30/09/2021 (2021-09-30)
[Source : francesoir.fr]
Auteur(s): Elisabeth Dancet, pour FranceSoir–A+A
CHRONIQUE – Le 24 septembre, le rapport d’audit du comté de Maricopa a enfin été rendu public devant le Sénat, retransmis en direct et en vidéo. La présidente Karen Fann a rappelé que l’objectif de cet audit judiciaire est avant tout d’assurer et de rétablir l’intégrité électorale, non seulement dans le principal comté, mais dans tout l’État de l’Arizona où un sondage récent a révélé que 45 % des citoyens n’ont pas confiance dans les résultats de l’élection.
La situation est identique dans tout le pays. K. Fann a aussi répété que, depuis le départ, l’équipe des fonctionnaires du comté s’est opposée à l’audit judiciaire. De ce fait, l’audit est le plus complet possible, tel qu’il n’a jamais été conduit ni en Arizona ni dans aucun autre État, mais il n’inclut pas l’analyse informatique des routeurs, qui n’ont pas été délivrés par le comté, malgré l’assignation judiciaire. Il est fort probable que ces routeurs aient gardé la trace de cyberattaques similaires à celles identifiées et rendues publiques au cours du cyber symposium en août dernier.
Plus de 17 000 bulletins par correspondance comptés en double
La présentation a duré plus de trois heures. Elle a démarré avec le Dr Shiva Ayyadurai, expert engagé tardivement par le Sénat arizonien pour contrôler les images des enveloppes des bulletins de vote par correspondance et vérifier leur validité. Chaque enveloppe est signée par l’émetteur, la signature doit être lisible et correspondre à l’identité de l’électeur qui a envoyé le bulletin. Cet ingénieur agrégé de technologie du MIT, spécialiste des logiciels de reconnaissance de forme, a communiqué son analyse des 1 929 240 enveloppes reçues par le comté de Maricopa. Grâce à son analyse, son équipe a identifié 17 322 bulletins en double, alors que le comté avait proclamé dans son rapport n’avoir trouvé aucun duplicata. Ensuite, son logiciel a analysé les signatures « gribouillis » qui ne sont pas valables : là encore, son logiciel en a identifié 2 580 quand le comté en a rapporté 587 seulement.
Plus de 54 000 bulletins illégaux identifiés dans ce rapport
Ces doublons viennent s’ajouter aux résultats du rapport de l’audit judiciaire piloté par l’équipe de Doug Logan, président de Cyber Ninja, rompu à la conduite d’audits pour de grandes banques américaines ainsi que pour le gouvernement. Cet expert-comptable a également participé à la mise en lumière des fraudes commises dans le comté d’Antrim dans le Michigan. D. Logan a insisté sur le travail gigantesque accompli pour auditer les bulletins du comté de Maricopa, le plus peuplé de l’État. Démarré au mois de mai dernier, cet audit a représenté plusieurs mois de travail et fait appel à plus de 1 500 volontaires citoyens du comté ayant voté aux dernières élections, pour vérifier à la main plus de 2,1 millions de bulletins. Après avoir décrit en détail les procédures de sécurité mises en place pour conduire l’audit et protéger les bulletins, il a annoncé les résultats : si le décompte total est très proche de ceux effectués précédemment, le total des bulletins invalides est a minima de 54 319 bulletins (cf. le tableau récapitulatif en fin d’article). Ceux-ci comprennent les bulletins d’électeurs fantômes, ceux qui ont voté dans plusieurs comtés et ceux qui ont été comptabilisés plusieurs fois. Il s’agit de doublons différents des votes par correspondance analysés par le Dr Shiva. Ceux-ci ont dû être photocopiés lorsqu’ils n’étaient pas en bon état ou illisibles, ils doivent être stockés séparément des autres pour pouvoir contrôler l’unicité de leur numéro de série. Il s’agit de s’assurer que chaque électeur enregistré a déposé un bulletin et un seul, que son bulletin de vote est valide et n’a pas été altéré ni modifié. Plus de 54 000 bulletins invalides, soit plus de cinq fois le différentiel de 10 457 voix entre Biden et Trump, qui a donné Joe Biden gagnant. Cet audit judiciaire confirme ce que de nombreux patriotes savent depuis plusieurs mois : cette élection a été truquée. Les médias mainstream ont beau en minimiser l’effet, les résultats de cet audit vont booster les procédures entamées dans d’autres États, plus particulièrement en Géorgie, en Pennsylvanie et dans le Michigan. Le sénateur Sonny Borelli affirme que les preuves de ces violations répétées de la loi durant le traitement des bulletins annule le résultat des élections.
