La « maladie mystérieuse » de Wuhan est le mensonge fondamental de la Covid

05/04/2023 (2023-04-01)

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Récemment, alors que j’effectuais des recherches pour notre nouvelle édition de 40 faits [voir : 40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »], je suis tombé sur cet article du magazine Time, que j’avais apparemment manqué lors de sa première publication et qui m’avait en quelque sorte échappé au cours des trois années suivantes, centrées sur la Covid.

L’article démontre que, dès le début, la narration Covid était une construction psychologique qui n’a jamais eu de sens interne.

Il se concentre sur les travaux du Dr Zhang Yongzhen, virologue chinois, et sur la manière dont lui et son équipe ont (prétendument) isolé le virus Sars-Cov-2 et séquencé son génome. L’article présente Zhang comme un héros dont la « bravoure » a alerté le monde sur une nouvelle menace effrayante.

[Voir notamment :
L’invention du SARS-CoV-2
et La fin de la virologie : la 3e phase des expériences témoins du SARS-CoV-2]

Ce n’est qu’une histoire, bien sûr, une fiction narrative plutôt que du journalisme, mais elle révèle un aspect essentiel du déploiement de l’opération psychologique de lutte contre la pandémie.

Le mensonge fondamental, le péché originel : Les origines « mystérieuses » de la Covid.

Toute opération psychologique présente une faiblesse sous-jacente — une couture irrégulière où le mensonge fabriqué est relié de force à l’inéluctable réalité.

Dans le cas du 11 septembre, il s’agit d’une simple question de physique : des dommages asymétriques ne peuvent entraîner un effondrement symétrique. Dans le cas de JFK, il s’agit du nombre présumé de balles ayant causé un nombre connu de blessures, ainsi que de la tête du président qui s’est déplacée vers l’arrière et vers la gauche.

Souvent, l’objectif principal de la propagande qui l’accompagne est de détourner l’attention de ces idées inconciliables. Placez une lentille sélective déformante sur certaines réalités physiques codées en dur qui oblige les gens à remettre en question des choses qu’ils ne remettraient jamais en question d’habitude :

  • Ce n’était pas vraiment des explosions — mais ça y ressemblait.
  • Sa tête n’est pas vraiment partie en arrière — elle en avait juste l’air.

… Vous voyez ce que je veux dire.

Pour la « covid », cette déconnexion fracturée peut être localisée très précisément à Wuhan en décembre 2019.

La chronologie présumée de la « découverte » de la Covid est assez bien connue, mais voici un bref récapitulatif :

  • À la mi-décembre 2019, 4 personnes ont été admises à l’hôpital de Wuhan pour une pneumonie. À la fin du mois, ce nombre était passé à 27.
  • Un médecin anonyme décide que cette pneumonie est « mystérieuse » et envoie un échantillon d’un patient au Dr Zhang du Centre clinique de santé publique de Shanghai pour analyse.
  • Le Dr Zhang analyse ce seul échantillon, provenant d’un seul des 27 patients prétendument atteints de pneumonie, trouve immédiatement un « nouveau coronavirus » et décide aussitôt qu’il doit être la cause de ce « mystère ».

Cette histoire et la chronologie des événements qui ont suivi rapidement — du séquençage à la modélisation, en passant par la mise au point des tests — posent de nombreux problèmes.

Mais le plus étrange est la question à laquelle le récit officiel ne tente même pas de répondre :

pourquoi cherchaient-ils à tout prix [un nouveau virus] ?

C’est la rupture avec la réalité.

Pourquoi ce médecin, dans cet hôpital, a-t-il soudain décidé qu’il y avait un mystère qui nécessitait une explication ?

Qu’est-ce qui a permis de distinguer ces quelques patients des 450 millions d’autres personnes qui contractent une pneumonie chaque année ?

L’article du Time affirme vaguement que cette pneumonie était « particulière », d’autres publications contemporaines l’ont appelée « pneumonie mystère ». Ils n’expliquent jamais vraiment la nature de ce « mystère ».

L’OMS l’a qualifiée de pneumonie « d’étiologie inconnue », tandis que le CDC a déclaré qu’il s’agissait d’une « maladie atypique de type pneumonie qui ne répond pas bien aux traitements standard ». Or, le « traitement standard » de la pneumonie est l’administration d’antibiotiques si l’on pense qu’il s’agit d’une bactérie, ou le repos au lit et l’administration de liquides si l’on pense qu’il s’agit d’une maladie virale. Dans la grande majorité des cas, la maladie s’améliore d’elle-même en quelques semaines… tout comme la « Covid ».

