques personnes qui dirigent et qui dictent la pyramide. Ensuite, il y a tous les membres du parti, des députés jusqu’aux militants, qui se trouvent à différents niveaux de la pyramide.

Bon, vous voulez donc devenir député. Bien. Dans ce pays, vous devez être choisi par un parti de circonscription local. C’est le cas dans tous les partis politiques. Et c’est pourquoi vous devez respecter la ligne du parti lors de votre entretien d’embauche. Vous devez dire ce que le parti représente à ce moment-là selon la hiérarchie. Ensuite, si vous êtes élu au Parlement, si vous voulez gravir les échelons et devenir ministre ou Premier ministre ou autre, vous devez tout d’abord être sans pitié. Mais deuxièmement, vous devez vous en tenir à la ligne du parti. Car les rebelles ne peuvent tout simplement pas aller plus loin, n’est-ce pas ? Vous avez donc deux hiérarchies. Supposons que vous ayez deux partis, comme les républicains et les démocrates. Vous avez deux hiérarchies. Et au sommet, un très petit nombre de personnes dirige les deux pyramides. Et si vous faites un pas de plus dans l’ombre, vous voyez que les deux hiérarchies, donc les deux partis, sont contrôlées par les mêmes personnes. Que ce soit l’une ou l’autre qui soit au pouvoir, c’est toujours le même agenda qui est poursuivi au fond.

Ils ont donc créé l’illusion que nous sommes passés d’une dictature royale sans contrôle par le peuple à un système politique dans lequel le peuple contrôle le système politique. Mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas, parce qu’en fin de compte, tous ces partis sont contrôlés par les mêmes personnes. Et même s’il y a un ou deux partis, des petits partis, qui sont réels, le système fait d’abord en sorte qu’ils n’arrivent pas au pouvoir. Et même s’ils arrivent au pouvoir, le système fait en sorte que ce qu’ils veulent peut-être faire pour le bien de la population soit rendu impossible.

Je ne dis pas que c’est ce qu’il voulait, mais nous avons eu un exemple merveilleux. Lorsque Boris Johnson a été détrôné alors qu’il était encore Premier ministre britannique, le parti conservateur a organisé un vote des membres pour décider qui serait le nouveau chef du parti conservateur et celui-ci deviendrait automatiquement Premier ministre, le Premier ministre non élu. Et ils ont voté pour une femme du nom de Liz Truss. Liz Truss n’était pas le choix de la secte. La secte voulait Rishi Sunak.

[Interviewer : D’accord.]

David Icke : Donc Liz Truss est arrivée, et elle a été la Première ministre avec le mandat le plus court de l’histoire, parce qu’ils ont déclenché une crise financière à la bourse et à la City de Londres. Et elle a dû démissionner parce qu’il y avait un chaos financier. Et ils ont dit : « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Oh, Rishi Sunak ». Et la secte s’est imposée. Donc si on contrôle le système, on peut même empêcher les gens sincères de faire ce qu’ils aimeraient vraiment faire. C’est ainsi, et c’est tout l’enjeu de la politique.

Lors d’une élection, la population dit : « Je vais voter pour eux. Ils font ça ! » Et pendant les quatre ou cinq années suivantes, vous êtes assis là à espérer qu’ils le feront. Mais ils ne le font pas, parce qu’il n’y a pas de contrat qui dit qu’ils vont faire ce qu’ils disent. Ou que ce qu’ils disent qu’ils ne feront pas, ils ne le feront effectivement pas une fois qu’ils seront au pouvoir. Une fois qu’ils sont en place, ils font simplement ce qu’ils veulent.

Interviewer : Pas d’obligation de rendre des comptes.

David Icke : Oui. Pas d’obligation de rendre des comptes. Mais c’est là que le bât blesse. Lors des dernières élections, environ 74 millions de personnes ont voté pour Trump. Ils ont donné leur pouvoir à Trump. Pas lors de la dernière élection, mais lors de l’élection de 2016, ils ont donné leur pouvoir à Trump. Je pense qu’environ le même nombre a également voté lors de la deuxième élection, officiellement remportée par Biden. C’est vrai. Environ 74 millions de personnes. Maintenant, allez-vous faire plus de différence en votant pour Trump, qui n’est qu’un autre homme de main pour la secte avec une rhétorique et une image différentes ? Où va-t-on changer la société en permettant à 74 millions de personnes de reprendre leur pouvoir, de ne pas le donner, de le reprendre et de dire : « Nous ne collaborerons pas avec ce qui nous prive de notre liberté et qui nuit à notre vie, à la vie de nos enfants et à l’avenir de nos enfants. Nous ne participerons pas à cela. Nous ne le ferons pas. »

Interviewer : Et est-ce que cela serait une solution ?

David Icke : Nous avons une situation. Décomposons simplement la situation. Parce que les gens disent : « Que peut-on faire ? » Eh bien, regardons simplement cela. C’est des mathématiques pures. Ils nous disent qu’il y a huit milliards de personnes dans le monde, n’est-ce pas ? C’est exact. Le nombre de personnes qui savent exactement ce qu’elles font pour créer cette dystopie mondiale est une infime, une minuscule fraction de ces huit milliards.

Huit milliards ne peuvent pas être contrôlés par ces personnes sans la collaboration de ces huit milliards, sans l’accord de ces huit milliards. Ce n’est pas possible. Ils créent donc des partis politiques pour que les gens puissent se disputer dans un spectacle de marionnettes. Ils créent différents systèmes de croyances qui peuvent se battre entre eux pour la suprématie. Et ils peuvent nous diviser et nous dominer. Nous nous battons donc les uns contre les autres, sans lever les yeux pour voir que c’est la même main qui tient les ficelles de toutes ces différentes factions. Et si nous disions simplement : « Vous savez, vous croyez peut-être autre chose que moi. »

Où est le problème ? Le problème ne survient que lorsque vous essayez de m’imposer vos croyances et que j’essaie de vous imposer les miennes. C’est seulement à ce moment-là que le problème survient.

[Interviewer : Exact]

David Icke : Parce que sinon, on pourrait dire : « Bon, je ne suis pas d’accord avec vous sur ce point et vous n’êtes pas d’accord avec moi sur ce point, mais allons boire une bière. » Ce n’est pas un problème. Et nous en parlerons. Peut-être me convaincrez-vous. Peut-être que je vous convaincrai. Mais ce n’est pas un problème. Il n’y a pas à se disputer. Mais comme les systèmes de croyances aiment dominer, ils essaient d’imposer leurs croyances aux autres. Et c’est là que vous avez un problème. C’est là que vous avez le principe « Diviser pour mieux régner ». Vous savez, vous pouvez regarder un match de football et souhaiter qu’une des équipes gagne. C’est bien vrai ? C’est vrai. Mais si vous ne le faites pas, personne ne meurt, n’est-ce pas ? Mais faut-il se disputer parce que j’étais pour cette équipe et vous pour l’autre et que c’est mon équipe qui a gagné ou votre équipe ? Pourquoi ? Pourquoi ? C’est un match de foot.

Et ce n’est qu’une courte expérience. Nous ne sommes pas des êtres humains. Nous sommes une conscience qui fait une brève expérience dans un véhicule que nous appelons humain. Nous sommes une conscience éternelle et infinie. Nous tous. Nous sommes tous l’expression d’un tout. Par le contrôle de la perception, cette unité, cette unicité est fragmentée et brisée en fractions de systèmes de croyances. Ce qui, encore une fois, n’est pas un problème, à moins que vous ne souhaitiez imposer votre propre système à quelqu’un. Et si nous arrêtions simplement de nous battre les uns contre les autres et si nous respections le fait que l’autre a un point de vue, un style de vie différent du nôtre… Ma philosophie de vie est très simple. Faites ce que vous voulez, tant que vous ne l’imposez à personne. Ni psychologiquement ni physiquement. D’accord ? Si vous, les humains, voulez agir ainsi et que tout le monde s’accorde à dire que vous voulez vivre ainsi, alors vivez ainsi. Mais si on commence à imposer aux autres la façon dont on doit vivre, alors là, je dresse l’oreille.

Et la raison pour laquelle je fais ce que je fais, ce n’est pas parce que les gens doivent vivre comme ils le veulent. C’est parce que c’est imposé aux gens qui ne veulent pas vivre comme ça. Si vous voyagez dans le monde et que vous allez en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans certaines parties de l’Asie, etc. ou de l’Afrique, vous trouverez énormément de gens qui ne vont pas bien. Ils essaient simplement de survivre un jour de plus. Ce n’est pas nécessaire. Ce ne doit pas être le cas. Mais à cause de « Diviser pour mieux régner », c’est ainsi.

Interviewer : Et puisque nous parlons de ce jeu de diviser pour mieux régner et de ces systèmes de croyances, diriez-vous qu’ils sont mis en place et effectivement financés et alimentés ? Et si oui, par qui est-ce fait actuellement, notamment avec ce paradigme « gauche-droite » ?

David Icke : Eh bien, si vous regardez les médias alternatifs, les MAM comme je les appelle, les médias alternatifs mainstream, cette infiltration qui s’est répandue et qui a adopté le soutien algorithmique et financier et tout ce genre de choses, alors, on voit certains acteurs. Il y a Tucker Carlson. Et je ne dis pas que ces gens sont mauvais, parce que si vous voulez mettre la barricade « Jusqu’ici et pas plus loin », alors vous n’avez même pas besoin de gens qui savent qu’ils le font. Il suffit d’avoir des gens qu’on encourage massivement, dont le système de croyances et la vision du monde sont que c’est la politique qui compte. Que la politique est la réponse. Et que quand on met Trump en place, les choses changent, etc. Il n’y a pas besoin d’agents, mais il y en a quand même. Ne nous faisons pas d’illusions.

Mais dans l’ensemble, on n’en a pas besoin. Il suffit d’embaucher des gens avec un certain système de croyances et de les encourager à tout prix, et ils respectent la ligne. Ils respectent la ligne parce qu’ils ne croient pas qu’il y ait quelque chose au-delà de cette ligne. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Et si vous regardez les grands noms, je parle de Joe Rogan, je parle de Russell Brand, je parle de, enfin, je veux dire, même Alex Jones a été entraîné. Il faisait partie des anciens médias alternatifs, mais lui aussi a été entraîné dans cette affaire. Et si vous regardez Tucker Carlson et tout ça, il y a aussi un gars qui s’appelle Bret Weinstein et son frère Eric Weinstein. Donc il y a ces gens-là. Ils reçoivent tous les financements. Mais il y a aussi un autre groupe de gens autour d’eux qui se cache dans l’ombre. Il s’agit d’agents technologiques multimilliardaires qui financent et orchestrent la suppression du contexte global. Ils tiennent la ligne du petit détail parce que ça correspond à leur agenda. Il y en a un en particulier, qui s’appelle Peter Thiel.

Interviewer : Le fondateur de PayPal, c’est ça ? PayPal.

David Icke : Oui, il a été l’un des fondateurs de PayPal. Il a été le premier investisseur privé dans Facebook et il a fait fortune avec. Mais il est très facile de faire fortune quand on sait ce qui va se passer. Est-ce que c’est clair ?

Interviewer : Oui, si on fait partie du club.

David Icke : C’est comme George Soros. Investir quand le marché est au plus bas, puis remonter, et vendre au plus haut, ça semble être un coup de génie dans le monde de la finance. Mais si vous savez quand le marché est au plus haut, parce que ceux qui le font monter vous le disent, alors vous vendrez au moment où c’est le plus haut. Et vous reviendrez sur le marché au point le plus bas, s’ils vous disent qu’on ne peut pas descendre plus. Car l’ensemble du marché des actions, le système financier est entièrement contrôlé. Et si vous savez ça, parce que vous êtes connecté avec les initiés, alors vous pouvez faire fortune.

Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement intelligent. Il suffit d’agir sur la base de ce qu’on sait. Il y a par exemple Peter Thiel, cofondateur d’une entreprise appelée Palantir (Palantir Technologies Inc.) Palantir est un fournisseur de technologies de surveillance et de haute technologie pour le Pentagone et les services secrets mondiaux. Peter Thiel est membre du comité directeur du groupe Bilderberg, n’est-ce pas ? C’est un globaliste, comme on l’appelle dans les médias alternatifs. Peter Thiel est un pote de Musk. C’est un pote d’un homme qui s’appelle Marc Andreessen ou Andreessen Horowitz [cet homme utilise deux noms]. Tous ces gens, un autre type appelé David Sacks, tous ces gens sont des multimilliardaires qui, tout à coup, soutiennent unanimement Donald Trump. Et ils se sont tournés vers les médias alternatifs ou plutôt vers une certaine partie de ceux-ci.