Les agents électoraux complices
L’examen des machines de vote et des tabulateurs a en effet révélé des éléments remarquables et mis à jour le non-respect des procédures de cyber sécurité minimales pour protéger les systèmes de vote électronique. Les mots de passe sont restés les mêmes depuis l’installation des machines par le fabricant, et n’ont pas été individualisés pour permettre l’identification des intervenants. La confiance accordée à un fabricant privé par les agents électoraux a porté préjudice aux principes même de la démocratie puisqu’ils doivent assurer l’intégrité du processus électoral. De plus, alors que l’historique doit être sauvegardé pendant 22 mois après l’élection, une partie du journal de bord des transactions a été écrasée par des employés électoraux les 2 février, 3 mars et 12 avril 2021 – autrement dit avant le démarrage de l’audit – effaçant ainsi 37 000 requêtes alors que c’est interdit par les lois de l’État et les lois fédérales. Malgré le mot de passe à tout faire, ces fonctionnaires ont été identifiés grâce à des enregistrements vidéos capturés aux mêmes dates. Leurs noms n’ont pas été révélés publiquement mais seront communiqués sur demande à l’avocat général. Gageons que certains agents du comté ont du mal à trouver le sommeil… Steve Chucri, le superviseur de l’équipe, a annoncé sa démission après que des enregistrements téléphoniques ont été rendus publics quelques jours avant la remise du rapport. Durant ces échanges, il critique la réaction de ses collègues face aux assignations reçues du Sénat exigeant les routeurs, et confirme qu’il a des doutes sur les résultats de l’élection et la fiabilité des machines Dominion.
Le jeu de dupes continue
La société d’audit Cyber Ninja a produit deux versions du rapport, qui ont toutes deux fuité 48 heures avant la remise officielle au Sénat. La conclusion de la première est très claire : étant donnée la quantité de bulletins invalides, cette élection n’aurait jamais dû être certifiée car les résultats ne sont pas fiables. Mais une fois n’est pas coutume, les auteurs du rapport ont eux aussi été menacés s’ils concluaient de cette façon. Là encore, si la justice faisait son travail, une investigation devrait être ordonnée immédiatement pour savoir qui a menacé les auditeurs et à quelles fins ? La version « light » remise au Sénat est identique à la première, sans les décomptes des bulletins invalides par candidat, ni la conclusion… Un vrai jeu de dupes qui a permis au gouverneur de l’Arizona Doug Ducey d’affirmer publiquement dès le lendemain que les élections ne seront pas dé-certifiées. Au mois de novembre dernier, ce républicain avait moqué les auditions publiques de témoins conduites par l’avocat Rudy Giuliani à Phoenix. Avait-il des informations qu’il préférait ne pas rendre publiques ? Est-il inquiet concernant sa propre élection ? Le représentant du Congrès arizonien Mike Finchem souligne que le gouverneur a remis au vice-président Mike Pence et aux représentants du gouvernement fédéral un document avec des résultats erronés d’au moins 54 000 votes. Ces chiffres étant faux, il devrait être assigné devant un grand jury pour avoir trompé le gouvernement fédéral. Déjà très critiqué par les citoyens pour sa gestion de la crise covid, sa cote s’effondre dans les sondages…
Comment dé-certifier l’élection ?
Matt DePerno, l’avocat constitutionnel engagé pour auditer les résultats du comté d’Antrim dans le Michigan, certifie que les résultats de l’audit conduit en Arizona attestent de la fraude massive intervenue lors des élections présidentielles, que ces fraudes sont quasi identiques à celles que lui et son équipe ont découvert à Antrim, et que l’élection doit être dé-certifiée. Il a envoyé une note à la sénatrice Wendy Rogers arguant que les 9° et 10° amendements de la Constitution donnent pouvoir aux législateurs de dé-certifier l’élection dans de telles circonstances. C’est maintenant aux sénateurs et aux représentants de l’État de se battre pour obtenir cette dé-certification. Karen Fann a adressé le rapport complet à l’avocat général Mark Brnovich, qui s’est engagé à mener toutes les actions légales nécessaires…
Au milieu de la tourmente provoquée par le retrait des troupes d’Afghanistan, les afflux massifs de migrants à la frontière du Texas, un événement étrange est passé pratiquement inaperçu le 7 septembre dernier. Joe Biden a signé la prolongation de l’ordre exécutif N° 13848 de Donald Trump daté du 12 septembre 2018, autorisant l’État d’urgence national en cas de cyberattaques venues de l’étranger susceptibles d’interférer avec les élections américaines : une manière d’assurer sa propre destitution le moment venu ?
En tout cas, avec les résultats de l’audit du comté de Maricopa, le génie est sorti de sa bouteille et il n’y retournera pas.
Auteur(s): Elisabeth Dancet, pour FranceSoir
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