Attaques orchestrées contre l’hydroxychloroquine, Jeff Yates, le désinformateur, et la censure

[Source : Le Tribunal de l’infaux]

Voici la 5et dernière partie de la série Bill Gates, Jeff Yates, le vaccin contre la COVID-19 et la « controversée hydroxychloroquine »

1ère partie : Information contrôlée : Bill Gates, Jeff Yates, le vaccin contre la COVID-19 et la «controversée hydroxychloroquine» ou ici

2e partie : L’OMS, Bill Gates et les vaccins ou ici

3e partie : Dons de la Fondation Bill & Melinda Gates : des cadeaux empoisonnés pour les Indiens ou ici

4partie Bill Gates, « expert en santé publique » : investir dans les vaccins, c’est payant! ou ici


Attaques orchestrées contre l’hydroxychloroquine

Même si de nombreux médecins à travers le monde disent avoir employé l’hydroxychloroquine avec succès pour traiter leurs patients, l’OMS recommande de ne pas l’utiliser pour traiter la COVID-19 en raison d’« importants effets secondaires ».

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Pourtant, selon une lettre au rédacteur en chef de la revue Nature, écrite par un groupe de chercheurs chinois en mars 2020, « la chloroquine semble être le médicament de choix pour une utilisation à grande échelle en raison de sa disponibilité, de son innocuité éprouvée et de son coût relativement bas » (C’est l’auteure qui souligne dans toutes les citations) :

« En conclusion, nos résultats montrent que l’HCQ [hydroxychloroquine] peut inhiber efficacement l’infection au SRAS-CoV-2 in vitro. En combinaison avec sa fonction anti-inflammatoire, nous prédisons que le médicament a un bon potentiel pour combattre la maladie. Il faut attendre que cette possibilité soit confirmée par des essais cliniques. Nous devons souligner que, bien que l’HCQ soit moins toxique que la CQ, une utilisation prolongée et par surdose peut toujours provoquer un empoisonnement. »

Une étude du CDC de 2005 publiée dans le Virology Journal avait par ailleurs démontré que la chloroquine est très efficace contre le SRAS-CoV-1.

« [L]a chloroquine a de puissants effets antiviraux sur l’infection par le SRAS-CoV des cellules de primates. Ces effets inhibiteurs sont observés lorsque les cellules sont traitées avec le médicament avant ou après l’exposition au virus, ce qui suggère un avantage à la fois prophylactique et thérapeutique […]

Une autre étude publiée en 2004 par des chercheurs belges dit ceci :

« La chloroquine, un ancien médicament antipaludique, peut être envisagée pour une utilisation immédiate dans la prévention et le traitement des infections par le SRAS-CoV. »

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Didier Raoult

Depuis février, l’expert des maladies infectieuses Didier Raoult préconise l’emploi de l’hydroxychloroquine et de l’azythromicine pour traiter les patients atteints de la COVID-19. Il n’est pas le seul.

Le Dr. Harvey Risch, professeur d’épidémiologie à l’Université Yale a déclaré en entrevue à Fox News que l’emploi de l’hydroxychloroquine pour traiter les patients atteints de la COVID-19 pourrait sauver de 75 000 à 100 000 vies.

Dans une étude parue le 27 mai, il affirme :

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Harvey Risch

La combinaison hydroxychloroquine+azithromycine a été faussement représentée dans les études cliniques et dans les médias de masse, et ce de manière considérable […]

Cinq études, dont deux essais cliniques contrôlés, ont démontré son efficacité significative dans les traitements ambulatoires. L’hydroxychloroquine+azithromycine est un traitement standard qui a été employé chez plus de 300 000 personnes âgées souffrant de multiples comorbidités. La proportion estimée de diagnostics d’arythmie cardiaque attribuable aux médicaments est de 47/100 000 utilisateurs et la mortalité est estimée à <20 %, 9/100 000 utilisateurs, comparativement aux 10 000 Américains qui meurent actuellement chaque semaine. Ces médicaments doivent être largement disponibles et faire l’objet d’une promotion immédiate pour que les médecins puissent les prescrire. »

Selon un sondage mené auprès de 6000 médecins à travers le monde et portant sur 15 options de traitement, l’hydroxychloroquine constitue le traitement le plus efficace contre la COVID-19 :

sondage

Un autre sondage mené aux États-Unis auprès de 1271 médecins dans 50 États a révélé que 65 % d’entre eux prescriraient la chloroquine ou l‘hydroxychloroquine pour traiter ou prévenir la COVID-19 chez un membre de leur famille. Seulement 11 % d’entre eux disent qu’ils n’utiliseraient pas du tout ce médicament.

Controversée l’hydroxychloroquine ou diabolisée par de puissants intérêts financiers?

En gardant tout cela en tête, retournons enfin à Jeff Yates.

Jeff Yates, le désinformateur

combattre la désinformation

Nous pourrions nous attaquer à chaque point que Jeff Yates qualifie de mensonge dans son texte, America’s Frontline Doctors : attention à cette vidéo trompeuse portant sur la COVID-19, mais nous nous en tiendrons à un seul d’entre eux : l’hydroxychloroquine.

Vous pouvez voir la conférence de ces médecins en entier sur leur site America’s Frontline Doctors.

Ces médecins affirment ce qui suit :

« Les États-Unis sont victimes d’une campagne massive de désinformation. Nous pouvons spéculer sur la manière dont cette campagne s’est produite et les raisons pour lesquelles elle s’est poursuivie, mais le but du premier sommet des ‘’blouses blanches’’ est de donner aux Américains les moyens de cesser de vivre dans la peur. »

Selon Jeff Yates, la vidéo de la conférence de ces médecins étasuniens affirmant que l’hydroxychloroquine est efficace contre la COVID-19 contient plusieurs mensonges au sujet de la pandémie.

america's frontline doctors

Il nous explique « pourquoi c’est faux » :

« L’hydroxychloroquine n’est pas considérée comme un traitement efficace contre la COVID-19.

Depuis le début de la pandémie, ce traitement est mis de l’avant, notamment par le professeur Didier Raoult, de l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille. Ce dernier affirme depuis la fin février que ce médicament, prescrit avec l’azithromycine, constitue un traitement efficace contre la COVID-19. Toutefois, ses études ont été sévèrement critiquées. »

Le dernier lien nous amène vers un texte du Parisien à propos d’une revue critique d’un seul épidémiologiste hollandais au sujet d’une seule étude de Didier Raoult. Où sont les autres études sévèrement critiquées? Serait-ce un message implicite du décrypteur nous invitant à faire nos propres recherches?

Il poursuit en disant :

« Depuis, de plus en plus d’études démontrent que l’hydroxychloroquine n’est pas un traitement efficace contre la COVID-19. »

Vraiment?

Voici 76 études (45 révisées par des pairs) menées à travers le monde et dont la très grande majorité démontre la « grande efficacité » de l’hydroxychloroquine comme traitement et prophylaxie. On peut voir un tableau mis à jour le 16 août et indiquant que les pays qui emploient l’HCQ au début de la maladie (en vert) ont un taux de mortalité inférieur de 78,2 %.

tableau comparatif pays

D’autres facteurs sont-ils en cause? Possiblement.

Ces données sur la mortalité sont cependant corroborées par le Pr. Raoult, selon lequel la censure dans les revues scientifique est « inédite ».

Il affirmait dans une vidéo publiée le 7 juillet :

« Ni le remdésivir, ni le lopinavir n’ont jamais eu une étude publiée montrant qu’il y avait une prévention de la mortalité. Zéro. Donc le seul produit pour lequel il y a une prévention de la mortalité, c’est l’hydroxychloroquine […]

Et quand on combine toutes les études qui ont été publiées à ce jour sur l’hydroxychloroquine, on trouve qu’il y a un effet positif à la mortalité. »

Jeff Yates cite seulement une étude très récente du New England Journal of Medicine (NEMJ) démontrant l’inefficacité de l’HCQ, sans mentionner le scandale de l’étude rétractée du Lancet selon laquelle l’hydroxychloroquine serait inefficace contre la COVID-19, causerait des problèmes cardiaques et augmenterait les risques de mortalité. Une étude similaire des mêmes auteurs publiée par le NEMJ a été rétractée le 25 juin.

Le décrypteur ajoute que l’« Organisation mondiale de la santé (OMS) a cessé ses essais cliniques [sur l’hydroxychloroquine] début juillet ».

Voilà. Preuve que l’hydroxychloroquine est inefficace. Même l’OMS a arrêté ses essais cliniques.

Le problème c’est que l’OMS a cessé ses essais cliniques à la suite de la parution de l’étude du Lancet qui a finalement été rétractée. Les auteurs ont refusé de divulguer leurs données et l’étude a été critiquée dans une lettre ouverte signée par 146 experts, incluant cinq Canadiens.

À la suite d’une correction et d’une republication de l’étude, James Watson, du Centre for Tropical Medicine and Global Health de l’Université d’Oxford et signataire de la lettre, a jugé que les auteurs de l’étude n’avaient pas répondu adéquatement aux inquiétudes soulevées, contrairement à ce que prétendait le Lancet.

Il a ajouté :

« Nous nous inquiétons également de l’effet que cette situation aura sur les essais d’hydroxychloroquine en cours et donc la possibilité d’obtenir des réponses sur le traitement potentiel de la COVID-19. »

Nous savons maintenant quel effet cette étude frauduleuse a eu : l’arrêt des essais de l’OMS sur l’hydroxychloroquine.

L’étude a ensuite été rétractée pour de bon.

Trop peu, trop tard.

L’article de Reuters publié par Radio-Canada le 5 juillet, vers lequel Jeff Yates nous envoie concernant l’arrêt des essais, reprend essentiellement le communiqué de presse de l’OMS :

« Les résultats préliminaires montrent que l’hydroxychloroquine ou l’association de lopinavir et de ritonavir ne réduisent pas ou très peu la mortalité des patients hospitalisés atteints par la Covid-19, par comparaison aux soins standards », peut-on lire dans un communiqué.

Les chercheurs impliqués dans l’essai Solidarity suspendront leurs travaux pour ces deux options thérapeutiques avec effet immédiat, est-il précisé, en référence à l’essai clinique international lancé dans le but de trouver un traitement efficace contre la maladie. »

On ajoute que des études continuent, incluant celle du remdésivir de Gilead, médicament administré par intraveineuse suscitant l’optimisme et ayant fait bondir les actions de la société de 17 %, lesquelles figurent désormais parmi les « coups de cœur » des analystes de Wall Street et sont qualifiées d’actions « de rêve » par CNN :

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Ce que l’on ne nous dit pas – et c’est ce qui arrive lorsqu’on ne fait que copier-coller des communiqués de presse – c’est que les doses d’hydroxychloroquine employées dans l’essai Solidarity étaient 4 fois supérieures à la normale, ce qui « pourrait expliquer les problèmes d’efficacité dans le traitement des patients atteints de la COVID-19 », rapporte le New Indian Express.

L’OMS a d’ailleurs été alertée par des chercheurs indiens le 29 mai, poursuit le quotidien :

Actuellement, conformément aux protocoles établis par le gouvernement indien pour traiter les patients gravement atteints de coronavirus nécessitant une prise en charge en unité de soins intensifs, les doses d’HCQ sont administrées de la manière suivante : le premier jour, une forte dose de 400 mg d’HCQ une fois le matin et une fois le soir, suivie de 200 mg d’HCQ une fois le matin et une fois le soir à suivre pendant les quatre jours suivants. La dose totale administrée à un patient en 5 jours s’élève donc à 2400 mg.

S’adressant à l’ANI sous le couvert de l’anonymat, un fonctionnaire du ministère de la Santé a expliqué le contexte dans lequel le Conseil indien de la recherche médicale et le ministère de la Santé sont en désaccord avec l’évaluation de l’OMS, le principal point étant l’écart important entre les niveaux de dosage administrés en Inde et au niveau international : “Dans le cadre de l’essai Solidarity, les patients de la COVID-19 reçoivent 800 mg x 2 doses de charge à 6 heures d’intervalle, suivies de 400 mg x 2 doses par jour pendant 10 jours. La dose totale administrée à un patient pendant 11 jours est d’environ 9600 mg, ce qui est quatre fois plus élevé que la dose que nous administrons à nos patients”, a expliqué le fonctionnaire. »

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Rappelons ce que disaient les Chinois en mars dernier « une utilisation prolongée et par surdose [de l’HCQ] peut toujours provoquer un empoisonnement ».

Croyez-vous que l’essai Solidarity de l’OMS, financée principalement par Bill Gates, le kingpin des vaccins, aurait employé des surdoses d’HCQ dans le but de « trouver un traitement efficace contre la maladie »? On dirait plutôt que ces essais étaient voués à l’échec et avaient pour but de discréditer l’hydroxychloroquine, ce qu’ils ont réussi à faire à l’aide des médias traditionnels.

Dans l’essai Recovery, financé aussi en partie par la Fondation Bill and Melinda Gates, la dose était elle aussi excessive : 8060mg.

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Peut-on se fier à des études sur un médicament peu coûteux faisant concurrence au développement d’un vaccin lucratif lorsqu’elles sont financées par la Fondation Gates, laquelle investit massivement dans tout ce qui touche à la vaccination et lorsque le grand Bill Gates nous somme de vacciner la planète contre la COVID-19?

Les conflits d’intérêts exposés depuis le début de cette série d’articles, principalement dans, L’OMS, Bill Gates et les vaccins et Bill Gates, « expert en santé publique » : investir dans les vaccins, c’est payant!, ne sont-ils pas aveuglants?

Outre la liste des pharmaceutiques évoquées dans ces deux articles, la Fondation Gates en finance d’autres qui développent actuellement des vaccins contre la COVID, comme SK Bioscience, laquelle pourrait produire 200 millions de « trousses de vaccins COVID-19 » dès juin 2021.

The Clover Chronicle rapportait en mai dernier que la fondation finance également des usines de plastique (BSF) qui produiront des fioles et une compagnie qui fabrique des seringues (Apiject), lesquelles sont également financées par le département de la Défense étasunien.

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Rappelons au passage que PATH, une organisation financée par la Fondation Gates fait l’objet d’une poursuite en Inde relativement aux essais cliniques de deux vaccins contre le virus du papillome humain (VPH) au cours desquels des jeunes filles sont mortes.

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Troublant tout ça.

Que dire par ailleurs du financement par la Fondation Gates de grands médias publics et privés et de divers groupes œuvrant dans le domaine journalistique comme ABC, PBS (Public Broadcasting Service, équivalent de la chaîne télé de Radio-Canada), The Financial TimesCenter for Investigative Reporting, American Society of News Editors Foundation, International Center for Journalists, Public Radio InternationalNational Public Radio (NPR, l’équivalent de la radio de Radio-Canada), National Journal Group, Al Jazeera, Education Writers Association, The Guardian et plusieurs autres?

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Le Seattle Times écrivait en 2011 que la Fondation Gates était devenue « une puissance journalistique » :

« Les contributions de la fondation aux médias à but lucratif et non lucratif ont contribué à stimuler la couverture des questions de santé, de développement et d’éducation au niveau mondial. Mais certains craignent que son appui croissant aux organes médiatiques ne brouille la frontière entre le journalisme et la promotion. »

Enfin, lorsque l’on regarde le portrait global, comment peut-on nier le fait que d’importants intérêts financiers sont à l’œuvre dans ce plan de vaccination planétaire promu par Bill Gates, dont l’influence tentaculaire est indéniable?

Il ne s’agit pas d’une théorie de conspiration.

Les faits sont là.

Bill Gates est en flagrant conflit d’intérêts et les médias n’en parlent pas.

Qu’il soit derrière le financement des plus importantes études sur les traitements contre la COVID, lesquelles comparent un médicament peu coûteux et accessible et un vaccin qui serait hautement lucratif pour lui et ses partenaires n’est pas seulement une apparence de conflit d’intérêts.

Mais ne vous fiez pas sur Jeff Yates pour vous en informer, ni vous guider dans ces méandres. Au lieu de s’en prendre aux riches et puissants, Jeff frappe vers le bas et s’en prend à des médecins qui demandent à avoir accès à un médicament qu’ils considèrent efficace pour traiter la COVID-19.

Jeff répète le mantra : l’hydroxychloroquine n’est pas un traitement efficace contre la COVID.

Pour Jeff, ce n’est pas important de mentionner que l’OMS a cessé ses essais sur l’hydroxychloroquine en se basant sur une étude rétractée, critiquée par des centaines d’experts.

Ce n’est pas non plus important de noter que les essais Solidarity de l’OMS sur l’hydroxychloroquine, financés en partie par Bill, tout comme les essais Recovery, financés en partie par Bill, ont vraisemblablement été conçus pour échouer plutôt que pour « trouver un traitement efficace contre la maladie ».

L’ensemble des informations factuelles vérifiables et vérifiées évoquées dans cette série brosse un portrait totalement différent du vaccin contre la COVID-19 et de « la controversée hydroxychloroquine », pour reprendre les termes de Radio-Canada.

Un vaccin contre la COVID-19 sera extrêmement lucratif, à moins que l’on démontre l’efficacité d’un médicament peu coûteux, sécuritaire et accessible. Il semble évident que tout est mis en œuvre pour que ce médicament ne voit pas le jour et/ou ne soit pas reconnu s’il existe déjà.

Mais pour Jeff Yates, toutes ces informations ne sont pas pertinentes. À moins qu’il ignore tout ce qui précède car il éprouve des difficultés à faire ses propres recherches?

Les grands médias se taisent ou dénigrent, les géants de la haute technologie censurent

Les médias traditionnels ne semblent pas avoir assisté à cette conférence de presse des médecins dits controversés dont parle Jeff Yates. La vidéo rapidement devenue virale a été supprimée par plusieurs plateformes, incluant YouTube, Facebook et Twitter, lesquelles suivent les directives de suppression de « faux messages » émisent lors de l’Événement 201 (voir la première partie).

L’auteure de ces lignes a regardé la conférence des médecins de 45 minutes que vous pouvez voir ici :

https://www.bitchute.com/video/PqqvcxdCGJo9/

Elle l’a partagée sur Facebook qui l’a censurée et lui a suggéré un lien vers une page de l’OMS qui « déboulonne les mythes » sur la COVID-19. Facebook a par ailleurs censuré des articles du Tribunal de l’infaux, a effacé un an et demi de publications sur sa page et a bloqué les partages de tous les textes du Tribunal, lesquels demeurent toujours à zéro.

Les médecins qui se sont prononcés dans la vidéo censurée préconisent surtout l’emploi de l’hydroxychloroquine comme traitement contre la COVID-19. Une médecin l’a suggéré à titre préventif, comme l’étude de 2005 suggérait de le faire pour le SRAS-CoV-1.

D’ailleurs, c’est ce que font 19 % des 6000 médecins ayant répondu au sondage cité plus haut :

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Le décrypteur affirme :

« Contrairement à ce qu’avance la médecin dans la vidéo, le médicament ne semble pas non plus fonctionner comme traitement préventif. »

Au moins 6 études récentes disent le contraire ici. L’une d’entre elles, Markedly Lower Rates of Coronavirus Infection and Fatality in Malaria-Endemic Regions – A Clue As to Treatment?, suggère que les pays où sévit la malaria affichent des taux significativement bas d’infection et de mortalité. Les chercheurs émettent l’hypothèse que la prise d’antiviraux à titre préventif contre la malaria, comme l’hydroxychloroquine, serait en cause.

Jeff Yates poursuit ensuite son article en attaquant une médecin du groupe qui a fait des déclarations fantaisistes sur ses croyances religieuses par le passé. Ces déclarations n’ont rien à voir avec ce qui a été dit durant la conférence de presse, non seulement par elle, mais par les autres médecins qui eux n’ont pas fait de déclarations farfelues.

Il s’agit d’une tentative malhonnête de culpabiliser par association : discréditer tous les médecins présents en les associant aux déclarations qu’une seule personne dans le groupe a fait dans un tout autre contexte au sujet de ses croyances religieuses.

Ce n’est pas du journalisme, c’est du salissage.

Depuis le début de la pandémie les médecins son bâillonnés et ont de la difficulté à prescrire l’hydroxychloroquine. Au Québec, le Collège des médecins a interdit la prescription de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine :

« Le Collège, l’Ordre des pharmaciens du Québec et le ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) ont été avisés de l’émission d’ordonnances de chloroquine ou d’hydroxychloroquine visant à traiter ou à prévenir la COVID-19 chez des patients ambulatoires.

À la lumière de l’état de la situation au Québec et des données scientifiques actuellement disponibles, ces ordonnances sont jugées inappropriées et non indiquées […]

Par conséquent, les médecins sont priés de cesser dès maintenant l’émission de telles ordonnances. Quant aux pharmaciens, ils doivent les refuser à moins d’obtenir la confirmation que ces substances ont été prescrites pour un problème de santé chronique.

Cette ligne de conduite doit être rigoureusement suivie d’ici à ce que de nouvelles directives soient transmises par le MSSS. »

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Lorsque l’on empêche les médecins de s’exprimer et de débattre, mais surtout lorsqu’on les empêche de soigner des malades, il faut se poser de sérieuses questions sur l’état de notre soi-disant démocratie.

À la lumière des faits évoqués plus haut, le Collège des médecins devrait faire l’objet de poursuites pour avoir interdit aux médecins de prescrire un médicament « grandement efficace » lorsqu’il est pris au début de la maladie, selon une foule d’études.

Sinon, les chercheurs chinois, Didier Raoult, Harvey Risch, ce groupe de médecins étasuniens censurés et bien d’autres propageraient tous de « faux messages » méritant la suppression des géants de la haute technologie?

Notons au passage que Google, propriétaire de YouTube, est l’un des donateurs de Gavi, l’Alliance pour les vaccins (voir parties 2 et 4), donc la multinationale a des intérêts financiers à supprimer tout ce qui pourrait freiner la nécessité d’un vaccin contre la COVID.

Les grands médias, qui autrefois étaient Charlie, devraient être les premiers à condamner la censure. Au contraire, ils la justifient.

Les grands médias justifient la censure des médecins.

C’est inacceptable.

Charlie-Hebdo-Radio-Canada-Une
Ils étaient Charlie.

L’absence de débats et la suppression de l’opposition par la censure est digne des régimes totalitaires.

« Le peuple doit commencer à penser d’une manière uniforme, à réagir d’une manière uniforme et à se mettre à la disposition du gouvernement de tout son cœur », a déclaré en 1933 Joseph Goebbels, ministre nazi de la Propagande et de l’Information.

Il n’y a qu’une opinion respectable, qu’une action respectable de nos jours : croire tout ce que les médias nous disent sur le coronavirus et suivre les consignes sanitaires sans réfléchir ni questionner.

Nous devons obéir pour protéger les autres et parce que le gouvernement veut notre bien.

Si c’était réellement le cas, le Collège des médecins n’aurait pas interdit la prescription d’hydroxychloroquine et nous ne serions pas victimes d’une campagne massive de peur et de désinformation.

Au lieu de s’insurger contre la censure d’un groupe de médecins, Jeff Yates participe au fascisme intellectuel ambiant et contribue au règne de la pensée unique. Il se fait le porte-parole de l’ordre établi et des multimilliardaires comme Bill Gates et Mark Zuckerberg, lequel a défendu la censure par Facebook de tout contenu affirmant qu’il existe un traitement éprouvé contre la COVID-19.

Le rôle d’un journaliste est d’agir à titre de contre-pouvoir face à l’État et aux autres structures de pouvoir, de faire connaître de multiples points de vue, de faire des liens entre les événements et de dénoncer d’évidents conflits d’intérêts, surtout ceux ayant des conséquences sur la santé publique mondiale.

Un journaliste se doit de défendre la liberté d’expression, d’encourager les débats d’idées et de questionner les discours des riches et puissants au lieu de s’acharner sur les groupes dissidents.

Le rôle d’un journaliste est de contrer la désinformation qui vient d’en haut et de faire connaître l’information qui vient d’en bas, sur le terrain.

De toute évidence, on ne peut pas se fier à Jeff Yates pour jouer ce rôle-là.




Roger Waters (Pink Floyd) et l’ex-président Rafael Correa démontent l’emballement médiatique contre la démocratie vénézuélienne

[Source : Le Grand Soir]

Roger Waters (Pink Floyd) et l’ex-président Rafael Correa démontent l’emballement médiatique contre la démocratie vénézuélienne

Auteur : Thierry DERONNE

Ce 18 février Roger Waters, fondateur des Pink Floyd, a posté ce message vidéo urgent :

« Richard Branson veut organiser dans quelques jours un « Concert live » à la frontière de la Colombie avec le Venezuela « pour rassembler une aide humanitaire pour le peuple du Venezuela ». Je l’ai lu dans le Daily Mail et j’ai vu un vidéoclip de Branson avec son coeur saignant et son tee-shirt de Virgin. L’important à comprendre, si vous entendez ce truc comique, c’est que tout ça n’a rien à voir avec l’aide humanitaire. Cela regarde l’adhésion de Richard Branson (ce qui ne m’étonne pas de sa part) à la décision états-unienne de s’emparer du Venezuela. Tout cela n’a rien à voir avec les besoins du peuple du Venezuela. Ce concert n’a rien à voir avec la démocratie. Rien à voir avec la liberté. Rien à voir avec une « aide ». J’ai des amis à Caracas. Il n’y a pas de guerre civile, pas de violence, pas de meurtres, pas de dictature apparente, pas d’emprisonnement massif d’opposants, pas de suppression de la presse, non, rien de tout cela n’a lieu, même si c’est le storytelling qu’on vend au reste des Etats-Unis. Il faut s’éloigner de tout ça, et en particulier de Richard Branson. Et Peter Gabriel, mon ami, appele-moi. Car il est très facile d’être emené par le bout du nez vers un « changement de régime ». Voulons-nous vraiment que le Venezuela devienne un autre Irak ? Ou Syrie ? Ou Libye ? Pas moi. Le peuple vénézuélien non plus. »

C’est aussi l’avis de Rafael Correa, ex-président d’Equateur qui s’exprimait hier sur les ondes de la Radio-Télévision Publique Belge. Il y a démonté la vulgate médiatique de la « crise humanitaire », comme l’a déjà fait l’expert de l’ONU envoyé sur place, Alfred de Zayas, et a pointé la guerre économique contre le Venezuela. Il a rappellé que le président Maduro a été élu démocratiquement et accusé les Etats-Unis de manipulation. « Quel plus grand attentat contre les droits de l’Homme que le blocus de la part des Etats-Unis ? Qui peut croire que Donald Trump défend les droits de l’Homme ? « .

Notons le rôle des « questions » des journalistes dans ce type d’interviews : recycler le « sens commun » qu’ils ont eux-mêmes sédimenté depuis des années. Dans ce cas, répéter que le gouvernement élu du Venezuela est un « régime » et que celui-ci « bloque l’aide humanitaire » (1). Ce qui contribue à neutraliser l’opinion et à justifier une intervention ou un coup d’Etat contre une démocratie électorale et participative.

Face à l’arrivée en Colombie de militaires états-uniens et du sénateur Marco Rubio dans le cadre de l’ »aide humanitaire », l’ex-candidat présidentiel Gustavo Petro s’est exprimé via son compte twitter : « Bien que nos médias n’aiment pas le dire, le sénateur Rubio est l’expression des secteurs les plus rétrogrades de la politique états-unienne et a aidé à construire une politique extérieure violente. Cette politique a assassiné des millions de personnes au vingt-et-unième siècle » ajoutant dans un autre message : « Le sénateur américain Marco Rubio était également allé apporter la démocratie en Libye. Ce pays est aujourd’hui un État failli avec des dizaines de milliers de morts et est devenu un marché d’esclaves noirs ».

Thierry Deronne, Caracas, le 18 février 2019

Note (1) : la télévision canadienne vient d’admettre que l’image du « pont bloqué par le Venezuela » était une fake news : https://www.cbc.ca/news/world/venezuela-bridge-aid-pompeo-1.5018432

Source : Venezuelainfos

URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/roger-waters-pink-floyd-et-l-ex-president-rafael-correa-demontent-l-emballement-mediatique-contre-la-democratie-venezuelienne.html




La cause ouïghoure, coqueluche de l’Occident

[Source : Mondialisation.ca]

La cause ouïghoure, coqueluche de l’Occident

Par Bruno Guigue

Reprise en boucle par les médias occidentaux, l’accusation portée
contre la Chine s’est répandue comme une traînée de poudre : dans sa
province stratégique du Xinjiang, Pékin aurait « emprisonné un million
de Ouïghours dans des camps d’internement et contraint deux millions
d’entre eux à suivre des cours de rééducation ». Les Ouïghours sont
l’une des 54 nationalités minoritaires reconnues par la Constitution de
la République populaire de Chine. Située à l’extrémité occidentale de la
Chine, la Région autonome ouïghoure du Xinjiang a une population
composite de 24 millions d’habitants, dont 46% de Ouïghours et 39% de
Han.

Si les allégations de la presse occidentale sont exactes, la population ouïghoure, qui est estimée à 10 millions de personnes, aurait donc subi un monstrueux coup de filet ! Pour interner un million de personnes, en effet, il faudrait capturer pratiquement la moitié de la population adulte masculine de cette malheureuse ethnie. Curieusement, aucun témoignage ne mentionne cette disparition massive dans les rues d’Urumqi, de Kashgar et des autres cités de la province autonome.

Outre cette invraisemblance factuelle, le procès fait à Pékin souffre aussi de la partialité et de l’unilatéralité des sources d’information mentionnées. Croire sur parole le discours officiel est complètement naïf, mais tomber dans l’excès inverse en épousant aveuglément le discours oppositionnel ne vaut guère mieux. Or la narration médiatique relative à cette incarcération massive s’appuie sur un rapport rédigé par une organisation composée d’opposants au gouvernement chinois et financée par le gouvernement des Etats-Unis.

Liu Xiaobo

Cette organisation qui a pignon sur rue à Washington, le « réseau des défenseurs chinois des droits de l’homme » (CHRD en anglais), est présidée par une fervente admiratrice du dissident chinois nobélisé Liu Xiaobo. Condamné à 11 ans de prison en 2009, puis décédé d’un cancer en 2017 peu après sa libération, ce dernier approuvait avec enthousiasme les interventions militaires US et appelait à la colonisation de son pays par les puissances occidentales afin de le « civiliser ». C’est ce réseau d’opposants en exil aux USA qui orchestre la campagne médiatique contre Pékin en présentant sa politique au Xinjiang comme une entreprise d’asservissement totalitaire.

Comme par hasard, l’une des principales sources citées dans le « rapport accablant » du CHRD n’est autre que « Radio Free Asia », une station de radio gérée par le « Broadcasting Board of Governors », agence fédérale supervisée par le Département d’État et destinée à promouvoir les objectifs de la politique étrangère des Etats-Unis. Une autre source importante est le Congrès mondial des Ouïghours. Organisation séparatiste créée en 2004, elle est considérée comme terroriste par les autorités chinoises qui l’accusent d’être à l’origine des sanglantes émeutes d’Urumqi qui, en 2009, donnèrent le signal d’une déstabilisation de toute la région. Installée aux USA, sa présidente avait obtenu le soutien officiel de George W. Bush en 2007.

Naturellement, cette organisation est financée par le « National Endowment of democracy », une émanation du Congrès des Etats-Unis qui constitue la cheville ouvrière des politiques de « changement de régime » et sur laquelle plane le soupçon d’une proximité douteuse avec la CIA. Comme le notent Ben Norton et Ajit Singh dans une étude récente, « la dépendance quasi totale à l’égard de sources liées à Washington est caractéristique des reportages occidentaux sur les musulmans ouïghours en Chine, comme sur ce pays en général, et ils présentent régulièrement des allégations sensationnelles ».

En publiant un « Livre Blanc sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme et la protection des droits humains au Xinjiang », le 18 mars 2019, le gouvernement chinois a répondu à ces allégations.  Peu commenté en Occident – et pour cause – , le terrorisme djihadiste qui a frappé durement la Chine dans les années 2009-2014 a créé dans ce pays un véritable traumatisme. Depuis le carnage qui fit 197 morts à Urumqi en mai 2009, les attentats commis par les séparatistes se sont multipliés : Kashgar en mai 2011 (15 morts), Hotan en juillet 2011 (4 morts), Pékin (sur la place Tiananmen) en octobre 2013 (5 morts), Kunming en mars 2014 (31 morts), puis à nouveau Urumqi en avril (3 morts) et en mai 2014 (39 morts). Encore cette énumération ne mentionne-t-elle que les attentats les plus sanglants sur le sol chinois.

« Les Ouïghours de l’Etat islamique mettent en scène des enfants soldats dans leurs vidéos de propagande ». ©DR Source : France Soir

Confrontées à un phénomène semblable à la terreur importée en Syrie,
les autorités chinoises ont réagi sans mollir. Dans le « Livre blanc »
précité, Pékin affirme que, depuis 2014, 2 955 terroristes ont été
arrêtés, 2 052 explosifs saisis et 30 645 personnes sanctionnées pour 4
858 activités religieuses illégales. Le document indique aussi que 345
229 copies de textes religieux illégaux ont été confisquées.
Contrairement à ce qu’affirme la presse occidentale, il ne s’agit pas du
Coran, mais d’une littérature wahabite takfiriste qui transpire la
haine à l’égard des musulmans n’appartenant pas à cette obédience
sectaire. Dans un pays où le pouvoir politique est jugé sur sa capacité à
garantir la stabilité, il va de soi que toute tentative de
déstabilisation – a fortiori par le terrorisme aveugle – est combattue
sans pitié.

On peut juger cette politique particulièrement répressive. Elle l’est, et les autorités chinoises ne s’en cachent pas. Un cap a sans doute été franchi lorsque la terreur s’est répandue hors de la province du Xinjiang. La perspective d’un embrasement général du pays a fait planer le spectre d’un scénario à la syrienne. Cette crainte était d’autant plus justifiée que la principale organisation séparatiste ouïghoure, le parti islamique du Turkestan, sévit en Chine comme en Syrie, où les Ouïghours (qui seraient encore au nombre de 15 000, familles incluses) sont particulièrement appréciés au sein de la mouvance djihadiste.  Mais les défenseurs de cette noble cause oublient généralement de mentionner que cette organisation – qu’ils considèrent sans doute comme une association philanthropique – est la branche locale d’Al-Qaida.

Frappant à l’aveugle, ses attentats ont fait des centaines de morts.
Devant cette vague de violence, que devait faire le gouvernement chinois
? Contrairement aux Etats occidentaux, la Chine n’expédie pas ses
extrémistes chez les autres. Elle combat vraiment le terrorisme, elle ne
fait pas semblant. La surveillance est généralisée, la répression
sévère, la prévention systématique. La presse occidentale fustige les
camps de rééducation chinois, mais elle observe un mutisme complice
lorsque la CIA offre des camps d’entraînement aux terroristes. En Chine,
la répression des activités extrémistes est massivement approuvée par
la population, et cette politique a eu pour résultat de faire cesser la
violence armée.

Mais les adversaires irréductibles du régime chinois font feu de tout
bois : ils vont désormais jusqu’à incriminer son hostilité présumée à
l’égard de l’islam. Or cette accusation repose sur du vent. La presse
occidentale a cité des internautes qui auraient stigmatisé la religion
musulmane et dénoncé la pratique du « halal ». Dans un pays où 300
millions de personnes tiennent un blog sur Internet et où la liberté de
parole est beaucoup plus grande qu’on ne croit, des propos de toute
nature sont tenus. Malheureusement, il y a des islamophobes en Chine
comme ailleurs. Mais contrairement aux affirmations de la presse
occidentale, le gouvernement chinois, de son côté, n’a jamais lancé de
campagne contre la religion musulmane.

Car l’islam fait partie des cinq religions officiellement reconnues
par la République populaire de Chine au côté du taoïsme, du bouddhisme,
du catholicisme et du protestantisme. Les mosquées sont innombrables (35
000), et elles constituent parfois des joyaux du patrimoine national
attestant l’ancienneté de la présence musulmane. Aucune discrimination
légale ne frappe les musulmans, qui sont libres de pratiquer leur
religion dans le respect des lois. Comme les Ouïghours, les musulmans
Hui disposent également d’une région autonome, le Ningxia. Les femmes
Hui portent souvent le hijab, et rien ne l’interdit. On trouve des
restaurants halal à peu près partout, notamment dans les gares et les
aéroports. A l’intérieur de la Chine, l’islam fait partie du paysage. A
l’extérieur de ses frontières, la RPC coopère avec des dizaines de pays
musulmans dans le cadre de la Nouvelle Route de la Soie.

Ceux qui soutiennent les séparatistes ouïghours et accusent Pékin de
persécuter les musulmans commettent une triple erreur. Ils calomnient un
pays qui n’a aucun contentieux avec le monde musulman et dont la
politique a été saluée par l’Organisation de la Conférence islamique.
Ils prennent parti pour des extrémistes affiliés à une organisation
criminelle (Al-Qaida) dont la majorité des victimes sont de confession
musulmane. Enfin, ils croient défendre les musulmans alors qu’ils
servent les intérêts de Washington, qui est leur pire ennemi. Le
problème du Xinjiang, ce n’est pas l’islam et sa prétendue persécution
par les autorités chinoises. L’origine des troubles qui agitent cette
partie du territoire chinois n’est pas religieuse, mais géopolitique :
c’est l’instrumentalisation du religieux par des organisations sectaires
qui doivent l’essentiel de leur nocivité à des complicités étrangères.

Le problème du Xinjiang n’est pas davantage celui de la nation
ouïghoure, intégrée dans la République populaire de Chine depuis sa
fondation en 1949. Le Xinjiang faisait déjà partie de l’empire des Qing
(1644-1912) et la présence chinoise y remonte à la dynastie Tang, il y a
1300 ans. Qu’il y ait des difficultés de cohabitation entre les uns et
les autres n’est guère étonnant, s’agissant d’un problème auquel
n’échappe aucun pays au monde. L’accroissement du peuplement han a sans
doute nourri un sentiment de frustration chez certains Ouïghours. Mais
cette situation paraît difficilement réversible. Le brassage
multi-séculaire des populations et la fixation progressive des
frontières ont uni une multitude de nationalités au sein de la
République populaire de Chine. Elle a hérité de son prédécesseur
impérial sino-mandchou l’essentiel de son assise territoriale. Il se
trouve que les Ouïghours en font partie, et cet héritage historique ne
saurait être balayé d’un trait de plume.

Les détracteurs de la Chine affirment que les Han (90% de la
population) sont dominateurs. Mais s’ils avaient voulu dominer les
nationalités minoritaires, Pékin ne les aurait pas exemptées de la
politique de l’enfant unique infligée à l’ethnie han de 1978 à 2015. Ce
traitement de faveur a stimulé l’essor démographique des minorités, et
notamment des Ouïghours. Utiliser le langage servant à décoder les
pratiques coloniales pour expliquer la situation des nationalités en
Chine n’a aucun sens. Depuis Mao, aucune discrimination ne frappe les
minorités, bien au contraire. Malgré son éloignement et son aridité, le
Xinjiang se développe au bénéfice d’une population multiethnique.
Encouragé par des opposants inféodés à l’étranger et des
droits-de-l’hommistes sans cervelle, le séparatisme ouïghour est une
folie que vient redoubler une autre folie : celle du djihadisme
planétaire parrainé par Washington depuis quarante ans.

De même que le gouvernement des Etats-Unis a poussé les feux du
djihad contre l’Union soviétique en Afghanistan, puis armé ses
« proxys » du Moyen-Orient contre la Syrie, il instrumentalise
aujourd’hui la cause ouïghoure pour déstabiliser la Chine sur son flanc
occidental. Ce n’est pas un hasard si le Département d’État a annoncé en
septembre 2018 qu’il étudiait la possibilité de sanctions contre la
Chine pour sa politique au Xinjiang. Comme d’habitude, le discours
humanitaire des chancelleries occidentales et de leurs ONG satellisées
est la face émergée de l’action clandestine visant à organiser la
subversion par la terreur. Loi du genre, les pays visés sont toujours
ceux dont l’indépendance et le dynamisme constituent une menace
systémique pour l’hégémonie occidentale.

Carte simplifiée de la « nation du Turkestan ». Dzungaria en rouge, Altishahr en bleu. Source : Wikipédia

La propagande djihadiste ouïghoure, aujourd’hui plus que jamais, cible la République populaire de Chine. Pour ses prédicateurs, la « nation du Turkestan » (c’est sous ce nom qu’ils désignent la majeure partie de l’Asie centrale turcophone) subit une oppression insupportable sur son versant oriental (Chine) comme sur son versant occidental (Russie). Lançant un appel au boycott de la Chine, ils fustigent les sévices historiques qui auraient été infligés par les Chinois aux Ouïghours, mentionnant des choses aussi absurdes que « le viol des musulmanes » ou « l’obligation de manger du porc ». Désenchanté par la tournure des événements au Proche-Orient, poussé par les services de renseignements turcs, le mouvement djihadiste du Turkestan a réorienté son combat : désormais, il entend frapper à nouveau l’ennemi proche (la Chine) plutôt que l’ennemi lointain (la Syrie).

Il faudrait être naïf pour croire que la coïncidence entre cette
propagande djihadiste, la fébrilité des opposants chinois et la
stigmatisation de la Chine par les médias occidentaux est fortuite. Si
l’on fait pleurer dans les chaumières sur le peuple ouïghour opprimé, ce
n’est pas pour rien. Le moment est bien choisi. Alliée de la Russie, la
Chine a fourni une aide précieuse à la Syrie dans son combat contre les
mercenaires de l’Occident. Marginalisant les USA, elle participe
activement à la reconstruction du pays. En Amérique du sud, elle
soutient le Venezuela en lui achetant son pétrole, mettant en échec
l’embargo occidental. La guerre commerciale avec Pékin est au mieux un
jeu à somme nulle, et Washington en perçoit les limites. La réalité,
c’est que la Chine est la puissance montante, les USA la puissance
déclinante. Lorsque les deux courbes se croisent, tout est bon, du point
de vue des perdants, pour tenter d’enrayer le cours des choses.

Bruno Guigue La source originale de cet article est Mondialisation.ca Copyright © Bruno Guigue, Mondialisation.ca, 2019




Pédophilie : la lettre d’un prêtre catholique au « New York Times »

[Source : Aleteia]

Pédophilie : la lettre d’un prêtre catholique au « New York Times »

© Uriel Sinai / Getty

Auteur : Père Martin Lasarte

Le quotidien américain n’a pas daigné publier
ce courrier qui a été repris par le site argentin « Enfoques
Positivos » avec un succès phénoménal.

Cher frère journaliste,

Je suis un simple prêtre catholique. Je me sens heureux et fier de ma
vocation et cela fait vingt ans que je vis en Angola comme
missionnaire.

Je constate dans de nombreux médias, surtout dans votre journal, une
recrudescence des articles consacrés aux prêtres pédophiles, toujours
sous un angle morbide, scrutant dans leurs vies les erreurs du passé.

Il y en eut dans telle ville des États-Unis dans les années 70, dans
telle paroisse australienne dans les années 80, et ainsi de suite
jusqu’aux exemples les plus récents… Tous condamnables c’est une
certitude !

Certaines présentations journalistiques sont pondérées et équilibrées. D’autres exagèrent, causent un préjudice, sèment la haine. Je ressens moi-même une grande douleur pour le mal immense que provoquent ces personnages qui devraient être des signes vivants de l’Amour de Dieu. Ils infligent un coup de poignard à la vie de trop d’êtres innocents. Il n’y a pas de mots pour justifier de tels actes. Il n’y a pas de doute non plus sur le soutien que l’Église prodigue aux faibles et aux plus démunis. Pour cette raison, sa priorité absolue demeurera toujours d’adopter et de promouvoir toutes les mesures nécessaires pour la prévention et la protection de la dignité des enfants.

Je m’étonne de lire si peu de
nouvelles au sujet de ces milliers de prêtres qui sacrifient leur vie et
s’épuisent pour des millions d’enfants et d’adolescents, riches ou
pauvres, choyés ou défavorisés, aux quatre coins du monde.

Je pense que le New York Times ne sera donc pas intéressé d’apprendre :

  1. Que j’ai dû transporter des dizaines d’enfants faméliques par des chemins minés à cause de la guerre de 2002, entre Cangumbe et Lwena (Angola), car le gouvernement ne pouvait le faire et les ONG n’y étaient pas autorisées ;
  2. Que j’ai dû enterrer des dizaines d’enfants morts pendant leur exode pour fuir la guerre ;
  3. Que nous ayons sauvé la vie de milliers de personnes dans le Moxico grâce au seul centre de santé existant dans une  zone de 90 000 km2, en distribuant de la nourriture et des semences ;
  4. Que nous ayons pu fournir éducation et écoles à plus de 110 000 enfants au cours de ces dix dernières années ;
  5. Il demeure sans intérêt qu’avec d’autres prêtres, nous ayons eu à secourir près de 15 000 personnes dans les campements de la guérilla, après qu’ils aient rendu les armes, parce que les aliments du gouvernement et de l’ONU n’arrivaient pas ;
  6. Ce n’est certainement pas une nouvelle intéressante qu’un prêtre de 75 ans, le père Roberto, parcoure encore la ville de Luanda, soignant les enfants des rues, les conduisant à un foyer d’accueil, pour qu’ils soient désintoxiqués de l’essence qu’ils avalent pour gagner leur vie comme cracheurs de feu ;
  7. L’alphabétisation de centaines de prisonniers n’est probablement pas non plus une information cruciale ;
  8. Comme il est inutile de savoir que d’autres prêtres, comme le Père Stéphane, organisent des auberges de jeunesse pour servir de refuge aux jeunes maltraités, battus, et même violés ;
  9. Il n’est pas davantage intéressant que le père Maiato, de haut de ses 80 ans, visite les maisons des pauvres, une à une, réconfortant les malades et les désespérés ;
  10. Ce n’est pas une information non plus que près de 60 000 prêtres – sur les 400 000 prêtres et religieux du monde – aient quitté leurs pays et leurs familles pour servir leurs frères dans une léproserie, des hôpitaux, des camps de réfugiés, des orphelinats. De soigner les enfants accusés de sorcellerie ou orphelins de parents morts du sida. De gérer des écoles pour les plus pauvres, des centres de formation professionnelle, des centres d’accueil pour les séropositifs, etc.
  11. Sans parler de ceux qui dépensent leur vie dans des paroisses et des missions, à motiver les gens pour mieux vivre et surtout pour aimer ;
  12. Ce n’est pas une information que mon ami, le père Marc-Aurèle, pour sauver des enfants pendant la guerre en Angola, les ait transportés de Kalulo à Dondo et qu’il ait été mitraillé sur le chemin du retour de sa mission. Ou que le Frère François avec cinq dames catéchistes, soient morts dans un accident en allant aider des régions rurales les plus reculées du pays ;
  13. Que des dizaines de missionnaires en Angola soient morts d’une simple malaria, faute de moyens sanitaires ;
  14. Que d’autres aient sauté sur une mine, en visitant leurs fidèles (dans le cimetière de Kalulo se trouvent les tombes des premiers prêtres qui sont arrivés dans la région : aucun n’a dépassé les 40 ans) ;
  15. Ce n’est pas vendeur de suivre un prêtre « normal » dans son travail quotidien, dans ses difficultés et ses joies, dépensant sa vie sans bruit en faveur de la communauté qu’il sert.

La vérité, c’est que nous ne cherchons pas à créer l’information,
mais simplement à porter la Bonne Nouvelle, cette Nouvelle qui, sans
bruit, a commencé à faire parler d’elle au cours de la nuit de Pâques.
Un arbre qui tombe fait plus de bruit que mille arbres qui poussent.

On fait beaucoup plus de bruit pour un prêtre qui commet une faute,
que pour des milliers qui donnent leur vie pour les pauvres et les
indigents.

Je ne prétends pas ici faire l’apologie de l’Église et de ses prêtres.

Un prêtre n’est ni un héros ni un névrosé. Il est simplement un homme
normal qui, avec sa nature humaine, cherche à suivre Jésus et à Le
servir dans ses frères.

Chez les prêtres, il y a de la misère, de la pauvreté et des
fragilités comme chez tous les êtres humains ; mais il y a également de
la beauté et de la grandeur comme en chaque créature. Insister d’une
manière obsessionnelle et persécutrice sur un thème douloureux, en
perdant de vue l’ensemble de l’œuvre, esquisse volontairement des
caricatures offensantes pour le sacerdoce catholique, et par lesquelles
je me sens offensé.

Je te demande seulement, ami journaliste, de rechercher la Vérité, le
Bien et la Beauté. Ainsi tu grandiras avec noblesse dans ta profession.

Dans le Christ,

Père Martin Lasarte, SDB




Les théories du complot déchirent-elles la société ou nous sauvent-elles de la destruction ?

[Source : Le Saker Francophone]

Les théories du complot déchirent-elles la société ou nous sauvent-elles de la destruction ?


Par Brandon Smith − Le 18 avril 2019 − Source Alt-Market.com

L’expression « théorie du complot » est
souvent utilisée par les agences de l’establishment, les médias grand
public et les idiots utiles comme un outil pour rejeter les preuves ou
les points de vue légitimes qui sont en désaccord avec leur version
prédéterminée des événements. Cette méthode de propagande n’a pas
toujours été aussi répandue qu’aujourd’hui. L’expression n’a pas été « créée »
par la CIA, mais elle a en fait été armée par elle dans les années 1960
après l’assassinat de John F. Kennedy dans le but exprès de mettre fin
au débat rationnel.

La note de service 1035-960 de la CIA, diffusée au sein de la CIA en 1967 et exposée dans le cadre d’une demande en vertu de la Loi sur l’accès à l’information utilisée par le New York Times en 1976, décrit les stratégies que l’organisme utiliserait pour mettre fin aux critiques du rapport Warren. Plus précisément, ils ont suggéré l’accusation de « conspiration » avec des connotations négatives, principalement dans les livres et les articles destinés au grand public. Cela s’est fait à travers les nombreuses marionnettes de la CIA dans les médias, et le concept de « théorie du complot » en tant que terme péjoratif est né.

Grâce à l’utilisation d’arguments fallacieux, de faux-fuyants et de sophismes, l’incroyable quantité de preuves (exposées par des enquêteurs comme Jim Garrison, procureur du district de la Nouvelle-Orléans), suggérant que la Commission Warren était corrompue ou ignorante dans ses conclusions a été enterrée sous une avalanche de travaux et de pièces à conviction. Et c’était le but, bien sûr, d’attaquer le messager et de faire taire la vérité sans avoir à passer par le processus difficile de confrontation directe avec la vérité.

Jusqu’à récemment, cette stratégie était très efficace. Attaquer une personne en tant que « théoricien du complot »
était le seul outil dont les critiques avaient vraiment besoin pour
empêcher qu’un élément de preuve ou un point de vue concret devienne
viral. La théorie du complot est assimilée à la folie, à la stupidité ou
à la bouffonnerie. Tout le monde sait qu’un théoricien du complot ne
doit pas être pris au sérieux, alors pourquoi perdre du temps à écouter
ce qu’il a à dire sur le fond ?

Il n’est pas surprenant que ces gens ne veulent pas que la RÉALITÉ
d’une conspiration soit quelque chose qui vienne divertir le grand
public. Les conspirations font partie de l’histoire. Les gouvernements
mentent, tout le temps, et ils ont déjà été pris en train de le faire.
Les médias mentent constamment et ont déjà été pris en train de le
faire. Pourtant, nous sommes censés ignorer cela et supposer que
quiconque ose s’opposer aux affirmations du gouvernement et des médias
est une sorte de fou ?

Au cours des cinq à dix dernières années, cependant, les choses ont
changé. Soudain, les points de vue anti-establishment et les enquêtes
sur la corruption ont commencé à détruire l’essentiel de la narration
écrite déconcertant les élites et les médias. Ils peuvent voir qu’ils
perdent le contrôle de la pensée populaire et ils sont perturbés, c’est
le moins qu’on puisse dire. Un flot constant d’articles et d’essais a
inondé les médias récemment, déplorant la montée de la « culture du complot » et mettant en garde contre la « mort de la démocratie » si l’on permet que cela continue.

Ils semblent particulièrement fâchés par l’idée que leur statut « journalistique » et « professionnel »
n’a plus d’importance pour la plupart des gens. Il n’y a pas si
longtemps, quiconque portait un costume, un uniforme, une blouse de
laboratoire, un badge de journaliste ou recevait un chèque de paye du
gouvernement était censé être immédiatement pris au sérieux en tant qu’« expert » désigné. Comme Noam Chomsky les décrit dans son livre « La Fabrique de Consentement », ils étaient la classe professionnelle, les premiers 10% ou moins des individus avec « toutes les réponses ».
C’étaient les personnes que l’establishment cherchait avant tout à
endoctriner, parce que ce sont les leaders communautaires que beaucoup
de gens dans le public écoutaient sans poser de questions.

Aujourd’hui, il y a un mouvement croissant de gens qui ne se soucient pas du genre de diplôme que les parents d’une personne ont acheté pour elle dans une université de la Ivy League. Ils ne se soucient pas des désignations d’établissement universitaires et des fausses distinctions, titres et honneurs. Ce qui les intéresse, ce sont les faits et les preuves. Ce qui les intéresse, ce sont les arguments qu’une personne avance, plutôt que l’importance qu’elle prétend avoir. Cela cause une certaine consternation parmi les élites.

Cass Sunstein, ancien « tsar de l’information » de l’administration Obama, est une figure clé et le gardien de la guerre de propagande contre les médias alternatifs et leur interprétaion de la réalité des conspiration. Sunstein a écrit de nombreux livres et articles déplorant l’influence croissante des médias alternatifs, dont son livre Conspiracy Theories And Dangerous Ideas.

L’idée maîtresse de la position de Sunstein est que les théories du
complot isolent la population en petits groupes de personnes partageant
les mêmes idées et perpétuant mutuellement des opinions « erronées ».
Il suggère également que ces groupes représentent une menace concrète
pour la stabilité du gouvernement et de la société en diffusant des
informations erronées (ou peut-être gênantes) et des troubles civils. En
d’autres termes, il y a quelques décennies, toute l’information était
centralisée et filtrée par les médias d’entreprise et le gouvernement,
et maintenant Internet décentralise le flux d’information, permettant
ainsi aux gens de penser différemment et de rompre avec le discours
majoritaire, ce qui est inacceptable pour Sunstein.

Sunstein considère la création d’un esprit de ruche du public comme le meilleur scénario pour conserver l’ordre social. Il suggère dans son livre Nudge le concept de « paternalisme libertaire » (qui n’est ni libertaire ni paternel). Il prône le contrôle de la société par des moyens d’influence subversifs (nudging) tout en permettant aux gens de continuer à croire que leurs choix sont les leurs.

Mais comment Sunstein s’y prendrait-il pour exercer cette influence ? Sa solution à la menace des médias alternatifs a d’abord été exposée clairement dans son article intitulé « Conspiracy Theories », publié en 2008. Il y plaide en faveur de l’ingérence du gouvernement ou du contrôle des médias alternatifs ou des sources de la « théorie du complot ». Sa tactique principale était l’infiltration de forums et de sites médiatiques alternatifs par des agents gouvernementaux ou des acteurs privés payés par le gouvernement pour perturber la discussion, faire dérailler l’activisme et semer le doute ou le chaos. En effet, Sunstein voulait la destruction discrète des médias de la liberté par des agitateurs rémunérés.

Ainsi, l’homme qui accuse les médias alternatifs de conspiration et
de destruction du monde occidental cherche activement à fomenter une
conspiration pour saper ce mouvement. Est-ce de l’ironie, de
l’hypocrisie ou les deux ?  Cela ne veut-il pas dire que Sunstein fait
partie de l’une des conspirations dont il reproche aux gens comme moi de
s’inquiéter ?

Sunstein et son acolyte élitiste veulent le pouvoir d’effacer ou de
saboter les médias alternatifs. En fait, il y a probablement
quelques-uns de leurs agents provocateurs qui attaquent cet article dans
les commentaires ci-dessous. Ils préféreraient que le gouvernement
finisse par prendre le contrôle total d’Internet et dicte directement
les conditions de la participation des médias. Cela soulève l’une des
questions les plus importantes à laquelle l’establishment ne veut pas
répondre – qui décide de ce qui est et de ce qui n’est pas une « dangereuse théorie du complot » ?

S’ils sont poussés à bout, les élites finissent par suggérer qu’elles
sont les mieux qualifiées. Sunstein décrit le grand public dans ses
livres comme étant essentiellement paresseux, inintelligent, impulsif et
peu fiable pour prendre de bonnes décisions. Il ne semble pas s’inclure
lui-même et ses camarades globalistes comme étant sujets aux mêmes
faiblesses. Ils sont apparemment assez sages et bienveillants pour
prendre les meilleures décisions pour nous tous. Imaginez cela …

Ce parti pris élitiste et la méthodologie globale de Sunstein pour
mordre les chevilles des médias de la liberté se sont transformés en une
nouvelle vague de propagande au cours des deux dernières années,
provenant principalement (mais non exclusivement) de la gauche
politique.

Le travail de Sunstein a engendré une croissance cancéreuse d’imitateurs dans les milieux universitaires progressistes. Cela se passe partout, mais un exemple particulier que j’ai trouvé récemment est celui de Vox, un chiffon de gauche qui affiche sans vergogne ses préjugés politiques et calomnie activement les conservateurs. L’article de Vox « Conspiracy Theories Are Getting More Absurd And Harder To Refute », (« Les théories du complot deviennent de plus en plus absurdes et difficiles à réfuter »), promeut un nouveau livre qui régurgite le modèle de propagande de Sunstein. L’article prend tout son temps pour réaffirmer l’ancien récit de désinformation en déclarant :

La démocratie exige un minimum de confiance mutuelle entre les citoyens, et le complotisme la détruit.

N’avez-vous pas l’impression que ces gens vous envoient un message
répétitif qu’ils veulent que vous embrassiez ? Y a-t-il quelque chose de
vrai à propos de l’affirmation ci-dessus ? La racine fondamentale de
leur argument est que les théories du complot (c’est-à-dire les points
de vue en dehors du courant dominant) doivent être traitées comme des
menaces existentielles pour la société. En d’autres termes, certaines
idées sont si dangereuses qu’elles doivent être contrôlées ou
interdites. Le fondement de cet argument, cependant, est tout à fait
frauduleux.

Tout d’abord, les gauchistes parlent sans cesse de notre société comme d’une « démocratie »,
parce qu’ils croient que s’ils répètent suffisamment ce mensonge, il
deviendra réalité par défaut. Les États-Unis n’ont jamais été destinés à
être une « démocratie », mais une République, et à
juste titre. La démocratie exige une confiance aveugle et souvent
déplacée dans le système. Une République exige une vigilance constante
et un scepticisme sain. Dans une République, nous ne sommes pas censés
simplement « croire » que nos dirigeants vont faire ce
qu’il faut. Nous sommes censés les mettre sous le microscope, découvrir
la criminalité et la corruption et, en général, les mettre mal à l’aise
en tout temps. C’est notre devoir civique de devenir des « théoriciens du complot ».

L’establishment préfère la démocratie parce que dans une démocratie,
51% de la population peut dicter les libertés individuelles des 49%
restants, et ils sont à juste titre convaincus qu’ils peuvent influencer
la pensée et les décisions de plus de la moitié. En outre, dans une
démocratie, la société tourne autour du relativisme moral et du « plus grand bien pour le plus grand nombre »,
toujours arbitraire, au lieu de gouverner selon la liberté
individuelle, la boussole morale inhérente et la conscience humaine.

L’article de Vox poursuit en affirmant que s’il existe des
théories du complot vérifiables, elles viennent toutes du côté gauche du
spectre politique (qu’il  appelle théories de conspiration « progressistes »). Il affirme ensuite qu’il n’y a pas de théories du complot vérifiables venant de la droite politique. C’est de la folie.

Lorsque Cass Sunstein décrit l’isolement du tribalisme et les
illusions conspirationnistes de certains groupes, il essaye clairement
d’étiqueter négativement les activistes conservateurs et les médias
alternatifs, mais les vrais aliénés de la conspiration ont en fait été
sur la gauche tout ce temps.

Beaucoup de jeunes milléniums de gauche, de professionnels (je le dis
avec le plus grand sarcasme), de personnalités des médias grand public
et de célébrités ont bêtement adhéré à la théorie du complot russe ; une
théorie basée sur ZÉRO preuves concrètes et un tas de conjectures
vides. Par exemple, dans combien d’émissions de « Real Time With Bill Maher » ou de « Late Night With Stephen Colbert »
l’histoire du Russiagate a-t-elle été étayée comme un fait avéré par
une bande de perroquets gauchistes hurlants, blanchie par l’imbécillité
protectrice du public à Los Angeles et à New York, avec leur cerveau
limité ?

Même aujourd’hui, après que le rapport Mueller tant attendu n’ait pas
abouti à des inculpations, les gauchistes continuent de s’accrocher
désespérément au Russiagate comme des hémorroïdes à un anus.

Les gauchistes ont jusqu’à présent justifié une grande partie de leur
comportement schizophrène et parfois violent et criminel par le
mensonge que Donald Trump est un usurpateur mis au pouvoir par la
manipulation russe des élections américaines. N’est-ce pas là
l’incarnation même d’une théorie du complot destructrice pour la société
?

Toutes les théories du complot ne sont pas lancées par les médias
alternatifs. Nombre d’entre elles sont lancées par l’establishment
lui-même, et elles sont en effet conçues pour provoquer la
déstabilisation de la nation.

En même temps, la conspiration fabriquée du Russiagate a été très
efficace pour éloigner la gauche de la véritable conspiration, la
saturation du cabinet de Trump par les élites bancaires et les goules de
la pensée globaliste comme John Bolton, Steven Mnuchin ou Wilber Ross.
N’était-ce pas ces mêmes élites que Trump allait « drainer du marais » ? Pourquoi la gauche n’en a-t-elle pas parlé ces deux dernières années ?

L’article ne fait pas non plus mention du truquage par le DNC des
primaires démocrates en faveur d’Hillary Clinton et contre Bernie
Sanders. Il s’agissait d’une conspiration que les conservateurs ont dû
aider à dénoncer, tandis que les gauchistes sont restés les bras croisés
et l’ont ignorée, hyper-focalisant sur leur haine de Trump tout en
soutenant Hillary Clinton, une délinquante récidiviste. Mais, hé, les
conspirations conservatrices sont toujours fausses et les conspirations
de gauche sont souvent valides selon Vox et ses amis …

Et qu’en est-il du fait avéré de la surveillance numérique de masse
par le gouvernement sur le public ? Il s’agissait d’une conspiration
contre laquelle les groupes conservateurs ont mis en garde depuis des
années. On nous a traités de fous. Pourquoi le gouvernement se
soucierait-il de ce que le citoyen moyen fait dans sa vie quotidienne ?
Nos craintes ont été confirmées par l’exposition de données classifiées
par des personnes comme Edward Snowden et Julian Assange (qui font
maintenant face à l’extradition et à des poursuites pour rien de plus
que la publication de vérités sur Internet). Tant la gauche politique
que la droite politique sont agressivement hostiles à ces deux hommes et
cherchent à les enterrer.

Ma question est la suivante : qu’est-ce qui est vraiment le plus
dangereux ? Les théories du complot, ou les conspirations réelles que
les gouvernements et les élites mènent contre le peuple ?

Le message ici n’est pas ambigu du tout. En résumé, l’establishment
veut le contrôle des médias Internet, par tous les moyens, au nom de la
protection des gens contre eux-mêmes et contre les idées qu’il considère
dérangeantes pour l’ordre mondial. La gauche politique est tout à fait
d’accord avec cela tant que ses théories du complot sont traitées avec
légitimité ; et elles le seront, parce que ses théories du complot sont
celles de l’establishment.

Les seules théories qui sont menacées d’assujettissement sont celles
des conservateurs et des médias alternatifs qui sont contraires à la
centralisation et au pouvoir gouvernemental. Non pas parce que nos
théories sont dangereuses pour le tissu social, mais parce que nos
théories sont dangereuses pour les gens qui veulent diriger le tissu
social. Notre activisme et notre manière de faire du journalisme
représentent une pensée décentralisée qui pourrait étouffer le moteur de
l’agenda globaliste. Nous ne détruisons pas le monde occidental, nous
sommes la seule chose qui le maintient en vie.

Brandon Smith

Note du Saker Francophone On vous invite à consulter notre petit dossier sur les Théories du complot avec notamment :

Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone




Notre-Dame de Paris : jusqu’où manipule-t-on l’opinion publique ?

[Source : Médias-Presse.Info]

Notre-Dame de Paris : jusqu’où manipule-t-on l’opinion publique ?

Voici un article qui sera certainement classé en “théorie du complot”. Cependant tous les faits sur lesquels il s’appuie sont bien réels.

Dans la novlangue actuelle, toute recherche de causes d’un évènement, autre que celle fournie par les médias officiels, est appelée “théorie du complot”.

Voici, cités dans l’ordre où ils se sont présentés à nous, les éléments qui vont vous permettre de vous faire une opinion sur l’incendie de Notre-Dame, sur la gigantesque opération de spoliation qu’il révèle, sur Macron, sur les élus parisiens et sur ceux qui nous gouvernent.

⦁ Le 15 Avril au soir, un feu gigantesque se déclare de manière incompréhensible et ravage en quelques heures la charpente et la toiture de Notre-Dame.

Immédiatement, on nous indique que seule la piste accidentelle est envisagée.

⦁ De nombreux experts déclarent leurs doutes sur la rapidité de l’embrasement. Benjamin Mouton, ancien architecte en chef de Notre-Dame de Paris, fait part de son incompréhension.

⦁ Dans la soirée du 16 avril, le président de la République nous indique qu’il veut reconstruire Notre- Dame dans les 5 ans. « Nous sommes ce peuple de bâtisseurs. Nous avons tant à reconstruire. Alors oui, nous rebâtirons la cathédrale Notre-Dame, plus belle encore, et je souhaite que cela soit achevé d’ici 5 années, nous le pouvons. Et là aussi nous mobiliserons. » L’urgence justifiera toutes les dérogations et toutes les transgressions.