Peter Thiel est donc un investisseur chez Rumble. La plateforme serait alternative. Un autre investisseur dans Rumble est J.D. Vance. J.D. Vance est un partenaire commercial de Peter Thiel, un membre du comité directeur mondialiste du groupe Bilderberg. Et J.D. Vance vient d’être nommé candidat à la vice-présidence de Trump. Un autre homme qui se trouve dans le cercle immédiat de Trump est un homme du nom de Vivek Ramaswamy. Ramaswamy et J. D. Vance ont fréquenté la même école en même temps. Ils sont tous deux des investisseurs en capital-risque. Et qui investit dans leurs entreprises ? Peter Thiel. Qui est le conseiller financier et commercial de Peter Thiel ?

Eric Weinstein, le frère de Bret Weinstein, qui est soudain sorti de nulle part et est devenu l’une des stars des médias alternatifs. Nous avons donc affaire à un groupe de milliardaires qui agissent dans l’ombre, et ce sont des milliardaires de la technologie. Ce sont des milliardaires de l’IA. Et ce qu’ils font, c’est mettre en scène une situation dans laquelle ils contrôlent suffisamment le gouvernement pour obtenir ce qu’ils veulent par rapport à l’introduction de l’IA. Et J.D. Vance a fait fortune dans les investissements technologiques grâce à son entreprise subventionnée par Thiel. Vous savez, c’est un club. Comme l’a dit George Carlin. C’est un grand club et tu n’es pas dedans. Voilà ce que c’est.

Interviewer : C’est ce qui se passe.

David Icke : Et si vous ne faites pas partie de ce club… C’est pourquoi j’ai toujours travaillé seul, je n’ai jamais travaillé dans aucun groupe, vous pouvez le voir. Et c’est là que le bât blesse. Il y a quelques grands journalistes alternatifs qui voient plus loin que le bout de leur nez, mais ils ne reçoivent pas le soutien algorithmique et financier que reçoivent les gens qui ne font que des informations alternatives « jusqu’ici et pas plus loin ». Et c’est pourquoi, après le Covid, il y a eu cette grande explosion d’éveil et toujours plus de nouvelles informations. Et ça s’est arrêté. La « brigade des barricades », je les observe tout le temps, ils n’apportent rien de nouveau. Ils ne font que remâcher de vieux trucs. Et ils appellent ça une révélation. C’est écrit dans mes livres depuis vingt ans. Oh, émission sur la révélation explosive. C’est dans les livres depuis vingt ans, mes amis. Ils le remâchent juste parce qu’ils respectent la ligne. Et il y a d’autres journalistes alternatifs qui voient bien au-delà, mais ils ne sont pas soutenus ni encouragés.

Interviewer : C’est vrai. C’est intéressant. Bon, notre temps est compté. Peut-être une dernière question encore : Vous avez maintenant 35 ans d’expérience pour vous opposer au courant dominant. Selon vous, quelle est la clé que vous donneriez à notre public pour comprendre ces conspirations mondiales ? Et, quelle serait la clé de discernement pour voir clair dans notre monde tel qu’il est ?

David Icke : Il s’agit de voir que le monde semble être fragmenté suite à des événements. Ils [les événements] semblent être aléatoires, mais ils ne le sont pas. Je ne veux pas dire que les gens disent : crois-tu à la théorie du complot de l’histoire ou à l’erreur humaine ? Comme si les deux s’excluaient mutuellement. Ce n’est pas le cas. Certaines choses qui tournent mal ne sont que l’œuvre de personnes qui ne sont pas très intelligentes et qui font des choses stupides. Ce dont je parle, c’est des événements qui changent la société. Ce sont eux qui déterminent la direction de la société humaine. Ils ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont calculés. Et je pense que pour le mettre dans une structure simple, parce que quand j’ai commencé en 1990… vous savez, quand on fait un puzzle, je n’en ai pas fait depuis des années… mais quand je fais un puzzle, je veux d’abord avoir les pièces à bord droit, je veux les pièces à bord droit. Je veux le cadre avant de faire quoi que ce soit d’autre.

Et puis vous insérez les pièces, et vous vous rendez compte que plus vous insérez de pièces, plus vous les insérez rapidement, parce que vous pouvez maintenant voir où elles vont, parce que vous pouvez voir comment l’image se déploie, non ? Et c’est exactement le but de ce type de recherche. Donc, quand j’ai commencé, je me suis dit : « OK, je peux voir que quelques personnes contrôlent le monde. Ma question est : comment font-ils cela ? Il doit y avoir une structure. Sinon, ce serait le chaos. » Voici donc ce que j’ai imaginé il y a longtemps. Imaginez une toile d’araignée autour du monde, et chaque brin de la toile est une société secrète ou un groupe semi-secret, et à la partie extérieure [bord] de la toile se trouve un gouvernement ou une agence gouvernementale ou une entreprise ou une CIA. Et au milieu de la toile se trouve l’araignée. Dans une autre interview, nous parlerons de ce qu’est l’araignée.

Interviewer : C’est là que ça devient intéressant.

David Icke : C’est le moment où le monde entier s’ouvre vraiment, quand on réalise ce qu’est l’araignée. C’est de cela qu’il s’agit dans le « Jusqu’ici et pas plus loin » : ne les laissez pas savoir ce qu’est l’araignée ! Vous avez donc l’araignée, et l’araignée contrôle l’agenda mondial. Les fils de la toile qui entoure l’araignée sont ceux qui sont vraiment au courant de l’agenda global. Et la plupart d’entre eux n’ont même pas de nom, parce que cela les rend plus difficiles à suivre. Ils sont vraiment exclusifs. Plus on s’éloigne de l’araignée, plus on entre dans le domaine des sociétés secrètes que nous connaissons.

Nous ne savons ni ce qu’ils font ni ce qu’ils décident, mais nous savons qu’ils existent. Ce sont les francs-maçons, et je parle du noyau interne des francs-maçons, pas de Bill et Joe dans la loge locale. Je parle des Chevaliers de Malte, des Templiers, de l’Opus Dei, du noyau interne de l’Ordre des Jésuites, etc. Et c’est toujours dans l’ombre. Et toutes ces organisations sont strictement divisées en départements. Ainsi, seuls quelques-uns au sommet de l’une de ces organisations, ont une vue d’ensemble du véritable agenda. Le reste est réprimé en termes de connaissances, en fonction de leur position en bas de la pyramide.

Au fond, on appelle cela des degrés de connaissance. Et quand on en sort, toujours dans le secret, on atteint ce que j’appelle le point culminant. Le point culminant est l’endroit où l’ordre du jour, qui vient des sociétés secrètes cachées, atteint ce point, d’où il est diffusé dans le monde par les gouvernements, les agences gouvernementales, les services secrets, les ONG, le Pentagone et toutes ces choses. À ce point, vous trouvez le Forum économique mondial. C’est ici que vous trouverez le groupe Bilderberg. Ici, vous trouverez cette explosion d’ONG souvent financées par Soros. Vous y trouverez les think tanks, comme on les appelle, et leur travail. Et encore une fois, ils sont divisés en départements, de sorte que la plupart des gens aux niveaux inférieurs n’ont aucune idée de ce à quoi ils appartiennent.

Leur mission est de faire passer l’agenda de l’ombre à la lumière, en influençant les politiques gouvernementales, les politiques des entreprises et les politiques des autorités en général. Et c’est ce que fait le FEM de première classe, non ? C’est ce que fait le groupe Bilderberg. Peter Thiel est membre de son comité directeur. Vous avez bien entendu : J.D. Vance. Oh oui, comme je le pensais.

Donc, ici, tout est lié. Donc, quand on entre dans le monde de ces cercles, il semble à la population qu’il y a des entreprises fortuites, des organisations fortuites, des gouvernements fortuits et toutes sortes de choses, non ?

Mais si on connaît la toile d’araignée, on se rend compte qu’elles ne sont pas du tout aléatoires. Chaque organisation, qu’il s’agisse de l’OMS, de Facebook, de Twitter ou de quoi que ce soit d’autre, se connectera à la toile d’araignée si on pénètre suffisamment profondément en elle. On atteindra le point de l’organisation où elle se connectera à la toile d’araignée. Et à ce point, à ce niveau, ils sont tous la même organisation. L’OMS a donc dit : « Voilà ce que vous devez croire à propos du Covid ! », n’est-ce pas ?

Et sur le champ, les entreprises de la Silicon Valley comme Facebook et YouTube ont dit : « Nous allons censurer toute personne qui est en contradiction avec la version de l’OMS sur le Covid ». Quand on ne connaît pas le réseau, c’est un peu déroutant, et on se dit : « Mais vous êtes censés être la place publique. Vous êtes censés être l’endroit où les débats et les opinions sont échangés ». Mais ils ne l’ont pas fait. Ils ont dit : « Nous allons censurer tout ce qui est en contradiction avec la version de l’OMS sur le Covid ». Pourquoi en est-il ainsi ? À un niveau suffisamment profond de l’OMS, qui est fondamentalement dirigée par Gates, qui est un garçon de courses des Rockefeller. Et les Rockefeller ont été les fondateurs de l’OMS en 1948.

Et le niveau de la secte, le niveau de la toile de Facebook, est la même organisation. Donc, au nom de la toile d’araignée, ils censurent l’agenda ou protègent l’agenda qui est mis en circulation par l’OMS. Ensuite, il y a des organisations qui devraient protéger la population contre le grand cartel pharmaceutique, comme les CDC [Centers for Disease Control and Prevention] et la FDA [Food and Drug Administration] aux États-Unis, ou la MHRA [Medicines and Healthcare products Regulatory Agency], la version britannique. Chaque pays aura sa propre institution chargée de veiller à ce que la population soit protégée contre le cartel des grandes entreprises pharmaceutiques, n’est-ce pas ? En veillant à ce que tout ce qu’ils sortent soit sûr.

Mais si vous regardez le faux vaccin Covid de Pfizer, et c’était d’ailleurs une opération militaire de Pfizer, BioNTech et Moderna. Ils sont allés voir ces organisations ou ces organisations de santé et ont dit : « Nous voulons utiliser ce faux vaccin sur de nombreuses personnes et nous voulons abaisser l’âge de plus en plus jusqu’à ce que nous puissions l’administrer aux bébés. Nous ne l’avons [certes] pas testé et même les essais que nous avons eus n’étaient pas très bons. » On pourrait donc penser que les organisations publiques de protection comme le CDC diraient : « STOP ! Vous n’êtes pas sérieux, les gars. Vous ne vous approchez pas de la population ! » Mais ils ne l’ont pas fait. Et ils ne l’ont fait nulle part. Ils leur ont donné la permission. Pourquoi ?

Parce que le réseau des sectes possède les organisations publiques de protection et ils possèdent l’industrie pharmaceutique. En fait, ils ont créé l’industrie pharmaceutique, à travers les Rockefeller, J. D. Rockefeller et des gens comme lui. Et si on regarde comment ça fonctionne, voici ce qui se passe : la secte va voir la secte et demande la permission de faire passer un agenda de secte. C’est comme ça que ça fonctionne. Et malheureusement, la partie mainstream des médias alternatifs a régressé jusqu’à ne plus comprendre ça comme avant. Et donc, ça conduit peut-être la population sur une autre voie, mais ça la conduit inexorablement au bord de la même falaise. Car c’est un point important. Vous l’avez abordé dès le début. Musk dit que l’IA pourrait être la fin de l’humanité.

En même temps, il produit de plus en plus d’intelligence artificielle pour faire exactement cela. Il fut un temps, je m’en souviens, où les médias alternatifs le démasquaient. Je le fais encore aujourd’hui. Ils disaient : « Attendez une minute, Monsieur Musk. Vous êtes un homme de tête qui donne naissance à toute cette IA. Vous lancez maintenant des satellites en orbite basse chaque semaine, des dizaines de milliers d’entre eux, pour lesquels vous avez une autorisation, mais vous tirez sur la Terre avec la 4G, la 5G, etc., et vous créez ce nuage électromagnétique auquel les gens sont censés être connectés. Et cela cause, pour des raisons que j’aborde dans les livres, beaucoup de dégâts, des dégâts pour les gens.

Et vous avez cette action Neuralink, où vous voulez connecter les gens à l’IA, — où vous dites que l’IA pourrait être la fin de l’humanité. Et ce qu’il dit, c’est bien sûr : “Eh bien, oui, l’IA pourrait être la fin de l’humanité. Donc nous devons nous connecter à l’IA pour pouvoir sauver l’humanité.” C’est des conneries ! C’est ce que les médias alternatifs ont dit, non ? Et que l’agenda transhumaniste progresse. Que s’est-il passé ensuite ? Il a acheté Twitter et l’a transformé en X. Et tout à coup, toute l’exposition de Musk a disparu parce qu’il a laissé beaucoup de gens, jusqu’à un certain point, dire des choses.

