08/10/2020 (2020-10-08)
[Source : Le tribunal de l’infaux]
Première partie : L’information contrôlée
En bon soldat de la pensée unique, Jeff Yates ne perd jamais de temps avant de se porter à la défense de la vision de l’ordre établi que l’on se doit d’adopter de nos jours afin d’éviter, au pire, le dénigrement et/ou la censure, au mieux, le qualificatif « controversé ».
Le lendemain d’une conférence de presse tenue par des médecins préconisant l’hydroxychloroquine comme traitement contre la COVID-19, conférence censurée par YouTube, Facebook, Twitter et Google, le décrypteur s’est empressé de mettre le public en garde contre la vidéo de cette conférence qu’il qualifie de « controversée » car elle contredit l’ensemble des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Jeff suit bien les directives données aux médias dans le tristement célèbre Event 201 (Événement 201), cette simulation de pandémie de coronavirus tenue le 18 octobre 2019 et financée par la Bloomberg School of Public Health de l’Université John Hopkins, le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates (FBMG).
Le scénario de cette simulation se lit comme suit :
« L’Événement 201 simule une épidémie d’un nouveau coronavirus zoonotique transmis de la chauve-souris au porc et ensuite à l’homme, lequel finit par se transmettre efficacement d’une personne à l’autre, entraînant une grave pandémie. L’agent pathogène et la maladie qu’il provoque sont largement inspirés du SRAS, mais il est plus transmissible dans le cadre communautaire par des personnes présentant des symptômes bénins […]
Un vaccin ne pourra pas être disponible la première année. Il existe un médicament antiviral fictif qui peut aider les malades mais qui ne limite pas de manière significative la propagation de la maladie […]
Et à mesure que les cas et les décès s’accumulent, les conséquences économiques et sociétales deviennent de plus en plus graves.
Le scénario se termine au bout de 18 mois, avec 65 millions de décès […] La pandémie se poursuivra à un certain rythme jusqu’à ce qu’un vaccin efficace soit disponible ou que 80 à 90 % de la population mondiale ait été exposée. » (C’est l’auteure qui souligne dans toutes les citations)
Trois mois plus tard, ce scénario devenait réalité, à quelques exceptions près.
Nostradamus aurait difficilement pu faire mieux.
L’Université John Hopkins a précisé à la suite de l’éclosion de SRAS-CoV-2 que cette simulation n’était pas une prédiction.
Si l’on ne peut que spéculer sur le caractère prémonitoire de la simulation, nous pouvons clairement voir à l’œuvre les recommandations qui en sont issues.
La simulation, qui « visait à éduquer les plus hauts dirigeants des gouvernements étasunien et internationaux et les leaders des industries mondiales », a donné naissance à une série de recommandations du John Hopkins Center for Health Security, du Forum économique mondial et de la Fondation Bill & Melinda Gates.
Parmi celles-ci, la lutte contre la « désinformation » :
« Les gouvernements et le secteur privé devraient accorder une plus grande priorité à la mise au point de méthodes de lutte contre la désinformation avant la prochaine intervention en cas de pandémie. Les gouvernements devront s’associer aux entreprises de médias traditionnels et aux réseaux sociaux pour rechercher et développer des approches souples de lutte contre la désinformation. Il faudra pour cela développer la capacité à inonder les médias d’informations rapides, précises et cohérentes.
Les autorités de santé publique devraient travailler avec les employeurs privés et les leaders communautaires de confiance, tels que les chefs religieux, pour promulguer des informations factuelles aux employés et aux citoyens. Les employeurs du secteur privé influents et dignes de confiance devraient créer la capacité d’augmenter facilement et de manière fiable les messages publics, de gérer les rumeurs et la désinformation, et d’amplifier des informations crédibles pour soutenir les communications publiques d’urgence. Les agences nationales de santé publique devraient travailler en étroite collaboration avec l’OMS afin de créer la capacité d’élaborer et de diffuser rapidement des messages cohérents concernant la santé publique. Pour leur part, les entreprises médiatiques devraient s’engager à faire en sorte que les messages faisant autorité soient prioritaires et que les faux messages soient supprimés, y compris par l’utilisation de la technologie. »
Les gouvernements devront s’associer aux médias traditionnels et aux réseaux sociaux pour diffuser des messages « faisant autorité »?
Quand l’État est associé aux médias, on n’est plus en démocratie. Le rôle des médias est de servir de contre-pouvoir à l’État, pour protéger les citoyens des abus de pouvoir. Quand l’information est dictée par l’État, on est dans un État totalitaire. Et quand l’État reçoit l’information d’un organisme supranational, on est dans un monde totalitaire.
