Hier les Français ont eu le droit d’enlever leurs masques. Aujourd’hui j’ai beaucoup plus peur de ceux qui l’ont enlevé que de ceux qui l’ont gardé

15/03/2022 (2022-03-15)

Par Alain Tortosa

Nous avons constaté qu’il y avait de nombreuses disparités selon les régions, les catégories socioprofessionnelles, milieux étudiants, âges, etc. Il est difficile d’affirmer que 20 %, 30 %… ou 70 % des Français l’ont enlevé, mais là n’est pas mon propos.

Le fait est que je suis terrorisé, le mot n’est pas exagéré, par la masse qui a retiré le masque (ou la muselière selon que vous adhériez ou pas à la doxa).

Les religieux :

Quand je pense à celles et ceux qui l’ont gardé et qui vont encore le garder pendant des semaines ou des mois, je me dis qu’EUX ont une raison de le garder. En le conservant, ils ne sont pas dans une simple obéissance à une directive ou à un ordre, mais dans un choix « personnel ». Attention, je suis bien conscient que leur « choix » est biaisé, manipulé par des années de propagandes et de mensonges. Ils ont gobé à s’en étouffer ce récit médiatique et croient être dans une pensée propre et non manipulée. Il n’en demeure pas moins vrai que leur décision relève d’un raisonnement (dans leur esprit manipulé).

Eux au moins ont des arguments pour le porter, des arguments faux, mais des arguments.

Les croyants « faibles » :

Ils vont continuer à porter le masque, mais pas très longtemps. Je dirais que parmi eux il y a ceux qui pensent que l’outil est efficace, qu’il y a encore une menace (que ne manque pas de rappeler les médias juste quelques jours avant la « libération »).

Ces gens vont les enlever petit à petit « pour faire comme tout le monde », mais aussi du fait de voir des non masqués, non paniqués et qui ne s’effondrent pas dans la rue, ce qui va être de nature à les rassurer. Mais ils vont subir en parallèle le discours des médias sur ordre. Si ceux-ci parlent plus de « la vie d’avant qui reprend » alors cela les aidera à avoir moins peur et facilitera leur démasquage. En revanche si on commence à être inondé « d’une nouvelle vague (mensongère), d’augmentation inquiétante de cas, de réas qui recommencent à se remplir » alors ils n’enlèveront pas leur masque et rejoindront le club des paniqués religieux qui ne l’enlèveront sans doute jamais.

Les confinements en Chine avec leur « explosion de cas » (sourire dans la salle) risquent de faire pencher la balance vers un accroissement massif de leurs peurs.

Les moutons et les anguilles :

Voici l’objet de ma terreur ! Cette masse a enlevé son masque (ou attendu un peu pour être « comme tout le monde ») sans raison autre que l’injonction ou l’autorisation de l’enlever.

Cette foule qui portait (plus ou moins bien) son masque, « sans raison », la veille, s’est mise à l’enlever le lendemain toujours, « sans la moindre raison ».

Si cette masse avait une conviction basée sur un virus, soit elle n’aurait pas porté le masque dimanche, soit elle aurait gardé le masque lundi.

Son comportement n’est donc absolument pas guidé par l’absence ou la présence d’un virus !
Son comportement est uniquement lié à la notion d’obligation, de peur ou pour se fondre dans la masse.

Alors, que ce soit la peur du gendarme, de l’amende ou du quand dira-t-on, le résultat est exactement le même.

Bien entendu tout « complotiste » se consolera en disant « qu’il le porte le plus mal possible », qu’il n’est pas un « mouton », « qu’il ne peut pas se permettre une amende », « qu’il faut bien continuer à vivre », mais pour autant il plie sous le joug de la peur de la Gestapo ! Quel pourcentage d’enfants déscolarisés ou sans masque à l’école ?

Et quand le « complotiste » obtient un faux pass ou un certificat de rétablissement (que j’aurais pu avoir) pour « continuer à vivre », il fait le jeu de la dictature en rentrant dans son système.

Nous savons tous (les complotistes) que cette mesure n’a strictement rien de sanitaire et que son objet est d’obtenir l’obéissance. C’est cette obéissance qui a permis l’avènement du pass sanitaire puis du pass vaccinal et demain du pass climatique et autres réjouissances dictatoriales à venir.

À de rares exceptions près (sauf peut-être au début de la plandémie) on demandait peu ou pas de « bien porter un masque », mais de le porter en signe de soumission.

