Gastroentérites et mortalité infantile : assurer l’accès universel à l’eau potable

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par le Dr Gérard Delépine — 27 juin 2024

Pour éliminer les gastroentérites bactériennes, cause majeure mondiale de décès chez les moins de 5 ans, il faut assurer l’accès universel à l’eau potable

Dans Pubmed1 plus de cinquante milles articles s’inquiètent de la résistance croissance des gastroentérites bactériennes aux antibiotiques2 3 4 5 6 7 en oubliant souvent de rappeler que ces infections disparaîtraient, si on organisait l’accès universel à l’eau potable. Cet article tente de réparer cette omission.

Les entérobactéries constituent un problème majeur de santé publique

Les entérobactéries peuvent provoquer des d’infections diverses, allant des gastroentérites aux infections des voies urinaires, respiratoires, mais aussi des septicémies, des pneumonies et des méningites…

Différentes bactéries peuvent causer des gastroentérites8 dont de nombreux Escherichia coli. Les Escherichia coli entérotoxinogènes sont responsables de diarrhées infantiles dans les pays en voie de développement et de la diarrhée du voyageur, les E. coli entéro-invasifs de dysenteries proches de la shigellose, les E. coli entérohémorragiques retrouvés au cours des colites hémorragiques et du syndrome hémolytique et urémique. Les E. coli entéropathogènes sont la cause de diarrhées infantiles persistantes souvent épidémiques dans les pays en voie de développement. Les E. coli à adhésion diffuse et les E. coli entéroagrégatifs à l’origine de diarrhées aqueuses persistantes chez l’enfant.

Mais la flore bactérienne des gastroentérites comporte aussi de nombreux autres germes9 dont les manifestations habituelles sont rappelées dans le tableau suivant.

Les gastroentérites bactériennes résultent de la transmission féco-orale d’une bactérie par un malade qui excrète le germe dans ses selles10 contaminant l’eau utilisée pour la boisson ou la toilette. Elles se manifestent généralement11 par une diarrhée et/ou une perte d’appétit, des nausées, des vomissements, des crampes une gêne abdominale. La gastroentérite ne constitue généralement pas une affection grave chez l’adulte en bonne santé, ne provoquant qu’un inconfort et des dérangements, mais chez les personnes très malades, faibles, très jeunes ou très âgées, elle peut entraîner une déshydratation sévère et un déséquilibre électrolytique menaçant le pronostic vital.

Ces complications sont en particulier liées à la production par certaines souches, de toxines, la capacité d’adhérer aux cellules intestinales, de former des biofilms et de résister aux antibiotiques.

Au niveau mondial, elles constituent un problème majeur de santé publique. D’après l’UNICEF les gastroentérites bactériennes emportent chaque année près de 500 000 enfants, constituent la deuxième cause de décès chez les moins de cinq ans, et tuent plus que le sida, le paludisme et la rougeole réunis !

Dans les pays où l’hygiène est respectée, aucune épidémie n’est possible

En France métropolitaine, les mesures d’assainissement et d’hygiène collective et individuelle ont fait quasiment disparaître les épidémies de gastroentérites bactériennes, mais certaines gastroentérites virales saisonnières persistent.

Les gastroentérites bactériennes, qu’on observe de manière isolée ou par petits foyers localisés, témoignent d’intoxications alimentaires liées à un défaut d’hygiène touchant une ou plusieurs personnes ayant partagé un repas dans une cantine scolaire, une maison de retraite, un restaurant d’entreprise ou une fête entre amis ou en famille.

La bactérie responsable apportée dans l’aliment au cours de la préparation par un cuisinier malade, notamment dans les plats en sauces et les crèmes pâtissières se multiplie habituellement pendant le transport par rupture de la chaîne du froid (aliments et plats surgelés) ou de la chaîne du chaud (restauration collective). La contamination du plat par E coli, Salmonelle, Shigella ou un staphylocoque doré peut aussi survenir pendant le stockage dans un réfrigérateur mal nettoyé ou désinfecté lors de la préparation ou la conservation des aliments.

Le signalement des cas suspects et confirmés permet le traitement dans les meilleurs délais et la prescription, en cas de besoin, d’une coproculture permettant le diagnostic bactériologique et un antibiogramme.

L’importation de produits alimentaires venus de pays lointains multiplie les risques comme l’a montré l’épidémie récente due à une souche d’E. coli présente dans des graines germées importées d’Égypte, mélangées à des salades diffusées par la grande distribution dans plusieurs pays, dont l’Allemagne et la France12.

Au niveau mondial, il en va de même : dans tous les pays riches qui assurent des règles d’hygiène strictes, l’eau potable et le traitement efficace des eaux usées, on n’observe que de rares cas de gastroentérites bactériennes.

Les épidémies de gastroentérites bactériennes sont la plaie des pays où l’hygiène et l’eau potable sont insuffisantes

Malheureusement plus de deux milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde, dont près de 320 millions se trouvent en Afrique subsaharienne. 4,5 milliards autres ne disposent pas de services d’assainissement fiables, selon un nouveau rapport commun de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Unicef.13

Les gastroentérites bactériennes endeuillent les régions en manque d’eau potable. Dans ces pays, l’absence d’entretien et/ou la destruction des réseaux de distribution lors de combats obligent les populations à boire l’eau des rivières ou des puits, dont le taux de contamination est très élevé.

La répétition des épidémies favorise l’apparition de nouvelles souches de bactéries dotées de capacités de résistance croissante aux antibiotiques.

Le traitement repose sur les traitements symptomatiques, parfois la réhydratation et les antibiotiques.

Les traitements symptomatiques soulagent le malade. Les antidiarrhéiques réduisent le volume et la fréquence des selles et facilitent la réhydratation. Un médicament anti-vomitif est prescrit au cas par cas, si le médecin le juge nécessaire. Des médicaments antalgiques et antipyrétiques, un antispasmodique peuvent être utiles.

L’élimination du germe causal par les antibiotiques n’est pas toujours indispensable car les diarrhées se tarissent souvent spontanément en 2-3 jours. L’antibiothérapie paraît prudente chez les malades fragiles et les enfants jeunes, mais une prescription trop systématique est susceptible de favoriser l’apparition de résistances de plus en plus fréquemment observées14 15 16 17 18 19 20 en particulier contre l’amoxicilline, l’acide clavulanique et la céfazolin21

Une situation d’autant plus inquiétante que la quasi-totalité des enfants hospitalisés pour gastroentérite en Afrique subsaharienne sont traités avec des antibiotiques et que plus de la moitié de ces enfants entrés à l’hôpital sans être porteurs d’entérobactéries résistantes en sont ressortis contaminés par ces bactéries.

La prévention des infections à entérobactéries constitue la priorité

Elle repose avant tout sur des mesures d’hygiène collectives (eau potable, toilettes et traitement des eaux usées), professionnelles (désinfection des surfaces, la gestion appropriée des cathéters et des dispositifs médicaux, ainsi que le contrôle de la transmission croisée dans les établissements de soins de santé), mais aussi individuelles telles que le lavage des mains, et des instruments de cuisine, lavage et pelage des légumes et des fruits, cuisson à cœur des viandes, utilisation de lait pasteurisé, séparation des viandes/poissons crus des autres aliments lors préparation, alimentation prudente lors de voyages…

L’utilisation judicieuse des antibiotiques et la surveillance de la résistance aux antibiotiques sont également importantes pour prévenir l’émergence de souches résistantes.

Dans son témoignage récent sur Nexus22, le pasteur Franklin Yebga dénonce le coût astronomique du programme de vaccination en Afrique organisé par l’OMS, les fondations Gates et la banque mondiale. Ces sommes seraient beaucoup plus sanitairement efficaces, si elles étaient consacrées à assurer l’accès universel à l’eau potable.

Compte tenu du coût moyen d’un forage pour 10 000 à 15 000 personnes (5000 euros), les 155 millions de dollars récemment dépensées en vaccins auraient permis de créer 30 000 points d’approvisionnement d’eau potable et « aurait sans doute pu résoudre tous les problèmes d’eau en Afrique ».

Mais distribuer l’eau potable aux populations ne rapporte rien aux laboratoires pharmaceutiques et tarirait la source de profits considérables que procurent les vaccins…

À long terme, contre le fléau des gastroentérites bactériennes, consacrer un milliard de dollars à l’eau potable et à la promotion de l’hygiène serait infiniment plus efficace que les vaccins et traitements curatifs.

La distribution généralisée d’eau potable, le traitement des eaux usées et le respect des précautions d’hygiène empêchent la transmission des gastroentérites bactériennes.

Elles permettent aussi d’éradiquer de nombreuses autres maladies, qu’elles soient virales (l’hépatite A et E, poliomyélite) ou parasitaires (dracunculose, amibiases, giardase et autres flagellés intestinaux).

L’eau potable constitue donc un enjeu totalement prioritaire de santé publique, bien avant des vaccins trop souvent insuffisamment efficaces.

C’est d’ailleurs ce que proclamait le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus en 201723 :

« Avoir accès à l’eau salubre, à l’assainissement et à l’hygiène à domicile ne devrait pas être un privilège exclusivement réservé aux riches vivant en milieu urbainTous les pays au monde devraient garantir les “services fondamentaux pour la santé humaine”. »

Sans épidémie récurrente peu de risque de résistance aux antibiotiques.

Mais apparemment beaucoup de dirigeants et les participants aux nombreux forums sur les vaccinations feignent de l’ignorer, comme si leur seule ambition était de consolider le « marché du vaccin » et de financer les laboratoires fabricants.

Et aucun des journalistes qui glorifient ces forums24 25 26 27 28 29 ne rappelle qu’assurer l’hygiène et l’eau potable partout éradiquerait les gastroentérites, le choléra (et la poliomyélite qui obsède tant Bill Gates). Ignorance ? Mensonge par omission ? Censure ? Corruption ?

JO 2024 : comment Paris va nettoyer la Seine – Le Parisien





Risques du Gardasil et du Vax contre l’hépatite B

[Source : Tribune Libre]




L’eau potable est l’arme de destruction massive du choléra

Par Dr Gérard Delépine

Le président E. Macron, ceux de nombreux états africains et les médias subventionnés ignorent-ils que le choléra est stoppé par l’eau potable ?

Lors du forum mondial sur la vaccination1 du 20 juin 2024 coorganisé avec l’Union africaine (UA) et l’Alliance du vaccin (GAVI)2, le président Macron à appeler3 à « renvoyer le choléra au passé » grâce à la vaccination « Protéger les autres c’est nous protéger nous-mêmes », appelant « à bâtir un marché africain du vaccin » sans rappeler que l’eau potable constitue l’arme de destruction massive contre cette maladie.

Pour éradiquer le choléra, les populations n’ont pas besoin de vaccin, mais d’eau potable !

Le choléra est une toxi-infection digestive due à un bacille (le vibrion cholérique) qui se transmet uniquement par voie féco-orale (par l’ingestion d’eau ou de fruits ou légumes souillés). Un malade excrète la bactérie dans ses selles pendant habituellement une dizaine de jours après sa contamination, mais certains d’entre eux peuvent se transformer en porteur sain pendant des mois et constituer ainsi une menace pour la population si le traitement des eaux usées n’est pas efficace.

Le choléra provoque des diarrhées et des vomissements dont l’intensité peut entraîner une déshydratation sévère pouvant causer la mort en quelques heures, en particulier chez les jeunes enfants. La réhydratation est la base du traitement curatif du choléra. Les antibiotiques (principalement les macrolides) diminuent la durée de la maladie, limitent le risque de complications pour le patient, et réduisent la durée d’excrétion du vibrion cholérique et ainsi la contamination des eaux et le risque de transmission du choléra à d’autres individus.

Dans les pays où l’eau potable est partout disponible, il n’y a pas d’épidémie.

L’exemple de la France le démontre. Les mesures d’assainissement et d’hygiène collective et individuelle ont fait disparaître le choléra de France métropolitaine.

Le choléra fait l’objet d’une déclaration obligatoire, et le recensement des cas par Santé Publique France montre qu’il s’agit aujourd’hui en métropole d’une pathologie importée rare. Les cas symptomatiques de choléra observés sont toujours liés à l’absorption de boissons ou d’aliments contaminés à l’étranger.

Le signalement précoce des cas suspects et confirmés permet la gestion des cas de choléra d’importation dans les meilleurs délais. Entre 0 et 2 cas de choléra sont déclarés chaque année en France depuis 2000, ils concernent toujours des voyageurs de retour de zone d’endémie. C’est un chiffre faible et en diminution.

Au niveau mondial, il en va de même : dans tous les pays qui assurent l’eau potable et le traitement efficace des eaux usées, on n’observe que de rares cas de choléra d’importation, sans jamais de transmission.

Le choléra persiste uniquement dans les pays où l’hygiène et l’eau potable sont insuffisantes

Malheureusement plus de deux milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde, dont près de 320 millions se trouvent en Afrique subsaharienne. 4,5 milliards autres ne disposent pas de services d’assainissement fiables, selon un nouveau rapport commun de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Unicef.4

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que chaque année, 3 millions de personnes seraient touchées par le choléra à travers le monde avec environ 100 000 morts.. L’OMS regrette la sous-notification des cas. Aujourd’hui, l’Afrique et l’Asie sont les deux zones les plus touchées par le choléra.

La maladie y est en expansion dans toutes les régions en manque d’eau potable en particulier à l’occasion des guerres. C’est le cas en Éthiopie, au Zimbabwe… Dans ces pays, l’absence d’entretien et la destruction des réseaux de distribution lors des combats obligent les populations à boire l’eau des rivières ou des puits, dont le taux de contamination est très élevé.

L’épidémie apparue au Yémen en 2016 après la destruction des infrastructures d’eau potable est la plus sévère de l’Histoire moderne, avec plus de 2,5 millions de cas et au moins 4 000 décès. Lors de cette épidémie est apparue une nouvelle souche de vibrion cholérique avec des éléments génétiques permettant une multirésistance aux antibiotiques habituellement utilisés. Le Pr F-X Weill et le Dr Marie-Laure Quilici de l’Institut Pasteur, à Paris, se sont alarmés5 :

« Cette souche de vibrion cholérique, qui a également été repérée en Afrique de l’Est et en Afrique du Sud, est capable d’acquérir des plasmides porteurs d’une multirésistance aux antibiotiques. Ce comportement inattendu constitue une nouvelle menace pour la lutte contre le choléra, et nous devons comprendre ce phénomène pour pouvoir élaborer des stratégies efficaces de contrôle. En attendant, une surveillance régulière et standardisée de la sensibilité aux antibiotiques des souches de vibrion cholérique est primordiale pour pouvoir adapter rapidement l’antibiothérapie en cas d’émergence d’une souche résistante. ».

Les larges distributions de vaccins anticholériques se sont révélées incapables d’arrêter l’épidémie illustrant une fois de plus les limites de cette vaccination.

Les vaccins contre le choléra sont peu efficaces surtout chez les jeunes enfants

L’exemple d’un vaccin efficace est celui du vaccin contre la fièvre jaune : une injection unique protège tous les vaccinés à vie. Mais de très nombreux vaccins sont peu efficaces, comme ceux contre la grippe et les pseudo vaccins covid, et ne protègent qu’une fraction des vaccinés durant une courte période obligeant à des rappels répétés fréquemment.

Les premiers vaccins contre le choléra ont protégé troupes alliées en 1915-1918 lors de la guerre des tranchées et ont contribué à la victoire contre les Allemands qui n’en possédaient pas et dont les soldats malades étaient incapables de combattre.

Depuis lors, plusieurs vaccins ont été développés notamment le Dukoral, le Shanchol/mORCVAX et plus récemment l’Euvichol-S produits en Corée du Sud par EuBiologicals Co. Ltd.

Tous sont des vaccins oraux réalisés à partir de bactéries inactivées. Entre 4 et 6 mois, l’efficacité de ces vaccins ne dépasse pas 66 % à 86 % et diminue de 58 % à 77 % à deux ans. Cette faible efficacité est attestée, en pays endémiques, par la nécessité de rappels tous les six mois en dessous de 6 ans et tous les 2 ans au-delà. De plus, des variations génétiques de la bactérie lui permettent régulièrement de résister aux vaccins.

La revue récente de la fondation Cochrane6 portant sur 25 études incluant 2,6 millions d’adultes et d’enfants traités par des vaccins estime leur efficacité modérée (51 %) et trop courte. Chez les enfants de moins 5 ans, groupe le plus à risque de complications mortelles, la protection ne dépasse pas 1 an, tandis qu’elle atteint 3 ans pour les sujets plus âgés.

Ces conclusions de faible efficacité rejoignent celles du Oral Cholera Vaccine Working Group de la Global Task Force on Cholera Control7.

Au Yémen, les centaines de milliers de doses de vaccins distribuées par l’OMS et la fondation Gates n’empêchent d’ailleurs pas l’épidémie de proliférer.

Dans son témoignage récent sur Nexus8, le pasteur Franklin Yebga dénonce le coût astronomique (155 millions de dollars) du programme de vaccination en Afrique organisé par l’OMS, les fondations Gates et la banque mondiale.

Compte tenu du coût moyen d’un forage pour 10 000 à 15 000 personnes (5000 euros), cette somme aurait permis de créer 30 000 points d’approvisionnement d’eau potable et « aurait sans doute pu résoudre tous les problèmes d’eau en Afrique ».

Mais distribuer l’eau potable aux populations ne rapporte rien aux laboratoires pharmaceutiques et tarirait la source de profits considérables que procurent les vaccins…

Contre le choléra, consacrer un milliard de dollars à l’eau potable serait infiniment plus efficace que des vaccins.

La distribution généralisée d’eau potable et le traitement des eaux usées assurent avec certitude la disparition du choléra.

Elles permettent aussi d’éradiquer de nombreuses autres maladies, qu’elles soient bactériennes (typhoïde, gastroentérites à entérobactéries Campylobacter et E. coli, shigelloses), virales (l’hépatite A et E, poliomyélite, rotavirus responsables de diarrhées, entérovirus…) ou parasitaires (dracunculose, amibiases, giardase et autres flagellés intestinaux).

L’eau potable constitue donc un enjeu totalement prioritaire de santé publique, bien avant des vaccins insuffisamment efficaces. C’est d’ailleurs ce que proclamait le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus en 20179 :

« Avoir accès à l’eau salubre, à l’assainissement et à l’hygiène à domicile ne devrait pas être un privilège exclusivement réservé aux riches vivant en milieu urbainTous les pays au monde devraient garantir les “services fondamentaux pour la santé humaine. »

Il précisait aussi en 2019 10 :

« La solution à long terme pour mettre fin au problème du choléra consiste à améliorer l’accès à l’eau potable et à offrir des moyens d’assainissement et d’hygiène adéquats. »

Mais apparemment le président Macron et les participants au forum l’ignorent, ou feignent de l’ignorer comme si leur seule ambition était de bâtir un « marché africain du vaccin » et de financer les laboratoires fabricants. « Nous avons déjà 5 000 morts du choléra, nous devons avoir un vaccin », a déclaré Emmanuel Macron qui a aussi choisi de citer le choléra comme cible prioritaire du nouvel accélérateur africain de fabrication de vaccins11.

Et aucun des journalistes qui glorifient ce forum 12 13 14 15 16 17 n’a souligné que le choléra se transmet uniquement par l’eau souillée et qu’assurer l’hygiène partout et l’eau potable aux populations qui en sont dépourvues éradiquerait définitivement le choléra (et la poliomyélite qui obsède tant Bill Gates). Ignorance ? Mensonge par omission ? Censure ?





Il faut bannir les traitements médicaux et chirurgicaux de transition chez les mineurs

Par Nicole et Gérard Delépine

Les bloqueurs de puberté ne sont pas anodins et la chirurgie est mutilante et irréversible

Un article de Lucas ROJOUAN, publié le 27 mai dans Ouest France, minimise les risques des bloqueurs de puberté donnés chez les enfants en malaise d’identité sexuelle.

On ne peut pas reprocher à un journaliste politique et sociétal de méconnaître des problèmes médicaux, mais on peut s’étonner des lacunes de son enquête qui ne cite aucun des rapports officiels britannique1, suédois2, finlandais3 4, français5 et des plus de 20 états américains qui ont conduit ces pays à interdire les traitements médicaux chez les mineurs en malaise d’identité sexuelle6, ni les nombreux livres qui étudient en détail ces traitements, références bibliographiques à l’appui7 8.

Il est par exemple stupéfiant qu’il prétende que les « travaux Annelou de Vries font référence sur ces traitements »hormonaux (!) sans qu’il ne s’interroge sur les compétences en hormonothérapie d’une psychiatre et sans qu’il précise qu’il s’agit d’une militante historique affirmée des transformations de genre dont elle vit professionnellement depuis des décennies.

Dans son article, Lucas ROJOUAN paraît victime de sa confiance aveugle en l’Agence France-Presse qui affiche constamment une attitude plus militante qu’objective sur le problème. Notre tribune vise donc à combler les lacunes d’un exposé superficiel, partisan et peu sourcé.

Les bloqueurs de puberté constituent un traitement expérimental de la dysphorie de genre

Les bloqueurs de puberté sont des analogues de l’hormone entraînant la libération de gonadotrophines (GnRH) et visent à suspendre l’apparition et le développement des caractères sexuels secondaires (poitrine, voix, pilosité) relevant du sexe auquel le mineur ne s’identifie pas. Aucun essai randomisé n’a jusqu’ici évalué l’utilité, ni la toxicité des bloqueurs de puberté dans cette indication qui se singularise par sa durée du traitement et sa prescription pour une non-maladie.

C’est pour cette raison qu’ils n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché pour traiter les enfants en confusion d’identité sexuelle. Les médecins qui prescrivent ces traitements en dehors de toute autorisation de mise sur le marché engagent leur responsabilité personnelle et s’exposent, en cas de complications, à des plaintes en justice au cours desquelles il leur serait difficile de prétendre avoir convenablement évalué et informé des risques de ce traitement à moyen et long terme.

Johan, suédois traité à l’hôpital Karolinska regrette ses deux années d’hormonothérapie9 :

« On n’aurait jamais dû m’autoriser à faire ça, mon père était très agressif. Beaucoup de violence, de négligence, avec des abus sexuels quand j’étais petit. J’ai réalisé que la dysphorie de genre était une manière de m’échapper d’un corps, qui, je le pensais, m’avait trahi enfant. C’était aussi une forme d’automutilation de faire ça à mon corps, mais c’était inconscient. Le personnel de la clinique savait pour mon enfance… ça aurait dû être un “drapeau rouge”. Parce que maintenant la transition est un traumatisme de plus. Dans mon cas, mes seins ont poussé. Ça ne s’efface pas ».

Keira Bell, Anglaise traitée à la clinique Tavistok, a porté plainte contre l’établissement pour information insuffisante :

« Après une série de conversations superficielles avec des travailleurs sociaux, j’ai été mis sous antipubertaires à 16 ans. Un an plus tard, je recevais des injections de testostérone. À 20 ans, j’ai subi une double mastectomie…En grandissant, j’ai reconnu que la dysphorie de genre était un symptôme de ma misère globale, et non sa cause. Cinq ans après avoir commencé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai entamé le processus de détransition.Les conséquences de ce qui m’est arrivé ont été profondes : une possible infertilité, la perte de mes seins et l’impossibilité d’allaiter, des organes génitaux atrophiés, une voix définitivement altérée, une pilosité faciale… Lorsque j’ai été vu à la clinique de Tavistock, j’avais tellement de problèmes qu’il était réconfortant de penser que je n’en avais qu’un seul à résoudre : j’étais un homme dans un corps de femme. Mais c’était le travail des professionnels de prendre en compte toutes mes comorbidités, pas seulement d’affirmer mon espoir naïf que tout pourrait être résolu avec des hormones et une intervention chirurgicale. »

C’est pour ces motifs que la Finlande10 11, la Grande-Bretagne12 13 et la Suède14 15, pays pionniers de ces traitements, ont, après enquêtes officielles, décidé de les réserver uniquement aux essais médicaux convenablement conçus et suivis. La Norvège est en train de les imiter16 comme le veulent d’ailleurs les sénateurs républicains qui viennent d’adopter, ce mardi 28 mai, un texte de loi visant à encadrer les transitions de genre avant la majorité17.

Les bloqueurs de puberté et les autres traitements ne diminuent pas le risque de suicide18

Le taux considérable de suicides est la principale menace qui pèse sur les personnes transgenres.

En Grande-Bretagne l’étude de Bailey19 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide. En Ontario, au cours d’une seule année, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte20. En Thaïlande21, sur 411 LGBT, 39 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19,0 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie. L’étude nord-américaine d’Austin22 indique que 82 % des personnes transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant plus élevée chez les jeunes. Le projet Trevor23 étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ Américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide.

Globalement les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire 4 à 6 fois24 25 26 plus élevée que les autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels) et 10 à 20 fois plus forte que les hétérosexuels. Environ deux tiers des suicides observés se produisent chez des personnes encore sous traitement actif (phase diagnostique, hormonale ou chirurgicale)27 qui paraissent donc incapables de les prévenir.

Le lobby trans genre affirme que le stress de minorité et les discriminations dont souffrent les trans en seraient les causes, mais un tel taux de suicide ne s’observe heureusement pas chez les autres minorités sexuelles (gays, lesbiennes, bi), tout autant soumis au stress de minorité et discriminées.

Les avocats des traitements médicaux prétendent qu’ils permettraient de diminuer le risque de suicide des adolescents en crise d’identité sexuelle, mais les séries publiées n’en apportent aucune preuve28 et certaines affirment le contraire29 . Jay Greene, comparant les taux de suicide selon la politique des différents états américains30 conclut ainsi :

« Abaisser les barrières juridiques pour permettre aux mineurs de subir plus facilement des interventions médicales transsexuelles sans le consentement de leurs parents ne réduit pas les taux de suicide. En fait, cela conduit probablement à des taux de suicide plus élevés chez les jeunes dans les États qui adoptent ces changements. »

Une étude suédoise du Karolinska31 et une étude américaine32 rappellent qu’après changement chirurgical de sexe, les personnes transsexuelles présentent des risques de mortalité, de comportement suicidaire et de morbidité psychiatrique considérablement plus élevés que la population générale. Elles démontrent que le changement de sexe, bien qu’il atténue souvent le ressenti de la dysphorie de genre, ne suffit pas à la traiter et que des soins psychiatriques et somatiques sont indispensables.

S’affirmer trans et subir des traitements de changement de sexe mène au suicide dans 40 % des cas !

Les bloqueurs de puberté exposent à des complications

Les médecins qui prescrivent des traitements hormonaux pour transsexualisme publient très rarement leurs résultats médicaux, ce qui rend difficile l’évaluation objective des effets secondaires. Quatre cliniques américaines, pratiquant les transitions de genre, qui avaient reçu 7 millions de dollars en 2015 pour examiner les effets des bloqueurs et des traitements hormonaux sur les jeunes transgenres, affirmaient en 2022 que les résultats seraient bientôt disponibles. Mais en 2024 on les attend toujours ! Heureusement quelques rares publications lèvent le voile.

Les bloqueurs de puberté diminuent les niveaux d’hormone lutéinisante et d’hormone folliculostimulante, abaissant ainsi les niveaux de testostérone jusqu’à la castration. Ces modifications hormonales exposent à des événements indésirables, notamment des troubles cardiovasculaires, une déminéralisation33 34 35 des fractures osseuses36, un dysfonctionnement métabolique37 prédisposant au diabète38 et une altération de la fonction cognitive, car la puberté représente une période développementale pendant laquelle ont lieu d’importants changements au niveau de la réactivité émotionnelle, la motivation, l’apparence physique, les processus psychologiques et les interactions sociales39.

Les avocats des bloqueurs de puberté prétendent que leur action serait totalement réversible et ne menacerait pas la fertilité future de ceux qui en prennent. Mais cette affirmation, très incertaine, est entre autres, contredite par une étude de la Mayo Clinic, publiée fin mars 202440, constatant que les bloqueurs de puberté peuvent provoquer des problèmes de fertilité « irréversibles » chez les garçons qui avaient pris des bloqueurs de puberté pendant une période allant de 3 à 52 mois. D’ailleurs la majorité des auteurs qui ont étudié le problème conseillent l’utilisation de techniques de préservation de la fertilité41 42 43 44.

Une enquête menée au Portugal chez des personnes transgenres, qui suivaient ou avaient suivi une thérapie hormonale pendant au moins une année ininterrompue, a révélé que 89 % d’entre elles ont eu des effets secondaires. Tous sexes confondus, plus de la moitié se plaint des troubles émotionnels et 10 % éprouvent des maux de tête récurrents. 66 % des hommes en voie de féminisation auraient une perte de libido, 15 % éprouvent des nausées, et 15 % sont en proie à des démangeaisons (exanthème). Chez les femmes qui se masculinisent 52,9 % souffrent d’acné, 38 % de perte de cheveux et 25 % de douleurs pelviennes. Les traitements hormonaux combinés (estrogène and cyprotérone acétate) visant à féminiser les hommes sont suivis par une multiplication par 45 des thrombophlébites, hyperprolactinémie (*400-fois)45, poussées dépressives (15 fois), et une élévation des enzymes hépatiques46. Les androgènes donnés pour masculiniser les femmes de naissances sont associés avec une prise de poids de plus de 17,2 % et d’acné (12,3 %).

Comme tout traitement actif, les bloqueurs de puberté exposent à des complications. Ils doivent pour cette raison n’être administrés que par des équipes médicales non partisanes qui suivent soigneusement leurs patients et publient leurs résultats à moyen et long terme.

Vouloir protéger les mineurs n’est pas transphobe !

La transphobie est l’expression d’une hostilité à l’égard des transsexuels et peut se manifester par des violences physiques, verbales et des comportements discriminatoires. Depuis que la transphobie a été déclarée délictueuse, toute expression d’une opinion qui déplaît aux extrémistes trans est qualifiée par eux de transphobe pour empêcher tout débat démocratique.

Mais critiquer l’idéologie trans, sa propagande permanente dans les médias, le comportement quasi sectaire de certains extrémistes qui conseillent aux adolescents de couper les relations avec leur famille, ou vouloir protéger les mineurs des risques des traitements qu’elle prône, n’est pas transphobe. Les mineurs en questionnement d’identité sexuelle ne doivent devenir les victimes de propagandistes extrémistes, de médecins, de chirurgiens et de laboratoires pharmaceutiques qui profitent de leur mal être.

Anaïs Perrin-Prevelle, coprésidente de l’association OUTrans, est très représentative de l’outrance habituelle de leurs propos. Elle qualifie le projet de loi des républicains de « texte criminel » que les traitements médicaux, incapables de diminuer le risque de suicide des trans exposent à des complications diverses.

Elle prétend de plus que « cette loi ferait de la France le pire pays d’Europe en termes de législation sur le sujet, au niveau des États américains les plus restrictifs » alors que le projet de loi ne ferait qu’aligner la législation française sur l’évolution de celles des pays nordiques et de la Grande-Bretagne et reste infiniment plus permissive que celles de nombreux états américains (Alabama, Arkansas, Florida, Georgia, Iowa, Kentucky, Mississippi, Oklahoma, South Dakota, Tennessee, Texas, Utah…) dont certains érigent en crime le fait pour un médecin d’administrer des traitements médicaux pour transformation sexuelle à des mineurs47.

Le projet de loi qui se discute actuellement veut simplement protéger les mineurs d’une idéologie qui les entraîne vers une communauté au comportement quasi sectaire, qui encourage à prendre des traitements expérimentaux, à sacrifier leur fertilité et à subir des mutilations sexuelles aboutissant aux tentatives de suicide de 40 % de ses membres.

Les bloqueurs de puberté et les traitements hormonaux pour les adolescents en malaise d’identité sexuelle sont expérimentaux. Ils devraient par conséquent être délivrés uniquement lors d’essais médicamenteux qui permettraient d’évaluer objectivement leur éventuelle utilité et leurs complications permettant de définir leurs indications. Mais serait-ce bien éthique ?





Le combat est efficace : la censure des médecins donneurs d’alerte est retoquée (discrètement !) en passant du fameux article 4 à l’article 12

Par les Drs Nicole et Gérard Delépine

Les seuls combats perdus d’avance sont ceux qu’on ne livre pas !

La loi Darmanin sur les dérives sectaires voulait criminaliser tout discours critiquant le discours officiel sur les maladies et les mesures et traitements prônés par le gouvernement afin de pouvoir nous imposer plus facilement des mesures supprimant nos libertés ou des traitements peu efficaces sous prétexte sanitaire.

L’article 4 prévoyait ainsi :

« Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique »… « Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. »

Devant les risques d’atteinte à la liberté d’expression évoqués par le Conseil d’État, les sénateurs ont fortement amendé la première version du texte1 que les députés de la majorité ont rétabli immédiatement par un vote obtenu dans des conditions discutables. Heureusement les pétitions et innombrables lettres adressées aux élus ont finalement convaincu ceux-ci de la nécessité de préserver la liberté scientifique et les médecins et chercheurs donneurs d’alerte, et de réécrire le texte en un article devenu « 12 ».

Cette victoire montre une fois de plus que le combat paie ainsi que l’expose l’analyse de juristes 2 transcrite ci-dessous dans son intégralité.

« Bref commentaire de l’ex-article 4 devenu article 12 relatif au délit de provocation à l’abandon/abstention de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique présenté comme bénéfique pour la santé en l’état des connaissances médicales ».

L’article 12, désormais en vigueur dans la loi n° 2024-420 du 10 mai 2024 visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l’accompagnement des victimes, qui aurait pu être réprimé avec les dispositions existantes du Code pénal, vient donc créer un nouveau délit, plus précis, et spécifique aux dérives sectaires.

Initialement, le projet de la majorité et de la secrétaire d’État à la citoyenneté et à la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, était d’amalgamer le complotisme (très largement entendu jusqu’à l’esprit critique) aux dérives sectaires et de le réprimer de la même façon, profitant de la difficulté de délimiter la frontière entre la mise en danger d’une personne par un gourou et la liberté d’expression d’un thérapeute. Les dérives sectaires constituaient un prétexte habile pour créer, dans une optique de contrôle de la parole, un délit nouveau à même de faire condamner toute forme d’expression qui serait sortie ou qui serait allée à l’encontre du narratif scientifique officiel dans l’optique d’une future pandémie. Ainsi, sous prétexte de protection des citoyens, on risquait d’attenter aux libertés.

Il faut dire que la rédaction initiale de ce nouveau délit était très maladroite, notamment avec sa formule « en l’état des connaissances médicales » qui a fait couler beaucoup d’encre. En effet, ce n’est pas au juge de déterminer « l’état de la science » en matière de médecine, ni au législateur de permettre au gouvernement et au juge de déterminer un standard scientifique, encore moins de fixer la science, qui est évolutive par définition et peut soulever de vives controverses selon les sujets. Si cet « état de la science » était choquant dans la version initiale au regard de la liberté d’opinion et d’expression, il devient — à défaut de le supprimer — plus logique et cohérent dans la version finale promulguée, puisque cet « état de la science » tel qu’il est fixé à un moment donné d’appréciation d’une emprise sectaire effective, permet justement au droit de qualifier et de venir saisir cette emprise.

En toute hypothèse, il est toujours dangereux de déléguer au scientifique la responsabilité de déterminer une partie de l’état du droit et d’imposer au juge de faire de la science ou de s’improviser médecin. Ce texte revêtait un aspect fortement téléologique et poursuivait un objectif dissimulé. Le Conseil d’État avait rendu un avis frileux sur le projet et avait proposé de supprimer ce délit. Les parlementaires ont donc bien senti la manœuvre maligne du gouvernement — tant sur le fond que sur la forme — et la séparation des pouvoirs a joué son rôle — ce dont il faut se féliciter en l’espèce — pour « retirer le venin initial de la loi ».

