22/12/2020 (2020-12-22)
[Source et auteur : Patrick Bernard]
Selon la sagesse védique du Bhagavat-dharma, la religion éternelle, la naissance n’est pas une création. La naissance est la ré-apparition d’un principe spirituel, vital et immortel, qui se réincarne de vie en vie dans de nouveaux corps physiques. Le culte académique de l’endoctrinement matérialiste nous a conditionnés à « croire » que ce sont les forces de la matière qui influencent les puissances de la conscience, mais cette croyance n’a aucun fondement scientifique. Les nouveaux physiciens observent et enseignent au contraire que les puissances de la conscience ne peuvent plus être ignorées. Que ce soit au niveau microcosmique ou macrocosmique, ce sont ces puissances de conscience qui déterminent les comportements de la matière. Dès que nous nous rappelons pourquoi le retour de la conscience universelle est crucial pour la guérison du monde d’aujourd’hui, un changement se produit dans notre vie intérieure et extérieure. Pour les personnes en cheminement vers l’éveil de la conscience humaine, la célébration de Noël n’est ni une fête sociale ni un rituel religieux ; c’est avant tout une expérience d’éveil, un événement de la vie intérieure, une réappropriation des puissances de la conscience.
Le solstice d’hiver correspond à un moment unique dans le cycle de l’année. Lorsque le soleil passe par le point cardinal situé entre le 21 et le 25 décembre, il se produit dans le ciel de vastes courants énergétiques et les personnes sensibles aux influences cosmiques peuvent ressentir de grandes ouvertures intérieures.
Les textes anciens enseignent que le déclenchement de ces énergies est dirigé par une pensée supérieure, une sorte d’intelligence galactique qui porte le nom d’archange. Même s’ils ne croient pas aux archanges par manque de connaissances ésotériques, les astrophysiciens contemporains ne peuvent s’empêcher d’observer que l’univers ne fonctionne pas comme on le croyait autrefois. Ceux qui étudient le mouvement des étoiles nous assurent que le cosmos se comporte comme une pensée vivante et non comme un mécanisme inerte. Tout se passe comme si l’univers fonctionnait comme un gigantesque organisme conscient.
Durant la période spécifique du solstice d’hiver, cette pensée archangélique prend le nom symbolique de l’archange Galadriel, ou Gabriel. Pour les transcendantalistes, les archanges représentent la personnification d’intelligences cosmiques qui ont pour mission de prendre en charge certains grands phénomènes transformationnels de la nature. Le nom Gabriel signifie « Dieu est ma force ». Pour les musulmans, Gabriel (Jibril en langue islamique) est l’esprit de la vérité qui a dicté le Coran à Mahomet. Pour les juifs, Gabriel-Archange détruit les cités perverties. Pour les chrétiens, Gabriel est l’ange de l’Annonciation.
Les forces qui sont dirigées vers la Terre durant le solstice d’hiver ont la propriété de matérialiser nos intentions et de condenser la matière. On pourrait dire que ces énergies aident à cristalliser notre environnement selon la manière dont nous concevons l’existence. C’est pourquoi il est important de ne pas succomber à l’illusion de la peur car la peur attire encore plus de situations anxiogènes. De nos jours, le monde est dominé par toute une série de fausses informations médiatiques dont le but inavoué est de garder l’être humain dans l’angoisse pour que quelques prétendues élites puissent imposer le contrôle total des populations. Redécouvrir la réalité mystique de Noël pourra susciter en nous beaucoup d’espoir et saura nous affranchir de la peur en libérant une puissante énergie, une énergie de l’ordre de l’amour. Si l’illusion de la peur devient de jour en jour plus sombre et plus autodestructrice, la connaissance de l’amour énergétique saura nous guérir de cette terrible souffrance émotionnelle.