Immédiatement la famille Arnaud et le milliardaire Pinault annoncent des contributions exceptionnelles pour la reconstruction de l’édifice.

http://www.rfi.fr/economie/20190416-paris-notre-dame-financement-reconstruction

⦁ Dans les jours qui suivront, d’autres viendront au renfort : les familles Bettencourt, Bouygues, Decaux, Ladreyt de la Charrière (déjà bienfaiteur de Fillon), ainsi que Disney, Total, l’Oréal, BNP Paribas, Axa, Sanofi, BPCE, Société Générale.

https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Notre-Dame-de-Paris-une-generosite-prodigieuse

⦁ Le 19 avril on apprend que le ministère de la Culture place la parole des architectes sous contrôle. Bouclez-la, et faites circuler, il n’y a rien à voir. « Le ministère exige que les demandes d’interview et éléments de langage envisagés dans la réponse aux questions doivent être annoncées et autorisés préalablement par le cabinet du ministre. » Le ministère envoie également aux architectes des points précis sur l’état de Notre-Dame et l’avancement de la sécurisation. « Le but c’est de donner des infos fiables. Nous ne sommes pas tous sur le chantier, justifie Charlotte Hubert. L’émotion nous a montré que c’était un sujet suffisamment important pour qu’on ne dise pas n’importe quoi. Mais nous n’avons rien à cacher… »

https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/19/notre-dame-le-gouvernement-a-t-il-interdit-aux-architectes-des-monuments-historiques-de-repondre-aux_1722369

Les partisans de la restauration et de la conservation sont évincés des débats. https://www.lexpress.fr/actualite/societe/stephane-bern-et-jack-lang-inquiets-pour-la-reconstruction-de-notre-dame_2074657.

https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/incendie-de-notre-dame-de-paris/notre-dame-les-conservateurs-restaurateurs-s-estiment-exclus-des-debats_3412801.html

⦁ Le 24 avril un projet de loi est présenté en toute urgence au conseil des ministres afin d’autoriser le gouvernement à prendre par ordonnance des mesures d’aménagement ou de dérogation afin d’échapper aux dispositions contraignantes des lois nationales et supra nationales. Macron se dégage de toutes les contraintes qui pourraient ralentir les opérations . En fait, il va rendre possible la privatisation de l’Île de la Cité.

Le même jour, Mathieu Lefebvre et Laurent Ackerman publient un dossier extrêmement documenté sur le site Katehon et révèlent la formidable opération immobilière envisagée sous l’ère Hollande ainsi que l’extraordinaire opportunité pour les groupes du privé de mettre la main sur les joyaux des Français au cœur d’un des sites les plus visités au monde, et pour nous au cœur de notre cœur, celui de notre tradition, de notre histoire, de notre identité française millénaire, de notre Nation.

En bref, la quasi-totalité du foncier bâti et des emprises foncières de l’île appartiennent à l’État et à la ville de Paris. Ces bâtiments seront bientôt vides, disponibles pour d’autres affectations : Hôtel-Dieu, Palais de justice, Conciergerie, Préfecture de police de Paris, 36 quai des Orfèvres, Tribunal de commerce de Paris ; mais aussi le marché aux fleurs et le parvis de Notre-Dame.

Le projet pharaonique de réaménagement de l’ensemble de l’Île de la Cité prévoit :
⦁ 100 000 m² créés – (ayant une valeur foncière dépassant le milliard d’euros),
⦁ Une dalle en verre sur le parvis de Notre Dame, et un vaste ensemble commercial en sous-sol
⦁ Des accès bateaux sur les quais pour déverser la noria des touristes
⦁ La privatisation du patrimoine public
⦁ La monétisation (mise sous péage) du flux du premier site touristique de France : 15 millions de visiteurs annuels.

Or jusqu’ici, cet extravagant projet de transformation de l’Île de la Cité en un vaste Disneyland commercial privé n’avait aucune chance d’aboutir. En effet, l’Île de la Cité renferme une trentaine de biens protégés au titre des monuments historiques. De plus, ce site de 22 ha est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Miraculeusement, l’incendie de Notre-Dame a permis de débloquer la situation puisque Macron s’est empressé de se faire autoriser à déroger à toutes les contraintes.
On comprendra alors que les grands groupes du luxe, du BTP de la finance et de l’assurance se soient précipités pour se créer une image publique de bienfaiteurs. Ils sont en effet à la source du projet ; en particulier le groupe LVMH, chef de file des prétendants.

http://katehon.com/fr/article/un-projet-foncier-de-plusieurs-milliards-entoure-notre-dame-de-paris-depuis-2016

On pourra également lire le rapport Perrault et Bellaval qui explique parfaitement la finalité commerciale du projet et sa dévolution au secteur privé. On y relèvera à la section « Entretiens avec des personnalités qualifiées, susceptibles d’apporter un éclairage particulier sur l’avenir de l’Île de la Cité », la participation de :
– M. Marc-Antoine Jamet, Secrétaire général du groupe de luxe LVMH, ainsi que directeur immobilier,
– M. Jean-Paul Claverie, conseiller de M. Bernard Arnault, président de LVMH…

https://www.courdecassation.fr/IMG/MISSION%20CITE_CMN_DPA_RAPPORT_161216.pdf

Très pressé de bien faire et sûr de tenir sa proie, dès le 16 avril, Antoine Arnault, fils de son père, proposait déjà de mettre ses idées, ses savoir-faire créatifs et architecturaux ainsi que ses équipes à la disposition du projet.

+++++++




Tian An Men et la propagande occidentale

[Source : Le Saker Francophone]

Place Tian An Men – Ce qui s’est vraiment passé


2015-05-21_11h17_05

Par Moon of Alabama − Le 4 juin 2019

Depuis 1989, les médias occidentaux écrivent des textes commémorant l’anniversaire de la répression des manifestants de la place Tian’anmen à Beijing, le 4 juin. La vision semble toujours partiale et stéréotypée avec une armée brutale qui réprime des manifestations pacifiques.

Ce n’est pas l’image complète. Grâce à Wikileaks, nous avons quelques rapports de situation de l’ambassade américaine à Beijing à cette époque. Ils décrivent une scène différente de celle peinte par les médias occidentaux jusqu’à ce jour.

Des dizaines de milliers de personnes, principalement des étudiants,
ont occupé la place pendant six semaines. Ils ont protesté contre les
conséquences politiques et individuelles de la révolution culturelle
chaotique de Mao qui avait bouleversé tout le pays. La libéralisation et
le passage à un modèle plus capitaliste sous Deng Xiaoping avaient
encore à prouver leur succès et étaient alors combattus par les durs du
Parti communiste.

La partie la plus libérale du gouvernement a négocié avec les
manifestants, mais aucun accord n’a été trouvé. Les durs du parti ont
insisté pour que les manifestants soient évacués. Lorsque le
gouvernement a finalement tenté de déloger les manifestants hors de la
très grande place, ils ont résisté.

Le 3 juin, le gouvernement a déplacé des troupes vers le centre-ville de Beijing. Mais les convois militaires ont été retenus. Certains ont été attaqués. L’ambassade des États-Unis a rapporté que des soldats avaient été pris en otages:

LA TENSION EST MONTÉE PENDANT L'APRÈS-MIDI ALORS QUE DES RÉSIDENTS DE BEIJING DÉCHARGEAIENT LEUR COLÈRE  EN HARASSANT LE PERSONNEL MILITAIRE ET LA POLICE ET EN ATTAQUANT LEURS VÉHICULES. LES ÉTUDIANTS ONT MONTRÉ DES ARMES, DES ÉQUIPEMENTS ET DES VÉHICULES MILITAIRES CAPTURÉS, Y COMPRIS DANS LE PARC  ZHONGNANHAI [Siège du gouvernement]. UN EFFORT POUR LIBÉRER LES PERSONNELS MILITAIRES ENCORE CAPTIFS OU POUR DÉGAGER L'ENTRÉE SUD DE ZHONGNANHAI A PEUT ÊTRE ÉTÉ LA CAUSE D'UNE ATTAQUE LIMITÉE AU GAZ LACRYMOGÈNE DANS CETTE ZONE VERS ENVIRON 15HEURES.

Il y a quelques images horribles des victimes de ces événements du côté du gouvernement.

Un autre câble du 3 juin note :

LES TROUPES N'ONT MANIFESTEMENT PAS REÇU L'ORDRE LEUR PERMETTANT D'UTILISER LA FORCE. LEUR GRAND NOMBRE, LE FAIT QU'ILS SOIENT EN TENUE PROTÉGÉE ET LES ARMES AUTOMATIQUES QU'ILS PORTENT, INDIQUENT QUE L'OPTION DE LA FORCE EST RÉELLE.

Au début de la matinée du 4 juin, les militaires ont finalement atteint le centre-ville et ont essayé de pousser la foule hors de la place Tiananmen :

LES ÉTUDIANTS ONT PROJETÉ DES DÉBRIS AU MOINS SUR UN TRANSPORTEUR DE PERSONNEL BLINDÉ ET ONT MIS LE FEU AUX DÉBRIS, SELON DES OFFICIELS D'AMBASSADE PROCHES DE LA SCÈNE. ABC A DÉCLARÉ QU'UN AUTRE VÉHICULE BLINDÉ DE TRANSPORT DE PERSONNEL ÉTAIT EN FEU. AU MOINS UN BUS AURAIT ÉGALEMENT ÉTÉ BRÛLÉ, SELON LES REPORTERS DE ABC NEWS PRÉSENTS SUR LE SQUARE À 01H20.

Les soldats ont réagi comme tous les soldats quand ils ont vu que leurs camarades avaient été cramés :

DES TIRS INDISCRIMINÉS DE MITRAILLETTE DE LA PART DES TROUPES SUR  PLACE ONT ÉTÉ SIGNALÉS. NOUS POUVONS ENTENDRE LES RAFALES DEPUIS L’AMBASSADE ET LE COMPLEXE DIPLOMATIQUE JIANGUOMENWAI. LES TÉMOINS SIGNALENT DES TIRS DE GAZ LACRYMOGÈNE SUR LA PLACE, DES FUSÉES ONT ÉTÉ TIRÉES AU DESSUS AINSI QUE DES TRACEURS.

La plupart des actes de violence ne se sont pas déroulés sur la
place, qui était déjà presque vide à ce moment là, mais dans les rues
avoisinantes. Les soldats ont essayé de repousser la foule sans utiliser
leurs armes :

LA SITUATION AU CENTRE DE LA VILLE EST TRÈS CONFUSE. LES OFFICIERS DE POLICE  DE L’HÔTEL DE BEIJING ONT DIT QUE LES TROUPES POUSSENT UNE GRANDE FOULE DE MANIFESTANTS À L’EST DE CHANGANJIE. BIEN QUE CES TROUPES NE SEMBLENT PAS TIRER SUR LA FOULE, UN OFFICIER RAPPORTE DES TIRS DERRIÈRE LES TROUPES VENANT DE LA PLACE.

La place étant enfin dégagée, le mouvement de protestation des étudiants s’est dissipé.

Mise à jour (5 juin)

Peter Lee, alias Chinahand, était sur le terrain. Il vient de publier son récit de témoin oculaire écrit à cette époque.

Les services secrets occidentaux ont fait sortir clandestinement quelque 800 des dirigeants de leur « révolution de la couleur », a rapporté le Financial Times :

Beaucoup sont allés d'abord en France, mais la plupart sont allés aux États-Unis pour des bourses dans les universités de l'Ivy League.
 
Les missions d’exfiltration aidées par le MI6, le service de renseignement secret du Royaume-Uni, et la CIA, disposaient, selon de nombreux témoignages, de dispositifs de brouillage, de signalisation infrarouge, de lunettes de vision nocturne et d’armes.

Fin de mise à jour

On ignore combien de personnes sont mortes lors de la manifestation.
Les chiffres varient entre des dizaines et plusieurs centaines. Il n’y a
aucune preuve que les nombres les plus élevés sont corrects. On ignore
également combien de victimes étaient des soldats ou combien étaient des
manifestants violents ou des passants innocents.

Le New York Times utilise le 30e anniversaire des incidents du 4 juin pour promouvoir à nouveau une scène interprétée comme une résistance civile réussie.

Il est devenu un symbole mondial de liberté et de défi, immortalisé par des photos, des émissions de télévision, des affiches et des t-shirts.
 
Trois décennies après que l'armée chinoise eut écrasé les manifestations sur la place Tiananmen, le "Tank Man" - la personne qui affronta hardiment un convoi de chars déboulant sur Beijing avenue - est toujours aussi mystérieux.

Mais l’homme était-il vraiment un héros ? On ignore ce que l’homme voulait réellement ou s’il participait même aux manifestations :

Selon l’homme qui a pris la photo, le photographe de l’AP, Jeff Widener, la photo date du 5 juin, au lendemain de l’incident de la place Tiananmen. Les chars se sont éloignés de la place et non pas vers celle-ci. Ils ont été bloqués non pas par un étudiant, mais par un homme portant un sac de shopping qui traversait la rue et qui avait choisi de jouer au plus fin avec les chars qui partaient. Le char de tête avait fait tout son possible pour ne pas le blesser.

La vidéo plus longue du face à face avec le tank  – éteignez la musique horrible – montre que l’homme a parlé avec le commandant du char qui n’essaye pas de le forcer à partir. La scène se termine au bout de deux minutes lorsque des passants civils disent finalement à l’homme de se déplacer. Le NYT écrit également :

Mais plus récemment, le gouvernement s'est efforcé d'éliminer la mémoire de Tank Man, en censurant ses images en ligne et en punissant ceux qui l'ont évoqué. ...
 
À la suite de la campagne du gouvernement, de nombreux Chinois, surtout les plus jeunes, ne reconnaissent pas son image.

A quoi Carl Zha, qui voyage actuellement en Chine et parle la langue, répond :

Carl Zha @CarlZha - 15h23 utc - 4 juin 2019
 
Pour la petite histoire, tout le monde en Chine est au courant de ce qui s’est passé le 4 juin 1989. Le gouvernement chinois leur rappelle chaque année en augmentant la censure aux environs de l'anniversaire. Les reporters occidentaux qui affirment que les Chinois ne savent pas sont stupides / sans intelligence ou délibérément trompeurs

En fait, cela s'applique à la Chine en général. Je ne sais tout simplement pas si les reporters occidentaux sont aussi stupides ou délibérément trompeurs. Je pensais que les gens ne pouvaient pas être aussi stupides mais je suis constamment surpris ...

et

Carl Zha @CarlZha - 15:42 utc - 4 juin 2019
 
Cette image a été partagée dans l'un des groupes Wechat dans lequel j'étais aujourd'hui. Oui, tout le monde a compris la référence

Carl recommande le film en deux parties, The Gate To Heavenly Peace (vidéo), comme le meilleur documentaire sur les manifestations de la place Tiananmen. Il explore le contexte politique et social de l’incident et inclut de nombreuses voix et scènes originales.

Moon of Alabama

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone


[Source : Le Grand Soir]

Tienanmen 20 ans après

Par Domenico LOSURDO

Ces
jours ci la grande presse d’ « information » s’emploie à rappeler le
vingtième anniversaire du « massacre » de la place Tienanmen. Les
évocations « émues » des événements, les interviews des « dissidents »
et les éditoriaux « indignés », les multiples articles qui se succèdent
et se préparent visent à couvrir la République Populaire Chinoise
d’infamie perpétuelle, et à rendre un hommage solennel à la
civilisation supérieure de l’Occident libéral. Mais qu’est-il réellement
advenu il y a vingt ans ?

En
2001 furent publiés et traduits, ensuite, dans les principales langues
du monde ce qu’on a appelé les Tienanmen Papers qui, si l’on en croit
les déclarations de ceux qui les ont présentés, reproduisent des
rapports secrets et des procès-verbaux réservés, du processus
décisionnel qui a débouché sur la répression du mouvement de
contestation. Livre qui, toujours selon les intentions de ses promoteurs
et éditeurs, devrait montrer l’extrême brutalité d’une direction
(communiste) qui n’hésite pas à réprimer une protestation « pacifique »
dans un bain de sang. Si ce n’est qu’une lecture attentive du livre en
question finit par faire émerger un tableau bien différent de la
tragédie qui se joua à Pékin entre mai et juin 1989.

Lisons quelques pages ça et là  :

Plus
de cinq cents camions de l’armée ont été incendiés au même moment à des
dizaines de carrefours […] Sur le boulevard Chang’an un camion de
l’armée s’est arrêté à cause d’un problème de moteur et deux cents
révoltés ont assailli le conducteur en le tabassant à mort […] Au
carrefour Cuiwei, un camion qui transportait six soldats a ralenti pour
éviter de heurter la foule. Un groupe de manifestants a alors commencé
à lancer des pierres, des cocktails Molotov et des torches contre
celui-ci, qui à un moment a commencé à s’incliner du côté gauche car un
de ses pneus avait été crevé par des clous que les révoltés avaient
répandus. Les manifestants ont alors mis le feu à des objets qu’ils ont
lancé contre le véhicule, dont le réservoir a explosé. Les six soldats
sont tous morts dans les flammes.

Non seulement l’on a eu recours à la violence mais parfois ce sont des armes surprenantes qui sont utilisées :

Une
fumée vert-jaune s’est élevée de façon subite à une extrémité d’un
pont. Elle provenait d’un blindé endommagé qui était ensuite lui-même
devenu un élément du blocus routier […] Les blindés et les chars
d’assaut qui étaient venus déblayer la route n’ont rien pu faire d’autre
que de se retrouver en file à la tête du pont. Tout d’un coup un jeune
est arrivé en courant, a jeté quelque chose sur un blindé et a pris la
fuite. Quelques secondes après on a vu sortir la même fumée vert-jaune
du véhicule, tandis que les soldats se traînaient dehors, se couchaient
par terre sur la route, et se tenaient la gorge en agonisant. Quelqu’un a
dit qu’ils avaient inhalé du gaz toxique. Mais les officiers et les
soldats, malgré leur rage sont arrivés à garder le contrôle d’eux-mêmes.

Ces
actes de guerre, avec recours répété à des armes interdites par les
conventions internationales, croisent des initiatives qui laissent
encore plus penseurs : comme la « contrefaçon de la couverture du
« Quotidien du peuple » .

Du côté opposé, voyons les directives
imparties par les dirigeants du parti communiste et du gouvernement
chinois aux forces militaires chargées de la répression :

S’il
devait arriver que les troupes subissent des coups et blessures
jusqu’à la mort, de la part des masses obscurantistes, ou si elles
devaient subir l’attaque d’éléments hors-la-loi avec des barres de fer,
des pierres ou des cocktails Molotov, elles doivent garder leur contrôle
et se défendre sans utiliser les armes. Les matraques seront leurs
armes d’autodéfense et les troupes ne doivent pas ouvrir le feu contre
les masses. Les transgressions seront immédiatement punies.

S’il
faut en croire le tableau tracé dans un livre publié et promu par
l’Occident, ceux qui donnent des preuves de prudence et de modération ne
sont pas les manifestants mais plutôt l’Armée Populaire de Libération !

Le
caractère armé de la révolte devient plus évident les jours suivants.
Un dirigeant de premier plan du parti communiste va attirer l’attention
sur un fait extrêmement alarmant : « Les insurgés ont capturé des
blindés et y ont monté des mitrailleuses, dans le seul but de les
exhiber ». Se limiteront-ils à une exhibition menaçante ? Et pourtant,
les directives imparties par l’armée ne subissent pas de changement
substantiel : « Le Commandement de la loi martiale tient à ce qu’il soit
clair pour toutes les unités qu’il est nécessaire de n’ouvrir le feu
qu’en dernière instance » .
Même l’épisode du jeune manifestant qui bloque un char d’assaut avec son
corps, célébré en Occident comme un symbole de l’héroïsme non-violent
en lutte contre une violence aveugle et sans discrimination, est perçu
par les dirigeants chinois, toujours à en croire le livre maintes fois
cité, dans une grille de lecture bien diverse et opposée :

Nous
avons tous vu les images du jeune homme qui bloque le char d’assaut.
Notre char a cédé le pas de nombreuses fois, mais le jeune restait
toujours là au milieu de la route, et même quand il a tenté de grimper
dessus, les soldats se sont retenus et n’ont pas tiré sur lui. Ce qui en
dit long ! Si les militaires avaient fait feu, les répercussions
auraient été très différentes. Nos soldats ont suivi à la perfection les
ordres du Parti central. Il est stupéfiant qu’ils soient arrivés
à maintenir le calme dans une situation de ce genre !

Le
recours de la part des manifestants à des gaz asphyxiants ou toxiques,
et, surtout, l’édition pirate du « Quotidien du peuple » démontrent
clairement que les incidents de la Place Tienanmen ne sont pas une
affaire exclusivement interne à la Chine. D’autres détails ressortent
du livre célébré en Occident : « « Voice of America’ a eu un rôle
proprement peu glorieux dans sa façon de jeter de l’huile sur le feu » ;
de façon incessante, elle « diffuse des nouvelles sans fondements et
pousse aux désordres ». De plus : « D’Amérique, de Grande-Bretagne et de
Hong Kong sont arrivés plus d’un million de dollars de Hong Kong. Une
partie des fonds a été utilisée pour l’achat de tentes, nourritures,
ordinateurs, imprimantes rapides et matériel sophistiqué pour les
communications » .

Ce que visaient l’Occident et les Etats-Unis
nous pouvons le déduire d’un autre livre, écrit par deux auteurs
étasuniens fièrement anti-communistes. Ceux-ci rappellent comment
à cette période Winston Lord, ex-ambassadeur à Pékin et conseiller de
premier plan du futur président Clinton, n’avait de cesse de répéter que
la chute du régime communiste en Chine était « une question de semaines
ou de mois ». Cette prévision apparaissait d’autant plus fondée que se
détachait, au sommet du gouvernement et du Parti, la figure de Zhao
Ziyang, qui -soulignent les deux auteurs étasuniens- est à considérer
« probablement comme le leader chinois le plus pro-américain de
l’histoire récente » .

Ces jours ci, dans un entretien avec le
« Financial Times », l’ex-secrétaire de Zhao Ziyang, Bao Tong, aux
arrêts domiciliaires à Pékin, semble regretter le coup d’Etat manqué
auquel aspiraient des personnalités et des cercles importants en Chine
et aux USA, en 1989, tandis que le « socialisme réel » tombait en
morceaux : malheureusement, « pas un seul soldat n’aurait prêté
attention à Zhao » ; les soldats « écoutaient leurs officiers, les
officiers leurs généraux et les généraux écoutaient Den Xiaoping » .

Vus
rétrospectivement, les événements qui se sont passés il y a vingt ans
Place Tienanmen se présentent comme un coup d’Etat manqué, et une
tentative échouée d’instauration d’un Empire mondial prêt à défier les
siècles…

D’ici peu va arriver un autre anniversaire. En décembre
1989, sans même avoir été précédés d’une déclaration de guerre, les
bombardiers étasuniens se déchaînaient sur Panama et sa capitale. Comme
il en résulte de la reconstruction d’un auteur – encore une fois –
étasunien, des quartiers densément peuplés furent surpris en pleine nuit
par les bombes et les flammes ; en très grande partie, ce furent des
« civils, pauvres et à la peau foncée » qui perdirent la vie ; plus de
15.000 personnes se retrouvèrent sans toit ; il s’agit en tout cas de l’
« épisode le plus sanglant » de l’histoire du petit pays. On peut
prévoir facilement que les journaux engagés à répandre leurs larmes sur
la Place Tienanmen voleront très au dessus de l’anniversaire de Panama,
comme d’ailleurs cela s’est produit toutes ces dernières années. Les
grands organes d’ « information » sont les grands organes de sélection
des informations, et d’orientation et de contrôle de la mémoire.

Domenico Losurdo

Références bibliographiques :

Jamil Anderlini 2009
« Thanks were roaring and bullets flying », in « Financial Times », p. 3 (« Life and Arts » )

Richard Bernstein, Ross H. Munro 1997
The coming Conflict with China, Knopf, New York

Kevin Buckley 1991
Panama. The Whole Story, Simon & Schuster, New York

Andrew J. Nathan, Perry Link (éditeurs) 2001
The Tienanmen Papers (2001), traduction italienne de Michela Benuzzi et alt. Tienanmen, Rizzoli, Milan

Reçu de l’auteur et traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
Article paru lundi 1er juin 2009 sur le blog de l’auteur :
http://www.domenicolosurdoblogtienanmen.blogspot.com/
URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/tienanmen-20-ans-apres.html




Les vraies raisons pour lesquelles nous n’avons pas encore eu la divulgation complète

[Source : https://elishean-portesdutemps.com]

Transmis par Chris Thompson

Premièrement, j’aimerais souligner que de nombreux gouvernements
importants, y compris les gouvernements britannique, australien et
russe, ont rendu leurs informations sur les ovnis entièrement à la
disposition du public… le public ne peut simplement pas être dérangé par
les procédures juridiques nécessaires d’accéder à cette information.

Pour ce qui est des médias qui ont accès à cette information… eh
bien, qui a dit le contraire? Mais les médias (à l’exception de Youtube)
sont contrôlés par les Illuminati, et les Illuminati conspirent avec
des extraterrestres diaboliques pour asservir la race humaine.

Les médias nieront donc toujours l’existence des extraterrestres (les
Illuminati ne veulent pas que vous sachiez ce qu’ils font).

La NASA (l’anagramme signifie vraiment Jamais une réponse directe) était au courant de la possibilité d’une vie extraterrestre avant de voir la moindre preuve, et a décidé à l’avance que si elle découvrait une telle preuve, elle la cacherait. Leur raisonnement était le suivant:

« Les archives anthropologiques contiennent de nombreux exemples de sociétés, sûres de leur place dans l’univers, qui se sont désintégrées lorsqu’elles ont dû s’associer à des sociétés auparavant inconnues, exposant des idées différentes et des modes de vie différents.
D’autres, qui ont survécu à une telle expérience, l’ont généralement fait en payant le prix des changements de valeurs, d’attitudes et de comportements.« 

Voici une citation de la page 215 du rapport Brookings, sur laquelle
la charte originale de la NASA était fondée. Ce que le rapport (du moins
cette partie) dit en gros, c’est que la découverte d’extraterrestres,
ou même leurs artefacts, pourrait provoquer la fin de la civilisation
telle que nous la connaissons. Personnellement, je n’y crois pas, mais
c’est ce que pense la NASA.

Leur raisonnement est erroné, car il semble basé sur la
«désintégration» de la société amérindienne, après avoir été exposée aux
colons européens. L’erreur dans cette logique est que lorsque les
Européens sont venus en Amérique, ils sont venus en envahisseurs et en
conquérants. Ce n’était pas un simple savoir des Européens et leur
technologie supérieure, qui a détruit la société des Indiens d’Amérique.
Ce sont les envahisseurs européens qui utilisent leur technologie
supérieure (armes à feu) pour tuer délibérément les Indiens et les
terroriser jusqu’à se soumettre, ce qui détruit leur culture.

Il est même exagéré d’affirmer que leur culture a été «détruite», car
dans de nombreuses petites villes ayant des réserves aux États-Unis, la
culture amérindienne subsiste malgré les efforts résolus déployés pour
la détruire (par diverses méthodes) pendant des centaines d’années.

Le simple fait de savoir que les extraterrestres existent ne nous
fera pas de mal, et rien ne prouve que, lorsque les extraterrestres
choisiront de se révéler à nous, ils viendront en conquérants et
envahisseurs, comme l’ont fait les colons européens de l’Amérique.

Des centaines de films hollywoodiens décrivant les extra-terrestres comme des conquérants et des envahisseurs ne sont pas une preuve , c’est bien ce à quoi ils ressemblent. La NASA semble coupable d’être anthropomorphisants : de les accuser de penser comme les humains. La NASA semble supposer que, parce que nous (humains) avons utilisé notre technologie supérieure pour conquérir, les extraterrestres doivent faire de même. Mais cette hypothèse doit reposer sur l’ hypothèse supplémentaire selon laquelle les ET n’ont pas déjà la technologie pour nous conquérir. Sinon, nous devons nous demander: si les extraterrestres veulent nous conquérir et qu’ils ont la technologie, pourquoi ne l’ont-ils pas déjà fait?

Et c’est précisément la question que nous devrions nous poser avant
de partir en supposant que les extraterrestres ont des intentions
hostiles à notre égard. Chaque livre que j’ai lu sur les ET (et j’en ai
lu des dizaines) suggère que certains ET ont des technologies, voire des
millions d’années devant nous, et si cela est vrai, ils auraient pu
conquérir notre planète à tout moment. Une civilisation âgée d’un
million d’années seulement (étant donné que l’univers a 15 milliards
d’années, il est fort possible, sinon probable, que de nombreuses
civilisations de ce type existent) aurait facilement pu conquérir la
Terre il y a des centaines de milliers d’années, lorsque nos ancêtres
n’étaient que des hommes des cavernes, incapables de résister de quelque
manière que ce soit. Mais ils n’ont pas et ils n’ont pas, donc il n’y a
aucune raison de supposer qu’ils le feront.

Pensez-vous vraiment qu’ils se retiennent parce qu’ils ont peur de
nous? De notre technologie d’armes? N’avez-vous pas lu la partie où j’ai
dit que leur technologie avait des milliers, voire des millions
d’années devant nous? Des films comme Independence Day , qui
représentent des êtres humains ayant une chance de se défendre, contre
une invasion extraterrestre, sont complètement irréalistes. Dans le cas
d’une véritable invasion de l’ET, nous aurions autant de chances de
riposter que les hommes des cavernes auraient contre les armes
nucléaires. La seule chose qui empêche les ET de nous envahir, c’est
qu’ils ne veulent pas .

Ainsi, l’argument de la NASA contre la divulgation de sa connaissance
des extraterrestres au public est sans fondement, mais tant qu’ils s’y
accrocheront, la NASA ne dira jamais au public la vérité sur les
extraterrestres.

Mais les véritables moteurs de ce complot de négation sont le pouvoir et l’argent.

Quiconque a accès aux technologies ET et contrôle ces technologies, a
le pouvoir sur ceux qui n’en ont pas, et peut gagner de l’argent en
limitant l’accès des autres à ces technologies. Les Illuminati ont des
technologies de contrôle mental (fournies par leurs alliés ET), mais
bien sûr, ils ne veulent pas que nous sachions à ce sujet, car si
suffisamment de gens le faisaient, sachez que ce serait une menace pour
le pouvoir des Illuminati et leurs projets de domination mondiale.

De même, les Illuminati possèdent une importante flotte de véhicules
de reproduction extraterrestres (antirétroviraux, fabriqués à partir de
vaisseaux spatiaux extraterrestres capturés, et indiscernables de la
réalité, à moins que vous ne regardiez de très près), mais si
suffisamment de gens le savaient, ils ne pourraient jamais utiliser ces
ARV pour mettre en scène une fausse invasion extraterrestre de la Terre.

Les Illuminati préparent une telle attaque sous un faux drapeau
depuis des décennies afin de créer une telle panique que la race humaine
souscrira à un gouvernement Un Monde Mondial, qui sera, bien sûr, contrôlé par les Illuminati.

Le jeu final des Illuminati consiste à organiser une invasion de la
Terre sous un faux drapeau «étranger», afin qu’ils puissent unir tous
les gouvernements et toutes les armées du monde sous le règne des
Illuminati. Si les Illuminati peuvent nous conditionner à considérer les
extraterrestres comme des envahisseurs «extraterrestres» diaboliques,
même s’ils les décrivent comme tels à travers des films, il est peu
probable que nous remettions en question la réalité d’une invasion
fausse (extraterrestre) Illuminati.

Les Illuminati pouvaient poursuivre «l’invasion» aussi longtemps
qu’ils le souhaitaient, en utilisant leur flotte d’ARV pour attaquer de
malheureux civils dans le monde entier. Parce que les antirétroviraux
sont indissociables du véritable artisanat extraterrestre (sauf pour
ceux qui ont des connaissances initiales), la plupart des gens seraient
trompés et imploreraient les Illuminati de les sauver. Les Illuminati
auraient ainsi le contrôle des deux côtés de cette «guerre»: l’armée de
la Terre unie (ou une telle entité) et les «envahisseurs
extraterrestres», et ils pourraient continuer la guerre aussi longtemps
que cela conviendrait. Ce but étant de terroriser la majorité humaine
sans méfiance, afin qu’ils acceptent les Illuminati (peut-être en
s’appelant désormais Gouvernement de la Terre Unie; ils ne s’appellent
jamais de leur vrai nom) comme des sauveurs et des dirigeants, sans
aucun doute.

Les Illuminati ont d’autres motifs, sinistres, de s’assurer que vous
ne découvrez jamais les technologies extraterrestres qu’ils possèdent.
Les engins ET sont alimentés par l’énergie du point zéro: une source d’énergie renouvelable, illimitée, propre, qui éliminerait complètement le besoin de combustibles fossiles.

Pire encore (du point de vue des Illuminati), les générateurs Zero
Point pourraient être fabriqués à partir de matériaux aussi bon marché
et couramment disponibles que n’importe qui pourrait en fabriquer un
dans leur arrière-cour (s’ils savaient seulement comment assembler les
matériaux de manière correcte).

Une connaissance et une utilisation généralisées de la
technologie Zero Point signifieraient la fin de l’industrie des
combustibles fossiles et de la domination du monde Illuminati, via le
contrôle de l’approvisionnement énergétique mondial.

Les Illuminati feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que cela
ne se produise pas. Et leur pouvoir est considérable. L’industrie des
combustibles fossiles (que possèdent les Illuminati) représente environ
600 billions de dollars dans le monde. 600 trillions de dollars achètent
beaucoup de pouvoir pour corrompre et faire taire toute personne qui
menace de révéler une énergie de zéro point au monde.

Si jamais vous construisez votre propre dispositif d’énergie
sur-unité (sur-unité signifie que l’appareil produit plus d’énergie
qu’il n’en consomme ), soyez très attentif à qui vous en parlez. Si les
Illuminati le découvrent, ils pourraient vous proposer de vous acheter.
Ils offriraient assez d’argent pour vous préparer à la vie et, comme on
pouvait s’y attendre, cela fonctionne pour la plupart des gens. C’est
pourquoi l’Office américain des brevets a plus de 5 000 brevets sur les
technologies énergétiques à l’unité excessive… aucune dont ont été mis
en service. Les Illuminati achètent votre technologie pour pouvoir la
breveter et l’enterrer.

Dieu nous en préserve, il devrait toujours tomber entre de bonnes mains: les mains de quelqu’un qui pourrait l’utiliser pour libérer le monde de l’industrie des fossiles.

Mais si vous étiez cette personne, et vous a fait avoir une vision de mettre fin à des combustibles fossiles et fournir de l’ énergie propre, gratuite pour tous. Et si vous n’étiez pas disposé à vendre votre vision, peu importe combien d’ argent vous a été offert? Ensuite, les Illuminati détruiraient votre atelier, votre technologie et toutes vos recherches (généralement en le brûlant). Ils pourraient vous tabasser, ou même vous emmener pour la torture. Si rien de tout cela ne suffisait pour vous faire taire, ils pourraient menacer votre famille et vos amis et même répondre à ces menaces. Si même cela ne vous empêchait pas, ils vous tueraient. Il existe une longue liste de scientifiques qui ont «disparu» et dont les ateliers ont été incendiés après avoir créé des dispositifs de sur-unité.

Une autre technologie, qui pourrait changer le monde autant que l’énergie du point zéro, est l’anti-gravité (mise au point à partir de systèmes de propulsion d’engins spatiaux ET).

Un navire anti-gravité conçu par l’homme serait comme une véritable
soucoupe volante ET: fonctionnant aussi bien pour les voyages dans
l’atmosphère terrestre que pour les voyages interplanétaires ou les
voyages inter-stellaires. L’utilisation généralisée de cette technologie
rendrait les véhicules à roues obsolètes, mettrait l’industrie
automobile (en grande partie détenue par Illuminati) à la faillite, et
porterait un coup fatal à l’industrie des carburants fossiles.

Les avantages pour la race humaine seraient un voyage quasi instantané d’un point de la Terre à un autre point de la Terre; la possibilité de voyager entre les planètes en quelques secondes (parce que les entraînements anti-gravité permettent le déplacement FTL); voyager entre les étoiles en quelques minutes; et voyager entre les galaxies en heures.

Pouvez-vous imaginer ce que serait le monde si une telle technologie était disponible pour l’ être humain moyen … pas seulement une poignée de riches? Les Illuminati peuvent l’imaginer, et c’est leur pire cauchemar… ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher que cela ne se produise.

Voici pourquoi.

Si tout le monde avait accès à sa propre soucoupe volante, les humains se répandraient très rapidement dans la galaxie. Nous ne serions plus limités à une seule planète, ce qui empêcherait les Illuminati de nous contrôler: si nous n’aimions pas les planètes sous le contrôle des Illuminati, nous pourrions simplement aller sur d’autres planètes; peut-être même commencer nos propres colonies sur d’autres planètes ou astéroïdes. Un voyage FTL (plus rapide que la lumière) mettrait des milliers de planètes et d’astéroïdes à portée de main. Et toutes les ressources de ces planètes et astéroïdes seraient également facilement accessibles.

Nous aurions une liberté illimitée, avec une abondance infinie: les
ressources de l’ univers entierà notre disposition. Il n’y aurait plus
besoin d’argent, ce qui est le principal moyen des Illuminati de nous
contrôler depuis des milliers d’années. Si nous pouvions briser cette
chaîne, nous serions libérés des Illuminati pour toujours.

Le meilleur de tous, si nous avions le voyage FTL, nous pourrions
enfin prendre notre place légitime dans la société intergalactique,
parmi toutes les races extraterrestres bienveillantes qui attendent
depuis si longtemps que nous les rejoignions. Si leurs civilisations ont
des milliers, voire des millions d’années d’avance sur les nôtres,
alors certaines d’entre elles pourraient posséder des empires
galactiques s’étendant sur des milliers de planètes. Avec ces êtres
comme alliés et partenaires commerciaux, nous aurions vraiment une
abondance infinie et une liberté infinie, en tant qu’espèce,
d’apprendre, de grandir et d’explorer. Liberté, en tant qu’individus, de
vivre notre vie comme bon nous semble , sans que les Illuminati (sous
l’apparence de gouvernements, de banques, de sociétés et de sociétés du
secteur des énergies fossiles et de l’énergie) ne nous disent quoi
faire.

Mais, comme je l’ai dit, c’est le pire cauchemar des Illuminati. Pourquoi pensez-vous qu’ils ne permettent pas de voyager dans l’espace? Pourquoi pensez-vous que nous ne sommes pas encore allés sur Mars? Pourquoi pensez-vous que nous ne sommes même pas retournés sur la Lune depuis 50 ans ?!

C’est simple. Tant que nous sommes confinés à une seule planète , les
Illuminati peuvent nous contrôler, comme des moutons dans un enclos. Je
pense que nous sommes prêts à sortir de cette plume (depuis des
décennies, en fait) et à devenir une course étoilée. Mais nous devons
d’abord trouver un moyen de retirer la botte des Illuminati de notre
gorge collective.

https://medium.com/we-are-not-alone-the-disclosure-lobby/the-real-reasons-we-havent-had-full-disclosure-yet-67402c76f74a

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Copyright les Hathor © Elishean/2009-2019/ Aux Portes du Temps




Note sur les Dossiers du blogue

Les dossiers traités dans le blogue (sur les Vaccins, la 5G, les implants RFID…) ne proposent pas d’articles qui présentent la version officielle déjà largement diffusée dans les médias dominants (ou « mainstream »). Cette version officielle des défenseurs du Système se réfugie souvent derrière le politiquement correct, le bien-pensant, la pensée unique ou la science matérialiste biaisée par les intérêts politico-financiers. Elle tend à traiter de « complotistes » ceux qui la remettent en question ou qui proposent des points de vue alternatifs, même lorsque ces derniers sont basés sur des faits directement observés dans l’entourage immédiat ou sur l’expérience personnelle (notamment en ce qui concerne les vaccins et les effets des ondes pulsées) ou même lorsqu’ils sont appuyés sur un grand nombre d’études et de recherches indépendantes.





120 ans d’alerte climatique

4 octobre 2019. Les scientifiques en quête de financement et les journalistes en quête d’audience sont d’accord: la panique se vend.

« Le refroidissement global va nous tuer tous! » « Non, attendez: le réchauffement climatique va nous tuer tous! »

Tout ce qui manque, c’est un va-et-vient de «Tais-toi!», «Non, tais-toi!», Réservé à ceux qui doutent de la nécessité de la panique.

C’est l’essentiel d’une étonnante chronologie des 120 dernières années de peur du climat, assemblée par butnowyouknow.net et reproduite par l’estimable Anthony Watts dans Wattsupwiththat, qui la met à jour aujourd’hui. C’est vraiment ahurissant:

1895 – Les géologues pensent que le monde pourrait être à nouveau gelé – New York Times, février 1895

1902 – «Les glaciers en voie de disparition… se détériorent lentement, avec une persistance qui signifie leur annihilation finale… un fait scientifique… disparaît sûrement.» – Los Angeles Times

1912 – Le professeur Schmidt nous met en garde contre l’ère de la glace qui s’empace – New York Times, octobre 1912

1923 – «Un scientifique dit que la glace arctique va anéantir le Canada» – Professeur Gregory de l’Université Yale, représentant américain au Congrès scientifique pan-pacifique, – Chicago Tribune

1923 – « Les découvertes des changements de la chaleur du soleil et l’avancée des glaciers au sud ces dernières années ont donné lieu à des hypothèses sur la possible apparition d’un nouvel âge glaciaire » – Washington Post

1924 – MacMillan signale des signes d’un nouvel âge glaciaire – New York Times, 18 septembre 1924

1929 – «La plupart des géologues pensent que le monde se réchauffe et qu’il continuera de se réchauffer» – Los Angeles Times, dans Une nouvelle ère glaciaire?

1932 – «Si ces choses sont vraies, il est évident que nous devons donc basculer à l’ère glaciaire» – The Atlantic magazine, This Cold, Cold World

1933 – L’Amérique dans le plus long sort de chaleur depuis 1776; La ligne de température enregistre une hausse de 25 ans – New York Times, le 27 mars 1933

1933 – «… tendance généralisée et persistante au climat plus chaud… Notre climat change-t-il?» – Federal Weather Bureau «Monthly Weather Review».

1938 – Le réchauffement de la planète, causé par l’homme qui réchauffe la planète avec du dioxyde de carbone, « aura probablement plusieurs effets bénéfiques sur l’homme, outre la fourniture de chaleur et d’électricité. » – Journal trimestriel de la Société royale de météorologie

1938 – «Les experts déconcertent la montée du mercure depuis 20 ans… Chicago figure au premier rang des milliers de villes du monde touchées par une mystérieuse tendance à la hausse du climat au cours des deux dernières décennies» – Chicago Tribune

1939 – «Les gaufriers qui prétendent que les hivers étaient plus durs quand ils étaient garçons ont tout à fait raison… les hommes du temps ne doutent pas que le monde se réchauffe au moins pour le moment» – Washington Post

1952 – «… nous avons appris que le monde se réchauffait depuis un demi-siècle» – New York Times, 10 août 1962

1954 – “… les hivers deviennent plus doux, les étés sont plus secs. Les glaciers se retirent et les déserts grandissent »- US News and World Report

1954 – Climat: la chaleur peut être annulée – Fortune Magazine

1959 – «Les conclusions sur l’Arctique appuient en particulier la théorie de la hausse des températures dans le monde» – New York Times

1969 – «… la banquise arctique s’amincit et que l’océan au pôle Nord pourrait devenir une mer ouverte dans une décennie ou deux» – New York Times, 20 février 1969

1969 – « Si j’étais un joueur, je prendrais même de l’argent que l’Angleterre n’existerait pas en l’an 2000 » – Paul Ehrlich (alors qu’il prédit maintenant la fin du réchauffement climatique, cette citation ne reçoit qu’une mention honorable, car il parlait de son folle peur de la surpopulation)

1970 – «… contrôlez bien vos longs clients, les ennemis du froid – le pire est peut-être à venir… il n’ya aucun soulagement à voir» – Washington Post

1974 – Le refroidissement global des quarante dernières années – Time Magazine

1974 – « Les cassandres climatologiques sont de plus en plus inquiets, car les aberrations climatiques qu’ils étudient pourraient être le signe avant-coureur d’un autre âge de glace » – Washington Post

1974 – «En ce qui concerne la tendance au refroidissement actuel, un certain nombre de climatologues renommés ont conclu qu’il s’agissait d’une très mauvaise nouvelle» – magazine Fortune, lauréat du prix Science Writing Award de l’American Institute of Physics pour son analyse du danger

1974 – «… les faits du changement climatique actuel sont tels que les experts les plus optimistes attribueraient presque avec certitude une perte majeure des récoltes… des morts massives de faim, et probablement d’anarchie et de violence» – New York Times
Les cassandres deviennent de plus en plus appréhensibles, car les aberrations climatiques qu’elles étudient pourraient être le signe avant-coureur d’un autre âge glaciaire.

1975 – Les scientifiques se demandent pourquoi le climat mondial change; Un refroidissement majeur largement considéré comme inévitable – New York Times, 21 mai 1975

1975 – «La menace d’une nouvelle ère glaciaire doit désormais coïncider avec la guerre nucléaire en tant que source probable de mortalité et de misère massives pour l’humanité», Nigel Calder, rédacteur en chef du magazine New Scientist, dans un article de l’International Wildlife Magazine

1976 – «Même les fermes américaines peuvent être frappées par une tendance au refroidissement» – US News and World Report

1981 – Réchauffement de la planète – «d’une ampleur presque sans précédent» – New York Times

1988 – Je voudrais tirer trois conclusions principales. Premièrement, la Terre est plus chaude en 1988 qu’à tout autre moment dans l’histoire des mesures instrumentales. Deuxièmement, le réchauffement climatique est maintenant suffisamment important pour que nous puissions attribuer avec un degré de confiance élevé une relation de cause à effet à l’effet de serre. Et troisièmement, nos simulations climatiques informatiques indiquent que l’effet de serre est déjà suffisamment important pour commencer à affecter la probabilité d’événements extrêmes, tels que les vagues de chaleur estivale. – Jim Hansen, témoignage de juin 1988 devant le Congrès, voir Sa citation ultérieure et l’objection de son supérieur hiérarchique pour le contexte.

1989 – «D’un côté, en tant que scientifiques, nous sommes éthiquement liés à la méthode scientifique, promettant en fait de dire la vérité, toute la vérité et rien d’autre – ce qui signifie que nous devons inclure tous les doutes, les mises en garde, les si ands et mais. D’autre part, nous ne sommes pas seulement des scientifiques mais aussi des êtres humains. Et comme la plupart des gens, nous aimerions voir le monde meilleur, ce qui, dans ce contexte, signifie que nous travaillons à réduire le risque de changement climatique potentiellement désastreux. Pour ce faire, nous avons besoin d’un large soutien afin de capter l’imagination du public. Cela implique bien sûr d’obtenir une couverture médiatique abondante. Nous devons donc proposer des scénarios effrayants, faire des déclarations simplifiées et dramatiques et faire peu de place aux doutes que nous pourrions avoir. Cette «double contrainte éthique» dans laquelle nous nous trouvons fréquemment ne peut être résolue par aucune formule. Chacun de nous doit décider quel est le bon équilibre entre l’efficacité et l’honnêteté. J’espère que cela signifie être les deux. »- Stephen Schneider, auteur principal du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, magazine Discover, octobre 1989

1990 – «Nous devons surmonter le problème du réchauffement climatique. Même si la théorie du réchauffement de la planète est fausse, nous agirons correctement – en termes de politique économique et de politique environnementale »- Sénateur Timothy Wirth.

1993 – «De nombreux scientifiques craignent que les changements climatiques mondiaux ne modifient les schémas de température et de précipitations, avec des conséquences incertaines pour l’agriculture.» – US News and World Report

1998 – Peu importe si la science [du réchauffement climatique] est totalement fausse. . . le changement climatique [offre] la plus grande opportunité de justice et d’égalité dans le monde. »- Christine Stewart, ministre canadienne de l’Environnement, Calgary Herald, 1998

2001 – « Les scientifiques ne doutent plus que le réchauffement climatique se produise et presque personne ne conteste le fait que les humains sont au moins en partie responsables. » – Time Magazine, lundi 9 avril 2001

2003 – L’accent mis sur les scénarios extrêmes aurait peut-être été approprié à un moment donné, alors que le public et les décideurs étaient relativement peu conscients du problème du réchauffement planétaire, et que des sources d’énergie telles que les «carburants de synthèse», le pétrole de schiste et les sables bitumineux faisaient l’objet d’une attention soutenue »- Jim Hansen, militant de la NASA pour le réchauffement de la planète, pouvons-nous désamorcer la bombe à retardement du réchauffement de la planète ?, 2003

2006 – «Je pense qu’il est approprié d’avoir une surreprésentation d’exposés factuels sur son dangerosité, comme prétexte pour ouvrir l’auditoire à l’écoute des solutions proposées et à quel point nous espérons résoudre ce problème. cette crise. »- Al Gore, magazine Grist, mai 2006

2006 – «Il n’est pas question de savoir si la terre s’est réchauffée au cours du siècle dernier. La terre se réchauffe ou se refroidit constamment, au moins de quelques dixièmes de degré… »- Richard S. Lindzen, professeur de météorologie Alfred P. Sloan au MIT
2006 – «Ce que nous avons fondamentalement oublié, c’est la science de l’école primaire. Le climat change toujours. Il fait toujours… réchauffer ou refroidir, il n’est jamais stable. Et s’il était stable, ce serait réellement intéressant du point de vue scientifique car ce serait la première fois depuis quatre milliards et demi d’années. »- Phil Stott, professeur émérite de biogéographie à l’Université de Londres.
2006 – «Depuis 1895, les médias ont alterné entre les alarmes de refroidissement global et les alarmes de réchauffement au cours de quatre périodes distinctes qui se chevauchent parfois. De 1895 aux années 1930, les médias ont colporté un âge de glace à venir. De la fin des années 1920 aux années 1960, ils ont mis en garde contre le réchauffement climatique. Des années 1950 aux années 1970, ils nous ont de nouveau mis en garde contre un âge de glace à venir. Cela fait du réchauffement climatique moderne la quatrième tentative du quatrième gouvernement du Royaume-Uni de promouvoir des peurs opposées au changement climatique au cours des 100 dernières années. « – Sénateur James Inhofe, lundi 25 septembre 2006

2007- «J’ai récemment pris la parole (sur les sophismes du réchauffement planétaire) et trois membres du gouvernement canadien, le Cabinet de l’environnement, sont venus par la suite et ont dit: » Nous sommes d’accord avec vous, mais rien ne vaut notre travail.  » Donc, on crée une industrie énorme avec des milliards de dollars d’argent du gouvernement et des emplois qui en dépendent. »- Dr Tim Ball, D’un océan à l’autre, le 6 février 2007

2008 – «Hansen n’a jamais été muselé même s’il avait violé la position de l’agence officielle de la NASA en matière de prévision climatique (c’est-à-dire que nous n’en savions pas assez pour prévoir le changement climatique ou les effets de l’humanité sur celui-ci). Hansen a donc embarrassé la NASA en faisant part de ses déclarations sur le réchauffement de la planète en 1988 lors de son témoignage devant le Congrès »- Dr. John S. Theon, chef à la retraite du programme de recherche sur les processus climatiques à la NASA, voir ci-dessus pour les citations de Hansen.
Section mise à jour par Anthony:

2009 – Changement climatique: la fonte des glaces déclenchera une vague de catastrophes naturelles. Les scientifiques lors d’une conférence à Londres la semaine prochaine avertiront des tremblements de terre, des avalanches et des éruptions volcaniques du fait de la réchauffement de l’atmosphère et de la modification de la géologie. Même la Grande-Bretagne pourrait être frappée par des tsunamis – « Non seulement les océans et l’atmosphère se conspirent contre nous, entraînant des températures de cuisson, des tempêtes et des inondations plus puissantes, mais la croûte sous nos pieds semble également être de la partie », – professeur Bill McGuire, directeur du centre de recherche Benfield Hazard, à l’University College London, – The Guardian, septembre 2009.

2010 – À quoi ressemble le réchauffement climatique? Il faisait plus de 5 ° C (environ 10 ° F) plus chaud que la climatologie dans la région de l’Europe de l’Est, y compris Moscou. Il y avait une région de l’Asie orientale qui était également exceptionnellement chaude. La partie orientale des États-Unis était exceptionnellement chaude, mais pas au point des points chauds de l’Eurasie. James Hansen – NASA GISS, 11 août 2010.

2011 – Où est allé le réchauffement climatique? «À Washington, le« changement climatique »est devenu un paratonnerre, c’est un mot de quatre lettres», a déclaré Andrew J. Hoffman, directeur de l’Institut Erb pour le développement durable de l’Université du Michigan. – New York Times, le 15 octobre 2011.

2012 – Le réchauffement climatique en passe de devenir un scientifique irréversible. «C’est la décennie critique. Si nous ne prenons pas les virages de la décennie, nous franchirons ces limites », a déclaré Will Steffen, directeur exécutif de l’Institut de la lutte contre le changement climatique de la Australian National University, lors d’une conférence à Londres. Reuters, le 26 mars 2012

2013 – La «preuve» du réchauffement de la planète s’évapore. La saison des ouragans de 2013 vient de se terminer comme l’une des cinq années les plus calmes depuis 1960. Mais ne vous attendez pas à ce que quiconque ait évoqué les ouragans de l’année dernière comme la « preuve » de la nécessité de s’attaquer au réchauffement de la planète; les warmists ne travaillent pas de cette façon. New York Post, le 5 décembre 2013

2014 – Changement climatique: C’est encore pire que ce que nous pensions. Il ya cinq ans, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat brossait un tableau sombre de l’avenir de notre planète. Alors que les climatologues rassemblent des preuves pour le prochain rapport, prévu pour 2014, Michael Le Page explique sept raisons pour lesquelles la situation semble encore plus sombre. –Nouveau scientifique (non daté en 2014)

https://www.americanthinker.com/blog/2014/08/120_years_of_climate_scares.html?fbclid=IwAR0rK83w-5VzSbeoPqZL4JFyLGvDe8z9wZDzoJss2EKYMmnvBZ0TF1RU87c#.XZSdZ6u6Ots.facebook




Extinction Rebellion, nouvelle manipulation de masse, dans quel but ?

[Source : Librairie Tropiques via Le Grand Soir]

De notre envoyé spécial :
Vincent Lenormant

À
tous ceux qui s’interrogent sur Extinction Rebellion (XR), ce «
mouvement » qui est arrivé sur le devant de la scène en moins d’un an,
et dont nous n’avons pas fini d’entendre parler.

Prenez
entre deux et quatre personnes (en fonction du monde que vous attendez)
pour accueillir les gens qui arrivent. Les gens ne doivent pas avoir le
temps de se sentir nerveux ou en insécurité. La phrase de départ
devrait ressembler à « Salut je m’appelle Jo, merci d’être venu.
Tu viens pour le problème X c’est ça ?… Super.
(laissez-les dire pourquoi ils sont venus) Super, alors voilà ce qui va se passer… pardon tu t’appelles comment ? Super. »
Note : faites en sorte qu’ils disent pourquoi ils sont venus, leur nom,
et affirmez et commentez ce qu’ils vous disent « alors cette réduction
de salaire, ça a été un coup dur, hein ? »
Ensuite parlez-leur un peu du déroulement de la soirée et conduisez-les
vers une table ou un cercle de chaises pour 7-8 personnes. Quand les
gens entre dans la pièce, remplissez les cercles les uns après les
autres. Présentez les nouveaux dans chaque cercle – comme si c’était une
fête et que vous en étiez l’hôte ! « Alors voici Jack – il vient de
Hackney lui aussi – Jack voici Joe et Tracy… » Parlez de choses qu’ils
ont en commun pour qu’ils puissent entamer une conversation. Pas de
temps pour les moments de gène : le but est qu’ils se sentent
accueillis, appréciés, et valorisés. Et hop, les voilà en train de
parler à des gens cools en petits groupes.
C’est le moment d’amener de quoi grignoter – ça leur donnera envie de
boire. Les gens aiment la nourriture. Pas seulement parce que c’est
sympa mais aussi parce que ça les met inconsciemment dans un endroit de
détente. Ça leur donne quelque chose à faire avec leur corps pour les
détendre. Le corps affecte l’esprit : ça marche comme ça. (…)

Résumé :

  •     Accueillir les gens un par un
  •     Présentations courtes
  •     Discussions en groupes de 7-8
  •     Réflexion sur de nouvelles idées et accord sur l’action collective
  •     Engagement conditionnel sur l’action collective
  •     Écrire et lire ces engagements pour consolider les actions approuvées
  •     Passer un chapeau
  •     Prendre les coordonnées de tout le monde
  •     Choisir les plus enthousiastes pour les entraîner à organiser d’autres rencontres
  •     Mettre au point un programme d’entraînement des entraîneurs : pensez croissance exponentielle !

Derrière ces idées il y a des principes basiques :
    La plupart des gens s’investissent parce qu’on les fait se sentir
accueillis et appréciés, souvent plus que pour la rationalité de la
cause en soi
    Les gens se sentent plus forts en parlant en public
    Les gens se sentent plus forts en bougeant leur corps pour faire des choses comme voter ou faire de l’exercice
    Les gens ont besoin de savoir précisément ce qu’ils ont à faire pour
transformer leurs sentiments positifs en un engagement pratique et
durable
    Tout le monde n’a que 24h dans sa journée : la croissance vient en
amenant de nouvelles personnes (entraînées et actives) à s’impliquer :
il vous faut donc recruter et avoir un programme.

C’est tout.
Bonne chance !

Le texte ci-dessus a été écrit en juillet 2016 par Roger Hallam, un des fondateurs d’Extinction Rebellion. XR n’existait pas encore, et à aucun moment il n’y est question de climat ; mais c’est le modèle proposé par XR pour organiser ses réunions. C’est un « outil » dont le but explicite est de créer de toutes pièces un mouvement populaire, une illustration parfaite de ce que les anglophones nomment Astroturfing. Ils appellent « grassroots movements » les mouvement populaires « par les racines de l’herbe » ; alors quand on veut beaucoup d’herbe rapidement, on utilise plutôt du gazon artificiel comme Astroturf TM.

Qui est Roger Hallam ?

Avant tout un professionnel du militantisme. Sa biographie est pleine de mystères : sa page wikipedia le présente comme un ancien agriculteur bio qui aurait tout perdu à la suite d’événements climatiques exceptionnels, et à partir de 2017 il aurait étudié la désobéissance civile au King’s College, prestigieuse université publique de Sa Majesté.

Il
est déjà assez étonnant d’étudier la désobéissance civile au sein d’une
université publique prestigieuse, mais si l’on se donne la peine de
quelques recherches, on voit que rien n’est exact : l’entreprise de M.
Hallam, fondée en 1999, existe toujours, il en est toujours le patron; il s’agit d’une ferme bio comme il en existe tant, avec un modèle économique qui s’appuie sur le bénévolat des jeunes écolos.

Il est au King’s College depuis 2014, et il y a sûrement fait des rencontres intéressantes. Il est en effet devenu contributeur d’Open Democracy,
la plateforme web d’Open Society. Sa première contribution date de
janvier 2015, 3 mois après sa rentrée au King’s College. Open Society,
c’est la pieuvre de George Soros, qui a accouché d’une foultitude
d’organisations, d’entreprises, de média, d’événements tous destinés à
promouvoir la « liberté » ou la « démocratie », c’est à dire
l’impérialisme US dans sa version soft. On les a vus à l’oeuvre à chaque
« révolution colorée », de la place Maïdan à la place Tahrir, où des «
mouvements spontanés » très organisés expliquaient à la foule les
techniques insurrectionnelles « non-violentes » et surtout médiatiques
qui ont permis l’arrivée au pouvoir de néo-nazis en Ukraine et des
Frères Musulmans en Tunisie et en Égypte.

Open Democracy est financé, outre Soros, par des démocrates aussi fervents que la Fondation Ford oules frères Rockefeller.

Remettons-en
une petite couche pour les « militants » d’XR qui sont toujours
dubitatifs quand on leur parle de Soros et qui dégainent très vite comme
seule réponse « c’est une fake news antisémite ». Comparez seulement les actions dont se vante l’Open Society en Ukraineavec
ce qui s’est effectivement passé. Comparez les images médiatiques du
même type que celles que vous produisez (un joyeux carnaval, la
non-violence…) et la réalité d’un coup d’état dont le bras armé était
constitué de groupes néo-nazis. Derrière chaque organisation «
non-violente » et « démocratique » créée par l’Open Society se cachaient des groupes militarisés.

Alors, qui se cache derrière vous ?

Comment se fait-il que vous bénéficiez d’une telle bienveillance de la part des autorités ?
Roger Hallam lui-même a été acquitté après avoir vandalisésa
propre université, le King’s College. Il avait tagué « divest from oil
and gas » (cessez d’investir dans le pétrole et le gaz). Il n’a pas
seulement été acquitté, l’université a déclaré annuler un investissement
de 14 millions dans les énergies fossiles et s’est engagée à la
neutralité carbone pour 2025, un des objectifs d’XR.

Si cela vous semble toujours normal, regardons à présent le profil d’une autre militante célèbre d’XR, Farhana Yamin.

Mme Yamin fait partie de la Chatham House, le pendant britannique du Council on Foreign Relations, un « think tank » financé par les plus gros industriels du monde,
et même les pétroliers : Royal Dutch Shell, Chevron, BP, ExxonMobil…
lisez bien cette liste, ils y sont tous ! Tous les pires capitalistes,
financiers, militaires, c’est la liste des pires pollueurs de la
planète.

Mme Yamin a créé Track Zero avec le soutien de la Chatham House, et que veut Track Zero ?

«
Track 0 est une organisation indépendante (!) à but non-lucratif qui
sert de plateforme pour soutenir ceux qui transitent vers un futur
propre, juste et lumineux pour les futures générations du monde entier,
en accord avec les objectifs de l’Accord de Paris. Nous nous adressons
aux dirigeants et nous fournissons de la recherche stratégique, des
formations, des conseils, de l’aide pour la communication aux
gouvernements, entreprises, investisseurs, philanthropes, communautés et
organisations de la société civile.

La
mission de Track 0, c’est de traduire l’Accord de Paris sur la limite
du réchauffement à 2ºC/1.5ºC en marches à suivre et en manières de
calculer les émissions afin d’élaborer des solutions transformatives que
tout le monde peut mettre en œuvre. (…) Atteindre la neutralité carbone
est possible et démontrable par la science. Cet objectif est reconnu
par l’Accord de Paris, qui exige que tout le monde travaille
collectivement à décarboniser l’économie globale en cherchant à
atteindre un pic d’émissions le plus vite possible afin d’équilibrer les
émissions globales dans la deuxième partie du siècle. Les scientifiques
s’accordent à dire qu’il faut pour cela réduire à zéro les émissions
liées aux énergies fossiles le plus vite possible, à partir de
maintenant. »

Chers « rebelles » d’XR. Ne vous inquiétez plus !
Les gens les plus puissants de la planète travaillent activement à la
sauver. Vous pouvez rentrer chez vous, tout est sous contrôle. Votre
seul utilité, c’est de promouvoir « d’en bas » des politiques décidées
depuis longtemps « en haut ».

Longtemps comment ?

Juin 1992 pour commencer.

À cette date, 120 chefs d’état réunis à Rio au Sommet de la Terre se sont mis d’accord sur une feuille de route, le fameux Agenda 21.
Cet Agenda 21 occupe beaucoup les fonctionnaires des collectivités
territoriales, qui doivent s’efforcer de maquiller en « développement
durable » des politiques au service des industriels. Si vous lisez cet
agenda, vous serez surpris de voir un programme écologiste radical, vous
auriez presque envie de voter pour. C’est justement l’occasion de
comparer les buts fixés il y a 30 ans à la réalité. Que s’est-il
réellement passé ? Développement des monopoles, accroissement des
inégalités, désertification des campagnes, mort des services publics,
fuite en avant technologique… et relocalisation des industries et des
déchets dans les pays pauvres, sans oublier une suite ininterrompue de
guerres atroces, source majeure de pollution environnementale (ce qui
n’intéresse pas beaucoup les écolos d’opérette). Les plus gros
capitalistes qui financent la Chatham House ont prospéré, et c’est peu
dire.

Cette feuille de route a été actualisée en septembre 2015, avant les Accords de Paris, sous le nom Agenda 2030.
En plus du développement durable et des questions écologiques, d’autres
thèmes sont abordés : la réduction des inégalités, l’égalité des sexes,
l’éducation, la santé… Les Accords de Paris ont ensuite fixé le fameux
objectif de réduction du réchauffement, sans aucune contrainte sur les
entreprises, sans remettre en cause les traités de libre-échange, en
oubliant les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation et du
transport maritime international, et sans mentionner les termes «
énergies fossiles », « pétrole » ou « charbon », l’Arabie Saoudite s’y
étant opposée.

Alors que penser de tout cela ?

Faites-vous confiance aux gouvernements et aux industriels pour sauver le monde ?

Non,
dites-vous, et c’est pour ça que vous êtes chez XR. Et pourtant, XR,
Greta Thunberg et les autres avatars de la « lutte pour le climat » ne
font rien d’autre que leur demander d’appliquer les accords signés, et
de poursuivre l’oeuvre du grand bienfaiteur Laurent Fabius, président de
la COP21.

Souvenons nous de ce moment fort en relisant cet article baveux du Monde en décembre 2015:

«
A 69 ans, Laurent Fabius a achevé un marathon entamé voilà deux ans
pour tenter de convaincre un à un les 195 pays membre de la
Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de
dépasser leurs divergences et leurs propres intérêts. ‟Oui, j’ai été
très ému, a t-il confié au Journal du dimanche. Voir l’ensemble d’une
salle se lever pour célébrer un succès que le monde attendait depuis si
longtemps, c’est un moment très fort.” (…) les hommages ont été
unanimes pour saluer la maîtrise de l’homme, sa dextérité dans les
négociations, son sens de l’écoute et l’organisation millimétrique de la
COP. ‟Laurent, tu as fait un travail extraordinaire”, l’a remercié John
Kerry, le secrétaire d’Etat américain. ‟C’est la diplomatie la plus
habile que j’ai vue depuis plus de deux décennies que j’assiste à ces
réunions”, a expliqué quant à lui Al Gore, l’ex-vice-président
américain. L’Afrique a salué la ‟transparence” des Français, sans
‟arrogance ni prétention”. La presse internationale en fait ‟le cerveau”
de cette ‟task force” diplomatique. »

XR
a été créé il y a moins d’un an au Royaume-Uni, et à présent des «
actions » labellisées XR se déroulent dans de nombreuses capitales du
monde entier. XR France affirme compter 8000 adhérents, chiffre en forte
progression ces dernières semaines. Contrairement aux autres antennes
internationales du mouvement, notamment britanniques et étasuniennes,
les militants français n’ont pas accepté Climate Emergency Fund (CEF),
initié par Aileen Getty, la fameuse philanthrope dont la famille a fait
fortune dans le pétrole. Voilà qui rassure les membres d’XR France sur
leur « indépendance », mais ça ne les inquiète pas de porter les
couleurs d’une organisation dont toutes les autres antennes ont accepté
ce fond. De plus, il est tout à fait possible qu’XR France en bénéficie
malgré tout, si par exemple ils reçoivent une aide quelconque en
provenance d’XR UK.

