Gardasil, hystérie vaccinale

[Source : Salim Laïbi]

Conférence du Dr Gérard Delépine




Derrière les transitions de genre : les intérêts de Big Pharma

[Source : Tocsin]

Avec Gérard et Nicole Delépine, respectivement chirurgien orthopédique, oncologue et pédiatre, oncologue.

Émission qui porte bien son nom TOCSIN qui nous a permis de partager notre tristesse et nos inquiétudes pour tous ces jeunes embarqués dans une transition sans en connaître le terrible parcours qui les mènera du paradis promis ou espéré à l’enfer quotidien, du bien portant au malade chronique devant prendre des médicaments tous les jours et subir les inconvénients de la chirurgie pratiquée pour ceux qui auront franchi ces étapes…

INFORMEZ LES JEUNES DE VOS CONNAISSANCES VOUS SAUVEREZ QUELQUES GAMINS D’UNE VIE GÂCHÉE.

Nicole Delépine




Dysphorie de genre enseignée à l’école dans le cadre de l’éducation sexuelle : de gros risques pour les enfants

INFORMONS-LES !

Nous sommes heureux de vous annoncer la parution imminente de notre nouveau livre consacré aux explications de ce qu’on entend par dysphorie de genre et surtout aux conséquences des traitements médicaux et chirurgicaux aux enfants mineurs avec toutes les séquelles à long terme qu’ils engendrent et dont ils ne sont que très peu avertis quand ils entrent dans une démarche de transition tellement « à la mode » et favorisée par les réseaux.
Bref ce petit livre d’un pédiatre et d’un chirurgien pour aider les parents, enfants et adolescents, enseignants et soignants, et tout citoyen intéressé à y voir plus clair, de façon simple.

Le livre devrait être disponible dès le 31 octobre 2023 dans toutes les bonnes librairies dans lesquelles vous pouvez le commander dès maintenant, ou sur les plateformes en ligne telles Amazon ou Fnac ou les libraires associées dès début de semaine prochaine

Bonne lecture et à votre disposition pour répondre aux questions que vous suggéreraient ce livre et lire vos commentaires et propositions pour aider les enfants.

Bien à vous,

Nicole et Gerard Delépine

Si la transition de genre a toujours existé chez les adultes, l’irruption du phénomène de dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents appelle à une extrême vigilance. Comment admettre, en effet, qu’un mineur, qui n’est pas assez mature pour voter ou avoir des relations sexuelles, puisse consentir à des traitements qui supprimeront sa fertilité et modifieront son corps de manière irréversible ?

Quelles sont les conséquences médicales des hormones, et quelles en sont les conséquences psychologiques et psychiatriques ? Pourquoi une prise en charge totale des traitements et opérations alors que l’OMS déclare que la dysphorie de genre n’est plus classée parmi les maladies ? Pourquoi la détransition reste-t-elle un phénomène tabou ? Comment le transgenrisme est-il entré dans le débat politique ? Autant de questions et de réponses pour éclairer les risques et les dérives de la transition de genre chez les mineurs.




L’institut national du cancer (INCa) désinforme pour faire vendre le Gardasil prétendument anticancer

Par le Dr Gérard Delépine

Dans une brochure récente distribuée dans les collèges en cette rentrée 2023 « une vaccination sûre et efficace pour protéger mon enfant contre les cancers HPV » l’institut du cancer (INCA)1 2 fait une promotion mensongère du Gardasil pour appuyer la campagne de vaccination du gouvernement dont elle est le porte-parole et qui la finance.3

Voici ici des faits avérés qui démentent ses affirmations.

Le Gardasil n’a pas démontré d’efficacité contre les cancers prétendument et nouvellement dénommés HPV

L’affirmation de l’INCA « il est efficace » est volontairement trompeuse en suggérant une efficacité anticancer qui reste un espoir peu vraisemblable. À ce jour, le vaccin n’a montré qu’une efficacité réelle à court terme contre l’infection par les souches de HPV qu’il contientet les verrues génitales, mais n’a jamais démontré qu’il pourrait prévenir le moindre cancer, ce qui est d’ailleurs précisé dans la notice du vaccin.

Sur l’Australie, l’INCa ment en affirmant « l’efficacité de la vaccination contre les HPV est observée dans les pays où le nombre de jeunes adultes vaccinés est important, comme en Australie (réduction des cancers) ».

Pour le vérifier, il suffit de consulter le site de l’agence sanitaire australienne. https://www.aihw.gov.au/reports/cancer/cancer-data-in-australia/contents/cancer-incidence-by-age-visualisation, qui précise le nombre total de cancers et leur taux standardisé (Australian Standardised Rate ou ASR4). Sur l’ensemble de la population :

« En 2006, le nombre de nouveaux cancers invasifs du col de l’utérus était de 726 nouveaux cas avec un ASR de 6,8. En 2011, il y a eu 801 nouveaux cas au total, avec un ASR de 6,9. En 2019 on a enregistré 945 nouveaux cas au total, avec un ASR de 7,2. ».

Sur l’ensemble de la population australienne, l’augmentation d’ASR (taux standardisé atteint 4 % (6,9 vs 7,2) entre la date de début des vaccinations scolaires et 2019 (dernier taux confirmé).

Surtout, dans le groupe des Australiennes les plus vaccinées (les 25-34 ans), le risque de cancer invasif a augmenté de 15 % depuis la campagne de vaccination scolaire (de 7,9 en 2006 à 9,1 en 2019) comme le montre cette courbe officielle :

Aussi l’affirmation de l’INCa « Dans ce pays, le succès de la campagne de vaccination, associé au dépistage, ouvre la perspective d’une éradication du cancer du col de l’utérus d’ici une quinzaine d’années » nie les faits avérés publiés par l’agence officielle AIHW. Elle ne repose que sur une modélisation biaisée par des hypothèses fausses et prêterait à sourire, si elle ne mettait pas en danger ceux qui, y croyant, se feraient vacciner.

L’augmentation du risque de cancer après Gardasil est également constatée en Grande-Bretagne, mais l’INCa ne le mentionne pas.

Au Royaume-Uni, les faits sont comparables. Les données publiées par l’agence officielle Cancer Research UK (CRUK) démentent totalement la propagande marchande de la disparition du cancer du col de l’utérus grâce au vaccin. Elles constatent l’échec actuel de la vaccination en précisant :

« Au cours de la dernière décennie, au Royaume uni (entre 2006-2008 et 2016-2018 les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables ».

Depuis les campagnes de vaccination l’incidence ne diminue plus et se stabilise autour de 9,7/100 000 comme en 2016 – 2018, dernière période illustrée sur la courbe suivante que chacun peut retrouver sur le site de CRUK.5

Cette stabilité globale masque l’augmentation dans les groupes les plus vaccinés grâce à la diminution franche chez les femmes les plus âgées, non vaccinées. Les Anglaises de plus de 50 ans ont en effet bénéficié d’une diminution d’incidence atteignant 33 % chez les plus de 80 ans. À l’opposé, le groupe des 20-34 ans, le plus vacciné en 2021, souffre d’une augmentation d’incidence de 19 % des cancers invasifs passée de 16/100 000 en 2007 à 19/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée en mars 2023. 6

Lorsque l’INCa affirme à propos de la Suède : « Une étude récente des cancers survenus chez les femmes âgées de 10 à 30 ans a permis de mettre en évidence un risque de cancer invasif du col de l’utérus inférieur chez les jeunes femmes ayant reçu à minima une dose de vaccin quadrivalent contre les HPV », il paraît ignorer que les femmes de moins de 25 ans ne font qu’exceptionnellement des cancers et que ce groupe est peu donc représentatif des cancers invasifs. Notons de plus que l’incidence dans ce groupe d’âge (vacciné à près de 90 %) n’a récemment diminué qu’après une hausse spectaculaire (+120 % en 2017 par rapport à 2008) et que malgré cette baisse, elle reste 15 % au-dessus du taux prévaccinal (2,8 vs 2,4).

Lorsque l’INCa poursuit par : « Une méta-analyse récente des programmes de vaccination des filles a montré une réduction de 51 % [42 %-58 %] des lésions précancéreuses du col de l’utérus chez les filles âgées de 15 à 19 ans et une réduction de 31 % [16 %-43 %] chez les femmes âgées de 20 à 24 ans. », il ne précise pas que les lésions auxquelles il fait référence ne sont que des dysplasies bénignes (anomalies non cancéreuses réactionnelles aux infections) qui disparaissent spontanément dans plus de 90 % des cas et rien ne prouve que les 10 % restants précéderont (lien causal non établi) des cancers vingt ans plus tard et de toute façon très exceptionnellement (moins de 0,000 09 cas). Infections et dysplasies ne sont pas des cancers !

Le registre des cancers suédois publie dans Nordcan l’augmentation d’incidence standardisée des cancers invasifs du col qu’il observe depuis le Gardasil.

Pourquoi cet échec du Gardasil contre le cancer ?

17 ans après sa mise sur le marché, ce vaccin n’a toujours pas démontré qu’il pourrait prévenir le moindre cancer. Cela n’est pas étonnant pour de multiples raisons.

La très grande majorité des cancers ne sont pas dus à une cause unique, mais sont multifactoriels. Les cancers prétendument « du HPV » n’échappent pas à cette règle.

Avant la mise sur le marché du Gardasil, tous les articles recherchant les origines du cancer du col de l’utérus mettaient en évidence de très nombreux facteurs statistiquement liés à sa survenue dont : la précocité des rapports sexuels, leur grande fréquence, le nombre élevé de partenaires, les infections vaginales à bactéries, chlamydiae et virus dont l’herpès et les HPV, le tabagisme, le Sida, la prise prolongée de contraceptifs, le nombre d’enfants supérieur à 4… Depuis la mise sur le marché du Gardasil les articles sur le sujet ne font que répéter le crédo de Big Pharma « les HPV sont les seuls responsables » sans en apporter de preuve scientifique réelle.

Pourquoi vouloir vacciner une classe d’âge de garçons ?

Chez les hommes, le cancer de l’anus s’observe dans plus de 95 % des cas chez les homosexuels adeptes de la sodomie passive et surtout s’ils souffrent du Sida. Les HPV infectent de la même manière homo et hétéro sexuel, mais ces derniers ne souffrent pas de cancer anal. Lorsqu’on n’est ni homosexuel passif ni malade du Sida, le risque de cancer anal est infime, même si on est porteur de HPV.

Mais l’INCa voudrait nous faire croire que les HPV sont les seuls responsables de ce cancer chez les hommes pour justifier la vaccination de tous les garçons !

Le Gardasil ne protège pas contre les cancers du canal anal

Les exemples de l’Australie, de la Grande-Bretagne, de Suède et des USA suggèrent l’inefficacité des vaccins anti-HPV contre le cancer anal, car depuis 17 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur risque de cancer anal a augmenté 3 à 4 fois plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.

En Australie, le registre du cancer montre une augmentation de 40 % d’incidence du cancer anal depuis la vaccination Gardasil des filles (passée de 0,5/100 000 en 2006 à 0,7/100 000 en 2020).

En Grande-Bretagne, la consultation du registre du cancer montre que depuis la vaccination scolaire l’incidence du cancer anal a beaucoup plus augmenté chez les femmes (plus 50 %) que chez les hommes non vaccinés (10 %). Cancer Research UK précise ainsi :

« Au cours de la dernière décennie, les taux d’incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d’environ un septième (13 %). »

En Suède, la vaccination des filles ne les a pas non plus protégées des cancers de l’anus (+50 %) :

Aux USA, la vaccination par Gardasil a été popularisée dès 2008, mais depuis cette date l’incidence des cancers anaux a augmenté plus que dans les précédentes décennies comme le précise le Surveillance and End Results Program (SEER) du National Cancer Institute7 :

« Les taux ajustés selon l’âge pour les nouveaux cas de cancer anal ont augmenté en moyenne de 2,2 % chaque année de 2010 à 2019. Les taux de mortalité ajustés en fonction de l’âge ont augmenté en moyenne de 3,9 % par an entre 2011 et 2020. »

Dans tous les pays pionniers du Gardasil scolaire, celui-ci s’est révélé inefficace ou contre-productif contre le cancer anal !

On peut donc craindre que ce vaccin anti-HPV favorise paradoxalement l’éclosion d’un cancer anal, comme il favorise l’apparition plus précoce et fréquente d’un cancer du col utérin !

Quant aux cancers ORL prétendument liés aux HPV, il faut rappeler que le plus spectaculaire défenseur de cette hypothèse, l’acteur américain Michael Douglas, a reconnu que ce qu’il avait présenté comme son « cancer ORL du HPV secondaire au cunnilingus » était en réalité un cancer de la langue dû à son alcoolisme et son tabagisme anciens.

Comment la suppression d’un seul cofacteur éventuellement causal pourrait-elle permettre de prévenir un cancer ?

Le vaccin ne contient actuellement que 9 souches, alors qu’environ 200 souches de HPV touchant l’homme sont connues et au moins 20 statistiquement associées aux cancers ciblés. La suppression des souches du vaccin crée une niche écologique pour les autres souches, susceptibles de favoriser le cancer.

De plus, rien ne permet de penser que l’efficacité antivirale acquise à 11 ans durera les 20 ou 50 ans nécessaire pour couvrir la période à risque de cancers. En effet, actuellement la durée prouvée d’efficacité du Gardasil contre le virus ne dépasse pas 8 ans et en dehors du vaccin contre la fièvre jaune, très peu de vaccins confèrent une immunité efficace à vie.

Enfin, la publicité mensongère répétant partout que le Gardasil pourrait prévenir le cancer du col peut donner un faux sentiment de sécurité aux jeunes filles vaccinées, les incitant à ne plus se faire dépister comme cela a déjà été observé dans certains pays.

L’INCa ment encore en niant la possibilité de complications du Gardasil

Des accidents post vaccination graves ont été constatés dans de nombreux pays

En France, le calvaire de Marie-Océane8 9 a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges, retoquée en appel. L’affaire est en cassation.

L’ANSM précisait dans son rapport de 2015 sur la toxicité du Gardasil10 :

« En France, après consultation du centre régional de pharmacovigilance en charge du suivi national de la vaccination HPV, 14 cas ont été notifiés depuis la commercialisation des vaccins anti-HPV, parmi lesquels 5 cas semblent imputables à la vaccination (3 par Gardasil® et 2 par Cervarix®) » et conclue « La présente étude est la première étude pharmaco épidémiologique à suggérer une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré associé à la vaccination anti-HPV »11

La notice de l’Agence Européenne du médicament12 mentionne comme complications neurologiques possibles : Encéphalomyélite aiguë disséminée*, Sensation de vertige*, syndrome de Guillain-Barré*, syncope parfois accompagnée de mouvements tonico-cloniques* sans donner d’évaluation statistique du risque.

Les complications post Gardasil ont été rapportées dans de nombreux autres pays (Danemark, Bolivie, Japon, Irlande) où elles ont motivé des manifestations de parents que personne ne peut pourtant qualifier d’antivax, puisqu’ils ont fait vacciner leurs enfants en étant persuadés de bien faire et qu’ils le regrettent après la survenue des complications et des procès aux USA13 14 15.

En août 2022, une commission judiciaire américaine a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin Gardasil 16 17 et les premières audiences devaient se tenir en avril 2023, mais reportées.. 

Les poursuites montrent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d’approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et pour exagérer l’efficacité du vaccin. 

L’argument de Merck selon lequel la tenue des procès augmenterait l’hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour complications dues aux vaccins, n’a pas convaincu la commission.

« La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux États-Unis dans une seule salle d’audience signifie que chaque enfant et chaque adulte victime du vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral ».

L’INCa ment par omission en ne précisant pas que les cancers avec HPV rares et de bon pronostic ne constituent pas une priorité de santé publique.

L’INCa ment par omission en ne précisant pas le coût exorbitant de ce vaccin (plus de 120 euros la dose dont la fabrication revient à moins d’un euro). De même il fait croire qu’il ne coûte rien, car « prise en charge à 65 % par votre caisse d’assurance maladie. Le reste est généralement remboursé par les complémentaires (mutuelle…). La vaccination peut être gratuite dans certains centres de vaccination, municipaux ou départementaux » alors que la vaccination d’une classe d’âge nécessiterait chaque année plus de 200 millions d’euros de nos impôts et charges sociales qui seraient tellement plus utiles pour le sauvetage des hôpitaux.

Pour éviter les cancers avec HPV, rappelons les conduites qui ont démontré leur efficacité

1°) Utiliser des préservatifs pour prévenir les infections sexuellement transmissibles dont le Sida premier facteur de survenue et de mortalité du cancer du col comme du cancer anal. Éviter les autres conduites statistiquement liées à la survenue du cancer : ne pas fumer, ne pas commencer sa vie sexuelle trop tôt, ne pas multiplier les partenaires sexuels.

2°) Pour prévenir le cancer invasif du col de l’utérus, les femmes doivent se faire dépister par le test cytologique de Papanicolaou tous les 3 ans à partir de 25 ans ; (ce dépistage a fait diminuer l’incidence du cancer invasif du col de 30 % à 66 % dans tous les pays qui l’ont généralisé). Ne pas y ajouter la recherche du HPV (qui rapporte plus 60 € versus 20 pour le simple frottis et ne sera que source de confusion et de multiplications de gestes inutiles de contrôle, etc.)18.

3°) Pour prévenir le cancer de l’anus éviter de se faire sodomiser, et faire traiter précocement les condylomes anaux afin d’arrêter leur progression locale, la contamination du ou des partenaires et leur transformation dysplasique. (Les hommes hétérosexuels n’ont qu’un risque infime de souffrir de ce cancer).

[Voir aussi :
https://docteur.nicoledelepine.fr/le-frottis-du-col-uterin-doit-il-saccompagner-dune-recherche-systematique-de-hpv/
et
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/papillomavirus-non-le-vaccin-contre-le-hpv-n-est-pas-vraiment-sur]





Informez vos enfants, parents, amis sur la propagande mensongère du Gardasil

Par Dr Gérard Delépine chirurgien cancérologue et statisticien

Ne faites pas courir de risques inutiles en vaccinant vos enfants par le Gardasil, inefficace contre les cancers et responsable d’effets délétères non négligeables

Faits avérés concernant cette vaccination

Depuis l’annonce de notre président à Jarnac, les lobbys des entreprises pharmaceutiques, les médias, l’institut national de lutte contre le cancer et le nouveau ministre de la Santé font la promotion de la vaccination anti-HPV (papillomavirus) contre les prétendus « cancers du HPV » nouvelle formule à la mode en cette rentrée.

Tous assènent quotidiennement des contre-vérités visant à inquiéter les enfants et à culpabiliser les parents. Comment peuvent-ils nous tromper à ce point et cacher les résultats inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ? 

Nous démentirons ici quatre points de leur propagande à la lumière des faits avérés

1°) le lien causal entre HPV et les différents cancers accusés n’est pas prouvé.

2°) Ces cancers sont rares et globalement et à bon pronostic. Ils ne constituent pas un sujet prioritaire de santé publique

3°) Le Gardasil est efficace contre l’infection, mais pas contre les cancers.

4°) le Gardasil expose à de nombreuses complications.

Le lien causal cancer-HPV n’est pas prouvé : les HPV ne sont peut-être que des témoins

Un ami gendarme m’a confié :

« Sur les lieux d’un crime, on trouve le coupable, mais aussi des témoins innocents ».

Avant la mise au point de ce vaccin, tous les articles recherchant les causes du cancer du col utérin ont démontré que ce dernier était multifactoriel1 2 3 4 5 6 7 et sa fréquence statistiquement corrélée à de très nombreux facteurs liés entre eux dont : la précocité de l’activité sexuelle, le nombre élevé de partenaires (source de microtraumatismes répétés), le tabagisme8 9 et l’exposition à la poussière de tabac10, l’usage prolongé des contraceptifs oraux11, le nombre élevé d’enfants (plus de cinq)12, le Sida et les autres déficits immunitaires et les infections génitales (responsables d’inflammations chroniques qui constituent une cause classique de cancérisation) dont l’herpès, la chlamydia et plus d’une vingtaine de souches de HPV…

Les papillomavirus qui ne donnent aucun signe clinique sont comme le staphylocoque blanc sur la peau, le colibacille dans l’intestin ou le bacille de Doderlein dans le vagin. Plus de 150 souches de papillomavirus peuvent infester l’homme. La contamination se fait par simple contact cutané (plus de 50 % des vierges sont ou ont été infectées13) ou lors d’un acte sexuel. Près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées sans le savoir un jour ou l’autre, souvent à plusieurs reprises, et se débarrasseront naturellement du HPV dans 90 % des cas en quelques mois, sans séquelles avec acquisition d’une immunité solide contre la souche concernée. Une réinfection est possible avec une autre des 150 souches existantes. La multiplicité des partenaires et des contacts sexuels fréquents favorisent la persistance d’une infection à HPV. Une vingtaine de souches connues peuvent précéder un cancer. Il existe, certes, une corrélation statistique entre persistance d’infection à HPV et cancer, mais aucune preuve de causalité directe n’a jamais été établie.

Depuis la mise sur le marché des vaccins anti-HPV, les publications, dont la quasi-totalité des auteurs reconnaissent des liens d’intérêts avec les marchands du vaccin, se focalisent uniquement sur ce virus et prétendent qu’il serait le seul responsable, malgré un certain nombre de cancéreuses HPV négatives.

Ce crédo est repris par l’agence officielle Santé publique France et l’INCa qui présentent même cette infection comme une condition indispensable aux cancers qu’ils présentent maintenant comme « cancers du HPV. »

Le virus HPV représente en effet le coupable idéal, car il se révèle colossalement rentable, générant 12 200 % de bénéfice brut (une dose de vaccin qui coûte moins d’un euro à produire est vendue plus de 123 euros.).

La présence de HPV constituant un témoin fiable de l’activité sexuelle, qui représente le premier facteur favorisant le cancer du col, il est vraisemblable que la corrélation statistique HPV-cancer ne soit que la conséquence de la corrélation HPV — activité sexuelle. Une analyse multivariée pourrait permettre de le confirmer, mais jusqu’ici aucune étude n’en a publié.

Le contraste entre la considérable fréquence de l’infection HPV (80 à 90 % des femmes sexuellement actives) et la grande rareté des cancers invasifs du col (0,006 %) en France plaide aussi contre la responsabilité causale exclusive des HPV.

Étiologie des cancers ORL et anal

Pour tenter de convaincre les garçons de se faire vacciner par Gardasil, les entreprises de vaccins tentent de leur faire peur avec les cancers anal et ORL. Pour se faire, il suffit de pratiquer systématiquement la recherche de HPV chez ces cancéreux et comme les contaminations HPV sont extrêmement répandues dans la population, on en retrouve aussi fréquemment chez les malades souffrant de cancer du canal anal ou de cancers ORL. Les virus sont alors accusés d’être responsables, alors qu’il n’y a aucune preuve directe de leur culpabilité.

Il faut souligner la rareté du cancer anal dans la population générale (inférieure à 1/100000)14. Les groupes à risque de cancer anal sont les femmes VIH+ aux ATCD de condylomes et/ou dysplasies ou cancers ano-génitaux et les homosexuels mâles pratiquant des relations sexuelles anales passives, avec multiplicité de partenaires sexuels, la séropositivité HIV (Sida) et le tabagisme. Dans les pays occidentaux, l’incidence du cancer anal a augmenté depuis trois décennies en parallèle avec la pratique plus fréquente de la sodomie et l’infection par le VIH. L’infection par le virus du sida multiplie le risque de cancer anal par plus de 30 et le sur risque atteint 130 chez les homosexuels mâles passifs souffrant du Sida. Ces constatations avaient en 2016 décidé le Haut Conseil de la santé publique à « recommander la vaccination des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ».

Pour les hétérosexuels mâles, le risque de cancer anal est infime et ne justifierait pas la vaccination, même si celle-ci était efficace.

Les cancers accusés d’être des cancers du HPV sont en réalité des cancers avec HPV !

L’absence de lien de causalité exclusive démontré entre infection à HPV et cancer rend très hypothétique l’efficacité des vaccins anti-HPV contre les cancers associés au virus, qu’il s’agisse du cancer du col de l’utérus, du cancer anal ou ORL et explique certainement l’échec de la prévention contre le cancer dans les pays adeptes de cette vaccination, d’autant que le faux sentiment de sécurité créé par la propagande « vaccinée vous êtes protégée » peut inciter certaines jeunes filles à commencer plus tôt leurs expériences sexuelles, et d’autres à négliger le dépistage cytologique.

Ces cancers rares, et à bon pronostic ne constituent pas un sujet prioritaire de santé publique

Les cancers prétendument dus aux HPV sont rares et leurs traitements en obtiennent la guérison dans près de 70 % des cas. Ils ne participent que pour moins de 2 % de la mortalité due aux cancers, très loin derrière le poumon (31 100 morts), le côlon-rectum (17 000), le pancréas (11 400), le sein (12 100) ou la prostate (8100). Les 200 millions d’euros annuels nécessaires pour vacciner une classe d’âge, sans espoir d’obtenir une improbable diminution de mortalité dans 20 ans, seraient beaucoup plus utiles dans l’amélioration urgente de notre système de santé.

Mais pour les actionnaires de Merckx, la vaccination est beaucoup plus rentable…

Le Gardasil est efficace contre l’infection, mais pas contre les cancers

Tous les articles montrent la bonne efficacité du Gardasil pour prévenir les contaminations par les souches ciblées par les vaccins. Mais celles-ci ne sont que 9 dans la dernière formule vaccinale, alors que plus de 20 des plus de150 souches connues sont accusées d’être cancérigènes.

De fait, la consultation des registres des cancers des pays pionniers de cette vaccination anti-HPV montre que nulle part la vaccination n’a fait régresser les cancers invasifs et que, parfois, paradoxalement, la vaccination anti-HPV est suivie d’une augmentation du risque de cancer invasif du col de l’utérus !15

En Australie, la vaccination n’a pas fait reculer l’incidence des cancers invasifs

L’Australie a été le premier pays à instaurer la vaccination scolaire des filles dès 2006. Des journalistes ignorants (ou corrompus ?) proclament régulièrement que le pays va « éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination »1617, mais les chiffres officiels montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l’incidence standardisée18 des cancers invasifs ne diminue plus alors qu’elle avait diminué de plus de 50 % entre 1987 et 2006 grâce aux dépistages par frottis cytologiques.

La capture d’écran qui suit illustre cette vérité officielle que chacun peut vérifier à l’adresse Internet qui y figure. On peut regretter que ce graphique publié en décembre 2022 par l’agence sanitaire australienne (AIHW) ne donne des chiffres observés que jusqu’en 2019 (les services statistiques officiels australiens ne sont pas très réactifs), mais les prévisions officielles des années suivantes ne font que confirmer la tendance avec une incidence 2022 estimée à 7,1/100 000 contre moins de 6/100000 en France peu vaccinée).

 De plus, le nombre annuel de nouveaux cancers invasifs, loin de diminuer, augmente.

Les articles qui claironnent la victoire de la vaccination sur le cancer du col en Australie ne reposent donc sur aucun fait réel, mais seulement sur la croyance que la diminution des infections à HPV entraînera une diminution des cancers invasifs, à l’aide de simulations aux hypothèses incertaines, alors que les faits constatés dans le monde réel démontrent le contraire. Prétendre comme tant de journalistes que l’Australie serait en train d’éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination n’est donc qu’un énorme mensonge auquel le président a cru et qu’il a répété !

En Grande-Bretagne non plus, la vaccination n’a pas fait régresser les cancers invasifs

La Grande-Bretagne a été le second pays à généraliser la vaccination des jeunes filles à l’école. En 2008, la Grande-Bretagne a mis en place une campagne de vaccination systématique contre les papillomavirus humains dès 2008 pour les jeunes filles de 12 – 13 ans et en rattrapage entre 2008 et 2010 pour les 14 – 18 ans. Entre 2008 – 2009 et 2011 – 2012, la couverture annuelle (pour une dose du vaccin) en Angleterre se situait entre 85,9 % et 90,6 %.

Un article mensonger récent19 mélangeant allègrement vrais cancers invasifs et dysplasies bénignes, largement diffusé par les médias, proclame fièrement : « Vaccin anti-HPV: quasi-élimination du cancer du col utérin en Angleterre ». Mais, curieusement, l’agence officielle Cancer research UK (CRUK) publie sur son site la dernière incidence standardisée de cancer invasif à 9,6/100 000 (soit supérieure de 50 % au taux français actuel).

Depuis les campagnes de vaccination, l’évolution globale d’incidence des cancers invasifs au Royaume-Uni se caractérise par l’absence de diminution, ainsi que le constate Cancer Research UK :

« Au cours de la dernière décennie, au Royaume uni (entre 2006-2008 et 2016-2018) les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables »

De 1993 à 2006, grâce au dépistage cytologique, l’incidence standardisée avait régressé de 13/100 000 à 9/100 000, mais depuis le début de la vaccination, elle est passée de 9/100 000 en 2006 – 2008 à 10/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée.

Et cette estimation globale dissimule l’augmentation d’incidence dans les groupes les plus vaccinés. L’analyse par groupe d’âges objective en effet une diminution franche d’incidence chez les femmes âgées, non vaccinées.

À l’opposé, le groupe des 20-24 ans, le plus vacciné, souffre d’une augmentation d’incidence de 19 % des cancers invasifs passée de 16/100 000 en 2007 à 19/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée en mars 2023.

En Grande-Bretagne aussi la vaccination est donc très loin d’amorcer l’éradication du cancer que promettent les avocats du vaccin avec une augmentation d’incidence dans le groupe le plus vacciné !

En Suède, l’incidence des cancers invasifs a franchement augmenté depuis la vaccination

En Suède, grâce au dépistage cytologique une diminution de 66 % de l’incidence standardisée des cancers invasifs avait été observée entre 1965 et 2007 (de 24/100 000 à 8/100 000).20

La généralisation de la vaccination à l’école en 2010 a été suivie, au contraire, d’une augmentation de l’incidence des cancers invasifs21 de 7/100 000 en 2006 – 2009 à 11,5/100 000 en 2014–2015 (p <0.03) et même 13/100 000 en 2021, augmentation que reconnaissent les avocats de cette vaccination qui tentent seulement de nier le lien de causalité avec la vaccination22 23. L’analyse en break point (recherche du point de rupture) faite par l’agence sanitaire suédoise date l’apparition de cette augmentation en 2011, un an après la généralisation de la vaccination et plaide pour sa responsabilité.

En Norvège, l’incidence des cancers invasifs a augmenté depuis la vaccination

La vaccination HPV a été commencée en automne 2009 pour les Norvégiennes. Contrairement aux articles écrits par des auteurs trop liés aux labos, qui claironnent les bénéfices supposés de la vaccination anti HPV, la consultation du registre norvégien du cancer24montre que l’incidence de ce cancer a augmenté depuis la vaccination passant de 12,1/100 000 en 2007-2011 à 13,5 en 2017-

2021 (2 fois plus élevée qu’en France !)

RÉSULTATS GLOBAUX DES VACCINATIONS ANTI-HPV DANS LE MONDE : EFFICACE SUR LE VIRUS, INEFFICACE SUR LA PRÉVENTION DU CANCER

Globalement, dans tous les pays qui l’ont instauré, la vaccination anti-HPV s’est révélée efficace sur les souches de virus visées, les verrues et les dysplasies cytologiques, mais s’est jusqu’ici révélée inefficace (avec 16 ans de recul) sur la fréquence des cancers invasifs.

En 2016, nous avions fait part de nos inquiétudes au président de l’Institut national du cancer (INCa) par courrier privé, et le député Gérard Bapt25 avait interrogé oralement la ministre de la Santé de l’époque, ne s’attirant comme réponse qu’un « il est trop tôt pour juger ». Et pourtant ce vaccin existait déjà depuis 10 ans à l’époque. De nombreux cris d’alarme avaient été émis depuis de longues années sans effet, par exemple par le dr De Chazournes26.

Six ans plus tard, la situation est toujours aussi préoccupante, alors que la publicité mensongère s’intensifie en France et s’accompagne de déclarations gouvernementales ahurissantes, sans jamais évoquer les problèmes que soulève cette vaccination (inefficacité contre le cancer et effets secondaires possibles).

En France, faible taux de vaccination et faible incidence du cancer invasif du col utérin

En France, la prudence envers cette vaccination explique un taux de vaccination relativement bas par rapport aux pays voisins, qui va de pair avec une incidence standardisée de cancers moindre que chez les champions de la vaccination, tendance qui s’est amorcée dès la généralisation de la vaccination selon les données de l’agence internationale de recherche sur le cancer illustrée par le graphique suivant :

En France, en 2018, l’incidence standardisée monde était de 6,1/100 000 et est depuis passée en dessous de 6/100 000 (seuil définissant les maladies rares, selon l’OMS) alors qu’elle atteint des taux supérieurs dans tous les pays apôtres de la vaccination : 7,1 en Australie, 9 en Grande-Bretagne, 13 en Suède et 13,5 en Norvège.

Pourquoi, le Président, fustige-t-il le faible taux de vaccinées en France au lieu de regretter les taux de cancers invasifs élevés dans les pays adeptes des vaccinations scolaires ? Ses conseillers sont-ils incompétents ou trop liés aux laboratoires pharmaceutiques ? L’ont-ils informé sur les dégâts éventuels de cette injection ? Pourquoi le trompent-ils ?

Des accidents post vaccination graves ont été constatés dans de nombreux pays

En France, le calvaire de Marie-Océane 27 28 a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins liés possiblement à l’aluminium utilisé comme adjuvant et peut-être à une prédisposition génétique. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges, retoquée en appel. L’affaire est en cassation.

Les complications post Gardasil ont été rapportées dans de nombreux autres pays (Danemark, Bolivie, Japon, Irlande) où elles ont motivé des manifestations de parents que personne ne peut pourtant qualifier d’antivax, puisqu’ils ont fait vacciner leurs enfants en étant persuadés de bien faire et qu’ils le regrettent après la survenue des complications. Celles-ci ont motivé des procès aux USA29 30 31.

En août 2022, une commission judiciaire américaine a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin Gardasil 32 33 et les premières audiences devaient se tenir en avril 2023.

Les poursuites montrent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d’approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et pour exagérer l’efficacité du vaccin. 

L’argument de Merck selon lequel la tenue des procès augmenterait l’hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour complications dues aux vaccins, n’a pas convaincu la commission.

« La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux États-Unis dans une seule salle d’audience signifie que chaque enfant et chaque adulte victime du vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral ».

Ne vaccinons pas surtout pas les garçons par le Gardasil

Le risque de cancer anal possiblement lié aux HPV a été le prétexte de la proposition du CDC américain (qui reçoit des royalties sur les ventes de vaccin) et de la Haute Autorité de santé française (dont beaucoup d’experts ont des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique) de vacciner les garçons. Mais ce cancer, exceptionnel (800 cas/an en France), ne menace qu’un groupe très restreint de la population mâle : les homosexuels adeptes de rapports anaux passifs34 avec de multiples partenaires (74 % des cas), et séropositifs au sida (77 % des cas) 35 36 et les personnes souffrant de déficit immunitaires, ce qui ne justifie donc pas une vaccination généralisée des garçons d’autant plus que là aussi l’efficacité contre le cancer anal n’est pas du tout démontrée.

Il existe certes une corrélation statistique entre la présence de HPV et le cancer anal, mais une fois de plus le lien causal n’est pas démontré contrairement au fait d’être homosexuel passif et porteur du virus du sida. Lorsqu’on n’est pas homosexuel passif ni malade du Sida, le risque de cancer anal est infime, même si on est porteur de HPV.

De plus, les exemples de l’Australie, de la Grande-Bretagne et des USA suggèrent l’inefficacité des vaccins anti-HPV contre le cancer anal, car, depuis 15 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur risque de cancer anal a augmenté 3 à 4 fois plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.

Aux USA, la vaccination par Gardasil a été popularisée dès 2008, mais depuis l’incidence des cancers anaux a augmenté plus que dans les précédentes décennies comme le précise le Surveillance and End Results Program (SEER) du National Cancer Institute 37 :

« Les taux ajustés selon l’âge pour les nouveaux cas de cancer anal ont augmenté en moyenne de 2,2 % chaque année de 2010 à 2019. Les taux de mortalité ajustés en fonction de l’âge ont augmenté en moyenne de 3,9 % par an entre 2011 et 2020. »

En Grande-Bretagne, Cancer Research UK précise ainsi 38:

« Au cours de la dernière décennie, les taux d’incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d’environ un septième (13 %). »

On peut donc craindre que ce vaccin anti-HPV favorise paradoxalement l’éclosion d’un cancer anal comme il favorise l’apparition plus précoce et fréquente d’un cancer du col utérin !

Les arguments avancés par la Haute Autorité de Santé pour généraliser ce vaccin chez les garçons sont d’ailleurs révélateurs de l’absence de bénéfice médical démontré pour les garçons et de la volonté de faciliter le passage à l’homosexualité.

Initialement les recommandations visaient seulement les homosexuels mâles et les immunodéprimés 39 « La vaccination par GARDASIL 9® (9 HPV) est recommandée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26 ans et chez les adolescents immunodéprimés ». Mais le 16 décembre 2019, à la suite d’une saisine de la direction générale de la santé et de la Ministre chargée de la santé, la Haute Autorité de santé (HAS) a élargi ses recommandations40 à l’ensemble des mâles « pour ne pas stigmatiser des adolescents ou des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à un âge où la préférence sexuelle n’est pas connue ou pas affirmée. »

La HAS recommande un vaccin potentiellement dangereux et totalement inutile chez les hétérosexuels pour calmer les angoisses de potentiels homosexuels mâles passifs !

En l’état actuel de la science, la prévention pratique du cancer anal repose sur l’utilisation systématique du préservatif (pour éviter la contamination par le virus du sida), la limitation de la fréquence des rapports anaux passifs et peut-être le traitement des lésions précancéreuses par radiofréquence41. La vaccination anti HPV, qui confère un faux sentiment de sécurité, risque de favoriser la survenue de la maladie comme on l’a constaté lors des essais de vaccins contre le Sida.

Un vaccin jugé peu efficace et trop cher par 400 praticiens 42

Rappelons que la vaccination anti-HPV ne permet pas de se dispenser du dépistage et peut-être justifierait même une fréquence accrue chez les vaccinées, comme le suggèrent les Suédois43. La vaccination ne diminue donc pas le coût de la prévention du cancer, mais l’augmente.

Le coût financier de la généralisation de cette vaccination serait exorbitant, car, avec près de 500 euros le coût de chaque vaccination complète (trois doses plus quatre consultations), il faudrait dépenser environ 400 millions d’euros chaque année sans même pouvoir espérer le moindre résultat avant 15 ans ! En prenant les hypothèses d’efficacité les plus invraisemblables (100 % d’efficacité sur 100 % des cancers concernés) le coût/efficacité financière atteindrait 200 000 euros par année de vie gagnée ajustés sur la qualité de vie (QALY), alors que la Grande-Bretagne fixe le seuil d’acceptabilité à 30 000 euros par qaly. Un bénéfice très incertain (et potentiellement négatif) pour un coût colossal, totalement disproportionné de plus en cette période de déficit budgétaire.

Comme le souligne Bijan Esfandiari, avocat spécialisé dans les litiges en matière de responsabilité du fait des produits pharmaceutiques et associé principal chez Wisner Baum à Los Angeles 44 :

« Le moyen le plus efficace et sans effets secondaires pour prévenir le cancer du col de l’utérus est le test de Papanicolaou. Des études montrent que les jeunes femmes qui ont reçu du Gardasil ont un faux sentiment de sécurité et renoncent aux frottis vaginaux de routine. Les données ont également montré que, dans les pays où l’utilisation du Gardasil est élevée, les taux de cancer augmentent chez les jeunes femmes, pour un cancer qui apparaît généralement lorsque les femmes atteignent la cinquantaine et la soixantaine. Il y a quelque chose qui ne va pas ici et nos enfants ne devraient pas être soumis à une obligation de l’État qui les transforme en cobayes et les expose à un risque accru de contracter la maladie, même si on leur dit que ce vaccin la prévient. »

On peut conseiller à Monsieur le Président de ne plus croire des conseillers incompétents ou corrompus qui le décrédibilisent, et de vérifier personnellement les données officielles des pays qui ont généralisé le Gardasil. Il constatera qu’il ne faut pas promouvoir cette vaccination efficace sur l’infection et les verrues, mais inefficace contre les cancers, hors de prix et dont les dangers conduisent actuellement à de nombreux procès aux USA.

Dans l’état actuel de la science, il ne faut vacciner ni filles ni garçons avec le Gardasil !





Atrazine dans l’eau : la fabrique de l’homosexualité ?

Par Gérard Le Maître

Robert F Kennedy Jr :

« Il y a de l’atrazine dans notre approvisionnement en eau et si vous mettez de l’atrazine en laboratoire dans un réservoir rempli de grenouilles, elle féminisera toutes les grenouilles qui s’y trouvent ».

« Et 10 % des grenouilles mâles deviendront des femelles viables capables de produire des œufs viables. Si c’est le cas pour les grenouilles, il y a beaucoup d’autres preuves que c’est aussi le cas pour les êtres humains »..

L’atrazine (2-chloro-4-(éthylamine)-6-(isopropylamine)-s-triazine) est la substance active d’un pesticide appartenant à la famille chimique des triazines (caractérisée par un cycle s-triazine), qui présente un effet herbicide.

Très utilisée depuis les années 1960 du fait de son prix modéré, de son efficacité et de son ancienneté sur les marchés, l’atrazine continue à être utilisée actuellement dans beaucoup de pays dont les États-Unis, où quelque 40 000 tonnes seraient épandues chaque année sur des cultures telles que le maïs, le blé, le sorgho et la canne à sucre ;

L’atrazine a été interdite dans l’Union européenne depuis 2003 et en Suisse depuis 2012 (?) :

En France, parmi les pesticides, l’atrazine est le principal polluant des eaux, pour cette raison, les herbicides contenant de l’atrazine ont été

  • interdits à la commercialisation à partir du 30 septembre 2002 ;
  • interdits à l’utilisation à partir du 30 juin 2003.

— De 2002 à 2006, en France, une vaste étude épidémiologique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) réalisée en Bretagne sur quelque 3 500 femmes enceintes en début de grossesse, « a mis en évidence que les femmes ayant des traces d’atrazine dans les urines avaient 70 % de risque supplémentaire de mettre au monde un enfant ayant une faible circonférence crânienne à la naissance »…

[MAIS, MAIS… INCROYABLE et on peut être surpris, ne voulant plus de ce poison chez nous : « ILS » l’ont envoyé en grosses quantités vers des pays en voie de développement !!]

1) Depuis 2004, date de l’interdiction de l’atrazine dans l’Union européenne, et selon l’Agence européenne des produits chimiques, le ministère de l’environnement français a autorisé l’exportation de 142 cargaisons d’atrazine vers plusieurs pays en voie de développement, dont la Chine et le Pakistan. L’association Public eye reproche en mai 2017 à la France de violer la convention de Bâle et la convention de Bamako en permettant l’exportation par Syngenta des « déchets dangereux », soit selon les termes de la convention « les substances dangereuses qui ont été frappées d’interdiction […] dans les pays de production du soja pour des raisons de santé humaine ou de l’environnement »

2) L’Italie vend chaque année plusieurs centaines de tonnes d’atrazine aux entreprises agricoles brésiliennes.

