Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives

17/03/2023 (2023-03-17)

[Source : leblogdelotfihadjiat.unblog.fr via LLP]

Par Lotfi Hadjiat

[Voir aussi :
Coup de gueule de la journaliste Myriam Palomba face à Laurent Alexandre, au sujet des non-vaccinés, du vaccin et du pass vaccinal
et Témoignage de la journaliste Myriam Palomba un an après son Coup de gueule face à Laurent Alexandre]

Cette vive polémique, survenant après l’affaire Palmade — qui n’est toujours pas en taule —, sur le sang des enfants sacrifiés, polémique dont vous avez été particulièrement victime, Myriam Palomba, vous qui précisément appelez à enquêter et à faire toute la lumière sur les crimes commis sur les enfants, crimes que vous dénoncez, cette polémique où certains laissent entendre que de tels sacrifices sont pratiqués par des Juifs, cette polémique est tellement sensible que, si vous me le permettez, je vais y mettre mon grain de sel, pour tenter d’y voir clair.

Dans l’Ancien Testament, la Bible juive donc, il est dit dans le Livre de Jérémie (32, 35) que les anciens israélites jetaient au feu des enfants en sacrifice à Baal-Moloch (Satan). Et le prophète Jérémie condamnait fermement ces holocaustes, c’est-à-dire ces sacrifices. Il est dit aussi, toujours dans l’Ancien Testament que le royaume d’Israël vouait un culte au Veau d’or (Premier Livre des rois, chapitre 12). On voit donc déjà ici se dessiner la religion du royaume d’Israël : Veau d’or et sacrifice humain, sacrifice d’enfants particulièrement. Voilà la religion de la maison d’Israël, la religion d’Israël.

Le royaume d’Israël était en guerre contre le royaume de Juda. Ces deux royaumes unifiés par le roi David furent en effet séparés à la mort de Salomon, fils de David, et entrèrent dans un conflit irréductible. Quelle était donc la religion du royaume de Juda ?

La religion du royaume de Juda, elle, se conformait simplement aux commandements moraux du prophète Moïse, les fameux Dix commandements gravés sur des tablettes en pierre avant l’épisode du Veau d’or. Voilà la religion de la maison de Juda, la religion de Juda.

Ainsi donc, il y a deux religions juives : la religion de Juda et la religion d’Israël. Après la séparation d’avec le royaume de Juda, le premier roi d’Israël, Jéroboam, s’empressa de bâtir dans son royaume, à Dan et Bethel, deux monumentaux Veau d’or ! Revenant ainsi à la religion propre à Israël. La maison d’Israël finit par corrompre la maison de Juda restée fidèle au monothéisme mosaïque, et par la détruire, en particulier par le biais de la perfide Athalie, fille d’Omri, roi d’Israël. Au point que les Judéens furent finalement assimilés aux israélites (sous la direction d’Esdras, de retour de Babylone). Puis vint un homme issu de la maison de Juda, Jésus-Christ, qui s’attacha à restaurer la religion de Juda, le message de Moïse et le lien de l’homme à Dieu. Mais Jésus fut crucifié, sacrifié à l’instigation de la maison d’Israël. Pour autant, les disciples du Christ firent renaître le message de Moïse qui insistait sur la circoncision du cœur (prescription éminemment christique), et on appela cette renaissance « christianisme ». Les tout premiers chrétiens étaient évidemment tous juifs.

