La catastrophe sanitaire de l’injection Pfizer en Israël

06/09/2021 (2021-08-17)

Par Dr Gérard Delépine

La plupart des pays occidentaux ont suivi, sans débat public, les recommandations de l’OMS et font depuis plusieurs mois une propagande forcenée pour imposer des pseudo-vaccins expérimentaux en prétendant qu’ils pourraient stopper l’épidémie.

L’analyse de l’évolution de l’épidémie en Israël, champion mondial de l’injection Pfizer permet d’évaluer son efficacité en population réelle qui est très éloignée de ce qu’annoncent les communiqués de leurs fabricants.

La réussite de la campagne d’injection Pfizer et ses contreparties discutables

En termes de vitesse de vaccinations, le succès de la campagne d’injection est remarquable. Au 14/8/2021 près de 11 147 426 de doses ont été administrées et 67 % de la population auraient reçu au moins une dose de vaccin.

Mais Pfizer a obtenu en échange l’acceptation d’une surfacturation des doses vaccinales et l’engagement du gouvernement de communiquer à Pfizer les données de santé des Israéliens.

Mais on ne juge pas un traitement préventif au nombre de personnes traitées, mais uniquement à ses conséquences sur l’évolution du nombre des contaminations journalières, de la mortalité quotidienne et des complications post médicamenteuses observées.

Évolution du nombre des contaminations

Les deux mois qui ont suivi la vaccination ont été marqués par une augmentation considérable des contaminations journalières, leur nombre dépassant les pics de la vague précédente malgré un confinement strict.

Ces 2 mois post injection ont établi les records mensuels de contaminations depuis le début de l’épidémie. Cette évolution défavorable montre que le pseudo-vaccin Pfizer est incapable d’empêcher la transmission de la maladie. L’augmentation post vaccinale précoce des contaminations n’a été amoindrie que depuis le reflux global de l’épidémie qui a abouti à une pause de l’épidémie dans presque tous les pays, vaccinés ou pas, confinés ou pas

La comparaison des évolutions des cas journaliers entre Israël très vacciné et ses voisins très peu vaccinés (Jordanie, Palestine) n’est d’ailleurs pas en faveur de l’injection Pfizer

Cette augmentation post injection des cas durant plusieurs semaines ou mois est observée dans plus de 90 % des pays qui ont beaucoup vacciné.

6 mois plus tard, depuis le 15 juin 2021, l’injection Pfizer se révèle incapable d’éviter une reprise exponentielle de l’épidémie et 40 % des nouvelles personnes contaminées sont vaccinées. Les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé affirment que le vaccin contre le coronavirus n’est efficace qu’à 39 % pour prévenir la transmission du coronavirus,1 ce qui est en adéquation avec les faits observés, mais très inférieur aux communiqués de victoire de Pfizer (>90 %) si complaisamment diffusés par les médias et nos autorités.

Reuters diffuse clairement : « Israël constate une baisse de la protection vaccinale de Pfizer contre les infections »

Pour tenter d’enrayer la reprise de l’épidémie les autorités israéliennes imposent actuellement de nouvelles restrictions sanitaires : quarantaine pour les personnes revenant de l’étranger vaccinés ou non, port du masque obligatoire, passe sanitaire à partir de 3 ans, nouvelle injection pour les personnes à risques et envisagent un nouveau confinement….

En Israël les injections Pfizer ne constituent manifestement pas la solution du Covid, mais plutôt un problème supplémentaire. Que vaut un traitement préventif qui dans un premier temps entraîne une flambée de la maladie et qui plus tard se révèle incapable d’éviter une reprise forte de l’épidémie ?

Dans l’histoire des vaccinations, aucune ne s’est montrée aussi inefficace sur la propagation de la maladie cible.

Hécatombe post vaccinale précoce

En Israël, malgré un confinement strict, la vaccination a été suivie d’une véritable hécatombe. Le mois de janvier a établi le record mensuel de la mortalité, regroupant à lui seul près de 30 % de la totalité des morts depuis le début de l’épidémie dans ce pays.

Entre mi-décembre et mi-février, on dénombre 2337 des 5351 morts attribuées au COVID-19 (43.7 %.). Parmi celles-ci 1271 sont survenues chez des personnes dont le statut vaccinal était connu et le ministère de la santé a précisé le 10 février 2021 que 660 d’entre elles (51.9 %) faisaient partie des 1.3 million de vaccinés de l’époque qui ne représentaient que 12.5 % de la population totale. La vaccination, loin de diminuer le risque létal de la maladie, paraît au contraire l’avoir exacerbé durant cette période (sur risque des vaccinés atteignant 400 %).