Si tu vas trop loin, tu te prends un shadowban [une façon d’être banni des réseaux sociaux, etc.] Et je sais ce que c’est. Tu as peut-être 640 000 followers sur ta page, mais la plupart d’entre eux ne voient pas tes publications. C’est comme ça que ça fonctionne. Et parce qu’il est maintenant devenu un dieu de la liberté d’expression, ils ont soudain cessé de le critiquer pour tous ces agendas, agendas de secte fondamentale, agendas d’IA et agendas de satellite pour lesquels il était critiqué auparavant. Et c’est l’autre chose avec Musk. Vous savez, je vais vous dire : vous savez quand Elon Musk ment parce que ses lèvres bougent, non ? Ce qu’il fait fonctionne de la manière suivante : Il commence un désaccord avec un pays comme le Brésil ou il commence un désaccord avec l’Australie ou quelque chose comme ça, avec le gouvernement australien. “Oh, je défends la liberté d’expression, je ne vais pas laisser faire ça.” En arrière-plan, et c’est ce qui ressort des données de Twitter, les données X, X-Twitter sous Musk a supprimé plus de contenus à la demande des gouvernements que Twitter avant son rachat.

Interviewer : Vraiment ?

David Icke : Au cours des six mois avant mars de cette année, Musk a supprimé 40 000 contenus dans le monde entier sur ordre de l’Union européenne. Mais ce qu’il fait, c’est qu’il mène des combats publics contre la censure et ça masque bien sûr ce qu’il fait en arrière-plan. Et, vous savez, ce que nous voyons ici, c’est à nouveau un décalage de perception. Parce qu’il raconte une bonne histoire et parce que les gens peuvent dire l’une ou l’autre chose sur Twitter, tout l’ordre du jour qu’il met en avant obtient soudain un laissez-passer. Et puis soudain, et nous le voyons depuis quelques jours, il a dit : “En principe, je ne soutiendrai jamais personne politiquement, parce que ‘X’ doit rester neutre pour être crédible.” Maintenant, il verse de l’argent à Trump et soutient Trump. Ces gens comme Andreessen et Thiel, etc., qui font tous partie de cette bande, passent maintenant à Trump et Sacks et à tous ces autres gens. De grands milliardaires de la Silicon Valley. Et ce sont eux qui financent les médias alternatifs mainstream, qui soudain ne sont plus du tout alternatifs. Et ce n’est pas un hasard. J’ai maintenant 72 ans et je n’ai aucune raison de faire ça, si ce n’est que je ne veux pas que le monde soit, pour ceux qui seront là quand je partirai, tel que ces gens veulent le leur laisser.

Et peu importe les insultes que je recevrai des médias alternatifs mainstream et de leurs partisans, je continuerai à les dénoncer parce qu’il est tellement important de réaliser qu’au-delà de la politique…

[Interviewer : Oh, merci beaucoup.]

David Icke : Au-delà de la barricade politique, c’est là que se trouvent les réponses, et c’est pourquoi ils ne veulent pas que nous y allions.

Interviewer : C’est vrai. Ouah ! Merci, David, d’avoir relié tous ces points pour nous. C’était incroyable.

David Icke : Oui, et je n’ai fait que gratter la surface.

Interviewer : Merci beaucoup.

David Icke : Ce livre sortira le 1er septembre : “La révélation”. Et il y aura aussi un livre audio. Je suis en train de l’enregistrer. Et bien sûr, il y aura aussi un e-book. Mais cela va tellement loin en profondeur. Si les gens se rendent compte de ce qu’il y a au-delà de l’arène politique, en termes d’étendue, pas seulement de la conspiration, mais de l’étendue de ce que nous sommes vraiment, ils ne le croiraient jamais de leur point de vue de “petit humain à la première personne”. Ils ne sont pas un petit moi humain. Il n’y a pas de “Je suis un petit humain”, si ce n’est qu’on se perçoit comme “un petit humain”. Nous sommes tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui pourra jamais être, et nous n’avons qu’une brève expérience que nous appelons humaine. Et si nous réalisons ça, aucune secte ne pourra plus nous contrôler. Et ils ne veulent pas que précisément nous le sachions.

Interviewer : Bien dit. Merci, David. Et voici vos applaudissements.

David Icke : Merci, collègue !

Interviewer : Merci d’être venu à l’AZK.

David Icke : Merci. Je vous remercie beaucoup. Merci.




« Les studios OMS présentent Monkeypox, le pilote de la nouvelle saison de Covid19 concurrençant ainsi les super productions actuelles1. »

Par Alain Tortosa

Nous l’attendions tous, des rumeurs circulaient sur sa sortie et voilà c’est fait.
Attention, « spoiler »… des éléments qui suivent divulguent des faits importants sur la série. Si vous désirez garder l’effet de surprise, ne lisez surtout pas ce texte.

Cela fait des mois que durait l’incertitude, allions-nous avoir la grippe de la tomate2, la grippe du poulet3, la pleurésie du castor ou l’angine du poulpe ? Le grand vainqueur de cet épisode pilote diffusé en mondovision est donc :

Tada !

« La variole du singe, Monkeypox de la brume ! »

Permettez-moi de vous préciser que le scénario n’est pas totalement arrêté. Les studios se livrent à une guerre sans nom. Des milliards de dollars sont en jeu et il n’est pas possible de se permettre de gâcher une série.
Ce n’est donc pas un hasard si OMS studios a choisi la période entre la fin des JO et la rentrée de septembre pour sortir son blockbuster. Il eût été impossible de la diffuser pendant les Jeux olympiques au risque de gâcher la fête. Notez que durant ceux-ci, les studios ont pris soin ici et là de nous parler de cas de Covid afin de nous préparer à cette nouvelle sortie.

Nous nous réjouissons tous de cette nouvelle saison, mais permettez-moi de vous faire part de mes inquiétudes. Quand bien même l’ensemble de ces acteurs ne souhaite que notre bien, nul ne peut en douter, le risque de flop existe pour autant.

Les productions actuelles

Faisons un point rapide et non exhaustif sur la situation.

— OMS studios a dans ses tiroirs à minima deux séries phares en gestation, la grippe aviaire et la variole du singe. D’aucuns qui rêvaient d’une épidémie mondiale ravageant les humains ET les animaux pourraient avoir une petite larme à l’œil du fait de la sortie de Mpox. Je tiens néanmoins à les rassurer et leur dire que ce n’est que partie remise. La grippe du poulet est un plan trop génial pour l’abandonner. N’oubliez pas que des pilotes de courte durée sont diffusés régulièrement afin de maintenir le téléspectateur en haleine. « 100 000 poulets abattus dans le Gers suite à un test PCR » et j’en passe…

— OTAN studios garde quant à lui sa série culte qui fait un carton depuis des années, je vous rappelle que chaque saison se déroule en un lieu différent afin de la rendre plus attractive et ne pas lasser.
« War in the Ukraine » est toujours à l’affiche, mais en perte de vitesse. Face à cela les scénaristes ont eu l’idée de lancer l’opération « j’va faire mieux qu’Napo et envahir la Russie ». L’idée est géniale, le petit pays, même pas peur, qui veut réussir ce que des millénaires n’ont pas pu accomplir. Ici encore je crains que ce ne soit le dernier souffle d’une série dont la fin est comptée. Même si cela en attriste plus d’un, il faut se rendre à l’évidence, il n’y a plus assez de chair à canon, on commence à attaquer les moins de 18 ans et les plus de 65 ans pour qu’ils aillent se faire buter et ça fait désordre. À leur décharge ils ont du faire face à l’Étoile Studios qui, s’en prévenir, a sorti sa super production méga-gore.
Inutile pour autant de s’en faire pour la société de production qui nous régale depuis environ 75 ans de ses super réalisations. Il est un secret de polichinelle d’affirmer qu’ils préparent une nouvelle série qui devrait se dérouler en Asie. Je sais, cela fait des années qu’ils en parlent nous laissant sur notre faim, mais ils attendent le bon moment afin de pouvoir rafler tous les Golden Globes.
Mais les scénaristes d’OTAN studios ont pour autant un manque total d’imagination c’est systématiquement « les gentils contre les méchants » (encore plus con qu’un Disney), « les forces du bien contre les forces du mal », « les démocraties contre les dictatures », etc. On a beau se dire que c’est du vu et revu, que l’on connaît le scénario par cœur, et bien on retombe dans le piège, on se fait happer par l’atmosphère bon enfant, les spécialistes de plateau, le dictateur qui génocide trois civils dans un bombardement immonde, le fou rempli de haine qui sabote ses propres installations sous le regard médusé de sa population, etc.

— Étoile Studios quant à lui a profité du désordre et de la concurrence pour se dire que c’était l’occasion d’agrandir ses locaux et de créer la série« Un, deux, trois, soleil ! ».
Il a déniché une petite bande de terre de 300 km2 en bord de plage qu’il utiliserait bien. Profitant du désordre un script a été mis œuvre, certes de très mauvaise qualité, mais qui au final rencontre un énorme succès d’audience.
Je dois dire qu’ils n’en sont pas à leur coup d’essai pour les scénarios abracadabrantesques. Rappelez-vous le 11 septembre, la plus grande puissance du monde qui n’a plus un seul avion de disponible occupés pour des manœuvres aériennes, des pirates de l’air même pas foutu de poser un Cesna, deux avions qui volent tranquillement sans être dérangés et qui percutent chacun une tour. On aurait pu imaginer que deux tours s’effondrent, mais dans leur scéna une troisième tombe toute seule par mimétisme. Bref de la mauvaise série B au scénario lamentable, mais qui pour autant a eu un succès mondial qui continue encore à faire de l’audience.
Qu’à cela ne tienne, nous sommes ici dans le plagiat d’eux-mêmes. Un document officiel décrivant le mode opératoire des terroristes, les postes-frontière abandonnés, l’aviation en train de prendre l’apéro et hop les méchants qui frappent à la plus grande surprise, la faute à pas de chance ! À noter que dans le scénario original les terroristes sont tellement nuls que les auteurs sont obligés de rajouter une scène dans laquelle les hélicoptères de l’armée tirent sur tout ce qui bouge, des civils en plein concert, histoire de rajouter une peu de carnage et de viande grillée. Je me dois de préciser à ce stade que c’est du plagiat, rappelons-nous de l’autoroute de la mort produite par OTAN Studios entre Bassora (en Irak) et Koweït City… des kilomètres de cadavres brûlés vifs dans une ambiance festive de barbecue et de maïs grillé. Ça avait plus de gueule que quelques voitures brûlées sur un parking.
Ici encore, malgré la faiblesse du scénario et les déjà-vu, elle a un succès fou. Les épisodes s’enchaînent à un rythme effréné. Pas le temps de s’ennuyer. Elle est un peu construite comme la série « 24 heures ». Feux d’artifice géants avec son et lumière, quartiers rasés, massacres de civils, viols de prisonniers, enfants déchiquetés, hôpitaux bombardés, opérations de blessés sans anesthésique, victimes déterrées puis écrasées par des chars pour qu’ils n’aient pas de sépulture (celle-ci est une de mes préférées cf. reportage Al Jazeera), bref, que du bon gore qui ferait passer un Rambo III ou un Apocalypse Now pour une kermesse à la paroisse.
Hélas, les scénaristes ont péché par orgueil. Ils ont voulu tellement nous épater par de belles images qu’à ce rythme il n’y aura bientôt plus personne à massacrer dans la série. C’est ce qui s’appelle jeter le bébé avec l’eau du bain sauf que là, ils n’ont plus d’eau ni de baignoire et bientôt plus de bébés !

— Giec Studios et « le dérèglement climatique ». Alors là ce n’est plus de la super production, mais de la méga-super-production. Des moyens colossaux ont été utilisés pour cette série, que dis-je pour cette épopée. Elle implique quasi tous les pays de la planète. Ici encore on pourrait trouver le scénario un peu faible :

« Si l’on ne fait rien, c’est la fin du monde, sinon c’est aussi la fin du monde, mais plus tard. »

Les auteurs sont pris à leur propre piège. Si dans l’histoire tout s’arrange grâce à la mise en œuvre d’un maximum de mesures dictatoriales, c’est la fin de la série, et adieu le contrôle des masses et la poule aux œufs d’or. Il faut dire qu’arriver à faire des milliards de bénéfices avec de l’air (du CO2) relève du génie. En revanche, si l’on veut continuer à attirer les spectateurs, il nous faut de la catastrophe ad vitam æternam au risque de lasser. Cette année les scénaristes ont fait évoluer l’histoire. Au commencement était le « réchauffement climatique » :

« Nous allons tous crever de soif, les déserts vont recouvrir la planète, toute vie terrestre et marine va mourir, l’eau qui s’évapore de plus en plus du fait de la chaleur ne va pas retomber sous forme de pluie, mais partir dans l’espace. »

Je reconnais que l’idée était pas mal, mais difficile à tenir sur la distance. Ils ont donc remplacé (sans le dire trop fort aux téléspectateurs) « réchauffement » par « dérèglement ».
Tout le monde sait que le climat est « réglé » et qu’il en a toujours été ainsi depuis des millions d’années. Je tiens aussi à rappeler que le réchauffement est très néfaste pour la vie, celle-ci explosant dans les déserts arctiques et antarctiques alors même que les régions équatoriales ne sont que mort et désolation. Donc pour cette nouvelle saison ils ont inventé les températures sous la normale, la pluie à n’en plus finir, mais aussi les inondations récurrentes. C’est bien parce que cela simplifie enfin le discours que les plus cons n’arrivaient pas à suivre.
Il faut dire que les débiles de complotistes ne manquaient pas de dire :

« Regarde, il fait froid. »
« Regarde il pleut. »

Tout ceci n’a plus lieu d’être dans la dernière saison, le message est beaucoup plus simple :

« Il fait chaud, c’est la faute au dérèglement. »
« Il fait froid, c’est la faute au dérèglement. »
« Il fait habituel, c’est la faute au dérèglement. »

C’est bien, mais ça marque moins les esprits et le nombre de spectateurs qui suivent la série ne fait que diminuer.
Sans compter que le réflexe saison 1 demeure. Pendant toute la dernière saison, les protagonistes passent leur temps sous la pluie et en fin de saison le message est :

« C’est le mois le plus chaud depuis la naissance de l’Univers ».

