La religion du gazon tondu

08/07/2019 (2019-07-08)

[Source : Le 4ème singe]

Auteur : Stéphane Hairy


La machine démarre dans un barnum apocalyptique, vous avancez frénétiquement, puis reculez, puis avancez, puis reculez, tel un robot qui exécute la tâche pour laquelle il a été conçu. Après trente minutes passées à faire des allers-retours machinales dans un boucan insupportable, une jubilation intérieure explose littéralement. Ça y est, c’est propre ! Tout est rasé à 2 millimètres, c’est beau, une précision millimétrique, cela en est presque jouissif.   Vous connaissez certainement autour de vous une personne dont vous avez l’impression qu’elle passe le plus clair de son temps à tondre sa pelouse, comme un automatisme compulsif la poussant malgré elle à rectifier les deux, trois misérables brins d’herbes essayant de pousser péniblement. Peut-être avez-vous même l’impression étrange que je parle de vous. Si c’est le cas, ne vous en faites pas, rien de grave, vous êtes seulement un tondéiste qui s’ignore. Le tondéisme est une religion moderne qui pousse les humains (malgré eux), à des tontes compulsives et régulières envers tout ce qui prend un aspect « sauvage ». Les axiomes de cette religion sont le contrôle, l’ordre et la maîtrise parfaite de l’environnement humain.

Depuis l’antiquité, nous avons toujours plus ou moins considéré les autres espèces comme étant inférieures à nous. Nous permettant de justifier leur soumission à notre espèce et leur exploitation. Et si cela est ainsi, ça n’est pas pour des raisons intrinsèques à notre psychologie (car il existe des peuples humains qui respectent les non humains), mais parce que nous le pouvons. Je dirais même, parce que la morale nous le permet. Dans nos jardins, sur nos gazons « à l’anglaise » et même dans nos potagers, certains d’entre nous vont considérer d’un mauvais œil certaines herbes sauvages, non pas parce qu’elle sont invasives, ni même pour la concurrence qu’elles pourraient faire aux légumes du potager et encore moins  pour leur dangerosité, si toxicité il y a. Ça n’est pas vraiment ça qui pousse le tondéiste à tondre, c’est bien pire que ça : il faut absolument tuer les « mauvaises herbes » pour faire « joli ». Les « mauvaises » herbes étant assimilées au mal,  s’opposent au « beau gazon », lui-même étant, « bon et propre ». Ce raisonnement, aussi manichéen et dichotomique qu’il puisse être, pourrait prêter à sourire. Pourtant ces pratiques devraient aujourd’hui changer, pour des raisons évidentes !

Oeuvre de l’artiste polonais Pawel Kuczynski

L’extinction massive des insectes

Une récente étude faite sur le territoire allemand nous montre que plus de 75% des populations d’insectes volants ont disparus depuis 27 ans. Autrement dit, il ne s’agit ni plus, ni moins d’une extinction massive en cours et d’autres études tendent à le démontrer (1). Pour vous donner un ordre de grandeur peut-être un peu plus parlant, imaginez 4 milliards 750 millions d’êtres humains qui meurent subitement en l’espace de 27 ans sans raison apparente. Ça calme…  

Plus prosaïquement, il est possible que certains aient jubilé à l’annonce de cette étude. Oui, parce que cela signifie moins de moustiques, de mouches, de guêpes, de frelons, et de tout ces êtres insectoïdes qui en dérangent certains à l’heure de l’apéro. Car oui, c’est très important l’apéro ! Mais si nous sortons des considérations, ô combien vitales, d’homo sapiens, cela signifie aussi une perte non remplaçable dans les processus complexes écosystémiques.  

