Les relations troubles entre les journalistes et la CIA

28/06/2021 (2021-06-28)

[Source : Geopolintel via reseauinternational.net]

Pendant la crise du Covid bon nombre de spectateurs se sont interrogés sur les conflits d’intérêts des journalistes et des médecins avec les laboratoires pharmaceutiques.

BFM TV (Altice Europe NV) et le laboratoire GILEAD ont en commun de nombreux actionnaires.

Posons-nous la question de savoir si cette propagande anti-Raoult fait partie du Projet Mockingbird, liant à la fois les rédactions et les laboratoires à la CIA.

Officiellement, le Projet Mockingbird n’existe plus mais il semble que ce réseau soit toujours actif dans toutes les rédactions du monde.

La création du Projet « MOCKINGBIRD »

En 1948, l’agent de la CIA Frank Gardiner Wisner a été nommé directeur du Bureau des projets spéciaux pour créer le Projet Mockingbird (« oiseau-moqueur »), un programme visant à influencer les médias américains.

Wisner reçut l’ordre de créer une organisation dont l’un des objectifs principaux serait de créer la propagande.

L’OPC était financé par le détournement de fonds qui étaient destinés au « Plan Marshall ».

Une partie de cet argent fût utilisé pour soudoyer et corrompre les journalistes et les éditeurs.

Frank G. Wisner II (son fils) s’est marié en 1976 avec Christine de Ganay, divorcée de Pal Sarközy de Nagy-Bocsa. Elle est la mère d’Olivier Sarkozy (demi-frère du président Nicolas Sarkozy).

Olivier Sarkozy, banquier d’affaires vedette d’UBS, débauché par Carlyle :

Olivier Sarkozy, demi-frère de Nicolas Sarkozy, président de la république française, a rejoint une des plus grosses sociétés mondiales d’investissement, le groupe Carlyle…

« J’ai hâte de participer à cette aventure, et de faire de Carlyle un acteur de référence dans ce secteur d’investissement de plus en plus important », avance Olivier Sarkozy.

Carlyle doit son succès aux personnalités influentes comme James Baker, ancien secrétaire d’État de George Bush père, ou Frank C. Carlucci, ancien directeur adjoint de la CIA.

« Jusqu’en 1998, le Carlyle Group était inconnu en France. Il y contrôle pourtant une grande partie de la presse professionnelle.

À ces trois secteurs éminemment stratégiques sont venues se greffer les nouvelles technologies de l’information, les biotechnologies et l’industrie pharmaceutique »

Pascal Dallecoste Chercheur au LAREGE

Journalistes Occidentaux & CIA : « La CIA contrôle tout ! »

par Udo Ulfkotte.

Les révélations fracassantes d’un ancien rédacteur en chef allemand sur ses liens et ceux de la plupart des journalistes occidentaux avec la CIA.

Udo Ulfkotte, ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (l’un des plus grands quotidiens allemands), révèle qu’il a travaillé pour la CIA. Il affirme que tous les médias les plus importants sont contrôlés par la CIA et que celle-ci œuvre à une guerre avec la Russie… Fatigué de tromper ses lecteurs et effrayé par la guerre qui s’annonce, il a décidé de parler.

Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef d’un des plus grands quotidien allemand de grand tirage Frankfurter Allgemeine Zeitung, admet qu’il a travaillé pour la CIA.

« Je suis journalise depuis environ 25 ans et on m’a appris à mentir, à trahir et à ne pas dire la vérité au public », a dit Ulfkotte dans un entretien avec la chaîne Russia Today (RT). « J’ai été soutenu par la CIA, pourquoi ? Parce que je suis pro-américain ».

Il a décidé de dire la vérité au sujet des médias de masse complètement contrôlés par la classe financière parce qu’il a peur d’une guerre en Europe.

« Les médias allemands et américains essaient d’amener la guerre aux gens en Europe, d’amener la guerre en Russie. C’est le point de non retour et je vais dire ce que j’ai à dire… Ce que j’ai fait dans le passé est mal, manipuler les gens, de construire une propagande contre la Russie ».