Je salue au passage l’imagination des auteurs qui ne prennent plus les températures sous abri loin d’un point chaud artificiel, mais à 10 cm au-dessus du bitume dans un parking en plein soleil. Sans compter le remplacement progressif de la température mesurée par la température ressentie, bien plus précise et scientifique comme vous en conviendrez.
Je ne veux pas être un oiseau de mauvais augure, mais de nombreux spectateurs ont senti la faiblesse du scénario. Dans les premières saisons, nous avions droit à des annonces sympathiques comme « les Maldives seront noyées d’ici 10 ans » ou « d’ici 2020 il n’y aura plus de neige dans les Alpes » et voilà que les hôtels ou les maisons de milliardaires continuent de fleurir au niveau de la mer et on nous annonce que 12 mètres de neige sont tombés au col du Galibier4 ! Il y a bien celles et ceux qui sortent en tee-shirt sous la neige quand on leur explique que l’on vit un épisode caniculaire, mais avouez qu’ils perdent des spectateurs avec ce flux d’incohérence.

Les croisements (crossover) entre les séries

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’a-do-re quand un personnage récurrent d’une série fait un passage dans une autre série. Ça surprend, ça crée de l’excitation, bref la clef du bonheur dans un monde libre.
Et bien les Studios Étoile et les Studios OMS viennent de nous en faire profiter dans un épisode totalement inattendu de la série aux bons accents de méditerranée, « Un, deux, trois, soleil ! ».

La scène se déroule sur la plage en pleine chaleur où ça massacre à tour de bras, vieillards, femmes, enfants et c’est alors que tombe une nouvelle horrifiante à nous glacer le sang :

« Un premier cas confirmé de polio depuis 25 ans, l’ONU réclame des “pauses humanitaires” pour vacciner les enfants. La maladie a été diagnostiquée chez un bébé de 10 mois qui n’avait pas été vacciné. »

Attendez, c’est pas fini, c’est génial, il fallait oser !
Imagines la scène avec des bombes qui pleuvent, des hurlements, ça pue le cadavre, des enfants déchiquetés, par exemple les jambes sous du sable avec des petits pieds qui dépassent et le corps sur un arbre (j’ai la vidéo pour qui veut) et là tu as un médecin d’OMS Studios (style super héros beau gosse baraqué sauveur du monde libre, et américain) qui arrive dans l’hôpital et décide de faire un test de polio sur un bébé de 10 mois miraculeusement indemne qui vient de perdre toute sa famille en une seule explosion !

Ne rigolez pas, le médecin débile de la série « Un, deux, trois, soleil » aurait essayé de soigner les blessures des survivants, quel con ! Le superhéros d’OMS studios se dit quant à lui :

« Le plus important c’est de diagnostiquer une polio pour éviter une épidémie ! »

Vous touchez du doigt la psychologie j’espère.
C’est là que le génie des scénaristes s’associe à la beauté de l’Humanité, qui ne peut que tirer la larme à l’œil aux plus endurcis d’entre nous. Ah, ils sont forts ces auteurs.

« Cette annonce intervient alors que le secrétaire général de l’ONU s’est joint à l’appel de l’OMS et de l’Unicef, qui réclament des “pauses humanitaires de 7 jours” dans les combats à Gaza pour permettre deux campagnes de vaccination contre cette maladie, qui concernent plus de 640 000 enfants de moins de 10 ans ces prochaines semaines5. »

On croit rêver, mais c’est écrit dans le script, je déconne pas, suivez le lien de la note de bas de page si vous êtes septique. C’est comme s’ils disaient :

« Les mecs, on va arrêter de déchiqueter les bébés et les enfants pendant quelques jours et on reprend dans une semaine le temps de les vacciner, histoire qu’ils meurent en bonne santé ! Ha, ha, ha ! ».

Dire qu’après cela certains doutent de l’Humanité. Mais je m’égare devant tant d’amour et de compassion.

L’objet de mon introduction était de dire que la concurrence des différents studios est rude et qu’il n’est pas facile de garantir le succès d’une nouvelle série.

Monkeypox, Mpox pour les branchés :

Alors que dire de ce pilote de la nouvelle série d’OMS Studios ?

Reprendre les ficelles qui font le succès tout en amenant de l’originalité, disons plutôt en essayant de faire croire que c’est une nouveauté afin que les téléspectateurs suivent.

Il y a sans doute des limites à la surenchère même si… par exemple après les Dents de la mer et son requin blanc qui mange des baigneurs, nous avons désormais les mégalodons qui mangent des baigneurs.

Pour autant un mauvais démarrage d’une série n’implique pas obligatoirement son futur échec.
Prenez par exemple la série « SIDA » produite en son temps par OMS Studios. Les débuts ont été décevants : difficile pour tout un chacun de s’identifier aux héros quand ceux-ci passent la nuit à se droguer et à se faire pénétrer dans leur fondement par des partenaires multiples d’un soir. Heureusement les scénaristes se sont ressaisis en trouvant l’idée géniale de la contamination par le sang, sans cet éclair de génie s’en était fini.
Ici encore la série eût pu être un échec total sans l’invention de la trithérapie qui a permis de provoquer, enfin, un nombre de morts hallucinant. S’en suit ensuite une reculade du nombre de décès au fur et à mesure que l’on diminuait la dose mortelle des « médicaments ».
Il me semble aussi que c’est à cette époque que l’on a théorisé le malade non malade, le « séropositif », qui devait être « soigné » à vie pour ne pas développer la « maladie » causée par les médicaments et ne pas mourir. Ils sont même allés jusqu’à inventer l’infecté par le virus dont il était impossible de détecter le moindre virus chez lui. Du boulot d’artiste !

Le malade asymptomatique

Idée géniale qui a été largement reprise pour la série « Covid » d’OMS Studios avec le développement à l’infini du malade en pleine santé potentiellement contagieux et sans le moindre symptôme.
Ainsi chaque téléspectateur pouvait s’identifier dans cet extrait devenu culte :

— Candide : « Je me sens parfaitement bien, pas le moindre signe de maladie, je me demande si je ne devrais pas me faire tester. »

— Le Savant : « Bien évidemment espèce de dingue criminel, te rends-tu compte que tu pourrais infecter une personne en bonne santé qui à son tour, ignorant sa dangerosité et se croyant en bonne santé, pourrait infecter une autre personne en bonne santé et ainsi de suite ?! »

— Candide : « Et dois-je me vacciner ? »

— Le Savant : « Absolument, le vaccin protège des formes graves que ta bonne santé et ta jeunesse préviennent. Je te rappelle qu’il est sûr et efficace. Les études ont prouvé que plus tu étais vacciné et moins tu subissais de tests PCR et moins tu étais positif6. Si tu ne te vaccines pas, tu pourrais contaminer et mettre en danger une personne vaccinée déjà protégée par sa vaccination sûre et efficace. »

— Candide ; « Ah oui, tu as raison, c’est logique. »

— Candide : « Mais mon voisin vacciné ne peut toujours pas aller voir sa mère en maison de retraite ! »

— Le Savant : « C’est à cause des non-vaccinés, ils pourraient la contaminer même si son vaccin est sûr et efficace et qu’il protège des formes graves et qu’elle est aussi vaccinée par ce même vaccin sûr et efficace qui protège des formes graves. »

— Candide : « C’est là que l’on voit que vous êtes le spécialiste et moi le débile. »

— Candide : « Mais j’ai un autre voisin qui a attrapé le Covid malgré le vaccin. »

— Le Savant : « C’est à cause des non-vaccinés, son vaccin sûr et efficace l’a protégé des formes graves. »

— Candide : « Oui, mais il a failli mourir. »

— Le Savant : « C’est à cause des non-vaccinés, sans le vaccin il serait mort ! »

— Candide : « Mais que dire du petit Albert7 qui est décédé sur le terrain quelques heures après sa vaccination. »

— Le Savant : « Cela fait partie des mystères de la vie, tu sais il avait déjà 6 ans et demi, un âge où l’on a des accidents cardiaques, c’était son heure. Dire que des pourritures de complotistes utilisent ce drame pour faire le mal. »

— Candide : « Ah, je comprends mieux, merci pour ces informations précieuses et si logiques. »

— Le Savant : « Ne me remerciez pas, je suis là pour vous. Si vous avez d’autres questions sur tous les sujets comme le réchauffement climatique, je peux vous éclairer. »

Cet échange est devenu célèbre au point que les gamins jouent la scène dans les cours de récré !

Ne risque-t-on pas le plagiat avec la nouvelle série Mpox ?

Vous dites-vous cela quand vous regardez une nouvelle saison de « Otan-war » ? Bien sûr que non et il en sera de même de « Monkeypox dans la brume » versus « Covid 19 ».

Un jour, je disais à une personne ayant un poste très très élevé dans une boîte de production :

« Mais Master-chef, c’est la même chose que Top-chef ! »

Je dois dire qu’avec le recul j’ai un peu honte de moi. Il m’a immédiatement remis en place pour me dire « mais ça n’a rien à voir ! ».
Et bien croyez-moi ou pas, mais la variole et le Covid n’ont strictement aucun point en commun, leur simple dénominateur est qu’ils sont tous deux produits par OMS Studios.

** « Spoiler. » **
** Stoppez votre lecture si vous voulez garder le suspense. **

La suite suppose que les spectateurs accrochent à l’épisode pilote actuellement diffusé et que la série prenne sa vitesse de croisière dès la rentrée. Pour cela il va nous falloir très vite le premier décès en Europe.

Si la série est lancée alors nous allons apprendre pêle-mêle dans un consensus scientifique que :

— Le virus n’est pas dangereux, mais il est peut-être dangereux.
— Il est très contagieux, mais pas trop contagieux ou peut-être pas du tout contagieux.
— Seules les personnes à risque doivent se protéger, mais aussi sans doute toutes les autres.
— Les malades meurent beaucoup entre 3 et 10 %, mais la maladie n’est pas dangereuse.
— Il n’y a pas de traitement, mais il y a un traitement.
— Les vaccinés d’avant 1980 sont protégés sauf s’ils ne sont pas protégés.
— Il y a un vaccin efficace, mais il devrait y avoir bientôt un vaccin encore plus efficace.

Les premiers épisodes se verront rassurants :

— « Ce n’est que quelques cas. »
— « Nous avons le meilleur système de santé au monde. »
— « Nous avons la chance d’avoir déjà un vaccin alors que pour la série Covid nous avions déjà la chance d’avoir un vaccin, mais nous attendions le meilleur moment pour le sortir pour rendre l’intrigue plus captivante. »
— « Nous avons appris de nos maladresses passées. »
— « Nous avons renforcé notre système de santé en fermant des lits et des services. »
— « Aucune raison de s’alarmer, mais soyons prudents, on ne sait jamais. »

On nous dira aussi dans les épisodes suivants que :

« Il est inutile à ce jour de se précipiter pour se faire vacciner, faire des PCR, porter un masque ou rester chez soi à moins que vous fassiez partie du panel de personnes pour lesquelles il est important de se faire vacciner, faire des PCR, porter un masque et rester chez soi. »

Les auteurs précisent que les symptômes de la maladie sont spécifiques et ne peuvent en aucune façon être confondus avec d’autres pathologies comme le Covid et qu’il ne saurait y avoir plagiat.
Le symptôme principal est l’éruption cutanée qui peut être accompagnée de :

« Fièvre.
Frissons.
Maux de tête.
Épuisement.
Ganglions lymphatiques enflés.
Douleurs dorsales, articulaires et musculaires. »

Mais attention :

« Parfois, les personnes infectées ne remarquent pas d’éruption cutanée, mais elles peuvent toutefois avoir un mal de gorge ou une douleur au rectum8. »

Nous apprendrons par la suite que la douleur au rectum pourrait s’expliquer autrement, je vous laisse découvrir pourquoi.

Il y a aussi le côté enquête qui ajoute du suspense, je cite :

« Les symptômes peuvent ressembler à ceux d’autres maladies infectieuses, notamment :
— La varicelle (et le zona).
— Les infections bactériennes de la peau.
— Les infections transmissibles sexuellement, comme l’herpès, la syphilis, la gonorrhée. »

Ils vont bien insister pour nous expliquer que « Mpox dans la brume » est une maladie aux symptômes spécifiques, mais qui ressemble à d’autres maladies.