Rappelons qu’après que la commission des lois du Sénat l’eut supprimé, cet article 4 a été rétabli en commission à l’Assemblée qui l’a rejeté en séance à 8 voix près. Il a été ensuite réintroduit et voté in extremis dans le cadre de la demande d’une nouvelle délibération nocturne. La Commission mixte paritaire n’ayant pu mettre d’accord les chambres, le gouvernement a finalement donné le dernier mot à l’Assemblée qui avait voté l’article, en vertu de l’article 45, alinéa 4 de la Constitution.

Nous sommes donc partis d’une loi utilisant le prétexte d’un nouveau délit sectaire pour réprimer tout lanceur d’alerte en matière scientifique et médicale, à une loi ramenée par le législateur, à son objectif initial : empêcher les dérives sectaires — et elles seules. Le travail législatif a donc permis de venir « verrouiller » une disposition particulièrement équivoque en la limitant à l’objet spécifique du texte qui lui servait de support. Le législateur a donc cantonné les dispositions proposées aux seules et strictes emprises de nature sectaire réelles, en venant tout simplement préciser l’article 4 initial — devenu article 12 — de quelques amendements. Et c’est cette précision qui a permis de rendre ce texte moins dangereux pour les libertés fondamentales (garanties par la Constitution), notamment la liberté d’expression, liberté d’opinion et de communication, au droit au respect de la vie privée et à l’indépendance des enseignants-chercheurs.

En effet, pour retirer le venin initial du texte, paradoxalement rien n’en a vraiment été retiré. Au contraire, le législateur est surtout venu ajouter des dispositions. Trois ajouts légistiques ont permis d’annihiler la finalité première de ce texte : D’abord, le texte initial ne précisait pas comment pouvaient se caractériser la « provocation » à l’abstention/abandon de suivre un traitement médical. Qu’à cela ne tienne, le législateur est venu apporter ces précisions nécessaires à un délit grave afin que les autorités administratives puis le juge soient mieux guidés dans sa mise en œuvre répressive — et surtout, que ce délit ne soit pas suffisamment flou pour donner à un gouvernement un jour le prétexte abusif de poursuites vexatoires à l’encontre d’un potentiel lanceur d’alerte ou même d’une personne qui aurait pu constater ou critiquer un peu trop vite au goût de cet exécutif, les effets néfastes d’un médicament… Mais surtout, ces ajouts ont levé l’épée de Damoclès que la formule « en l’état des connaissances médicales » avait suspendue sur le travail des médecins-cliniciens/chercheurs en médecine (puisque l’emploi du terme « médical » montre que ce délit ne visait pas l’intégralité des scientifiques, mais uniquement ceux ayant un lien au monde médical, révélant ainsi, au prétexte de lutter contre les dérives sectaires, le besoin du gouvernement de contrôler totalement ce secteur, déjà fortement administré). Rassurons donc les chercheurs du domaine médical et clinicien : en l’état actuel du droit, un médecin-clinicien/chercheur qui publie ses résultats ou analyses scientifiquement démontrés et/ou qui commente scientifiquement une étude publiée, dans un sens ou dans un autre, ne pourra en aucun cas constituer une « provocation » à l’abandon/abstention d’un soin ou d’un traitement.

Nous allons ici expliquer précisément pourquoi. L’honneur est sauf, le bon sens aussi : nos scientifiques gardent donc, fort heureusement, leur liberté d’expression et les médecins cliniciens et chercheurs dans le domaine médical ne constituent pas une sous-catégorie de citoyens, que ce délit serait venu amputer de leur liberté d’expression par rapport à l’ensemble des autres chercheurs — et constituant par la même une discrimination inacceptable dans le domaine de la recherche scientifique. Il faut donc se féliciter de la précision apportée par les parlementaires pour verrouiller l’article, car on se demande comment la version initiale aurait pu passer le contrôle du Conseil constitutionnel avec une telle rupture d’égalité au regard du principe de l’indépendance des enseignants-chercheurs.

Désormais, il faudra donc réunir trois éléments constitutifs cumulatifs pour commettre l’infraction :

1. Elle s’appliquera uniquement sur une personne atteinte d’une pathologie. Il faudra établir une pathologie initiale et déterminer précisément cette pathologie.

2. Il faudra des « pressions » ou des « manœuvres » ;

3. Mais surtout, il faudra que ces pressions ou ces manœuvres soient « réitérées », autrement dit, répétées. Une simple demande ou une intervention unique ne suffira donc pas à qualifier le délit. Ce qui signifie que le fait d’exprimer ses doutes dans un livre ou dans un article de presse sur un traitement ou une mesure d’ordre prophylactique décidée par un gouvernement ne rentrera pas dans la caractérisation de ce délit : en effet, il n’y a pas de manœuvres, ni de pressions sur une personne, encore moins réitérées. Pour des raisons de sécurité juridique au regard du risque pénal qui peut devenir fort en certaines périodes « troubles », nous recommandons néanmoins de mentionner lors de l’expression de ses doutes, que de tels doutent n’engagent personne et que le point de vue est personnel, ce qui permettra d’exclure tout élément intentionnel de la pression ou manœuvre.

Ensuite, le législateur est venu ajouter une nouvelle précision relative à cette « provocation » à l’abandon/abstention d’un traitement : si les circonstances de la commission « permettent d’établir la volonté libre et éclairée de la personne, eu égard notamment à la délivrance d’une information claire et complète quant aux conséquences pour la santé », alors, le délit n’est plus constitué. On voit là la recherche de précision du législateur : l’expression claire du consentement libre et éclairé exclut par définition toute emprise. Il démontre une volonté, une intention excluant toute entreprise de domination ou de soumission psychologique. Et la meilleure façon de démontrer que l’on n’est pas dans un schéma d’emprise de type sectaire — et donc d’écarter l’application de ce délit — consiste donc en une démarche de transparence totale, à savoir une « information claire et complète quant aux conséquences pour la santé ». En effet, les manœuvres d’emprises, notamment sectaires, s’appuient souvent sur une information parcellaire, lacunaire ou précaire, voire carrément fausse. Une telle précision est ainsi à saluer en ce qu’elle se focalise sur une lutte efficace et réelle contre toute forme de dérive sectaire, plutôt que de permettre de restreindre les libertés fondamentales des personnes qui exerceraient leur libre esprit critique en toute bonne foi.

Ainsi, le simple conseil bienveillant et de bonne foi à un proche ne peut plus relever de ce texte, car l’élément intentionnel visant à tromper ou dissimuler doit être rapporté pour caractériser le délit. Plus encore, le législateur ne manque pas de venir rappeler que toutes formes de sujétions psychologiques ou physiques qui seraient établies ne manqueraient pas d’opérer résurgence des dispositions du texte. Ces sujétions sont définies plus loin dans le Code pénal comme des « pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement et ayant pour effet de causer une altération grave de sa santé physique ou mentale ou de conduire cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables ». Le législateur a donc eu à cœur de mettre le texte à promulguer en cohérence avec le reste du Code pénal. Ici encore, il faut saluer cette recherche de mise en cohérence, d’ordre, de logique et d’intelligibilité générale de notre système juridique. La première rédaction, dans son but initial, aurait finalement pu conduire à de nombreuses incompréhensions et incertitudes, aux limites de la mise en cause du principe de sûreté — à savoir le droit de ne pas être arrêté arbitrairement (art. 7 DDHC) pour toutes sortes d’expressions légitimes au regard d’une doxa gouvernementale soudainement établie ou d’un état de la science parfois arbitrairement déterminé.

Enfin, afin d’être sûr de retirer tout le venin de la disposition et qu’elle ne puisse jamais servir aux fins initiales pour lesquelles elle était prévue, le législateur est venu empêcher son application aux lanceurs d’alertes. Bien entendu, il s’agit de l’hypothèse du lanceur d’alerte tel que défini et reconnu par la loi dite « Sapin 2 » relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016, dans les articles 6 à 16 de son Chapitre II qui a, pour la première fois en France, introduit un statut du lanceur d’alerte et des dispositions relatives à sa protection. La définition du lanceur d’alerte (art. 6) devient dès lors fondamentale pour comprendre la limite du délit de provocation à l’abandon/abstention d’un traitement. Au sens de la loi Sapin 2, un lanceur d’alerte est « une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l’intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance ».

Le lanceur d’alerte, ainsi exclu de ce nouveau délit, se définit donc par trois critères cumulatifs : 1. Il signale, au regard de ses connaissances, une atteinte grave à la loi ou au droit international ou un préjudice grave à l’intérêt général ; 2. Il opère ce signalement de façon désintéressée ET de bonne foi ; 3. Cette révélation ou ce signalement n’est pas couvert par le secret de la défense nationale, le secret médical ou le secret professionnel entre l’avocat et son client. Ainsi, dès lors que ces trois critères sont réunis, il ne peut plus y avoir de provocation à l’abandon/abstention d’un traitement. * * * L’on voit bien que la version finale permet de préserver l’État de droit avec le respect de nos libertés les plus fondamentales, mais aussi la cohérence de notre ordre public. Les précisions légistiques ou de rédaction apportées par la phase parlementaire de l’itinéraire législatif, ont permis d’éviter de tomber dans un arbitraire particulièrement préjudiciable au rôle du juge, mais aussi — et surtout — au rôle du scientifique dans la société.

La remise en cohérence de ce texte permet de montrer le rôle protecteur de l’État de droit face à tout risque d’arbitraire, mais aussi l’importance de la séparation des pouvoirs (article 16 DDHC) et du rôle parlementaire lorsqu’il apparaît que l’exécutif se trompe ou pire, que sa vision de l’intérêt général puisse ne pas toujours être motivé par les objectifs les plus louables au regard de la préservation des libertés. La Constitution a donc joué son rôle définitoire de garde-fou des décisions liberticides des gouvernants dans l’intérêt des gouvernés et a permis aux universités et à la recherche de conserver leur indépendance et la liberté inhérente à toute forme de progrès.

G. H., Professeur de droit public à l’université, J.-L. D., Juriste, Me J. — P. JOSEPH, Avocat.

Continuons la lutte pour le respect de nos libertés fondamentales si durement conquises par nos ancêtres. Vivons dans le respect de leur mémoire et pour l’avenir de nos enfants. Vivons comme le rappelait si élégamment Victor HUGO en 1853 dans Les Châtiments3 :

Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche,
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d’être en ne pensant pas.
Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ;
Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule
Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhovah,
Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés
Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !





Pour éradiquer le choléra, Mayotte n’a pas besoin de vaccin, mais d’eau potable !

[Illustration : AFP

« La crise de l’eau à Mayotte ne cesse de s’amplifier. L’eau courante va bientôt être accessible uniquement un jour sur trois, ce qui accélère les risques de choléra et de typhoïde, alors que l’archipel est déjà gangrené par la pauvreté. »

1er septembre 2023 (source)

]

Par Dr Gérard Delépine

Le ministre chargé de la Santé, Frédéric Valletoux s’est rendu à Mayotte pour rassurer les habitants :

« On a une poussée du choléra qui est contenue. Il n’y a pas d’explosion… ».

Il s’est félicité de l’action de ses services qualifiée de « rapide, coordonnée et proportionnée1 » qui d’après lui a permis de garder la « situation sous contrôle » en prétendant « qu’à Mayotte, la réponse est adéquate » et a ajouté :

« La stratégie vaccinale pour le choléra n’est pas de vacciner tous azimuts et à l’aveugle », mais de « pallier », avec une vaccination de l’entourage des personnes touchées et des gens ayant été en contact avec celles-ci dans les dernières 48 heures, « Des stocks, on en a. Il y a aujourd’hui à peu près 7 000 vaccins sur l’île. 6 000 vaccins arrivent la semaine prochaine. On a encore des doses possibles et dans des volumes plus importants pour le début de l’été ».

D’après Nexus mai-juin 2024

Mais curieusement le ministre de la Santé n’a pas rappelé dans son discours que l’arme absolue contre le choléra est l’eau potable ! Fournissons enfin à tous les habitants l’eau potable, apprenons-leur à ne consommer qu’elle, assurons le traitement des eaux usées et l’épidémie s’arrêtera immédiatement.

On peut comprendre qu’un ministre non-médecin l’ignore, mais c’est plus étonnant d’un historien qui aurait pu tirer les leçons des épidémies européennes du 19e siècle comme celle de 1854 à Londres qui a permis d’identifier le rôle propagateur de l’eau et celle de Paris ou elle a causé la mort du général Lamarque dont les funérailles ont abouti au soulèvement populaire décrit par V. Hugo dans les Misérables.

Il est réellement stupéfiant que ses conseillers ne l’aient pas suffisamment instruit du choléra avant son premier discours et en particulier lui demander de promettre d’assurer enfin l’eau potable le plus rapidement possible pour tous les habitants.

Mais il a depuis heureusement corrigé son message dans un tweet récent dont on doit le féliciter :

Frédéric Valletoux
@fredvalletoux

« La meilleure prévention individuelle contre le choléra reste le respect des règles d’hygiène strictes pour éviter la transmission. Cela passe par des gestes simples, en consommant de l’eau potable et en se valant les mains fréquemment avec du savon. »

Rappels sur le choléra2

Le choléra est une toxiinfection digestive due au bacille vibrion cholérique dont la séquence complète du génome a été publiée en 2000 par Heidelberg3. C’est une maladie de la pauvreté qui touche les personnes n’ayant pas un accès suffisant à l’eau potable et aux services d’assainissement de base4. Il se transmet uniquement par voie féco-orale (par l’ingestion d’eau et les légumes souillés). Un malade excrète la bactérie dans ses selles pendant habituellement une dizaine de jours, mais certains d’entre eux peuvent se transformer en porteur sain pendant des mois et constituer ainsi une menace pour la population si le traitement des eaux usées n’est pas efficace. Les principaux réservoirs de la bactérie sont l’homme et les milieux aquatiques propices à la prolifération d’algues comme l’eau saumâtre et les estuaires.

Après une courte incubation silencieuse (deux heures à quelques jours), l’entrée dans la maladie se caractérise par des diarrhées aqueuses brutales, incolores prenant un aspect « eau de riz » d’odeur fade, sans fièvre.

Dans les formes les plus graves qui touchent particulièrement les enfants, les diarrhées, très abondantes et fréquentes (50 à 100 par jour) peuvent entraîner la mort en quelques heures par déshydratation sévère, insuffisance rénale, hypokaliémie, œdème pulmonaire et collapsus cardio-vasculaire.

La confirmation biologique du diagnostic (outre l’évidence clinique dans le cadre d’une épidémie) repose sur la culture de germes à partir des selles. L’examen au laboratoire met en évidence un vibrion du groupe antigénique O1 ou O139 dont la toxine (identifiée comme la choléragène, qui inverse le flux hydrosodé au niveau de l’épithélium de l’intestin grêle par activation d’un enzyme, l’adénylcyclase) entraîne la majorité des symptômes. Il existe aussi des tests rapides basés sur des techniques immunologiques5 permettant de confirmer le diagnostic en 15 minutes.

La réhydratation est la base du traitement du choléra, mais le traitement précoce par un antibiotique oral efficace éradique les vibrions, réduit le volume des selles de 50 %, limite le risque de complications pour le patient et fait cesser la diarrhée dans les 48 heures, ainsi que l’excrétion du vibrion cholérique diminuant ainsi le risque de contamination des eaux et de transmission du choléra à d’autres individus.

Le choix de l’antibiotique repose sur la sensibilité des V. cholerae isolés dans la population. La doxycycline est recommandée en traitement de première intention chez l’adulte6. En cas de résistance à la doxycycline,7 l’azithromycine et la ciprofloxacine constituent des solutions de sauvetage. Chez les malades qui guérissent, le vibrion disparaît des selles spontanément en 7 à 14 jours. La guérison de la maladie confère une immunité partielle de plusieurs années, contre le sérotype impliqué.8

C’est la contagiosité considérable de la maladie et son extrême rapidité d’évolution qui est à l’origine de la peur qu’elle a toujours inspirée.

Dans les pays où l’eau potable est partout disponible, il n’y a pas d’épidémie

L’exemple de la France métropolitaine le démontre puisque les 2 à 3 cas annuels observés, venus de pays lointains, ne sont jamais à l’origine d’épidémie (aucune contamination secondaire connue).

Malheureusement Mayotte manque d’eau potable ce qui permet aux germes apportés par les Comoriens de se propager.

À l’opposé, dans les pays où l’eau potable n’est pas assurée, le vaccin anti-choléra n’empêche pas la prolongation des épidémies comme l’illustrent l’Éthiopie, le Zimbabwe et le Yémen… Dans ces pays l’absence d’entretien et la destruction des réseaux de distribution lors des combats obligent les populations à boire l’eau des rivières ou des puits, dont le taux de contamination est très élevé.

L’eau potable permet aussi d’empêcher la transmission de nombreuses maladies bactériennes telles que la typhoïde, les gastroentérites à entérobactéries (Campylobacter. E. coli), les shigelloses), mais aussi des Infections virales (l’hépatite A et E, la poliomyélite, les rotavirus responsables de diarrhées, les entérovirus) et de certaines infections parasitaires intestinales (amibiases, giardase, dracunculose…). L’eau potable constitue donc un enjeu totalement prioritaire de santé publique.

Les vaccin anti-choléra sont peu efficaces

L’exemple d’un vaccin efficace est celui du vaccin contre la fièvre jaune : une injection unique protège tous les vaccinés à vie. Mais de très nombreux vaccins sont peu efficaces et ne protègent qu’une fraction des vaccinés durant une courte période obligeant à des rappels répétés.

Les premiers vaccins contre le choléra ont été distribués aux troupes alliées en 1915-1918 lors de la guerre des tranchées où ils ont contribué à la victoire contre les Allemands qui n’en possédaient pas et dont 200 000 à 300 000 soldats ont été mis hors de combat par le vibrion.

Depuis plusieurs vaccins ont été développés notamment le Dukoral, le Shanchol/mORCVAX et plus récemment l’Euvichol-S produits en Corée du Sud par EuBiologicals Co. Ltd.

Tous les vaccins actuels sont réalisés à partir de bactéries inactivées et administrés par voie orale, mais ils sont peu efficaces et seulement durant une courte période. De plus, des variations génétiques de la bactérie peuvent lui permettre permettent de résister aux vaccins. Elle ne dépasse pas 66 % à 80 % et diminue rapidement. En pays endémiques cette faible efficacité est attestée par la nécessité de rappels tous les six mois en dessous de 6 ans et tous les 2 ans au-delà. L’OMS considère l’utilisation des vaccins anticholériques oraux comme outils de santé publique « potentiellement utiles en complément des mesures de prévention classiques ».

Au Yémen les centaines de milliers de doses de vaccins distribuées par l’OMS et la fondation Gates n’ont pas empêché pas l’épidémie de proliférer avec plus de 2,5 millions de cas et au moins 4 000 décès.

Dans son témoignage récent sur Nexus9 le pasteur camerounais Franklin Yebga dénonce le coût astronomique (155 millions de dollars) du programme de vaccination en Afrique organisé par l’OMS, les fondations Gate et la banque mondiale. Compte tenu du coût moyen d’un forage pour 10 000 à 15 000 personnes (5000 euros), cette somme aurait permis de créer 30 000 points d’approvisionnement d’eau potable et « aurait sans doute pu résoudre tous les problèmes d’eau en Afrique ».

Mais distribuer l’eau potable aux populations ne rapporte rien aux laboratoires pharmaceutiques et risquerait de tarir la source de profits considérables que procurent de nombreux vaccins qui deviendraient inutiles…

Choléra, hygiène et quarantaine

Avant l’arrivée des antibiotiques et des vaccins, de grandes maladies mortifères comme la peste, le typhus ou le choléra ont été contenues par l’hygiène et la quarantaine. La quarantaine a prouvé son efficacité contre la transmission de la peste. La quarantaine des suspects de typhus et leur regroupement dans des lieux où étaient assurés leur hygiène corporelle et le nettoyage de leurs vêtements ont permis de stopper la propagation de la maladie après la Première Guerre mondiale.

Les grandes pandémies de choléra du 19siècle ont été combattues par et la quarantaine des voyageurs venant des pays infestés. Mais là encore les leçons de l’histoire paraissent oubliées.

La mise en quarantaine des Comoriens récemment arrivés à Mayotte contribuerait sans doute à les abriter dans de meilleures conditions que dans leurs bidonvilles, à les soigner et à protéger la population de Mayotte. Pourquoi n’a — telle pas été envisagée ?

Pour éradiquer le choléra, ce n’est pas seulement de vaccin que la population de Mayotte a besoin, mais d’eau potable et de la quarantaine des immigrants récents suspects de porter la bactérie !


1 L’ARS a déployé un centre de dépistage des unités mobiles de vaccination dans la zone de Koungou.

2 Delépine Choléra, Dieu ou l’Esprit invisible, hygiène, eau potable et eaux usées et… la guerre ! Agoravox, 4 septembre 2018.

3 JF Heidelberg et al. Séquence d’ADN des deux chromosomes de l’agent pathogène du choléra
Vibrio choléra. Nature (2000).

4 https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cholera

5 JA Hasan et coll. Développement et test de kits de tests d’immunodiagnostic rapide basés sur des anticorps monoclonaux pour la détection directe de Vibrio cholerae O139 synonyme Bengal J Clin Microbiol 1995.

6 https://www.cdc.gov/cholera/treatment/antibiotic-treatment.html

7 RI Glass et coll. Émergence de Vibrio cholerae multirésistant aux antibiotiques au Bangladesh
J Infecter Dis 1980.

8 Renaud Piarroux, « Le choléra », La Revue du Praticien, vol. 67,‎ décembre 2017, p. 1117-1121.

9 Nexus, 152 mai juin 2024 page 24.




Les expériences étrangères de la transidentité chez les mineurs éclairent le problème

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Depuis une dizaine d’années, en se victimisant, les transgenres ont obtenu dans les pays occidentaux des droits dérogatoires à la loi commune comme celui d’être reconnu du sexe opposé sur simple déclaration d’un ressenti, de changer de prénom et d’exiger d’être appelé par celui-ci, et pour les hommes de naissance déclarant être des femmes trans celui de pouvoir pénétrer dans les espaces auparavant destinés aux femmes de naissance, de concourir dans les compétitions féminines et de demander, en cas d’incarcération, de l’être dans des prisons pour femmes.

Les nombreuses études qui ont été réalisées permettent maintenant de se faire une idée objective du problème chez les mineurs afin d’éviter de prendre des positions purement idéologiques sur le sujet.

L’expérience suédoise

La Suède a accordé des droits spécifiques aux personnes trans dès 1972 et a, en particulier, autorisé les personnes souffrant de dysphorie de genre, même mineures, à changer de prénom et à recevoir des traitements pris en charge par l’état, suivant les recommandations de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (World Professional Association for Transgender Health ou WPATH) société plus militante transgenre que médicale et scientifique.

Dès 16 ans, les mineurs qui attribuaient leur mal-être à leur sexe pouvaient recevoir des bloqueurs de puberté, des injections de testostérone ou d’œstrogènes, se faire opérer de la poitrine, suivre des orthophonistes pour changer leur voix, se faire épiler ou au contraire subir une greffe de barbe… L’hôpital Karolinska de Stockholm a ainsi pratiqué l’ablation des seins sur des filles de 14 ans. Dès 18 ans, l’administration autorisait l’opération des parties génitales, pour réaliser un pénis à partir du clitoris ou avec de la peau de l’avant-bras ou de la cuisse, ou modéliser un vagin par inversion de la verge ou avec un morceau d’intestin.

Les demandes de transidentité ont considérablement augmenté en Suède passant de 12 en 2001 à 1859 en 2018. Une telle augmentation s’explique principalement par les surdiagnostics liés au mécanisme de reconnaissance d’un ressenti sur simple déclaration.

Sven Roman1, psychiatre pour enfants, l’explique ainsi :

« Tous les adolescents ont des soucis d’identité, de recherche de soi, sans être pour autant atteints de dysphorie de genre… Leur problème disparaît le plus souvent au début de l’âge adulte avec la possibilité de devenir homosexuel, ou pas »
Le lobe frontal du cerveau, où se forme la capacité d’évaluer les risques, où se jouent les intentions, finit d’évoluer vers 25 ans :
« C’est à cet âge que l’on est assez mûr pour prendre une décision aussi lourde qu’un changement de genre. C’est d’ailleurs à cet âge que la loi suédoise autorise la stérilisation, pas avant ».

Peter Salmi, enquêteur de la sécurité sociale suédoise constate :

« Malheureusement le système de santé est bien loin de raisonner les indécis : 70 à 80 % des personnes entrant en clinique obtiennent le diagnostic de dysphorie de genre ».

Ces jeunes patients qui croient souffrir de dysphorie de genre souffrent souvent d’autres troubles psychiatriques comme l’autisme, la dépression, l’anxiété qui pourraient bénéficier de traitements sans prise d’hormone ni chirurgie. Mais ces patients refusent souvent de se soumettre à une évaluation de leur santé mentale.

Angela Sämfjord pédopsychiatre qui a créé l’une des cliniques pour enfants transgenres de Suède a démissionné en 2018 après avoir pris conscience des excès qui se sont produits dans les hôpitaux du pays

« Quand j’y travaillais, on a bloqué la puberté d’adolescentes dès l’âge de 12 ans avec des médicaments, alors que c’est un diagnostic complexe. J’ai rencontré beaucoup de patients venus consulter pour une transition de genre qui avaient d’autres problèmes psychiques. »
« Un grand nombre étaient autistes, soit 25 %. Je pense que la Suède s’est perdue. On a été plus vite que la science. Même si l’intention était de faire du bien à nos patients, on a donné des traitements médicaux sans suffisamment de preuves. »2

En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg mondialement reconnu s’est alarmé :

« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. »3.

Le documentaire The Trans Train4, de la journaliste Carolina Jemsby a révélé les risques encourus par les adolescents avec les traitements hormonaux et la colère de certains d’entre eux :

« On a été des cobayes. Ils ont mené des expériences sans base scientifique. Qui fait ça en médecine ? ».

Des témoignages ont aussi rapporté les pressions que le corps médical avait exercées sur des parents de ces adolescents.

« De nombreux parents qui s’opposaient à un traitement pour leur enfant et demandaient d’attendre se sont vu traiter de transphobes. »

Les cliniques pour adolescents transgenres sont allées jusqu’à signaler des parents aux services sociaux en leur disant :

« Attention, nous avons un enfant transgenre dans cette famille et des parents transphobes. »

Et cela, juste parce que les parents voulaient qu’on prenne le temps avant de donner des hormones ou qu’on fasse une chirurgie à leur enfant.

Johanna, qui a transitionné deux ans en se faisant appelée Kasper avant de détransitionner (revenir à son sexe de naissance) décrit ainsi sa première consultation :

« Au premier rendez-vous on m’a dit : “Félicitations ! Vous avez fait votre coming out, c’est courageux, quel traitement vous voulez faire ?”. Heureusement, je consultais aussi un psychologue indépendant une fois par semaine. Avec lui, on parlait de tout et j’ai compris peu à peu que cette détestation de mon corps, ma dysphorie, était une conséquence de mon anorexie, et pas l’inverse. Quand je l’ai réalisé, je me suis effondrée en larmes, et j’ai tué Kasper. »5

En octobre 2019, le suicide par pendaison de Jennifer Ring 4 ans après chirurgie de transition de sexe réalisée au Karolinska a constitué un véritable électrochoc d’autant plus que d’autres hôpitaux avaient refusé de la traiter pour transition, en raison de ses signes de schizophrénie.

Deux ans plus tard, en mars 2021, l’hôpital Karolinska a annoncé qu’il ne prescrirait plus de traitements hormonaux aux nouveaux patients mineurs en dehors d’un essai clinique6. Cette décision a été prise après une macroanalyse des études sur le sujet montrant qu’il n’y avait pas de preuves de l’efficacité de ces traitements, pour le bien-être des patients et que la prise à vie de ces hormones pouvait favoriser les maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’ostéoporose, les thromboses.

Un projet de loi qui aurait abaissé l’âge minimum pour le changement de sexe et supprimé la nécessité de consentement parental a été abandonné avant le débat au parlement et le Conseil de la santé et de la protection sociale a reçu l’ordre de réévaluer le problème.

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Le rapport du ministère de la Santé de décembre 2022 (version anglaise) a établi la très grande fréquence des troubles psychiatriques chez les jeunes femmes âgées de 13 à 17 ans se ressentant en dysphorie de genre (32,4 % d’anxiété, 28,9 % de dépression, 19,4 % d’ADHD, et 15,2 % d’autisme), observé qu’il n’y avait pas de preuve que les traitements pouvaient diminuer le risque de suicide, montré que les traitements hormonaux pouvaient donner des complications et que les mineurs ne pouvant pas mesurer l’impact des mutilations chirurgicales sur leur futur ne pouvaient pas donner un consentement éclairé.

Cette position a été adoptée par le ministère de la santé suédois et les autres services du pays : depuis 2023 on ne donne plus d’hormones pour changer de genre aux mineurs suédois.

En Finlande, en juin 2020 l’interdiction de traiter médicalement ou chirurgicalement les mineurs a été précisée dans les recommandations officielles qui donnent la priorité à la thérapie psychologique. La Norvège et le Danemark ont, pour les mêmes raisons, récemment restreint de même les traitements hormonaux pour les enfants et adolescents.

L’expérience britannique

En 8 janvier 2001, l’âge de la majorité sexuelle a été abaissé à 16 ans, quelle que soit l’orientation sexuelle des partenaires, grâce à un amendement sur le Sexual Offences Act.

En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.

Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenre chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable. Cette demande a surtout concerné les filles dont beaucoup ne se reconnaissaient pas dans les représentations féminines dépeintes par les médias et pour se protéger, voulu adopter le genre masculin.

Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé8.

Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique9 qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé :

« Il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».

La Cour d’appel avait ensuite annulé cette décision en septembre 2021.

Keira Bell avait alors tenté de porter l’affaire devant la Cour suprême qui a refusé de l’examiner.10

« Je suis surprise et déçue que le tribunal ne se soit pas inquiété du fait que des enfants âgés d’à peine 10 ans aient été mis sur la voie de la stérilisation », a déclaré Keira Bell affirmant être « ravie » d’avoir contribué à faire « la lumière sur les pratiques obscures de l’un des plus grands scandales médicaux de l’ère moderne ».

Depuis cette période, la justice britannique a émis des conditions limitatives aux transitions des mineurs en dysphorie de genre et le gouvernement britannique, saisi par des demandes de famille, a demandé un rapport indépendant sur les pratiques de la clinique Tavistock à la pédiatre Hilary Cass qui a rendu un rapport préliminaire en février 2022 et sa version finale en avril 2024.

Dans ce rapport11 12, Hilary Cass, déplore l’absence de transparence sur « la manière dont les recommandations ont été développées » et du manque d’« approche indépendante et basée sur des faits ». La pédiatre précise que la majorité des études analysées qui ont servi de base pour diverses normes internationales se citent les unes les autres et font preuve d’« un manque de données probantes ».

« Cette approche circulaire pourrait expliquer pourquoi un consensus apparent a émergé sur des pratiques clés, puis ont servi à recommander des traitements médicaux malgré une validité scientifique faible. Les preuves que ces bloqueurs pourraient améliorer la santé mentale des jeunes trans seraient « très limitées », ce qui n’a pas empêché la mise en place de leur utilisation dans la pratique clinique. »

Le rapport démontre que de nombreux praticiens ont été soumis à des pressions pour continuer à administrer des hormones, sous prétexte que « le cas échéant, ces jeunes gens risqueraient de se suicider » et par « peur d’être appelés transphobes s’ils optaient pour une approche plus prudente ».

L’étude réalisée par Hilary Cass a confirmé le risque des bloqueurs de puberté qui « perturbent de façon permanente le développement du cerveau » et « enferment les enfants dans un parcours irréversible et traumatisant » de traitements hormonaux.

Après lecture de ce rapport, la secrétaire d’État à la Santé, Maria Caulfield a décidé que ces traitements pour mineurs seront désormais uniquement disponibles dans le cadre d’essais cliniques ou « de manière exceptionnelle, au cas par cas »13.

« Mettre fin à la prescription habituelle de bloqueurs de puberté contribuera à faire en sorte que les soins soient basés sur des preuves, des avis d’experts et soient dans l’intérêt du mineur ».

Le service spécialisé de Tavistock a fermé, remplacé par deux autres entités à Londres et Liverpool, qui adoptent une approche plus respectueuse de la médecine basée sur les preuves. Des personnalités du Parti conservateur ont de plus demandé que les cliniques privées, vers lesquelles vont se reporter certaines personnes, se voient interdire de prescrire ces bloqueurs de puberté et hormones aux mineurs14.

Évolution récente aux USA

Une loi interdisant les procédures médicales pour les mineurs transgenres est désormais applicable dans l’Idaho aux États-Unis, décidée le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale. Il s’agit d’une décision temporaire, en attendant la décision sur le fond du dossier. Le procureur général de l’Idaho n’a pas caché sa satisfaction, saluant une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».

Une loi adoptée au Texas interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.

Au total, une vingtaine d’États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.

Situation française en avril 2024

Dans une consultation parisienne ouverte en 2014, il a été constaté une augmentation croissante de demandes jusqu’en 2017, puis une stabilisation jusqu’à la fin de l’année 2020, où est apparue une nouvelle augmentation liée à l’existence de réseaux financés par les agences Régionales de Santé15 et les cours d’éducation scolaire durant lesquelles des associations activistes trans diffusent leur propagande.

La hausse des demandes de changement de sexe chez les enfants et les adolescents a interpellé le Groupe Les Républicains au Sénat le poussant à conduire une étude approfondie sur le sujet. Durant 35 heures le groupe de travail a auditionné 67 experts français et internationaux, tous concernés par cette thématique, et rendant compte de tous les points de vue : ceux des médecins et des équipes médicales en France et dans le monde, ceux des associations de personnes concernées et des parents, ceux des institutions. Mais certains extrémistes vont même jusqu’à accuser le sénat d’avoir invité les pires « experts transphobes »16 qui prôneraient des thérapies de conversion pour les personnes trans mineures, alors qu’à aucun moment de tels traitements n’ont été discutés.

Ils ont constaté qu’en France, comme à l’étranger, le débat scientifique et médical sur le sujet est tendu. Sous couvert de la lutte contre les discriminations et pour les droits des minorités, certaines associations tentent d’imposer dans les instances nationales et internationales, sans preuves scientifiques de qualité, le principe de l’autodétermination de l’enfant, au préjudice de l’autorité parentale.

Le diagnostic de « dysphorie de genre », tel que décrit par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), semble accélérer le parcours de nombreux adolescents en détresse pubertaire vers une transition médicale, au motif que leur ressenti aurait valeur de diagnostic, sans tenir compte des éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Des médecins spécialisés dans le domaine de la transidentité chez les mineurs ont tiré la sonnette d’alarme au vu des résultats cliniques des traitements prodigués.

En France, les équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en questionnement de genre peuvent être qualifiées de « transaffirmatives », dans la mesure où elles accompagnent les jeunes vers la transition médicale, et ce dès la puberté. Ces équipes se réfèrent, pour la plupart, aux recommandations de l’Endocrine Society, qui repose sur la « Dutch approach », et sur les directives internationales de la WPATH (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres).

Les professionnels de santé français qui s’opposent à cette démarche « Trans affirmative » prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent et certains estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat.