L’organisation d’XR se veut horizontale est démocratique, mais en fait tout est fait pour centraliser les informations. Leur structure,
pleine de promesses mais terriblement opaque, ressemble à celle des
organisations pseudo-anarchistes, où on laisse la base s’organiser mais
où les postes-clé (questions internationales, médias) sont verrouillés.

Bien entendu, l’organisation est à moitié secrète : il y a des niveaux de confiance,
et les membres peuvent rapidement accéder au statut d’ « activistes »,
mais pour accéder au statut d’ « organisateurs », il leur faudra être
coopté :

« La plupart des rebelles resteront joyeusement activistes et contribueront à assurer l’impact de notre mouvement en s’impliquant in real life à ce niveau. (…) Pour accéder au niveau organisateur, l’activiste doit :

  • s’investir localement pendant un minimum de deux mois ou
  • être proposé·e par 2 rebelles organisateurs de son groupe régional pour le statut d’organisateur »

Tant
pis pour la démocratie… et ajoutons encore qu’XR utilise Google pour
noter les procès verbaux de toutes ses réunions, et Signal pour ses
communications internes (une application absolument pas sécurisée)

L’insurrection

Sur
la place du Châtelet comme au centre commercial Italie 2 (propriété
d’un groupe britannique, au passage), les flics laissent faire et les
médias bourgeois comme le Monde, Libérationou le Parisienfont des articles qui sont de véritables publicités pour XR.

À
Italie 2, les « peace keepers », c’est à dire la police interne d’XR a
dû faire beaucoup d’efforts pour contrôler les autonomes et autres
Gilets Jaunes qui croyaient vraiment qu’il s’agissait d’une occupation contre
le pouvoir. Les membres d’XR comptaient partir se coucher sur les coups
de minuit, ils furent contraints de prolonger l’aventure jusqu’à 4h,
avant de déserter les lieux sous le regard attendri de la police.
Pendant leur journée festive, ils auront pu entendre au moins deux
discours de « militants révolutionnaires » de Hong Kong, où se déroule
une nouvelle révolution colorée sous les auspices de l’Open Society.

Ces fameux démocrates qui défilent avec le drapeau étasunien et ont été planter un drapeau britannique au parlement.

Place
du Châtelet, la police protège quelques centaines de jeunes qui dansent
et font la fête. La rupture est consommée entre eux et les vieux Gilets
Jaunes, moches, pauvres, qui depuis presque un an se font massacrer par
la police et trainer dans la boue par les médias. En mettant en avant
la « non-violence », XR renforce l’étiquette médiatique de « violence »
des Gilets Jaunes. On entend régulièrement comme argument : « ce que les
Gilets n’ont pas réussi à faire par la violence, nous allons l’obtenir
par la non-violence ». « Si la police n’intervient pas, c’est parce que
nous sommes non-violents, nous. »

XR
France a donc peut-être enfin réussi à faire ce que médias et
politiques échouent à faire depuis un an : tuer les Gilets Jaunes. La
tactique n’est pas nouvelle non plus, les marches pour le climat étant
systématiquement organisées en concurrence avec les manifestations des
Gilets Jaunes. Voilà l’action positive d’XR France, du point de vue de
nos gouvernants. « Quoi de mieux pour ringardiser et décrédibiliser ces
sales Gilets Jaunes antisémites et pollueurs que le spectacle de cette
belle jeunesse non-violente qui danse pour nous faire mettre en œuvre
les politiques que nous avons déjà décidées ? ».

Cela
n’empêche pas, bien sûr, les membres d’XR de répéter le mantra de «
convergence des luttes » de manière totalement incantatoire.

Conseils aux « rebelles »

Chers
membres d’XR, prenez le temps de faire un pas de côté. Êtes-vous
vraiment des « rebelles » ? Devient-on rebelle en adhérant à une
organisation mondiale, en donnant son nom, son adresse mail et son
numéro de téléphone pour participer à des « actions » ? En apprenant des
méthodes et des procédures toutes faites, à appliquer sans se poser de
questions ?

Chers membre d’XR, vos revendications sont déjà mises en œuvre. Le Royaume-Uni a déjà déclaré l’ « état d’urgence climatique » , une assemblée de citoyens a déjà été tirée au sort pour «accélérerla transition écologique » .

Chers
membres d’XR, vous rendez-vous compte que les médias ont préparé vos
émotions, votre peur de fin du monde, et qu’XR ne fait que moissonner
cette angoisse ? Que vous êtes pour nombre d’entre vous dans un état
d’extrême fragilité psychologique ?

Chers
membres d’XR, prenez le temps de vous regarder en face. Vous êtes
majoritairement issus de la classe moyenne, vous êtes souvent des
petit-bourgeois, croyez-vous que votre classe peut être révolutionnaire ?

Chers
membres d’XR, prenez le temps d’un regard vers le mouvement des Gilets
Jaunes. Vous venez d’assister, depuis un an, au plus grand mouvement
populaire que la France ait connu depuis bien longtemps, et vous avez vu
comment le pouvoir a tout fait pour l’étouffer. Avez-vous senti
l’intensité de la répression, le vrai visage fasciste du pouvoir
dévoilé, la servilité des médias, leurs mensonges ? Vous rendez-vous
compte de la différence de traitement que vous recevez ?

 Chers
membres d’XR, être rebelle, c’est soutenir cette lutte, se solidariser
avec le prolétariat contre le pouvoir. Lutter contre le capitalisme,
c’est lutter contre le pouvoir. Et c’est beaucoup plus dangereux,
effectivement, que de danser sur un pont habillé en clown, applaudi par
les médias bourgeois et protégé par la police.

Il
est plus que probable que votre organisation ne serve qu’à légitimer
des politiques déjà décidées au niveau mondial, et ces politiques ne
feront que renforcer le capitalisme. C’est nous, le peuple, qui allons
payer la facture du climat. Le pouvoir n’a qu’un objectif : le contrôle.
Le pouvoir mondialisé cherche à rationaliser tous les échanges, faire
l’inventaire de toutes les ressources pour les marchandiser, et
contrôler les populations.

Si
on compare le phénomène XR aux précédentes œuvres de l’Open Society
dans le monde, il y a de quoi craindre que derrière les clowns, d’autres
forces se tiennent prêtes.

Chers rebelles, soyez attentifs.






À propos de Trump

[Source : Réseau International]

par Sylvain Laforest.

Le moment est venu de comprendre ce que fait Donald Trump et de
décrypter l’ambigüité de la manière dont il le fait. Le controversé
président a un agenda beaucoup plus clair qu’on ne peut l’imaginer sur
la politique étrangère et les affaires intérieures, mais puisqu’il doit
rester au pouvoir ou même en vie pour atteindre ses objectifs, sa
stratégie est si raffinée et subtile que presque personne ne la
comprend. Son objectif global est si ambitieux qu’il emprunte des
courbes elliptiques aléatoires pour aller du point A au point B, en
utilisant des méthodes qui déconcertent les gens sur leur compréhension
de l’homme. Cela inclut la plupart des journalistes indépendants et les
analystes alternatifs, comme les grands médias occidentaux propagateurs
de fausses nouvelles et une grande majorité de la population.

En ce qui concerne sa stratégie, je pourrais faire une analogie
rapide et précise avec les médicaments : la plupart des pilules sont
destinées à guérir un problème, mais elles sont accompagnées de toute
une série d’effets secondaires. Eh bien, Trump utilise ces médicaments
uniquement pour leurs effets secondaires, alors que la première
intention de la pilule est ce qui le maintient au pouvoir et en vie. À
la fin de cet article, vous verrez que cette métaphore s’applique à
presque toutes les décisions, actions ou déclarations qu’il a faites. À
partir du moment où vous comprendrez Trump, vous serez en mesure
d’apprécier l’extraordinaire mandat présidentiel qu’il accomplit, comme
aucun prédécesseur n’a jamais été proche de le faire.

Pour commencer, clarifions le seul aspect de sa mission qui est sans
détour et terriblement direct : il est le premier et seul président US à
s’être jamais attaqué au pire défaut collectif de l’humanité, soit son
ignorance totale de la réalité. Parce que les médias et l’éducation sont
tous deux contrôlés par la poignée de milliardaires qui dirigent la
planète, nous ne savons rien de notre histoire qui a été tordue à sec
par les vainqueurs, et nous ne savons absolument rien sur notre monde
actuel. En entrant dans l’arène politique, Donald a popularisé
l’expression « fake news » (fausses nouvelles) pour convaincre les
citoyens US, tout comme la population mondiale, que les médias mentent
toujours. L’expression est maintenant devenue banale, mais réalisez-vous
à quel point il est choquant de constater que presque tout ce que vous
pensez savoir est totalement faux ? Les mensonges médiatiques ne
couvrent pas seulement l’histoire et la politique, mais ils ont façonné
votre fausse perception sur des sujets comme l’économie, l’alimentation,
le climat, la santé; sur tout. Et si je vous disais que nous savons
exactement qui a tiré sur JFK depuis le monticule herbeux, que la
connaissance préalable de Pearl Harbor a été prouvée en cour, que
l’effet de serre du CO2 est scientifiquement absurde, que notre argent
est créé par des prêts de banques qui n’ont même pas les fonds, ou que
la science démontre avec une certitude absolue que le 11 septembre fut
une opération interne américaine ? Avez-vous déjà entendu parler d’un
journaliste mainstream, d’un documentaire de PBS ou d’un professeur
d’université parlant de tout cela ? 44 présidents se sont succédés sans
jamais soulever un mot de cet énorme problème, avant que le 45ème
n’arrive. Trump comprend que la libération des gens de cette profonde
ignorance est le premier pas vers la liberté totale, or il a
immédiatement commencé à appeler les journalistes mainstream par ce
qu’ils sont : des menteurs pathologiques.

« Des milliers de professionnels de la santé mentale sont d’accord avec Woodward et l’auteur de l’article d’opinion du New York Times : Trump est dangereux »

Bandy X. Lee, The Conversation 2018

« La question n’est pas de savoir si le Président est fou, mais s’il est fou comme un renard ou fou comme un fou »

Masha Gessen, The New Yorker 2017

Soyons clairs : pour l’establishment, Trump n’est nullement
déficient, mais il est plutôt considéré comme le destructeur potentiel
de leur monde. Depuis qu’il a emménagé à la Maison-Blanche, Trump a été
dépeint comme un narcissique, un raciste, un sexiste et un
climato-sceptique, chargé d’un passé louche et affublé de troubles
mentaux. Même si environ 60% des Américains ne font plus confiance aux
médias, plusieurs ont avalé l’histoire que Trump pourrait être cinglé ou
inapte à diriger, et les statistiques sont encore plus élevées à
l’extérieur des États-Unis. Bien sûr, Donald ne fait rien de spécial
pour changer la perception profondément négative que tant de
journalistes et de gens ont de lui. Il est ouvertement scandaleux et
provocateur sur Twitter, il apparait impulsif et même stupide la plupart
du temps, agit de façon irrationnelle, ment tous les jours, et
distribue des sanctions et des menaces comme si c’était des bonbons
sortis de la hotte d’un elfe dans un centre commercial en décembre.
D’emblée, on peut détruire un mythe médiatique persistant : l’image que
projette Trump est autodestructrice, et c’est exactement le contraire
dont les pervers narcissiques agissent, puisqu’ils veulent être aimés et
admirés par tous. Donald ne se soucie tout simplement pas que vous
l’aimiez ou non, ce qui fait de lui l’ultime anti narcissique, par sa
définition psychologique de base. Et ce n’est même pas ouvert aux
opinions, c’est un fait tout simple et indéniable.

Son plan général se dégage d’une de ses devises préférées : « Nous redonnerons le pouvoir au peuple
» , parce que les États-Unis et leur toile impérialiste tissée à
travers le monde ont été entre les mains de quelques banquiers
mondialistes, industriels militaires et des multinationales depuis plus
d’un siècle. Pour accomplir sa mission, il doit mettre fin aux guerres à
l’étranger, ramener les soldats à la maison, démanteler l’OTAN et la
CIA, prendre le contrôle de la Réserve Fédérale, couper tout lien avec
les alliés étrangers, abolir le système financier Swift, démolir le
pouvoir de propagande des médias, drainer le marais de l’État Profond
qui dirige les agences d’espionnage et neutraliser le gouvernement
parallèle qui se tapis dans les bureaux du Conseil des Relations
Étrangères et de la Commission Trilatérale. Bref, il doit détruire le
Nouvel Ordre Mondial et son idéologie mondialiste. La tâche est immense
et dangereuse, c’est le moins qu’on puisse dire. Heureusement, il n’est
pas seul.

Avant d’aborder ses tactiques et techniques, nous devons en savoir un peu plus sur ce qui se passe réellement dans le monde.

La puissante Russie

Depuis Pierre le Grand, toute l’histoire de la Russie est une
démonstration permanente de sa volonté de maintenir son indépendance
politique et économique vis-à-vis des banques internationales et de
l’impérialisme, poussant cette grande nation à aider de nombreux autres
pays à conserver leur propre indépendance. Par deux fois, la Russie a
aidé les États-Unis contre l’Empire britannique/Rothschild, d’abord en
les soutenant ouvertement pendant la guerre d’Indépendance, puis encore
pendant la guerre civile, alors que Rothschild finançait les Confédérés
pour démanteler la nation et la ramener sous la coupe de l’Empire
colonial Britannique. La Russie a également détruit Napoléon et les
Nazis, tous deux financés par des banques internationales comme outils
pour écraser des nations économiquement indépendantes. L’indépendance
est dans l’ADN russe. Au terme de presque une décennie d’oligarchie
occidentale ayant pris le contrôle de l’économie russe après la chute de
l’URSS en 1991, Poutine a pris le pouvoir et a immédiatement drainé le
marais russe. Depuis lors, chacune de ses actions vise à détruire
l’Empire US, ou l’entité qui a remplacé l’Empire Britannique en 1944,
qui est aussi la dénomination non-associée aux théories de la
conspiration du Nouvel Ordre Mondial. Ce nouvel empire est
fondamentalement le même modèle des banques centrales, avec juste un
groupe légèrement différent de propriétaires qui ont changé l’Armée
royale Britannique pour l’OTAN, comme Gestapo mondiale.

Jusqu’à l’arrivée de Trump, Poutine luttait seul contre le Nouvel
Ordre Mondial dont l’obsession séculaire est le contrôle du marché
mondial du pétrole, puisque le pétrole est le sang qui coule dans les
veines de toute l’économie mondiale. Le pétrole a mille fois plus de
valeur que l’or. Les cargos, les avions et les armées ne fonctionnent
pas avec des batteries. Par conséquent, pour contrer les mondialistes,
Poutine a mis au point les meilleurs systèmes de missiles offensifs et
défensifs, de sorte que la Russie peut désormais protéger tous les
producteurs de pétrole indépendants comme la Syrie, le Venezuela et
l’Iran. Les banquiers centraux et le gouvernement de l’ombre US
s’accrochent toujours à leur plan mourant, car sans une victoire en
Syrie, il n’y a pas d’élargissement d’Israël, mettant ainsi fin au
fantasme centenaire d’unir la production pétrolière du Moyen-Orient
entre les mains du Nouvel Ordre Mondial. Demandez à Lord Balfour si vous
avez le moindre doute. C’est ça le véritable enjeu de la guerre de
Syrie, il ne s’agit rien de moins que d’y arriver ou de mourir.

Un siècle de mensonges

Maintenant, parce qu’un gouvernement de l’ombre commande directement
la CIA et l’OTAN au nom des banques et des industries, Trump n’a aucun
contrôle sur l’appareil militaire. L’État Profond est un chapelet de
fonctionnaires permanents gouvernant Washington et le Pentagone qui ne
répondent qu’à leurs ordres. Si vous croyez toujours que c’est le
« Commandant en chef » qui commande, expliquez pourquoi chaque fois que
Trump ordonne de se retirer de Syrie et d’Afghanistan, des troupes
supplémentaires arrivent ? Au moment où j’écris ce texte, les troupes US
et de l’OTAN se sont retirées des zones kurdes, se sont rendues en Irak
et sont revenues avec du matériel plus lourd autour des réserves
pétrolières de la Syrie. Donald doit encore drainer le marais avant que
le Pentagone n’écoute ce qu’il dit. Trump devrait être outré et dénoncer
à haute voix que le commandement militaire ne se soucie pas de ce qu’il
pense, mais cela déclencherait un chaos inimaginable, et peut-être même
une guerre civile aux États-Unis, si les citoyens qui possèdent environ
393 millions d’armes dans leurs maisons apprenaient que des intérêts
privés sont en charge de l’armée. Cela soulèverait également une
question très simple, mais dramatique : « Quel est exactement le but de
la démocratie ? » Ces armes domestiques sont les barrières de titane qui
protègent la population d’un Big Brother totalitaire.

Il faut se rendre compte à quel point l’armée US et les agences
d’espionnage se donnent du mal pour créer des opérations sous
faux-drapeau (false flags) depuis plus d’un siècle, de sorte que leurs
interventions semblent toujours justes, au nom de la promotion de la
démocratie, des droits humains et de la justice sur la planète. Ils ont
fait sauter le navire Maine en 1898 pour entrer dans la guerre
hispano-étasunienne, puis le Lusitania en 1915 pour entrer dans la
Première guerre mondiale. Ils ont poussé le Japon à attaquer Pearl
Harbor en 1941, étaient au courant de l’attaque 10 jours à l’avance et
n’ont rien dit à la base hawaïenne. Ils ont inventé une agression de
torpilles nord-vietnamiennes contre leurs navires dans la baie du Tonkin
pour justifier l’envoi de soldats sur le sol vietnamien. Ils ont
inventé une histoire de soldats irakiens détruisant des pouponnières
pour envahir le Koweït en 1991. Ils ont inventé des armes de destruction
massive pour attaquer de nouveau l’Irak en 2003 et ont organisé
l’opération du 11 septembre 2001 pour déchirer la Constitution de 1789,
attaquer l’Afghanistan et lancer une guerre interminable contre le
terrorisme. Ce masque de vertu totalement factice doit être préservé
pour contrôler l’opinion des citoyens US et leur arsenal domestique, qui
doivent croire qu’ils portent les chapeaux blancs des cowboys de la
démocratie.

Or, comment Trump a-t-il réagi quand il a appris que les troupes US
revenaient en Syrie ? Il a répété encore et encore dans chaque interview
et déclaration que « nous avons sécurisé les champs pétroliers de Syrie », et a même ajouté « je pense envoyer Exxon dans la région pour s’occuper du pétrole syrien
Les néoconservateurs, les sionistes et les banques étaient ravis, mais
le reste du monde est outré, car la grande majorité ne comprend pas que
Trump avale cette pilule uniquement pour ses effets secondaires. Sur le
flacon est écrit en petits caractères que « l’utilisation de cette
drogue pourrait forcer les troupes US-OTAN à quitter la Syrie sous la
pression de la communauté mondiale unie et de la population US ahurie ».
Trump a rendu la situation insoutenable pour l’OTAN de rester en Syrie,
et la façon dont il a répété cette position profondément choquante et
politiquement incorrecte dévoile clairement sa véritable intention. Il a
détruit plus d’un siècle de fausses vertus en une seule phrase.

Trump est une anomalie historique

Trump n’est que le quatrième président dans l’histoire des États-Unis
à se battre pour le peuple, contrairement aux 41 autres qui ont
principalement canalisé l’argent du peuple dans un pipeline de dollars
aboutissant dans des banques privées. Il y a d’abord eu Andrew Jackson
qui fut tiré à bout pourtant après avoir détruit la Second Bank des
États-Unis, qu’il accusait ouvertement d’être contrôlée par les
Rothschild et la City de Londres. Puis, Abraham Lincoln fut assassiné
après avoir imprimé ses « greenbacks » (billets verts), monnaie
nationale que l’État a émise pour payer les soldats parce que Lincoln
refusait d’emprunter des Rothschild à 24% d’intérêt. Ensuite, il y a eu JFK, qui a été tué pour
une douzaine de raisons qui allaient toutes à l’encontre des profits
des banques et de l’industrie militaire, et maintenant Donald Trump qui
vocifère qu’il va « rendre l’Amérique au peuple ».

Comme la plupart des hommes d’affaires, Trump déteste les banques,
pour le pouvoir formidable qu’elles ont sur l’économie. Il suffit de
jeter un coup d’œil au livre unique d’Henry Ford, « The International Jew
», pour découvrir sa méfiance et sa haine profondes envers les banques
internationales. Les entreprises de Trump ont beaucoup souffert à cause
de ces institutions qui vous vendent un parapluie, pour le reprendre dès
qu’il se met à pleuvoir. Le contrôle des banques privées sur la
création monétaire et les taux d’intérêt, à travers chaque banque
centrale de presque tous les pays, est un pouvoir permanent sur les
nations, bien au-delà du cycle éphémère des politiciens. En l’an 2000,
ces pillards de nations n’étaient plus qu’à quelques pas de leur rêve
totalitaire planétaire, mais deux détails subsitaient : Vladimir Poutine
et 393 millions d’armes US. Puis est arrivé Donald au visage orange, la
dernière pièce du puzzle dont nous, le peuple, avions besoin pour
mettre fin à 250 ans de l’empire des banques.

Techniques et tactiques

Au début de son mandat, Trump a naïvement tenté l’approche directe,
en s’entourant de rebelles de l’establishment comme Michael Flynn et
Steve Bannon, puis en aliénant chacun de ses alliés étrangers, déchirant
leurs traités de libre-échange, imposant des taxes sur les importations
et les insultant en pleine face lors des rencontres du G7 de 2017 et de
2018. La réaction fut forte et tout le monde s’est mis à focaliser sur
l’absurdité du Russiagate, qui semblait la seule option pour arrêter
l’homme sur son chemin de la destruction du mondialisme. Comme on
pouvait s’y attendre, l’approche directe n’a mené nulle part ; Flynn et
Bannon ont dû partir, et Trump fut emmêlé dans une poignée d’enquêtes
lui faisant réaliser qu’il n’obtiendrait rien avec la transparence. Il
devait trouver un moyen d’anéantir les personnes les plus dangereuses de
la planète, mais en même temps, rester au pouvoir et en vie. Il fallait
devenir plus malin.

C’est à ce moment que son génie a explosé sur le monde. Il a
complètement changé sa stratégie et son approche, a commencé à prendre
des décisions absurdes et à tweeter des déclarations scandaleuses. Aussi
menaçantes et dangereuses que certains d’entre elles puissent paraitre,
Trump ne les a pas verbalisées pour leur signification au premier
degré, mais visait plutôt leurs effets secondaires. Et sans se soucier
de ce que les gens pensaient de lui, car seuls les résultats comptent à
la fin. Il a même joué au bouffon sur Twitter, avait l’air naïf, fou ou
carrément idiot, peut-être dans l’espoir de faire croire qu’il ne savait
pas ce qu’il faisait, et qu’il ne pouvait pas être si dangereux. Trump
qui était déjà politiquement incorrect, a poussé beaucoup plus loin pour
montrer l’horrible visage que les États-Unis cachent derrière leur
masque.

Le premier test de sa nouvelle approche fut d’arrêter le danger
croissant d’une attaque et d’une invasion de la Corée du Nord par
l’OTAN. Trump a insulté Kim Jung-Un sur Twitter, l’a appelé Rocket Man
et a menacé de nucléariser la Corée du Nord au ras du sol. Son ire s’est
déchainée pendant des semaines, jusqu’à ce que tout le monde
s’aperçoive que ce n’étaient pas là de bonnes raisons pour attaquer un
pays. Il a paralysé l’OTAN. Trump a ensuite rencontré Rocket Man, et ils
ont marché dans le parc avec la naissance d’une belle amitié, riant
ensemble, tout en n’accomplissant absolument rien dans leurs
négociations, car ils n’ont rien à négocier. Beaucoup parlaient du prix
Nobel de la paix, parce que beaucoup ne savent pas qu’il est
généralement remis pour blanchir des criminels de guerre comme Obama ou
Kissinger.

Puis ce fut le tour du Venezuela. Trump a poussé sa tactique un peu
plus loin, pour s’assurer que personne ne puisse soutenir une attaque
contre le pays libre. Il a mis les pires néoconservateurs disponibles
sur l’affaire: Elliott Abrams, anciennement condamné pour conspiration
dans l’affaire Iran-Contras dans les années ’80 et John Bolton, célèbre
belliciste au premier degré. Trump a ensuite confirmé Juan Guaido comme
son choix personnel pour la présidence du Venezuela; une marionnette
vide si stupide qu’il ne peut même pas comprendre à quel point on
l’utilise. Une fois de plus, Trump a menacé de réduire le pays en
cendres, tandis que la communauté mondiale désapprouvait le manque total
de subtilité et de diplomatie dans le comportement de Trump, avec pour
résultat final que le Brésil et la Colombie ont reculé en déclarant
qu’ils ne voulaient rien avoir à faire avec une attaque sur le
Venezuela. La prescription de Trump n’a laissé que 40 pays satellites
dans le monde, avec des présidents et des premiers ministres
suffisamment dénués de cervelle pour soutenir timidement Guaido le
bouffon. Donald a coché la case à côté du Venezuela sur sa liste, et a
continué de défiler vers le bas.

Puis vinrent les deux cadeaux à Israël : Jérusalem en tant que
capitale, et le plateau du Golan syrien en tant que possession
confirmée. Netanyahou qui n’est pas le crayon le plus aiguisé dans le
coffre a sauté de joie, et tout le monde criait que Trump était un
sioniste. Le véritable résultat fut que l’ensemble du Moyen-Orient s’est
uni contre Israël, que plus personne ne peut soutenir. Même leur
complice historique, l’Arabie Saoudite, a dû désapprouver ouvertement
cette lourde gifle à l’Islam. Les cadeaux jumeaux de Trump étaient en
fait des coups de poignard dans le dos de l’État d’Israël, dont l’avenir
ne semble pas très prometteur, puisque l’OTAN devra bientôt quitter la
région. Case cochée à nouveau.

Alors que la réalité s’installe

Mais ce n’est pas tout ! Avec son absence de contrôle sur l’OTAN et
l’armée, Trump est très limité dans ses actions. À première vue, la
multiplication des sanctions économiques contre des pays comme la
Russie, la Turquie, la Chine, l’Iran, le Venezuela et d’autres pays
semble dure et impitoyable, mais la réalité de ces sanctions a poussé
ces pays hors du système financier Swift conçu pour maintenir les pays
esclaves dans l’hégémonie du dollar, et ils glissent tous entre les
mains des banques internationales. Elles ont forcé la Russie, la Chine
et l’Inde à créer un système alternatif de paiements commerciaux basé
sur les monnaies nationales, au lieu du dollar tout-puissant. La réalité
bipolaire du monde est maintenant officielle, et avec ses prochaines
sanctions à venir, Trump poussera encore plus de pays hors du système
Swift pour rejoindre l’autre camp, au moment où d’importantes banques
commencent à tomber en Europe.

Même dans l’ouragan politique entourant Trump, il trouve encore le
temps d’afficher son humour arrogant presque enfantin. Regardez sa
dernière moquerie grandiose d’Hillary Clinton et de Barrack Obama, alors
qu’il s’est assis avec des généraux aux traits tendus, pour prendre une
photo dans une « salle de situation » alors qu’ils simulaient la
surveillance de la mort de Baghdadi quelque part où il ne pouvait pas
être, exactement comme ses prédécesseurs criminels l’ont fait il y a
longtemps avec le faux assassinat de Ben Laden. Il a même poussé la
blague jusqu’à ajouter les détails d’un chien reconnaissant le faux
calife de Daesh en reniflant ses sous-vêtements. Maintenant que vous
comprenez qui est vraiment Trump, vous serez également en mesure
d’apprécier le spectacle, dans toute sa splendeur et sa vraie
signification.

« Nous avons sécurisé les champs de pétrole de Syrie.» Avec
cette courte phrase, Trump joint sa voix à celle du Général Smedley
Butler qui fit vibrer le monde il y a 80 ans avec un petit livre
intitulé « La Guerre est un racket.» Piller et voler du pétrole
n’est certainement pas aussi vertueux que de promouvoir la démocratie
et la justice. Ce qui m’étonne, ce sont ces nombreux journalistes et
analystes « alternatifs », qui connaissent sur le bout des doigts tous
les problèmes techniques dans l’histoire officielle du 11 septembre, ou
la réalité scientifique de l’absurde réchauffement climatique
anthropique, mais qui n’ont toujours aucune idée de ce que fait Trump, 3
ans après le début de son mandat, car ils ont été convaincus par les
grands médias que Trump était un malade mental.

Pour ceux qui doutent encore du programme de Trump, croyez-vous
vraiment que l’implosion évidente de l’impérialisme US sur la planète
soit une coïncidence ? Croyez-vous toujours que c’est à cause de
l’influence russe sur les élections de 2016 que la CIA, le FBI, tous les
médias, le Congrès US, la Réserve Fédérale, le Parti Démocrate et la
moitié belliciste des républicains travaillent contre lui et tentent
même de le destituer ? Comme la plupart de ce qui sort des médias, la
réalité est exactement le contraire de ce que l’on vous dit : Trump est
peut-être l’homme le plus dévoué qui ait jamais mis les pieds dans le
bureau ovale. Et certainement le plus ambitieux et politiquement
incorrect.

Conclusion

Le monde changera radicalement entre 2020 et 2024. Le deuxième et
dernier mandat de Trump coïncide avec le dernier mandat de Poutine en
tant que Président de la Russie. Il se peut qu’il n’y ait pas une autre
coïncidence comme celle-ci avant très longtemps, et les deux savent que
c’est maintenant, ou peut-être jamais. Ensemble, ils doivent mettre fin à
l’OTAN, à Swift, et l’Union Européenne devrait s’effondrer. Le
terrorisme et le réchauffement climatique anthropique sauteront dans le
tourbillon et disparaitront avec leurs créateurs. Trump devra drainer le
marais de la CIA et du Pentagone et nationaliser la Réserve Fédérale.
Avec Xi et Modi, ils pourraient mettre un terme définitif de l’ingérence
des banques privées dans les affaires publiques, en refusant de payer
un seul sou de leurs dettes, et refonder l’économie mondiale en se
tournant vers les monnaies nationales produites par les gouvernements,
et les banques privées tomberont comme des dominos, sans plus de
serviteurs comme Obama pour les sauver à vos frais. Après, une paix et
une prospérité insupportables pourraient errer sur la planète, car nos
impôts paieront pour le développement de nos pays au lieu d’acheter du
matériel militaire inutile et payer des intérêts sur les prêts des
banquiers qui n’avaient même pas ces fonds en premier lieu.

Si vous ne comprenez toujours pas Donald Trump après avoir lu ce qui
précède, vous êtes sans espoir. Ou vous êtes peut-être Trudeau, Macron,
Guaido, ou tout autre idiot utile, ignorant que le tapis sous vos pieds a
déjà glissé.

Source : About Trump

traduit par Réseau International




TRUMP DESTITUÉ – DÉSINFORMATION DES FAKE NEWS

J’analyse un article de Loic Tassé, analyste de la politique américaine pour le Journal de Montréal. Parfois, ce qui n’est pas dit est pas mal pire que ce qui est dit.

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APPRENEZ À VOIR 3.2 – La Secte NXIVM en France ?

[Source : Guy Fawkes News]

Remarquable doc d’investigation de L’heure de se réveiller.

Il est clair que cette organisation qui s’est installée en France est affiliée à NXIVM avec Sara Bronfman aux manettes. Et le plus étonnant c’est qu’elle a été promue par la ville d’Apt et dispose du logo du ministère de l’éducation dans ses affiches.



❤️ Pour soutenir « l’Heure de se réveiller »

Ce travail d’investigation et de production représente 2 mois de travail à temps plein. Si vous souhaitez me soutenir en m’offrant l’équivalent d’un ☕café (ou plus si vous en avez la possibilité), vous pouvez le faire ici :
https://fr.tipeee.com/lhdsr

🗺️NXIVM MAP (amenée à grandir)

[NdNM : Représentation visuelle des liens entre les groupes et les personnages impliqués]
(bizarrement les liens ne fonctionnent pas en ligne, sûrement parce que je n’ai pas de compte payant, je n’arrive pas à trouver la réponse à ce problème, je vais leur écrire)
https://www.xmind.net/m/bTUATU/

🔎📰SOURCES NXIVM

Liens connexes:

Source : L’heure de se réveiller




Ne vous laissez pas influencer par le battage médiatique sur le nouveau virus chinois

[Source : La Gazette du citoyen via Réseau International]

Par Michael Fumento pour le New York Post, le 23 janvier 2020.

[Photo :] Une femme d’origine asiatique indignée par le racisme décomplexé de ces derniers jours a décidé de diffuser cette photo d’elle.

Un
journaliste de CNN émet depuis Wuhan, en Chine, sur la récente épidémie
virale. Il n’y a personne près de lui qui pourrait l’infecter – à moins
que le caméraman ne soit dans le Livre Guinness des records pour ses
toux et ses éternuments. Alors pourquoi insiste-t-il pour porter un
masque chirurgical bleu tout en parlant?

C’est ce qu’on appelle la «dramatisation», qui est absolument nécessaire, car il ne semble y avoir rien de très spécial dans cette épidémie du virus 2019-nCoV ou virus de Wuhan. En fait, il devrait être appelé le Vdv, ou Virus déjà vu, car nous avons déjà subis ce genre d’hystéries. Et ça se répète encore et encore. Ils nous ont fait le coup du SIDA pour les hétérosexuels, d’Ebola à plusieurs reprises, de la grippe porcine H1N1 qui était en fait beaucoup moins forte que la grippe ordinaire et, en particulier, du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003.

Une
fois que vous commencez à démystifier l’hystérie de masse lors
d’épidémies, cela devient facile, car les mêmes schémas se répètent.

Le
meilleur remède face à toute hystérie épidémique est la perspective. En
quoi cette nouvelle épidémie est-elle différente et donc
potentiellement plus dangereuse que les autres maladies dont nous avons
traitées par le passé ou que nous traitons actuellement?

Wuhan
est à plusieurs reprises étiqueté «mortel» – mais il en va de même pour
tous les autres virus que la plupart des gens connaissent. Mais mortel à
quel niveau? Près de 600 cas ont été confirmés et au moins 17 décès ont
été signalés.

Il
y a des Américains infectés qui se portent bien. Il est probablement
vrai que le nombre de morts est sous-estimé, mais il est garanti que le
nombre d’infection l’est aussi. Probablement, comme dans le cas, par
exemple, de la grippe, la grande majorité des personnes infectées
présentent de si légers symptômes, qu’elles ne consultent pas un
médecin.

Pour
cette raison, une comparaison avec le taux de mortalité américain de la
grippe est également très difficile. Selon les Centers for Disease
Control and Prevention, en proportion des hospitalisations, le taux
normal de décès dus à la grippe est de 8,5 à 17% – considérablement plus
élevé que pour le virus de Wuhan. Et si on compte toutes les maladies
estimées et signalées, le taux de décès du coronavirus est beaucoup plus
bas.

Ce
que nous pouvons dire avec certitude, c’est que le virus de Wuhan fera
plus de dégats en Chine, tout simplement parce que les soins de santé y
sont inférieurs à chez nous. Il semble que, comme la grippe, Wuhan tue
généralement par l’intermédiaire d’infections secondaires souvent
traitables. Et traitables de façon très efficace en Occident. Vous
seriez surpris du nombre de maladies potentiellement mortelles
(paludisme, tuberculose) que l’on trouve parmi les Américains et qui,
bien que causant des ravages dans une grande partie du monde, ne tuent
pratiquement aucun d’entre nous.

Il
semble également que les personnes les plus susceptibles de mourir du
virus de Wuhan correspondent au même profil que les décès dus à la
grippe: les personnes de plus de 65 ans, celles dont le système
immunitaire est affaibli et celles qui souffrent de graves conditions
préexistantes. Deux des 17 morts de Wuhan étaient des gens de 89 ans
souffrants de conditions préexistantes; le plus jeune avait 48 ans et
souffrait du diabète et avait été victime d’un accident vasculaire
cérébral.

La
contagiosité est très importante, bien sûr. Mais jusqu’à présent, rien
n’indique que le virus Wuhan, signalé pour la première fois il y a plus
de trois semaines, soit plus contagieux que la grippe ou se propage
différemment que cette dernière.

Ce sont les facteurs importants; tout le reste n’est que de l’exagération et de la paranoïa excessive.

On
nous affirme haut et fort qu’il se propage d’homme à homme. Encore une
fois, la plupart des maladies contagieuses auxquelles nous pensons se
propagent entre les humains, à quelques exceptions près, comme la rage.

C’est
intrinsèquement mauvais parce que c’est nouveau, nous dit-on. On nous
affirmait la même chose pour la grippe porcine et le SRAS.

Les
autorités sanitaires chinoises ont averti qu’il pourrait encore muter
pour devenir plus mortel ou plus contagieux. Il a été prétendu la même
chose dans le cas des virus cités ci-dessus. En fait, les virus mutent
généralement pour devenir moins mortels, afin de préserver le corps hôte
et donc eux-mêmes.

Les
médias ont raison de dire que la comparaison la plus proche au’on peut
faire est avec le SRAS. Il a également été signalé pour la première fois
en Chine et était lui-aussi ce qu’on appelle un coronavirus. Mais alors
qu’ils veulent que vous vous souveniez du SRAS comme de la peste noire
avec des cris de «Souvenez-vous de vos morts!», le fait est qu’il n’y a
eu que 8,098 cas, dont 774 sont morts. Ensuite, la maladie a tout
simplement disparu. Plus de 7,000 de ces cas et environ 650 des décès se
sont produits uniquement en Chine continentale et à Hong Kong. Les
États-Unis n’ont enregistré que 75 cas et aucun décès.

En revanche, le CDC estime qu’environ 80,000 Américains sont morts de la grippe il y a deux ans.

Donc,
si vous le souhaitez, achetez un masque chirurgical (probablement
inefficace) pour ressembler comme des «jumeaux» aux «courageux»
journalistes de télévision. Ou vous pouvez considérer que les vaccins
contre la grippe sont toujours disponibles.


Michael Fumento est avocat, journaliste et auteur spécialiste des hystéries épidémiques depuis 1986. Fumento@gmail.com

Lien de l’article en anglais :

https://nypost.com/2020/01/23/dont-buy-the-media-hype-over-the-new-china-virus/




Comprendre pourquoi ils mentent et pourquoi ils s’en tirent

[Source : Le Saker Francophone]


Par The Saker − Le 12 février 2020 − Source Unz Review via thesaker.is

2015-09-15_13h17_31-150x112

Au
lieu d’une introduction normale, voici l’estimation, en constante
évolution,  des dommages causés par  l’attaque iranienne contre la base
militaire US en Irak.

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Le Pentagone a recommencé. Grâce à CNN, bien sûr. Voici les «dernières nouvelles» :

Plus de 100 militaires américains ont été diagnostiqués avec de légères lésions cérébrales traumatiques à la suite de l'attaque iranienne au missile du 8 janvier sur la base militaire d'Al Asad en Irak, selon un responsable américain connaissant les dernières informations.

Sur son site Internet, le colonel Cassad a proposé, disons, une « évolution » de la vérité telle que rapportée par les États-Unis, au fil des jours :

X signifie «victimes survivantes» Y signifie «morts»

  1. X = 0, Y = 0
  2. X = 11, Y = 0
  3. X = 34, Y = 0
  4. X = 50, Y = 0
  5. X = 64, Y = 0
  6. X = 109, Y = 0
  7. X> ​​200, Y> 80 ?

Cette dernière ligne est, bien sûr, hypothétique, mais au moment de la rédaction, nous sommes déjà à 109 victimes !

Notez que si le nombre de blessés survivants augmente régulièrement, il n’y a pas d’augmentation correspondante du nombre de morts, pour eux tout ce que nous avons, ce sont des «accidents d’avion» – tous, nous dit-on, accidentels. Demandez à n’importe quel spécialiste, ou historien militaire, il vous dira que ce type d‘«évolution» est extrêmement improbable – voir ici pour une discussion. En termes simples – ce genre de chiffres est à l’évidence impossible, ce qui signifie qu’à partir du moment où l’Idiot en chef a tweeté «jusqu’ici tout va bien», les États-Unis mentaient déjà :

Tout va bien ! Des missiles ont été lancés depuis l'Iran sur deux bases militaires situées en Irak. L'évaluation des pertes et des dommages est en cours. Jusqu'ici tout va bien ! Nous avons de loin les militaires les plus puissants et les mieux équipés du monde ! Je ferai une déclaration demain matin.
- Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 janvier 2020

Y a-t-il vraiment quelqu’un par ici qui niera que le gouvernement
américain ment à peu près sur tout et n’importe quoi ? Et ce n’est pas
seulement le pouvoir exécutif, le Congrès ment peut-être encore plus –
les deux partis, bien sûr. En fait, je dirais que mentir est à la fois nécessaire et attendu
de tout politicien américain. Quand quelqu’un, comme Tulsi Gabbard ou
Ron Paul, ne respecte pas cette règle, les médias le disqualifient
immédiatement comme «agent de Poutine» ou quelque chose de tout aussi insipide.

Le fait est que le mensonge est devenu la norme du discours politique occidental.

C’est déjà assez mauvais en soi. Mais il y a pire.

Le pire n’est pas que les politiciens occidentaux mentent, le pire est que tout le monde s’en fout.

C’est vraiment effrayant.

Pourquoi ?

Parce que dans une société qui s’attend à ce que tout le monde mente, les faits n’ont plus d’importance.

Voilà donc la question clé : nous en soucions-nous ou pas ?

Eh bien, certains s’en soucient encore clairement. Sinon nous
n’aurions pas les livres d’Howard Zinn ou les films d’Oliver Stone parmi
les best-sellers. Nous n’aurions pas non plus un mouvement
dynamique sur la vérité du 11 septembre. Vous voulez plus de preuves ?
Sûr ! Qu’en est-il de tous ceux qui sont prêts à s’exiler – ou être
emprisonnés ! – pour défendre les droits des historiens à enquêter
librement sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ? Qu’en est-il
d’Edgar Snowden, de Julian Assange ou de Bradley Manning ? Qu’en est-il
des millions de personnes en Occident qui sont descendues dans la rue
pour protester contre les différentes guerres contre la terreur ? Non, il y a clairement beaucoup de gens qui s’en soucient.

Le problème est que leur impact est minime, et c’est ce que je veux examiner aujourd’hui.

Les faits et la vérité sont-ils devenus inutiles ?

Je doute qu’il y ait beaucoup de personnes qui lisent ces lignes et
qui ne savent pas déjà que Kennedy n’a pas été tué par un seul tireur.
De même, nous connaissons tous la vérité sur l’incident du «golfe du Tonkin».
Ensuite, il y a ceux qui se rendent compte que quelque chose à propos
de l’attaque de Pearl Harbor pue jusqu’au ciel. Certains se souviennent
même de l’USS Liberty. La plupart des spécialistes connaissent le réseau GLADIO. Et je pourrais continuer encore et encore. Le fait est que la plupart des pires mensonges du 20e siècle ont été démystifiés hors de tout doute raisonnable, vraiment.

Chris Hedges a vraiment touché le point sensible quand il a écrit l’«Empire of Illusions». Il nomme les types d’illusions suivants : l’illusion de l’alphabétisation, l’illusion de l’amour, l’illusion de la sagesse, l’illusion du bonheur et l’illusion de l’Amérique. Le livre est très intéressant et je le recommande vivement. Mais je pense qu’il y a un aspect crucial de l’Empire en tant qu’«Empire des Illusions» et c’est l‘illusion de la réalité. Qu’est-ce que je veux dire par là ?

Je veux dire ce qui suit : la plupart des gens sont conscients qu’il existe une sorte de «réalité» quelque part. Bien sûr, beaucoup de gens savent combien il peut être difficile de déterminer ce qu’est vraiment la «réalité réelle»,
ils préfèrent donc affirmer avec prudence que la vérité est une
entreprise très difficile. Ce sont des gens qui en savent assez pour
savoir qu’ils ne savent vraiment pas grand-chose. Mais il y a aussi ceux
qui interprètent mal cette prudence comme signifiant qu’il n’y a
vraiment pas de réalité du tout et tout ce qu’il y a, c’est la somme de
notre perception subjective de la réalité qui est. Rapidement  nous
avons glissé de :

  • La réalité est souvent très difficile à établir,

à

  • La réalité est impossible à établir

à

  • La réalité n’existe pas du tout – ou, si elle existe, cela n’a pas vraiment d’importance.

Bien sûr, la plupart des gens ne déclarent pas directement que la
réalité n’existe pas – ils agissent simplement comme si elle n’existait
pas.

Tout a commencé il y a des siècles par une indifférence assez redoutable à la Vérité de la part des dirigeants de la papauté. Ces gens étaient uniquement concernés par le pouvoir, donc si la religion pouvait le leur donner, alors la religion était bonne, mais quand la religion imposait des limites à ce que les Latins pouvaient, ou ne pouvaient pas, faire – disons comme lors de la fameuse «Controverse de Valladolid» en 1550  – soudainement la religion est devenue un obstacle qui a dû être «réformé». Et, en effet, une fois que le christianisme d’origine a été « réformé » – que ce soit par la Réforme ou la Contre-Réforme – tout le ciel s’est écroulé sur la plupart de l’humanité, l’ère de l’impérialisme a été pleinement inaugurée et l’ancienne devise « exitus acta probat » [la fin justifie les moyens] est devenue de facto la mesure de la moralité.

Puis vint le premier coup de la révolution scientifique de la fin de
la Renaissance qui laissa très peu de crédibilité à la papauté.

Le coup suivant est venu pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque la papauté a vu son tout dernier hourra se dissiper, assez rapidement en fait – cela a duré aussi longtemps que le «Reich millénaire» d’Hitler, soit 12 ans. À la fin de la guerre, le christianisme occidental était une ruine et, pire encore, aucun des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale – Anglo saxons réformés, Soviétiques athées, Juifs – laïques ou non, etc. – n’avait de sentiments chaleureux pour le christianisme – à vrai dire, Hitler ou Mussolini non plus. À ce stade, la papauté a décidé de se suicider et a organisé le Concile Vatican II, qui doit être la reddition de valeurs civilisationnelles la plus massive jamais tenue pour sacrée dans l’histoire. Cette tentative mal avisée de montrer «le catholicisme romain à visage humain» a abouti à un échec total. Ceux qui détestaient la papauté n’étaient pas impressionnés et ne la détestèrent que plus. Quant à la hiérarchie confuse des «catholiques romains», que j’appelle «latins», ils se sont retrouvés avec l’énigme suivante : si le pape est infaillible, ce qu’il est selon le Premier concile du Vatican de 1868, comment peut-il si clairement contredire les enseignements de sa propre Église ? Sans parler des enseignements de ses prédécesseurs présumés infaillibles ! Certains ont déclaré que le pape était un hérétique, d’autres ont simplement déclaré que le «Saint-Siège» était inoccupésedevacantisme»), mais la plupart ont tout simplement abandonné dans un dégoût total – les scandales sexuels n’ont pas aidé ! Ils ont simplement cessé de demander « qu’est-ce que la vérité » ?

Lorsqu’une église qui s’était déclarée « L’Église » – toute en majesté, et à l’exclusion de toutes les autres – pendant 910 ans – presque un millénaire ! – agit soudain comme si toutes les religions étaient également « vraies », c’est logiquement impossible, mais peu importe, et quand un «Saint-Père» autrefois puissant et Vicaire du Christ – rien que ça ! – devient juste une autre figure people, quelque part entre Kim Kardashian et Greta Thunberg, vous savez que quelque chose de très important s’est produit.

Quelque chose de très mauvais aussi.

La vérité n’est pas seulement malvenue, elle n’existe même pas, d’accord ?!

Les deux guerres mondiales ont été la manifestation d’un immense effondrement civilisationnel. La Première Guerre mondiale a vu l’effondrement des monarchies et empires européens traditionnels. La Seconde Guerre mondiale et son explosion de haine absolument sans précédent, à tous niveaux, politique, classe sociale, race, langage, religion, etc., a vu l’Europe, autrefois au centre de notre planète, soumise à un bain de sang monstrueux, bien que hautement prévisible, et tomber entre les mains de deux pouvoirs non-européens divisant le monde en deux sphères d’influence – du moins c’était le plan. Plus intéressant encore, alors que les dirigeants et les pays nominalement «chrétiens» ne pouvaient pas ouvertement plaider en faveur de la terreur de masse, les laïcs «éclairés» n’avaient aucun problème de ce type. Il suffit de lire la prose du brillant et si clairement satanique, Trotsky, dans « Dictature contre démocratie » ou le cinquième chapitre d’Hitler dans Mein Kampf – ici en allemand si vous le pouvez !

Dostoïevsky et Soljenitsyne ont tous deux prédit ce qui arriverait
inévitablement dans un monde dans lequel règne le nihilisme. Dostoïevsky
a très simplement résumé tout cela quand il a écrit, dans les Frères
Karamazov, « S’il n’y a pas de Dieu, alors tout est permis ».
Les nihilistes ont simplement conclu logiquement que s’il n’y a pas de
Dieu, et que tout est permis, alors rien n’existe vraiment, certainement
pas les réalités «réelles» (objectives). Même les notions de «bien» et de «mal» n’ont absolument aucun sens en l’absence d’un système de référence absolu.

Bertrand Russel, et apparemment aussi Voltaire, a un jour brillamment écrit que «Dieu a créé l’homme à Son image et l’homme Lui a rendu la pareille». Des mots incroyables, vraiment ! Si nous ne sommes pas la création de Dieu, mais que Dieu est notre création, cela nous rend très semblables à Lui, n’est-ce pas ? Et, en tant que «dieux» – ne méritons-nous pas de définir nous-mêmes ce qui est «bon» et ce qui est «mauvais» ? Bien sûr, nous le faisons ! Une fois que la vie et l’existence n’ont  plus de sens, comment des concepts tels que le «bien» ou le «mal» pourraient-ils en avoir un  ? Et c’est exactement ce que nous avons fait, en particulier notre 21e siècle post-moderne nihiliste !

Retour au point de départ – évaluer l’argument du  «Il n’y a plus de vérité ? Et alors ?»

J’ai déjà mentionné à plusieurs reprises l’hypocrisie hallucinante des Dems [Parti démocrate US ] qui détestent tous Trump pour sa prétendue défense «Et alors quoi ?» [So What ?] – cequi, soit dit en passant, est une mauvaise caricature, sa défense était beaucoup plus solide et logique – mais [les Dems]
n’ont absolument aucun problème avec des gens comme Obama ou, mieux
encore, les Clinton à côté desquels Trump ressemble presque à un
parangon d’honnêteté, d’intégrité avec un sens aigu de la décence. Je
veux dire, vraiment, les Clinton ont fait paraître des mafieux violents –
italiens ou juifs – comme purs et innocents. Et quand ils mentent, ce
n’est absolument pas grave. Mais quand Trump ment, il suscite le genre
de rage aveugle, impuissante, qui dans l’Évangile est décrite par les
mots «pleurant et grinçant des dents». C’est peut-être à cela que les libéraux américains font référence lorsqu’ils parlent du «syndrome de dérangement de Trump» ?

La vérité est simple : nous savons tous que Trump a menti. À propos
de la contre-attaque iranienne et de bien d’autres choses. Nous savons
également qu’Obama a menti. Et bébé-Bush aussi. Et Clinton et ses
cigares sans sexe 1… Et nous nous souvenons aussi de «Lisez sur mes lèvres, pas de nouvelles taxes» aussi bien que de «Nous
n’avons pas, je le répète, pas échangé d’armes ou quoi que ce soit
d’autre (en Iran) contre des otages, et nous ne le ferons jamais»
. Alors oui, on s’en souvient.

Nous ne nous en soucions plus, tout simplement.

Nous avons été complètement désensibilisés non seulement à la vérité, mais même à la réalité.

Et après, ok ?

Et les conséquences sont terribles en effet !

Conclusion : la vie dans un monde sans réalité

Le fait que nous, qui vivons à l’intérieur de l’Empire, sommes dans
un monde sans réalité a un impact énorme sur les actions de nos
dirigeants. Après tout, si personne ne croit vraiment à la réalité ou ne
s’en soucie pas vraiment, alors pourquoi nos dirigeants devraient-ils
se soucier d’améliorer la réalité, en particulier pour nous ? Il est
beaucoup, beaucoup plus simple de présenter benoîtement un message «de bonne humeur» sur la formidable «Amérique» – du genre : «Nous avons les militaires les plus puissants et les mieux équipés du monde, et de loin !». Et
peu importe que les militaires les plus puissants de la Galaxie ne
puissent même pas protéger leurs propres soldats alors qu’ils savaient
exactement quand et où la contre-attaque iranienne allait se produire.

Bien sûr, avec le temps, tout l’édifice de mensonges construit par
les politiciens américains et européens s’écroulera, soit à la suite
d’une défaite militaire impossible à cacher, soit à cause d’un choc
économique majeur. Ce sera totalement inattendu pour ceux qui
choisissent de vivre dans un monde sans réalité.

The Saker

Traduit par jj, relu par Kira pour le Saker Francophone

Notes

  1. Allusion à la défense utilisée par Clinton lorsqu’il a déclaré qu’il n’avait pas eu de relation sexuelle avec Monica Lewinsky, sa secrétaire, car il l’aurait pénétrée avec un cigare



De la servitude moderne

[Source : http://www.delaservitudemoderne.org/texte.html]

[Auteur : Jean-François Brient]

[Note : une version en PDF est téléchargeable sur le site indiqué ci-dessus]


Chapitre I : Épigraphe

« Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s’effondrer.
Mon pessimisme sur tout ce qu’elle fait pour nous entraîner dans sa chute. »

 Chapitre II : La servitude moderne

« Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles. »
William Shakespeare

La servitude moderne est une servitude volontaire, consentie par la foule des esclaves qui rampent à la surface de la Terre. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l’on consent généreusement à leur donner, s’ils sont suffisamment sages. Ils choisissent eux-mêmes les maitres qu’ils devront servir. Pour que cette tragédie mêlée d’absurdité ait pu se mettre en place, il a fallu tout d’abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation. Voila bien l’étrange modernité de notre époque.

Contrairement aux esclaves de l’Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd’hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités. Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l’on a construite pour eux. Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur. 

Voilà le mauvais rêve des esclaves modernes qui n’aspirent finalement qu’à se laisser aller dans la danse macabre du système de l’aliénation.

L’oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d’occulter notre condition d’esclave.
Montrer la réalité telle qu’elle est vraiment et non telle qu’elle est présentée par le pouvoir constitue la subversion la plus authentique.
Seule la vérité est révolutionnaire.

Chapitre III : L’aménagement du territoire et l’habitat

« L’urbanisme est cette prise de possession de l’environnement naturel et humain par le capitalisme qui, se développant logiquement en domination absolue, peut et doit maintenant refaire la totalité de l’espace comme son propre décor. »

La Société du Spectacle, Guy Debord.

À mesure qu’ils construisent leur monde par la force de leur travail aliéné, le décor de ce monde devient la prison dans laquelle il leur faudra vivre. Un monde sordide, sans saveur ni odeur, qui porte en lui la misère du mode de production dominant.

Ce décor est en perpétuel construction. Rien n’y est stable. La réfection permanente de l’espace qui nous entoure trouve sa justification dans l’amnésie généralisée et l’insécurité dans lesquelles doivent vivre ses habitants. Il s’agit de tout refaire à l’image du système : le monde devient tous les jours un peu plus sale et bruyant, comme une usine.

Chaque parcelle de ce monde est la propriété d’un État ou d’un particulier. Ce vol social qu’est l’appropriation exclusive du sol se trouve matérialisé dans l’omniprésence des murs, des barreaux, des clôtures, des barrières et des frontières… ils sont la trace visible de cette séparation qui envahit tout.

Mais parallèlement, l’unification de l’espace selon les intérêts de la culture marchande est le grand objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute, rationnalisée à l’extrême, pour faciliter le transport des marchandises. Tout obstacle, naturel ou humain doit être détruit.

L’habitat dans lequel s’entasse cette masse servile est à l’image de leur vie : il ressemble à des cages, à des prisons, à des cavernes. Mais contrairement aux esclaves ou aux prisonniers, l’exploité des temps modernes doit payer sa cage.

« Car ce n’est pas l’homme mais le monde qui est devenu un anormal. »

Antonin Artaud

 Chapitre IV : La marchandise

« Une marchandise paraît au premier coup d’œil quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Notre analyse a montré au contraire que c’est une chose très complexe, pleine de subtilité métaphysique et d’arguties théologiques. »

Le Capital, Karl Marx

Et c’est dans ce logis étroit et lugubre qu’il entasse les nouvelles marchandises qui devraient, selon les messages publicitaires omniprésents, lui apporter le bonheur et la plénitude. Mais plus il accumule des marchandises et plus la possibilité d’accéder un jour au bonheur s’éloigne de lui.

« A quoi sert à un homme de tout posséder s’il perd son âme. »                   

Marc 8 ; 36

La marchandise, idéologique par essence, dépossède de son travail celui qui la produit et dépossède de sa vie celui qui la consomme. Dans le système économique dominant, ce n’est plus la demande qui conditionne l’offre mais l’offre qui détermine la demande. C’est ainsi que de manière périodique, de nouveaux besoins sont créés qui sont vite considérés comme des besoins vitaux par l’immense majorité de la population : ce fut d’abord la radio, puis la voiture, la télévision, l’ordinateur et maintenant le téléphone portable.

Toutes ces marchandises, distribuées massivement en un lapse de temps très limité, modifient en profondeur les relations humaines : elles servent d’une part à isoler les hommes un peu plus de leur semblable et d’autre part à diffuser les messages dominants du système. Les choses qu’on possède finissent par nous posséder.

Chapitre V : L’alimentation

« Ce qui est une nourriture pour l’un est un poison pour l’autre. »

Paracelse

Mais c’est encore lorsqu’il s’alimente que l’esclave moderne illustre le mieux l’état de décrépitude dans lequel il se trouve. Disposant d’un temps toujours plus limité pour préparer la nourriture qu’il ingurgite, il en est réduit à consommer à la va-vite ce que l’industrie agro-chimique produit. Il erre dans les supermarchés à la recherche des ersatz que la société de la fausse abondance consent à lui donner. Là encore, il n’a plus que l’illusion du choix. L’abondance des produits alimentaires ne dissimule que leur dégradation et leur falsification. Il ne s’agit bien notoirement que d’organismes génétiquement modifiés, d’un mélange de colorants et de conservateurs, de pesticides, d’hormones et autres inventions de la modernité. Le plaisir immédiat est la règle du mode d’alimentation dominant, de même qu’il est la règle de toutes les formes de consommation. Et les conséquences sont là qui illustrent cette manière de s’alimenter.

Mais c’est face au dénuement du plus grand nombre que l’homme occidental se réjouit de sa position et de sa consommation frénétique. Pourtant, la misère est partout où règne la société totalitaire marchande. Le manque est le revers de la médaille de la fausse abondance. Et dans un système qui érige l’inégalité comme critère de progrès, même si la production agro-chimique est suffisante pour nourrir la totalité de la population mondiale, la faim ne devra jamais disparaitre.

« Ils se sont persuadés que l’homme, espèce pécheresse entre toutes, domine la création. Toutes les autres créatures n’auraient été créées que pour lui procurer de la nourriture, des fourrures, pour être martyrisées, exterminées. »

Isaac Bashevis Singer

L’autre conséquence de la fausse abondance alimentaire est la généralisation des usines concentrationnaires et l’extermination massive et barbare des espèces qui servent à nourrir les esclaves. Là se trouve l’essence même du mode de production dominant. La vie et l’humanité ne résistent pas face au désir de profit de quelques uns.

Chapitre VI : La destruction de l’environnement

« C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas. »

Victor Hugo

Le pillage des ressources de la planète, l’abondante production d’énergie ou de marchandises, les rejets et autres déchets de la consommation ostentatoire hypothèquent gravement les chances de survie de notre Terre et des espèces qui la peuplent. Mais pour laisser libre court au capitalisme sauvage, la croissance ne doit jamais s’arrêter. Il faut produire, produire et reproduire encore.

Et ce sont les mêmes pollueurs qui se présentent aujourd’hui comme les sauveurs potentiels de la planète. Ces imbéciles du show business subventionnés par les firmes multinationales essayent de nous convaincre qu’un simple changement de nos habitudes de vie suffirait à sauver la planète du désastre. Et pendant qu’ils nous culpabilisent, ils continuent à polluer sans cesse notre environnement et notre esprit. Ces pauvres thèses pseudo-écologiques sont reprises en cœur par tous les politiciens véreux à cours de slogan publicitaire. Mais ils se gardent bien de proposer un changement radical dans le système de production. Il s’agit comme toujours de changer quelques détails pour que tout puisse rester comme avant.

Chapitre VII : Le travail

Travail, du latin Tri Palium trois pieux, instrument de torture.

Mais pour entrer dans la ronde de la consommation frénétique, il faut de l’argent et pour avoir de l’argent, il faut travailler, c’est-à-dire se vendre. Le système dominant a fait du travail sa  principale valeur. Et les esclaves doivent travailler toujours plus pour payer à crédit leur vie misérable. Ils s’épuisent dans le travail, perdent la plus grande part de leur force vitale et subissent les pires humiliations. Ils passent toute leur vie à une activité fatigante et ennuyeuse pour le profit de quelques uns.

L’invention du chômage moderne est là pour les effrayer et les faire remercier sans cesse le pouvoir de se montrer généreux avec eux. Que pourraient-ils bien faire sans cette torture qu’est le travail ? Et ce sont ces activités aliénantes que l’on présente comme une libération. Quelle déchéance et quelle misère !

Toujours pressés par le chronomètre ou par le fouet, chaque geste des esclaves est calculé afin d’augmenter la productivité. L’organisation scientifique du travail constitue l’essence même de la dépossession des travailleurs, à la fois du fruit de leur travail mais aussi du temps qu’ils passent à la production automatique des marchandises ou des services. Le rôle du travailleur se confond avec celui d’une machine dans les usines, avec celui d’un ordinateur dans les bureaux. Le temps payé ne revient plus.

Ainsi, chaque travailleur est assigné à une tache répétitive, qu’elle soit intellectuelle ou physique. Il est spécialiste dans son domaine de production. Cette spécialisation se retrouve à l’échelle de la planète dans le cadre de la division internationale du travail. On conçoit en occident, on produit en Asie et l’on meurt en Afrique.

Chapitre VIII : La colonisation de tous les secteurs de la vie

« C’est l’homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l’organisation du travail, et hors de l’usine il garde la même peau et la même tête. »

Christophe Dejours

L’esclave moderne aurait pu se contenter de sa servitude au travail, mais à mesure que le système de production colonise tous les secteurs de la vie, le dominé perd son temps dans les loisirs, les divertissements et les vacances organisées. Aucun moment de son quotidien n’échappe à l’emprise du système. Chaque instant de sa vie a été envahi. C’est un esclave à temps plein.

Chapitre IX : La médecine marchande

« La médecine fait mourir plus longtemps. »

Plutarque

La dégradation généralisée de son environnement, de l’air qu’il respire et de la nourriture qu’il consomme ; le stress de ses conditions de travail et de l’ensemble de sa vie sociale, sont à l’origine des nouvelles maladies de l’esclave moderne.

Il est malade de sa condition servile et aucune médecine ne pourra jamais remédier à ce mal. Seule la libération la plus complète de la condition dans laquelle il se trouve enfermé peut permettre à l’esclave moderne de se libérer de ses souffrances.

La médecine occidentale ne connaît qu’un remède face aux maux dont souffrent les esclaves modernes : la mutilation. C’est à base de chirurgie, d’antibiotique ou de chimiothérapie que l’on traite les patients de la médecine marchande. On s’attaque aux conséquences du mal sans jamais en chercher la cause. Cela se comprend autant que cela s’explique : cette recherche nous conduirait inévitablement vers une condamnation sans appel de l’organisation sociale dans son ensemble.

De même qu’il a transformé tous les détails de notre monde en simple marchandise, le système présent a fait de notre corps une marchandise, un objet d’étude et d’expérience livré aux apprentis sorciers de la médecine marchande et de la biologie moléculaire. Et les maîtres du monde sont déjà prêts à breveter le vivant.

Le séquençage complet de l’ADN du génome humain est le point de départ d’une nouvelle stratégie mise en place par le pouvoir. Le décodage génétique n’a d’autres buts que d’amplifier considérablement les formes de domination et de contrôle.

Notre corps lui-aussi, après tant d’autres choses, nous a échappé.

Chapitre X : L’obéissance comme seconde nature

« À force d’obéir, on obtient des réflexes de soumission. »

Anonyme

Le meilleur de sa vie lui échappe mais il continue car il a l’habitude d’obéir depuis toujours. L’obéissance est devenue sa seconde nature. Il obéit sans savoir pourquoi, simplement parce qu’il sait qu’il doit obéir. Obéir, produire et consommer, voilà le triptyque qui domine sa vie. Il obéit à ses parents, à ses professeurs, à ses patrons, à ses propriétaires, à ses marchands. Il obéit à la loi et aux forces de l’ordre. Il obéit à tous les pouvoirs car il ne sait rien faire d’autre. La désobéissance l’effraie plus que tout car la désobéissance, c’est le risque, l’aventure, le changement. Mais de même que l’enfant panique lorsqu’il perd de vue ses parents, l’esclave moderne est perdu sans le pouvoir qui l’a créé. Alors ils continuent d’obéir.

C’est la peur qui a fait de nous des esclaves et qui nous maintient dans cette condition. Nous nous courbons devant les maîtres du monde, nous acceptons cette vie d’humiliation et de misère par crainte.

Nous disposons pourtant de la force du nombre face à cette minorité qui gouverne. Leur force à eux, ils ne la retirent pas de leur police mais bien de notre consentement. Nous justifions notre lâcheté devant l’affrontement légitime contre les forces qui nous oppriment par un discours plein d’humanisme moralisateur. Le refus de la violence révolutionnaire est ancré dans les esprits de ceux qui s’opposent au système au nom des valeurs que ce système nous a lui-même enseignés.

Mais le pouvoir, lui, n’hésite jamais à utiliser la violence quand il s’agit de conserver son hégémonie.

Chapitre XI : La répression et la surveillance

« Sous un gouvernement qui emprisonne injustement, la place de l’homme juste est aussi en prison. »

La désobéissance civile, Henry David Thoreau

Pourtant, il y a encore des individus qui échappent au contrôle des consciences. Mais ils sont sous surveillance. Toute forme de rébellion ou de résistance est de fait assimilée à une activité déviante ou terroriste. La liberté n’existe que pour ceux qui défendent les impératifs marchands. L’opposition réelle au système dominant est désormais totalement clandestine. Pour ces opposants, la répression est la règle en usage. Et le silence de la majorité des esclaves face à cette répression trouve sa justification dans l’aspiration médiatique et politique à nier le conflit qui existe dans la société réelle.