En revanche les réalisateurs ne nous ont pas encore révélé quelles sont les maladies qui vont miraculeusement disparaître durant l’épidémie au profit du Mpox. Je vous rappelle qu’il n’y avait plus aucune grippe ni maladie respiratoire dans la série Covid.

Petite originalité, les auteurs ont essayé de faire une synthèse entre Covid et SIDA, à la fois un petit clin d’œil aux séries précédentes, mais aussi afin d’accroître l’intensité dramatique.
Ainsi la transmission du virus peut se faire par le contact (comme le Covid), mais aussi par voie sexuelle (comme le SIDA). Hey, ils en ont de l’imagination hein !

Mais alors, comment savoir si l’on est contaminé ?
Rassurez-vous la série a prévu des tests PCR fiables (pléonasme).

« Actuellement le diagnostic se fait par PCR spécifique Monkeypox virus à partir des prélèvements suivants :
— prélèvements cutanéo-muqueux : écouvillonnages et/ou biopsies de lésions cutanées et/ou lésions muqueuses (génitaux et anaux) ;
— prélèvements de la sphère ORL : écouvillonnages oropharyngés (nasopharyngés possibles).
L’infection à virus Monkeypox est une maladie à déclaration obligatoire9. »

Nous voilà donc rassurés.
Sans surprise le pilote nous laisse volontairement sur notre faim.

Les populations :

— Devront-elles porter un masque obligatoirement ?
— Devront-elles être confinées ?
— Devront-elles subir des PCR dans tous les orifices ?
— Devront-elles être vaccinées pour pouvoir sortir, histoire de tester le nouveau passeport vaccinal européen ?

Vous le saurez en regardant :

« Monkeypox, la série qui n’a rien à voir avec la série Covid 19 ! »

Nous apprendrons aussi durant un épisode que les complotistes délirent totalement en parlant des effets secondaires des vaccins.

Ne ratez surtout pas cet épisode clef avec la franche rigolade du stagiaire qui s’est amusé à introduire une liste de faux effets secondaires dans la notice de l’ACAM200010.

« Plusieurs événements indésirables graves ont été signalés suite à la première vaccination ou à une revaccination ultérieure avec le vaccin vivant contre la variole à virus de la vaccine (ACAM2000). Les événements indésirables graves survenus comprennent :

  • Myocardite et péricardite.
  • Le muscle cardiaque et sa muqueuse deviennent enflammés. La notice indique que les cas suspects ont été observés à un taux de 5,7 pour 1 000 primovaccinés.
  • Vaccinie (infection virale provoquée par le vaccin) générale, progressive et sévère

    • Cette condition peut survenir chez les personnes immunodéprimées et est causée par la réplication incontrôlée du virus de la vaccine. Le virus provoque des blessures ouvertes et, selon sa gravité, peut entraîner la mort.

  • Eczéma vaccinal entraînant des séquelles permanentes ou la mort

    • Cela se produit lorsque le virus de la vaccine se propage et provoque une éruption cutanée globale et des réactions systémiques.

  • Mort fœtale

    • Les personnes enceintes qui ont reçu un vaccin vivant contre le virus sont plus susceptibles de subir un avortement spontané (fausse couche).

  • Encéphalite, encéphalomyélite et encéphalopathie

    • Il s’agit d’inflammations du cerveau, de la moelle épinière ou des deux.

  • Érythème multiforme majeur (EMM), y compris le syndrome de Stevens-Johnson (SJS)

    • L’EMM est une réaction cutanée. Le SJS est un trouble rare et grave qui affecte la peau, les surfaces humides du corps, les organes génitaux et les yeux.

  • Complications oculaires et cécité

    • Lorsque le virus de la vaccine pénètre dans la région oculaire, il peut provoquer des infections des paupières, un gonflement, une sensibilité à la lumière, une irritation et des lésions de la cornée, voire une cécité.

Il s’agit de risques graves et certaines personnes qui reçoivent un vaccin vivant contre le virus de la vaccine sont plus sujettes à ces effets indésirables. »

Sachez qu’à l’écriture de ce texte les auteurs n’ont révélé que quelques petits effets secondaires du nouveau vaccin JYNNEOS11 afin de ne pas gâcher la surprise et le plaisir. Notre enquête nous a permis néanmoins d’en divulguer quelques-uns en avant première :

« Incidence inconnue :
Oppression thoracique.
Toux.
Difficulté à avaler.
Vertiges.
Évanouissement.
Rythme cardiaque rapide.
Urticaire, démangeaisons, éruption cutanée.
Gonflement ou gonflement des paupières ou autour des yeux, du visage, etc.
Difficulté à respirer.
Fatigue ou faiblesse inhabituelle »

Rien de bien méchant donc. Nous ne savons pas encore qui de l’ACAM2000 ou du JYNNEOS sera le grand vainqueur.
Patientons, tout vient à point à qui sait attendre.

Scoop :

Tout le monde se pose la question quant à l’existence de porteurs asymptomatiques et le pilote laisse volontairement planer l’incertitude comme le montre l’affirmation suivante :

« À l’heure actuelle, on ne sait pas si une infection asymptomatique peut se produire12. »

Je vous rassure immédiatement, si cette mise en bouche est un succès il y aura alors des asymptomatiques.
Il est vital pour le succès de la série qu’il existe des tueurs potentiels comme pour la série Covid 19 avec « les petits enfants qui peuvent tuer leurs grands-parents. »
Si les malades et les contagieux ont des symptômes alors adieu les confinements, les masques obligatoires, les PCR généralisés, la panique et le vaccin (quasi) obligatoire.

Le succès de cette nouvelle production des studios OMS repose EXCLUSIVEMENT sur l’existence de porteurs asymptomatiques comme dans la série « Covid » qui n’aurait pas eu ce succès planétaire.
Il suffira alors de compter les cas positifs et non les malades pour pouvoir avoir une « vraie » épidémie mondiale dont le nombre de cas sera directement proportionnel au nombre de tests PCR effectués.

Je ne résiste pas non plus à une dernière révélation sur la série. Vous vous rappelez, les auteurs et téléspectateurs adorent les références à d’autres séries. C’est ainsi que dans Covid 19, un épisode révèle que le vaccin Comirnaty (Pfizer BioNTech) a parmi ses effets secondaires13 celui-ci :

« Érythème polymorphe — une réaction cutanée qui provoque des taches ou des plaques rouges sur la peau. Il peut ressembler à une cible ou à une “cible” avec un centre rouge foncé entouré d’un anneau rouge plus pâle. »

Toute ressemblance avec les boutons de la variole ne serait que pure coïncidence. Variole dont l’irruption peut aussi faire penser à un vulgaire zona.

Je vous souhaite donc un bon visionnage. Que la bière et les pop-corn coulent à flots !

Merci

Alain Tortosa14
18 août 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240818-episode-pilote-mpox-de-oms-studios.pdf





JO 2024, une grande expérience d’ingénierie sociale… verte

[Source : https://www.benoit-et-moi.fr]

8 Août 2024 — Alors que les Jeux approchent de la fin, à en croire les médias, la « parenthèse enchantée » va se refermer : adieu, la capitale idyllique, débarrassée de ses ordures, de ses rats et de ses clochards, les policiers-nounous, les supporters festifs et bienveillants, les Parisiens béats, les touristes éblouis, les sportifs performants (surtout les Français !!), les politiciens compétents. Mais quelle « parenthèse » ? Dans quel monde vivent-ils ? Derrière la façade-Potemkine, il y a le revers de la médaille. Soit, sans parler du cauchemar de la cérémonie d’ouverture, un exercice « grandeur nature » d’ingénierie sociale, dans les Jeux les plus idéologisés qu’on ait jamais eus. Bienvenue dans le monde « durable » de demain. Le monde de Macron.

Macroniades 2024, une grande expérience socio-écologique qui tourne mal

Par Stefano Magni — lanuovabq.it — 6 août 2024

Le village olympique de Paris 2024 est invivable et de plus en plus d’athlètes protestent ou partent. Et les gens se baignent dans la Seine, mettant leur santé en danger. Mais ce n’est pas une question de désorganisation : c’est l’utopie verte appliquée de manière cohérente. Les Jeux olympiques de Macron sont une grande expérience sociale.

Le nageur italien Thomas Ceccon dort sur la pelouse, car dans sa chambre, il ne trouve pas le sommeil. « On mange mal, il fait chaud et il n’y a pas d’air conditionné. Beaucoup d’athlètes déménagent et s’en vont », avait-il déclaré lors d’une précédente interview.

Le village olympique de Paris 2024 est le dernier sujet de controverse.

Un autre nageur, Gregorio Paltrinieri, le répète à son tour :

« Le village olympique ? J’ai fait quatre Jeux, et celui-ci [le village] est certainement le pire. Je ne m’endors jamais dans ma chambre avant deux heures du matin : il fait trop chaud. Nous sommes les acteurs principaux, ici, et il est impensable de ne pas avoir d’air conditionné dans les chambres ».

Le choix de matériaux écologiques avait fait débat. Mais les lits en carton et les matelas en matériaux recyclés sont un problème mineur, au vu de ce qui se dessine. Il ne s’agit pas seulement de désorganisation, ni d’économies. Les conditions impossibles d’hébergement des athlètes sont voulues, pour des raisons idéologiques. Le village olympique, comme tous les aspects de ces Jeux olympiques français, fait partie d’une grande expérience sociale.

« Ce sont les Jeux les plus verts de tous les temps », a déclaré Georgina Grenon, directrice du développement durable de Paris, à la veille de l’ouverture.

Que faut-il faire pour que les Jeux passent le test Greta Thunberg ?

Réduire l’empreinte carbone de tous les participants au point de revenir à l’âge de pierre : pas d’air conditionné, régime strictement végétarien et zéro kilomètre, peu de moyens de transport, très peu de déplacements.

« Le village a été conçu pour s’adapter aux conditions climatiques de 2050, lit-on sur le site officiel de Paris 2024, avec 6 hectares d’espaces verts, de la végétation (rues, balcons, toitures), la récupération et le traitement des eaux usées pour l’irrigation, des planchers rafraîchissants et du triple vitrage. Tout a été conçu pour améliorer le confort thermique et assurer une température inférieure d’au moins 6 °C à celle de l’extérieur pour les athlètes et les futurs habitants ».

Le comité d’organisation s’est fixé comme objectif de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux JO de Rio de Janeiro 2016 et de Londres 2012.

Il est cependant dommage que de la cité idéale des écologistes, tout le monde s’enfuie, ou n’y reste qu’en se procurant des biens de confort et de la nourriture à l’extérieur. Le boom des ventes de climatiseurs n’est pas un mystère : 2500 ont été achetés par les athlètes et leurs équipes. Une autre plainte fréquente des athlètes est le manque de moyens pour se déplacer sur les sites de compétition. Mais même cela est intentionnel : une petite flotte de 55 bus au total, uniquement électriques. C’est ce que prescrit la recette verte.

En ce qui concerne le régime alimentaire, nous lisons sur le site web Green.me que « le menu des athlètes fait partie d’un effort pour réduire l’empreinte carbone de l’événement de 50 % ». Et « toutes les viandes, tous les œufs, tous les produits laitiers et tous les produits de la mer proviennent d’un rayon de 250 kilomètres autour de Paris. La priorité a été donnée aux exploitations biologiques ou à celles qui se convertissent à l’agriculture biologique. Les cantines du personnel et des volontaires comporteront également un nombre important de repas végétariens, n’offrant que des options à base de plantes certains jours ».

Et pourtant les athlètes, à commencer par les Britanniques, protestent contre le manque de viande et d’œufs, bref, de protéines. On verra à la fin des JO dans quelle mesure le libre marché aura pu pallier les carences du village vert : les athlètes réclament des livraisons à domicile, pour le déjeuner et le dîner. Et les Britanniques ont fait venir un chef de leur pays, qui n’est pas vraiment réputé pour sa bonne cuisine (imaginez donc le niveau de désespoir).

Et puis il y a ceux qui décident de déplacer leur équipe hors de cette utopie verte, vers d’autres rivages, peut-être moins respectueux des Accords de Paris, mais certainement plus confortables : l’équipe de basket américaine avait confirmé son choix de ne pas rester dans le village, optant pour un hébergement alternatif luxueux. Maintenant, quatre autres équipes de basket, en vue des quarts de finale, auraient décidé de déménager dans des hôtels : la Grèce, le Canada, la Serbie et la France elle-même, démontrant que l’idéologie verte peut être belle, mais que même l’équipe de la nation qui la promeut ne veut pas y vivre.