À l’heure actuelle, le manque de consensus et de débat sur le diagnostic de « dysphorie de genre » des mineurs est criant, ce qui obère la qualité des réponses cliniques appropriées à un jeune public. Les services spécialisés ont augmenté en France (au nombre de 18), traduisant la focalisation des services de santé sur le traitement médicalisé de la dysphorie de genre, plutôt que sur les comorbidités…

Aujourd’hui, un mineur en questionnement de genre peut consulter dans un centre dédié, à l’hôpital privé ou public, ou encore un médecin non spécialisé en ville, et se faire prescrire des médicaments, hors autorisation de mise sur le marché (AMM), sans que ne s’imposent des règles précises sur le plan national. Plusieurs études internationales critiques soulignent les effets indésirables des bloqueurs de puberté, qui n’ont pas fait l’objet de recherches suffisantes sur leurs incidences à long terme. La réversibilité des traitements ne semble pas aussi totale que ce qu’affirment les prescripteurs. En revanche, les effets secondaires sont bien connus.

Plusieurs experts auditionnés ont estimé que les lignes directrices actuelles en matière de traitement ne respectaient pas la norme de soins exigée dans le domaine médico-légal, notamment en termes de conformité avec les normes méthodologiques. Une partie de la communauté médicale s’accorde pour dire que les directives thérapeutiques doivent être révisées sur la base des résultats d’examens systématiques des preuves…

À l’école la « circulaire Blanquer », est contestée, car elle n’inciterait pas au strict respect du principe de neutralité de l’école. L’influence du Trans activisme au sein de l’école, notamment dans les manuels scolaires, les cours d’éducation à la sexualité, ou encore les formations proposées par certaines associations, interrogent sur l’orientation prise par l’institution scolaire qui, en tant que service public, a un devoir de neutralité et d’égalité.

Les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine (détransition) sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Certains chercheurs soulignent qu’il faut attendre entre 5 et 8 ans après un traitement de transition, pour pouvoir évaluer le nombre de détransitions. Si les chiffres varient selon les études, du fait d’un manque de cohérence des données, certains évaluent de 7 à 10 % de la population concernée, le nombre de retours à l’identité sexuée. Pour d’autres études, ce chiffre atteindrait jusqu’à 20 % d’arrêts des traitements. Il en résulte que les personnes souhaitant détransitionner devraient pouvoir bénéficier, sans crainte d’être stigmatisées notamment par leurs pairs, des soins appropriés.

Ce rapport sénatorial conclut par quelques préconisations :

Préconisations dans les domaines scientifique et médical

1. Imposer l’évaluation et le diagnostic de la transidentité des mineurs par des équipes pédopsychiatriques de proximité.

2. En présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.

3. Si la détresse liée au genre perdure depuis la petite enfance, que le jeune ne présente aucun trouble psychopathologique majeur associé, dans cette seule situation, adresser le mineur vers un service spécialisé dans l’incongruence de genre, à l’instar de ce qui est pratiqué dans plusieurs pays d’Europe du Nord.

4. Interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs pour l’indication de dysphorie de genre. (Pour les jeunes actuellement sous traitement, celui-ci ne sera pas interrompu.) Au moment de la prescription des hormones croisées (si celle-ci reste souhaitée) : réévaluation de l’état psychologique du jeune, de sa prise en charge et de son consentement.)

5. Interdire la chirurgie dite de réassignation sexuelle aux mineurs. Par ailleurs, les apports récents des neurosciences au sujet de la maturité du cerveau montrent que celui-ci continue d’évoluer jusqu’à 25 ans, incitant à la prudence pour toute « réassignation » chirurgicale avant cet âge.

6. Interdire la prescription et l’administration d’hormones croisées à tous les mineurs.

7. Prévoir un accueil spécifique à l’hôpital pour les personnes qui souhaitent détransitionner et favoriser la recherche sur la qualité des soins à leur apporter.

8. Préconiser, dans le domaine de la recherche, la revue systématique des données, fondée sur les preuves à l’instar des pratiques EBM (evidence-based medicine [médecine fondée sur des preuves]) appliquées en médecine.

Préconisations dans le domaine scolaire et administratif

9. Abroger la circulaire, dite « Blanquer », du 29 septembre 2021, « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Parce qu’elle crée un régime d’exception pour les « élèves transgenres », la circulaire remet en cause les principes de neutralité et d’égalité au sein de l’institution scolaire.

10. Remplacer la circulaire par une note de service afin de sécuriser les personnels de l’Éducation nationale, désigner les enfants comme « enfants en questionnement de genre » et non plus « enfants transgenres ». L’objet de la note de service est d’aider les personnels à se positionner clairement dans le respect des lois existantes, en restant neutres.

11. Veiller au respect par l’Éducation nationale de l’état civil de l’enfant (prénom et sexe). La controverse scientifique et médicale concernant l’impact de la transition sociale sur les mineurs invite à rester neutre à l’école.

12. Protéger les espaces non mixtes s’agissant des sanitaires, douches et vestiaires dans les établissements scolaires.

13. Interdire l’intervention auprès des élèves, dans les établissements scolaires, des associations qui ne respectent pas le principe de neutralité de l’Éducation nationale.

14. Mettre en place une veille, au sein du ministère de l’Éducation nationale, sur le contenu des manuels scolaires mis à disposition des enfants et adolescents concernant l’identité sexuelle, dans un principe de neutralité de l’école.

15. Prévoir que les formulaires administratifs, actes, questionnaires, documents, etc. diffusés par une personne publique, ou une personne privée agissant dans le cadre d’une délégation de service public, ne puissent comporter que la mention du sexe masculin ou féminin.

La sénatrice du Val-d’Oise, Jacqueline Eustache-Brinio présentera le 28 mai au nom du groupe LR une proposition de loi sur la « Trans identification des mineurs » reprenant ces conclusions. 

« Aujourd’hui on va trop vite, on oriente trop rapidement les jeunes vers une transition, il faut plutôt les accompagner sur leur mal-être et favoriser les prises en charge psychiatriques », en pointant un « phénomène prenant de l’ampleur dans les médias et dans la vie publique », alors que « tous les pays étrangers reculent dans la prescription de ces traitements. »

Le 5 mai 2024, 800 associations et personnalités ont organisé des manifestations dénonçant « un climat atroce qui pèse sur les personnes transgenres » et demandant l’interdiction du livre Transmania et du rapport sénatorial et l’abandon du projet de loi sur la « Trans identification des mineurs ». Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 10 880 manifestants sur l’ensemble du territoire, dont 2 500 à Paris. Les trans genres ont ainsi confirmé qu’ils ne constituent qu’une infime minorité dont la population juge les revendications infondées, voire abusives.

Les jeunes en questionnement de genre sont des victimes qu’il faut comprendre pour les aider

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le processus de changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.

Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.

Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants, volonté de les séparer de leur famille, agressivité envers ceux qui les quittent…).

Pour minorer le risque de suicide d’un jeune qui croit souffrir d’une dysphorie de genre, la psychiatre Miriam Grossman rappelle que l’attitude bienveillante de la famille est essentielle :

« Il est très important que les parents ne réagissent pas d’une manière terriblement négative ou en portant un jugement, même s’ils ont l’impression sur le moment que c’est de la folie et que cela n’a aucun sens ».« Il faut lui dire que vous comprenez qu’il traverse une période difficile, que c’est quelque chose d’important pour lui, que c’est quelque chose de sérieux, et que vous allez en apprendre le plus possible à ce sujet ».Il faut faire preuve d’amour et de soutien, sans pour autant être d’accord avec ce que croit votre enfant : qu’il est du sexe opposé, ou que vous allez utiliser le nouveau nom et les nouveaux prénoms… Il est important que l’enfant et l’adulte comprennent qu’il est possible d’avoir une relation aimante même s’il y a de gros désaccords ».

Le chemin pour sortir l’enfant de sa confusion sexuelle peut être long, allant de plusieurs mois à quelques années, mais dans tous les cas le soutien sans faille de la famille est essentiel.

Contactez vos maires et vos députés pour qu’ils consultent les rapports du ministère suédois de la Santé, celui du National Health Service rédigé par Hilay Cass celui du Sénat et notre livre17, qu’ils basent leur opinion et leur vote sur les éléments factuels que ces documents exposent.

Il faut sauver les enfants de l’idéologie trans genre qui les conduit inutilement à prendre à vie des traitements médicaux dangereux, à accepter des mutilations irréversibles et à intégrer un groupe où le stress minoritaire domine et le taux de suicide atteint 40 %.

Il faut tout faire pour que la loi sur la « Trans identification des mineurs » les protège d’une idéologie mortifère.





Les activismes pro transgenres réclament des « moyens massifs » pour leur communauté

Par Dr Gérard Delépine

L’agence France Presse diffuse dans tous les médias un appel des extrémistes transsexuels à manifester pour réclamer des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception », « l’accès à la PMA pour toutes les personnes trans », et pour protester contre un rapport du sénat1 et la parution du livre Transmania qu’ils qualifient de haineux.

Pourquoi les trans appellent-ils à manifester pour « l’accès réel » à la contraception en France ?

En France, la contraception est autorisée depuis 1967 et est depuis largement pratiquée. 68 % des femmes entre 25 et 34 ans utilisent un des nombreux moyens de contraception2 : pilule contraceptive, préservatif, stérilet, anneau vaginal ou spermicides qui sont totalement pris en charge par l’Assurance Maladie chez les moins de 26 ans et à 65 % après 26 ans.

Celle des mineures de plus de 15 ans est facilitée par l’accès gratuit à certains examens médicaux préalables à la prescription d’une contraception, par la prise en charge totale de la plupart de moyens de contraception et qu’elles peuvent bénéficier, si elles le souhaitent, de l’anonymat (leurs consultations et obtention de contraceptifs n’étant pas mentionnées sur les relevés de remboursement de leurs parents).

Alors que pourraient demander des militants trans pour éviter des grossesses impossibles pour eux ?

Il est stupéfiant que les trans appellent à manifester pour l’accès à l’IVG

La France est le seul pays du monde à avoir inscrit le doit à l’IVG dans sa constitution. En France, l’IVG autorisée jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée est très largement pratiquée. En 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées, atteignant le niveau le plus élevé enregistré depuis 19903, tandis que le nombre de naissances chutait. Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse atteint actuellement le tiers des naissances menées à terme4.

La France est d’ailleurs l’un des champions européens de l’IVG avec une incidence de 15/mille femmes, soit environ trois fois plus qu’en Allemagne (4,4/1000), Suisse (4,1/1000) ou Italie (5/1000) d’après l’institut européen de bioéthique5. Ce taux de recours à l’IVG atteint même plus de 25 IVG pour 1000 femmes âgées de 20 à 29 ans.

L’IVG représente un traumatisme psychologique et un risque de complications médicales comme le rappelait Simone Veil, ministre de la Santé, à l’Assemblée nationale le 26 novembre 1974 lorsqu’elle a défendu la loi qui porte son nom :

« Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour le contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

L’espoir de Simone Veil, que sa loi puisse dissuader la femme de l’IVG, a donc été cruellement déçu.

Cette augmentation importante des IVG en France alors que les pays voisins parviennent à en dissuader les femmes démontre l’inefficacité totale du planning familial à promouvoir la contraception malgré les millions d’euros6 de nos impôts qui lui sont attribués chaque année. Mais cela est peut-être la conséquence de la politique du planning familial qui néglige depuis quelques années sa mission originelle pour se consacrer prioritairement à la promotion des minorités sexuelles, de l’idéologie du genre et des transsexuels et dissipe une partie de ses ressources dans des publicités stupidement mensongères comme celle qui suit :

Cette publicité trompeuse ment par omission en ne précisant pas qu’il s’agit de femmes de naissance, qui n’ont d’homme que leur ressenti et leur affirmation. Ils se sont déclarés hommes transgenres lors d’une transition purement sociale, en conservant leurs organes sexuels internes et externes féminins. Ils pourraient se décrire ainsi :

« Je suis né femme et j’ai conservé mon vagin, mon utérus, mes trompes, et mes ovaires qui me permettent d’être enceint, mais j’affirme que je suis un homme et vous devez me croire sinon je vous accuse de transphobie ».

J.Dray, fondateur de SOS Racisme l’a ainsi commenté :

« Que des personnes se sentent différentes et veuillent aller jusqu’au bout de ce ressenti, je le respecte et peux le comprendre et le défendre. Que l’on veuille forcer une société à accepter cela comme un aboutissement naturel devient aussi une forme d’intolérance ».

Opinion qui rejoint celle du député LERM François Jolivet sur l’évolution du planning familial.

« La méthode est assez indigne… C’est de l’idéologie à 100 %… je regrette que le planning familial s’éloigne de sa mission, qui est utile. Il semble inféodé lui aussi à l’esprit de déconstruction à la mode. »

Il est d’ailleurs révélateur et paradoxal que les extrémistes trans qui prétendent que les hommes trans peuvent être enceints réclament aussi la procréation médicalement assistée pour toutes les personnes trans.

Mais que viennent faire les trans dans cette galère IVG ? Le besoin d’IVG ne peut en aucun cas se poser pour les vrais trans qui sont infertiles. Que peuvent donc espérer les extrémistes trans en réclamant des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG » ? Peut-être des millions d’euros supplémentaires au planning familial qui leur assure une visibilité sans commune mesure avec leur réelle incidence dans la société (3000 nouveaux trans et moins de 500 demandes de chirurgie trans sexuelle chaque année pour 67 millions d’habitants) ? Il n’y a pas d’explosion du transgenrisme, seulement une meilleure visibilité et une augmentation qui reste modérée.

Il est scandaleux de demander des « moyens massifs pour l’accès aux transitions »

Les activistes trans se sont battus pour affirmer que la dystrophie de genre n’est pas une maladie et se félicitent qu’elle ait été rayée de l’inventaire des troubles psychiques. En se victimisant, ils ont obtenu des lois qui confèrent aux trans des droits dérogatoires dont celui d’être reconnu transgenre sur simple déclaration ; ce « trans affirmatif » permet aux hommes de naissance par la simple déclaration « je suis une femme » de pénétrer dans les espaces qui étaient auparavant réservés aux femmes de naissance (prison, toilettes, vestiaires, douches…) mettant possiblement ces dernières en danger.

Or, à ce jour aucune étude scientifique n’a démontré un quelconque bénéfice objectif de ces transgressions au droit commun.

En 2009 Roseline Bachelot a décidé la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie de cette non-maladie pour les consultations et traitements (bloqueurs de puberté, traitements hormonaux croisés, et interventions de chirurgie trans sexuelle et, pour les femmes trans, les séances d’épilation au laser) alors que les finances de l’Assurance Maladie sont déficitaires et qu’elle assure très mal la prise en charge des soins de maladies invalidantes comme les troubles de la vision, l’édentation ou la surdité.

L’appartenance à la communauté trans expose à un risque de suicide de 40 % et, contrairement à ce que prétendent leurs avocats, les traitements hormonaux n’ont toujours pas démontré qu’ils pouvaient diminuer ce risque7 8. De plus, ils n’ont jamais été l’objet d’études randomisées dans cette indication particulière par sa très longue durée (à vie) alors que pour des plus courtes durées d’administration ils exposent à des risques certains de complications (ostéoporose, cancers, complications cardiovasculaires et cérébrales…).

Il est scandaleux de demander des moyens massifs pour faciliter l’entrée dans une communauté dont les risques de suicide9 10 11, d’abus d’alcool et de drogues12 sont considérablement plus élevés et la mortalité double de celle des hétérosexuels et qui promeut des traitements dangereux à vie pour des non-malades.

Ils veulent censurer le livre Transmania et lui font ainsi une publicité efficace

Le livre de Dora Moutot et Marguerite Stern dénonce la propagande exacerbée pour l’idéologie de genre et montre les incongruités de cette démarche, mais n’encourage jamais la haine envers les personnes trans qu’elles considèrent, comme nous, comme de malheureuses victimes d’une idéologie mortifère.

Mais Emmanuel Grégoire, adjoint vert à la mairie de Paris, qualifie leur livre de « transphobe et complotiste » sans citer un seul passage du texte à l’appui de ses accusations suscitant comme réponse du service de presse des Éditions Magnus « M. Grégoire ferait bien de lire le livre avant d’annoncer vouloir le censurer ».

Le sénateur PCF de Paris Ian Brossat a demandé au préfet l’interdiction d’une conférence à Assas sur ce sujet, « Nous espérons que l’université Assas ne cédera pas à la wokestapo », a commenté Marguerite Stern sur X.

Marie Cau, maire transgenre de Tilloy-lez-Marchiennes dans le Nord, n’a pas hésité à dresser sur X, un parallèle entre les méthodes nazies et le livre de Moutot en déclarant :

« Le nazisme parlait du lobby juif comme vous parlez du lobby trans. » comme si Transmania présentait les trans comme d’une race inférieure à éliminer ! Parfait exemple de sophisme par assimilation qu’utilisent ceux qui, ne pouvant argumenter sur les faits, s’efforcent de disqualifier la réputation de leur adversaire en les assimilant au mal absolu sans apporter pour cela aucun élément objectif. »

SOS Homophobie, qui reçoit chaque année plusieurs centaines de milliers d’euros de la ville de Paris13, a annoncé sur son compte X qu’elle allait porter plainte pour les propos « transphobes » sans toutefois préciser de quels propos il s’agit. On attend donc avec intérêt ce dépôt de plainte et ce que la justice en conclura.

Tous ces extrémistes trans témoignent ainsi de leur mépris pour le droit d’expression pourtant affirmé par la révolution de 1789, reconnu comme « droits fondamentaux » dans la Déclaration des droits de l’Homme de l’ONU et inclus dans notre constitution comme dans celle de l’Union Européenne. Ont-ils oublié que le droit d’expression et de débattre constitue la base de toute société démocratique ou militent-ils pour le totalitarisme des minorités ?

Les extrémistes transgenres multiplient les critiques violentes sur les réseaux et menacent de mort les 2 auteurs, comme le rappellent Dora Moutot et Marguerite Stern sur leur réseau Twitter.

« L’association @actupparistente de susciter la haine et de nous mettre en danger en diffusant de fausses accusations selon lesquelles nous serions responsables de la mort de personnes trans. C’est faux. Cette asso va même jusqu’à juxtaposer nos visages… lorsqu’elle n’est pas sans connaître les menaces de mort que nous recevons continuellement…

Ce qui est réellement dangereux, c’est de continuer à ignorer les conséquences graves des traitements de “transition” sur les enfants. Ce qui tue des carrières de femmes, c’est de permettre à des hommes transféminins de participer à des compétitions sportives. Ce qui tue la France à petit feu, c’est de continuer à subventionner des associations qui se comportent comme ça. Dire tout cela n’est pas “transphobe”, et ça ne tue personne. Par contre, ce qu’on peut dire assurément, c’est que Act up cherche à TUER la liberté d’expression et l’esprit critique, et met en danger réel volontairement des femmes en insinuant qu’elles tueraient des gens. »

Ces pratiques d’intimidation et de censure totalitaires sont inefficaces et constituent peut-être même une publicité efficace : le livre détient le record des ventes sur Amazon et l’éditeur en réimprime en urgence pour reconstituer les stocks épuisés.

Les extrémistes trans veulent aussi censurer le Sénat

Inquiet de l’augmentation du nombre de mineurs quiconsultent pour dystrophie de genre, un groupe de sénateurs a conduit une étude approfondie sur le sujet. Ils ont auditionné 67 experts français et internationaux concernés par cette thématique, et rendu compte de tous les points de vue : ceux des médecins et des équipes médicales en France et dans le monde, ceux des associations de personnes concernées et des parents, ceux des institutions.14

Ils ont constaté que « sous couvert de la lutte contre les discriminations et pour les droits des minorités , certaines associations tentent d’imposer dans les instances nationales et internationales le principe de l’autodétermination de l’enfant, au préjudice de l’autorité parentale et de preuves scientifiques de qualité sous prétexte que leur ressenti aurait valeur de diagnostic, sans tenir compte des éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Dans cinq pays européens pionniers des transitions de genre, la Finlande, la Suède, la Norvège, le Danemark et le Royaume-Uni, les médecins spécialisés dans le domaine de la transidentité chez les mineurs ont tiré la sonnette d’alarme au vu des résultats cliniques décevants des traitements prodigués et ont décidé de ne plus les prescrire chez les mineurs.

À l’automne 2023, trois pays voisins, l’Allemagne, la Suisse et l’Espagne se sont également mobilisés : l’Allemagne en produisant un rapport (Bundestag), la Suisse en votant une motion (Canton de Berne), et l’Espagne en adoptant une loi (Assemblée régionale de Madrid), tous destinés à réguler les pratiques de soins. »

« En France, les 18 équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en questionnement de genre agissent en “Trans affirmatives”, et poussent les jeunes vers la transition médicale dès la puberté en suivant les directives internationales de la WPATH (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres) association résolument militante de l’idéologie transgenre.

Les professionnels de santé français qui s’opposent à un accompagnement de type “transaffirmatif” prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent. Certains d’entre eux estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat.

Les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine (détransition) sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Certains chercheurs soulignent qu’il faut attendre entre 5 et 8 ans après un traitement de transition, pour pouvoir évaluer le nombre de détransitions. Si les chiffres varient selon les études, du fait d’un manque de cohérence des données, certains évaluent de 7 à 10 % de la population concernée, le nombre de retours à l’identité sexuée. Pour d’autres études, ce chiffre atteindrait jusqu’à 20 % d’arrêts des traitements. Il en résulte que les personnes souhaitant détransitionner devraient pouvoir bénéficier, sans crainte d’être stigmatisées notamment par leurs pairs, de soins appropriés. »

Ce rapport basé essentiellement sur des faits avérés conclut par des recommandations de bon sens dans les domaines scientifique, médical, scolaire et administratif.

Préconisations du Sénat dans les domaines scientifique et médical

  1. Imposer l’évaluation et le diagnostic de la transidentité des mineurs par des équipes pédopsychiatriques de proximité
  2. En présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.
  3. Si la détresse liée au genre perdure depuis la petite enfance, que le jeune ne présente aucun trouble psychopathologique majeur associé, dans cette seule situation, adresser le mineur vers un service spécialisé dans l’incongruence de genre, à l’instar de ce qui est pratiqué dans plusieurs pays d’Europe du Nord.
  4. Interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs pour l’indication de dysphorie de genre. Pour les jeunes actuellement sous traitement, celui-ci ne sera pas interrompu. Au moment de la prescription des hormones croisées (si celle-ci reste souhaitée) : réévaluation de l’état psychologique du jeune, de sa prise en charge et de son consentement.)
  5. Interdire la chirurgie dite de réassignation sexuelle aux mineurs. Par ailleurs, les apports récents des neurosciences au sujet de la maturité du cerveau montrent que celui-ci continue d’évoluer jusqu’à 25 ans, incitant à la prudence pour toute « réassignation » chirurgicale avant cet âge.
  6. Interdire la prescription et l’administration d’hormones croisées à tous les mineurs.
  7. Prévoir un accueil spécifique à l’hôpital pour les personnes qui souhaitent détransitionner et favoriser la recherche sur la qualité des soins à leur apporter.
  8. Préconiser, dans le domaine de la recherche, la revue systématique des données fondées sur les preuves à l’instar des pratiques EBM (evidence-based medicine) appliquées en médecine.

Préconisations dans le domaine scolaire et administratif

  1. Abroger la circulaire, dite « Blanquer », du 29 septembre 2021, « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Parce qu’elle crée un régime d’exception pour les « élèves transgenres », la circulaire remet en cause les principes de neutralité et d’égalité au sein de l’institution scolaire.
  2. Remplacer la circulaire par une note de service afin de sécuriser les personnels de l’Éducation nationale, désigner les enfants comme « enfants en questionnement de genre » et non plus « enfants transgenres ». L’objet de la note de service est d’aider les personnels à se positionner clairement dans le respect des lois existantes, en restant neutres.
  3. Veiller au respect par l’Éducation nationale de l’état civil de l’enfant (prénom et sexe). La controverse scientifique et médicale concernant l’impact de la transition sociale sur les mineurs invite à rester neutre à l’école.
  4. Protéger les espaces non mixtes s’agissant des sanitaires, douches et vestiaires dans les établissements scolaires.
  5. Interdire l’intervention auprès des élèves, dans les établissements scolaires, des associations qui ne respectent pas le principe de neutralité de l’Éducation nationale.
  6. Mettre en place une veille, au sein du ministère de l’Éducation nationale, sur le contenu des manuels scolaires mis à disposition des enfants et adolescents concernant l’identité sexuelle, dans un principe de neutralité de l’école.
  7. Prévoir que les formulaires administratifs, actes, questionnaires, documents, etc. diffusés par une personne publique, ou une personne privée agissant dans le cadre d’une délégation de service public, ne puissent comporter que la mention du sexe masculin ou féminin.

Eustache-Briniot, sénatrice depuis 2017, a déposé une proposition de loi qui doit être discutée le 28 mai à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre ces préconisations en instaurant15 l’interdiction de tout traitement médical et de toute chirurgie avant 18 ans16 sous peine17 de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Elle prévoit aussi de mettre en œuvre une stratégie nationale pour la pédopsychiatrie dans un délai de six mois ayant comme objectif que tout enfant ou adolescent bénéficie, dans les meilleurs délais, des moyens lui permettant de retrouver un état de bien-être psychique contribuant à l’épanouissement de son développement, et des soins psychiques nécessaires.

Il est ahurissant d’entendre Maryse Rizza, présidente de l’association Grandir trans mentir en affirmant « interdire les bloqueurs de puberté, alors que certains enfants expriment une transidentité dès l’âge de 3 ans, c’est condamner à mort des adolescents ». L’enfant de 3 ans ne se préoccupe pas de ce problème et de toute façon, n’a pas la maturité nécessaire pour un choix éclairé ; dans le monde réel, les bloqueurs de puberté n’ont sauvé aucune vie et devenir trans aboutit à une tentative de suicide dans 40 % des cas. C’est devenir transgenre qui condamne à mort des adolescents !

Ce projet de loi n’est pas transphobe, mais vise seulement à protéger les mineurs, les adultes restant libres de choisir les traitements qu’ils estiment nécessaires.

La France suivrait ainsi l’évolution des pays européens (Royaume-Uni et pays scandinaves) qui ont été les premiers à utiliser ces traitements expérimentaux et qui, devant leurs résultats insatisfaisants, ont décidé de les interdire aux mineurs et de fermer les services pédiatriques qui les prescrivaient. Aux USA, plus de 15 états ont également interdit l’usage de ces traitements chez les mineurs et même, pour certains, chez les adultes.

Pour comprendre les raisons d’une telle propagande trans genre : cherchez l’argent

Maintenant que les dangers de l’attitude trans affirmative et des traitements proposés aux mineurs sont reconnus dans la plupart des pays qui les ont expérimentés, on doit se demander pourquoi de puissants lobbys continuent de les soutenir.

Par intérêt !

Les traitements médicaux assurent une rente pour les laboratoires pharmaceutiques puisqu’ils sont prescrits à vie. Les bloqueurs de la puberté reviennent en France à environ 100 euros le mois. Aux USA, les traitements hormonaux croisés peuvent coûter entre 40 et 500 dollars par mois pour les hommes transgenres et au minimum 1 500 dollars par an pour les femmes transgenres…

Les traitements chirurgicaux représentent une valorisation professionnelle et une manne financièrepour les chirurgiens et leurs établissements, ce qui explique de nombreuses propositions publicitaires sur internet18 19 20 et les « séances d’informations » qu’ils organisent comme celle qui suit proposée par le groupe Ramsay Santé

Aux USA une augmentation mammaire peut coûter entre 3 000 et jusqu’à plus de 9 000 dollars. Une vaginoplastie de féminisation 10 000 $ à 30 000 $. Chirurgie d’élargissement de la hanche : 8000 $ à 11 000 $. Une génitoplastie typique coûte à elle seule environ 1000 dollars21. La rhinoplastie s’élève en moyenne à 5 409 dollars, et une chirurgie de féminisation faciale complète peut coûter de 8500 à 49 500 dollars.

En France, il est actuellement extrêmement difficile de connaître les tarifs remboursés par l’Assurance Maladie, car elle ne les publie pas contrairement aux autres interventions comme la pose d’une prothèse de hanche (489 € à 732 €), de genou (463 € à 641 €), d’épaule (292 € à 556 €). Ces tarifs conventionnels d’interventions lourdes permettraient d’évaluer par comparaison le niveau probablement élevé des prix de la chirurgie trans sexuelle s’ils étaient transparents.

Féminisation faciale

En Europe les tarifs de la féminisation faciale sont très élevés et diffèrent d’une personne à l’autre en fonction des demandes. Elles peuvent inclure une génioplastie (correction du menton par ostéotomie de la mâchoire inférieure (6 700 €) et liposuccion sous le menton si nécessaire ( 4 500 €), un Implant de menton PEEK + réduction latérale de la mâchoire (rasage) ; une rhinoplastie (correction du nez 7 300 €), une chirurgie de la mâchoire supérieure (Lefort I : 7 200 €), un élargissement de la mâchoire supérieure (distracteur de sourire : 6 200 €) ; un lifting des sourcils (4 900 €) et/ou du front et/ou des lèvres, une correction de l’oreille (4 000 €), un lifting (7 600 €), avec remodelage de la racine des cheveux et lifting des sourcils (rasage de la jante orbitale inclus : 5 800 €), un recontournage des cheveux ( 5 500 €), une correction des paupières de la paupière inférieure et lipofilling des plis nasogéniens (6 100 €) : 7 250 €, une platysmaplastie (resserrement des muscles du cou : 2 850 €), une réduction trachéale (rasage) : 3 650 €, une correction des paupières (Paupières supérieures : 1 800 € 2 400 € : 3 000 € – 3 700 €)…)

Globalement, pour une chirurgie de féminisation faciale, le prix moyen en Belgique est de 23 500 euros et environ 48 000 euros en Espagne. Aussi beaucoup de transsexuels vivant dans des pays qui ne prennent pas en charge ces soins et désireux se faire opérer le font dans des pays moins coûteux tels que la Turquie ou l’Inde22 malgré des risques accrus

Les féminisations des femmes trans nécessitent de plus des prothèses capillaires, des séances répétées d’orthophonie et d’épilation prises en charge par l’Assurance Maladie qui font maintenant vivre de nombreux centres de dermatologie qui recourent à la publicité ciblée comme le montrent quelques copies d’écran qui suivent :

Au total les traitements médicaux, chirurgicaux et esthétiques des transitions sexuelles sont très coûteux. L’Assurance Maladie rembourserait environ 115 000 euros pour la transformation à vie d’un homme en femme trans et un peu moins de 50 000 euros pour la transformation d’une femme en homme trans.

Pour la chirurgie de suppression mammaire, les prix, plus modérés, varieraient entre 600 et 1000 €. Certaines cliniques françaises affichent les suppléments du chirurgien (Entre 2000 € et 4500 €) et de l’anesthésiste (600 à 1000 €).

Au niveau mondial la chirurgie dite de réassignation de genre représentait un marché de 3 milliards de dollars en 2022 et devrait atteindre 6 milliards en 203023 expliquant le financement des associations prônant le transsexualisme par des laboratoires pharmaceutiques, des groupes d’hôpitaux privés et certains milliardaires.

Protégeons les enfants !

Félicitons mesdames Dora Moutot, Marguerite Stern et Eustache-Briniot pour leur courage.

Espérons pour l’avenir de nos enfants que la loi que cette dernière propose sera rapidement adoptée.

Elle nous permettra de suivre l’exemple des pays (Grande-Bretagne, Suède, Finlande, Norvège, Russie, 15 états américains…) qui ont, avant nous, constaté les dangers des dérives transgenres et y ont mis fin.

Contactez vos députés pour qu’ils consultent le rapport du Sénat, pour qu’ils ne se laissent pas tromper par l’idéologie et la propagande trans, mais qu’ils basent leur vote sur les éléments factuels qu’exposent le rapport d’Hilay Cass24 25, celui du Sénat, transmania et notre livre :

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Combattons les censures et les atteintes à nos droits fondamentaux

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien et cancérologue

Le droit de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions constituent les plus essentiels des droits fondamentaux de l’homme. Mais les élites menacent la liberté d’expression par la désinformation et les censures. Battons-nous pour les faire respecter.

La liberté d’expression conditionne la liberté d’opinion

Elle est inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 :

Elle est rappelée par l’Article 19 de celle de l’ONU :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

Elle est garantie par la constitution française et de nombreux traités internationaux que nous avons signés dont la Convention européenne des droits de l’Homme.

Mais la liberté d’expression insupporte tous ceux qui n’ont pas d’arguments solides pour débattre avec leurs opposants et qui s’efforcent d’instaurer une censure généralisée pour imposer la pensée unique, premier pas du totalitarisme.

Depuis la crise du covid, les gouvernants des pays qui se prétendent pourtant démocratiques ont rivalisé d’ingéniosité pour diaboliser et censurer tous ceux qui dénonçaient l’énormité de leurs mensonges, les publications qui mettaient en danger leurs présentations de la vérité, leurs idéologies, leurs pouvoirs et leurs intérêts matériels.

La liberté d’opinion est indispensable à la science

La religion repose sur la foi et ignore le doute. Les vérités énoncées dans le livre Sacré sont immuables. Toute contestation est hérétique et doit être condamnée.

La science repose sur le doute. Une vérité scientifique n’est admise que tant qu’elle est compatible avec les faits constatés. Toute contradiction entre la théorie dominante du moment et un fait observé crée une controverse qui mène à une nouvelle vérité d’où naissent la plupart des progrès scientifiques.

Méconnaître les paradoxes et refuser le débat c’est stériliser la science, la transformer en religion. Niels Bohr, pionnier de la mécanique quantique, l’avait brillamment exprimé à propos du paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen « qu’il est merveilleux de constater un paradoxe. Maintenant nous avons l’espoir de faire quelques progrès ».

La désinformation, les censures et l’oppression Covid pour modèles

Désinformation et propagande

Comme la censure des médias ne suffisait plus pour ignorer les hérétiques, les autorités ont utilisé les agences sanitaires comme caution pseudo scientifique de leurs mensonges.

Lors du Covid le très mal nommé « comité scientifique » a longtemps incarné la voix officielle en prétendant entre autres fadaises que les vaccins étaient efficaces. Le ministère, les agences officielles et l’académie de médecine ont répété à l’envie :

« Les vaccins sont efficaces à 90 %… ils empêchent la diffusion de l’épidémie… ils protègent des formes graves… ils sont efficaces et sans danger ».

L’académie de médecine a même réclamé l’obligation vaccinale pour tous, y compris pour les enfants en prétendant « qu’un taux de vaccination de 80 % assurerait une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie ». Cette dernière affirmation été depuis dramatiquement démentie par les données officielles montrant l’explosion d’Omicron alors que le taux de vaccinés en France atteignait ce taux magique de 80 %.

Au niveau mondial aussi les données de l’OMS ont démontré que les injections covid ont été inefficaces contre les transmissions et qu’elles les ont peut-être même favorisées.

Répression de la liberté d’expression

Pour éviter que les faits contredisant leurs mensonges soient connus, certains milliardaires et les gouvernements occidentaux ont instrumentalisé des journalistes et l’ordre des médecins comme tribunal de l’Inquisition et ont fait condamner tous ceux qui voulaient ouvrir un débat scientifique ou qui diffusaient des faits scientifiquement établis, mais contraires au dogme officiel.

Comme l’inefficacité de l’obligation généralisée du masque contre les virus1, que les « vaccins covid » n’en étaient pas, que ces injections étaient expérimentales2Mais aussi que les injections anti-covid n’ont pas évité les formes graves entraînant la mort et qu’elles exposaient à des complications, que les traitements précoces (hydroxychloroquine, Ivermectine, antibiotiques, vitamine D…) étaient efficaces, que l’hydroxychloroquine était peu toxique.

De nombreux médecins qui énonçaient ces faits ont été interdits d’exercer leur activité sans qu’aucun tribunal n’ait à ce jour rappelé que la liberté d’expression est un droit constitutionnel.

Les pays occidentaux qui ont le plus imposé les pass et les vaccins sont ceux qui ont comptabilisé des plus fortes mortalités covid par million :

Et ce sont ces mêmes pays, chantres des injections, qui souffrent actuellement de surmortalités toutes causes confondues « inexpliquées », car possiblement liées aux effets secondaires des pseudo vaccins.