Ulfkotte a dit que la plupart des journalistes de la corporation médiatique aux États-Unis et en Europe sont « soi-disant des couvertures non-officielles », ils travaillent pour une agence de renseignement.

« Je pense que c’est particulièrement le cas pour les journalistes britanniques, parce qu’ils ont une relation bien plus étroite (avec leur service de renseignement). C’est très certainement le cas avec les journalistes israéliens et bien sûr les journalistes français… C’est également le cas avec les journalistes australiens, néo-zéalndais, taïwanais, bref, de beaucoup de pays ».

Operation Mockingbird (Opération « oiseau moqueur »)

La subversion par la CIA des médias de masse est très bien documentée. Dès 1948, l’ancien avocat de Wall Street Frank Wisner (NdT : le père du beau-père de Sarkozy…) a établi l’opération Mockingbird quand il était directeur de l’OSP (Office of Special Projects), qui allait devenir par la suite un département de la CIA. Cette opération avait pour but de convertir les médias en outil de propagande pour l’élite financière. Wisner engagea Philip Graham du Washington Post pour diriger l’opération et recruter des journalistes, beaucoup d’entre eux avaient travaillé pour le renseignement militaire durant la Seconde Guerre mondiale.

« Vers la fin des années 1950, Wisner ‘possédait’ des membres respectés du New York Times, de Newsweek, de CBS et autres véhicules de communication », écrit Deborah Davis dans son livre « Katharine the Great : Katharine Graham and the Washington Post ».

De 1953, l’opération fut dirigée par le directeur de la CIA Allen Dulles et balayait virtuellement toutes les grosses entreprises médiatiques incluant le New York Times (NdT : Nous avons dit sur ce blog depuis très longtemps que le New York Times était « la voix de la CIA »…), les magazines Time et Life, les équipes de journaux télévisés, particulièrement CBS News sous Philip Paley, en plus des journaux et chaînes de télévision d’information, la CIA contrôlait aussi Hollywood et la production des films.

« Les fichiers de la CIA documentent des arrangements de couverture additionnels avec ces organisations de presse entre autres : Le New York Herald Tribune, Saturday Evening Post, Scripps-Howard Newspapers, Hearst Newspapers, Associated Press (AP), United Press International (UPI), the Mutual Broadcasting System (MBS), Reuters, the Miami Herald », a écrit Carl Bernstein le célèbre journaliste de l’affaire du Watergate dans un article paru dans la revue Rolling Stone en 1977.

Des preuves de l’existence du réseau de la propagande de la CIA, son « puissant Wurlitzer » comme l’appelait Wisner, avaient été révélées dans les années 1970 suite aux révélations du comité d’enquête du sénateur Church (Church Committee). « La CIA entretient couramment un réseau de plusieurs centaines d’individus étrangers à travers le monde qui fournissent des renseignements à la CIA et parfois essaient d’influencer les opinions publiques au travers de l’utilisation de propagande cachée. Ces individus donnent à la CIA un accès direct à un grand nombre de journaux, magazines et périodiques, un grand nombre d’agences de presse, de stations de radios et de télévisions, d’entreprises de publication de livres, maisons d’édition et autres fonctions médiatiques étrangères », citait un rapport du comité du Congrès en 1976.

Comme le documente Alex Constantine, l’opération Mockingbird est toujours opérationnelle aujourd’hui sous une grande variété de déguisements. Un de ses plus grands géniteurs, Richard Mellon Scaife, vient juste de décéder.

CIA Media pousse pour une guerre catastrophique avec la Russie

Udo Ulfkotte s’est dévoilé parce qu’il a peur d’une guerre entre les États-Unis, l’Europe et la Russie.