Chapitre XII : L’argent

« Et ce que l’on faisait autrefois pour l’amour de Dieu, on le fait maintenant pour l’amour de l’argent, c’est-à-dire pour l’amour de ce qui donne maintenant le sentiment de puissance le plus élevé et la bonne conscience.»

Aurore, Nietzsche

Comme tous les êtres opprimés de l’Histoire, l’esclave moderne a besoin de sa mystique et de son dieu pour anesthésier le mal qui le tourmente et la souffrance qui l’accable. Mais ce nouveau dieu, auquel il a livré son âme, n’est rien d’autre que le néant. Un bout de papier, un numéro qui n’a de sens que parce que tout le monde a décidé de lui en donner. C’est pour ce nouveau dieu qu’il étudie, qu’il travaille, qu’il se bat et qu’il se vend. C’est pour ce nouveau dieu qu’il a abandonné toute valeur et qu’il est prêt à faire n’importe quoi. Il croit qu’en possédant beaucoup d’argent, il se libérera des contraintes dans lesquels il se trouve enfermé. Comme si la possession allait de paire avec la liberté. La libération est une ascèse qui provient de la maitrise de soi. Elle est un désir et une volonté en actes. Elle est dans l’être et non dans l’avoir. Mais encore faut-il être résolu à ne plus servir, à ne plus obéir. Encore faut-il être capable de rompre avec une habitude que personne, semble-t-il, n’ose remettre en cause.

Chapitre XIII : Pas d’alternative à l’organisation sociale dominante

Acta est fabula

La pièce est jouée

Or l’esclave moderne est persuadé qu’il n’existe pas d’alternative à l’organisation du monde présent. Il s’est résigné à cette vie car il pense qu’il ne peut y en avoir d’autres. Et c’est bien là que se trouve la force de la domination présente : entretenir l’illusion que ce système qui a colonisé toute la surface de la Terre est la fin de l’Histoire. Il a fait croire à la classe dominée que s’adapter à son idéologie revient à s’adapter au monde tel qu’il est et tel qu’il a toujours été. Rêver d’un autre monde est devenu un crime condamné unanimement par tous les médias et tous les pouvoirs. Le criminel est en réalité celui qui contribue, consciemment ou non, à la démence de l’organisation sociale dominante. Il n’est pas de folie plus grande que celle du système présent. 

Chapitre XIV : L’image

« Sinon, qu’il te soit fait connaitre, o roi, que tes dieux ne sont pas ceux que nous servons, et l’image d’or que tu as dressé, nous ne l’adorerons pas. »

Ancien Testament, Daniel 3 :18

Devant la désolation du monde réel, il s’agit pour le système de coloniser l’ensemble de la conscience des esclaves. C’est ainsi que dans le système dominant, les forces de répression  sont précédées par la dissuasion qui, dès la plus petite enfance, accomplit son œuvre de formation des esclaves. Ils doivent oublier leur condition servile, leur prison et leur vie misérable. Il suffit de voir cette foule hypnotique connectée devant tous les écrans qui accompagnent leur vie quotidienne. Ils trompent leur insatisfaction permanente dans le reflet manipulé d’une vie rêvée, faite d’argent, de gloire et d’aventure. Mais leurs rêves sont tout aussi affligeants que leur vie misérable. 

Il existe des images pour tous et partout, elles portent en elle le message idéologique de la société moderne et servent d’instrument d’unification et de propagande. Elles croissent à mesure que l’homme est dépossédé de son monde et de sa vie. C’est l’enfant qui est la cible première de ces images car il s’agit d’étouffer la liberté dans son berceau. Il faut les rendre stupides et leur ôter toute forme de réflexion et de critique. Tout cela se fait bien entendu avec la complicité déconcertante de leurs parents qui ne cherchent même plus à résister face à la force de  frappe cumulée de tous les moyens modernes de communication. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises nécessaires à l’asservissement de leur progéniture. Ils se dépossèdent de l’éducation de leurs enfants et la livrent en bloc au système de l’abrutissement et de la médiocrité.

Il y a des images pour tous les âges et pour toutes les classes sociales. Et les esclaves modernes confondent ces images avec la culture et parfois même avec l’art. On fait appel aux instincts les plus sordides pour écouler les stocks de marchandises. Et c’est encore la femme, doublement esclave dans la société présente, qui en paye le prix fort. Elle en est réduite à être un simple objet de consommation. La révolte elle-même est devenue une image que l’on vend pour mieux en détruire le potentiel subversif. L’image est toujours aujourd’hui la forme de communication la plus simple et la plus efficace. On construit des modèles, on abrutit les masses, on leur ment, on crée des frustrations. On diffuse l’idéologie marchande par l’image car il s’agit encore et toujours du même objectif : vendre, des modes de vie ou des produits, des comportements ou des marchandises, peu importe mais il faut vendre.

Chapitre XV : Les divertissements

« La télévision ne rend idiots que ceux    
qui la regardent, pas ceux qui la font. »

Patrick Poivre d’Arvor

Ces pauvres hommes se divertissent, mais ce divertissement n’est là que pour faire diversion face au véritable mal qui les accable. Ils ont laissé faire de leur vie n’importe quoi et ils feignent d’en être fiers. Ils essayent de montrer leur satisfaction mais personne n’est dupe. Ils n’arrivent même plus à se tromper eux-mêmes lorsqu’ils se retrouvent face au reflet glacé du miroir. Ainsi ils perdent leur temps devant des imbéciles sensés les faire rire ou les faire chanter, les faire rêver ou les faire pleurer.

On mime à travers le sport médiatique les succès et les échecs, les forces et les victoires que les esclaves modernes ont cessé de vivre dans leur propre quotidien. Leur insatisfaction les incite à vivre par procuration devant leur poste de télévision. Tandis que les empereurs de la Rome antique achetaient la soumission du peuple avec du pain et les jeux du cirque, aujourd’hui c’est avec les divertissements et la consommation du vide que l’on achète le silence des esclaves.

Chapitre XVI : Le langage

 « On croit que l’on maîtrise les mots, mais ce sont les mots qui nous maîtrisent. »

Alain Rey

La domination sur les consciences passe essentiellement par l’utilisation viciée du langage par la classe économiquement et socialement dominante. Étant détenteur de l’ensemble des moyens de communication, le pouvoir diffuse l’idéologie marchande par la définition figée, partielle et partiale qu’il donne des mots.

Les mots sont présentés comme neutres et leur définition comme allant de soi. Mais sous le contrôle du pouvoir, le langage désigne toujours autre chose que la vie réelle.

C’est avant tout un langage de la résignation et de l’impuissance, le langage de l’acceptation passive des choses telles qu’elles sont et telles qu’elles doivent demeurer. Les mots travaillent pour le compte de l’organisation dominante de la vie et le fait même d’utiliser le langage du pouvoir nous condamne à l’impuissance.

Le problème du langage est au centre du combat pour l’émancipation humaine. Il n’est pas une forme de domination qui se surajoute aux autres, il est le cœur même du projet d’asservissement du système totalitaire marchand.

C’est par la réappropriation du langage et donc de la communication réelle entre les personnes que la possibilité d’un changement radical émerge de nouveau. C’est en cela que le projet révolutionnaire rejoint le projet poétique. Dans l’effervescence populaire, la parole est prise et réinventée par des groupes étendus. La spontanéité créatrice s’empare de chacun et nous rassemble tous.

Chapitre XVII : L’illusion du vote et de la démocratie parlementaire

« Voter, c’est abdiquer. »

Élisée Reclus

Pourtant, les esclaves modernes se pensent toujours citoyens. Ils croient voter et décider librement qui doit conduire leurs affaires. Comme s’ils avaient encore le choix. Ils n’en ont conservé que l’illusion. Croyez-vous encore qu’il existe une différence fondamentale quant au choix de société dans laquelle nous voulons vivre entre le PS et l’UMP en France, entre les démocrates et les républicains aux États-Unis, entre les travaillistes et les conservateurs au Royaume-Uni ? Il n’existe pas d’opposition car les partis politiques dominants sont d’accord sur l’essentiel qui est la conservation de la présente société marchande. Il n’existe pas de partis politiques susceptibles d’accéder au pouvoir qui remette en cause le dogme du marché. Et ce sont ces partis qui avec la complicité médiatique monopolise l’apparence.  Ils se chamaillent sur des points de détails pourvu que tout reste en place. Ils se disputent pour savoir qui occupera les places que leur offre le parlementarisme marchand. Ces pauvres chamailleries sont relayées par tous les médias dans le but d’occulter un véritable débat sur le choix de société dans laquelle nous souhaitons vivre. L’apparence et la futilité dominent sur la profondeur de l’affrontement des idées. Tout cela ne ressemble en rien, de près ou de loin à une démocratie.

La démocratie réelle se définit d’abord et avant tout par la participation massive des citoyens à la gestion des affaires de la cité. Elle est directe et participative. Elle trouve son expression la plus authentique dans l’assemblée populaire et le dialogue permanent sur l’organisation de la vie en commun. La forme représentative et parlementaire qui usurpe le nom de démocratie limite le pouvoir des citoyens au simple droit de vote, c’est-à-dire au néant, tant il est vrai que le choix entre gris clair et gris foncé n’est pas un choix véritable. Les sièges parlementaires sont occupés dans leur immense majorité par la classe économiquement dominante, qu’elle soit de droite ou de la prétendue gauche social-démocrate.

Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire. Il est tyrannique par nature, qu’il soit exercé par un roi, un dictateur ou un président élu. La seule différence dans le cas de la « démocratie » parlementaire, c’est que les esclaves ont l’illusion de choisir eux-mêmes le maitre qu’ils devront servir. Le vote a fait d’eux les complices de la tyrannie qui les opprime. Ils ne sont pas esclaves parce qu’il existe des maitres mais il existe des maitres parce qu’ils ont choisi de demeurer esclaves.

Chapitre XVIII : Le système totalitaire marchand

« La nature n’a créé ni maîtres ni esclaves,
Je ne veux ni donner ni recevoir de lois. »

Denis Diderot

Le système dominant se définit donc par l’omniprésence de son idéologie marchande. Elle occupe à la fois tout l’espace et tous les secteurs de la vie. Elle ne dit rien de plus que : « Produisez, vendez, consommez, accumulez ! » Elle a réduit l’ensemble des rapports humains à des  rapports marchands et considère notre planète comme une simple marchandise. Le devoir qu’elle nous impose est le travail servile. Le seul droit qu’elle reconnait est le droit à la propriété privée. Le seul dieu qu’elle arbore est l’argent.

Le monopole de l’apparence est total. Seuls paraissent les hommes et les discours favorables à l’idéologie dominante. La critique de ce monde est noyée dans le flot médiatique qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal, ce que l’on peut voir et ce que l’on ne peut pas voir.

Omniprésence de l’idéologie, culte de l’argent, monopole de l’apparence, parti unique sous couvert du pluralisme parlementaire, absence d’une opposition visible, répression sous toutes ses formes, volonté de transformer l’homme et le monde. Voila le visage réel du totalitarisme moderne que l’on appelle « démocratie libérale » mais qu’il faut maintenant appeler par son nom véritable : le système totalitaire marchand.

L’homme, la société et l’ensemble de notre planète sont au service de cette idéologie. Le système totalitaire marchand a donc réalisé ce qu’aucun totalitarisme n’avait pu faire avant lui : unifier le monde à son image. Aujourd’hui, il n’y a plus d’exil possible.

Chapitre XIX : Perspectives

A mesure que l’oppression s’étend à tous les secteurs de la vie, la révolte prend l’allure d’une guerre sociale. Les émeutes renaissent et annoncent la révolution à venir.

La destruction de la société totalitaire marchande n’est pas une affaire d’opinion. Elle est une nécessité absolue dans un monde que l’on sait condamné. Puisque le pouvoir est partout, c’est partout et tout le temps qu’il faut le combattre.

La réinvention du langage, le bouleversement permanent de la vie quotidienne, la désobéissance et la résistance sont les maîtres mots de la révolte contre l’ordre établi. Mais pour que de cette révolte naisse une révolution, il faut rassembler les subjectivités dans un front commun.

C’est à l’unité de toutes les forces révolutionnaires qu’il faut œuvrer. Cela ne peut se faire qu’à partir de la conscience de nos échecs passés : ni le réformisme stérile, ni la bureaucratie totalitaire ne peuvent être une solution à notre insatisfaction. Il s’agit d’inventer de nouvelles formes d’organisation et de lutte.

L’autogestion dans les entreprises et la démocratie directe à l’échelle des communes constituent les bases de cette nouvelle organisation qui doit être antihiérarchique dans la forme comme dans le contenu.

Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire.

Chapitre XX : Épilogue

« O Gentilshommes, la vie est courte… Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des rois. »

William Shakespeare

Jean-François Brient




Techniques de manipulation de masse et propagande — Application à la Covid-19

[Source : devenir-Zen]

[NdNM : bon nombre de ces techniques sont utilisées par nos médias dominants en ce qui concerne la crise de la Covid-19 — au moins celles signalées par un astérisque *]

[Un exemple entre crochets est proposé après les cas ainsi signalé.]

« Gouverner, c’est faire croire »

Machiavel

Techniques de manipulation et propagande
Source photo : Common Wikimedia

Lorsque l’on cherche des techniques de manipulation sur internet, on tombera forcément sur « les dix techniques de manipulation de masse » dont l’auteur original reste un mystère. Cet article intéressant et maintes fois recopié semble provenir du site documenté www.syti.net. Nous partirons donc (entre autres) de cet article pour faire une mise au point sur la réalité apparente et la manipulation de l’opinion publique. Cela vous permettra soit de prendre conscience de votre naïveté ou alors simplement de remettre à jour votre esprit critique. Que la manipulation provienne d’une élite politique, économique, industrielle, militaire ou mercantile… le but de l’article n’est pas de savoir « qui » manipule mais comment ! 

Certaines pistes proviendraient d’un document datant de 1979 retrouvé par un employé de Boeing dans un photocopieur acheté à une vente de surplus militaire à la base aérienne de McChord aux USA. Ce document « armes silencieuses pour guerres tranquilles » est décrit comme un manuel de programmation de la société et aurait été écrit par un « groupe de réflexion ». On peut considérer que ces stratégies sont sans doute appliquées dans les pays occidentaux depuis plus de 40 ans.

Les techniques de manipulation

Divertir le peuple *

Tout est dans la définition du mot divertir. Il signifie autant amuser une personne que détourner son attention de ses préoccupations habituelles. La stratégie de la diversion est sans doute la technique la plus utilisée pour contrôler la société. La technique consistant à attirer et capter l’attention du peuple avec des futilités pour éviter qu’il voit et réfléchisse sur des problèmes importants, sur des changements/évolutions souhaités ou opérés en douce. Cela va même plus loin en cherchant à empêcher le public à trop s’intéresser à des connaissances « essentielles » comme la science, l’économie, la psychologie… et éviter ainsi qu’il en sache plus que ce qu’il devrait. Aujourd’hui, nous sommes inondés d’informations avec la télévision, la radio, la presse et les nouvelles technologies numériques. Nous devons faire face à une multitude de stimuli futiles et ludiques qui monopolise et captive nos sens et notre attention. Ainsi cette musique et ce bavardage incessants empêchent de penser.

Le peuple romain ne voyait le Grand César qu’à une seule occasion. Lors des jeux du Cirque. Ainsi, César était au contact d’un peuple acquis car distrait et loin de ses préoccupations.

[La crise de la Covid-19 permet de passer sous silence le déploiement massif de la 5G]

Créer des problèmes pour offrir des solutions *

Cette technique de manipulation est relativement basique. Elle consiste à créer le « problème » pour susciter une réaction et inciter le peuple à demander la « solution ». L’avantage dans ce cas précis est que c’est le peuple lui-même qui demande et accepte la mise en place d’une solution. Imaginons que vous souhaitiez mettre en place des lois sécuritaires (et donc liberticides). Créez de l’insécurité et le peuple demandera plus de sécurité quitte à accepter moins de liberté. Créez une crise économique et le peuple demandera à être rassuré quitte à accepter un recul de ses droits sociaux. Un autre avantage de cette technique est d’avoir l’opportunité pour le manipulateur de se faire passer pour un « sauveur ».

[Problèmes créés par la diminution des crédits et/ou une mauvaise gestion : ils entraînent des pertes qualitatives et quantitatives au niveau des infrastructures hospitalières, puis une incapacité à résoudre une crise épidémique ou sanitaire majeure. 
Solutions possibles : réclamer une action internationale ou un gouvernement mondial.
Épidémie favorisée par la 5G, la malnutrition, les pollutions, etc.
amenant comme solution possible une vaccination imposée.]

Avancer à petit pas *

Comment faire accepter l’inacceptable ? Simplement en y allant progressivement, petit à petit et en prenant le temps s’il le faut. Il est effectivement plus facile de faire accepter par le peuple un licenciement de 100 personnes par an pendant 5 ans plutôt que 500 personnes d’un coup. Surtout si le peuple n’est pas au courant du but final qui est de licencier 500 personnes. Un changement brutal se fait au risque d’une révolution. Un changement progressif passe mieux et peut même passer inaperçu. Le passage en France à une économie libérale s’est fait sur une période de 10 ans au moins. Cette technique du petit pas ressemble à la technique du « pied dans la porte » qui consiste d’abord à faire une demande peu coûteuse au début pour que la personne s’engage et ensuite à demander plus. Un phénomène d’engagement se crée et souvent la personne acceptera alors de donner plus. La technique de la « porte au nez » est une variante qui consiste à exagérer et demander d’abord beaucoup puis de se raviser pour faire une demande plus sérieuse et abordable.

[Parler d'un confinement d'une quinzaine de jours, puis ajouter une ou deux semaines, puis quelques autres semaines, etc., puis parler d'une nouvelle vague, d'une reprise de l'épidémie à l'automne suivant, d'une possible absence d'immunité... pour finir par une vaccination générale.]

Décider aujourd’hui et appliquer demain *

Il est plus facile de faire accepter aujourd’hui une mesure impopulaire si l’application de celle-ci est prévue pour plus tard. En clair, le peuple accepte plus facilement un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. En effet, le peuple ne peut s’empêcher de croire que demain sera meilleur et que d’ici là, la mesure ne sera sans doute pas appliquée. L’avantage de cette technique est qu’elle laisse du temps au peuple pour se faire à l’idée du sacrifice nécessaire et de l’accepter avec résignation le moment venu. Pour exemple, la décision de créer une monnaie unique (et donc la perte de souveraineté monétaire) a été prise en 1994 alors que le passage concret à l’Euro a eu lieu en 2001.

[On laisse le temps de s'habituer à l'idée d'une vaccination anti-Covid-19, alors que la décision est déjà prise depuis longtemps. cf. notamment l'agenda ID2020 de Bill Gates.]

Parler comme à des enfants *

Cette technique fait appel à la suggestibilité. Lorsque l’on parle à une personne adulte en utilisant un ton et un discours comme si elle était un enfant, alors la personne adulte peut inconsciemment dans certains cas se comporter et réagir comme un enfant. En effet, si l’on vous parle comme à un enfant, on vous suggère implicitement que vous en êtes un ! Et un enfant n’a que peu d’esprit critique. On vous fait donc comprendre (sans le dire) que le sujet est trop compliqué pour vous, que vous ne pouvez pas comprendre, que vous feriez mieux de faire confiance et laisser les « grands » décider pour vous. Beaucoup d’hommes politiques commencent leurs argumentaires par : « Laissez-moi vous expliquer… ». Au point que quelquefois on a l’impression d’être pris pour un débile mental. Par ailleurs, la publicité utilise énormément ce ton infantilisant et cherche ainsi à vous ôter tout sens critique.

Cette technique est classique. Faire appel aux émotions permet d’éviter l’intervention de la raison et donc de notre sens critique. Elle associe étroitement une idée, un produit à une émotion. Si la publicité d’un produit suggère que son achat entraîne la joie à la maison ou celle de vos enfants, inconsciemment vous n’achetez pas un produit mais une idée de la joie à la maison implantée dans votre cerveau ! En effet, les émotions sont la porte d’entrée à notre inconscient et donc à nos désirs, à nos pulsions, à nos comportements inconscients…

[Publicités gouvernementales infantilisantes pour amener un conformisme comportemental face à la Covid-19.
Discours récurrents d'experts médicaux pour bien faire sentir aux gens ordinaires que leur santé est tributaire du Système et qu'ils ne peuvent surtout pas se soigner eux-mêmes.]

Jouer avec les émotions plutôt que la raison *

Techniques de manipulation et lavage de cerveau
Source images : Brain washing (lavage de cerveau) 1 et 3, Cesar Leal Jiménez, Common Wikimedia
Techniques de manipulation et lavage de cerveau

Dans l’antiquité,  la présence du drapeau et l’usage de la musique avant les combats étaient essentiels pour motiver les troupes et avoir le consentement du peuple. Cela permettait effectivement de créer une ambiance suscitant une forte émotion commune où la raison n’avait plus sa place.

[Mettre en avant les témoignages poignants de proches de victimes de la maladie au détriment d'analyses fouillées des causes de cette dernière.]

Maintenir le peuple dans l’ignorance *

Le moins on en sait, le moins on est susceptible de se poser des questions et de remettre en cause l’ordre établi. L’objectif est donc de faire en sorte que le peuple et notamment les « classes inférieures » soient incapables de comprendre les techniques, les technologies et les méthodes utilisés pour les maintenir sous contrôle voire dans l’esclavage. Le maintien de cette ignorance aurait aussi pour but de maintenir « un fossé d’ignorance » ou une incompréhension qui isolerait les classes inférieures des classes supérieures régnantes.

[Diviser la connaissance médicale en de multiples domaines d'expertise de plus en plus étroits et pointus.]

Encourager la médiocrité

Cette idée rejoint la précédente qui est de maintenir le peuple dans l’ignorance par une éducation pauvre. Il s’agit alors en plus d’encourager le peuple à se complaire dans la médiocrité. Par l’usage des médias notamment, on fait croire qu’être bête, vulgaire et inculte, c’est « cool ».

Faire culpabiliser le peuple *

C’est bien connu, si la situation économique ne change pas, c’est parce que le peuple est incapable de changer, de faire des efforts ou parce qu’il ne comprend pas ce qui est bon pour lui. On lui fait donc croire qu’il est le seul responsable de son malheur. L’individu se retrouve donc dans le doute, finit par culpabiliser et hésite alors à se révolter. L’avantage d’un peuple déprimé et culpabilisé est qu’il est peu motivé par des actions revendicatrices.

[Amener les gens à penser que s'ils ne portent pas un masque et ne se lavent pas les mains, ils seront responsables de la maladie des autres, alors qu'une maladie est avant tout la conséquence d'un déséquilibre du terrain intérieur, déséquilibre causé par la peur, le stress, la malbouffe, des émotions extrêmes, des pesticides, ou encore par une exposition prolongée à des champs électriques ou à des ondes électromagnétiques pulsées.]

Détenir et garder des informations déterminantes *

Les progrès dans diverses sciences comme la biologie, la psychologie, la neurobiologie ont été immenses ces dernières décennies. Pourtant ces connaissances ont été « filtrées » et seule une élite disposerait d’une connaissance approfondie et avancée qui lui octroierait de ce fait un avantage sur les autres. Certains connaissent mieux l’individu moyen qu’il ne se connaît lui-même en réalité. Il y a un réel fossé entre la connaissance du public et celle d’une certaine élite qui dispose alors d’un plus grand contrôle et pouvoir sur les autres. L’élite dispose notamment d’une connaissance approfondie en Cybernétique qui est la science du contrôle des systèmes vivants ou non-vivants.

[Ne pas diffuser largement les informations sur le déploiement effectif de la 5G sur Terre et dans l'espace.]

Techniques de propagande

Voilà en résumé des techniques de manipulation destinées à faire adopter une mesure, une idée, un changement que vous n’auriez peut-être pas accepté à priori. A cela s’ajoutent également des méthodes de propagande qui devraient finir par vous convaincre si cela s’avérait nécessaire. A noter que le mot propagande signifie propager ou diffuser une information, une idée et n’a en réalité rien de péjoratif à la base .

Techniques de manipulation et propagande
Source photo : Hitler répétant sa gestuelle, Common Wikimedia

Utiliser la peur *

ou créer un climat de peur permet de rendre un individu plus réceptif à une idée afin qu’il admette plus facilement la nécessité d’y adhérer. Joseph Goebbels, ministre de l’éducation et de la propagande du 3ème Reich et proche d’Hitler, inculquait aux allemands l’idée que les alliés souhaitaient la destruction de l’Allemagne. Il provoquait donc la peur. On considère également qu’un niveau de stress permanent et élevé diminue les capacités de réflexion, d’action et d’organisation de l’individu. Aujourd’hui, un environnement pollué, une société violente, une alimentation industrielle, une consommation record de somnifères et de tranquillisants, un espace saturé en ondes électromagnétiques n’arrangent rien et affaiblissent encore plus le niveau d’énergie physique et mentale d’un individu.

[Surestimer le nombre de morts réellement attribuables à la Covid-19 (que ceci soit ou non dû au départ à la 5G).
Compter quotidiennement les morts, contrairement aux autres causes mortelles qui sont pourtant pires.
Prétendre qu'il n'existe aucun traitement alors que plusieurs ont déjà démontré leur efficacité...]

Utiliser des témoignages *

pour appuyer un message permet de donner plus de poids et de crédibilité au message lui-même. Plus le témoignage émane d’une personne considérée et respectée, experte ou publique (ex. un médecin), plus le message prend de la valeur. Il en va de même lorsqu’un message est appuyé en citant des personnages célèbres et importants qui donneront de l’autorité au message. Au moyen-âge, la chrétienté n’hésitera pas à parler au nom de Dieu pour justifier les nombreuses croisades et faciliter le recrutement. A cette époque, la religion avait beaucoup d’influence sur le peuple et Dieu était un argument très convaincant. Les rois procéderont de même pour faire accepter plus facilement leurs lois et leurs guerres.

[Témoignages quasi quotidiens favorables au discours de gravité de la maladie.
Rejet ou discrédit des témoignages contraires.]

La majorité a toujours raison *

Vous faire croire que l’idée est déjà adoptée par la majorité du peuple ou qu’un mouvement en faveur de l’idée est clairement en marche est susceptible de vous faire adopter un comportement de mouton . Un individu préférera toujours (en général) se joindre à la majorité plutôt que se retrouver écrasé avec la minorité et cela même s’il n’est pas d’accord avec cette idée au début.

[Sondages tendant à démontrer le suivi du confinement par une majorité d'individus.]

Chercher à obtenir la désapprobation *

en affirmant qu’une idée est soutenue par un adversaire, une personne malhonnête ou qui n’est pas digne de confiance. Si votre ennemi soutient la même idée que vous, il y a de fortes chances que vous changiez d’avis. La technique qui consiste à discréditer un adversaire (et donc ses idées) est du même ressort. Cette technique est particulièrement utilisée lors des campagnes présidentielles aux USA.

[Les voix discordantes sont qualifiées de « complotisme ».
Appel à la dénonciation de ceux qui ne respectent pas le confinement.]

Utiliser des mots « vertueux » *

peut créer de l’émotion chez l’auditoire et annihiler l’esprit critique. En effet, les mots liberté, patrie, paix, justice, honneur… évoquent pour chacun une émotion positive avec une connotation favorable. Par association, le message ou l’idée véhiculé avec de tels mots semble d’office plus « grandiose » et « vertueux ».

[Lors de la crise de la Covid-19, mise en avant des termes « solidarité », « prendre soin », « Ça va bien aller »…]

Rester intentionnellement imprécis *

Techniques de manipulation et propagande
L’importance du slogan : un peuple, un régime, un guide.
Images Common wikimedia

pour éviter que l’auditoire puisse vérifier la véracité du message ou consulter les sources des statistiques évoquées. Cette technique peut donner au message l’impression d’être scientifiquement prouvé et approuvé alors que les sources éventuelles sont imaginaires ou déformées. Le manipulateur peut également falsifier l’histoire, le vrai sens d’un mot ou alors simplifier exagérément la réponse à un problème en réalité complexe.

Techniques de manipulation et propagande
Carte postale, le coq gaulois vainqueur de l’aigle impérialiste, Common Wikimedia
Techniques de manipulation et propagande
Propagande militaire française 1915, carte postale honneur au canon 75, Common Wikimedia
[Manque d'informations médiatiques sur la nature et la fiabilité des tests médicaux utilisés pour déterminer la présence ou non du virus covid-19 chez un patient.
Informations insuffisantes sur la condition médicale des personnes prétendument affectées et sur les critères permettant d'affirmer que telle personne serait effectivement morte de la covid-19.]

Projeter des qualités positives

d’une personne, d’une valeur, d’une entité sur soi pour l’associer à son image. Il s’agit en fait de réaliser un transfert qui identifie artificiellement des qualités positives sur une personne. Par exemple, un homme peut représenter (être identifier à) la Patrie, la Paix, la Force, l’Autorité… Il est également possible de projeter des qualités négatives sur un adversaire afin qu’on l’identifie (transfert) au laxisme, à la corruption, à la mollesse… Le slogan fonctionne de la même manière comme par exemple François Mitterrand et la « Force tranquille » ou plus récemment François Hollande et « le changement c’est maintenant ». Dans l’antiquité et notamment l’Empire romain, on construisait des monuments à la gloire des empereurs qui les montraient comme de grands chefs de guerre. Le but était d’influencer le peuple tout comme les beaux discours enjolivés des orateurs sur la place publique avant l’apparition de l’imprimerie. Napoléon Bonaparte en fera de même en se donnant une image d’empereur, de surhomme voire de Dieu. Il réussira également à faire écrire des récits extraordinaires et historiques de ses batailles .

Se faire passer pour une personne ordinaire,

en adoptant les manières et le langage d’une personne ordinaire, permet de gagner la confiance et d’être accepté. On accepte plus facilement les idées de quelqu’un qui nous ressemble. C’est une technique de séduction.

Faire usage de stéréotypes,

de croyances ou de généralisations pour obtenir le rejet (ou l’acceptation) d’un groupe ciblé. Pour chaque communauté ou groupe de personnes, il y a un stéréotype correspondant. On peut citer par exemple, les britanniques qui ne connaissent rien à la gastronomie, les français qui sont des râleurs, les chinois qui mangent du chien, les portugaises qui sont poilues… On trouvera aussi certainement des stéréotypes pour les enseignants, les syndicalistes, les homosexuels, les footballeurs…

Jeter la faute sur autrui

ou sur un groupe en les accusant à tort d’un problème réel ou non permet d’éviter de parler des vrais responsables et de devoir mener une enquête plus approfondie. Dans certains cas, le bouc émissaire peut également payer pour tous les responsables et ceux d’avant afin de solder le problème. Jérôme Kerviel était sans doute responsable mais aussi un bouc émissaire qui cachait d’autres responsables. Jérôme Cahuzac portait lui aussi le costume de bouc émissaire malgré lui.

Remplacer une expression par une autre

afin de réduire son impact émotionnel voire lui ôter son sens premier. C’est ce qu’on appelle un glissement sémantique. Il est donc préférable de parler de « frappes aériennes » plutôt que de « bombardements » ou de « dommages collatéraux » au lieu de « victimes civiles ». Employer aujourd’hui le mot « libéralisme » passe mieux que « capitalisme » alors que l’on parle souvent de la même chose. Utiliser volontairement ou non le mot « migrant » au lieu de « réfugié » n’a pas non plus le même impact émotionnel auprès du peuple.

Faire usage de la corruption

est une méthode de manipulation qui a fait ses preuves depuis des siècles. En effet, promettez à un individu plus de pouvoir ou plus de richesse et il y a de fortes chances pour que son esprit critique et son honnêteté partent en vacances pour quelques temps. Durant la guerre froide, les services secrets avait dans leur boîte à outil une technique simple de séduction qui permettait de manipuler un individu voire un espion. Il jouait à flatter l’orgueil et l’amour-propre de celui-ci. Ainsi, à force de se sentir plus fort et au-dessus des autres, il finissait par ne plus se méfier et baissait sa garde. Une autre technique plutôt utilisée par des sectes consiste à bombarder d’amour (love bombing) la personne pour l’attirer et la recruter.

Techniques de manipulation et propagande
Techniques de manipulation et propagande
Techniques de manipulation et propagande
Propagandes diverses,
Common Wikimedia

Les médias, aussi, sont un formidable outil de manipulation de masse

Le filtrage par les médias *

Nous considérons bien souvent à tort que les médias sont là pour nous apporter de l’information objective. En réalité, ils peuvent transformer l’information et nous manipuler en dirigeant notre attention sur ce qu’il est souhaitable de voir.

Cela peut commencer simplement par le choix d’une image plutôt qu’une autre. Prenons l’exemple de vos photos de vacances. Tout en cadrant le paysage, vous éviterez sans doute les panneaux publicitaires, la décharge juste à côté, la ligne électrique… Peut-être aussi utiliserez-vous un logiciel de retouche pour rehausser le bleu de la mer, le vert des palmiers. Ainsi votre photo sera belle et le paysage paradisiaque mais du coup moins représentative de la réalité. Et l’attention de ceux qui verront votre photo ne sera alors orientée que vers le « beau ». Il en va de même des photographes professionnels qui sont capables de sublimer votre apparence. Ils manipulent la réalité en quelque sorte. Vous aussi, sur Facebook ou autres, vous choisissez les photos qui vous présentent le mieux, joyeux, actif et sociable. Cela au risque de faire déprimer les autres « manipulés » par les images et qui se sentiront alors un peu nuls ou jaloux. Bien-sûr, eux, ne voient que le « beau ».

Les médias veulent plaire pour vendre un maximum. Ils ont donc une tendance certaine à filtrer et à diffuser que ce qui se vend le mieux. C’est-à-dire ce qui capte l’attention. L’annonce du meurtre X à la télé est horrible, mais cela a eu lieu à 500 km de chez vous c.-à-d. loin de chez vous. Entre vous et le lieu du meurtre, c’est clairement l’ennui (pour les médias) ! Les médias ont donc l’habitude de zoomer sur les actualités où il y a désordres et tragédies. L’inconvénient est que ce filtrage donne une impression que le monde entier est dans le chaos et qu’en plus vu la distance vous ne pouvez rien y faire. Face à cette violence diffusée, on devient apathique, fataliste. De plus, cela donne une impression de déséquilibre inquiétant du monde (ou de la nature humaine) entre ce qui y est « beau et positif » rare et « moche et négatif » omniprésent.

[Les discours alternatifs sont royalement ignorés des médias dominants, ou bien sont discrédités, ridiculisés, qualifiés de « fake news » ou de « théories conspirationnistes » lorsqu'ils ne peuvent plus être ignorés.]

La distorsion par les médias *

Les médias peuvent également pratiquer une distorsion de la réalité et cela pour différentes raisons. La première est que les médias sont de plus en plus rarement neutres et impartiaux. En effet, de nombreux médias (pour ne pas dire la plupart) ont des liens avec la politique, le gouvernement, les banques, les industries… qui entraînent un parti pris, une distorsion de l’information diffusée voire une filtration. L’information doit donc non seulement plaire au public mais aussi aux « généreux bienfaiteurs ».

La deuxième raison est qu’un journaliste peut chercher à rendre son histoire « plus intéressante » en déformant ou en amplifiant quelque peu la réalité. Car il y a de fortes chances qu’une histoire vraie ennuyante ne soit pas publiée par l’édition alors qu’une histoire arrangée et amplifiée le soit. Il ne faut pas oublier que la concurrence entre médias est rude. L’ajout de quelques détails croustillants même faux peut donc faire la différence.

Il faut toutefois préciser que l’information diffusée par les médias n’est souvent que le reflet de ce que désire voir ou entendre le public. On peut critiquer les films violents mais il y a un large public qui demande et qui attend cela.

[Par une focalisation durable et disproportionnée sur le sujet, les médias parviennent à donner l'impression que la pandémie de Covid-19 est bien plus grave qu'une grippe saisonnière alors qu'il n'y a globalement pas plus de morts cette année par maladies pulmonaires qu'au cours des années précédentes aux mêmes périodes.]

La fabrication délibérée d’informations

La fabrication délibérée d’une information est une véritable manipulation et on peut espérer que cela soit rare. Toutefois, cela a déjà existé par le passé. Certains journalistes se sont arrangés pour mettre le chaos là où il n’y en avait pas et ainsi pouvoir rentrer chez eux avec des images chocs. Un scandale concernant des journalistes en mission à Belfast en Irlande du Nord aurait été étouffé par la BBC. Ces journalistes malhonnêtes auraient payés des locaux pour lancer des cocktails molotov et mettre la rue (un peu trop calme) à feu et ainsi prendre des images dignes d’intérêt.

Pour terminer, voici la méthode utilisée pour justifier l’entrée en guerre britannique lors de la 1ère guerre mondiale en 1914 (d’après Lord Ponsoby). Il fallait faire croire :

  1. que notre camp ne veut pas la guerre
  2. que l’adversaire est responsable de la guerre
  3. qu’il est moralement condamnable
  4. que la guerre a de nobles buts
  5. que l’ennemi commet des atrocités délibérées (pas nous)
  6. qu’il subit bien plus de pertes que nous
  7. que Dieu est avec nous
  8. que le monde de l’art et de la culture approuve notre combat
  9. que l’ennemi utilise des armes illicites (pas nous)
  10. que ceux qui doutent des neufs premiers points sont soit des traitres, soit des victimes des mensonges adverses
    (car l’ennemi contrairement à nous qui informons, fait de la propagande)

Cette grille de propagande pourrait sans doute encore s’appliquer aujourd’hui !

« La réalité historique est souvent une fable convenue »

Napoléon Bonaparte

Sources :

Source : www.lebruitduvent.overblog.com/2017/12/la-democratie-brisee.html




Journal de bord d’une « crise » mondiale

[Source : Urantia Gaïa]

Ici les épisodes 7 et 8 [d’informations] que transmet régulièrement par mail une journaliste italienne travaillant notamment pour le journal Nexus.


Par Marielsa Salsilli.

Bonjour à chacun(e)

Nous en étions donc arrivés à la question : De quoi veut-on détourner notre attention ? Et que veut-on nous imposer ?

Plutôt que d’y répondre, j’ai envie de vous partager « comment » je m’efforce d’y répondre.
Quand je réalise une enquête pour Nexus, c’est toujours le point délicat. Trouver des informations qui montrent des incohérences, des mensonges, des impossibilités, des malversations, de la corruption, des profits indirects, des abus est finalement relativement aisé. Par exemple il est désormais public que le gouvernement Obama a financé un laboratoire en biologie à Wuhan pour 3.7 million$.
La difficulté commence, quand on cherche à savoir Pourquoi ? Dans quel but ? Voici les méthodes/repères qui m’aident à réfléchir par moi-même.

1. Suivre la piste de l’argent

Par qui est payé tel expert qui s’exprime ? Qui a financé les modèles probabilistes de gestion de la crise ? Quelle société a financé telle étude « scientifique » ? A qui appartiennent les labo qui vendent le test ? Quels sont les actionnaires des labos qui font les tests? Qui détient le capital des médias qui vous informent ?…
La piste de l’argent permet généralement de sortir très rapidement de la confusion et de l’opposition apparente entre les différentes thèses.

2. Repérer LA « recette » de toutes ces « crises »

Toujours le même plat, avec des variantes…

1- un danger IMMINENT nous menace TOUS : trou dans la couche d’ozone ou réchauffement climatique pour les crises environnementales; H1N1 ou COvid pour les crises sanitaires; terrorisme ou complotisme pour les crises politiques…
2- l’information se présente comme un lavage de cerveau : mêmes messages, répétés en permanence, à l’identique sur tous les médias
3- Les décisions sont annoncées après un événement traumatisant, auquel vous pouvez vous « associer » émotionnellement : attentat, 9/11, fonte des glaces, milliers de malades sous assistance respiratoire… (cf. la stratégie du choc)
4- Tout semble s’opposer à la résolution de la crise : échec des sommets pour le climat, rupture de masques, de gels, de tests…
5- Les libertés individuelles et collectives sont entravées, au nom de la « cause »; toute pensée ou action divergente de la ligne officielle devient un danger pour la « sécurité publique »
6- Quand la crise est à son paroxysme, LA solution miracle émerge : la main mise sur une zone pétrolière, une bonne guerre, une monnaie carbone mondiale, un polyvaccin obligatoire … La population remercie ses sauveurs, qui ne sont autre que ses bourreaux, tant qu’elle se croit encore victime… Cette SOLUTION est en général le véritable enjeu de la crise.

3. A qui profite le crime ici ?

Dans ces crises, mises en scène artificiellement (même si elles ont des conséquences bien réelles), de dimension ou de répercussion mondiale (donc gérées avec des moyens énormes) les bénéfices sont multiples et imbriqués.
On distingue les enjeux originels des bénéfices secondaires.
Dans le cas présent, en plus de nombreux enjeux secondaires, on repère 3 enjeux primaires: dépopulation, contrôle numérique et psychique des masses et concentration des richesses. Ces 3 enjeux profitent à ceux qui possèdent la finance internationale et les multinationales, ceux qui nomment ces dirigeants… que nous croyons élire.

4. Parmi les véritables enjeux qui se dessinent

1- le déploiement généralisé de la 5G, une technologie des plus toxiques, non acceptée par les populations qui n’y trouveront aucun bénéfice supplémentaire en terme de service (télécommunications) mais beaucoup d’inconvénients en terme de contrôle et de surveillance (cf. article Nexus 124 ou suivre l’expert indépendant David Bruno). Pendant qu’on se confine, les techniciens déploient les antennes 5G. s’il y a vraiment plus de personnes malades en ce moment, c’est bien de ce côté qu’il faut regarder en 1er (cf. articles cogiito ici et là). En Angleterre des citoyens commencent à démonter ces antennes.

2. l’évolution vers une vaccination généralisée et obligatoire.
NB : on remarque au passage l’intérêt d’augmenter l’exposition aux ondes électromagnétiques artificielles (5G) en même temps qu’affaiblir le système immunitaire (vaccination), pour s’attaquer de façon significative à la santé publique.

3. Un puçage généralisé et obligatoire pour vérifier si vous êtes bien vacciné, permettant un CONTRÔLE GÉNÉRALISÉ de vos position, fréquentations et activités.
NB : on remarque l’intérêt de priver temporairement les populations de leur liberté de circuler, pour que des mesures -inacceptables en temps ordinaire- apparaissent comme un moindre mal après la crise

4. La faillite ou le rachat des entreprises indépendantes (petites ou grosses), la mise au pas des travailleurs indépendants et des salariés, le rachat de terres, outils de production et compétences. Après chaque crack (économique, boursier, financier et maintenant sanitaire) des entreprises ferment, des biens familiaux sont vendus… au profit de multinationales et des banques.

5. La séparation des enfants, « criminels bactériologiques » en puissance, des autres générations et donc de leur famille ? Quel meilleur moyen de contrôler et acculturer une génération prometteuse par sa capacité d’insoumission.

Si tel est le monde que l’on nous réserve, que pouvons nous faire ?

Comment faire face à ce plan criminel contre l’humanité ? Comment éviter ce que l’on voudrait nous vendre ou nous imposer par la force, à l’issue de cette « crise » ? Avant de tenter d’y répondre, prenons le temps de mettre de la lumière en nous!

Prenons le temps d’en rire. Pour nous détendre, pour prendre du recul, pour mieux réfléchir ensuite. Parmi les moment d’anthologie, j’ai beaucoup aimé les vidéos de « Poil au Neurone » notamment celle du berger, ou Covid-19 et après ? (merci Philippe et Paul Hervé). Et tant d’autres…

Prenons ensuite le temps de voir comment nous avons réagi, comment nous réagissons à ce qui nous est imposé :
peur (santé de nos proches), colère (perte de liberté), peur (face aux enjeux cachés), colère (on nous prend pour des cons), sur responsabilité (je dois sauver le monde de ce chaos), impuissance (quoi faire ?), culpabilité (je sais et je ne fais rien), courage du désespoir (je peux me sacrifier, il n’y a plus rien à perdre). Rude épreuve! (Merci à Jean-Marc et d’autres pour ce partage de vécu).  Toutes ces émotions sont à la fois des points d’entrée, des failles, par lesquelles nous sommes manipulables; en même temps que des forces qui nous poussent à réagir et nous donnent le courage de rejeter nos chaînes, de dire NON, de cesser de consentir. Être conscient des émotions qui nous traversent, les accepter et les laisser aller, c’est gagner en force au lieu d’en être le jeu.

Prenons le temps de voir les conséquences psychosociales néfastes dans notre environnement immédiat : repli sur soi, acceptation si aisée de la  perte de nos libertés fondamentales, paranoïa « sanitaire » (entre amis, voisins et jusque dans les familles, dans le lit conjugal et vis-à-vis des « enfants potentiellement porteurs » que l’on ne prend plus dans les bras), division, méfiance, fragilisation financière, rechute de tous les racismes, hallucination collective nous amenant à accepter l’inacceptable…. Voyons-le chez les autres… mais voyons aussi cette tentation en nous. Regarder en face nos parts d’ombre c’est gagner en force. Comment sinon prétendre faire face aux forces de l’ombre qui essaient de faire main basse sur l’humanité ?

Prenons aussi le temps de voir les conséquences psychosociales positives : un nombre important et toujours croissant de personnes profitent de ce confinement forcé pour méditer, lire, consulter des vidéos, réfléchir, recouper des informations, ressentir en soi des vérités qui émergent, des évidences, se recentrer, se reconnecter à la nature, aux rythmes naturels….

Combien d’entre nous se sont redressés au cours des semaines ? Prenant en main notre équilibre émotionnel, psychique, corporel, plus que jamais. Nous avons partagé nos recherches et nos découvertes avec d’autres humains, conscients ou susceptibles de le devenir. Nous avons découvert que nous sommes plus nombreux que nous l’imaginions à ne pas être « des moutons ». Que nous sommes tous capables d’apprendre à réfléchir par nous-mêmes, de façon autonome. Nous tendons la main à nos proches, qui sont encore endoctrinés par les médias, pour créer des passerelles, sans faire de forcing. Tout cela donne du sens à notre existence. Et nous permet de (re)prendre confiance en nous, en l’humanité, en la Vie, en l’avenir !

Prenons le temps de contacter l’immense pouvoir personnel qui réside en chacun de nous. Dans notre cœur. (Re)prenons en main notre autorité intérieure. (Re)prenons conscience que personne n’a le pouvoir de nous nuire, sans notre consentement intérieur.

Prenons le temps de ressentir que nous pouvons (re)prendre en main notre pouvoir, individuel ET collectif. Ce que les américains appellent self empowerment et empowerment ((re)lire les méthodes et la pensée de l’activiste Saul Alinsky). Nous n’avons pas d’équivalent de cette notion en français, à part peut-être « autonomisation ». Attention: La notion d’empowerment est déformée sur les sites français (dommage pour ceux qui ne peuvent lire en anglais) = redonner un peu de pouvoir aux communautés pauvres; alors que le pouvoir ne se donne pas il se prend !

Prenons le temps de voir que nous avons peur, car nous prenons comme certain ce qu’un petit nombre a imaginé pour le plus grand nombre. Nous n’avons pas à adhérer à ces scénarios . Nous n’avons pas à y consentir . Nous n’avons pas à nous y soumettre, comme à une échéance qui serait inéluctable. Ils ne sont que des intentions. Ils ont la puissance qu’ont les intentions. Mais  nous pouvons, nous aussi, poser nos intentions. Les intentions d’un être humain sont aussi puissantes que celles d’un autre, sur les plans énergétiques et spirituels. Même si la répartition du pouvoir matériel semble dissymétrique en terme de moyens.

Prenons le temps de nous  imprégner de la certitude que tous les futurs sont possibles. Ce que certains ont l’intention d’imposer à l’humanité n’est en aucun cas un futur inéluctable écrit à l’avance. Ce n’est qu’un scénario, voulu par les 1% pour les 99%. Ce n’est qu’un futur potentiel, parmi des milliards d’autres futurs potentiels. Leurs intentions ne peuvent devenir réalité, que si nous y croyons, que si nous leur accordons du pouvoir. Déposons toutes nos croyances.

Prenons le temps de nous imprégner de la certitude que nous contribuons à potentialiser certains futurs, c’est à dire à rendre certains futurs plus probables que d’autres, par la seule puissance de notre intention bien placée. Voir les travaux du chercheur Philippe Guillemant. Imaginons cette intention multipliée par un nombre d’humains conscients. Imaginons cette intention multiple potentialisée par le fait que nous sommes en lien, connectés. Imaginons cette intention collective enfler en puissance parce qu’elle part, non du mental mais du cœur, du centre de notre sacré cœur ! Nous créons alors un présent exponentiel, au-delà de l’addition de toutes les bonnes volontés. Un présent qui créé de nouveaux futurs. Rien n’est écrit d’avance! Nous écrivons notre histoire ensembles, à chaque instant. Maintenant.

Prenons le temps d’observer l’évolution de l’humanité déjà à l’œuvre (sujet de mon livre). Acceptons humblement que l’Intelligence supérieure de la Vie qui se déploie est infiniment plus puissante que les intentions maléfiques de quelques uns, quelque soit l’argent, les moyens et les relais dont ils disposent. Déposons nos croyances.

Prenons le temps de remercier « ces êtres de l’ombre » , pour contribuer involontairement à ce que nous (re)prenions conscience de QUI nous sommes : des êtres de nature divine, souverains et inaliénables. Merci à eux de nous donner l’élan de nous respecter (enfin) et de nous unir. De plus en plus de simples citoyens expriment cela. Remercier, c’est à la fois un mouvement de gratitude et le mouvement de congédier, de dire STOP, de passer au autre chose.

Si nous sommes un certain nombre à parcourir ce mouvement intérieur, la situation ne peut que changer.
Elle est déjà en train de changer.

Mariesa Salsilli.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)




Pourquoi la Fondation Bill & Melinda Gates a subventionné le journal Le Monde à hauteur de 4 millions de dollars ?

[Source : Nexus]

L’indépendance de la presse écrite a toujours été un sujet délicat en France alors que 9 milliardaires possèdent 90 % des médias. Mais elle se pose encore plus lorsqu’un ancien magnat de l’informatique et l’une des plus grosses fortunes du monde finance, via sa « fondation », un journal influent dont l’impartialité sur certains sujets peut par conséquent être mise en doute.

◆ 4 millions de dollars pour une « politique mondiale » ?

La question mérite d’être posée car c’est exactement dans ces termes que la Fondation Bill & Melinda Gates justifie cette subvention. Les faits sont les suivants, 4 millions de dollars de dons ont été étalés sur 5 ans : 299 109 $ en 2014, 438 083 $ en 2015, 516 601 $ en 2016, 680 675 $ en 2017 et 2 126 790 $ en 2019. Ces sommes s’inscrivent dans le cadre d’un programme intitulé « Global Policy & Advocacy » (politique mondiale et conseil) avec pour objectif officiel « Inform and Engage Communities » (Informer et mobiliser les communautés). Le journal Le Monde irait-il jusqu’à enquêter sur les actions de son généreux mécène ?

capture d’écran du site de la Fondation Bill & Melinda Gate

◆ Le philanthro-capitalisme de Bill Gates

Une enquête inédite de Lionel Astruc a révélé en 2019 comment la Fondation Gates finançait des opérations dites philanthropiques pour faire en réalité du business dont des investissements en Afrique lui rapportant indirectement beaucoup d’argent via ses participations dans des entreprises comme Coca-Cola. Et c’est n’est qu’un exemple (voir vidéo ci-dessous). Il dévoile ainsi une vaste ingénierie capitaliste déguisée en actions philanthropiques : c’est le philanthro-capitalisme moderne.

◆ De la philanthropie à la vaccination de 7 milliards d’êtres humains

Avec la crise sanitaire actuelle, on voit à quel point les vaccins occupent une place centrale dans la stratégie de Gates. Il a annoncé récemment investir ses fonds dans la recherche d’un vaccin contre le covid-19. Et en quelques semaines, il a mobilisé la totalité du budget de sa fondation soit un total de 40 milliards de dollars ! Le président de la Fondation Bill & Melinda Gates, Mark Suzman, a rappelé récemment, et sans détour, l’ampleur de cet invraisemblable projet : « L’échelle normale d’un vaccin se compte en centaines de millions de doses. Cette fois, c’est 7 milliards d’individus qu’il va falloir vacciner ». Vacciner 7 milliards d’êtres humains, c’est du jamais vu. Et ce ne sera surement pas un journal subventionné par cette même « fondation » qui osera poser des questions épineuses sur cette dangereuse entreprise sanitaire. Bill Gates a toujours été un fervent promoteur de la vaccination. Faisant fi parfois des autres traitements médicamenteux possibles comme l’artémisia annua par exemple, plante reconnue en Afrique pour son efficacité contre le paludisme mais combattue par l’OMS (dont il est l’actuel premier donateur), elle semble aujourd’hui apporter des résultats prometteurs à Madagascar grâce au Covid-Organics. Et l’OMS n’a pas tardé de réagir contre ce traitement (lire notre article sur le bras de fer entre l’OMS et Madagascar).

◆ Gates, grand patron de l’OMS ?

Le « soft power » de Bill Gates s’est considérablement durci ces derniers temps. Auparavant deuxième donateur de l’OMS avec ses 50 millions de dollars et loin derrière les Etats-Unis avec leurs 500 millions de dollars, la sortie récente de Trump de l’organisation laisse une place considérable à l’influence de la Fondation Gates au sein de cette institution mondiale. Répétant à longueur de discours que LE vaccin est LA solution à la sortie de crise, l’OMS semble depuis plusieurs semaines calquer sa stratégie sanitaire sur celle de Bill Gates : vacciner la terre entière ! Nous sommes donc en droit de nous poser la question de savoir si cela constitue une raison suffisante pour laquelle la Fondation Gates finance de puissants médias comme Le Monde pour s’assurer une couverture médiatique favorable dans cette œuvre aussi ambitieuse que dangereuse pour la santé et pour les libertés fondamentales.




Covid-19 et Hydroxychloroquine : lecture et interprétation des études médicales, mauvaise foi des journalistes français ?

[Source : afrik.com via sott.net]

Vendredi 15 mai 2020, un des sujets qui traversent l’ensemble des médias français, tout au long dans la journée, est : « deux nouvelles études montrent que l’hydroxychloroquine n’est pas efficace contre la Covid ». On va montrer ici que les journalistes ne savent pas lire les études médicales et que le message ainsi diffusé est purement et simplement mensonger.

Par Laurent Mucchielli

La crise du Covid est comme un révélateur ou un miroir grossissant, elle exacerbe les mécanismes préexistants. C’est vrai du fonctionnent du pouvoir politique et de la haute administration dépendant du ministère de la santé. Et ça l’est également de la presse française, qui s’enfonce dans la superficialité et la suffisance. On n’a jamais vu autant de journalistes parler de science, et on n’a jamais vu autant de journalistes dire autant de bêtises. On va ci-dessous montrer une fois de plus que la plupart d’entre eux ne savent pas lire un article scientifique. Pire : on va comprendre qu’ils ne jugent même pas nécessaire d’apprendre à le faire, tellement ils sont pressés de confirmer leurs opinions.

Un grand concert de copier-coller

C’était hier matin – 15 mai 2020 – sur BFMTV (télévision privée) puis sur France Info (radio publique), puis encore sur le site Internet de France Info (encore le service public). Et tout cela était nourri des dépêches de l’Agence France Presse (AFP) tombées la veille au soir. Dépêches qui nourriront au fil de la journée l’ensemble de la presse dans un grand concert de copiés-collés.

BFMTV – fil d’actualités – 06h57 – Hugo Septier avec AFP : « Coronavirus : l’hydroxychloroquine n’est pas efficace, selon deux études ». Extraits : « Selon deux études publiées vendredi, le traitement qui a fait couler beaucoup d’encre, ne semble en réalité pas efficace contre le Covid-19, que ce soit chez des patients gravement ou plus légèrement atteints. La première étude, menée par des chercheurs français, conclut que ce dérivé de l’antipaludéen chloroquine ne réduit pas significativement les risques d’admission en réanimation ni de décès chez les patients hospitalisés avec une pneumonie due au Covid-19. Selon la seconde étude, menée par une équipe chinoise, l’hydoxychloroquine ne permet pas d’éliminer le virus plus rapidement que des traitements standard chez des patients hospitalisés avec une forme « légère » ou « modérée » de Covid-19. En outre, les effets secondaires sont plus importants ».

France Info avec AFP – 07h47 – « Coronavirus : deux études concluent à l’inefficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 ». Extraits : « L’hydroxychloroquine, traitement qui a fait couler beaucoup d’encre, ne semble pas efficace contre le Covid-19, que ce soit chez des patients gravement ou plus légèrement atteints, selon deux études publiées jeudi 14 mai. La première étude (en anglais), menée par des chercheurs français, conclut que ce dérivé de l’antipaludéen chloroquine ne réduit pas significativement les risques d’admission en réanimation ni de décès chez les patients hospitalisés avec une pneumonie due au Covid-19. Selon la seconde étude (en anglais), menée elle par une équipe chinoise, l’hydoxychloroquine ne permet pas d’éliminer le virus plus rapidement que des traitements standard chez des patients hospitalisés avec une forme « légère » ou « modérée » de Covid-19. De plus, les effets secondaires sont plus importants ».

En version radio dans la matinale, à 08h30, les journalistes Marc Fauvelle, Renaud Dély (pour mémoire, celui qui avait traité les Gilets jaunes de « vermine » le 21 avril 2019) et Matteu Maestracci, au détour de leur interview du député d’extrême droite non-inscrit Louis Alliot, questionnaient ce dernier pour le soutien qu’il a affiché à l’endroit du professeur Raoult et s’empressaient de le contredire en affirmant : « les études internationales qui mettent en doute l’efficacité de l’hydroxychloroquine se multiplient, encore deux nouvelles études ces tout derniers jours qui démontrent que ce traitement n’est pas plus efficace et qu’il est même potentiellement plus dangereux sur le plan cardiaque ». Ils en profitaient également pour prétendre que « les médecins ne sont pas interdits de le prescrire », faisant mine d’ignorer le contenu réel du décret du 25 mars et la différence entre médecine hospitalière (où les médecins peuvent prescrire le traitement de leur choix) et médecine de ville (où les médecins ne le peuvent pas).

Pour mémoire encore, le vendredi précédent (8 mai), France Info donnait la parole à Marie-Paule Kieny, directrice de recherche à l’Inserm, membre du CARE (le deuxième comité scientifique installé par le gouvernement le 24 mars), qui déclarait que « la plupart des études qui sortent disent que ça ne sert à rien et que ça ne marche pas » et renvoyait bien entendu à l’étude européenne Discovery qui pourtant est un fiasco et ne donnera jamais les résultats (quels qu’ils soient) annoncés pour la mi-mai depuis le mois de mars.

Que dire sinon que ces journalistes « vedettes » de France Info ont tout l’air d’être de très bons relais de la communication gouvernementale ? Manque la preuve d’une telle hypothèse. Elle arrive.

Ce que disent (et ne disent pas) les deux études scientifiques en question

L’étude française (hôpitaux de la région parisienne), signée par une trentaine d’auteurs (dont le célèbre opposant à D. Raoult, F.-X. Lescure, en lien d’intérêt avec le laboratoire Gilead), a été initiée au moins de mars. Il ne s’agit pas d’une étude randomisée. Elle porte sur 181 patients hospitalisés pour une pneumonie et ayant besoin d’assistance respiratoire. Pour l’essentiel, 84 patients ont reçu de l’hydroxychloroquine dans les 48h suivant leur admission à l’hôpital et 89 autres n’en ont reçu (c’est le groupe de contrôle). Au 21ème jour après leur entrée à l’hôpital, l’état de santé des deux groupes de patients comparés ne présentait pas de différence significative.

Cette étude pose cinq problèmes. Le premier est la faiblesse des effectifs. Le second est le stade déjà avancé de la maladie. Le troisième est que cette étude n’est pas randomisée, chose qui est reprochée en permanence aux études de l’IHU mais qui, ici, ne gêne personne (encore et toujours le « deux poids, deux mesures » que nous avons déjà mis en évidence).  Le quatrième – de loin le plus important – est que cette étude ne teste pas le protocole Raoult puisque ce dernier d’une part associe l’hydroxychloroquine avec un antibiotique (l’azithromycine, qui est ici officiellement absente), d’autre part traite les patients dès qu’ils sont testés positifs (pour faire baisser la charge virale, sans attendre les premiers signes de détresse respiratoire). Enfin, un cinquième problème est encore plus sournois puisque les auteurs de l’article ont tenté de le dissimuler (ce qui n’a pas échappé à l’équipe du prof. Raoult). Ce problème est que, sans le dire dans la méthodologie exposée au début de l’article, l’étude française a en réalité donné à 15 patients une combinaison d’hydroxychloroquine et d’azithromycine. Résultat (très favorable au protocole Raoult, donc déplaisant aux rédacteurs de l’article) : « Aucun des 15 patients qui ont reçu une combinaison d’hydroxychloroquine et d’azithromycine n’a été transféré aux soins intensifs et aucun n’est décédé. En outre, ces patients présentaient moins de signes graves à l’admission que les patients ayant reçu de l’hydroxychloroquine sans azithromycine ». A notre connaissance, aucun des très nombreux journalistes ayant commenté cette étude n’a relevé ne serait-ce qu’un seul de ces cinq points (et certainement pas les deux derniers).

L’étude chinoise, signée par une vingtaine d’auteurs d’une dizaine d’hôpitaux et universités choinoises, a été initiée au mois de février. Elle porte sur 150 patients hospitalisés à un stade encore « modéré » de la maladie. Durant 28 jours, la moitié des patients a reçu de l’hydroxychloroquine, l’autre moitié non (groupe de contrôle recevant des « soins standards » dont on ignore cependant la nature et qui ne sont pas nécessairement exactement les mêmes que dans les protocoles « standards » français). L’étude est randomisée. Le résultat est l’absence de différence significative dans l’évolution de l’état de santé des patients à l’issue de la période d’observation.

Quel sont ici les problèmes ? Le premier est à nouveau la faiblesse des effectifs. Le deuxième est le dosage de l’hydroxychloroquine (qui est le double de celui utilisé à Marseille). Le troisième est que, à nouveau, cette étude ne teste pas le protocole Raoult puisque ce dernier associe l’azithromycine ici absente. Enfin, le quatrième problème réside dans les fameux « effets indésirables » surtout « cardiaques » sur lesquels insistent tant les journalistes cités. C’est qu’ils n’ont lu que le résumé de l’étude et non le texte intégral dans lequel il est clairement indiqué que ces effets indésirables sont essentiellement des diarrhées (pour 10% des patients sous hydroxychloroquine) et que les 2 seuls cas plus sérieux consistent en des infections respiratoires et non des problèmes cardiaques. A nouveau, aucun des journalistes cités n’a relevé aucun de ces quatre points.

Conclusion

Les deux études présentées comme des contradictions majeures aux arguments du professeur Raoult ne testent pas en réalité son protocole (ou cherchent à le dissimuler lorsqu’elles le font en partie). Elles sont de surcroît conduites sur de très petits effectifs (181 et 150 patients là où l’IHU de Marseille en a 3 292 dans sa cohorte au 15 mai 2020). Ces journalistes (qui sont parmi les plus connus) ne travaillent pas sérieusement, ils déforment consciemment ou inconsciemment la réalité pour mieux confirmer leurs préjugés. Des préjugés qui coïncident parfaitement avec la communication gouvernementale, raison pour laquelle Serge Halimi les appelait les « nouveaux chiens de garde » il y a déjà quelques années. Chacun en tirera les interprétations qu’il souhaite. Mais les faits sont là et les lendemains de crise risquent d’être douloureux pour cette presse.

Post-Scriptum

Pendant ce temps-là, aux Etats-Unis, sous la pression des médecins qui partout écrivent aux gouverneurs des états pour réclamer que l’on teste le protocole Raoult, le National Institutes of Health vient d’annoncer (14 mai) le lancement d’un grand essai clinique pour évaluer si l’hydroxychloroquine combinée à l’azithromycine peut prévenir l’hospitalisation et la mort liées au Covid-19. Mais il n’y a peut-être pas eu de dépêche de l’AFP à ce sujet ? 🙂




Publication du Lancet sur L’Hydroxychloroquine* : Chercher LES ERREURS !

[Source : Covid-19 Laissons les médecins prescrire]

*https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31180-6/fulltext

Etude sur 96032 dossiers médicaux émanant de 671 hôpitaux
sur les 6 continents.
Patients hospitalisés entre le 20/12/19 et le 14/04/20
– Publication le 21/05/20
– 4 auteurs signataires
Chapeau ! un record d’efficacité pour recueil data, traduction des différentes langues étrangères y compris asiatiques + analyse statistique + écriture article + reviewing + publication !
Au bas mot une publication à 50 millions d’euros. Qui l’a financée ?
Et on passe sur les liens d’intérêt déclarés par les auteurs avec l’industrie pharmaceutique (cf page 9).

[Critiques]
  1. DES PATIENTS HOSPITALISES, A UN ETAT GRAVE DE LA MALADIE
  2. DES PATIENTS SUIVIS DANS DES PAYS N’AYANT PAS LES MEMES ATTITUDES THERAPEUTIQUES
  3. DES CRITERES D’INCLUSION FLOUS ex : des coprescriptions d’antiviraux dans 40% des cas, sans information sur leur répartition dans les groupes analysés
  4. DES IMPRECISIONS SUR LES TRAITEMENTS ANALYSES : on parle de macrolides. Impossible de savoir QUI A RECU DE L’AZITHROMYCINE
  5. DES PATIENTS AVEC DES COMORBIDITES n’en faisant pas une population représentative (ex : 1 patient sur 3 avec hypertension dans le groupe hydroxychloroquine + macrolide)
  6. DES GROUPES NON COMPARABLES : ex groupe HCQ* + macrolide plus grave avec 20% de ventilation mécanique versus 7,7% des patients du groupe « dit témoin », idem sur paramètre SaO2 ˂ 94
    Alors qu’il est écrit « No significant between-group differences were found among baseline characteristics or comorbidities. » « Foot note » du tableau 2 surprenante : « Age and BMI are continuous variables.
    « The 95% CIs have not been adjusted for multiple testing and should not be used to infer definitive effects »
  7. DES DOSES ET DUREES DE TRAITEMENT NON PRECISEES
  8. DES RESULTATS EXPRIMES EN MOYENNE, ON AURAIT AIME AUSSI DES MEDIANES ET DES RANGE
  9. AUCUNE INFORMATION SUR LES « MISSING VALUES » « multiple imputation for missing values was not possible » « it was assumed that the characteristic was not present » – il est évident que les missing values doivent se compter à la pelle sur une analyse multicentrique multipays aux soins variés
  10. AUCUNE ANALYSE DES GROUPES EN FONCTION DES TRAITEMENTS ASSOCIES NI DES RISQUES CARDIO
  11. AUCUN SCANNER THORACIQUE A LA RECHERCHE DES ATTEINTES CARDIAQUES DU VIRUS QUI SONT FREQUENTES POUR UNE ANALYSE CORRECTE DE CE QUI EST APPELE EVENEMENT INDESIRABLE
  12. PAS DE MESURE DES INTERVALLES QT NI DE RECHERCHE DE TORSADES DE POINTE !!!
  13. UNE PRESCRIPTION VENDUE COMME PRECOCE (moins de 48h après l’hospitalisation) QUI OCCULTE LA DATE DES PREMIERS SYMPTOMES ET VEUT FAIRE CROIRE A UNE PRESCRIPTION PRECOCE !

et la liste est encore longue… Mais diantre le Comité de lecture faisait-il la sieste ???