La censure emprunte de multiples méthodes

L’invisibilisation

Le premier temps consiste à ignorer les donneurs d’alerte : les médias ne mentionnent pas leurs informations, livres ou discours pour que le public n’y ait pas accès… Désindexation de leurs articles par Google Actualité, suppression de leurs vidéos par la chaîne YouTube, Facebook, Instagram, etc., puis rapidement censure financière par boycott de ses services de publicité. Google et les réseaux sociaux évitent d’en faire mention alors qu’ils accordent une place considérable à la propagande officielle.

Rappelons le blocage en France de la chaîne Rumble et de RT France chaîne de télévision très écoutée disparue brutalement sans explications techniques sur ordre du gouvernement. Les tentatives de diffusion par Odyssée ou autres des innombrables vidéos censurées par YouTube sont utiles, mais n’atteignent pas le même nombre de vues.

L’exercice qui consiste à éviter certains mots qui engendreront automatiquement la censure d’une vidéo par YouTube en minimisant son audience, comme vaxx, enfants, genre, etc. conduisent à une autocensure automatique des auteurs, de même que le fait de ne pas montrer d’images dures comme les photos des interventions pour changement de genre, ce qui amoindrit le message.

La diabolisation par sophisme, par association

Lorsque cela n’est pas suffisamment efficace, les censeurs tentent de décrédibiliser les donneurs d’alerte en s’attaquant à leur personne plutôt qu’à leurs propos pour le discréditer ou le déshonorer.

Ils ont pour cela créé des « fast checkers », le plus souvent journalistes3 qui, au lieu d’informer équitablement, à charge et à décharge, déforment les propos des donneurs d’alerte, ne les interrogent jamais et n’hésitent pas à mentir en les diffamant. Ces fast checkers sont entre autres financés par George Soros (Open Society Foundation), Google, la fondation Bill et Melinda Gates, the National Endowment for Democracy, Ebay’s Omidyar Foundation, les gouvernements occidentaux et la Commission Européenne.

Par exemple, pour tenter de démentir mon article illustrant la surmortalité post vaccinale précoce4, Françoise Kadri de AFP « factuelle », « antiviral » site Internet, La Montagne journal web, et Ludwig Gallet du Parisien ont imaginé et prétendu que j’étais l’objet d’« une plainte du Conseil national de l’Ordre des médecins depuis décembre 2020 »5 avant de confirmer les données chiffrées de l’OMS que je citai, tout en tentant de leur trouver des explications non liées aux injections pour quelques pays. Le comique de l’histoire est que je n’étais plus inscrit au conseil de l’ordre depuis 2014 !

Ils utilisent volontiers des sophismes par association pour induire une « culpabilité par association ». L’exemple de sophisme par association le plus classique en politique consiste à associer leurs adversaires au fascisme, à l’extrême droite ou à Hitler, référence suprême du mal, pour le discréditer. Ils les traitent d’antivax (même les vaccinés !) de « populistes », « contestés », « complotistes », « d’extrême droite », sans jamais étayer leurs accusations par des faits ou des propos précis, objectifs, et en citant comme contradicteurs les avis sans nuances de médecins de plateau aux liens d’intérêts avec les gouvernants ou l’industrie souvent considérables, jamais mentionnés.

L’accusation de « discours de haine »

Nos députés ont, à juste titre, déclaré illégales l’apologie du terrorisme, du racisme et la négation des crimes contre l’humanité. Les activistes utilisent ces modèles en qualifiant ce qu’ils désirent censurer de « discours de haine », et de « phobique » « islamophobes », « homophobes », « transphobes », « grossophobes » et même, tout récemment « capillaro phobes » !

Rappelons que la critique d’une croyance ne constitue pas un discours de haine envers les croyants, mais seulement l’expression d’une opinion qui appelle au débat. Le blasphème est d’ailleurs parfaitement autorisé en France depuis la révolution de 1789, et la plupart des chrétiens le tolèrent. Je ne suis pas chrétien et je réprouve les excès passés de l’Église catholique lorsqu’elle imposait ses lois à la cité, mais je ne ressens aucune haine envers cette religion, ni envers ses croyants dont, au contraire, j’apprécie profondément les principes moraux, fondateurs de notre civilisation. Ce qui n’est manifestement pas le cas de certains militants extrémistes de croyances minoritaires religieuses, sociales ou sexuelles qui s’expriment parfois avec la brutalité propre aux convertis récents à une idéologie.

L’interdiction légale

Cette accusation de discours de haine ou de phobie vise à préparer une interdiction légale. Les individus qui se prétendent discriminés font du lobbying intense pour transformer l’expression des opinions qui leur déplaisent en délit punissable par la loi.

Ils y parviennent trop souvent ; ainsi en France les députés n’ont pas hésité à couper les cheveux en quatre en votant le 28 mars 2024 une loi pour « Reconnaître et sanctionner la discrimination capillaire ». Maintenant critiquer la coiffure de son épouse peut exposer aux rigueurs de la loi !

Certains censeurs se glorifient de défendre une cause qu’ils jugent essentielle !

L’étape ultime du refus de la liberté d’expression est franchie lorsque le censeur se glorifie de combattre la liberté d’opinion sous prétexte qu’elle s’oppose à une cause qu’il juge essentielle.

Des extrémistes de l’urgence climatique n’hésitent pas à agresser des œuvres artistiques mondialement reconnues.

Aux États-Unis, l’autocensure des médias américains s’est exprimé en floutant la Une de Charlie Hebdo renaissant de ses cendres après l’attentat terroriste islamiste qui l’avait frappé.

Des extrémistes s’attaquent à la littérature et au cinéma et consacrent leur temps à traquer les expressions ou les thèmes qui leur déplaisent pour les censurer.

De nombreuses œuvres sont ainsi réécrites au gré de la sensibilité exacerbée de minorités agissantes ; « Dix petits nègres » a été renommé « ils étaient dix ».

Les accusations moralistes contre « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » (Prix Pullitzer 1961) ont conduit certaines bibliothèques scolaires de l’État de Virginie de le retirer de leurs rayons. « Huckleberry Finn » de Mark Twain, « La case de l’Oncle Tom », « Tintin au Congo », « Tristes tropiques », mais aussi « le marchand de Venise de Shakespeare » et Voltaire sont la cible de censeurs qui nous rappellent tristement l’époque du procès de Flaubert pour Mme Bovary ou plus récemment la chasse aux sorcières du Maccarthisme triomphant. Même les Misérables de Victor Hugo sont attaqués.

Le film multi-oscarisé « Autant en emporte le vent » accusé de raciste et de révisionniste, a été retiré de HBO Max en juin 20206 et est maintenant précédé d’une « mise en contexte », censée aider le public à comprendre qu’il faut bien le replacer dans son époque et qu’il « Il serait irresponsable de le maintenir sans explication et dénonciation. » Cela témoigne d’un mépris des spectateurs qui seraient incapables de comprendre seuls et d’une volonté totalitaire de rééducation culturelle.

L’exemple de censeur sans complexe est incarné par la directrice de Radio France A. V. Reeth qui se glorifie publiquement d’exclure de l’antenne les scientifiques covidosceptiques ou climatosceptiques s’érigeant ainsi en grand maître des vérités scientifiques.

Mais comment peut-elle se glorifier ainsi de mépriser la démocratie et de trahir son devoir de journaliste énoncé dans la charte de Munich de 19717 et du celle du journaliste8

« Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre… Défend la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique ».

Cette volonté de « censure pour une bonne cause » s’oppose au jugement prononcé par la Cour Européenne des Droits de l’Homme dans la jurisprudence Hertel9 :

« Peu importe que l’opinion dont il s’agit soit minoritaire, et qu’elle puisse sembler dénuée de fondement : dans un domaine où la certitude est improbable, il serait particulièrement excessif de limiter la liberté d’expression à l’exposé des seules idées généralement admises ».

Les élites veulent accroître les censures par la loi et les traités internationaux

Alors qu’ils prétendent se comporter en démocrates les dirigeants occidentaux veulent toujours plus censurer pour imposer plus étroitement leur contrôle et nous faire croire à de futures crises sanitaires dans l’espoir d’attenter davantage encore à nos libertés.

En France, la loi Darmanin menace d’amende astronomique et de prison les donneurs d’alerte en médecine :

« Art. 223-1-2. — Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique »… « Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende ».

Il envisage même d’interdire les « outrages » dans la sphère privée !

En Europe, le règlement européen sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) vise à obliger les plateformes à censurer les continus qui pourraient paraître problématique sous menace d’amende et d’interdiction de leur exploitation sur le territoire. Il sacralise une censure privée (les plateformes apprécient seules la légalité ou non du contenu). Le respect de codes de conduite européen comporte en particulier la « visibilité accrue des sources d’information faisant autorité » (celles des gouvernements…). Twitter et consorts seront « en liberté ultra-provisoire et totalement surveillés ».

Les autorités espèrent-elles vraiment « restaurer la confiance » en censurant des faits réels qui contredisent leur discours ? Ne devraient-elles pas plutôt répondre à leurs opposants par des arguments lors de débats ? C’est en tous cas ce qui correspondrait le mieux aux idéaux démocratiques qu’elles se targuent de respecter. La démocratie meurt de la censure.

L’OMS dans son projet de nouveau règlement sanitaire international veut instituer une censure renforcée contre les critiques émises de ses préconisations qu’elle veut de plus rendre contraignantes. S’il n’était pas refusé, il pourrait demander des obligations vaccinales que personne n’aurait le droit de critiquer.

C’est la démocratie qu’ils veulent assassiner

Sans liberté de parole, il n’y a pas de démocratie !

Refusons la dictature des minorités et des grands groupes financiers qui pilotent ces projets liberticides tant en France, qu’à l’OMS ou à la Commission européenne.

Ceux qui croient que la démocratie est le moins mauvais de tous les systèmes politiques doivent s’allier pour dénoncer ces scandales partout et toujours et nous gagnerons, car la vérité triomphe toujours quand on la défend.

De nombreux pays ont déjà annoncé qu’ils refuseraient d’appliquer le nouveau règlement sanitaire de l’OMS s’il était voté en mai 2024 tel que son directeur général l’espère.

Malheureusement de trop nombreux dirigeants européens, trop liés à la finance, veulent supprimer progressivement nos droits fondamentaux de citoyens. Renvoyons chez eux les politiques qui veulent restreindre les droits de l’homme.

Quittons les organismes supranationaux (UE, OMS, OTAN) qui veulent faire taire la voix des peuples et détruire la démocratie. Obtenons le Frexit !

À bas la censure ! Liberté de parole ! Liberté de communication ! Liberté de déplacement ! Libertés !

Gérard Delépine





Aux JO de Paris, les compétitions féminines seront réservées aux femmes de naissance

Par Dr Gérard Delépine

Il y a une dizaine d’années, les femmes trans (nées hommes) avaient obtenu le droit de concourir dans les compétitions sportives féminines de haut niveau, ce qui leur a permis de gagner de très nombreux titres qu’ils étaient incapables d’obtenir en concourant contre les hommes.

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra voulait les autoriser à concourir contre les femmes de naissance lors des JO de Paris, mais elle a dû se conformer à l’avis des fédérations sportives internationales qui ont presque toutes déclaré : les épreuves féminines seront réservées aux femmes de naissance.

Les jeunes souvent victimes de la propagande vantant la dystrophie de genre

De plus en plus de jeunes s’imaginent trans genre, car une propagande permanente dans tous les médias et sur internet le leur font croire alors qu’ils souffrent le plus souvent du mal être de l’adolescence qui disparaît spontanément dans 85 % des cas à l’âge adulte.

On leur fait croire que les trans seraient nombreux alors qu’ils ne constituent qu’une infime minorité avec, d’après les rapports officiels 3000 nouveaux cas par an en France1. Les extrémistes trans prétendent aussi que le rejet de la société serait responsable de leur taux considérable de suicide (environ 40 %)2 3 4 alors que leur stress de minorité ne peut qu’être augmenté par leur déclaration d’appartenance trans. En Grande-Bretagne l’étude de Bailey5 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide. En Ontario, au cours de la seule année précédant son étude, Bauer6 rapporte que 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte.

Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels) les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème. Les extrémistes trans claironnent que les traitements médicaux et chirurgicaux permettraient de diminuer le désir de suicide, mais les preuves d’une telle affirmation manquent et d’après le centre d’Amsterdam, pionner des traitements le taux n’a pas diminué en 5 décennies de traitement7.

De plus, de nombreuses études montrent que ce malaise est en réalité dans près de 70 % des cas le symptôme d’une maladie psychiatrique sous-jacente qu’il faudrait prendre en compte, mais que le diagnostic de dysphorie de genre empêche de reconnaître et de la traiter.

Les trans sont malheureux et doivent être aidés, mais pas aux dépens des femmes

Prétendant que leur discrimination serait responsable de leur mal être, les trans ont obtenu des dérogations considérables au droit commun et en particulier de pouvoir être reconnu du sexe de leur choix sur simple affirmation, sans être obligés de suivre un traitement, de pouvoir changer de prénom, d’exiger qu’on les appelle par ce prénom, de fréquenter les vestiaires et toilettes du sexe opposé à leur sexe de naissance, d’être enfermés dans les prisons de leur genre déclaré et de participer aux compétions du sexe auquel ils s’identifient.

Dans le cas des hommes trans (nés femmes) ces dérogations ne posent que des problèmes mineurs pour les hommes de naissance et pour la société.

Mais les femmes trans (nées hommes et ayant très majoritairement conservé leurs attributs virils) représentent un risque sécuritaire réel pour les femmes dans les lieux qui leur étaient jadis réservés (toilettes, vestiaires, douches, prisons) et un problème grave d’équité dans les sports de haut niveau et les compétitions.

Les femmes trans conservent un avantage physiologique malgré un taux de testostérone bas

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques et éthologiques des individus.

À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un développement supérieur du cœur (+ 20 % en moyenne) et de la capacité pulmonaire, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Ces caractéristiques physiques plus développées chez l’homme expliquent des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines (sauf en gymnastique) illustre la différence de 10 % à 20 % en faveur des hommes : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences physiques démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social », qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve un cœur et des poumons plus performants, une taille plus grande, des membres plus longs, une répartition des graisses différente et une masse musculaire supérieure qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.

L’exemple d’Halba Diouf qui en se prétendant femme est passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale est démonstratif et c’est aussi le cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio et de bien d’autres femmes trans et ce sont loin d’être les seules :

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines de haut niveau lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité et les droits des sportives professionnelles.

L’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines représente de plus un risque de blessure pour les femmes dans les sports violents.

Mais aussi dans le rugby :

Dans le sport de haut niveau, l’idéologie transgenre s’est heurtée au mur des réalités

Pour l’équité sportive et pour la sécurité physique des femmes de naissance les femmes trans seront exclues des Jeux olympiques.

Il n’est pas question d’interdire le sport aux transgenres : ils peuvent toujours jouer dans les clubs sportifs contre les concurrents et concurrentes de leur choix si cela ne menace ni la sécurité ni l’équité. Mais curieusement très peu d’hommes trans (nés femmes) expriment le désir de concourir avec les hommes de naissance.


1 https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sante_des_personnes_trans_2022.pdf

2 Austin A, Craig SL, D’Souza S, McInroy LB. Suicidality Among Transgender Youth: Elucidating the Role of Interpersonal Risk Factors. J Interpers Violence. 2022 Mar;37(5-6):NP2696-NP2718. doi : 10.1177/0886260520915554. Epub 2020 Apr 29. Erratum in : J Interpers Violence. 2020 Jul 29;:886260520946128. PMID : 32345113.

3 Kingsbury M, Hammond NG, Johnstone F, Colman I. Suicidality among sexual minority and transgender adolescents: a nationally representative population-based study of youth in Canada. CMAJ. 2022 Jun 6;194(22):E767-E774. doi : 10.1503/cmaj.212054. PMID : 35667666 ; PMCID : PMC9177208.

4 https://www.thetrevorproject.org/survey-2023/#intro

5 Bailey, L., Ellis, S., et McNeil, J. (2014). Suicide risk in the UK trans population and the rôle of gender transitioning in decreasing suicidal ideation and suicide attempt. Mental Health Review Journal, 19(4), pages 209 à 220. http://doi.org/10.1108/MHRJ-05-2014-0015

6 Bauer, G., Schiem, A., Travers, R. et Hammond, R. (2015b). Intervenable factors associated with suicide risk in transgender persons: A respondent driven suicide risk sampling study in Ontario, Canada. BMC Public Health. DOI: 10.1186/s12889-015-1867-2 http://doi. org/10.1186/s12889-015-1867-2

7 Tendances du risque de décès par suicide chez les personnes transgenres : résultats de l’étude de la cohorte d’Amsterdam sur la dysphorie de genre (1972-2017) Wiepjes CM, den Heijer M, Bremmer MA, Nota NM, de Blok CJM, Coumou BJG, Steensma TD. Trends in suicide death risk in transgender people: results from the Amsterdam Cohort of Gender Dysphoria study (1972-2017). Acta Psychiatr Scand. 2020 Jun;141(6):486-491. doi: 10.1111/acps.13164. Epub 2020 Mar 12. PMID: 32072611; PMCID: PMC7317390.




Halte aux censures qui gangrènent la démocratie

Par Gérard Delépine

Sans liberté d’expression, pas de démocratie.

Le droit de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions constituent les plus essentiels des droits fondamentaux de l’homme.

La liberté d’expression conditionne l’exercice d’autres libertés comme la liberté d’opinion. Elle est inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et rappelée par l’Article 19 de celle de l’ONU : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Elle est garantie par la constitution française et de nombreux traités internationaux dont la Convention européenne des droits de l’Homme.

Mais la liberté d’expression insupporte tous ceux qui n’ont pas d’arguments solides pour débattre avec leurs opposants et qui rêvent d’instaurer une censure généralisée pour imposer une pensée unique, premier pas vers le totalitarisme.

Des mairies s’érigent en censeurs

Le dernier exemple en date est la censure des mairies de Paris1 et de Lyon2 contre la publicité pour le livre « Transmania, enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre » écrit par les féministes D. Moutot et M. Stern qui estiment qu’une femme est une femme et qu’elle ne doit pas être confondue avec les hommes de naissance qui se déclarent femme trans

On peut être partisan ou adversaire de ce livre, mais dans ce dernier cas il convient de lui opposer des arguments précis démontrant ses faiblesses ou ses erreurs. Le déclarer hérétique et le censurer n’apporte rien au débat, mais constitue un aveu de faiblesse pour éviter toute discussion et un rappel des heures sombres du nazisme brûlant en public les livres qui lui déplaisaient.

L’accusation de discours de haine ne remplace pas des arguments objectifs

Depuis quelques années, quand ils n’ont pas d’arguments objectifs à présenter pour défendre une idéologie, ses promoteurs jugent plus commode d’accuser leurs opposants d’adopter une « attitude discriminatoire » ou de propager un « discours de haine », d’être « d’extrême droite », « complotistes » ou « phobique » (grossophobe, islamophobe, raciste, transphobe, capillarophobe… etc..).

Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la mairie de Paris, a ainsi déclaré « La haine de l’autre n’a pas sa place dans notre ville… Paris n’est pas la vitrine de cette haine crasse » tandis qu’un élu vert de Lyon rajoutait l’accusation de « complotiste »3.

On ne voit pas en quoi un livre, qui critique uniquement une idéologie et les campagnes médiatiques disproportionnées de propagande qui la diffusent, pourrait être haineux ni comment le terme de « complotiste » se justifie concernant une enquête minutieuse citant soigneusement ses sources.

L’identité sexuelle est un fait biologique fondateur de l’identité de tout être humain

Tout homme est différent, tout homme est unique. Reconnaître ses différences lui permet de se forger une identité personnelle, de se définir par rapport aux autres et ainsi de pouvoir les apprécier dans leur originalité, leurs dimensions. Le sexe, comme l’aspect physique et les ascendants font partie de ces caractéristiques fondatrices de l’identité de chacun et les remettre en cause est particulièrement déstabilisateur.

L’apparition de la reproduction sexuée daterait d’un peu plus d’un milliard d’années avec les premiers eucaryotes. Elle a constitué un progrès majeur dans l’évolution des espèces, car elle permet le brassage des chromosomes à chaque génération facilitant la résistance aux pathogènes et l’adaptation aux modifications de l’environnement. La reproduction sexuée s’est ainsi imposée chez toutes les espèces supérieures. L’appartenance au sexe masculin ou féminin est une réalité biologique déterminée lors de la fécondation par les chromosomes sexuels X et Y. Il est donc impossible de changer de sexe.

Le genre n’est qu’un ressenti sans aucun marqueur biologique. La théorie du genre ne constitue qu’une simple idéologie, une croyance sans aucune réalité physique et, comme toute croyance, elle peut être discutée.

Critiquer une croyance ne constitue pas un discours de haine

La critique d’une croyance ne constitue pas un discours de haine, mais seulement l’expression d’une opinion qui appelle au débat. Je ne suis pas chrétien et je critique parfois la doctrine catholique et surtout ses excès lorsqu’elle imposait ses lois à la cité, mais je n’éprouve aucune haine envers cette religion, ni envers ses croyants dont j’apprécie au contraire hautement les principes moraux, fondements de notre société. Le blasphème est d’ailleurs parfaitement autorisé en France depuis la révolution de 1789 et la plupart des chrétiens le tolèrent. Ce qui n’est manifestement pas le cas des militants extrémistes trans qui réagissent comme les convertis à une nouvelle religion.

Critiquer la théorie du genre et tout particulièrement sa propagande médiatique disproportionnée est parfaitement légal en France.

Elle est même nécessaire pour ouvrir le débat public jusqu’ici occulté et pour prendre conscience des conséquences délétères des traitements hormonaux et des chirurgies mutilantes en particulier sur les enfants. Le livre de D. Moutot et M. Stern, comme le nôtre « dysphorie de genre » ne sont pas transphobes, mais tentent au contraire d’aider les personnes mal dans leur peau, à ne pas devenir victimes d’une idéologie à la mode qui attribue, le plus souvent à tort, leur malaise au genre.

Dora Moutot le rappelle clairement sur X4 :

« Notre livre n’est pas transphobe : en aucun cas il ne prône la haine de l’autre et des personnes trans. C’est une enquête sourcée notamment sur les bloqueurs de puberté et sur certains acteurs qui poussent les transitions de genre et en font des profits. »

Le problème a d’ailleurs été bien abordé par André Bercoff sur Sud Radio, et il est dommage que les propagandistes de l’idéologie du genre n’aient pas apporté d’éléments objectifs pour alimenter la discussion.

« C’est intéressant parce que ça me rappelle une phrase de Prévert qui disait il y a des gens qui dansent pour entrer en trans, il y a des gens qui entrent en trans sans danser, ce phénomène s’appelle la transcendance », vous il y a des gens qui entrent en trans pour se donner du genre, et vous avez baptisé ça le transgenre, la transmania, très intéressant, moins rigolote que la star mania, mais quelque part beaucoup plus instructive » 5

Après des années de travail, cibles de toutes les pressions, les deux auteurs signent une enquête fouillée sur les dérives de l’idéologie transgenre qu’elles résument ainsi :

Bienvenue dans un monde où Robert devient Catherine

« Homme enceint », « non-binaire », « iel », « changer de sexe », « naître dans le mauvais corps », « transgenre », ces termes envahissent notre quotidien. Trans par-ci, trans par-là, partout c’est la transmania !

« En France, il est possible d’être légalement reconnu comme femme tout en ayant un pénis. Des hommes se disant femmes remportent des compétitions sportives féminines dans le plus grand des calmes. Des hôpitaux se livrent à des expérimentations médicales sur des enfants dans le but de les faire “changer de sexe”. Et tout incrédule évoquant la binarité des sexes est traîné dans la boue.

C’est l’histoire de l’un des plus gros casses conceptuels du siècle que nous allons te raconter : l’idéologie transgenre est en train de s’infiltrer dans toutes les sphères de la société. Elle se présente comme un simple mouvement pour les droits d’une minorité opprimée, pourtant, derrière les paillettes, se trouve un projet politique néfaste qui s’apprête à bouleverser notre rapport au réel… »

À la lecture des critiques, on réalise que ce livre ne laisse pas indifférent. Quelques-unes le traitent de transphobe sans citer ce qui leur paraît discutable, mais la plupart l’apprécient comme le montrent deux commentaires publiés sur Babelio 6:

Charlottekmnn 15 avril 2024

« Moi qui étais un peu paumée sur le sujet, j’ai appris plein, plein de choses après cette lecture vraiment passionnante et en même temps terrifiante. Je n’avais pas mesuré l’ampleur des conséquences pour ma vie quotidienne en tant que jeune femme qui voudrait peut-être un jour avoir des enfants… »

Beaucoup de thèmes sont abordés, toujours avec sérieux, beaucoup de notes, d’explications. J’ai trouvé ça très didactique, ça se lit très bien et vite malgré la densité d’informations.

GabyLH 17 avril 2024 :

« Un excellent ouvrage sur tous les plans, la forme et le fond. C’est extrêmement sourcé (30 pages de sources) et documenté, on salue l’énorme travail de recherche et de synthèse réalisé. C’est aussi drôle et ça se lit vite. Surtout, tous les points de vue sont considérés et tous les impacts sont traités (conséquences sociales, sanitaires, économiques, environnementales…).

Les auteurs ont plus questionné le mal être/l’origine du sentiment de transidentité que les médecins qui prescrivent à de jeunes adolescents mal dans leur peau (le propre même de l’adolescence) des produits qui les rendront stériles et fragilisent leur squelette à vie !

Vous découvrirez ainsi que les personnes trans souffrent généralement en réalité d’autres pathologies qui sont complètement omises sous couvert du diagnostic de transidentité (auto-diagnostic). Vous découvrirez ce qui se passe dans les pays où l’idéologie avait percé en avance et que la France refuse d’en tirer les leçons.

Vous apprendrez que les produits administrés n’ont pas été testé pour l’usage qui en est fait ainsi que l’identité des gagnants : essentiellement des laboratoires pharmaceutiques.

Vous découvrirez que le mouvement a tous les critères d’un mouvement sectaire (ce passage fait froid dans le dos).

Il ne fait aucun doute qu’un scandale sanitaire est en cours.

Ce livre est à offrir à tous et surtout aux parents. PROTÉGEZ VOS ENFANTS. »

Les trans maniaques devraient réaliser que la censure est contre-productive !

Depuis la crise covid, la volonté de la censure obsède nos dirigeants qui ne supportent pas qu’on mette en évidence leurs mensonges criminels. Procès baillons contre les donneurs d’alerte, lois européennes contre les réseaux sociaux7, pratiques et lois françaises 8 9 dont l’article 4 de la loi Darmanin1011

Mais cette attitude est souvent contreproductive. La dérive totalitaire de certains militants extrémistes trans, leur constante représentation et leur noyautage conflictuel de certains mouvements féministes et homosexuels est responsable de l’augmentation des actes et des lois homophobes et transphobes que l’on constate partout dans le monde et particulièrement en Occident.

L’interdit stimule toujours le désir. La censure aussi. Ces actes de censure imposés par les maires ont fait plus sûrement connaitre le livre et inciter à le lire que la publicité prévue. Le 19 avril 2024 Transmania est devenu premier des ventes sur Amazone

Combattons toute censure qui nie l’intérêt du débat démocratique et constitue le premier pas vers la tyrannie. Défendons âprement, partout et toujours nos droits fondamentaux et en particulier Les droits de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions.

LIBERTE J’ECRIS TON NOM

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard 1942





L’ONU voudrait transformer la critique de l’idéologie de genre en « crime contre l’humanité » !

Par Dr Gérard Delépine

L’ONU a été créée pour maintenir la paix. Mais depuis que le financement de certaines de ses agences dépend d’organismes privés ou de milliardaires activistes, elle néglige sa mission fondatrice (toujours aucune proposition onusienne crédible de paix pour les conflits en Ukraine, en Palestine ou en Afrique) pour s’intéresser principalement aux problèmes de société et tout particulièrement à ceux des minorités sexuelles.

Les extrémistes du genre veulent modifier la définition du sexe et déclarer l’homophobie et la transphobie crime contre l’humanité. Cette dérive s’exprime déjà dans les textes onusiens qui substituent systématiquement le mot genre à sexe1. Elle banalise le concept et témoigne d’un mépris insupportable envers des souffrances des Juifs, Arméniens, Yézidis et les autres victimes de véritables crimes contre l’humanité lors des guerres en Yougoslavie, au Rwanda et au Congo dont elle nie le caractère inhumain exceptionnel.

Le concept de crime contre l’humanité et son utilisation classique

La notion de crime contre l’humanité a été conçue en 1943 par les principaux alliés contre le nazisme s’engageant à poursuivre les « criminels de guerre jusque dans les régions les plus éloignées de la Terre et les remettront aux accusateurs pour que justice soit faite ».2

Il a été défini en 1945 dans le statut du tribunal militaire de Nuremberg comme la « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ».

Sont visés par la définition : la persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux tels que meurtre, extermination, réduction en esclavage, déportation, transfert forcé de la population, emprisonnement, privation grave de liberté physique, disparition forcée de personnes, apartheid, torture, et toute forme de violence sexuelle grave (viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée). Selon cette définition, le terme « sexe » s’entend de l’un et l’autre sexe, masculin et féminin, suivant le contexte de la société et n’implique aucun autre sens.

Les crimes contre l’humanité engagent la responsabilité pénale personnelle des individus qui les ont commis, et non pas celle des états qui les auraient inspirés.

Ce crime est imprescriptible3 et peut donc être jugé quel que soit le délai entre sa réalisation et le dépôt de plainte. Il expose à la réclusion criminelle à perpétuité.

La loi du 26 décembre 1964 a inclus le crime contre l’humanité dans le Code pénal français. Il a permis de condamner Paul Touvier et Klaus Barbie au maximum de la peine prévue. Papon, jugé pour avoir organisé les rafles des juifs, se défendait en affirmant n’avoir été qu’un fonctionnaire obéissant à un état ne pratiquant pas « une politique d’hégémonie idéologique » ; il a été condamné à dix ans de réclusion criminelle4 pour complicité.

La Cour pénale internationale a été instituée pour juger les responsables de crimes contre l’humanité ; son fonctionnement et son statut ont été officialisés par l’accord de Rome en 19985. Le bilan de son fonctionnement est cependant très mitigé du fait d’une indépendance douteuse envers les grandes puissances, de la mauvaise qualité de certains dossiers, et de sa gouvernance parfois discutable rappelant la fable des animaux malades de la peste de La Fontaine :

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

Le projet de modification de la définition du sexe dans les traités

La définition précise du sexe dans le paragraphe 3 de l’article 7 du Statut de Rome avait été ajoutée pour éviter son utilisation abusive pour poursuivre les convictions et les opinions. Il a été jugé nécessaire parce que* dans le traité de Rome, le crime de « peines sexistes » s’applique à un très large éventail d’actions, et peut inclure la parole.

Le nouveau projet de traité, élaboré par la Commission du droit international, veut modifier la définition du sexe pour satisfaire les activistes homosexuels et transgenres.

La transformation de cette définition du sexe en genre dans le nouveau traité sur les crimes contre l’humanité pourrait permettre la poursuite de quiconque exprime son opposition à des idées, à un comportement ou à des pratiques homosexuelles et transgenres.

En avril 2023 les partisans de cette modification de définition, l’Union européenne et les États-Unis, ont poussé l’Assemblée générale à adopter la nouvelle définition.

Mais le représentant ou le Maroc, parlant au nom des 54 pays du Groupe des États d’Afrique a déclaré que « les préoccupations légitimes de tous les États Membres ne devraient pas être ignorées » et a mis en garde contre « toute tentative d’imposer les vues d’une partie ou de toute théorie ou définition juridique » qui ne sont pas acceptées au niveau international.

Plusieurs délégations, dont l’Égypte, la Fédération de Russie et le Pakistan, ont soutenu cette déclaration refusant la nouvelle définition du sexe dans le projet de traité.

(Source image : https://www.bbc.com/afrique/monde-59781984)

La plupart des pays considèrent le sexe comme une réalité fondée sur la biologie et ayant des implications juridiques, et le genre comme une simple idéologie sociale fondée sur le ressenti. Les homosexuels ne constituent qu’une minorité (2-4 % des populations)6 7 8, et les transgenres une infime minorité (<0,05 %). Les revendications de leurs activistes bénéficient d’une attention totalement disproportionnée à leur nombre dans les cercles du pouvoir, les médias et les films et feuilletons télévisés occidentaux.

Parmi les membres de l’ONU, seule une minorité de pays a accédé aux revendications des activistes des minorités sexuelles. Après les Pays-Bas en 2001, seuls 14 autres pays européens ont légalisé le mariage homosexuel.

Dans le monde 21 autres pays pays autorisent les couples de même sexe à se marier, soit au total moins de 20 % des pays membres de l’ONU (36 sur 197). Seulement une quinzaine de pays (<8 %) permettent aux personnes transgenres de faire modifier leur état civil sur simple déclaration, tandis que 13 pays membres de l’ONU criminalisent encore de façon explicite les minorités sexuelles dans leurs lois

comme en Ouganda ou la loi antihomosexualité de 2023 prévoit de lourdes peines pour les personnes ayant des relations homosexuelles et un délit d’« homosexualité aggravée » passible de la peine de mort.

La définition du sexe comme une construction sociale que propose la commission, élèverait juridiquement l’« orientation sexuelle » et « l’identité de genre » à une catégorie de droit international protégée sur le même plan que le sexe, et autoriserait les organismes des Nations Unies et le procureur de la Cour pénale internationale à reconnaître autant de genres que les individus peuvent affirmer subjectivement et ouvrirait la porte à la poursuite pénale de quiconque s’oppose à des idées, des comportements ou des pratiques homosexuels et transgenres.

Il constitue une menace pour la capacité des personnes à s’exprimer librement à propos de ce qu’ils croient de la nature de la personne humaine, des hommes, des femmes, du mariage et de la famille, et d’adopter des lois conformes à ces croyances.

Non aux propositions des extrémistes trans qui instrumentalisent l’ONU dans leur combat qui nie les réalités biologiques. Non à la banalisation du crime contre l’humanité.

Informez vos proches et vos voisins.

Informez vos représentants et les élus pour qu’ils rejettent cette dérive et défendent les réalités biologiques. Refusons les propositions des extrémistes trans qui marginalisent l’Occident et permettent à nos ennemis de se moquer de notre déclin moral et intellectuel.

Comme l’a souligné le Premier ministre britannique Rishi Sunak le 4 octobre 2023 lors du congrès annuel du Parti conservateur :

« Nous ne devrions pas nous laisser intimider par la croyance selon laquelle les gens peuvent avoir le sexe de leur choix… Un homme est un homme et une femme est une femme, c’est juste du bon sens ».

Rappeler une réalité biologique ne doit pas être qualifié de « crime contre l’humanité » !


1 https://www.unwomen.org/sites/default/files/2022-01/Identifying-gender-persecution-in-conflict-and-atrocities-fr.pdf

2 https://www.cairn.info/revue-humanisme-2006-2-page-38.htm#pa57

3 Selon le traité international qui émane de l’Organisation des Nations unies « Convention on the non-applicability of statutory limitations to war crimes and crimes against humanity »

4 https://francearchives.gouv.fr/fr/article/714107630

5 Le texte du Statut de Rome est celui du document distribué sous la cote A/CONF.183/9, en date du 17 juillet 1998, et amendé par les procès-verbaux en date des 10/11/1998, 12 juillet 1999, 30 novembre 1999, 8 mai 2000, 17 janvier 2001 et 16 janvier 2002. Le Statut est entré en vigueur le 1er juillet 2002.