« Les médias américains et allemands essaient d’amener la guerre en Europe, en Russie. C’est le point de non retour et je vais dire ce que j’ai à dire… Ce que j’ai fait dans le passé est mal, manipuler les gens, construire une propagande contre la Russie. Ce n’est pas juste ce que mes collègues font également, ce qu’ils ont fait dans le passé, parce qu’ils sont corrompus pour trahir le peuple, pas seulement en Allemagne, mais partout en Europe… J’ai très peur d’une nouvelle guerre en Europe et je ne veux pas avoir une fois de plus cette situation se produire, car une guerre ne vient jamais toute seule, il y a toujours des gens qui poussent à la guerre et ce ne sont pas seulement les politiciens, ce sont les journalistes également… Nous avons trahi notre lectorat, nous avons juste toujours poussé pour la guerre… J’en ai assez, j’en ai ras le bol de toute cette propagande. Nous vivons dans une république bananière et non pas dans un pays démocratique où nous aurions la liberté de la presse ».

Pour l’élite gouvernante, l’oligarchie financière en contrôle des États-Unis, la guerre est un outil fait sur mesure pour maintenir et centraliser le pouvoir ainsi qu’établir un ordre monétaire mondial. Aveuglée par son arrogance démesurée, l’élite croit qu’une guerre avec la Russie va mettre en échec les aspirations géopolitiques de cette nation, qu’ils perçoivent comme une menace, comme celles de la chine. Mettre en échec et défier la Russie est l’objectif de cette guerre en Ukraine, qui s’est mise en sourdine depuis quelques temps.

La Russie est parfaitement au courant de ce qui se trame et se prépare maintenant pour l’inévitable : une guerre thermonucléaire. Impensable il y a encore 2 ou 3 ans, la Russie est maintenant en train de considérer une refonte à très grande échelle de sa position militaire et de considérer (NdT : comme l’ont déjà fait les États-Unis…) la possibilité d’une première frappe nucléaire contre l’OTAN et les États-Unis.

« À mon avis, notre ennemi principal sont les États-Unis et l’OTAN », a dit le mois dernier le général Youri Yakoubov, vétéran du Ministère de la Défense russe.

Yakoubov a dit que la Russie avait fusionné ses forces aériennes et spatiales avec ses forces nucléaires aériennes, terrestres et maritimes.

« De plus, il est nécessaire de finement détailler les conditions sous lesquelles la Russie pourrait mener une frappe préemptive avec ses forces balistiques stratégiques », a-t’il dit.


Un journaliste allemand qui a dénoncé la CIA retrouvé mort

Udo Ulfkotte était le rédacteur en chef de l’un des plus grands journaux allemands, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, lorsqu’il a publié son bestseller « Journalistes qui s’achètent » révélant comment la CIA contrôlait les médias allemands, un livre qui lui a coûté sa carrière – et peut-être sa vie.

L’ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’écrivain Udo Ulfkotte est décédé à l’âge de 56 ans. Alors qu’il avait été interdit aux médias allemands d’évoquer sa personne ces dernières années, ils ont été obligés maintenant de constater que le journaliste avait succombé à une « crise cardiaque ».

Sa mort éveille d’autant plus de questions parce qu’il était surtout connu pour son livre-dénonciateur « Journalistes qui s’achètent » (« Gekaufte Journalisten »). Là, Udo Ulfkotte a dévoilé comment la CIA payait des journalistes en Allemagne, en France, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande pour qu’ils publient de fausses informations.

Le journaliste connaissait bien les menaces qu’il affrontait, mais croyait qu’il était mieux placé que la plupart des journalistes pour exposer la vérité puisqu’il n’avait pas d’enfants qui pourraient courir un risque. Dans un entretien au journal russe Russian Insider, le journaliste avait partagé :

« Quand j’ai exprimé au Frankfurter Allgemeine Zeitung mon intention de publier le livre, leurs juristes m’ont envoyé une lettre de menaces contenant toutes les conséquences légales dans le cas où je publierais certains noms ou secrets – mais moi, je n’ai pas eu peur. Vous comprenez, je n’ai pas d’enfants que je dois choyer ».