Haïm Yativ, ingénieur et le dr docteur Hervé Seligmann, de l’unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes de la faculté de médecine de l’université d’Aix-Marseille analysant ces chiffres officiels concluent2

« les vaccins Pfizer, pour les personnes âgées, ont tué au cours de la période de vaccination de 5 semaines environ 40 fois plus de personnes que la maladie elle-même en aurait tué, et environ 260 fois plus de personnes que la maladie parmi les plus jeunes (les moins de 65 ans). »

Selon les données du Bureau central des statistiques, en janvier-février 2021, au plus fort de la campagne israélienne de vaccination de masse, on a constaté une augmentation de 22 % de la mortalité globale en Israël par rapport à l’année précédente. Janvier-février 2021 ont été les mois les plus meurtriers de la dernière décennie, avec les taux de mortalité globale les plus élevés par rapport aux mois correspondants des dix dernières années. Dans le groupe d’âge des 20-29 ans, l’augmentation du taux de mortalité global est encore plus spectaculaire, au cours de la même période de vaccination, entre janvier et mars 2021, on observe une augmentation de 30 % de la mortalité globale par rapport à la mortalité moyenne trimestrielle en 2020.

Il existe une forte corrélation entre le nombre de personnes vaccinées par jour et le nombre de décès par jour, jusqu’à 10 jours après la vaccination dans tous les groupes d’âge. Pour les 20-49 ans — une fourchette de 8 jours entre la date de la vaccination et le décès ; pour les 50-69 ans — 5 jours entre la date de la vaccination et le décès ; pour les 70 ans et plus — 3 jours entre la date de la vaccination et le décès.


Une semblable hécatombe post vaccinale précoce ne peut pas être attribuée au seul hasard : elle a été également observée dans la quasi-totalité des pays qui ont beaucoup vacciné (Grande-Bretagne, Émirats Arabes Unis, Gibraltar, Seychelles…)

Rechute épidémique : les vaccinés ne sont pas protégés des formes graves

Depuis la reprise récente de l’épidémie, contrairement aux déclarations officielles non étayées par des études publiées, les vaccinés ne sont protégés ni des formes graves ni de la mort bien au contraire.

Selon le ministère israélien, rapporté par le Jerusalem Post,3 le 21 juillet,

« sur les 143 hospitalisés, 58 % étaient totalement vaccinés, 3 % partiellement, 39 % non vaccinés. Sur les 64 patients graves du pays… le pourcentage de cas vaccinés était élevé. »

Sur Chanel 13 Dr Kobi Haviv constatait

« 85-90 % des hospitalisations sont chez des personnes entièrement vaccinées. »

Inefficaces et dangereuses

Ces injections ont été de plus sources d’effets secondaires importants : AVC, thromboses et phlébites, mais aussi péri et myocardites en particulier chez les jeunes qui n’étaient pas menacés par la maladie ; elles s’accompagnent de plus de modifications virales qui menacent les enfants classiquement épargnés avant la pseudo-vaccination.

Un traitement préventif se juge à l’évolution observée de la maladie cible. En Israël, l’évolution post vaccinale précoce a été catastrophique tant sur les contaminations que sur l’évolution des formes graves.

Cet échec massif et précoce constitue une première dans l’histoire des vaccinations et s’explique peut-être par le fait que l’injection expérimentale Pfizer n’est pas un vrai vaccin, car elle ne contient ni antigène ni virus atténué

Comment expliquer cet échec cuisant ?

En attendant que des travaux scientifiques expliquent les causes de cet échec, de nombreuses hypothèses peuvent être soulevées. L’un des plus probables est que la vaccination Pfizer se heurte au phénomène d’anticorps facilitants déjà responsable de l’échec du Dengvaxia aux Philippines et des vaccins contre les précédentes épidémies à coronavirus (SRAS en 2003 et MERS en 2012).

La possibilité de cette complication avait été soulevée par l’Académie de médecine française, dans son communiqué du 11 janvier 2021.4

Le trop faible niveau d’immunité observée après la première injection, accusée de pouvoir faciliter l’émergence de variants et l’échec de la vaccination a été tout récemment signalé par 5 membres du comité scientifique français, dont le Pr Delfraissy dans une courte lettre au BMJ.5

« Des études suggèrent que l’émergence et la propagation des variants du SRAS-CoV-2 sont corrélées à l’absence de protection immunitaire robuste après une première exposition à des virus (de type sauvage) antérieurs, voire à un vaccin. Cette évolution, associée à l’émergence de mutants de fuite immunitaire, a non seulement été observée avec le SRAS-CoV-2, mais également avec d’autres virus… En outre, la dynamique de l’immunité collective naturelle ou vaccinale dans les régions où ces variants ont émergé pourrait avoir exercé une pression substantielle sur l’écosystème viral, facilitant l’émergence d’un variant avec une transmissibilité accrue La fin tant attendue de cette crise sanitaire mondiale pourrait être continuellement reportée, car de nouvelles variantes émergent et l’évasion immunitaire réduit l’efficacité de la vaccination à court et moyen terme. »

Compte tenu de cet échec, que peut-on conseiller aux citoyens ?

