15/02/2022 (2022-02-15)
Par Alain Tortosa
J’écris « un » parce que c’est un exemple vécu, mais il est évident que je pourrais écrire « la quasi intégralité des pneumologues ».
Ceci est d’autant plus perturbant que de l’autre côté de l’échiquier des médecins, tout aussi diplômés et respectables, ont fait le choix de dénoncer toutes ces mesures, aussi bien leur inefficacité que leur dangerosité.
Alors pour en revenir à mon exemple, comment un médecin (a priori) intelligent, extrêmement impliqué dans le devenir de ses patients et avec vingt ans de pratique, peut en arriver à ne pas douter et basculer dans un extrémisme qui touche au religieux ?
Ce n’est pas le cas de celui-ci, mais dorénavant des « médecins » de ville affichent qu’ils refusent de prendre en charge des malades non vaccinés ; c’est dire le degré de folie.
« Interdit aux lépreux ! »
Le consentement libre et éclairé qui est inscrit dans la loi, pierre angulaire de la médecine, n’est plus.
Je précise que toute la suite de mon texte relève de données officielles, d’études publiées dans des revues scientifiques ou par l’OMS et que d’aucuns peuvent qualifier de « complotistes » pour se disculper de leur devoir d’information et de recherche.
Mon pneumologue que je vais nommer Jean-Michel pour des raisons de facilité d’écriture considère que le gouvernement est bien « gentil » et plutôt laxiste en permettant aux non-vaccinés d’aller à l’hôpital.
En revanche, il n’a aucun état d’âme pour prendre en charge des fumeurs chroniques qui peuvent saturer les réanimations.
Médecin qui approuve les interdictions de fumer dans les lieux publics et peste contre le tabagisme passif qui peut nuire à autrui.
Jean-Michel impose donc le masque là aussi sans état d’âme et avec conviction…
Il faut qu’il soit mis et même « bien mis » par sa clientèle y compris des enfants…
Rien à redire suite à l’obligation faite aux enfants de le porter à l’école 10 heures par jour ou plus…
Nous sommes de toute évidence dans une gestion de crise, en temps de guerre, et il existe des priorités !
Je vous rappelle que Jean-Michel est pneumologue, qu’il traite des patients qui ont des problèmes respiratoires…
Vous avez essayé de porter un masque avec une pneumonie ? Moi oui, pendant quelques secondes !
La capacité de l’humain à débrancher son cerveau est quand même remarquable…
(Au point que les extraterrestres ont dû classer notre planète dans la catégorie à protéger, tant nous devons être uniques dans l’Univers)
Attendez :
- Jean-Michel porte un masque « efficace »… Comme « le masque protège les autres, mais pas soi » (il va m’en falloir des cours de rattrapage)… il ne peut donc nous reprocher de faire courir un risque aux autres patients, Jean-Michel portant le sien.
- Jean-Michel aère bien évidemment son cabinet entre chaque patient en prenant soin de ne pas être sur le chemin du courant d’air entre la table d’auscultation et la fenêtre… à moins qu’il ne se baisse quand il ouvre la fenêtre pour éviter les virus qui ont soif de liberté.
- Jean-Michel utilise du gel hydroalcoolique « efficace » au point qu’il a installé une citerne de 10 000 litres à l’arrière du cabinet.
- Jean-Michel est bien entendu triplement vacciné d’un vaccin « efficace » et attend sa quatrième dose « efficace ».
- …
Et vous voudriez me faire croire qu’imposer un masque à ses patients améliorerait la sécurité de tout un chacun ?!
Je ne sais pas vous, mais à ce stade je ne vois plus que l’autopsie du cerveau de Jean-Michel pour comprendre…
Ah pardon, la seule erreur de Jean-Michel est d’ausculter ses patients, ce qui pour le coup est totalement irresponsable.
De nombreux praticiens sont passés à la consultation à distance, ce qui me semble beaucoup plus raisonnable et au moins autant efficace et humain…
Alors, hormis cette erreur, comment Jean-Michel a-t-il pu basculer dans ce monde délirant ?
Il est non seulement persuadé de vivre dans les tranchées de Verdun depuis deux ans, mais aussi persuadé que les mesures et les solutions actuelles ne sont pas à remettre en question.
Il ne doute pas, comme mon frère qui faisait son service militaire à Berlin dans les années quatre-vingt, qui était intimement convaincu de l’attaque imminente des Soviétiques.
Jean-Michel semble avoir des certitudes et il serait totalement vain de chercher à discuter avec lui.
Il ne verrait que folie et délire dans mes propos irresponsables.