Craignant une guerre en Europe, il a pris la décision de dévoiler la vérité quant aux médias contrôlés par les services secrets.

« J’ai été journaliste pendant presque 25 ans, on m’a appris à mentir, à trahir, à ne pas dire la vérité au public », avait indiqué M. Ulfkotte à RT. « La CIA me soutenait, pourquoi ? Parce que j’étais pro-américain ».

Selon l’écrivain, les médias allemands et américains tentent d’amener la guerre en Europe mais aussi en Russie. C’est contre cette propagande médiatique qu’il s’est dressé avec son « Journalistes qui s’achètent » qui est devenu un bestseller. Un livre qu’il était interdit de mentionner dans les médias allemands.

M. Ulfkotte a lui-même contribué à la presse « achetée ». Par exemple, il a écrit une fausse histoire parlant du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi qui aurait construit des usines de gaz toxique en 2011.


Communiqué de presse

Jeu, 20 Décembre 2007

Altice et Cinven accueillent Carlyle comme nouvel actionnaire de Numericable et Completel
2007-153

Paris – The Carlyle Group, Cinven et Altice ont annoncé aujourd’hui que la société mondiale de capital-investissement The Carlyle Group allait devenir un nouvel actionnaire de Numericable et Completel. The Carlyle Group et Cinven détiendront chacun 35% des deux sociétés et Altice 30%. Les détails financiers n’ont pas été divulgués.

Numericable exploite le premier réseau alternatif haut débit en France, couvrant près de 10 millions de foyers et fournissant des services de télévision haute définition, de vidéo à la demande, d’internet très haut débit et de téléphonie. Numericable est le premier opérateur à avoir déployé massivement son réseau de fibre optique en France. Ce réseau unique en fibre optique équipe déjà 2 millions de foyers et sera étendu à 8 millions de foyers d’ici 2010.

Completel offre des services différenciés aux entreprises en utilisant le plus grand réseau alternatif métropolitain d’accès en fibre optique et le troisième réseau DSL de France.

Patrick Drahi, Altice :

« Depuis 2002, grâce au soutien de ses actionnaires initiaux Pechel, SGCE et ING, au soutien exceptionnel de Cinven et de son équipe, ainsi qu’à l’expertise et au dévouement sans faille de ses employés, le groupe Numericable a pu construire une plateforme de services à la pointe des normes internationales de la technologie du câble. L’ensemble des résultats prometteurs que nous avons obtenus nous a permis d’accueillir à nos côtés l’un des fonds d’investissement les plus prestigieux de notre secteur, ce qui donnera à notre groupe un nouvel élan pour se positionner comme l’un des acteurs majeurs de la consolidation de l’industrie européenne du câble ».

Benoît Colas, directeur général de The Carlyle Group :

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de devenir un nouvel actionnaire de Numericable et Completel aux côtés d’Altice et de Cinven. Numericable et Completel ont de formidables opportunités de croissance sur les marchés résidentiels et d’entreprise grâce aux services uniques que leurs réseaux de fibre optique peuvent offrir. La profonde expertise de Carlyle dans le secteur des télécommunications et sa solidité financière seront des ressources importantes pour le développement futur du premier réseau à très haut débit en France ».

Nicolas Paulmier, Cinven :

« Cinven soutient Altice depuis 2004, période pendant laquelle le secteur français du câble s’est rapidement consolidé et a évolué. Nous sommes très heureux d’accueillir Carlyle à cette nouvelle étape du développement des télécommunications françaises, alors que le marché passe du haut débit au très haut débit, en avance sur tous les autres pays européens. Avec un actionnariat encore plus fort, Numericable est bien positionné pour poursuivre la consolidation du secteur français et européen des télécommunications ».

La transaction est soumise à l’approbation des autorités réglementaires et devrait être finalisée au premier trimestre 2008.


