Comment agir dans la démesure (Ukraine, santé, sécurité…) ?…

06/07/2022 (2022-07-06)

Par Lucien SA Oulahbib

La gabegie bat donc son plein. L’ignorance crasse aussi. Malgré des mots ronflants et des airs savants, ceux de chiens du même nom. No comment, donc ?… Il n’y aurait en effet plus rien à dire sinon la redondance ne constatant rien d’autre qu’elle-même avec cet adage désormais célèbre : pourquoi n’y a-t-il rien plutôt que quelque chose ?… (Jean Baudrillard)

Mettons qu’il faille « les » prendre au sérieux : le moindre chiffre avancé sera nié, et s’il s’agit d’une source officielle son interprétation sera décriée, et si cela ne suffit pas il faudra s’en prendre à la source en scrutant si elle a bien toutes les appellations académiques, peu importe si ses vérificateurs n’en ont pas l’once du quart.

Ceci est là le comportement, non seulement de la mauvaise foi, mais aussi de l’obsessionnel à tendance paranoïde, ou comment voir par exemple des « conspirationnistes » partout jusqu’à faire croire que ces derniers fomenteraient quelque chose alors qu’ils tendent seulement de questionner, donc douter… Comme si les accusateurs voulaient voiler leur intolérance en la matière… Ou faire taire tout soupçon, jusqu’à laisser croire que les complots et les conspirations n’auraient jamais existé dans l’Histoire, sinon ceux issus de têtes dérangées provenant d’un univers parallèle aux confins de l’ère Covid-19…

De même, il n’y aurait jamais eu de sécheresses, de tornades, d’incendies. Tous ces mots auraient été inventés récemment par le fameux “GIERC” (sorte de dieu Baal reconstitué). Et si d’aucuns de ses prêtres ou redresseurs de torses veulent donner l’apparence d’une justification du haut de la pyramide médiatique, ils parleront alors d’une augmentation ou d’une baisse de la “fréquence”, la première étant climatique, la seconde sanitaire alors que ces variations sont toujours saisonnières et ne peuvent être calculées que sur des périodes significatives, mais peu importe pour ces Canada dry et leur double effet Kiss cool.

Le criminel accuse toujours la victime d’être la première fautive : trop femme, trop riche, pas assez homme, ceci ou cela, etc.

Dans les affaires actuelles il y a pléthore d’exemples : comment se fait-il que des zéros pointés osent tenir leurs propos non seulement fallacieux, mais honteux sur ce qui se passe « vraiment » dans la région du Donbass, alors que les civils y sont pilonnés H24 par les armes que leurs maîtres procurent à leurs sbires sur place ? Ont-ils perdu tout sens de la mesure en traitant l’armée russe de « génocidaire » alors que ceux qu’ils soutiennent pratiquent ce qu’il faut bien appeler des crimes de guerre en bombardant ainsi à l’aveugle (et ne parlez pas de Bucha, où en est l’enquête d’ailleurs ?) ?

Faut-il donc écraser toute tentative séparatiste par les bombes et les assassinats alors qu’il existait des accords en bonne et due forme depuis 2014, mais jamais respectés ? Si oui, bombardons la Corse et la Nouvelle-Calédonie, via l’OTAN qui plus est, pour aller plus vite.

Ne parlons pas de cette autre manipulation qui appelle « cas » des personnes non malades, mais testées positives pour quelque chose qui reste un gros rhume s’il est soigné de façon précoce pour les plus fragiles [ou qui n’ont pas le moindre symptôme d’une maladie]. Un « cas » était autrefois un malade, et non pas quelqu’un ayant pu croiser tel virus. Par conséquent, utiliser le même vocable est là aussi fallacieux, et surtout trompeur, jusqu’à faire dire que toute personne en bonne santé est un « asymptomatique » qui s’ignore alors qu’à l’instar des intempéries il y a des oscillations et des autorégulations qui se font à chaque instant au vu des milliards de virus que nous croisons [ou plutôt créons ?(([1] Voir L’enterrement de la théorie virale]))] en permanence ; tout en sachant que se masquer pour s’en protéger revient juste à réintroduire de la pensée magique dans une époque ayant prétendu avoir dépassé celle des talismans et des grigris (même en salle d’opération il a été démontré que le masque est inopérant). Et à l’heure actuelle personne ne sait comment la contamination(([2] [Voir Le mythe de la contamination épidémique])) s’effectue. Aucune étude sérieuse ne l’a démontré sinon par des modélisations hasardeuses extrapolant des « si » à l’infini…

Idem pour la “sécurité” : alors que les (faux) princes qui nous gouvernent n’arrivent plus à prononcer les mots femme, homme, père, mère, comment pourraient-ils le faire pour différencier des crimes, des vols et des viols, surtout lorsqu’ils proviennent d’espèces protégées comme les migrants et les politiciens ?…

La moindre critique vous taxe vite fait de “transphobe” et de “raciste” ce qui fait que par exemple les femmes se voient attaquées de tous les côtés : par des trans peu scrupuleux qui leur piquent leurs places dans les compétitions féminines, par les djihadistes qui les somment de ne pas moufter, tandis que les gens dits colorés se voient conspués par les islamophiles lorsqu’ils veulent s’insérer dans la société qui les accueillent, les instruisent, les soignent, les protègent au-delà des aléas puisqu’il n’est pas dit que venant ainsi de l’étranger l’on puisse ainsi sans coup férir lorgner les meilleures places alors que déjà lorsque l’on vient du village/bloc/clan d’à côté cela suscite des jalousies et autres aigreurs…

Il y a donc bien péril en la demeure. Et seulement énoncer jusqu’à plus soif, comme le fait Edgar Morin, que “là ou est le péril croit aussi ce qui sauve” (Hölderlin) ne peut pas réellement aider – surtout si tout est fait pour que rien ne puisse croître justement, comme une sorte de stratégie de la terre brûlée que l’on voit de plus en plus dans l’enseignement (bannissement du doute et du croisement des sources), dans les médias (haro sur la vérification et refus d’admettre la disputatio), dans la technologie de pointe comme le nucléaire…

Et toucher le fond en ces matières a pourtant bien été atteint… Aussi il semble bien qu’il faille passer à autre chose puisqu’il n’y a plus (que le) rien.

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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

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