En effet, les petites bêtes ne passent pas le plus clair de leurs temps à fomenter de nouvelles combinent pour ruiner la vie de certains, ils ont tout au contraire des activités et rendent des « services » absolument vitaux dans le fonctionnement des écosystèmes. Pour commencer, ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire, en effet, ils nourrissent un grand nombre d’oiseaux, qui d’ailleurs disparaissent à une vitesse vertigineuse d’après plusieurs études scientifiques, tout comme les animaux terrestres, dont 60% ont disparu en l’espace de 40 ans…(2)

Concernant celui des oiseaux, il est maintenant plus ou moins admis que leur déclin est en grande partie imputable aux pratiques agricoles (qui ont entraîné la disparition progressive des insectes) et à la destruction de leurs habitats naturels . La belle réaction en chaîne…  

Mais ce déclin des insectes n’impacte pas seulement les oiseaux, en effet les amphibiens en passant par les lézards, les araignées, les chauves-souris ou encore les taupes, sont tous dépendant des insectes comme source de nourriture irremplaçable (3). Ils permettent aussi de faire le « recyclage » des animaux et végétaux morts en permettant de rendre disponible des nutriments pour d’autres organismes (4), de structurer les sols en participant activement à la création des terres arables (5). Bref, ils font un boulot monstrueusement utile dans la plus grande ignorance des humains.  

Tout comme les mauvaises herbes, les insectes « nuisibles » sont perçus comme inutiles et donc exterminables.

La question qui devrait donc naturellement se poser à nos esprits est : pourquoi disparaissent-ils ? A cette question, beaucoup répondent que l’agriculture est le principal responsable, à cause notamment de l’utilisation de néonicotinoïde qui perturbent le système nerveux des insectes attirés par les champs contaminés, traités par des biocides. Et effectivement, il existe un lien très fort entre les pratiques agricole « productivistes » et la disparition massive des insectes volants comme le suggère l’étude citée plus haut. Pour ne pas dire qu’il s’agit d’après cette étude de la cause principale de cette extinction massive. Mais ça n’est pas la seule.  

En effet, l’anthropisation (j’aime les gros mots) a elle aussi un rôle important dans cette disparition. Par anthropisation, il faut comprendre : transformation des paysages, des espaces ou des écosystèmes par l’être humain. Bien entendu l’agriculture en fait partie, mais aussi les villes, les routes, les habitations, les forêts « gérées » par l’homme, en faite tout ce que nous touchons et modifions. De par notre développement, nous interagissons négativement sur les espèces non humaines, nous détruisons les écosystèmes seulement par notre présence et notre développement accélère cette destruction.  

Le problème du manque de solution

Face à ces questions d’une importance capitale, puisque nous parlons de l’avenir de l’humanité, que faire ? A cette question, il y a bien évidemment plusieurs réponses. Parmi celles-ci, il y a la solution « advienne que pourra », qui n’est rien d’autres qu’un laissé faire sous couvert d’un aveu d’impuissance justifiant l’inaction. En gros, nous ne faisons rien car nous ne pouvons rien faire. Mais bien évidement, comme rien ne se fait sans rien, forcément, si l’on ne fait rien, les choses ne vont pas se faire toutes seules. C’est donc une gentille excuse pour dire « on s’en fou ! ».  

Ensuite viennent les solutionnistes et parmi eux les « techno-solutionnistes ». Pour eux, c’est une évidence,  la technologie, la future technologie (celle en développement) ou encore la technologie qui sera pensée dans le futur (la technologie du futur, dans le futur) nous sauvera. Car notre imagination et notre ingéniosité est illimitée, sans faille et disruptive. Et s’il est vrai que la technologie permet de résoudre des problèmes, elle permet aussi d’en créer. Notre inépuisable ingéniosité à concevoir des technologies pour résoudre nos problèmes est inversement proportionnelle à l’impossibilité de résoudre les problèmes générées par ces mêmes technologies. Ce positionnement implique aussi un certain détachement sur l’existant prêt à disparaître. Au lieu de permettre aux insectes de vivre, ils partent du postulat que rien ne pourra empêcher ce déclin, il faut donc trouver une solution sans eux. Et loin de moi l’idée de rejeter toutes les technologies ou LA technologie en règle générale, ça n’est pas le propos. Je pense seulement qu’envisager les solutions sous le seul angle technique ferme la porte à certaines investigations peut-être plus fondamentales.    