Après la chute de Jérusalem, en 70 après Jésus-Christ, la religion d’Israël s’affirma à travers le Talmud puis à travers des sectes gnostiques (sectes caïnites et ophites, adoratrice du Serpent) puis un peu plus tard à travers la kabbale juive. L’historien israélien Gershom Sholem, grand spécialiste mondialement reconnu de la kabbale juive, affirmait que cette kabbale était truffée « d’éléments gnostiques étrangers au judaïsme ». Gershom avait raison, dans la Torah le Serpent et sa connaissance sont condamnés, alors que dans la kabbale la connaissance du Serpent est glorifiée, le chemin vers la lumière est même appelé « le sentier du Serpent » ! Ce sentier du Serpent aboutit précisément à Kether, la couronne, le pouvoir suprême ici-bas (Malkhut), étant entendu que le pouvoir suprême ici-bas est détenu par Lucifer déchu, le Prince de ce monde… Et je parle bien ici du Serpent biblique qui fit à Adam la promesse d’immortalité par le fruit de la connaissance empirique, promesse d’immortalité qui revient aujourd’hui avec le transhumanisme… la boucle du Serpent est bouclée. Mais j’irais plus loin que Gershom, le judaïsme lui-même contient des éléments étrangers au message originel authentique de Moïse. Par exemple, la deuxième version des Dix commandements. En effet, les premiers Dix commandements d’avant l’épisode du Veau d’or sont très différents des seconds dix commandements établis après l’épisode du Veau d’or. Dans cette seconde version du Décalogue, il n’y a plus du tout de « tu ne tueras point », « tu ne mentiras point », etc., mais bien plutôt du « tu ne viendras pas à mon temple les mains vides », « tu rachèteras au temple tous tes premiers-nés (enfant ou troupeau) », « tu prendras possession du pays de Canaan »…, c’est-à-dire l’appât du gain et du pouvoir ici-bas, le Veau d’or… et c’est ceci qui fut déposé dans l’Arche d’Alliance, et qui fut donc sanctifié… ! Au sens strict, le judaïsme c’est la religion de Juda, pas d’Israël, mais avec les manipulations politiques israélites le judaïsme a fini par englober et la religion de Juda et la religion d’Israël. Bien sûr, il reste encore des judéens fidèles à Moïse, qui n’ont pas rejoint le christianisme. Mais je crains qu’il en reste très peu. Ce sont des juifs humbles, se posant des questions sur eux-mêmes, sur leur communauté, des juifs courageux, indignés par les injustices et les crimes commis par les israélites. Cette religion du Veau d’or est originaire de Babylone. Plusieurs millénaires avant Moïse, on célébrait le Veau d’or à Babylone. On trouve précisément sur la porte d’Ishtar un Veau d’or en bas-relief, la porte d’Ishtar — que l’on peut voir au musée Pergame de Berlin — était une des portes de Babylone. Marduk était la principale divinité de Babylone. Marduk était le fils du dieu-Serpent Enki… qui prit à son service le sage Adapa (Adama/Adam ?). Selon toute apparence, ce dieu-Serpent Enki n’était nul autre que le Serpent biblique. Cette religion d’Israël s’origine donc dans la religion du dieu-Serpent Enki, déchu de l’assemblée des dieux vers la Terre, comme Lucifer déchu, dont le Serpent biblique serait la manifestation… La religion d’Enki c’est donc la doctrine du Serpent (la connaissance du Serpent), doctrine que l’on trouve dans les sectes gnostiques et dans la kabbale juive. Enki fut le premier roi de Sumer, fondateur de la première ville. Dans la Bible, c’est Caïn qui fonda la première ville (après avoir tué son frère cadet Abel, par jalousie). On peut donc penser que Caïn fonda Sumer. Le Talmud dit exactement que Caïn est issu de la semence du Serpent. Enki serait donc à la fois le nom du Serpent et de son fils spirituel : Caïn. D’autant que Enki était jaloux de son frère cadet Enlil… Je pense pour ma part que cette semence du Serpent est spirituelle, la postérité du Serpent n’est pas une postérité de sang, mais d’esprit, d’esprit bestial. Cette postérité d’esprit ne se manifeste donc pas seulement chez les Juifs. Jésus disait aux israélites : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement… » (Jean 8, 44). Dès le commencement avec le meurtre de Caïn donc. Caïn serait donc l’ancêtre des israélites ; et Caïn serait le véritable nom d’Israël, ou plutôt, Israël serait le véritable nom de Caïn (Isra-ël, « en lutte contre Dieu », ce qu’était précisément Caïn).

La religion de Juda originelle a donc été écrasée par la religion d’Israël et son dieu jaloux, religion qui s’est par ailleurs imposée en Occident (le dieu de Moïse n’était pas jaloux, c’était « le dieu des hommes de tous les temps », Exode 3, 14-15). En effet, le Veau d’or triomphe en Occident, quant aux sacrifice d’enfants… L’historien israélien Ariel Toaff étudia particulièrement ce sujet et écrivit un livre qui déclencha une vive polémique : Pâques de sang : Juifs d’Europe et meurtres rituels (publié en 2007). Un livre ou Ariel nous dévoile les meurtres rituels d’enfants pratiqués par certains Juifs en Italie au XVe siècle, rituels où le sang d’enfant était récupéré. La polémique déclenchée par ce livre fut telle que Ariel, sous la pression, dut supprimer certains passages dans le texte et remplacer par endroits l’indicatif par du conditionnel.

Est-ce que ces sacrifices d’enfants sont pratiqués encore aujourd’hui ? Par des sociétés secrètes ? Enquêter là-dessus et diffuser l’information est devenu une mission quasi impossible, car ceux qui pratiquent ces crimes en sacrifice au Prince de ce monde, sont précisément les maîtres de ce monde, maîtres de la finance, maîtres des médias et de la politique. Ces meurtres rituels pratiqués dans le plus grand secret ne resteront pas pour autant éternellement cachés. Tout récemment, le meurtre abominable de la petite Lola, dont on avait découvert le corps sur lequel avaient été inscrits des signes kabbalistiques, est un signe que la vérité va enfin éclater au grand jour. Le nombre « 10 » avait été inscrit sous les pieds de Lola, or 10 représente précisément la Sephira Malkhut dans la kabbale juive !…

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