Injection obligatoire : la fuite en avant dans l’horreur

05/08/2021 (2021-08-05)

Par Lucien Samir Oulahbib

Lorsqu’il faudra juger tous les responsables de ce qui apparaît de plus en plus comme une tromperie frauduleuse (voire un crime contre l’Humanité) se déroulant sous nos yeux via cette obligation d’injecter une substance expérimentale aux effets de plus en plus mortels (aux données guère accessibles, du moins pour tous), en réalité très peu efficace et donc faisant bien plus office de placebo mental (pour les plus chanceux et/ou solides) qu’autre chose, il est clair que le futur tribunal international ad hoc qui en sera chargé aura bien du travail.

Il en était de même (rappelons-le à nouveau) au temps du scientisme communiste ou techniciste productiviste triomphant qui promettait l’éradication complète de la misère, la domination la maladie et le bonheur pour tous, du moins si TOUTE la planète y acquiesçait. Et cela se trouve toujours également garanti aujourd’hui par tous ces nouveaux criminels qui stipulent que si toutes les personnes (réfugiés, clandestins et « pays pauvres ») se soumettaient à leur complète et absolue nouvelle définition de la santé (être immunisé artificiellement et non plus naturellement) alors tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles — et peu importe les dommages collatéraux.

Et comme beaucoup de gens croient à ce discours, le futur tribunal ad hoc aura alors beaucoup de mal (comme ceux de naguère) à accéder aux réelles données, puisque l’on sait que moins de 10 % des effets secondaires et de la mortalité afférente remontent, car il s’agit d’une information passive et non pas automatique. Ceci signifie que ceux qui croient dans ce discours artificialiste (l’injection est meilleure que l’immunité et, bien sûr, que n’importe quel traitement toujours ignoré, d’où la mise en avant des « hospitalisations ») ne signaleront pas leur inconfort, mais légitimeront (pour « la bonne cause », par « altruisme »…) les effets moins graves, du moins sur le cours terme, comme n’étant au fond qu’une conséquence admise, alors que certains effets plus violents ne se verront qu’à plus long terme (par exemple le fait que leur immunité sera de moins en moins efficace et nécessitera des doses à répétition et aussi des thérapies annexes si d’autres maladies connexes se déclenchent). Et puis même si cela s’avère grave cela sera enfoui sous les statistiques expliquant que le nombre est « infime » ou encore qu’il n’y a aucune « corrélation » si les exemples sont médiatisés.

Ensuite, le Tribunal devra répertorier toutes les responsabilités connexes comme les interdictions « tacites » des traitements précoces en ce qu’ils peuvent ne pas être officiellement interdits selon les moments, mais fortement déconseillés officieusement via des directives insidieuses, des rappels à l’ordre, voire des actions frauduleuses comme les articles bidonnés (celui du Lancet n’a toujours pas été poursuivi par une officine publique), les donnés tronquées (le dernier rapport Pfizer sur les effets secondaires suite à l’administration de l’injection chez les enfants a été caviardé), les médecins menacés (voire plus), des usines de traitements précoces « accidentellement » incendiées, des pressions institutionnelles visant à démanteler des structures qui refusent de jouer le jeu (l’IHU de Marseille). De telles pressions se sont multipliées, jusqu’à aujourd’hui, avec l’extorsion de consentement par chantage interposé (injection versus emploi). Tout cela n’est toujours pas le produit du hasard.

Enfin, toute la machinerie propagandiste et politiste devra être disséquée juridiquement parlant : comment se fait-il que des médias censés informer aient pu participer à un tel mensonge légal, avalisant par exemple les fraudes sur les données ? Comment se fait-il que toutes les instances politiques institutionnelles académiques aient pu avaliser ces atrocités qui voilent leur criminalité patente par la fuite en avant dans l’accélération forcenée, frénétique, brutale de la mise en pratique de leur solution politico-chimique ?

Cela rappelle ces moments où — au tournant des 19 et 20e siècle — les élites savantes, artistiques et entrepreneuriales étaient si fascinées par les grandes découvertes du moment (machine à vapeur, à combustible, train, télégraphe, voiture, photographie, phonographe, caméra, aviation, radiographie, physique quantique, chimie, biologie naissante…) que toutes ces inventions tournèrent si fortement la tête des parvenus et que ceux-ci se crurent des dieux, avec en substrat l’idée de se distinguer de la « masse », de revenir au temps des « dieux vivants », de se purifier, donc de se croire désormais supérieurs parce que dotés de « La » Science « véritable ». Alors qu’étaient déjà confondus progrès technique et progrès civilisationnel, ces deux aspects n’étant pas nécessairement corrélés (ainsi le dénigrement de la campagne au profit de la ville et son inversion aujourd’hui), tout cela aurait mérité, dès cette époque, d’être affiné comme le demandèrent certains auteurs clairvoyants. Seules les élites voyaient dans tout refus un « déclin de la Raison », avec toujours une unique cause exclusivement externe : les pauvres, les riches, l’étranger, les infidèles, il fallait les excommunier jusqu’à promouvoir la guerre, en externe comme en interne…

Bis repetita ?

Il semble bien que oui : la Secte (plus que la Caste en ce que son recrutement ne se fait pas par hérédité, mais large adhésion, même s’il y a des cooptations) s’appuie sur toute une génération qui a été élevée dans la prise de substances excitantes plus ou moins légales. Celle-ci pensait pouvoir suppléer la force spirituelle qui calme les angoisses et renforce l’effort d’être par des substituts qui n’ont qu’une efficacité toujours momentanée et nécessitent d’en reprendre à dose supérieure afin d’atteindre cet état de volupté recherché pour agir et jouir. Ceci reste cependant toujours éphémère si ce n’est pas sous-tendu par quelque chose de plus pérenne (comme l’idée de renouer avec ce savoir séculaire qui rappelle que le « développement personnel » doit s’appuyer sur une évaluation objective de la cause de nos échecs et réussites, de nos malaises et de nos joies plutôt que de refouler, oublier avec des psychotropes). Voilà à quoi une réelle philosophie devrait servir au lieu de se fourvoyer dans l’idéologie et aujourd’hui la propagande scientiste et hygiéniste, avec toujours ce regard de supériorité vis-à-vis des supposés « inférieurs » (comme les « anti-vax » et les « pays pauvres » qu’il faudrait d’urgence injecter, alors que leur propre pratique médicinale permet, pour ce type précis de virus, d’y remédier).

Nous sommes bien à un tournant : soit à nouveau la nuit totalitaire va s’emparer du monde avant de s’écrouler dans quelque temps, car le Réel est toujours plus fort que l’Idéologie ; soit les peuples éveillés réussiront à éviter cette énième expérience idéaliste (drapée en « science ») en la tuant dans l’œuf, d’où la nécessité de soutenir tous les efforts actuels pour constituer un tribunal international ad hoc (puisque les juridictions nationales sont désormais sorties de l’État de droit), basé en priorité sur la liberté la propriété et la résistance à l’oppression (article 2 de la DDH).

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