Pour les mystiques, Noël correspond à la renaissance de l’amour sous une de ses formes les plus développées. Cet aspect particulier de l’amour se manifeste comme la naissance du Christ dans la conscience des hommes. Le mot Christ vient de l’ancien grec Christos qui est la traduction de l’araméen messia. Le messie est celui qui reçoit sur son front l’huile consacrée. Cette huile est le symbole de la grâce divine et quelle que soit notre position ou notre condition, nous sommes tous appelés à bénéficier de cette grâce. L’amour christique n’est pas une faiblesse ; c’est une solution pratique, une puissance qui est susceptible de devenir la réponse quotidienne aux difficultés auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés. Lorsque se réveille cette force en nous et que nous décidons de l’appliquer, elle devient le baume qui allège toutes nos souffrances psychiques. Par le phénomène de la résonance quantique, nos douleurs physiques s’en trouvent aussi grandement soulagées.
Noël c’est la naissance du Christ. Nous devons faire la différence entre le Christianisme et le catholicisme. Le Christianisme universel est basé sur l’enseignement thérapeutique et philosophique de Joshua Ben Joseph, (mieux connu sous le nom de Jésus-Christ) et n’a plus grand-chose à voir avec la secte catholique romaine du Vatican. Le catholicisme institutionnalisé est une croyance d’État qui a été fondée par l’empereur Constantin (270-337), un Romain adorateur de Lucifer. Notons que le grand observatoire astronomique du Vatican se nomme Lucifer. Ce nom est formé de « lux » (lumière) et de « ferre » (porter). Lucifer est donc un porteur de lumière, mais cette lumière n’est pas nécessairement Christique, elle est avant tout luciférienne, c’est-à-dire séparée des lois de l’Éternel et est à l’origine des cultes satanistes au sein du Vatican.
L’aspect chronologique ou historique de l’apparition de Jésus sur terre n’est pas ce qu’il y a de plus important. C’est surtout la profondeur et la beauté exceptionnelle du message des Évangiles qui compte le plus. Il se pourrait même qu’il y ait autant de Christs que de vagues sur l’océan. À différentes époques et sur différents continents, des Christs apparaissent de nombreuses fois sur la terre. Ils se manifestent pour rétablir les principes du bonheur éternel. Le Verbe se fait chair. Les Christs sont des serviteurs de la Conscience Suprême, mis en pouvoir par les puissances d’En-Haut afin de remplir des missions spécifiques. Ils s’incarnent selon diverses circonstances, dans des endroits choisis par eux, au sein de sociétés choisies par eux et selon les nécessités des hommes et des siècles. Ils se manifestent également sur d’autres planètes dans notre univers mais aussi dans d’autres systèmes planétaires et d’autres dimensions. Que nous possédions ou non les outils psychologiques nécessaires pour intégrer ces réalités, peu importe. Le plus important est de réaliser que la célébration de Noël est avant tout un épisode privé, invisible, une histoire cachée dans les arcanes de notre être profond. La naissance d’un Christ est un fait qui peut se produire dans chaque être humain. Les grands courants d’énergies qui circulent dans l’espace et le ciel durant le solstice d’hiver nous sont régulièrement envoyés par l’intelligence des êtres de lumière archangélique dans le but de nous aider à faire re-naître les qualités divines du Christ en nous, dans la lumière obscure de notre crèche intérieure.
La première des choses à faire serait sans doute de ne pas rejeter Marie, une expansion de la nature féminine divine. Dans la symbolique de la crèche, Marie représente la douceur de l’âme et la transparence du cœur ; Marie est la personnification de la réceptivité de l’éternel principe féminin. Le principe masculin est représenté par Joseph, le père adoptif de Jésus, qui symbolise l’intellect. Dans sa grande sagesse, Joseph ne se révolte pas lorsque Marie lui apprend qu’elle attend un enfant dont il n’est pas le père. Pour que la naissance du principe christique se fasse, l’intellect doit s’incliner devant le cœur. L’intellect doit comprendre que quelque chose de plus grand que lui le dépasse ; il est appelé à accueillir le fait qu’une énergie nouvelle, inconcevable, est en train de passer à l’action et que cette force a touché de sa grâce l’âme de Marie. Ce qui se passe sur la terre aujourd’hui est une tragédie parce que l’intellect matérialiste cherche par tous les moyens à anéantir la présence de l’âme spirituelle. Toutes les personnes qui font du journalisme d’enquête et investissent du temps dans leurs propres recherches savent que la première fonction des vaccins est de nous couper des énergies de l’univers pour nous rendre dépendants d’un ordre mondial technocratique. C’est une épouvantable réduction de l’individualité humaine. Si Joseph répudie Marie, les qualités de l’enfant christique ne pourront pas réapparaître au cœur de l’humanité et les conditions de vie sur terre deviendront particulièrement hostiles, voire irrespirables.