La décision de nager dans la Seine est ensuite la meilleure démonstration de la distance qui persiste entre la rhétorique et la réalité. Fleuve impropre à la baignade depuis un siècle, en raison de la pollution et du trafic maritime, elle est désormais considérée comme la fierté de l’organisation, en raison des efforts coûteux qui ont été déployés pour l’assainir et la rendre compatible avec la santé des nageurs. Toujours dans un souci écologique strict, le nettoyage de la Seine a été l’occasion d’organiser des courses nautiques « zéro kilomètre » dans le centre-ville. Mais les reports incessants des épreuves de triathlon ont prouvé le contraire. Bien que la première citoyenne de Paris, Anne Hidalgo (d’extrême gauche, sans surprise) ait montré qu’elle pouvait y nager, il y a déjà des athlètes qui sont malades.

La Belgique proteste (et retire son équipe de triathloniens) depuis que Claire Michel, figure de proue de leur équipe, est tombée malade d’une forme aiguë de gastro-entérite. On parle d’escherichia coli, mais il n’y a pas encore de résultats d’analyses officiels. L’organisation de Paris 2024 répond qu’il n’y a aucune preuve que Claire Michel ait été malade après avoir nagé dans la Seine mercredi dernier. Cependant, il y a maintenant plusieurs athlètes qui ont été malades après avoir nagé dans les eaux de la Seine. « Claire était très faible », a déclaré Thibault De Rijdt, l’entraîneur, soulignant que l’athlète s’est sentie malade immédiatement après la course, « elle vomissait, elle avait mal au ventre. Et maintenant, elle présente des symptômes de déshydratation. Elle ne serait même pas capable de faire un jogging, et encore moins de participer à une compétition. Elle ne méritait pas de terminer sa carrière comme ça.

Pourquoi tant de négligence à l’égard des athlètes ? Pourquoi les affamer, les faire mal dormir, mettre leur santé en danger ? Parce que l’environnement compte plus que l’Homme, bien sûr. Ce qui compte c’est plus la lutte contre le changement climatique que les Jeux olympiques, que les écologistes les plus conséquents voudraient d’ailleurs supprimer purement et simplement, parce qu’ils jugent leur empreinte carbone inacceptable.

Il s’agit, dans la France de Macron, de jeux idéologiques.

Nous avons déjà vu l’idéologie du genre en action dans les matchs de boxe féminins, où des athlètes féminines ont été exposées à des risques beaucoup plus grands dans des combats sur le ring avec des adversaires physiquement inégaux.

Et maintenant, nous voyons les effets de l’idéologie verte appliqués dans la vie réelle. Et en la vivant dans leur chair, de nombreux athlètes se considèrent à juste titre comme les victimes d’une expérience sociale, celle-là même que les écologistes voudraient faire vivre à tous les Européens.




Guerre météorologique

[Source : cielvoile.fr]






Qu’est-ce que l’IA ? Illusions numériques, fausses promesses et rééducation de masse

[Source : alt-market.us]

Par Brandon Smith — 10 août 2024

Au cours des cinq dernières années, le concept d’intelligence artificielle a fait l’objet d’une grande fanfare, à tel point que sa primauté est considérée dans les médias comme une évidence. L’idée que les algorithmes puissent « penser » est devenue un mythe omniprésent, un fantasme de science-fiction qui prend vie. La réalité est beaucoup moins impressionnante…

Les mondialistes du Forum économique mondial et d’autres institutions élitistes nous répètent sans cesse que l’IA est le catalyseur de la « quatrième révolution industrielle » — une singularité technologique qui est censée changer à jamais tous les aspects de notre société. J’attends toujours le moment où l’IA fera quelque chose de significatif en termes d’avancement des connaissances humaines ou d’amélioration de nos vies. Ce moment n’arrive jamais. En fait, les mondialistes ne cessent de déplacer les poteaux d’affichage de ce qu’est réellement l’IA.

Je note que les zélateurs du FEM comme Yuval Harari parlent de l’IA comme s’il s’agissait de l’avènement d’une divinité toute puissante (je discute du culte mondialiste de l’IA dans mon article « Intelligence artificielle : un regard laïque sur l’antéchrist numérique »). Pourtant, Harari a récemment minimisé l’importance de l’IA en tant qu’intelligence sensible. Il affirme qu’elle n’a pas besoin d’atteindre la conscience de soi pour être considérée comme un super être ou une entité vivante. Il suggère même que l’image populaire d’une IA de type Terminator dotée d’un pouvoir et d’un désir individuels n’est pas une attente légitime.

En d’autres termes, l’IA telle qu’elle existe aujourd’hui n’est rien de plus qu’un algorithme sans cervelle, et ce n’est donc pas de l’IA. Mais si tous les aspects de notre monde sont conçus autour d’infrastructures numériques et que l’on apprend à la population à avoir une foi aveugle dans l’« infaillibilité » des algorithmes, alors ils finiront par devenir les dieux robots que les mondialistes appellent de leurs vœux. En d’autres termes, la domination de l’IA n’est possible que si tout le monde CROIT que l’IA est légitime. Harari admet essentiellement cet agenda dans le discours ci-dessus.

L’attrait de l’IA pour le commun des mortels réside dans la promesse de se libérer de tout souci ou de toute responsabilité. Comme tous les narcissiques, l’élite mondiale aime simuler l’avenir et acheter la conformité populaire en promettant des récompenses qui ne viendront jamais.

Oui, les algorithmes sont actuellement utilisés pour aider les profanes à faire des choses qu’ils ne pouvaient pas faire auparavant, comme construire des sites web, réviser des dissertations, tricher aux examens universitaires, créer de mauvaises œuvres d’art et du contenu vidéo, etc. Les applications utiles sont rares. Par exemple, l’affirmation selon laquelle l’IA « révolutionne » le diagnostic et le traitement médicaux est tirée par les cheveux. Les États-Unis, le pays qui a sans doute le plus accès aux outils d’IA, souffrent également d’une baisse de l’espérance de vie. Nous savons qu’il ne s’agit pas du Covid, car son taux de survie moyen est de 99,8 %1. On pourrait penser que si l’IA est si puissante dans sa capacité à identifier et à traiter les maladies, l’Américain moyen vivrait plus longtemps.

Il n’existe aucune preuve d’un avantage unique de l’IA à une échelle sociale plus large. Tout au plus, il semble qu’elle permette de supprimer des emplois de développeurs web et d’employés de McDonald’s pour le service au volant. L’idée mondialiste selon laquelle l’IA va créer une renaissance robotique de l’art, de la musique, de la littérature et de la découverte scientifique est totalement absurde. L’IA s’est avérée n’être rien de plus qu’un outil de commodité médiocre, mais c’est en fait la raison pour laquelle elle est si dangereuse.

Je soupçonne le FEM d’avoir changé ses idées sur ce que l’IA devrait être parce qu’elle ne répond pas aux aspirations délirantes qu’il avait à l’origine pour elle. Ils attendaient qu’un logiciel prenne vie et commence à leur donner des informations sur les mécanismes de l’univers, et ils commencent à se rendre compte que cela n’arrivera jamais. Au lieu de cela, les élitistes se concentrent de plus en plus sur la fusion du monde humain et du monde numérique. Ils veulent fabriquer la nécessité de l’IA parce que la dépendance de l’homme à l’égard de la technologie sert les objectifs de la centralisation.

Mais à quoi cela ressemblerait-il en réalité ? Eh bien, il faut que la population continue à devenir plus bête tandis que l’IA s’intègre de plus en plus à la société.

Par exemple, il est aujourd’hui largement admis qu’une formation universitaire n’est pas un gage d’intelligence ou de compétence. Des millions de diplômés entrant sur le marché du travail aujourd’hui font preuve d’un niveau d’incompétence déconcertant. Cela s’explique en partie par le fait que les enseignants sont moins compétents, qu’ils ont des préjugés idéologiques et que le programme d’études moyen s’est dégradé. Mais nous devons aussi commencer à comptabiliser le nombre d’enfants qui s’en sortent à l’école en utilisant ChatGPT et d’autres outils de triche.

Ils n’ont pas besoin d’apprendre quoi que ce soit, l’algorithme et l’appareil photo de leur téléphone portable font tout pour eux. Cette tendance est inquiétante, car les êtres humains ont tendance à emprunter le chemin le plus facile dans tous les aspects de la survie. La plupart des gens ont cessé d’apprendre à cultiver leur nourriture parce que l’agriculture industrielle le fait pour nous. Ils ont cessé d’apprendre à chasser parce qu’il y a des abattoirs et des camions frigorifiques. Aujourd’hui, de nombreux Zennials2 sont incapables de se faire à manger parce qu’ils peuvent recevoir des plats à emporter à leur porte à tout moment. Ils ne parlent presque plus au téléphone et ne créent plus de communautés physiques parce que les textos et les médias sociaux sont devenus les intermédiaires de l’interaction humaine.

Oui, tout est « plus facile », mais cela ne veut pas dire que tout est mieux.

Ma grande crainte —L’avenir que je vois se profiler est un avenir dans lequel les êtres humains ne prennent plus la peine de penser. L’IA pourrait être considérée comme l’ultime accumulation de connaissances humaines, une bibliothèque massive ou un cerveau numérique qui effectue toutes les recherches et réfléchit à votre place. Pourquoi apprendre quoi que ce soit quand l’IA « sait tout » ? Mais c’est un mensonge.

L’IA ne sait pas tout ; elle ne sait que ce que ses programmeurs veulent qu’elle sache. Elle ne vous donne que les informations que ses programmeurs veulent que vous ayez. Les mondialistes l’ont bien compris et ils sentent bien le pouvoir qu’ils auront si l’IA devient une plateforme éducative de premier plan. Ils y voient un moyen d’inciter les gens à abandonner le développement personnel et la pensée individuelle.

Voyez les choses sous cet angle : si tout le monde commence à se tourner vers l’IA pour obtenir des réponses à toutes ses questions, alors tout le monde recevra exactement les mêmes réponses et arrivera exactement aux mêmes conclusions. Tout ce que l’IA a à faire, c’est de censurer activement toute information qui contredit le récit officiel.

Nous avons eu un aperçu de cette situation orwellienne lors de la pandémie de Covid, lorsque des entreprises de haute technologie comme Google ont utilisé des algorithmes pour enterrer toutes les données qui prouvaient que la Covid n’était pas la menace que les autorités gouvernementales prétendaient qu’elle représentait. Pendant au moins trois ans, il était impossible d’aller sur YouTube et de trouver des informations alternatives sur le virus ou les vaccins. L’algorithme a obligé tout le monde à passer au crible une longue liste de sources officielles, dont beaucoup véhiculent des mensonges flagrants sur les masques, la distanciation sociale, le taux de mortalité dû à la Covid, et la sécurité des vaccins.

Le pouvoir en place n’a même pas besoin de censurer ou de supprimer directement les informations qu’il n’aime pas. Il leur suffit de laisser l’algorithme dicter les résultats de recherche et d’enterrer la vérité à la page 10 000, là où personne ne la cherchera.

Quel serait l’impact sur le citoyen moyen ? Supposons que l’IA soit programmée pour dicter le discours scientifique. Que se passerait-il si l’IA disait que le changement climatique provoqué par l’homme est une réalité indéniable et que « la science est établie », sans jamais présenter la montagne de preuves contraires ? Personne ne cherchera les vraies données parce que l’IA les rendra impossibles à trouver. Tout le monde supposera que l’IA leur dit tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet, mais il y a pire encore…

De nombreux lecteurs se souviendront peut-être qu’il y a quelques mois, le système d’IA « Gemini » de Google a été programmé pour imposer l’IED3 à ses utilisateurs. Chaque fois qu’une personne demandait à l’IA de créer une image historique, l’algorithme rendait tout le monde noir ou brun et souvent féminin. Les représentations d’hommes blancs étaient étrangement rares, malgré l’exactitude historique. Cela signifie des images sans fin de Highlanders noirs et bruns en Écosse, de Pères fondateurs noirs en Amérique, de papes catholiques féminins, de chevaliers asiatiques dans l’Europe médiévale, et même, ce qui est hilarant, de nazis noirs dans l’Allemagne de la Seconde Guerre mondiale.

Les développeurs d’IA affirment souvent qu’une fois l’IA créée, ils ne contrôlent plus vraiment ce qu’elle fait et comment elle se développe. L’incident des Gémeaux prouve que c’est un mensonge. L’IA peut définitivement être contrôlée, ou du moins modelée par le codage pour promouvoir la propagande que les programmeurs veulent qu’elle promeuve. Il n’existe pas d’IA autonome ; il y a toujours un agenda.

En résumé, les mondialistes souhaitent la prolifération de l’IA parce qu’ils savent que les gens sont paresseux et qu’ils utiliseront le système comme substitut à la recherche individuelle. Si cela se produit à grande échelle, l’IA pourrait être utilisée pour réécrire tous les aspects de l’histoire, corrompre les racines mêmes de la science et des mathématiques et transformer la population en un esprit de ruche baveux ; une écume bourdonnante de drones décérébrés consommant chaque proclamation de l’algorithme comme si elle était sacro-sainte.