6 “AIDS and sexual behaviour in France. Mostly Indian Girls are affected from France girls. ACSF investigators”, Nature, vol. 360, no 6403,‎ décembre 1992, p. 407–9

7 Smith, C. E. Rissel, J Richters, A. E. Grulich et R. O. De Visser, “Sex in Australia: Sexual identity, sexual attraction and sexual experience among a representative sample of adults”, Australian and New Zealand Journal of Public Health, vol. 27, no 2,‎ 2003, p. 138–45

8 Julia Haversath & al., « Sexual Behavior in Germany », Deutsches Ärzteblatt International, vol. 114, nos 33-34,‎ 2017, p. 545–50




Refusons la tyrannie pseudo-sanitaire que l’OMS veut nous imposer

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par Dr Gérard Delépine

Durant la crise Covid, l’OMS a été l’instigatrice de mesures contraires aux libertés et aux données de la science. Elles se sont révélées inefficaces contre la maladie, extrêmement dommageables pour les populations qui y ont été soumises et source de profits colossaux pour les élites.

Mais l’OMS, institution non démocratique, non élue et financée à plus de 80 % par des groupes d’influence privés, veut recommencer et, pour y parvenir plus facilement, disposer de pouvoirs supranationaux qui lui permettraient d’imposer une dictature mondiale totale au service de Big Pharma, des GAFAM et des milliardaires.

Les dramatiques échecs des recommandations OMS contre le Covid

Les chiffres de l’épidémie de Covid, publiés par l’OMS et mis en courbe par l’université J. Hopkins, montrent qu’aucune des mesures contraignantes de l’OMS (confinements, obligations du port des masques, pass, obligations vaccinales) n’a été efficace contre la maladie. 939 000 scientifiques et médecins de tous les pays du monde l’avaient clairement annoncé par la déclaration du Great Barrington1.

Nous avions, dès le 27 mars 2020, dénoncé l’imposture des confinements aveugles2 3 4 5. La comparaison des données des Pays-Bas (non confinés) et de la Belgique (sévèrement confinée) a depuis illustré leur nocivité tant sur la recrudescence des infections que sur la mortalité. Avant le confinement, le nombre de contaminations journalières et la mortalité par million étaient semblables dans ces deux pays voisins semblables par leurs démographies et leur mode de vie. Le confinement a fait exploser les contaminations puis la mortalité en Belgique, tandis qu’elles augmentaient deux fois moins aux Pays-Bas non confinés.

Nous avions aussi rappelé6 que la littérature internationale7 montrait que le port généralisé du masque ne protège pas des infections virales. Les données OMS l’ont confirmé : lors du pic d’Omicron les français, soumis à l’obligation du masque ont souffert de 50 % de plus de contaminations journalières/million que les Suédois, non masqués (6000/M versus 4000/M).

Les pseudo vaccins recommandés par l’OMS, et présentés par notre ministre de la santé comme très efficaces, ont été incapables de prévenir la transmission de l’épidémie comme chacun a pu l’observer autour de soi et comme le montrent les comparaisons des données OMS entre les pays très vaccinés et les autres :

Et, contrairement à la propagande de l’OMS et des gouvernements occidentaux, les pseudovaccins n’ont pas non plus protégé les populations ni des formes graves, ni de la mort8 9 :

L’OMS a également prétendu que les traitements précoces étaient inefficaces et milité pour leur interdiction, alors que l’usage du traitement Raoult a sauvé les populations des pays qui l’ont utilisé comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou l’Algérie (ou la proportion de plus de 65 ans est égale à celle de la France)

Totalement inefficaces les recommandations de l’OMS ont été de plus extrêmement dommageables pour les populations qui les ont subies.

Les confinements ont été source de troubles psychologiques graves persistants10 11, de retards scolaires12, de retard de traitements13, de pertes économiques sans précédent14 et d’un endettement colossal15, d’une aggravation mortifère de la famine en Afrique16.

Les masques ont souvent aggravé les infections respiratoires.

Les pseudo vaccins ont été responsables de nombreuses complications en particulier cardiaques (myocardites), neurologiques, de troubles menstruels et de morts subites.

Les mesures Covid de l’OMS ont permis un enrichissement colossal des milliardaires17.

La fortune des milliardaires dans le monde a augmenté en 19 mois de pandémie Covid plus qu’au cours de toute la décennie précédente.

De mars 2020 à octobre 2021, la fortune des milliardaires français a augmenté de 86 %. Les 5 premières fortunes de France ont gagné 173 milliards d’euros et doublé ainsi leur richesse d’avant le début de la pandémie. Ils ont ainsi capté l’équivalent des trois quarts des 240 milliards du « quoi qu’il en coûte »18. Les 5 milliardaires français les plus riches possèdent désormais autant que les 40 % de leurs compatriotes les plus pauvres.

Avec les milliards d’euros engrangés en 19 mois par les milliardaires français, on aurait pu quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.

La politique de l’OMS est dictée par ses financeurs privés

Lors de sa création par l’ONU en 1948, l’OMS était financée uniquement par les états en fonction de la fortune et de la population de chaque pays. Mais progressivement les principaux états contributeurs, déçus des politiques adoptées, ont diminué leurs contributions tandis que des entités privées (dont des laboratoires pharmaceutiques, Bill Gates et les fondations Gavi et Bill Melinda Gates prenaient le relais.

Lors de l’exercice 2022-2023, seulement 16 % des ressources de l’OMS provenaient des contributions obligatoires des États membres19 tandis que Bill Gates y participait pour près de 40 %, directement ou indirectement, par ses fondations. Bill Gates est devenu le premier financeur de l’OMS et son influence sur les décisions de l’organisme est d’autant plus importante que la majorité de ses contributions sont fléchées, destinées uniquement à un but précis (pour Bill Gates les vaccinations, si possibles obligatoires, pour toutes les maladies, partout et toujours).

German Velasquez, ancien directeur à l’OMS déclarait à l’occasion d’un entretien sur la politique OMS contre le paludisme20 :

«  Les acteurs privés, comme la Fondation Bill et Melinda Gates, ont pris le contrôle de l’organisation. »

En mars 2020, Tim Schwab21 a souligné les risques moraux de la Fondation Gates qui a donné des centaines de millions de dollars à des sociétés dont elle détient des actions ou des obligations, dont Merck, Sanofi, Lily, Pfizer, Novartis, Teva qui font de plus partie des plus grandes entreprises du monde, telles que GlaxoSmithKline qui développent de nouveaux vaccins et médicaments.

Lionel Astruc estime :

« Une telle participation financière devrait être soumise à un droit de regard des États et des citoyens, tant son pouvoir est grand et sa menace lourde sur nos démocraties »22.

Lors d’une interview au Spiegel23 l’épidémiologiste Tom Jefferson, démontrait les conséquences de la privatisation de l’OMS lors de la crise de la grippe H1N1 :

« Une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là, à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie… L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffi qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle… « Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies ».

Lors de la crise H1N1, l’OMS et les gouvernements n’avaient pas réussi à convaincre les populations de la réalité du danger et de l’utilité des vaccins, car les médecins étaient septiques et les médias partagés. Leurs bénéfices des milliardaires ont été moindres qu’espérés, mais ils en ont tiré les enseignements. Lors du Covid, ils contrôlaient totalement l’information officielle et ont disqualifié et/ou interdit les médecins prudents qui s’exprimaient.

L’argent est une drogue très addictive et les super riches en veulent toujours plus. Ils poussent l’OMS à s’arroger encore plus de pouvoir pour asservir davantage et mieux bâillonner les populations lors de la prochaine prétendue épidémie. C’est le but réel des modifications que l’OMS veut apporter au traité sanitaire international (RIS).

Les propositions totalitaires mondiales de l’OMS24 25 26

Le neuvième cycle de négociations sur l’accord mondial de prévention contre les pandémies a commencé le 25 mars 2024. Le directeur de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a présenté son projet de Traité contre les Pandémies et un nouveau règlement sanitaire international prévoyant des transferts majeurs de souveraineté des pays membres vers l’OMS afin de lui permettre de décider d’une politique sanitaire mondiale contraignante à appliquer partout.

1°) Ce projet veut rendre obligatoires les décisions de l’OMS qui jusque-là n’étaient que des recommandations non contraignantes.

2°) Son article 4 veut limiter la souveraineté des états en stipulant « le droit souverain des États n’existe que dans la mesure où les activités des États ne nuisent pas à leurs populations, ni aux autres pays ».

3°) Son article 15 confierait au Directeur général le pouvoir exorbitant de décider seul s’il y a une urgence sanitaire et de son ampleur avec une vaste extension des éventualités pour justifier une urgence, incluant non plus seulement les pandémies, mais aussi le changement climatique, la perte de diversité…

4°) L’article 18 du règlement sanitaire international (RSI) permettrait à l’OMS :

  • – d’exiger des examens médicaux ou une vaccination ou toute autre mesure prophylactique, et d’en rechercher les preuves ;
  • – de placer en quarantaine les personnes suspectes ou leur appliquer d’autres mesures sanitaires, d’isoler ou de traiter les personnes affectées ;
  • – de rechercher les contacts des personnes suspectes ou affectées ou de les soumettre à un dépistage.

Ces propositions supprimeraient en pratique le consentement libre et éclairé des citoyens aux soins et la liberté de prescription des médecins

5°) Les articles 1 et 2 du traité évoquent les « produits de santé » sur lesquels l’OMS aura une autorité totale de se substituer aux agences sanitaires nationales en s’arrogeant :

  • – Le droit de choisir les produits de santé, alors même que plusieurs contributeurs de l’OMS sont très liés à l’industrie pharmaceutique.
  • – De dresser et publier une liste des produits de santé nécessaires. Détablir et publier des spécifications pour la production des produits de santé nécessaires.
  • – D’élaborer des lignes directrices adéquates à l’intention des autorités de réglementation pour l’homologation rapide des produits de santé (…).
  • – De créer une base de données sur les matières premières et les fournisseurs éventuels.
  • – De créer une bibliothèque des lignées cellulaires pour accélérer la production et l’homologation des produits biothérapeutiques similaires et des vaccins.
  • – De passer en revue et mettre à jour la liste des autorités afin de faciliter les homologations qu’elle jugerait utiles.

6°) L’article 44 et l’article 18 du règlement sanitaire international institueraient une censure mondiale pire que celle qu’on a subie depuis le Covid.

En vue de « contrer la diffusion d’informations erronées ou non fiables » et « combattre les informations fausses et trompeuses ou la désinformation ». La définition des informations « fausses et trompeuses ») serait celle de l’OMS :

« [des informations] qui font “obstacle à l’adhésion aux mesures sociales (…) et qui sapent la confiance envers la science et les institutions de santé publique”. »

L’OMS veut ainsi s’ériger ainsi en juge de la vérité scientifique, grand prête du crédo officiel, pouvant décréter hérétique et censurer toute opinion qui serait contraire aux intérêts de ses financeurs, comme l’a fait d’ailleurs fait en France le gouvernement Macron avec son « conseil scientifique Covid » dont les délibérations sont toujours protégées par le secret défense.

Contre l’OMS, réaffirmons partout nos droits fondamentaux !

Lors d’une conférence de presse à Genève le 28 mai 2023, l’Alliance internationale pour la justice et la démocratie a alerté :

« La centralisation du pouvoir dans les mains de l’OMS menace la démocratie ».

Le président Macron, Ursula von der Leyen et le gouvernement américain actuel sont favorables à ces textes liberticides qui vont être reproposés au vote le 26 mai 2024. S’ils étaient acceptés, nous n’aurions plus de recours légaux.

Si nous voulons refuser que notre santé et nos libertés fondamentales dépendent du bon vouloir de l’OMS, des entreprises privées et des milliardaires qui la financent et qui l’inspirent, c’est maintenant que nous devons nous battre !

Les menaces que ce projet de traité font peser sur nos libertés paraissent autrement plus importantes que la discrimination capillaire qui a récemment occupé nos parlementaires ! Exigeons que l’Assemblée Nationale en débatte, que le Sénat crée une commission d’enquête et/ou que la décision soit soumise à référendum.

Nous ne sommes pas seuls à nous battre pour défendre les libertés fondamentales des citoyens : le Syndicat Liberté Santé27, Bon sens,le Collectif des 300, des juristes français et lInternational Association of Lawyers for Human Rightset bien d’autres au travers le monde se sont déjà mobilisés.

De nombreux pays ont d’ailleurs déjà refusé de donner leur accord aux propositions autoritaires de l’OMS : dont plusieurs nations africaines avec l’Ouganda comme tête de file, mais aussi l’Iran, la Malaisie, l’Estonie, les Philippines et le Brésil28.

Le ministre britannique adjoint aux Affaires étrangères, Andrew Mitchell, a déclaré au Telegraph « qu’il bloquerait toute loi empêchant le Royaume-Uni d’établir sa propre politique de santé ».

Le Sénat de l’État de Louisiane a adopté à l’unanimité le projet de loi 133, une déclaration claire de souveraineté contre l’agenda de l’ONU, de l’OMS et du FEM.

« Aucune règle, réglementation, frais, taxe, politique ou mandat de quelque nature que ce soit de l’Organisation mondiale de la santé, des Nations Unies et du Forum économique mondial ne sera appliqué ou mis en œuvre par l’État de Louisiane ou par toute agence, département, conseil, commission, subdivision politique, entité gouvernementale de l’État, paroisse, municipalité ou toute autre entité politique ».

Informons nos élus pour qu’ils prennent conscience du problème et qu’ils persuadent notre gouvernement d’adopter une attitude semblable. La France ne peut pas abandonner le premier terme de sa devise : LIBERTÉ.

Lire ou écouter aussi :

Appel solennel de N. Farage ex-député européen Nigel Farage plaide pour que tout le monde dise non au Traité sur la pandémie de l’OMS :

« Il s’agit littéralement d’un traité mondialiste qui enlève le pouvoir à l’État-nation. Nous ne devrions pas verser d’argent à cette épouvantable organisation. »

« Là où le Professeur Perronne pourrait aller plus loin, c’est que c’est vrai pour l’environnement, pour les antibiotiques, c’est vrai pour tout !»

@DIVIZIO1

alerte sur l’élargissement considérable du champ d’action de l’OMS dans le cadre de son action #OneHealth. De la…

Et bien d’autres. Le combat est international. Poursuivons-le et nous le gagnerons !





Le combat paye ! Les directives pro trans désavouées à l’ONU

Par le Dr Gérard Delépine

Depuis quelques années, au lieu de promouvoir la paix dans le monde pour laquelle elles ont été créées, les agences de l’ONU tentent d’imposer partout l’idéologie Woke et en particulier la déconstruction de la famille et de la morale sexuelle commune.

La « Commission sur le statut de la femme », au lieu de défendre les droits des femmes et l’égalité des statuts légaux et des salaires entre hommes et femmes se focalise sur l’idéologie transgenre et la pérennisation des droits dérogatoires des trans sexuels au détriment des femmes de naissance.

En témoigne le thème déclaré prioritaire intitulé « Réalisation de l’égalité des genres et avancement de toutes les femmes et de toutes les filles… » ignorant les réalités biologiques pour mélanger femmes de naissance et femmes transgenres (nées homme).

Mais grâce à un vaste collage d’affiches dans tout Manhattan, à de nombreuses manifestations devant le siège de la conférence

et aux contacts pris avec de nombreuses délégations, dont celles de la Pologne, du Nigéria et de la Hongrie…

et le bon sens des pays africains, la majorité des membres a refusé les mesures proposées par les extrémistes pro trans lors de la 67e Commission des Nations unies sur le statut de la femme (CSW).

La commission supposée défendre les droits des femmes1 ne s’intéresse qu’au « genre »

« ONU-Femmes a continué de s’employer à renforcer les normes et règles Mondiales… à diriger et à appuyer l’action menée en vue de parvenir à un relèvement inclusif, efficace et tenant compte des questions de genre »

« Notre programme commun » (A/75/982). ONU-Femmes a poursuivi son activité dans un contexte de crises, y compris dans le cadre de partenariats multipartites, et a continué de faire en sorte que les femmes et les filles, en particulier celles qui se heurtent à des formes de discrimination multiples et croisées »… « intégrer les questions de genre aux étapes de conception, développer le financement tenant compte de la dimension de genre de financement, de mise en œuvre et de suivi et d’évaluation des politiques »… 

L’année 2022 marque le vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la résolution, dont une nouvelle version recommande que les entités des Nations Unies consacrent les ressources voulues aux questions d’égalité des genres et veillent à ce que les groupes de l’égalité des genres soient tout spécialement dotés de ressources et disposent de compétences spécialisées leur permettant de s’acquitter de leur mission de sorte à faire progresser plus rapidement l’action menée dans le domaine de l’égalité des genres et de mieux faire respecter le principe de responsabilité sur ce plan Au cours des négociations relatives à la déclaration ministérielle (E/HLS/2022/1), ONU-Femmes a apporté des contributions de fond sur l’égalité des genres ONU-Femmes a continué de fournir un appui à l’Assemblée générale dans le cadre de l’examen qu’elle a fait des points de l’ordre du jour axés sur le genre et d’œuvrer à une meilleure prise en considération des questions de genre dans toute une série de résolutions. En outre, l’Entité a concouru à d’autres procédures et apporté sa contribution à des rapports et documents d’orientation portant sur un vaste éventail de sujets liés à l’égalité des genres.

L’Entité a constamment appuyé la prise en considération des questions de genre dans les résultats du forum du Conseil économique et social sur le suivi du financement du développement depuis que celui-ci a été mis sur pied, en 2016.

Ainsi, dans tous les textes issus du forum de 2017 à 2022, y compris le dernier E/CN.6/2023/2 22-2833312/21 (E/FFDF/2022/3), l’égalité des genres est évoquée et son rôle central dans le développement durable est reconnu.

Dans le rapport publié en 2022, il est expressément recommandé aux pays de tirer profit de leurs systèmes budgétaires pour soutenir la réalisation de l’égalité des genres…

ONU-Femmes a appuyé les travaux du CDH pendant ses sessions ordinaires et dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), afin de renforcer la prise en considération des questions de genre ONU-Femmes a continué d’analyser systématiquement la prise en considération des questions de genre dans les résolutions du CDH reçu un appui en vue de renforcer leurs capacités de rendre des décisions de justice tenant compte des questions de genre au niveau local En 2022, l’Entité a dirigé la coordination et les exposés sur le genre dans le cadre des différents groupes de travail du Pacte…

ONU-Femmes a aidé les gouvernements à intégrer une perspective de genre dans les politiques et plans nationaux relatifs à la mise en œuvre de stratégies tenant compte des questions de genre liées à l’innovation et au changement technologique…

La conclusion de son rapport est sans ambiguïté :

« ONU-Femmes aidera la Commission à renforcer le cadre normatif mondial grâce aux engagements ambitieux qui seront pris en vue de réaliser l’égalité des genres »

ONU femmes milite ainsi constamment pour l’idéologie du genre. En privilégiant l’inclusion des trans sur le droit des femmes, elle tend à abolir la séparation des sexes qui protège les femmes dans les compétitions sportives de haut niveau, les toilettes, les vestiaires, les prisons…

Lors de sa dernière session, avec l’aide des États-Unis, de l’Australie, et de l’Union européenne, elle a tenté d’intégrer l’agenda radical de l’éducation sexuelle complète et des transgenres dans les conclusions.

Mais une coalition des nations africaines (Cameroun, Égypte, Éthiopie, Nigeria, Sénégal, Soudan), des pays des Caraïbes et du Golfe, les déclarations catégoriques du Saint-Siège et les manifestations locales ont permis d’empêcher l’adoption des mesures extrémistes transgenres.

La fortune des milliardaires occidentaux leur confère une influence considérable sur les organismes internationaux comme l’ONU ou l’OMS qu’ils utilisent pour tenter d’imposer leur délire visant à abolir nos libertés, la démocratie et la famille pour nous transformer en esclaves.

Mais nous sommes des milliards et ils ne sont qu’une poignée.

Nous vaincrons si nous nous mobilisons comme nous l’avons fait !


1 Commission de la condition de la femme Soixante-septième session 6-17 mars 2023 Point 3 de l’ordre du jour provisoire




Stoppons la propagande inclusive qui aggrave le rejet des minorités

Par Gérard Delépine

Depuis une vingtaine d’années, les lobbys de certaines minorités, les médias et les gouvernants prétendent que la majorité serait raciste, homophobe, islamophobe, grossophobe… En croyant lutter contre ces préjugés, ils développent partout une surreprésentation de ces minorités et leur octroient des passe-droits sans en mesurer l’impact psychologique réel dans la population. Ils leur rendent la vie plus difficile contre leur gré pour leur grande majorité.

Les séries télé, comme les films doivent sur représenter et valoriser les minorités pour recevoir des subventions et les publicités intègrent presque systématiquement des citoyens de couleur (sauf les Asiatiques) ou des représentants de minorités sexuelles.

Mais depuis cet affichage ostentatoire des minorités, on constate une montée de l’intolérance envers elles montrant les effets paradoxaux d’une telle pratique. La surreprésentation des minorités leur nuit comme en témoigne un rapport1 du ministère de l’Intérieur rapportant une augmentation des crimes ou délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux de 32 % en 2023 par rapport à 2022.

À l’ère de Facebook, la sagesse ancestrale des minorités « pour vivre heureux, vivons cachés » paraît totalement oubliée par les activistes, mais les communautés en sont souvent conscientes et refusent d’être utilisés en « i-connes ».

Le racisme est un fléau dénoncé dans la Déclaration des droits de l’homme, mais son utilisation souvent abusive par certains « racisés », le renforce au lieu de le combattre.

L’approche victimaire du problème sépare davantage la minorité supposée raciale de la majorité silencieuse et persuade la première que la dernière est raciste. L’attitude de certains racisés témoigne même d’un racisme à rebours qu’ils affichent de manière caricaturale, lorsqu’ils organisent fièrement des réunions d’où ils excluent, sur des critères raciaux, les membres de la majorité. Les racisés s’enferment ainsi dans un ghetto physique et intellectuel dont ils souffrent et se plaignent.

La moindre critique qui leur est éventuellement adressée pour une raison qui n’aurait rien à voir avec la couleur de leur peau est ressentie comme raciste. Le débat actuel sur le possible choix de Nakamura pour représenter la France est démonstratif. Toute critique de ce choix est taxée de racisme même si elle ne concerne que son style musical, son langage ou son style vestimentaire assez peu représentatif de l’élégance que la France est censée incarner à la face du monde.

Le caractère trop fréquent des accusations abusives de racisme augmente à la fois le sentiment d’être rejeté des racisés et des réactions de lassitude de la majorité à leur égard. En témoigne la hausse du nombre de crimes ou délits à caractère raciste de 13 % enregistrée entre 2019 et 2021 après celle de 11 % entre 2018 et 2019.

Pour combattre véritablement le racisme, il faut que ceux qui en souffrent, au lieu de se victimiser et de s’isoler, se mélangent et s’intègrent davantage à la majorité. Ils trouveront, dans les relations qu’ils créeront, la confirmation que la majorité n’est pas raciste même si quelques membres de cette majorité le sont.

Les néoféministes ont développé elles aussi une approche victimaire et parfois franchement anti-mâle avec des réunions pour les droits des femmes excluant les hommes. N’ont-elles pas compris que leurs attentes ne peuvent être obtenues qu’en convainquant les hommes de leur bien-fondé (ce qui rend indispensables les réunions communes) et que les accusations récurrentes de patriarcat pour les actes bienveillants comme l’ouverture d’une porte ou le rapprochement d’une chaise pour nos compagnes discréditent leurs discours et par ricochet leurs revendications légitimes ? Hommes et femmes sont là pour se compléter dans le respect réciproque et l’égalité des droits et non pas pour s’opposer stérilement.

Les minorités sexuelles sont-elles aussi victimes d’une politique de sur représentation et de propagande victimaire et particulièrement les plus militantes d’entre elles, comme les transgenres.

Depuis près de 20 ans, les homosexuels et lesbiennes étaient relativement bien acceptés par la majorité, mais depuis que les séries télévisées et les films subventionnés les mettent constamment en avant, nettement plus que leur proportion dans la population (2 % à 5 %) et que certains d’entre eux soutiennent ouvertement les transgenres, le nombre d’actes homophobes augmente. Certaines associations de gays2 et de féministes3 s’en rendent d’ailleurs compte et dénoncent leur association à ces groupes d’activistes trans genres dont elles réfutent la propagande chez les enfants.

Par un lobbying efficace les trans sexuels qui constituent une infime minorité4 ont obtenu des droits dérogatoires du droit commun comme celui d’être reconnu du sexe opposé sur simple affirmation de leur part et aussi, même en l’absence de tout traitement médical ou chirurgical, le droit pour les femmes trans de concourir dans les épreuves féminines, d’utiliser les vestiaires et les toilettes des femmes et d’être incarcéré dans des prisons pour femmes et des majorations de subventions pour les clubs sportifs qui s’affichent « non binaires ».

L’intégration des femmes trans dans les épreuves sportives de haut niveau depuis 2010 a abouti à déposséder de nombreuses femmes méritantes des titres et médailles qu’elles méritaient au point que la plupart des fédérations sportives internationales 5 viennent, cette année, d’exiger que seules les femmes de naissance puissent concourir dans les compétitions féminines.

L’Article R 113-2 du code du sport déclarent éligibles aux subventions les missions d’intérêt général et la participation de l’association ou de la société à des actions d’intégration des minorités. Ainsi la municipalité de Rennes accorde des subventions plus importantes aux clubs recensant les sportifs non-binaires6 comme s’en glorifie Sélène Tonon, conseillère municipale transgenre.

« C’est un exemple de notre intelligence collective et de la direction de notre politique publique. Nos précédents choix favorisaient, de façon involontaire sans doute, un certain nombre de critères… Les clubs étaient obligés de courir vers la médaille et de valoriser à tout prix une forme d’élitisme de la performance… Désormais, nous nous donnons les moyens de l’ambition de proposer un véritable budget égalitaire débarrassé des stéréotypes de genre. »

Mais il est douteux que ces subventions accordées pour favoriser une minorité sexuelle fassent avancer sa cause comme l’explique Charles Compagnon 7 8 leader de l’opposition municipale.

« COMMENT EXPLIQUER À UN GARÇON, QU’IL VAUT MOINS QU’UN AUTRE JEUNE GARÇON DÉCLARÉ NON BINAIRE ? L’IDÉOLOGIE CONDUIT À FORMULER DES PROPOSITIONS QUI PARAISSENT TOTALEMENT DÉCONNECTÉES DU RÉEL…

Dans quelle équipe de foot ira jouer le petit Théo, 10 ans, de sexe masculin, que ses parents auront inscrits en non-binaire ?Au lieu d’inclure, la ville établit un étiquetage fort regrettable qui risque d’ailleurs de produire des effets contre-productifs. En effaçant les catégories “femme/homme” et accordant plus de points aux non-binaires, vous invisibilisez les femmes que les dispositifs de lutte contre les discriminations cherchent pourtant à rendre visibles. Si la municipalité avait voulu une vraie politique du sport social et inclusif, elle aurait ajouté des classes “handicapés” et “super sénior”. »

Dans la plupart des pays occidentaux des lois ont également décrété l’inclusion des femmes trans (nées hommes) dans les prisons pour femmes. Mais la survenue de viols de prisonnières par des hommes ayant affirmé être des femmes trans sans avoir été opérés a obligé les autorités à réorienter les femmes trans dans les prisons adaptées leur sexe de naissance.

De même l’autorisation donnée aux hommes se déclarant femmes trans de se changer dans les vestiaires et d’utiliser les douches et les toilettes des femmes de naissance ont suscité de multiples incidents dont le seul mérite est d’avoir fait multiplier les toilettes et douches individuelles et fermées.

Le respect des trans ne doit pas se faire en niant la nature et les droits des femmes.

Pour faire vraiment régresser le rejet des minorités, il faut qu’elle rejette le séparatisme

La principale limite des revendications qui cherchent à unifier l’antiracisme, l’antisexisme, la lutte contre la transphobie ou l’islamophobie consiste en son hyper individualisme empreint de revanche identitaire et d’une obsession de la victimisation tendant à oublier leur universalité. Ce courant privilégie les notions identitaires allant jusqu’à séparer les féministes « blanches » des féministes « racisées », et exclut au passage les femmes juives.

Derrière des revendications nobles comme l’antiracisme, les droits de l’homme, l’anticolonialisme, le féminisme, ou le respect des minorités sexuelles ou religieuses, l’universalisme apparaît comme l’élément fondateur. Sans lui, la lutte identitaire nuit aux causes qu’elle prétend défendre, participe à fragmenter davantage notre société et aggrave le rejet des minorités.

Stoppons la surreprésentation permanente des minorités qui nuit à leur inclusion harmonieuse et fragmente la société !

« Il y a une hausse assez constante ces dernières années des actes LGBTphobes que l’on retrouve dans plusieurs rapports », constate Flora Botler, co-autrice d’un rapport de la Fondation Jean Jaurès.

« Ces dernières années, on voit une explosion des signalements autour des personnes trans », explique Flora Botler. Un constat partagé par toutes les associations LGBT +. Pour cette spécialiste des sujets LGBT +, cela s’explique notamment par la forte présence des sujets trans dans les médias et le débat public. « À chaque fois qu’il y a des débats sur les sujets LGBT +, notamment dans la presse avec beaucoup de débats sur les personnes trans et des propos très durs, on voit une hausse des signalements de cas transphobes et une hausse des plaintes. Il y a une corrélation directe entre ces discours et les actes transphobes ».

https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies


Pétition
L’obsession de l’ONU pour les questions de genre

https://citizengo.org/fr/fm/12776-Emp%C3%AAchez-l-ONU-de-criminaliser-vos-convictions-chr%C3%A9tiennes





Conséquences inattendues des lois transgenres dans l’armée espagnole

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par Docteur Gérard Delépine

En Espagne, comme dans de nombreux autres pays occidentaux, les activistes transgenre ont obtenu des dérogations légales, des mesures de discrimination positive et des avantages spécifiques pour les trans. Le 16 février 2023, l’Espagne a voté la « ley trans » (loi trans) qui érige en droit « l’autodétermination du genre », le fait dès qu’on est âgé d’au moins 16 ans de pouvoir être reconnu transgenre, sur simple affirmation en remplissant un formulaire administratif, sans avoir à fournir de rapport médical, ni apporter la preuve d’un traitement hormonal ou chirurgical.

Cette déclaration de transidentité vous permet entre autres de poursuivre en justice pour transphobie ceux qui ne vous reconnaîtraient pas comme vous le désirez. Parallèlement, la discrimination positive des femmes leur a permis d’obtenir un surplus de salaire de 15 % dans certaines professions jugées trop masculinisées (comme l’armée, la police et les pompiers).

L’ensemble de ces passe-droits a des développements surréalistes dans les rangs de l’armée et crée des situations juridiques inattendues qui font ressembler le pays au royaume d’UBU.

Le cas du caporal Roberto Perdigones

Dans une vidéo postée sur Facebook1, le caporal affirme :

« De l’extérieur je me sens comme un homme hétérosexuel, mais dans mon for intérieur, je suis une femme lesbienne. Et c’est ça qui compte. C’est pourquoi je suis légalement devenu une femme ».

Il précise au journal numérique El Español2 : « ma transition de genre m’a permis d’augmenter mon salaire de 15 %, du fait de mesures de discrimination positive censées accélérer la féminisation de l’armée ».

Le caporal Roberto Perdigones ajoute qu’il il a pu se présenter devant ses supérieurs avec une coupe de cheveux plus longue que ce que le règlement lui permettait autrefois, et qu’il bénéficie, depuis sa transition de genre, « d’une chambre personnelle avec une salle de bains pour moi tout seul », puisque son statut de femme trans l’empêche de partager les sanitaires des hommes, et que par respect pour les femmes de naissance, il ne peut pas non plus partager les leurs. Il espère en outre que sa nouvelle identité lui donnera « davantage de chances auprès du juge aux affaires familiales pour obtenir la garde alternée de son fils ».

Il conclut que la loi interdisant des discours transphobes le protège désormais : « si vous mettez en doute le fait que je sois une femme, vous commettez un délit passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 150 000 € d’amende ! »

Le cas du caporal n’est pas unique : selon El Español, site internet d’actualité, près d’une quarantaine de soldats de la garnison de Ceuta se serait également déclarés femmes trans et prétendraient aux avantages que leur confère cette nouvelle identité.

Un casse-tête juridique

Les déclarations de Roberto Perdigones ont soulevé la colère de l’association LGBT espagnole, « Federación Estatal de Gais, Trans, Bisexuales, Intersexuales y más » qui l’accuse de ne pas être un vrai trans et demande à la justice de le poursuivre pour « fraude à la trans identité ».

Mais cette négation de la transidentité du caporal constitue un délit selon les termes de la « ley trans ». L’association « Trans No Normativos » (TNN) (les Trans non-normatifs) récemment créée pour fédérer les agents publics qui ont effectué une transition de genre vient donc de porter plainte contre l’association « Federación Estatal de Gais, Trans, Bisexuales, Intersexuales y más » pour transphobie.

Le vice-président de cette association, Daniel Gallardo interrogé par Okdiario, autre média internet, a déclaré : « larticle 14 de la Constitution espagnole dit que nous sommes tous égaux devant la loi, mais ce n’est pas vrai. Le féminisme a rompu cette égalité des droits ». Membre de la police nationale, récemment devenu femme trans, il critique notamment les différences de critères de notation aux épreuves de sélection pour intégrer la police ou les pompiers : « Ces différences font que certaines personnes entrent dans ces corps sans avoir la préparation physique adéquate. On ne juge pas le niveau physique réel des candidats, puisqu’on favorise des femmes ayant des aptitudes moins élevées que certains hommes qui, eux, sont recalés ». Il précise aussi que son identité de femme trans change la nature de certaines infractions, au cas où il les commettrait : « Si je m’en prends désormais à ma petite amie, ce ne serait plus considéré comme une agression sexiste, et la gravité des faits serait minorée ».

Ces plaintes en miroir pour fraude à la trans identité et pour trans phobie devraient obliger les juristes à mieux préciser ce qui, depuis les lois trans, fait légalement de nous un homme ou une femme. Belle controverse à venir !

Les lois sur la trans identité ont précédemment agité le milieu des sports et les prisons

La participation des femmes trans aux compétitions sportives de haut niveau a été le premier sujet public de controverses. L’inclusivité des femmes trans leur a, dans un premier temps, permis de battre facilement les femmes de naissance désavantagées par leur capacité cardiaque et pulmonaire (inférieures de 20 %) et leur plus petite taille. Les femmes de naissance qui se sont plaintes ont été de plus accusées de transphobie et parfois exclues par leur institution.

Mais la vérité est tenace et progressivement la plupart des fédérations sportives internationales (natation, athlétisme, cyclisme, rugby…) ont décidé privilégier l’équité à l’inclusion réservant les compétitions féminines aux femmes de naissance. Et certaines sportives, spoliées de leurs titres et médailles par l’application rigide de règlements injustes, portent maintenant plainte contre les responsables suivant l’exemple de 16 sportives américaines qui poursuivent la NCAA (National Collegiate Athletic Association) en raison de ses politiques discriminatoires avantageant indûment les personnes transgenres et autorisant les femmes trans à partager les vestiaires et les douches des femmes de naissance

Le problème des femmes trans en prison

En France, la vie des trans en prison est particulièrement difficile. La loi du 18 novembre 2016 qui a imposé que le changement d’état civil ne soit plus conditionné à une transformation chirurgicale ou aux traitements hormonaux et que l’affectation suive le genre déclaré pose plus de problèmes qu’il n’en résout.. Certains hommes de naissance déclarent un genre féminin, sans avoir ni subi d’opération ni changé d’état civil et leur incarcération en prison de femmes menace la sécurité des femmes de naissance.