Répudier la présence de l’âme spirituelle revient à rejeter plus de 50 % de l’être humain. Sans la bonté et sans le côté affectif de l’âme, l’homme devient aussi frigide qu’un robot et commence à se comporter avec la cruauté d’un reptile. C’est précisément ce que les gouvernements actuels tentent de faire en contrôlant les populations par des tyrannies sanitaires antiscientifiques, fictives et purement politiques. La célébration de Noël nous offre la chance de comprendre que Joseph et Marie sont des symboles prophétiques de l’évolution de notre conscience humaine. L’intellect doit se mettre au service de l’amour, sinon l’humanité sera vaincue par les forces du mal.
Le monde moderne souffre de la maladie de l’asymbolie : l’éducation matérialiste ne nous a pas appris à lire les symboles qui témoignent éternellement des grandes vérités universelles. Ces vérités se rencontrent pourtant dans toutes les traditions. Elles nous attendent patiemment au sein de toutes les religions. La lumière du Bouddha doit naître dans l’âme du bouddhiste, sinon toute la science de Gautama devient stérile. La paix d’Allah doit naître dans l’esprit du musulman sinon les surates coraniques ne servent qu’à des fins terroristes. Krishna doit venir danser de joie dans la conscience du Vaïsnava, sinon le message de la Bhagavad-Gita ne pourra pas être réalisé. La sagesse de Yahvé doit être pratiquée dans la vie quotidienne du juif, sinon la Thora n’est qu’un amas de vieux parchemins inutiles. Les religieux n’attirent pas à eux ce qu’ils veulent. Ils attirent à eux ce qu’ils sont. Il n’y a jamais eu de réels conflits entre les religions. Il n’y a jamais de réelles rivalités ou de vrais désaccords entre les personnes ; il y a plutôt un fatras de concepts erronés qui se développent dans le mental des gens. Au lieu de vouloir à tout prix changer les autres, ou d’essayer de convertir qui que ce soit, ou de modifier quoi que ce soit de l’extérieur, il est préférable de faire les transformations en nous-mêmes.
La voie du mystique est une voie d’accueil, un chemin de soumission. L’être éveillé se place « en-dessous de sa mission de vie », c’est-à-dire qu’il se soumet au fait de se mettre dans un état de contemplation et d’adoration. Il accepte les circonstances que lui envoie la conscience de l’espace car il sait que tout ce qui lui arrive n’est que la réaction de ses propres actions passées. Il comprend que ce qui lui arrive de bien comme de mal est nécessaire pour son évolution afin qu’il reçoive le germe de la toute-puissance de l’amour-dévotion. La période de Noël nous invite à nous pencher sur les grandes énigmes de notre incarnation, sur les secrets de notre présence sur terre. C’est un chemin qui peut paraître long car une fois que nous apprenons à décoder le langage des symboles qui nous entourent, nous avons encore à faire descendre cette compréhension dans les dimensions du sentiment. Il nous faudra tôt ou tard ne plus limiter la conception des choses divines à l’intellect. Pour devenir actif, l’accueil du Grand Mystère doit un jour ou l’autre être transféré et ressenti au niveau du anahata-chakra, le vortex du cœur. Et du cœur, cette « science au-delà de toutes les sciences » (selon l’expression de Jean de la Croix) doit ensuite remonter jusqu’à la volonté du libre-arbitre et se manifester directement dans notre vie quotidienne, dans le plan physique et social. L’amour divin apportera ainsi la plénitude de la vie au sein même de la civilisation. Cela vaut la joie de travailler toute une vie, et même durant plusieurs vies, pour engendrer les qualités du germe divin en nous et faire éclore les fleurs de l’âme. Rappelons qu’une religion qui n’est pas scientifique n’est que de l’idolâtrie, alors qu’une science sans philosophie n’est qu’une spéculation vide de sens.