Assez d’une telle désinformation !
QUI a intérêt à faire croire que l’Hydroxychloroquine est inefficace
et dangereuse quand elle est bien prescrite ?

LAISSONS LES MÉDECINS PRESCRIRE !

Le collectif de médecins #COVID19-LaissonsLesMédecinsPrescrire, après avoir réclamé la liberté d’auto-prescription de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine, sous stricte surveillance médicale, dans le but de réaliser une étude observationnelle rigoureuse portant sur plusieurs milliers de médecins français infectés par le Covid-19, exige l’abrogation du décret du décret n°2020-293 du 23 mars 2020 modifié par les décrets 2020-314 du 25 mars et 2020- 337 du 26 mars 2020 portant atteinte à la liberté de prescription et réduisant les chances des citoyens dans le soin du COVID-19.

Twitter @laissonslespre1

Contacts presse :
Alexandra CARRASCO – Marie-Noëlle BAS – presse@stopcovid19.today

Télécharger le communiqué de presse au format pdf




Exemple de désinformation par un média dominant et de rectification par un média alternatif

[NdNM : L’article suivant est tiré du site Le Tribunal de l’infaux qui démontre davantage de rigueur que les médias dominants dont il fait le procès]

Plainte contre Québec Science et Valérie Borde pour l’article «Le vaccin contre la grippe augmente-t-il les risques?»

Le 21 avril, le Tribunal de l’infaux publiait le texte suivant : Le vaccin contre la grippe augmente les risques de coronavirus de 36 % selon une récente étude du Pentagone.

Le texte a été partagé plus de 3000 fois.

Le 7 mai, Québec Science publiait un texte de Valérie Borde Le vaccin contre la grippe augmente-t-il les risques?

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Source: Radio-Canada/Alice Cliche

Mme Borde affirme dès le début de son article que la nouvelle concernant l’étude du Pentagone est « abondamment propagée sur les réseaux sociaux par les mouvements anti-vaccins ».

Biaisé, regorgeant de faussetés et d’affirmations gratuites, son article ne respecte pas les valeurs fondamentales du journalisme et est un cas typique de propagande visant toute personne ou groupe s’attaquant à la vache sacrée de l’industrie pharmaceutique, la vaccination.

Vous trouverez ci-dessous la plainte formelle envoyée à la rédactrice en chef de Québec Science concernant cet article de Valérie Borde.


Shanghai, Chine, 16 juin 2020

Objet : Plainte relative à l’article de Valérie Borde « Le vaccin contre la grippe augmente-t-il les risques? », publié le 7 mai 2020

Marie Lambert-Chan, Rédactrice en chef, Québec Science, 1251, rue Rachel Est, Montréal, Québec H2J 2J9

Madame,

Dans l’article Le vaccin contre la grippe augmente-t-il les risques?, paru le 7 mai 2020, la journaliste Valérie Borde enfreint les Articles 2 et 3 du Guide de déontologie de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) :

  1. Valeurs fondamentales du journalisme (impartialité et équité)
  2. Vérité et rigueur
    • a) Véracité des faits
    • b) Mise en contexte
    • c) Titres
    • d) Opinions personnelles

L’article porte sur une récente étude du Pentagone selon laquelle le vaccin contre la grippe augmenterait les risques de coronavirus de 36 %.

L’étude existe bel et bien, elle a été menée par un chercheur du département de la Défense des États-Unis, sur du personnel de ce département et il est clairement écrit que « les risques de coronavirus et de métapneumovirus humain étaient significativement plus élevés chez les individus vaccinés comparativement aux individus non vaccinés [1]. » (Voir la citation originale en anglais à la fin de ce texte). Le tableau indique bien 1.36, donc le risque est bien accru de 36 %.

En pleine épidémie de coronavirus, lequel affecte particulièrement les personnes âgées et immunodéprimées, une telle information est clairement d’intérêt public puisque le gouvernement du Québec encourage la vaccination de ces groupes contre la grippe saisonnière.

Or, Madame Borde tente de discréditer cette information et d’en minimiser l’importance en faisant plusieurs affirmations et accusations sans fondements concernant l’organisme à l’origine de cette nouvelle, en ayant recours à l’insulte, en présentant son opinion personnelle comme des faits et en induisant les lecteurs en erreur.

Voici en cinq points comment cet article biaisé constitue de la désinformation et de la diffamation, et comment il contrevient aux règles fondamentales du journalisme.

1. Mise en contexte, véracité des faits, opinions personnelles, impartialité et équité :

Une information partagée par les « mouvements antivaccins »

Valérie Borde affirme d’emblée que cette nouvelle est « abondamment propagée sur les réseaux sociaux par les mouvements anti-vaccins ». Autrement dit, avant même d’aborder l’étude en question et l’information qu’elle contient, la journaliste veut faire croire aux lecteurs que cette nouvelle n’a aucune crédibilité en l’associant aux soi-disant mouvements antivaccins, ce terme étant pratiquement synonyme d’« antiscientifique » dans les médias traditionnels.

De quels « mouvements antivaccins » parle-t-elle? Ces mouvements sont-ils réellement antivaccins ou seulement critiques des vaccins? S’agit-il d’un fait, de son opinion personnelle ou de l’opinion d’autres personnes sur certains groupes ayant des discours critiques sur la vaccination? Ces « mouvements » se définissent-ils eux-mêmes comme antivaccins?

Difficile de répondre à ces questions car Valérie Borde ne nomme qu’un groupe, soit celui à l’origine de la nouvelle, Children’s Health Defense, un organisme présidé par l’avocat Robert F. Kennedy Jr. (RFK) et luttant pour diverses causes, principalement la santé infantile, d’où le nom.

Mme Borde qualifie cet organisme d’antivaccin. C’est faux puisque que l’organisme milite en faveur de vaccins sécuritaires. RFK est d’ailleurs très clair à ce sujet dans cet article disponible sur le site : Why I’m Not “Anti-Vaccine”–And Why We Should All Want to Study Vaccine Safety (Pourquoi je ne suis pas « antivaccin » et pourquoi nous devrions tous vouloir étudier l’innocuité des vaccins).

Il affirme :

« Des centaines de médias m’ont accusé d’être antivaccin […] Contrairement aux termes péjoratifs que mes détracteurs emploient contre moi, je suis pro-vaccin. J’ai fait vacciner tous mes enfants et je soutiens les politiques qui favorisent la couverture vaccinale. Je veux des vaccins aussi sûrs que possible, avec des données scientifiques solides et transparentes et une surveillance rigoureuse par des régulateurs indépendants qui ne sont pas en conflits d’intérêts. »

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Comment un groupe antivaccin peut-il être présidé par une personne qui se dit pro-vaccin et demande des vaccins sécuritaires et des régulateurs sans conflits d’intérêts?

Mme Borde devrait appuyer ses affirmations sur des preuves. C’est la base du journalisme. Et de la science. Quand RFK a-t-il déclaré être contre la vaccination? Quand a-t-il recommandé aux parents de ne pas faire vacciner leurs enfants? Y a-t-il des textes sur le site de Children’s Health Defense qui disent aux gens de ne pas se faire vacciner ou incitent les parents à ne pas faire vacciner leurs enfants?

Valérie Borde sait-elle faire la différence entre des critiques légitimes sur les vaccins et des propos antivaccins? La question se pose puisque les médias traditionnels font rarement la différence et optent la plupart du temps pour l’étiquette antivaccin sans s’appuyer sur des faits.

On s’attendrait à mieux d’une revue qui se dit scientifique.

Quiconque se donne la peine de lire ce qui se trouve sur le site de Children’s Health Defense voit bien que l’organisme critique certains aspects de la vaccination comme le nombre accru de vaccins dans le calendrier vaccinal et la présence de substances toxiques dans les vaccins.

Lorsque Valérie Borde qualifie cet organisme d’antivaccin, non seulement elle désinforme le public, mais elle contrevient aux valeurs fondamentales du journalisme que sont le respect des faits, l’impartialité et l’équité. Voici ce que stipule à cet égard le Guide de déontologie de la FPJQ :

« 2. Valeurs fondamentales du journalisme

Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situationl’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font observer des normes de sobriété, l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés. »

Le genre de mise en contexte employé par Mme Borde contrevient également à l’article  3 b sur la mise en contexte, stipulant que :

« [l]es journalistes doivent situer dans leur contexte les faits et opinions dont ils font état de manière à ce qu’ils soient compréhensibles, sans en exagérer ou en diminuer la portée. (C’est l’auteure qui souligne.) »

En affirmant dès le départ que cette nouvelle émane d’un groupe antivaccin et qu’elle est diffusée par des mouvements antivaccins, Valérie Borde enfreint cette règle.

Puisqu’elle emploie le terme péjoratif « antivaccin » en se basant sur ses convictions et non sur des faits, elle contrevient également aux articles 3 a et 3 d concernant la vérité et la rigueur :

« 3 a) Véracité des faits

Les journalistes ont l’obligation de s’assurer de la véracité des faits qu’ils rapportent au terme d’un rigoureux travail de collecte et de vérification des informations. Ils doivent corriger leurs erreurs avec diligence et de façon appropriée au tort causé.

3 d) Opinions personnelles

Les journalistes doivent départager soigneusement ce qui relève de leur opinion personnelle, de l’analyse et de l’information factuelle afin de ne pas engendrer de confusion dans le public. Les journalistes s’en tiennent avant tout au compte rendu précis des faits. Dans les genres journalistiques comme les éditoriaux, les chroniques et les billets ou dans le journalisme engagé, où l’expression des opinions prend une large place, les journalistes doivent tout autant respecter les faits. « (C’est l’auteure qui souligne)

2. Véracité des faits :

Une étude du Pentagone « ce n’est pas le point de vue du Pentagone »

Valérie Borde écrit que l’étude a été menée par « un chercheur du Département américain de la défense […] dans le cadre du Programme de surveillance globale des pathogènes respiratoires du Département de la défense » et que « près de 10 000 échantillons ont été prélevés chez des membres des forces armées et de leurs familles ».

Elle ajoute ceci :

« Une étude d’un chercheur, ce n’est pas le point de vue “du Pentagone”. »

Elle affirme également plus loin que Children’s Health Defence « attribue ce chiffre [de 36 %] à un grand organisme reconnu comme si c’était sa position officielle ».

C’est faux.

Ce n’est pas ce que dit l’article original. RFK parle d’une « étude du Pentagone » (« Pentagon study »), ce qui est tout à fait factuel, comme le démontre la description de Mme Borde, puisque, selon l’Encyclopédie Larousse, le Pentagone est le « [n]om donné au secrétariat à la Défense et à l’état-major général des forces armées des États-Unis ».

Rappelons que l’étude a été menée par un chercheur du département de la Défense, dans le cadre d’un programme de la Défense, sur du personnel de la Défense. L’étude contient même un avis de non-responsabilité du département de la Défense. Pourquoi se déresponsabiliserait-il s’il n’avait rien à voir avec cette étude?

On ne peut faire autrement que conclure qu’il s’agit d’une étude de la Défense et c’est exactement ce que dit RFK, lequel ne prétend à aucun moment qu’il s’agit du « point de vue du Pentagone ».

D’ailleurs, mêmes les publications du département de la Défense contiennent des avis de non-responsabilité affirmant que les opinions qui y sont exprimées ne constituent pas le point de vue du département de la Défense.

Voici un avis dans le MEDICAL SURVEILLANCE MONTHLY REPORT (MSMR) produit par les Forces armées étasuniennes :

MSMR

Il en va de même des publications des Forces armées canadiennes. La Revue militaire canadienne, revue officielle de la Défense nationale, contient un avis similaire :

« La Revue militaire canadienne/Canadian Military Journal est la revue professionnelle officielle des Forces armées canadiennes et du ministère de la Défense nationale. Elle est publiée quatre fois par année avec l’autorisation du ministre de la Défense nationale. Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles du ministère de la Défense nationale, des Forces armées canadiennes, de la Revue militaire canadienne ou de tout organisme du gouvernement du Canada. La Couronne détient le droit d’auteur. » (C’est l’auteure qui souligne)

revue militaire canadienne

Il est donc juste de dire, comme le fait RFK, que l’étude sur le vaccin contre la grippe est une étude du département de la Défense des États-Unis ou du Pentagone, tout comme il est juste de dire que MSMR est une publication du département de la Défense et que la Revue militaire canadienne est une revue du ministère de la Défense nationale.

Encore une fois, il y a là un manque de rigueur et de véracité dans l’article de Mme Borde.

3. Véracité des faits et opinion personnelle :

Des conclusions « déformées » et une donnée insignifiante selon Valérie Borde

Mme Borde affirme par ailleurs que « les conclusions [de l’étude] ont été déformées pour n’en retenir qu’une donnée insignifiante », celle voulant que le vaccin contre la grippe augmente de 36 % les risques de coronavirus.

Cette donnée est insignifiante selon qui? Mme Borde nous donne-t-elle des faits ou encore une fois son opinion personnelle?

L’auteur de l’étude a lui-même écrit « les risques de coronavirus et de métapneumovirus humain étaient significativement plus élevés chez les individus vaccinés comparativement aux individus non vaccinés [1] ». (C’est l’auteure qui souligne.)

Si la donnée est insignifiante, pourquoi le chercheur a-t-il écrit que les risques sont « significativement plus élevés »?

Sa conclusion est par ailleurs contradictoire puisqu’il affirme que l’étude « a démontré peu ou pas de preuves associant l’interférence virale et la vaccination contre l’influenza », mais il ajoute du même souffle que « les résultats individuels des virus respiratoires étaient mitigés » et que « certains virus ont réfuté l’interférence virale [2] ».

Si « certains virus ont réfuté l’interférence virale », d’autres virus l’ont démontrée, comme les coronavirus.

Cette donnée est loin d’être insignifiante, surtout dans un contexte de pandémie de coronavirus, alors que le gouvernement recommande la vaccination contre la grippe des personnes les plus touchées par ce virus.

S’il est vrai qu’à l’époque de l’étude l’épidémie de SRAS-CoV-2 n’avait pas encore commencé, et que RFK aurait dû le spécifier, cela ne rend pas cette donnée de l’étude moins pertinente. Au contraire.

Le SRAS-CoV-2 étant un coronavirus, ne faudrait-il pas immédiatement chercher à savoir si les personnes vaccinées contre l’influenza courent réellement davantage de risques d’être infectées?

Au lieu de minimiser l’importance de cette donnée, Mme Borde aurait dû tenter de savoir si les autorités sanitaires comptent mener de nouvelles études précisément sur le SRAS-CoV-2 et le vaccin contre la grippe afin de s’assurer que ce vaccin n’augmente pas les risques d’infection et de protéger les populations vulnérables.

La journaliste aurait dû questionner différents experts afin de mieux évaluer la signification d’une telle découverte et chercher à savoir si l’étude a été ou sera répliquée.

4. Véracité des faits et opinion personnelle :

Un organisme qui trompe délibérément les gens à des fins commerciales

Selon Valérie Borde, Children’s Health Defense ne produit que de la désinformation dangereuse sur le vaccin contre la grippe, et ce à des fins commerciales :

« Ce n’est pas la première fois que le Children’s Health Defense interprète faussement des études sur le vaccin contre la grippe, c’est son fonds de commerce. À chaque fois, il applique les mêmes stratégies : sortir un chiffre d’une étude et ne pas donner l’interprétation que les auteurs en font, attribuer ce chiffre à un grand organisme reconnu comme si c’était sa position officielle plutôt qu’un morceau d’une étude publiée par un de ses chercheurs, et engendrer la peur avec des mots-clés inquiétants – parler juste de coronavirus sans spécifier lesquels, ça n’a pas de sens! Ce n’est pas une erreur d’interprétation (il faut bien lire les études pour y trouver les chiffres), c’est une stratégie délibérée, trompeuse, malhonnête et dangereuse. Ne vous laissez pas avoir.” (C’est l’auteure qui souligne)

« À chaque fois » il emploie cette stratégie? Encore une fois, il semble que Valérie Borde se base sur son opinion personnelle et que celle-ci la pousse à la généralisation hâtive, car il est peu probable que le Centre Déclic ait eu le temps de vérifier tous les articles du Children’s Health Defense sur le vaccin contre la grippe pour en venir à cette conclusion.

Le Centre Déclic, dont Mme Borde est fondatrice, se compose de deux personnes :

  • Valérie Borde, journaliste et communicatrice scientifique, diplômée de l’École nationale supérieure de chimie de Paris, récipiendaire du « Prix d’excellence en journalisme économique et financier 2015 pour un grand reportage sur l’environnement en Chine et [du] prix Jules-Fournier du Conseil supérieur de la langue française en 2007, pour ses talents de vulgarisatrice »;
  • Julie Lavigne, « historienne de formation » et dirigeante d’une « entreprise de recherche […] qui réalise des mandats de documentation historique et anthropologique ».

Par comparaison, Children’s Health Defense a un comité consultatif scientifique composé de :

  • Richard Deth, professeur en pharmacologie, lequel a publié plus de 100 articles dans des revues à comité de lecture. Ses recherches portent sur les troubles neurodéveloppementaux, neuropsychiatriques et neurodégénératifs et plus récemment sur « l’épidémie d’autisme »;
  • George W. Lucier, Ph.D, toxicologue, ancien directeur du Environmental Toxicology Program au National Institutes of Environmental Health Sciences, président du Comité consultatif scientifique sur les polluants atmosphériques au sein du gouvernement de la Caroline du Nord. Il a été rédacteur de la revue scientifique Environmental Health Perspectives pendant 28 ans;
  • Luc Montaignier, M.D., Ph.D, professeur émérite à l’Institut Pasteur, prix Nobel de médecine pour sa découverte du virus du sida, directeur de l’unité d’Oncologie virale de l’Institut Pasteur de 1972 à 2000, président de la Fondation Mondiale Recherche et Prévention Sida et co-auteur de plus de 350 publications scientifiques;
  • Elizabeth Mumper M.D., FAAP, pédiatre et présidente de The RIMLAND Center, spécialisé dans les troubles neurodéveloppementaux. Ses recherches récentes portent sur le statut vaccinal et la prévalence des maladies chroniques chez les enfants;
  • Jacob Puliyel M.D., MRCP, MPhil, ancien membre du Groupe consultatif technique national du gouvernement indien sur l’immunisation (National Technical Advisory Group on Immunization, NTAGI), conseillant les élus sur la politique nationale sur les vaccins et l’immunisation, et ancien directeur du département de pédiatrie de l’hôpital St Stephens à Dehli.

Valérie Borde prétend donc que cet organisme conseillé par des experts de haut niveau dans le domaine de la santé, dont un prix Nobel de médecine et un conseiller gouvernemental sur l’immunisation, est un organisme antivaccin qui trompe la population en « interpr[étant] faussement des études sur le vaccin contre la grippe » et qu’« à chaque fois » il utilise cette « stratégie délibérée, trompeuse, malhonnête et dangereuse » à des fins commerciales.

Où sont les preuves de tout ce qu’elle avance?

Contrairement à ce qu’affirme Valérie Borde, Robert F. Kennedy Jr. a déclaré que remettre en question l’innocuité des vaccins a été sa pire décision professionnelle puisqu’il a non seulement perdu de l’argent, mais aussi sa crédibilité :

« Soyons francs. Mon plaidoyer en faveur de l’innocuité des vaccins durant les dix dernières années a été un choix de carrière misérable. Il a porté atteinte à ma crédibilité, a mis les journalistes en colère et a déconcerté mes amis. Ce choix m’a fait perdre des revenus et a terni ma réputation aux yeux de bon nombre de mes collègues de la communauté environnementale. »

Les accusations à l’emporte-pièce de Valérie Borde mentionnées ci-dessus sont très graves puisqu’elles ne reposent visiblement sur aucun fait vérifié et vérifiable, et semblent être basées sur son opinion personnelle et celle des détracteurs de M. Kennedy.

5. Titre :

Un titre qui induit en erreur

En terminant, le titre est incomplet et porte à croire que les risques sont reliés à l’influenza alors qu’il est uniquement question de risques liés au coronavirus dans l’article.

Conclusion

Cet article est diffamatoire, truffé d’accusations sans fondements et de mensonges, et manque totalement de rigueur.

Valérie Borde contrevient aux Articles 2 et 3 du Guide de déontologie de la FPJQ :

« 2. Valeurs fondamentales du journalisme

Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situationl’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font observer des normes de sobriété, l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés.

3. Vérité et rigueur
3 a) Véracité des faits

Les journalistes ont l’obligation de s’assurer de la véracité des faits qu’ils rapportent au terme d’un rigoureux travail de collecte et de vérification des informations. Ils doivent corriger leurs erreurs avec diligence et de façon appropriée au tort causé.

3 b) Mise en contexte

Les journalistes doivent situer dans leur contexte les faits et opinions dont ils font état de manière à ce qu’ils soient compréhensibles, sans en exagérer ou en diminuer la portée.

3 c) Titres

Les titres et présentations des articles et reportages ne doivent pas exagérer ni induire en erreur

3 d) Opinions personnelles

Les journalistes doivent départager soigneusement ce qui relève de leur opinion personnelle, de l’analyse et de l’information factuelle afin de ne pas engendrer de confusion dans le public. Les journalistes s’en tiennent avant tout au compte rendu précis des faits. Dans les genres journalistiques comme les éditoriaux, les chroniques et les billets ou dans le journalisme engagé, où l’expression des opinions prend une large place, les journalistes doivent tout autant respecter les faits. » (C’est l’auteure qui souligne)

Je demande donc que l’article soit retiré de votre plateforme ou que toutes les déclarations mensongères, affirmations gratuites, non appuyées par des faits ou induisant en erreur soient corrigées.

Je vous prie d’agréer, Madame, mes salutations distinguées.

Julie Lévesque


Notes
  1. “Examining non-influenza viruses specifically, the odds of both coronavirus and human metapneumovirus in vaccinated individuals were significantly higher when compared to unvaccinated individuals (OR = 1.36 and 1.51, respectively) (Table 5).
  2. The overall results of the study showed little to no evidence supporting the association of virus interference and influenza vaccination. Individual respiratory virus results were mixed, and some rebutted virus interference.



De « Décodeurs de l’info » à « Décorateurs de l’info » : Le Monde a t-il franchi le pas ?

[Source : France Soir]

Auteur(s): Gérard Delépine et FranceSoir

Contrairement à l’avis du « décodeur » du Monde, nous confirmons que le confinement aveugle et policier a augmenté la mortalité.

Dans un article des décodeurs du monde du 15 juin[1],  en réponse à notre article sur le confinement dans France soir [2] William Audureau, journaliste, présente le docteur G Delépine chirurgien orthopédiste et cancérologue[3] comme un « cancérologue controversé ».   Réaction de l’intéressé : « première nouvelle, je suis très surpris de l’apprendre, car pour la communauté internationale des chirurgiens des cancers des membres, je représente plutôt un chirurgien novateur de la chirurgie évitant l’amputation, reconnu dans le monde entier, ainsi qu’en attestent les invitations qui m’ont été faites d’aider des collègues dans plus de 10 pays d’Europe et d’Afrique, mes articles référencés dans PubMed[4] , et des conférences ou des modérations de séminaires de congrès de très nombreuses sociétés internationales dans plus d’une trentaine de pays depuis plus de 30 ans. Je suis encore souvent sollicité pour des avis tant en France qu’à l’étranger, n’en déplaise à nos critiques du Monde ».

Il est clair que lorsque l’on ose émettre un avis différent de la pensée unique officielle, on devient au minimum « controversé » et rapidement complotiste. Le Pr Raoult pourtant sommité internationale et souvent récompensé y compris en France est devenu « controversé ». Finalement, il suffit de décoder le langage orwellien.

Monsieur Audureau manque peut-être d’expérience, de temps et/ou n’a éventuellement qu’une vision franco-française de la probité et de la notoriété qui peut s’ensuivre. Il est vrai qu’à l’occasion de cette crise, nous avons tous constaté que la France semblait relever d’une autre planète que le reste du monde, osant laisser calomnier sur des chaines de télévision un éminent infectiologue admiré à l’étranger, un prix Nobel de médecine etc. par certains journalistes et/ou chroniqueurs.  Cette crise mortifère démontre la limite de capacités de certains journalistes à tout simplement interpréter et/ou comprendre l’information, aveuglés par la publication de The Lancet à en oublier le devoir critique sur l’information de base. L’erreur commise par le Pr Mehra est observable dans bien des médias : ne pas questionner « l’origine des données ».  Dans le cas présent monsieur Audureau, plutot que de faire un travail originel en observant et analysant les effets du confinement, préfère évaluer le travail de fond fait par son confrère FranceSoir, en s’appuyant sur des experts statistiques qui parlent hors contexte.    

Effectivement, nous avons des mots très durs contre le confinement policier mortifère qui nous a été imposé et ils sont nécessaires pour éviter aux autorités d’oser y recourir à nouveau. Comment pourrait-on parler à la légère d’une action sanitaire qui a causé inutilement la mort d’environ 50 000 français au moins, dont la moitié assez directement et autant de victimes ou plus des conséquences directes et indirectes de ce confinement meurtrier ? 

25000 français n’auraient pas dû mourir du Covid19 ou d’euthanasie par Rivotril (parce que Covid ou supposés Covid, alors qu’ils ne souffraient parfois que d’une simple grippe, d’une embolie pulmonaire ou d’un infarctus, le tout classé détresse respiratoire au téléphone et donc refusés en hospitalisation). Ils avaient pour seul tort d’être âgés ou handicapés et la malchance de ne pas avoir reçu un traitement précoce par chloroquine et azithromycine interdit par le gouvernement pour les vrais Covid19. Ils n’avaient pas non plus eu la chance d’avoir été examinés, par un médecin au lit du malade, pour établir un vrai diagnostic et donc se voir prescrire un traitement adapté.

Pourquoi le Covid19 a-t-il conduit à l’arrêt de tous les soins habituels ? Qui en a décidé ? Au nom de quelle médecine ?

Si on avait suivi l’exemple de la Corée, de Taiwan, du Japon ou de l’Allemagne, (qui n’ont pas confiné, mais seulement pratiqué des quarantaines ciblées), on aurait probablement pu éviter une grande majorité de ces décès.

Les « morts politiques » par interdiction de soigner via le plan Blanc

D’autres décès ont aggravé le bilan du Covid19  et de ce confinement aveugle et général : plus de 25000 victimes au minimum seront à déplorer, conséquence de l’interdiction de soigner, qu’ils soient déjà morts (d’arrêt cardiaque, d’accidents vasculaires cérébraux, de suicide) ou qui vont mourir dans les mois ou les années qui viennent, car leurs chances de guérison ont été définitivement compromises par le retard de diagnostic et de traitements imposé par le plan Blanc.[5] Parmi eux 10000 à 15000 des 90000 cancéreux qui auraient dû être reconnus durant les 3 mois du plan blanc, mais aussi combien de cardiaques , d’hypertendus, de malades neurologiques, de diabétiques..[6]

Pour un docteur qui a juré de défendre ses malades, toutes ces victimes du Covid non traitées et ces malades abandonnés constituent une violation directe du serment d’Hippocrate et de l’arrêt Mercier de 1936.  Celui-ci impose de donner à chaque patient les meilleurs soins en fonction des données acquises de la science et non pas des recherches en cours. Le refus de traitement doublé du confinement a mis la France dans la plus mauvaise position

puisqu’à ce jour, nous sommes le pays au monde qui a la plus forte mortalité par rapport au nombre de contaminés.

Quelles compétences pour oser afficher ce graphique avec la mention « faux » ?

William Audureau, journaliste se permet de traiter notre graphique sur la mortalité mondiale du Covid en fonction du type de confinement, de « grossier et manipulateur » et l’affuble d’un « faux » alors que toutes les données sont exactes et vérifiables par tous : il s’agit des données publiées par l’OMS [7] . Les remet-il en cause ? Dans ce cas, il devrait nous le dire.

Dans son texte, il sous-entend par un « sic » que le confinement aveugle ne pourrait jamais être suivi d’une multiplication de la mortalité par 200. Pourtant ce coefficient était vrai au 15 mai ; au 17 juin 2020 les données de l’OMS donnent une mortalité de 834 par million d’habitants en Belgique, confinée aveuglément à la française, contre 4,4 à Singapour, soit 190 fois plus, attribuable à ce confinement délirant.

Faire appel à un statisticien pour parler de corrélation et de causalité sans lui fournir toutes les données de l’analyse est trop facile, mais « les décodeurs du Monde » se le permettent.  Afin de tirer conclusion de causalité il faut un peu plus de temps qu’une simple question au téléphone et un propos pris hors de son contexte.  Nous aurions pu facilement faire de même et leur faire dire l’inverse des propos tenus.   

La nouvelle médecine pratiquée par des non-médecins

 Pour étayer son argumentation, le journaliste du Monde ne recueille pas l’avis de médecins cliniciens, mais de non-médecins selon la coutume « moderne » qui sévit depuis quelques années :  faire des séminaires de refondation de la santé, avec des sociologues, des économistes, des biologistes, mais exceptionnellement de vrais docteurs, parfois un médecin de santé publique, mais de médecins de terrain au lit du malade, quasiment jamais.

Ainsi, il interroge des non-médecins (Patrick Pintus, professeur d’économie, Pierrick Tranouez, ingénieur de recherche, Olivier Borraz, directeur du Centre de sociologie des organisations). Ces trois-là trouvent le graphique contestable parce qu’il n’y aurait qu’une corrélation statistique entre le confinement et mortalité.

Ils ont raison sur la réalité d’une corrélation statistique significative forte mais paraissent ignorer qu’en médecine d’observation la mise en évidence d’une corrélation statistique évoque la possibilité d’un lien de causalité directe et constitue la première étape de sa démonstration. Ces notions furent agitées sur les ondes ces trois derniers mois à propos de la polémique ubuesque sur la chloroquine.

Ce graphique dont les données sont indiscutables soulève donc un problème crucial qu’ils refusent d’aborder : pour quelle autre raison les pays qui confinent sans séparer les infectés des autres seraient-ils dans le top 5 mondial de la mortalité ?

Aucune autre raison valable exposée dans cet article pour expliquer l’importance de la mortalité dans les pays confinés aveuglément

Et lorsque ces chercheurs évoquent quelques hypothèses susceptibles d’être responsables des différences de mortalité observée, ils se gardent bien de rechercher les corrélations statistiques nécessaires à leur crédibilité. Non, ils préfèrent se fier à leur intuition et/ou à leur croyance, ce qui est paradoxal dans le cadre d’une critique soi-disant scientifique d’un graphique.

Ils prétendent que la diminution des cas de contamination dans les quatre pays confinés à la française serait liée au confinement aveugle, mais cette hypothèse est totalement incompatible avec la durée d’incubation de la maladie[8], les dates des confinements et les courbes de contaminations qui ne paraissent pas avoir intéressé nos contradicteurs non-médecins.

L’analyse la plus récente de la maladie[9], comme celles qui l’ont précédé ont démontré que la durée d’incubation, (temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes permettant le diagnostic clinique), est d’environ 5 jours. S’il était efficace sur la transmission de la maladie, le confinement aveugle devrait entraîner une diminution du nombre de contaminations quotidiennes dès les 5-6e jours du confinement.

Le confinement italien, un échec majeur

En Italie, instauré le 9 mars, le confinement aurait dû entraîner une décroissance du rythme des contaminations ou au moins sa stabilisation dès le 14-15 mars. Or les données de l’OMS objectivent une explosion des contaminations jusqu’au 30 mars.

L’échec patent du confinement aveugle a d’ailleurs contraint les autorités sanitaires italiennes (plus souples que les Françaises) à recommander le traitement par l’hydroxychloroquine des infectés confinés à domicile.

C’est 8 à 10 jours après l’instauration du traitement par l’hydroxychloroquine que la courbe des contaminations s’est inversée en Italie, double preuve de l’inefficacité du confinement aveugle, policier et de l’efficacité de la chloroquine qui aurait largement suffi à traiter l’épidémie en évitant le drame économique, social et psychologique de l’enfermement carcéral d’une population innocente.

Evolution des contaminations en Italie

Evolution des contaminations en Italie - FranceSoir

Espagne et France, échecs patents du confinement

En Espagne et en France la baisse des contaminations a été également beaucoup trop tardive (une vingtaine de jours) pour être attribuée au confinement

Evolution des contaminations en France

Evolution des contaminations en France - FranceSoir

En Belgique, le confinement parait même avoir été franchement nocif, puisque c’est après celui-ci que les contaminations ont explosé, contrairement à la situation dans les Pays-Bas voisins non confinés et qui s’en sortent avec une mortalité deux fois plus faible.

Pourquoi refuser la comparaison entre les pays ?

Nos contradicteurs affirment que comparer les situations des différents pays n’a pas d’intérêt.  Pourtant chaque soir, dans les journaux télévisés, s’étalent encore les mortalités comparées dans le monde. Peut-être pour tenter de critiquer les USA ou le Brésil qui, relativement, ont plutôt moins de morts que nous ?

Les adeptes des modélisations qui ont coûté si cher au monde ?

Comment analyser autrement l’effet des différentes politiques sanitaires ? En tout cas, pas avec des modélisations dont le modèle achevé a été celle de Ferguson[10] qui a servi de prétexte pour nous confiner. Il prédisait 2,2 millions de morts aux USA, 500000 en Grande Bretagne et en France, 100000 aux Pays-Bas et 70000 en Suède si on ne confinait pas aveuglément.

Ces deux derniers pays ont refusé le confinement et ne pleurent respectivement au 17 juin[11] que 6070 et 4939 morts, soit 14 à 16 fois moins que ce qu’avait prévu Ferguson !

Les décodeurs se basent sur leur intuition et non sur les faits

Pierrick Tranouez affirme aussi péremptoirement que : « quand on voit les courbes de la Suède [qui n’a pas opté pour un confinement généralisé], de la Norvège et de la Finlande, cela donne l’intuition que c’était une bonne idée de confiner ».

Mais intuition mal informée n’est pas scientifique. Sait-il que Camilla Stoltenberg, directrice générale de l’Institut norvégien de santé publique a affirmé fin mai que le confinement n’était vraisemblablement pas responsable[12] des bons résultats sanitaires de son pays en précisant[13] « le taux de reproduction effectif était déjà tombé à 1,1 le 12 mars » [avant le confinement]. De ce fait, « les résultats obtenus avec confinement ou sans confinement auraient été similaires ». « Nous aurions pu rester non confinés en prenant simplement une série de précautions pour ralentir l’épidémie. Il est important que nous en soyons conscients ».

Mea culpa de la première ministre norvégienne

L’agence norvégienne des statistiques a calculé les dommages permanents causés par les fermetures d’écoles : « chaque semaine d’enseignement en classe refusée aux élèves, freine les chances de réussir sa vie et réduit de façon permanente le potentiel futur des revenus ».

C’est sur ces données que la première ministre norvégienne Erna Solberg vient courageusement de reconnaitre à la télévision nationale qu’elle aurait dû suivre l’exemple de ses voisins suédois et a regretté les contraintes sanitaires qu’elle a imposées[14]. Nous accordons à notre contradicteur aux intuitions erronées la présomption de bonne foi : il ne regarde peut-être pas cette chaine où la ministre s’est exprimée en norvégien… 

Pierrick Tranouez affirme encore : « plus cela se passait mal dans un pays, plus on a confiné. Quand ça se passait mieux, on confinait moins. »   Ce qui n’est évidemment qu’un constat des faits, non de leur intérêt, mais reflet de la pression des organisations internationales sur les gouvernements via la manipulation de la peur sur les peuples.  Rien d’une démonstration scientifique.

Que disent les courbes de progression de l’épidémie ?

Lorsqu’on examine les courbes de contamination des Pays-Bas et de la Belgique, on peut vérifier que le confinement belge a été décidé et imposé alors que tout se passait aussi bien en Belgique que chez ses voisins néerlandais et que c’est après le confinement que la situation belge a échappé à tout contrôle.

Confinement Belgique

Confinement Belgique - FranceSoir

Décision prise sur la panique créée par les prédictions et non sur un état critique réel

Même chose en France : la décision de confiner aveuglément n’a pas été motivée par une situation menaçante, mais par la crainte des prédictions cataclysmiques de Ferguson promettant 500000 morts, si on ne confinait pas.

Evolution reelle de l’épidemie mais par la peur

Evolution reelle de l'épidemie mais par la peur - FranceSoir

Patrick Pintus prétend aussi que l’âge avancé des populations en Espagne, l’Italie et la France, expliquerait le surplus de mortalité observé, ce qui ne serait pas le cas en Asie.

Ignore-t-il ou feint-il d’ignorer que le Japon possède la population la plus vieille du monde et que la mortalité au 17 juin y est de 7,25/ million contre 580/ million en Espagne, 559/ million en Italie, et 467/ million en France (soit 64 fois plus que le Japon) dont les populations sont pourtant plus jeunes ? A-t-il recherché une corrélation statistique (qui n’existe pas) entre l’âge médian des populations et les mortalités observées en Europe ?

Il n’hésite pas non plus à prétendre qu’en « Europe, le déclenchement le plus fort de la pandémie a eu lieu dans les pays les plus touristiques » pour une épidémie qui a frappé précisément en dehors de la saison touristique. Heureusement pour nous qu’elle n’est pas apparue en été, et pour la Grèce, qu’elle n’est pas un pays touristique !

Quant à expliquer les différences de mortalité entre les pays par la conscience du risque épidémiologique comme le fait Peter Piot, c’est reporter sur les populations la responsabilité écrasante de nos décideurs, ceux qui nous ont imposé leur décision totalitaire de confinement aveugle et une mortifère interdiction de la chloroquine.

Il ne fallait pas confiner globalement, seulement isoler les malades cliniques, et les traiter dès le début par chloroquine, comme près de 3 milliards de personnes au monde.

Soulignons à ce propos que contrairement à ce que les médias répètent la chloroquine est prescrit dans la majorité des pays du monde et que la population des pays qui recommandent officiellement la chloroquine (Chine, Russie, Inde, Maroc, Algérie, Malaisie) atteint actuellement près de 3 milliards d’êtres humains.

Pour le plaisir des décodeurs, nous leur dédions un autre graphique, lui aussi basé sur les données de l’OMS, qui montre une corrélation fortement significative entre la politique officielle des autorités sanitaires des différents pays envers la chloroquine et la mortalité observée.

Mortalité (Nb décès/infectés) selon l’usage des antipaludéens

Mortalité (Nb décès/infectés) selon l’usage des antipaludéens

Il est important que tous ceux qui s’intéressent aux résultats réels de la politique de confinement et de l’interdiction de la chloroquine se concentrent sur les faits observés.  Le reste n’est que petite politique qui met malheureusement la vie des êtres humains en jeu.

Intuitions, approximations, rumeurs n’ont pas leur place en médecine.

Peut-on encore croire le Monde ?

Les décodeurs du Monde déploient beaucoup d’efforts pour éluder les responsabilités de nos dirigeants dans la catastrophe sanitaire, sociale et économique due au confinement et pour minimiser leur inconduite dans la crise du Covid19.

Ils ont été les avocats zélés de K Lacombe fustigée pour n’avoir pas mentionné ses liens d’intérêt avec Gilead lors de son agression publique contre le professeur Raoult. Curieusement, l’article destiné à la blanchir a oublié de rappeler la loi française sur la transparence en santé qui impose à tout médecin qui prend publiquement la parole de révéler ses liens d’intérêts.

Ne pas le faire constitue une infraction à cette loi et au code de santé publique.

Les décodeurs du Monde se sentent-ils obligés de défendre les protégés de Bill Gates (Neil Ferguson, l’OMS et les médecins français liés à Gilead), instigateurs du confinement en contrepartie

du don de 4 millions de dollars que le journal le Monde a reçu[15] des fondations Bill Gates ? Nous n’osons pas l’imaginer.

Sont-ils comme les rédacteurs du Lancet et du New England Journal of Medicine qui ont reconnu être « contraints » d’accepter les articles truqués concoctés par l’industrie pharmaceutique qui assure une part importante de leur budget ?

Il est triste de constater que le Monde a suivi la dérive financière des grandes revues médicales préférant faire la propagande des puissants qui les financent au détriment de l’information équilibrée qui constituait jadis l’éthique des journalistes d’investigation et la réputation du journal.

Après le Lancet Gate et le NEJMGate, assisterons-nous à un « le Monde Gate » ?

Si on revenait au bon sens, la médecine aux médecins !

Il faudrait qu’enfin ce soient des médecins qui décident du traitement des malades, discutent des résultats des politiques médicales, plutôt que des spécialistes non-médecins, des épidémiologistes et des virologues même très compétents dans leur domaine, mais pour lesquels les malades ne sont que des abstractions numériques modélisables.

Un patient n’est pas modélisable

Et bien sûr le système de santé devrait être rendu aux médecins cliniciens, ceux qui examinent, touchent, palpent, auscultent les malades, les autres spécialités qui ont pris le pouvoir depuis 50 ans « au nom de la science » ne devraient être là que pour aider le clinicien !

Stop le hold-up ! Faites médecine si vous voulez faire de la médecine

Il suffit ! Le hold-up de la médecine par les technocrates du ministère et son bras armé, les préfets directeurs d’agences régionales de santé, a cassé ce qui fonctionnait si bien jusque dans les années 90[16].

Au nom d’une médecine « quantifiée » qui devait remplacer les soins individuels, notre santé a été mise entre les mains de personnes ayant sûrement de grandes compétences dans leur domaine, mais ne savent pas ce qu’est un malade.

Les feuilletons grotesques des masques, des tests et de la chloroquine ont illustré avec brio le délire de la médecine de soins confondue avec science et recherche. Deux univers.

Qui appelez-vous au lit de votre fille quand elle a 40° ? Le sociologue ? L’économiste ? L’épidémiologiste ?  Le virologue et ses éprouvettes ? La réponse vous appartient.


[1] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/06/15/les-conclusions-…

[2] http://www.francesoir.fr/le-confinement-tout-ce-que-lon-ne-vous-pas-dit-…

[3] Et diplômé de statistiques médicales

[4]Pub med est le principal moteur de recherche de données bibliographiques de l’ensemble des domaines de la médecine. Hébergé par la Bibliothèque américaine de médecine des Instituts américains de la santé Il a été développé par le Centre américain pour les informations biotechnologiques (NCBI). Il est ouvert, accessible à tous.

[5] Le plan Blanc décidé par Matignon dès le 15 mars a interdit aux établissements publics et privés de prendre en charge toute pathologie hors Covid, sauf les urgences dont le degré réel d’urgence est jugé par l’ARS et non pas par le malade ni le médecin.

[6] http://docteur.nicoledelepine.fr/covid19-et-confinement-aveugle-combien-…

[7] https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situatio…

[8] La durée d’incubation est le temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes permettant le diagnostic clinique

[9] LauerS A et all: The Incubation Period of Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) From Publicly Reported Confirmed Cases: Estimation and Application, Annals of Internal Medicine, 20 Mars 2020

[10] http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

[11] OMS Covid 19 situation report 149

[12] D Dewitte Norvège : ‘Le confinement n’était pas nécessaire pour gérer le covid-19’Business AM 28/5/2020

[13] COVID-19-EPIDEMIEN : Kunnskap, situasjon, prognose, risiko og respons i Norge etter uke 18 Folkehelseinstituttet, 5. mai https://www.fhi.no/contentassets/c9e459cd7cc24991810a0d28d7803bd0/notat-…

[14] Erna Solberg le 27 mai à la télévision d’état : « J’ai probablement pris de nombreuses décisions par peur »

[15] Nexus Pourquoi la Fondation Bill & Melinda Gates a subventionné le journal Le Monde à hauteur de 4 millions de dollars ? 6 MAI 2020 https://www.nexus.fr/actualite/news/fondation-bill-melinda-gates-le-monde/

[16] canempechepasnicolas.over-blog.com/2020/05/le-hold-up-de-la-medecine-par-la-bureaucratie-au-service-de-la-finance.le-role-des-ars.html
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sante-et-argent-magique-le…

Auteur(s): Gérard Delépine et FranceSoir




LA PROPAGANDE

[Source : Les 7 du Québec]

[Auteur : John Mallette]

Dans le dictionnaire Le RobertLA PROPAGANDE est décrite comme ceci :

Action exercée sur l’opinion pour l’amener à avoir et à appuyer certaines idées (surtout politiques).

Je vous donne un exemple: «Armes de destruction massive!». Il y a eu un million de morts après ces simples mots inoffensifs. Maintenant, en 2020, avec tous nos systèmes ultramodernes de communication, c’est tellement facile de tromper l’opinion. L’opinion, c’est vous et moi, confortablement assis dans nos salons bombardés d’informations à journée longue!

Un avion tombe et on nous dit que c’est les Iraniens qui ont tiré sur leur propre avion?!? Peut-être? Permettez-moi d’avoir des doutes. À mon âge, j’en ai vu d’autres!

Quand j’étais en grève au CN dans les années soixante, le gouvernement fédéral avait passé une loi nous obligeant de retourner au travail. On avait refusé de rentrer. Rien ne bougeait. Mais dans nos médias de ce temps là, ils nous montraient des trains qui roulaient un peu partout et des ouvriers qui rentraient à l’usine. C’étaient des films d’archives. Mais l’opinion y croyait! C’était un acte démoralisateur qui a mis fin à notre grève, légale et démocratique!

Dans les années quatre-vingt, j’étais en grève à GM. Les médias, en bloc, ont annoncé qu’on gagnait déjà soixante dollars de l’heure. À ce moment là, on ne gagnait que douze dollars de l’heure! Mes voisins me regardaient de travers car ils ont presque tous cru ce qu’ils entendaient aux nouvelles!

Imaginez en 2020, ce qu’on peut faire croire à la population. Il n’y a pas de limites! Avec (preuves?) à l’appui?!?

John Mallette
Le Poète Prolétaire




Transcription en français de la conférence de presse SCOTUS des médecins de première ligne de l’Amérique

[Source : France Soir via Réseau International]

Un groupe de médecins américains appelé «Médecins de première ligne de l’Amérique» a tenu une conférence de presse sur la Covid-19, l’hydroxychloroquine, et plus encore devant la Cour suprême des États-Unis. Nous présentons ci-après la transcription et traduction de leur conférence de presse.

La vidéo a été postée sur les réseaux sociaux et a été virale puisque 34 millions de personnes ont vu le message. La vidéo a été retirée puis remise sur d’autres réseaux. Les médias ont rapporté cet événement important avant d’être signalé et arrêté par plusieurs réseaux sociaux.

Les participants à cette conférence de presse sont : Simone Gold, Dr Bob Hamilton, Dr. Stella Immanuel, Dr Dan Erickson, Dr James Todaro et le Dr Joe Ladapo. Ce sont des médecins qui ont été actifs sur les réseaux sociaux au cours de la « pandémie ». FranceSoir a été en contact avec le Dr Todaro notamment au moment de l’étude viciée de The Lancet.

Bien des questions se posent sur le traitement de l’information au cours de la « pandémie ».  Le site de AmericasFrontLineDoctors vient d’être « censuré » informe le Docteur Todaro sur twitter.

AmericasFrontLineDoctors Censuré?

Avertissement : Cette conférence de presse a été signalée et arrêtée par plusieurs plateformes de médias sociaux pour contenir des informations soi-disant «trompeuses» ou «fausses». 



Membre du Congrès Norman: (00:00)

Simone Gold: (00:01)
Merci. Merci beaucoup aux membres du Congrès. Nous sommes donc ici parce que nous avons l’impression que le peuple américain n’a pas entendu parler de toute l’expertise qui existe dans tout notre pays.  Nous avons des experts qui parlent, mais il y a beaucoup, beaucoup d’experts à travers le pays. Alors certains d’entre nous ont décidé de se réunir. Nous sommes les médecins de première ligne de l’Amérique. Nous sommes ici uniquement pour aider les patients américains et la nation américaine à guérir. Nous avons beaucoup d’informations à partager. Les Américains sont rivés et capturés par la peur en ce moment. Nous ne sommes pas autant retenus par le virus que par la toile d’araignée de la peur. Cette toile d’araignée est tout autour de nous et elle nous resserre et elle draine la force vitale du peuple américain, de la société américaine et de l’économie américaine.

Simone Gold: (00:53)
Cela n’a pas de sens. COVID-19 est un virus qui existe essentiellement en deux phases. Il y a la maladie en phase précoce et la maladie en phase tardive. Dans la phase précoce, soit avant d’attraper le virus, soit tôt lorsque vous avez contracté le virus, si bien sur vous avez contracté le virus, il y a un traitement. Nous sommes ici pour vous le faire savoir. Nous allons en parler cet après-midi. Vous pouvez le trouver sur America’s Frontline Doctors, il existe de nombreux autres sites qui le diffusent en direct sur Facebook. Mais nous vous implorons d’entendre cela car ce message a été réduit au silence. Il y a des milliers de médecins qui ont été réduits au silence pour avoir annoncé au peuple américain la bonne nouvelle de la situation, que nous pouvons gérer le virus avec soin et intelligence, mais nous ne pouvons pas vivre avec cette toile d’araignée de peur qui resserre notre pays.

Simone Gold: (01:45)
Nous allons donc entendre maintenant de diverses positions. Certains vont vous parler de ce que le confinement a fait aux jeunes, aux plus âgés, aux entreprises, à l’économie et comment nous pouvons nous sortir du cycle de la peur. Dr Hamilton.

Dr Bob Hamilton: (02:03)
Merci, Simone. Et merci à tous d’être ici aujourd’hui. Je suis le Dr Bob Hamilton. Je suis pédiatre de Santa Monica, en Californie. J’y suis en pratique privée depuis 36 ans. Et aujourd’hui j’ai de bonnes nouvelles pour vous. La bonne nouvelle, c’est qu’en règle générale, les enfants prennent très bien ce virus. Rares sont ceux qui sont infectés. Ceux qui sont infectés sont hospitalisés en petit nombre. Et heureusement, le taux de mortalité des enfants est d’environ un cinquième de 1%. Les enfants tolèrent donc l’infection très fréquemment, mais sont en fait asymptomatiques.

Dr Bob Hamilton: (02:38)
Je tiens également à dire que les enfants ne sont pas les moteurs de cette pandémie. Les gens s’inquiétaient, au départ, de savoir si les enfants seraient réellement ceux qui propageraient l’infection. Le contraire se produit. Les enfants le tolèrent très bien, ils ne le transmettent pas à leurs parents, ils ne le transmettent pas à leurs professeurs. Le Dr Mark Woolhouse d’Écosse, spécialiste des maladies infectieuses pédiatriques et épidémiologiste, a déclaré ce qui suit. Il a déclaré: «Il n’y a pas eu un seul cas documenté de transfert de COVID d’un élève à un enseignant dans le monde.» Dans le monde.

Dr Bob Hamilton: (03:19)
Je pense qu’il est important que nous tous qui sommes ici aujourd’hui réalisent que ce ne sont pas vraiment nos enfants qui sont à l’origine de l’infection. Il est conduit par des personnes plus âgées. Et oui, nous pouvons renvoyer les enfants à l’école je pense sans crainte. Et c’est la grande question à l’heure actuelle, comme l’a fait allusion le membre du Congrès Norman, c’est la chose vraiment importante que nous devons faire. Nous devons normaliser la vie de nos enfants. Comment fait-on cela? Nous faisons cela en les ramenant en classe. Et la bonne nouvelle est qu’ils ne sont pas du tout responsables de cette infection. Oui, nous pouvons utiliser des mesures de sécurité. Oui, nous pouvons être prudents. Je suis tout à fait pour ça. Nous sommes tous. Mais je pense que l’important est que nous ne devons pas agir par peur. Nous devons agir par science. Nous devons le faire. Nous devons le faire.

Dr Bob Hamilton: (04:07)
Enfin, l’obstacle, et je déteste le dire, mais l’obstacle pour ramener nos enfants à l’école ne sera pas la science, ce sera les syndicats nationaux, les enseignants syndicat, l’Association nationale de l’éducation, d’autres groupes qui vont demander de l’argent. Et écoutez, je pense que c’est bien de donner de l’argent aux gens pour les EPI et différentes choses dans la classe. Mais certaines de leurs demandes sont vraiment ridicules. Ils parlent de, d’où je viens de Californie, l’UTLA, qui est l’union des enseignants de Los Angeles, exige que nous démobilisions la police. Qu’est-ce que cela a à voir avec l’éducation? Ils demandent d’arrêter ou de fermer toutes les écoles à charte privées, les écoles à charte privées. Ce sont les écoles qui éduquent les enfants.

Dr Bob Hamilton: (04:59)
Il va donc clairement y avoir des barrières. Les barrières ne seront pas scientifiques. Il n’y aura pas de barrières pour le bien des enfants. Ce sera pour le bien des adultes, des enseignants et de tout le monde, et pour le syndicat. C’est donc là que nous devons concentrer nos efforts et riposter. Alors merci à tous d’être ici et réintégrons nos enfants à l’école.

Dr. Stella Immanuel: (05:27)
Bonjour, je suis Dr. Stella Immanuel. Je suis médecin de premier recours à Houston, au Texas. En fait, je suis allée à l’école de médecine en Afrique de l’Ouest, au Nigéria, où j’ai pris en charge des patients atteints de paludisme, les ai traités avec de l’hydroxychloroquine et des trucs comme ça. Je suis donc habitué à ces médicaments. Je suis ici parce que j’ai personnellement traité plus de 350 patients atteints de COVID. Les patients diabétiques, les patients souffrant d’hypertension artérielle, les patients asthmatiques, les personnes âgées… Je pense que mon patient le plus âgé a 92… 87 ans. Et le résultat a été le même. Je les ai mis sur hydroxychloroquine, je les ai mis sur zinc, je les ai mis sur Zithromax, et tout va bien.

Dr Stella Immanuel: (06:12)
Au cours des derniers mois, après avoir soigné plus de 350 patients, nous n’en avons pas perdu un. Pas un diabétique, ni une personne souffrant d’hypertension artérielle, ni une personne asthmatique, ni une personne âgée. Nous n’avons pas perdu un seul patient. Et en plus de cela, je me suis mis, moi-même, mon personnel et de nombreux médecins que je connais sur l’hydroxychloroquine pour la prévention, parce que par le mécanisme même d’action, cela fonctionne tôt et comme prophylaxie. Nous voyons des patients, 10 à 15 patients COVID, tous les jours. Nous leur donnons des traitements respiratoires. Nous ne portons que des masques chirurgicaux. Aucun de nous n’est tombé malade. Ça marche.

Dr Stella Immanuel: (06:46)
Donc maintenant, je suis venu ici à Washington DC pour dire, Amérique, personne n’a besoin de mourir. L’étude qui m’a fait commencer à utiliser l’hydroxychloroquine était une étude qu’ils ont menée sous le NIH en 2005 et qui dit que cela fonctionne. Récemment, je faisais des recherches sur un patient qui avait le hoquet et j’ai découvert qu’ils avaient même fait une étude récente au NIH, qui est notre National Institute… c’est le National… NIH, quoi? Institut national de la santé. Ils ont en fait eu une étude et sont allés la chercher. Tapez hoquet et COVID, vous le verrez. Ils ont traité un patient qui avait le hoquet avec de l’hydroxychloroquine et cela a prouvé que le hoquet est un symptôme du COVID. Donc, si les NIH savent que traiter le patient avec de l’hydroxychloroquine prouve que le hoquet est un symptôme du COVID, alors ils savent certainement que l’hydroxychloroquine fonctionne.

Dr Stella Immanuel: (07:42)
Je suis bouleversée. Pourquoi je suis contrariée, c’est que je vois des gens qui ne peuvent pas respirer. Je vois des parents entrer, je vois des diabétiques assis dans mon bureau en sachant que c’est une condamnation à mort et qu’ils ne peuvent pas respirer. Et je les serre dans mes bras et je leur dis: «Ça va aller. Vous allez vivre. » Et nous les soignons et ils partent. Aucun n’est mort. Donc, si une fausse science, une personne parrainée par toutes ces fausses sociétés pharmaceutiques sort dire: «Nous avons fait des études et ils ont découvert que cela ne fonctionne pas. Je peux vous dire catégoriquement que c’est de la science fixe. Je veux savoir qui parraine cette étude. Je veux savoir qui est derrière cela parce que je ne peux pas traiter 350 patients et compter et personne n’est mort et ils ont tous fait mieux.

Dr Stella Immanuel: (08:21)
Je sais que vous allez me dire que vous avez traité 20 personnes, 40 personnes, et cela n’a pas fonctionné. Je suis un vrai témoignage. Je suis donc venu ici à Washington DC pour dire à l’Amérique que personne n’a besoin de tomber malade. Ce virus a un remède. Il est appelé hydroxychloroquine, zinc et zithromax. Je sais que vous voulez parler de masque. Bonjour? Vous n’avez pas besoin de masque. Il existe un remède. Je sais qu’ils ne veulent pas ouvrir d’écoles. Non, vous n’avez pas besoin que les gens soient enfermés. Il y a de la prévention et il y a un remède.

Dr Stella Immanuel: (08:48)
Et laissez-moi vous dire quelque chose, vous tous les faux médecins qui me disent: «Ouais. Je veux une étude en double aveugle. Je viens de vous dire, arrêtez de ressembler à un ordinateur, double aveugle, double aveugle. Je ne sais pas si vos puces fonctionnent mal, mais je suis un vrai médecin. J’ai des radiologues, nous avons des chirurgiens plasticiens, nous avons des neurochirurgiens, comme Sanjay Gupta qui disent: «Oui, cela ne fonctionne pas et cela cause des maladies cardiaques.» Permettez-moi de vous demander Dr Sanjay Gupta. Entends moi. Avez-vous déjà vu un patient COVID? Avez-vous déjà traité quelqu’un avec de l’hydroxychloroquine et il est mort d’une maladie cardiaque? Quand vous le faites, venez me parler car je m’assois dans ma clinique tous les jours et je vois ces patients marcher tous les jours de peur de mourir. Je vois des gens conduire deux ou trois heures à ma clinique parce qu’un médecin des urgences a peur du conseil d’administration du Texas ou a peur de quelque chose,

Dr Stella Immanuel: (09:35)
Je dis à tous les médecins qui sont assis et regardent mourir des Américains. Vous êtes comme le bon nazi… le bon, les bons Allemands qui ont vu des Juifs se faire tuer et vous n’avez pas parlé. S’ils viennent après moi, ils me menacent. Ils ont menacé de… je veux dire, j’ai reçu toutes sortes de menaces. Ou ils vont me signaler aux robots. Je dis, tu sais quoi? Je m’en fiche. Je ne vais pas laisser les Américains mourir. Et si c’est la colline sur laquelle je suis cloué, je serai cloué dessus. Je m’en fiche. Vous pouvez me dénoncer aux robots, vous pouvez me tuer, vous pouvez faire n’importe quoi, mais je ne vais pas laisser les Américains mourir.

Dr Stella Immanuel: (10:09)
Et aujourd’hui, je suis ici pour le dire, qu’en Amérique, il existe un remède contre le COVID. Toute cette folie n’a pas besoin de se produire. Il existe un remède contre le COVID. Il existe un remède contre le COVID qui s’appelle l’hydroxychloroquine. Cela s’appelle le zinc. Cela s’appelle Zithromax. Et il est temps pour la base de se réveiller et de dire: «Non, nous n’allons pas prendre cela plus longtemps. Nous n’allons pas mourir. Parce que laissez-moi vous dire quelque chose, quand quelqu’un est mort, il est mort. Ils ne reviennent pas demain pour se disputer. Ils ne reviennent pas demain pour discuter de l’étude en double aveugle et des données. Tous les médecins qui attendent des données, si six mois plus tard, vous avez découvert que ces données montrent que ce médicament fonctionne, qu’en est-il de vos patients décédés? Vous voulez une étude en double aveugle où des gens meurent? C’est contraire à l’éthique. Alors les gars, nous n’avons pas besoin de mourir. Il existe un remède contre le COVID.

Simone Gold: (11:02)
Mon Dieu. Dr Immanuelle également connu sous le nom de guerrier. Avant de présenter le prochain invité, je veux juste dire que je souhaite que tous les médecins qui écoutent cela apportent ce genre de passion à leurs patients. Et l’étude à laquelle le Dr Immanuel faisait référence se trouve dans Virology, qui parle d’une épidémie virale de SRAS qui affecte les poumons en provenance de Chine. Et ils ne savaient pas ce qui fonctionnerait. L’étude a montré que la chloroquine fonctionnerait. Cela ressemble exactement à ce que cela aurait pu être écrit il y a trois mois, mais en fait, c’est une étude en virologie, qui a été publiée par le NIH, l’Institut national de la santé lorsque le Dr Anthony Fauci était le directeur. Encore une fois, la publication officielle du NIH, Virology, il y a 15 ans a montré que la chloroquine… nous utilisons l’hydroxychloroquine, c’est pareil… un peu plus sûr… fonctionne.

Simone Gold: (12:03)
… coronavirus, ce qui n’est pas si nouveau. C’est 78% similaire à la version précédente. Le COV-1, sans surprise. Ça marche. Je vais maintenant vous présenter notre prochain orateur. Désolé. J’ai oublié de dire votre nom. Désolé.

Dr Dan Erickson: (12:12)
C’est d’accord. Dr Dan Erickson, le Dr Gold m’a demandé de parler du confinement, de son efficacité et est-ce que cela cause quelque chose de non financier? Ils parlent toujours de l’aspect financier, mais vous devez réaliser que le verrouillage, nous n’avons pas pris une économie de 21 billions de dollars et l’avons verrouillée. Ainsi, lorsque vous le verrouillez, cela pose des problèmes de santé publique. Nos lignes d’assistance téléphonique pour le suicide sont en hausse de 600%, notre violence conjugale. Différents domaines de l’alcoolisme sont tous à la hausse. Ce sont des problèmes de santé publique dus à un blocage financier. Nous devons donc être clairs sur le fait qu’il y en a, ce n’est pas comme si vous vous contentiez de verrouiller et d’avoir des conséquences sur les emplois des gens. Ils ont aussi des conséquences, des conséquences sur la santé à la maison. Nous parlons donc d’avoir un peu plus une approche mesurée, une approche cohérente. Si nous avons un autre pic à venir pendant la saison du rhume et de la grippe,

Dr Dan Erickson: (13:13)
Qu’est-ce qui est durable. Eh bien, nous pouvons socialement distancer et porter des masques, mais nous pouvons aussi ouvrir les écoles et ouvrir des entreprises. Donc, cette approche mesurée dont je parle, n’est pas inventée, elle se passe en Suède et leur décès est d’environ 564 par million. Royaume-Uni, confinement complet, 600 décès par million. Nous voyons donc que le confinement ne diminue pas de manière significative, le nombre de décès par million. Certains de leurs voisins nordiques ont moins de morts pour diverses raisons, je n’ai pas le temps de parler aujourd’hui. Alors quoi, mon message rapide ici dans une minute ou deux est simplement que nous devons adopter une approche durable. Une approche durable ralentit les choses, ouvre des écoles, ouvre des entreprises. Et puis on peut permettre au peuple d’avoir son indépendance et sa responsabilité personnelle de choisir de porter des masques et de se distancer socialement, au lieu de leur imposer des décrets, en quelque sorte les contrôler. Donnons-leur des données et laissons-les étudier ce que d’autres pays ont fait et prendre leur propre décision. C’est ce que j’aimerais partager. Je vous remercie.

Orateur 1: (14:28)
Y a-t-il des questions?

Simone Gold: (14:29)
Y a-t-il des questions?

Conférencier 2: (14:32)
Vous les gars, nous sommes tellement excités que je viens du Dakota du Sud? Vous avez peut-être entendu.

Simone Gold: (14:36)
Oui.

Conférencier 2: (14:38)
Je suis si heureux que vous prêchiez ce message.

Simone Gold: (14:39)
Vous savez, le Dakota du Sud a fait quelque chose d’intéressant. C’est intéressant que vous veniez de là. Le gouverneur n’a donc pas restreint l’accès à l’hydroxychloroquine.

Orateur 2: (14:46)
Nous savons.

Simone Gold: (14:49)
C’est vrai. Et vous étiez, je crois que vous étiez le seul État du syndicat à avoir fait cela. Et il y a eu des études qui tentent de montrer que cela ne fonctionne pas. Elles sont inexactes parce qu’elles sont administrées au mauvais moment, à la mauvaise dose, au mauvais patient soit trop, soit pendant longtemps. Le Dakota du Sud a donc fait mieux parce qu’il avait accès à l’hydroxychloroquine. Merci beaucoup.

Orateur 3: (15:06)
D’accord. Donc, si quelqu’un que nous aimons tombe malade du COVID et que vous avez dit le mot hydro, ou comment vous le dites, c’est limité. Comment pouvons-nous y avoir accès?

Simone Gold: (15:16)
Ouais. C’est la première question que nous nous posons tous chaque jour. Je veux que tu saches que tu n’es pas seul. De nombreux membres du Congrès m’ont demandé, comment puis-je l’obtenir? Donc les membres du Congrès ne peuvent pas l’obtenir, c’est pas de chance pour l’Américain moyen de l’obtenir. C’est très difficile. Vous devez surmonter quelques obstacles. Votre médecin doit avoir lu la science avec un œil critique et avoir éliminé la science indésirable. De nombreuses études ont été retirées comme vous le savez, et numéro deux, le pharmacien ne doit pas la restreindre. De nombreux États ont autorisé leurs pharmaciens à ne pas honorer la prescription médicale. Cela n’est jamais arrivé auparavant. Cela interfère avec la relation médecin-patient où le patient parle au médecin, honnêtement, et le médecin répond honnêtement au patient a été violé.