S’il y avait eu un virus mortel dans l’air, de un, nous aurions sans doute porté un vrai masque, et de deux, des millions de Français auraient été verbalisés pour le porter sous le nez. (Exception faite du milieu scolaire où la bêtise et l’obéissance fasciste ont atteint des sommets.)

Tout ceci pour dire que cette masse hétérogène suit les consignes, parfois mal, mais les suit. POINT !

Donc quand (et non « si ») nos autorités fascistes vont nous obliger à le remettre dans les lieux clos, les magasins, les entreprises ou les écoles… cette même masse qui l’a enlevé hier le remettra sans broncher.

Elle acceptera, cédera sans la moindre résistance factuelle, ou fera comme moi (ce qui n’est pas beaucoup mieux) et renoncera à fréquenter des lieux où il est impossible de pénétrer sans faire au moins semblant.

Et les kapos d’hier qui aujourd’hui vous accueillent avec le sourire seront les kapos de demain qui vous interdiront à nouveau l’accès et appelleront la Gestapo.

C’est pourquoi je suis terrorisé par ce que j’ai vu hier.

J’ai vu l’avenir, j’ai vu la fin définitive (sauf miracle) de notre semblant de démocratie.

J’ai vu que les complotistes avaient fait le choix (dans leur immense majorité) de « la survie dans une dictature » et non de « la lutte pour mettre fin à la dictature ».

Dès lors, je crains que nous soyons foutus, balayés, laminés… Il y a la masse de l’acception et de l’obéissance (aveugle pour la majorité) qui s’est manifestée hier et la (toute petite) masse des opposants qui, comme moi, fait sa révolution dans un canapé ou aux manifs du samedi.

Raisons pour lesquelles j’ai beaucoup plus peur de ceux qui ont enlevé un masque hier et qui le remettront demain que ceux qui l’ont gardé.

Alain Tortosa

15 mars 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220315-peur-de-ceux-qui-n-ont-plus-le-masque.pdf

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(7 commentaires)

  1. Quel pessimisme dans ce post! Sans le vouloir, vous faites vous aussi le jeu du système en basant vos opinions sur la PEUR. C’est bien le titre de votre post! Arrêtez d’avoir peur, car vous ne faites que nourrir les égrégores qui s’en repaissent! Arrêtez de continuer à diffuser ce message de peur, peur du masque, peur du sans masque, peur de ceux qui réfléchissent par eux-mêmes, peur de ceux qui suivent les directives… En fait de quoi n’avez-vous pas peur? Votre post est un non-sens total!

  2. Il est bien difficile de se faire comprendre par TOUS à ce que je vois par le commentaire de Steve !!!!

    1. Désolé Apocami de ne pas avoir votre intelligence pour comprendre ce que vous avez, apparemment, compris!…

      1. Comprendre l’autre relève sans doute davantage d’empathie, de capacité à s’effacer soi-même au moins provisoirement devant ce qu’il exprime, plutôt que d’intelligence. Les nombreuses querelles entre intellectuels tendent à le démontrer. Cela demande de l’humilité et celle-ci représente d’ailleurs probablement le plus grand défi des gens intelligents ou qui se pensent tels (voir Le défi de l’intelligence).

        1. Avoir de l’empathie ne signifie aucunement dire amen à son interlocuteur… On peut avoir de la reconnaissance et de la compréhension des sentiments et des émotions d’un autre individu, sans toutefois est d’accord avec ses propos… D’ailleurs je ne vois trop pas le rapport entre l’empathie et cet article. Notre discussion est à mon sens hors-sujet. Bien à vous

  3. C’est subtilement titré et dit, mais hors de portée de gens, mougeons ou pas, qui ne savent pas lire entre les lignes, ni écouter entre les mots.

    Et ça, hélas, l’éducastration nationale ne l’apprend pas.

    Pas plus qu’elle n’aide à acquérir  le souci du juste mot pour la juste chose, le souci des mots pesés pour éviter d’accroître, voire pour contribuer à réduire, les maux pesants.

    1. @Le Chti vert, tout comme ma réponse à Apocami, je me rends compte que je ne fais pas parti de l’élite poétiste qui, elle, arrive à comprendre les mots justes et les mots pesés… Merci de vous soucier de mon « éducastration », mais j’ose penser, n’ayant pas fait mes études dans le système éducatif Français, que je suis assez instruis pour me permettre de penser par moi-même, et ainsi d’avoir mes propres avis. Le soucis du juste mot, que vous vous targuez de posséder, à en croire votre prose, j’ose penser l’avoir aussi. Seulement, contrairement à vous, je ne pose pas des commentaires ici pour étaler des tournures de langage, mais juste pour dire ce que je pense, ne vous en déplaise.

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