Partout sur la planète, le climat de violence du monde carcéral rend impossible l’inclusion des prisonniers selon leur genre déclaré. Aux USA et au Canada, l’inclusion des femmes transgenres non opérées dans les prisons pour femmes a été suivie par des viols de femmes cis par les trans. La séparation selon le sexe de naissance a été imposée par l’opinion publique en Angleterre et reconnue comme élément de sécurité nécessaire des femmes par la justice danoise3. En France le quartier spécifique exclusivement réservé aux personnes transgenres de la maison d’arrêt des hommes de Fleury-Mérogis, qui hébergeait 22 personnes en 2023 d’après l’observatoire international des prisons4, et la prison de Caen tentent d’améliorer leur situation.

Dans l’armée espagnole, dans le sport de haut niveau, dans les prisons et les vestiaires l’idéologie transgenre et son exigence d’inclusivité se heurtent à la dure réalité de la vie. Changer de genre c’est tromper son corps, essayer de tromper les autres, mais expose le plus souvent à l’échec qui peut rendre les trans encore plus malheureux.





Français, réveillez-vous pour refuser une guerre qui ne nous concerne pas

APPEL À LA PAIX

Par le Dr Gérard Delépine

L’UE, l’OTAN et Macron veulent nous précipiter dans une guerre totale contre la Russie qui mettrait en jeu la vie de nos enfants et du monde. Lors de la guerre d’Algérie, les pacifistes s’étaient unis contre l’envoi à la guerre de nos jeunes et leurs manifestations avaient précipité la paix. Il est grand temps que les Français d’aujourd’hui se mobilisent contre les tentatives d’E. Macron de nous impliquer totalement dans une guerre qui ne nous concerne pas, car il s’agit d’un conflit purement russo-ukrainien visant définir des frontières plus respectueuses des populations que le découpage arbitraire décidé par Khrouchtchev en 19541.

Quelques rappels historiques

L’Ukraine ne fait partie ni de l’UE ni de l’OTAN et, dans l’Histoire, n’a jamais été notre alliée. Lors de la Seconde Guerre mondiale, ceux qu’elle honore comme les héros de son indépendance comme Stepan Bandera s’étaient enrôlés dans les troupes SS et ont largement participé aux massacres des juifs à Babi Yar 2 et des Polonais en Volhynie alors que la Russie a été notre alliée au prix de millions de morts. L’Ukraine n’est pas le modèle de démocratie, de liberté, ni de transparence que les médias tentent de nous faire croire. En tant qu’état le conflit Russie Ukraine ne nous concerne pas même si notre compassion pour les peuples russe et ukrainien nous incite à tout faire pour que les combats cessent le plus vite possible.

L’Ukraine est un pays tout neuf (33 ans). Si son peuple est ancien, son territoire a été presque constamment partagé, et administré par ses voisins plus puissants : Russie, Pologne, Lituanie, Roumanie ou Empire d’Autriche qui survivent encore dans de nombreuses minorités qui ont gardé leur langue d’origine.

L’indépendance formelle, octroyée par la Russie en 1991 a été ratifiée par un référendum populaire. L’Ukraine est ainsi devenue un État composé de différentes ethnies parlant des langues différentes aux frontières incertaines à l’exemple de la Crimée qui lui a été donnée par un décret de Khrouchtchev en dépit de sa libération de l’Empire ottoman par la Russie et la composition de sa population majoritairement russe. Depuis l’indépendance, le gouvernement de Kiev s’est efforcé d’effacer les héritages de son histoire en réprimant l’enseignement des langues et les coutumes des minorités suscitant de nombreuses révoltes. La guerre Russie Ukraine n’est que l’internationalisation du conflit entre les minorités russophones de l’est et le pouvoir central de Kiev, parce que les accords de Minsk n’ont pas été appliqués.

Les accords de Minsk, occasions de paix manquées

Nous aurions dû tout faire pour éviter de nous impliquer dans cette guerre et nous devrions tout faire pour qu’elle s’arrête le plus vite possible. Pour aider les peuples ukrainien et russe, nous aurions dû rester neutres et devenir un intermédiaire de paix comme l’a fait avec succès Sarkozy lors de la guerre Russie-Géorgie de 2008.

Les Accords de Minsk du 5 septembre 2014 (Minsk 1) puis du 11 février 2015 (Minsk 2) constituaient une solution crédible pour un règlement pacifique de la guerre dans le Donbass. Ils prévoyaient : la décentralisation du pouvoir en Ukraine par un amendement à sa Constitution avec l’adoption par l’Ukraine d’une loi relative au statut spécial de certaines parties des oblasts (régions) de Donetsk et Luhansk (en abrégé, « ORDLO ») accordant l’autodétermination linguistique, le droit, pour les autorités locales des ORDLO, de nommer procureurs et juges, de constituer des « unités de police du peuple », d’avoir une « coopération transfrontière avec des districts de la Fédération de Russie », tout cela s’accompagnant d’un soutien social et économique de l’État ukrainien, du rétablissement des liens socio-économiques avec l’Ukraine, notamment en matière de fiscalité et de système bancaire. L’organisation d’élections locales dans ces régions aux termes de la nouvelle loi et l’octroi par l’Ukraine d’une amnistie aux participants au conflit.

Le gouvernement ukrainien, influencé par les USA et l’UE a refusé d’appliquer la partie politique de l’accord, et a tenté de reprendre par les armes le contrôle des provinces sécessionnistes entraînant l’intensification des combats, puis l’entrée en guerre de la Russie.

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, clef de la charte de l’ONU

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est aujourd’hui considéré comme l’un des droits les plus fondamentaux dans l’ordre juridique international est ainsi rédigé dans la charte des Nations Unies chapitre 1, article 1 alinéa 2 :

« Les buts des Nations Unies sont les suivants :maintenir la paix et la sécurité internationale et à cette fin… ; développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde… »

L’intégrité territoriale d’un État repose sur le désir des gens de vivre dans ce même État. C’est en application de ce principe que le Kosovo a été séparé de la Serbie alors qu’il constituait pour la majorité des Serbes le cœur historique de leur nation. La résistance opiniâtre qu’opposent les populations russophones du Donbass à la violence militaire que déploie l’Ukraine montre clairement que leur volonté n’est pas de vivre sous le joug du gouvernement de Kiev.

Nous pouvions tenter d’éviter la poursuite de cette guerre et nous aurions dû le faire !

La France, l’Allemagne et l’OSCE qui ont supervisé les négociations de Minsk et en étaient les garants n’ont pas incité l’Ukraine à appliquer rapidement les accords, tandis que les USA la poussaient à l’intransigeance conduisant inéluctablement à la reprise de la guerre. Jacques Baud a ainsi conclu son livre3 :

« Si la France avait fait son travail il n’y aurait pas eu de guerre ! »

Cette politique va-t-en-guerre de nos dirigeants, loin de favoriser la paix, prolonge inutilement une guerre et a participé à ruiner la France et les Français. Ruine de nos entreprises en Russie : fin 2021, la France et la Russie avaient affiché un volume d’échanges économiques supérieur à ce qu’il était avant l’introduction des sanctions en 2014. Parmi ses concurrents européens, la France, premier employeur étranger en Russie, se distinguait comme étant la seule de ces nations à enregistrer, une balance commerciale excédentaire avec la Russie. Les principales entreprises actives en Russie étaient : Auchan (356,1 milliards de roubles de recettes), Leroy Merlin (226,7 milliards de roubles), Renault (126,2 mds de roubles), Danone (116 mds de roubles), L’Oréal (50,3 mds de roubles) Sanofi (48,6 milliards de roubles) et Schneider Electric (46,5 milliards de roubles). Le retrait de Russie décidé par la Commission européenne a entraîné pour toutes ces entreprises la perte sèche de leurs investissements. Ainsi Renault a reçu 1 rouble pour la vente de ses 2,2 milliards euros d’actifs. La perte des investissements, des activités en Russie et des bénéfices futurs aggrave le déficit de notre balance commerciale.

Appauvrissement des Français : la prolongation des sanctions de l’UE a déjà entraîné pour les Français des privations considérables : forte inflation, augmentation du prix des énergies obligeant certains à grelotter dans leur logement cet hiver, destruction de notre agriculture par les importations ukrainiennes de blé et de poulet, milliards d’argent magique envoyés en Ukraine alors qu’il n’y a presque rien pour les agriculteurs, l’hôpital, la police, la justice…

Et Macron voudrait maintenant nous imposer l’impôt du sang en envoyant nos enfants au front !

Les folles propositions d’E. Macron

En novembre 2022 Emmanuel Macron a prétendu qu’« Aujourd’hui plus encore qu’hier, les intérêts vitaux de la France ont une dimension européenne. Nos forces nucléaires contribuent donc par leur existence propre à la sécurité de la France et de l’Europe », sous-entendant ainsi qu’elle pourrait être utilisée en de dehors de toute menace directe contre le territoire national. En détournant la mission de nos forces nucléaires créées par De Gaulle comme ultime arme de sauvegarde de l’indépendance et de l’intégrité nationale, Il met en danger l’existence même de l’ensemble de la population !

Lors de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine qui a réuni 21 chefs d’État à l’Élysée, Emmanuel Macron a évoqué, la possibilité d’envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine en déclarant que l’envoi de troupes occidentales à l’avenir ne pouvait être exclu :

« Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre ».

« Rien ne doit être exclu ».

« Tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif ».

Dans le cas de la France, les forces opérationnelles immédiatement mobilisables, celles de l’armée de terre comprennent 130 000 hommes et femmes, dont plus de 25 000 réservistes globalement mal armés et non préparés à une guerre de haute intensité. Il a de plus appelé à la création d’une nouvelle coalition dédiée à la livraison de missiles de moyenne et longue portée et mentionné une liste de cinq « catégories d’actions ».

Interrogé à l’Assemblée sur les déclarations d’Emmanuel Macron, le ministre des Affaires étrangères, a répondu :

« Nous devons envisager de nouvelles actions de soutien à l’Ukraine »

Celles-ci « doivent répondre à des besoins très précis ». Il nomme le « déminage », le « cyber » et la « production d’armes sur place, sur le territoire ukrainien ».

« Certaines de ces actions pourraient nécessiter une présence sur le territoire ukrainien sans franchir le seuil de belligérance ».

Le 29 février 2024 malgré les appels à la prudence, unanimes de nos voisins Macron a réitéré :

« Ce sont des sujets suffisamment graves. Chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré ».

L’isolement international de la France après les propos d’E. Macron

Tous les dirigeants de l’UE ont contredit les propositions belliqueuses d’Emmanuel Macron.

« Nous ne sommes pas d’accord », a tranché, ce mardi, la porte-parole de l’exécutif espagnol, Pilar Alegría.

Olaf Scholz chancelier allemand a affirmé :

« Ce qui a été décidé entre nous dès le début continue à être valide pour l’avenir », à savoir « qu’il n’y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé ni par les États européens, ni par les États de l’OTAN sur le sol ukrainien ».

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que son pays « n’envisageait pas d’envoyer ses troupes en Ukraine ».

La Première ministre italienne Giorgia Melonia a confirmé :

« Depuis l’agression de la Russie il y a deux ans, tous les alliés sont unis sur la question de soutien à apporter à Kiev ».

« Ce soutien ne prévoit pas la présence de troupes des pays européens ou de l’OTAN sur le territoire ukrainien. »

Ulf Kristersson, Premier ministre suédois, a affirmé sur la chaîne publique suédoise que l’envoi de troupes en Ukraine n’était « pas du tout d’actualité ».

Mark Rutte, Premier ministre néerlandais :

« La question de l’envoi de troupes au sol n’avait pas été à l’ordre du jour ».

Prague a également réfuté la proposition aventureuse d’E. Macron.

Rishi Sunak, Premier ministre britannique, a précisé :

« Un petit nombre de personnes envoyées par Londres se trouvaient déjà sur place pour soutenir les forces armées ukrainiennes, notamment en termes de formation médicale ».

Mais :

« Nous ne prévoyons pas de déploiement à grande échelle ».

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a également réfuté toute idée d’implication directe de l’Alliance atlantique dans les combats en Ukraine.

« Les alliés de l’OTAN apportent un soutien sans précédent à l’Ukraine. Nous le faisons depuis 2014 et nous avons intensifié nos efforts après l’invasion à grande échelle ».

« Mais il n’est pas prévu que des troupes de combat de l’OTAN soient présentes sur le terrain en Ukraine. »

En France ses propos ont été unanimement critiqués par les oppositions

Jean-Luc Mélenchon :

« La politique étrangère de la France est faite de dérapages incontrôlés et d’annonces fantasques… L’envoi de troupes en Ukraine ferait de nous des belligérants. La guerre contre la Russie serait une folie ».

« Il n’est pas question de faire la guerre ».

« La totalité des alliés ont affirmé qu’ils ne voulaient pas participer ».

« Nous ne sommes ni Ukrainiens ni Russes, et ce n’est pas vrai, contrairement aux surenchères verbales sur le sujet, que nous sommes menacés dans toute l’Europe ».

Et il met en garde contre « une escalade dont personne ne connaît l’issue », et son groupe La France insoumise a réclamé « que le Parlement soit saisi sur l’ensemble de la stratégie en Ukraine ».

Olivier Faure premier secrétaire du Parti socialiste a critiqué « linquiétante légèreté présidentielle », et estimé :

« Soutenir la résistance ukrainienne, oui. Entrer en guerre avec la Russie et entraîner le continent. Folie ».

Marine Le Pen s’est indignée :

« Emmanuel Macron joue au chef de guerre, mais c’est la vie de nos enfants dont il parle avec autant d’insouciance. »

Jordan Bardella a rajouté :

« Emmanuel Macron semble perdre son sang-froid. »

Selon un sondage CSA pour Europe 1, C News et « Le Journal du dimanche », 76 % des Français sont contre l’envoi de militaires français en Ukraine. Leurs opinions politiques ne départagent pas les sondés : 67 % des électeurs de gauche sont contre l’idée de voir des soldats tricolores sur le front ukrainien faire face aux troupes russes, 67 % pour les sympathisants de la France insoumise, 78 % pour Europe Ecologie-Les Verts et 65 % pour le PS. Quant aux sympathisants de Renaissance, ses électeurs, ils sont à 68 % contre l’idée du chef de l’état.

Il faut d’urgence recadrer E. Macron pour stopper une escalade verbale qui nous dirige vers une guerre ouverte contre la Russie, met inutilement en danger nos soldats et même la population entière si on atteint le seuil nucléaire. Un bon stratège ne brandit jamais une menace qu’il ne peut pas utiliser pour un motif futile. Qu’avons-nous à faire dans cette galère ukrainienne ?

Il faut d’urgence distribuer des tracts, informer vos voisins, pétitionner, interpeller vos élus pour qu’ils imposent un contrôle parlementaire sur la politique ukrainienne et les paroles du président !

Je ne veux pas que nos soldats et nos enfants meurent pour l’Ukraine !

Le seul combat qui vaille est celui de la paix. Au lieu d’armes, envoyons des diplomates pour ouvrir des discussions directes entre les belligérants.

MULTIPLIONS LES MANIFESTATIONS





Les chimères totalitaires de la transition écologique pour « sauver la planète »

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par le Dr Gérard Delépine

Depuis près de 20 ans nous sommes submergés par une propagande écologique qui prétend que la planète serait en danger à cause des émissions de CO2 et que nous, français, pourrions la sauver en acceptant toutes sortes de restrictions de nos libertés fondamentales dans notre vie quotidienne. Il s’agit d’une chimère totalitaire au service de lobbys financiers motivés par la volonté d’augmenter leurs bénéfices et d’instaurer une société de contrôle à la chinoise.

[Voir aussi :
Sauver la planète ?]

La planète ne risque rien de l’Homme, mais l’Humanité peut craindre beaucoup des écologistes

Quoique nous fassions la planète nous survivra plusieurs milliards d’années. Ce n’est pas l’Humanité qui menace l’existence de la terre, mais seulement l’évolution du soleil qui l’absorbera lorsqu’il se transformera en géante rouge (dans environ 5 milliards d’années). Même si la folie de certains de nos dirigeants aboutissait à une guerre nucléaire massive, détruisant toute vie humaine, la planète Terre ne serait pas menacée. La vie végétale et certaines espèces animales survivraient comme lors des cataclysmes précédents dont le plus célèbre a entraîné la disparition des dinosaures. Prétendre que l’existence de la planète Terre serait mise en danger par l’activité humaine ne constitue qu’un énorme mensonge, dont seule la répétition permanente dans tous les médias depuis de nombreuses années, confère un semblant de vraisemblance.

Cette propagande écologique massive constitue en réalité le moyen de faire accepter aux crédules des restrictions absurdes de nos libertés fondamentales, comme l’a été, en son temps, la peur du covid, et de nous forcer à réaliser des dépenses très discutables (subventions pour éoliennes, achat de voiture électrique, travaux d’isolation et de transformation de nos chauffages, destruction de l’agriculture à taille humaine au profit de l’agroalimentaire industriel, etc.) pour le bénéfice des lobbys qui les soutiennent.

La destruction de notre qualité de vie ne peut pas diminuer les émissions mondiales de CO2 !

La France émet moins de 1 % du CO2 mondial. Ni la Chine, ni l’Inde, ni les pays pauvres ne veulent réellement réduire leurs émissions, préférant améliorer la vie de leur population que de faire plaisir au GIEC, comme le démontre l’absence d’objectif chiffré et de date de sortie du pétrole dans le récent accord de la COP 28 à Dubaï. Le Global Carbon Project présenté à la COP28 de Dubaï constate d’ailleurs une fois de plus son échec «les émissions de dioxyde de carbone dans le monde ont encore augmenté cette année… avec une hausse de 1,1 % par rapport à 2022, et de 1,4 % par rapport à 20191en particulier en Chine et en Inde ». Et comme la France ne compte qu’un peu plus de 67 millions d’habitants et les autres des milliards, les émissions continueront d’augmenter, quels que soient nos efforts.

Tout ce que les écologistes et notre gouvernement imposent à la population n’aura donc strictement aucun impact positif sur la situation mondiale. En revanche les contraintes de moindre émission entraînent la destruction de notre industrie et de notre agriculture qui imposent des importations d’autres continents, aggravent la déforestation et la pollution par le transport maritime responsable à lui seul de 3 fois plus d’émissions carbone que notre pays. Les mesures contraignantes dont nous souffrons ne constituent en réalité qu’une exportation de la pollution, et globalement l’aggravent au niveau mondial. Nos efforts peuvent être vertueux et exemplaires, ils seront totalement inefficaces, voire contre-productifs au niveau planétaire. S’ils se soumettent aux diktats écologiques, les Français ne sauveront pas la planète, mais vivront de plus en plus mal.

La voiture électrique n’est ni propre ni durable, et son obligation socialement discriminatoire

La motorisation électrique des voitures exige des batteries de plus en plus nombreuses, puissantes et lourdes utilisant beaucoup de métaux rares (comme le cobalt), souvent extraits par des enfants et raffinés à l’aide d’énergies fossiles polluantes. Leur recyclage est difficile et actuellement très polluant. De plus, la fabrication des voitures électriques émet aussi beaucoup de CO2. Si l’on tient compte de l’ensemble du cycle de vie (de la fabrication au traitement des voitures en fin de vie), la comparaison des émissions de CO2 des voitures électriques et thermiques donne des résultats variables selon les études, et un scénario de l’ADEME donne même l’avantage à la voiture thermique2.

Le Jury de Déontologie Publicitaire a conclu que la voiture électrique ne peut pas être considérée comme « écologique »3 ou « propre »4 et le réseau Sortir du nucléaire5 6 estime que ce qu’il appelle « atomobile » ne peut être considéré comme durable.

La circulation des voitures électriques est moins bruyante et moins polluante que ses homologues thermiques, mais pose aussi le problème non résolu de la concomitance des recharges lors du retour au domicile après le travail et de la nécessaire adaptation de la production et du réseau de distribution électrique. Si l’objectif de 75 % des véhicules électrifiés était réalisé, leur recharge en même temps, vers 19 heures, nécessiterait une puissance supplémentaire de 90 GW, soit presque le double de la demande de pointe actuelle !

Les mesures de promotion de la voiture électrique, extrêmement coûteuses pour nos impôts, ont été décidées avec une pseudo-justification climatique sans bilan carbone global objectif. Les politiques l’utilisent pour attirer les votes de la partie de la population trompée par la propagande écologique permanente, comme en leur temps celle pour les pseudo vaccins covid présentés comme sûrs et efficaces. D’ailleurs de nombreux pays voisins ont décidé d’arrêter cette incitation trop coûteuse d’intérêt trop incertain.

Mais leur prix toujours trop élevé, leur autonomie réduite, le trop long temps nécessaire pour recharger le véhicule et l’instauration de taxes sur les véhicules électriques comme en Australie, en Norvège, au Danemark, et bientôt en Suisse et en Belgique, freinent dès maintenant les ventes7. Actuellement seulement 9 % des Français interrogés choisiraient une voiture électrique comme prochain véhicule8 9 et cette petite minorité se caractérise par son statut de citadin socialement privilégié.

L’interdiction des voitures thermiques décrétée par les verts se heurte progressivement au réel. Les sénateurs s’inquiètent des conséquences sociologiques sur les classes moyennes menacées par le blocage des salaires et l’inflation10, et de nombreuses villes comme Marseille11 ou Paris12 doivent retarder leurs politiques de circulation discriminatoire envers les pauvres.

Les mesures écologiques aggravent dramatiquement la crise du logement

La crise du logement témoigne de l’augmentation des demandes et de l’effondrement de l’offre avec actuellement plus de 2,6 millions de ménages en attente de logements sociaux.13 Cette crise est en grande partie la conséquence des mesures voulues par les écologistes.

Les écologistes ont constamment favorisé et défendu l’immigration qui accroît les besoins de logements bon marché. Comme la natalité des Français de souche n’assure plus le renouvellement de la population autochtone, l’accroissement annuel de la population métropolitaine par environ 200000 migrants, constitue en effet le principal responsable de l’augmentation de la demande de logement.

Les interdictions écologiques réduisent dramatiquement l’offre de logements bon marché. L’interdiction de louer les logements énergivores, décidée par la loi Climat et résilience promulguée le 22 août 2021 interdit, à terme, la location de plus de 5,2 millions de logements classés F ou G au diagnostic de performances énergétiques dont tous les spécialistes14 15, y compris les ministres3

Bruno Lemaire16 et Christophe Béchu reconnaissent l’absence de fiabilité17 et ce dernier vient, le 31/1/24, d’annoncer sa refonte prochaine.

Cette interdiction visant à obliger les propriétaires à réaliser des travaux très coûteux pour des résultats énergétiques incertains, a été suivie par le retrait de la location de la grande majorité des 500000 logements classés G. Et si dans quelques années on persiste dans cette folie, c’est plus de 4 millions supplémentaires de logements qui seront interdits à la location. Cette politique écologique, purement punitive, multiplie les taxes et les interdictions et n’en prévoit jamais les conséquences souvent contraires aux objectifs affichés. Les mesures écologiques augmentant sensiblement les coûts de construction et d’entretien découragent les éventuels investisseurs privés.

Pour diminuer la crise, il faut inciter les investisseurs potentiels à préférer l’immobilier locatif aux placements boursiers alors que l’augmentation des coûts de la construction, de la fiscalité sur le bâti, le blocage des loyers, l’interdiction de louer les logements mal isolés et l’exigence de travaux très coûteux concourent à les décourager.

Vouloir fournir des logements bien isolés à des prix abordables est une excellente intention, mais tarir l’investissement privé par un ensemble de mesures qui pénalisent les propriétaires et retirer du marché plusieurs centaines de milliers de logements bon marché aboutit à priver de logements ceux qu’il faut protéger. L’effondrement de l’offre de logements locatifs est la conséquence directe d’une politique guidée par l’idéologie écologique. Mais peut-être que certains écologistes extrémistes veulent multiplier le nombre de SDF, car leur bilan carbone est excellent…

Croire que ces mesures coercitives sur les logements en France pourraient améliorer la situation climatique mondiale est totalement utopique. La France émet moins de 1 % des émissions mondiales de gaz carbonique dont 19 % attribués aux logements (soit 0,0019 du total mondial) et comme l’isolement des logements n’est pas forcément suivi de la baisse de consommation des énergies de chauffage18, ces mesures coûteuses ne pourront jamais obtenir le moindre effet mesurable au niveau mondial.

Au total, la crise du logement dont souffrent trop de jeunes Français dans les zones en tension n’est pas due aux locations temporaires ou aux résidences secondaires comme les médias le prétendent trop complaisamment, mais au dogmatisme écologique qui ignore le réel, augmente la demande en facilitant l’immigration et diminue l’offre en décourageant les investisseurs privés et en empêchant la location de nombreux petits logements. Si les politiques actuelles d’immigration et de fiscalité immobilière et du DPE ne changent pas fortement, la crise du logement va continuer à s’aggraver.

Les éoliennes, scandale financier et désastre écologique19

malheureusement promu par les pouvoirs publics qui multiplient les avantages en faveur des promoteurs : garantie des recettes sur 15 ans, priorité d’accès au réseau électrique, difficultés accrues des recours des citoyens, impuissance des préfets et des élus pour en interdire les implantations dommageables.

Scandale financier : en 9 ans les taxes sur notre facture d’électricité doivent financer 41 milliards d’euros pour les éoliennes. L’opérateur national EDF est contraint par la loi de racheter pendant 15 ans aux propriétaires 91 euros le kWh le courant produit par leurs éoliennes, soit près de 3 fois le coût marginal du kWh produit par les centrales nucléaires (33 euros le kWh) et ce sont les abonnés qui paient les dividendes des actionnaires des parcs éoliens. Cette filière ne crée que très peu d’emplois en France, car tous les éléments de ces engins métalliques sont fabriqués à l’étranger, ce qui de plus nous rend dépendants.

Scandale écologique : la dévastation de nos paysages — ces engins métalliques qui peuvent atteindre désormais 200 m de hauteur nécessitent environ 2 500 m3 de béton — suscite auprès des populations un rejet croissant et plus de 2000 associations se sont créées pour les combattre ! Dans un rayon de quelques kilomètres d’éoliennes, les habitations perdent entre 30 et 40 % de leur valeur. Ces éoliennes constituent un danger pour les chauves-souris et les oiseaux. La Ligue pour la protection des oiseaux, selon une étude publiée en 2017, estime que chaque éolienne tue en moyenne sept oiseaux par an. Leur démantèlement dont le prix est estimé à 450 000 euros risque de coûter cher aux communes dans 15 ou 20 ans, quand les promoteurs auront disparu.

En mer, la construction, le raccordement et l’exploitation de parcs éoliens représentent une menace pour les mammifères marins, les oiseaux et les communautés du fond marin. Pour fixer l’éolienne dans le sol océanique, on utilise dans la très grande majorité des cas (>80 %) un énorme pieu de 500 à 1000 tonnes d’acier enfoncé dans le sol marin pour résister aux courants et aux vents. Il faut ensuite installer des liaisons électriques sous-marines pour ramener l’énergie produite au poste de raccordement installé sur terre, ainsi qu’une base logistique, une infrastructure marine et terrestre qui bouleversent les milieux naturels à long terme. Le bruit des travaux et du fonctionnement des pales menace les baleines, dauphins et phoques, mais aussi les poissons.

En 2022, en France l’éolien a fourni 38 Terawattheures (TWH) soit 8 % de la consommation électrique (445TWH) et 2,5 % de la consommation totale d’énergie (1532TWH).

« La Ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili prétend que la majorité des français est en faveur des éoliennes. La vérité est que la majorité des Français ne dispose pas des informations pour se faire un avis éclairé sur le sujet » déclare Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France. «Sacrifier la biodiversité marine, notre meilleure alliée contre le changement climatique au prétexte de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre est un non-sens total ».

Les obligations écologiques tuent l’agriculture française

Les manifestations récentes des paysans et les informations diffusées à cette occasion montre jusqu’à quel point la folie écologiste peut aller.

Multiplication sans fin des normes : code rural, code de l’urbanisme, code de l’environnement, code du patrimoine, code de la santé publique, arrêtés locaux ou encore règles liées aux aides européennes de la Politique agricole commune (PAC) régissent l’entretien ou l’abattage des haies : 14 normes pour tailler une haie.

Exigences bureaucratiques de plus en plus chronophages. Pour obtenir le permis d’abattage d’un arbre, il faut généralement fournir : une copie de l’acte ou titre de propriété, des indications sur l’essence, la taille et l’âge de l’arbre, sa hauteur ainsi que la circonférence du tronc, un plan d’implantation des arbres à abattre avec photos datées et signées, la localisation des arbres ou de l’arbre sur un plan, des prises de vue d’ensemble de loin et des photos montrant les éventuels détails de l’arbre si nécessaire et un descriptif sur la santé générale de l’arbre à abattre… La vie d’agriculteur français comporte neuf à dix heures passées chaque semaine à gérer la paperasse administrative.

Multiplication incessante des contrôles parfois agressifs : contrairement à beaucoup de policiers municipaux qui ne sont pas armés, les 1 700 inspecteurs de l’Office français de la biodiversité (la police de l’environnement) créée en 2021 font leur contrôle avec un gros pistolet à la ceinture. Souvent peu informés de la réalité du terrain, sur dénonciation du voisinage ou de façon inopinée, ils n’hésitent pas à engager des poursuites au moindre écart : taille de haies à la mauvaise saison, destruction involontaire d’un abri de castor, tout peut devenir un motif de sanctions20 prononcées parfois à l’issue d’une enquête militante, soumise à des procureurs ignorants, s’appuyant au besoin sur de faux rapports d’expertise. Ainsi, en avril 2021, selon Le Point21, un pomiculteur grenoblois s’était vu accusé de pulvériser massivement un pesticide dangereux et d’avoir tué des insectes. Après le passage en garde à vue, une unique photographie et l’expertise étaient venues confirmer les accusations des agents de l’OFB. Mais cette expertise réputée objective était, en réalité, menée par un vétérinaire idéologue écologiste qui ne s’était même pas rendu sur les lieux. L’agriculteur s’était retrouvé condamné à 50.000 euros d’amende !

Chaque jour, des agriculteurs endettés et surcontrôlés qui croulent sous les normes et les formulaires se donnent la mort (529 en 2016). Chaque année, des centaines d’exploitations mettent la clef sous la porte faute de moyens et de reconnaissance. La folie écologiste organise la mort de l’agriculture paysanne pour laisser le marché aux géants mondiaux de l’industrie agroalimentaire.

Les protestations des agriculteurs et la menace d’une déroute des partis verts aux européennes proches ont contraint l’UE à réduire l’objectif de réduction des émissions agricoles de l’initiative « Net Zéro22 », de supprimer la demande de réduction de près d’un tiers des émissions d’azote, de méthane liées à l’agriculture, celle de réduire de moitié l’utilisation des pesticides et la recommandation invitant à manger moins de viande… La lutte paye !

La population de l’UE réalise peu à peu que la propagande de l’écolo-anxiété et le totalitarisme vert sont des outils de manipulation et de coercition, des prétextes pour réduire les droits et les libertés, bien plus que de réduire les pollutions23. D’ailleurs depuis le début du siècle, les plus de 6000 milliards de dollars consacrés à cette politique ont été inefficaces, puisque les émissions de CO2 ont augmenté de 50 % durant cette période pour une augmentation de température moyenne de 0,15° 24.

Certains partis politiques se rendent compte de l’inutilité et du coût extravagants des programmes de décarbonation. En Grande-Bretagne25, à quelques mois des prochaines élections, les travaillistes abandonnent les dépenses en faveur du climat et le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a supprimé le bonus à l’achat des véhicules électriques et a abandonné une taxe sur les chaudières à gaz.

En France, les annonces gouvernementales récentes sur la refonte du DPE, la fin programmée des incitations financières pour les voitures électriques et le recul des dates de mise en place des zones à faible émission témoignent de la prise de conscience de l’impopularité, des coûts monstrueux et de l’inutilité de ces mesures sur le climat de la planète.

Les chimères écologiques liberticides nous ont déjà trop coûté sans réel bénéfice mesurable. L’écologie oui, mais raisonnable et purement incitative, basée sur le respect des citoyens, de leur intelligence et de leurs droits fondamentaux.

Rappelons de surcroît que le rôle de l’Homme dans le discret réchauffement climatique est incertain, et que le CO2 est indispensable à la vie végétale, base de la vie sur terre, comme nous l’avons développé ailleurs.

Nos libertés sont plus importantes et plus bénéfiques que des interdictions basées sur des simulations biaisées destinées, comme au temps du covid, à créer la peur pour permettre à certains d’augmenter colossalement leurs bénéfices.





Diviser pour régner entre jeunes et boomers pour faire avaler la société de la mort

Par Nicole et Gérard Delépine

On entend trop souvent affirmer que le confinement aurait eu pour but de protéger les boomers et qu’ils l’auraient demandé… Il faut être encore dupe de la propagande covidiste du gouvernement pour répéter pareille fadaise, car rien n’est moins contraire aux faits.

Les boomers n’ont été ni instigateurs, ni bénéficiaires du confinement, ni de l’ensemble des mesures liberticides se multipliant de façon exponentielle depuis une dizaine d’années. Ces mesures appliquent des recommandations mortifères de Davos (euthanasie, abandon des malades par casse du système de santé, constitutionnalisation du droit de tuer par l’infanticide — avortement jusqu’à neuf mois —, destruction de l’école, des services publics, et de faire disparaître l’agriculture française, etc.).

« Les jeunes ne sont pas sacrifiés pour les vieux, mais pour la finance mondiale. » Nous l’expliquions déjà en 20201.

« La dernière version de la propagande médiatique qui envahit les esprits même cultivés et intelligents est que la génération des jeunes aurait été sacrifiée pour sauver les boomers. Comment ont-ils réussi à intégrer dans trop de jeunes cerveaux ce mensonge monstrueux ?

Les vieux n’ont aucunement été protégés pendant cette année 2020 par le gouvernement qui a fait prescrire une grande ration de Rivotril pour euthanasier les vieux en EHPAD en cachette pendant que les visites y étaient interdites.

Arriver à faire croire aux jeunes et moins jeunes que cette privation de liberté avait pour but de protéger les aînés est une prouesse de communication des gouvernements mondialistes et des médias corrompus dont la propagande est fort efficace ».

Corruption de la médecine et des revues médicales

Grâce à l’article totalement mensonger du Lancet Gate, le traitement par hydroxychloroquine qui aurait évité la grande majorité des hospitalisations et des morts a été calomnié, puis interdit.

Ce scandale témoigne une fois de plus de la corruption en médecine qui a toujours existé, mais s’est développé de façon industrielle depuis les années 80, à l’âge où les boomers étaient dans la force de l’âge. Ne la découvrir que maintenant, et l’attribuant en partie à la « panique » des boomers qui ne voudraient pas mourir et feraient développer en ce sens tous les vaccins possibles et inimaginables relèvent de la naïveté, de l’ignorance, et de l’efficacité de manipulation par le pouvoir dont l’intérêt est de « diviser pour régner ». La dernière illustration de cette tradition manipulatoire est la démonstration devant une botte de paille de notre tout neuf premier ministre tentant de diviser les agriculteurs. Et aujourd’hui encore qui dirige ? Un jeune homme de 33 ans, pas vraiment un boomer, plutôt un petit-fils de boomer…

Un certain nombre de jeunes ou moins jeunes qui ont découvert la médecine à l’occasion du covid se trompent complètement sur les causes de la corruption en médecine, et sur la responsabilité des « sentiments » de peur de la mort d’une génération, celle des boomers à qui les médias imputent les dérives de la prise en charge du covid.