Il faut savoir que nous importons grâce (ou à cause) du Mercosur énormément et de plus en plus de produits agricoles du Brésil : Viande de bœuf, poulet, des fruits, du sorgho, du soja, du maïs (transgéniques ?) et tous ces produits sont donc contaminés et nous consommons cette Atrazine sans le savoir !1

Évolution : pourquoi l’homosexualité s’est développée chez les humains ?

Normes de l’OMS sur l’eau potable

Les lignes directrices de l’OMS en ce qui concerne la qualité de l’eau potable, mises à jour en 2006 sont la référence en ce qui concerne la sécurité en matière d’eau potable.

On ne trouve pas l’atrazine dans la liste des traces à surveiller :

https://www.lenntech.fr/applications/potable/normes/normes-oms-eau-potable.htm#ixzz8CLQF0Dfu

Les conséquences sur la santé :

Le grand désordre hormonal : le livre explosif de Corinne Lalo

Ce livre révèle un scandale sanitaire à l’échelle mondiale, où les perturbateurs hormonaux appelés aussi les perturbateurs endocriniens, l’auteur révèle les effets dévastateurs de ces perturbateurs endocriniens sur le corps humain…

Alors accrochez-vous bien, car voici les conséquences sur la sexualité,

  • Une faune qui se féminise développe des anomalies génitales ou devient homosexuelle…
  • Les hommes qui perdent 70 % de leurs spermatozoïdes en une génération…
  • Une augmentation des micropénis…
  • Une augmentation des cancers des testicules de 200 % en 40 ans…
  • Des médicaments qui font pousser les seins chez les hommes…
  • Une augmentation des malformations génitales et de la stérilité chez les hommes et es femmes…
  • Changement d’orientation sexuelle…
https://www.fnac.com/a15773074/Corinne-Lalo-Le-grand-desordre-hormonal-Ce-qui-nous-empoisonne-a-notre-insu

[Voir aussi :
https://www.inspq.qc.ca/eau-potable/atrazine
et
https://www.medecinsfrancophones.ca/sites/www.medecinsfrancophones.ca/wp-content//uploads/2020/02/Pesticides.ACME_.DocumentInformation_Atrazine_FR.pdf]





Le masque, gadget politique contre un variant électoral

Par Gérard Delepine

Le port généralisé du masque contre le covid est inefficace et toxique, mais le ministère nous le conseille à nouveau

Dès avril 2020, nous avions alerté sur l’inutilité des masques contre les virus, dont le covid 191, tandis que le gouvernement inventait à leur propos une série de déclarations les plus contradictoires de la décennie.

En mars 2020 Sibeth Ndiaye expliquait que « le masque était inutile et qu’elle était incapable de le mettre »2. Et quelques mois plus tard le ministre affirmait qu’il était « très efficace » et le rendait obligatoirepartout, même en extérieur et quand on se promène seul en forêt ou sur la plage.

Et depuis le Conseil national de l’ordre condamne, sans aucun respect des données de la science, tout médecin qui déclare comme Sibeth Ndiaye que le masque est inefficace !

Le port généralisé du masque limite la transmission des bactéries

L’étude Wu Lien Teh sur l’évolution de la peste de Mandchourie en 1910 a démontré que les masques sont efficaces dans le contrôle de la transmission des maladies respiratoires contagieuses à bactérie3. Son efficacité a également été prouvée contre la transmission de la tuberculose,4 5 mais les virus sont 10 à 20 fois plus petits que les bactéries (1 à 3 μm pour Yersinia pestis, 2 à 5 μm pour Tuberculosis contre 0,8 à 0,12 pour les virus grippaux et 0,06 à 0,1 μm pour les Coronavirus) ce qui leur permet de passer aisément au travers des tissus masques ou en papiers ordinaires dont la taille des pores avoisine les 3 μm. Les masques peuvent arrêter les postillons (grosses gouttelettes de 100 μm), mais comme la propagation virale dans les lieux clos se fait préférentiellement par aérosol6, elle ne peut donc pas être prévenue par les masques même correctement ajustés. C’est d’ailleurs ce qu’indiquaient les fabricants de masques pour se protéger légalement.

Le port généralisé du masque n’empêche pas la transmission des virus

Les recommandations sur le masquage de masse ont été faites sur la base de quelques études sur les épidémies de grippe, alors même que l’efficacité du masque contre la transmission du virus grippal est très incertaine comme le montre la très grande majorité des études cliniques sur le sujet7 8 9 10 11 12 13 14 15.

Sur sept études randomisées distinctes analysées par MacIntyre et Chughtai, aucune d’entre elles ne montre un bénéfice du port du masque facial dans la communauté pour prévenir l’incidence des virus respiratoires.

La première revue méthodique (méta-analyse) portant sur l’efficacité des masques publiée par la Collaboration Cochrane en juin 201116 après trois pandémies, le SRAS en 2003, la grippe aviaire H5N1 en 2006, et la grippe porcine H1N1 en 2009 a conclu :

« Rien ne permet d’affirmer que le port du masque à lui seul permette de se protéger efficacement des virus respiratoires. »

« Les masques filtrants n’ont pas prouvé de supériorité aux masques chirurgicaux. La distanciation physique d’un mètre n’a pas non plus prouvé son efficacité. »

En 2020 une actualisation de la méta-analyse17 a confirmé les résultats de la précédente : « There was insufficient evidence to provide a recommendation on the use of facial barriers without other measures » et ses auteurs concluent sur l’urgence de réaliser par des essais cliniques rigoureux pour savoir si les masques portés par des personnes supposées infectées, permettent réellement d’éviter la propagation de l’infection virale respiratoire avant de recommander le port du masque.

La dernière métanalyse de la fondation Cochrane en 2023 18 confirme l’absence de preuve d’efficacité du masque contre la transmission virale :

« Nous avons inclus 15 essais randomisés (en clusters) étudiant l’effet des masques (14 essais) chez les professionnels de santé et dans la population générale et celui de la quarantaine (1 essai). Par rapport à l’absence de masque, il n’y a pas eu de réduction des cas de syndromes grippaux ou de grippe par les masques dans la population générale, comme chez les professionnels de santé. »

D’ailleurs initialement l’OMS avait recommandé de ne pas porter de masques dans la vie courante en reconnaissant le manque de preuves sur son efficacité19. Et lorsqu’elle a changé ses recommandations pour des raisons politiques, elle s’est appuyée sur de simples études observationnelles qui concluaient au conditionnel :

« Lutilisation d’un masque facial pourrait entraîner une réduction importante du risque d’infection (faible certitude) ».

L’analyse exhaustive de la littérature internationale des articles publiés sur PubMed le 31/8/2023 résume l’état actuel de la science : aucune étude clinique ne prouve que le port généralisé du masque protégerait son porteur de la maladie ou diminuerait la transmission du covid19 autour de lui et beaucoup rapportent des complications diverses du port prolongé du masque.

Le port du masque est susceptible d’augmenter la transmission du virus

L’OMS, dans ses nouvelles directives pourtant en faveur du masque, 20 a rappelé qu’« une personne peut s’infecter en ajustant son masque, en l’enlevant ou en le mettant à plusieurs reprises, sans se laver les mains entre chacun de ces gestes ». De plus, elle s’inquiétait du « faux sentiment de sécurité lié au port du masque » amenant à négliger des mesures telles que l’hygiène des mains et la distanciation physique21.

En pratique, le port du masque paraît médicalement justifié lorsqu’on est malade (qu’on tousse ou qu’on crache) et pour les personnes au contact de personnes malades comme les soignants, car cela les rassure. Mais même, dans ces conditions, il n’existe aucune étude clinique publiée qui démontre qu’il diminue réellement le risque de contamination.

Ceux qui prônent l’obligation généralisée du port du masque ne se basent pas sur des études cliniques en population réelle, mais sur des simulations discutables (hypothèses fausses ou très incertaines), des expériences sur des hamsters, sur l’extrapolation d’études de concentration virale réalisées en réanimation ou en laboratoire ou sur l’avis « d’experts qui croient » en l’efficacité sans en apporter aucune preuve scientifique réelle (comme le communiqué de l’Académie de Médecine).

Ce sont habituellement les mêmes qui récusent l’utilisation de la chloroquine, de l’Ivermectine ou de la vitamine D contre le covid sous le prétexte (faux) qu’il n’existerait pas d’études randomisées montrant qu’elles sont efficaces.

Or la seule étude prospective randomisée, Danmasq19 22 pourtant réalisée par des partisans du port du masque, menée au Danemark auprès de 6 000 participants en avril et en mai 2020 ne retrouve aucune diminution significative de risque de contamination entre les porteurs de masque et ceux qui n’en portent pas, démontrant ainsi que le masque ne protège pas celui qui le porte.

Les études récentes montrent que le port du masque n’a pas été efficace

L’Université d’Édimbourg résume un travail épidémiologique 23 sur l’efficacité des masques faciaux sur la propagation de l’infection par « Based on the epidemiological evidence, the effectiveness of face masks has not been demonstrated »

Boretti 24 constate :

« Si l’on compare les pays d’Europe de l’Ouest qui n’ont pas rendu obligatoire le port du masque, par exemple la Suède, la Finlande, la Norvège, le Danemark, l’Islande, à d’autres pays comme le Royaume-Uni, l’Irlande, la Belgique, l’Allemagne qui ont adopté des mesures généralisées de port du masque, il n’y a pas d’augmentation du nombre de cas,ni de décès dans les pays qui ne l’ont pas imposé. »

Au Texas, Schauer et ses coauteurs25 concluent :

« Nous n’avons pas été en mesure de détecter une réduction de la mortalité quotidienne par population, des lits d’hôpital, des lits de soins intensifs ou de l’occupation des ventilateurs attribuable à la mise en œuvre d’une obligation de masques. »

En Allemagne, une enquête26 n’a pas trouvé de bénéfice du port de masque dans les écoles et constaté beaucoup d’inconvénients pour les élèves

Dans le Wiscontin, une étude27 sur les athlètes de haut niveau confirme :

« Il n’y avait pas d’association significative entre l’incidence de COVID-19 et l’utilisation de masques faciaux pendant le jeu pour les sports avec plus de 50 écoles déclarant l’utilisation de masques faciaux (p> 0. 05 pour tous) ».

Beauchamps28 conclut l’analyse de l’évolution de la pandémie ainsi :

« l’absence de preuve scientifique d’efficacité du port généralisé du masque, la fréquence des inconvénients chez les porteurs et la pollution de l’environnement29 30rendent injustifiable l’obligation généralisée des masques dans la population et celle-ci doit être abandonnée lors des pandémies futures ».

Une étude31 accuse même le masque d’avoir aggravé la mortalité du covid

Zacharias Fögen a analysé l’impact du port du masque dans l’État américain du Kansas au cours de la période du 1er août au 15 octobre 2020.

Cet État américain a laissé à chacun des comtés qui le composent la liberté de décider de mettre en place ou non une obligation de port du masque. Sur un total de 105 comtés, 81 ont refusé cette mesure permettant ainsi une comparaison des mortalités des 24 comtés qui ont imposé le masque aux autres. La conclusion de l’étude est sans appel :

« Contrairement à l’idée reçue selon laquelle le nombre de morts diminuerait grâce aux masques puisqu’ils permettraient de réduire les taux d’infection, les résultats de cette étude démontrent que ce n’est pas le cas et suggèrent fortement que le port du masque a en réalité augmenté le nombre de décès de 50 % ».

Les masques sont source d’inconfort et de complications.

Le port généralisé du masque génère de l’anxiété32 33, du stress, des dépressions psychologiques, des frustrations en raison de troubles de la communication, ainsi que d’une irritabilité accrue et d’une détérioration de l’humeur, une agitation et un sommeil plus médiocre.

Il perturbe fortement l’expression des émotions34, gêne l’élocution et rend beaucoup plus difficile l’acquisition du langage par les jeunes enfants et le suivi des enseignements scolaires, et tout particulièrement et l’apprentissage des langues étrangères.

Les porteurs ressentent souvent un essoufflement, et une gêne au niveau des oreilles due aux élastiques.

Le port prolongé de masques augmente la gravité de l’acné (maskne)35 et de la rosacée36, des eczémas atopiques et séborrhéiques, des dermatites péri orificielles, de l’urticaire, de la rosacée, des folliculites et des prurits37 38 39, peuvent faciliter l’apparition de purpura40 de teigne41 retardent la cicatrisation des plaies chirurgicales42 et peuvent entraîner la nécrose de lambeaux faciaux de reconstruction même anciens43,

L’enquête allemande précédemment citée 44 rapporte des données sur 25 930 enfants dont la durée moyenne de port des masques atteignait 270 minutes par jour. Parmi les personnes interrogées, 68 % ont déclaré que les enfants se plaignaient de problèmes causés par le port du masque dont l’irritabilité (60 %), des maux de tête (53 %), des difficultés de concentration (50 %), un mal être (49 %), la réticence à aller à l’école/à la maternelle (44 %), un malaise (42 %), des difficultés d’apprentissage (38 %) et/ou somnolence/fatigue (37 %).

Didier Rancourt, dans son pamphlet de 202345 « Masques faciaux, mensonges, foutus mensonges et responsables de la santé publique », résume l’état des connaissances scientifiques après 3 ans de crise :

« Un nouveau mantra ignoble est sur les lèvres de tous les responsables de la santé publique et des hommes politiques dans la campagne mondiale visant à imposer le port du masque universel au grand public : “il existe un nombre croissant de preuves”. Cette phrase de propagande est un vecteur conçu pour atteindre cinq objectifs principaux :

— Donner la fausse impression qu’un équilibre de preuves prouve désormais que les masques réduisent la transmission du COVID-19

— Assimiler faussement les commentaires émis dans des lieux scientifiques avec des “preuves

— Cacher le fait qu’une décennie de preuves politiques prouve le contraire : que les masques sont inefficaces contre les maladies respiratoires virales

— Cacher le fait qu’il existe désormais une preuve observationnelle directe que les masques en tissu n’empêchent pas l’expiration de nuages de particules d’aérosol en suspension ; au-dessus de, sous et à travers les masques

— Détourner l’attention des méfaits et des risques considérables connus dus aux masques faciaux, appliqués à des populations entières. Lesdits méfaits et risques incluent le fait qu’un masque en tissu devient un milieu de culture pour une grande variété d’agents pathogènes bactériens et un collecteur d’agents pathogènes viraux ; compte tenu de l’environnement chaud et humide et de la source constante, où les tissus d’intérieur sont hydrophiles alors que les masques médicaux sont hydrophobes.

En bref, j’affirme : les articles d’opinion ne sont pas des “preuves”, la non-pertinence n’aide pas, et davantage de préjugés n’éliminent pas les préjugés.

Leur mantra d’“un ensemble croissant de preuves” est un stratagème intéressé qui entrave la bonne science et menace la sécurité publique.

Je prouve qu’il n’existe aucune preuve scientifique pour soutenir le port obligatoire du masque sur la population générale, et que toutes les preuves scientifiques de la dernière décennie indiquent le contraire : NE PAS recommander le masquage forcé de la population générale.

C’est pourquoi les politiques et les autorités sanitaires agissent sans légitimité et de manière imprudente. »

Gérald Kierzek déclarait dans le Figaro du 9 12 2022 :

« Le masque est un gadget politique et de communication qui permet aux autorités de montrer qu’elles ne sont pas passives face à une montée des contaminations et permet d’éclipser la crise générale du système de santé.

Ses bénéfices n’ont jamais été formellement démontrés pour endiguer une épidémie : les pays ayant maintenu l’obligation dans les transports comme l’Allemagne démontrent que les vagues de contamination n’ont pas été enrayées ; le masque ne remplace en rien des gestes barrières plus simples, comme le lavage des mains ou l’aération efficace, notamment dans les lieux clos familiaux ou professionnels, principaux lieux de contamination ; pire, le masque mal utilisé, enlevé et remis n’importe comment, donne un sentiment de fausse sécurité et de relâchement d’une hygiène minimale. »

Il aurait pu ajouter : comme lors du confinement, nous sommes devant une mesure généralisée, sans aucun discernement. Une mesure technocratique que seuls des Énarques peuvent prendre en vertu d’un principe de précaution poussé jusqu’à l’absurde. Le masque comme le confinement sont les conséquences de croyances infondées, d’une religion et non pas d’une doctrine qui reposerait sur de solides preuves scientifiques.

Aux USA l’administration Biden est actuellement suspectée de vouloir réintroduire le port obligatoire du masque depuis l’apparition du dernier variant surnommé depuis « variant électoral ».

De fait, le College Morris Brown d’Atlanta, la société cinématographique Lionsgate à Santa Monica et les Services de santé unis et l’Hôpital communautaire d’Auburn, l’Hôpital universitaire de Syracuse à New York, la compagnie Kaiser Permanente (dans son hôpital Santa Rosa) ont émis des obligations de port de masques. Honteux !

Ces décisions ont suscité des commentaires sans ambages du Dr Marc Siegel, professeur clinicien de médecine au NYU Langone Medical Center et contributeur médical de Fox News :

« les obligations n’ont pas fonctionné ; elles ont été étudiées à maintes reprises et elles n’ont pas diminué la propagation virale. »

« donc, rendre obligatoire le port du masque n’a aucun sens. »

Thomas Massie député du Kentucky a appelé à la résistance civique :

« Si la bureaucratie essaye de rétablir des mesures tyranniques pour soi-disant lutter contre le covid, résistez de toutes vos forces. Refusez-les ! »


1 https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200907.OBS32987/je-prefere-courir-un-risque-que-de-ne-plus-vivre-on-a-rencontre-le-couple-egerie-des-anti-masques.html

2 https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/sibeth-ndiaye-ne-sait-pas-utiliser-un-masque-un-medecin-ironise-et-lui-explique_446367

3 Goh LG, Ho T., Phua KH, Sagesse et science occidentale : les travaux du Dr Wu Lien-Teh. Asie-Pacifique. J. Publ. Santé 1, 99-109 (1987)

4 Dharmadhikari AS, Mphahlele M, Stoltz A, Venter K, Mathebula R, Masotla T, Lubbe W, Pagano M, First M, Jensen PA, van der Walt M, Nardell EA. Surgical face masks worn by patients with multidrug-resistant tuberculosis: impact on infectivity of air on a hospital ward. Am J Respir Crit Care Med. 2012 May 15;185(10):1104-9. doi: 10.1164/rccm.201107-1190OC. Epub 2012 Feb 9. PMID : 22 323 300 ; PMCID : PMC3359891.

5 Simple face masks could significantly prevent spread of TB to non-infected patients American Thoracic Society May 17, 2011

6 Covid : la transmission par aérosols en 5 questions. Rev Prat (en ligne), novembre 2020.

7 Xiao J, Shiu E, Gao H, Wong JY,Fong MW, Ryu S, et al. Nonpharmaceutical Measures for Pandemic Influenza in Nonhealthcare Settings—Personal Protective and Environmental Measures. Emerg Infect Dis. 2020;26(5):967–975. https://doi.org/10.3201/eid2605.190994

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9 Cowling BJ, Chan KH, Fang VJ, Cheng CK, Fung RO, Wai W, Sin J, Seto WH, Yung R, Chu DW, Chiu BC, Lee PW, Chiu MC, Lee HC, Uyeki TM, Houck PM, Peiris JS, Leung GM. Facemasks and hand hygiene to prevent influenza transmission in households: a cluster randomized trial. Ann Intern Med. 2009 Oct 6;151(7):437-46. doi: 10.7326/0003-4819-151-7-200910060-00142. Epub 2009 Aug 3. PMID : 19 652 172.

10 Davis BM, Markel H, Navarro A, Wells E, Monto AS, Aiello AE. The effect of reactive school closure on community influenza-like illness counts in the state of Michigan during the 2009 H1N1 pandemic. Clin Infect Dis. 2015 Jun 15;60(12):e90-7. doi : 10.1093/cid/civ182. Epub 2015 Apr 20. PMID : 25 896 795.

11 Larson EL, Ferng YH, Wong-McLoughlin J, Wang S, Haber M, Morse SS. Impact of non-pharmaceutical interventions on URIs and influenza in crowded, urban households. Public Health Rep. 2010 Mar-Apr;125(2):178-91. doi: 10.1177/003335491012500206. PMID : 20 297 744 ; PMCID : PMC2821845.

12 Simmerman JM, Suntarattiwong P, Levy J, Jarman RG, Kaewchana S, Gibbons RV, Cowling BJ, Sanasuttipun W, Maloney SA, Uyeki TM, Kamimoto L, Chotipitayasunondh T. Findings from a household randomized controlled trial of hand washing and face masks to reduce influenza transmission in Bangkok, Thailand. Influenza Other Respir Viruses. 2011 Jul;5(4):256-67. doi: 10.1111/j.1750-2659.2011.00205.x. Epub 2011 Feb 17. PMID : 21 651 736 ; PMCID : PMC4634545.

13 Long Y, Hu T, Liu L, et al. Effectiveness of N95 respirators versus surgical masks against influenza: a systematic review and meta-analysis. J Evid Based Med. 2020;13(2):93–101.

14 bin-Reza F, Lopez Chavarrias V, Nicoll A, Chamberland ME. The use of masks and respirators to prevent transmission of influenza: a systematic review of the scientific evidence. Influenza OtherRespir Viruses. 2012;6(4):257–267.

15 Radonovich LJ, Simberkoff MS, Bessesen MT, et al. N95 respirators vs medical masks for preventing influenza among health care personnel: a randomized clinical trial. JAMA. 2019;322(9):824-83

16 Jefferson T., et al., Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires. Système de base de données Cochrane. Rév.7, CD006207 (2011).

17 Jefferson T., et al., Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires. Partie 1 — Masques faciaux, protection oculaire et distanciation des personnes : revue systématique et méta-analyse. 10.1101/2020.03.30 .20 047 217 (7 avril 2020).

18 The Cochrane Review “Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses” January 2023

19 Organisation Mondiale de la Santé. Conseils sur l’utilisation des masques dans le contexte de la COVID-19 : Orientations provisoires 6 avril 2020. : https://apps.who.int/iris/handle/10665/331693)), attitude tirée de 10 études

20 https://www.un.org/fr/coronavirus/articles/recommandations-port-du-masque

21 Cartaud A, Quesque F, Coello Y. Wearing a face mask against Covid-19 results in a reduction of social distancing. PLoS One. 2020 Dec 7;15(12):e0243023. doi : 10.1371/journal.pone.0243023. PMID : 33 284 812 ; PMCID : PMC7721169.

22 Henning Bundgaard et al Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial Ann Intern Med. 2021 Mar;174(3):335–343. doi: 10.7326/M20-6817. Epub 2020 Nov
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33205991/

23 Does the use of face masks in the general populationmake a difference to spread of infection? https://www.ed.ac.uk/files/atoms/files/uncover_003-03_summary_-_facemasks_community_anon.pdf

24 Boretti A. Efficacy of Generalized Face Masking Mandates. Health Serv Res Manag Epidemiol. 2021 Nov 10;8:23333928211058023. doi: 10.1177/23333928211058023. PMID: 34778494; PMCID: PMC8586184. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8586184/

25 Schauer SG, Naylor JF, April MD, Carius BM, Hudson IL. Analysis of the Effects of COVID-19 Mask Mandates on Hospital Resource Consumption and Mortality at the County Level southern medical journal, 114(9), 597–602. https://doi.org/10.14423/SMJ.0000000000001294

26 Schwarz S, Jenetzky E, Krafft H, Maurer T, Martin D. Coronakinderstudien „Co-Ki“: erste Ergebnisse eines deutschlandweiten Registers zur Mund-Nasen-Bedeckung (Maske) bei Kindern [Corona child studies “Co-Ki”: first results of a Germany-wide register on mouth and nose covering (mask) in children]. Monatsschr Kinderheilkd. 2021;169(4):353-365. German. doi: 10.1007/s00112-021-01133-9. Epub 2021 Feb 22. PMID: 33642617; PMCID: PMC7898258. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33642617/

27 Sasser P, McGuine TA, Haraldsdottir K, Biese KM, Goodavish L, Stevens B, Watson AM. Reported COVID-19 Incidence in Wisconsin High School Athletes in Fall 2020. J Athl Train. 2022 Jan 1;57(1):59–64. doi: 10.4085/1062-6050-0185.21. PMID: 34129671; PMCID: PMC8775282.

28 Beauchamp JD, Mayhew CA. Revisiting the rationale of mandatory masking. J Breath Res. 2023 Aug 7;17(4). doi: 10.1088/1752-7163/acdf12. PMID: 37548323. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37548323/

29 Dharmaraj S, Ashokkumar V, Hariharan S, Manibharathi A, Show PL, Chong CT, Ngamcharussrivichai C. The COVID-19 pandemic face mask waste: A blooming threat to the marine environment. Chemosphere. 2021 Jun;272:129601. doi: 10.1016/j.chemosphere.2021

30 Zambrano-Monserrate MA, Ruano MA, Sanchez-Alcalde L. Effets indirects du COVID-19 sur l’environnement. Sci. Environ. Total. 2020 ; 728 : 138 813.

31 Fögen Z. The Foegen effect: A mechanism by which facemasks contribute to the COVID-19 case fatality rate. Medicine (Baltimore). 2022 Feb 18;101(7):e28924. doi : 10.1097/MD.0000000000028924. PMID: 35363218; PMCID: PMC9282120.

32 Mickells GE, Figueroa J, West KW, Wood A, McElhanon BO (2021) Adherence to masking requirement during the COVID-19 pandemic by early elementary school children. J Sch Health 91:555–561. https://doi.org/10.1111/josh.13033

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38 Rudd E., Walsh S. Acné liée au masque (« maskne ») et autres dermatoses faciales. BMJ. 2021 ; 373 : n1304

39 Damiani G., Gironi LC, Grada A., Kridin K., Finelli R., Buja A. et al. Les masques liés au COVID-19 augmentent la gravité de l’acné (maskne) et de la rosacée (masque rosacée) : étude prospective multicentrique, réelle, télémédicale et observationnelle. Dermatol Ther. 2021 ; 34 : e14848.

40 Piccolo V, Bassi A, Mazzatenta C, Russo T, Argenziano G, Cutrone M, Danielsson Darlington ME, Grimalt R. Face mask-induced purpura: another unexpected effect of COVID era. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2022 Dec;36(12):e973-e975. doi : 10.1111/jdv.18392. Epub 2022 Jul 7. PMID: 35771119; PMCID: PMC9349894.

41 Agarwal A, Hassanandani T, Das A, Panda M, Chakravorty S. ‘Mask tinea’: tinea faciei possibly potentiated by prolonged mask usage during the COVID-19 pandemic. Clin Exp Dermatol. 2021 Jan;46(1):190–193. doi: 10.1111/ced.14491. Epub 2020 Nov 12. PMID: 33098693; PMCID: PMC9213933.

42 Bonavolontà P, Troise S, Norino G, Iaquino V, Abbate V, Califano L. The effects of the face mask wearing on the surgical facial wounds healing during the COVID-19 pandemic. J Plast Reconstr Aesthet Surg. 2022 Oct;75(10):3877–3903. doi: 10.1016/j.bjps.2022.08.058. Epub 2022 Aug 24. PMID: 36088257; PMCID: PMC9398932.

43 Choi M, Wo L, Joshi P, Nugent A, Thaller SR. Facial Flap Necrosis From COVID-19 Face Mask Precautions. J Craniofac Surg. 2022 Sep 1;33(6):1840–1842. doi: 10.1097/SCS.0000000000008587. Epub 2022 Mar 9. PMID: 35142737; PMCID: PMC9432421.

44 Ibid 17

45 Didier Rancourt “Face masks, lies, damn lies, and public health officials: ‘A growing body of evidence’” https://www.researchgate.net/publication/343399832_Face_masks_lies_damn_lies_and_public_health_officials_A_growing_body_of_evidence




La propagande pour les trans par les « progressistes » leur nuit lourdement

Par les Drs Gérard et Nicole Delépine

La plupart des riches ont compris qu’ils ne doivent pas étaler leurs richesses pour ne pas exciter la convoitise des pauvres. Mais certains trans ignorent les avantages de la discrétion et s’étonnent de l’augmentation des actes transphobes depuis qu’ils affichent partout leur « fierté » et qu’elle s’adresse de surcroît aux enfants. Espérons que la modération future de leur affichage facilitera leur acceptation comme ont su le faire, avant eux, la plupart des homosexuels depuis des décennies. Faudrait-il que les progressistes idéologues, dont certains actuellement au pouvoir, cessent de les utiliser.

Faut-il être « d’extrême-droaaate » pour refuser qu’on soumette de jeunes enfants à des spectacles incompréhensibles pour leur âge et choquants, traumatisants pour leur psychisme, risquant d’être perturbés à long terme ? Tous ces donneurs de leçons ont-ils pesé ce qu’est l’éducation d’un bébé, puis d’un enfant et même d’un adolescent dont la sexualité selon tous les auteurs ont affirmé la phase silencieuse de la sexualité jusqu’aux débuts de la puberté ?

Les Français respectent les convictions politiques, religieuses et mœurs de chacun à condition qu’ils restent essentiellement dans la sphère privée et laissent de côté les enfants. « laissez nos enfants tranquilles » réclament des associations de parents, collectifs de tous pays du Canada et USA aux pays africains en passant par la France.

La multiplication des revendications trans via des manifestations de plus en plus gênantes (enfant fouettant un trans à quatre pattes quasiment nu) et la diffusion rapide des messages chez les enfants, couplées aux déclarations du ministre de l’éducation nationale « l’éducation sexuelle à l’école est ma priorité » ont entraîné une prise de conscience depuis quelques mois en France de faits dénoncés dans l’indifférence depuis plusieurs années1.2

« L’Éducation nationale entend aborder les stéréotypes de genre dès la maternelle, avec la même neutralité que les chercheurs qui cherchent à donner au genre un statut théorique dénué d’idéologie au sein des sciences humaines. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que l’enseignement de la théorie du genre à l’école permettrait de lutter contre les discriminations, les violences sexuelles et sexistes, les LGBT phobies et d’atteindre une meilleure égalité entre filles et garçons. »3

Le ministre est-il sincère ou naïf ? En tous les cas, c’est l’inverse qui arrive évidemment.

L’organisation de collectifs régionaux afin de lutter contre les exhibitions de drag queen par exemple dans des jardins d’enfants ou dans des spectacles scolaires se développe rapidement : « laissez les enfants tranquilles ».

L’augmentation des actes transphobes est le revers de leur plus grande visibilité imposée partout

Depuis quelques années on assiste à une propagande permanente en faveur des minorités (dont les minorités sexuelles) dont certains membres sont persuadés que leur visibilité croissante leur permettra d’être mieux acceptés. Les médias aux ordres des politiques « progressistes » donc de la gauche au pouvoir imposent les figures trans à toute occasion, films, feuilletons, spot publicitaires, sujets des émissions d’échanges, comme si les trans (personnes respectables comme individus) représentaient une large communauté alors qu’ils ne sont que quelques milliers en France (0,03 à 0,1 % de la population selon le rapport de Dr Hervé PICARD et Simon JUTANT en janvier 2022), et que leurs problèmes ne résument pas les énormes sujets d’inquiétude des Français : (retraites, pouvoir d’achat, niveau scolaire, chômage, sécurité, immigration, etc.. ). La propagande trans est utilisée pour détourner l’attention de la population des vrais problèmes « parlez-moi d’autre chose »…

Pour l’essayiste Éric Naulleau, invité du « Figaro La Nuit », la pensée progressiste s’organise « autour de la figure du transsexuel ». « Le transsexuel et la drag queen sont passées de figures marginales à des figures presque centrales de l’imaginaire progressiste », relève-t-il. (tweet du 21 06 23). Adoption par la gauche des pires travers du capitalisme. On change de corps comme de forfait téléphonique. La vie liquide.

« Le transsexuel est devenu la grande idole du wokisme » vieux travers du progressisme de vouloir faire de la marge, le centre (d’où la fascination de la gauche pour les délinquants, exemple de Battisti).4

En les instrumentalisant pour des visées politiques et leur idéologie, les progressistes nuisent aux trans.

Les TRANS victimes de leur utilisation manipulatrice par les militants dits « progressistes »

Depuis que leur propagande se généralise, les actes, manifestations et les lois anti-trans se multiplient dans la plupart des pays du monde où elle a été active.

En France entre 2016 et 2022, les actes anti-LGBT+ ont connu une augmentation significative : +129 % pour les crimes et délits, et +115 % pour les contraventions. En 2018, le ministère de l’Intérieur avait recensé 1 380 infractions à caractère homophobe ou transphobe (soit une augmentation de 33 % par rapport à 2017). En 2019, 1 870 cas « C’est une hausse tendancielle et progressive, qu’on observe depuis trois ans ». En 2022, avec plus de 4000 faits le nombre de déclarations augmente en particulier pour les actes transphobes constituant « le revers de la plus grande visibilité des personnes trans »

Les guerres de religion nous ont appris que la tolérance sociétale pour les minorités va de pair avec leur discrétion publique et une pratique cantonnée à la sphère privée. On ne peut que conseiller aux trans sexuels d’adopter une pratique semblable pour être mieux inclus. Ils devraient résister aux politiques qui tentent de les utiliser.

Les associations féministes et homosexuelles se désolidarisent des manœuvres des extrémistes trans

De violentes polémiques dans le mouvement féministe mettent en lumière tensions et désaccords sur l’identité de genre. Ainsi le mouvement féministe #NousToutes cesse de relayer le décompte des féminicides conjugaux, car le collectif « Féminicides par compagnon ou ex » est accusé d’avoir tenu des propos transphobes, car il critiquait « les aspects toxiques » de la « masculinité antérieure » de certaines femmes transgenres.

Les féministes effacées

« Lisa », membre du groupe, précise « Ce n’est pas de la transphobie, c’est une réalité scientifique que les femmes trans étaient des hommes avant » et accusent les extrémistes trans de faire passer les personnes trans avant les femmes et d’invisibiliser ces dernières !

Des militantes féministes rapportent des faits de violence exercés par les extrémistes trans. « On a reçu des œufs dans le visage, on a été frappé parce qu’on tient cette position de dire qu’être une femme n’est pas un sentiment, c’est une réalité biologique matérielle », témoigne Marguerite Stern, créatrice des Collages contre les féminicides. Nos opposants nous qualifient d’« anti-trans », et détournent totalement notre pensée. Ils reposent sur des interprétations erronées de notre discours, nous qualifiant « d’essentialistes » et nous associant à l’extrême-droite, dans le but de compromettre notre réputation plutôt que de répondre à nos arguments.

« Nous ne sommes pas anti-trans, nous sommes pro-femmes. De la même façon que critiquer l’islam n’est pas islamophobe, critiquer l’idéologie transgenriste n’a rien de transphobe. Être transphobe, c’est le fait de discriminer ou d’appeler à la haine des personnes trans. Tel n’est pas notre cas. Dire que les femmes sont des femelles adultes humaines est incompatible avec l’essentialisme : c’est ce qu’on appelle philosophiquement du matérialisme. Nous disons que les femmes sont des femelles et qu’il n’y a pas de distinction entre les deux. Pour nous le mot femme décrit la sexuation ; le féminisme vise à ce que les spécificités biologiques des femmes soient reconnues dans la société. Nous ne résumons pas les femmes à leurs corps, mais disons que ce corps est ce qui permet de les définir. »

En Grande-Bretagne, certaines féministes traditionnelles, rebaptisées « Terfs » pour « Trans-Exclusionary Radical Feminists » (féminisme excluant les femmes trans), adoptent cette même position et se battent pour conserver l’indexation de la catégorie femme sur le sexe biologique, afin de « combattre efficacement le patriarcat »

J.K.Rowling, qui en fait partie est harcelée par les extrémistes trans depuis qu’elle s’est moquée du titre d’un article de devex.com : « Créer un monde post-Covid plus égalitaire pour les personnes ayant leurs règles ». « Cela avait un nom autrefois. Aidez-moi. Fummes ? Fommes ? Fammes ? », avait réagi l’auteur femme, « refusant de s’incliner devant un mouvement trans qui cause un tort aux luttes féministes en cherchant à effacer le mot « femme » en tant que classe politique et biologique, et en « offrant une couverture à ses prédateurs ».

Aux USA, l’association « Gays Against Groomers » est une coalition d’homosexuels qui s’opposent à la tendance récente d’endoctriner et de sexualiser les enfants sous le couvert de « LGBTQIA+ » et dénonce les pratiques « destructrices » de certains mouvements trans extrémistes qui utilisent la communauté LGBT comme bouclier pour encourager la « mutilation », la « stérilisation » et l’« endoctrinement » des mineurs.

David Leatherwood a expliqué le 21 février 2023 devant le Comité de la santé et des services sociaux de la Chambre des représentants de la Floride que la communauté LGBT a obtenu une certaine tolérance et acceptation dans la société américaine, mais que cette avancée est remise en question par des extrémistes trans qui portent préjudice aux gays.

Dans les compétitions sportives, l’équité prime maintenant sur l’inclusivité

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques et éthologiques des individus. À l’adolescence la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettique et musculaire conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Cette musculation plus développée chez l’homme post pubertaire explique des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines l’illustre avec une différence moyenne de 10 % à 20 % en faveur des hommes : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social » qu’on peut changer selon son bon plaisir ou son « sentiment ». Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Lorsque les personnes ayant fait leur puberté comme homme ont obtenu le droit de concourir avec les femmes en se déclarant femmes trans, elles ont bénéficié d’un avantage important en termes de performances, même si leur taux de testostérone était bas, l’ensemble des caractéristiques corporelles génétiques et acquises étant toujours présent.

L’exemple d’Halba Diouf qui, en se « déclarant » femme, est passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale est démonstratif. Mais aussi les cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio, qui a remporté une course de 200 m pour femmes, du leveur de poids Laurel Hubbard, de la nageuse Liz Thomas…

L’inclusion des hommes trans (nées femmes) dans les compétitions masculines ne soulève pas de problème d’équité, vu les possibilités réelles inférieures des hommes trans nées femmes. De fait, les hommes trans ne veulent guère y participer.

Marguerite Stern, militante a résumé la question dans une tribune de Marianne :

« Sous couvert de lutte contre les discriminations, les différents amendements concernant l’identité de genre sont un crachat jeté au visage des femmes, car si j’en comprends bien le sens, ils sous-tendent la possibilité que sur simple déclaration des individus de sexe masculin puissent participer à des compétitions sportives féminines. ».

De nombreuses autres militantes féministes perçoivent l’intégration des personnes transgenres dans les espaces réservées aux femmes comme une nouvelle forme de l’oppression masculine systémique et de l’« invisibilisation des femmes ».

Martina Navratilova, militante de la première heure des droits des homosexuels, a aussi déclaré :

« Je suis heureuse de m’adresser à une personne transgenre de la manière qu’elle le souhaite, mais je n’aimerais pas avoir à concourir contre elle. Ce ne serait pas juste ».

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité générale, et les droits des sportives de haut niveau qui ont beaucoup travaillé pour y parvenir.  

Le 23 mars 2023, le président de la Fédération Internationale d’athlétisme (WA), Sébastian Coe, a annoncé l’exclusion des compétitions nationales et internationales des athlètes transgenres « qui ont connu une puberté masculine ». Sebastian Coe a expliqué vouloir privilégier « l’équité à l’inclusion » « Ma responsabilité est de protéger l’intégrité du sport féminin ».

Dans les compétitions sportives de haut niveau, l’équité pour les femmes prime maintenant sur l’inclusivité des trans.

Et pour ne pas brimer les trans qui veulent concourir, certaines fédérations sportives ont proposé d’organiser, en parallèle avec les compétitions féminines et masculines des compétitions ouvertes ou les trans pourront se mesurer aux cis. Pourquoi pas !

Dans les écoles

En France, comme dans de nombreux pays occidentaux la loi permet aux élèves trans de se faire appeler par le prénom qu’ils désirent sans même l’autorisation des parents. La circulaire de Jean-Michel Blanquer, parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2021 demande aux enseignants de l’école maternelle jusqu’au lycée (premier et second degré), « d’écouter, accompagner et protéger les enfants transgenres ou qui s’interrogent sur leur identité de genre ». Elle ajoute qu’il est également pleinement envisageable d’accepter les élèves trans dans les vestiaires, dortoirs et autres équipements genrés, selon l’identité de genre de l’élève, y compris avant qu’il ait pu effectuer des changements sur son état civil ou suivi des traitements [elle prescrit donc d’admettre les hommes qui se prétendent femmes dans les vestiaires et dortoirs et toilettes des filles !]. Et le ministre de l’éducation actuel déclare en 2022, priorité nationale l’éducation sexuelle à l’école dès la maternelle et sous prétexte de « lutter contre les discriminations » et autorise des associations trans à faire leur propagande à l’école et à présenter aux enfants des spectacles de drag queens.

Lorsque l’école, socle de nos institutions, demande aux enseignants d’« accompagner » la démarche de transition des élèves, elle se fourvoie. Elle n’est ni dans son rôle ni dans sa mission. La démarche du Ministère a le tort d’imposer aux enfants qui ne peuvent pas en appréhender tous les aspects, un débat de société concernant les adultes et de fracturer inutilement la société et pire le cerveau des jeunes enfants soumis à propagande inintelligible pour leur degré de maturation.

En avril 2023, un atelier organisé par l’association OUTrans a fait scandale à l’École alsacienne de Paris. Selon le Figaro les intervenants, transsexuels, ont « accusé les enfants d’être transphobes » pour avoir protesté contre l’affirmation selon laquelle des hommes peuvent être « enceints ». Ils auraient de plus affirmé aux enfants que « si un adolescent n’est pas bien dans sa peau, c’est qu’il est peut-être trans » ou encore que « dire qu’il y a seulement deux sexes, c’est une représentation datée et c’est faux ».

Le Syndicat de la famille — a appelé au retrait immédiat des subventions publiques versées à OUTrans et HandsAway, et réclame que « ces associations ne puissent plus jamais intervenir dans les écoles, collèges et lycées. »

Le département d’île et Vilaine et la Région Bretagne ont subventionné une sortie scolaire pour faire assister, le 20 mars 2023, des enfants de l’école Jean Rostand de Rennes à « fille ou garçon », un spectacle vantant les transformations sexuelles, gaspillant ainsi impôts et temps scolaire pour propager une théorie qui menace gravement l’équilibre psychologique des enfants.

Plus récemment la volonté de projeter Tomboy film de 2011 retraçant l’histoire d’une petite fille de 10 ans, Laure, qui se fait passer pour un garçon auprès d’élèves de sixième du Séminaire des jeunes de Walbourg, a tourné à l’affrontement entre parents et direction.

Déprogrammé à la suite de plaintes de parents puis de l’évêché puis reprogrammé ; les parents en colère n’ont eu que la possibilité de garder leur enfant chez eux.

Et la pression du ministère étonne et scandalise :

Cf. bd Voltaire :

«les drags se présentent aux enfants sous une forme hypersexualisée, Monsieur Escots ne pourrait le nier. Par ailleurs, 60 000 euros de subventions ont été versés en deux ans au Girofard (un collectif de plusieurs associations LGBTI+). Le Girofard est un lieu d’accueil, de rencontre et d’échanges qui veut promouvoir la santé et le bien-être des personnes LGBT, mais aussi dénoncer toutes les discriminations et promouvoir la culture LGBT, par l’organisation, entre autres, de la Marche des fiertés de Bordeaux.»5

Pour les enfants, la difficulté réside dans la nature très partisane de l’information donnée, mais surtout dans leur difficulté à comprendre et évaluer ces informations et à concevoir la portée de décisions qui feront d’eux des patients prenant des médicaments à vie et sacrifiant leur fertilité avec des mutilations irréversibles de leur corps (émasculation, hystérectomie, ovariectomie).