Simone Gold: (15:55)
Vous avez donc une période très difficile en tant qu’Américain moyen. Une partie des informations que nous partagerons plus tard cet après-midi est de montrer les taux de mortalité dans les pays où il n’est pas limité et les taux de mortalité où il est limité. J’ai donc des amis partout dans le monde maintenant à cause de cela. Et en Indonésie, vous pouvez simplement l’acheter au comptoir. C’est dans la section des vitamines. Et je suis ici pour dire au peuple américain que vous pouvez l’acheter au comptoir en Iran. Parce que les dirigeants en Iran, les mollahs en Iran, pensent qu’ils devraient avoir plus de liberté que les Américains. J’ai un problème avec ça. Mes collègues ont des problèmes avec cela. Nous n’aimons pas voir les patients mourir.

Julie: (16:26)
Donc, quand les gens ont des problèmes, ils devraient prendre le téléphone, ils devraient appeler leur État et leurs représentants et sénateurs fédéraux et dire que nous sommes le peuple américain.

Orateur 1: (16:42)
Permettez-moi de dire une chose [diaphonie 00:16:46].

Julie: (16:45)
Vous les gars, nous avons besoin que le public soit.

Orateur 1: (16:49)
Merci. Merci Julie. C’est exactement ça. Si vous entendez ce que vous êtes, lorsque vous entendez cela, si vous êtes inquiet et que vous vous demandez pourquoi vous ne pourrez peut-être pas y accéder, nous devons passer quatre appels, appeler votre gouverneur, appeler vos deux sénateurs et appeler votre membre du Congrès et dites-leur que vous voulez savoir pourquoi vous ne pouvez pas avoir accès à un médicament qui, selon les médecins, aidera à mettre fin à cela et nous aidera à réduire le nombre d’hospitalisations et le nombre de décès. Demandez-leur de lire l’étude du Dr Harvey Rich de Yale. C’est un professeur d’épidémiologie à Yale. Et à partir de là, vous trouverez d’autres études.

Orateur 4: (17:31)
Oui. Je voulais demander comment les gens font-ils confiance aux données qu’ils consultent chaque jour? Les chiffres sont si variables lorsque vous allez à Johns Hopkins, CDC, qui divise les décès par COVID en différentes catégories liées à la pneumonie, d’autres choses où nous obtenons les bonnes informations pour avoir un sens?

Simone Gold: (17:52)
Donc, le seul chiffre auquel je pense qu’il vaut la peine de prêter attention, et même ce chiffre n’est pas si utile, c’est la mortalité, car c’est un chiffre précis et rapide. Le nombre de cas est donc presque sans importance. Et c’est parce qu’il y a beaucoup d’inexactitudes avec les tests. Et même si le test est précis, la plupart des gens sont asymptomatiques ou légèrement symptomatiques. Ce n’est donc pas si important de le savoir. Donc, le nombre de cas, que vous voyez augmenter tout le temps dans les nouvelles, est fondamentalement hors de propos. Et si vous nous aviez dit il y a quelques mois, que c’était le chiffre sur lequel les médias allaient devenir fous, nous aurions tous ri de cela. Je veux dire, c’est essentiellement l’immunité collective. Il y a beaucoup de gens qui ont été testés positifs sans symptômes ou avec des symptômes très légers. Le seul chiffre qui mérite donc d’être pris en compte est la mortalité.

Simone Gold: (18:33)
Quand on regarde la mortalité, c’est une maladie qui prend, qui tue malheureusement nos membres les plus fragiles de la société. Les personnes atteintes de plusieurs maladies comorbides, en particulier le diabète, l’obésité est un problème majeur. On n’en parle pas, mais ça l’est. C’est un fait. Maladie coronarienne, maladie coronarienne grave, des gens comme ça. Et aussi si vous êtes plus âgé, c’est un facteur de risque. Mais le plus grand facteur de risque est si vous avez des conditions comorbides. Si vous êtes jeune et en bonne santé, ce n’est pas… Vous allez récupérer. Si vous avez moins de 60 ans sans conditions comorbides, c’est moins mortel que la grippe. Cela semble être une excellente nouvelle pour les Américains, car ce n’est pas ce qu’on vous dit. Je dirais que la réponse est qu’il est très difficile d’obtenir des chiffres précis.

Orateur 5: (19:13)
Ceci est [inaudible 00:19:13] de Breitbart News, si vous aviez un message au Dr Anthony Fauci, que lui diriez-vous?

Orateur 1: (19:18)
Écoutez les médecins. [inaudible 00:19:21] les médecins de première ligne. Ayez une réunion avec les médecins de première ligne, et peut-être que j’ai besoin de le dire dans le micro. Mon message au Dr Anthony Fauci est d’avoir une réunion avec ces médecins de première ligne qui voient de vrais patients. Ils touchent la peau humaine. Ils regardent les gens dans les yeux, ils les diagnostiquent et les aident à vaincre le virus. Ce sont eux qui parlent aux patients, ont des réunions avec eux et le font tous les jours et découvrent ce qu’ils apprennent sur le virus de première main. Et c’est, et il est important de le comprendre, que nous avons ici des médecins qui ne sont pas des médecins d’urgence. Ils empêchent même les patients de se rendre aux urgences. Donc, s’ils n’écoutent les urgences ou les soins intensifs qu’à la fin tragique de la vie d’une personne, ils ne comprennent pas toute l’histoire. Ils doivent revenir ici la partie précédente. Et ils doivent également comprendre ce que le confinement et les craintes font aux patients de tout le pays, car il y a beaucoup de conséquences imprévues, dont les médecins peuvent parler.

Dr Stella Immanuel: (20:30)
Puis-je dire quelque chose. Mon message au Dr Anthony Fauci est à quand remonte la dernière fois que vous mettez un stéthoscope sur un patient? Que lorsque vous commencez à voir des patients comme nous le voyons quotidiennement, vous comprendrez la frustration que nous ressentons. Vous devez commencer à ressentir les Américains comme nous, les médecins de première ligne, ressentons. Je dois commencer à réaliser cela. Ils vous écoutent. Et s’ils s’adressent à vous, vous devez leur donner un message d’espoir. Je dois leur donner un message qui va avec ce que vous savez déjà que l’hydroxychloroquine fonctionne. 

Conférencier 6: (21:06)
J’ai une question pour le Dr Warrior.

Simone Gold: (21:09)
Dr Immanuel.

Conférencier 6: (21:10)
Dr Immanuel, d’accord. Vous avez mentionné précédemment certains résultats remarquables que vous avez obtenus en traitant vos propres patients. Elle a dit, je crois qu’elle a dit 300 patients.

Dr Stella Immanuel: (21:17)
Oui. Oui.

Orateur 6: (21:19)
Avez-vous pu publier vos découvertes et résultats [inaudible 00: 00: 21: 22].

Dr Stella Immanuel: (21:22)
Nous travaillons actuellement à sa publication. Nous y travaillons, mais c’est ce que je vais dire. Des gens comme le Dr Samuel [inaudible 00:21:29] ont publié les données. Et ma question est, et? Cela vous fera voir des patients. Il n’y a pas de données dans le monde. Oui. Mes données sortiront. Quand cela sort. C’est génial. Mais en ce moment, les gens meurent. Donc, mes données ne sont pas importantes pour vous pour voir les patients. Je le dis à mes collègues qui parlent de données, de données, de données.

Orateur 6: (21:44)
Si je peux poser juste une autre question.

Simone Gold: (21:46)
Puis-je simplement intervenir. Il y a beaucoup de données [diaphonie 00:21:49] à ce sujet. Tous les cliniciens n’ont pas besoin de publier leurs données pour être pris au sérieux. Les médias ne l’ont pas couvert. Il y en a une tonne. J’ai un compendium sur americasfrontlinedoctors.com, il y a un compendium de toutes les études qui fonctionnent avec l’hydroxychloroquine. Le taux de mortalité a été publié à Detroit, moins d’un… C’était le week-end du 4 juillet. Ils l’ont publié. La mortalité de moitié chez les patients gravement malades, les patients qui l’attrapent tôt, on estime que la moitié à trois quarts de ces patients ne seraient pas morts. Nous parlons de 70 000 à 105… 70 à 100 000 patients seraient encore en vie si nous suivions cette politique. Il y a beaucoup de données publiées. [diaphonie 00:22:27].

Dr Stella Immanuel: (22:26)
Même avec le Dr Rich. Le Dr Rich a publié des données récemment. Il y a donc beaucoup de données là-bas. Ils n’ont pas besoin de moi pour prendre ces décisions.

Orateur 6: (22:34)
Si je peux poser une autre question. Il y avait une petite fille qui il y a à peine quelques jours [inaudible 00:22:37] par ailleurs en bonne santé et il a été conclu qu’elle est décédée du COVID-19, donc j’étais curieux de votre point de vue, vous pensez que cette petite fille est peut-être morte de certains autre condition et il a été attribué au COVID-19 ou y a-t-il une autre raison pour laquelle elle [diaphonie 00: 00: 22: 52].

Dr Stella Immanuel: (22:52)
Je ne le ferai pas. Je ne pourrai pas dire cela tant que je n’aurai pas regardé l’histoire de la petite fille et ce qui s’est passé. Je sais que j’ai pris soin de beaucoup de membres de ma famille et que je vois beaucoup d’enfants qui présentent généralement des symptômes bénins, mais je ne peux pas parler d’enfants que je n’ai pas examinés.

Dr Bob Hamilton: (23:07)
Quel était encore l’âge de l’enfant?

Orateur 6: (23:10)
Elle avait neuf ans.

Dr Bob Hamilton: (23:10)
D’accord. Alors écoutez, il y a des enfants qui meurent de cette infection. Et la réalité est que lorsqu’ils meurent, ils semblent avoir des comorbidités. Vraiment, vous devez en quelque sorte examiner chaque cas individuel. Uniquement, il y a eu un peu plus de 30 patients dans tout le pays, dans la catégorie d’âge de 15 ans et moins, qui sont décédés du COVID. Souvent, ils ont des comorbidités comme une maladie cardiaque. Ils souffrent d’asthme, ils ont d’autres problèmes pulmonaires. Alors je ne sais pas, nous ne connaissons pas la réponse à cette fillette de neuf ans, tragiquement. Elle est décédée et elle n’est plus avec nous, mais il y a probablement, si vous creusez dedans, il y a probablement une histoire derrière.

Conférencier 1: (23:48)
Dr Hamilton, avez-vous vu des patients qui ont des effets secondaires indésirables parce que les écoles ont été fermées, qui souffrent de dépression ou de suicide?

Dr Bob Hamilton: (23:54)
Je veux dire, je pense qu’il est de notoriété publique que les écoles n’étant pas ouvertes, quand vous pensez à votre expérience au collège et au lycée …

Dr Bob Hamilton: (24:03)
… ne pas être ouvert. Quand vous pensez à votre expérience au collège et au lycée, à quoi pensez-vous? Vous pensez aux fêtes et vous pensez aux matchs de football, à la socialisation. Ce sont les choses auxquelles nous pensons. Ceux-ci sont tous fermés, les gars. Personne ne s’amuse plus. Et je vais vous dire que ce sont des années critiques de la vie pour se mélanger avec d’autres enfants, d’autres personnes, et cela a été fermé. Alors oui, il y a beaucoup de comorbidités qui accompagnent l’arrêt. Nous parlons d’anxiété, nous parlons de dépression, de solitude, de maltraitance et d’enfants qui ont des… Les enfants qui ont des besoins spéciaux, les enfants ne vont pas bien non plus. Il existe donc une longue liste de complications qui surviennent lorsque vous mettez en quarantaine et enfermez des personnes.

Conférencier 7: (24:48)
Donc, une extension de ce dont vous venez de parler, nous entendons toutes ces études et tous ces sondages selon lesquels les mamans ont peur de retourner au travail parce qu’elles ont laissé leurs enfants aller à l’école, elles ne devraient pas vont à l’école parce qu’alors ils sont exposés, et si les mamans retournent à l’école, alors les grands-parents âgés, ils sont [diaphonie 00:25:04].

Dr Bob Hamilton: (25:04)
Bon, eh bien, c’est la grande [diaphonie 00:25:05].

Orateur 7: (25:06)
Pouvez-vous nous en parler, s’il vous plaît?

Dr Bob Hamilton: (25:07)
Bien sûr. Oui, c’est un gros problème parce que les gens ont peur que leurs enfants ne tombent pas particulièrement malades, parce que je pense qu’ils apprennent la vérité, c’est que cette infection est bien tolérée par les enfants. Mais certainement, ils regardent leur environnement, leur famille unique et je pense que dans certaines situations, cela peut être une peur appropriée. Cependant, je pense qu’en général, une règle générale dans tout le pays, les enfants peuvent retourner à l’école. Peut-être que quelques enfants ici et là, leur situation de vie, leurs soins, cela peut être un problème potentiel. Mais encore une fois, pour les jeunes enfants en particulier, ce ne sont pas eux qui transmettent la maladie aux adultes.

Orateur 7: (25:52)
L’hydroxychloroquine ne serait-elle pas …

Dr Stella Immanuel: (25:52)
Je vais en parler.

Conférencier 7: (25:52)
Peut-être que le Dr Immanuel peut en parler, ou quelqu’un d’autre.

Dr Bob Hamilton: (25:53)
Eh bien, l’hydroxychloroquine, oui. [diaphonie 00:25:56].

Conférencier 7: (25:53)
En termes de prophylaxie.

Dr Bob Hamilton: (25:53)
Cela peut être fait. Oui, cela peut être utilisé. [diaphonie 00:26:06]

Dr Stella Immanuel: (26:06)
Nous parlons de, nous ne pouvons pas ouvrir nos entreprises. Nous ne pouvons pas aller à l’école et les parents ont peur d’être traités. Et moi, j’ai mis plus d’une centaine de personnes sous prophylaxie à l’hydroxychloroquine. Les médecins, les enseignants, les professionnels de la santé, mon personnel, moi, je vois plus de 15 à 20, parfois 20, 15, 10 patients par jour. J’utilise un masque chirurgical. Je n’ai pas été infectée. Personne que je connais n’a été infecté autour de moi. Voilà donc la réponse à cette question. Vous voulez ouvrir des écoles, tout le monde prend de l’hydroxychloroquine. C’est la prévention du COVID. Un comprimé toutes les deux semaines suffit. Et c’est ce que nous devons transmettre au peuple américain. Il y a prévention et guérison. Nous n’avons pas à confiner les écoles. Nous n’avons pas à confiner nos entreprises. Il y a de la prévention et il y a un remède. Alors au lieu de parler de masque,

Dr Stella Immanuel: (26:59)
Mettez ceux qui sont à haut risque à l’hydroxychloroquine. Ceux qui le veulent. Si vous voulez attraper COVID, c’est cool, mais vous devriez avoir le droit de le prendre et d’être prévenu. Voilà donc le message. Tous ces trucs que nous mettons ensemble, ce n’est pas nécessaire car l’hydroxychloroquine a une prévention. L’hydroxychloroquine est une prévention du COVID.

Orateur 8: (27:17)
Plus tôt, je vous ai entendu dire que …

Dr Stella Immanuel: (27:18)
Hydroxychloroquine.

Orateur 8: (27:21)
… l’hydroxychloroquine, que ce médicament était le remède.

Dr Stella Immanuel: (27:22)
Cure, mm-hm (affirmatif).

Orateur 8: (27:25)
Mais vous avez également dit mesuré avec du zinc et d’autres choses.

Dr Stella Immanuel: (27:27)
Oui.

Conférencier 8: (27:27)
Et vous avez également dit que les médecins précédents l’avaient utilisé, mais qu’ils l’avaient utilisé dans le mauvais dosage. Alors je continue d’entendre le médicament, mais alors quel est le bon dosage. Quel est le bon mélange?

Dr Stella Immanuel: (27:39)
Vous allez en discuter avec votre médecin, mais laissez [inaudible 00:03:43] prendre cela.

Orateur 9: (27:45)
Ouais, c’est une excellente question. Parce que toute la situation politique a poussé la peur vers cette drogue. Alors abordons cela. Ce médicament est super sûr. C’est plus sûr que l’aspirine, Motrin, Tylenol. C’est super sûr. D’accord. Alors, quel est le problème dans bon nombre de ces études, c’est qu’ils ont fait des doses très, très élevées, des doses massives dans tout le pays. Ils ont fait l’étude des remaps, l’essai de solidarité. C’était l’essai de l’Organisation mondiale de la santé, ainsi que l’essai de rétablissement. Ils utilisent 2400 milligrammes le premier jour. Tout ce dont vous avez besoin est de 200 deux fois par semaine pour la prophylaxie. Ils ont utilisé des doses toxiques massives. Et devinez ce qu’ils ont découvert? Lorsque vous utilisez des doses toxiques massives, vous obtenez des résultats toxiques. Le médicament ne fonctionne pas lorsque vous donnez des doses toxiques. C’est un médicament très sûr. Il se concentre dans les poumons, 200 à 700 fois plus élevé dans les poumons.

Conférencier 9: (28:38)
C’est un médicament incroyable parce que dans la circulation sanguine, vous n’obtiendrez pas des niveaux élevés, mais vous obtenez des niveaux massifs dans les poumons. Donc, vous allez vous rendre compte, si vous faites une prophylaxie, que dès que le virus arrivera là-bas, il aura du mal à passer parce que l’hydroxychloroquine l’empêche d’entrer. Et puis une fois qu’il est entré, il a gagné ». t laissez le virus se répliquer. Apporter du zinc et du zinc va gâcher la photocopieuse appelée RDRP. Donc, avec la combinaison de médicaments, c’est incroyablement efficace au début de la maladie. En soi, c’est incroyablement efficace comme prophylaxie. Cela répond-il à la question?

Simone Gold: (29:15)
Ouais. Je veux souligner quelque chose que le Dr [inaudible 00:29:20] vient de dire, parce que j’aime la question. Il s’agit d’un régime de traitement très simple, et il devrait être entre les mains du peuple américain. L’aspect difficile de tout cela, c’est qu’en ce moment, à cause de la politique, il est interdit aux médecins de le prescrire, et il est interdit aux pharmaciens de le publier. Ils ont été autorisés à annuler l’opinion du médecin. Pourquoi n’est-ce pas en vente libre? Comme vous pouvez l’obtenir dans une grande partie du monde et presque dans toute l’Amérique latine, en Iran, en Indonésie, en Afrique subsaharienne, vous pouvez simplement aller l’acheter vous-même. Et la dose, mes amis, est de 200 milligrammes deux fois par semaine et de zinc par jour. Voilà la dose. Je suis favorable à ce que ce soit en vente libre. Donnez-le au peuple. Donnez-le au peuple.

Modérateur: (30:06)
Nous en avons deux autres, qui peuvent répondre à cette question et qui connaissent cette information. 

Dr James Todaro: (30:12)
Bonjour, Dr James Todaro [inaudible 00:30:13]. Je veux simplement ajouter quelques commentaires à ce que disait le Dr Gold. S’il semble qu’il y ait une attaque orchestrée contre l’hydroxychloroquine, c’est parce qu’il y en a. Quand avez-vous déjà entendu parler d’un médicament générant ce degré de controverse? Un médicament âgé de 65 ans qui figure sur la liste des médicaments essentiels et sûrs de l’Organisation mondiale de la santé depuis des années. C’est en vente libre dans de nombreux pays. Et ce que nous voyons, c’est beaucoup de désinformation. J’ai donc co-rédigé le premier document sur l’hydroxychloroquine comme traitement potentiel du coronavirus. C’est de retour en mars et cela a déclenché toute une série de tempêtes. Et depuis lors, il y a eu une énorme censure sur les médecins comme nous et ce que nous disons. Et plusieurs d’entre nous ont déjà été censurés. Ce document Google que j’ai co-écrit a en fait été supprimé par Google. Et c’est après maintenant, de nombreuses études ont montré qu’il est efficace et sans danger. Vous ne pouvez toujours pas lire cet article. Et il y a aussi cette désinformation là-bas. Et malheureusement, cela a atteint les plus hauts ordres de la médecine. En mai, un article a été publié dans The Lancet. Il s’agit de l’une des revues médicales les plus prestigieuses au monde. L’Organisation mondiale de la santé a arrêté tous ses essais cliniques sur l’hydroxychloroquine à cause de cette étude. Et ce sont des chercheurs indépendants comme nous qui se soucient des patients, qui se soucient de la vérité qui ont creusé dans cette étude et qui ont déterminé qu’il s’agissait en fait de données fabriquées. Les données n’étaient pas réelles. Et nous l’avons fait de manière si convaincante que cette étude a été rétractée par The Lancet moins de deux semaines après sa publication. Ceci est presque inconnu, surtout pour une étude de cette ampleur.

Dr James Todaro: (31:44)
Je m’excuse donc auprès de tout le monde pour le fait qu’il y a tellement de désinformation là-bas, et il est si difficile de trouver la vérité. Et malheureusement, il faudra chercher la vérité dans d’autres endroits. C’est pourquoi nous avons formé des médecins de première ligne ici pour essayer d’aider à diffuser la véritable information.

Conférencier 10: (32:00)
Comment avez-vous dit que votre nom était?

Dr James Todaro: (32:01)
Je suis James Todaro.

Modérateur: (32:02)
Donnez votre site Web.

Dr James Todaro: (32:05)
La plupart de mes pensées, je les publie en fait sur Twitter. Twitter a été génial ces derniers temps. Donc, James Todaro, M D. TODARO MD, mais j’ai aussi un site Web medicineuncensored.com, qui contient beaucoup d’informations sur l’hydroxychloroquine, je pense que c’est beaucoup plus objectif que ce qui se passe dans d’autres canaux médiatiques.

Conférencier 10: (32:28)
Un point, en termes de Twitter. C’est important parce que, comme je le comprends non seulement des médecins, mais aussi d’autres personnes dans les médias, YouTube a bloqué des informations spécifiquement sur l’hydroxychloroquine.

Dr James Todaro: (32:42)
Je vais aller de l’avant et aborder cette question très rapidement. Je dirais que Facebook et YouTube ont pris les mesures les plus draconiennes pour faire taire et censurer les gens. Et cela vient du PDG de YouTube, ainsi que de Mark Zuckerberg, disant que tout ce qui va à l’encontre de ce que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré est soumis à la censure. Et nous savons tous que l’Organisation mondiale de la santé a commis un certain nombre d’erreurs au cours de cette pandémie. Ils n’ont en aucun cas été parfaits. Twitter, bien qu’ils aient des défauts et des défauts et signalent certains contenus et choses, ils restent vraiment l’une des plateformes les plus libres pour partager des dialogues, des discussions intelligentes concernant ces informations. Et beaucoup d’entre nous ici aujourd’hui se sont connectés sur des plateformes sociales comme ça.

Conférencier 11: (33:21)
Pourriez-vous parler de ce que vous avez mentionné plus tôt au sujet du médicament et depuis combien de temps il existe?

Dr Joe Ladapo: (33:27)
Chose sûre. Je suis le Dr Joe. Ladapo. Je suis médecin à l’UCLA et je suis également chercheur clinique. Et je parle pour moi et non au nom de l’UCLA. Je veux donc dire que je pense aux gens qui sont derrière les écrans et qui regardent ce que vous diffusiez. Et je veux partager avec vous car il y a tellement de controverse et l’atmosphère est si pleine de conflit en ce moment que ce que ce groupe de médecins essaie de faire fondamentalement, c’est vraiment d’apporter plus de lumière à cette conversation sur la façon dont nous gérons COVID-19 et l’énorme défi. Et c’est ce dont il s’agit en fin de compte. Et faire la lumière sur quelque chose, c’est réfléchir davantage aux compromis, à un de mes collègues a dit sur les conséquences involontaires. Et je pense en fait que ce n’est même pas le bon mot, le bon mot est des conséquences imprévues.

Dr Joe Ladapo: (34:45)
Donc, je suis sûr que les gens écoutent une partie de la discussion sur l’hydroxychloroquine et se demandent de quoi ces médecins parlent-ils? Et, ce sont des médecins qui s’occupent des patients, certifiés par le conseil, une école de médecine, de grandes écoles de médecine, tout cela. Comment pourraient-ils dire cela? Je regarde CNN et NBC, et ils ne disent rien à ce sujet. Et c’est en fait, c’est le point. Il y a des problèmes qui sont d’ordre moral, pour lesquels il devrait vraiment y avoir une voix singulière. Donc, pour moi, les problèmes liés à savoir si les gens sont traités différemment en fonction de leur sexe ou de leur race, ou de leur orientation sexuelle. Personnellement, je pense que ce sont des questions morales et il n’y a qu’une seule position à ce sujet. Mais COVID-19 n’est pas une question morale. Le COVID-19 est une question difficile et complexe sur laquelle nous tirons avantage d’avoir plusieurs points de vue. Ce n’est donc pas bon pour le peuple américain lorsque tout le monde entend un point de vue sur les principales stations. Il n’y a aucun moyen que cela fonctionne. Donc, le point de vue que la plupart des gens ont entendu est que l’hydroxychloroquine ne fonctionne pas. C’est le point de vue que la plupart des gens ont entendu à la télévision grand public.

Dr Joe Ladapo: (36:03)
C’est le point de vue que la plupart des gens ont entendu à la télévision grand public, et je le crois aussi, jusqu’à ce que je commence à parler à des médecins qui regarderaient de plus près que certains des médecins derrière moi ici. , qui examinerait de plus près les données et les études.

Dr Joe Ladapo: (36:17)
C’est donc un fait que plusieurs essais randomisés sont sortis jusqu’à présent, c’est notre plus haut niveau de preuve, et ont montré que l’hydroxychloroquine … Leurs résultats ont généralement été qu’il n’y a pas d’effet significatif sur la santé avantage. Donc, c’est un fait, que les essais contrôlés randomisés sont sortis… Jusqu’à présent, ils sont sortis. En fait, il y en a eu deux ou trois grands qui ont été publiés au cours des deux dernières semaines, [inaudible 00:36:44] Internal Medicine, New England Journal of Medicine, et je pense qu’un autre journal.

Dr Joe Ladapo: (36:49)
C’est également un fait qu’il y a eu plusieurs études d’observation. Ce ne sont tout simplement pas des essais contrôlés randomisés, mais des patients traités avec ce médicament qui ont constaté que l’hydroxychloroquine améliore les résultats. Donc, ces deux choses sont vraies. Il y a des preuves contre cela et il y a des preuves pour cela. C’est également un fait que nous traversons une période extrêmement difficile. Compte tenu de ces considérations, comment la bonne réponse peut-elle être de limiter l’utilisation du médicament par le médecin? Cela ne peut pas être la bonne réponse. Et quand on considère que ce médicament avant le COVID-19 était utilisé depuis des décennies, par des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, par des patients atteints de lupus, par des patients souffrant d’autres affections, par des patients qui voyageaient en Afrique de l’Ouest et avaient besoin d’une prophylaxie antipaludique, nous je l’utilise depuis longtemps, mais tout d’un coup, il est élevé à ce domaine de ressembler à une drogue toxique. Cela n’a tout simplement pas de sens.

Dr Joe Ladapo: (37:59)
Ensuite, lorsque vous ajoutez à cela le fait que nous avons eu deux des plus grandes revues au monde, New England Journal of Medicine et Lancet, comme mes collègues disent, retirez les études qui ont trouvé , fait intéressant, que l’hydroxychloroquine a nui aux patients. Ces deux études. Ils ont dû retirer ces études, ce qui est vraiment inouï. Cela devrait inquiéter tout le monde quant à ce qui se passe. À tout le moins, nous pouvons vivre dans un monde où il y a des divergences d’opinion sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine, mais qui permettent quand même plus de données à venir, permettent toujours aux médecins qui se sentent en mesure d’utiliser ce médicament, et continuent de parler, et apprendre et devenir meilleur pour aider les personnes atteintes du COVID-19.

Dr Joe Ladapo: (38:50)
Alors pourquoi nous ne sommes pas là n’est pas bon. Cela n’a pas de sens, et nous devons sortir de là.

Dr Stella Immanuel: (38:58)
Écoutez, permettez-moi de vous en parler un peu. J’ai vu 350 patients et je compte. Mettez-les sur hydroxychloroquine. Ils se sont tous améliorés. C’est ce que je dirais à toutes ces études, elles avaient des doses élevées, elles ont été données à de mauvais patients. Je les appellerai de la fausse science. Toute étude qui dit que l’hydroxychloroquine ne fonctionne pas est une fausse science et je veux qu’ils me montrent comment cela ne fonctionne pas. Comment cela va-t-il fonctionner pour 350 patients pour moi et ils sont tous vivants, puis quelqu’un dit que ça ne marche pas? Les gars, tous ces études, fausse science.

Simone Gold: (39:30)
Quelle était votre question? Je vous remercie.

Orateur 14: (39:31)
Dernière question.

Simone Gold: (39:31)
Ouais, dernière question.

Conférencier 13: (39:35)
J’ai entendu dire qu’il y avait une augmentation de l’anxiété, des idées suicidaires, de la toxicomanie et de divers problèmes de santé mentale à la suite des fermetures des restaurants et des d’écoles. Recommandez-vous que le financement fédéral [inaudible 00:39:48] des programmes aidera à régler ces problèmes?

Simone Gold: (39:54)
Oui, je ne comprends pas comment vous iriez à cette conclusion. Si le problème est que les écoles sont fermées, et que cela en est la cause, alors nous devons ouvrir les écoles.

Orateur 14: (40:03)
[inaudible 00:40:03] santé mentale [diaphonie 00:40:05].

Simone Gold: (40:06)
Ouais. J’irais à l’école. J’ouvrirais les écoles, parce que la chose la plus importante pour les enfants est de socialiser, d’être avec d’autres enfants et d’apprendre. Ouais. [diaphonie 00:40:14] Ouais. Remettons les enfants à l’école.

Orateur 14: (40:17)
Vous ne croyez pas cela?

Simone Gold: (40:20)

Les enfants sont de retour à l’école. Nous sommes en faveur des enfants qui retournent à l’école.

Conférencier 15: (40:22)
Merci à tous. [diaphonie 00:04:24]. Merci beaucoup. Et nous allons retourner en direct pour continuer notre sommet, afin que vous puissiez continuer à regarder. Une fois de retour, nous courrons peut-être.

Conférencier 16: (40:35)
Merci beaucoup. [inaudible 00:40:45].

Dr Stella Immanuel: (40:38)
C’est de la fausse science. [diaphonie 00:04:50]. C’est de la fausse science.

Simone Gold: (40:50)
C’est vrai. Je te crois. Je te crois. [diaphonie 00:40:52].

Docteur 1: (40:54)
C’est plus spécialisé, donc je dois reporter.

Orateur 18: (40:55)
Vous avez dit que la dépression

Docteur 1: (40:56)
Cette dépression est causée par de faibles niveaux de zinc. De nos jours, lorsque vous allez à l’hôpital, ils ne testent pas ces niveaux de zinc. Les faibles niveaux de zinc se manifestent par une perte de l’odorat, une perte de goût. Pourquoi sont-ils également des symptômes de COVID, n’est-ce pas? COVID, perte de l’odorat, perte du goût, non? Et la raison en est que le zinc est la chose naturelle qui combattait le COVID. Ce qui se passe, c’est que le zinc arrête l’ARN polymérase et l’hydroxy chloroquine permet au zinc de pénétrer dans les cellules.

Orateur 18: (41:33)
Je me demande …

Docteur 1: (41:33)
Pour arrêter l’ARN polymérase-

Orateur 18: (41:35)
Parce qu’il y avait un-

Docteur 1: (41:36) Attendez, attendez

Orateur 18: (41:36)
Il était sous-entendu que –

Docteur 1: (41:37)
Laissez-moi vous donner la science derrière cela. Donc, si votre laboratoire est [diaphonie 00:41:41]… je comprends.

Orateur 18: (41:43)
Ouais.

Docteur 1: (41:43)
Permettez-moi de vous expliquer un peu mieux. Le zinc arrête l’ARN polymérase et il est utilisé par vos cellules dans le combat normal du COVID. Donc, si vous n’avez jamais pris d’hydroxychloroquine, vous serez toujours appauvri en zinc. Nous sommes dans un état naturel d’épuisement du zinc aux États-Unis, mais le COVID diminue encore plus votre zinc et vous en avez besoin pour lutter contre tout virus. C’est pourquoi ta mère a toujours dit: «Prends ton zinc», n’est-ce pas?

Conférencier 18: (42:04)
Le problème avec les enfants dans les unités psychiatriques est-il qu’ils ont de faibles niveaux de zinc?

Docteur 1: (42:11)
Non, non, non. Nous parlons du COVID et comment cela… [inaudible 00:06:13].

Orateur 18: (42:15)
D’accord. Ma question portait sur la question de savoir si les fonds fédéraux devraient être détournés pour aider les thérapeutes, les travailleurs sociaux et les autres travailleurs de première ligne à faire face aux problèmes psychologiques mentionnés par votre collègue, les fermetures des services du gouvernement et les écoles provoquent une augmentation des idées suicidaires, et la toxicomanie et l’anxiété. Ces facteurs environnementaux sont donc à l’origine de ces problèmes de santé mentale. N’est-il pas logique que les fonds destinés à aider ces institutions à s’attaquer au problème devraient recevoir davantage de financement?

Docteur 1: (42:47)
Je vais m’en remettre à mon collègue psychiatre.

Orateur 18: (42:50)
Il ne m’a pas entendu poser la question. [diaphonie 00:42:51].

Docteur 1: (42:51)
Premièrement, nous devons prendre soin de la base biologique, qui est le zinc, qui est la vitamine D, le manque de vitamine D. Nous déversons notre lait.

Orateur 18: (43:03)
Oui, je n’en sais rien.

Docteur 1: (43:04)
Nous déversons notre lait [diaphonie 00:07:05]. Nous déversons actuellement notre lait dans les fosses à fumier. Si nous nous réunissions

Docteur 2: (43:09)
Oui, c’est difficile à croire.

Docteur 1: (43:10)
Si nous permettions aux enfants de ne pas aller à l’école, ce serait très utile.

Orateur 18: (43:14)
D’accord.

Docteur 1: (43:14)
Je m’en remets donc à mon collègue.

Orateur 18: (43:17)
Donc ma question, je n’ai toujours pas obtenu de réponse claire à ce sujet –

Docteur 2: (43:19)
Je vais essayer de répondre. La politique publique n’est pas mon expertise, mais je peux essayer.

Orateur 18: (43:23)
Oh non, il ne s’agit pas vraiment de… Ce n’est pas non plus mon expertise, en fait. Mais je me demandais, puisque votre collègue a dit qu’à la suite de fermetures d’écoles et de fermetures des services gouvernementaux, qui ont provoqué une augmentation des idées suicidaires, de l’anxiété, de la toxicomanie et de divers autres problèmes, je me demande si le financement fédéral devrait être détourné vers travailleurs de première ligne, travailleurs sociaux, thérapeutes en santé mentale?

Docteur 2: (43:45)
La réponse à votre question est la suivante, je le vois de cette façon, le mal est déjà arrivé, c’est ce que nous disons. La réponse à la question est donc que le mal est déjà survenu. Que devons-nous faire face à ce préjudice? Je ne connais pas le fonctionnement interne du gouvernement, mais dire que le mal est déjà survenu et dire que nous allons faire quelque chose à ce sujet, c’est logique. Pour moi en tant que médecin, je pense que si nous savons que le mal va arriver, si vous et moi savons que nous avons déjà été écrasés par une voiture, je pense qu’il est logique de me laisser aller de l’avant et d’aller à l’hôpital chercher mon-

Conférencier 18: (44:10)
Il y a un réel manque de financement pour que les gens de ma profession puissent aider ces enfants et ces adultes.

Docteur 2: (44:12)
Oui, je pense que cela a beaucoup de sens. Alors je vais simplement me dire que c’est logique, et je pense que c’est juste.

Conférencier 18: (44:20)
J’apprécie la préoccupation bien équilibrée. Cela s’arrête en quelque sorte avec inquiétude et ne continue pas à agir. Le Congrès pourrait ne pas, je ne suis pas sûr de qui il était, peut-être que vous pourriez réellement donner [diaphonie 00:08:31].




Une brève histoire de la propagande

[Source : entelekheia]

La propagande moderne est un effort persistant de création ou de présentation d’événements dans le but d’influencer la relation du public à une entreprise, une idée ou un groupe. »

 (Edward Bernays, Propaganda, 1928).

Ces mots du chef de file historique des pionniers de la propagande occidentale définissent également la publicité, et pour cause : la seule différence entre les deux est que la publicité s’affiche en tant que telle, alors que la propagande se fait passer pour la vérité.

Que ce soit pour vendre un produit, une nouvelle loi, un candidat à la présidence, un coup d’État ou une guerre, la propagande (propagande, publicité, relations publiques, communication, gestion de la perception : cinq dénominations pour une seule et même industrie) est devenue le premier moyen de communication entre les décideurs (politiciens, multinationales, banques, etc) et le reste de la population.

Le business de la communication (ou si on préfère, des manipulations publicitaires et médiatiques de l’opinion), qui atteint aujourd’hui les 200 milliards de dollars par an dans les seuls USA, représente le deuxième poste de dépense mondial, juste après l’armement. (([1] Jean-Claude Michéa, La Double pensée, page 34.))

En 2009, la campagne publicitaire la plus primée a été la campagne présidentielle de Barack Obama.(([2] http://abcnews.go.com/Business/Politics/story?id=7947528&page=1))

USA, début du XXème siècle : les pionniers de la propagande en tant que discipline « scientifique »

Après la révolution industrielle de 1845, les taux d’alphabétisation des populations occidentales grimpent en flèche (au Royaume-Uni, entre 1840 et 1900, le taux d’alphabétisation passe de 30 à 97%. La France suit le mouvement avec une évolution à la hausse, avec 40% pour les hommes et 45% pour les femmes en 1866 jusqu’à 97% pour les deux sexes en 1911. (([3] http://www.jean-marcshdelporte.com/histoire-dalphabetisation.php)) Les Américains, quant à eux, jouissent d’un taux d’alphabétisation de 90% dès 1795 (([4] https://www.history.org/Foundation/journal/Winter11/literacy.cfm
http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1974_num_29_3_293505))). Dans ces démocraties en grande partie définies par la liberté d’expression, les ventes de papier imprimé explosent, mais la multiplication des opinions et des plate-formes journalistiques a des effets imprévus : le ton monte rapidement, les positions se radicalisent, les invectives noient les débats et des mouvements protestataires radicaux émergent.

Pour les gouvernements et au premier chef celui du principal pays capitaliste, les États-Unis, il va s’agir d’harmoniser ces voix et d’étouffer celles qui pourraient mettre en danger leur puissant secteur privé, par exemple celles du Parti communiste, de la gauche populiste ou encore des anarchistes. De leur côté, les entreprises privées, qui ont découvert depuis les débuts de la presse écrite à quel point la publicité augmente leur profits, souhaitent en prendre le contrôle. Ce qui amènera les uns et les autres, au début du XXe siècle, à recruter des journalistes d’opinion dans le cadre d’une nouvelle discipline, les relations publiques/communication d’entreprise/publicité – autrement dit, la propagande.

« Les origines des relations publiques étaient une réponse à la montée d’une classe ouvrière remuante à la fin du XIXe siècle » — Anne Bernays, romancière et fille du propagandiste Edward Bernays.

Bien entendu, ces pionniers de la manipulation de masse ne feront que structurer, codifier et développer quelque chose qui existe déjà, mais ce faisant, ils donneront forme à un secteur indispensable au maintien de l’économie capitaliste. Sans les constantes incitations à la consommation de sa publicité et le soutien quotidien de sa propagande politique, sociale et sociétale, il est en effet probable que l’économie de marché s’effondrerait en quelques semaines.

Ivy Lee (1877-1934), les débuts du communiqué de presse et de son utilisation à des fins de propagande

Ivy Lee, dit « Poison Ivy »
(en français « sumac vénéneux »,
l’une des plantes les plus toxiques au monde).

Au début du XXe siècle, Ivy Lee, propagandiste de premier plan, conseille le milliardaire John D. Rockefeller et à partir de 1929, la corporation de l’Allemagne nazie IG Farben. Il introduira son invention, le communiqué de presse, en réponse à un accident.

Le 28 octobre 1906, un train de la Pennsylvania Railroad déraille à Atlantic City, faisant plus de 50 victimes. Confrontée à la perte brutale de sa crédibilité, la compagnie, une cliente de la toute nouvelle firme de relations publiques du journaliste Ivy Lee, lui demande de redorer son image. Jusque là, les compagnies ferroviaires répondaient à ce type d’accidents en minimisant les faits ou en les occultant, en couvrant les responsables et en refusant de répondre à la presse. Lee choisira la stratégie inverse : d’abord, il demandera à la compagnie d’envoyer une déclaration à la presse, puis il invitera des reporters et des photographes à se rendre sur place dans un train spécialement affrété pour eux. Sur les lieux de l’accident, il tiendra des conférences de presse, distribuera des fiches d’information et organisera des rencontres et des interviews avec des ingénieurs experts et des cadres de la compagnie. Le public, la presse et les officiels du gouvernement seront unanimement séduits par la bonne foi apparente, le souci de sécurité et la transparence de la Pennsylvania Railroad. Dans les années suivantes, toutes les compagnies de chemin de fer emboîteront le pas aux méthodes d’Ivy Lee, et d’autres secteurs suivront rapidement.

Massacre de Ludlow, 1914. Crédits Colorado Life Magazine, http://www.coloradolifemagazine.com/The-Colorado-Coalfield-War-and-the-Children-of-Ludlow/

En 1914, La Colorado Fuel and Iron Company, une compagnie minière appartenant au milliardaire John D. Rockefeller Jr, fait tirer à balles réelles sur des mineurs grévistes et incendie leurs habitations dans un incident connu sous le nom de Massacre de Ludlow. (([5]Le massacre de Ludlow
http://l3d.cs.colorado.edu/systems/agentsheets/New-Vista/ludlow/)) La réaction outrée de l’opinion publique pousse Rockefeller à recruter Ivy Lee. Avec sa stratégie habituelle de franchise et de bonne volonté apparentes, Lee enverra des communiqués de presse factuels à divers officiels et à des journaux, qu’il couplera à des opérations de séduction : il enverra John D. Rockefeller Jr dialoguer et manger avec les mineurs, danser avec leurs épouses et distribuer des piécettes à leurs enfants. Inconscients de la manipulation, les mineurs, la presse et le public sont encore une fois conquis.

Lee invitera ensuite les entreprises, en tout premier lieu Rockefeller, à entretenir une bonne image auprès du public et des médias en finançant des fondations à but ostensiblement philanthropiques et en opérant leurs propres départements de relations publiques.

La communication d’entreprise est née.

Sous la supervision d’Ivy Lee, le premier « conseiller en relations publiques », John D. Rockefeller Jr a si vite réussi à convertir sa réputation de celle d’un requin de l’industrie et d’un détrousseur de veuves à celle d’un auguste vieux sage philantrope que des enfants ont pleuré à sa mort. »

 (Tom Wolfe, Radical Chic & Mau-Mauing the Flak Catchers, p 31)

En 1929, Ivy Lee devient conseiller en relations publiques de la corporation IG Farben, avec pour mission de désamorcer les critiques contre l’entreprise nazie aux USA. L’affaire finira mal pour Lee : en 1934, le Congrès lui demande de répondre d’accusations d’antisémitisme et de propagande nazie. Le décès de celui que l’écrivain Upton Sinclair appelait « Poison Ivy » depuis l’affaire du massacre de Ludlow interrompra l’enquête. (([6] ‘Poison Ivy’ Lee and propaganda
http://www.behindthespin.com/features/poison-ivy-lee-and-propaganda))

Selon Anne Bernays, Ivy Lee est probablement le vrai « père » des relations publiques. Il était motivé, a-t-elle écrit, par « le caractère divin de la richesse privée et le danger représenté par la foule. » (([7] Anne Bernays, commentaire sur Amazon.
https://www.amazon.com/gp/customer-reviews/R2KEQJIHSTMSJY/ref=cm_cr_getr_d_rvw_ttl?ie=UTF8&ASIN=0465061796))

Propagande de guerre, propagande de paix : la Première Guerre mondiale de George Creel

Affiche de James Montgomery Flagg pour la Commission Creel

Jusqu’en 1917, la population des USA ne manifeste aucun enthousiasme envers cette guerre qu’elle ne considère pas comme la sienne. De plus, la neutralité rapporte bien assez : l’économie des USA a décollé grâce à la vente de produits alimentaires, de coton et de matériel de guerre aux alliés. Mais les événements finiront par forcer la main du président Woodrow Wilson et le 4 avril 1917, les USA déclarent la guerre à l’Allemagne. Reste à convaincre l’opinion publique, qui reste très majoritairement réticente à envoyer ses hommes sur des fronts étrangers.

Le journaliste d’investigation et politicien George Creel sera chargé de créer et de piloter un appareil de propagande de masse, le Committee on Public Information (CPI, également nommé commission Creel). (([8] Manipulating Minds: The War Propaganda Machine
http://www.authentichistory.com/1914-1920/2-homefront/1-propaganda/)) Creel utilisera tous les recours possibles de l’époque : dessinateurs, photographes, journalistes, publicitaires, chansonniers, stars du muet, conférenciers et une armada de 75 000 hommes et femmes propagandistes de terrain, les dénommés « Four-minute men », qui sillonneront le pays pour haranguer les foules dans les églises, les cinémas entre deux séances, les réunions de loges maçonniques, les salles syndicales, les synagogues, les cours de catéchisme, jusqu’aux camps de bûcherons et aux réserves indiennes. Creel fera en outre composer des chansons patriotiques et organisera des tournées de conférences de héros de guerre français et britanniques.
L’opération, un immense succès, fait basculer la population américaine de l’indifférence à la fièvre militariste en quelques mois.

Les techniques de propagande inventées par la commission Creel, reprises, développées et perfectionnées au cours des décennies suivantes dans l’ensemble du monde occidental, fonderont le business de la fabrication du consentement qui s’installera dans la vie quotidienne des sociétés occidentales après la guerre.

Walter Lippmann, les débuts du concept d’interventionnisme humanitaire et le triomphe de l’élitisme

Journaliste de gauche libérale modérée, Walter Lippmann (1889 – 1974), aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands chroniqueurs politiques au monde, rejoint Woodrow Wilson au cours de sa campagne de réélection de 1916. Malgré son pacifisme, les conseillers de Wilson persuaderont Lipmann de collaborer à la Commission Creel et de s’engager dans la cause de la guerre. Dans une version progressiste de gauche du « fardeau de l’homme blanc » de Kipling, il la considérera comme un moyen privilégié d’exporter les valeurs libérales (autrement dit, de « civiliser les sauvages »).

Lippmann encouragera d’autres libéraux modérés à rejoindre ses idées. C’est le début des concepts de « guerre humanitaire » et d’exportation des « valeurs démocratiques » par les bombardements.

En 1917, il participe à The Enquiry, un service secret de renseignements dédié à l’expansion du modèle démocratique américain dans le monde. A ce jour, les travaux de The Inquiry continuent d’influencer la politique étrangère des USA. (([9] http://www.cfr.org/about/history/cfr/inquiry.html))

En 1922, Lipmann publie Public Opinion, un livre dans lequel il expose ses idées sur ce qu’il nomme la « fabrique du consentement ». Le peuple étant par nature, selon ses vues, « un troupeau irrationnel sans but » et le citoyen lambda un « intrus ignorant qui se mêle de tout », l’opinion publique doit être encadrée par un petit nombre d’administrateurs, d’experts et de politiciens, en d’autres termes par une oligarchie. Cette élite d’experts (qui porterait « le fardeau de l’homme savant » ?) compenserait par son savoir la lacune principale des démocraties : le citoyen trop ignare pour voter de façon éclairée ou faire des choix rationnels.

Même si Lippman, déçu de la tournure des événements, finit par prendre ses distances avec le gouvernement Wilson et par militer contre la Guerre de Corée, son idée d’exportation de « valeurs progressistes et démocratiques » par l’interventionnisme militaire deviendra le socle de la propagande de guerre des USA et de l’OTAN, la « R2P » (« Responsabilité de protéger »).

Walter Lippmann influencera profondément Edward Bernays.

Le chef de file : Edward Bernays, « père » du business moderne de la communication

« La manipulation consciente et intelligente des habitudes organisées et des opinions des masses est un élément important d’une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible constituent un gouvernement invisible qui est le vrai pouvoir régnant de notre pays… Nous sommes gouvernés, nos esprits sont formés, nos goûts dirigés, nos idées suggérées largement par des hommes sont nous n’avons jamais entendu parler. C’est le résultat logique de la façon dont notre société démocratique est organisée. De grands nombres d’êtres humains doivent coopérer de cette façon s’ils veulent vivre ensemble dans une société fonctionnelle harmonieuse… dans presque chaque acte de notre vie quotidienne, que ce soit dans la sphère politique, dans notre conduite sociale ou notre pensée éthique, nous sommes dominés par un nombre relativement réduit de personnes… qui comprennent les processus mentaux et les schémas sociaux des masses. Ce sont également eux qui tiennent les fils qui contrôlent l’esprit public ».

– Edward Bernays, Propaganda, 1928. (([10] Le livre en libre téléchargement. En anglais.
http://www.historyisaweapon.com/defcon1/bernprop.html))

« Quand je suis revenu aux USA, j’ai décidé que, si on pouvait utiliser de la propagande pour la guerre, on pouvait certainement l’utiliser en temps de paix. Et ‘propagande’ était devenu un mot négatif, à cause des Allemands. Alors, ce que j’ai fait a été de tenter de trouver un autre mot. Et j’ai fini par trouver ‘relations publiques’ ». 

Edward Bernays, interview. (([11] Documentaire « The Century of the Self » d’Adam Curtis. Intervention de Bernays dans la première vidéo, à 7:57.
http://www.entelekheia.fr/century-self-le-siecle-du-moi/))

Années 20, la femme libre devient une icône et un stéréotype cinématographique. Une des grandes réussites de la propagande d’Edward Bernays pour l’industrie du tabac à la fin des années 20 : pousser les femmes à fumer au nom de leur émancipation.

Homme de l’ombre quasi inconnu du grand public, Edward Bernays (1891-1995), un neveu de Sigmund Freud, sera baptisé « le père de l’industrie des relations publiques » et influencera les sociétés occidentales dans les mêmes proportions que son illustre oncle. En mercenaire d’un cynisme totalement assumé, il érigera la propagande de masse en discipline scientifique, lancera le tabagisme chez les femmes, inspirera l’ensemble du business de la propagande/publicité modernes, et travaillera pour la CIA sur la propagande médiatique d’un coup d’État fomenté par les USA.

Bernays déclarait appliquer les découvertes de son oncle à la manipulation des masses, mais ses méthodes n’offraient qu’un rapport de surface avec la psychanalyse. S’il utilisait systématiquement le nom de Freud comme carte de visite et caution scientifique, ses techniques provenaient au premier chef de la Commission Creel dont il avait fait partie, de Walter Lipmann, des recherches de Gustave Le Bon (Psychologie des foules, 1895), de Wilfred Trotter (Instincts of the Herd in Peace and War, 1916), ainsi que du nouveau champ des sciences comportementales (ethnologie, sociologie), auxquelles il ajoutait quelques notions freudiennes mal digérées sur la sexualité et l’inconscient. Le cocktail allait s’avérer hautement toxique.

En 1925, la Beech-Nut Packing Company, une entreprise de salaisons de porc, recrute Bernays pour augmenter ses ventes de bacon. Bernays pense à le mettre sur la table matinale des Américains et sollicite par lettre l’avis de 5000 médecins sur le petit-déjeuner idéal : doit-il être léger ou consistant? Ils répondent tous en se déclarant favorables à un petit-déjeuner solide à la place du café matinal accompagné d’une tartine ou d’un bol de porridge avalé jusque-là par les Américains (Bernays n’a bien sûr pas mentionné le porc dans sa lettre aux médecins). Leurs réponses, envoyées à la presse américaine avec une note jointe suggérant le bacon, lanceront le petit-déjeuner dit « traditionnellement américain ». Et c’est ainsi qu’à ce jour, les Américains et à leur suite, les Britanniques mangent de salutaires tranches de porc entrelardées de graisse au petit-déjeuner.

Si ce premier gros coup publicitaire de Bernays installe durablement une habitude alimentaire saugrenue et accroît exponentiellement les bénéfices de l’industrie du porc, ce n’est pas la plus célèbre de ses campagnes.

C’est avec la suivante qu’il forge son image de père fondateur du business de la propagande/publicité : en 1929, pour le compte de l’American Tobacco Company, il lance la mode du tabac chez les femmes au prétexte d’émancipation féminine. La campagne remporte un succès fracassant et double rapidement les ventes de tabac, mais l’histoire ne s’arrête pas là. Le rapport entre cigarette et sexe établi par Bernays sur les conseils d’un psychanalyste new-yorkais (la cigarette serait un « pénis pour les femmes ») pose le premier jalon d’une connivence entre business de la publicité, psychologie de bazar et revendications de libertarisme sexuel qui conduira l’ensemble de la société occidentale, étape par étape, à la révolution sexuelle des années 60, (([12] Si le texte « fondateur » de la révolution sexuelle des années 60, le très faussaire Rapport Kinsey(1948)a été financé à l’origine par la très capitaliste Fondation Rockefeller, ce n’est pas un hasard. A la remorque de Bernays et de l’American Tobacco Company, le monde du business était à l’affût des profits à tirer de la psychologie et de la sexualité, d’où une multiplication de recherches brouillonnes dans les deux domaines. En matière de recherches en sexualité, deux noms se sont imposés, Wilhelm Reich et Alfred Kinsey. L’un était un psychotique, l’autre un escroc.)) puis à la consommation « libidinale » actuelle (l’achat pour le simple plaisir d’acheter).

Le documentaire d’Adam Curtis The Century of the Self (‘Le Siècle du Moi’, BBC) présente une chronologie et une analyse détaillées de l’impact de Bernays et de la propagande de la psychologie de bazar sur la société occidentale. 
http://www.entelekheia.fr/century-self-le-siecle-du-moi/

Dans un registre plus sombre, en 1954, recruté par une grande compagnie bananière américaine propriétaire de terres agricoles au Guatemala, la United Fruit Co, Bernays travaillera avec la CIA sur la propagande d’un coup d’État contre le président élu du pays, Jacobo Arbenz, un social-démocrate qui réclamait un peu trop de progrès social pour ses paysans au goût des USA. (([13] Tueurs d’espoir : 1954, les fruits amers de la CIA au Guatemala
http://www.entelekheia.fr/tueurs-despoir-fruits-amers-de-cia-guatemala/)) Les pays d’Amérique centrale où des entreprises nord-américaines possédaient des terres arables achetées à bas prix, cultivaient la canne à sucre ou la banane en profitant d’une main-d’oeuvre indigène bon marché, et dictaient la loi avec la complicité achetée de dictateurs locaux ont légué au vocabulaire courant la dénomination « république bananière ».

L’intervention des USA au Guatemala se soldera par trente-six ans de guerre civile et plus de 250 000 victimes.

En 1939, pour les corporations unies contre le New Deal de Roosevelt (une initiative trop « socialiste » à leur gré), Bernays travaillera à lier les concepts de capitalisme, de liberté et de démocratie dans l’esprit des Américains, une fusion aujourd’hui si achevée qu’aux États-Unis comme en Europe, les trois mots sont devenus rigoureusement synonymes et interchangeables.

Et pourtant, ce n’est que de la propagande…

Corinne Autey-Roussel

Notes :



Un vétéran de la télévision grand public admet « Nous sommes un cancer et il n’y a pas de remède »

[Source : Aube digitale]

Ariana Pekary, productrice de MSNBC, a expliqué que la raison pour laquelle elle a décidé de quitter son emploi était que les grands médias bloquent la « diversité de pensée » au profit de la promotion de voix hystériques pour l’audience et qu’un vétéran de la télévision lui a avoué « nous sommes un cancer et il n’y a pas de remède ».

Pekary, qui était « membre intégral » de la série de Lawrence O’Donnell aux heures de grande écoute, affirme que l’obsession des médias pour Trump coûte en fait des vies parce qu’elle empêche les discussions raisonnées sur la manière de lutter contre la pandémie de coronavirus.

« Ce cancer met en danger des vies humaines, même au coeur d’une pandémie. »

L’accent a rapidement été mis sur ce que Donald Trump faisait (mal) pour faire face à la crise, plutôt que sur la science elle-même. Alors que de nouveaux détails sont apparus concernant les anticorps, un vaccin ou la manière dont le COVID se propage réellement, les producteurs veulent toujours se concentrer sur la politique.

« Des faits importants ou des études sont enterrés »a expliqué Mme Pekary.

Ce cancer, note à juste titre le Virginien, met en danger notre démocratie,

« …même en plein milieu d’une élection présidentielle. Toute discussion sur l’élection se concentre généralement sur Donald Trump, et non sur Joe Biden, récidiviste à partir de 2016 (Trump étouffe toute autre couverture)… »

« Le contexte et les données factuelles sont souvent considérés comme trop lourds pour le public ».

L’ancienne productrice a également révélé qu’un « vétéran de la télévision » avait reconnu cela,

« Nous sommes un cancer et il n’y a pas de remède », ajoutant : « Mais si vous pouviez trouver un remède, cela changerait le monde. »

Mme Pekary a également souligné que le modèle même par lequel la presse d’entreprise est structurée garantit que les voix de la dissidence sont réduites au silence en faveur d’extrémistes politiques hystériques, ce qui est apparu au cours des deux derniers mois avec la promotion implacable par les médias des récits de Black Lives Matter.

« Le modèle bloque la diversité de la pensée et du contenu parce que les réseaux sont incités à amplifier les voix et les événements marginaux, aux dépens des autres… tout cela parce que cela fait grimper l’audience », a-t-elle écrit.

La démission de Mme Pekary fait suite à celle de l’ancienne chroniqueuse du New York Times, Bari Weiss, qui a déclaré que ses propres collègues la qualifiaient de raciste et de nazie parce qu’elle avait osé se livrer à une « mauvaise réflexion » en ne se faisant pas l’écho de la rhétorique marginale sur la justice sociale.




La protestation contre la désinformation à propos du COVID-19 et l’ingénierie sociale

Comment sensibiliser les Autres à la désinformation COVID-19 en augmentant leurs « fonctions cognitives »

[Source : Mondialisation.ca]

Par John C. A. Manley

Ce mois-ci, la révolte contre le totalitarisme COVID-19(84) a monté d’un cran sous la forme de millions de manifestants à Berlin et entre 10.000 et 100.000 à Montréal. Si ces éléments sont des signes positifs, je me demande si cela ne revient pas à combattre le feu par le feu. Et les tyrans ont une « puissance de feu » bien plus importante que ce dont nous, public, pouvons rêver.  

Ne combattons-nous pas le collectivisme étatique par une autre forme, anarchique, de collectivisme ? Les médias (dominants-NdT) parlent-ils avec les médias alternatifs ? Même si une majorité de personnes a commencé à dénoncer la propagande autour du COVID-19, un tel mouvement unifié et audible, en soi, ne ferait pas ce que l’OMS a fait, à tort ou à raison. Un tel activisme est focalisé sur la persuasion sociale plutôt que sur un appel à la raison et à la conscience.

« Regardez, cela fait trois, quatre mois, peu importe depuis combien de temps, et je suis restée silencieuse, » dit Rose Davidson dans une vidéo virale (sur YouTube-NdT). Je pensais : « Vous savez, nous faisons ce que nous devons faire. Bla, bla, bla… Je suis restée silencieuse.  Je ne vais plus me taire à présent. Parce que je ne veux plus de période comme cela. Si nous nous étions dressés et avions fait ce qu’il y avait à faire, nous n’en serions pas là… J’aimerais avoir dit le 11 mars, ce que je dis maintenant. »

Je pense que ses mots reflètent une frustration refoulée que beaucoup expriment à présent. Cependant, nous devons rester prudent sur la manière avec laquelle nous l’exprimons.

« Nous sommes une nation de beaux parleurs », dit Gatto dans son livre Dumbling Us Down , « Nous payons et admirons surtout les orateurs, ainsi, nos enfants parlent en permanence en suivant comme modèles les présentateurs de la télévision et les professeurs dans les écoles. »

Maintenant, s’il vous arrive de regarder un débat politique, vous savez qu’il est difficile de parler mieux qu’un politicien. Et ces politiciens ont les médias de leur côté. Ou bien ce sont les médias qui ont les politiciens de leur côté ? Peu importe, pensez-vous vraiment que parler plus fort que les médias dominants puisse vraiment marcher ?

Je pense qu’une bien meilleure tactique est d’avoir des documents imprimés prêt à placer sous leurs yeux. Cela peut sembler archaïque. Mais c’est le but.

Une étude de 2009 a découvert que la lecture augmente la masse de substance blanche dans le cerveau, ce qui aide à gérer l’information et à prendre des décisions. Une (autre-NdT) étude de 2009 a trouvé que les étudiants qui lisaient leurs leçons sur papier avaient de meilleurs scores (+28%) que ceux qui ne faisaient qu’écouter leur leçon sous forme de podcast. Un article dans Scientific America dit qu’au moins 1/3 de notre cerveau s’occupe de la transcription des lettres (des mots) en concepts signifiants. Et le rapport Hechinger dit que « la plupart des études indiquent que la compréhension à la lecture est meilleure à partir de documents imprimés [par rapport à la lecture sur écran]. »

Étant donné cela, au lieu de réciter à votre voisin masqué une leçon sur l’hypoxie ou d’envoyer à votre oncle un lien par e-mail sur lequel il ne cliquera probablement pas, essayez plutôt ceci : Imprimez sur papier au choix : articleflyer, ou study qui décrit l’évidence sur laquelle est basée l’affirmation que les masques (par exemple) ne réduisent pas les infections primaires ou secondaires. Vous pouvez ensuite donnez en mains propres ces papiers en noir et blanc à des amis, à votre famille ou à des étrangers. Vous dites simplement : « Pouvez-vous lire ceci et me dire ce que vous en pensez ? ».

Vous pourriez aussi écrire une courte lettre et envoyer le matériel imprimé à des chefs d’entreprise, des politiciens, des célébrités, des auteurs, des leaders d’actions caritatives, des administrateurs d’hôpitaux, des chefs religieux… La lettre devrait être brève et aller droit au but :

« C’est évident que le port obligatoire du masque nuit aux commerces de détails, à la société et aux enfants. J’ai trouvé cet article à propos de la manière dont les scientifiques ont testé le port du masque. Ils ont mené 7 études contrôlées randomisées pour vérifier si le masque protège réellement les gens contre l’infection. Pourriez-vous le lire et me dire ce que vous en pensez ? »

La même tactique pourrait être appliquée à d’autres domaines spécifiques de l’histoire COVID-19(84). Distanciation (anti)socialetaux de mortalité trafiquésla pandémie de ventilation mécanique. Soyez précis. C’est un bordel énorme rempli de confusion. Présentez juste un morceau de ce puzzle fragile à la fois. Gardez le lecteur concentré et fixé sur l’objectif. Vous pouvez toujours envoyer une autre lettre la semaine suivante.

Vous vous souvenez de cette scène dans The Shawshank Redemption ? Andy décide d’écrire une pétition au Sénat de son état pour obtenir des fonds afin de créer une bibliothèque dans la prison. « J’écrirai une lettre par semaine. Ils ne peuvent m’ignorer infiniment. » Six ans et 312 jours plus tard, ils lui envoient enfin un chèque de 200 dollars, des caisses de livres usagés et une requête : « S’il vous plaît, arrêtez de nous envoyer des lettres. » À quoi Andy sourit et répond : « À partir de maintenant, je vous écrirai deux lettres par semaine, au lieu d’une seule. »

Le fait que vous preniez le temps d’imprimer et de poster une lettre vous assure presque à coup sûr que le destinataire la lira. Et même s’ils jettent la première lettre, jetteront-ils la dixième ? Trouver quoi que ce soit dans sa boîte aux lettres est un événement, aujourd’hui. Ah merde, vu qu’il a payé l’encre, le papier et les frais de port, je doix regarder ça pendant que je déjeune. Encre et papier sont aussi plus difficiles à effacer qu’un courriel.

Oui, imprimer un article et écrire une lettre de couverture prennent plus de temps que de surnommer quelqu’un de « zombie », ou Bill Gates, d’Antéchrist. Et c’est moins excitant que de marcher dans la rue avec une foule sous la surveillance de la police masquée. Mais de telles actions, non tempérées par des appels constructifs à la raison et à la conscience, font aussi courir le risque de guerre civile.

Par contre, des mots écrits calment et aident l’esprit à se focaliser, aide les gens à ne pas perdre leur sang-froid. 

Lors de la libération de l’Inde, les mots écrits étaient une des plus importantes armes de non-violence du Mahatma Gandhi. « J’ai commencé à respecter un jour de silence par semaine afin de gagner du temps pour pouvoir m’occuper de ma correspondance, » raconte-t-il dans Autobiographie d’un Yogi. Chaque lundi il s’abstenait de parler pour se consacrer à l’écriture.

« Les lettres [de Gandhi] aux éditeurs de journaux sud-africains sont une leçon… sur la manière de combattre l’injustice dans un pays où les lois sont passées contre une partie de la population, sans jamais concerner les dirigeants eux-mêmes », dit V.N. Narayanan dans Peerless Communicator.

En résumé, oui, je suis d’accord avec Rose Davidson que nous avons besoin de hausser la voix. Mais nous ne pouvons parler plus fort que les médias dominants. A la place, ne pourrions-nous essayer de réveiller l’humanité des gens au travers de la lecture de papiers ?

Lire est une des choses qui nous sépare du reste du royaume animal. 

Vraiment, lire active le cortex ventrolatéral frontal du cerveau, affirme l’Université d’Oxford, cortex impliqué dans un grand nombre de phénomènes cognitifs et du langage, et n’existe que chez les humains et les autres primates.

Aujourd’hui, nous avons un besoin vital de ce genre d’outil efficace et pacifique, capable de stimuler les plus hauts niveaux de la cognition, alors que nous sommes confrontés à un tel niveau de dissonance cognitive.

John C. A. Manley

Article original en anglais :

Protest against COVID Disinformation and Social Engineering, le 13 août 2020

Traduction : Pascal Sacré pour Mondialisation

Photo en vedette : pixabay.com

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La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © John C. A. Manley, Mondialisation.ca, 2020


[Voir aussi les articles Covid-19]




Une nouvelle religion mondiale s’est imposée !

[Auteur : Jean Casault]

[NdNM : Même si l’auteur utilise des arguments (volontairement ?) simplistes et caricaturaux en dehors de ceux inspirés par Daniel Kemp, à cause d’une nette tendance antireligieuse, ceux-ci peuvent néanmoins amener quelques réflexions ou prises de conscience.]