Certains articles ont fait remarquer que la « pneumonie mystérieuse » était symptomatiquement unique, sans jamais entrer dans les détails. Mais nous savons maintenant que ce n’est pas vrai. Les symptômes de la « Covid » n’ont jamais été différents de ceux de la majorité des maladies respiratoires courantes.

L’OMS a même déclaré dans son communiqué de presse initial, le 8 janvier 2020 :

Les symptômes rapportés par les patients sont communs à plusieurs maladies respiratoires, et la pneumonie est fréquente pendant la saison hivernale.

Cette phrase est tout à fait vraie… ce que l’on appelle la « pneumonie covid » est tout simplement une pneumonie.

Alors pourquoi les médecins chinois ont-ils considéré qu’elle valait la peine d’être examinée de nouveau ?

Pourquoi a-t-on pensé que cette pneumonie parfaitement normale devait avoir une cause anormale ?

Tout cela n’a aucun sens. Rien de tout cela n’a jamais eu de sens.

Vous pouvez continuer à chercher la réponse, à demander « pourquoi ont-ils pensé que cette pneumonie était différente ? », et ne rien trouver d’autre qu’un enchevêtrement d’affirmations vagues qui ne résistent à aucune forme d’analyse.

Ce médecin n’avait aucune raison de penser que ces patients souffraient d’autre chose que d’une infection respiratoire saisonnière normale.

[NDLR Questionnements à mettre éventuellement en parallèle avec le scénario évoqué dans l’article Covid et Donald Trump : que s’est-il réellement passé lorsque Trump est passé de « l’immunité collective » au « verrouillage » complet ? publié par Guy Boulianne.]

Ses actions présumées ne sont pas celles d’une personne rationnelle dans la vie réelle, mais le comportement scénarisé d’un acteur qui doit remplir une fonction particulière pour une seule raison — pour que le reste du film puisse se dérouler.

Nous en revenons à ce grand mensonge, à l’invitation à suspendre notre incrédulité et à accepter une contradiction dans les termes, tout comme le 11 septembre et l’attentat contre JFK.

Pour le récit de la « pandémie », c’est la même chose :

« La Covid peut ressembler à la grippe, se ressentir et agir comme cette dernière — mais elle est en fait spéciale et différente ».

Ce sera toujours le point faible lorsque l’on invente simplement une nouvelle maladie.

Qui plus est, ils ont toujours su que ce serait le point faible de leur histoire, et ils se sont donc empressés de l’aborder. Ils avaient besoin d’accélérer l’existence de leur « nouvelle maladie » pour la découvrir, la nommer, la séquencer, la publier et pouvoir la tester… tout cela en moins de trois semaines.

C’était rapide, « très, très rapide », reconnaît Zhang dans le Time. Trop rapide, en fait. Ils ont gâché la fin, révélé le tueur avant même que le meurtre n’ait eu lieu.

Le monde a évolué très rapidement au cours des trois dernières années, au point d’être presque méconnaissable, et si vous voulez comprendre comment tout cela a commencé, vous devez remonter dans le temps. Avant les vaccins et les ventilateurs, avant les passeports et les PCRs, avant Pfizer, Fauci et les courbes aplaties… il faut revenir au tout début.

[Il faut remonter] jusqu’à Wuhan, en Chine, en décembre 2019, là où, nous dit-on, un médecin a vu quatre cas de pneumonie stéréotypée et les a qualifiés de « mystérieux », et où un virologue a commencé à chercher quelque chose dont il n’avait aucune raison de penser qu’elle existait, et l’a trouvée par hasard.

Cet article fait partie de notre série « Covid — Trois ans après ».

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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(6 commentaires)

  1. Et comme toujours la question qui remet la réalité au centre du village :

    de quoi les gens sont morts ?

    « d’une infection respiratoire saisonnière normale ». L’exemple type de réponse qui n’en est pas une. Pour montrer qu’une maladie n’existe pas, il suffit de la transformer en une autre maladie mal définie. Une « infection respiratoire saisonnière normale » n’est pas une maladie, c’est un sac fourre-tout ou l’on met tout ce que l’on ne connaît pas et qui concerne plus ou moins la respiration. alors j’aimerais bien que soient repris les dossiers médicaux de 1000 personnes décédés « covid » (test pcr à 35-40 cycles + examens sanguins + radio des poumons) et un médecin qui explique quelle est L’infection respiratoire particulière dans chacun des cas, avec des éléments de diagnostique précis, et avec une certitude supérieur à 90%.