Comme pédiatre, nous avons appris qu’après la petite enfance et la découverte des différences entre le corps du petit garçon et celui de la petite fille, venait une période dite de latence pendant laquelle les problèmes de sexe ne sont pas à l’ordre du jour, entre environ trois et douze ans. Et voilà que selon le bon vouloir de quelques activistes trans parvenus aux postes de responsabilité, ou de leurs affidés intéressés ou convaincus, il faudrait perturber cette période de construction silencieuse ?

En Amérique du Nord (USA et Canada) de nombreuses manifestations de parents ont régulièrement lieu pour protester et empêcher la propagande trans dans les écoles qu’essaient d’imposer les autorités.

Certains trans réclament « des toilettes non genrées » permettant aux garçons qui se déclarent filles d’accompagner aux toilettes les filles aux dépens de la sécurité sexuelle de ces dernières. Et si une adolescente dit qu’elle ne veut pas d’hommes trans dans les toilettes de filles, elle se fait traiter de transphobe ! Pourtant le fait de s’affirmer femmes trans n’empêche pas les pulsions de viol ni le passage à l’acte comme l’a montré l’écossais « e » Isla Bryson. Combien faudra-t-il recenser de viols pour que ce risque soit pris en compte et que la sécurité de l’immense majorité des jeunes filles prime sur les désirs d’une infime minorité de trans qui se sent mal dans leur peau et se prétend traumatisée de devoir aller aux toilettes de leur sexe biologique ?

Dans les prisons

En France, d’après le ministère de la Justice, il y aurait une trentaine de personnes transgenres sur plus de72000 détenus (0,04 %). Elles doivent faire face à de nombreuses difficultés : placées à l’isolement, des relations tendues avec les surveillants, un accès difficile aux médecins. En 2021 Dominique Simonnot a déclaré :

« En cas d’incarcération, les personnes transgenres sont plus vulnérables que le reste des détenusinvitant à “adapter le principe général d’égal respect de la dignité à la situation particulière de ces personnes”. »

Mais l’inclusivité des femmes trans dans les prisons pour femmes a révélé ses limites dans les pays voisins qui avaient opté pour ce choix avant la France.

Au Danemark, la Haute Cour a estimé que la présence d’une détenue trans qui a fait modifier son état civil d’homme à femme pendant son incarcération pour un viol aggravé doit purger sa peine dans un établissement pour hommes. Son séjour dans une prison pour femmes « poserait un risque de sécurité non insignifiant pour les femmes détenues » et que le fait qu’elle soit « fouillée nue par des hommes » et doive « fournir un échantillon d’urine » sous la surveillance d’hommes n’enfreignait pas la loi sur l’exécution des peines, car la référence au genre dans la loi doit être « comprise en tant que sexe biologique. »

En Écosse, la loi écossaise Gender Recognition Reform Bill, votée fin 2022, permet de faciliter l’acquisition par des personnes trans d’un certificat de reconnaissance de genre établissant que leur genre « n’est pas celui qui [leur] a été assigné à la naissance. » Avant son adoption elle avait été combattue par beaucoup d’associations féministes qui craignaient qu’elle soit détournée par des prédateurs sexuels se déclarant femmes pour mieux approcher les femmes dans les espaces qui leur sont réservés — vestiaires, refuges, toilettes, prisons. L’incarcération temporaire de femmes trans condamnées pour viol dans des établissements pour femmes a suscité l’indignation dans la population et la classe politique écossaise et britannique obligeant les autorités à décider qu’elles purgeraient leur peine dans une prison pour hommes.

Une fois de plus, la sécurité de la majorité prime progressivement sur les désirs d’une infime minorité surreprésentée chez nos dirigeants ou du moins dans leurs décisions.

Pour les entreprises, la propagande pro trans se révèle souvent contre-productive

Aux USA, certaines entreprises grand public ont cru que la promotion transgenre augmenterait leur clientèle et s’en sont mordu les doigts.

Un des premiers exemples est celui de la bière Budweiser dont l’entreprise a lancé le 1er avril 2023 une campagne publicitaire avec une influenceuse transgenre Mulvaney déguisé(e) en Audrey Hepburn tenant une cannette à son effigie annonçant sur Instagram sa collaboration avec la marque Budweiser, pour promouvoir la Bud Light.

Après cette campagne de publicité, sur les réseaux sociaux, des insultes contre la marque ont fusé, des internautes se sont filmés en train de détruire des bières Budweiser, des packs de bières ont été détruits en masse et le Kid Rock dans une vidéo publiée le 4 avril 2023 a fusillé des packs entiers de Bud Light avec une mitraillette. Dans le mois qui a suivi cette campagne de publicité, les ventes de Bud Light ont chuté entre 11 et 26 %, Bud Light a perdu en mai sa place de leader des ventes aux États-Unis et son cours en bourse a chuté de 11 %.

La capitalisation boursière d’Anheuser-Busch, groupe gérant de Budweiser, est passée de 132,06 milliards de dollars à 108,96 milliards de dollars entre le 3 avril et le 2 juin 2023. La société mère de Bud Light a finalement préféré revendre la marque à ses fondateurs d’origine.

En juin 2023, mois des fiertés LGBT+, la société Target a sorti une collection aux couleurs arc-en-ciel qui a fortement déplu à sa clientèle. Celle-ci a boycotté l’enseigne, causant la chute brutale des ventes et provoquant l’arrêt de la commercialisation en ligne. Cette déroute commerciale a été suivie d’une chute drastique de la valorisation boursière de Target de 72,52 milliards de dollars à 58,61 milliards6 de dollars entre le 1er mai et le 10 juin 2023.

Netflix et Disney multiplient les projets avec des personnages trans en espérant ainsi augmenter leur audience et leur rapporter de l’argent. Si ce n’est pas le cas, voir même l’inverse, ils annuleront les films teintés de propagande trans.

Ce « pinkwashing » à visée mercantile pourrait être catastrophique sur le plan commercial et boursier si les opposants boycottent régulièrement les entreprises qui le pratiquent.

Dans de très nombreux pays, la propagande trans sans limites, suscite des lois finalement défavorables à leur communauté

En réponse à la propagande trans croissante de nombreux états américains (Floride, Texas, Oklahoma, Kansas, Missouri, Tennessee, Kentucky, Virginie occidentale…) ont récemment voté des lois, interdisant d’avoir une pièce d’identité avec un nom et sexe différent de celui de la naissance, d’aller dans des toilettes qui ne correspondent pas à leur genre de naissance, toute propagande trans à l’école et refusant la prise en charge par l’état des frais des traitements pour transformations sexuelles. À partir de septembre 2023, la Floride et le Texas interdiront de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans.

En Europe, les états scandinaves et la Grande-Bretagne, longtemps pionniers de la théorie du genre et des transformations trans faciles, ont fortement limité l’accès aux traitements destinés à la modification médicamenteuse et/ou chirurgicale sexuelle pour les mineurs. En février 2023, la Suède a décidé de bloquer la thérapie hormonale pour les personnes de moins de 18 ans, sauf dans de rares cas.

En Russie, le parlement a interdit la promotion de relations sexuelles non traditionnelles chez les jeunes, et vient d’interdire la chirurgie de modification sexuelle, sauf pour les enfants atteints d’anomalies congénitales.

À Singapour les magazines ont l’interdiction de promouvoir les « modes de vie alternatifs » ; le permis de publication du magazine Vogue lui a été retiré pour « avoir fait la promotion de familles non traditionnelles » et le Premier ministre a annoncé une prochaine modification de la constitution afin de « sauvegarder l’institution du mariage, union d’un homme et d’une femme. »

En Turquie, les manifestations des transsexuels sont interdites et certains manifestants qui ne respectaient pas l’interdiction ont été arrêtés.

Au Liban en 2022 une tentative de gay pride a été empêchée par des opposants et le Premier ministre le ministère de l’Intérieur a ordonné aux forces de sécurité de « prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher tout type de célébration, de réunion ou de rassemblement » de personnes de la communauté LGBT, car « le prétexte de la liberté d’expression ne suffit pas à justifier la promotion de ces activités contraires aux principes divins ».

En Afrique, la propagande trans a exacerbé l’intolérance envers ce groupe avec le vote à l’unanimité d’une loi ougandaise punissant jusqu’à dix ans de prison pour toute personne se livrant à des actes homosexuels ou se revendiquant comme LGBTQ+.

Le Cameroun vient de déclarer persona non grata Jean-Marc Berthon, nommé en octobre 2022 ambassadeur français pour les droits des personnes LGBT qui avait annoncé son arrivée à Yaoundé. Le ministre Lejeune Mbella Mbella a rappelé à cette occasion que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun » et que la promotion de la théorie du genre est « qualifiée de crime de droit commun ».

La généralisation de la propagande pour la théorie du genre et la promotion outrancière de la transsexualité dans les écoles, dans les films subventionnés (avec quota obligatoire de représentants des minorités sexuelles) entraînent partout des clivages violents dans l’opinion et suscitent dans de nombreux pays des lois nocives pour la majorité des trans. Les extrémistes trans devraient méditer le vieux proverbe « pour vivre heureux, vivons cachés » et laisser vivre tranquillement tous les citoyens, minorités et autres y compris trans, leurs outrances aboutissant à des violences jusqu’ici inconnues chez des homosexuels, lesbiennes ou trans qui avaient choisi de vivre leur vie, à l’abri de la propagande.

Et d’ailleurs, écoutons la parole d’une drag queen :7

« Pourquoi voudriez-vous confier vos enfants à des personnes qui font des performances sexuelles pour adultes, et qui pour la plupart se droguent backstage [dans les coulisses] ».

Enfin une Drag Queen honnête et courageuse !

« Sexualiser les enfants fait partie de l’agenda 2030. Envoyez nos dirigeants se faire foutre ». Tweet du Dr. Anastasia Maria Loupis 12 06 23 :





Gardasil : inutile, ruineux et dangereux !

[Source : @LeLibrePenseur.org]

Diffusion de la conférence du Dr Gérard Delépine réalisée à Paris le 1er juillet dernier avec les Drs Nicole Delépine, Sabatier, Alexandra Henrion-Caude ainsi que Salim Laïbi. Il sera question dans cette intervention de l’utilité ou non du vaccin contre le cancer du col de l’utérus (Cervarix, Gardasil) qu’il estime « inutile, ruineux et dangereux » ! Les preuves sont nombreuses, elles sont toutes issues des chiffres épidémiologiques officiels de plusieurs pays occidentaux. Merci de partager l’info puis la vidéo au plus grand nombre.



Diapositives de la conférence




Pour protéger nos enfants, il faut boycotter les entreprises protrans

Par Gérard Delépine

De grandes entreprises font la promotion de la théorie du genre et des transformations sexuelles aux les enfants en espérant ainsi augmenter leur clientèle vers les minorités sexuelles et leurs bénéfices.

Le boycott est une arme efficace

La réaction populaire par le boycott à cette propagande déstabilisatrice pour nos enfants a montré son efficacité aux USA.

La firme de bière Bud Weiser avait choisi Mulvaney, une icône trans pour la représente avec des canettes personnalisées le représentant à demi-nu, buvant du Bud Light dans une baignoire et un discours pro-LGBTQ pour commémorer qu’il était devenu « une femme » depuis plus d’un an. La firme a subi dans le mois suivant cette publicité, une chute des ventes de Bud Light et de ses actions de plus de 20 %, incitant la banque HSBC à dégrader la notation d’AB InBev. La société mère de Bud Light a finalement préféré revendre la marque à ses fondateurs d’origine.

En juin 2023, mois des fiertés LGBT+, la société Target a sorti une collection aux couleurs arc-en-ciel comprenant notamment des maillots de bain pour femmes, qui permettent aux femmes transgenres n’ayant pas subi d’opérations de dissimuler leurs organes génitaux masculins. Cet affichage trans a fortement déplu à sa clientèle qui a boycotté l’enseigne, causant la chute brutale des ventes et provoquant l’arrêt de la commercialisation en ligne puis une perte de 14 milliards de dollars de sa valorisation boursière. (De 72,52 à 58,61 milliards).

Disney et les réactions à sa propagande Trans.

Disney a jadis fait son succès grâce à ses spectacles favorables à l’imagination et à l’innocence destinés à la famille. Mais depuis une dizaine d’années, Disney a progressivement adopté l’idéologie du genre et l’agenda LGBT+ radical.

L’engagement politique et sociétal de la firme daterait de l’arrivée à sa tête de Bob Iger en 2015, d’après Le Monde1. Démocrate, il entend défendre ses valeurs et « amener [les gens] à mieux accepter les multiples différences, cultures et races et toutes les autres facettes de nos vies et de notre peuple » notamment grâce au storytelling. Une évolution qui se traduit par la présence de superhéros noirs et homosexuels à l’écran (dans Black Panther, La Petite Sirène et Les Éternels notamment), pour incarner les personnages imaginés par la firme. Des gay prides ont lieu dans ses parcs à thème et la promotion de l’idéologie du genre est devenue habituelle dans ses films ou dans la présentation de ses employés comme cet homme avec une robe et du maquillage à la boutique Bibbidi Bobbidi d’Anaheim, en Californie

Les avertissements imposés à certains classiques ou la polémique ridicule sur le baiser non consenti à la Belle au bois dormant, ou le choix d’une actrice noire pour représenter la petite sirène en attendant une reine des neiges noire et transgenre, détournent un large public d’un Disney qui n’est plus dans le mythe européen réenchanté.

Le 28 mars 2022, la présidente du groupe Disney, Karey Burke, a indiqué qu’elle souhaitait « plus de personnages LGBTQ et issus de minorités raciales dans les rôles principaux des productions du studio » (jusqu’à 50 % des intervenants) et des intrigues amoureuses entre personnages de même genre. Elle a également indiqué que dans ses parcs, la société avait interdit l’utilisation de pronoms genrés par son personnel qui ne doit plus dire « Bonjour mesdames et messieurs, mais bonjour tout le monde ou bonjour les amis ». Lors de l’assemblée 2022 des actionnaires, Bob Chapek a annoncé que Disney ferait un don de 5 millions de dollars à des associations de défense des personnes LGBTQ+, et que la firme mènera le combat contre la récente loi de Floride qui n’est pourtant pas homophobe, mais interdit simplement de mentionner les sujets LGBTQ+ à l’école primaire.

En rétorsion, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé une loi, entrée en vigueur en juin 2023, supprimant le statut favorable dont bénéficie le parc d’attractions Disney World depuis sa création.

De nombreuses pétitions ont été émises, et des manifestations ont eu lieu devant ses parcs.

La lettre type adressée au PDG de Disney par les protestataires précise qu’il ne s’agissait pas d’une revendication homophobe ou transphobe, mais seulement d’une revendication de respect des droits des enfants :

« Je ne suis pas intolérant. Je veux simplement pouvoir regarder des films adaptés aux familles et aux enfants sans avoir à subir les effets d’une idéologie radicale, j’en ai assez de ces absurdités. »

Depuis que Disney a été boycotté pour son action en faveur des transgenres, la valeur boursière de l’entreprise s’est effondrée de 70 milliards de dollars. Ils ont licencié leur PDG et plus de 7 000 travailleurs et perdu leur capacité de contrôler la gouvernance publique de leur parc à thème en Floride.

Mais les dirigeants de Disney persistent dans leur propagande transsexuelle ciblant les enfants s’exposant à un boycott renforcé ruineux pour leurs actionnaires.

Netflix aussi subit les conséquences de sa propagande woke

Netflix multiplie les films et les séries mettant en vedette des personnages issus de minorités ethniques ou sexuelles en espérant ainsi augmenter son audience.

En témoigne la série Ridley Jones, la protectrice du musée, dessin animé produit par Netflix destiné aux enfants de 3 à 6 ans qui vante son soutien à la cause LGBT que Breiz2 Info résume ainsi :

« la fillette protagoniste vit sans père, avec sa mère et sa grand-mère, une autre a deux papas qui sont ouvertement en couple. Le petit bison qui fait son coming out non-binaire semble être le coup final de la série, tant il a été perçu comme une tentative d’endoctrinement aux théories transgenres. »

Un wokisme qui agace jusqu’aux… minorités concernées. Le Point3 rapporte le témoignage d’un adolescent noir déçu de la saison 2 d’Arsène Lupin :

« Il y avait presque à chaque épisode du racisme des Blancs sur les Noirs. Ça m’énervait en tant que Noir, pas parce que c’est injuste, mais parce que ce n’est pas ça, ma vie ».

Et celui d’un ado homo :

« Ce qui me gêne, c’est quand l’info sur la sexualité tombe comme un cheveu sur la soupe. On a l’impression que c’est faux et qu’on sert juste à cocher des cases : Ça y est, on a notre perso gay »,citant l’exemple du personnage de Robin dans Stranger Things, dont le coming out lui paraît « inutile pour l’intrigue » : « Ils ont leur lesbienne, ils peuvent dire que leur série est inclusive, même si ça n’a aucun intérêt, et ils peuvent mettre le drapeau LGBT pour leur promo ».

Cette propagande Woke permanente est certainement en partie responsable de la baisse d’abonnés que Netflix subit.4 Une première depuis dix ans, La chute de 200 000 utilisateurs payants est modeste, mais Netflix anticipait pour le même trimestre un gain de 2,5 millions. Wall Street a sanctionné l’entreprise dont le cours sur le marché hors-cote a plongé de 700 dollars (en novembre 2021) à 162 en mars 2022 (-80 %) avant de remonter lentement jusqu’à 440 en juin 2023.

La propagande trans n’est pas financièrement rentable

Le totalitarisme des extrémistes trans nuit aux féministes

De plus en plus de militants gays et de féministes constatent que la propagande extrémiste trans menace les avancées sociétales qu’ils avaient obtenues5.

Les nombreuses féministes (surnommées Trans Exclusionary Radical Feminist) considèrent qu’il ne suffit pas de s’autoproclamer femme pour pouvoir exiger d’être considéré comme telle et qu’une société ne peut pas défendre les droits des femmes et œuvrer à l’égalité homme-femme si le mot « femme » change de définition. Elles estiment que les personnes trans ne devraient pas être incluses dans les espaces réservés aux femmes et ne devraient pas être au centre de l’agenda féministe. Ces féministes rappellent que les femmes sont tout d’abord des êtres humains femelles, qu’elles ont un double chromosome X et un appareil génital qui permet la gestation, l’accouchement et l’allaitement d’un enfant.

Les caractéristiques physiques du sexe biologique sont des faits objectifs contrairement au sentiment d’appartenance à un genre qui n’est qu’un ressenti psychologique adossé à une construction sociale bancale.

Le Planning familial proclamant que « les hommes peuvent être enceints » fait passer les personnes trans avant les femmes et invisibilise ces dernières.

En France, des militantes féministes rapportent des violences d’extrémistes trans contre des féministes. Marguerite Stern ancienne Femen et créatrice des Collages contre les féminicides a ainsi témoigné à l’AFP6 :

« On a reçu des œufs dans le visage, on a été frappées parce qu’on tient cette position de dire qu’être une femme n’est pas un sentiment, c’est une réalité biologique matérielle ». Il n’est « pas normal » que les personnes trans, « minoritaires », prennent « autant de place dans le débat », car cela entraîne, selon elle, « des mécanismes d’invisibilisation des femmes ».

La propagande des extrémistes trans nuit aussi aux homosexuels

En février 2022, Philippe Dubreuil, président du Forum gay et lesbien de Lyon, a provoqué un séisme parmi les militants en déclarant7 : « Le wokisme est un cancer intellectuel. » et dénonçant une « dictature des minorités » au sein de la communauté LGBT+, s’exposant à être ostracisé au sein de son mouvement. 

Mais il n’est pas le seul. Aux USA le président de l’association « Gays Against Groomers » pointe du doigt les organisations Trans financées par des dons de grandes sociétés pharmaceutiques comme Pfizer, Johnson & Johnson etUnitedHealth Group, qui ont un intérêt financier à transformer des générations d’enfants en patients médicaux pour leur profit.

L’association Gays Against Groomers déclare ainsi :

« Notre communauté qui prêchait autrefois l’amour et l’acceptation des autres a été détournée par des militants radicaux qui poussent maintenant des concepts extrêmes sur la société, ciblant spécifiquement les enfants ces dernières années.

L’écrasante majorité des homosexuels sont contre ce en quoi la communauté s’est transformée, et nous n’acceptons pas que le mouvement politique pousse son programme en notre nom. Gays Against Groomers s’oppose directement à la sexualisation des enfants. Cela comprend des heures d’histoires de drag queen, des spectacles de drag stars impliquant des enfants, la transition et la médicalisation des mineurs et la théorie du genre enseignée en classe. »

La propagande des extrémistes trans nuit à toutes les minorités sexuelles

De la même manière que l’extrémiste des pro avortements « jusqu’au 9e mois de la grossesse » a été responsable du revirement de la cour suprême sur le sujet, l’extrémiste trans a suscité une explosion de lois limitant les droits de minorités sexuelles jusqu’ici obtenus et largement acceptées.

Aux USA, plus de 300 lois ont été récemment votées dans près de la moitié des états américains en réaction à la propagande trans visant les enfants et certaines ont aussi restreint les droits des gays et lesbiennes8 victimes collatérales de leur inclusion dans le groupe LGBT+.

Cette efflorescence de lois limitant les droits des minorités sexuelles est observée dans beaucoup des pays soumis à la propagande pro trans : Hongrie, Pologne, Russie, Afrique.

Contrairement à ce que prétendent les extrémistes trans sexuels, leur visibilité ne favorise pas leur inclusion.

Magical Pride, Disneyland Paris (2019)

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/23/le-gouverneur-de-floride-promulgue-une-loi-qui-met-fin-au-statut-favorable-de-disney-world_6123338_3210.html

Le gouverneur de Floride promulgue une loi qui met fin au statut favorable de Disney World

Ron DeSantis a souhaité punir le géant du divertissement pour les prises de position de son PDG sur la loi dite « Don’t Say Gay », jugée homophobe et contraire aux valeurs du groupe propriétaire du plus grand parc d’attractions de l’État.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 avril 2022 à 2 h 26, modifié le 23 avril 2022 à 7 h 31

Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, signe la loi HB7 surnommée loi « stop woke », ainsi que la loi sur le statut spécial de Disney World, lors d’une conférence de presse au collège et lycée privé Mater Academy, à Hialeah Gardens, en Floride, le 22 avril 2022. DANIEL A. VARELA/AP

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé vendredi 22 avril une loi, qui entrera en vigueur en juin 2023, supprimant un statut favorable dont bénéficie le parc d’attractions Disney World, son propriétaire ayant défendu certains thèmes progressistes peu appréciés des élus républicains.

Avec son statut spécial, octroyé à l’époque de la construction du site de loisirs près d’Orlando dans les années 1960, Disney était exempté de la plupart des réglementations de l’État et garantissait en échange un certain nombre de services publics essentiels, comme le ramassage des ordures, les pompiers ou le traitement des eaux. Certains élus craignent que la révocation de ce statut n’entraîne un transfert de dettes aux gouvernements locaux.





Seuls les barbares brûlent les livres, les bibliothèques ou les écoles

Par Gérard Delépine

Les livres conservent les savoirs de l’humanité et permettent leur transmission.

Les écoles en facilitent la diffusion. La destruction de la bibliothèque d’Alexandrie est partout considérée comme une perte inestimable pour l’humanité. Seuls les nazis et les barbares qu’ils ont imités étaient très fiers de réaliser des autodafés de livres.

LA BIBLIOTHÈQUE D’ALEXANDRIE : un antécédent lourd et tragique

Et voici qu’en France de 2023, qui offre des écoles et des bibliothèques gratuites à tous pour le bénéfice prioritaire des plus défavorisés, de nouveaux barbares dans une rage aveugle s’en prennent aux symboles du savoir et de la civilisation qui pourrait leur apporter ce qui leur manque.

Soixante-dix bibliothèques ont été incendiées en France entre 1996 et 2013, principalement dans des quartiers populaires. Sont-ils comme l’incendiaire d’une bibliothèque au cours des révoltes de la Commune de Paris qui ne savait pas lire1 ?

On peut comprendre l’insatisfaction de jeunes qui n’ont pas su ou voulu s’instruire à l’école et se retrouvent angoissés par leur avenir et les difficultés d’ascension sociale difficilement réalisables. Mais on ne scie pas une branche sur laquelle on peut s’asseoir. Réalisent-ils qu’ils sont de grands privilégiés si on les compare aux parents et enfants africains qui souffrent d’en manquer se battent pour obtenir des livres et aller à l’école ?

Rien, sinon l’ignorance et l’expression d’une rage qui se trompe totalement de cible peuvent expliquer des actes aussi stupides qui témoignent dramatiquement de la totale faillite de l’enseignement scolaire depuis plus de vingt ans.

Comme lieux de culte, les écoles, les bibliothèques et les hôpitaux constituent les symboles et les outils de la civilisation. Ne pas les respecter c’est refuser son humanité. Il faut à nouveau lutter et ramener à la raison les barbares !

Rappelons le poème de Victor Hugo écrit en 1872 :

À qui la faute
Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?
– Oui. J’ai mis le feu là.

– Mais c’est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C’est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l’aurore.
Quoi ! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d’œuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l’homme antique, dans l’histoire,
Dans le passé, leçon qu’épelle l’avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes ! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l’horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l’esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C’est le livre ? Le livre est là sur la hauteur ;
Il luit ; parce qu’il brille et qu’il les illumine,
Il détruit l’échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d’esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L’âme immense qu’ils ont en eux, en toi s’éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu’eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t’enseignent ainsi que l’aube éclaire un cloître
À mesure qu’il plonge en ton cœur plus avant,
Leur chaud rayon t’apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur ; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l’homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C’est à toi comprends donc, et c’est toi qui l’éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l’erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un nœud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l’ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela, toi !

Je ne sais pas lire. »

1 Poème de Victor Hugo : « “À qui la faute ?” écrit en1872 sur l’incendie de la bibliothèque » des Tuileries.




Pourquoi l’académie de médecine proclame-t-elle des positions contraires à la science sur les vaccins Covid ?

Par Gérard Delépine

Les communiqués successifs de l’Académie de Médecine sur les « vaccins Covid » sont particulièrement étonnants, car ils sont constamment contraires à l’éthique et à la science.

Que se passe -t-il dans cette vénérable assemblée pour qu’elle se transforme ainsi en représentante de commerce de Pfizer et de l’État ?

L’académie a violé l’éthique médicale et la convention d’Oviedo en demandant une « obligation vaccinale » pour un médicament expérimental

Dans son communiqué du 25 mai 2021, 12 l’académie a préconisé « de rendre le vaccin (Covid) obligatoire ». Pourtant il ne s’agissait pas de vaccin ni selon la définition de Pasteur et ni de celle de l’Académie Française : « microbe atténué ou même virulent ou produit microbien qui, injecté à l’homme ou à un animal, le prémunit contre la maladie que ce microbe pourrait provoquer », car ils ne contiennent aucun produit microbien.

Les premiers pseudo vaccins sont en fait des médicaments à ARN messager.

De plus en 2021 ces traitements étaient expérimentaux, car leurs essais phase 3 n’étaient ni terminés ni publiés, comme ils le sont d’ailleurs encore en juin 2023.3

Or l’éthique médicale rappelée par l’association médicale internationale, le procès de Nuremberg et la convention d’Oviedo signée par la France interdisent formellement toute obligation d’un traitement expérimental.

Les médecins académiciens ne pouvaient ignorer le caractère expérimental du traitement (facile à vérifier sur le site officiel américain « clinicaltrials.gov ») ni cette interdiction éthique formelle reconnue internationalement. Comment ont-ils pu violer ainsi l’éthique médicale ?

L’académie a demandé une « obligation » pour un médicament inefficace

Chacun connaît dans son entourage proche plusieurs personnes contaminées par le Covid alors qu’elles étaient à jour de leurs injections dont certaines en sont mortes. Les académiciens aussi vraisemblablement.

Mais dans son communiqué du 25 mai 2021, l’académie a prétendu que ces médicaments auraient « un taux d’efficacité de 90 à 95 % contre les formes graves de Covid-19 » reprenant ainsi, sans la moindre modération, les communiqués publicitaires de Pfizer. Or les données publiées de l’OMS sur Israël prouvaient déjà sans ambiguïté que les injections Pfizer étaient incapables de prévenir ni les contaminations :

Ni les formes graves qui conduisent à la mort

Alors comment les académiciens pouvaient-ils être aussi mal informés ?

Et pourquoi ont-ils prétendu que des taux de vaccinés de « 90 % de la population adulte ou 80 % de la population totale » seraient le « seul moyen d’atteindre une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie » alors que ces taux se sont révélés totalement incapables de le faire dans les pays qui les ont atteints ? Alors, qu’au contraire, les pays très peu vaccinés adeptes des traitements précoces ont bien mieux supporté l’épidémie.

Pour reprendre les termes du communiqué de l’académie : « l’obligation vaccinale qu’elle prônait n’était pas un gros mot » mais une colossale erreur contraire à l’éthique et aux données de la science. Comment peut-on faire confiance à une institution capable d’une telle bévue dans laquelle elle se complaît encore en 2023 ?

L’académie a suggéré des atteintes inusitées aux libertés fondamentales

Dans ce même communiqué, elle reconnaissait « une telle obligation ne pourra être instaurée que de façon progressive ». Elle recommandait d’abord de l’imposer à « toute une série de catégories, à commencer par les professions essentielles (enseignants, professions de santé, police et fonction publique en général, services d’approvisionnement en alimentation, eau, énergie, argent liquide et matériel informatique) », puis aux «activités professionnelles comportant un contact avec le public (commerces, restauration, hôtellerie, établissements culturels et sportifs) », avant d’interdire « les activités comportant déplacements ou rassemblements les voyages internationaux, cures thermales, événements associatifs » et la reprise des études aux non-vaccinés « avant la rentrée universitaire 2021 ».

Les masques comme le pass vaccinal que l’Académie nationale de médecine avait « recommandé de mettre en œuvre sans tarder » se sont révélés totalement inefficaces contrairement à ce qu’elle avait affirmé.

Ce n’était pas le rôle d’une académie d’un pays démocratique de soutenir un tel ensemble de mesures tellement contraires aux libertés fondamentales. Mais l’académie l’a fait !

Le ministre Olivier Veran, qui les a mises en œuvre, vient d’être condamné le 13 juin 2023 pour abus de pouvoir par le Conseil d’État. Celui-ci a estimé qu’il est allé au-delà de ses prérogatives lorsqu’il a organisé le contrôle de l’obligation vaccinale des professionnels de santé libéraux, car il ne pouvait pas suspendre les remboursements par l’assurance maladie des médicaments dispensés par un pharmacien non vacciné, ni interdire à ces professionnels de se faire remplacer pendant leur suspension, ou encore les contraindre à fermer leur officine.

On pourrait croire qu’en 2020 nos académiciens, souvent très âgés, étaient terrorisés et qu’ils espéraient ainsi protéger leurs vies, mais pourquoi persistent-ils toujours dans le déni de réalité trois ans plus tard alors que l’échec complet des injections est maintenant évident et que l’obligation vaccinale Covid pour les soignants est abandonnée par tous les pays du monde qui l’avaient instaurée ?

En juin 2023, l’académie persiste dans ses erreurs et continue de désinformer. Le communiqué de l’Académie nationale de médecine du 19 juin 2023 reprend les mensonges précédents et en rajoute !

Il prétend entre autres que :

« Le contexte endémo-sporadique actuel de la Covid-19 justifie le maintien d’une surveillance vigilante afin de restaurer l’obligation vaccinale par décret en cas de résurgence épidémique. »

Les académiciens paraissent ignorer que la poussée Omicron a octroyé à la population mondiale une immunité collective suffisante pour vaincre l’épidémie que la pseudo vaccination avait été incapable d’assurer comme le montrent les dernières données de l’OMS.

Le communiqué de l’Académie nationale de médecine du 19 juin 2023 prétend encore contre toute évidence : « la période a été marquée par l’efficacité remarquable de la vaccination contre la Covid-19 », alors que les faits constatés montrent qu’il s’agit du plus sévère échec connu de la vaccination depuis qu’elle existe. L’épidémie paraît même avoir été favorisée par les injections, les pays les plus vaccinés, dont la France, ayant comptabilisé le plus grand nombre d’infectés par million d’habitants !

Comment la majorité jusqu’ici silencieuse des académiciens peut-elle laisser une minorité de membres trop liés aux firmes pharmaceutiques nier les faits constatés et se contenter de répéter le crédo de Pfizer au risque de totalement décrédibiliser leur institution ?

De plus, en continuant de recommander des traitements inefficaces qui entraînent parfois des complications graves (myocardites, mort subite, insuffisance rénale, etc.) l’Académie s’expose à d’éventuelles poursuites judiciaires pour désinformation mettant en danger de la vie d’autrui.

De la cécité à la propagande marchande vaccinale des certains académiciens… Jusqu’où ira la régression de l’Académie ?





Pourquoi demander une autopsie après le décès d’une personne vaccinée avec un « vaccin » à ARN messager anti-COVID-19 ?

Document à publier largement afin que les juristes puissent s’en servir si besoin.

Merci

Jean-Luc Duhamel




Les verts et leurs alliés contre les libertés, la démocratie et les pauvres

Par Gérard Delépine

Sous prétexte de « sauver la planète », les propositions irrationnelles des députés et des militants verts et de leurs alliés se révèlent de plus en plus antidémocratiques, liberticides et anti-pauvres. Bizarre évolution pour un parti qui se prétend « de gauche ».

Quoi qu’on fasse, la planète survivra à l’espèce humaine !

Il est invraisemblable d’entendre répéter partout « il faut sauver la planète ». Quoi que nous fassions la planète Terre nous survivra puisque sa longévité est estimée à 5 milliards d’années, lorsque le Soleil se transformera en géante rouge. Et si la folie des hommes aboutissait à une guerre nucléaire, notre espèce pourrait disparaître, mais pas la planète.

Ce n’est pas la planète qu’il faut sauver, c’est l’espèce humaine menacée par les délires de quelques-uns qui utilisent d’énormes mensonges pour terroriser la population et de fallacieux prétextes pour lui faire accepter la perte de ses libertés et lui imposer une soumission à la chinoise à l’aide de pass, du fichage numérique et de la suppression de l’argent liquide. Et au passage, certains augmenteront largement leur fortune.

Le réchauffement climatique actuel reste dans les normes du passé lointain

Les climato terroristes se réfèrent aux températures des 1000 dernières années pour prétendre que le réchauffement actuel dépasse « tout ce qui a été estimé jusqu’ici ». Mais à l’échelle planétaire, il est plus adapté de s’intéresser aux estimations des 10 000 dernières années qui montrent que le climat terrestre a connu, avant toute activité humaine notable, de plus fortes températures qu’aujourd’hui !

Cette vue court-termiste des climato terroristes témoigne d’une volonté délibérée d’écarter les faits qui les gênent pour ériger en dogme l’alarmisme climatique.

Le CO2 n’est pas toxique, mais un engrais indispensable pour les plantes

Les climato terroristes érigent le CO2 en ennemi qu’on ne peut combattre qu’en empêchant les humains de vivre comme ils en ont besoin. C’est oublier qu’aucun végétal ne peut croitre sans CO2. Le gaz carbonique (CO2) est en effet indispensable à la synthèse des chlorophylles présentes chez tous les végétaux aquatiques et terrestres. Dans la masse totale des plantes, le bois est la partie qui absorbe le plus de carbone. Et si les verts voulaient faire baisser utilement le CO2, ils planteraient partout des arbres et se battraient opiniâtrement pour sauvegarder ceux qui existent, alors qu’ils font souvent le contraire dans les villes qu’ils administrent ou cogèrent.

Les partis verts s’opposent peu à la mondialisation, pourtant principal responsable de la production inutile de CO2

La mondialisation multiplie les voyages entre les pays à bas coût de main-d’œuvre et les pays riches et pousse à la délocalisation des industries vers les pays les moins regardants en normes antipollution. Les pays riches qui se présentent comme vertueux se contentent en fait d’exporter leur production de CO2 et d’autres toxiques dans les pays lointains pour le seul bénéfice des marchands internationaux !

En 2022, la flotte mondiale comptait plus de 100 000 bateaux de commerce à l’origine de plus de trois quarts des émissions de C02 liées au transport maritime qui représente actuellement 3 % du total mondial (5 fois le total de la France !), chiffre qui, d’après certaines estimations, pourrait atteindre 17 % d’ici 2050. Et une fois que les marchandises débarquent en Europe, elles sont acheminées par une foule de camions qui polluent à leur tour très largement.

Même chose pour les produits agricoles. La Commission européenne se gargarise des accords de libre-échange donnant libre accès européen aux productions agricoles d’Amérique du Sud, alors qu’elles sont la principale cause de la destruction des forêts en particulier amazoniennes.

Limiter les excès de la mondialisation en interdisant l’importation de marchandises et de produits agricoles que nous pouvons produire chez nous constitue un moyen des plus efficace pour diminuer les pollutions et freiner le défrichement des forêts, facteur des plus nocifs sur le cycle du carbone.

Mais au parlement de Bruxelles les verts et leurs alliés n’ont pas combattu comme ils l’auraient dû le faire les accords de libre-échange !

Les propositions des verts et affidés rendent le logement inaccessible aux plus démunis

La crise du logement occupe une place de plus en plus importante dans le développement de l’exclusion et des inégalités. Elle atteint des sommets, mais les médias parlent peu de la responsabilité des lois écologistes dans sa genèse et en particulier de la loi sur les passoires thermiques.

En qualifiant de plus en plus de logements de « passoires thermiques » (avec un élargissement prévu pour les biens classés G en 2025, puis F en 2028 et E en 2034) et en interdisant leur location, les lois imaginées par les verts réduisent très fortement le nombre de logements bon marché disponibles à la location.

En imposant aux nouvelles constructions des normes thermiques qui les renchérissent sensiblement et en bloquant les loyers, ils découragent les potentiels investisseurs et acheteurs privés déjà inquiets de la hausse des taux d’intérêt et de l’augmentation de la taxe locale.

La chasse aux passoires thermiques participe ainsi fortement à la crise actuelle de la construction et des locations accessibles aux plus démunis.

Le chemin de l’enfer locatif est pavé de bonnes intentions écologiques.

Les Verts préfèrent les rats aux pauvres !

Ils chassent les pauvres des villes en utilisant les « zones à faibles émissions »

Jadis les différentes classes sociales cohabitaient dans les immeubles haussmanniens : les bourgeois aisés au premier étage, les étudiants pauvres sous les toits. Progressivement la spéculation foncière a expulsé les pauvres des centres-ville vers des banlieues lointaines souvent mal desservies par les transports publics les obligeant à utiliser leur voiture pour travailler.

Les zones à faible émission, mises en place par les municipalités dirigées ou cogérées par les verts, interdisent maintenant aux pauvres qui n’ont pas les moyens d’acheter des voitures récentes, de venir en ville. Comme jadis les manants étaient chassés de Versailles !

Mais pour garder les rats en ville, ils créent une commission !

Depuis l’antiquité l’homme essaie d’éviter la prolifération de ces rongeurs destructeurs des récoltes ; les Égyptiens avaient même élevé le chat en allié du dieu Rê dans sa lutte contre le serpent Apophis, puis l’avaient déifié en Bastet avant d’édifier une ville à sa gloire : Bubastis, chef-lieu de la déesse Bastet.

Le rat représente un réservoir de germes dangereux dont celui de la peste qui constitue l’épidémie la plus meurtrière de l’histoire qui tua 30 à 50 % de la population européenne en quatre ans (1347-1352). La victoire sur la peste n’a été obtenue que par la chasse aux rats. Et les seuls endroits du monde où elle persiste encore sont ceux où les rats cohabitent étroitement avec l’homme. Ils sont, entre autres, également porteurs de la leptospirose qui menace nos égoutiers.

Mais les verts, l’association de défense des animaux Paris Animaux Zoopolis, et madame Hidalgo, pour sauver les rats de Paris les ont renommés « surmulots », et prétendent qu’ils joueraient « un rôle essentiel sur le plan sanitaire en éliminant une partie de nos déchets » (ces nouveaux éboueurs ne se mettent pas en grève !), ont créé une commission destinée à « faciliter la cohabitation » et financent des études pour « lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats ».

L’hygiène représente l’arme la plus efficace contre les maladies transmissibles ; elle a permis de vaincre la majorité des épidémies les plus graves sans antibiotiques ni vaccins (peste, choléra, typhus, typhoïde, poliomyélite, hépatite A..). L’oubli de ses bases constitue un recul sanitaire de deux siècles.

Ils veulent limiter le chauffage de nos maisons aux dépens de notre santé.

Les lois européennes imposant des intermédiaires privés dans la fourniture du gaz et de l’électricité et un modèle dément de calcul du prix de l’électricité ont entraîné un accroissement du coût de l’énergie considérablement aggravé par les sanctions contre la Russie et l’arrêt de l’importation du gaz russe au profit du gaz de schiste américain. Ces augmentations déstabilisent notre économie et ont fait réduire le chauffage dans d’innombrables habitations.

Mais le chauffage adéquat de nos maisons diminue fortement la fréquence et la gravité des infections respiratoires hivernales en particulier chez les plus jeunes et les plus âgés. Jusqu’à combien de morts cette réduction de la production de C02 sera-t-elle jugée bénéfique ?

Ils veulent limiter nos déplacements en particulier en avion

La liberté de se déplacer librement constitue l’une des libertés fondamentales. Après les confinements covid et les pass, cette liberté est maintenant menacée par le totalitarisme vert. Le transport aérien ne représente que 2 à 3 % des émissions de gaz à effet de serre causées par l’homme dans le monde. Mais Jean-Marc Jancovici veut limiter chaque personne à 4 trajets en avion sur toute une vie. « On pourrait instaurer un système où lorsqu’on est jeune, on a deux vols pour découvrir le monde et quand on est vieux, on part en vacances en Corrèze en train. ». Mais comment peut-on être à ce point opposé à nos libertés fondamentales ?

Le « Pacte vert », d’Ursula von der Leyen, du 14 juillet 2021, décidé sans consultation démocratique impose de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne d’au moins 55 % dès 2030 avec un taux minimum de carburants « verts » pour les avions de 70 % en 2050. Mais ces carburants de synthèse, fabriqués à partir d’hydrogène et de CO2, sont actuellement trois à quatre fois plus chers que le kérosène et leur utilisation augmentera d’autant le coût des billets d’avion, les réservant progressivement aux plus aisés. Décidément les eurocrates, tellement encensés par les verts, n’aiment pas les pauvres.

Les verts contre les libertés et la démocratie

Beaucoup d’écologistes, de socialistes et de LFI estiment que les libertés individuelles sont désuètes et sont prêts à les supprimer au moindre prétexte sanitaire ou climatologique agité par les médias.

Ils ont voté massivement pour les pass sanitaires, puis vaccinaux qui ne servaient à rien sauf à tester notre soumission comme le montrent les données de l’OMS illustrant leur inefficacité contre l’extension de l’épidémie.