RoboBee est un robot de petite taille et qui a la capacité de voler, développé par une équipe de recherche en robotique de l’université Harvard dans le Massachusetts. Constitué en essaim autonome il servirait pour la pollinisation artificielle et pour la recherche et le sauvetage.

Comme nous l’avons vu précédemment, la problématique des insectes est intriquée à celle de l’agriculture. Alors ! C’est simple ! Il suffit de changer d’agriculture ! C’est par exemple l’opinion de beaucoup de néoruraux se lançant dans le maraîchage sur sol vivant, la permaculture (la vraie, pas les buttes et spirales aromatiques), de beaucoup de militants anti Monsanto-Bayer, c’est aussi l’avis assez partagé des « biovores » et autres « locavores ». Bref, c’est l’avis de beaucoup de personnes que l’on pourrait étiqueter « écolos ». Et il est vrai que l’agriculture est un élément fondamental du sujet, certainement le plus important. Mais aussi celui sur lequel nous n’avons que peu d’emprise. Nous pouvons effectivement devenir maraîcher, permaculteur et développer une éthique de consommateur et nous vous encourageons vers ces voies. Mais nous serons toujours dépendant des décisions politiques et des choix économiques de nos dirigeants ou de structures trans-étatiques. Si par exemple, les subventions sont laissées entre les mains des pollueurs, ceux là continueront à proliférer, car le système permettra cette possibilité. Il est aussi possible qu’une structure supra-étatique défavorise une agriculture plus vertueuse. Bref, nous sommes encore pieds et poings liés par la politique.  

Mais il y a un autre axe de réflexion et d’action, surtout si vous n’êtes pas spécialement intéressés pour mettre vos mains dans la terre (oui, oui, ça existe). Ce levier d’action est aussi simple, qu’efficace. Il faut laisser la nature reprendre ses droits… Chez vous !

Bon… Pas forcément comme ça, mais vous comprenez l’idée.

Naturalisons les espaces !

Logiquement si vous êtes encore en train de lire ces lignes c’est soit que vous êtes déjà acquis à la cause, soit que vous avez une grande ouverture d’esprit. En effet, laisser la nature reprendre ses droits, cela veut dire, lâcher prise, avoir comme jardin un « terrain vague », ne plus « s’occuper » de la nature, mais la laisser faire son occupation toute seule, comme durant des milliards d’années d’évolution. Bref, ne presque plus rien faire ! Et il y a beaucoup d’intérêts à faire ça.

– Premièrement, c’est très simple à faire, donc c’est accessible à tout le monde, là on n’a pas d’excuse ! Il est beaucoup plus simple et moins coûteux en énergie de laisser le vivant se débrouiller tout seul sur un terrain nous appartenant, que de lutter activement contre l’agriculture intensive et consort (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas lutter, au contraire). C’est donc une solution citoyenne facile et rapide à mettre en application pour accroître la biodiversité sans rien faire, c’est pas beau ça ?  

– Cela vous permet d’avoir un impact positif sur la biodiversité très rapidement, sans effort, il suffit juste de passer outre les standards de conformismes actuel sur « l’entretien » de son jardin. Au bout de quelques mois, vous verrez les papillons, abeilles solitaires et autres insectes volants non identifiés envahir votre espace de vie auparavant bien vide. En effet, certaines études scientifiques démontrent l’impact des prairies et des gazons sur la biodiversité, comme vous pouvez vous en douter, les prairies spontanées entretiennent une bien plus grande biodiversité (6).  

– En plus de cela, le « laisser faire » permet l’augmentation de la biodiversité végétale, vous allez donc découvrir de nouvelles plantes et si vous êtes intéressé par le sujet cela vous permettra de découvrir leurs utilités pour les humains, pour les non humains, pour la vie et l’amélioration du sol. Si vous laissez pousser les plantes, vous allez pouvoir augmenter vos connaissances sur les plantes très rapidement.  