On voit bien là la manipulation de pseudo résistants qui ne voient qu’un aspect du problème et n’ont pas abordé la destruction systématique du système de santé qui a commencé avec l’ère Thatcher Mitterrand en 1983 à une époque où nos fameux boomers qui étaient alors dans la force de l’âge et dont un certain nombre d’entre eux, une petite minorité, ont pris le pouvoir. Ils sont à l’origine du désastre actuel, le restant de la population étant coupable de leur « soumission intellectuelle » qui a conduit au « déni de tyrannie »2.

Pour certains égarés, les boomers qui arriveraient à l’âge de la mort auraient corrompu la médecine en privilégiant les médicaments, les préventions, les vaccins contre toutes les maladies et auraient contribué à faire développer une médecine robotisée. Erreur totale : si le pouvoir a présenté le confinement comme un moyen de protéger les vieux en isolant aussi les jeunes et en fermant les écoles, les naïfs qui peuvent encore faire ce genre d’affirmation ont oublié la précipitation du gouvernement d’Édouard Philippe pour publier le décret Rivotril fin mars 2020, qui a permis et poussé les infirmiers et médecins à injecter un produit mortel à tout vieillard ou handicapé qui osait avoir une quinte de toux3.

Ce sont les générations post boomer qui ont défendu et imposé le confinement !

Les médias ont délivré une information anxiogène, voire catastrophique, alimentée en permanence par la peur de la pandémie. Parmi les plus actifs des propagandistes de la peur et du confinement, on distingue Karine Lacombe4 (50 ans), Yazdan Yazdanpanah (56 ans) et Timsit (62 ans) dont aucun ne peut être qualifié de boomer.

C’est un président de 43 ans qui a décidé de nous enfermer à domicile, nous imposer le masque, des couvre-feux, de prendre nos cafés debout, les pass et les injections anti-covid qualifiées mensongèrement de vaccins. Et c’est Édouard Philippe (51 ans) le soi-disant candidat préféré des Français qui a signé le décret pour faire administrer du Rivotril aux boomers afin de les euthanasier, cosigné par Olivier Véran jeune ministre (de 41 ans)5.

Et parmi les opposants les plus précoces et les plus déterminés à ces mesures liberticides médicalement stupides, on remarque beaucoup de boomers (dont nous-mêmes dès les premiers jours de mars 2020)6 7.

La responsabilité du confinement incombe aux moins de 60 ans et n’avait aucunement pour but réel de protéger les boomers, mais bien d’en éliminer les plus fragiles réglant dans la foulée une partie du « problème des retraites ».

Les boomers n’ont pas bénéficié du confinement qui en a tué beaucoup

La base traditionnelle de la prévention des maladies infectieuses transmissible est la séparation des malades des biens portants le temps nécessaire à ce que les premiers ne soient plus contagieux8 ; c’est la mesure appelée quarantaine d’après la durée (40 jours) d’isolement adopté empiriquement contre la transmission de la peste.

Le confinement a au contraire, volontairement et consciemment enfermé ensemble les personnes saines et les malades augmentant ainsi fortement le risque de transmission.

Cette aberration a été dénoncée d’emblée et ce n’est pas par ignorance que les dirigeants ont imposé cette absurdité.

Cela a été confirmé par la comparaison des courbes des contaminations en Belgique (confinée) et aux pays bas (non confinés)

En France, le confinement, l’interdiction de traitements précoces, l’impossibilité ou plutôt l’interdiction d’évacuer les malades âgés à l’hôpital et les difficultés, faute de moyens de les isoler dans les EHPAD a abouti à des pics de contaminations dans les lieux de vie des plus fragiles expliquant les pics de mortalités observés (en l’absence de traitement précoce autorisé).

Cette catastrophe du confinement était parfaitement prévisible depuis l’expérience du confinement de Marseille en 1720 qui a entraîné la mort de la moitié de la population confinée sans aucunement protéger les populations de Provence ni d’Italie !

Nous l’avions d’ailleurs rappelé dès le 4e jour du confinement 9 10 sans que les médias traditionnels ni Google ne reprennent l’information qui a été soigneusement occultée. Après 3 ans de recul, on constate que globalement ce sont les pays qui ont imposé les confinements les plus sévères qui ont le plus souffert du covid.

En France le confinement a multiplié les contaminations et a interdit les visites de leurs proches à leurs parents hospitalisés, alors que de telles visites constituent souvent le seul moyen de les motiver à vivre. Qui a imposé cet apartheid mortifère inhumain des vieux, non pas les boomers (tous plus de 70 ans) dans une volonté de suicide, mais les générations suivantes !

Le témoignage de ce fils est déchirant :

« Ma mère a 97 ans, elle vit seule chez elle et est autonome, mais le confinement est une maltraitance psychologique majeure pour les personnes dans sa situation. Si je comprends bien les recommandations officielles, je n’ai pas le droit de me rendre auprès d’elle pour lui prêter temporairement assistance. »11

Et cet autre : Hedwig, 79 ans, a été verbalisée pour avoir « stationné » à la fenêtre de la chambre de l’EHPAD de Graulhet (Tarn) où est hébergé Jean-Jacques, son mari de 93 ans. Chaque jour, Hedwig remplissait son attestation, cochait la case « assistance à personne vulnérable » et venait devant la fenêtre de plain-pied de sa chambre, 5 ou 10 minutes, pour que son mari puisse la voir. Munie d’une ardoise, elle lui adressait des petits messages à travers la vitre. Dans son fauteuil, Jean-Jacques qui ne peut pas bouger ne risquait pas d’ouvrir, mais il savait qu’Hedwig était là. Mais jeudi dernier, deux gendarmes ont interpellé Hedwig devant la fenêtre, l’ont verbalisée et renvoyée chez elle.

« Ils lui ont dit qu’elle n’avait pas le droit de stationner là et qu’elle le savait bien ».12

Et encore : Le 4 avril 2020, Patrice Dupas a été verbalisé alors qu’il souhaitait rendre visite à son père mourant. Son père est décédé quelques jours plus tard sans qu’il ait pu le voir. Comment peut-on avoir imaginé et accepté une telle inhumanité ?

Qui a osé poursuivre jusqu’à ce jour certaines restrictions en EHPAD13 et même à l’hôpital, alors que l’on sait la bénignité de ce virus aujourd’hui moins pathogène que la grippe saisonnière ? La torture des personnes âgées en EHPAD se poursuit sans l’ombre d’une explication sanitaire valable — interdiction de visites sans masques, pression pour des injections complémentaires dont l’inefficacité est maintenant évidente.

15 juillet 2022, il y avait 22 446 décès liés au coronavirus aux Pays-Bas qui ont refusé le confinement pour une population de 18 millions (1247/M) contre plus de 150 000 en France pour une population de 67 millions (2238/M) malgré les deux confinements que le gouvernement Macron nous a imposés 80 % de plus !

Ceux qui prétendent actuellement que ce sont les boomers qui ont demandé le confinement et qu’ils en auraient bénéficié reprennent en fait la désinformation du gouvernement qui essaie d’accuser les victimes des mesures ignobles et contraires à la science qu’il a imposées, victimes des confinements qui ont souffert des mortalités les plus élevées. Le but évident est de diviser les générations.

QUI A RAPIDEMENT INFORME QU’IL EXISTAIT UN TRAITEMENT SIMPLE ET EFFICACE DE LA PSEUDO PESTE ANNONCÉE PAR LE CROQUE MORT DU SOIR ?

Le Pr Raoult, Boomer lui aussi, a rapidement annoncé l’existence d’un traitement simple et efficace que les autorités, jeune président et jeunes ministres se sont empressés de calomnier et d’interdire ! La comparaison des données de l’OMS relatives aux mortalités observées en France (chloroquine interdite) et en Algérie (traitement Raoult conseillé) pays dont la proportion de personnes à risque (les plus de 65 ans) est semblable montre que nous aurions pu éviter plus de 120 000 morts par ce traitement.

Qui a imposé aux Français dans le silence quasi général l’injection expérimentale sous pression, restriction et avec l’accord voire l’aide de jeunes progressistes, écologistes, députés LFI, renaissance, etc.

LE POUVOIR, LES BOOMERS ET LEURS SUCCESSEURS

Il ne faut pas confondre la génération des boomers avec quelques milliardaires qui ont confisqué le pouvoir et distribué à leurs affidés. Chacun peut découvrir le système des Young leaders anglo-saxons14 et maintenant aussi chinois15 qui a permis depuis une quarantaine d’années de se repasser le pouvoir et les milliards, et les paradis fiscaux entre puissants choisis et convertis (ou conditionnés via les surveillances de leurs vies, cf. scandale Epstein). Il suffit d’examiner le profil de nous dirigeants, quasiment tous choisis par le WEF et Young leaders.

LES BOOMERS ET LA TÉLÉVISION

Quant aux boomers qui ont voté E Macron, ne sont-ils pas les victimes de la propagande permanente qui règne sur les médias officiels ? Qui possède ces médias ? Huit milliardaires. Qui se soumet à ces patrons si ce n’est nos journalistes fort bien rémunérés dont certains très jeunes et de bonne famille16 et qui obéissent au doigt et à l’œil pour intoxiquer les vieillards handicapés des EHPAD ou des résidences seniors qui sont installés devant la télévision toute la journée et gobent leur leçon du jour.
Quel âge ont les journalistes vedettes de nos journaux télévisés ?

ET qui a élu le président actuel et la chambre de nos députés soumis qui acceptent la vingtaine de 49 -3 d’affilée ? Certes certains boomers bien travaillés au corps par l’intoxication télévisée, mais aussi la majeure partie des cadres supérieurs, ingénieurs, enseignants et d’autres qui ont cru à la technologie, et au président des start-ups qui allait changer le monde.

LES VÉRITABLES RESPONSABILITÉS DES BOOMERS DATENT DE L’EUPHORIE DE L’APRÈS-GUERRE ET DES DÉCISIONS ERRONÉES QU’ILS ONT ACCEPTÉES

Il ne s’agit pas ici de nier ni exonérer les responsabilités des baby-boomers dans l’état actuel du monde occidental et singulièrement de la France, mais plutôt de remettre les choses dans l’ordre en lieu et place de cette simplification affligeante.

Les baby-boomers sont nés dans l’euphorie de la victoire sur le nazisme et l’abondance apparente fournie par le plan Marshall qui a astucieusement mis en place la colonisation de la France et de l’Europe par les États-Unis. Celui-ci s’est doté rapidement d’un instrument mortifère, la communauté européenne suivie de la création de l’UNION Européenne, basée sur les travaux des collaborateurs d’Hitler et de la construction du Reich.

Ils sont nés dans l’euphorie de la naissance de la sécurité sociale appliquant les programmes politiques de la résistance pour garantir à chaque français la protection sociale en cas de maladie et de chômage (cadeau aux classes populaires pour éviter une révolution rouge).

Ils ont découvert la machine à laver, le frigidaire et le plein emploi, même dans des conditions souvent difficiles de temps de travail (48 heures par semaine) et de distance… Grands et petits bonheurs après les drames et restrictions de la longue guerre.

Ils ont eu bien des torts et des responsabilités dans l’évolution de notre monde occidental actuellement en voie d’effondrement, après la sape insidieuse de ses principes. Cette génération s’est fait copieusement manipuler par la machine industrielle dénoncée par Mary Holland17 dans son discours à l’ONU en 2016 contre l’obligation vaccinale et la violation du code de Nuremberg.

Notre responsabilité à nous boomers est immense, mais absolument pas là où certains la voient, et n’est pas liée à la panique de la mort qu’à cet âge on a su, normalement, dominer.

Les boomers en état de penser, de parler, de transmettre, d’enseigner s’efforcent de tenter de mettre en garde les jeunes générations contre les dangers actuels du totalitarisme qu’ils reconnaissent comme le pendant du vécu de leurs parents pendant la période ayant précédé leur naissance 1870-1950.18

Les boomers ont voulu donner à leurs enfants une vie meilleure que la leur et ils y sont globalement parvenus. Leur tort principal de ne pas leur avoir enseigné qu’il fallait pour cela qu’ils travaillent et que les libertés ne durent que tant qu’on se bat pour elles. Cette éducation trop cool et permissive sous l’influence américaine, via les réformes de 1968, a peut-être facilité l’acceptation des confinements par les générations plus jeunes, mais les a conduits globalement dans une société du tout « tout de suite » et du prédigéré et du recul devant l’effort.

Les boomers aveuglés par les bons sentiments et les apparentes facilités du nouveau monde d’après-guerre ont la lourde responsabilité d’avoir laissé détruire l’école, que la génération des cinquantenaires actuels n’a pas su dénoncer ni réparer.19 Ils n’ont pas mesuré l’importance de l’influence des réseaux sociaux dans la vie des jeunes générations matraquées par la publicité intrusive et diffuse, leur faisant presque croire que la pseudo intelligence artificielle pourra tout remplacer du médecin à l’enseignant et même à l’élève pour rendre ses devoirs.

Les boomers et leurs enfants ont laissé l’UE détruire l’Europe sous les ordres des USA. Ils ont tout de même voté contre la Constitution européenne en 2005, mais, trahis par le président Sarkozy en 2007, ils se sont soumis à ce coup d’État insidieux asservissant progressivement toutes les professions jusqu’alors libres : destruction de l’éthique médicale et du système de santé, du métier d’agriculteur et de l’agriculture par des normes souvent absurdes et des contrôles incessants20, destruction de tous nos services publics, police, mairies en imposant partout internet comme seul interlocuteur, entraînant la désertification des campagnes au profit d’un entassement dans les villes de plus en plus invivables (le rêve du WEF d’imposer les villes de 15 min déjà repoussées par de nombreuses municipalités et citoyens en voie d’éveil).

Les boomers et leurs enfants ont laissé manipuler les plus jeunes par l’école soumise au programme du wokisme, prônant l’écologie punitive, l’éducation sexuelle à l’école intégrant la théorie du genre, et les miracles attendus de l’immigration, tous plans inclus dans les ordres du WEF et des Young leaders intronisés chaque année depuis 1970. Tous nos dirigeants jeunes en sont issus, de Gabriel Attal notre Premier ministre, à l’actuelle ministre de l’Éducation nationale et des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

Ce ne sont pas les boomers qui ont voulu les confinements qui ont ruiné la classe moyenne, mais les mondialistes et leurs complices rémunérés pour imposer les pseudo vaccins et multiplié les fortunes des milliardaires.

Prétendre qu’ils auraient été les instigateurs d’une mesure symbolique qui leur a été aussi néfaste, vise en fait à éluder la responsabilité des décideurs pour l’ensemble des mesures liberticides de la période de plandémie. Cette idée qui court montre l’aveuglement qui persiste de toute une population soumise et dans le déni, dont d’autres manifestations sont encore répandues comme la négation du nombre énorme des effets indésirables des injections ARNm et même du rôle pourtant indéniable de ce pseudovaccin dans l’explosion des turbocancers.

L’urgence n’est pas de séparer, diviser, opposer les générations, mais bien de sortir ensemble du déni de tyrannie et de la soumission généralisée qui a permis la destruction de notre monde et de tenter de le reconstruire ensemble pour l’avenir de nos petits-enfants et arrière-petits-enfants.





Pour échapper au totalitarisme écologique, il faut quitter l’UE !

Par le Dr Gérard Delépine

Chaque jour une nouvelle directive écologique de l’UE rogne nos libertés, nous rend la vie plus difficile, nous appauvrit. Quelques exemples.

La crise du logement fortement aggravée par l’UE et les mesures écologiques

La population française de souche n’augmente plus depuis déjà plusieurs années. La crise du logement que nous subissons est donc principalement due à l’afflux d’étrangers, souvent illégaux, que les écologistes et l’UE nous interdisent de refuser sous peine de 20000 euros par migrant1.

De plus les exigences des verts qui interdisent la location de ce qu’ils appellent passoires thermiques2 et qui exigent des travaux extrêmement coûteux, souvent peu efficaces, ont déjà retiré du parc locatif plusieurs centaines de milliers de logements bon marché en attendant d’en exclure plusieurs millions dans les prochaines années, si leur plan diabolique se réalise…Et comme les taux d’emprunts élevés et l’alourdissement important de la fiscalité sur les propriétés3 découragent déjà les investisseurs potentiels, la crise ne peut que s’amplifier…

La promesse écologique d’octroyer des logements faciles à chauffer se transforme progressivement en disparition de logement abordable. L’objectif des verts serait-il de transformer les pauvres en SDF pour leur bilan carbone bien meilleur ?

Les verts chassent les voitures des pauvres des centres-ville

Pour diminuer la pollution des villes, les élus verts font une guerre sans merci aux automobilistes. Après avoir fermé les voies sur berge, limité la vitesse de circulation à 30 Kms/H et rétréci la plupart des boulevards à une seule voie de circulation automobile, ils créent les zones à faible émission qui excluent des villes les voitures des classes moyennes. Mais, la circulation à basse vitesse dans des embouteillages permanents fait que malgré la baisse des émissions de polluants la concentration d’ozone n’a pas diminué dans l’air de Paris.

Pour travailler, les classes moyennes, contraintes de se loger en banlieue doivent supporter des transports en commun peu fréquents, souvent en panne, bondés, chers où l’insécurité règne en particulier pour les femmes. Aujourd’hui, 25 % des agressions et 40 % des vols non violents commis en Île-de-France se déroulent dans les transports en commun et on estime que 6 % des Franciliens ont déjà été victimes de l’un ou de l’autre pendant un trajet4.

Les écologistes préfèrent les punaises de lit et les rats aux pauvres !

La mairie de Paris finance des études et des entreprises de communication pour faire accepter la cohabitation avec les rats présentés comme nos semblables prêts à nous embrasser (les fameux surmulots) !

À Strasbourg, la majorité municipale défend une « régulation douce, non létale de ces animaux » qu’elle refuse d’appeler nuisibles. Caroline Zorn, coprésidente du groupe Strasbourg écologiste précise « je trouve même plutôt ça enthousiasmant qu’on utilise ce mot liminaire ».

Le mythe écologique de la mobilité électrique non polluante

Une propagande intense et des subventions colossales prélevées sur nos impôts incitent à convertir les véhicules thermiques en véhicules électriques sous prétexte d’une moindre empreinte carbone et d’une moindre pollution. Mais les calculs des écologiques ne tiennent pas compte des coûts sociaux et environnementaux de l’extraction des métaux rares nécessaires pour les batteries, ni des problèmes de leur recyclage fortement émetteur de CO2, ni des dégâts de la fabrication de la voiture en Chine, ni des graves nuisances générées par des centrales électriques au charbon qui ont été réactivées pour satisfaire à la demande après l’interdiction du gaz naturel russe.

Dans les pays qui ont généralisé avant nous les voitures électriques, beaucoup d’entre elles sont abandonnées dans d’immenses cimetières comme en Chine5

et certaines compagnies de location américaines les boudent 6.

La diminution des émissions de carbone grâce à la motorisation électrique dépend essentiellement de la manière dont l’électricité est produite. En Pologne la part du charbon dans la production d’électricité a avoisiné 80% en 2021 rendant actuellement l’utilisation d’une voiture électrique plus polluante que celle d’une voiture thermique à l’inverse de ce qu’on observe en Suède ou en Finlande où la production d’électricité repose sur des énergies renouvelables. Donc, avant de se féliciter de rouler grâce à l’électricité, il est prudent de vérifier comment il est produit et si la production possible sera suffisante.

Les taxes sur l’énergie menacent l’existence de nombreuses professions

Sous l’impulsion de l’UE et des écologistes, les taxes sur les énergies ne cessent d’augmenter sous des prétextes divers (combler le déficit créé par le « quoiqu’il en coûte », diminuer la pollution, soutenir l’Ukraine en refusant le gaz naturel russe…). Le prix de revient d’un litre de diésel avoisine les 80 centimes, mais il est vendu 2 euros (150% de taxes !). En France le coût moyen de l’électricité nucléaire qui représente 70% de notre consommation est de 0,04950€ le kWh. Le prix du kWh TTC pour les particuliers de 0.2276 € en janvier passera à 0,2516€ en février 2024 soit 400% de plus que son prix de revient.

Cette explosion des coûts met en péril de nombreuses professions qui consomment beaucoup d’énergie (boulangers, verriers, chauffeurs, taxi, pêcheurs7, agriculteurs…) dont les clients ne peuvent assumer pareilles augmentations. Il faut d’urgence limiter les taxes pour ces professions exposées.

Le tsunami des normes écologistes de l’UE et les contrôles tuent l’agriculture

Les écologistes de l’UE créent chaque jour de nouvelles normes qui noient les agriculteurs sous des monceaux de paperasse et des contrôles incessants qui les détournent de leurs champs près de la moitié de leur temps de travail8.

Le 28 février 2023, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau a déclaré que la France, engagée dans une trajectoire européenne de neutralité carbone à l’horizon 2050, compte baisser de 46 % les émissions agricoles nationales, mais en réalité c’est la disparition de l’agriculture française qu’il prépare.

L’UE impose aux agriculteurs 14 normes pour les haies et leur dit quand les tailler. En cas d’infraction elle les menace jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende, sans compter des suppressions des aides de la PAC, soit beaucoup plus que de nombreux délits pourtant plus graves tels que les vols, les violences aggravées, le port d’armes, l’agression sexuelle…

La politique pro Ukraine de l’UE aggrave l’impact des mesures précédentes

La volonté de l’UE et des dirigeants français d’aider l’Ukraine a ouvert en grand le marché agricole à des produits (comme le poulet industriel ou le blé) qui ne suivent pas les normes de l’UE imposées à nos agriculteurs.

Et les milliards qui permettraient de soulager la misère de nos agriculteurs sont envoyés en Ukraine où ils alimentent une corruption endémique.

Ils veulent faire disparaître nos animaux familiers et ceux qui nous nourrissent

Les vaches dont « les rots menaceraient la planète » sont menacées par les directives européennes qui veulent en diminuer le nombre de près de 50% pour nous forcer à consommer le lait de Nouvelle-Zélande 9 et la viande d’Amérique du Sud 10. Cette directive a déjà été appliquée en Irlande et aux Pays-Bas suscitant des manifestations et la création d’un parti pro agricole qui a fait basculer la majorité gouvernementale aux dernières élections néerlandaises.

Les chiens11 et les chats sont accusés de constituer des « catastrophes » pour la biodiversité et le climat12 13. Ils rejetteraient l’équivalent carbone de plus de 13 millions de voitures. Le gouvernement écolo d’Australie a investi 7,6 millions de dollars australiens dans Elixer3, un robot tueur de chat guidé par intelligence artificielle14 pour lutter contre la prolifération des félins sauvages. Et 5 députés européens veulent instituer une taxe de 100 euros par chien, taxe déjà en vigueur (pour un moindre montant) à Gérone en Espagne.

Il est stupéfiant de constater que les écologistes découvrent les lois de la nature et en particulier que tous les animaux supérieurs sont des carnivores qui ne peuvent vivent qu’aux dépens des espèces plus petites et que les herbivores sont les prédateurs des espèces végétales qu’ils dévorent.

Ils veulent interdire aux chasseurs de chasser

Les chasseurs représentent pour les écologistes le diable15 qu’il faut interdire pour protéger la vie animale. Depuis lors, les sangliers ont été multipliés par 20; ils causent chaque année 20 000 à 30 000 accidents de la route16 et rôdent dans les villes françaises, se nourrissent dans les poubelles17 obligeant à des battues administratives qui se déroulent parfois mal18.

Si on se soumet à leur dictature, les verts nous interdiront de boire du café !

Selon les chiffres de l’institut Carbone 4, l’empreinte carbone par personne en France est de 2,35 tonnes : 920 kg pour la viande, 450 kg pour les boissons, 390 kg pour le lait et les fromages, 240 kg pour les fruits et légumes, 230 kg dans la catégorie « autres » et 120 kg pour le poisson.

Et parmi les boissons, le café dont l’impact en matière de gaz à effet de serre serait de 5 kg de CO2/kg de café. Les écologistes menacent donc notre boisson matinale et voudraient nous imposer à la place des tisanes locales.

Des objectifs UE écologiques très peu plausibles et qui ne servent à rien

Dans le monde la France ne participe que pour moins de 1% du rejet de CO2 très loin derrière la Chine (33%) et les USA (12,6%) et l’Inde (7%) qui ne diminuent pas leurs émissions même lorsqu’ils signent les accords du GIEC.

La majorité des pays émergents fait des promesses pour recevoir nos subventions climat, mais ils ne pourront pas les respecter sans risque de troubles sociaux graves, car sortir de l’extrême pauvreté leurs populations constitue un objectif prioritaire totalement contradictoire avec les mesures de réductions énergétiques que nous prenons.

L’objectif écologique de l’UE est d’obtenir une diminution des émissions de CO2 d’ « au moins 55 % d’ici à 2030 »19. Ce qui représente plus du double de la réduction annuelle moyenne réalisée entre 1990 et 202020. Il n’est donc guère crédible malgré les méthodes totalitaires employées.

De même, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie de l’Europe n’a, depuis 2005, augmenté que de 0,8 % par an; il faudrait tripler ce taux pour atteindre l’objectif prévu de 45% d’énergies renouvelables ce qui paraît irréalisable compte tenu de la désaffection croissante pour les éoliennes https://x.com/Georges73922577/status/1751143592612024343?s=20

et les panneaux solaires achetés en Chine.

Et même si l’UE y parvenait cela ne représenterait qu’une diminution de 0,5% du total mondial alors que les gros émetteurs continuent d’augmenter leurs émissions rendant cette minime réduction européenne totalement inopérante.

L’UE et les écologistes nous imposent des contraintes majeures qui pourrissent nos modes de vie, créent du chômage et de la misère sans le moindre espoir plausible d’obtenir la moindre diminution des rejets mondiaux de CO2  .

Rappelons à cette occasion que le rôle nocif du CO² est loin d’être démontré. Citons par exemple le député européen roumain :

Au Parlement européen, l’eurodéputé roumain Cristian Terheș dément complètement le canular du « réchauffement climatique provoqué par l’homme » :

« Le CO2 est un gaz qui représente actuellement 0,041 % de l’atmosphère totale. Malgré ce faible pourcentage, depuis des décennies, des campagnes sont menées pour faire croire que le CO2 produit par l’homme est la cause du changement climatique. » « Les solutions proposées pour lutter contre le changement climatique sont des impôts plus élevés et davantage de contrôle de l’État, ainsi que moins de droits et d’options pour les citoyens… Évidemment, l’objectif déclaré est de changer nos comportements, alors que la lutte contre le changement climatique n’est qu’un prétexte pour le faire. »
Source : https://www.youtube.com/watch?v=PIvw0_kPCw4

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 : https://t.me/realwideawakemedia

Pour échapper au totalitarisme écologique, il faut quitter l’UE et sortir de la servitude intellectuelle qui pourrit nos sociétés21





Les risques de la vaccination anti-paludisme au Cameroun

Par le Dr Gérard Delépine

Un article récent de Jean-Baptiste Ketchateng paru dans France soir1 fait l’éloge de la vaccination expérimentale anti-paludisme avec des qualificatifs dignes des services de publicité des fabricants de vaccins. Pour chanter leurs louanges, il ne consulte pas les publications médicales internationales sur le sujet, mais se contente de citer la foi de personnes sans qualification médicale comme Hélène Akono, la mère de Noah « moi je sais que les vaccins sont bons pour les enfants » ou d’organisations très dépendantes de B. Gates à l’origine de la campagne de vaccination comme GAVI ou l’OMS.

Comme on ne peut en vouloir à un non-médecin, de plus dépendant de l’AFP, de ne pas savoir consulter les bases de données médicales internationales, voici les données récentes des essais de ce vaccin et les liens pour les consulter.

Le paludisme constitue un problème majeur de santé publique en Afrique subsaharienne2, et la mise au point d’un vaccin contre cette maladie mobilise la recherche pharmaceutique depuis plus d’un siècle. Mais avec un succès très mitigé jusqu’ici, car ces vaccins peinent à atteindre une efficacité protectrice élevée et durable qui constituent les critères d’un vaccin efficace. Les réponses immunitaires de type anticorps et cellulaires observées jusqu’ici sont faibles et de durée limitée, y compris pour les vaccins que promeut récemment l’OMS comme le Mosquirix™ RTS.

Le vaccin antipaludique Mosquirix™ RTS, S/AS01 E
est un vaccin protéique recombinant qui contient un composant de la protéine circumsporozoïte de Plasmodium falciparum fusionné à l’antigène de surface de l’hépatite B (AgHBs), co-exprimé dans la levure avec un AgHBs (S) libre pour former une particule semblable à un virus (RTS, S) administré avec l’adjuvant AS01a.

Mais ce vaccin est peu efficace et potentiellement nocif chez les filles et chez les enfants vaccinés tardivement (5-7 ans).

Un vaccin peu efficace

Les vaccins très efficaces, comme le vaccin antivariolique ou celui contre la fièvre jaune, protègent les vaccinés de la maladie totalement et à vie après seulement une injection. D’autres vaccins (vaccins contre la grippe ou contre le choléra), peu efficaces ne protègent qu’une fractions des vaccinés et durant une courte période. Les études publiées montrent que Mosquirix fait malheureusement partie des vaccins peu efficaces.

Une étude publiée en 20133 conclue : « l’efficacité du vaccin RTS, S/AS01E sur la période de 4 ans est de 16,8 % ». L’efficacité diminue avec le temps et avec l’augmentation de l’exposition au paludisme aboutissant à une efficacité négative (le vaccin facilitant la maladie) au bout de 4 ans.

Trois ans plus tard, la même équipe4 a confirmé et détaillé ses premières constatations avec la chute rapide de la protection conférée par RTS, S/AS01 qui passe de 35,9 % lors de la première année à seulement 4,4 %, à 7 ans. En cas de forte exposition à la contagion au bout de 5 ans apparaît même un effet de rebond, les vaccinés souffrant davantage du paludisme que les non-vaccinés comme le montrent les figures suivantes :

Une autre étude multicentrique5 portant sur 11 sites différents en Afrique, et incluant 4 453 participants, a confirmé la faible efficacité du vaccin contre la maladie clinique, sa plus rapide diminution en cas d’exposition intense à la contamination et sa durée trop limitée (indétectable 3 ans après la vaccination).

Un nouvel essai6, destiné à évaluer le bénéfice de 3 ou de 4 doses de RTS, S/AS01 à constaté, une augmentation d’incidence de paludisme clinique chez les enfants vaccinés tardivement (entre 5 et 7 ans) par rapport au groupe de comparaison (non vacciné).

Surtout les résultats définitifs de l’essai de phase 37 financé par le fabricant pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché constatent que le vaccin ne réduit ni la mortalité globale8, ni la mortalité due au paludisme, ni les infections secondaires, ni les pneumonies :

« No significant effect on overall mortality, malaria mortality, pneumonia, or sepsis was noted in either age category ».
[« Aucun effet significatif sur la mortalité globale, la mortalité due au paludisme, la pneumonie ou la septicémie n’a été observé dans les deux catégories d’âge ».]

Les avocats chinois du vaccin RTS, S/AS01 reconnaissent d’ailleurs dans leur plaidoyer9 « qu’il souffre de faible efficacité protectrice (environ 30 %), qu’il nécessité de quatre doses et de sa durée d’immunité protectrice trop courte ».

D’autres partisans du RTS, S/AS01 précisent :

« bien que les vaccins soient l’outil idéal pour contrôler, prévenir, éliminer et éradiquer de nombreuses maladies infectieuses, le développement de vaccins contre les parasites, comme celui contre le paludisme, est très complexe. L’EMA a recommandé l’homologation du candidat vaccin antipaludique le plus avancé, RTS, S, un vaccin pré-érythrocytaire. Les résultats de cet essai de phase III suggèrent quece vaccin candidat contre le paludisme est relativement peu efficace et qu’il ne parviendra apparemment pas à atteindre l’objectif d’éradication du paludisme à lui seul… des études plus approfondies sur l’utilisation d’autres cibles parasitaires et de stratégies de vaccination sont fortement recommandées. »

La diversité génétique des parasites est la principale raison de l’évasion et de la résistance des vaccins contre diverses souches comme l’a montré une étude dans laquelle une efficacité réduite a été démontrée chez les variants possédant des séquences hétérologues par rapport au modèle du vaccin RTS, S10.

L’efficacité insuffisante du vaccin a incité de nombreux auteurs à recommencer des campagnes de vaccination chaque année11 12 ou à associer au vaccin une chimiothérapie saisonnière préventive13 14 constituée d’une combinaison de Sulfadoxine-Piryméthamine et d’Amodiaquine. Mais alors pourquoi un vaccin ?

Un vaccin dangereux

La toxicité est actuellement très difficile à évaluer objectivement, car les quelques essais randomisés destinés à la préciser n’ont pas comparé le vaccin à un placebo, mais à un adjuvant ou un autre vaccin (comme le vaccin antirabique15) avec une durée de suivi ne dépassant pas 2 mois. Si les investigateurs avaient voulu dissimuler la toxicité éventuelle, ils ne s’y seraient pas pris autrement.

Cependant une campagne de vaccination16 a constaté que la vaccination RTS, S/AS01 était associée à un taux de létalité deux fois plus élevé chez les enfants atteints de paludisme grave.

Une autre étude prospective randomisée incluant 8 922 enfants et 6 537 nourrissons constate17 que la mortalité toutes causes confondues est plus élevée chez les filles vaccinées que chez les filles non vaccinées (2,4 % contre 1,3 %, tous âges confondus), une augmentation inexpliquée et statistiquement significative des cas de méningite observée chez les enfants ayant reçu le vaccin à l’âge de 5 à 17 mois et une augmentation possible de la proportion de cas graves de paludisme classés comme paludisme cérébral.

Les auteurs s’alarment : « les signaux de méningite et de MC observés sont considérés comme des “découvertes fortuites probables” qui, compte tenu de leur gravité, justifient une évaluation plus approfondie dans le cadre d’études de phase IV et de programmes pilotes de mise en œuvre dirigés par l’OMS pour établir le profil bénéfice-risque RTS, S/AS01 dans des contextes réels. »

Cette mortalité plus élevée chez les filles après vaccination, statistiquement très significative a infiniment peu de chances d’être due au hasard (P=0,000 6)18 contrairement à ce que suggère l’OMS. D’autant qu’il existe un précédent selon lequel les nourrissons filles connaissent une mortalité accrue après avoir reçu des vaccins19 20. Ainsi dans les années 1980, lorsque le vaccin antirougeoleux à titre élevé (HTMV) a été introduit pour prévenir la rougeole chez les enfants de moins de 9 mois, la mortalité toutes causes confondues a doublé chez les filles, ce qui conduit au retrait du vaccin.

Les auteurs concluent : « ces chiffres suggèrent la nécessité d’être prudent et de mener des recherches supplémentaires. Avant d’introduire le RTS, S dans les programmes de vaccination de routine, nous devons déterminer si le RTS, S/AS01 augmente la mortalité chez les filles et en étudier les mécanismes possibles. »

Mais l’OMS, et Gavi, comme pour les injections covid sautent toutes les étapes de sécurité afin de faire vendre le plus rapidement possible le plus grand nombre de doses de vaccin Mosquirix™ pourtant si peu efficace et si peu longtemps qu’elle précise « en complément des mesures existantes de lutte contre le paludisme » ce qu’on ne propose jamais pour un vaccin efficace.

Compte tenu de l’absence de diminution des transmissions après Mosquirix ni de gain de survie, l’OMS prône donc un essai dangereux sur des populations entières non informées des risques observés dans les essais précédents.

L’OMS aurait du aussi rappeler qu’on peut parfaitement éradiquer le paludisme sans vaccin, comme viennent d’y parvenir récemment 12 pays certifiés exempts de paludisme parmi les 23 pays qui ont enregistré zéro cas de paludisme indigène sur trois années consécutives grâce aux mesures d’hygiène et aux traitements par artemisinine et aux associations médicamenteuses (ACTs).