Pourquoi un médecin totalement impliqué dans son métier ne dispose-t-il pas des informations publiques dont moi, simple quidam (ce que certains covidistes ne manquent pas de me reprocher), j’ai connaissance ?
Comment peut-il ne pas douter ?
Comment peut-il ne pas se faire sa propre opinion ?
Comment peut-il ne pas se questionner ?
Et comment en arrive-t-il à piétiner des années d’expérience et de déontologie ?
Vous et moi avons la réponse… c’est la peur et l’inconnu !
Depuis deux ans, des médecins qui côtoyaient des patients hautement contagieux avec pas ou peu de protections, ont désormais peur de mourir ou peur de tuer leurs patients…
Je ne suis plus tout jeune et je peux vous dire que hormis dans des hôpitaux pour des chirurgiens ou des infirmières de bloc (j’ai écrit chirurgien et infirmière afin de faire rager les woke), je n’ai jamais vu de personnels médicaux masqués ou habillés en cosmonaute…
Une amie complotiste hospitalisée m’a rapporté à ce propos que pour ses soins standards l’infirmière ne portait qu’un masque, mais que pour son test PCR, la même infirmière s’était habillée en cosmonaute… pour ensuite reprendre une tenue normale.
C’est dire à quel point nous devons rester humbles, de toute évidence, seuls les esprits supérieurs peuvent comprendre.
Alors…
Comment un pneumologue qui exerçait sans masque (sauf exception) peut-il en arriver à contrarier la respiration déjà laborieuse de ses patients en les forçant à porter un masque ou en induisant une peur telle que le masque devient préférable à l’odieux virus ?
Comment fait-il pour croire en l’efficacité de ce dispositif, alors même que les études antérieures à la crise avaient non seulement démontré la dangerosité du produit, mais aussi sa totale inefficacité en population générale ?
(cf 7milliards.fr).
Comment a-t-il pu adhérer à l’interdiction de soin ?
Comment a-t-il pu ne pas se révolter suite à l’interdiction d’usage de molécules de plus de 40 ans et sans effets secondaires graves connus, quand bien même elles fussent inefficaces ?
Comment a-t-il pu accepter la consigne de donner uniquement du paracétamol, molécule notoirement connue pour ses effets indésirables sur les défenses immunitaires ?
Comment a-t-il pu adhérer au « restez chez vous et allez aux urgences si votre situation se dégrade » ?
Comment a-t-il pu adhérer au confinement d’une population générale dans laquelle le virus circulait déjà ?
Ici encore toutes les études des temps anciens avaient démontré l’inefficacité et les effets pervers.
Comment a-t-il pu adhérer au mythe des patients asymptomatiques, positifs à un PCR foireux et déclarés « malades » et dangereux pour autrui ?
Comment a-t-il pu jeter aux oubliettes le réseau Sentinelles, qu’il utilisait tous les ans pour connaître l’évolution des épidémies en France ?
Comment a-t-il pu ignorer que le réseau n’a JAMAIS détecté une épidémie de Covid (seuil épidémique jamais atteint) ?
Comment a-t-il pu ignorer que les données Santé Publique France sont totalement bidons, que le nombre de patients hospitalisés, en soins critiques, ou décédés du Covid comprenait les patients malades du Covid, mais surtout les personnes positives à un test PCR ?
Le covidiste a du mal à vous croire quand vous lui dites qu’un accidenté de la route positif au Covid rentre dans les statistiques des hospitalisations Covid.
Et je ne parle pas du taux de personnes en réa qui est simplement un faux grossier… Il n’y a jamais eu de saturation des lits des soins critiques à l’échelle nationale.
Concernant les injections…
Comment pouvait-il croire que le « vaccin » pourrait être un espoir alors même qu’il ne ciblait QUE la protéine spike d’un virus ARN dont le métier est de muter sans arrêt ?
Comment peut-il croire qu’il présente un rapport bénéfice vs risque positif pour une population qui sur le plan statistique risque plus de mourir de foudroiement ?
Comment peut-il être convaincu d’un bénéfice vs risque positif alors que c’est une thérapie ARNm expérimentale ?
Comment peut-il ignorer les effets secondaires graves officiellement répertoriés alors même que les études prouvent que le taux de remonté est marginal ?
Comment peut-il approuver la vaccination des enfants, des femmes enceintes en l’absence totale d’études alors même que deux ans avant il hésitait à prescrire de l’aspirine à cette même population ?