À propos d’Altice

Altice est un investisseur européen dans les médias et les télécommunications. À travers ses investissements, il détient des participations indirectes notamment dans Numericable, Est Videocom, Coditel et Completel. Fondé en 2002 par un groupe d’experts en télécoms, Altice est soutenu dans ses investissements par des fonds de private equity (Pechel SGCE, ING Belgique) et un groupe d’investisseurs privés.

À propos de Cinven

Cinven est l’un des investisseurs les plus importants et les plus performants sur le marché européen du rachat d’entreprises. Il a mené des transactions d’une valeur supérieure à 60 milliards d’euros. Depuis ses bureaux de Francfort, Londres, Milan et Paris, Cinven se concentre exclusivement sur la création de valeur dans des entreprises ayant leur siège en Europe, dont la valeur d’entreprise est d’au moins 500 millions d’euros et qui sont leaders sur leur marché ou ont un tel potentiel. Créée en 1977, la société est une entreprise totalement indépendante depuis 1995. Le quatrième fonds Cinven, qui a clôturé à 6,5 milliards d’euros en juin 2006, est à ce jour la plus grande source de capitaux privés dédiée uniquement aux rachats d’entreprises en Europe. Les investissements récents de Cinven comprennent Coor (540 millions d’euros), USP Hospitales (675 millions d’euros), Spire Healthcare (2 130 millions d’euros), Gondola (1 335 millions d’euros), Camaieu (1 500 millions d’euros), Phadia (1 285 millions d’euros), Avio (2 570 millions d’euros), Dutch Cable (5 450 millions d’euros) et Ahlsell (1 200 millions d’euros). Parmi les sorties récentes, citons Klöckner Pentaplast (1 300 millions €), United Biscuits (2 400 millions €) et MediMedia (1 100 millions €).


L’investisseur américain Carlyle a un œil sur la presse européenne

par Marc Roche.

Publié le 12 juin 1999

« Grâce à ses contacts politiques au plus haut niveau, Carlyle excelle dans les secteurs industriels dans lesquels les pouvoirs publics jouent un rôle de réglementation non négligeable », indique un analyste new-yorkais à propos du groupe d’investissement américain Carlyle, candidat à la recapitalisation du Figaro.

Fondée en 1987, cette société de capital-risque s’était jusque-là distinguée en prenant des participations majoritaires dans des compagnies généralement non cotées dont l’activité est souvent à la frontière du négoce et de la politique : aéronautique, défense, pétrole, télécoms et santé.

La « banque de la CIA »

Cela tient sans doute au profil des associés, des banquiers ou avocats du secteur privé passés au service public avant de se reconvertir dans la haute finance, aussi à l’aise dans les entreprises que dans les ministères. À l’instar de son président, Frank Carlucci, ancien secrétaire à la défense, de James Baker, ancien secrétaire d’État au Trésor, ou de Richard Darman, ex-directeur du budget.

Pour ses détracteurs, ce rôle de premier plan dans un milieu militaro-industriel washingtonien, où tout le monde se connaît et où la complicité est ancienne, a valu à Carlyle le surnom de « banque de la CIA ».

Si l’établissement de Pennsylvania Avenue, au cœur de la capitale fédérale, se veut politiquement neutre, son profil est plutôt conservateur, à voir les liens avec la dynastie financière Mellon et les membres de la famille royale saoudienne. Les personnalités de droite modérée dominent son conseil international, à l’exemple de l’ancien président Bush, de l’ex-premier ministre britannique John Major ou du vicomte Étienne Davignon, patron de la Société générale de Belgique. « Aux Etats-Unis, Carlyle s’est montré aventureux en s’intéressant aux compagnies de haute technologie au potentiel intéressant. Mais en Europe, il n’est pas question de prendre des risques. La banque a assuré aux investisseurs dans son fonds européen qu’elle se cantonnera à des participations dans les entreprises réputées », assure un expert londonien très au fait de la stratégie du Carlyle European Partners, le fonds européen lancé il y a un an et doté de 1 milliard d’euros de fonds propres.

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