Dans la vidéo de la simulation (à 7:38), l’amiral Stephen C. Redd, directeur de l’Office of Public Health Preparedness and Response du Centers for Disease Control and Prevention (CDC), suggère que « les gouvernements doivent être disposés à faire des choses qui sont en dehors de leurs perspectives historiques » et que « l’on doit être sur un pied de guerre ».
On voit ensuite un extrait d’un reportage simulé indiquant que « les gouvernements réagissent différemment pour combattre la quantité impressionnante de désinformation qui circule, certains gouvernements ayant même procédé à une coupure limitée de l’internet pour éviter la panique ».
Dans la version intégrale du faux reportage, le faux expert Kevin McAleese explique :
« Identifier tous les mauvais acteurs s’avère être une tâche énorme et les experts s’entendent pour dire que les nouvelles campagnes de désinformation sont générées chaque jour et sont un grave problème qui nous empêchera de mettre un terme à la pandémie et pourrait même mener à la chute de certains gouvernements […] Si la solution constitue le contrôle et la réduction de l’accès à l’information, je crois qu’il s’agit du bon choix. »
Évidemment, l’autre fausse experte est d’accord. Elle insiste, avec un regard intense, que « souvent ce sont les leaders politiques eux-mêmes » qui disséminent la désinformation.
Comme Donald Trump qui fait la promotion de la « controversée hydroxychloroquine »? Quelle visionnaire cette fausse experte!
Tom Inglesby du John Hopkins Center for Health Security demande ensuite au panel : « À quel point l’information doit-elle être contrôlée et par qui? Et comment la fausse information peut-elle être remise en question? »
Cela donne le ton à la discussion qui suit. On ne donne pas le choix aux participants d’être pour ou contre le contrôle de l’information. On demande qui doit la contrôler et dans quelle mesure.
On le voit clairement dans les recommandations citées plus haut : advenant une crise sanitaire le contrôle de l’information et la censure s’imposent.
En ce moment, l’idée que l’hydroxychloroquine puisse être efficace comme traitement contre la COVID-19 est considérée comme de la désinformation parce que l’OMS a décidé qu’il ne s’agit pas d’un traitement efficace, bien que non seulement une foule d’études démontrent l’inverse, mais aussi une foule de médecins, données à l’appui, affirment le contraire, comme nous le verrons dans la quatrième partie de cette série d’articles.
Les « faux messages » de ces médecins sont « supprimés, y compris par l’utilisation de la technologie ». Les géants de la haute technologie que sont YouTube, Facebook, Twitter et Google ont joué un rôle essentiel dans la censure des informations contredisant LE message « faisant autorité » sur tout ce qui touche le coronavirus : l’hydroxychloroquine est inefficace.
Nous verrons comment l’article de Jeff Yates nous démontre que Radio-Canada a bien appris sa leçon et participe activement à la diffusion de « messages faisant autorité », mais que ses « réponses rapides » à la soi-disant désinformation ne sont ni « précises », ni « cohérentes ».
La pandémie de coronavirus nous a précipités dans un monde totalitaire où les médecins n’ont plus le droit de parole, ni le droit de soigner leurs patients.
Pendant ce temps, Bill Gates, l’ingénieur en informatique recyclé en pusher de vaccins, est devenu une sommité de la science médicale et on le retrouve sur toutes les tribunes à nous répéter que le monde ne sera plus jamais pareil avant que la planète ne soit vaccinée.
Bill, qui a investi massivement dans les sociétés pharmaceutiques, se trouve non seulement au sommet de la pyramide totalitaire qui se met en place depuis janvier, mais il est de surcroît au cœur d’un système de financement, de recherche, de développement et de production de vaccins, et sa position au sein de l’OMS lui permet d’influencer les politiques de santé publique à travers le monde entier.
Nous ferons un long détour nécessaire pour bien comprendre le rôle de Bill Gates et les enjeux actuels, détour qui nous permettra de déboulonner l’article de Jeff Yates, plein d’omissions, de propagande et de demi-vérités, bref plein de désinformation.
Et comme « la désinformation mine les efforts visant à contrôler la pandémie », nous la combattrons avec une armée de faits, en espérant que l’on ne nous coupe pas l’internet entre-temps.
Cet article est divisé en cinq parties qui seront publiées cette semaine :
- L’information contrôlée
- L’OMS, Bill Gates et les vaccins
- Dons de la Fondation Gates : des cadeaux empoisonnés pour les Indiens; Bill Gates : expert en santé publique
- Investir dans les vaccins, c’est payant; Attaques orchestrées contre l’hydroxychloroquine
- Jeff Yates : Décrypteur au service du public ou désinformateur au service de l’establishement?; Les grands médias se taisent ou dénigrent, les géants de la haute technologie censurent
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