Et comment, alors que l’on sait sans le moindre doute que le « vaccin » n’empêche ni de tomber malade ni les contaminations, peut-il être un ayatollah de la vaccination y compris pour une population jeune et en bonne santé ? (Il n’y a qu’à regarder la courbe des contaminations.)
Comment peut-il continuer à ne voir d’issue que dans le « vaccin » alors même que l’explosion du nombre de cas dans les pays hautement vaccinés prouve la totale inefficacité du produit pour contenir l’épidémie ?
Je vous rappelle que le « vaccin » devait éradiquer le virus, mais ça aussi, c’est oublié.
Comment ignore-t-il que son « vaccin » dont il ne reste plus officiellement que le « il protège des formes graves » ne présente aucun intérêt pour des populations qui ne font pas de formes graves ?
Comment ignore-t-il que l’immunité naturelle suite à une infection est plus solide que ces pseudos-vaccins ?
Comment ignore-t-il son inefficacité pour les personnes immunodéprimées en fin de vie, la seule population qui en aurait besoin et qui décède avec le virus ?
À noter qu’il n’existe aucune étude prouvant que la mortalité finale est diminuée dans les populations à risque…
Nous avons vacciné des milliards d’individus sans évaluer l’efficacité de la mesure !
Alors, comment expliquer ce côté dramatique ?…
A-t-il une surmortalité dans sa patientèle ?
C’est possible (ou pas), mais est-ce le virus qui est en cause ou l’interdiction de consulter en cancérologie, les retards de prise en charge, le confinement, le Rivotril, la peur induite jour après jour et les interdictions de soin ?
A-t-il été le témoin vivant des dégâts engendrés par ce virus (que n’a pas vu Sentinelles) ou a-t-il vécu le drame par procuration ?
Aurait-il été conscient de cette terrible « épidémie » si BFM ne lui en avait pas parlé ou a-t-il modifié sa pratique pour coller au fléau rapporté par la propagande ?
A-t-il subi ou induit une surmortalité si tel est le cas ?
Et s’il n’a pas eu à supporter une surmortalité est-ce dû à toutes ses actions « héroïques », à tous ses protocoles ou ceux-ci relèvent-ils de la patte de lapin ?
… Je serais curieux d’avoir les réponses.
Comment a-t-il piétiné sa déontologie ?
Comment a-t-il oublié sa loi, que le patient passait avant la collectivité et qu’il devait avoir un bénéfice personnel au soin préconisé ?
Comment en arrive-t-il à approuver l’apartheid et même l’interdiction d’accès aux soins pour les non-vaccinés ?
Comment un médecin que l’on pouvait qualifier (à tort ? Je ne crois pas.) de « bon » médecin a-t-il désormais exactement le même discours extrémiste que BFM TV ?
Sa formation ?
Je ne le crois pas… autant pour des médecins formés récemment j’entends qu’on leur apprend à ne pas penser, à ne faire qu’appliquer des protocoles… mais pas pour des médecins qui ont commencé leurs études il y a plusieurs dizaines d’années et qui ont un vécu.
Et ce n’est pas uniquement les médecins abonnés au Quotidien du Médecin, vitrine de l’industrie pharmaceutique qui sont victimes de cette amnésie délirante.
Des médecins abonnés à la revue Prescrire (qui elle aussi a disparu), revue vivant sans publicité, ont aussi basculé…
Quel début d’explication ?
En premier lieu, les médecins sont aussi des humains et ils ont aussi bouffé du BFM, du Monde ou du Libération toute la journée…
La peur rend fou, nous en avons la preuve quand des personnels soignants en arrivent à se protéger avec des sacs poubelles totalement inefficaces.
Ils sont alors guidés par l’irrationnel comme un médecin qui en arrive à refuser un patient non-vacciné.
Ce n’est plus de la science, c’est du moyen-âge, c’est de la lutte contre des esprits malins.
Est-ce le fait que l’OMS, les autorités de santé, les politiques, les revues médicales ont TOUTES tenu le même discours, ce qui aurait suffi à les faire basculer dans une foi dénuée de science ?
Ceci associé à une chasse aux sorcières pour faire taire toutes les voix dissidentes pouvant faire croire à un consensus…
Il n’existe plus de discours critiques, mais uniquement des « complotistes antisémites ».
Pour autant aussi bien moi que vous lisant ce texte ne sommes pas tombés dans ce délire…
(J’hypothèse qu’aucun Jean-Michel ou covidiste ne lira ce texte).
Concernant le « vaccin », tout le monde peut savoir qu’il a été approuvé sur les seules études publiées par le « gentil fabricant qui œuvre pour le bien de l’humanité ».