  • Attendre et résister aux pressions et chantages pour le pseudo-vaccin,
  • distribuer des tracts rappelant l’échec patent des pseudovaccins en Israël et en Grande-Bretagne et des pass,
  • harceler nos représentants politiques,
  • manifester pacifiquement tous les samedi,
  • bouder les lieux qui demandent le pass.

Un débat vaccinal serein est actuellement impossible à court terme en Israël comme en France, car complètement pollué par la situation politique. Reconnaître l’échec de la vaccination porterait en effet un coup aux gouvernements qui l’ont conseillée.

Il faut donc s’attendre à ce que les gouvernements et les médias qui lui sont proches continuent de clamer la victoire de la vaccination contre le méchant virus. Car comme l’analysait un panel de scientifiques indépendants dans le BMJ,6 quel que soit le pays « quiconque ose dire la vérité au pouvoir est antipatriotique, déloyal ou “radical”. »

En l’absence de débat démocratique permettant d’évaluer rationnellement la situation, nous ne pouvons que conseiller aux citoyens actuellement menacés de ségrégation d’attendre pour se faire vacciner. Il n’y a aucune urgence pour se faire vacciner, le risque de la maladie étant minuscule pour les moins de 65 ans.

Dans quelques mois, un bilan plus objectif pourra être tiré et la décision de se faire vacciner ou pas pourra alors reposer sur des données consolidées. C’est peut-être ce que veut éviter le ministre de la Santé israélien, avec sa volonté réitérée d’imposer le port d’un badge vert dès 3 ans pour forcer ses compatriotes à se faire vacciner.

Pour un senior qui se souvient de la guerre de 1939-1945 ou plus souvent maintenant des témoignages terribles de la génération de ses parents ou grands-parents, voire pour les férus d’histoire plus jeunes (il en reste), l’obligation du port d’un badge de couleur (ouf ce n’est pas une étoile, ouf elle n’est pas jaune !) par un gouvernement juif ou français est incroyable, consternant, invraisemblable, insupportable.

Elle rappelle l’avertissement de Bertolt Brecht et de Margaret Steffin dans la résistible ascension d’Arturo Ui “le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde” et les leçons d’Hannah Arendt sur la banalité du mal

“le mal ne réside pas dans l’extraordinaire, mais dans les petites choses, une quotidienneté à commettre les crimes les plus graves.”

Espérons que la majorité des peuples qui n’a probablement pas la mémoire courte saura RÉSISTER à cet effroyable et monstrueux pied de nez de l’Histoire.

Manifestement suffisamment de données permettent aujourd’hui d’affirmer que le vaccin ne protège pas de la contagion, ni les vaccinés, ni les autres, et d’ailleurs nos dirigeants avouent qu’ils poursuivront port du masque, distanciation, chez les vaccinés et les autres.

Le pass ne constitue, comme le masque et le couvre-feu, qu’un outil d’asservissement sans intérêt sanitaire et l’accepter représente un signe de soumission, dont le but est une société à la chinoise que rêvent de mettre en place les dirigeants actuels nourris à la coopération franco-chinoise et que les Veran, et bien d’autres reconnus comme “young leaders franco-chinois.

Pour terminer, méditons la tirade du secrétaire général de l’ONU le 22 février qui fut diffusée à juste titre sur les réseaux sociaux (mais si peu relayée à la TV) :

« Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et adopté des mesures d’urgence pour réprimer les voix dissonantes,
abolir les libertés les plus fondamentales,
faire taire les médias indépendants
et entraver le travail des ONG. »

Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU
Conseil des droits de l’homme du 22 février 2021 Source : Site de l’ONU (ONU Info)

Le chef de l’Organisation des Nations Unies ajoute, notamment :

« Des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats, des militants, et même des professionnels de la santé, ont fait l’objet […] de poursuites, et de mesures d’intimidation et de surveillance pour avoir critiqué les mesures — ou le manque de mesures — prises pour faire face à la pandémie. Les restrictions liées à la pandémie servent d’excuses pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques. »

Devrons-nous regagner dans la rue nos libertés ignoblement confisquées ?


⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

  1. [1] I24 Israël/Covid : le vaccin efficace qu’à 39 % pour arrêter la transmission[]
  2. [2] uncovering of the vaccination data in Israel reveals a frightening picture
    http://www.nakim.org/Israël-forums/viewtopic.php?p=276314[]
  3. [3] https://www.jpost.com/health-science/coronavirus-in-israel-what-do-we-know-about-the-143-hospitalized-people-674508[]
  4. [4] Communiqué de l’Académie : Élargir le délai entre les deux injections de vaccin contre la Covid-19 : quels risques pour quels avantages 11 janvier 2021[]
  5. [5] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy, Denis Malvy Laetitia Atlan Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract Lancet Public Health 2021
    Published Online February y 18, 2021
    https://doi.org/10.1016/S2468-2667(21)00036-0[]
  6. [6] Covid-19 : Social murder, they wrote—elected, unaccountable, and unrepentant
    BMJ 2021 ; 372 doi :
    https://doi.org/10.1136/bmj.n314[]