Je ne vais pas tenter d’expliquer le pourquoi des mesures actuelles de lutte contre la covid, ni les motivations derrière, ni la persistance absurde qui en découle. Je veux plutôt expliquer ici pourquoi l’État fait ce qu’il veut, quand il le veut et que rien ni personne ne peut l’arrêter. Pas plus l’opposition que la presse que le peuple. J’explique dès lors pourquoi nous sommes prisonniers non pas de la covid, mais de la RELIGION qu’elle a provoquée et je m’apprête à vous le démontrer. Vous allez alors comprendre vous aussi ce qui se passe vraiment et pourquoi. Vous allez comprendre que sur le plan strictement social nous avons reculé de près de 100 ans pour nous retrouver non pas en 2020, mais en 1920.

Deux types d’obéissance

Dans un premier temps il est très important de démontrer qu’il existe deux types d’obéissance et que la pire forme est malheureusement la plus répandue.

Je n’ai jamais été docile ! Jamais. J’ai rapidement compris en élevant moi-même des enfants qu’il existe une différence fondamentale entre des enfants naturellement obéissants et des enfants RENDUS obéissants. Moi-même en tant que parent ayant été très mal élevé, j’ai également raté l’éducation de mon fils, comme la plupart des gens.

Les obéissants le sont en partie parce que leurs parents ont appris à expliquer à leurs enfants le pourquoi de certaines règles. Ils sont très rares. Les autres ont été RENDUS obéissants par des parents du genre « C’est moi le boss » en utilisant la coercition ET la peur. Ils constituent la très grande majorité.

Dans ma famille nous n’avons pas été élevés par des parents très habiles, eux-mêmes embourbés dans une pratique religieuse assidue et tout fonctionnait sur la base de : « fais ça ou ne fais pas ça SINON ! » Et la liste qui suivait le SINON était non seulement interminable, mais croissante en gravité. C’était « sinon je vais le dire à ton père, sinon tu vas demeurer dans ta chambre, t’auras pas de dessert, sinon tu ne sortiras pas ce week-end, tu n’auras pas de télévision pour une semaine, tu vas recevoir une fessée » et ainsi de suite. Et comme le SINON fonctionne le plus souvent, il a été adopté par une très grande majorité de parents.

C’est simple, catégorique et ça évite les discussions. Chez nous c’était comme ça et je parie que chez la plupart des lecteurs c’était aussi comme ça.

Le Québec est une société dont le régime familial était et est encore très matriarcal. La mère mène et on ne discute pas. C’est de la merde, mais un régime patriarcal n’est guère mieux!

L’enfant qui résiste à tout : le téflon

Je me suis fait un ami de l’auteur Daniel Kemp au début des années 80 (et je le serais encore, n’eut été son inexplicable suicide à l’âge de 38 ans). Il venait d’écrire ses ouvrages sur le concept de l’enfant téflon. Daniel disait alors que si on veut élever un enfant téflon, c’est à dire sur qui rien ne colle, COMME S’IL AVAIT UNE ARMURE, il faut tenir compte de son intelligence, de son jugement et de sa capacité naturelle d’analyser.

[Voir aussi : Enfants « téflon » ou parents « tupperware » ?]

Il aurait été d’accord avec l’auteur du livre « Les Pyramides de Napoléon », William Dietrich qui nous dit « On ne juge pas l’intelligence d’un homme par ce qu’il sait, mais par CE QU’IL VEUT SAVOIR. »

Les enfants intelligents veulent savoir pourquoi les règles existent et dans quel but précis et dans l’intérêt de qui. Ils veulent comprendre. Ils apprennent très tôt que de jouer avec les allumettes est dangereux, que de traverser la rue est dangereux, mais quand on leur dit de ne pas regarder tel film, de ne pas fréquenter telle personne, de ne pas rentrer plus tard que telle heure, s’ils n’ont pas de réponses satisfaisantes, si les seules réponses stupides qu’ils ont c’est « parce que je suis ta mère et que c’est ça qui est ça » ils vont défier ces règles, les contourner ou obéir par la peur d’être puni. C’est de la merde !

Daniel croyait avec raison, que les enfants réfléchissent beaucoup plus qu’on ne le pense alors qu’ils sont là, à nous regarder sans rien dire, muets, se balançant comme des idiots qui ne comprennent rien alors que dans les faits, ils analysent tout très rapidement. Il disait « Ils tirent des conclusions et là ils ont des questions qu’ils ne posent pas si leurs parents sont comme une très grande majorité de parents : coercitifs.

Les téflons n’obéiront pas s’ils n’ont pas de réponses à leurs questions, et si leurs parents sont comme les nôtres l’étaient, ils vont être malheureux, rebelles et pourraient mal tourner à moins qu’ils ne soient récupérés par des éducateurs sensibles et compétents à l’école et se reprendre en main en devenant leur propre patron ».

En réalité, les parents croient que leurs enfants ne pensent pas, ne réfléchissent pas, n’analysent pas leur comportement ce qui est une très grosse erreur. Quand, punis, ils se retrouvent dans leur chambre « pour y penser! » ils essaient non pas de comprendre leur comportement à eux, mais celui de leur mère ou de leur père et très souvent ils ne sont pas très impressionnés !

L’idée que les adultes sont cons prend naissance très rapidement et devient une certitude et pour cela les parents n’ont qu’eux-mêmes à blâmer !! Parce qu’ils agissent en conséquence en faisant de l’autorité coercitive la seule méthode pour élever leurs enfants.

Daniel donnait souvent le même exemple. « Si tu dis à un jeune ado de rentrer à 23 heures et qu’il te demande pourquoi ou s’objecte et que tu lui dis que c’est toi qui mènes et lui n’a qu’à obéir SINON…. C’est de la merde. Ça ne génère que rébellion, désobéissance, punitions imbéciles, et le cirque recommence et on dit alors que c’est la crise d’adolescence alors que dans les faits ce ne sont que des questions légitimes sans jamais de réponses.

L’incompétence généralisée des parents est toujours en cause alors que c’est si simple à comprendre, car si tu dis à l’ado « Moi j’ai besoin de toutes mes heures de sommeil parce que travailler, m’occuper de la maison, de toi, de ci et de ça, ça m’épuise et que si tu rentres une fois que je suis couché (couchée), tu vas m’inquiéter et je ne dormirai pas, et que c’est un peu pour moi que je te demande de ne pas m’inquiéter et de rentrer à 23 heures, je pense que je peux vraiment te demander ça ».

Cela doit être dit dans le respect de soi, sans quêter et dans celui de son intelligence. »

En conséquence, avec cette explication, l’enfant se responsabilise et entre à 23 heures pour permettre à ses parents de dormir en paix. S’il ne le fait pas, il va se sentir coupable et saura que c’est lui qui a tort cette fois. ! Il y a une mesure à prendre aussi dans cette attitude et ne pas aller à l’autre bout du spectre et laisser faire l’enfant et créer une petite peste d’enfant-roi détestable. Tout est équilibre.

J’étais un enfant téflon et je suis un adulte téflon (l’animateur de radio bien qu’employé était en ondes son propre patron dans ces années-là) et j’ai été rétamé avec plusieurs autres couches de Teflon depuis longtemps ce qui fait de moi un vieux maudit téflon !

Quand on me demande de porter un masque dans une épicerie c’est ridicule, absurde, con et inutile et si je le porte, de force, c’est parce que SINON il va arriver ci ou ça et j’ai pas le goût de me battre pour ça alors c’est de la merde !

Les dociles eux, habitués à être forcés, mais qui ne se sont jamais donné la peine de vouloir comprendre pourquoi, ont appris à obéir par la peur d’une sanction quelconque, ou simplement pour s’éviter du trouble, s’éviter de se faire chicaner même un peu. Ils ont donc appris très tôt à craindre et respecter l’autorité qui s’est succédée depuis les parents, les enseignants, la police, et le patron et bien sûr le gouvernement. Et je suis désolé, mais craindre et respecter l’autorité c’est malsain, il faut être capable de lui faire face et de demander des comptes, d’obtenir des réponses et de savoir ce qui se passe VRAIMENT. C’est pour cela que je suis devenu ce que je suis devenu un poseur de questions professionnel !

Mais ceux qui craignent l’autorité et ne questionnent jamais ce qu’elle fait et pourquoi sont devenus dociles parce que peureux. Or je vais vous dire quelque chose sur l’autorité. Les lois sont toutes écrites pour contrevenir au comportement des plus crétins et des plus imbéciles d’entre nous. On dit qu’une foule a l’âge mental d’un enfant de 10 ans, d’où le succès des manifestations d’ailleurs.

C’est pour « un enfant de 10 ans » qu’on a des lois qui remplissent des livres entiers du Code civil et du Code criminel ! Vous croyez vraiment qu’on a besoin d’une loi pour interdire de pisser sur le trottoir ???? Oh oui ! Il y en a une parce que sinon un tas de crétins le ferait impunément ! Pas vous, ni moi, mais faites-vous-en pas, il y a plein d’abrutis qui n’hésiteraient pas une seconde.

Retenez ça : les gens ont donc été massivement élevés par la peur de… « sinon »

Sachant donc que la majorité des gens ont été rendus dociles par la peur et le respect de l’autorité même si elle ne vaut pas un clou, ils ne poseront jamais de question et ne supposeront jamais qu’elle peut-être dans le champ jusqu’au trognon.

Voyons ce que cela a eu comme conséquences au fil du temps. Comme vous le savez sans doute je suis l’auteur du livre « Les religions c’est assez! » Sans revenir sur l’argumentaire qui en fit la genèse, je vais simplement vous dire que de tout temps, le monde fut divisé entre les téflons et les dociles.

Revisitons l’origine de tout ça

Très tôt dans son histoire, encore dans sa caverne, ayant découvert le feu, son crâne ayant subitement connu une croissance laissant place à un cerveau plus évolué, l’homme a commencé à étaler son intelligence en voulant savoir, donc en se posant de très nombreuses questions. Personne ne pouvant lui répondre puisque bien sûr il n’y avait personne pour le faire tous étant au même niveau, il s’est mis, à observer, à analyser et surtout à COMPRENDRE.

En cela l’homme primitif était d’une certaine manière, plus intelligent que l’homme moderne, puisqu’ignorant tout, il voulait TOUT savoir. L’intelligence c’est ça et rien d’autre.

C’est alors qu’à force de se poser des questions sur ce qu’il voyait dans son environnement, et à force de ne pas avoir de réponses, il a commencé à s’en forger, à s’en inventer. Les préhistoriens sont tous convaincus qu’il a fallu du temps et bien des erreurs avant que l’homme et la femme associent la grossesse à l’acte sexuel, surtout en raison des délais entre les deux. Ils ont plus rapidement associé le feu à la foudre, la pluie aux nuages, mais la maladie, la mort ont été très longtemps de grands mystères jusqu’à ce que les cueilleuses réalisent que certaines herbes fruits, racines et autres avaient des effets curatifs et inversement.

Tout était neuf, nouveau, excitant, mais aussi terrifiant alors que, comme dit, aucun médecin, aucun expert, biologiste, météorologue, astronome ou autre n’était là pour leur enseigner quoique ce soit. C’est ainsi que naquit une pléthore à n’en plus finir, de cultes et de vénérations.

La naissance des cultes

Il faut comprendre que lorsque rien n’explique un phénomène, il est alors associé à des choses magiques, des miracles, et même de nos jours il y a encore énormément de gens n’ayant reçu qu’une éducation sommaire, qui croient aux miracles, alors que ce sont en réalité des manifestations inconnues encore de nos gens de science notamment dans le domaine des guérisons.

Les deux plus anciens cultes et les plus répandus furent le culte du soleil et de la lune. Les uns plus par les hommes, les autres plus par les femmes. Cela créa des divisions d’ailleurs. Je vous suggère de Bernard Cornwell l’excellent ouvrage « La légende de Stonehenge » qui traite de tout cela à merveille ainsi que la série de Jean Auel « Les enfants de la terre »

Puis ces cultes se sont raffinés et de plus en plus d’hommes et de femmes sont devenus plus habiles à interpréter certains signes en les attribuant à des êtres étranges, des créatures invisibles qui devinrent des esprits, puis des dieux et des déesses. Et eux en devinrent les représentants ce qui donna naissance aux sorciers, aux chamans puis aux grands prêtres et aux grandes prêtresses, lesquelles adoptèrent très rapidement le culte de la Déesse Mère.

Et là, inutile de vous dire que chaque mythe générait son culte donc une division, bien que les Romains faut-il le dire furent à ce niveau les plus évolués embrassant autant Vénus, Athéna qu’Isis !

Ces mythes dont les plus anciens nous viennent de l’Asie, celle de la Chine, mais surtout des Indes puis de l’Égypte, des pays nordiques, celtes, goths, de la Grèce et des peuples amérindiens sont donc très rapidement devenus des religions dont les maîtres étaient presque à égalité en tant que chaman au Chef de clan, en tant que Grand Prêtre presque à égalité au Roi, à la Reine, à l’Empereur, l’Impératrice, ou au Pharaon.

L’homme déjà soumis à une obéissance quasi mortelle en cas de défaut d’obéir aux lois dictées par ces tyrans, devait alors aussi se soumettre à ces nouveaux maîtres finissant de l’aplatir au ras du sol. Et très rapidement, l’obéissance aux règles de ces cultes religieux fit force de loi et comme les dociles furent toujours majoritaires ils se plièrent à ces lois et devinrent ultra- dociles!

Puis les siècles et les millénaires ont passé et arrivèrent les trois religions les plus tyranniques jamais vues sur Terre. D’abord celle des Hébreux avec Yahvé qui conspuait tout ce qui n’était pas juif, les massacrant les uns après les autres comme l’indiquent les livres historiques de la pseudo « sainte » Bible, puis la religion des chrétiens qui très tôt établit des règles extrêmement strictes, conspuant la femme et enfin celle des musulmans qui eux aussi, appliquèrent leurs propres règles tout aussi strictes dans le plus pur style de « Crois ou meurs »

Ce fut alors la foudre de Yahvé, l’Inquisition du Pape et le cimeterre des intégristes de Mahomet. Le sang se mit à couler sur toute la Terre puis un jour, tout commença à se calmer et les religions commencèrent à s’éteindre, à ne devenir que de pénibles souvenirs.

Mais jamais la docilité n’allait s’éteindre, jamais la peur n’allait s’éteindre, l’humanité a été brisée, victimisée et chacun était dominé outrageusement dans la moindre de ses activités qu’il soit inca, aztèque, grec, égyptien, chinois, japonais, coréen, norvégien ou indien.

L’humanité, massivement docile, constamment victime de tout, constamment sous l’emprise de quelqu’un ou de quelque chose plia l’échine comme depuis toujours depuis Tamerlan, Attila, Alexandre, Gengis Khan, tous les empereurs d’Asie, tous les brahmanes et les Maharadjahs des Indes, tous les Rois nègres, tous les grands dictateurs fous, de Mao, à Staline, Pol Pot, Mugabe, Idi Amine, Hitler et compagnie sachant qu’il faut si peu pour se faire obéir, un décret, une loi, une police, et ça y est tout « va bien aller ».

Cela nous apprend sur « aujourd’hui », qu’un nouveau culte est né !!!

Nous réalisons que l’humanité est tout aussi asservie au principe de l’autorité maintenant, qu’il y a des milliers d’années. C’est la seule explication logique à voir des milliards et des milliards de moutons soumis à l’Autorité Médicale propulsée par la même énergie que celle des religions, faisant ressurgir une nouvelle Foi Imposée, un culte nouveau, basé sur la Santé à tout prix, avec un authentique Vatican qu’est l’OMS, à Genève, un pape noir pour changer, ami d’un tyran s’il en est un, Robert Mugabe, tout comme Pie XII fut presque soumis à Hitler, avec des cardinaux dans chaque pays, appelé des Directeurs d’Agences Sanitaires et des évêques dans chaque département ou province, villes et comtés pour appliquer la loi et telle la Sainte Inquisition, encourager la dénonciation, la délation, la superstition et utiliser les policiers, indifférents au débat et payés pour appliquer la loi pour punir très sévèrement les indociles.

Les Allemands ont fait de millions de Français des collabos et de l’ensemble de leur police et de leur gendarmerie, des complices dans l’éradication du peuple juif, et ce en deux coups de cuillère à pot. Une parade au pas de l’oie sous l’Arc de Triomphe et ça y était ! La même folie s’est déroulée avec autant d’aisance dans la partie est de Berlin sous la Stasi et quand Mao publia sa Bible, le Petit Livre Rouge des révolutionnaires, les étudiants entrèrent dans les foyers pour le brandir sous le nez des familles terrorisées en les battant si un seul de leur cil bougeait !

L’humanité a été dressée à coups de pied au cul à obéir et à craindre la menace que représente l’autorité et ici au Québec, les policiers sont en charge d’appliquer les moindres lois, les moindres décrets même les plus absurdes. Et comme déjà on a entendu ça à Nuremberg : « Ah! on n’a pas le choix, ce sont les ordres ».

La Croix dans le cou, tout comme la demi-lune, ou l’ancienne faucille, n’existe plus, le nouveau symbole est le masque qui évoque la maladie, la souffrance, la peur d’être contaminé. Le masque symbolise tout ce qui est neutre, sans passion ni raison, le masque élimine l’expression du visage de sorte que tous se ressemblent, que tout soit uniformisé, comme le veut la doctrine communiste des Rouges en Corée du Nord notamment, c’est l’uniformisation qui permet le contrôle.

De plus le masque le plus utilisé dans la propagande gouvernementale ressemble à une couche pour enfants, ce que nous sommes tous.

Le port obligatoire du masque est devenu la pire règle jamais inventée et la plus suivie parce qu’aucun service n’est possible si tu ne portes pas le masque et matraque et menottes et autres si tu résistes.

De plus le masque véhicule une idéologie imposée par la Foi Sanitaire et c’est autant moi que vous qui en êtes les promoteurs, forcés de l’être SINON….. Quant au signe de croix c’est simple il a été remplacé par la désinfection des mains impures avec lesquelles nous commettons tant de péchés, tout comme le silence sépulcral dans les églises est remplacé par un deux mètres débilitant et ça n’en finit plus.

Nous sommes tous des pêcheurs, nous devons laver nos péchés, nous purifier, et demeurer dociles envers ceux qui Savent, ceux qui Dirigent, car ils ont la Lumière et sont la Voie, la Vérité et la Vie.

Et quand la seconde vague inventée arrivera et pourquoi pas plusieurs autres, le pape Tedros venant de nous prévenir que la pandémie allait durer deux autres années, soyez assurée que d’ici novembre, avec le retour de la grippe saisonnière qui ne fera que semer la confusion à chaque éternuement, nous serons forcés et contraints de porter le masque PARTOUT, sous peine de…

Et sachez-le ,vous verrez encore des dociles par millions se mettre presque à genoux et marmonner la tête basse que tout ira bien, que le gouvernement va nous rassurer, que le gouvernement a raison, que nous sommes protégés par les bons docteurs et que tout ira bien, que tout va bien aller, et mettons donc des arcs-en-ciel dans nos fenêtres pour montrer que nous sommes tous très gais, très heureux, face à la situation. Et chantons kumbaya autour d’un feu de camp à deux mètres l’un de l’autre.

Et tout comme la Pravda soviétique qui n’était rien d’autre que la voix officielle du Parti Communiste, la PRESSE QUÉBÉCOISE dans son ensemble est en accord avec le Vatican de Genève et attention, c’était comme ça aussi il y a cent ans.

Jamais un journal n’aurait osé critiquer le curé, l’évêque et moins encore le pape, et jusqu’à tout récemment, dans les années soixante c’était aussi comme cela. J’ai vécu ça, notamment quand le Journal de Montréal a abandonné une chronique sur l’insolite le dimanche, à la demande de l’archevêché de Montréal. Mgr Turcotte, je crois !

Je sais maintenant pourquoi la PRESSE EN ENTIER est prudente et ne s’attaque pas au nouveau dieu ! Honte sur elle ! Jamais nous ne l’oublierons, enfin nous parce que les autres…

Nous sommes face au Mur le plus puissant qu’on puisse imaginer, celui de la religion disparue, laissant vacante une place immense que vient d’occuper la Foi Sanitaire, la Santé du corps, tout comme nous avons eu la Santé de l’âme. Ils finiront bien par se trouver un Christ quelque part ! Les humains ont tellement besoin d’être protégés par Quelque Chose.

L’inquisition est de retour.

Et pour longtemps ! Récemment un jeune congolais de 19 ans est mort. Le Premier Ministre trop heureux de ça, s’est précipité sur les ondes pour dire que la preuve est maintenant faite que les jeunes sont aussi visés par le virus. Moi l’indocile, je l’emmerde. PAS UN JOURNALISTE N’A EXIGÉ LE BILAN MEDICAL DU JEUNE.

Si cette mort est sensée devenir une preuve, elle doit alors se qualifier comme telle et dès lors nous sommes en mesure d’exiger de savoir, PREUVES À L’APPUI de quoi il est mort, je veux connaître les résultats de l’autopsie, je veux savoir pourquoi son système immunitaire s’est effondré alors que la covid provoque toujours l’inverse, une surchauffe du système, pourquoi l’a-t-on plongé dans le coma dès son arrivée et je m’en fous de la confidentialité du patient, elle ne tient plus si le gouvernement l’utilise pour ses intérêts cela vaut pour nous, j’exige de savoir quelle était sa condition médicale. Ça ressemble foutrement à une leucémie , ou même le SIDA ou un cancer des poumons, était-il déjà terriblement affecté par une autre maladie sournoise faisant de son décès un cas de comorbidité, la cause la plus fréquente de mortalité chez les covidiens tous très âgés et malades ?

L’État est parfaitement capable de brandir ce cas et de mentir, de cacher sous de fallacieux prétextes et de s’en servir comme preuve. Dans les faits c’est plutôt la preuve falardéenne que l’on voit ici. Savez pas ce que c’est ? Pierre Falardeau un nationaliste fanatique n’hésitait pas à dire n’importe quoi pour stimuler la fibre nationaliste faisant de lui un propagandiste de passion et d’aucune manière, un débatteur de raison. C’est de la merde tout ça.

Plus le mythe de la covid va s’imposer en religion, plus il leur faudra inventer des situations, mentir, exagérer et tout faire pour que nous restions à genoux. Et nous les Téflons, nous serons méprisés, ignorés, ridiculisés et ostracisés et possible même que nos pages Facebook seront fermées, que le silence nous sera imposé.

Nous vivons des heures troublantes, inquiétantes et plus l’automne s’annonce, pire ce sera. Je vous le prédis, la grippe saisonnière [OMS : Au niveau mondial, ces épidémies annuelles sont responsables d’environ 5 millions de cas de maladies graves, et 290 000 à 650 000 décès.] qui chaque année fait plus de 600,000 morts dans le monde, va provoquer une panique ! Chaque toux, chaque petit mal de gorge, chaque petite fièvre va devenir la covid meurtrière parce que les dociles se sont tellement fait dire qu’elle était meurtrière et dangereuse qu’ils vont être convaincus de l’avoir attrapé.

J’aimerais être optimiste, mais comment combattre une nouvelle Religion quand elle est mondiale ? Quand elle est vénérée par des milliards et des milliards de dociles apeurés et tremblants comme des feuilles ???

Alors chialons en paix et que le Saigneur soit avec nous on n’a pas fini d’en pâtir


[Voir aussi :




Zinoviev et le grand avènement de la démocratie totalitaire

[Source : Le Saker Francophone]


Par Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Alexandre Zinoviev devint un dissident de la société mondiale après avoir été un dissident soviétique. A l’époque il y avait des dissidents, maintenant, comme dit Paul Virilio, il n’y a plus que des dissuadés.

En 1998, le maître répond à une interview et explique que tout allait bien à l’ouest quand nous étions sous la menace soviétique (le capital avait peur) :

Pendant la guerre froide, la démocratie était une arme dirigée contre le communisme, mais elle avait l’avantage d’exister. On voit d’ailleurs aujourd’hui que l’époque de la guerre froide a été un point culminant de l’histoire de l’Occident. Un bien être sans pareil, un extraordinaire progrès social, d’énormes découverts scientifiques et techniques, tout y était !

La fin du communisme fut le crépuscule de nos droits sociaux et politiques (fin de l’Histoire !) :

Mais la fin du communisme a aussi marqué la fin de la démocratie, notre époque aujourd’hui n’est pas que post communiste, elle est aussi post démocratique. Nous assistons aujourd’hui à l’instauration du totalitarisme démocratique, ou si vous préférez à l’instauration de la démocratie totalitaire.

Zinoviev décrit très bien le redoutable mondialisme qui naît du défunt et redouté communisme :

Aujourd’hui nous vivons dans un monde dominé par une idéologie unique, un fait unique, par un parti unique mondialiste. La constitution de ce dernier a commencé à l’époque de la guerre froide, quand des structures transnationales se sont mises en œuvre sous les formes les plus diverses : médias, sociétés bancaires, sociétés commerciales… Malgré leurs différents secteurs d’activités, ces forces étaient unies par leur nature supranationale. Avec la chute du communisme, elles se sont retrouvées aux commandes du monde.

Cette démarche est suicidaire, qui va à terme, avec la crise du Covid, nous priver de nos libertés, de nos économies et aussi (pourquoi pas ?) de nos vies :

Les pays occidentaux sont donc dominateurs, mais aussi dominés car perdent progressivement leur souveraineté au profit de ce que j’appelle la «supra société». Elle est constituée d’entreprises commerciales et non commerciales dont la zone d’influence dépasse les nations. Les pays occidentaux sont soumis comme les autres au contrôle de ces structures non nationales… Or la souveraineté des nations est elle aussi une part considérable et constituante du pluralisme, donc de la démocratie, à l’échelle de la planète.

Zinoviev comprend l’horreur européenne :

L’intégration Européenne qui se déroule sous nos yeux, provoque elle la disparition du pluralisme au sein de ce conglomérat, au profit d’un pouvoir supranational.

Il comprend que nous ne connaîtrons plus de démocratie politique ou économique comme à l’époque de la guerre froide :

Les pays occidentaux ont connu une vraie démocratie à l’époque de la guerre froide. Les partis politiques avaient de vraies divergences idéologiques et des programmes politiques différents. Les organes de presse avaient des différences marquées, eux aussi. Tout cela influençait la vie des gens, contribuait à leur bien-être. C’est bien fini.

Parce le capitalisme démocratique et prospère, celui des lois sociales et des garanties d’emploi devait beaucoup à l’épouvantail communiste. L’attaque massive contre les droits sociaux à l’ouest a commencé avec la chute du communisme à l’ouest.

A la fin des années 90, les socialistes sont de pures canailles (voyez aussi les excellents pamphlets de Guy Hocquenghem et de mon éditeur Thierry Pfister qui datent des années 80) :

Aujourd’hui les socialistes au pouvoir dans la plupart des pays d’Europe mènent une politique de démantèlement social qui détruit tout ce qu’il y avait de plus socialiste justement dans les pays capitalistes. Il n’existe plus en occident de force politique capable de défendre les humbles. L’existence des partis politiques est purement formelle. Leurs différences s’estompent chaque jour d’avantage.

C’est le totalitarisme financier jadis expliqué par Paddy Chayefsky dans Network (1976) :

La démocratie tend aussi à disparaître de l’organisation sociale occidentale. Cette super structure non démocratique donne des ordres, sanctionne, bombarde, affame. Même Clinton s’y conforme. Le totalitarisme financier a soumis les pouvoirs politiques. Le totalitarisme financier est froid. Il ne connaît ni la pitié, ni les sentiments. Les dictatures politiques sont pitoyables en comparaison de ce totalitarisme-là. Une certaine résistance était possible au sein des dictatures les plus dures, aucune révolte n’est possible contre une banque.

L’andouille qui interroge Zinoviev l’accuse déjà de Théo-rire du complot quand Zinoviev ne pratique que la théorie de la constatation. Zinoviev rappelle que nous sommes très abrutis :

Nous sommes dans une époque post idéologique mais en réalité la supra-idéologie du monde occidental diffusée au cours des 20 dernières années est bien plus forte que l’idéologie communiste ou national-socialiste. Le citoyen occidental est bien plus abruti que ne l’était le soviétique moyen par la propagande communiste. Dans le domaine idéologique, l’idée importe moins que les mécanismes de sa diffusion. Or la puissance de diffusion des médias occidentaux est énorme. (…) Il suffit que la décision soit prise de stigmatiser un Karadzic ou un Milosevic et ça y est, une machine de propagande planétaire se met en branle. Et alors qu’il faudrait juger les dirigeants occidentaux pour viol de toutes les règles de droit existants… La majorité des citoyens occidentaux sont persuadés que la guerre contre la Serbie était juste.

Puis Zinoviev fait une remarque intéressante sur un sujet que j’avais évoqué dans la presse russe (pravda.ru) :

L’Occident se méfiait moins de la puissance militaire soviétique que de son potentiel intellectuel, artistique, sportif. Parce qu’il dénotait une extraordinaire vitalité. Or c’est la première chose à détruire chez son ennemi. Et c’est ce qui a été fait. La science Russe dépend aujourd’hui des financements Américains. Et elle est dans un état pitoyable, car ses derniers n’ont aucun intérêt à faire travailler leurs concurrents. Ils préfèrent faire travailler les savants Russes aux États-Unis. Le cinéma soviétique a lui aussi été détruit et remplacé par le cinéma Américain.

Le destin de l’Amérique est d’abrutir et de « fabriquer de la merde » comme me disait un jour le grand et courageux cinéaste Richard Brooks :

En littérature, c’est la même chose. La domination mondiale s’exprime, avant tout, par le diktat intellectuel ou culturel si vous préférez. Voilà pourquoi les Américains s’acharnent depuis des décennies à faire baisser le niveau culturel et intellectuel du monde : ils veulent l’abaisser au leur pour pouvoir exercer ce diktat.

J’ai évoqué ces réalités dans mes textes sur la culture comme arme de destruction massive. Regardez ce qu’ils ont fait de l’Inde ou de l’Asie… Tous abonnés à Marvel comics ! Même Scorsese ou Ridley Scott s’en sont plaint…

Tout cela est irrésistible car c’est malheureusement un vieux processus. C’est l’uniformisation entamée depuis la Renaissance. Ici Zinoviev rejoint Spengler et René Guénon :

Le processus d’uniformisation du monde ne peut être arrêté dans l’avenir prévisible. Car le totalitarisme démocratique est la dernière phase de l’évolution de la société occidentale. Évolution commencée à la Renaissance.

Nicolas Bonnal

Sources




La face cachée du rapport Yale

[Source : PDF sur le site Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique]

Par Pascal Gélinas,
Réalisateur aux émissions Science-Réalité et Découverte
(ICI Radio-Canada Télé) de 1984 à 2009.

« Collectivement, nous n’avons pas droit à l’échec : notre souveraineté culturelle et nationale, notre prospérité économique et nos valeurs démocratiques sont en jeu », indique d’entrée de jeu le comité d’experts qui a rédigé le rapport Yale. Ses 97 recommandations visent à conseiller le gouvernement sur la révision de trois lois adoptées il y a des décennies (Loi sur la radiodiffusion, Loi sur les télécommunications et Loi sur la radiocommunication).

Depuis longtemps le milieu culturel réclame des lois qui obligeraient les géants du Web (Netflix, Facebook, etc.) à financer la production culturelle et médiatique canadienne. Et il y a urgence pour les médias canadiens qui souffrent de l’accaparement des revenus publicitaires par Facebook et Google. En somme, on attend urgemment des mesures concrètes pour réglementer les géants du Web et pour soutenir le secteur de la culture et des médias. Plusieurs s’inquiètent aussi à juste titre de la pérennité de la radiodiffusion publique et du respect du droit d’auteur. C’est principalement en fonction de ces attentes que le milieu culturel a réagi au rapport Yale, déposé fin janvier 2020 par le Groupe d’examen du cadre législatif en matière de radiodiffusion et de télécommunications. Toute l’attention s’est donc portée sur ces points, largement débattus et commentés.

Entrée par effraction

Par contre, un aspect majeur du rapport Yale est littéralement passé sous silence, comme si sa légitimité relevait de l’évidence. Prétextant l’innovation, l’épanouissement des Canadiens et la compétitivité internationale, le comité Yale recommande au gouvernement de donner au CRTC les pleins pouvoirs pour décréter unilatéralement l’installation accélérée du système de téléphonie 5G à travers le pays. Vous ne connaissez pas bien le système de téléphonie 5G ? Qu’importe, on veut vous l’imposer de force ! En effet, plusieurs des recommandations de ce rapport visent à supprimer toute résistance au déploiement de la 5G et à affirmer la suprématie de l’industrie des télécommunications sur les lois et règlements du gouvernement. Faut-il s’en étonner puisque Janet Yale, la présidente du groupe, celle qui a donné son nom au rapport, a été vice-présidente de Telus Canada [NdNM : Société de télécommunications].

Chers lecteurs, la 5G n’est pas qu’une simple amélioration dans notre service cellulaire. Il s’agit d’une augmentation et d’une modification majeures du type de rayonnement auquel nous serons tous exposés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, que nous utilisions le service ou non. Ce fait me préoccupe grandement, et je vous remercie de prendre le temps de lire l’ensemble de ce texte.

Au chapitre « Libérer les réseaux évolués de demain », le rapport Yale déclare :

« Le déploiement efficace de réseaux évolués sûrs et sécuritaires, y compris la mise en œuvre des réseaux 5G, est crucial pour assurer la connectivité des Canadiens et des Canadiennes, et l’innovation par les entreprises canadiennes… Il faudrait donner accès à toutes les formes de propriété publique, comme les réverbères et les poteaux électriques, pour l’installation des infrastructures passives nécessaires au déploiement des réseaux. »

On l’aura compris, les télécoms veulent que ce soit le CRTC, perçu comme plus favorable à leurs demandes, qui encadre leurs activités. Le rapport Yale précise :

« Les connexions réseau, en particulier les connexions sans fil 5G, devraient se densifier et devenir omniprésentes : elles occuperont de l’espace sur les bâtiments, les abribus et d’autres éléments usuels du paysage urbain…

À l’heure actuelle, le CRTC a compétence sur l’accès aux poteaux, aux conduits et aux autres structures de soutènement des anciennes compagnies de services locaux monopolistiques… Cela voudrait dire rendre obligatoire un accès similaire aux structures de soutènement des réseaux de télécommunication, quel qu’en soit le propriétaire…

En élargissant la portée de l’accès à la propriété tel que décrit ci-dessus pour y inclure l’accès au déploiement d’installations de radiocommunication comme les antennes radio, le CRTC aurait le pouvoir d’ordonner l’accès à l’emplacement des antennes, sous réserve des conditions qu’il juge indiquées. »

Ordonner l’accès à l’emplacement, c’est légaliser l’entrée par effraction, rien de moins. Allons-y par la force, recommande candidement le rapport Yale! Sa recommandation #36 demande donc que « les pouvoirs du CRTC liés aux infrastructures passives comprennent expressément l’accès à toutes les propriétés publiques en mesure d’accueillir ces installations, comme le mobilier urbain » et que « la Loi sur les télécommunications soit modifiée afin de permettre au CRTC d’exiger l’accès au câblage intérieur et intra-muros, aux structures de soutènement et dans et sur les toits des immeubles à logements multiples, ainsi que la disponibilité de cet accès à tous les fournisseurs des services de communication électronique. »

Une forêt d’antennes

Pourquoi l’industrie du sans-fil demande-t-elle l’invraisemblable passe-droit de s’installer où elle le veut, quand elles le veut, en faisant fi du droit de propriété, des normes environnementales, esthétiques ou sanitaires? Parce qu’elle s’est donné la tâche colossale d’installer des millions de nouvelles antennes pour son futur réseau 5G. Dans son Annexe B, le point de vue du rapport Yale est très clair :

« Un accès inefficace peut augmenter considérablement le coût du déploiement ou l’empêcher complètement. »

Alors que les auteurs du rapport Yale clament que « nos valeurs démocratiques sont en jeu », ils trouvent du même souffle qu’il y a trop d’intervenants qui ont leur mot à dire, lorsqu’on érige une tour ou une antenne de télécommunication : le propriétaire du terrain, la compagnie qui possède les poteaux électriques, la municipalité qui gère le mobilier urbain, ou le conseil municipal qui peut manifester son opposition. Trop d’obstacles qui risquent de ralentir la marche triomphale du réseau sans fil de cinquième génération 5G.

Disons–le haut et fort, la 5G n’a pas causé l’apparition de l’épidémie de la Covid-19, et tout geste de destruction des installations de télécommunications est un acte criminel. Par contre, nos gouvernements ont trouvé dans l’actuelle pandémie l’alibi parfait pour donner carte blanche aux compagnies de téléphonie. En France, par exemple, le 25 mars dernier, à peine 10 jours après le décret de confinement généralisé, le gouvernement publiait une ordonnance donnant tout pouvoir aux opérateurs téléphoniques pour installer des antennes relais sur le territoire Cette même dynamique prévaut également au Canada. Ce que l’industrie met en place sans consultation aucune, c’est un réseau qui, à partir de 2022, utilisera pour la première fois des fréquences millimétriques. Parce qu’elles se propagent sur des distances beaucoup plus courtes que celles de la 4G, il faudrait installer au Canada plusieurs centaines de milliers d’antennes supplémentaires. Et abattre beaucoup d’arbres dont les feuilles gênent la propagation des fréquences millimétriques.

Dans les villes, il faudrait une antenne à tous les 150 mètres environ. Pour faire fonctionner le réseau 5G à Montréal, il en faudrait de 40 000 à 60 000, alors qu’il y en a 1 200 aujourd’hui. Elles envahiront nos rues et seront visibles partout autour de nous, fixées à des poteaux d’éclairage et de téléphone, sur les clochers d’église (déjà utilisés pour la 3G et la 4G), sur les toits des édifices élevés, des écoles, des gares et des immeubles à bureaux.

Suite à la campagne Stoppons la 5G, vivons sans danG, plus de 25 000 citoyens québécois ont signé une pétition réclamant l’arrêt de l’installation des 400 antennes du Laboratoire 5G à Montréal. Ce genre d’opposition se développe dans plusieurs pays. En Italie, plus de 500 municipalités ont adopté des résolutions pour s’opposer au déploiement de la 5G. La Suisse a imposé un moratoire sur la 5G tant qu’une étude n’aura pas évalué ses risques pour la santé humaine. C’est justement ce que veut éviter l’industrie. Elle a absolument besoin rapidement de ces milliards d’antennes et de ces hyperfréquences millimétriques ultracourtes pour faire transiter l’énorme volume de données que nécessitera l’Internet des objets.

La ruée vers l’or

Vous qui me lisez, rêvez-vous à l’Internet des objets ? Cela répond-il à un besoin pressant dans votre vie ? Avez-vous été consultés à ce sujet ? Pourtant le rapport Yale nous l’annonce : nos objets seront reliés en permanence par un réseau très dense d’antennes micro et macro cellulaires, dont les rayonnements probablement cancérogènes contamineront en permanence nos milieux de vie.

En contrepartie, l’industrie des télécommunications nous fait miroiter le rêve d’une ville intelligente qui se régente toute seule comme une grande pendant que nous allons jouer au golf dans une voiture sans chauffeur. Le rêve d’un film qu’on télécharge en quelques secondes, au lieu de l’interminable minute actuelle. Le rêve de dizaines de milliers de spectateurs, dans un stade en délire, qui peuvent simultanément utiliser leur portable. Le rêve du litre de lait, au frigo, qui vous avertit lorsqu’il est vide. Le rêve de la couche du bébé, au berceau, qui vous avertit lorsqu’elle est pleine.

Techniquement, ce rêve délirant de connecter en permanence des centaines de milliards d’objets nécessitera la production massive d’équipements électroniques. Des équipements qu’aujourd’hui on parvient difficilement à recycler. Or un épuisement des gisements de métaux rares est déjà annoncé pour la prochaine décennie. Ajoutons à cela les énormes émissions de gaz à effet de serre requises pour installer et faire fonctionner tout ca. L’IEEE, une association internationale d’ingénieurs en électricité, a constaté que la technologie sans fil consomme en moyenne dix fois plus d’énergie que les connexions câblées. Pour l’industrie des télécommunications, les préoccupations environnementales ne font clairement pas le poids devant le pactole que représente notre vie privée transformée en données numériques, que des millions d’antennes s’échangeront constamment. Une mine d’or pour qui saura les monnayer.

Le recours à la 5G aggravera aussi la menace des cyberattaques, des atteintes à la vie privée et du vol des renseignements personnels. Cette nouvelle technologie simplifiera la tâche aux pirates informatiques qui pourront beaucoup plus facilement l‘infiltrer en raison de la multiplication exponentielle des points d’accès. La partie n’est-elle pas déjà assez belle pour eux ?

Vous croyez pouvoir échapper à cette congestion de fréquences en vous réfugiant à la campagne, ou même dans une région sauvage ? Détrompez-vous. Pour l’industrie, the sky is no limit [NdNM : le ciel est sans limites]. Avec la bénédiction du gouvernement américain, Elon Musk, le propriétaire des compagnies Tesla et SpaceX, souhaite éventuellement ceinturer la Terre avec plus de 42 000 satellites. Chaque lancement de fusée transportant 320 satellites met en péril la couche d’ozone qui nous protège des rayons ultraviolets cancérigènes. Elon Musk espère à terme gagner 3 à 5 % du marché mondial de l’Internet. Mais sa contribution au cimetière de l’espace risque d’être beaucoup plus élevée. De quel droit le gouvernement américain peut-il imposer à tous les humains de la planète un ciel où il y aura plus de satellites visibles à l’œil nu que d’étoiles, au détriment de la recherche astronomique et de la précision des prévisions météorologiques? Depuis le 4 février 2020, plus de 2 000 astronomes du monde entier appellent à stopper le lancement des satellites de la constellation StarLink.

En attendant, retombons les pieds sur terre. Lorsqu’elle aura atteint sa pleine capacité, la 5G triplera l’exposition aux rayonnements radiofréquences (RF) pour chaque femme enceinte, chaque enfant et chaque adulte, qu’ils utilisent ou non des appareils 5G. Voilà toute la cause de mon indignation. Nulle part le rapport Yale ne mentionne que ce déploiement est déjà en train de se faire sans qu’aucune étude n’ait démontré que la technologie 5G est sans danger pour les humains et l’environnement. Son déploiement est donc un jeu de roulette russe où nous servons de cobayes à notre insu, sans notre consentement, et en violation de nos droits les plus fondamentaux tels que définis par le code de Nuremberg.

Les preuves du danger de l’exposition aux radiofréquences

Pourtant depuis plus de deux décennies de nombreuses recherches sur les impacts sanitaires de la 2, 3 et 4G révèlent leur ampleur. Bien avant qu’il soit question de la 5G, le rapport BioInitiative, produit et mis à jour depuis 2007 par un groupe de 14 chercheurs internationaux soutenus par une douzaine de réviseurs, a compilé plus de 1 800 articles révisés par des pairs démontrant les effets nocifs des rayonnements sans fil pour les humains et l’environnement. En plus de ses effets délétères sur les insectes, les plantes et les animaux, on note chez l’humain une augmentation des cancers, des troubles de la reproduction, des troubles de la mémoire et de l’apprentissage, en particulier chez les enfants, ainsi que des dommages à l’ADN, au système nerveux et aux cellules. Malgré ce constat accablant, cette notion de pollution électromagnétique ayant des impacts sur la santé est difficile à accepter parce qu’invisible. Les cancers n’apparaissent souvent qu’au bout de 20 ou 30 ans d’exposition. C’est ce délai de latence qui pose problème.

Mais il y a deux ans, un coup de massue a été assené au scepticisme ambiant et au déni officiel. Le 1er novembre 2018, le très réputé National Toxicology Program (NTP), programme gouvernemental de recherche américain en toxicologie, a publié les résultats d’études sur les effets des champs électromagnétiques de radiofréquences chez le rat et la souris. Il s’agit des recherches les plus complètes jamais réalisées pour évaluer les effets d’une exposition aux ondes de la téléphonie mobile. Elles ont été initiées en 2003 et réalisée avec un budget de 25 millions de dollars US, avec l’hypothèse de départ que les ondes étaient sans danger.

Le concepteur de cette étude, Ron Melnick, résume :

« Les études du NTP ont non seulement révélé que le rayonnement des téléphones portables augmentait les tumeurs dans le cœur et le cerveau, mais induisait également des lésions cardiaques (cardiomyopathie du ventricule droit chez les rats mâles et femelles) et des dommages à l’ADN dans les cellules cérébrales des rats et des souris… Les organismes de santé et de réglementation doivent avertir le public des effets sur la santé des rayonnements radiofréquences et fournir des informations claires sur la façon de réduire les expositions, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes. »

La même année, le prestigieux Institut Ramazzini, de Bologne en Italie, a publié une étude à long terme sur les effets des rayonnements RF (simulant l’exposition au rayonnement d’antennes cellulaires) sur la santé de près de 500 rats. Tout comme l’étude du NTP, cette étude a clairement démontré que l’exposition chronique aux radiofréquences causent chez les rats les mêmes types de tumeurs que l’on constate chez certaines personnes qui parlent au cellulaire 30 minutes par jour pendant au moins dix ans ou qui habitent à moins de 500 m d’une antenne.

Fabiana Manservisi, biologiste et co-signataire de l’étude, précise :

« Les données de notre étude montrent la corrélation entre l’émission de radiofréquences et l’apparition des tumeurs de l’oreille, ainsi que des tumeurs multiformes du cerveau. Cela signifie que l’on pourrait faire le parallèle avec ce qui pourrait se passer chez l’humain. »

https://youtu.be/V6aO_4ioP1g

Puisque cette étude de l’institut Ramazzini a été menée avec des ondes 3G et 4G, elle ajoute :

« ce qui est sûr, c’est que notre expérimentation a démontré un risque. Et ce risque doit être pris en considération concernant des fréquences qui n’ont pas encore été testées. Ce que nous voulons dire, c’est : prudence! Il faut respecter le principe de précaution. Il faut explorer ces fréquences 5G avant que toute la population n’y soit exposée ».

Depuis 1933, la science a établi que les humains sont des organismes bioélectriques dont les cellules communiquent à l’aide de faibles impulsions électriques. Notre organisme capte les ondes comme une antenne. Les rayonnements des communications sans fil peuvent interférer avec le fonctionnement de nos cellules et l’altérer. Les effets non-thermiques des micro-ondes sur la santé humaine sont documentés par les militaires depuis plus de 70 ans.

La science ou l’industrie ?

Mais Santé Canada est là pour nous protéger, me direz-vous ! Hélas, Santé Canada continue de défendre l’idée absurde que le seul danger de tout rayonnement de micro-ondes est l’échauffement des tissus… un critère totalement arbitraire établi au début des années 1950 par les militaires américains et repris il y a 22 ans par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), une organisation non gouvernementale privée basée en Allemagne (et principalement financée par ce pays). La plupart des membres de l’ICNIRP ont des liens avec l’industrie qui dépend de ses lignes directrices, ce qui les place en conflit d’intérêt. Des lignes directrices définies en accord avec l’industrie, et non pas en fonction de la science. Pourtant ces directives de l’ICNIRP, en niant les effets biologiques sous le seuil thermique des rayonnements RF, sont inadéquates (trois organismes fédéraux américains le dénonçaient en 1993, tout comme l’Académie américaine de pédiatrie en 2012) et menacent directement la santé publique. En se fiant à ces mêmes directives, le site Web de Radio-Canada affirmait récemment que la 5G serait sans danger pour la santé humaine. Si cela est vrai, pourquoi alors les compagnies d’assurance refusentelles catégoriquement depuis plus de 10 ans de couvrir les dommages reliés aux tours cellulaires et aux communications sans fil ?

Selon les recommandations de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe faites en 2011 à tous les pays de l’Union européenne, les humains ne devraient pas être exposés à plus de 0,6 volt par mètre (V/m) ou 1 000 microwatts par mètre carré (μ/m2) à l’intérieur de leur maison, et idéalement, pour plus de prudence, précisait-elle, ça ne devrait pas dépasser 0,2 V/m ou 100 microwatts par mètre carré (μ/m2). À de nombreux endroits au centre-ville de Montréal, les mesures prises en janvier dernier indiquaient un niveau dépassant largement 20 000 microwatts par mètre carré (μ/m2)! L’ajout du rayonnement des fréquences millimétriques de la 5G, à compter de 2022, va éventuellement faire tripler cette exposition, surtout quand il y aura dans nos villes, selon les dires de l’industrie, un million d’objets au kilomètre carré connectés à Internet via la 5G qui émettront de façon intermittente.

Cet énorme smog électromagnétique va accroitre les revenus des gouvernements et les profits des entreprises de télécommunications, mais aussi le cancer, les maladies cardiaques, le diabète, l’Alzheimer, l’infertilité, en plus d’une foule de symptômes handicapants tels que pertes de mémoire, insomnie, maux de tête, nausées, vertiges, acouphènes, confusion mentale et dépression. La situation est pire pour les enfants, dont le corps absorbe deux fois plus de radiations que celui des adultes. Et les femmes enceintes risquent d’accoucher de plus en plus souvent d’enfants souffrant de leucémie, d’autisme, ou du trouble du déficit de l’attention.

Rappelons qu’en 2011 l’OMS a classé ce type de rayonnement dans le Groupe 2B, « peut-être cancérogène pour l’homme », tout comme le plomb et le DDT. Tout indique qu’en raison de nombreuses études scientifiques récentes, dont 500 études probantes parues depuis août 2016, la classification des radiofréquences devrait en principe être prochainement révisée à la catégorie du Groupe 2A « probablement cancérogène pour l’homme », voire au Groupe 1 « cancérogène avéré pour l’homme », tel que le recommande un conseiller de l’OMS, le Dr Anthony B. Miller, professeur émérite de médecine à l’Université de Toronto et qui a dirigé pendant 15 ans l’unité d’épidémiologie de l’Institut national du cancer.

J’ai 74 ans et quatre petits-enfants. La rapidité et l’absence totale de consultation qui prévalent, durant ce déploiement de la 5G, m’indignent et me révoltent au plus haut point. Je ne peux accepter l’idée que les marchands de cellulaires, avec la complicité de Santé Canada, soient prêts à mettre la santé, la sécurité et l’avenir de la population en jeu pour engranger des profits. Et je suis loin d’être le seul. Cette préoccupation est mondiale.

La riposte

Le 25 janvier dernier, quatre jours avant la parution du rapport Yale, la Journée mondiale de protestation contre la 5G a donné lieu à l’organisation de 205 événements dans plus de 195 villes de 32 pays. Au Canada, une douzaine d’événements et manifestations ont eu lieu de Vancouver à Halifax en passant par Calgary, Winnipeg, Toronto et Montréal ! En 2017, plus de 250 scientifiques de 37 pays ont lancé un appel à l’OMS et aux Nations Unies, dénonçant les effets nocifs de la technologie sans fil et demandant un moratoire sur la technologie 5G jusqu’à ce que des études d’impacts sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes soient réalisées. Le 19 septembre 2019, pendant que les auteurs du rapport Yale achevaient leurs délibérations, un nouvel appel signé par 261 scientifiques de plus de 40 pays affirmait que la santé humaine, animale et végétale serait compromise par le déploiement du réseau sans fil de cinquième génération (5G). En Suisse, où les limites de rayonnement sont six fois plus basses que les nôtres, un moratoire est en cours. La Fédération suisse des médecins (FMH) explique que « tant qu’il ne sera pas prouvé scientifiquement qu’une augmentation des valeurs limites de rayonnement actuelles n’a aucun impact sur la santé, il faudrait renoncer à les augmenter ». Chypre vient de retirer le signal Wi-Fi de ses écoles élémentaires, et de limiter le signal à l’hôpital de l’Archevêque Makarios III. Le pays entreprend une campagne d’éducation populaire sur les risques d’une exposition aux radiofréquences. En France, plusieurs nouveaux maires écologistes s’opposent au déploiement du réseau 5G dans leur commune. L’opposition grandit dans de nombreux pays.

Professeur émérite en biochimie et sciences médicales fondamentales à l’Université d’État de Washington, Martin Pall affirme [NdNM : ou ici]:

« Déployer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test pour vérifier si c’est sans danger au plan biologique doit être l’idée la plus stupide que quiconque ait eue dans l’histoire du monde ».

Parmi de multiples atteintes à la santé, il constate une augmentation de quatre types de cécité associés à la technologie 5G : les cataractes, le détachement de la rétine, le glaucome et la dégénérescence maculaire. Leurs villes intelligentes pourraient donc nous rendre aveugles !

Notre nouveau ministre du Patrimoine, Steven Guilbeault, s’est engagé à déposer d’ici la fin 2020 un projet de loi qui prendra les mesures appropriées pour veiller à ce que les fournisseurs de contenu, y compris les géants du Web, offrent plus de contenu canadien dans leur répertoire, contribuent à la création de contenu canadien dans les deux langues officielles, fassent la promotion de ce contenu et le rendent facilement accessible sur leur plateforme. Ce sont des enjeux cruciaux pour la survie de notre culture. Plusieurs des recommandations qui lui sont soumises dans le rapport Yale vont dans ce sens. Mais les recommandations qui réclament une imposition forcée du réseau sans fil de cinquième génération (5G) doivent être totalement dénoncées et rejetées tant que la science n’aura pas fait la lumière sur ces enjeux de sécurité et de santé publique. Rappelons que dans le cas de l’amiante, du tabac, du bisphénol-A, de la thalidomide ou de l’urée formaldéhyde, les risques pour la santé publique ont été initialement ignorés. Il incombe maintenant à nos dirigeants de prendre des décisions qui visent à placer la sécurité des citoyens au-dessus des intérêts des entreprises de télécommunications.

Le fil d’Ariane

Le cellulaire a fait ses preuves comme outil de communication, mais nous devons maintenant apprendre à l’utiliser de façon plus sécuritaire. La technologie 5G tente de le transformer en centre d’amusement et de stimulation visuelle pour des motifs purement commerciaux. Puisque nous avons impérativement besoin d’Internet, il existe une solution toute simple et éprouvée pour éviter ces problèmes. Celle de favoriser les connexions par fibre optique et filaires. Elles n’émettent pas de rayonnements. Elles assurent une meilleure protection de la santé et de la vie privée. Mais surtout elles sont cent fois plus rapides et plus fiables que la 5G.

C’est ce que réclame l’Appel urgent au gouvernement du Canada. Fruit d’une concertation de scientifiques et de militants pour l’environnement de 4 provinces canadiennes, dont Frank Clegg, ex PDG de Microsoft Canada, cette plateforme formule des demandes précises et pertinentes pour mieux encadrer la prolifération des antennes 4G et 5G. Alors que le gouvernement fédéral se prépare à encaisser des milliards de dollars en vendant les droits d’utilisation du spectre des ondes, cet appel réclame un moratoire sur le déploiement de la 5G et sur la vente des licences d’utilisation des fréquences 5G, tant que leur innocuité n’aura pas été prouvée par des études indépendantes. Il demande aussi une analyse économique globale des revenus potentiels, mais aussi des coûts liés aux technologies sans fil, incluant l’augmentation des soins de santé, la perte de productivité, les atteintes à la vie privée et à la sécurité, ainsi que les impacts environnementaux. Lancé le 14 mai 2020, L’Appel urgent au gouvernement du Canada a déjà reçu l’appui de 17 800 personnes et d’une quarantaine d’organisations à travers le Canada.

Sur les panneaux publicitaires de nos villes, l’industrie de la téléphonie sans fil a commencé à nous vendre son nouveau rêve. Cet Appel urgent au gouvernement du Canada est la seule façon de lui dire: STOP! On a besoin des lumières de la science avant d’imposer aux humains et à l’environnement une technologie qui n’a jamais été évaluée. Et on a surtout besoin d’être nombreux, individus, regroupements, syndicats et organisations, à le faire. Je vous invite à prendre connaissance de cet appel, à le rendre accessible autour de vous, à le signer et à recommander à vos organisations d’en faire autant.

Depuis longtemps nous nous unissions pour défendre notre culture et notre identité. Ne devrions-nous pas aussi nous unir pour défendre notre santé, notre environnement et l’avenir de nos enfants ? Des scientifiques et des médecins du monde entier nous avertissent du danger de l’exposition aux radiofréquences. C’est le temps de les écouter, le temps d’agir* !

Pascal Gélinas

gelinas.realisateur@gmail.com

Note

*Titre du rapport Yale.


[Voir aussi : dossier 5G et ondes pulsées]




L’OMS veut immuniser le public contre la désinformation : tous les moyens de contrôle et de persuasion sont mis en œuvre!

[Source : Organisation Mondiale de la Santé]

[Traduction : Conscience du peuple]

[Note de Isabelle :]

Voici un communiqué de l’OMS daté du 25 août 2020 qui nous informe que l’agence internationale a mandaté des agences d’analyse de l’information, qui utilisent l’intelligence artificielle, pour mesurer et identifier les opinions qui circulent sur les réseaux sociaux ainsi que les humeurs/émotions des citoyens et ce, afin d’affiner leurs stratégies de contrôle de l’information et de persuasion en vue d’une vaccination massive.

Tout comme dans une campagne électorale, la cible à atteindre ce sont les « indécis », dans ce cas précis ce sont les indécis concernant la vaccination. 👉Toute cette manigance médiatique se concentre sur créer une forte adhésion à la vaccination et sur rétablir la crédibilité de la Science et de l’OMS.

Lisez jusqu’à la fin ou concentrez-vous sur le signe 👉 pour comprendre à quel point le contrôle de l’information est un enjeu majeur dans la poursuite de l’Agenda.


Immuniser le public contre la désinformation

Peu de temps après que le monde ait commencé à s’habituer aux termes coronavirus et COVID-19, l’OMS a inventé un autre mot: «infodémie»,  soit une surabondance d’informations et une propagation rapide de nouvelles, d’images et de vidéos trompeuses ou fabriquées. Comme le virus, « l’infodémie » est très contagieuse et croît de façon exponentielle. Cela complique les efforts de réponse à la pandémie de COVID-19.

«Nous ne combattons pas seulement le virus», a déclaré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. «Nous luttons également contre les trolls et les théoriciens du complot 👉qui poussent à la désinformation et sapent la réponse à l’épidémie.»

La prolifération de la désinformation – même lorsque le contenu est, dans le meilleur des cas, inoffensif – 👉peut avoir des ramifications sanitaires graves et même sociales et mortelles dans le contexte d’une pandémie mondiale. Dans certains pays, les rumeurs sur une pénurie alimentaire imminente ont incité les gens à faire des réserves dès le début de l’épidémie et ont provoqué de réelles pénuries. Aux États-Unis d’Amérique, une personne est décédée après avoir ingéré un produit de nettoyage d’aquarium contenant de la chloroquine après que des rapports aient mentionné l’hydroxychloroquine comme un remède possible – mais non prouvé – pour le traitement du COVID-19. En République islamique d’Iran, des centaines de personnes sont mortes après avoir bu de l’alcool méthanolique qui, selon les messages des médias sociaux, avait guéri d’autres personnes du coronavirus. C’est le genre de désinformation dangereuse qui inquiète le plus l’OMS.

👉Alors même que le monde se concentre sur la recherche d’un vaccin sûr et efficace, la désinformation continue de se répandre sur la vaccination. Les experts de la santé en Allemagne craignent que le mouvement anti-vaccination du pays ne dissuade de nombreuses personnes à se faire vacciner lorsqu’un vaccin sûr devient disponible. Une étude récente qui a examiné les opinions de vaccination de 100 millions d’utilisateurs de Facebook dans le monde a révélé que si le camp pro-vaccination (6,9 millions de personnes) était plus nombreux que celui contre la vaccination (4,2 millions), le groupe anti-vaccin était moins isolé et avait plus d’interaction 👉avec les individus (de loin le plus grand groupe, avec 74,1 millions) qui sont indécis au sujet de la vaccination. 👉 Ces «vaxxers swing» sont importants à cibler et à embarquer avec la vaccination qui sauve des vies.

Pour en savoir plus sur la manière dont l’OMS s’attaque à la lutte contre l’infodémie, la Fondation des Nations Unies a rencontré Tim Nguyen en marge de la première conférence mondiale sur l’ infodémiologie, qui a réuni des experts mondiaux pour discuter de la science en développement de la gestion des infodémies. 👉L’équipe de Nguyen gère le Réseau d’information sur les épidémies (EPI-WIN), qui dirige les travaux de l’OMS sur la gestion des infodémies.

Traverser la toile de la désinformation

« Les infodémies se sont déjà produites d’une manière ou d’une autre lors d’épidémies passées, mais ce qui se passe en ce moment est à l’échelle mondiale, où les gens sont connectés par différents moyens et partagent des informations plus rapidement », a déclaré Nguyen. 👉«Cela a créé une nouvelle situation dans laquelle nous repensons et remodelons notre approche de la gestion des infodémies dans les situations d’urgence.»

👉Selon une étude récente évaluant la désinformation en anglais, la plus grande catégorie de publications qualifiées de fausses ou trompeuses par les vérificateurs de faits était le contenu qui remettait délibérément en cause ou remettait en question les politiques et les actions des fonctionnaires, des gouvernements et des institutions internationales telles que les Nations Unies et OMS.

Un exemple flagrant de ceci est «Plandemic», une vidéo de 26 minutes sur la théorie du complot qui accuse à tort le Dr Anthony Fauci, le principal spécialiste des maladies infectieuses aux États-Unis, d’avoir fabriqué le virus et de l’avoir envoyé en Chine. La même vidéo prétend à tort que le port de masques entraînera une auto-infection. Plus de 8 millions de personnes ont regardé la vidéo sur les réseaux sociaux avant qu’elle ne soit supprimée.

Un tel contenu peut éroder la confiance du public dans les organisations mêmes qui mènent la lutte contre le COVID-19. 

👉Pour rappeler au public la primauté de la science, l’OMS identifie d’abord le type de désinformation qui circule, puis répond avec ses propres directives fondées sur des preuves. La communauté des Nations Unies dans son ensemble a contribué à amplifier ces informations grâce à sa propre initiative de lutte contre la désinformation. Par exemple, l’initiative «Pause. Faites attention avant de partager ». La campagne encourage les gens à prendre le temps de vérifier les sources avant de décider de partager du contenu en ligne.

L’OMS a également travaillé en étroite collaboration avec les entreprises de médias sociaux et de technologie pour aider à freiner une partie de la désinformation qui se répand sur leurs plateformes. En février, des responsables de l’agence de santé se sont réunis au siège de Facebook pour savoir comment promouvoir des informations de santé précises sur le COVID-19. 

👉À présent, l’OMS travaille avec plus de 50 entreprises numériques et plates-formes de médias sociaux, notamment TikTok, Google, Viber, WhatsApp et YouTube, pour garantir que les messages de santé basés sur la science de l’organisation ou d’autres sources officielles apparaissent en premier lorsque les gens recherchent des informations liées au COVID-19. Même l’application de rencontres Tinder propose désormais des rappels de santé de l’OMS, car la distance sociale est toujours appropriée pendant un rendez-vous.

👉Écoute sociale avec intelligence artificielle 

«Ce que nous avons mis en place au début de la pandémie, c’est ce que nous appelons une approche d’écoute sociale», a déclaré Nguyen.

L’OMS travaille avec une société d’analyse pour intégrer l’écoute sociale dans son élaboration de messages de santé publique – une première pour l’Organisation.

Écoute des médias sociaux

👉Chaque semaine, la société examine 1,6 million d’informations sur diverses plateformes de médias sociaux, puis utilise l’apprentissage automatique pour effectuer des recherches basées sur une taxonomie de santé publique nouvellement développée afin de classer les informations en quatre sujets: la cause, la maladie, les interventions et le traitement. Cela aide l’OMS à suivre les sujets de santé publique qui gagnent en popularité et à élaborer et adapter des messages de santé en temps opportun. Les exemples incluent «Comment une pandémie se termine-t-elle?» et « Comment savons-nous quand nous avons une deuxième vague? ».

👉L’apprentissage automatique fournit également des informations sur les types d’émotions que les utilisateurs ressentent. Au lieu de simplement diviser les données par type de sentiment (positif, neutre, négatif), 👉 l’analyse du langage peut mettre en lumière l’anxiété, la tristesse, le déni, l’acceptation et d’autres émotions exprimées dans les publications sur les réseaux sociaux. 👉Ce niveau de détail permet à l’OMS de développer une stratégie offensive efficace et d’apaiser les inquiétudes du public avant que la désinformation ne prenne pas plus l’ampleur.

«Ce que nous avons appris maintenant, après deux mois et demi à faire ce genre d’analyse, c’est qu’il y a des thèmes et des sujets récurrents qui reviennent encore et encore», a déclaré Nguyen. 

Tout le monde n’a pas accès aux médias sociaux ou à Internet, mais ils restent tout aussi enclins que quiconque à être exposés à la désinformation. Pour surmonter cette lacune numérique, l’OMS collabore avec des collègues de l’initiative UN Global Pulse, qui utilise l’intelligence artificielle et les mégadonnées pour s’attaquer aux problèmes de développement et humanitaires et ce, pour appliquer l’écoute sociale aux pays où la radio est un moyen d’information populaire.

👉En Ouganda, par exemple, plus de la moitié des ménages dépendent de la radio pour leurs informations, et des milliers d’Ougandais appellent chaque jour à des programmes locaux pour parler de questions allant des sujets les plus banals aux sujets les plus graves tels que les soins de santé. 👉 La branche de Kampala de UN Global Pulse utilise un outil de reconnaissance vocale automatisé alimenté par l’intelligence artificielle pour traduire les enregistrements radio du dialecte local en texte numérique anglais. L’initiative a été présentée dans la série « Innovation in Action » de la Fondation des Nations Unies l’année dernière, montrant comment l’ONU tire parti de l’innovation et d’une nouvelle réflexion pour relever les défis les plus urgents du monde.

L’équipe UN Global Pulse utilise maintenant l’outil pour identifier le langage lié au COVID en Ouganda et toute désinformation diffusée par les communautés locales. L’équipe a constaté que les communautés locales faisaient la promotion de la sorcellerie et des herbes comme remèdes contre le COVID-19; des rumeurs circulaient même au sujet d’un vaccin fabriqué en Ouganda. Ce type de données est inestimable pour les organisations telles que l’OMS pour éclairer leurs messages et l’élaboration de directives. L’OMS travaille avec les Nations Unies pour étendre et piloter ce projet dans deux autres pays d’Afrique subsaharienne et deux en Asie du Sud-Est.