Ils ont déclaré avec Michèle Rivasi que « l’Europe avait bien fait d’acheter les “vaccins” de manière groupée », alors que de lourds soupçons de corruption pèsent sur cette opération. Ils ont soutenu le rapport préliminaire intitulé « Pandémie Covid-19 : leçons apprises et recommandations pour le futur » publié le 8 février 2023 qui ne précise pas que les injections ont été incapables d’éviter d’attraper la maladie, ni de la transmettre.

ni les formes graves comme l’atteste l’augmentation de la mortalité dans les pays les plus vaccinés après les campagnes massives d’injections.

et qui mentionnent à peine l’existence de leurs complications pourtant plus nombreuses et graves qu’après toute autre vaccination de masse.

Beaucoup d’écologistes font passer le prétendu « sauvetage de la planète » avant les libertés individuelles et rêvent d’imposer de nouvelles mesures liberticides : créer un pass écologique, des couvre-feux thermiques, l’interdiction des voitures autres qu’électriques, l’interdiction de tout vol aérien non justifié, la division par un gros facteur (trois est suggéré) du streaming et des données (jeux, réseaux) en général, la limitation à 1 kg de vêtements neufs mis sur le marché par an et par personne (contre 40 kg actuellement en moyenne), la limitation de la consommation de viande, des quotas sur de nombreux de biens importés (chocolat, café notamment).

Ils sont pour la Carte d’identité numérique européenne qui permettra le fichage biométrique de toute la population et les connexions avec les fichiers bancaires, fiscaux et sanitaires réalisant le rêve de Big Brother.

Ils défendent le projet de Gouvernance mondiale ainsi que l’exprime Michèle Rivasi évoquant favorablement « Une Seule Santé », le pilier idéologique du « Traité “Pandémies » de l’OMS, soutenue par la Banque Mondiale et par des entreprises liées à Blackrock, Vanguard et BioMérieux, visant à instaurer une « meilleure gouvernance mondiale » débarrassée de la volonté des peuples considérés comme de grands enfants irresponsables. La fin de la démocratie.

Rendre insupportable la vie des Français ne diminuera guère le C02

La France compte très peu dans la production de CO2 : 0,6 % du total mondial (400 millions de tonnes/60 milliards). Mais les verts et leurs alliés ne rêvent que de nous ficher, nous surveiller constamment, de limiter nos libertés en particulier celles de nous déplacer, de nous exprimer, de nous chauffer, de payer en liquide pour ne pas dépendre totalement des banques.

Les prévisions les plus optimistes (totalement irréalisables) de l’impact des mesures qu’ils veulent nous imposer en France sont une baisse de 40 % de notre bilan carbone soit de 0,2 % de celui de la planète, permettant d’espérer, d’après leur mode de calcul une diminution de 0,001 degré de l’augmentation de température qu’ils prophétisent.

Brimer sévèrement la vie des Français comme ils veulent le faire ne changera rien à la production de CO2 tant que les principaux pays responsables (Chine, Inde, USA) ne donneront pas l’exemple. Et ni la Chine, ni l’Inde, ni la Russie ne veulent diminuer leur bilan carbone, car ils préfèrent améliorer le sort de leurs populations que de croire les mensonges du GIEC. Steven Koonin, physicien et ancien conseiller d’Obama, affirme La neutralité carbone horizon 2050 n’arrivera pas » car le monde est « plus inquiet de savoir comment obtenir de l’énergie fossile pour vivre une vie meilleure », que par « l’objectif zéro carbone »…

La suppression de la démocratie et un tsunami de mesures de privation de liberté qu’ils veulent nous imposer pour rien !

Comment peuvent-ils encore se prétendre « de gauche » et se réclamer républicains en oubliant que notre devise commence par LIBERTÉ, si bien chantée par Paul Eluard à une époque où le totalitarisme sévissait.

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard




Contrairement aux assertions du Vidal, les enfants ne contaminent pas et ne transmettent toujours pas le covid-19 !

Par Nicole et Gérard Delépine

Dis-moi qui te paye et je te dirai qui tu es (lettre ouverte Acrimed de 1999)1

Enfants innocents du covid2 : vérité démontrée depuis 2020 ! Probablement pour pousser les parents à faire injecter les pseudo vaccins covid, injections expérimentales aux enfants fort lucratives, Stéphane Korsia-Meffre les accuse à tort dans le Vidal 2023, guide familial vendu à des centaines de milliers d’exemplaires et jouissant depuis plus de cent ans d’une réputation de probité et fiabilité.

Dans un temps pas si ancien, le gros livre rouge qui trônait sur tous les bureaux de consultation, « le Vidal » constituait la base de référence rapide servant à vérifier une indication d’un médicament, une posologie, des effets secondaires en cas d’association avec d’autres substances prescrites3. Bref un gros aide-mémoire pratique et fiable. Que s’est-il passé ? La concurrence avec Internet l’a-t-il poussé à se renouveler et à devenir un livre comme un autre publiant à propos de drogues disponibles des analyses plus ou moins sérieuses et commerciales ? Et comme les grandes revues médicales si réputées devenues otages et esclaves de l’industrie pharmaceutique4, le Vidal de nos jeunes années a-t-il plongé dans la vase actuelle ? Quelle tristesse !

Dans un article de juin 2023 du Vidal, Stéphane Korsia-Meffre se fait le chantre d’un article maori, très politisé et très peu factuel, accusant à tort les enfants d’être « les principaux responsables de l’épidémie covid ». Ce mantra répété pendant plus de deux ans pour convaincre les parents de faire injecter leurs enfants revient-il à la mode, bien que l’épidémie ait disparu de l’aveu même de l’OMS ?

Mais pourquoi cet auteur nie-t-il toutes les données de la littérature internationale unanime, sur le caractère exceptionnel, rarissime et non démontré de fait des contaminations par les enfants ? Ce plaidoyer serait-il la conséquence de son activité de conseil auprès de l’industrie pharmaceutique et des vendeurs des pseudo vaccins covid ? Et n’entend-il pas les cris des familles endeuillées qui arpentent de nombreuses villes, portrait à la main de leurs proches pour tenter de sortir du déni les milliers d’effets secondaires graves survenus dans tous les pays du monde, et qui à eux seuls, quel que soit leur nombre exact, devraient faire interdire cette substance inutile et trop souvent toxique aux effets à moyen et long terme encore inconnus ?

Dans cette mise au point factuelle et sourcée, nous analyserons les données qu’il met en exergue avant de rappeler celles de la littérature qui unanimement innocentent les enfants.

Les articles cités dans le Vidal ne démontrent en rien la responsabilité des enfants

L’article maori, dont le but paraît être de critiquer la politique sanitaire néo-zélandaise accusée de laxiste, montre seulement que les enfants de ce pays et les personnels des écoles ont été très largement contaminés par Omicron.

Il ne s’agit pas d’une étude épidémiologique réelle des malades de covid-19, mais d’un dépistage massif basé sur des tests PCR dont l’absence de fiabilité et de spécificité est unanimement reconnue chez les personnes asymptomatiques5.

De plus, le taux élevé de contaminations dans la population lors de la période étudiée rend très incertaine la détermination des cas index.

Il prétend sans modération que « conformément aux études internationales, l’éducation est une profession à haut risque dans la pandémie ». Pourtant la quasi-totalité des publications internationales affirment le contraire, que ce soit en France où l’Institut Pasteur explique que « les professeurs des écoles et instituteurs comme profession les moins à risque »6, en Écosse7, en Angleterre8, en Suède9, dans le Vermont10, aux USA11, en Allemagne1213

De plus les descriptions de foyers de cas dans les écoles qu’il avance comme argument de contamination par les enfants précisent presque toutes que la source de la contamination présumée est un adulte.

Toute la littérature sérieuse innocente les enfants du covid

Au risque de rabâcher, nous rappellerons à monsieur Stéphane Korsia-Meffre que toutes les études épidémiologiques sérieuses ont montré que les enfants ne constituaient pas un maillon significatif des transmissions du Covid.

Plus de 20 études épidémiologiques dans plus de dix pays ont recherché opiniâtrement des contaminations à partir d’enfants de moins de 18 ans : aucune n’a pu mettre en évidence un seul exemple réellement probant.

— L’étude de Santé Publique France 14 est très démonstrative. L’enfant des Contamines a été en contact, alors qu’il était malade, avec 172 personnes, dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club. Il n’a contaminé personne, même pas les deux autres enfants de sa fratrie.

— L’étude de l’institut Pasteur 15 sur les écoles primaires de Crépy-en-Valois a porté sur 1340 personnes, dont 139 infectées (81 adultes et 58 enfants). Parmi 510 élèves de six écoles primaires, ils ont identifié trois enfants de trois établissements différents qui étaient infectés au moment où les écoles étaient encore ouvertes. Aucun de ces trois enfants n’a contaminé quiconque, qu’il s’agisse d’autres élèves ou d’adultes.

— L’étude Coville, du groupe Activ (Association clinique et thérapeutique infantile du Val-de-Marne) dirigé par le professeur Robert Cohen, vice-président de la Société française de pédiatrie, a porté sur 600 enfants, de la naissance à l’âge de 15 ans permet de conclure que : « sans histoire de Covid parental, l’enfant n’a rien. »

L’analyse de ces trois études françaises et leurs homologues étrangères ont amené Christèle Gras-Le Guen, vice-présidente de la société française de pédiatrie, et Régis Hankard a déclaré lors d’une interview16 : « La Covid-19 n’est définitivement pas une maladie pédiatrique ».

Et Benjamin Lee et William V. Raszka confirment dans la grande revue pédiatrique américaine 17: transmission du COVID-19 et enfants : « l’enfant n’est pas à blâmer. »

— Aux Pays-Bas18, les enfants âgés de 0 à 17 ans ne représentent que 1,3 % de tous les patients déclarés avec COVID-19, bien qu’ils représentent 20,7 % de la population. Il n’y a pas de rapport d’enfants décédés du COVID-19. Une étude des ménages aux Pays-Bas a rapporté des données sur 116 enfants de 1 à 16 ans et les résultats préliminaires ont montré que rien n’indique que les enfants de moins de 12 ans aient été les premiers infectés de la famille.

— En Irlande19 , aucun cas de contamination scolaire n’a été détecté après analyse de 125 à 475 contacts de 3 cas détectés chez des élèves de 10 à 15 ans avant la fermeture des écoles le 12 mars 2020.

— En Australie, l’étude du National Centre for Immunisation Research and Surveillance (NCIRS), du 26 avril 2020, a analysé la transmission du virus dans les écoles et les garderies de Nouvelle-Galles du Sud entre mars et mi-avril. Celle-ci indique que les enfants ne risquent pas de se transmettre le Covid-19 entre eux ou de contaminer les adultes. 9 élèves et 9 membres du personnel infectés par le SRAS-CoV-2 dans 15 écoles ont eu des contacts étroits avec un total de 735 élèves et 128 membres du personnel. Seules 2 infections secondaires ont été identifiées, 1 élève du primaire a été potentiellement infecté par un membre du personnel.

La réouverture des écoles s’est d’ailleurs révélée sans risque pour les enfants

En Grande-Bretagne 20 à la reprise des activités scolaires moins de 0,01 % des écoles maternelles et primaires d’Angleterre ont rapporté des cas de coronavirus et aucun enfant n’a eu besoin de traitement hospitalier. Le rapport de Public Health England comptabilise 198 cas confirmés de coronavirus — 70 chez les enfants et 128 chez le personnel. Le médecin-chef anglais Chris Whitty a conclu que les risques pour la santé étaient « incroyablement petits »21.

En Suède22, de nombreuses écoles sont restées ouvertes pendant la pandémie, permettant d’évaluer l’impact la poursuite des activités scolaires sur l’incidence de la maladie en pédiatrie. L’incidence cumulée des hospitalisations avec diagnostic de COVID-19 chez les enfants scolarisés était de 9 pour 100 000 enfants, versus 230/100 000 hospitalisés et à 99/100 000 décès dus au COVID-19 parmi la population adulte de Stockholm (n ≈ 1,84 million) au cours de la même période. « Cela montre que la poursuite des activités scolaires n’a pas aggravé l’évolution de la pandémie pour les enfants en Suède, par rapport aux pays ayant des mesures de verrouillage strictes. ».

Au Danemark23 la réouverture des écoles n’a été suivie d’aucune contamination d’enfant à enfant. Llan Randrup Thomsen, virologue à l’Université de Copenhague a déclaré : « la plupart des analyses de cas avérés indiquent que même si les enfants sont infectés, ils ne sont pas gravement malades et ils ne transmettent pas non plus la maladie ».

En Allemagne, selon Sandra Scheeres, principale responsable de l’éducation de la ville, les statistiques montrent que les écoles de Berlin ne sont pas les sources du virus. « Les infections arrivent généralement dans l’école depuis l’extérieur »24.

L’Espagne, classée 10e sur 30 sur la liste des pays de l’OCDE qui ont manqué le moins de jours de classe en 2020, n’a pas non plus observé de reprise de l’épidémie lors de la reprise des cours25.

De même en Italie, à Florence26, à Singapour27

Alors pourquoi Stéphane Korsia-Meffre affirme-t-il de telles contre-vérités ? Les vétérinaires ignorent-ils les bases de données de médecine humaine comme Pubmed ? Surtout quel est le but de cette information fausse qui ne peut qu’inquiéter les familles alors que le virus covid-19 a quasiment disparu (moins de 5000 cas quotidiens et moins de 50 morts par jour attribués au covid pour 447 millions de personnes en UE).

Pourquoi le Vidal accepte-t-il de publier de telles désinformations, alors qu’il se présente comme un outil d’information fiable : « Le Vidal de la famille vous apporte l’information la plus fiable : celle des professionnels de santé mise à la portée de tous. Le Vidal de la famille répond, au quotidien, à vos questions. »

Le Vidal ne serait donc pas le site fiable qu’il prétend être : « Neutre et fiable, la base de données VIDAL est agréée par la Haute Autorité de Santé (HAS). Les Recos VIDAL et l’actualité sur les produits de santé sont publiées avec la même rigueur.11 mai 2023. »

Rappelons encore une fois que les enfants sont innocents du covid. Le massacre des innocents n’a pas sauvé nos aînés. Il faut refuser l’injection expérimentale contre cette pathologie qui ne tue pas les moins de cinquante ans et ne donne au pire chez les petits qu’un petit épisode grippal.

En résumé, les enfants ne contaminent pas, ne risquent rien du covid. Il ne faut pas les injecter.


1 https://www.humanite.fr/dis-moi-qui-te-paie-je-te-dirai-qui-tu-es-208620

2 « Les enfants sacrifiés du covid » N et G Delépine éditions FauveS janvier 22

3 Sa définition par lui-même aujourd’hui : « VIDAL.fr est le site de référence des produits de santé (médicaments, parapharmacie, DM), et de l’information médicale à destination des professionnels de santé mais aussi de l’information santé pour les patients et leurs proches ». Ceci nécessiterait évidemment une rigueur majeure afin de ne pas tromper volontairement ou involontairement les lecteurs

4 Rappelons le Lancet gate de mai 2020 avec un article faussaire contre l’hydroxychloroquine démontré monté de toutes pièces par une actrice porno, mais utilisé par le ministre Veran pour calomnier ce produit qui a sauvé des milliers de vies dans le monde

5 La FDA elle-même l’a avoué en juillet 22 demandant que les labos américains renoncent à cette technique mise en place par Drosten en janvier 2020 et basée initialement sur des segments de virus de grippe…

6 https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/comcor-etude-facteurs-sociodemographiques-comportements-pratiques-associes-infection-sars-cov-2

7 Fenton L, Gribben C, Caldwell D, Colville S, Bishop J, Reid M, White J, Campbell M, Hutchinson S, Robertson C, Colhoun HM, Wood R, McKeigue PM, McAllister DA. Risk of hospital admission with covid-19 among teachers compared with healthcare workers and other adults of working age in Scotland, March 2020 to July 2021: population based case-control study. BMJ. 2021 Sep 1; 374: n2060. doi : 10.1136/bmj.n2060. PMID: 34,470,747; PMCID: PMC8408959.

8 . Office for National Statistics. Coronavirus (COVID-19) related deaths by occupation, England and Wales: deaths registered between 9 March and 25 May 2020. London : United Kingdom government; 2020. Available from: https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/healthandsocialcare/causesofdeath/bulletins/coronaviruscovid19relateddeathsbyoccupationenglandandwales/deathsregisteredbetween9marchand25may2020

9 Sunnee B, Maria B, Siddartha A, Sven D, Gunnar A, Eleonora M. Deaths in the frontline: Occupation-specific COVID-19 mortality risks in Sweden. Stockholm Research Reports in Demography. Stockholm: Stockholm University; 2020. Preprint. 10.17045/sthlmuni.12816065.v2 [CrossRef]

10 Bullis SSM, Grebber B, Cook S, Graham NR, Carmolli M, Dickson D, Diehl SA, Kirkpatrick BD, Lee B. SARS CoV-2 seroprevalence in a US school district during COVID-19. BMJ Paediatr Open. 2021 Oct 27; 5(1): e001259. doi : 10.1136/bmjpo-2021-001259. PMID : 34 725 646 ; PMCID : PMC8551743.

11 Mulligan CB. The incidence and magnitude of the health costs of in-person schooling during the COVID-19 pandemic. Public Choice. 2021; 188 (3–4):303–332. doi: 10.1007/s11127-021-00917-7. Epub 2021 Jul 24. PMID : 34 334 835 ; PMCID : PMC8302978.

12 Kirsten C, Kahre E, Blankenburg J, Schumm L, Haag L, Galow L, Unrath M, Czyborra P, Schneider J, Lück C, Dalpke AH, Berner R, Armann J. Seroprevalence of SARS-CoV-2 in German secondary schools from October 2020 to July 2021: a longitudinal study. Infection. 2022 Dec; 50(6):1483–1490. doi: 10.1007/s15010-022-01824-9. Epub 2022 Apr 23. PMID : 35 460 495 ; PMCID : PMC9034260.

13 Schoeps A, Hoffmann D, Tamm C, Vollmer B, Haag S, Kaffenberger T, Ferguson-Beiser K, Kohlhase-Griebel B, Basenach S, Missal A, Höfling K, Michels H, Schall A, Kappes H, Vogt M, Jahn K, Bärnighausen T, Zanger P. Surveillance of SARS-CoV-2 transmission in educational institutions, August to December 2020, Germany. Epidemiol Infect. 2021 Sep 22; 149: e213. doi : 10.1017/S0950268821002077. PMID: 34549699; PMCID: PMC8503068.

14 Kostas DANIS et al pour Santé Publique France Cluster of coronavirus disease 2019 (Covid-19) in the French Alps, 2020 Clinical Infectious Diseases Oxford University Press for the Infectious Diseases Society of America

15A Fontanet et al SARS-CoV-2 infection in primary schools in northern France: A retrospective cohort study in an area of high transmission medRxiv 2020

16 Christèle Gras-Le Guen https://theconversation.com/rentree-scolaire-la-covid-19-nest-definitivement-pas-une-maladie-pediatrique-145287

17 Benjamin Lee et William V. Raszka Covid19 transmission children are not to blame Pediatrics aug 2020, 146 e2020004879; DOI: https://doi.org/10.1542/peds.2020-004879

18 National Institute for Public Health and the Environment. Ministry of health, welfare, and sport. Netherlands. Children and COVID-19. Available: https://www.rivm.nl/en/novel-coronavirus-covid-19/ children-and-covid-19

[18] Heavey L, Casey G, Kelly C, et al. No evidence of secondary transmission of COVID-19 from children attending school in Ireland, 2020. Euro Surveill 2020; 25 :2,000,903.

19 Centre national de recherche et de surveillance de la vaccination. COVID-19 dans les écoles — L’expérience en NSW. Nouvelle-Galles du Sud, Australie : Centre national de recherche et de surveillance sur l’immunisation ; 2020 Google Scholar

20 https://www.theguardian.com/education/2020/aug/23/covid-outbreaks-in-english-schools-uncommon-says-phe

21 FR24 Seulement 0,01 % des écoles touchées par des épidémies de coronavirus après la réouverture et aucun enfant n’a eu besoin de soins hospitaliers 24 aout 2020 https://www.fr24news.com/fr/a/2020/08/seulement-001-des-ecoles-touchees-par-des-epidemies-de-coronavirus-apres-la-reouverture-et-aucun-enfant-na-eu-besoin-de-soins-hospitaliers

22 Hildenwall H, Luthander J, Rhedin S, et al. Paediatric COVID-19 admissions in a region with open schools during the two first months of the pandemic. Acta Paediatr. 2020; 00 :1—3. https://doi.org/10.1111/apa.15432.

23 FR24 Pas de masques, pas de distanciation : les écoles au Danemark défient COVID-19 — avec succès jusqu’à présent 13 septembre 2020 https://www.fr24news.com/fr/a/2020/09/pas-de-masques-pas-de-distanciation-les-ecoles-au-danemark-defient-covid-19-avec-succes-jusqua-present.html

24 Vivienne Des cas de COVID-19 rapportés dans 41 écoles de Berlin French.china.org.cn 22-08-2020

25 https://english.elpais.com/society/2021-04-15/why-have-schools-been-able-to-stay-open-in-spain-but-not-in-neighboring-countries.html

26 Bullis SSM, Grebber B, Cook S, Graham NR, Carmolli M, Dickson D, Diehl SA, Kirkpatrick BD, Lee B. SARS CoV-2 seroprevalence in a US school district during COVID-19. BMJ Paediatr Open. 2021 Oct 27; 5(1): e001259. doi : 10.1136/bmjpo-2021-001259. PMID : 34 725 646 ; PMCID : PMC8551743.

27 https://www.straitstimes.com/singapore/health/schools-to-remain-open-no-school-based-covid-19-transmissions-from-recent-cases




L’équité et le droit des femmes doivent primer sur l’inclusivité en sport de compétition

Par Gérard Delépine

« Et si les faits disent autre chose, les faits doivent être modifiés »

Orwell dans 1984.

Halba Diouf, ici à l’entraînement. GONZALO FUENTES/REUTERS

Inclure des femmes trans dans les compétitions sportives féminines bafoue le droit des femmes et l’équité.

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques des individus. À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes :

  • des épaules plus larges ;
  • la forme du bassin et de la mâchoire ;
  • un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 % ;
  • le développement du cœur (plus petit et plus rapide chez les femmes), en moyenne 35 % de la masse totale chez les hommes contre 28 % chez les femmes ;
  • certaines de leurs artères sont plus courtes, la qualité des ligaments — ceux des femmes permettent plus de laxité, ceux des hommes plus d’explosivité ;
  • l’ossature ;
  • la consommation d’oxygène — l’hémoglobine (qui sert à transporter l’oxygène) en proportion plus élevée chez les hommes que chez les femmes ;
  • la répartition des graisses ;
  • etc.

Cette musculation plus développée chez l’homme post pubertaire explique des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines (sauf en gymnastique) l’illustre avec une différence de 10 % à 20 % en faveur des hommes :

  • lancer de javelot (94 m/72 m),
  • 50 m nage libre (46/51 s),
  • sprint de 100 m (9 » 58/10 » 49),
  • lancer de poids (23,37/22,63),
  • course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec),
  • lever de poids (488 kg/332 kg),
  • marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences démentent l’idéologie du genre qui voudrait faire croire que le sexe serait un « construit social », qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve une masse musculaire supérieure (ainsi que les autres caractéristiques) qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.

L’exemple d’Halba Diouf qui en s’inscrivant comme femme-trans est passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale est démonstratif.

Mais aussi le cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio, qui a remporté une course de 200 m pour femmes, alors qu’« elle » avait participé à la course masculine équivalente, n’aurait même pas atteint le top 10. Sa participation a privé Cristina Sanulli, arrivée seconde, du titre et d’un record féminin de course en salle.

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité et les droits des sportives de haut niveau.  

L’inclusion des hommes trans (nées femmes) dans les compétitions masculines ne soulève pas ce problème d’équité puisqu’évidemment leurs performances sont inférieures, mais curieusement les hommes trans ne sont guère nombreux à vouloir y participer.

Marguerite Stern1, militante féministe de longue date,2 a résumé la question dans une tribune de Marianne :

« Sous couvert de “lutte contre les discriminations”, les différents amendements concernant l’identité de genre sont un crachat jeté au visage des femmes, car si j’en comprends bien le sens, ils sous-tendent la possibilité que sur simple déclaration des individus de sexe masculin puissent participer à des compétitions sportives féminines. »

Jadis, on a accusé les nageuses est-allemandes de dopage en se faisant mettre enceintes avant les compétitions. Elles ont été exclues pour dopage ainsi que ceux qui prenaient de la testostérone. Mais la « triche » actuelle la plus efficace n’est-elle pas de se déclarer femme trans quand on est né homme et qu’on a fait sa puberté ?

Aucune société ne peut fonctionner sans lois parmi lesquelles celles qui assurent la justice, l’égalité des droits de tous et l’équité sont indispensables à la démocratie. Aucune compétition sportive ne peut fonctionner sans règles.

Je ne suis pas transphobe et je respecte les choix sexuels des adultes consentants, tant qu’ils ne nuisent pas aux autres. Mais il n’y a aucune raison logique pour nuire à l’intérêt des femmes au profit de quelques hommes mal dans leur corps de naissance. On ne peut pas accepter que ces hommes volent le podium (les honneurs et l’argent qui en découlent) aux femmes ayant travaillé dur pour obtenir le titre. C’est d’ailleurs actuellement la position de la Fédération internationale de natation, et de la Fédération internationale d’athlétisme qui privilégient l’équité sur l’inclusivité.

Pour clore la polémique et permettre aux sportifs trans qui le désirent de se rendre plus visibles comme le veut le militantisme trans, mais en respectant l’équité, il serait certainement plus efficace de mettre en place des compétitions sportives qui leur soient spécifiquement réservées.


1 Voir aussi : Marguerite Stern : « Pourquoi les athlètes trans n’ont rien à faire dans les compétitions sportives des femmes » (lefigaro.fr)

2 Marguerite Stern, militante féministe à l’origine des collages contre les féminicides. Ancienne membre des Fémen, elle est, avec Dora Moutot, à l’origine du lancement de la plateforme « Femelliste ». Ce manifeste en ligne entend « s’opposer aux législations qui effacent le sexe au profit de la notion d’identité de genre ».




Soyez prudents, faites comme les autres français : refusez les rappels

Par Gérard Delépine

Le gouvernement vient de lancer une nouvelle campagne de rappel des pseudo vaccins anti-covid en prétendant que :

« L’objectif de cette campagne de vaccination consiste à maintenir un niveau de protection vaccinale suffisant afin de réduire la survenue de formes graves de Covid-19, et le risque d’hospitalisation et de décès. »

Mais les Français savent que l’épidémie est quasiment terminée dans le monde :

Comme en France :

Ils ont de plus constaté que les pseudo vaccins ne protègent pas des contaminations. Comment pourraient-ils l’ignorer alors qu’autour d’eux de nombreux vaccinés tombent malades malgré les rappels et que les données de l’OMS montrent que l’épidémie, loin de ralentir, a été fortement accélérée après les injections ?

ou comme l’illustre la courbe des contaminations en France où la plus grande poussée de contaminations a éclaté alors que près de 80 % de la population était vaccinée :

Les Français savent aussi que les vaccins ne protègent ni des formes graves ni de la mort, car ils connaissent tous des voisins vaccinés qui ont été hospitalisés et/ou sont morts de Covid en particulier lors de la vague de décembre 2022 alors que plus de 93 % de la population à risque était injectée.

Ils savent enfin que les pseudo vaccins covid ne sont pas dépourvus de complications.

Aucun médicament actif ni vaccin n’est dépourvu de risque. Mais les pseudo vaccins covid battent tous les records de complications observés depuis le début des vaccinations tant aux USA (registre du VAERS) qu’en Europe.

Les complications bénignes sont les plus fréquentes, mais il existe des complications plus sérieuses : phlébites, thromboses, troubles du cycle menstruel, pertes de connaissance brutales, accidents neurologiques variés, myocardites pouvant entraîner la mort.

Les registres des États-Unis montrent qu’après les 657 millions de doses administrées dans le pays avant le 7 décembre 2022, 17 800 décès ont été identifiés, même si le lien de causalité reste comme après tout médicament difficile à établir avec certitude.

Malgré la désinformation les Français sont devenus prudents.

Dans le monde les injections ne font plus recette : moins de 0,01 % de la population accepte encore de se faire injecter !

En France aussi, malgré la propagande forcenée de nos autorités répétant que les injections expérimentales seraient « des vaccins efficaces et sans risque » l’expérience a permis à l’écrasante majorité de réaliser que ces injections anti-covid ne servent qu’à augmenter les dividendes des actionnaires de Pfizer et mettent en danger ceux qui les reçoivent.

Les seuls qui subissent encore des rappels sont ceux qui ne peuvent pas exercer leur libre choix comme les pensionnaires des EHPAD, les malades hospitalisés…

En mai, chaque jour, moins de 0,01 % des Français sont injectés :

Faites comme le reste de la population française, ne prenez pas de risque en vous faisant réinjecter un médicament toujours expérimental alors que les faits avérés en population montrent qu’il est inefficace et dangereux.




L’Union européenne, c’est la guerre, il faut en sortir via le Frexit !

Par Gérard Delépine

Lors de sa création, l’Union Européenne promettait aux peuples naïfs de chasser la guerre de notre continent, de protéger notre économie des concurrences étrangères, d’assurer notre prospérité, et de conforter nos libertés et nos démocraties.

Les cinquante dernières années montrent que ces promesses n’étaient qu’un leurre.

L’UE a poussé à la guerre contre nos amis serbes

La scission de la Yougoslavie a été le premier défi que l’UE a été incapable de résoudre équitablement. La France a été poussée par l’UE et l’OTAN à bombarder le peuple serbe, peuple ami que nous avions mené à l’indépendance en 1918 et qui ne nous menaçait d’aucune manière. Lors des bombardements de Bucarest, ses habitants ont eu le mérite de ne pas détruire le monument « à la France » érigé sur la colline de la forteresse de Bucarest, mais seulement de le recouvrir d’un drap noir. Plus de 100 de nos soldats sont morts1 dans une guerre à laquelle nous n’avions aucune raison de participer et qui a abouti à la création d’un état (le Kosovo) où la corruption, et les mafias règnent en maîtres2 sans que l’UE parvienne à améliorer les choses3. Aurions-nous participé à cette guerre qui ne nous concernait pas et dont le bilan final est désastreux si nous n’avions pas été membre de l’UE et de l’OTAN ?

L’UE c’est l’escalade vers une guerre contre la Russie

Le conflit Ukraine-Russie actuel ne devrait pas nous concerner. L’Ukraine n’est pas notre alliée et ne l’a jamais été : en 1941, les dirigeants de l’Ukraine collaboraient avec les nazis pour exterminer les juifs4 puis en 1943 et 1944 les Polonais5. Les meurtriers d’alors sont aujourd’hui toujours honorés par les dirigeants ukrainiens actuels qui ont donné les noms de Stepan Bandera et Roman Shukhevych à des rues6 7 et érigé des statues pour les glorifier8 comme l’attestent ces photographies publiées par Wikimedia Commons !

Et de nombreux Ukrainiens célèbrent encore la création de la division waffen SS ukrainienne9 !

Les dirigeants ukrainiens sont les derniers du monde à oser honorer des criminels nazis. Les aider représente une injure à la mémoire des Français résistants et juifs, assassinés par les nazis. À l’opposé, la Russie a été notre alliée durant les deux guerres mondiales, ce qui lui a coûté plusieurs dizaines de millions de morts. Elle défend les valeurs traditionnelles occidentales foulées au pied par les dirigeants de l’UE contre l’avis des peuples.

L’Ukraine n’est pas plus démocrate ni vertueuse que la Russie

Les dirigeants ukrainiens actuels n’incarnent pas la démocratie comme le prétend l’UE, à moins de qualifier « démocrates » des dirigeants qui refusent le respect des référendums et font tirer sur leurs citoyens russophones qui demandent le respect de leur langue natale et l’autonomie.

L’Ukraine est le pays de tous les trafics10 11. Elle autorise la rémunération des mères porteuses et a fait une percée sur ce marché mondial estimé à près de 5 milliards d’euros avec, en cinq ans, plus de 4000 naissances pour autrui (dont 90 % pour des étrangers). Marché que dénoncent tant le médiateur pour les droits de l’enfant en Ukraine12 que René Frydman père français de la fécondation in vitro. Dans son rapport de 2021, Transparency International a classé l’Ukraine au 122e rang mondial, sur 180, en matière de corruption. Plus de 13 milliards de dollars ont été détournés sur l’alimentation des soldats13. Tout récemment la CIA a présenté à Zelensky une liste de 35 généraux et hauts représentants du gouvernement ukrainien, liste prouvant le détournement de 400 millions de dollars sur l’aide accordée.

Comme le précise Alexandra Goujon : « Si l’Ukraine espère un jour devenir État membre de l’UE et continuer à toucher des subventions, notamment pour la reconstitution du pays après la guerre, elle doit donner des gages en matière de corruption et d’État de droit ». On en est très loin et pourtant la chef autodéclarée de l’UE accorde des privilèges à ce pays réservés aux membres.

Nous n’avons vraiment aucune raison valable pour prendre part à ce conflit

Lors du conflit Géorgie-Russie, la neutralité française lui a permis de jouer le rôle d’intermédiaire de paix et facilité un armistice salvateur.

Au lieu de rester neutre et de faciliter la paix comme nous devrions le faire,nous encourageons les Ukrainiens à se faire massacrer pour une cause perdue d’avance. En dehors des médias propagandistes, qui peut croire qu’un petit pays sans industrie lourde puisse vaincre un pays industrialisé aguerri, à la population trois fois plus nombreuse et qui dispose de l’arme nucléaire ? Livrer des armes n’aboutit qu’à faire couler inutilement le sang ukrainien et ruiner les pays de l’UE.

Dans ce conflit les seuls gagnants sont les industriels américains dont particulièrement les pétroliers. Les sanctions imposées par la Commission Européenne ont abouti à la perte des milliards que nous avions investis en Russie et des marchés qu’elle nous offrait. Elles nous obligent à acheter notre énergie à des prix exorbitants, responsables d’une inflation sans précédent récent, de la faillite de nombreuses petites et moyennes entreprises, d’innombrables suppressions d’emploi et d’un appauvrissement sévère de notre population. Sans compter que l’achat et le transport du gaz de schiste américain aggravent les pollutions que nous prétendons combattre. Les sanctions de l’UE ne punissent que les Européens et affaiblissent gravement nos industries, tandis que l’économie russe est finalement épargnée.

Les mesures antirusses de l’UE nous ruinent et nous mettent en danger de guerre nucléaire. Livrer des armes dans ce conflit lointain sans intérêt pour notre nation nous rend cobelligérant et nous entraîne dans une spirale susceptible d’aboutir à une guerre nucléaire. Est-ce là l’intérêt de la France ?

Si l’UE et l’OTAN veulent la guerre, qu’ils la fassent sans la France, si les autres peuples l’autorisent ce qui est loin d’être la réalité, comme le démontrent les manifestations antiguerre qui se multiplient de l’Italie à la Pologne ! Sortons de l’UE via Frexit ! Sortons du commandement intégré de l’OTAN !

SILVANO TROTTA OFFICIEL

Comme tous les soirs en Allemagne, dans presque TOUTES les villes, malgré le Carnaval (très important là-bas comme ici en Alsace) des manifestations ont lieu contre la guerre, contre l’OTAN, contre les US ! Dans le silence des médias mensongers. Ici Ronneburg ville de 3445 habitants !

https://twitter.com/FranceRsistanc1/status/1631328767028207621?s=20







HYSTÉRIE VACCINALE
Gardasil et cancer : un paradoxe

Par Nicole et Gérard Delépine

À paraître le 2 mai 2023

Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a pour objectif officiel de diminuer la fréquence des cancers du col utérin dans les populations vaccinées. Pourtant, ce cancer est rare (moins de 3000 par an en France, pour 1000 décès) et prévenu à plus de 80% par le dépistage.

Quand aucune urgence de santé publique n’existe, pourquoi les agences du médicament accordent-elles des autorisations à toute allure, comme s’il s’agissait de maladies gravissimes ? Pourquoi le Gardasil a-t-il été traité comme un produit d’urgence vitale et bénéficié d’une publicité et d’un soutien massif des sociétés savantes, des experts et des gouvernants ? Pourquoi chaque jour apporte un nouvel article publicitaire trompeur dans les grands médias ? Et, surtout, pourquoi le gouvernement a t-il annoncé une campagne de vaccination dès la rentrée 2023 pour tous les élèves de 5e – filles et garçons – au collège ?

La première édition de ce livre révélait le paradoxe entre le Gardasil et la fréquence des cancers du col de l’utérus. Cette nouvelle édition revue et augmentée confirme les constatations publiées en 2018 : le Gardasil est efficace contre les infections bénignes, mais rien ne démontre un quelconque rôle préventif des cancers invasifs du col de l’utérus, qu’il paraît même parfois favoriser dans les populations vaccinées. Contrairement à ce qu’on voudrait croire, il ne s’agit donc pas d’un problème prioritaire de santé publique.

un livre de données factuelles, pour informer tous les Français des résultats réels du Gardasil, basés sur les courbes d’évolution d’incidence publiés par les agences sanitaires officielles.

https://www.fauves-editions.fr/livre-hysterie_vaccinale_gardasil_et_cancer_un_paradoxe_gerard_delepine_nicole_delepine-9791030204841-76856.html






La Suisse ne recommande plus les vaccins Covid

Par Dr Gérard Delépine

Alors que le gouvernement suisse ne recommande plus les vaccins covid, le gouvernement français persiste dans l’exclusion des soignants non vaccinés !

Le gouvernement Macron aurait-il fait sienne la promesse de Victor Hugo « et s’il n’en reste qu’un, je serais celui-là » ?

Dans une fiche d’information du 3/4/2023, l’agence sanitaire précise :

« Aucune recommandation n’est émise pour une vaccination contre le COVID-19… Les médecins ne peuvent les injecter qu’à partir de 16 ans uniquement si le médecin traitant estime qu’elle est indiquée d’un point de vue médical. »

Les données de l’OMS montrent en effet que les 16 millions de doses de pseudo vaccins (presque 2 par habitant) n’ont guère protégé la population des contaminations dont le nombre mensuel a été multiplié par 4 depuis la vaccination.

Cette courbe montre aussi que la fin de l’épidémie a commencé après la vague d’Omicron (premier trimestre 2022) dont la guérison a conféré une immunité très forte à la population, ainsi que nous l’avions espéré et publié en décembre 20211. Le vrai vaccin anti-covid efficace a été l’Omicron comme l’a été en son temps le virus de la vaccine contre la variole !

Malheureusement le gouvernement suisse, trompé par des experts incompétents ou corrompus, n’a pas tenu compte de l’évolution prévisible de l’épidémie et a acheté au total 34 millions de doses pour 2022. Le peuple suisse, plus clairvoyant que ses dirigeants, a boudé les injections inutiles (3 millions d’injections en 2022).

Et comme les pays africains n’en veulent pas non plus, la destruction de dizaines de millions de doses périmées a commencé2.

La débâcle vaccinale confine maintenant au scandale sanitaire et financier, car les seuls gagnants de cette commande sont les actionnaires des firmes pharmaceutiques.

L’arrêt des recommandations des pseudo vaccins covid par l’agence sanitaire ne fait donc qu’entériner la volonté ferme du peuple suisse.

Mais en France, « droits dans leurs bottes » nos dirigeants n’ont toujours pas réintégré les soignants suspendus alors qu’un consensus mondial reconnaît l’inefficacité de cette mesure (nous sommes les seuls au monde avec la Hongrie) et continuent de recommander les vaccins aux enfants.







Le Gardasil ne diminue pas la fréquence des cancers du col de l’utérus, ni de l’anus

Par Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

INFECTION N’EST PAS CANCER

Faits avérés concernant cette vaccination

Depuis plusieurs semaines, les lobbys des entreprises pharmaceutiques ont mobilisé les médias, notre ministre de la Santé et notre président pour faire la promotion de la vaccination anti-HPV (papillomavirus). Après avoir déploré qu’« un tiers des jeunes filles » et moins de 10 % des garçons se font vacciner », il s’être déclaré « ouvert à une vaccination obligatoire »1, et vient de déclarer des contre-vérités flagrantes dans un collège de Charente. Comment ses conseillers peuvent-ils le tromper à ce point et lui cacher les résultats inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ? 

Pourtant la Commission de la transparence dans son avis du 13 septembre 20172 avait alerté :

« Les données disponibles ne permettent pas de répondre aux interrogations concernant… l’efficacité en termes de prévention des cancers ».

La consultation des registres des cancers des pays pionniers de cette vaccination anti-HPV montre que nulle part la vaccination n’a fait régresser les cancers invasifs et que, parfois, paradoxalement, la vaccination anti-HPV est suivie d’une augmentation du risque de cancer invasif du col de l’utérus !3

Le lien de causalité exclusive entre infection à HPV et cancer n’est pas démontré

Un ami gendarme m’a rappelé que « sur les lieux d’un crime, on trouve aussi les témoins ».

Avant la mise sur le marché de ce vaccin, tous les articles recherchant les causes du cancer du col utérin démontraient que ce dernier est statistiquement lié à de très nombreux facteurs4 5, eux-mêmes liés entre eux dont : l’activité sexuelle précoce, importante et variée (source de microtraumatismes répétés et d’inflammations chroniques qui constituent des causes classiques de cancérisation), le tabagisme, l’usage prolongé des contraceptifs oraux, le nombre élevé d’enfants (plus de cinq), le Sida et les autres déficits immunitaires et les infections génitales dont l’herpès, la chlamydia et une vingtaine de souches de HPV, les dépressions6. Depuis la mise sur le marché des vaccins anti-HPV, les articles détaillant les facteurs favorisants des cancers se focalisent uniquement sur ces derniers virus et prétendent qu’ils en seraient les seuls responsables.

De plus un certain nombre de cancéreuses se révèlent d’ailleurs HPV négatives7 8, ce qui contredit le discours habituel repris par l’agence officielle Santé publique France faisant de cette infection une condition indispensable au cancer.

Le papillomavirus qui ne donne aucun signe clinique est habituellement commensal comme le staphylocoque blanc sur la peau, le colibacille dans l’intestin ou le bacille de Doderlein dans le vagin. Plus de 150 souches de papillomavirus peuvent infecter l’homme. La contamination se fait par simple contact cutané (plus de 50 % des vierges sont ou ont été infectées9) ou lors d’un acte sexuel. Près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées sans le savoir un jour ou l’autre, souvent à plusieurs reprises, et se débarrasseront naturellement du HPV dans 90 % des cas en quelques mois, sans séquelles avec acquisition d’une immunité solide contre la souche concernée.

Une réinfection est possible avec une autre des 150 souches existantes. La multiplicité des partenaires et des contacts sexuels fréquents favorise la persistance d’une infection à HPV. Une vingtaine de souches connues peuvent précéder un cancer. Il existe, certes, une corrélation statistique entre persistance d’infection à HPV et cancer, mais aucune preuve de causalité directe n’a jamais été établie. L’absence de lien de causalité exclusive10 démontré entre infection à HPV et cancer rend très hypothétique l’efficacité des vaccins anti-HPV contre les cancers associés au virus11, qu’il s’agisse du cancer du col de l’utérus, du cancer anal ou ORL et explique certainement l’échec de la prévention contre le cancer dans les pays adeptes de cette vaccination d’autant que le faux sentiment de sécurité créé par la propagande Gardasil peut inciter certaines jeunes filles à commencer plus tôt leurs expériences sexuelles et d’autres à négliger le dépistage cytologique.

