Soyons dignes de Soljenitsyne, dénonçons l’énorme machine totalitaire du mensonge

05/01/2023 (2023-01-05)

[Source : RL]

Par Bernard GERMAIN

« Je n’ai pas la force, tout petit individu que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge. »

Ainsi s’exprimait Alexandre Soljenitsyne, célèbre opposant au régime stalinien de l’URSS.

Sa vie fut un exemple, du début à la fin.

Décoré pendant la Seconde Guerre mondiale pour son courage et sa bravoure au combat, il commit, après la fin du conflit, « l’erreur » de critiquer Staline dans une correspondance personnelle et fut condamné pour « activité contre-révolutionnaire » à huit ans de détention dans un camp de travail.

Libéré en 1953, il fut placé en relégation dans un village du Kazakhstan et ne put rentrer en Russie qu’en 1959, après avoir été réhabilité par la Cour Suprême.

Il publia en 1962 Une journée d’Ivan Denissovitch, racontant le quotidien des camps.

Ce livre fit l’effet d’une bombe car c’était le premier ouvrage révélant l’existence de ces camps dans la « patrie du socialisme ».

Malgré la « déstalinisation », il continua d’écrire, notamment sous la forme de « samizdats » (écrits interdits distribués sous le manteau en URSS).

Auteur des célèbres ouvrages Le pavillon des cancéreux et L’archipel du goulag, il reçu en 1970 le Prix Nobel de Littérature.

Déchu de sa nationalité par le régime, il fut obligé de s’exiler pendant 20 ans. D’abord en Europe, mais principalement aux USA, dans le Vermont.

Gorbatchev le réhabilita en 1994, lui permettant de revenir terminer sa vie dans sa patrie.

Il nous a quittés en 2008, laissant derrière lui l’image d’un homme droit et inflexible, inlassable combattant de la liberté et remarquable écrivain qui contribua à faire connaître et à dénoncer le système concentrationnaire de l’Union soviétique.

Certains lecteurs se demanderont peut-être pourquoi je parle de cela ?

La réponse est toute simple : parce que nous vivons dans une société où existe à nouveau « une énorme machine totalitaire du mensonge ».

Chaque jour nous en apporte la preuve :

  • L’essentiel de la presse est dans les mains de quelques milliardaires, tel Xavier Niel – mondialiste convaincu – qui ne cessent d’intoxiquer les citoyens avec les thèses issues de Davos dont l’objectif est indiscutablement de détruire nos nations européennes.
  • Cette même presse est aux ordres des thèses immigrationnistes, depuis les accords de Marrakech (2018), sommée qu’elle est d’avoir un discours pro-immigration sous peine de perdre ses subventions (nos impôts) qui sont les conditions de sa survie, car elle n’a plus que très peu de lecteurs.
  • L’essentiel des médias participent également à diffuser les mensonges d’État, comme c’est le cas avec la crise de l’énergie que nous vivons actuellement, dont les véritables raisons ainsi que les responsables sont soigneusement cachés à la population.
  • Enfin, ils dissimulent également toutes les agressions dont sont victimes nos concitoyens, jour après jour, sur l’ensemble du territoire. Il y a quelques temps, on nous endormait avec le « sentiment d’insécurité ». Mais l’extension du problème à l’ensemble du territoire national, en relation avec une immigration totalement incontrôlée, oblige à nier tout simplement l’existence de ces agressions qui se soldent par des morts et des blessés chaque jour qui passe. Ou à observer un silence absolu sur le sujet.

Quant aux partis politiques, aucun ne dénonce ces faits (sauf ceux « d’extrême droite », comme ils disent).

Enfin, les individus qui dénoncent courageusement cette situation du pays et les affres qu’il subit sont impitoyablement dénoncés, salis, traînés en justice et même violentés pour certains.

L’objectif est limpide : faire taire les opposants par tous les moyens.

Le dernier exemple en date étant Michel Houellebecq qui a osé dire tout haut ce que les Français pensent tout bas : ils souhaitent le départ des immigrés, notamment musulmans.

Pour avoir osé dire cela, plainte a été déposée contre Michel Houellebecq par la Grande Mosquée de Paris, à laquelle d’autres bien-pensants ne manqueront pas de venir s’ajouter.

Lorsque la curée s’annonce, la meute arrive…

Et si tout cela ne suffit pas, et que les Français descendent collectivement dans la rue pour protester, le régime allié à l’extrême gauche envoie ses milices antifas et autres black-blocs afin de terroriser ceux qui auront eu le courage de manifester.

Lorsque nous mettons tous ces éléments bout à bout, on ne peut qu’aboutir à la conclusion qu’une « énorme machine totalitaire du mensonge » existe bel et bien dans notre pays.

Il faut être aveugle ou complice pour le nier.

On me rétorquera peut-être qu’il n’y a pas de camp de travail ou de concentration dans notre beau pays de France et que mon propos est donc outrancier.

J’objecterai qu’il y en a déjà eu et qu’aucune garantie n’existe que cela ne se verra plus.

Par ailleurs, on peut briser la vie de quelqu’un en le tuant socialement.

Combien « d’opposants » ont déjà perdu ainsi travail, famille et réputation ?

Parmi les complices d’aujourd’hui, on retrouve ceux qui, hier, condamnaient Alexandre Soljenitsyne qui osa dénoncer la « patrie du socialisme » et sa « machine totalitaire du mensonge ».

Ceux-là sont d’ailleurs bien silencieux sur leurs positions d’hier.

Cela n’empêche nullement, aujourd’hui, les mêmes de nous dénoncer et vouloir nous détruire.

Alors faisons comme Soljenitsyne.

Même si nous sommes « petits » et avec « peu de force »… dénonçons inlassablement le système des bien-pensants, ainsi que leurs exactions, et « faisons en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge ».

Au reste, les mois qui viennent pourraient bien montrer que nous sommes nombreux à refuser d’être « des points de passage du mensonge ».

Les bien-pensants et les complices sont en droit de s’inquiéter…

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