En ce sens, Yuval Harari a raison. L’IA n’a pas besoin de devenir sensible ou d’utiliser une armée de robots tueurs pour faire beaucoup de mal à l’humanité. Il lui suffit d’être suffisamment pratique pour que nous n’ayons plus envie de penser par nous-mêmes. Comme le « Grand et Puissant » OZ qui se cache derrière un rideau numérique, vous pensez acquérir des connaissances auprès d’un magicien alors que vous êtes en réalité manipulés par des vendeurs d’huile de serpent mondialistes.





Quelle est la véritable guerre en cours ?

[Source : arcaluinoe.info]

Par Makia Freeman

Bonjour à tous ! Je suis Maria Freeman, rédacteur en chef de The Freedom Articles. Je tiens à remercier chaleureusement Iurie Rosca d’avoir organisé cet événement pour la deuxième année consécutive. Je suis honoré de faire cette présentation, et j’ai pensé le faire à l’extérieur cette fois-ci, afin d’injecter un peu de nature dans les débats.

Le thème général du forum cette année est la guerre sans restriction en tant que stratégie multidimensionnelle d’une élite luciférienne pour la domination du monde sur l’ensemble du spectre. J’aborde ce sujet précis dans beaucoup de mes travaux, sous de nombreux aspects, mais aujourd’hui, je veux parler de « Quelle est la véritable guerre qui se déroule ? » Nous parlons de guerre sans restriction. De quel type de guerre s’agit-il ? Quelle est la part de la guerre réelle et quelle est la part de la guerre performative ? Si la guerre est réelle, alors quelle est la véritable guerre qui se déroule ? Comment nous affecte-t-elle réellement ?

Commençons par Israël contre le Hamas, car cette guerre est bel et bien en cours. Les gens la regardent, mais que se passe-t-il réellement ? Pour comprendre, il faut savoir qu’Israël a créé le Hamas pour faire contrepoids à l’OLP laïque. Le Hamas a donc été créé par Israël en 1987, au début de la première Intifada palestinienne. Le premier dirigeant, Cheikh Ahmed Yassine, était un membre des Frères musulmans. Un ancien fonctionnaire israélien, le général de brigade Yitzhak Segev, qui était gouverneur militaire israélien à Gaza au début des années 1980, a déclaré à un journaliste du New York Times qu’Israël avait aidé à financer le mouvement islamiste palestinien en tant que « contrepoids » aux laïcs et aux gauchistes de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du parti Fatah, dirigé par Yasser Arafat. Nous avons également Avner Cohen, un ancien responsable des affaires religieuses israélien qui a travaillé à Gaza pendant plus de vingt ans, qui a déclaré au Wall Street Journal en 2009 que le Hamas était « la création d’Israël ». Dans son livre de 2006, Devil’s Game : How the United States Helped Unleash Fundamentalist Islam (Le jeu du diable : comment les États-Unis ont contribué à libérer l’islam fondamentaliste), le journaliste d’investigation américain Robert Dreyfuss a exploré les « islamistes d’Israël » et a cité le diplomate américain et ancien ambassadeur des États-Unis en Arabie saoudite, Charles Freeman : « Israël a créé le Hamas », a déclaré Charles Freeman, diplomate américain chevronné et ancien ambassadeur des États-Unis en Arabie saoudite. « Il s’agissait d’un projet du Shin Bet (l’agence israélienne de renseignement intérieur), qui pensait pouvoir l’utiliser pour contenir l’OLP ». Les preuves sont nombreuses ; il est indéniable qu’Israël a créé et financé le HAMAS dès le départ.

Dans mon livre Break Your Chains (Brisez vos chaînes), je me penche sur l’histoire de ce phénomène, car Israël a créé sa propre forme de terrorisme, que j’appelle le terrorisme sio-islamique, un mélange de terrorisme, de tromperie et d’attaques sous fausse bannière. La devise du Mossad est « Par la tromperie, tu feras la guerre ». Israël a une très longue histoire de terrorisme islamo-sioniste (visant les Arabes et les musulmans) qui a commencé en 1954 avec l’opération Susannah/affaire Lavon, menée en Égypte. Elle s’est poursuivie avec de nombreux autres événements tels que l’attaque de 1967 contre l’USS Liberty (pour laquelle Israël est resté impuni), de nombreuses attaques tout au long des années 1980 et, bien sûr, le grand-père de toutes les attaques, l’opération sous faux drapeau du 11 septembre 2001 sur le sol américain. Vous pouvez lire les écrits et les aveux d’anciens agents du renseignement militaire israélien, Ari Ben-Menashe et Victor Ostrovsky, si vous souhaitez obtenir plus de détails à ce sujet.

En gros, ce qui s’est passé le 7 octobre 2023, l’année dernière, presque 50 ans jour pour jour après le début de la guerre du Kippour, Israël a orchestré une autre opération sous fausse bannière, cette fois sur son propre sol. Il a permis au Hamas de s’infiltrer. Il a suspendu toute réponse militaire pendant environ 6 à 7 heures. Puis, lorsqu’il a réagi, il a exécuté la directive Hannibal, tuant ses propres citoyens afin de susciter la sympathie du monde entier pour son invasion planifiée et préméditée de Gaza. Les rapports indiquent que l’IDF (Israeli Defense Force) a tué des citoyens israéliens et environ 800 des 1200 personnes qui ont été tuées ce jour-là. Les médias sionistes sont passés à la vitesse supérieure en diffusant des tonnes de propagande atroce (comme le Hamas décapite des enfants, le Hamas fait cuire des bébés dans des fours, le Hamas viole des femmes), alors que rien de tout cela n’est avéré.

En fin de compte, le régime sioniste ne se soucie pas vraiment des intérêts du peuple israélien, et le Hamas ne se soucie pas vraiment des intérêts du peuple palestinien. Pourquoi le Hamas attaquerait-il Israël en sachant que ce dernier riposterait et causerait des morts et des destructions massives à Gaza ? Comment le Hamas peut-il aider les Palestiniens, dont plus de 40 000 (à l’heure où je vous parle) ont été assassinés dans le cadre d’un génocide en cours ? Dans une interview accordée en mai 2019 au site d’information israélien Ynet, le général de division israélien à la retraite Gershon Hacohen, un associé conservateur de Benjamin Netanyahou, a fait la déclaration suivante :

« La vérité doit être dite, la stratégie de Netanyahou est d’empêcher l’option de deux États, et c’est pourquoi il a fait du Hamas son partenaire le plus proche. Dans la dimension visible, le Hamas est un ennemi. Dans la dimension cachée, c’est un allié ».

C’est une déclaration très forte, qui peut s’appliquer à beaucoup de choses que nous voyons sur la scène, qu’il s’agisse de la scène nationale ou de la scène internationale. Deux camps nous sont présentés, et nous sommes encouragés à choisir l’un d’eux, et à soutenir une équipe contre l’autre, alors que dans la dimension cachée, c’est la même force qui orchestre tout, et ils font tous partie de la même équipe.

Passons maintenant à Israël et à l’Iran. S’agit-il de la véritable guerre qui est en train de se dérouler ? S’agit-il non pas d’Israël et du Hamas, mais d’Israël et de l’Iran ? Comme l’a révélé Ari Ben-Menashe, que j’ai déjà mentionné, dans son livre Profits of War : Inside the Secret U.S.-Israeli Arms Network (Profits de la guerre : à l’intérieur du réseau secret d’armement américano-israélien) (1992), Israël vendait des armes à l’Iran vers 1980, pendant le scandale Iran-Contra, de sorte que ces deux pays ont l’habitude de s’entraider et d’échanger des armes. En avril 2024, Israël a attaqué l’ambassade iranienne en Syrie le 1er avril 2024, puis, fait sans précédent, l’Iran a directement attaqué Israël en tirant des missiles le 13 avril. La particularité de l’attaque iranienne est qu’elle a été signalée longtemps à l’avance ; les pays voisins et Israël ont été prévenus suffisamment à l’avance. Certains analystes affirment qu’il s’agissait d’atténuer l’escalade, ce qui est peut-être vrai, mais cela souligne également le fait qu’il y avait quelque chose de performatif dans cette attaque.

Israël est une création sioniste ; le sionisme est une création des Rothschild. L’Iran, lui aussi, a été façonné par des influences franc-maçonnes. Et si c’était la même force obscure qui contrôlait les deux camps ?

Passons maintenant à l’opposition entre l’Est et l’Ouest, car il s’agit là d’une autre fausse dichotomie qui est mise en place. On nous présente deux camps opposés. Sont-ils vraiment si différents ? Beaucoup de gens dans les médias alternatifs, dans le monde anglophone, disent que « les BRICS sont le sauveur » et que « Poutine lutte contre l’Organisation mondiale du commerce », etc. Je tiens à préciser que la Russie n’est pas opposée à l’Organisation mondiale du commerce. Par exemple, elle a commencé à construire une ville de 15 minutes. Elle était prévue pour décembre 2021. Elle s’appelle Dobrograd ou Zil-South à Moscou. Les rapports se sont multipliés au fur et à mesure que le projet avançait, car cela fait maintenant deux ans et demi que le projet a démarré. La Russie a également interdit les VPN (réseaux privés virtuels), qui permettent de surfer anonymement sur le web. Un rapport a été publié le 6 mars, il y a environ deux mois. Elle a également interdit Rumble, la plateforme vidéo, le mois dernier, en avril 2024. La Russie est engagée dans un grand nombre de projets similaires à ceux de l’Occident, qu’il s’agisse de construire des villes de 15 minutes (dans le cadre de l’agenda 2030 des Nations unies) ou d’interdire les VPN et Rumble (il s’agit d’une censure plus importante, comme le fait l’Occident). Nous ne voyons donc pas vraiment de différence entre la Russie et l’Occident en ce qui concerne leur mode de fonctionnement.

La Russie et la Chine ont publié au moins deux déclarations conjointes dans lesquelles elles promeuvent l’ONU comme lieu de résolution des différends mondiaux et soutiennent pleinement l’Agenda 2030 de l’ONU, avec tout ce qui l’accompagne : cela signifie la « durabilité » (le mot a été détourné), le canular du changement climatique provoqué par l’Homme, les économies de crédit carbone et ainsi de suite. Poutine et Xi sont de bons amis, et tous deux sont restés en contact étroit avec Henry Kissinger lorsqu’il était encore en vie. Ils se sont tous deux rencontrés régulièrement l’année dernière. La Chine est le modèle du NOM (Nouvel Ordre Mondial), comme l’ont déclaré les Rockefeller, Klaus Schwab et d’autres. La Chine est une technocratie (gouvernée par la technologie, gouvernée par des technocrates et des ingénieurs), avec une domination toujours plus poussée des machines et de l’IA, où les « infractions » telles que marcher hors des passages piétons sont filmées par des caméras utilisant la technologie de reconnaissance faciale et reliées aux comptes bancaires des citoyens, et où les amendes sont automatiquement déduites. Telle est la société que la Chine est en train de devenir.

Les BRICS sont une invention occidentale ; il s’agit d’un acronyme créé à l’origine par Goldman Sachs lorsqu’il s’agissait simplement de BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). En bref, la Russie et la Chine ne sont en aucun cas des bastions de la liberté, mais sont tout aussi contrôlées que les sociétés occidentales, si ce n’est plus, en raison de l’influence ancienne ou actuelle du communisme. Le communisme est une forme de collectivisme qui repose sur l’idée que « les besoins du groupe passent avant ceux de l’individu », ce qui conduit inévitablement à une classe dirigeante qui prétend représenter le groupe et à une situation où quelques-uns contrôlent le plus grand nombre. Certains aspects de la guerre russo-ukrainienne semblaient performatifs. Si nous repensons à la façon dont elle a commencé, la Russie semblait ne même pas essayer au début. La Russie n’utilisait pas son véritable potentiel. La Russie a tenté d’affirmer qu’il s’agissait d’éviter la mort de civils et les pertes inutiles, ce qui est peut-être en partie vrai, mais est-ce toute la vérité ?

Pour répondre à toutes ces questions, à toutes ces choses étranges qui n’ont pas de sens et à tous ces soi-disant ennemis que l’on nous sert sur un plateau et qui ne semblent pas être de vrais ennemis, nous devons nous pencher sur le concept de 4 GW ou 5 GW — en d’autres termes, la guerre de quatrième génération ou la guerre de cinquième génération. De quoi s’agit-il ? La guerre de cinquième génération (5 GW), comme la guerre de quatrième génération (4 GW) (il n’y a pas vraiment de différence) est une guerre de l’information et de la perception (action militaire « non cinétique ») plutôt qu’une action militaire « cinétique » traditionnelle, c’est-à-dire des soldats, des balles, des missiles et des chars d’assaut. La 5 GW brouille les frontières entre la guerre et la politique, et entre les soldats et les civils. Elle déplace le combat dans d’autres sphères : elle inclut la politique, la finance et la technologie, ainsi que, bien sûr, la propagande et la « gestion de la perception ». Elle utilise l’ingénierie sociale, la désinformation, les cyberattaques et les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle et les nanotechnologies. Depuis la guerre du Golfe de 1991, la violence militaire conventionnelle a diminué, mais les attaques politiques, économiques et technologiques ont augmenté. Les agences gouvernementales mènent des cyberattaques et des opérations de désinformation en utilisant souvent l’IA pour manipuler socialement les masses. Voici le point important : la 5 GW ne vise pas les nations ennemies, mais le citoyen moyen, c’est-à-dire vous ! Aux États-Unis, en 2013, sous Obama, la loi Smith-Mundt de 1948 a été annulée et la loi de modernisation Smith-Mundt de 2012 est entrée en vigueur, permettant au gouvernement américain d’utiliser légalement et officiellement la propagande et la « gestion de la perception » de la 5 GW, non seulement contre ses ennemis étrangers, mais aussi contre ses propres citoyens.