En Australie, la vaccination n’a pas fait reculer l’incidence des cancers invasifs

L’Australie a été le premier pays à instaurer la vaccination scolaire des filles dès 2006. Des journalistes ignorants (ou corrompus ?) proclament régulièrement que le pays va « éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination »12 13, mais les chiffres officiels montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l’incidence standardisée14 des cancers invasifs ne diminue plus alors qu’elle avait diminué de plus de 50 % entre 1987 et 2006, grâce aux dépistages par frottis cytologiques.

La capture d’écran qui suit illustre cette vérité officielle que chacun peut vérifier à l’adresse Internet qui y figure. On peut regretter que ce graphique publié en décembre 2022 par l’agence sanitaire australienne (AIHW) ne donne des chiffres observés que jusqu’en 2019 (les services statistiques officiels australiens ne sont pas très réactifs), mais les prévisions officielles des années suivantes ne font que confirmer la tendance avec une incidence 2022 estimée à 7,1/100 000 contre moins de 6/100000 en France peu vaccinée).

 De plus, le nombre annuel de nouveaux cancers invasifs, loin de diminuer, augmente :

Les articles qui claironnent la victoire de la vaccination sur le cancer du col en Australie ne reposent donc sur aucun fait réel, mais seulement sur la croyance que la diminution des infections à HPV entraînera une diminution des cancers invasifs, à l’aide de simulations aux hypothèses incertaines, alors que les faits constatés dans le monde réel démontrent le contraire. Prétendre comme tant de journalistes que l’Australie serait en train d’éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination n’est donc qu’un énorme mensonge auquel le président a cru et qu’il a répété !

En Grande-Bretagne non plus, la vaccination n’a pas fait régresser les cancers invasifs

La Grande-Bretagne a été le second pays à généraliser la vaccination des jeunes filles à l’école. En 2008, la Grande-Bretagne a mis en place une campagne de vaccination systématique contre les papillomavirus humains dès 2008 pour les jeunes filles de 12 – 13 ans et en rattrapage entre 2008 et 2010 pour les 14 – 18 ans. Entre 2008 – 2009 et 2011 – 2012, la couverture annuelle (pour une dose du vaccin) en Angleterre se situait entre 85,9 % et 90,6 %.

Un article mensonger récent15 mélangeant allègrement vrais cancers invasifs et dysplasies bénignes, largement diffusé par les médias, proclame fièrement : « Vaccin anti-HPV : quasi-élimination du cancer du col utérin en Angleterre ». Mais, curieusement, l’agence officielle Cancer research UK (CRUK) publie sur son site la dernière incidence standardisée de cancer invasif à 9,6/100 000 (soit supérieure de 50 % au taux français actuel).

Depuis les campagnes de vaccination, l’évolution globale d’incidence des cancers invasifs au Royaume-Uni se caractérise par l’absence de diminution, ainsi que le constate Cancer Research UK :

« Au cours de la dernière décennie, au Royaume uni (entre 2006-2008 et 2016-2018 les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables »

De 1993 à 2006, grâce au dépistage cytologique, l’incidence standardisée avait régressé de 13/100 000 à 9/100 000, mais depuis le début de la vaccination, elle est passée de 9/100 000 en 2006 – 2008 à 10/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée.

Et cette estimation globale dissimule l’augmentation d’incidence dans les groupes les plus vaccinés. L’analyse par groupes d’âge objective en effet une diminution franche d’incidence chez les femmes âgées, non vaccinées.

À l’opposé, le groupe des 20-24 ans, le plus vacciné, souffre d’une augmentation d’incidence de 19 % des cancers invasifs passée de 16/100 000 en 2007 à 19/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée en mars 2023.

En Grande-Bretagne aussi la vaccination est donc très loin d’amorcer l’éradication du cancer que promettent les avocats du vaccin avec une augmentation d’incidence dans le groupe le plus vacciné !

En Suède, l’incidence des cancers invasifs a franchement augmenté depuis la vaccination

En Suède, grâce au dépistage cytologique une diminution de 66 % de l’incidence standardisée des cancers invasifs avait été observée entre 1965 et 2007 (de 24/100 000 à 8/100 000).16

La généralisation de la vaccination à l’école en 2010 a été suivie, au contraire, d’une augmentation de l’incidence des cancers invasifs17 de 7/100 000 en 2006 – 2009 à 11.5/100 000 en 2014–2015 (p <0.03) et même 13/100 000 en 2021, augmentation que reconnaissent les avocats de cette vaccination qui tentent seulement de nier le lien de causalité avec la vaccination18 19. L’analyse en break point (recherche du point de rupture) faite par l’agence sanitaire suédoise date l’apparition de cette augmentation en 2011, un an après la généralisation de la vaccination et plaide t pour sa responsabilité.

En Norvège, l’incidence des cancers invasifs a augmenté depuis la vaccination

La vaccination HPV a été commencée en automne 2009 pour les Norvégiennes. Contrairement aux articles écrits par des auteurs trop liés aux labos, qui claironnent les bénéfices supposés de la vaccination anti HPV, la consultation du registre norvégien du cancer20 montre que l’incidence de ce cancer a augmenté depuis la vaccination passant de 12,1/100 000 en 2007-2011 à 13,5 en 2017-

2021 (2 fois plus élevée qu’en France !)

RÉSULTATS GLOBAUX DES VACCINATIONS ANTI-HPV DANS LE MONDE : EFFICACE SUR LE VIRUS, INEFFICACE SUR LA PRÉVENTION DU CANCER

Globalement, dans tous les pays qui l’ont instauré, la vaccination anti-HPV s’est révélée efficace sur les souches de virus visées, les verrues et les dysplasies cytologiques, mais s’est jusqu’ici révélée inefficace (avec 16 ans de recul) sur la fréquence des cancers invasifs.

En 2016, nous avions fait part de nos inquiétudes au président de l’Institut national du cancer (INCa) par courrier privé, et le député Gérard Bapt21 avait interrogé oralement la ministre de la Santé de l’époque, ne s’attirant comme réponse qu’un « il est trop tôt pour juger ». Et pourtant ce vaccin existait déjà depuis 10 ans à l’époque. De nombreux cris d’alarme avaient été émis depuis de longues années sans effet, par exemple par le Dr de Chazournes22.

Six ans plus tard, la situation est toujours aussi préoccupante, alors que la publicité mensongère s’intensifie en France et s’accompagne de déclarations gouvernementales ahurissantes, sans jamais évoquer les problèmes que soulève cette vaccination (inefficacité contre le cancer et effets secondaires possibles).

En France, faible taux de vaccination et faible incidence du cancer invasif du col utérin

En France, la prudence envers cette vaccination explique un taux de vaccination relativement bas par rapport aux pays voisins, qui va de pair avec une incidence standardisée de cancers moindre que chez les champions de la vaccination, tendance qui s’est amorcée dès la généralisation de la vaccination selon les données de l’agence internationale de recherche sur le cancer illustrée par le graphique suivant :

En France, en 2018, l’incidence standardisée monde était de 6,1/100 000 et est depuis passée en dessous de 6/100 000 (seuil définissant les maladies rares, selon l’OMS) alors qu’elle atteint des taux supérieurs dans tous les pays apôtres de la vaccination : 7,1 en Australie, 9 en Grande-Bretagne, 13 en Suède et 13,5 en Norvège.

Pourquoi le Président fustige-t-il le faible taux de vaccinées en France au lieu de regretter les taux de cancers invasifs élevés dans les pays adeptes des vaccinations scolaires ? Ses conseillers sont-ils incompétents ou trop liés aux laboratoires pharmaceutiques ? L’ont-ils informé sur les dégâts éventuels de cette injection ? Pourquoi le trompent-ils ?

Des accidents post vaccination graves ont été constatés dans de nombreux pays

En France, le calvaire de Marie-Océane23 24 a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins liés possiblement à l’aluminium utilisé comme adjuvant et à une prédisposition génétique. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges, retoquée en appel. L’affaire est en cassation.

Les complications post Gardasil ont été rapportées dans de nombreux autres pays (Danemark, Bolivie, Japon, Irlande) où elles ont motivé des manifestations de parents que personne ne peut pourtant qualifier d’antivax, puisqu’ils ont fait vacciner leurs enfants en étant persuadés de bien faire et qu’ils le regrettent après la survenue des complications et des procès aux USA25 26 27.

En août 2022, une commission judiciaire américaine a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin Gardasil28 29 et les premières audiences devraient se tenir en avril 2023.

Les poursuites montrent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d’approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et pour exagérer l’efficacité du vaccin. 

L’argument de Merck selon lequel la tenue des procès augmenterait l’hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour complications dues aux vaccins, n’a pas convaincu la commission.

« La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux États-Unis dans une seule salle d’audience signifie que chaque enfant et chaque adulte victime du vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral ».

Ne vaccinons surtout pas les garçons par le Gardasil !

Le risque de cancer anal possiblement lié aux HPV a été le prétexte de la proposition du CDC américain (qui reçoit des royalties sur les ventes de vaccin) et de la Haute Autorité de santé française (dont beaucoup d’experts ont des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique) de vacciner les garçons. Mais ce cancer, exceptionnel (800 cas/an en France), ne menace qu’un groupe très restreint de la population mâle : les homosexuels adeptes de rapports anaux passifs30 avec de multiples partenaires (74 % des cas), et séropositifs au sida (77 % des cas)31 32 et les personnes souffrant de déficit immunitaires, ce qui ne justifie donc pas une vaccination généralisée des garçons d’autant plus que là aussi l’efficacité contre le cancer anal n’est pas du tout démontrée.

Il existe certes une corrélation statistique entre la présence de HPV et le cancer anal, mais une fois de plus le lien causal n’est pas démontré contrairement au fait d’être homosexuel passif et porteur du virus du sida. Lorsqu’on n’est pas homosexuel passif ni malade du Sida, le risque de cancer anal est infime, même si on est porteur de HPV.

De plus, les exemples de l’Australie, de la Grande-Bretagne et des USA suggèrent l’inefficacité des vaccins anti-HPV contre le cancer anal, car depuis 15 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur risque de cancer anal a augmenté 3 à 4 fois plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.

Aux USA, la vaccination par Gardasil a été popularisée dès 2008, mais depuis l’incidence des cancers anaux a augmenté plus que dans les précédentes décennies comme le précise le Surveillance and End Results Program (SEER) du National Cancer Institute33:

« Les taux ajustés selon l’âge pour les nouveaux cas de cancer anal ont augmenté en moyenne de 2,2 % chaque année de 2010 à 2019. Les taux de mortalité ajustés en fonction de l’âge ont augmenté en moyenne de 3,9 % par an entre 2011 et 2020. »

En Grande-Bretagne, Cancer Research UK précise ainsi34:

« Au cours de la dernière décennie, les taux d’incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d’environ un septième (13 %). »

On peut donc craindre que ce vaccin anti-HPV favorise paradoxalement l’éclosion d’un cancer anal comme il favorise l’apparition plus précoce et fréquente d’un cancer du col utérin !

Les arguments avancés par la Haute Autorité de Santé pour généraliser ce vaccin chez les garçons sont d’ailleurs révélateurs de l’absence de bénéfice médical démontré pour les garçons et de la volonté de faciliter le passage à l’homosexualité.

Initialement les recommandations visaient seulement les homosexuels mâles et les immunodéprimés35 :

« La vaccination par GARDASIL 9® (9HPV) est recommandée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26 ans et chez les adolescents immunodéprimés »

Mais le 16 décembre 2019, à la suite d’une saisine de la direction générale de la santé et de la Ministre chargée de la santé, la Haute Autorité de santé (HAS) a élargi ses recommandations36 à l’ensemble des mâles « pour ne pas stigmatiserdes adolescents ou des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à un âge où la préférence sexuelle n’est pas connue ou pas affirmée. »

La HAS recommande un vaccin potentiellement dangereux et totalement inutile chez les hétérosexuels pour calmer les angoisses de potentiels homosexuels mâles passifs ou garçons indécis !

En l’état actuel de la science, la prévention pratique du cancer anal repose sur l’utilisation systématique du préservatif (pour éviter la contamination par le virus du sida), la limitation de la fréquence des rapports anaux passifs et peut-être le traitement des lésions précancéreuses par radiofréquence37. La vaccination anti HPV, qui confère un faux sentiment de sécurité, risque de favoriser la survenue de la maladie, comme on l’a constaté lors des essais de vaccins contre le Sida.

Un vaccin jugé peu efficace et trop cher par 400 praticiens38

Rappelons que la vaccination anti-HPV ne permet pas de se dispenser du dépistage et peut-être justifierait même une fréquence accrue, comme le suggèrent les Suédois39. La vaccination ne diminue donc pas le coût de la prévention du cancer, mais l’augmente.

Le coût financier de la généralisation de cette vaccination serait exorbitant, car, avec près de 500 euros le coût de chaque vaccination complète (trois doses plus quatre consultations), il faudrait dépenser environ 400 millions d’euros chaque année sans même pouvoir espérer le moindre résultat avant 15 ans ! En prenant les hypothèses d’efficacité les plus invraisemblables (100 % d’efficacité sur 100 % des cancers concernés) le coût/efficacité financière atteindrait 200 000 euros par année de vie gagnée ajustée sur la qualité de vie (QALY)40, alors que la Grande-Bretagne fixe le seuil d’acceptabilité à 30 000 euros par qaly. Un bénéfice très incertain (et potentiellement négatif) pour un coût colossal, totalement disproportionné de plus en cette période de déficit budgétaire.

Comme le souligne Bijan Esfandiari, avocat spécialisé dans les litiges en matière de responsabilité du fait des produits pharmaceutiques et associé principal chez Wisner Baum à Los Angeles41 :

« le moyen le plus efficace et sans effets secondaires pour prévenir le cancer du col de l’utérus est le test de Papanicolaou42

Des études montrent que les jeunes femmes qui ont reçu du Gardasil ont un faux sentiment de sécurité et renoncent aux frottis vaginaux de routine. Les données ont également montré que, dans les pays où l’utilisation du Gardasil est élevée, les taux de cancer augmentent chez les jeunes femmes, pour un cancer qui apparaît généralement lorsque les femmes atteignent la cinquantaine et la soixantaine. Il y a quelque chose qui ne va pas ici et nos enfants ne devraient pas être soumis à une obligation de l’État qui les transforme en cobayes et les expose à un risque accru de contracter la maladie même si on leur dit que ce vaccin la prévient. »

On peut conseiller à Monsieur le Président de ne plus croire des conseillers incompétents ou corrompus qui le décrédibilisent, et de vérifier personnellement les données officielles des pays qui ont généralisé le Gardasil. Il constatera qu’il ne faut pas promouvoir cette vaccination efficace sur l’infection et les verrues, mais inefficace contre les cancers, hors de prix et dont les dangers conduisent actuellement à de nombreux procès aux USA.

Dans l’état actuel de la science,
il ne faut vacciner ni filles ni garçons avec le Gardasil !





Il ne faut pas vacciner les enfants sains contre la grippe — Ils n’en ont pas besoin et c’est potentiellement dangereux

Par Dr Gérard Delépine

La Haute autorité de santé (HAS) vient de recommander1 « que la vaccination contre la grippe saisonnière soit intégrée au calendrier vaccinal pour être proposée chaque année aux enfants sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans révolus » afin « de limiter la diffusion et l’impact de la grippe sur la population ».

Mais cette recommandation, contraire à toutes les précédentes et à celles des agences sanitaires des autres pays, paraît ignorer les faits établis comme cela a déjà été le cas lors de la crise covid.

Un enfant sain ne peut tirer aucun bénéfice du vaccin, car il ne risque rien de la grippe

Chez l’enfant, la grippe se révèle habituellement une maladie bénigne marquée par une fièvre accompagnée de frissons, d’une asthénie (sensation de fatigue intense), d’une toux, d’une perte d’appétit, de douleurs diffuses (myalgies : douleurs musculaires et arthralgies : douleurs articulaires), et de céphalées (maux de tête). Ces troubles disparaissent spontanément en 4 à 5 jours.

La guérison confère une immunité complète contre la souche virale responsable, mais, comme le virus mute, une nouvelle épidémie est possible l’année suivante avec un nouveau variant. Les poussées annuelles de grippe créent une résistance progressive dans la population, efficace contre les formes graves comme l’a démontré l’hécatombe des Amérindiens qui n’avaient jamais connu la maladie avant l’arrivée des européens et de leurs porcs réservoirs de virus.

15 millions de Français ont moins de 20 ans. Dans son rapport de 2019 sur la grippe2, Santé publique France recense 120 décès chez les moins de 20 ans en 5 ans, soit en moyenne 24 par an (mortalité annuelle de 0,000 001 6). La quasi-totalité des décès survient chez des enfants souffrant de graves maladies préexistantes.

Cette extrême rareté des grippes sévères chez l’enfant est confirmée aux USA par le CDC qui comptabilise 346 cas de grippe mortelle chez des enfants durant les quatre dernières années3 (86/an qui, rapportés à la population française correspondent à 17 cas annuels). Là aussi les évolutions mortelles s’observent essentiellement chez les individus souffrant de comorbidités sévères.

Les enfants sains ne risquent pratiquement rien de la grippe saisonnière. Même si le vaccin antigrippal était totalement efficace, son administration ne permettrait de n’espérer qu’un bénéfice infinitésimal, en exposant à un risque de complications. Lorsqu’un médecin administre un traitement ou un vaccin, il faut que celui qui le reçoit puisse en tirer un bénéfice personnel. Administrer un traitement ou un vaccin pour « protéger les autres, la société et l’hôpital » est contraire à l’éthique médicale.

Les vaccins contre la grippe sont différents chaque année et, à chaque fois, expérimentaux

Chaque année naît une nouvelle souche virale contre laquelle les vaccins de l’année précédente sont inefficaces. Ces virus apparaissent le plus souvent en Asie où l’OMS monte une garde vigilante ; dès que les virus susceptibles d’atteindre l’Europe sont isolés, l’OMS précise la composition des vaccins à élaborer pour l’année en cours ; ces vaccins sont fabriqués et mis sur le marché en quelques mois (en moyenne 3 mois) alors que la fabrication et les essais des autres vaccins nécessitent habituellement plus de dix ans. Cette précipitation de mise sur le marché avant la prochaine épidémie explique qu’aucun essai réel d’efficacité et de toxicité ne puisse être mené avec le recul nécessaire. De fait, chaque année, les vaccins antigrippaux sont expérimentaux même s’ils ont reçu une autorisation expresse de mise sur le marché.

Les vaccins contre la grippe sont peu efficaces

Un vaccin efficace protège totalement le vacciné contre la maladie à vie comme le vaccin de la fièvre jaune après une seule injection. En comparaison les vaccins antigrippaux sont très peu efficaces.

Jusque dans les années 1980, les chercheurs ont cru que le vaccin contre la grippe offrait une bonne protection s’il correspondait aux souches en circulation, mais ces études reposaient sur une méthodologie erronée mesurant seulement les niveaux d’anticorps. Dans les années 1990, des tests sensibles de réaction en chaîne par polymérase ont permis aux chercheurs de rechercher la présence du virus dans le sang et montré que certaines personnes comptées comme succès vaccinal avaient été infectées. En réalité, l’efficacité antigrippale est faible même lorsque le vaccin et les souches circulantes semblent bien appariés.

Ainsi le CDC évalue l’efficacité moyenne de la vaccination à 40 % (10 %-60 %) lors des années 2004-2022.4

La macroanalyse d’Osterholm5 conclut de même :

« Les vaccins contre la grippe peuvent fournir une protection modérée contre la grippe virologiquement confirmée, mais cette protection est fortement réduite ou absente à certaines saisons. »

Lors de la saison 2014-2015 en Italie, les estimations ajustées de l’efficacité vaccinale contre les syndromes grippaux nécessitant une assistance médicale et confirmés en laboratoire comme étant la grippe pour tous les groupes d’âge étaient de seulement 6,0 %67.

Comment la HAS peut-elle conclure que les vaccins antigrippaux seraient « efficaces chez les enfants de plus de deux ans » alors que toutes les études publiées et une macroanalyse Cochrane concluent à l’opposé à la très faible efficacité globale de ces vaccins et en particulier des vaccins vivants atténués administrés chez les enfants de plus de 2 ans (évaluée à 33 %)8 ?

Les vaccins contre la grippe ne sont pas dénués de risques

Les vaccins, comme tous les médicaments, exposent à des risques et tout particulièrement les vaccins contre la grippe, car leurs essais, beaucoup trop courts, ne peuvent pas dépister les complications à moyen et long terme.

Les convulsions fébriles sont une des complications classiques des vaccinations9.

La méningo-encéphalite post vaccin antigrippal a été décrite dès 1956 par Warren et rappelée par Gross en 197810 puis Chhor en 200811 qui a complété les descriptions cliniques précédentes par des techniques de biologie et d’imagerie modernes.

La pneumopathie interstitielle post vaccinale bien documentée 12paraît moins rare depuis 2009.

Les risques de narcolepsie, de cataplexie et de maladie de Guillain Barré ont été révélés par la catastrophe sanitaire de la vaccination contre la grippe H1N1. la HAS, comme les autres agences sanitaires avaient annoncé une épidémie gravissime et prétendu que la vaccination était efficace et sans danger. Depuis il est avéré qu’il ne s’agissait que d’une « grippette »13 très peu dangereuse alors que la vaccination a été responsable de nombreuses complications neurologiques graves (narcolepsie14 et cataplexie) en Suède, en Finlande et au Canada15 et de la survenue de syndrome de Guillain Barré en France et aux USA16. Parmi les quelque 30 millions de personnes vaccinées en Europe plus de 1 300 personnes ont été touchées17, dont une centaine au Royaume-Uni18.

Les complications post vaccinales graves n’épargnent pas l’enfant ainsi que le montre le cas récent de myocardite fulminante décrite par Nobutaka Nagano19.

Se vacciner en mars paraît très inadapté contre la grippe

L’épidémie de grippe touche habituellement les Français chaque année entre novembre et avril. Il est couramment admis que les vaccins ne procurent de protection qu’après un mois. C’est la raison pour laquelle on recommande chaque année la vaccination des personnes à risque en novembre. Proposer de vacciner des enfants contre la grippe en mars alors que l’épidémie a toutes chances d’être éteinte avant obtention de l’immunisation paraît très incongru.

Recommander un vaccin peu efficace, potentiellement dangereux et inutile chez l’enfant sain, et le proposer un mois avant la fin prévue de l’épidémie est contraire aux données scientifiques actuelles.

Une telle recommandation ne va pas redorer la crédibilité de la HAS déjà fortement entamée depuis ses positions Covid.

Adjusted vaccine effectiveness estimates for influenza seasons from 2004–2022**

CDC calculates vaccine effectiveness estimates through the U.S. VE Network

Influenza Season Reference Study Site(s) No. of Patients Adjusted Overall VE (%) 95 % CI
2004-05* Belongia 2009 WI 762 10 -36, 40
2005-06* Belongia 2009 WI 346 21 -52, 59
2006-07* Belongia 2009 WI 871 52 22, 70
2007-08* Belongia 2011 WI 1,914 37 22, 49
2008-09*† Unpublished WI, MI, NY, TN 6,713 41 30, 50
Table. Adjusted vaccine effectiveness estimates for influenza seasons from 2004–2018CDC calculates vaccine effectiveness estimates through the U.S. VE Network
2009-10* Griffin 2011 WI, MI, NY, TN 6,757 56 23, 75
2010-11* Treanor 2011 WI, MI, NY, TN 4,757 60 53, 66
2011-12 Ohmit 2014 WI, MI, PA, TX, WA 4,771 47 36, 56
2012-13 McLean 2014 WI, MI, PA, TX, WA 6,452 49 43, 55
2013-14 Gaglani 2016 WI, MI, PA, TX, WA 5,999 52 44, 59
2014-15 Zimmerman 2016 WI, MI, PA, TX, WA 9,311 19 10, 27
2015-16 Jackson 2017 WI, MI, PA, TX, WA 6,879 48 41, 55
2016-17 Flannery 2018 WI, MI, PA, TX, WA 7,410 40 32, 46
2017-18 Rolfes 2019 WI, MI, PA, TX, WA 8,436 38 31, 43
2018-19 Flannery 2019 WI, MI, PA, TX, WA 10,041 29 21, 35
2019-20 Tenforde 2021 WI, MI, PA, TX, WA 8,845 39 32, 44
2020-21** n/a n/a n/a n/a
2021-22 Price 2022 CA, MI, PA, TN, TX, WA, WI 4,312 36 21, 48
*From 2004–2005 through 2010–2011, the Flu VE Network also enrolled inpatients.
**2020–2021 flu vaccine effectiveness was not estimated due to low flu virus circulat

Le serment d’Hippocrate enjoint à tout médecin d’abord ne pas nuire.

Quand faut-il se faire vacciner, le cas échéant ? Ni trop tôt ni trop tard, pour que le pic de protection corresponde au pic de la maladie. Selon le Pr Van Ranst, l’idéal est mi-novembre. Les spécialistes prévoient cette année une épidémie de grippe très importante.

Les vaccins contre la grippe ne sont pas dénués de risques

Puisque ça n’a pas vraiment fonctionné avec le covid, les marchands essayent-ils de vendre leurs injections mortelles d’ARN messager pour d’autres virus bénins en prévision d’une guerre virologique ?

Les autorités sanitaires françaises ont recommandé de vacciner gratuitement tous les enfants de plus de deux ans contre la grippe saisonnière, mettant notamment en avant l’intérêt collectif d’une telle mesure.

La Haute autorité de santé (HAS) recommande « que la vaccination contre la grippe saisonnière soit intégrée au calendrier vaccinal pour être proposée chaque année aux enfants sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans révolus, sans la rendre obligatoire ».

Jusqu’à présent, la vaccination annuelle contre la grippe était essentiellement recommandée aux plus âgés, c’est-à-dire tous les plus de 65 ans. Elle est toutefois aussi conseillée aux personnes à risque, comme les asthmatiques ou les patients atteints de certaines maladies cardiaques.

En revanche, les vaccins antigrippe n’étaient pas recommandés aux enfants, à part ceux atteints de « comorbidités » à risque comme celles qui sont mentionnées ci-dessus. L’avis de la HAS marque donc un changement de pied des autorités françaises, après des années de débats sur l’intérêt individuel et collectif de vacciner en masse les enfants contre la grippe.

La HAS suggère d’administrer le vaccin par « spray nasal »

Plusieurs pays comme le Royaume-Uni ont en effet déjà fait ce choix, avant tout dans l’idée que les enfants constituent un vivier important de transmission du virus, en particulier auprès de proches plus âgés. Les opposants à cette mesure mettent en doute l’intérêt individuel pour les enfants d’être vaccinés contre la grippe au regard des risques réduits de complications dans leur tranche d’âge.

Après avoir examiné plusieurs études récentes de grande ampleur, notamment des « revues » qui compilent des travaux préexistants, la HAS a conclu que les vaccins existants étaient efficaces et bien tolérés chez les enfants de plus de deux ans. Elle juge donc qu’il y a un intérêt individuel à vacciner la plupart des mineurs, soulignant qu’ils ont constitué une part importante des hospitalisations récentes.

Cependant c’est bien sur l’intérêt collectif que la HAS insiste : « l’objectif est […] de limiter la diffusion et l’impact de la grippe sur la population », note-t-elle. Elle se prononce, par ailleurs, pour un remboursement total du vaccin chez les enfants, et, tout en recommandant tous les vaccins en circulation, suggère de plutôt administrer le seul donné par « spray nasal ».

Ce vaccin, développé par le laboratoire AstraZeneca, est actuellement peu donné, mais il aurait, selon la HAS, l’intérêt d’être plus acceptable qu’une piqûre pour les enfants et leurs parents.


1 https://www.has-sante.fr/jcms/p_3411156/fr/grippe-ouvrir-la-vaccination-a-l-ensemble-des-enfants-ages-de-2-a-17-ans

2 Caractéristiques des hospitalisations avec diagnostic de grippe, France, 2012-2017 https://www.santepubliquefrance.fr/docs/caracteristiques-des-hospitalisations-avec-diagnostic-de-grippe-france-2012-2017

3 https://gis.cdc.gov/GRASP/Fluview/PedFluDeath.html

4 https://www.cdc.gov/flu/vaccines-work/past-seasons-estimates.html

5 Osterholm MT, Kelley NS, Sommer A, Belongia EA. Efficacy and effectiveness of influenza vaccines: a systematic review and meta-analysis. Lancet Infect Dis. 2012 Jan; 12(1):36-44. doi: 10.1016/S1473-3099 (11)70295-X. Epub 2011 Oct 25. Erratum in: Lancet Infect Dis. 2012 Sep; 12(9):655. PMID: 22032844.

6 Rizzo C, Bella A, Alfonsi V, Puzelli S, Palmieri AP, Chironna M, Pariani E, Piatti A, Tiberti D, Ghisetti V, Rangoni R, Colucci ME, Affanni P, Germinario C, Castrucci MR. Influenza vaccine effectiveness in Italy: Age, subtype-specific and vaccine type estimates 2014/15 season. Vaccine. 2016 Jun 8; 34(27):3102-3108. doi: 10.1016/j.vaccine.2016.04.072. Epub 2016 May 4. PMID: 27154392

7 Valenciano M, Kissling E, Reuss A, Rizzo C, Gherasim A, Horváth JK, Domegan L, Pitigoi D, Machado A, Paradowska-Stankiewicz IA, Bella A, Larrauri A, Ferenczi A; Joan O’Donell; Lazar M, Pechirra P, Korczyńska MR, Pozo F, Moren A; I-MOVE multicentre case-control team. Vaccine effectiveness in preventing laboratory-confirmed influenza in primary care patients in a season of co-circulation of influenza A (H1N1) pdm09, B and drifted A (H3N2), I-MOVE Multicentre Case-Control Study, Europe 2014/15. Euro Surveill. 2016;21(7):pii=30139. doi : 10.2807/1560-7917.ES.2016.21.7.30139. Erratum in: Euro Surveill. 2016;21(8). doi: 10.2807/1560–7917. ES.2016.21.8.30145. PMID: 26924024.

8 Jefferson T, Rivetti A, Di Pietrantonj C, Demicheli V, Ferroni E. Vaccines for preventing influenza in healthy children. Cochrane Database Syst Rev. 2012 Aug 15; 2012 (8): CD004879. doi: 10.1002/14651858.CD004879.pub4. Update in: Cochrane Database Syst Rev. 2018 Feb 01; 2:CD004879. PMID: 22895945; PMCID: PMC6478137.

9 Nicola Principi Vaccines and febrile seizures DOI: 10.1016/j.sleep.2014.07.024

10 Gross WL, Ravens KG, Hansen H W. Meningoencephalitis syndrome following influenza vaccination. J Neurol. 1978 Feb 14; 217 (3):219-22. doi: 10.1007/BF00312965. PMID: 75958.

11 Chhor V, Lescot T, Lerolle N, Tadié JM, Guérot E. Méningoencéphalite après vaccination antigrippale [Acute meningoencephalitis after influenza vaccination]. Ann Fr Anesth Reanim. 2008 Feb; 27(2):169-71. French. doi: 10.1016/j.annfar.2007.11.022. Epub 2008 Feb 1. PMID: 18242947.

12 Hibino M, Kondo T. Interstitial Pneumonia Associated with the Influenza Vaccine: A Report of Two Cases. Intern Med. 2017; 56(2):197–201. doi: 10.2169/internalmedicine.56.7239. Epub 2017 Jan 15. PMID: 28090052; PMCID: PMC5337467.

13 312 décès en métropole : Cour des comptes Rapport public annuel 2011 — février 2011 — www.ccomptes.f

14 Alakuijala A, Sarkanen T, Partinen M. Polysomnographic and actigraphic characteristics of patients with H1N1-vaccine-related and sporadic narcolepsy. Sleep Med. 2015 Jan; 16(1):39–44. doi: 10.1016/j.sleep.2014.07.024. Epub 2014 Nov 7. PMID: 25554349.

15 Durrieu G, Caillet C, Lacroix I, Jacquet A, Faucher A, Quarest S et al. [Campagne Nationale de Vaccination contre la grippe A (H1N1) v : Suivi National de Pharmacovigilance]. thérapie. 2011;66 (6):527-40. Français. http://dx.doi.org/10.2515/therapie/2011075
https://doi.org/10.2515/therapie/2011075

16 Polakowski LL, Sandhu SK, Martin DB, Ball R, Macurdy TE, Franks RL, Gibbs JM, Kropp GF, Avagyan A, Kelman JA, Worrall CM, Sun G, Kliman RE, Burwen DR. Chart-confirmed guillain-barre syndrome after 2009 H1N1 influenza vaccination among the Medicare population, 2009–2010. Am J Epidemiol. 2013 Sep 15; 178 (6):962-73. doi: 10.1093/aje/kwt051. Epub 2013 May 6. PMID : 23652165

17 Vogel G. Why a pandemic flu shot caused narcolepsy. Science 2015 Jul 1. http://news.sciencemag.org/health/2015/07/why-pandemic-flu-shot-caused-narcolepsy

18 Narcolepsy UK. Pandemrix narcolepsy.
https://www.narcolepsy.org.uk/resources/pandemrix-narcolepsy

19 Nagano N, Yano T, Fujita Y, Koyama M, Hasegawa R, Nakata J, Nishikawa R, Murakami N, Fujito T, Mochizuki A, Kouzu H, Muranaka A, Kokubu N, Miura T. Hemodynamic Collapse After Influenza Vaccination: A Vaccine-Induced Fulminant Myocarditis? Can J Cardiol. 2020 Sep; 36(9):1554.e5-1554.e7. doi : 10.1016/j.cjca.2020.05.005. Epub 2020 May 13. PMID: 32413549




Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan

Par Nicole Delepine, pédiatre cancérologue, et Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Définitions1

  • Femme trans : personne née de sexe masculin, mais qui s’identifie comme femme.
  • Homme trans : personne née de sexe féminin, mais qui s’identifie comme homme.
  • Transvesti(e)/crossdresser: personne qui adopte, la plupart du temps ou épisodiquement, un code vestimentaire et un rôle socio-sexuel qui diffèrent de son sexe de naissance. Une grande partie des personnes travesties vit au quotidien dans le genre qui correspond à leur sexe biologique.

CEUX QUI SOUHAITENT CHANGER DE GENRE PHYSIQUEMENT SUBISSENT UNE TRANSITION MÉDICOCHIRURGICALE

Les étapes de la transition de genre (assistée par des traitements hormonaux et gestes chirurgicaux) comprennent d’abord la préparation psychologique qui vise à éliminer les psychoses, les dépressions, et à tenter d’expliquer aux candidats trans les conséquences des interventions médicochirurgicales. Cette phase durait en général de deux ans, mais elle semble se raccourcir (business du genre ?).

Lorsque le psychiatre juge le patient prêt et qu’il n’y a pas de contre-indications (risque d’accident cardiovasculaire, obésité, diabète sévère, hypertension, etc.), l’hormonothérapie peut débuter, complétée plus ou moins rapidement par des interventions chirurgicales.

Les femmes qui veulent devenir des hommes trans peuvent demander l’ablation des seins (mastectomie) dès le début de la prise d’hormones mâles.

Chez les hommes désirant devenir femmes trans, l’augmentation mammaire chirurgicale doit attendre que la taille des seins se soit bien stabilisée par l’imprégnation hormonale. Certains se satisfont de ces changements ou de l’hormonothérapie, mais d’autres vont recourir à la chirurgie reconstructrice. En France, les transitions dans le sens homme vers femme sont aujourd’hui environ deux fois plus fréquentes que l’inverse.

RÉASSIGNATION GÉNITALE. LE LONG ET PÉNIBLE PARCOURS DU CHANGEMENT DE SEXE2

EXEMPLES DE PROCÉDURES DE CHIRURGIE GÉNITALE3

Homme vers femme

Construire un vagin : la vaginoplastie4 est une chirurgie complexe qui dure entre 2 et 4 heures et nécessite souvent une hospitalisation de 2 semaines. Aux USA, l’opération coûte au moins 20 000 dollars et en France, entre 7000 et 15 000 euros5 pris en charge à 100 %, dans la limite du tarif de remboursement de la Sécurité sociale, à condition que la personne soit reconnue comme bénéficiaire de l’ALD (affection de longue durée) par la sécurité sociale (alors que la dystrophie de genre n’est pas considérée comme une maladie).

Elle commence par l’ablation des testicules et de la verge dont la peau sert à tapisser les parois du néo vagin (il est parfois nécessaire d’avoir recours à une greffe complémentaire) positionné dans le périnée entre la prostate et le rectum. Durant ces manipulations la peau qui sert à former la paroi du vagin perd son innervation. Le clitoris est reconstruit à partir des tissus du gland, mais la taille du gland est largement rétrécie diminuant d’autant son innervation et sa sensibilité.

Le néo vagin ne dispose pas de mécanisme automatique de nettoyage ou de lubrification. Il habituellement nécessaire de prolonger les soins après l’opération avec l’utilisation d’un dilatateur vaginal dont le but est de stabiliser ou d’élargir la cavité.

Après la vaginoplastie, si la patiente suit les indications postopératoires (notamment des exercices ou rapports sexuels réguliers pour maintenir l’espace créé pour accueillir le vagin), un partenaire sexuel peut ne pas s’apercevoir de la transformation subie. Il est cependant conseillé de l’en informer.

Il faut savoir que la prostate reste en place pour éviter toute incontinence urinaire et que parfois, après la première opération, une seconde intervention à visée esthétique peut être envisagée.

La chirurgie pelvienne peut être complétée par la mise en place d’implants mammaires et d’une féminisation faciale et de l’ablation de la pomme d’Adam.

Femme vers Homme

L’ablation de l’utérus (hystérectomie) et des ovaires (ovariectomie) était obligatoire en France pour bénéficier d’un changement d’état-civil, jusqu’au 18 novembre 2016. Cette ablation pourrait éviter un risque de cancer sous hormonothérapie à long terme.

Pour construire un phallus, deux interventions sont possibles : la métoïdioplastie et la phalloplastie.

La métoidioplastie consiste à allonger et à renforcer le clitoris, qui s’est hypertrophié grâce à l’hormonothérapie, pour créer un phallus. Cette intervention qui dure en moyenne 3 heures donne une apparence masculine des organes génitaux, rend possible une miction en position debout et une excitation sexuelle, mais sans possibilité de rapport avec pénétration, car le néophallus, de petite taille, ne permet pas d’érection6.

La phalloplastie7 consiste à construire un pénis en utilisant de la peau et des tissus provenant des lèvres ou d’autres sources (autogreffes libres d’avant-bras, cuisse, ou abdomen),

habituellement complétée par la construction d’un scrotum à l’aide de la peau et des tissus des lèvres. Il s’agit d’une intervention longue (4 à 10 heures souvent à deux équipes) et complexe dont le coût peut s’élever à 35 000 euros8.

Pour assurer une certaine rigidité, une prothèse pénienne est incluse, avec une pompe pour permettre l’érection. Le modèle — le mécanisme et la longueur de l’implant pénien — sera choisi en fonction de l’anatomie. L’implant pénien obtient sa rigidité par l’activation de la pompe normalement localisée dans le scrotum. La rigidité obtenue rend possibles les relations sexuelles avec pénétration. Cette intervention peut être effectuée 6 mois après la construction de l’urètre. Les deux poches scrotales fabriquées avec la peau des lèvres sont garnies de prothèses testiculaires.

Parmi les complications qui peuvent survenir à la suite d’une opération aussi lourde que la phalloplastie, on note des infections, un rejet de la greffe de peau entraînant la perte de la prothèse, nécrose, sténose, ainsi que des caillots de sang. Il faudra dans certains cas une nouvelle intervention9.

RÉSULTATS ESTIMÉS 10

Selon les sites internet favorables à cette chirurgie, on peut avoir une estimation des résultats très variable, d’autant qu’il semble bien que les opérés non satisfaits n’en informent leur premier chirurgien que dans 30 % des cas lorsqu’ils décident d’une détransition.

Le taux de réussite de la chirurgie génitale transgenre varie et peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment l’état de santé général de l’individu, l’expérience et le niveau de compétence du chirurgien, ainsi que les techniques spécifiques utilisées au cours de la procédure.

La vie sexuelle d’un homme trans est difficile. Il ne peut éjaculer et doit, pour avoir une érection, actionner une prothèse pénienne avec la pompe, dissimulée dans l’un des testicules reconstruits. L’apparence finale reste différente de celle d’un phallus naturel.

Les hommes et femmes trans peuvent l’un et l’autre ressentir un plaisir sexuel, mais n’ont définitivement plus la possibilité de procréer.

Ici des taux estimés :

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres MTF

Procédure Taux de réussite
Vaginoplastie 80 % — 90 %

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres FTM

Procédure Taux de réussite
Phalloplastie 65 % — 85 %
Métoidioplastie 86 % — 91 %
Hystérectomie et ovariectomie Environ 95 %

Les rechutes après l’opération des organes génitaux transgenres ne sont pas exceptionnelles et doivent être prévenues au moins en partie par des soins postopératoires bien surveillés (hygiène, propreté, hydratation, repos, etc..).

Chaque individu est différent et la récupération peut varier pour chaque individu.

En France, où en est la chirurgie de réassignation sexuelle ?

Une opération chirurgicale réussie est une opération donnant une apparence anatomique et une fonctionnalité similaires au sexe opposé choisi. En France, la majorité des chirurgies de réattribution sexuelle sont réalisées à l’institut hospitalo-universitaire de Lyon considérée comme un « centre de référence et d’excellence » en la matière.

L’opération n’est pas sans danger, les diabètes, l’obésité, certains problèmes de circulation sanguine peuvent augmenter les risques de complications lors de l’anesthésie et les complications postopératoires. Un traitement hormonal doit également être poursuivi après l’opération.11

LES COMPLICATIONS POSTOPÉRATOIRES 12

Après aidoiopoëse, aussi appelée vaginoplastie, elles sont fréquentes. Ces complications peuvent être fonctionnelles ou esthétiques et concerner toutes les parties anatomiques constituant la néovulve : vagin, urètre, clitoris, petites et grandes lèvres.

COMPLICATIONS IMMÉDIATES

Rectales La plaie rectale survenant immédiatement en peropératoire lors de la création du néovagin, entre le rectum en arrière et les voies urinaires en avant, rare (2 %)

Hémorragiques Les suites opératoires sont très fréquemment suivies d’hémorragies du site opératoire, imputables aux saignements itératifs des reliquats de corps spongieux derrière la muqueuse urétrale et autour du méat urinaire, malgré l’hémostase peropératoire.

Infectieuses Une fièvre associée à un écoulement vaginal purulent dans les suites opératoires traduit une infection vaginale (10 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée aux résultats des cultures. Une fièvre associée à des urines troubles traduit une infection urinaire type prostatite (1,6 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée.

Urinaires Un échec de retrait de la sonde urinaire peut survenir dans la semaine qui suit l’intervention : se traduisant par l’absence de reprise mictionnelle avec rétention urinaire vésicale, dépistée après retrait de la sonde (4 % des cas), le plus souvent imputable à l’œdème et l’inflammation urétrale postopératoire dans la région de résection du bulbe, et nécessite une repose de la sonde pour 15 jours supplémentaires.

Cicatrisation La peau tapissant le vagin peut s’extérioriser « en doigt de gant » lors du premier pansement et du retrait du conformateur souple.