«Vous devez disposer d’un certain degré de bonnes informations pour atteindre les populations afin qu’elles soient inoculées et qu’elles ne soient pas sensibles aux fausses informations ou à la désinformation», a déclaré Nguyen. 👉 «Nous pensons que nous devons vacciner 30% de la population avec de« bonnes informations », afin d’avoir un certain degré d’immunité « collective » contre la désinformation.»

C’est là que la communauté locale devient particulièrement importante pour aider à amplifier le message de l’OMS.

Intégrer les voix de la communauté

Étant donné qu’une grande partie de la désinformation provient des communautés et peut se répandre dans des messages privés et des conversations entre amis et familles, l’OMS encourage les individus à vérifier les faits avec leurs proches si nécessaire. Ils ont créé une page dédiée de «mythbusters», contenant des réponses factuelles aux idées fausses les plus courantes sur le COVID-19, notamment: si les chaussures peuvent propager le virus (très faible probabilité), si les bains chauds peuvent maintenir le nouveau coronavirus (non, et vous risquez de vous brûler), et si les sèche-mains peuvent tuer le virus (non, ils ne le font pas).

Alors que l’OMS est habituée à travailler avec les ministères de la Santé et d’autres organes et responsables gouvernementaux pour développer et amplifier les messages de santé publique. Nguyen a déclaré que dans une crise de l’ampleur du COVID-19, une approche à l’échelle de la société est nécessaire pour s’assurer que tous les communautés sont atteintes.

👉Par exemple, au lieu d’une stratégie descendante, l’OMS travaille avec des groupes spécifiques tels que les jeunes, les journalistes et les organisations confessionnelles pour co-développer des orientations adaptées à chaque contexte et communauté. Ces groupes servent d’amplificateurs et diffusent de manière organique des informations précises sur la santé.

Nguyen a noté qu’au niveau mondial, les besoins d’information peuvent être très différents. «Prenons les conseils sur le lavage des mains, par exemple. C’est important et il y a une recommandation mondiale sur la durée et la façon dont vous devez le faire », a-t-il déclaré,« mais soyons aussi honnêtes. Il y a certaines régions du monde où il n’est pas possible de le faire comme recommandé.»

Les dirigeants communautaires peuvent aider à adapter les conseils d’hygiène dans des contextes où il n’y a pas assez de sources d’eau ou de savon pour se laver correctement les mains, ou dans des conditions exiguës où la distanciation sociale peut sembler presque impossible. Les directives révisées et co-élaborées par l’OMS et les chefs religieux incluent le remplacement des salutations de contact physique par un simple contact visuel et un salut; encourager les fidèles à effectuer les ablutions rituelles à la maison plutôt qu’au lieu de culte; et même offrir des conseils dans des situations douloureuses telles que la façon d’enterrer des êtres chers tout en respectant les restrictions du COVID-19.

«Il est important de travailler avec ces groupes d’amplification qui comprennent bien mieux que nous les personnes dont ils se soucient», a déclaré Nguyen. «Nous développons conjointement des conseils avec des personnes directement concernées et pouvons nous aider à mettre en œuvre une certaine pratique qui conduit à un changement de comportement.»

👉Une nouvelle alliance des Nations Unies pour lutter contre l’infodémie – comprenant l’OMS, l’UNESCO, l’Union internationale des télécommunications et UN Global Pulse – a récemment reçu un peu plus de 4,5 millions de dollars américains du Fonds de réponse de solidarité COVID-19 pour étendre son travail d’amplification communautaire, initiative d’écoute sociale et d’autres projets, notamment la création d’un centre centralisé de vérification des faits et de désinformation pour fournir aux pays des outils pour lutter contre l’infodémie.

👉Le 29 juin, l’OMS a également organisé la première conférence mondiale sur l’infodémiologie, qui a réuni des scientifiques de divers horizons pour se concentrer systématiquement sur la question et réfléchir à des moyens scientifiques pour mieux la gérer.

«Nous avons des physiciens, des mathématiciens, assis avec des épidémiologistes, avec des spécialistes des sciences sociales pour discuter d’approches fondées sur des preuves pour gérer l’infodémie», a déclaré Nguyen. «Tous ces domaines scientifiques ont leurs propres écoles de pensées, leurs cadres, comment ils font de la recherche, il est donc intéressant de voir comment une perspective peut aider à fertiliser l’autre.

👉Bien qu’un vaccin et un traitement contre le COVID-19 ne soient pas encore prêts, les mesures proactives de l’OMS aident à neutraliser l’infodémie de désinformation.  

«Pour lutter contre cette infodémie, nous devons faire les choses différemment de ce que nous avons fait dans le passé», a déclaré Nguyen. «Grâce au leadership du Dr Tedros, nous sommes de plus en plus ouverts à l’innovation et à repenser la façon dont nous faisons les choses.»

https://www.who.int/news-room/feature-stories/detail/immunizing-the-public-against-misinformation




Décryptage de la Pandémie de Covid-19. Un exercice d’ingénierie sociale

[Source : Les 7 du Québec à partir du Saker Francophone]

[Commentaires de] Robert Bibeau

Nous vous proposons aujourd’hui un texte que les hypocrites médias mainstream qualifie de « complotiste ». C’est qu’à travers quelques élucubrations sataniques (sic) l’auteur  présente une bonne synthèse de faits avérés concernant cette pandémie qui a les apparences d’un exercice en vue d’une guerre bactériologique en préparation. Laissons de coté les interprétations diaboliques de Grand Complot de l’Ordre Nouveau et examinons les données qu’il expose.  Pour ce qui est de l’idéologie du « conspirationnisme« , voici une citation de L’Idéologie allemande qui remet les choses en perspective:  «À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées socialement dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défautLes pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie.»  

Robert Bibeau. Éditeur https://les7duquebec.net


Tout le monde a pu voir récemment un certain nombre de très grands médecins et de professeurs en infectiologie, immunologie, génétique ou virologie se succéder sur les plateaux de télévision et de radio pour expliquer qu’ils ne comprenaient rien à la gestion de cette crise de la Covid-19 et aux différentes situations politiques paradoxales qui se sont enchaînées dès l’apparition du SARS-COV2 dans le monde.

Le professeur Christian Peronne, brillant médecin-professeur français exerçant à l’hôpital de Garches en région parisienne est l’un d’entre eux. Apparaissant de plus en plus interloqué émission après émission, il vient de publier récemment un livre dans lequel il recense « les erreurs majeures» que le gouvernement français aurait commis durant cette crise.

Or Monsieur Peronne fait radicalement fausse route comme d’ailleurs la plupart «des gens normaux» qui pensent que Boris Johnson s’est retrouvé à côté de la plaque ou encore qu’Agnès Buzin et son Comité scientifique «se sont retrouvés dépassés».

Le souci c’est qu’en réalité, les gouvernements de la planète n’ont commis aucune erreur même si c’est ce que l’on voudrait bien nous faire croire. Ils n’ont fait que suivre les consignes qui leur étaient données par le Conseil Mondial lequel est sous l’emprise totale des eugénistes et malthusiens tels que Bill Gates ou David Rockfeller. (sic – le conspirationnisme pointe son nez. ndlr).

Au total, ce ne sont pas moins de 194 états dans le monde qui ont ratifié le Règlement Sanitaire International (RSI – 2005) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Règlement, rappelons-le, qui prévoit qu’en cas de crise sanitaire majeure, tous les états membres s’engagent à respecter toutes les consignes émanent du Conseil Mondial et à faire en sorte que toutes ces consignes priment sur les lois et les codes juridiques des états.

Mais nous allons développer tout ceci un peu plus loin car c’est très important, d’autant plus que le Parlement Européen a fait promulguer une loi extrêmement dangereuse le 10 juillet 2020 afin de permettre la vaccination des individus et de leur inoculer des OGM dont on ne sait absolument rien.

Qu’il s’agisse de Christian Peronne en France, d’Alberto Zangrillo en Italie ou de Denis Rancourt au Canada, on est toujours dans le même cas de figure. Celui où des gens innocents, naïfs et fondamentalement bons ne voient jamais «le Mal» tel que l’on devrait le voir, c’est-à-dire dans son essence la plus absolue et la plus machiavélique qui soit. Ils en sont incapables car ils pensent que tout le monde est comme eux.

Ils ne voient que des imperfections, des incohérences, des incompétences et des erreurs commises. Et comme leur nature est intègre et qu’ils sont des gens fondamentalement honnêtes, ils sont incapables de percevoir et de comprendre que cette crise du COVID vient de très loin et qu’elle a été intégralement orchestrée de A à Z. (sic. disons que c’est une hypothèse de recherche. ndlr).

Est-ce que quelqu’un se rappelle de la cérémonie macabre de l’ouverture des Jeux Olympiques de Londres en 2012 ? Non ? Et bien il faut la revoir. Le thème tournait autour d’une pandémie et pour tous les passionnés d’eurythmie, l’événement était truffé d’images satanistes et maçonniques. (un autre petit coup de complotisme. NDLR)

Alors prémonition, prédiction ou hasard ?

En termes d’hypothèse tout est possible mais nous allons voir que rien n’est dû au hasard. Avec le recul, nous pouvons même penser que toutes ces histoires de nems de chauve-souris mal cuits et de pangolin mal grillé pour être revendu par un «Street cooker» dans un marché de Wuhan ne sont que des histoires pour enfants. Rien d’autre. (ici le conspirationniste renvoi les autres conspirationnistes à leurs marmites. ndlr).

La preuve est que nous sommes déjà à la mi-septembre et nous n’avons toujours pas trouvé de patient « zéro ». Tout nous laisse penser que nous le trouverons pas (exact. ndlr).

La réalité est bien plus scabreuse, bien plus machiavélique et bien plus maléfique que tout ce à quoi l’on veut nous faire croire.

Le hasard, comme le disait Einstein« c’est Dieu qui se promène incognito » et en arabe, ce terme désigne la chance ou le succès. C’est-à-dire, au sens probabiliste du terme, le fait qu’un événement considérablement improbable et incertain se réalise avec une précision divine.

Si tel est peut-être le cas dans le domaine de la physique quantique et relative ou encore dans le domaine des statistiques, c’est-à-dire dans ces domaines des sciences exactes où Dieu se promène partout entre la masse du proton, la fleur de vie et le nombre d’or, ce qui relève de la certitude, c’est que dans le domaine de la physique des affaires politiques, de l’ingénierie sociale et du contrôle des populations — et des pandémies évidemment —, Dieu n’y est pour rien.

L’homme en revanche y est quasiment pour tout et les crises ne sont bien souvent rien d’autres que des zones d’incertitudes, de risques et d’opportunités dans lesquelles ceux qui maîtrisent les événements et le temps, réalisent de formidables sauts qualitatifs. Ce qui veut bien dire que les crises sont délibérément organisées et déclenchées à des fins précises et aux moments voulus.

Dans la réflexion, la planification, l’organisation, le contrôle des médias, la manipulation génétique, la recherche d’armes biologiques et bactériologiques, la dissémination délibérée d’un virus ou derrière un lockstep [traduction compte tenu du contexte : verrouillage] économique et un lockdown [traduction : confinement] des populations, l’homme est partout. Il pense à tout.

Qu’il s’agisse du conditionnement éducatif de nos enfants, de la manipulation des foules, de la répression et de l’intimidation des groupes réactionnaires comme ce fut le cas en France avec les gilets jaunes ou qu’il s’agisse de terrorisme affectif, l’homme pense vraiment à tout.

Pour vous convaincre par les sentiments, par exemple, la fabrique du consentement vous répétera, jusqu’à ce que vous le répétiez vous-même à vos semblables, par mimétisme social ou par amour de la servitude volontaire, que vous ne devez surtout pas rendre visite à vos grands-parents dans leur maison de retraite au prétexte que vous pourriez les tuer en leur transmettant un virus mortel.

Adorable petite fille jouant avec le chapeau d’un homme âgé sur fond de nature. Le concept de deux générations différentes.

Un peu comme si Orwell vous disait que « la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force ».

Sans doute est-ce là encore un non sens qui créé évidemment de la dissonance cognitive mais beaucoup le croient. La naïveté des hommes est sans limite.

Qu’importe que ceux qui nous aiment et qui ne vivent maintenant que pour voir leurs petits enfants grandir, meurent de solitude, de stress et d’angoisse, de soif, d’abandon ou de désespoir, l’important est que vous, vous ne soyez pas responsable de leur mort.

En France, le 27 mars 2020, le gouvernement n’a pas hésité à interdire le traitement des patients atteint de la COVID-19 par hydroxychloroquine, basant son décret sur l’étude truquée de la revue « The Lancet » et si les responsables de cette revue ont reconnu leur erreur, le gouvernement lui n’a pas changé d’avis.

Déclarant ainsi dangereuse, une molécule prescrite depuis plus de 60 ans à travers toute la planète et dont le Docteur Fauci disait, en 2005 dans un article, que cette molécule était d’une efficacité redoutable pour traiter le SARS-COV1 mais aussi tous les coronavirus.

Alors complot contre la santé ou hasard de calendrier ?

Il y a quelques jours, le New York Times publiait encore un article dans lequel l’auteur expliquait que le confinement avait tué 10 fois plus de gens que le virus lui-même mais cette information est passée totalement inaperçu dans les médias européens.

Par le terrorisme émotionnel, pour vous donner un autre exemple, la fabrique médiatique du consentement vous fera toujours croire que si vous ne voulez pas que votre bébé meure dans d’atroces souffrances, vous devez impérativement le vacciner contre une bonne douzaine de maladies et ce, avant même que son corps ait acquis sa propre immunité.

Qu’importe que votre enfant devienne plus tard autiste ou que les effets secondaires irréversibles de ces vaccins le rendent stérile ou développent chez lui, 30 ou 40 ans après, toutes sortes de maladies neuro-dégénératives qui seront beaucoup plus graves que les maladies contre lesquelles il est censé être immunisé.

L’important, pour tous ces ministres de la santé qui ne sont en réalité rien d’autres que les représentants commerciaux des grands firmes pharmaceutiques, est juste que vous injectiez toute une série de vaccins payants dans le corps de ce petit être encore fragile et innocent, cet incroyable miracle de la nature.

Seuls comptent pour eux le volume des ventes, la rentabilité des investissements consacrés à la recherche et au développement et la hausse du cours de l’action de la société.

L’homme de pouvoir et assoiffé de contrôle, a toujours la fâcheuse tendance à toujours vouloir se prendre pour le Créateur et à toujours vouloir tout manipuler et refaire à sa place et je ne parle pas là des chefs d’état et des gouvernements qui ne sont que de simples exécutants. Je parle de ceux qui ont réellement le pouvoir. Ceux qui financent les bourses d’études et les campagnes électorales de ceux-là mêmes qui deviendront ensuite leurs débiteurs. Ceux dont on ne parle jamais  (ou moins souvent disons. ndlr).

Pourtant ces acteurs de l’ombre impriment la monnaie et décident de votre paix si vous leur contractez un prêt ou installez une de leurs banques centrales sur votre territoire. Le cas échéant, comme ce fut le cas en Libye, ils décident de vous renvoyer à l’âge de pierre.

« Le monde », disait Nicholas Butler« se divise en 3 catégories : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité ».

Ce que nous proposons ici est une grille d’analyse de la situation d’aujourd’hui car oui, l’homme de pouvoir et de contrôle souhaite tout contrôler et surtout quand il s’agit de contrôler l’avenir et l’évolution démographique et génétique de notre espèce.

L’opération COVID-19 est une pure opération d’ingénierie sociale et nous allons le voir.

Derrière la terreur et la psychose, plus de contrôle et encore moins de Liberté

Les eugénistes et les malthusiens disent souvent que rien n’est plus dangereux pour notre planète et notre avenir que la surpopulation.

À Alberton, dans l’état de Géorgie aux États-Unis, ces grands penseurs de l’avenir de l’humanité ont même gravé cette recommandation démographique dans le marbre et pour être bien sûr que personne ne l’oublie, ils l’ont faite graver et écrire en 8 langues sur 6 énormes blocs de marbre ne pesant pas moins de 108 tonnes.

Maintenez l’humanité en dessous de 500 millions d’individus en perpétuel équilibre avec la nature.

Très bien et merci du conseil mais nous sommes actuellement 7,5 milliards d’individus et pour atteindre cet objectif, je pense que nous avons ici « un léger » problème. Alors comment faire…

John Holdren et Paul et Anne Ehrlich ont apporté des solutions. Ils les ont même écrites et publiées dans un livre qui s’appelle « ECOSCIENCE ». Un livre fou dans lequel on peut lire toute une série de mesures pour mener à bien cette opération de réduction de la population planétaire comme le fait d’« ajouter des stérilisants dans l’eau du robinet et les aliments de base, des perturbateurs endocriniens, de légaliser les drogues et les neurotoxiques » ou encore de « libérer des virus hautement pathogènes ». Voilà qui est intéressant.

Rien n’est inventé et tout est dans ce livre qui est « La référence et la bible » des mondialistes tels que Bill Gates ou David Rockfeller lequel disait encore il y a quelques années que « nous sommes à la veille d’une transformation globale et tout ce dont nous avons besoin, c’est d’une bonne crise majeure pour que les nations acceptent le Nouvel Ordre Mondial »  (une crise de complotisme. ndlr).

John Holdren a été un collaborateur particulier d’Obama et il est un ami proche des Clinton, de Bill et Melinda Gates et de David Rockfeller.

En mai 2010, la Fondation Rockfeller a publié un rapport extrêmement intéressant sur son site.

Il s’intitule : «Scenarios for the Future of Technology and International Development ». Ce rapport est public et tout comme dans ECOSCIENCE, on y trouve tout ce qu’il faut savoir sur les pandémies, les confinements et les vaccins. De plus en plus intéressant n’est-ce pas.

A la page 18 de ce rapport, on y trouve un chapitre intitulé « LOCKSTEP », c’est-à-dire la mise à l’arrêt ou le verrouillage économique mondial en cas de pandémie. Certes il ne s’agit que d’un scénario sous forme de dystopie mais aujourd’hui il est malheureusement bien réel et tout ce qui nous est arrivé y est décrit avec une précision inouïe.

Or on ne peut pas comprendre la crise de la COVID-19, comme c’est le cas pour les professeurs Perrone, Raoult, Henrion-Caude, Toubiana ou Toussaint, si l’on ne se donne pas la peine de contextualiser ce jalon sanitaire dans le temps long [long terme]. C’est-à-dire de le voir comme l’étape d’un programme mondialiste plus global et plus complexe.

Les auteurs de ce scénario morbide n’ont fait que se pencher sur la question du comment faire pour arrêter l’économie mondiale et imposer toutes sortes de restrictions et de mesures aux populations. Ils ne sont pas à l’origine de ce projet pour ce qui est de l’aspect économique, écologique et logistique, de l’exploitation et de la gestion de nos ressources. L’idée est née en 2005, dans le rapport Meadows réactualisé. C’est là où il était déjà question de LOCKSTEP à un horizon de 15 ans.

Il est intéressant de noter que le premier vice-président du Club de Rome a été David Rockfeller. Celui-là même qui a commandé le premier rapport Meadows et qui a été publié en 1972.

Dès l’antiquité les mésopotamiens, les égyptiens et les chinois recensaient leur population pour s’assurer un parfait contrôle démographique. Il s’agissait d’une question existentielle fondamentale car c’est de la bonne gestion des ressources caloriques et des effectifs humains aptes à défendre puis assurer la protection de l’espace vital, que dépendait la survie du groupe.

Cette question du recensement et de la maîtrise démographique des populations, à des fins martiales ou socio-économiques, pour le travail dans les champs puis dans les mines et les manufactures, a toujours obsédée les hommes et a toujours fait partie de notre histoire. C’est une question essentielle.

Ce qui vient bousculer cette question plutôt simple pour notre époque, c’est l’arrivée de l’intelligence artificielle.

Il n’y a pas de hasard rappelons-le. Tout est calculé et pensé plusieurs dizaines d’années à l’avance (ceci est absolument faux – et les prévisions sont toujours hight or low. ndlr [NdNM : la réalité est plus probablement située quelque part entre ces deux affirmations]).

En démographie, il est même très courant de faire des projections sur plusieurs centaines d’années (jamais confirmées. ndlr).

Bill Gates, dans une interview accordée à John Kennedy Junior et qui a été publié dans le magazine mensuel George en février 1997 sous-titrée « guide pour le futur 2020 », il dit exactement ceci : « je finance des projets d’éducation, je finance le contrôle de population, je suis très impliqué dans le programme United Way ». C’est à la page 101 du magazine pour ceux qui ont chez eux ce numéro qui se vend sur le marché des collectionneurs à plus de 5000$.

Pendant que la plupart d’entre nous avons le nez dans le guidon ou vivons comme les rats de Didier Desor, c’est-à-dire à essayer de survivre dans cette « rat race » perpétuelle sans comprendre réellement le sens du miracle de la vie, d’autres réfléchissent pour nous.

Ils pensent, prévoient et organisent nos vies, à tort ou à raison, jusqu’à décider de qui est utile sur cette planète et qui ne l’est plus.

S’il faut bien comprendre une chose aujourd’hui, c’est que l’accélération technologique et l’accélération de l’innovation, mais surtout la pénétration de l’intelligence artificielle dans tous les aspects de notre vie quotidienne, vont inéluctablement changer le monde pour toujours.

Il faut être vraiment naïf ou incroyablement rêveur pour croire que les fondations telles que la fondation Rockfeller ou la fondation Bill et Melinda Gates investissent des milliards de dollars dans la recherche biologique et bactériologique ou dans les vaccins pour le bien être de l’humanité (voici une vérité avérée. ndlr).

Comment peut-on croire naïvement un seul instant que ceux qui veulent nous sauver des virus et des pandémies  sont ceux-là même qui essaient de maîtriser et de réduire la population ? (Les mêmes qui financent la recherche sur ces virus létaux. ndlr).

Muammar Kadhafi, paix à son âme, dans son extraordinaire et mémorable discours du 23 septembre 2009 à l’ONU, disait que « les virus étaient créés et propagés dans le monde pour que les entreprises pharmaceutiques fassent des profits grâce à la vente des médicaments ».

Il ajoutait que « les médicaments et les vaccins ne devaient pas être vendus. Les médicaments ne se vendent pas. Annoncez la gratuité des médicaments et des vaccins dans le monde », disait-il «  et vous n’aurez plus jamais de virus en circulation car les virus sont créés pour que des vaccins soient mis au point pour que les grandes entreprises capitalistes en tirent profits » (Voilà deux autres vérités avérées que Kadhafi a osé répéter… il en est mort. ndlr).

 Kadhafi avait-il tort à ce sujet ? Rien n’est moins sûr. Mais attendez, tout n’est pas qu’une question de profit.

Il y a environ un peu plus de 2 ans et demi, le 11 janvier 2017 plus exactement, le docteur Antony Fauci que nous ne présentons plus, nous prophétisait avec une certaine audace et un aplomb dont lui seul a le secret, qu’il n’avait « aucun doute sur le fait que Donald Trump aurait à faire face à une pandémie avant la fin de son mandat ».  (???)

Événement incroyable mais vrai, Donald Trump et le monde entier affrontent aujourd’hui une pandémie.

Curieuse prédiction n’est-ce pas ? Surtout lorsque l’on sait que l’intégralité des médias de la planète à l’époque titrait quotidiennement que Donald Trump était un fou et un va-en-guerre et que nous étions tous les jours à 2 doigts de l’apocalypse ou d’une guerre atomique généralisée.

Rappelez-vous de ce qu’écrivait la presse française en 2017 même si le ton est toujours le même : Donald Trump veut la guerre contre « Rocket Man » et la Corée du Nord, Donald Trump peut déclarer la guerre à Rohani ou encore Donald Trump menace Maduro et les vénézuéliens.

Résultat après presque 4 ans de présidence : zéro guerre et plusieurs accords de paix signés grâce à son action. Alors virus de la nature ou virus délibérément propagé ?  (Question tout à fait pertinente. ndlr).

Dans un rapport de l’OMS publié en septembre 2019 et qui s’intitule Global Preparedness Monitoring Board et dont un des auteurs est Antony Fauci, il est exactement question de la dissémination délibérée d’un virus respiratoire mortel à des fins d’exercice sur la période septembre 2019-septembre 2020.

Au paragraphe « Indicateurs de progrès », il est écrit :

Les Nations Unies (y compris l’OMS) organisent au moins deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système, dont un couvrant la dissémination délibérée d’un agent pathogène respiratoire mortel.

L’OMS met au point des facteurs déclencheurs intermédiaires pour mobiliser une action nationale, internationale et multilatérale dès le début d’une flambée, afin de compléter les mécanismes existants pour les stades ultérieurs et plus avancés d’une épidémie dans le cadre du RSI (2005).

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies convoque un dialogue de haut niveau avec les responsables de la santé, de la sécurité et des affaires étrangères pour déterminer comment le monde peut faire face à la menace d’une pandémie due à un agent pathogène respiratoire mortel, et pour gérer la préparation aux épidémies dans des situations complexes où règne l’insécurité.

The world looks wobbly" according to The World in 2019

Dans le magazine hebdomadaire The Economist et dans un des numéros paru en fin d’année 2018 et qui s’intitule « The World In 2019 », il était déjà question de la survenue d’un événement exceptionnel qui allait semer la mort et l’apocalypse à travers le monde.

Sur la première de couverture, où les fans de ce magazine y trouvent toujours une page entière consacrée à l’eurythmie où le jeu consiste à deviner (ou se préparer) pour tous les événements de l’année à venir, on peut y voir beaucoup de dessins comme notamment ceux du président chinois en Pinocchio (le menteur), un QR code sur un téléphone, un ARN incomplet ou encore une cigogne portant un bébé avec un code barre.

Mais les plus intéressants de tous ces dessins sont les figures représentant les 4 cavaliers de l’apocalypse, le panda fâché regardant Donald Trump et le pangolin.

Alors pour en revenir à nos probabilités et aux événements improbables et incertains, c’est-à-dire aux cygnes noirs, pourquoi diable les Rothschild, qui sont les propriétaires de ce magazine et les initiateurs de ce jeu annonciateurs pour initiés, ont-ils choisi le pangolin pour figurer sur cette première de couverture alors qu’il existe près de 8 millions d’espèces animales dans le monde ?

J’en avais déjà parlé dans un article paru en février 2019 intitulé « Vers davantage de contrôle et moins de liberté » mais je n’avais toutefois pas précisé que l’événement dont il était question et qui allait survenir en 2019, allait être une pandémie.

Il est vrai aussi que le fait de voir ce panda fâché dévisager Donald Trump et qui reste inflexible et déterminé peut nous laisser penser que l’apparition du SARS-COV2 dans le monde relève d’un début de guerre bactériologique entre la Chine et les États-Unis.

D’autant plus qu’il y a environ un peu plus d’un 1 an, le 5 août 2019, nous apprenions par l’intermédiaire du New York Times qui rapportait dans un de ses articles, que l’armée de terre américaine venait juste d’ordonner la fermeture du laboratoire militaire de Fort Detrick dans le Maryland. Laboratoire militaire de classe Pathogène 4 (P4) donc de très haute sécurité, rappelons-le, et dans lequel ne sont effectuées que des recherches au contact de virus exceptionnellement mortels à des fins de production d’armes biologiques et bactériologiques.

Il est important par ailleurs de noter que le laboratoire de Fort Detrick avait déjà été au cœur de plusieurs scandales aux États-Unis dont celui qui a donné lieu à l’affaire « Drop Kick », opération militaire durant laquelle l’armée américaine a délibérément relâché dans des zones civiles des centaines de milliers de moustiques porteurs de la malaria à des fins de tests.

Il s’agit juste d’une parenthèse importante pour bien faire comprendre aux lecteurs que quand une organisation militaire ou scientifique veut relâcher un virus dans la nature à des fins d’exercice ou de test, il ne s’agit pas de complotisme. Cela existe et l’opération « Drop Kick » n’a pas été une erreur et un cas isolé. (Voilà d’autres faits avérés. ndlr).

Si à cela on ajoute d’autres événements tels que l’assassinat étrange du chercheur sino-américain Bing Liu, la fuite rocambolesque de la chercheuse chinoise Juan Tang pour se réfugier dans l’ambassade chinoise de San Francisco et dans le même temps la fuite « à la Spy Game » de la chercheuse et spécialiste mondiale des coronavirus Li-Meng Yan vers les États-Unis, il y a vraiment de quoi être dérouté.

Cependant, après quelques mois de réflexion et un peu de recul, ce que nous trouvons sur le site du Forum Économique Mondial nous démontre bien que la première hypothèse est la bonne, la seconde est un leurre.

À savoir que nous sommes bien dans le cas où la dissémination délibérée d’un virus respiratoire mortel a pour objectif d’amener l’humanité à changer de paradigme.

Si vous vous rendez sur le site du Forum Économique Mondial et que vous vous allez sur l’onglet « platforms » et que vous cliquez ensuite sur « covid action platform » vous y lirez déjà des informations extrêmement intéressantes.

Déroulez ensuite votre curseur et cliquez après sur le graphique en forme de coronavirus tel que celui-ci-dessous. C’est le même. Il va s’afficher et devenir interactif.

Cliquez ensuite sur « Avoiding COVID-19 Infection and Spread ». C’est stupéfiant.

Vous y verrez clairement que si vous voulez sortir de cette pandémie et en éviter d’autres, la seule piste qui vous est proposée est celle du gouvernement mondial, de la transhumance [du transhumanisme] et la voie du vaccin.

Alors si nous savons déjà beaucoup de choses sur le gouvernement mondial, l’intelligence artificielle et l’homme augmenté, ce que nous savons moins en revanche et dont nous avons moins connaissance, ce sont toutes ces choses satellites au vaccin et c’est là, où les choses deviennent très intéressantes.

Dans le brevet qu’a déposé Microsoft le 26 mars 2020, il est écrit :

L’activité du corps humain associée à une tâche fournie à un utilisateur peut être utilisée dans un processus de minage d’un système de cryptomonnaie. Un serveur peut fournir une tâche à un dispositif d’un utilisateur qui est couplé de manière à communiquer avec le serveur. Un capteur couplé de manière à communiquer avec un dispositif de l’utilisateur ou compris dans ce dernier peut détecter l’activité corporelle de l’utilisateur. Des données d’activité corporelle peuvent être générées sur la base de l’activité corporelle détectée de l’utilisateur. Le système de cryptomonnaie de la présente invention couplé de manière à communiquer avec le dispositif de l’utilisateur peut vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, et attribuer une cryptomonnaie à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées.

Alors quelques questions se posent et elles sont les suivantes :

  • Comment va-t-on équiper tous les êtres humains de censeurs qui pourront à la fois détecter le mouvement des bras et des jambes, la position assise ou couchée, l’activité physique de l’activité cérébrale ?
  • Quel est le rapport entre les cryptomonnaies, la 5G et les données d’activité corporelle ?
  • Est-ce que le futur vaccin contenant cet ARN génétiquement modifié et dont l’autorisation de mise sur le marché a été voté ce 10 juillet 2020 par le parlement européen n’a pas vocation à modifier notre ADN et le rendre facilement identifiable par un réseau d’intelligence artificielle ?

Même s’il est difficile de répondre à ces questions dans l’immédiat, il est très important de bien comprendre que l’ère dans laquelle nous entrons est inéluctablement celle de l’intelligence artificielle. Dans cette nouvelle ère, ce qui est également très probable est le fait que beaucoup d’êtres humains n’y trouveront sans doute plus leur place et deviendront obsolètes. (Un autre assertions très plausible en effet. ndlr).

Ils seront progressivement éliminés. (Ca c’est moins certain –  c’est le problème des complotistes – ils déifient leurs bourreaux et pensent que les péquenots victimes du système ne peuvent pas résister ni se révolter.  Erreur – Leurs crimes nous feront réagir à coup sur. ndlr [NdNM : la réalité pourrait, encore une fois, se situer plutôt entre ces deux affirmations.]).

De la même façon qu’aujourd’hui les chiens robots sont venus progressivement remplacer les soldats au devoir, à la surveillance frontalière ou en zone de guerre, il est évident que le Capital de demain ne pourra pas garder et payer les gens à la maison à ne rien faire car absolument tout sera remplacé par l’intelligence artificielle. Y compris la police et l’armée et ce n’est absolument pas une fiction. (Oui, beaucoup de fiction à mon avis. ndlr).

Quant aux autres, ceux qui resteront, les augmentés, ils seront tous inéluctablement tous bio-connectés à une intelligence artificielle qui les gérera ou les éliminera s’il y a lieu de le faire. Nous le répétons, ce n’est pas de la science fiction et nous ne sommes pas dans un film.

Tout ceci est la réalité mais il est encore très difficile de la saisir dans le temps présent alors que la compréhension de l’ensemble du projet s’inscrit, elle, dans le temps long [long terme].

Cette « pandémie » qui a été mise au point par tous ces gens machiavéliques qui décident de l’avenir des peuples et dirigent le monde, n’a rien d’un jeu pour enfant.

Comme l’explique l’OMS à travers ses publications et comme le publie également le Forum Économique Mondial sur son site, nous sommes en droit de nous demander quelle sera alors l’issue de cette partie finale qui se jouera entre ceux qui veulent nous contrôler et nous posséder d’une part et ceux qui ne veulent pas de ce projet d’autre part ? (Le prolétariat ne veut pas [et] ne peut pas tolérer ces projets et il sera acculé – obligé – de réagir pour ne pas périr. ndlr).

Pour répondre à ces nombreuses questions qui pointent du doigt les incompétences et les erreurs des gouvernements dans la gestion de cette crise et cet entretien de la terreur par les effets statistiques via la propagande médiatique, force est de constater qu’il ne s’agit pas d’erreur mais bien de stratégie.

Le 18 octobre 2019, au Johns Hopkins Center for Health Security à New York, il s’est sans doute tenu, concernant l’avenir du monde, la réunion la plus importante de toute l’année 2019.

Il s’agit de l’Event 201.

Cette réunion, organisée en partenariat entre le centre John Hopkins, la fondation Bill et Melinda Gates et le Forum Économique Mondial, avait pour objectif de préparer l’exercice dont parle l’OMS dans son Global Preparedness Monitoring Board de 2019. Elle s’est tenue en public avec des invités triés sur le volet et sous forme d’une pièce de théâtre où chacun avait un rôle bien précis. La simulation consistait à se préparer à la prochaine pandémie mondiale qui, selon les chiffres avancés lors de cette réunion, allait faire plus de 65 millions de morts sans compter les dégâts incommensurables qu’une telle catastrophe allait provoquer sur l’économie globale : soit une chute du PIB mondial de 11 points.

Ce qui est intéressant à savoir c’est que tous les gouvernements et la plupart des grands médias de la planète étaient au courant de cette réunion. Seulement personne n’en a parlé. La consigne était de ne pas en parler. Pourtant cet exercice n’était pas qu’une simulation, c’était une véritable préparation à la pandémie qui allait venir quelques semaines plus tard mais si vous répétez cela, vous serez désigné comme complotiste et vous serez discrédité à vie.

Si vous regardez bien le parcours professionnel des personnages politiques en fonction, vous verrez que la plupart des Ministres de la santé viennent presque tous du privé et ont tous des liens plus ou moins étroits avec les plus grandes entreprises pharmaceutiques de la planète (une autre vérité avérée. ndlr).

Et alors diront les libéraux dont je fais partie ? Est-ce interdit ? Bien sûr que non. Oui c’est légal et ce n’est pas mal en soi.

Mais comment ces gens, qui sont censés travailler pour le bien-être et l’intérêt des peuples et des nations, peuvent agir en même temps dans l’intérêt des entreprises pharmaceutiques, dont le seul objectif et unique est de rendre malade les peuples et les nations pour ensuite leur revendre des traitements sous licences afin de faire un maximum de profits ?

N’y a-t-il pas là un conflit d’intérêt ? Bien évidemment que oui.

Rappelez-vous, car nous l’avons vu plus haut, qu’en cas de crise sanitaire mondiale, comme c’est le cas avec la crise du COVID-19, tous les états membres doivent impérativement accepter de suivre les consignes du Conseil Mondial lequel est dirigé actuellement par Madame Gro Harlem Brundtland.

Une charmante dame très connue pour avoir échappé à la mort lors de la tuerie d’Utoya en Norvège et dont le père, Gudmund Harlem, était redevable à la fondation Rockfeller qui a bien voulu financer ses études de médecine.

La création et la présentation du Conseil Mondial a été officiellement annoncée par communiqué de presse par l’OMS le 24 mai 2018. Son rôle est, en cas de pandémie, de réunir tous les dirigeants du monde et de leur donner les consignes à suivre pour endiguer la pandémie en cours sur leur territoire. Sa création est le résultat d’un travail conjoint entre l’OMS et le Groupe de la Banque Mondiale.

Petit flashback intéressant concernant la Banque Mondiale.

Le 28 juin 2017, la Banque Mondiale, qui est une Banque censée aider les pays les plus pauvres de la planète, a eu l’incroyable idée d’émettre sur le marché des obligations des « Pandemic Bonds ». C’est-à-dire des bons obligataires à un horizon de 3 ans basés sur un risque de pandémie.
Une idée folle n’est-ce pas ? Pas tant que ça à vrai dire surtout si vous êtes une banque, un fond de pension ou un fond d’investissement et que vous êtes au courant, — et en droit financier cela s’appelle le délit d’initié —, qu’il va y avoir une pandémie.

A votre avis, combien de banques accepteraient de se lancer, — de façon hasardeuse —, dans l’émission de telles obligations sans avoir la certitude de ramasser le jackpot avant la fin du contrat ? Aucune.

Mais comment voulez-vous prévoir une pandémie ? C’est tout simplement impossible.

Alors en quoi consistent ces pandemics bonds ? C’est très simple.

La Banque Mondiale vend pour X millions de dollars de bons à des fonds, des sociétés ou des états en misant sur le fait qu’il y aura une pandémie avant le 15 juillet 2020. Ceux-ci fonctionnent comme des contrats d’assurance avec des rendements allant jusqu’à 12%. Si une pandémie est déclarée avant le 27 juin 2020, alors les acheteurs de ces contrats perdent leur mise et une partie de l’argent collecté est reversé aux pays les plus pauvres de la planète (75 états). S’il n’y a pas de pandémie, les investisseurs récupèrent leur mise de départ et les intérêts qui en découlent.

Aujourd’hui, toutes les structures qui ont investi dans les pandemics bonds disent qu’il y a anguille sous roche et ont perdu leur mise. Ce qui est intéressant également à noter c’est que les pays les plus pauvres de la planète n’ont toujours pas touché leurs aides. Ces contrats, en effet, qui prenaient en compte le virus concerné, le début de la pandémie, son évolution ou encore le nombre de morts, etc, étaient en réalité bien plus complexes qu’ils n’en avaient l’air.

Pour Arturo Bris, professeur de finance, il n’y a aucun doute :

« Les gens qui sont à l’origine de la création et de l’émission des pandemic bonds étaient au courant du fait qu’il allait y avoir une pandémie de coronavirus avant le 15 juillet 2020 ».

Ce sont de graves accusations mais sont-elles infondées et farfelues ? Pas si sûr.

A ce stade, il est maintenant très difficile de défendre l’idée que le SARS-COV2, qui provoque cette pathologie respiratoire dénommée la COVID-19, est un virus venu de la nature et que personne n’était au courant comme il est encore plus difficile de croire que tout le monde a été surpris et pris de court et que tous les gouvernements de la planète ont été des amateurs.

Peut-être que la Chine a menti, comme un Pinocchio sur une page de couverture, et peut-être même que l’état profond chinois a été complice dans la dissémination délibérée de ce virus et dans le lancement théâtral de cette pièce tragique et funeste. Nous ne le saurons peut-être jamais.

Mais ce qui est certain et que nous commençons à comprendre, c’est que dans cette ère où l’intelligence artificielle est censée remplacer l’homme, nous irons de surprise en surprise.

Le vaccin final et le projet « Trust Stamp » de Bill Gates

Le souhait de Bill Gates et des eugénistes, et qui est de vouloir coûte que coûte contrôler et vacciner toute la planète sous couvert d’avancées humanitaires et philanthropiques, ne date pas d’hier.

Comme le montre la photo ci-dessous, on peut y voir le père du créateur de Microsoft, en pose très confiante avec David Rockfeller et son petit fils. Il est au milieu et c’est très révélateur.

Le projet conjoint « Trust Stamp » de la fondation Bill et Melinda Gates, de la fondation Rockfeller et de Mastercard consiste à vacciner tous les êtres humains avec des alibis infantiles, comme par exemple la lutte contre le blanchiment ou la lutte contre le trafic d’être humains, comme on peut le lire sur l’onglet « humanitaire » du site.

La réalité est tout autre et d’ailleurs, les premières expériences sont déjà en cours en Afrique de l’Ouest. Intéressant de voir que c’est toujours en Afrique, en Inde ou dans les régions les plus pauvres de la planète que Bill Gates et ses amis philanthropes essaient toujours leurs dernières trouvailles (une autre vérité avérée. ndlr).

L’organisation « ID2020 », qui est également le nom d’un autre projet conjoint de vaccination planétaire piloté par Bill Gates et dont les principaux partenaires sont là encore les fondations Gates et Rockfeller, s’engagent à fournir une identité numérique aux milliards de sans papiers qui migrent à travers le monde.

S’agissant du vaccin, qui est déjà en train d’être massivement inoculé en Afrique et au Bangladesh et qui contient non seulement l’ARN capable de modifier notre génome en temps réel mais aussi les nanoparticules censées interagir avec les réseaux d’intelligence artificielle auquel tous les vaccinés seront connectés, il est impossible dans l’immédiat de prédire quels seront les effets premiers et les effets secondaires.

Du point de vue juridique, les citoyens vaccinés n’auront aucun recours possible pour se défendre car, comme vous le savez sans doute, aucune des sociétés qui développent et produisent des vaccins n’est passible de poursuite devant un tribunal de par le monde ni devant une quelconque juridiction. Dans ce domaine, les entreprises pharmaceutiques bénéficient d’une immunité judiciaire sans limite. (Voilà une autre vérité avérée et extrêmement dangereuse. ndlr).

Du point de vue technique et salutaire, dans le cas où tout le monde serait vacciné et répertorié selon le projet ID2020 étendu et où nous devrions évoluer dans un système verrouillé tombé aux mains de radicaux fous et totalitaires, il serait impossible de se défendre et de se retourner contre ceux qui n’auraient qu’un clic à effectuer pour nous ôter la vie au cas où il nous viendrait l’idée de vous révolter ou de vouloir contester un ordre.

La COVID-19 est bien la crise majeure dont parlait David Rockefeller il y a quelques années.

Les eugénistes-malthusiens-transhumanistes ont actuellement le pouvoir et il va être très difficile de leur ôter. L’argent est bien souvent le nerf de la guerre et ils en impriment à profusion. Ce sont eux qui ont le doigt sur l’imprimante et elle tourne à plein régime. (Non, c’est le Grand capital international qui possède tout le pouvoir — relire Marx ci-haut — les eugénistes reflètent les idées d’une faction des intellectuels au service de ces ploutocrates… comme d’autres idéologues qui décrivent le monde mais ne le dirigent pas. ndlr [NdNM : Bill Gates et les Rockefeller font partie du Grand capital international et en sont assez probablement au sommet avec les Rothschild et quelques autres familles]).

Dans un récent article publié sur le site de Futurama, qui présente la start-up « Neuralink » et ses travaux, les auteurs expliquent très bien la velléité du transhumanisme qui est de connecter l’homme à la machine, c’est-à-dire l’Humanité à l’intelligence artificielle, via un « neural lace », c’est-à-dire un implant greffé au cerveau.

Alors certes, les travaux de cette société appartenant au célèbre milliardaire Elon Musk en sont encore à implanter des puces sur les cerveaux des cochons mais les premiers résultats sont déjà là et ils sont prometteurs.

Derrière l’argument du progrès et de l’aide que va apporter ce nouveau système d’assistance neurologique aux paralysés, aux sourds et aux malentendants, aux aveugles, aux malades d’Alzheimer ou de Parkinson, il existe une autre réalité dans les coulisses du transhumanisme et celle-ci n’est jamais mise en avant. Elle réside dans la prise de pouvoir qui pourrait donner, à une seule personne, le contrôle de toutes ces intelligences artificielles et par là même le contrôle total sur une humanité connectée.

Car il n’y a aucun doute sur le fait qu’après avoir greffé les cochons ne vienne le moment de greffer les hommes. (C’est tout à fait plausible. ndlr).

Qu’en sera-t-il si vous ne contrôlez plus vos pensées, vos faits et vos gestes ? Qu’en sera-t-il si l’intelligence à laquelle vous êtes connecté subit un bug ?
Que pourrez-vous faire si vous n’avez plus le contrôle de votre vie, de votre corps, le contrôle sur vos enfants ? Que pourrez-vous faire si quelqu’un venait à pirater l’intelligence à laquelle vous êtes connecté et à en prendre le contrôle ?

Il n’est pas évident de répondre à toutes ces questions.

Pour vous donner un exemple de dérive, sachez qu’en ce moment même, si jamais vous sortez sans masque ou que vous refusez d’en porter un dans les rues de la région du Québec, et bien vous risquez de vous retrouver dans des camps pour détenus ayant peut-être la COVID pour une durée de 14 jours. Vous en sortez, vous rentrez chez vous et là, la police vous contrôle à nouveau. Vous repartez en camp pour détenus COVID et ainsi de suite tant que durera la situation d’urgence sanitaire. C’est en tout cas ce qu’expliquait le docteur Jacques Girard lors d’une intervention publique le 2 septembre dernier sans toutefois répondre à la question d’une journaliste qui lui demandait où étaient enfermés les dissidents à cette crise.

Vous l’avez compris, l’état de crise sanitaire dans lequel nous sommes plongés depuis déjà plus de 6 mois, autorise les autorités à arrêter quelqu’un sur une simple suspicion et à le détenir 14 jours.

À partir de là, personne n’est autorisé à savoir où l’interpellé est détenu ni à avoir la garantie qu’il ne mourra pas potentiellement de la COVID pour être ensuite incinéré comme le veut le protocole sanitaire.

Ce qui est plus facile également de comprendre en revanche, c’est que ceux qui pensent, décident et dirigent ce monde ont déjà commencé à jouer avec le feu et ils ne sont plus en mesure de le contrôler. Un peu comme si un joueur dans un casino n’arrivait plus à se contrôler et à s’arrêter.

L’OMS, dans son GPMB de 2019, parle bien de « deux exercices » de formation et de simulation à l’échelle du système, dont un couvrant la dissémination délibérée d’un agent pathogène respiratoire mortel.

Le premier, nous le connaissons. Il a consisté en la dissémination délibérée du SARS-COV2, à alerter les populations sur le danger mortel de contracter le virus, arrêter l’économie, confiner les populations et leur rendre une semi-liberté sous conditions. C’est-à-dire qu’elles portent le masque et qu’elles acceptent un ou des éventuels reconfinements jusqu’à ce que le Conseil Mondial ordonne la fin officielle de la pandémie ou fournisse une fausse solution : le vaccin.

Le second consistera probablement à vacciner toute la population mondiale et à lui inoculer tout ce dont nous avons parlé plus haut avec l’alibi de vouloir tous nous sauver de la COVID-19, cette maladie qu’ils ont en réalité eux-mêmes propagée. Maladie qui, au passage, est extrêmement dangereuse pour les familles qui veulent se promener sur la plage, mais qui est sans aucun danger pour les manifestations Black Lives Matter que les autorités du monde entier ont autorisées. (Une autre vérité avérée. ndlr).

Voilà plus de 40 ans maintenant que les chercheurs de tous les pays essaient de développer un vaccin contre le virus qui provoque chez l’homme le Syndrome d’Immunodéficience Acquise (SIDA).

Y sont-ils arrivés malgré les budgets pharaoniques qui leur ont été attribués ? Non.

Et vous savez pourquoi ? Parce qu’il est impossible de se prémunir contre des virus qui s’adaptent et évoluent en passant d’un organisme vivant à un autre, d’un homme à un autre.

[NdNM : la théorie virale n’est qu’une théorie non pleinement démontrée. La théorie des exosomes semble expliquer mieux et plus complètement les phénomènes « épidémiques ». Voir : La théorie des exosomes contre celle des virus, Un article du Dr Stefan Lanka 2020 réfute l’idée fausse du virus et 5G, virus et covid-19]

Les coronavirus sont une famille de rétrovirus à ARN très répandus et chaque année, dans tous les pays, les instituts d’infectiologie en dénombrent à chaque fois 4 ou 5 nouveaux plus ou moins coriaces. Tantôt ils sont bénins, tantôt ils peuvent provoquer des complications respiratoires sévères.

En France et dans le reste de l’Europe, ils sont très nombreux à circuler dans les cours d’école, dans les transports en commun ou dans tous les lieux publics.

Dès que nous approchons des moments de fortes amplitudes thermiques, dans les saisons où nous passons du chaud au froid ou du froid au chaud très rapidement, tous ces virus, qui sont dit saisonniers, se manifestent et s’installent. Ils nous rendent malade et puis disparaissent.

Un article publié sur le site Sciences et Avenir et dont le sujet est dans le titre : « et si on ne trouvait jamais de vaccin ? » explique plutôt bien et gentiment les dessous de la recherche vaccinale sur les virus à ARN.

A-t-on trouvé un vaccin contre SARS-COV1 ? Non. Il n’en existe pas et on en trouvera jamais, alors par quel miracle trouverons nous un vaccin contre le SARS-COV2 ?

C’est une foutaise et c’est la même foutaise que celle du trou dans la couche d’ozone. Rappelez-vous tout l’argent qu’ont prélevé les gouvernements via toutes sortes de taxes pour sauver le trou dans la couche d’ozone. Puis on n’en a plus parlé du jour au lendemain. (Une autre vérité avérée. ndlr).

Mais les humbles veillent et vous posent la question : où est passé le trou dans la couche d’ozone ?

Les véritables objectifs des dirigeants de ce monde ne sont pas de sauver l’humanité mais de lui donner le coup de grâce. Ce qu’ils veulent c’est lui imposer un contrôle total et totalitaire et réduire le nombre d’individus à un seuil gérable du point de vue démographique et politique, et de faire en sorte que sa mise en servitude soit définitive.

Il y a quelques jours à peine, le professeur Raoult de l’IHU de Marseille, dont nous ne sommes ni les contradicteurs ni les admirateurs, disait qu’il y avait en circulation sur le sol français, non pas une souche de coronavirus SARS-COV2 mais 7 différentes. Des souches mutantes. C’est-à-dire des souches ayant changé au fur et à mesure qu’elles passaient d’un hôte à un autre.

Ce qui est surtout intéressant de savoir concernant la souche originelle du SARS-COV2, c’est qu’il n’est absolument pas un virus provenant de la nature mais qu’il est issu d’un croisement, comme l’affirme la professeur Li-Meng Yang, une spécialiste mondiale des coronavirus. Elle est aujourd’hui réfugiée au États-Unis et protégée par le FBI.

Dans une interview accordée à la chaine NewsMax il y a environ 1 mois, elle expliquait que ce virus, sur lequel elle travaillait en particulier lorsqu’elle était en fonction au laboratoire P4 de Wuhan en Chine, n’a rien de naturel et qu’il est le croisement de deux coronavirus ; celui du pangolin et celui de la chauve-souris.

[NdNM : dans la théorie des exosomes, les prétendus « virus » seraient en fait des « exosomes » produits par nos propres cellules ou par celles des animaux, lorsqu’elles sont agressées d’une manière ou d’une autre — par déficience en nutriments, par des toxines ou des poisons divers (pesticides, additifs alimentaires, produits chimiques ménagers, polluants atmosphériques, etc.), par le froid, le manque de soleil, la peur et le stress ou même par des ondes électromagnétiques pulsées telles que celles du Wi-Fi, de la 4G et de la 5G. Les exosomes produits par nos cellules sont éjectés de notre corps en particulier par la sudation, favorisée par la fièvre en cas de besoin. S’ils se retrouvent en contact avec d’autres organismes, ils sont perçus comme des éléments étrangers et éjectés pareillement sans faire spécialement de dommages, mais surtout sans s’y multiplier, car ils ne sont que des conséquences des agressions subies par les cellules, pas les véritables causes. Les nombreuses prétendues « mutations » des virus ne sont que l’expression de la grande variété du matériel génétique humain et de l’adaptation partielle du corps à ces agressions. On peut ainsi déduire de cette théorie scientifique révolutionnaire que manipuler des virus en laboratoire P4, pour en faire de nouvelles sortes de virus supposément plus mortels, n’aura jamais les effets escomptés et ne produira jamais d’hécatombe. Il est pratiquement démontré que le SRAS-COV2 n’a pas produit de surmortalité par rapport aux années précédentes, et pour cause si cette théorie est avérée. À l’inverse, la peur, le stress, le port du masque, le confinement, les vaccins, le Wi-Fi, la 5G… agressent nos cellules et produisent des effets qui seront facilement perçus comme épidémiques, puisqu’ils sont produits en masse, grâce notamment aux propagandes de peur des médias mainstream, aux campagnes vaccinales contre la grippe et autres maladies et à l’expansion des réseaux de communication sans fil.]

Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour avoir découvert le virus du SIDA, a été quant à lui le premier francophone à dénoncer le fait incroyable et étrange que dans le génome du SARS-COV2, on y retrouvait des séquences génétiques du virus du SIDA.

Dans une interview accordée à la chaîne Thana TV, il explique cette manipulation, ces insertions et les dérives qui guettent l’humanité tout en s’inquiétant du fait que nous « vivons dans un monde de fous » pour reprendre ses termes.
(Voilà une autre vérité avérée. Je ne dirais pas un monde de fous – je dirais un monde capitaliste décadent rendu au bout de son destin et que le grand capital ne sait pas mieux faire que de tenter de le faire perdurer. Il faut l’abolir. ndlr [NdNM : le « grand capital » se partage facilement la vedette avec le communisme en ce qui concerne les conséquences négatives sur la vie humaine et planétaire. Plusieurs dizaines de millions de personnes ont été victimes de génocides sous des régimes communistes. Mao Zedong, Joseph Staline et Pol Pot sont parmi les principaux assassins.])

Alors qu’allons-nous dire à nos enfants lorsqu’ils ils nous demanderont pourquoi nous n’avons rien fait lorsqu’il était encore temps ?

À ce stade, il n’y a plus aucun doute que les mesures contradictoires et paradoxales prises par les autorités sanitaires durant la gestion de cette crise n’ont pas d’autres objectifs que de créer de la dissonance cognitive chez les individus afin de briser leur rationalité.

Cette dissonance nous empêche ainsi de réfléchir et d’en arriver à la conclusion que nous vivons une véritable manipulation. Comment se fait-il qu’aucun grand média mainstream n’apporte de contradiction ou ne remettent en question toutes les mesures sanitaires gouvernementales qui jusqu’ici n’ont été que des échecs ?

N’y a-t-il pas là une communication de programmation et de conditionnement ?

Joseph Goebbels disait : « un mensonge répété à quelqu’un restait toujours un mensonge mais un mensonge répété 1000 fois et partout devenait une vérité ». C’est terrible à dire mais malheureusement c’est exactement ce qui en train de se passer et c’est entre autre pour cette raison que Luc Montagnier dit que nous vivons dans un monde de fous.

Plus personne n’ose contester le port du masque alors que des centaines d’études à travers le monde ont démontré que, non seulement il était inefficace mais qu’il était également dangereux. On ne compte plus le nombre de personne ayant eu des troubles ou des accidents à cause du port prolongé du masque. Et la semaine passée, une fille de 13 ans est décédée en Allemagne après s’être évanouie dans le bus à son retour de l’école. Une autopsie est en cours.

Certains le portent par conviction, et là on ne peut rien faire pour eux, car une fois que l’on adhère au dogme politico-médiatique il est très difficile d’en sortir, sinon c’est le monde qui s’écroule et là, très peu de gens sont prêts pour ça. C’est-à-dire sortir de la Matrice et suivre le lapin blanc.

D’autres le portent par obligation, par peur du qu’en dira-t-on, par peur d’enfreindre la loi ou par peur de la verbalisation même s’ils sont convaincus de son inutilité. Et là c’est pire car c’est la voie toute tracée vers un totalitarisme nouveau, une dictature parfaite.

Aldous Huxley écrivait dans Le meilleur des mondes : 

« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude ».

Nous y sommes non ?  (NON nous n’y sommes pas – dans l’énoncé précédent il est stipulé que les esclaves consomment et se divertissent – mais de fait, le confinement appauvrit tout le monde – tuent les pauvres et paupérises les petits-bourgeois. Le grand capital creuse sa tombe parmi les prolétaires enragés. Voilà ce qui nous oppose aux conspirationnistes qui croient que la game is over! ndlr [NdNM : capitalisme et communisme sont les deux idéologies majeures — et systèmes — sur lesquelles s’appuient les élites mondiales pour construire leur Nouvel Ordre Mondial qui en fait la synthèse. S’imaginer que l’un vaut mieux que l’autre est probablement illusoire.]).

Les gouvernements ne  font pas d’erreurs lorsqu’ils vous disent, au plus fort de la contagion, que les masques sont inutiles. Pas plus qu’ils n’en font lors des lendemains tranquilles, au plus fort de l’été lorsque les hôpitaux sont vides, lorsqu’ils vous disent le contraire. Qu’il faut porter le masque pour vous protéger et protéger les autres.

Ce n’est pas une erreur lorsqu’ils vous disent que vous devez porter le masque au travail entre collègues mais pas au restaurant avec les mêmes collègues.

En réalité, les gouvernements créent chez vous de la dissonance cognitive, c’est-à-dire une mise en situation dans laquelle tous vos jugements entre en contradiction les uns avec les autres et vous amènent à des situations de blocages et d’égarement. Vous êtes ainsi beaucoup plus vulnérable et beaucoup plus perméable à des consignes que vous n’auriez sûrement pas acceptées si votre raison fonctionnait normalement.

Ils nous rendent malade de stress et d’anxiété

Le fait de porter un masque nous entretient dans un climat de terreur qui repose sur une menace que nous ne voyons ni ne percevons. Ce qui amplifie nos angoisses et notre stress et impacte directement notre système immunitaire qui s’affaiblit à force d’anxiété. Du point de vue psychologique, nous savons que la peur est très mauvaise conseillère. Lorsque nous avons peur, nous sommes beaucoup plus enclins à accepter toutes sortes de mesures liberticides et contraignantes. Les ingénieurs sociaux le savent et la journaliste canadienne Naomie Klein a écrit un excellent ouvrage sur le sujet, « La stratégie du choc ».

Au-delà du fait qu’il s’agit d’un livre très critique sur les dérives de l’ultralibéralisme, l’ouvrage met surtout en lumière le fait que les gouvernements profitent de plus en plus fréquemment de certains événements majeurs, telles que les attaques terroristes (cas du 11 septembre 2001) ou les insurrections populaires (cas des gilets jaunes en France), https://les7duquebec.net/archives/253109  pour renforcer leur arsenal juridique (perquisitions sans commission rogatoire, restriction des libertés, assignation à résidence, fichage des individus, renforcement des contrôles, etc.) visant à restreindre les libertés individuelles de chacun sans toutefois apporter une réelle sécurité aux populations.

Est-ce que les états d’urgence qui ont été instaurés dans plusieurs États du monde ont été ensuite retirés ? Non et ils sont toujours en vigueur.

Est-ce que l’état d’urgence qui perdure en France depuis le massacre de l’équipe de Charlie Hebdo en 2015 a t-il empêché l’attentat de Nice ? Non. Absolument pas. Une des grandes entourloupes du gouvernement Valls a été de faire croire aux français qu’il allait lutter contre les injustices sociales et les idéologies radicales en installant partout des caméras et des portiques de sécurité.

L’état d’urgence, en réalité, n’a fait que renforcer les pouvoirs des forces de l’ordre établi et des gouvernements sous prétexte de lutter contre le terrorisme et les français l’ont accepté. La peur de mourir, égorgé par Mohamed le gérant de la petite épicerie du bas de l’immeuble ou par Youcef à coups de balai entre deux nettoyages de voirie était trop forte et allait bien au-delà de la raison.

Notre réalité dans ce monde ne se base et ne se construit qu’à partir de ce que nous renvoient nos sens et lorsqu’ils sont biaisés ou ne sont plus tout à fait fonctionnels, c’est tous les repères qui s’effondrent. Nous nous retrouvons là dans une position d’extrême vulnérabilité voire même de perdition. Comme des baleines dépourvues de leur système d’écholocation.

Nous perdons ainsi confiance en nous et dans les autres, tous nos repères et nos valeurs s’estompent et nous nous en remettons volontiers au bon vouloir de l’autorité.

C’est en quelque sorte un peu ce qui se passe lorsque nous tombons malades et que nous nous rendons chez le médecin. Pour guérir et recouvrer notre santé, nous ingurgitons tout ce qu’il nous donne et bien souvent sans lire attentivement la notice.

Nous nous retrouvons comme des enfants dans les mains de nos parents.

Les gouvernements, qui ont malheureusement bien compris cette mécanique anthropologique et ces leviers psychosociaux depuis très longtemps, concèdent des budgets considérables à l’ingénierie sociale. L’art de manipuler les masses.

Nous avons parlé un peu plus haut du laboratoire militaire P4 de Fort Detrik dans le Maryland, n’est-ce pas. Saviez-vous que ce laboratoire était également très connu pour avoir abrité durant plus d’un demi-siècle le plus grand centre de recherche mondial sur le contrôle mental ?

Il est vrai que c’est effrayant, mais ce n’est que la réalité. Si les structures supra-étatiques telles que l’OMS et le Conseil Mondial n’ont jamais eu autant de pouvoir, comme nous l’avons vu durant cette crise, le drame réside surtout dans le fait que ces organes ne sont absolument pas indépendants en toutes matières car elles dépendent elles aussi d’autres structures pour les financer.

Qu’il s’agisse de Madame Brundtland ou du controversé Monsieur Adhenom Ghebreyesus, tout nous laisse supposer aujourd’hui que ces acteurs internes ne sont que des femmes et des hommes de paille.

Le véritable chef d’orchestre est la main qui donne, jamais celle qui reçoit et depuis que les États-Unis ont annoncé qu’ils ne financeraient plus l’OMS, c’est la Fondation Bill et Melinda Gates qui est devenue le premier contributeur.

Or sans réel contre-pouvoir, les populations du monde sont à la merci totale de ces supra-structures qui gèrent les crises qu’elles ont elles-mêmes sans doute orchestrées et provoquées.

Tout le monde aujourd’hui comprend bien que quelque chose cloche, que l’on ne nous dit pas la vérité et que les chiffres sont truqués et manipulés et que surtout, plus rien ne sera comme avant.

Oui, il y a un plan de gouvernance mondiale et même un aveugle le verrait. De Georges Bush à Nicolas Sarkozy, toutes les grandes personnalités politiques n’ont eu cesse de le répéter et personne ne le nie. Ce n’est absolument pas du complotisme, « c’est notre projet » pour reprendre les termes exacts d’Emmanuel Macron car effectivement c’est un projet bien réel.

Nous avons tendance à oublier qu’il y a déjà une première ébauche de gouvernement mondial et elle s’appelle l’ONU. Que fait-elle ? Elle ne fait qu’adopter des résolutions qui ne servent à rien hormis brasser du vent.

Est-ce que l’ONU a aidé à ce que la souveraineté des états les plus pauvres de la planète soit respectée ? Non. L’ONU a-t-elle fait quelque chose pour les palestiniens ? Rien.

Le Proche et le Moyen-Orient aujourd’hui sont dans un chaos inédit.

Est-ce que l’ONU a empêché les bombardements de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye ou de la Syrie ? La réponse est non.

Est-ce que les Américains ont apporté la démocratie et les droits de l’homme en Afghanistan depuis qu’ils y ont mis les pieds en 2001 ? Non. Sont-ils toujours là-bas ? Oui. 19 ans dans un pays pour rien.

La seule chose qui ait évolué en Afghanistan c’est la production d’héroïne et elle a explosé, entraînant par principe de cause à effet une hausse vertigineuse de sa consommation aux États-Unis pour atteindre un niveau alarmant.

On ne fait pas de guerre pour sauver les veuves et les orphelins et les milliardaires ne nous veulent pas du bien. Il faut arrêter de se leurrer. Ils ne sont intéressés que par leurs profits et leur salut.

C’est à nous de nous réveiller et d’arrêter de nous faire promener comme des enfants immatures et irresponsables et de concevoir un système pour décider tous ensemble de ce qui est bon pour notre avenir et notre planète.

La première chose à faire est déjà de nous déconnecter de tous ces instruments de conditionnement que sont les médias conventionnels qui ne font que servir la soupe à leurs propriétaires et leurs actionnaires principaux. Nous devons impérativement nous réapproprier les différents canaux d’information de grande écoute et participer à l’éducation des peuples afin qu’ils se réveillent et ne se fassent plus endormir comme des enfants.

La seconde est de veiller à ce que n’arrivent jamais au pouvoir des hommes et des femmes avides et cupides, et de créer un système de protection qui procure une immunité et une sécurité sans faille aux personnes vertueuses qui ont à cœur le bien être de l’humanité et de la nature.

A ce jour, ce sont plus de 655 000 américains qui ont déposé une pétition à la maison blanche pour que le gouvernement américain ouvre une enquête sur les objectifs cachés de la fondation Bill et Melinda Gates et sur le GAVI. Il n’y a aucun doute que nous entendrons parler, dès cet automne, des suites qui seront données à la pétition. Sûrement après les élections du 3 novembre.

Il est extrêmement important de faire la lumière sur les origines et les objectifs cachés de cette pandémie et de traduire en justice tous les différents protagonistes liés de près ou de loin à cet épisode funeste de l’histoire de l’humanité. (Un autre point qui nous différentie des complotistes. Nous ne faisons aucune confiance à l’État et à ses institutions corrompues et à ses ONG stipendiées et nous n’endossons aucune pétition ou appel à la « justice » des riches.  Ainsi, les laboratoires militaires P4 sont ceux-là même qui ont exfiltré et échappé ce SRAS Cov-2. Ces  45 laboratoires de guerre doivent être détruits. Seule la révolution nous permettra d’imposer cette sentence sans appel. ndlr).

Nous devons tout faire pour que cette pandémie nous serve de leçon et surtout qu’elle soit la première et la dernière.

Amar


Note du Saker Francophone

En ces temps troublés où le monde semble prêt à basculer d'un côté ou l'autre de la montagne, Amar vous propose sa vision des événements. Il s'appuie sur un certain nombre de faits en proposant une vision dystopique de l'avenir.

Rien n'est cependant écrit et même si la volonté de certains s'affiche clairement, la partie est en cours. Il est aussi possible de tirer d'autres conclusions et d'imaginer tout un ensemble de scénarios de prospective.