Que nous placions notre foi dans les versets de la Bible, de la Bhagavad-Gita, du Coran, de la Thora ou d’autres révélations écrites, peu importe. L’important est de se rappeler que tous les merveilleux récits contenus dans les textes sacrés doivent toujours être adaptés, corrigés et rénovés selon les circonstances dans lesquelles nous vivons. Sans être transposés comme des évènements de notre vie intérieure, ces textes perdent leur sens premier. Il y aura toujours des « Hérode », des dirigeants démoniaques, pour nous empêcher de voir que des quatre coins du monde une nouvelle lumière est sur le point de voir le jour. De nos jours, « Hérode » prend l’aspect d’une campagne prétendument médicale voulant imposer un vaccin qui aura la pernicieuse propriété définitive d’affecter le génome humain (ARN-ADN). Sous couvert de démocratie, ce crime contre l’humanité tente de « breveter » l’être humain pour le rendre esclave d’un nouvel ordre marxiste-léniniste où tout appartiendra à l’État, même nos enfants. Mais soyez sans crainte, tous les « Hérode » de l’histoire humaine sans exception finissent toujours en poussière et, à court ou à long terme, leurs sinistres projets sont finalement annulés par les vagues du temps.
Le vrai Noël des sages ne nous a pas oubliés et ne nous oubliera jamais. Une étoile brille au firmament de l’humanité parce que Dieu a créé la vie à son image. Cette étoile est un pentagramme dont les cinq branches correspondent aux qualités qui facilitent la naissance de la vie heureuse et de l’existence divine : la bonté, la justice, l’amour, la sagesse et la vérité. Et cette étoile brille au-dessus de la crèche. Et que découvrons-nous dans la simplicité de la crèche? L’enfant divin ne naît pas dans l’opulence ou dans l’accumulation artificielle de richesses matérielles ; il naît sur la paille. L’enfant divin ne se manifeste pas dans un temple de marbre ou à l’intérieur d’un palais aux murs couverts d’or. Son royaume n’est pas situé dans les dimensions d’un monde factice, sophistiqué, mais plutôt dans la conscience d’une vie simple et de hautes pensées. Cette simplicité n’exclut pourtant pas les forces de la personnalité ou celles de la sensualité. Ces forces ne sont pas anéanties ; au contraire elles sont mises à contribution. C’est pourquoi nous plaçons dans nos crèches l’âne et le bœuf car ces deux symboles n’ont pas été chassés de l’étable. Ces animaux veillent sur le nouveau-né et le réchauffent de leur souffle. Dans l’Antiquité, le bœuf symbolisait le principe de la génération, le géniteur, la fécondité, la fertilité, la sensualité. Et l’âne représentait la personnalité qui cherche constamment à avoir raison, l’égo têtu comme une mule, obstiné, entêté, mais tenace et persévérant. Parlant de son identification au corps matériel, François d’Assise disait que son « frère-âne » était un bon serviteur. La sensualité et la personnalité peuvent ainsi être au service de la naissance christique au lieu d’être bafouées par un renoncement artificiel. La transmutation de ces deux forces naturelles est mise au service du Christ intérieur.
Finalement, Noël ne nous a pas abandonnés. La célébration est bien présente parmi nous et elle continuera de l’être quelle que soit la planète sur laquelle nous reprendrons naissance. Au moins par la conscience nous avons le pouvoir d’influencer le monde. À travers l’activation des champs informationnels de la conscience, il est possible d’agir positivement sur les circonstances actuelles. Cette possibilité est une potentialité quantique. Elle est toute-puissante lorsqu’elle est motivée par l’amour inconditionnel, humain et divin. La fête de Noël nous apporte la régénération de notre pouvoir de transformation. La lumière sera régénérée, la liberté sera retrouvée, la paix reviendra sur la terre et les gens retrouveront le bonheur de vivre et le privilège d’évoluer en spiritualité. Dieu n’a pas abandonné l’humanité. Par l’intermédiaire des êtres de lumière qui inspirent les hommes, le Principe Divin nous donne encore la chance de renaître dans la joie en produisant de grands afflux d’énergies positives pour guérir la terre ainsi que tous les peuples qu’elle maintient en vie. Le grand réveil est en nous. Lucifer a déjà perdu les élections. La lumière et l’amour seront toujours vainqueurs. Mes chers frères et sœurs, je vous souhaite un divin Joyeux Noël.
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