COMPLICATIONS À MOYEN ET LONG TERME

Cavité vaginale

La majorité des problèmes de cicatrisation postopératoire concerne la néo-cavité vaginale :

« la pérennisation de ce nouvel orifice est directement liée à l’observance de la patiente concernant ses dilatations. Il est fondamental que la patiente respecte les consignes postopératoires, qui peuvent varier en fonction de chaque patiente et également en fonction des habitudes de l’opérateur : que ce soit le port du conformateur souple diurne et nocturne au début (au minimum 2 mois en postopératoire, et en règle plutôt 4 mois, afin que la majorité de la peau tapissant le vagin ait cicatrisé), ou encore le rythme des dilatations pluriquotidiennes en début de période postopératoire, il est fondamental d’expliquer à chaque patiente ses consignes postopératoires et de la revoir fréquemment surtout au début afin de contrôler avec elle que tout se déroule bien.

Ceci constitue une véritable éducation thérapeutique, débutée pendant les jours d’hospitalisation postopératoires immédiats. La patiente est ainsi revue en consultation jusqu’à obtention d’une cicatrisation totale vaginale, mais également jusqu’à l’obtention de résultats esthétiques, fonctionnels et anatomiques satisfaisants pour la patiente. Diverses complications peuvent survenir : perte de profondeur du vagin, ou diminution du diamètre de la cavité vaginale (17,8 %) ».

Le fait d’avoir un vagin tapissé de peau et pas de muqueuse ne protège en rien contre la contraction d’infections sexuellement transmissibles : mycoses, condylomes (HPV), chlamydia, syphilis, herpès, HIV .

Les femmes Trans opérées au niveau génital doivent être sensibilisées à la nécessité de l’utilisation des préservatifs, seul moyen d’éviter la transmission des maladies sexuellement transmissibles.

La survenue d’une fistule urétro-vaginale (1,5 % des cas) traduite par l’émission d’urine par le vagin lors des mictions ou d’une fistule vaginorectale (1,5 % des cas) révélée par l’émission de selles par le vagin lors de la défécation imposent une réintervention.

Complications clitoridiennes Les problèmes les plus fréquents sont les douleurs clitoridiennes neurogènes, spontanées ou à la pression, à type de décharges ou de brûlures (90 %).

La chirurgie de transformation génitale homme vers femme est presque toujours suivie de complications, qu’elles soient de nature hémorragique, esthétique ou fonctionnelle. Les patientes doivent en être soigneusement informées en préopératoire. Une éducation thérapeutique ainsi qu’un suivi rapproché durant toute la durée de la cicatrisation sont fondamentaux pour accompagner les patientes, dépister et traiter ces complications si nécessaire.13

L’épidémie de transgenrisme arrive en France

Comme dans de nombreux pays, les chiffres des patients déclarés trans augmentent14. La propagande réitérée dans la presse officielle, les émissions télévisées, les visites scolaires d’associations militantes proLGBTQ+, la littérature enfantine y compris à l’école, etc.15, et les questionnements soumis aux enfants dès leurs plus jeunes années, le lobby déployé sur les réseaux sociaux fréquentés par les jeunes accroissent le phénomène. Tout adolescent qui exprime une souffrance, un mal être si fréquent à cet âge est rapidement orienté vers la solution « genre ».

La normalisation du concept trans conduit les enfants qui considèrent qu’il existe biologiquement uniquement femme et homme à se sentir eux — mêmes anormaux. Des gouvernements militants imposent ce choix par la force comme au Canada où un jeune homme de 16 ans s’est fait arrêter dans son lycée pour avoir affirmé qu’il n’existe que deux sexes. Cette propagande woke est un autre sujet16. Nous y reviendrons.

Les demandes d’accès à la chirurgie

Les interventions d’ablation des seins ou des parties génitales ont été multipliées par quatre entre 2012 et 2020 en France. Il faut rester très prudent et demander aux parents beaucoup de vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être. Les parents et tous les adultes proches des candidats à des interventions mutilantes devraient entourer leurs enfants et leurs jeunes adultes de très près, pour faire la balance avec les réseaux sociaux militants qui font croire aux petits qu’ils sont indépendants, forts et responsables et que leur mal être disparaîtra après leur « affirmation trans ».

Trop souvent les familles ne sont pas au courant, d’autant que certains gestes comme l’ablation des seins autorisée après 16 ans peuvent être banalisés vis-à-vis d’eux et interdiront tout allaitement en cas de détransition secondaire.

Notons que ces chirurgies mutilantes restent en nombre relativement faible malgré leur augmentation en pourcentage et que la surreprésentation de ces personnes trans dans les médias et les élites risque de faire prendre un phénomène très marginal pour un problème de santé publique. Le récapitulatif de la Sécurité sociale donne des chiffres objectifs17 :

Le caractère addictif de l’usage excessif des réseaux sociaux

est néfaste au développement psychologique et intellectuel des jeunes et responsable d’une part très importante de la croissance du sentiment d’incongruence de genre, mode fort lucrative pour certains. Soulignons que la maturation cérébrale ne serait acquise qu’à 25 ans. Combien de décisions irréversibles avant cet âge autorisées par la « médecine » qui a oublié que l’essentiel est de ne pas nuire ?

Certains rappellent que l’âge en deçà duquel le mineur ne peut prendre la responsabilité pour ses propres actes apparaît se modifier arbitrairement selon le thème abordé : avortements, traitements pour maladies sexuellement transmissibles, etc. Les débats autour du traitement hormonal des mineurs transgenres et des chirurgies doivent donc tenir compte de ces considérations éthiques afin de pouvoir mieux les aider.18

MAIS LE VOYAGE VERS L’AUTRE SEXE EST irrémédiable, SURTOUT APRÈS CHIRURGIE

Et certains s’en mordent les doigts et l’attestent. Ils parlent d’autoroute de la transition à sens unique dans laquelle on les a embarqués à toute vitesse au nom du choix privilégié « affirmatif » respectant le désir « immédiat » de l’enfant ou du jeune sans tenir compte de l’avis de la famille, ni même d’un psychologue ou d’un médecin.

Certains voudraient revenir en arrière, mais c’est quasiment impossible. Ils essaient :

on les appelle alors « les détransitionneurs ». Ils n’ont pas trouvé la solution à leur mal être, se sont trompés et souvent disent avoir été trompés.

Les regrets sont divers.

« Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée ».

Dans le Parisien (3/5/2022) : « Anna, adolescente, mal dans sa peau, découvre sur Internet la transidentité et s’y retrouve. Ses parents la soutiennent. Après quelques rendez-vous médicaux qu’elle qualifie elle-même « d’expéditifs », elle commence la testostérone à 14 ans, devient Sacha, et subit une mastectomie (ablation des seins) à 16 ans. À 19 ans, sa descente aux enfers commence. Elle n’apprivoise pas « ce nouveau sexe ». Elle regrette et réalise qu’elle est bien une femme, mais au torse plat et à la voix grave. Elle arrête les hormones. Ses règles sont revenues, elle espère alors que sa fertilité ne sera pas définitivement altérée. Le plus intéressant dans son témoignage, qu’elle déplore : « à aucun moment les raisons profondes qui me poussaient à changer de sexe n’ont été abordées. On m’a mis sur des rails ». Elle réalise que « la puberté, ce n’est pas la période idéale pour faire de tels choix ».

L’ENFANT ROI, UN ENFANT FINALEMENT ABANDONNÉ…

Ce bon sens devrait être expliqué à tous les acteurs de la prise en charge de ces patients et avant tout aux parents qui au nom de l’enfant-roi ont oublié leur rôle protecteur (y compris de jeunes adultes). Ils devraient montrer les limites, en général, et dans ce cas du questionnement de genre de l’enfant. L’enfant-roi est de fait devenu un enfant abandonné…

Il faut rappeler l’affaire Keira Bell… La dysphorie de genre, symptôme de souffrance et non cause

Au Royaume-Uni, l’affaire Keira Bell a défrayé la chronique et mis ce douloureux sujet sur le devant de la scène. Cette jeune femme, devenue homme trans, a porté plainte contre la clinique qui l’avait prise en charge. Elle soutient qu’elle n’avait pas la capacité de consentir, même si c’est elle qui avait réclamé d’accéder à cette transition médicale.

« Plus ma transition avançait, plus je réalisais que je n’étais pas un homme et que je ne le serais jamais. En mûrissant, j’ai compris que la dysphorie de genre était un symptôme de ma misère générale, et non sa cause ».

Elle a perdu son procès, mais en première instance, la Haute Cour de Londres avait donné un coup d’arrêt aux prescriptions de bloqueurs de puberté chez les enfants, estimant qu’avant 13 ans « il est hautement improbable qu’un enfant soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté », et qu’avant 16 ans, ils ne peuvent prendre ce traitement que s’ils en comprennent les conséquences immédiates et à long terme.

S’adressant aux parents, elle leur recommande la vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être (…)

Évidemment, la difficulté ne réside pas tant dans la qualité de l’information donnée et reçue, mais dans la capacité des enfants à comprendre et évaluer ces informations, à concevoir la portée de telles décisions qui feront d’eux des patients à vie.

Comment, par exemple, mesurer la conséquence de la perte de fertilité alors même qu’on est encore loin de tout désir d’enfant ?

Keira Bell partage son histoire sans fard. « Cinq ans après avoir entamé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai commencé le processus de détransition. Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée : je ne pouvais pas libérer mes émotions. L’un des premiers signes que je redevenais Keira a été que — heureusement, enfin — j’étais capable de pleurer. Et j’avais beaucoup de raisons de pleurer. »

DES ASSOCIATIONS DE DÉTRANSITIONNEURS

Sont nées aux États-Unis, au Canada, en Belgique, Angleterre, Suède… En France, une tribune de l’Express a lancé un CRI D’ALERTE de plusieurs associations de professionnels de l’enfance ainsi que cinquante personnalités — médecins, intellectuels, psys, magistrats, sociologues, militantes féministes — d’horizons de pensées très différents, comme Élisabeth Badinter, Jean-Pierre Winter, Chantal Delsol, René Frydman ou encore Xavier Emmanuelli :

« Il est urgent d’informer le plus grand nombre de citoyens, de tous métiers, de tous bords, de tous âges, sur ce qui pourrait bien apparaître demain comme un des plus grands scandales sanitaire et éthique, que nous aurions regardé arriver sans mot dire : la marchandisation du corps des enfants. » (ibid 2)19 20

EN RÉSUMÉ BEAUCOUP DE DÉCEPTIONS

Certaines approches considèrent que ces interventions chirurgicales améliorent sensiblement la qualité de vie des personnes transgenres si elles sont bien faites et non obligatoires.

Une étude réalisée par des militants suédois trans sur 2 679 personnes pétend qu’une transition médicale a effectivement un effet positif sur la qualité de vie et la santé mentale des personnes transgenres.

Mais l’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenre opérées par l’université de Birmingham (Arif) a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice21 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide22. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées.

Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques la plupart du temps discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux, pour le reste de la vie.

Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouve que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich et ses collègues analysant les résultats de cinquante études23 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.

CONTRAIREMENT AUX LUNETTES ET PROTHÈSES AUDITIVES, AUX FAUTEUILS ROULANTS DE QUALITÉ, ETC. TOUTES CES INTERVENTIONS MUTILANTES SONT REMBOURSÉES À 100 %

Une opération de changement de sexe est remboursée à 100 % par la Sécurité Sociale. Elle est irréversible, et entraîne une prise de traitement à vie. Mais pour les patients et le commun des mortels si c’est remboursé à 100 %, ce ne peut pas être mal24 ! (comme c’est le cas pour les injections géniques anticovid aux innombrables victimes).

Et on trouve des noms de chirurgiens dans les grands centres qui donc inspirent aussi confiance. Et ces personnes s’autorisent la mutilation de mineurs : le nom de chirurgiens (parfois même indiqués par nos grands centres de référence) pratiquant des mastectomies — mutilations sexuelles souvent voilées par des euphémismes tels que torsoplastie ou encore « chirurgie du haut » (les médecins reprenant à leur compte le vocabulaire trans) — opérations autorisées en France avant dix-huit ans avec l’accord des parents et réalisées dans des cliniques privées, à Paris et en province25 26

Dans une grande majorité des cas, le changement de sexe au niveau de l’État Civil se fait rapidement (une demi-année à une année).

EST-CE BIEN RAISONNABLE ?

Mutiler des personnes fragiles, perturbées et donc facilement manipulables, particulièrement enfants et adolescents, jeunes adultes, est-ce éthique ? Au nom des bons sentiments, n’est-ce pas de la maltraitance institutionnelle instrumentalisée par les marchands d’espoir aux forts bénéfices financiers ?

Il faut aider ces personnes en souffrance, mais leur éviter d’être victimes d’une soi-disant bienveillance de charlatans profitant de leur détresse et les conduisant dans un tunnel d’interventions réparatrices sans fin jusqu’à leur mort (parfois accélérée par le suicide)27.

Il serait indispensable que les proches des candidats à la chirurgie les accompagnent de très près, sans se laisser influencer par la mode actuelle de la prépondérance de « l’affirmatif ». Les spécialistes trans sont essentiellement des militants souvent doublés de marchands de fait, et malheureusement l’idéologie régnante en Occident muselle les familles qui risquent de se voir calomnier (pour transphobie), voire poursuivre en justice. D’où l’existence nécessaire de regroupements de familles qui, sans interdire à leurs proches ces transitions, les informent correctement et fassent la part de la publicité idéologique et financière. Malheureusement l’habitude est d’envoyer directement au « spécialiste » qui est finalement quasiment toujours un idéologue et non à un psychologue lambda neutre qui pourra secondairement si nécessaire l’adresser à une équipe adaptée.

Il est capital que la législation ne permette pas les blocages hormonaux des mineurs28 qui risquent de les rendre infertiles à vie en démarrant un traitement non anodin à un âge où se projeter dans l’avenir d’adulte est impossible. Comme l’aventure d’Artoise qui se fait ligaturer les trompes à 23 ans fait réagir sur le fait qu’elle aurait peut-être aimé avoir un enfant quand elle approchera de la quarantaine. 29

L’académie de médecine a attiré l’attention en 2022 à propos de la médicalisation de la dysphorie de genre chez les mineurs :

« Si, en France, l’usage de bloqueurs d’hormones ou d’hormones du sexe opposé est possible avec autorisation parentale sans conditions d’âge, la plus grande réserve s’impose dans cet usage, compte tenu des effets secondaires tels que l’impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles et, pour les filles, des symptômes rappelant la ménopause. »

« Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible. »

Concluons avec l’interrogation de ce désormais homme dont les seins ont été enlevés :

(extrait) « L’été avant la terminale, il se fait retirer les seins sous anesthésie générale. “J’étais obsédé par l’idée de pouvoir passer l’épreuve de sport au bac en respirant” (c’est-à-dire sans bandage compressif de la poitrine). Après l’opération, le lycéen a désormais 16 ans, un corset postopératoire, des comprimés antidouleur à gogo et, soudain, des questions l’assaillent. »

« Il y avait comme une voix bizarre en moi. Un truc qui me demandait : Est-ce que tu détruis ta vie ? Est-ce que tu détruis ton corps ? »30

[Voir aussi :
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité]





Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité

Par Gérard Delépine chirurgien oncologue

On subit actuellement une propagande intense et permanente niant l’existence des sexes, et faisant la promotion du « genre »1 et de la transition de genre, même chez les très jeunes. Même le Conseil de l’Europe y participe en éditant une brochure2 où les activistes trans parlent de « torture horrible et quotidienne des enfants trans à l’école ». Des activistes trans accusent l’état français de discrimination3, car il nierait la capacité des transgenres « à procréer4 ». Comme si l’imaginaire et le ressenti individuel pouvaient remplacer les réalités biologiques du monde réel ? Ont-ils oublié que la reproduction de l’espèce humaine, comme celle de tous les animaux supérieurs, est sexuée, car ce mode favorise l’adaptation des espèces au monde par la loterie chromosomique lors de la fécondation ? Ceci est un article non partisan, sans idéologie, de médecins ayant prêté le serment d’Hippocrate dont le premier devoir est « primum non nocere » et tristes de la désinformation sur ce sujet qui se développe dans les revues médicales ou les médias de la doxa et par les marchands de médecine-business.

Les trans se suicident énormément

En Grande-Bretagne l’étude de Biley5 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide.

En Ontario6, au cours de la seule année précédant l’étude, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte.

Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels), les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème.

En Thaïlande7 sur 411 LGBT, 39 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19,0 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie.

L’étude nord-américaine d’Austin8 indique que 82 % des personnes transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant la plus élevée chez les jeunes.

Le projet Trevor9 étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide et tente de déterminer ce qui pourrait les diminuer.

Possibles causes de ces suicides chez les trans

Dans une tentative de victimisation classique des minorités, les activismes trans prétendent que ces suicides ne seraient liés ni à l’orientation sexuelle, ni à leur identité de genre, mais seulement à la maltraitance dont ils seraient l’objet. Cela leur permet de réclamer des droits particuliers comme la possibilité de faire de la propagande trans à l’école et de bénéficier d’une surreprésentation dans les médias afin de banaliser leur état. Mais la maltraitance dont ils souffrent n’est guère différente de celle qui frappe toutes les minorités qu’elles soient raciales, religieuses, politiques, sexuelles ou autres qui ne sont pourtant pas exposées à un risque comparable de suicide.

Le suicide des trans traduit d’abord leur mal-être intrinsèque, ainsi que l’atteste le « diagnostic » plus fréquent de la dystrophie de genre chez ceux qui souffrent également de déficit de l’attention, de troubles de l’alimentation ou d’autisme, troubles qu’ils ont ressentis dès leur jeunesse et attribués, souvent à tort, à leur identité sexuelle via l’environnement médical et social très orienté en cette période. L’adolescence et ses transformations suscitent des interrogations, des inquiétudes, voire des angoisses chez beaucoup d’enfants tout particulièrement à propos du sexe. À cet âge, on se laisse facilement convaincre et, s’ils sont au contact de prosélytes trans ou commerciaux, ceux-ci peuvent les persuader que ce serait leur identité sexuelle qui les perturbe et qu’ils devraient en changer, les exposant alors à subir des traitements hormonaux à vie et des interventions chirurgicales mutilantes quasi irréversibles. Les influenceurs10 des réseaux sociaux et groupes de personnes en souffrance semblent jouer un grand rôle dans « l’épidémie actuelle » de jeunes qui se trouvent trans d’un jour à l’autre et à trois ou quatre brutalement dans une même classe11.

Le suicide des trans est lié aussi à leur situation très minoritaire et à l’impossibilité de se fondre dans le groupe majoritaire. Le nombre d’adultes qui se déclarent transgenres est resté stable dans les dernières décennies. Aux USA, pays où ils sont les plus nombreux, ils représentent 0,6 % des personnes âgées de 13 ans et plus, dont 38,5 % se déclarent femmes transgenres, 35,9 % hommes transgenres et 25,6 % genre non conforme12. Leur pourcentage diminue rapidement avec l’âge, passant de 1,43 % chez les 13-17 ans à 0,45 % chez les 25-45 ans et 0,32 % chez les 65 ans et plus. L’expérience de la vie amène donc près des trois quarts des adolescents qui se croyaient trans à réaliser à l’âge adulte qu’ils ne l’étaient pas et à se déclarer, majoritairement homo ou bisexuels.

Le mal-être des trans est fortement lié à leur isolement autoentretenu. Se sentir, et encore plus se revendiquer trans, rend les contacts avec les autres moins souhaités, plus difficiles et plus rares. Or nous sommes des êtres d’émotions13 plus que des êtres rationnels ou réfléchis. Le contact avec les autres améliore notre humeur, nous apaise, diminue le stress, relâche des tensions, et conforte le sentiment d’être compris et accepté. Se sentir différent dissuade souvent le trans d’aller vers les autres, de bénéficier de ces contacts et le conduit ainsi à ruminer sa condition aggravant la dépression et le risque de suicide.

Un sondage sur la satisfaction de vivre réalisée par BMC Public Health montre que seulement 7,4 % des Transgenres binaires s’estiment satisfaits contre 17,9 % des Transgenres non-binaires, contre 38 % des femmes et 40,6 % des hommes, confirmant le mal vivre considérable des trans.

Le mal vivre des trans est aggravé par les complications des médicaments et de la chirurgie

Dans un premier temps, l’affirmation de son genre trans peut procurer à l’individu un soulagement, car il intègre alors une communauté qui le comprend. Mais la transformation physique trans sexuelle longue, compliquée et chère14 constitue un véritable chemin de croix. Elle nécessite des traitements hormonaux à vie exposant, comme tout traitement, à des complications. Bloquer la testostérone peut induire une ostéoporose (et ses risques de fractures), des problèmes cardiovasculaires, et aggraver la dépression augmentant, chez certains patients, le risque suicidaire. Inversement, les hormones virilisantes peuvent, quant à elles, favoriser un état d’excitation pathologique ou un épisode psychotique15.

Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice16 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées. Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques parfois discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe, et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux pour le reste de la vie.

Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouvent que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich, et ses collègues analysant les résultats de cinquante études17 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.

L’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenres opérées par l’université de Birmingham a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Des professionnels de l’enfance dénoncent une « fascination » d’une partie du corps médical pour « ces discours autour de la transidentité » et les difficultés pour aborder objectivement le problème. Par exemple, devant la crainte de « débordements incontrôlables », le comité organisateur de la Conférence sur la santé des trans de Philadelphie de 2017 a dû annuler deux tables rondes sur la détransition (le retour au genre d’origine).

Selon les associations d’activistes trans, le phénomène serait extrêmement rare, mais il n’est en réalité tout simplement pas mesuré. Au Royaume-Uni, aucune clinique du genre » ne collecte de données. Lorsqu’en 2017, le psychothérapeute britannique James Caspian a voulu étudier la question, sa proposition a été rejetée par son université en raison du risque de recevoir des critiques sur les réseaux sociaux, et donc de nuire à l’image de l’université.

Charlie Evans, jeune journaliste scientifique britannique de 28 ans, a créé en 2019 le « Detransition Advocacy Network ». En l’espace de trois mois, elle a reçu plus de 300 messages de jeunes femmes qui regrettent leur transition. Souvent, elles sont lesbiennes, autistes, et regrettent de ne pas avoir été aiguillées vers un traitement contre leur dépression et/ou leurs troubles alimentaires. Le fait de ne pas correspondre aux attentes sociales qui pèsent sur les jeunes filles les a amenées à s’identifier au genre masculin, avant de se rendre compte que la transition était une fuite et non pas une solution.

La Suède qui a été le premier pays au monde à autoriser la transition légale entre les sexes, et la Finlande qui l’avait suivi, ont récemment décidé de mettre un frein aux prescriptions hormonales chez les mineurs18.

Au Royaume-Uni, une enquête commandée par le National Health Service (NHS) menée par le Dr Hilary Cass, pédiatre à la retraite, a révélé que la clinique du genre n’était « pas une option sûre ou viable à long terme » pour les jeunes et les enfants, car le personnel de la clinique se contentait souvent de précipiter les enfants dans la transition19.

Aux USA plusieurs états (Utah, Arizona, Tennessee) ont interdit ces traitements chez les mineurs et plusieurs cliniques qui pratiquaient ces traitements ont été fermées.

La France a appelé à « la plus grande réserve » sur les traitements hormonaux pour les jeunes.

Comment aider les jeunes souffrant (éventuellement) de dystrophie de genre ?

Il faut d’abord les rassurer en leur expliquant que leurs inquiétudes sur les questions sexuelles sont fréquentes chez les mineurs et singulièrement chez les adolescents, et qu’elles disparaissent le plus souvent à l’âge adulte, que les parents, ou autres membres de la famille, fratries, grands-parents, les aiment et qu’ils sont là pour les aider lorsqu’ils ont des problèmes. Si les angoisses persistent, les adresser à un psychologue neutre (ni anti, ni pro transsexuel, et osant ne pas se soumettre à la doxa). Les services vers lesquels sont orientés automatiquement les enfants susceptibles d’être atteints de dysphorie de genre sont malheureusement tenus par des idéologues de la théorie du genre et enclins au diagnostic par l’affirmatif, donc acceptation du diagnostic de dysphorie sans examen médical ou psychiatrique et organiser en urgence les prises en charge spécialisées (traitement hormonal, etc.). Il faut absolument chercher des intervenants « non spécialisés ».

Et en cas de persistance de l’idée de transformation éventuelle, il faut les informer objectivement des modalités et de la durée des traitements médicaux et de la lourdeur et du caractère peu ou pas réversible de la chirurgie. Savoir que l’on sera de fait transformé en malade à vie puisque nécessitant un suivi permanent jusqu’à la fin de la vie.

L’information complète sans tabou constitue la meilleure prévention des angoisses des adolescents et des délires de la propagande trans sexuelle.





Stoppons l’escalade vers la guerre nucléaire !

Par Gérard Delépine

Depuis presque un an, notre président nous implique de plus en plus dans le conflit Ukraine-Russie et nous expose au risque d’une guerre nucléaire. Il faut stopper les incendiaires avant qu’il ne fasse consumer nos maisons et leurs habitants !

Cette guerre n’est pas la nôtre

Nous ne partageons aucun lien ni historique, ni culturel, ni religieux, ni économique notable1 avec l’Ukraine, qui ne fait partie ni de l’OTAN ni de l’Europe des 27. L’Ukraine n’a jamais été notre alliée contrairement à la Russie lors des deux guerres mondiales. La guerre entre la Russie et l’Ukraine est la conséquence du démembrement précipité de l’URSS, de la volonté d’assimilation forcée des populations russophones, et du désir des Américains d’inclure l’Ukraine jusqu’ici neutre dans l’OTAN.

L’Ukraine n’est pas plus démocratique que la Russie. La « défense de la démocratie », volontiers agitée pour justifier notre engagement militaire, n’est pas crédible, car cet état, le plus corrompu du continent européen2, a refusé de procéder aux élections anticipées qui auraient permis d’exprimer la volonté des populations, alors qu’elles étaient prévues par le protocole de Minsk que le gouvernement ukrainien avait signé. Il a aussi refusé d’organiser la décentralisation des pouvoirs, et d’appliquer la loi accordant l’autonomie locale dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk.

Drôle de démocratie qui continue de glorifier ses anciens collaborateurs nazis3 et refuse des élections promises et dont l’armée tire sur ses citoyens jusqu’à en tuer plus de 14000 au Donbass ces dernières années ! Cette guerre n’est vraiment pas la nôtre !

Comme le rappelle la tribune4 du général Henri Roure :

« la France n’a strictement aucun intérêt en Ukraine, mais ses dirigeants, malheureusement, se sont ralliés à un pays prédateur aux ambitions totalitaires sous couvert de l’Alliance Atlantique et de l’OTAN. »

Nous sommes les premières victimes des sanctions envers la Russie

La Commission européenne avait promis que les sanctions qu’elle imposait aller faire chuter le cours du rouble, bloquer l’économie russe et son effort de guerre sans nous coûter grand-chose.

Depuis les sanctions, la valeur du rouble a augmenté de plus de 50% par rapport au dollar et à l’euro.

Le PIB russe a augmenté de 2 %5 alors que l’économie française stagne, que notre déficit commercial et notre dette atteignent des sommets historiques, que le prix de l’énergie menace l’existence même des commerces et de nos petites et moyennes entreprises, que la pauvreté touche 20% de notre population et que l’inflation et l’augmentation du coût de la vie sont très préoccupantes.

Les seuls gagnants actuels des sanctions européennes sont les Américains qui bénéficient de l’ouverture inespérée d’un marché pour leur gaz de schiste très cher et écologiquement désastreux et d’une baisse de compétitivité de leurs concurrents européens liée à l’augmentation du prix de l’énergie.

Il faut abandonner d’urgence ses sanctions inefficaces contre la Russie mais catastrophiques pour nous !

L’envoi de matériel militaire prolonge inutilement la tuerie

Seuls les propagandistes de l’OTAN peuvent croire qu’un pays jeune et peu industrialisé de 40 millions d’habitants peut gagner une guerre contre un pays industrialisé de 144 millions d’habitants dont les parents, grands-parents et ancêtres ont vaincu Napoléon et Hitler, et disposant de l’arme nucléaire.

L’envoi d’armes ne pourra pas changer l’issue du conflit, mais seulement le prolonger, augmentant ainsi les pertes humaines et les souffrances des populations ukrainienne et russe.

Ceux qui aiment vraiment les Ukrainiens doivent tout faire pour les convaincre de négocier maintenant, avec la Russie avant que leur situation militaire, actuellement difficile, ne devienne intenable.

L’envoi de matériel militaire à l’Ukraine nous empêche de participer à la recherche de la paix

Lors de la guerre en Géorgie en 2008, la France était restée neutre, ce qui lui a permis de proposer ses bons offices, de jouer le rôle d’arbitre et d’accélérer le retour à la paix dans la région.

Malheureusement, dans ce conflit Russie-Ukraine, la livraison d’armes nous a rendus de fait cobelligérants et nous disqualifie pour proposer notre aide à l’élaboration d’une paix juste.

L’envoi de matériel militaire affaiblit notre défense et nous expose à des représailles

Nous avons diminué de près de 25% le nombre de canons César disponibles pour nos armées et leur remplacement nécessitera plusieurs années. Nous possédons beaucoup moins d’avions de chasse et de chars lourds qu’il y a 20 ans et toute livraison supplémentaire à l’Ukraine réduirait d’autant notre capacité de riposte à un éventuel agresseur de notre pays. Ne désarmons pas notre armée en une période d’incertitude !

De plus, la livraison d’armes lourdes nous rend encore plus nettement cobelligérants et nous expose donc à des rétorsions qu’elles soient économiques ou militaires.

Défendre servilement l’OTAN selon les intentions tirées de la déclaration signée le 30 novembre 2022 à Washington entre Sébastien Lecornu, notre ministre des Armées et Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense des USA,est parfaitement contraire à nos intérêts nationaux6 comme les tribunes de trois généraux français l’expriment publiquement. Cet asservissement à l’OTAN ne nous protège pas, mais nous expose au contraire à des représailles de la Russie. Deux généraux allemands ont également faire connaître officiellement leur opposition à la livraison de chars par l’Allemagne à l’Ukraine. [Voir ]7

Depuis la dernière guerre du Golfe, les aventures militaires de l’OTAN, réalisées à la demande des USA se sont soldées par des échecs militaires et politiques sévères au prix de morts inutiles de nos soldats8 lorsqu’ils y ont été engagés. Le sacrifice de 88 de nos soldats en Afghanistan, auxquels cette photo publiée par Slate9 rend hommage n’a abouti qu’à une totale défaite militaire, à une retraite piteuse et une légitimation politique des talibans dans ce pays. Nous n’avions rien à faire dans ce pays et nos soldats ont été sacrifiés seulement pour plaire au suzerain US.

Mais ce que pourrait nous coûter notre implication dans le conflit ukrainien est sans commune mesure, car l’ennemi qu’on essaie de nous créer n’est pas constitué de paysans révoltés avec des fusils et des bombes artisanales, mais possède un arsenal nucléaire considérable.

Le sondage effectué par Place d’armes10 (site de la communauté militaire engagée) en décembre dernier sur plus de 11 000 personnes est éloquent : 89,2 % des militaires considèrent que la guerre profite avant tout aux États-Unis.

« 91,66 % pensent que les Occidentaux, dont la France, ne recherchent pas la paix, 88,07 % pensent que leurs décisions peuvent nous entraîner vers une guerre directe avec la Russie, 96,71 % refusent l’envoi de troupes françaises pour soutenir l’Ukraine ».

L’Europe de Bruxelles facteur d’insécurité

Citons ici quelques phrases de la pétition11 d’Arno Klarsfeld sur la guerre en Ukraine12 :

« Nous n’avons pas besoin d’un troisième conflit sur le sol européen. Les peuples ont soutenu l’Union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’OTAN, sans consulter les peuples de l’Union… »

Pour retrouver notre démocratie, notre indépendance et assurer notre sécurité, il faut sortir de l’Union Européenne qui a trahi ses promesses fondatrices d’assurer la paix, la protection et la démocratie. Frexit !

Répétons quelques brides du dernier discours de Jean Jaurès le 25 07 1914, quelques jours avant son assassinat le 30 07 et l’entrée en guerre, et redevenues d’une brûlante actualité :

« Citoyens, si la tempête éclatait, tous, nous socialistes, nous aurons le souci de nous sauver le plus tôt possible du crime que les dirigeants auront commis et en attendant, s’il nous reste quelque chose, s’il nous reste quelques heures, nous redoublerons d’efforts pour prévenir la catastrophe…Quoi qu’il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar. »

Seul le combat des populations pourrait permettre d’éviter la guerre.

Battons-nous maintenant et dans tous les pays contre la menace de catastrophe générale vers laquelle nos dirigeants semblent vouloir nous précipiter.

La fin de la guerre du Vietnam a été imposée par la population américaine qui est descendue dans la rue pour crier sa révolte contre la guerre comme le rappelle cette photo publié par radio France13

La paix en Algérie a été imposée par les manifestations dans la rue, malgré les interdictions et les répressions policières comme celle du 8 février 1962 réprimée dans le sang à Charonne : 9 morts et 250 blessés dont on voit quelques-uns sur cette publiée par Géo14.

CONTRE L’ESCALADE VERS UNE TROISIEME GUERRE MONDIALE, MANIFESTONS !





Gardasil : 10 mensonges dans un seul article de l’AFP Factuel

[Source : francesoir.fr]

[Illustration : « Cette production parvient à accumuler 10 mensonges en moins de 2 500 mots sans se référer à aucun chiffre réel, tout en se présentant factuel : un exploit en matière de désinformation ! »
 AFP / DR]

Par Dr Gérard Delépine

Un “article” récent de l’AFP Factuel – la cellule “fact-checking” de l’Agence France-Presse (AFP) – repris par Actu Orange fait la promotion du vaccin anti-HPV (papillomavirus humain) Gardasil. Il tente de mettre en doute les faits rapportés dans ma tribune publiée par FranceSoir et ignore soigneusement les données officielles. Cette production parvient à accumuler 10 mensonges en moins de 2 500 mots sans se référer à aucun chiffre réel, tout en se présentant factuel : un exploit en matière de désinformation ! Contre-vérification en détails.

1) NON, IL N’EXISTE AUCUNE PREUVE D’EFFICACITE ANTICANCER DU GARDASIL. Prétendre le contraire, comme le fait l’AFP Factuel, est mensonger :

Pour expliquer l’absence de preuve d’efficacité contre le cancer invasif (pourtant essentielle pour un vaccin qui revendique cet objectif), l’Agence France-Presse (AFP), via sa cellule de fact-cheking “AFP Factuel”, répète la propagande du laboratoire MSD, qui commercialise le Gardasil 9 :

Il peut se passer entre 10 et 30 ans entre l’infection par le papillomavirus et l’apparition du cancer du col de l’utérus : ce délai n’est pas compatible avec des études cliniques sur ce critère”.

MSD et l’AFP reconnaissent donc que l’efficacité anticancer n’a pas été étudiée. Mais cela ne les empêche pas d’utiliser cette prétendue efficacité non comme argument publicitaire !

Pourtant la Haute Autorité de santé (HAS) précise dans son avis de septembre 2017 sur le Gardasil 9 :

Les données disponibles à ce jour ne permettent pas de répondre aux interrogations concernant l’efficacité en termes de prévention des cancers, comme pour les vaccins GARDASIL et CERVARIX.”

Alors pourquoi l’AFP ment-elle en déclarant fausse cette diapositive qui rappelle simplement l’absence de preuve d’efficacité contre le cancer ? Mensonge n°1 !

Et il faudrait prendre pour parole d’évangile la déclaration du professeur Jean-Luc Prétet, directeur du Centre national de référence sur les papillomavirus : “Il y a une vraie protection du vaccin contre les cancers, c’est clairement démontré par les études épidémiologiques« . Ce dernier ne cite pourtant pas une seule de ces prétendues études. Il faudrait donc le croire, sans preuve, alors que toutes les données officielles du monde réel démontrent le contraire ?

2) NON, EN AUSTRALIE LES CANCERS INVASIFS NE DISPARAISSENT PAS !

L’AFP Factuel ment en déclarant faux un authentique graphique officiel australien 

L’éradication des cancers du col partout annoncée par les médias est totalement contredite par les déclarations officielles du gouvernement australien de 2022 reproduites ci-après :

Le nombre de diagnostics annuels de cancer du col de l’utérus est initialement passé de 966 en 1982 à 1 144 en 1994, puis a diminué à 695 en 2002 et a depuis augmenté régulièrement pour atteindre 839 en 2017. En 2021, on estime que 913 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus vont être diagnostiqués en Australie.”

Ce graphique officiel du gouvernement australien illustre l’efficacité du dépistage cytologique (chute du nombre annuel de nouveaux cas de cancers invasifs de 50% entre 1994 et 2002) et dément la propagande permanente des médias et notamment de l’AFP qui prétend que l’Australie verrait l’éradication des cancers invasifs du col grâce à la vaccination, alors que depuis celle-ci leur nombre augmente.

La capture d’écran confirme bien l’origine officielle du graphique et permet à chacun d’en vérifier l’authenticité. Mais l’AFP se contente de le déclarer… “faux”. Mensonge n°2 !

De plus, contrairement aux assertions de l’AFP Factuel (mensonge n°3 !), il ne s’agit pas de projections mais bien des chiffres avérés enregistrés et publiés par les registres officiels des cancers australiens expliquant que les données du graphique publié en 2022 s’arrêtent à 2017.

On ne peut pas croire qu’il s’agirait d’une simple erreur de l’AFP car la source officielle du graphique était rappelée en rouge. L’Agence France-Presse pouvait par conséquent facilement le vérifier.

Barrer d’une croix rouge et qualifier de faux un graphique officiel du gouvernement australien témoigne de sa volonté forcenée d’ignorer les faits qui dérangent.

Plutôt que de rapporter des faits avérés et chiffrés, l’AFP Factuel donne la parole à des experts qui se trompent ou bien mentent.

Ainsi M. Prétet prétend sans aucune vérification (mensonge n°4 !) :

Cette augmentation, si elle existene touche sûrement pas les femmes vaccinées, ce sont des femmes qui sont plus âgées, autour de 45 ans”.

Malheureusement pour lui, cette augmentation constitue un fait avéré et les chiffres rapportés en 2022 par l’Australian Institute of Health and Welfare prouvent que contrairement à ce qu’il pense, chez les 20-39 ans (le groupe le plus vacciné), le nombre annuel de nouveaux cancers de l’utérus a augmenté de plus de 50%, passant de 195 en 2001 (cinq ans avant la vaccination) à 331 en 2021 (après 15 ans de vaccination).

L’AFP Factuel utilise comme témoin de prétendus “experts” qui n’étudient, ne vérifient ni ne citent aucun chiffre officiel, mais récitent seulement leur crédo (celui des laboratoires pharmaceutiques, du gouvernement et de l’Institut Pasteur). Ainsi, l’AFP ment en se prétendant « factuelle » !

3) EN SUÈDE, DEPUIS LA VACCINATION, LES CANCERS DU COL AUGMENTENT. Prétendre le contraire constitue un mensonge de plus (le 5ème) :

L’AFP et son expert Francesco Salvo prétendent que les chiffres cités dans ma tribune seraient “inexacts et (représenteraient) une sélection aléatoire et malveillante des données”. Mais ceux-ci ne citent aucune donnée officielle à l’appui de leur croyance.

D’ailleurs, ils reconnaissent eux-mêmes plus loin : “L’incidence des cancers augmente” en attribuant cette augmentation à “des progrès diagnostiques”,alors que les critères anatomopathologiques utilisés pour diagnostiquer le cancer invasif n’ont pas évolué depuis 50 ans.

Mais revenons aux faits, rappelons les données officielles suédoises

En 2017, le Centre suédois de prévention du cancer du col de l’utérus (NKCx) a constaté une augmentation très significative (p < 0,03) de l’incidence du cancer du col de l’utérus passée de 9,7/100 000 en 2006-2009 (date d’introduction de la vaccination) à 11,5/100 000 en 2014-2015.

En avril 2018, un article de l’Indian Journal of Medical Ethics (IJME) a soulevé l’hypothèse que l’augmentation du cancer du col de l’utérus serait liée à la vaccination, mais ce texte a été retiré ultérieurement car son auteur, craignant des représailles, avait utilisé un pseudonyme, violant ainsi la politique de transparence de l’IJME.

En 2019, l’augmentation de l’incidence du cancer du col de l’utérus a été confirmée par Lars Jørgensen lors d‘un plaidoyer tentant d’innocenter la vaccination.

En 2020, l’étude de J. Wang rappelle, de même, l’augmentation d’incidence des cancers invasifs du col dans la dernière décennie : 

“Parmi les femmes correctement dépistées avec des résultats normaux, il y a eu une forte augmentation de l’incidence en 2014-2015 par rapport aux années précédentes”.

En 2022, l’augmentation d’incidence est confirmée et analysée par Avalon Sundqvis qui ne parvient pas à en trouver une explication satisfaisante.

Au total, l’augmentation de l’incidence des cancers du col depuis la vaccination en Suède est constatée, confirmée et commentée par tous les articles scientifiques publiés depuis plus de dix ans. Comment l’auteur de cet article publié par l’AFP peut-il l’ignorer ?

La présidente de MSD France, pourtant censée s’intéresser aux chiffres officiels du cancer du col, Clarisse Lhoste, mérite la palme de l’ignorance (ou de la désinformation ?). Elle a osé présenter la Suède, comme un “pays en passe d’éliminer les cancers liés au HPV grâce à la vaccination et au dépistage”.

Ceci est le 6ème mensonge ! Et il est relayé complaisamment par l’AFP. Il s’agit d’un exemple caricatural de négation d’une réalité qui dérange, et/ou d’une propagande réfléchie qui paraît appliquer les conseils les plus manipulatoires en la matière : un mensonge répété mille fois se transforme-t-il en réalité ?

L’AFP ment par omission (7ème mensonge !) en ne rappelant pas l’augmentation de l’incidence des cancers en Grande-Bretagne chez les femmes les plus vaccinées

En Grande-Bretagne, on observe, depuis les campagnes de vaccination, la même évolution paradoxale qu’en Australie et en Suède associant l’absence de diminution globale d’incidence sur l’ensemble de la population, à une augmentation d’incidence chez les femmes âgées de 25 à 34 ans (groupe le plus vacciné) comme le rapporte cette capture d’écran de la figure publiée sur le site officiel Cancer research UK :

Mais bizarrement, l’AFP et ses “experts” feignent d’ignorer cette augmentation d’incidence observée dans le groupe de femmes anglaises les plus vaccinées.

L’AFP ment encore (8ème mensonge !) par omission en ne rappelant pas que la France, peu vaccinée, souffre moins du cancer invasif que les pays très vaccinés.

En France, en 2018, l’incidence standardisée monde était de 6,1 /100 000. Depuis, elle est passée en dessous de 6 / 100 000 (seuil définissant les maladies rares, selon l’OMS) alors qu’elle atteint des taux supérieurs dans tous les pays apôtres de la vaccination : 7,1 en Australie, 9 en Grande-Bretagne, 13 en Suède et 13,5 en Norvège. Et ce sont ces pays qu’on nous donne en exemple !

L’AFP ment encore en prétendant que le Gardasil est sans risques (9ème et 10ème mensonges !)