    Parce que dénier une « nouvelle » « maladie » (si elle existe) en disant que c’est un truc vague que l’on connaît déjà plus ou moins vaguement est le niveau zéro de la médecine et de la science. de cette mouvance j’ai eu le même type de réaction ailleurs, je cite :

    Dans un autre domaine, combien d’agents pathogènes pour l’homme provoquent de la diarrhée? Est-ce une « nouvelle maladie » à chaque fois pour autant, je ne le crois pas.

    Ce à quoi je répond :

    Eh ! lorsque vous avez de la fièvre, pas la peine d’aller voir le médecin, en fait vous avez une « fiévrite » qui se soigne avec du doliprane. ça peut pas être tout plein de maladies possibles avec votre corps qui se défend. On va pas nous prendre pour des cons, c’est une fiévrite etpicetou. on va a nous faire le coup d’une nouvelle maladie à chaque fois.

    Ce qui est dommage dans cette « mouvance » « négationniste » c’est qu’elle balance des opinions sans preuves contre des éléments scientifiques « démontrés ». Ainsi on peut discuter de la validité scientifique du « séquençage », mais c’est un moyen de distinguer plusieurs pathologies. Ainsi séquencer 3 patients « covid » donne un résultat plus ou moins identique et séquencer 3 patients « grippe » donne aussi 3 résultats plus ou moins identiques et très différents des 3 « covid ». Ainsi, même si la « séquence » n’est qu’une « mauvaise » représentation mathématique, sa « sensibilité » (si on séquence la même chose de multiple fois, on trouve des résultats « identiques ») et sa « spécificité » (si on séquence 2 « trucs » différents on trouve 2 résultats différents) en fait un outil. Si comme les « négationnistes » le disent ce séquençage est un truc hasardeux d’une bouillie biologique, il est statistiquement impossible de trouver 2 séquençages similaires sur 2 personnes différentes. Pour moi cela me suffit pour « qualifier ».

    je vais prendre un exemple. si vous prenez la température extérieur et qu’il fait 24°. Cela ne vous dit rien du tout, il pourrait faire 23 ou 25. Et puis ce 24 est juste au point précis du thermomètre. Et puis c’est probablement imprécis… . 24 est un nombre qui n’a aucune existence en soit, un arbitraire entre zéro et 100, 2 changements d’états de l’eau. Cela vous dit juste que c’est plus chaud que s’il fait 10 et moins que s’il fait 40. C’est juste une « représentation » approximative d’une réalité physique. et cette représentation permet de distinguer 2 réalités distinctes. comme le « covid » est une réalité distincte de la « grippe », même si les 2 noms sont « arbitraires » et la réalité est assez « flou » mais pourtant facilement distinguable l’un de l’autre par des critères déterminés « forts » (une séquence est un critère). Et les fourre-tout n’ajoute que de la merde à la merde.

        1. Vous avez lu l’ouvrage en deux tomes mentionné ?

          « Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien. »
          (Voltaire)

      1. Le 2ème lien que vous partagez ne sert qu’à enfumer les gens. il est impossible dans un temps « réaliste » de le lire, le comprendre et pouvoir en discuter.

        Le fait est qu’il est hautement improbable de trouver 3 séquences similaires sur 3 patients différents s’il n’y a pas en commun qqchose.

        Ce qqchose n’est PAS être des humains parce qu’en ce cas, on retrouverait cette séquence sur TOUT le monde et ce n’est pas le cas.

        comme je le dis on peut discuter de la méthode et d’une réalité organique 100% efficiente n’empêche l’outil permet de discriminer des « trucs » et c’est largement plus scientifique que l’opinion de l’un ou de l’autre.

        Quant au 3ème lien c’est une placement de produit ni plus ni moins pour une série d’opinions non scientifique que l’on pourrait retrouver chez un gourou d’une secte.

        Je trouve croquignolet de partager l’idée qu’il faudrait comprendre la maladie et ses causes sous un article qui est la négation de la « maladie » qui a sévit pendant au moins 2020.

        1. Prenez d’abord le temps de lire ces articles avant de les évacuer en prétextant qu’ils sont trop longs ou trop compliqués ou encore qu’ils ne seraient pas scientifiques alors qu’ils le sont bien davantage que les contes de fées des virologues. L’article du troisième lien est une étude poussée réalisée par un mathématicien allemand. Le qualifier de gourou de secte est le type de dénigrement contre la personne émis par ceux qui n’ont aucun argument à opposer aux démonstrations sur le fond.

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