Un autre concept important à comprendre dans tout cela est la guerre horizontale contre la guerre verticale : il s’agit de la guerre du peuple contre son propre gouvernement ou sa propre classe dirigeante. Cela ne change pas vraiment ce qu’est la classe dirigeante. La guerre dans chaque nation est celle des citoyens contre la classe dirigeante, qu’il s’agisse d’une démocratie, d’une république constitutionnelle, d’une monarchie, d’une théocratie ou de tout autre type de gouvernement. Le citoyen moyen de chaque pays a bien plus en commun avec les autres que les politiciens qui tentent de le gouverner. Souvenez-vous d’un moment clé de l’Histoire : la trêve de Noël 1914, au cours de laquelle les soldats britanniques, français et allemands ont mis fin aux hostilités (ils venaient littéralement de se tirer dessus ce jour-là) et ont passé une soirée paisible à échanger du chocolat, du tabac et à jouer au football, avant de recommencer le lendemain à se tirer dessus. Il y a quelque chose de vraiment fou dans tout cela, mais il y a aussi quelque chose de magnifique qui montre qu’il existe un lien entre les êtres humains, en particulier entre les gens ordinaires de tous les pays, où ils se connaissent et peuvent ressentir ce lien. Il y a des agriculteurs, des ouvriers, des gens ordinaires dans tous les pays qui sont fondamentalement les mêmes. Ils sont juste dans un pays différent et parlent une langue différente, mais il y a un lien commun d’humanité.

Ce à quoi nous nous heurtons réellement, ce sont les personnes qui ont oublié leur humanité et qui mènent une guerre contre les personnes qui sont en contact avec leur humanité.

Si nous ramenons cela à ce que j’ai dit précédemment, le Hamas ne représente pas vraiment les véritables intérêts des Palestiniens. Le régime sioniste ne représente pas non plus les véritables intérêts des Israéliens et ne représente certainement pas tous les Juifs. Le régime iranien ne représente pas les Iraniens.

Il est temps de citer George Orwell, qui a écrit son merveilleux chef-d’œuvre 1984, parce qu’il a vu tout cela se produire. Dans un passage célèbre du livre, il raconte comment le parti au pouvoir a déclaré : « Nous sommes en guerre contre l’Eurasie. Nous ne sommes pas en guerre contre l’Asie de l’Est. Nous n’avons jamais été en guerre avec l’Asie de l’Est. » Ils ont donc simplement appuyé sur l’interrupteur, et tout à coup il y a eu un nouvel ennemi, et ils ont effacé tous les dossiers et toute l’histoire de ceux qu’ils avaient combattus, et maintenant ils combattaient un nouvel ennemi — si tant est qu’ils combattaient un ennemi tout court. Le fait est que la guerre ne sert pas les objectifs que nous pensons. Lorsque nous nous demandons si une guerre est réelle ou non, nous devons nous poser la question dès maintenant : « Qu’est-ce que la guerre ? » La guerre a changé ; la guerre n’est pas ce que vous pensez.

La guerre sert au moins trois objectifs principaux :

  1. Elle unifie le public derrière son gouvernement et rend ce dernier plus fort et plus puissant.
  2. Elle détruit l’excès ou le surplus de production d’une société, ce qui maintient les gouvernés dans la pauvreté et l’impuissance.
  3. Ainsi, en vertu de ces deux premiers points, elle contribue mieux que toute autre chose à la stabilité de la société et à la structure de la tyrannie.

La guerre profite bien plus à la classe dirigeante qu’aux gens ordinaires, et ce pour de nombreuses raisons. La classe dirigeante ne la combat pas physiquement, mais les gens ordinaires doivent la combattre et, historiquement, ils ont versé du sang pour cela. Aujourd’hui, nous entrons dans une ère où les guerres peuvent être menées par des robots, mais c’est toujours la classe dirigeante qui en profite, car la guerre maintient sa structure de pouvoir intacte. Elle les rend plus puissants. Les gens s’unissent derrière le gouvernement de la région et pensent qu’ils combattent un ennemi. Elle atteint tous les objectifs qu’elle s’est fixés.

L’intérêt de ces trois groupes de pouvoir dans le 1984 de George Orwell (Océanie, Eurasie et Asie de l’Est) était qu’ils voulaient être en état de guerre perpétuelle les uns avec les autres, parce qu’ils se soutenaient tous les uns les autres. Il n’y avait aucun but ou intérêt pour eux à essayer de gagner. L’objectif était de créer un état de guerre permanent, de brûler les surplus de production, de maintenir les gens dans la pauvreté, d’entretenir la peur et la crainte, de haïr un ennemi extérieur qu’on leur avait servi sur un plateau. Même s’il s’agit ostensiblement d’une œuvre de fiction, 1984 a des implications tellement importantes pour ce qui se passe aujourd’hui. Regardez comment cette idée de la guerre dont parlait Orwell s’est manifestée dans le concept américain de guerre éternelle ou de guerre continue. L’Amérique est en Afghanistan depuis 20 ans. Il est clair que la guerre ne se résume pas à ce que nous pensons qu’elle est. Nous avions l’habitude de penser qu’il s’agissait de conquérir et de voler les ressources d’une autre nation. Bien sûr, cela en fait peut-être encore partie à certains égards, mais ce n’est pas l’essentiel de ce qui se passe ici lorsque nous examinons la guerre.

Nous devons comprendre et nous adapter à ce qui se passe réellement aujourd’hui. Nous vivons maintenant dans un monde de 5 GW, et il s’agit d’une guerre de l’information et de la perception. Au sommet, il y a une alliance secrète entre toutes les puissances mondiales. Je pourrais vous donner de nombreux exemples de preuves, mais je voudrais citer un extrait de « Behold a Pale Horse » (Voici un cheval pâle) du célèbre chercheur Bill Cooper. Il écrit :

« Une façade publique d’antagonisme entre l’Union soviétique et les États-Unis a été maintenue pendant toutes ces années afin de financer des projets au nom de la défense nationale, alors qu’en fait nous sommes les plus proches alliés. »

Le fait est que la guerre aide la classe dirigeante de chaque société à rester au pouvoir. Oui, le pouvoir se déplace vers l’Est. La classe criminelle du NOM déplace le pouvoir vers la Chine et la Russie sous le couvert de l’expression « ordre mondial multipolaire », mais il s’agit d’une ruse. Cet ordre mondial multipolaire n’est pas vraiment conçu pour être différent d’un ordre mondial unipolaire ; il est toujours conçu pour finir par promouvoir un gouvernement mondial unique. La Chine et la Russie soutiennent pleinement les Nations unies et font pression pour qu’elles aient encore plus de pouvoir et pour qu’elles résolvent tous les différends internationaux. Elles espèrent simplement avoir un siège à la table, un siège plus grand que celui qu’elles ont aujourd’hui, lorsque ce gouvernement mondial entrera en jeu, mais elles veulent toujours un gouvernement mondial unique. Ils veulent que le plan de l’Agenda 2030 soit mis en œuvre, et cela va inclure toutes sortes de tyrannie, d’autoritarisme et de centralisation du contrôle. L’ordre mondial multipolaire n’est qu’un moyen de déplacer le pouvoir vers l’est, de faire descendre les États-Unis d’un cran et de les mettre sur un pied d’égalité avec tous les autres pays, de sorte que tous les pays puissent être unis au sein de ce gouvernement mondial unique. C’est ce que le Nouvel Ordre Mondial est réellement ; c’est un gouvernement mondial unique avec une armée ou une force de police mondiale unique planifiée et une monnaie mondiale unique (avec les CBDC qui sont maintenant planifiées et qui essaient d’être déployées, remarquez avec les CBDC comment ils continuent à utiliser le terme « interopérabilité ». Pourquoi utilisent-ils ce terme ? Parce qu’ils veulent que chaque pays ait sa propre CBDC, puis qu’ils les relient toutes en une CBDC géante, de sorte que chaque citoyen soit un citoyen du monde, répondant à un gouvernement mondial, qu’il n’y ait qu’une seule monnaie, et que cette monnaie soit entièrement numérique, et que les autorités aient accès aux comptes bancaires des gens. Elles pourront retirer de l’argent à volonté. Elles pourront inventer des lois et déclarer les gens coupables, et avec le contrôle des tribunaux, elles pourront automatiquement déduire de l’argent des comptes bancaires des gens. Il est également prévu que les CBDC aient des dates d’expiration, de sorte que vous ne puissiez même pas économiser de l’argent, qu’il se volatilise et disparaisse si vous ne l’utilisez pas avant un certain temps.) C’est un plan épouvantable. Il va donner beaucoup de contrôle et de pouvoir au énième degré à ces fous du contrôle assoiffés de pouvoir qui essaient de régner sur ce gouvernement mondial unique, en utilisant l’ordre mondial multipolaire pour le mettre en place.

Enfin, repensez à cette horrible plandémie qui vient de se produire ces dernières années, et rappelez-vous que si vous voulez voir la véritable cohésion derrière les forces mondiales, vous devez regarder au-delà de la scène, au-delà des marionnettes qui nous sont données au niveau national ou international, et vous devez regarder cette véritable cohésion. Regardez comment pratiquement toutes les nations du monde ont agi en « Lockstep »1 pendant l’opération Coronavirus ou la plandémie COVID. La Fondation Rockefeller a publié un document dans lequel elle envisageait un scénario dans lequel ce genre de choses se produirait, et l’un de ses scénarios s’appelait « Lockstep ». C’est ce qui s’est passé pendant la COVID. Tous ces pays agissaient ensemble, en suivant le même scénario. C’est le plan pour l’avenir si ces criminels et psychopathes du NOM obtiennent ce qu’ils veulent.

Pour répondre à la question de savoir quelle est la véritable guerre qui se déroule, nous devons donc regarder au-delà de la surface de la géopolitique et nous concentrer sur la force obscure qui se cache dans les coulisses et qui tire les ficelles tant sur la scène politique nationale que sur la scène géopolitique internationale. La plupart des récits dont nous sommes nourris — en fait, il est juste de dire que tous les récits dont nous sommes nourris — sont créés et concoctés par les groupes de réflexion du NOM ; la plupart des guerres dont nous sommes nourris sont également créées et concoctées. Elles sont « réelles » dans le sens où des gens meurent, mais elles ont un aspect factice ou performatif, car elles sont orchestrées et exécutées à des fins totalement différentes qui n’ont rien à voir avec la conquête ou le fait de « battre l’autre camp ». Nous devons nous réveiller à ce sujet. Nous devons nous rappeler que l’Humanité est forte, puissante et que nous ne faisons qu’un, qu’une guerre est en cours, une guerre de 5 GW menée par la classe dirigeante contre ses propres citoyens, quel que soit le pays où vous vous trouvez. Vous avez beaucoup plus en commun avec vos concitoyens du monde entier, dans tous les autres pays, qui tentent également de lutter contre leur classe dirigeante.

Voilà pour ma présentation d’aujourd’hui. J’espère qu’elle a été instructive et éclairante pour vous. Si vous êtes intéressé par mon travail, vous pouvez me retrouver sur https://thefreedomarticles.com (mon site web principal). J’ai également des chaînes vidéo sur Rumble, BitChute et Odysee. Jetez un coup d’œil à mes deux livres Break Your Chains (Brisez vos chaînes)et The International Satanic Network Exposed (Le réseau satanique international dévoilé). Break Your Chains est disponible en ebook et en version imprimée. The International Satanic Network Exposed est disponible en ebook, en version imprimée et en livre audio. Tous ces ouvrages sont disponibles sur Amazon. Merci beaucoup de m’avoir écouté. J’espère que vous avez apprécié. Merci encore à Iurie Rosca.

Makia Freeman

Rédacteur en chef du site de médias alternatifs et d’informations indépendantes The Freedom Articles, auteur du livre Cancer : The Lies, the Truth and the Solutions et chercheur principal à https://ToolsForFreedom.com. Makia est sur Steemit et Odysee/LBRY. Né en Australie, vit à Hawaï.


1 NDT De manière emboîtée et coordonnée (comme lors d’une marche militaire), en incluant les diverses mesures « sanitaires » appliquées d’une même manière illogique et décousue dans la plupart des pays pour induire la confusion et la perméabilité subséquente au contrôle mental des masses.




Pluie divine contre la cérémonie des JO ?

[Transmis par B. V.]

La pluie a commencé au début de la cérémonie des JO et a fini précisément à la fin de ces festivités diaboliques :