Elle ne fait que citer les chiffres d’agences gouvernementales qui refusent d’enregistrer les complications post vaccinales et nient systématiquement tout lien de causalité entre complication et vaccin. En détails :

– 9ème mensonge : l’Agence France-Presse fait semblant d’ignorer la mise en garde de l’avisde la Commission de la transparence de septembre 2017 confirmant l’existence de risques neurologiques :

un surrisque de syndrome de Guillain-Barré d’environ 1 à 2 cas pour 100 000 jeunes femmes vaccinées avec GARDASIL ou CERVARIX a été observé dans une étude épidémiologique réalisée par l’ANSM et la CNAMTS.”

– 10ème mensonge : elle cache les nombreuses manifestations de familles qui ont fait vacciner leurs enfants et se plaignent des complications survenus depuis les injections.

On ne peut pas traiter ces manifestants d’antivax puisqu’ils ont fait vacciner leurs enfants alors que ce n’était pas obligatoire… Ils ne dénoncent d’ailleurs pas la vaccination en général, mais seulement la vaccination anti-HPV.

Aux États-Unis, en août 2022, une commission judiciaire a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin anti-HPV Gardasil. Mais l’AFP ne dit mot des procédures en cours. Comment peut-elle les ignorer ?

L’AFP fait-elle encore du journalisme ?

La charte mondiale du journalisme précise clairement :

  1. Respecter les faits et le droit que le public a de les connaître constitue le devoir primordial d’un journaliste.
  2.  Conformément à ce devoir, le/la journaliste défendra, en tout temps, les principes de liberté dans la collecte et la publication honnête des informations, ainsi que le droit à un commentaire et à une critique équitables. Il/elle veillera à distinguer clairement l’information du commentaire et de la critique.
  3. Le/la journaliste ne rapportera que des faits dont il/elle connaît l’origine, ne supprimera pas d’informations essentielles et ne falsifiera pas de documents. Il/elle sera prudent dans l’utilisation des propos et documents publiés sur les médias sociaux.

Plus de dix mensonges en un seul article. Aucune enquête objective. Aucun fait avéré. Aucun chiffre officiel rapporté. La parole donnée à de prétendus experts qui récitent leur crédo publicitaire mensonger sans modération. Voilà le travail accompli par AFP factuel. Il paraît légitime de se demander si cette agence fait encore du journalisme.




Échec de la stratégie sanitaire française. Vive les traitements précoces !

Par Dr Gérard Delépine

Durant cette crise covid, la propagande omniprésente des médias a répété en boucle les messages publicitaires de Big Pharma et du gouvernement : « les traitements précoces sont inefficaces et dangereux ! Les vaccins vous sauveront ». Et le conseil de l’Ordre des médecins, grand inquisiteur du dogme gouvernemental, poursuit opiniâtrement les médecins qui ont osé affirmer le contraire même s’ils sont députés ou sénateurs et sans même considérer les faits établis qui leur donnent raison.

Après 32 mois d’évolution de l’épidémie, le bilan de notre politique sanitaire basé sur ses résultats avérés permet d’examiner la pertinence de ces slogans officiels.

Les mesures sanitaires coercitives et les vaccins ont été dramatiquement inefficaces

Une mesure sanitaire nationale ne peut être évaluée sur des études de commande conçues pour conforter les décisions politiques des gouvernants, mais sur des données nationales vérifiées et publiées. Les données officielles de l’OMS1 sont sans appel : c’est dans les pays qui ont instauré les mesures sanitaires les plus restrictives et imposé le plus brutalement possible les pseudo vaccins que les mortalités covid cumulées par million sont les plus élevées.

Ainsi, au 20 décembre 2022, la mortalité par million atteignait 3366/M à Gibraltar (taux de vaccinés : 115 % !), 3348/M en Grèce (qui a rendu obligatoire la vaccination des plus de 60 ans) et 3102/M en Italie (82 % d’injectés), deux pays ou la dictature sanitaire a été particulièrement brutale, 3217 aux USA, 3157/M en Grande-Bretagne (champion européen du vaccin Astra Zeneca), 2844/M en Belgique (79 % d’injectés) et 2639/M en France (80 % d’injectés), 2501/M au Portugal (87 % d’injectés), 2452/M en Espagne (plus de 90 % d’injectés)… Et à cette mortalité covid officielle des pays riches, il convient d’ajouter d’innombrables « victimes collatérales » liées aux confinements, aux plans blancs et autres restrictions des libertés et des crises économiques qui en ont résulté. Dans aucun de ces pays, les mesures sanitaires et les pseudo vaccins ne sont parvenus à diminuer ou ralentir les transmissions, les hospitalisations ou la mortalité.

À l’opposé les pays peu vaccinés, qui souvent n’ont pas pu confiner leurs populations2, bénéficient d’une mortalité 8 à 300 fois moins élevée : 374/M en Inde, 180/M en Afrique, 153/M en Algérie, 76/M en Ouganda, 70/M au Cameroun, 64/M au Congo, 48/M à Madagascar, 30/M en Côte d’Ivoire, 14/M au Nigéria, 12/M au Bénin, 10/M au Tchad…

Certes la jeunesse de leurs populations explique une réduction de risque des pays pauvres, mais, après correction de ce facteur démographique, la mortalité Covid des pays qui ont imposé la stratégie « tout vaccin » de l’OMS reste 3 à 50 fois supérieure à celles constatées en Afrique ou en Inde alors que ces pays pauvres souffrent d’une insuffisance chronique de médecins, de médicaments et d’hôpitaux.

La stratégie OMS de « confinement, pas de traitement précoce, tout pour les vaccins » a abouti à des désastres sanitaires.

Dans le monde réel, les antipaludéens ont considérablement limité les contaminations

L’équipe de l’IHU Méditerranée3 a montré que la charge virale des malades diminuait rapidement sous traitement par HCQ limitant ainsi le risque de contamination de leurs contacts. Les données de l’OMS, illustrées par les courbes de l’Université John Hopkins confirment totalement leur résultat : les pays qui ont largement utilisé les antipaludéens (pays d’Afrique souffrant de paludisme, Algérie, Madagascar, Inde…) ont fortement limité l’intensité des poussées d’épidémie. En particulier en Inde où la Covid Task Force a recommandé le traitement4 à titre préventif pour les soignants et les membres des familles contaminées avec une efficacité de plus de 90 %5 6.

Au 20/12/22 Gibraltar (610 000/M) et la France (566 000/M), qui ont refusé les traitements précoces se retrouvent avec plus de la moitié de leurs populations contaminées alors que les pays qui ont utilisé les antipaludéens ont protégé leurs nationaux que ce soit Madagascar grâce à l’Artémisinine (2 200/M), l’inde (31 000/M) ou l’Algérie (6 039/M) et la Côte d’Ivoire (3 122/M) adeptes du traitement Raoult.

Les fortes réductions des contaminations observées grâce aux traitements précoces confirment les résultats préliminaires des études publiées et les déclarations des responsables de ces pays au début de la crise, trop souvent ignorées par les médias français. Si nous avions utilisé les traitements précoces (au lieu de les interdire) nous aurions certainement réduit le nombre de malades et la pression sur l’hôpital.

Dans le monde réel les antipaludéens ont fortement limité la mortalité

Bénin, Sénégal, Burkina Faso, Cameroun, Madagascar, Côte d’Ivoire, République Centre Africaine, Nigéria, Tchad… dans ces pays où le système de santé est quasi inexistant, les dirigeants ont généralisé le traitement à base de chloroquine sans attendre les résultats définitifs d’études randomisées honnêtes.

Leur stratégie des traitements précoces et/ou préventifs leur a permis de protéger leur population avec des mortalités 8 à 300 fois inférieures à celle observée dans les pays riches adeptes du tout vaccin.

La comparaison avec l’Algérie est particulièrement démonstrative ; ce pays souffre comme la France d’un taux élevé de plus de 60 ans (27 %), d’une prévalence d’obèses semblable à la nôtre, d’un tabagisme un peu plus faible (17 % VS 25 %), mais le double de diabétiques (10 % vs 4,7 %), soit globalement des facteurs de mauvais pronostic Covid similaires aux nôtres. En Algérie les responsables sanitaires ont conseillé le traitement Raoult et le Dr Mohamed Bekkat membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 a affirmé publiquement :

« Les milliers de cas traités avec ce traitement l’ont été avec succès et sans réactions indésirables ».

Si nous avions suivi leur exemple, nous aurions pu éviter 140 000 à 150 000 décès attribués au covid

Dans le monde réel, les antipaludéens n’ont pas donné de complications notables

Avant le covid les dérivés de la chloroquine avaient été administrés sans toxicité notable à des milliards de personnes pendant plus de 70 ans (depuis 1947)7 8. Brutalement, pour imposer l’autorisation temporaire des pseudo vaccins elle a été déclarée dangereuse, à l’aide d’études bidon comme celle du Lancet Gate9 10 11. Le recul dont on dispose maintenant en Inde12 comme dans les pays africains qui l’ont promu confirme que les antipaludéens n’ont pas donné de complications notables.

Le seul bénéfice des pseudo vaccins a été financier pour les firmes, leurs actionnaires, les politiques et les leaders d’opinion corrompus

Au 13 décembre 2022, les 13 008 560 983 doses de vaccin administrées13 ont rapporté un peu plus de 280 milliards de dollars aux firmes pharmaceutiques dont les bénéfices14 et les marges15 ont explosé et qui en ont probablement reversé suffisamment à leurs mercenaires (fast checkers, épidémiologistes de plateaux télé, certains académiciens et membres de la HAS, cabinets de conseil, décideurs administratifs et politiques corrompus) pour justifier leurs propos mensongers sur la prétendue toxicité et inefficacité des traitements antipaludéens et l’utilité des pseudo vaccins expérimentaux.

L’examen objectif des faits avérés analysés par des chercheurs sans liens d’intérêts avec les firmes ou les gouvernements vaccinolâtres, les données officielles de l’OMS et les courbes de l’université John Hopkins démentent totalement leur propagande marchande.

L’approche scientifique se démarque de l’attitude religieuse par la confrontation permanente des théories du moment aux faits établis ; lorsque les faits constatés ne sont pas en accord avec les théories, ces dernières doivent être abandonnées. Les religions se singularisent au contraire par l’immuabilité du dogme. Il est grand temps que les magistrats du siège et les conseillers de l’ordre des médecins arrêtent de croire aveuglément au dogme covid officiel et qu’ils basent leurs décisions sur l’analyse scientifique des faits constatés.

John Geer, professeur de science politique à l’université Vanderbilt :

« Raconter des mensonges ou refuser d’admettre les faits est fondamentalement antidémocratique. Pour résumer, en niant l’évidence, vous faites courir un risque au fondement même de notre démocratie ».

Quel que soit votre âge, ne craignez plus le covid. Plutôt que de vous faire indéfiniment injecter des traitements expérimentaux peu efficaces, constituez-vous une petite réserve de médicaments (antibiotiques, hydroxychloroquine ou Ivermectine) à prendre dès le début d’une infection compatible !

Vivez normalement sans masque, sans tests et embrassez ceux qui vous sont chers !

Battez-vous pour défendre toutes vos libertés et les soignants scandaleusement ostracisés.

La vie est belle quand on l’aborde sans crainte et qu’on se bat pour le bien commun.





Les publicités mensongères doivent être poursuivies, particulièrement celles pour les faux-vaccins !

Par le Dr Gérard Delépine

Les gouvernants des pays occidentaux, le président des USA et la Commission européenne ont accordé aux fabricants de vaccins une large impunité pour les éventuelles complications liées à leurs injections expérimentales. Chacun devrait se demander sur quels fondements.

Après la révélation de tant d’effets secondaires — dont certains graves et parfois mortels (plus de 70 000 décès reconnus par les agences officielles américaine (VAERS), anglosaxonne (MHRA) et européenne (eudragivilance pour l’UE) — cela conduit de nombreux groupes de médecins et de citoyens à demander un arrêt pur et simple de ces injections. La vaccination H1N1 avait été stoppée après 53 décès comme celui de la grippe aviaire. Alors des millions de complications et des milliers de décès recensés devraient pour le moins conduire à cet arrêt des injections. On ne peut même plus parler ici de principe de précaution tant il est enterré.

Les fabricants ont obtenu la clause d’impunité sur la « qualité » des produits tant aux USA qu’en UE. Alors que faire ? Ils sont protégés d’avoir fabriqué des médicaments dangereux, mais pas de la publicité mensongère si largement déployée à leurs sujets. C’est ce que pointe le gouverneur de Floride.

PLAINTE EN JUSTICE POUR FAUSSE DÉCLARATION

Lors d’une réunion privée du Parti républicain de Floride1, le gouverneur Ron De Santis a annoncé que son administration prévoyait de tenir les fabricants de vaccins pour responsables d’avoir fait de fausses déclarations concernant les vaccins à ARNm COVID-19 et qu’il les traduirait en justice.2

Selon « Florida’s Voice », le chirurgien général Ladapo, responsable sanitaire de l’état, a conforté ces déclarations en rappelant une étude réalisée en octobre 2022 qui conclut que les pseudo vaccins COVID-19 sont « beaucoup moins sûrs que les autres vaccins » et que « les jeunes adultes n’ont pas besoin de se faire vacciner ».

En France, nous avons subi la même propagande mensongère de Pfizer, de Moderna, Astrazeneca, et du gouvernement par des publicités répétitives sur les écrans de TV (au nom du ministère de la Santé et payées par nos impôts !) par des éditorialistes, des journalistes, des pseudo-experts « médecins » ou « scientifiques », tant sur l’efficacité alléguée que sur l’absence de risques des injections. Pourquoi ne pourrions-nous pas suivre pas l’exemple de la Floride ?

Il faut que cesse la fausse information sur tous sujets à la télévision, sur les fausses pandémies, comme sur le changement climatique, l’efficacité des éoliennes et la guerre en Ukraine. L’éthique rappelée par la charte du journalisme devrait revenir à l’ordre du jour avec la vérification des informations et non la multiplication d’embauches de « fact-checkers » qui ont menti encore plus que les journalistes ordinaires.

En France la loi ne parle pas de publicité mensongère, mais « de pratiques commerciales trompeuses ».

Les « pratiques commerciales trompeuses » sont définies par les articles L121-2 à L121-5 du Code de la consommation comme des informations fausses ou de nature à induire le consommateur en erreur, en omettant une information importante ou en la communiquant de façon ambiguë.3

Ou bien lorsque la publicité fait exprès de ne pas présenter une information pour induire le consommateur en erreur et est susceptible d’avoir des conséquences sur le comportement du consommateur.

Une pratique commerciale peut être déloyale pour une catégorie de personnes et pas pour une autre. C’est le cas si le public visé est vulnérable en raison de son âge, de sa crédulité ou d’une infirmité mentale par exemple.

L’association Réaction19 avec maître Carlo Brusa a d’ailleurs protesté contre la publicité généralisée « tous vaccinés, tous protégés » par le dépôt d’une plainte en avril 2022.4

La propagande qui nous a été imposée en faveur des pseudovaccins a comporté des pratiques commerciales trompeuses, qui se poursuivent encore largement, de la bouche même du nouveau ministre de la Santé ou de la présidente du COVARS qui a remplacé le conseil scientifique au moment où le PR Delfraissy commençait à lâcher quelques vérités à la télévision.

EXEMPLES DES PLUS GROS MENSONGES À PROPOS DU PSEUDOVACCIN

Comment les firmes ont-elles pu prétendre dans leurs communiqués de presse que « l’efficacité de leurs injections dépasse les 90 % », en se basant uniquement sur un taux d’anticorps à deux mois et non pas sur la protection observée qu’elle procurerait aux vaccinés contre la maladie ?

Nous avons tous autour de nous de très nombreux exemples de personnes complètement vaccinées qui ont souffert de covid et même de récidives de covid. Les données publiées par l’OMS montrent d’ailleurs qu’au niveau mondial, la généralisation des pseudo vaccins (13 milliards de doses injectées au 7 12 2022) a été suivie d’une accélération par 3,5 du rythme mensuel des contaminations !

Le slogan « tous vaccinés tous protégés » répété partout et même affiché sur les panneaux des autoroutes est totalement mensonger. La démonstration du caractère trompeur de cette annonce en a été faite dès juillet 2021 par l’exemple du porte-avions HMS Queen Elizabeth. Mais la publicité mensongère s’est poursuivie.

Une forme plus pernicieuse de ce mensonge a été diffusée à l’aide d’une simulation biaisée5 manifestement commandée par le gouvernement canadien prétendant que « les vaccinés pourraient être contaminés par les non-vaccinés » ! Alors qu’un vrai vaccin protège le vacciné de la maladie quel que soient ses contacts et, qu’en cas d’inefficacité, l’injection des non-vaccinés ne peut pas protéger les vaccinés !

D’après les courbes tracées par l’Université John Hopkins illustrant les données publiées par l’OMS, l’incapacité des vaccins à protéger la population est évidente en France, comme dans le reste du monde. Malgré un taux d’injection de plus de 80 %, plus de la moitié des Français ont été infectés alors que les Africains très peu injectés (<10 %) ont été beaucoup moins atteints.

Cette incapacité des pseudo vaccins à empêcher les transmissions et donc à protéger autrui a d’ailleurs été reconnue par le ministère dans son mémoire de défense lors du procès intenté par un octogénaire vacciné qui voulait échapper aux restrictions sanitaires6 :

« Le vaccin… n’empêche pas d’être porteur du virus et de le transmettre aux tiers ».

Lorsque les slogans précédents ont été totalement démentis par les faits avérés, la propagande mondiale a prétendu que les injections protégeraient des formes graves7 8 en s’appuyant sur des articles biaisés des promoteurs des injections comme les CDC ou d’Epipharm, d’autant plus suspects que la CADA a récemment répondu qu’aucun groupe défini par son statut vaccinal n’avait été étudié dans notre pays.

Les données officielles de l’OMS montrent d’ailleurs que les pseudo vaccins ne protègent pas des formes graves ni de la mort attribuée au covid, puisque les pays les plus vaccinés souffrent d’une mortalité 10 à 100 fois plus élevée que celle observée dans les pays les moins vaccinés.

LE NOMBRE DES EFFETS TOXIQUES DU PSEUDOVAX EST CONSIDÉRABLEMENT PLUS ÉLEVÉ QUE L’ENSEMBLE DE TOUS CEUX LIÉS AUX AUTRES VACCINS

L’un des autres mensonges plus couramment diffusés concerne la tolérance des pseudo vaccins présentés comme sûrs et largement éprouvés, alors qu’ils sont issus d’une technologie jusqu’ici non utilisée en infectiologie, que leurs essais phase 3 ne sont pas terminés et que les signalements tant auprès du VAERS (service américain de recensement des complications post vaccinale) que d’Eudravigilance ( organisme européen de pharmacovigilance) dépassent dès maintenant ce qui a été enregistré dans les décennies précédentes pour tous les autres (vrais) vaccins réunis.

Globalement, effets toxiques des pseudovax anticovid comparés à l’ensemble de ceux des vaccins administrés en UE de 2010 à NOV. 2022 :

Et aux USA depuis 1990 :

Et que dire de la plaquette publicitaire de la célèbre APHP remise aux femmes enceintes ?

Cette plaquette délivrée par l’APHP dans les maternités des hôpitaux parisiens aux femmes enceintes promeut l’injection génique expérimentale via des affirmations mensongères sur les effets indésirables des vaccins ARN sur elles et sur les fœtus volontairement minimisés, pour les inciter à se faire vacciner pendant leur grossesse.

Dans la plaquette on peut lire : « un peu de fièvre, maux de tête, et quelques réactions allergiques, mais symptômes rares et bénins et aucun effet sur le développement du fœtus » (Exit les thromboses à répétition, les nombreuses fausses couches, les morts in utero, les mort-nés, les malformations, l’empoisonnement du lait maternel passés sous silence et pourtant révélés dans les rapports grossesse de l’ANSM)9 10

ACTEURS ET VICTIMES DE LA PROPAGANDE

Quant aux artistes connus qui ont voulu faire la promotion du pseudovaccin, rendant obligatoire l’injection pour autoriser les fans à assister à leur concert, certains en paient le prix fort.

Justin Bieber11 et Céline Dion12, Bruce Willis qui proclamaient leur foi dans les pseudo vaccins Covid et dont les carrières ont dû être interrompues après leur vaccination, vont-ils suivre l’exemple de Ron De Santis et poursuivre Pfizer pour fausses déclarations concernant les vaccins à ARNm COVID-19  ?

L’avenir nous le dira.





Propagande Covid délirante pour des masques inefficaces

Par Dr Gérard Delépine

Depuis quelques jours le gouvernement et les médias tentent de raviver la peur à l’aide d’une épidémie de tests et de réimposer le port de masques alors que l’expérience des 30 mois d’épidémie a prouvé :

  • 1°) Que chez les asymptomatiques les tests ne servent à rien ;
  • 2°) Que le port généralisé du masque n’empêche pas les contaminations.

Rappelons que l’évolution d’une épidémie se mesure seulement aux nombres de malades et de morts et que les masques sont incapables de limiter la progression des épidémies virales.

Il n’y a plus d’épidémie Covid menaçante en France

Pour surveiller objectivement l’évolution d’une épidémie, il faut se fier uniquement au nombre de malades (personnes qui souffrent de symptômes) et au nombre de décès quotidiens occasionnés par la maladie.

Dans le monde, l’épidémie covid est en voie d’extinction : le premier décembre 2022 d’après l’OMS moins de 800 décès lui ont été attribués (0,4 % de la mortalité toutes causes confondues) :

Le ministre tente d’effrayer la population en agitant l’augmentation des cas, personnes asymptomatiques qui ont eu le malheur de faire un test PCR revenu positif. Mais un test positif ne signifie pas que l’on est malade du covid, ni porteur de virus, ni contaminant12.

Chez les asymptomatiques, les tests PCR réalisés avec plus de 30 séquences d’amplification sont des faux positifs dans 97 % des cas34.

Le réseau sentinelle5 estime l’incidence des malades covid à 57 cas pour 100 000 très loin des seuils d’alerte6 alors qu’elle dépasse les 300/100000 pour la grippe actuellement en poussée épidémique saisonnière.

De même, la mortalité covid pourtant largement surestimée diminue depuis plus de 6 mois et atteint à peine le quinzième de ce qu’elle était en mars 2020 :

Le 2 12 2022 le directeur de l’OMS a déclaré7 « L’OMS estime qu’au moins 90 % de la population mondiale présente actuellement une certaine forme d’immunité face au virus SARS-CoV-2 ». 

Ne craignez pas l’épidémie de tests PCR faux positifs que nos gouvernants et les médias agitent ! En France comme partout dans le monde la maladie ne tue presque plus.

Le masque est incapable d’empêcher les contaminations virales8 9

Le Dr Colin Axon, membre du conseil scientifique britannique (Scientific Advisory Group for Emergencies ou SAGE)10 a jugé les masques comme des « couvertures de confort » qui ne font pas grand-chose pour freiner la propagation du covid, rappelant que la taille du virus COVID-19 est 5 000 fois plus petite que les trous des masques et précisant :

« Les petites tailles ne sont pas faciles à comprendre, mais une analogie imparfaite serait d’imaginer des billes tirées sur des échafaudages de constructeurs, certaines pourraient toucher un poteau et rebondir, mais la plupart passeraient évidemment au travers ».11

Le port généralisé du masque ne protège donc pas de la contamination virale. L’analyse des 3365 articles de la littérature internationale référencés sur PubMed le 1/12/2022 sous la dénomination « facial mask for Covid » confirme ce fait : aucune étude clinique ne prouve que le port généralisé du masque en population générale protégerait son porteur de la maladie ou diminuerait la transmission du covid19 autour de lui et beaucoup démontrent le contraire12.

L’exemple du Brigham and Women’s Hospital de Boston qui a souffert d’une forte poussée de covid-1913, malgré l’emploi systématique des équipements de protection dont les masques, est révélateur.

L’exemple du Meir Medical Center 14 est encore plus frappant, car, outre le port de masques, 92 % des contaminés avaient reçu deux doses de Pfizer. De même le port du masque chez 30 074 athlètes du Visconsin15 s’est révélé inefficace.

Dans le comté texan de Brexar16 :

« Il n’y a pas eu de réduction de la mortalité quotidienne par population, des lits d’hôpital, des lits de soins intensifs ou de l’occupation des ventilateurs des patients positifs au COVID-19 attribuable à la mise en œuvre d’une obligation de port de masques ».

L’étude de Zacharias Fögen, comparant au Kansas (États-Unis) les 17 districts qui imposaient le port du masque aux non masqués (88) entre le 1er août et le 15 octobre 2020, conclut :

« Les résultats de cette étude suggèrent fortement que le port du masque a en réalité augmenté le nombre de décès de 50 % par comparaison avec les comtés qui n’ont pas adopté cette mesure. »

et envisage le mécanisme par lequel le port du masque agit. 17

Initialement l’OMS avait recommandé de ne pas porter de masques dans la vie courante en raison d’un manque de preuves sur son efficacité, conclusion tirée de 10 études randomisées sur la transmission de la grippe et d’autres coronavirus humains dans la communauté18 19 20 21 22.

La révision de ses recommandations s’est appuyée sur une revue de simples études observationnelles qui concluaient au conditionnel : « l’utilisation d’un masque facial pourrait entraîner une réduction importante du risque d’infection (faible certitude) ». En recommandant le masque, l’OMS reconnaissait d’ailleurs :

« À l’heure actuelle, l’utilisation généralisée de masques par des personnes en bonne santé dans le cadre de la communauté n’est pas encore étayée par des preuves scientifiques directes de haute qualité ».

Les nouvelles directives OMS précisent comment laver et entretenir un masque en tissu et énumèrent les précautions d’usage à prendre pour éviter de s’infecter en ajustant son masque, en l’enlevant ou en le mettant à plusieurs reprises, sans se laver les mains entre chacun de ces gestes. De plus, l’OMS prévenait :

« Le masque peut créer un faux sentiment de sécurité amenant à négliger des mesures telles que l’hygiène des mains et la distanciation physique ».

Le port du masque se justifie lorsqu’on est malade (qu’on tousse ou qu’on crache) et pour les personnes au contact de personnes malades, c’est pour le moins plus agréable. Mais, même dans ces conditions particulières à haut risque, il n’existe pas d’étude clinique publiée qui démontre qu’il diminue réellement le risque de contamination23.

La seule étude prospective randomisée évaluant l’utilité du port du masque généralisé contre le covid, Danmasq1924 25, pourtant réalisée par des partisans du port du masque, ne retrouve aucune baisse significative de risque de contamination entre les porteurs de masque et ceux qui n’en portent pas : le masque ne protège pas celui qui le porte.

Le Dr Fauci, interrogé sous serment le 23 novembre 2020, n’a pu présenter aucune étude qui plaiderait pour l’utilité des masques26. Le procureur général du Missouri, Éric Schmitt, présent lors de la déposition dans le Maryland, a confirmé sur les médias sociaux que le Dr Fauci « ne pouvait pas citer une seule étude » pour étayer son affirmation selon laquelle les masques étaient efficaces contre le Covid-19.

Les articles qui défendent l’obligation généralisée du port de masque se basent sur non pas sur des études cliniques en population réelle, mais sur des simulations discutables (hypothèses très incertaines), des expériences sur des hamsters, sur l’extrapolation d’études de concentration virale réalisées en réanimation ou en laboratoire, et sur l’avis d’experts « qui croient » en l’efficacité sans en apporter aucune preuve scientifique concrète.

Un des arguments classiques des partisans du masque est que les populations asiatiques, habituées au masque, seraient moins menacées de poussées de contaminations virales que les Européens.

Pourtant la comparaison des nombres quotidiens de nouvelles contaminations Omicron par million d’habitants en Suède (non masquée) et à Hong Kong (championne du port du masque interdit seulement lors des manifestations27) montre que le masquage généralisé de la population asiatique n’est pas efficace, voire contre-productif, car le taux journalier de nouvelles contaminations est deux fois plus élevé à Hong Kong qu’en Suède !

Même constatation lorsqu’on compare la Biélorussie et la Corée du Sud :

Comment des professionnels de santé peuvent-ils encore croire honnêtement en l’efficacité de l’obligation généralisée du port du masque alors qu’il n’en existe aucune démonstration scientifique, et que de nombreux faits avérés, militent pour son inefficacité ?

En réalité le masque, parfaitement incapable de limiter les contaminations covid, ne constitue qu’une muselière symbolique des pouvoirs désireux de contrôler leur population28.

Si les obligations de port du masque ont été si largement imposées par les politiciens, c’est que le masque représente une forme visible du théâtre d’hygiène, qu’il véhicule un sentiment intuitif de sécurité et transfère la responsabilité du contrôle de la pandémie sur la population.

La surpopulation des unités de soins intensifs peut être ainsi imputée au mauvais comportement des « anti-masques », plutôt qu’à l’allocation insuffisante et mal ciblée des ressources par les gouvernements et les bureaucrates des hôpitaux. Lorsque les cas et les décès augmentent, c’est la faute des citoyens, pas des dirigeants.

Que ceux qui ont peur et croient qu’un masque peut les protéger veuillent en porter est compréhensible et doit être respecté, mais il n’existe aucune raison scientifique d’imposer aux autres un grigri inefficace dont les effets secondaires sont nombreux et particulièrement nocifs chez les enfants innocents du covid.

Le port généralisé du masque est source de nombreuses complications29

Au 5 décembre 2022, la base de données PubMed recense 1118 articles décrivant des complications du port de masques faciaux. Même les défenseurs du port du masque reconnaissent certains de ses inconvénients : inconfort fréquent, dégradation de la peau du visage, difficulté accrue à communiquer clairement, et une empathie réduite des prestataires de soins par ceux dont ils s’occupent.

Une rapide revue des articles publiés30 31 32 33 34 35 met en évidence les cas de dermatite professionnelle secondaire aux équipements de protection faciale. Le port quotidien de masques était significativement associé à une dermatite de contact d’apparition récente. La dermatite de contact irritante (DCI) est la dermatose liée au masque la plus fréquente.

Elle atteint principalement les joues et l’arête nasale et s’observe surtout après port prolongé du masque (>6 heures). Sa sévérité dépend de la chronicité de l’exposition. Les personnes atteintes de dermatite atopique, qui ont déjà une barrière cutanée défectueuse, sont particulièrement à risque de développer une DCI. La symptomatologie varie d’une plaque discrète, sèche et squameuse à un œdème et des vésicules, des érosions et une ulcération. Les démangeaisons étaient le symptôme le plus fréquent, affectant principalement les joues. La dermatose la plus fréquente était la dermatite de contact d’apparition récente (33,94 %), suivie de l’acné d’apparition récente (16,97 %) et de l’aggravation d’une acné préexistante (16,97 %).

Plus de la moitié des patients ayant des problèmes de peau préexistants ont vu leur maladie s’aggraver lorsqu’ils portaient des masques. Une plus longue durée de port et l’utilisation de masques en coton ont augmenté les poussées d’acné. Les travailleurs de la santé avaient une incidence plus élevée de maladies de la peau.

En dépit de certains articles mensongers qui prétendent que le port du masque ne diminuerait pas la saturation en oxygène, la littérature internationale des grandes revues médicales établit formellement que le port prolongé du masque entraîne une augmentation de la résistance nasale et une hypoxie chez les personnels soignants, souvent associée à des maux de tête.

Beder et coll.36 ont observé chez les chirurgiens masqués pratiquant de longues interventions une diminution de la saturation en oxygène et une légère augmentation de la fréquence du pouls par rapport aux valeurs préopératoires chez les chirurgiens, la diminution étant plus importante chez les chirurgiens de plus de 35 ans. Kisielinski K et ses coauteurs37 montrent que les masques N95 sont plus mal tolérés que les masques chirurgicaux et évaluent la fréquence des symptômes : syndrome d’épuisement, chute et fatigue, cooccurrence groupée d’insuffisance respiratoire et de diminution de la saturation en oxygène (67 %), augmentation de celle en gaz carbonique (82 %), maux de tête (60 %), troubles respiratoires et échauffement (88 %), mais aussi chaleur et humidité (100 %) sous les masques.

L’utilisation du masque N95 pendant plus de 4 heures par les soignants aggrave des maux de tête antérieurs. Une durée plus courte du port du masque facial peut en réduire la fréquence et la gravité. Ils concluent que le port prolongé du masque par la population générale peut entraîner des effets et des conséquences pertinents dans de nombreux domaines médicaux en particulier chez les personnes fragiles (asthmatiques, insuffisants respiratoires chroniques…).

Les complications physiologiques, psychologiques et sociales associées au port du masque sont nombreuses. La perception des émotions est réduite par la présence d’un masque pour toutes les expressions à l’exception de la colère. La capacité du personnel de santé à communiquer avec succès avec les patients et avec les collègues est compromise ce qui peut nuire à l’efficience, à l’efficacité, à l’équité et, plus particulièrement, à la sécurité de l’intervention thérapeutique.

Les enfants en sont particulièrement victimes38 39.

Chez les plus petits, le contact avec la mère et tous les intervenants (crèche, etc.), l’apprentissage de la reconnaissance des émotions et de la parole est particulièrement menacé. Dans les classes primaires, les professeurs ont plus de mal à se faire comprendre de leurs élèves qui ne peuvent plus se référer aux mimiques de l’enseignant.

Il provoque également une prosopagnosie (la non-reconnaissance des visages) et une difficulté à reconnaître les émotions d’autrui. En secondaire, l’apprentissage oral des langues étrangères est saboté : comment expliquer la position de la langue et de la bouche pour reproduire l’accent juste ?

Les enseignants doivent parler plus fort, ce qui les fatigue inutilement, et ils peuvent difficilement évaluer ce que les élèves comprennent. Les orthophonistes sont débordés40.

La brimade inutile du masque a suscité le mouvement « Saturnay burning » (« brûlez les masques ») qui a enflammé l’Idaho41.

Les adolescents souffrent des mêmes difficultés en cours, mais la gêne à l’expression des sentiments est encore plus pénible à l’âge où ils nouent leurs amitiés et leurs relations amoureuses.

Les troubles psychologiques et psychiatriques sont favorisés par le port du masque, facteur de stress et de morosité..

Depuis l’instauration des prétendues mesures sanitaires, les psychiatres avaient précocement mis en garde sur les effets pervers de l’enfermement et du port de masque.

Ces inquiétudes étaient d’autant plus pertinentes que la diminution générale des lits hospitaliers en 20 ans a particulièrement touché la psychiatrie : fermeture de nombreux lits de psychiatrie générale à l’hôpital (atteignant 60 % entre 1976 et 2016 selon l’IGAS) et fuite des psychiatres de l’hôpital public (30 % des postes de titulaires sont vacants).

Les dépressions et les urgences psychiatriques ont explosé partout où les dirigeants ont créé la panique et imposé des mesures contraignantes. Les enfants ont été particulièrement touchés et les urgences pédopsychiatriques ont été dépassées à Paris tant à l’hôpital Robert Debré (demandes d’admission accrues de 20 %.) qu’à la Pitié-Salpêtrière et dans bien d’autres structures en Province. D’après santé publique France, 3 millions de nos compatriotes souffrent de troubles psychiques sévères.

Les masques usagés constituent aussi un fléau pour la planète et les animaux42 43

Les masques à usage unique sont jetés sur les trottoirs, dans les rivières et sur les plages de tous les pays où ils ont été rendus obligatoires dans les espaces publics. Fabriqués à base de polyester et polypropylène, ils peuvent mettre plusieurs centaines d’années avant de se décomposer et menacent l’environnement et les animaux.

Avoir imposé une telle mesure si totalement inutile, si inconfortable, si toxique en particulier pour les jeunes est une véritable barbarie. Et s’être inspiré pour notre stratégie Covid de celle de la Chine est malheureusement révélateur des valeurs démocratiques de nos dirigeants.

Vive nos libertés. À bas les masques !





Mme V. De Marval de l’AFP, les tests PCR faux positifs sont légion !

Par Dr Gérard Delépine

Dans une tribune trompeuse de l’AFP1 Mme V. De Marval prétend que « la spécificité des tests PCR rendrait rarissimes les résultats faux positifs ».

Certes on ne peut pas reprocher à cette personne, probablement non-médecin, de ne pas savoir ce qu’est un faux positif, mais il est dommage que cette « fast checkeuse » embauchée par l’AFP claironne de manière si péremptoire une telle désinformation. Si elle avait effectué un travail de journaliste et consulté la littérature internationale au lieu de répéter de simples avis de fabricants de tests ou de virologues liés à l’industrie des vaccins, elle aurait certainement été plus prudente.

Car la littérature internationale (consultable par tous et gratuitement sur Pubmed) et les avis récents de l’OMS confirment que les tests PCR faux positifs sont très fréquents.

Qu’entend-on par « test PCR faux positif » ?

On définit comme faux positif un test positif alors que la personne testée ne porte pas le virus, et ne peut donc ni donner des cultures virales actives ni excréter le virus, donc ni contaminer personne ni devenir malade dans les jours qui suivent.

Dans le cas où le résultat est utilisé pour avertir du danger de contamination (détection des personnes contaminantes), un faux positif est une fausse alarme2 dont les conséquences sont lourdes tant pour la personne testée (mise en quarantaine ou en arrêt de travail) que pour le fonctionnement de la société (privée inutilement d’une personne active) et les proches inutilement inquiétés.

Or de nombreux articles signalent la fréquence des faux positifs :

« Jusqu’à 54 % des patients COVID-19 peuvent avoir une RT-PCR initiale faussement négative »3 dès 2020.

Un trop grand nombre de séquences d’amplification crée des faux positifs

Une étude parue en 20204 a montré que la prédiction de l’infectiosité, affirmée par la capacité à récupérer le virus en culture selon le postulat de Koch, est considérablement altérée lorsque les valeurs du seuil de cycle (Ct) sont supérieures à 24.

AVIS DE L’OMS

« L’OMS rappelle d’ailleurs5 dans son document d’orientation sur les tests diagnostiques pour le dépistage du SARS-CoV-2 que « les résultats faiblement positifs doivent être interprétés avec prudence. La valeur de cycle seuil (Ct) nécessaire pour détecter le virus est inversement proportionnelle à la charge virale du patient. Lorsque les résultats du test ne correspondent pas au tableau clinique, il convient de prélever un nouvel échantillon et de répéter le test en utilisant une méthode d’amplification des acides nucléiques identique ou différente… »

L’étude de 3790 tests positifs chez des asymptomatiques6 a montré qu’un test positif obtenu avec le nombre trop élevé de cycles d’amplification, supérieur à 30 (comme cela est habituellement pratiqué en France) est faux dans 97 % des cas. Cette étude de Jafar and co de juin 2021 aurait dû clore le débat…

ÉTUDE DE WUHAN SUR DIX MILLIONS DE TESTÉS

Le dépistage réalisé autour de Wuhan (10 millions de testés)7 a démontré que les tests de dépistage chez les asymptomatiques étaient médicalement inutiles : 300 personnes asymptomatiques ont été testées PCR positives. Leurs cultures de virus, systématiques, ont toutes été négatives ; aucun de ces cas n’a été malade et aucun n’a contaminé quiconque. La Chine n’inclut d’ailleurs pas les cas asymptomatiques dans son décompte des infections confirmées. Tous ces articles ont été largement diffusés de par le monde et la France n’en tient toujours aucun compte. Pourquoi ?

LA FDA VIA LES CDC ORGANISMES OFFICIELS DES USA DEMANDE DE RENONCER AUX TESTS À PARTIR DE DÉCEMBRE 2021

Nous sommes fin 2022 !

Le CDC lui-même a déclaré en juillet 2021 que les tests PCR classiques ne devaient plus être utilisés au-delà du 31/12/2021.

« Après le 31 décembre 2021, le CDC retirera la demande d’Autorisation d’Utilisation d’Urgence (EUA) auprès de la Food and Drug Administration (FDA) du kit de diagnostic RT-PCR en temps réel du nouveau coronavirus (2019-nCoV), le test introduit pour la première fois en février 2020 pour la détection du SRAS-CoV-2 uniquement. Le CDC fournit cet avis préalable afin que les laboratoires cliniques disposent de suffisamment de temps pour sélectionner et mettre en œuvre l’une des nombreuses alternatives autorisées par la FDA ».89

La cour d’appel de Lisbonne avait d’ailleurs rappelé dès 2020 dans un jugement10 qui fait jurisprudence dans ce pays que « le diagnostic de Covid ne pouvait en aucun cas être affirmé sur la positivité d’un test PCR, mais devait être établi par un médecin après examen clinique éventuellement complété par des examens complémentaires » ordonnant la libération immédiate de touristes allemands mis en quarantaine sur un la foi d’un test PCR faussement positif.11

En l’absence de symptômes les tests PCR sont trompeurs et rendent donc les dépistages généralisés inefficaces, trompeurs, voire nuisibles. Ils ne servent qu’à créer et à entretenir la peur d’une épidémie fantôme dans la population et leur instrumentalisation a causé d’énormes dommages à la société (tant économiques que psychologiques en particulier).

Quand la maladie est rare, les faux positifs sont légion

Or quand ce que l’on recherche est rare, et que le test utilisé n’est pas parfaitement spécifique, il est généralement beaucoup plus probable qu’un cas déclaré positif soit en réalité un faux positif.

En médecine, plus une maladie est rare, plus le risque de surdiagnostic est élevé. Ainsi, si l’on teste 1000 personnes au hasard avec un test produisant 5 % de faux positifs, on annonce à 50 personnes que le test est positif. Si la maladie ne touche que 1 personne sur 1 000 dans la population générale, on peut montrer par le théorème de Bayes que la personne n’a en moyenne que 2 % de chances d’être effectivement atteinte (donc on l’annonce à 51 personnes dont une seule est atteinte).

Dans l’avis précédemment cité, l’OMS a attiré l’attention sur la fréquence des faux positifs lorsque la prévalence de la maladie est faible.

« L’OMS rappelle aux utilisateurs de DIV que la prévalence d’une maladie altère la valeur prédictive des résultats de test ; à mesure que la prévalence diminue, le risque de faux positifs augmente12. Cela signifie que la probabilité qu’une personne ayant obtenu un résultat positif (SARS-CoV-2 détecté) soit réellement infectée par le SARS-CoV-2 diminue à mesure que la prévalence diminue, quelle que soit la spécificité déclarée du test. »

Cet appel à la prudence est rappelé dans beaucoup des 783 articles référencés par Pubmed le 3/12/2022 en réponse à la recherche « false positive covid test » dont nous citerons quelques conclusions :

« Les tests disponibles doivent être interprétés à la lumière de l’incidence de fond de l’infection par le SRAS-CoV-2 dans les communautés dans lesquelles ils sont utilisés, afin de minimiser le nombre de faux cas positifs. »13

« On ne sait pas s’ils sont contagieux, car un test positif de transcriptase inverse – réaction en chaîne par polymérase (RT-PCR) n’indique pas nécessairement la présence de virus réplicatif et transmissible »14.

« La validité incertaine des tests de réaction en chaîne par polymérase de transcription inverse combinée à une population à faible prévalence prédispose à des résultats faussement positifs »15.

Or dans le monde l’épidémie s’éteint, représentant au 1/12/22 moins de 0,05 % de la mortalité globale (800 morts de covid sur les 1,8 million de décès mondiaux quotidiens).

Fin novembre 2022, l’incidence du Covid19 en France était faible : le réseau sentinelle officiel l’estimait la semaine dernière (2022s47) à 57 cas pour 100 000 habitants. Pour une spécificité de 97 % dépister par tests PCR 100 000 habitants aboutirait à annoncer à 3057 personnes qu’elles sont positives (3000 tests faussement positifs et 57 malades) avec des conséquences directes pour 88 % des testés et indirectes pour le reste de la population à laquelle la propagande annoncerait une incidence de 3057 pour 100 000.