Tout le monde peut savoir que ces industriels ont été condamnés par le passé à des milliards de dollars d’amende pour publicité mensongère, tromperie ou corruption de médecins, de politiques, de journalistes…
Quiconque étudie les données de commercialisation verra que les patients vaccinés faisaient moins de formes graves que les non-vaccinés, mais qu’au final il y avait plus de morts dans la population vaccinée, ce qui ne peut s’expliquer que par les effets secondaires.
Et le fait que l’on injecte des millions de personnes avec un « vaccin » conçu pour une souche qui n’existe plus depuis des mois (années) n’interroge pas !
Je ne pense pas que Jean-Michel et les autres utilisaient le vaccin contre la grippe d’il y a 2 ans pour protéger leurs patients…
Mais tout ça, c’était avant, c’était le monde d’avant, la science d’avant, les valeurs d’avant… avant le FLEAU !
Et bien ni Jean-Michel ni les autres n’ont eu cette curiosité ou ne se sont posé ces questions, y compris les lecteurs assidus de Prescrire !
Pourquoi ?
Je ne vois que la peur et la sidération…
Une campagne médiatique mondiale a été organisée avec la complicité des Ferguson et leurs prédictions bidons auquel il ne croit pas lui-même (il ne respectait pas le confinement), l’OMS et toutes les autorités sanitaires.
Nous les « résistants » avons peut-être eu un peu peur au début, mais pas au point de basculer dans la panique, l’irrationnel ou la sidération…
Peut-être sommes-nous plus terre à terre, plus St Thomas.
Cela me fait penser à « La guerre des mondes », l’émission de Radio diffusée en 1938 qui annonçait une invasion extraterrestre et qui aurait entraîné la panique des auditeurs.
Personnellement je n’ai pas vu de cadavres dans la rue et je n’ai pas connu ni ouï dire qu’une personne jeune ou en bonne santé était décédée de cet odieux virus, et ce en deux ans de Covid.
Nous n’avons pas vécu une épidémie différente de la grippe.
Pour nous simples mortels, cette épidémie n’est que médiatique.
Il y a ceux qui ont cru le scénario et ceux comme nous qui ont douté…
Ça veut probablement dire que le schéma de la peur, de l’inconnu, de la perte de repères et la plongée dans une incertitude s’est déclenché chez eux avant que le scénario du doute et du besoin de compréhension ne se mette en branle…
Il a aussi bien sur les benêts, les moutons qui ne se posent jamais de questions et qui obéissent, point.
Les naïfs, les honnêtes gens qui ne pensent pas que le Mal puisse exister et qui croient que l’histoire ne se répète pas.
Les sceptiques qui croient plus en la bêtise humaine qu’à un plan machiavélique.
Il y a donc des médecins qui entrent dans ces catégories.
Mais concernant Jean-Michel, il y a probablement la conjonction de la peur et de la naïveté « si toutes les autorités disent la même chose, c’est que c’est vrai ».
Je persiste à penser que si la peur n’était pas de la partie cette bascule n’aurait pas eu lieu au point de balayer des années d’expérience, de bon sens et de déontologie.
Je radote, mais merde ! « Comment un pneumologue peut-il masquer ses patients ? »
Demeure aussi le fait que la remise en question est difficile pour l’humain.
Et d’autant plus difficile que l’erreur est à ce point gigantesque et dans la durée…
Après trois doses, avoir lavé le cerveau de ses patients pour les convaincre de s’injecter y compris les enfants, vendu du masque à outrance, du confinement, de l’absence de traitements efficaces et vendu jour après jour de la peur (très mauvaise pour les défenses immunitaires) et ce pendant deux ans…
Il n’est pas évident d’ouvrir les yeux sur cette réalité, sur sa réalité, son aveuglement, son absence de recul, sa « naïveté », mais aussi et surtout sa complicité active dans un crime contre l’humanité, l’économie des classes moyennes ou populaires et la démocratie.
La science dit que le masque, les confinements, les gestes barrières sont totalement inefficaces en population générale.
La science dit que ces injections expérimentales généralisées à l’ensemble de la population sont totalement inefficaces pour contrôler l’épidémie et diminuer la mortalité.
La science dit que ces injections sont dangereuses dans le présent et à l’avenir totalement incertain.
Mais ça, Jean-Michel ne peut le croire, il ne peut même pas se poser sérieusement la question, il ne peut pas se permettre de douter.
Merci
Alain Tortosa.
14 février 2022 https://7milliards.fr/tortosa20220214-medecin-2022-doxa.pdf
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