– Si vous cultivez la terre, cela permettra d’agrader votre sol, c’est à dire de l’améliorer d’année en année. En effet les plantes spontanées permettent via plusieurs procédés d’améliorer les caractéristiques des sols. Elles permettent par exemple la décompaction du sol, la dépollution, l’apport en matière organique pour stimuler la vie du sol, d’enrichir le sol via leur mécanisme de rhizodéposition afin de stimuler la vie microbienne du sol.

– Cela réduit aussi la consommation de CO2 envoyé dans l’atmosphère par vos tondeuses et autres rotofils, donc évite une pollution inutile. Et surtout, c’est calme et ça, ça fait du bien !  Après quelques altercations avec vos voisins qui ne comprendront pas votre acte inconsidéré, ils se rendront vite compte qu’il n’y aura plus de siestes coupées par le monstrueux bruit du rotofil ou de la tondeuse du voisin.

– Vous éviterez aussi la pollution des nappes phréatiques par le lessivage de vos sols. Car les plantes spontanées permettront, comme expliqué plus haut, de garantir une amélioration continue de votre sol.  

– Plus besoin d’arroser votre pelouse en été par des temps caniculaires. Et oui, quand la nature reprend ses droits, elle le fait bien et s’organise pour mettre en œuvre une certaines résilience face aux perturbations climatiques. Une prairie spontanée n’a pas besoin d’être arrosée si celle-ci est assez riche en biodiversité. Plus besoin non plus d’herbicide ou de produit anti-mousse. Laissez la mousse pousser la ou elle veut, en plus c’est très agréable pour marcher pied nu ! Ces produits, en plus de tuer la vie de votre sol, pollueront vos sols. Donc économie d’argent aussi et préservation de la vie de votre sol et des nappes phréatiques.  

– Et oui, on n’y pense pas assez, mais c’est une sacrée économie d’argent que de laisser la nature faire sa vie. Plus besoin de tondeuse, de rotofil, ni de produits chimiques, ni d’essence et d’huile pour la tondeuse. Vous allez gagner de l’argent en faisant ça, si c’est pas extraordinaire !  

– Vous vous souvenez du temps que cela vous prenait « d’entretenir votre jardin » ? C’est à dire de lutter contre la nature pour avoir un « truc » esthétiquement dans la norme ? Oubliez tout ça, c’est terminé ! Vous allez pouvoir faire de vraies activités beaucoup plus enrichissantes que de tondre la pelouse, couper les buissons en boules, détruire les petites herbes qui poussent sur votre gravier, etc. C’est un gain de temps considérable pour tout ceux qui ont déjà eu un jardin « entretenu ».  

– Et si vous souhaitez tout de même garder un coin tondu (ce qui est compréhensible), vous pouvez opter pour le fauchage ou la tondeuse à main. Dans les deux cas, ça vous fera une petite activité physique histoire de garder la forme. Et concernant la faux, ça permet aussi de retrouver un geste, un savoir faire, qui, avec le temps, tend à disparaître. Une raison de plus pour contacter des « anciens » qui pourraient vous apprendre et entretenir un lien avec une génération qui ne demande que de nous enseigner tout leur savoir.  

– J’oubliais presque l’aspect esthétique. Qui a dit qu’une prairie était moche ? C’est moche ça ? 