Les faux positifs sont responsables de dommages individuels et sociétaux importants16

Pour l’individu

Complications sanitaires lors de tests effectués avant des procédures ou des chirurgies électives : annulation ou report inutile du traitement ou lors d’admissions urgentes à l’hôpital 17: exposition potentielle à une infection suivant une mauvaise voie en milieu hospitalier en tant que patient hospitalisé. Mais aussi : pertes financières liées à la mise autoritaire en quarantaine ou à l’auto-isolement, aux pertes de revenus et aux voyages annulés, ou dommages psychologiques dus à un diagnostic erroné ou à la peur d’infecter les autres, à l’isolement ou à la stigmatisation.

Pour la société 

Gaspillage de l’argent public et des ressources humaines employées pour les tests et la traçabilité, coût des remplacements en milieu de travail, pertes commerciales diverses,

Mauvaise performance épidémiologique : surestimation de l’incidence de la COVID-19 et de l’étendue de l’infection asymptomatique ainsi que le souligne Kumleben 18

« Donner de fausses assurances sur lesquelles des décisions personnelles ou sociétales pourraient être fondées pourrait être préjudiciable pour les individus, saper la confiance du public et favoriser de nouvelles épidémies. » 19 « Nous démontrons la valeur de la déclaration de la probabilité de résultats faux positifs, de la probabilité de résultats faux négatifs et des coûts pour les patients et les soins de santé. »

Performances de diagnostic trompeuses, pouvant conduire à des décisions d’achat ou d’investissement erronées si un nouveau test montre des performances élevées en identifiant des échantillons de référence négatifs comme positifs (c’est-à-dire, s’agit-il d’un faux positif ou le test montre-t-il une sensibilité plus élevée que les autres tests de comparaison utilisés pour établir la négativité de l’échantillon d’essai ?)

Mauvaise orientation des politiques concernant les confinements, les diverses restrictions d’activité et les fermetures d’écoles avec leurs conséquences délétères.

Augmentation de la dépression et de la violence domestique (par exemple, en raison du confinement, de l’isolement et de la perte de revenus après un test positif).

Non Mme de Marval, et l’AFP, les résultats faux positifs ne sont pas rarissimes, mais au contraire de plus en plus nombreux et ont causé des dommages sanitaires et économiques considérables aux individus et à la société.

Avant d’affirmer une telle contre-vérité, vous auriez dû faire un travail de journaliste défini par Charte mondiale d’éthique des journalistes20 : enquêter à charge et à décharge, consulter la littérature internationale et interroger ceux qui ont publié des articles démentant vos croyances dans des revues à comité de lecture.

À quelles fins de tels mensonges ?





La corruption détruit la science, la médecine, le journalisme, la politique et menace la démocratie

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

« Un conflit d’intérêts naît d’une situation dans laquelle une personne employée par un organisme public ou privé possède, à titre privé, des intérêts qui pourraient influer ou paraître influer sur la manière dont elle s’acquitte de ses fonctions et des responsabilités qui lui ont été confiées par cet organisme ».

(Service central de prévention de la corruption, Rapport 2004)

Depuis trente ans la mondialisation a permis l’émergence de très grandes entreprises mondiales qui utilisent leur puissance financière considérable pour créer des liens financiers et extra financiers avec les scientifiques, les fonctionnaires et les politiques pour favoriser leurs intérêts. Cette corruption croissante atteint un tel degré, et dans tant de domaines qu’elle menace la science, la médecine, l’information et la possibilité de s’exprimer et ainsi la démocratie.

Dans cette tribune, nous décrirons quelques dégâts de la corruption sur la science et la médecine, car la liste en est longue…

La corruption de la science menace les progrès de la connaissance

Les liens d’intérêts financiers entre les chercheurs, médecins et industrie sont extrêmement fréquents dans la recherche biomédicale. Les essais cliniques sont majoritairement initiés et financés par l’industrie et consistent principalement en des études pilotes privilégiant l’innovation plutôt que les études comparatives des médicaments nouveaux aux médicaments anciens qui ont prouvé leur efficacité1.

Il existe une hiérarchie des rétributions selon l’utilité des intervenants : quelques centaines d’euros pour un médecin, quelques milliers pour un investigateur qui inclue des malades dans un essai thérapeutique, quelques dizaines ou centaines de milliers pour le promoteur d’un essai important ou un leader d’opinion.

En France, un médecin peut être à la fois : chef de service hospitalier, professeur des universités et donc enseignant, consultant rémunéré par l’industrie pharmaceutique, membre d’une agence gouvernementale régulant le marché du médicament, interviewé par les médias sur les avantages et inconvénients d’un médicament en oubliant de préciser ses liens avec la firme qui le commercialise (acte contraire à la loi transparence-santé de 2011, mais que le conseil de l’ordre des médecins, qui en est légalement, chargé ne poursuit que très exceptionnellement.)2

Ce cumul des fonctions, caricature des conflits d’intérêts est extrêmement rentable. Des sommes de 10 000 euros par mois ne sont pas exceptionnelles et l’Inspection Générale des Affaires Sociales a révélé qu’un leader d’opinion peut toucher plus de 600 000 euros pour un seul contrat de consultant, bien plus que son traitement annuel d’hospitalo-universitaire pendant 5 ans !

Selon les recherches effectuées par l’AFP sur Euros for Docs, près de 195 000 euros ont été déclarés par des industriels à la Pr Karine Lacombe, ce qu’elle a généralement omis de mentionner lors de ses prises de parole concernant les médicaments sur les plateaux TV alors que la loi transparence santé l’exige.

France Soir a établi un top 13 des « revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique » à des médecins3 en vue :

Pr François Raffi4 de Nantes aurait touché 541 729 €, dont 52 812 € de Gilead.

Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291 741 €, dont 48 006 € de Gilead et 64 493 € d’Abbvie.

Le Pr Jean Michel Molina co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses, journal officiel de la SPILF, sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. 184 034 €, dont 26 950 € de Gilead et 22 864 € d’Abbvie.

Le Pr Gilbert Deray, néphrologue très présent sur les plateaux télé 160.649 €.

Le Pr Jean-Paul Stahl, de Grenoble. 100 358 €, dont 4 552 € d’Abbvie. À noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI et que Jean-Paul Stahl, rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses a comparé le Plaquénil au papier toilette.

Le Pr Christian Chidiac, président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine aurait touché 90 741 €, dont 16 563 € de Gilead.

Le Pr Bruno Hoen, de l’Institut Pasteur : 82 610 €, dont 52 012 € de Gilead. Qui a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.

Le Pr Pierre Tattevin, de Rennes, président de la SPILF : 79 956 €, dont 15 028 € de Gilead. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68 435 €, dont 4 776 € de Gilead et 9 642 € d’Abbvie. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63 873 €, dont 15 054 € de Gilead.

Pour la seule année 2018, Transparence CHU a montré5 que la base Transparence Santé liste plus de 2,5 millions de déclarations des entreprises représentant près de 1,36 milliard d’euros qui irriguent le système de santé français.

Aux USA, les sommes sont plus importantes et la psychiatrie est l’une des spécialités les plus corrompues. Ainsi entre 2000 et 2007, le Dr Biederman, psychiatre, a reçu au moins 1,6 million de dollars pour promouvoir l’utilisation de médicaments antipsychotiques pour les enfants, pour lesquels ils n’avaient pas été approuvés.

Deux de ses collègues ont reçu des montants similaires. Le Dr Alan F. Schatzberg, président du département de psychiatrie de Stanford et président de l’American Psychiatric Association contrôlait plus de 6 millions de dollars d’actions dans Corcept Therapeutics, une société qu’il a cofondée et qui teste la mifépristone comme traitement de la dépression psychotique, tout en étant le chercheur principal bénéficiaire d’une subvention de l’Institut national de la santé mentale qui comprenait des recherches sur la mifépristone pour cette utilisation et co-auteur de trois articles sur le sujet vantant les mérites de médicament abortif (RU-486).

Marianne a révélé6 que lors de la crise covid :

« Entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449 389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19. »

De tous les membres du Conseil scientifique, c’est Yazdan Yazdanpanah, qui a touché 134 684 euros, suivi de Denis Malvy et Bruno Lina7.

Pour le médecin très lié aux labos les avantages ne s’arrêtent pas à l’argent, aux flatteries et aux beaux voyages et hôtels payés. Il bénéficie aussi habituellement d’une amplification de sa renommée par le réseau de communication rodé des labos, d’une aide à sa carrière académique, et d’une capacité accrue à obtenir des fonds de recherche. Les firmes assurent aux « leaders d’opinion » qu’elles choisissent, la reconnaissance professionnelle grâce à leur puissante logistique événementielle (congrès, symposiums, colloques, agences de presse), l’appartenance à un groupe « reconnu », l’acceptation des communications en congrès et des articles dans les grandes revues…

Ces conflits d’intérêts non financiers, plus difficilement mesurables, sont tout aussi responsables que les conflits financiers, en termes de dommages systémiques qu’ils causent à la science et ne paraissent pas correctement pris en compte en tant que risques dans le cadre de la recherche universitaire.

Les chercheurs ayant des liens d’intérêts avec l’entreprise qui fabrique le produit étudié sont plus susceptibles d’arriver à des conclusions positives, que ce soit par le financement préférentiel des projets susceptibles de réussir, par la conceptionbiaisée de l’étude, par la minoration ou la suppression de résultats négatifs, ou d’une interprétation tendancieuse des résultats. La signature initiale d’un contrat limitant la liberté de publier du contractant en est le moyen le plus caché et le plus efficace du contrôle de la firme sur le consultant.

Toutes les études comparant les résultats présentés par des auteurs liés aux firmes et ceux publiés par des auteurs indépendants démontrent que les premiers favorisent les produits ou appareils que produisent leurs sponsors. Le phénomène bien connu pour le tabac8, affecte tous les domaines de la médecine : traitement des cancers9, du glaucome10, le bronzage11, du diabète12, de l’hypertension, de l’hypercholestérolémie, des coronaropathies…, tous ceux où un candidat traitement pourrait ouvrir un marché prometteur.

Ces liens d’intérêts expliquent pourquoi la majorité des résultats de recherche publiés sont faux13 exagèrent l’utilité des nouveaux médicaments et dissimulent leurs toxicités.

Des auteurs du réseau Cochrane14 ont analysé des essais cliniques inclus dans des méta-analyses et prouvé que les essais cliniques financés par les firmes sont cinq fois plus favorables aux médicaments testés que ceux financés par des organismes indépendants des firmes.

Voir aussi le livre du Professeur Goetsche, un des fondateurs du réseau Cochrane :

Et celui du PR Even :

Les sociétés savantes corrompues par l’industrie lui servent de porte-parole, voire de bras armé.

Aujourd’hui, beaucoup de sociétés autrefois savantes ne vivent plus des cotisations de leurs membres, mais essentiellement de la générosité des entreprises de leur spécialité. Les sommes allouées peuvent être considérables.

Aux États-Unis, la transparence plus grande permet de mieux les connaître15 16. Ainsi l’American Society of Clinical Oncology a bénéficié de 54 millions de dollars et l’American College of Cardiology, 21 millions de dollars. Des paiements importants, regroupant des frais de conseil, des rémunérations pour prise de parole, des redevances d’hospitalité ont également été versés aux dirigeants de la North American Spine Society pour 9,5 millions de dollars et de l’Orthopedic Trauma Association pour 4,7 millions.

En France le site transparence santé gouv, de consultation très difficile, ne permet pas d’obtenir le montant précis des sommes allouées aux sociétés savantes, car leur montant est le plus souvent affublé de la mention « non renseigné ».

L’exemple de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), qui a porté plainte contre le professeur Raoult est démonstratif.

D’après son site cette société regrouperait 500 membres actifs dont le montant de la cotisation s’élève à 100 euros soit 50 000 euros annuels de ressources indépendantes des firmes. Elle en reçoit plus de 20 fois plus de l’industrie (Dont 800 000 euros de Gilead d’après M Wonner17 et plus 100 000 annuels de Pfizer).

L’application du proverbe « Dis-moi qui te paie, je te dirai qui tu es » permet de supposer que cette société aurait agi contre Didier Raoult comme le bras armé de ses sponsors et en l’occurrence de Gilead fabricant du Remdesivir. Car Gilead voulait empêcher l’utilisation de tout traitement ancien et bon marché tel que la chloroquine pour imposer son poulain Remdesivir qui lui a rapporté près de 2 milliards de dollars lors du seul 3trimestre 2021, alors qu’il est fortement déconseillé par l’OMS et que son l’utilisation sans consentement éclairé fait actuellement l’objet de plusieurs plaintes pénales aux USA.18

La plupart des autres sociétés savantes françaises dont nous avons analysé le financement se sont révélées extrêmement dépendantes de l’industrie qui représente leur principale source de financement. Lorsqu’elles traitent d’un produit rentable pour leurs partenaires industriels, les recommandations thérapeutiques qu’elles émettent reproduisent trop souvent la propagande des services de communication de ceux-ci sans grand égard pour les données scientifiques réelles.

La corruption des revues scientifiques et des médias les transforme en outils de propagande

Depuis l’arrivée d’Internet, les revues médicales jadis prestigieuses ont perdu un grand nombre d’abonnés et sont également devenues extrêmement dépendantes de l’industrie pharmaceutique qui les maintient en vie par les publicités de médicaments et des numéros spéciaux qu’elle leur commande pour vanter leurs produits.

Marcia Angell, l’ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, a fait publiquement part de son écœurement19 :

« Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des publications de la recherche clinique, ni de compter sur le jugement des médecins expérimentés ou les directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à formuler cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur lors de mes deux décennies passées au poste de rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. »

Le Dr Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet, a déclaré :

« Un nombre scandaleux de publications d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses. »

Dr John Ioannidis avait précédemment regretté20 :

« Quelque chose est pourri dans l’état de la recherche biomédicale. Tous ceux qui travaillent dans ce domaine le savent à un certain niveau. Nous applaudissons les présentations de nos collègues lors de conférences, en espérant qu’ils nous feront preuve de la même courtoisie, mais nous savons dans notre cœur que la majorité, voire la grande majorité de nos affirmations en matière de recherche sont fausses. »

En Allemagne, la corruption des revues financées par l’industrie a été démontrée par Annette Becker, de l’université de Marburg en Allemagne, et ses collaborateurs après analyse des recommandations de prescription faites par onze revues allemandes dédiées à la Formation Médicale Continue. Les auteurs concluent que les recommandations visant à l’utilisation ou non d’un médicament dépendent de la source de financement des revues.

En France, en 2004 les firmes dépensaient en promotion 25 000 euros par an et par médecin d’après le rapport de l’IGAS. Elles consacraient plus d’un milliard d’euros par an aux visites médicales et 120 millions aux congrès.

Une étude du LEM21 estime qu’un euro supplémentaire investi dans la promotion des ventes auprès de l’ensemble des médecins libéraux d’une région pourrait rapporter un peu plus de 5,15 euros de ventes. L’effet est plus marqué pour les généralistes (1 euro supplémentaire rapportant 6,41 euros).

En outre, les laboratoires qui accordent les paiements les plus élevés (supérieurs au troisième quartile des paiements dans une région), augmentent significativement les montants de leurs ventes : +8 % des ventes grâce à la promotion auprès des salariés, +22 % grâce à celle auprès des spécialistes libéraux, par rapport à des laboratoires qui effectueraient une promotion de faible ampleur.

Pierre Frouard co-auteur d’une étude de l’Université Rennes 1 sur les prescriptions des médecins et leurs liens avec l’industrie rappelle que :

« Si ça n’était pas efficace, les firmes ne mettraient pas autant d’argent dans le lobbying ».

La formation continue des médecins, rendue obligatoire par la loi, est presque uniquement prise en charge par l’industrie pharmaceutique. Les médecins qui participent à ces sessions n’ont pas la possibilité d’entendre tous les points de vue, lors d’une formation supposée être libre de l’influence de l’industrie22. Ces formations réalisées, ou au moins sponsorisées par un laboratoire donnent droit à des points pour valider la formation continue obligatoire. Se faire acheter est devenu une obligation légale !

La corruption des agences sanitaires et des ministères menace la sécurité sanitaire de la population

L’ancien directeur de directeur de l’Agence de réglementation des médicaments et des produits alimentaires en Chine, Zheng Xiaoyu, qui avait rang de ministre, a été exécuté le 10 juillet 2007 pour corruption. Il avait été reconnu coupable d’avoir touché 6,4 millions de yuans (620 000 euros) de pots-de-vin d’entreprises pharmaceutiques.

En 1991, Le Président de SmithKline Beecham, fabricant du vaccin anti-hépatite B, a avoué avoir donné à Francesco de Lorenzo, ministre italien de la Santé, 600 millions de lires quelques mois avant que ce dernier rende la vaccination obligatoire dans son pays. Francesco de Lorenzo a été condamné à plusieurs années de prison ferme. Paolo Cirino Pomicino, ancien ministre du Budget, et le Pr Duilio Poggiolini, membre influent des instances européennes du Médicament, ont été également condamnés dans des affaires similaires.

En 2011 un rapport de l’IGAS concluait :

« L’Afssaps, agence de sécurité sanitaire, se trouve à l’heure actuelle structurellement et culturellement dans une situation de conflit d’intérêt. ». 

Malgré quelques minimes efforts récents des agences pour améliorer leur transparence ou lutter contre les conflits d’intérêts, ceux-ci règnent toujours en maîtres. 

Les procédures d’AMM23 facilitent les manipulations. Dans les pays démocratiques, les débats en justice sont publics et contradictoires. « À charge et à décharge ».

À l’inverse, les jugements actuels d’AMM sont secrets (ni le dossier d’AMM ni les débats ne sont publiés) et instruits uniquement par une partie (le laboratoire) dont personne ne remet les dires en doute. Dans tous les pays démocratiques, les juges sont payés par l’état et ne doivent en aucun cas avoir de lien quelconque avec l’une de parties qui se présentent devant eux « on ne peut pas être juge et partie ».

Dans la commission d’AMM, presque aucun expert n’est indépendant des laboratoires. Beaucoup en vivent et parfois très largement. Comment s’étonner alors de la facilité avec laquelle les médicaments soumis à la commission d’AMM sont déclarés « novateurs », « avec une balance efficacité/risque très positive » dont récemment les pseudo vaccins anti-covid pourtant manifestement incapables de prévenir d’attraper et de transmettre la maladie ni d’éviter les formes graves, comme le montre l’évolution de la mortalité covid publiée par l’OMS.

L’indépendance est également exceptionnelle dans la commission de fixation des prix et dans celle fixant le taux de remboursement.

Il en est de même pour la plupart de membres chargés de la pharmacovigilance dont la société scientifique est largement sponsorisée par l’industrie. Ces conflits d’intérêts expliquent en très grande partie les « incompréhensibles » défaillances du système de pharmacovigilance relevées par l’IGAS dans le scandale du Médiator.

L’AFSSAPS, agence chargée de délivrer les autorisations de mise sur le marché (AMM) aux médicaments et l’agence européenne (l’EMA) sont financées dans leur quasi-totalité par les firmes pharmaceutiques. Ceci est dénoncé par la commission d’enquête du Sénat sur le médicament, comme par la Cour des Comptes, qui use de la litote : « le mode de financement retenu n’est pas de nature à assurer l’indépendance de l’agence ».

Bernard Bégaud constate :

« C’est compliqué de considérer de façon très neutre une molécule alors que fondamentalement le choix aura une incidence (…) pas neutre sur quelqu’un qui, quelque part est un ami »

et conclut :

« il ne devrait pas du tout être possible, quand on a travaillé dans un labo, d’aller dans une administration publique tout particulièrement dans une agence d’évaluation. »

Quand la science, certains médecins, les revues médicales, les agences sanitaires et l’OMS sont corrompus, c’est la santé de l’humanité toute entière qui est menacée.





Pour bénéficier de médecins, il faut les libérer ! Les contraintes les font fuir

Par le Dr Gérard Delépine

La liberté est le meilleur stimulant de l’activité médicale et de toute activité. Maintenir l’exclusion des soignants non vaccinés et supprimer la liberté d’installation ne peuvent qu’augmenter le nombre des déserts médicaux.

La tyrannie politique et bureaucratique décourage les médecins

Depuis plus de 20 ans, le mépris des autorités et les contraintes bureaucratiques imposées aux médecins par les ARH puis les ARS, la sécurité sociale ou l’ordre des médecins n’ont cessé de s’alourdir les détournant progressivement de leur sacerdoce.

Durant ces 3 dernières années, les mensonges officiels, les contraintes sans fondement scientifique et les poursuites contre les résistants ont culminé avec des déclarations officielles telles que « En cas de symptômes qui pourraient évoquer le coronavirus, quels qu’ils soient, ne sortez pas, ni pour aller chez le médecin »1, l’interdiction de certaines prescriptions par le ministère de la Santé comme la chloroquine 27 mai 2020 puis de certains antibiotiques, les recommandations voire injonctions du Rivotril pour nos aînés, les poursuites de l’ordre contre les médecins qui ont guéri des malades de covid ou qui ont simplement présenté des faits démentant la propagande officielle.

L’autoritarisme anti-scientifique a atteint un sommet avec l’exclusion des soignants et pompiers non vaccinés, puis son maintien en France alors que tous les autres pays européens l’ont abandonnée.

Récemment France Assos Santé2, qui collabore avec les agences régionales de santé dont la HAS3, a montré son ignorance des faits avérés et joué le rôle de supplétif du gouvernement en demandant la prolongation de l’obligation vaccinale pour les soignants et pompiers et en réclamant l’assignation autoritaire du lieu de première installation des médecins. Deux grosses erreurs.

L’obligation vaccinale de certaines professions n’a aucun intérêt médical, nous prive de soignants aguerris, et décourage les autres

Les pseudo vaccins actuels sont incapables d’empêcher quiconque d’attraper la maladie et de la transmettre. L’évolution de l’épidémie, décrite par les données de l’OMS, montre en effet qu’on a observé 3,5 fois plus de nouveaux cas mensuels depuis les larges campagnes d’injection (en moyenne 1000 nouveaux cas mensuels avant les injections contre 3500 depuis les larges campagnes de pseudo vaccination)

De même les pseudo vaccins sont incapables de protéger des formes graves contrairement aux affirmations répétitives du pouvoir et collabos, puisque la mortalité mensuelle attribuée au Covid a augmenté depuis les injections alors qu’elle est restée stable ou a diminué dans les pays peu vaccinés.

Comment peut-on prétendre que l’administration de pseudo vaccins inefficaces serait capable de protéger les personnes fragiles au contact des soignants 4 ?

En Europe, tous les autres pays ont officiellement reconnu l’inutilité de cette mesure et l’ont supprimée.

Pourquoi une association qui prétend défendre les patients nie-t-elle la réalité des faits et réclame-t-elle la prolongation de cette obligation dont le seul résultat est de nous priver de soignants et pompiers dont nous manquons si cruellement et de désespérer les autres ?

Par ses déclarations France Assos Santé contribue à aggraver le manque de soignants compétents, responsable de l’état catastrophique de l’hôpital5 et des déserts médicaux !

Combien de temps encore nos autorités nieront-elles les faits avérés reconnus par les autorités sanitaires de la totalité des pays voisins et maintiendront-elles cette mesure politique de censure6 destinée à empêcher que les soignants vaccino prudents trop honnêtes7 puissent faire part de leurs doutes et constatations cliniques aux patients ?

La fin de la liberté d’installation entraînera de nouveaux déserts médicaux

Un médecin, par ses obligations professionnelles et en particulier les consultations urgentes, est contraint d’habiter près de son lieu d’exercice. Lui assigner un lieu d’exercice revient à l’assigner à résidence, mesure normalement décidée jusqu’ici par un juge et qui concerne habituellement une personne mise en examen dans le cadre d’une instruction.

Assimiler les nouveaux médecins à des mis en examen ne constitue pas vraiment un signal encourageant de bienvenue.

France Assos Santé prône l’assignation à résidence des nouveaux médecins sans réaliser qu’une telle mesure peut dissuader de faire des études de médecine et inciter davantage de soignants déjà formés à fuir encore plus vers l’étranger.

Ces annonces impactent fortement le bien-être des étudiants. Quatre étudiants sur cinq (81,1 %) ont l’impression de ressentir davantage d’anxiété. 35 % estiment avoir une santé mentale mauvaise ou plutôt mauvaise alors qu’ils n’étaient que 20 % auparavant et un étudiant sur trois (32,7 %) a pensé à arrêter ses études.

On n’attire pas les mouches avec du vinaigre

Le 17/11/22, à l’occasion de la 4e journée de mobilisation contre la création d’une « dixième année » d’études médicales affectées à des stages dans les déserts médicaux initiée par l’ensemble des syndicats médicaux étudiants (Isnar-IMG, Anemf), et des jeunes médecins (ReAGJIR), soutenus par des syndicats seniors (MG France, CSMF, FMF, SML), Yaël Thomas, président de l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (Anemf)8 rapporte que 54 % des étudiants réfléchissent de plus en plus à exercer en dehors de la France, quand 5,3 % sont sûrs d’exercer ailleurs. Seuls 11,1 % se disent sûrs de rester dans l’Hexagone

Dr Agnès Giannotti, présidente de MG France :

« Nous avons besoin de jeunes médecins, mais les mesures prises ne peuvent que les faire fuir ! »

Dr Corinne Le Sauder, présidente de la FMF :

« Des médecins qui ont beaucoup donné à ce beau métier vont quitter la profession en raison des mesures toujours plus contraignantes. »

Barbara Begault, porte-parole de l’Isnar-IMG :

« Ça fait deux mois que nous sommes ignorés ! Aux yeux du gouvernement, nous ne sommes pas des étudiants, mais juste de la monnaie d’échange. »

« Et quand on fait valoir notre droit de grève, on nous insulte de terroristes. »

« Malgré le mépris et les menaces, nous ne fléchissons pas !’ »

« Non à la coercition ! »9

Comment éviter que notre médecine ressemble à celui des pays pauvres ?

Ce n’est pas défendre les patients que de prôner des mesures autoritaires qui feront fuir encore plus de soignants. Pour reconstruire l’hôpital et obtenir un maillage national équilibré de médecins, il faut écouter leurs revendications.

Halte aux mesures autoritaires !

Réintégration de tous les suspendus avec paiement des arriérés.

Annulation des jugements iniques du conseil de l’Ordre envers les médecins qui n’ont fait que leur devoir en soignant effectivement les malades et/ou en informant la population.

Honorons dignement les soignants avec des salaires et honoraires proches de ceux pratiqués dans les pays voisins.

Dégraissage de la bureaucratie hospitalière et des agences régionales de santé en renvoyant au chevet des malades les médecins qui s’en sont détournés.

Confirmation des libertés de s’exprimer, de soigner, de prescrire des médecins et pour les malades de choisir leur traitement après un consentement libre et éclairé.

Sans soignants, il n’y a pas de médecine ni de soins. France Assos Santé ne l’a malheureusement pas compris et milite avec le gouvernement pour des mesures qui nuiront à terme aux patients.





Il est inutile d’isoler les asymptomatiques PCR positifs ! FAITS AVÉRÉS

Par Dr Gérard Delépine

Depuis plus de 30 mois, le gouvernement confond volontairement personnes testées PCR positifs et malades et prétend, contre toute logique scientifique, qu’il faudrait qu’elles s’isolent. Une nouvelle affirmation officielle toute récente de cette aberration médicale1 justifie le rappel des faits scientifiques avérés concernant les tests.

Les tests PCR n’ont pas été conçus pour porter un diagnostic de maladie

La Polymerase Chain Reaction consiste à reconnaître un fragment d’ARN d’un virus par la multiplication du matériel génétique recueilli. Kary Mullis, couronné en 1993 par l’académie Nobel inventeur de cette technique d’amplification l’a conçue pour préciser un diagnostic de maladie porté cliniquement et non pas pour permettre à lui seul d’affirmer qu’une personne est malade.

Lors du Corporate Greed & Aids qui a eu lieu le 12 juillet 1997 à Santa Monica Kary Mullis précisa :

« Le PCR est un procédé qui est utilisé pour faire beaucoup de choses à partir de quelque chose. Ça ne dit pas si vous êtes malade. Ça ne dit pas que la chose que vous avez contractée va réellement vous nuire… »

Pour que ce test conserve une spécificité réelle, il faut qu’il porte sur un fragment d’ARN spécifique et que sa réalisation se limite à un nombre raisonnable de cycles d’amplification. Malheureusement les tests PCR pratiqués en France comme dans de nombreux autres pays pour soi-disant surveiller l’épidémie n’ont pas respecté ces limites.

Un nombre trop élevé de cycles d’amplifications crée des faux positifs

On entend par faux positif un test positif chez une personne qui n’est pas malade (et ne le sera pas à court terme) et qui ne peut contaminer personne, car elle n’est pas porteuse de virus.

La puissance des amplifications est telle qu’un nombre trop élevé de cycles permet de détecter des quantités infimes de matériel, aboutissant à des faux positifs. Les tests standard comportent un nombre de séquences d’amplification supérieur à 30 et déclarent comme positives un grand nombre de personnes incapables de contaminer quiconque.

Le professeur d’épidémiologie Michael Mina (Harvard) a ainsi déclaré au New York Times le 29 aout 2021 que :

« 85 % à 90 % des tests qui se sont révélés positifs en juillet dans le Massachusetts ne l’auraient pas été si le nombre de cycles avait été abaissé de 40 à 30. »

Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Bichat (AP-HP) et membre du Conseil scientifique a d’ailleurs reconnu lors d’un entretien au Monde :

« Il est presque acquis actuellement qu’au-dessous d’une valeur CT de 24, “on est contagieux” et que le risque diminue progressivement au-delà. On pourrait donc considérer que les personnes testées positives avec une valeur CT supérieure à 30 sont très peu, voire pas contagieuses. »

Ce qu’ont confirmé de nombreux spécialistes américains au New York Times qui ne font que rappeler l’article princeps de Rita Jaafar :

« On observe qu’à Ct = 25, jusqu’à 70 % des patients restent positifs en culture et qu’à Ct = 30 cette valeur tombe à 20 %. À Ct = 35, la valeur que nous avons utilisée pour rapporter un résultat positif pour la PCR, <3 % des cultures sont positives »2

L’OMS a mis en garde contre les erreurs des tests PCR lorsque le nombre de séquence d’amplification dépasse les 30 et rappelé que la positivité d’un test ne permet pas à elle seule d’affirmer qu’une personne est malade ou contagieuse. Elle a précisé que les asymptomatiques sont rarement contaminants et conseille de n’utiliser les tests que pour confirmer un diagnostic suspecté sur des signes cliniques (chez des malades), car les tests sont inadaptés au dépistage de masse.

Malheureusement, en France, les dépistages sont conseillés, voire imposés (passe sanitaire) chez les asymptomatiques, et réalisés, selon le conseil scientifique, avec entre 40 et 45 cycles d’amplification. Ainsi la quasi-totalité des asymptomatiques dépistés positifs ne sont pas susceptibles d’être contagieux. Leur identification et la recherche de leurs contacts mobilisent inutilement les efforts publics retardant ainsi la mise en quarantaine des malades réellement contagieux3.

Pour connaître le statut contaminant d’une personne, il faudrait effectuer des cultures virales, analyse plus complexe et plus coûteuse qui ne se pratique absolument pas en examen de routine.

Les tests actuels ne portent pas sur un fragment d’ARN spécifique du SARS-CoV-2

Un document publié par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis admet ouvertement que le fameux test PCR pour le coronavirus de Wuhan (Covid-19) a été mis au point non pas à partir d’échantillons réels du virus chinois, mais plutôt à partir de ce qui semble être du matériel génétique d’un virus du rhume.

Dans ce document de la FDA, il est clairement indiqué que le matériel génétique ordinaire de la grippe saisonnière a été utilisé comme marqueur de test dans les kits de test PCR :

« Étant donné qu’aucun isolat de virus quantifié du 2019-nCoV n’était disponible pour une utilisation par les CDC au moment où le test a été développé et que cette étude a été menée, des tests conçus pour la détection de l’ARN 2019-nCoV ont été testés avec des stocks caractérisés d’ARN transcrit in vitro sur toute la longueur (gène N ; Accession GenBank : MN908947.2) de titre connu (copies d’ARN/μL) enrichi en un diluant constitué d’une suspension de cellules A549 humaines et d’un milieu de transport viral (VTM) pour imiter l’échantillon clinique. »[11]

Un asymptomatique PCR positif n’est pas un malade ni ne le deviendra : il ne porte pas le virus et n’est pas contagieux !

Un dépistage gigantesque réalisé à l’échelle de la Chine et publié déjà en novembre 2020 confirme définitivement ces données4. Ce dépistage, portant sur près de 10 millions d’habitants de Wuhan a permis de repérer 430 asymptomatiques positifs dont seulement 60 % d’entre eux présentaient aussi des anticorps contre le Covid19 et aucun d’entre eux n’excrétaient de virus entier (tous les positifs ont subi des cultures de virus et aucune n’a poussé). Tous les asymptomatiques positifs et leurs contacts ont été mis en quarantaine ; aucun n’est devenu malade. Si ce dépistage a permis de faire progresser les connaissances scientifiques, il n’a servi à rien pour limiter l’épidémie.

Les dépistages systématiques des asymptomatiques par le test PCR n’ont donc aucun intérêt médical.

Ils sont en réalité conseillés ou imposés pour entretenir la fiction de la poursuite d’une épidémie et terroriser la population afin de la pousser à se faire injecter les faux vaccins expérimentaux.

Un asymptomatique PCR positif n’a aucune raison d’être isolé5

Cela a été jugé officiellement par le tribunal d’appel de Lisbonne6 7 8 9.

À leur arrivée au Portugal quatre touristes allemands avaient été isolés sous contrainte dans un hôtel sous le prétexte que l’un d’entre eux avait un test PCR positif à l’atterrissage de l’avion (alors qu’il était négatif au départ). La plainte de ces personnes retenues et isolées de force en raison d’un simple test positif a été jugée fondée par un premier tribunal, mais les autorités sanitaires, voulant maintenir l’isolement, ont fait appel.

Les principales conclusions juridiques du tribunal d’appel de Lisbonne sont sans ambiguïté :

  • – le diagnostic d’une infection doit être posé par un médecin inscrit à l’ordre et seulement par un médecin après examen clinique et examens paracliniques prescrits par lui s’il le juge nécessaire.
  • – le test PCR retenu n’est en aucun cas un élément de certitude pour poser le diagnostic à coronavirus 19 et ne doit pas être utilisé à ces fins.
  • – le diagnostic posé sur un test PCR viole l’article 6 de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme signée par le Portugal et autres pays européens (dont la France). Elle n’est pas respectée, car il n’y a pas eu de consentement éclairé des personnes.

La justice a donc jugé illégal l’enfermement des plaignants, et ordonné leur libération.

Comment notre ministre de la Santé peut-il ignorer les attendus et les conclusions de ce tribunal, largement publiées, et prétendre publiquement le contraire ?

Les traitements précoces permettent de limiter les contaminations

Plutôt que de tester inutilement les asymptomatiques et de les isoler, il est beaucoup plus efficace, pour limiter les contaminations, de conseiller les traitements précoces aux malades et à leurs contacts.

Pour le démontrer, il suffit de comparer le nombre global de contaminations recensées en France à celui des pays qui ont utilisé systématiquement les traitements précoces tels que l’Algérie, la Cote d’Ivoire, Madagascar ou l’Inde :

Les pays adeptes des traitements précoces ont drastiquement limité les contaminations (18 à 200 fois moins que la France) et aussi la mortalité :

Les pays adeptes des traitements précoces bénéficient d’une mortalité 7 à 80 plus faible qu’en France !

Au total

Isoler les asymptomatiques positifs est scientifiquement infondé, médicalement inutile et jugé illégal au Portugal. Il est incompréhensible que le ministre de la Santé prétende le contraire ! Est-il mal renseigné ? Ignorance ? Mensonge d’état ?

La poursuite d’une telle propagande mensongère sape profondément la confiance de la population en ses dirigeants.





Le manque majeur de soignants et la bureaucratie responsable de la mort d’une malade en CHU

Par Gérard Delépine, chirurgien orthopédiste
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Tous les chirurgiens orthopédistes considèrent les fractures du fémur comme des urgences vitales. Ce type de fracture entraîne en effet des douleurs intenses, empêche les mouvements et, malgré les antalgiques, gêne le sommeil rendant la vie extrêmement pénible. Retarder l’intervention indispensable accroît le disque de phlébite et d’embolie pulmonaire. Durant mes 45 ans d’expérience chirurgicale, je me suis toujours organisé pour les opérer dans les 48 heures de l’hospitalisation (dès le bilan anesthésique réalisé). Aussi je suis scandalisé par le drame de cette femme de 77 ans, admise dans un CHU pour une fracture du fémur et morte dans des conditions inhumaines après une semaine d’attente d’une opération sans cesse reportée1 2.

Un tel drame témoigne de l’état catastrophique du système hospitalier français

En 2019, la gravité de la crise hospitalière était déjà soulignée par des grèves quasi permanents des personnels des urgences, mouvements qui ont été méprisés, parfois violemment réprimés (aux lanceurs de balles de défense) puis suivis du simulacre de concertation du Ségur de la santé3 n’octroyant que 19 milliards au système hospitalier et 8 aux personnels tout en instaurant un plafonnement de la rémunération des médecins intérimaires entraînant de nombreuses démissions4. La disproportion entre ces aumônes accordées aux hôpitaux et le seul coût des tests PCR inutiles (près de 15 milliards) et non fiables5 ou celui des confinements (plus de 400 milliards) pour « éviter la surcharge du système hospitalier » mesure les conséquences financières désastreuses d’une politique comptable à court terme abandonnant l’hôpital, les soignants et les malades.

Considéré comme le meilleur du monde au début du siècle 6 notre système sanitaire a ainsi été relégué à la 16place lors du classement 2020 de l’institut Legatum7.

Cette chute a été depuis lors aggravée par la politique sanitaire Veran-Macron qui a fermé 5 800 lits en France, en 2020 tandis que la gestion tyrannique des ARS — arcboutées sur leurs certitudes comptables excluants soignants et malades a culminé par l’obligation vaccinale des soignants totalement injustifiée. En plus des soignants et administratifs hospitaliers, exclus sans indemnités ni droit au chômage, cette obligation infondée a entraîné des prises de retraite anticipées et des réorientations professionnelles aggravant lourdement le manque de soignants dans les hôpitaux et multipliant les déserts médicaux.

Actuellement 20 % des lits sont fermés faute de personnel, plus de cent services d’urgence ferment la nuit8 9 10 11 et d’innombrables services de chirurgie opèrent au ralenti faute de personnel.

Mais le pouvoir maintient l’obligation vaccinale totalement injustifiée puisqu’il est maintenant définitivement établi que les faux vaccins n’empêchent pas les contaminations.

C’est le manque de personnel de bloc opératoire qui a entraîné le report dramatique de la malade qui en est décédée.

Le manque de soignants en salle est certainement la cause du défaut d’alimentation de la malade durant une semaine.

La fille de la malade, Murielle accuse l’établissement de ne pas avoir nourri sa mère durant plusieurs jours.

« Elle a eu un bouillon de légumes le 24 au soir et c’est la dernière fois qu’elle s’est nourrie. Quand elle réclamait à manger, ils lui ont dit “non, vous devez être à jeun, vous allez être opérée demain.” Et ça pendant plusieurs jours (…) Sur la porte de sa chambre, il y avait le tableau “à jeun”, continuellement »12.

Le chef de service dans un langage bureaucratique caricatural se défend :

« Je peux vous assurer qu’après chaque report successif, des repas ont été distribués, attribués et ces faits ont été tracés dans le dossier ».

Et on peut lui faire confiance : le protocole a certainement été rigoureusement respecté et surtout tracé. Mais la malade a-t-elle mangé ?

Personne ne peut témoigner qu’un soignant ait fait manger à la malade les repas « distribués, attribués ».Le manque chronique d’infirmières et les « protocoles infirmiers » limitant le temps qu’elles sont autorisées à consacrer à chaque malade les empêchent le plus souvent de nourrir à la cuillère les vieillards qui en ont besoin et qui le plus souvent n’ont pas la force de le réclamer et les malades entravés par des pansements ou autres.

En Italie, les familles savent depuis longtemps que pour être certains que leurs parents âgés mangent elles doivent leur apporter des repas et le leur servir. Le drame de Dijon montre que les familles françaises devraient peut-être aussi adopter cette pratique.

Comment rétablir notre système de santé d’il y a 20 ans ?13

La France dispose encore d’une des meilleures réserves de professionnels de santé au monde. Mais ces soignants ont été éloignés de l’administration du système, privés de leur libre choix de prescription, persécutés par l’ordre des médecins pour l’expression de leur opinion si elle divergeait du crédo gouvernemental et exclus de leur sacerdoce s’ils n’acceptaient pas des injections expérimentales qu’ils savaient inefficaces et potentiellement dangereuses.

Insuffisamment considérés et rémunérés14, souffrant de la déshumanisation technocratique de leur exercice, ils traversent une crise sociale grave15 qui explique les 60 % de burn-out, 30 % de dépression, 25 % d’idées suicidaires et 3 passages à l’acte tous les deux jours16 17 18 et les très nombreuses démissions, retraites précoces ou reconversions responsables des fermetures de service et des déserts médicaux.

Ce constat est partagé par la grande majorité (76 %) des personnes qui considèrent la place accordée au patient dans le système de santé français comme insuffisante19.

Pour redonner au système son lustre d’antan, il faut prendre des mesures très fortes20 :

Libérer les soignants du mammouth administratif dans les hôpitaux21 22 comme en ville.

Supprimer bon nombre de strates administratives, en particulier les agences régionales de santé23, mais aussi une bonne partie des conseils d’administration et de surveillance et plus de la moitié des agences sanitaires qui ne sont plus indépendantes, mais sont devenues des agents trop coûteux de la propagande gouvernementale24.

Limiter la judiciarisation de la médecine qui a entraîné une augmentation forte des primes d’assurance de certaines spécialités,25 mais aussi la prescription de trop d’examens inutiles destinés seulement à protéger la responsabilité du médecin et amène parfois certains collègues à récuser des interventions salvatrices, mais trop risquées pour leur assurance.

Redonner aux médecins la liberté de parler et de soigner selon leur conscience et leurs compétences en supprimant le tribunal d’exception du conseil de l’ordre qui s’attaque maintenant à la liberté d’expression26, fondement de la démocratie

Il ne faut plus que ce soient des énarques qui décident de la manière dont les médecins doivent soigner leurs malades. Les contraintes administratives sont devenues telles qu’elles découragent de devenir médecin.

Il faut supprimer tout numerus clausus institué sous le mauvais prétexte purement financier.

Il faut que les étudiants accèdent beaucoup plus précocement à l’internat27 ce qui leur permettrait d’avoir un réel contact avec des patients et d’acquérir expérience et sens de leurs responsabilités.

Cette liste de mesures indispensables est incomplète, mais sa mise en œuvre permettrait de limiter les dégâts infligés à notre système de santé depuis plus de 30 ans par les politiques de gestion financière à court terme des gouvernements successifs et les derniers coups de boutoir assénés par l’actuel gouvernement, avec une brutalité sans faille.