Pascal Legouic dans son jardin sauvage.
Beaucoup trop de fleurs… Un paysage insoutenable !
Encore un horrible jardin

Le véritable problème de l’esthétisme d’un jardin, c’est l’effet de mode. On ne va pas se mentir, si tout le monde aujourd’hui coupe sa pelouse à 2 cm c’est principalement parce que tout le monde le fait ! Si demain la mode vient à devenir le jardin forêt, le jardin sauvage, ou que sais-je, le jardin bétonné (l’enfer biologique), beaucoup de gens s’empresseront de changer leur jardin pour être dans la mode et les autres suivront par conformisme. Oui, nous sommes comme ça, nous les humains…  

– Ensuite vient un aspect encore plus intéressant. Si les plantes vous intéressent et que vous commencez à les identifier, à vous renseigner sur comment elles étaient utilisées avant, vous vous rendrez vite compte que votre jardin est une mine d’or. Du garde-manger à la pharmacie, les plantes sauvages regorgent d’utilité que les citadins ignorent bien souvent. Rendez-vous compte, qu’en ne faisant rien (à part apprendre), vous allez pouvoir manger gratuit et vous soigner gratuitement.  

– La liste des avantages serait vraiment longue si je devais la détailler entièrement, mais disons qu’en plus de ce qui est dit plus haut, les plantes sauvages n’ont pas besoin d’être entretenues car elles sont naturellement adaptées à votre sol et très résistantes aux maladies, insectes, champignons, etc. Elles changent selon les années et les saisons, donc vous allez constamment découvrir de nouvelles choses. Si vous faite un potager, c’est parfait, elles vont attirer une biodiversité incroyable pour polliniser vos plantes et pour équilibrer l’écosystème dans votre jardin. Donc fini les invasions de pucerons, de limaces, etc. Plus vous augmentez la biodiversité, plus vous favorisez la venue d’auxiliaire sur votre terrain (abeilles, bourdons, syrphes, araignées, papillons, hérissons, oiseaux, coléoptères, etc), plus votre potager s’en portera mieux. C’est aussi un formidable outil pédagogique pour les enfants. Quoi de mieux que de leur apprendre les plantes, les insectes, les oiseaux ? En plus ils adorent ça, on ne va pas s’en priver !  

Et enfin pour finir, je dirais que c’est une solution au manque de moyens financiers des villes (moins de machines, moins de produits biocides, revalorisation du métier par la connaissance des écosystèmes, changement des pratiques). Donc à l’échelle d’un territoire cela a aussi certains avantages. La ville de Saint-Maur-des-Fossés a d’ailleurs lancée depuis 2011 une expérimentation des trottoirs enherbés en étudiant la biodiversité que pouvait générer ces espaces. Entre 2011 et 2013 plus de 180 espèces végétales et 43 espèces animales ont été recensées dans ces trottoirs en permettant l’observation d’espèces non observées depuis le XVIIIe et le XIXe siècle.

Saint-Maur-des-fosses, un terrifiant trottoir enherbé.

Mise à part ça, il y a quand même des inconvénients de laisser pousser l’herbe, mais il ne sont pas si nombreux que ça. Certains prétendront que l’aspect « sauvage » les dérangent et qu’ils préféreront l’esthétisme d’un jardin classique. Le regard des autres est aussi évoqué, lorsque vous faites ça chez vous, les gens vous demandent ce qu’il se passe. C’est tellement inhabituel ! Donc c’est le moment pour un faire peu de pédagogie, parlez de l’extinction massive des insectes, ça calme tout le monde ! Après il y a les problèmes techniques, quand l’herbe est très haute, la tondeuse ne passe plus (mon dieu), c’est un peu comme-ci tout avait été conçu et pensé pour vous obliger à tondre toutes les semaines…

Enfin certains parleront des tiques et effectivement il faudra être plus attentif à ça. Bien que, vous aurez plus de chance d’en attraper en forêt lorsqu’il fait bien chaud. Mais malgré ces quelques inconvénients qui sont, selon moi, minimes par rapport aux avantages qu’ils procurent. Cela devrait tous nous inciter à développer et laisser grandir la nature partout où nous le pouvons. Les non humains doivent reprendre la place qui leur est due, sans cela, nous sombrerons petit-à-petit dans un monde aseptisé, homogénéisé, dans lequel nous ne sommes même pas sûr de pouvoir survivre…

Stéphane Hairy  

Sources :

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.