Le Cameroun, se basant aveuglément sur ces recommandations, ou soumis à des incitations financières du fond monétaire international ou à des opérations de corruption de certains de ses décideurs veut rendre ce vaccin obligatoire. Il aurait été plus éthique et plus prudent d’exiger du fabricant des études approfondies sur les causes de l’augmentation de mortalité observée en cas de paludisme grave et chez les filles vaccinées.

Mais pour les financeurs de l’OMS (bill Gates et Big Pharma), les dividendes des actionnaires sont prioritaires.

Il est consternant que Jean-Baptiste Ketchateng ne se soit pas intéressé aux données d’efficacité et de toxicité publiées dans les grandes revues médicales à comité de lecture et qu’il se soit fié aveuglément aux déclarations publicitaires des fabricants de vaccins, de l’OMS et de Gavi et de ministres complices.

Je m’étonne aussi que France Soir ait pu publier sans aucune réserve un papier publicitaire ne comportant aucune recherche de données primaires, mais ceci constitue certainement l’inconvénient du désir louable de ne pas censurer.


1 Le Cameroun lance la première vaccination systématique au monde contre le paludisme France Soir le 22 janvier 2024

2 OMS Rapport 2021 sur le paludisme dans le monde https://www.who.int/fr/publications/m/item/WHO-UCN-GMP-2021.09

3 Olotu A, Fegan G, Wambua J, Nyangweso G, Awuondo KO, Leach A, Lievens M, Leboulleux D, Njuguna P, Peshu N, Marsh K, Bejon P. Four-year efficacy of RTS,S/AS01E and its interaction with malaria exposure. N Engl J Med. 2013 Mar 21;368(12):1111-20. doi: 10.1056/NEJMoa1207564. PMID : 23 514 288 ; PMCID : PMC5156295.

4 Ally Olotu et coll. Seven-Year Efficacy of RTS,S/AS01 Malaria Vaccine among Young African Children The new england journal of medicine une 30, 2016 vol. 374 no. 26

5 Penny MA, Pemberton-Ross P, Smith TA. The time-course of protection of the RTS,S vaccine against malaria infections and clinical disease. Malar J. 2015 Nov 4;14:437. doi: 10.1186/s12936-015-0969-8. PMID: 26537608; PMCID: PMC4634589.

6 H Tinto et coll. Incidence à long terme du paludisme grave après la vaccination RTS, S/AS01 chez les enfants et les nourrissons en Afrique : une étude d’extension ouverte de 3 ans d’un essai contrôlé randomisé de phase 3

7 Enregistré sous ClinicalTrials.gov, numéro NCT00866619

8 RTS,S Clinical Trials Partnership. Efficacy and safety of RTS,S/AS01 malaria vaccine with or without a booster dose in infants and children in Africa: final results of a phase 3, individually randomised, controlled trial. Lancet. 2015 Jul 4;386(9988):31-45. doi: 10.1016/S0140-6736(15)60721-8. Epub 2015 Apr 23..

9 Zhang YL, Pan WQ. Le premier vaccin antipaludique au monde : espoir et défi [The world’s first malaria vaccine: Hope and challenge]. Zhongguo Xue Xi Chong Bing Fang Zhi Za Zhi. 2022 Jan 10 ; 33 (6) : 560-562. Chinois

10 Neafsey DE, Juraska M., Bedford T., Benkeser D., Valim C., Griggs A., Lievens M., Abdulla S., Adjei S., Agbenyega T. et al. Diversité génétique et efficacité protectrice du vaccin antipaludique RTS, S/AS01. N. Engl. J.Méd. 2015 ; 373 : 2025-2037. est ce que je : 10.1056/NEJMoa1505819.

11 Greenwood B, Dicko A, Sagara I, Zongo I, Tinto H, Cairns M, Kuepfer I, Milligan P, Ouedraogo JB, Doumbo O, Chandramohan D. Seasonal vaccination against malaria: a potential use for an imperfect malaria vaccine. Malar J. 2017 May 2;16(1):182. doi: 10.1186/s12936-017-1841-9. PMID : 28 464 937 ; PMCID : PMC5414195.

12 Thompson HA, Hogan AB, Walker PGT, Winskill P, Zongo I, Sagara I, Tinto H, Ouedraogo JB, Dicko A, Chandramohan D, Greenwood B, Cairns M, Ghani AC. Seasonal use case for the RTS,S/AS01 malaria vaccine: a mathematical modelling study. Lancet Glob Health. 2022 Dec;10(12):e1782-e1792. doi : 10.1016/S2214-109X(22)00416-8. PMID : 36 400 084.

13 Chandramohan D et coll. Seasonal Malaria Vaccination with or without Seasonal Malaria Chemoprevention. N Engl J Med. 2021 Sep 9;385(11):1005-1017. doi: 10.1056/NEJMoa2026330. Epub 2021 Aug 25. PMID : 34 432 975.

14 Greenwood B, Cairns M, Chaponda M, Chico RM, Dicko A, Ouedraogo JB, Phiri KS, Ter Kuile FO, Chandramohan D. Combining malaria vaccination with chemoprevention: a promising new approach to malaria control. Malar J. 2021 Sep 6;20(1):361. doi: 10.1186/s12936-021-03888-8. PMID : 34 488 784 ; PMCID : PMC8419817.

15 Samuel AM, et al. RTS,S study group. Efficacy of RTS,S/AS01E malaria vaccine administered according to different full, fractional, and delayed third or early fourth dose regimens in children aged 5-17 months in Ghana and Kenya: an open-label, phase 2b, randomised controlled trial. Lancet Infect Dis. 2022 Sep;22(9):1329-1342. doi: 10.1016/S1473-3099(22)00273-0. Epub 2022 Jun 23

16 Aaby P, Rodrigues A, Kofoed PE, Benn CS. RTS,S/AS01 malaria vaccine and child mortality. Lancet. 2015 Oct 31;386(10005):1735-6. doi: 10.1016/S0140-6736(15)00693-5. PMID : 26 545 433.

17 Guerra Mendoza Y, et coll. Safety profile of the RTS,S/AS01 malaria vaccine in infants and children: additional data from a phase III randomized controlled trial in sub-Saharan Africa. Hum Vaccin Immunother. 2019;15(10):2386-2398. doi: 10.1080/21645515.2019.1586040. Epub 2019 Apr 23..

18 Klein SL, Shann F, Moss WJ, Benn CS, Aaby P. RTS,S Malaria Vaccine and Increased Mortality in Girls. mBio. 2016 Apr 26;7(2):e00514-16. doi : 10.1128/mBio.00514-16. PMID : 27 118 593 ; PMCID : PMC4850267.

19 Aaby P, Knudsen K, Whittle H, Lisse IM, Thaarup J, Poulsen A, Sodemann M, Jakobsen M, Brink L, Gansted U, et al. Long-term survival after Edmonston-Zagreb measles vaccination in Guinea-Bissau: increased female mortality rate. J Pediatr. 1993 Jun;122(6):904-8. doi: 10.1016/s0022-3476(09)90015-4. PMID : 8 501 567.

20 Aaby P, Garly ML, Nielsen J, Ravn H, Martins C, Balé C, Rodrigues A, Benn CS, Lisse IM. 2007. Augmentation du taux de mortalité femmes-hommes associée aux vaccins inactivés contre la poliomyélite et la diphtérie-tétanos-coqueluche : observations issues d’essais de vaccination en Guinée-Bissau. Pediatr Infect Dis J 26 : 247-252.




L’acharnement contre le Pr Didier Raoult est antiscientifique et indécent

Par Dr Gérard Delépine

Dans une vidéo de ce jour, mise en avant sans modération par un journaliste qui ne donne que ses initiales (M.D.) et publiée par 20 minutes1, l’avocat Maxence Gallo, trompé par un article digne du Lancet Gate23, prétend :

«En tout état de cause, les familles des patients décédés qui ont été traitées à l’hydroxychloroquine peuvent engager un recours [civil] à l’encontre de Didier Raoult ». « Homicide involontaire », « mise en danger délibérée d’autrui ».

Mais pourquoi pas pour l’accuser du crime suprême d’hérésie ?

On ne peut pas reprocher à Maître Maxence Gallo de chercher des clients ni de défendre aussi des menteurs, c’est la base de son métier4. On ne peut pas non plus reprocher à un non-médecin de ne pas se rendre compte du caractère totalement fallacieux d’un article paru dans une revue française jadis prestigieuse, mais aujourd’hui dépendante des lobbys financiers qui le font vivre… Aussi pour lui éviter de perdre son temps en le laissant se fourvoyer dans des procédures vouées d’avance à l’échec, je lui communique des faits avérés qu’il pourra facilement consulter sur Pubmed (base bibliographique médicale du Sénat américain), sur les publications de l’OMS (omscoviddashboard) ou celles de l’université John Hopkins (ourworldindata covid), tous en en libre accès.

Dans le monde réel, l’hydroxychloroquine n’est guère toxique

C’est l’un des médicaments les plus utilisés dans le monde. Depuis 1945 il a été administré contre le paludisme à des milliards d’adultes, d’enfants et de femmes enceintes pendant de très longues périodes sans accident toxique notable au prix de quelques précautions chez les cardiaques et les malades de porphyrie ou de rétinopathie. Ce médicament est si peu toxique qu’on pouvait, avant le Covid, se le procurer en France sans ordonnance, comme je l’ai fait personnellement fait lorsque je me rendais en pays d’endémie pour des congrès.

Et brutalement, à l’occasion du covid, il se serait transformé en médicament tueur. Il faut ne rien connaître à la médecine, n’avoir aucune mémoire, ou être de mauvaise foi pour croire pareille sornette. Revenons au monde réel, aux faits établis.

Le docteur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann à Dakar et professeur titulaire de la chaire d’infectiologie de l’université Cheikh Anta Diop qui a largement utilisé le traitement Raoult contre le Covid a confirmé la faible toxicité de ce traitement lors d’une interview à Marianne sur le sujet 5 : « On a constaté des effets secondaires, mais bénins, qui ont tous disparu sans qu’il y ait de traitement supplémentaire, notamment des diarrhées… … On a eu à constater quelques cas de troubles du rythme cardiaque, qui ont cessé sans traitement, ainsi que quelques cas de palpitations cardiaques. Globalement le traitement est bien supporté. ».

L’excellente tolérance de l’HCQ été confirmée par le comité scientifique algérien et bien détaillée dans la vidéo de canal Algérie consultable à https://www.youtube.com/watch?v=wz8cv2NlNZA

Cette bonne tolérance habituelle de l’HCQ chez les sujets sains et aux doses recommandées est confirmée par une revue Cochrane6 et par tous les autres pays qui l’ont utilisée et par les manuels de thérapeutiques.

L’article des auteurs lyonnais7 n’est pas une étude réalisée dans le monde réel, mais une simulation aux hypothèses fausses

Elle prétend que l’hydroxychloroquine utilisée contre le covid aurait causé « près de 17 000 décès dans six pays (en Belgique, en Espagne, en France, en Italie, en Turquie et aux États-Unis) », que « le nombre de victimes est probablement bien plus grand. »

On ne peut pas reprocher à un avocat de croire de telles bêtises, mais il aurait pu se rendre compte que la prétendue étude n’était pas une étude de faits avérés, mais seulement une simulation biaisée8 basée sur une sélection arbitraire d’articles qui n’utilisaient pas l’HCQ selon les modalités proposées par D. Raoult (doses trop fortes et/ou administrées trop tard) et sur des données en partie inventées, comme l’a très bien démontré Gibertie dans son excellente analyse9.

Pour instruire aussi maître Maxence Gallo sur le caractère salvateur du traitement Raoult, nous lui rappellerons quelques faits authentifiés par les données de l’OMS, par des agences sanitaires et les déclarations de ministres de la Santé de nombreux pays.

Le traitement Raoult a prouvé son efficacité en Algérie

Le 31 mars 2020, le ministre de la Santé algérien, Abderrahmane Benbouzid, annonçait à la radio :

« Le Comité scientifique installé auprès du ministère de la Santé a décidé de démarrer le traitement à la chloroquine sur tous ceux qui sont déclarés positifs au Covid-19 ainsi que sur tous ceux qui auront des signes de contamination ».

Très rapidement des médecins d’Alger et d’Oran signalent les excellents résultats de ce protocole.

Le 31 mai 2020, lors de la réunion du Conseil algérien des ministres présidée par le chef de l’État, le ministre de la Santé déclarait que le protocole de traitement à la chloroquine avait prouvé « son efficacité avec le rétablissement de 98,2 % des patients atteints, sur un total de plus de 16 000 cas traités. La situation sanitaire du pays se stabilise. Ce qui a permis “une reprise des activités sanitaires au niveau des hôpitaux, y compris les interventions chirurgicales non urgentes”. »

Depuis janvier 2022 l’épidémie Covid est terminée en Algérie et, en octobre 2022 la mortalité Covid globale y était 22 fois moindre que celle de la France pour une population des 2/3 (44M vs 67M) soit, par million d’habitants, 15 fois moindre.

Une telle différence n’est pas expliquée par leurs facteurs de mauvais pronostic: mêmes pourcentages de plus de 60 ans10 11, et un peu plus d’obèses en Algérie (23 % vs 17 %)12 13.

Le climat algérien, différent de celui de la France pourrait être invoqué, mais la comparaison avec la Tunisie permet de l’exclure. En effet, Algérie et Tunisie partagent le même climat, des populations et des habitudes de vie commune. Mais la Tunisie a, comme la France, appliqué la stratégie de l’OMS « pas de traitement précoce et tout vaccin » et, comme la France, compte 16 fois plus de morts par million que l’Algérie.

Le traitement Raoult a aussi prouvé son efficacité au Sénégal

Le docteur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann à Dakar et professeur titulaire de la chaire d’infectiologie de l’université Cheikh Anta Diop, expliquait à Marianne14 :

« J’ai choisi au départ, en mars 2020, d’utiliser cette combinaison thérapeutique après lecture d’articles scientifiques sur l’effet de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine ainsi qu’après avoir étudié les analyses préliminaires du Professeur Raoult. Par ailleurs, ces molécules étaient connues en Afrique, pas très coûteuses et accessibles rapidement. C’était une urgence, une question de santé publique. On ne pouvait pas rester sans rien faire. Dès les premières études, nous avons remarqué que l’azithromycine associée à l’hydroxychloroquine faisait mieux que l’absence de traitement ou que l’hydroxychloroquine seule. »

« Nous avons depuis réalisé une analyse multivariée 15 ; le résultat reste constant : l’association de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine pour soigner est bénéfique. »

Au 31/12/2023 le Sénégal comptait 113 morts attribuées au Covid par million d’habitants contre 2590/M en France (22 fois moins)16

le président sénégalais Macky Sall a d’ailleurs remercié le professeur Raoult en l’élevant à la dignité de commandeur dans l’ordre national du Lion.

Le traitement Raoult a aussi prouvé son efficacité en Côte d’Ivoire

La directive du ministère de la Santé, édictée le 4 avril 2020, a recommandé l’utilisation de l’hydroxychloroquine associée à une antibiothérapie pour les cas sévères. Les espoirs portés sur l’arrivée des vaccins ont été tempérés par la réticence d’une partie de la population à adhérer à la campagne nationale de vaccination et à peine 40 % de la population du pays était injectée en décembre 22 lorsque l’épidémie s’est arrêtée.

Grâce au traitement Raoult, au 31/12/2023, la Côte d’Ivoire comptait 29 morts attribuées au Covid par million d’habitants contre 2590/M en France (89 fois moins !).

Le traitement Raoult a aussi prouvé son efficacité dans de nombreux autres pays africains

En Guinée, le docteur Noël Tordo, grand virologue et responsable de l’Institut Pasteur à Conakry a rapporté sur sud radio 17 :

« En Guinée, nous donnons de la chloroquine et cela a ses effets sur les premières phases »

En RD Congo, le président Félix Tshisekedi a estimé en 2020 qu’il était « urgent que soit produite une quantité industrielle de chloroquine »18.

Mais aussi au Bénin, Burkina Faso, Cameroun où les gouvernants ont généralisé avec succès le traitement à base de chloroquine bien connue sur le continent, peu chère et vendue en pharmacie sans ordonnance. Cette utilisation massive de la chloroquine explique en partie la très faible mortalité Covid (30 à 200 fois inférieure à celle des USA ou de l’Europe) tout à fait inattendue dans ces pays pauvres où les systèmes de santé sont terriblement dépourvus de médecins, d’infirmières et de médicaments :

La pauvreté de ces pays africains a évité la corruption et la propagande pro vaccinales que nous avons subies et leur a permis d’utiliser les traitements bon marché qui ont sauvé leurs populations.

L’ensemble des médias français a repris ces désinformations sur la prétendue toxicité de la chloroquine et sa supposée inefficacité sans même émettre des réserves sur leur méthodologie, ni leurs hypothèses fausses. Leurs conclusions ne sont plus crédibles aujourd’hui avec le recul et les chiffres de mortalité covid dont on dispose. Honte à eux et aux auteurs lyonnais pour leur torchon pseudo scientifique qui les discrédite et aussi malheureusement la revue qui a accepté de le publier.

Mais peut-être que M.D., 20 minutes, Maxence Gallo, Alexiane PRADELLE, Sabine MAINBOURG, Steeve PROVENCHER, Emmanuel MASSY, Guillaume GRENET, Jean-Christophe LEGA et les membres du comité de lecture Biomedicine & Pharmacotherapy ignorent ce qui se passe en Afrique…

Pourquoi une telle haine contre D. Raoult ?

La démarche scientifique se caractérise par la remise en question permanente des vérités considérées comme établies. Dès qu’un fait ne cadre pas avec l’hypothèse dominante, celle-ci doit être discutée et être abandonnée au profit d’une hypothèse plus adaptée aux faits. En science être minoritaire et susciter les controverses permet souvent de faire progresser les connaissances.

La démarche religieuse se caractérise au contraire par des croyances qui ne peuvent pas être remises en cause sans être traité d’hérétique. La violence infondée qui s’exerce contre D. Raoult est caractéristique d’une démarche religieuse qui l’a soumis à l’inquisition du conseil de l’Ordre.

Cette religion à laquelle il s’oppose est celle de la finance et son crime d’avoir proposé des traitements dont les brevets sont tombés dans le domaine public et qui pour cela rapportent trop peu à l’industrie pharmaceutique et à ses complices.

Il a jadis critiqué le business des antibiotiques sur https://www.youtube.com/watch?v=hCImb7T_BJw

Le torrent de haine qui se déverse sur lui ne serait-il pas lié à son impardonnable récidive récente avec sa critique ferme des pseudo vaccins covid résumé dans un tweet récent :

« Nous sommes contents de voir que le surgeon général de Floride, équivalent de notre ministre de la santé, demande à la FDA d’interdire les vaccins contre le covid Pfizer et moderna. »19

« Ces vaccins, contrairement à leurs indications et à toutes les règles pharmaceutiques, contiennent des quantités considérables (100 000 copies par ml) d’ADN, alors qu’elles ne devaient en contenir que des traces. »Ces copies d’ADN associées au plasmide qui a permis de créer l’ARN ont été démontrées, à d’autres occasions, dans le passé, comme des agents de cancer, en particulier de lymphomes et de leucémies.20

Dans la prochaine étape, je vous détaillerai comment les ARN injectés ont produit des protéines inconnues qui expliquent, peut-être, la survenue imprévue d’encéphalopathie de type Creutzfeld-Jacob liées aux prions fabriqués à cette occasion, ce que prédisait le Pr Montagnier. Ne vous inquiétez pas, on continue à travailler au lieu de jaser, je ne quitte pas le champ de bataille.21

Conseil à maître Maxence Gallo

Il vous sera beaucoup plus facile de trouver des victimes des pseudo vaccins covid que de chercher en vain des victimes du traitement Raoult.

Vous pourriez certainement incriminer la responsabilité pénale de tous les journalistes, fonctionnaires et politiques qui ont poussé ces victimes à se vacciner en diffusant de fausses informations mettant en danger la vie d’autrui.

Suivez l’exemple des avocats US et suivez les procès fédéraux en cours qui vous fourniront des informations juridiques profitables !

1 https://www.20minutes.fr/sante/4069015-20240105-covid-19-hydroxychloroquine-liee-mort-17-000-personnes-durant-premiere-vague

2 https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/the-lancet-gate-saga-dune-etude-corrompue-1216931

3 https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/06/15/covid-19-le-lancetgate-revele-des-failles-de-l-edition-scientifique_6042946_1650684.html

4 Cet avocat au vu de l’article sur les soi-disant 17 000 morts de l’hcq, pourtant démontré fallacieux, propose aux éventuels victimes de l’hcq de les défendre

5 https://www.marianne.net/monde/afrique/au-senegal-un-traitement-avec-de-lhydroxychloroquine-on-ne-suit-pas-aveuglement-loms

6 https://www.cochrane.org/fr/CD013587/INFECTN_la-chloroquine-ou-lhydroxychloroquine-est-elle-utile-pour-traiter-les-personnes-atteintes-de-la

7 Alexiane PRADELLE, Sabine MAINBOURG, Steeve PROVENCHER, Emmanuel MASSY, Guillaume GRENET, Jean-Christophe LEGA Deaths induced by compassionate use of hydroxychloroquine during the first COVID-19 wave: an estimate Biomedicine & Pharmacotherapy Volume 171, February 2024, 116,055

8 Des calculs basés sur des hypothèses fausses

9 https://pgibertie.com/2024/01/04/hydroxychloroquine-les-chiffres-sont-inventes-molibard-et-sa-bande-sont-en-passe-de-remplacer-la-call-girl-du-lancet-gate/

10 https://www.tsa-algerie.com/pres-de-11-millions-dalgeriens-sont-ages-de-60-ans-et-plus/

11 https://www.senioractu.com/France-les-plus-de-60-ans-representent-22-6-de-la-population_a11937.html

12 https://solidarites-sante.gouv.fr/systeme-de-sante-et-medico-social/strategie-nationale-de-sante/priorite-prevention-rester-en-bonne-sante-tout-au-long-de-sa-vie-11031/priorite-prevention-les-mesures-phares-detaillees/article/obesite-prevention-et-prise-en-charge

13 https://www.reporters.dz/sante-medecine-pres-de-10-millions-dalgeriens-sont-obeses

14 Ibid 3 : https://www.marianne.net/monde/afrique/au-senegal-un-traitement-avec-de-lhydroxychloroquine-on-ne-suit-pas-aveuglement-loms

15 Analyse statistique permettant d’évaluer l’importance particulière des différents facteurs pronostiques

16 https://ourworldindata.org/covid-cases?country=~FRA

17 https://www.youtube.com/watch?v=QJuBIXJturA

18 rapporte Actualité CD
https://actualite.cd/2020/03/24/rdc-tshisekedi-insiste-sur-lurgence-de-produire-une-quantite-industrielle-de-la

19 https://floridahealth.gov/_documents/newsroom/press-releases/2024/01/20240103-halt-use-covid19-mrna-vaccines.pr.pdf

20 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14724672/

21 Tweet du 17/1/2024




Sauvons nos agriculteurs dont l’UE et les écologistes veulent la disparition

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien

Sous prétexte de sauver la planète (qui survivra à l’espèce humaine quoiqu’il arrive), les écologistes et l’UE créent sans cesse des normes et des interdictions qui, peu à peu, détruisent notre agriculture tandis que les prétextes de la guerre en Ukraine et du financement de la transition écologique entraînent une augmentation des taxes de toutes sortes, dont celle du prix du diésel, poussant un nombre croissant d’agriculteurs à la ruine et au suicide.

Une politique agricole commune devenue désastreuse

La Politique agricole commune (PAC) a été mise en place en 1962 pour augmenter la production alimentaire ; elleprotégeait l’agriculture à l’aide de prix planchers et de protections douanières. Grâce à elle, la communauté européenne devenue ensuite l’Union européenne est devenue la première puissance agricole mondiale avec environ 418 milliards d’euros (dont 18 % pour la France).

Mais sous l’impulsion des lobbys écologistes et des mondialistes, l’Union européenne a développé l’une des législations agricoles les plus restrictives du monde tandis qu’elle ouvrait totalement notre marché à des pays qui ne la respectent pas. La législation UE, alourdie par l’inflation des normes spécifiquement françaises, a ainsi créé une distorsion de concurrence majeure au détriment de nos agriculteurs.

En 20 ans, la France est passée du 2e rang au 5e rang des exportateurs mondiaux de produits agricoles suscitant les inquiétudes résumées dans le rapport sénatorial du 28 septembre 20221 : un poulet sur deux, 56 % de la viande ovine, 28 % des légumes et 71 % des fruits consommés en France sont importés…

Le 22 novembre 2023, le Parlement européen a adopté, par 524 députés, dont les députés renaissance, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Ce texte autorise l’importation de milliers de tonnes de denrées alimentaires en provenance de l’autre bout du monde, concurrençant de manière déloyale celles produites sur le sol européen tout en poussant la déforestation en Nouvelle-Zélande et la pollution mondiale par le transport maritime inter continental. Pour justifier ce traité de libre-échange, ni vert, ni vertueux, en matière sociale et environnementale, l’UE avance des arguments économiques très incertains.

Et l’UE envisage aussi de ratifier le traité de libre-échange avec l’Amérique latine qui aggravera la déforestation de la forêt Amazonienne, multipliera les transports maritimes intercontinentaux polluants et concurrencera scandaleusement l’agriculture européenne.

Notre souveraineté alimentaire est menacée par des normes souvent idéologiques inadaptées et par la politique gouvernementale qui prônent « la montée en gamme » entraînant une hausse des prix alors que la population voit son pouvoir d’achat baisser les obligeant de plus en plus à acheter des produits d’importation. Le marché du bio particulièrement exposé dans ce contexte a subi une baisse du chiffre d’affaires en 2021.

Selon le rapport sénatorial précédemment cité, 70 % des pertes de parts de marché s’expliquent par la perte de compétitivité par rapport aux autres pays. Celle-ci tient entre autres au coût du travail dans le secteur agroalimentaire lié aux charges sociales nettement plus fortes en France, à la fiscalité pesant sur la production et au coût des mesures des politiques environnementales.

La dérive totalitaire et fiscale des écologistes

Leurs menaces sur l’eau nécessaire à l’irrigation, sur l’existence même des vaches (dont les rots et les pets sont accusés du réchauffement climatique dont on observe actuellement les effets en Scandinavie2), contre les chiens accusés de menacer la biodiversité et contre les chats (pourtant jadis élevés au rang de dieu par les Égyptiens pour leur rôle de défenseur des récoltes contre les rats) rendent compte de la folie totalitaire qui inspire certains écologistes qui ne conçoivent leur religion que punitive et installent progressivement une véritable inquisition climatique.

Ce sont eux qui sont à l’origine des taxes sur le CO2, les plastiques, le diesel, l’électricité pour financer les éoliennes et les voitures électriques qui nécessitent dans de nombreux pays la réouverture des centrales à charbon. Ce sont eux qui interdisent progressivement la location des logements qu’ils qualifient de passoires thermiques aggravant d’autant la crise du logement.

Il est vrai qu’ils préfèrent les rats et les punaises de lit aux pauvres dans les villes qu’ils administrent comme à Paris, Strasbourg, Lyon ou Marseille.

Récemment Bruno Le Maire, a déclaré que, pour favoriser les investissements verts, il envisageait une re fiscalisation progressive du carburant des agriculteurs de 2024 à 2030.

Les agriculteurs des pays voisins se battent pour survivre

Les agriculteurs néerlandais ont créé un parti qui les défend et a permis ainsi de renverser un gouvernement qui les oppressait comme fait le nôtre. Suivons leur exemple.

Les agriculteurs allemands manifestent depuis plusieurs semaines 3 4 5sans jamais le moindre écho dans nos médias officiels. Depuis quelques jours, épaulés par de nombreux professionnels et commerçants, ils bloquent la circulation sur les autoroutes et les villes. Sous l’impulsion des verts, la coalition dirigée par Olaf Scholz s’était mise en tête de réaffecter une partie du budget non utilisé en 2022 à un fonds spécial pour la transition écologique et d’augmenter le prix du diesel pour les agriculteurs. Et Scholz, reniant sa promesse de campagne de ne pas augmenter la TVA s’il était élu, a augmenté la taxe sur les denrées alimentaires de 7 à 19 % le 1er janvier 2024.

Les manifestations « Zu viel ist zu viel » (« Trop, c’est trop ») rassemblent actuellement agriculteurs, cheminots et les routiers qui comptent faire grève jusqu’à ce que le gouvernement renonce à leur imposer toute mesure d’austérité.

L’AFP, a signalé de fortes perturbations du trafic dans presque toutes les régions allemandes, du Bade-Wurtemberg et la Bavière au sud, en passant par le Land le plus peuplé d’Allemagne, la Rhénanie du Nord, Westphalie, jusqu’au nord du pays. Des embouteillages de camions également été observés à la frontière entre l’Allemagne, la Pologne, la République tchèque et la France. De bruyants convois de tracteurs sont notamment entrés dans les métropoles de Munich au sud, Hambourg, Brème, au nord, ou Cologne à l’ouest, paralysant en partie le trafic.

Les autorités pour discréditer le mouvement actuellement très populaire prétendent « craindre que ce mouvement ne soit infiltré par des extrémistes d’extrême droite. »

Des agriculteurs français ont également rejoint le cortège

Au micro de France 3, Franck Sander, secrétaire général adjoint de la FDSEA 67, a déclaré : « C’est tout à fait normal que le canton de Soultz se mobilise pour leurs voisins. Nous avons des relations régulières, un lien étroit avec les agriculteurs du Palatinat et du Bade-Wurtemberg ». Tandis que Charles Wollenschlaeger, président cantonal FDSEA précise :

« On en a ras le bol de ces normes européennes qui s’empilent sur nos têtes et nous étouffent : environnement, sécurité alimentaire… On n’arrive plus à suivre, on a la tête sous l’eau. Voilà pourquoi, nous aussi, nous rejoignons ce mouvement. »

Thierry Mariani, eurodéputé RN, invité de CNews le samedi 13 janvier résume la crise :

« L’Europe est un véritable danger pour notre agriculture… Ce sera l’un des enjeux du 9 juin ! On est en train, au niveau européen, de mener une politique qui suicide nos agriculteurs. Ça a été dit par les responsables de la FNSEA. On a comme objectif de baisser de 15 % la production alimentaire ».

Thierry Coué peste6 contre « l’empilement de textes » français ou européens, les « injonctions contradictoires », ou le « manque de bon sens ». Les témoignages concordants s’accumulent7 8 9.

Pour sauver nos agriculteurs, il faut quitter l’UE, ses normes mortifères et sa politique d’ouverture aux concurrences étrangères déloyales.

Frexit !





Comment la presse désinforme sur le Gardasil

[Publication initiale : francesoir.fr]

Par Gérard Delépine

Dans un article récemment publié dans Le Parisien, l’absence de neutralité de la journaliste Elsa Mari est évidente dans son analyse de l’actuel échec de la campagne scolaire de vaccination par Gardasil. Elle se contente de répéter les déclarations trompeuses d’experts étroitement liés à l’industrie pharmaceutique.

Elle cite en exemple « l’Australie, qui table sur une quasi-disparition du cancer du col de l’utérus d’ici 2035 » sans préciser que l’article qui le prétend n’est qu’une simulation publicitaire établie sur des hypothèses fausses, et elle ne consulte pas non plus les données de l’agence officielle australienne.

Dans le monde réel, depuis la campagne de vaccination scolaire, le nombre annuel de cancers invasifs a augmenté de 25 % passant de 756 en 2007 à 942 en 2022 :

Et l’incidence globale standardisée, qui corrige les modifications liées au vieillissement et à l’augmentation de la population, ne diminue plus, se stabilisant autour de 7,2/100 000 :

Même dans le groupe d’âge des 25-34 ans, le plus vacciné, l’incidence des cancers invasifs est passé de 7,9/100 000 à 9,1 :

Sur la base de ces données, comment peut-on y voir une « quasi-disparition du cancer du col de l’utérus » ?

La journaliste prétend aussi que « l’annonce du président de vacciner les collégiens contre le papillomavirus à la rentrée avait fait briller les yeux des médecins », alors qu’elle ne réjouissait que les médecins liés au laboratoire et ceux qui vivent des vaccinations (pédiatres et gynécologues).

Cet article du Parisien prétend encore que « l’Australie fait rêver l’Hexagone » et nous décerne « un bonnet d’âne » pour notre réticence à cette vaccination qui nous placerait loin derrière l’Angleterre, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, la Suède, les Pays-Bas.

Mais elle cache que l’incidence du cancer invasif du col dans tous ces pays apôtres du Gardasil dépasse celle de France (6/100000) : 7,1/100 000 en Australie, 6,4 en Italie (en 2017)1, 6,9 aux Pays-Bas.

Il est invraisemblable de la voir citer des pays où le risque de cancer invasif du col est de 67 % à 170 % supérieur au nôtre, tel que le Royaume-Uni (10/100000), la Suède (10,4/100 000), ou le Portugal, champion du Gardasil, mais aussi du cancer du col avec une couverture vaccinale dépassant les 80 % et une incidence de cancer du col atteignant 16,2/100 000.

Tout comme les lobbys pro-Gardasil et les médecins trop liés à l’industrie pharmaceutique, la journaliste préfère prendre comme critère d’efficacité d’une campagne de vaccination le pourcentage de vaccinées à l’incidence du cancer du col dans la population !

Elle rapporte encore les regrets de Xavier Carcopino2 qui accuse « l’autorisation des deux parents d’avoir complexifié l’accès de leur enfant à la piqûre » sans rappeler qu’il ne s’agit que de l’application de l’autorité parentale qui instituent les parents coresponsables du bien-être de leur enfant mineur.

L’article répète mot pour mot le slogan des injections Covid : « Ce vaccin est efficace et sûr, on a un excellent recul » alors que le Gardasil, efficace contre les infections aux souches de HPV du vaccin (9 sur plus de 150 !), n’a toujours pas prouvé son efficacité contre le cancer 17 ans après sa mise sur le marché, et que de nombreuses manifestations dénonçant ses graves complications ont eu lieu dans de nombreux pays :

Et enfin que des procès en class action dénonçant les mensonges de Merck se tiennent actuellement aux USA, rassemblant les plaintes de centaines de victimes.

La parole est donnée à Daniel Floret 3 qui tente d’innocenter le vaccin anti-hépatite B des complications neurologiques marquées par une augmentation de 65 % de SEP après le pic de vaccination contre l’hépatite B en 1994. Vaccin dont la responsabilité a été reconnue par la justice française et européenne par les arrêts de la cour administrative d’appel de Lyon (du 4 mai 2016), de la Cour de cassation (9 Juillet 2009) et le pourvoi n° 08-11.073 de la Cour de justice de l’Union européenne du 21 juin 2017.

Sans compter que ce vaccin anti-hépatite B, présenté comme moyen d’éviter le cancer du foie, a été suivi dans tous les pays occidentaux qui l’ont rendu obligatoire, du triplement (voire plus) de l’incidence du cancer qu’il était censé prévenir, comme en France :

Le dramatique résultat de la première vaccination présentée comme anti-cancéreuse justifie donc la plus grande prudence !

L’échec de la campagne de vaccination Gardasil ne provient pas de l’ignorance de la population mais, depuis la catastrophe Covid, de sa prise de conscience que les autorités sanitaires mentent fréquemment pour nous imposer par tous les moyens des vaccins et traitements aux bénéfices incertains et aux complications nombreuses qu’elles nient ensuite opiniâtrement.

La soi-disant « malédiction française » contre le Gardasil est la conséquence de la prise de conscience croissante des mensonges du gouvernement et de la presse.

Redonner confiance à la population nécessite une transparence complète. Créer des pseudo-comités scientifiques protégés par le secret-défense, refuser de rendre publics les contrats d’achat des vaccins et nier les complications reconnues dans les pays étrangers décrédibilise totalement la parole de l’État et la confiance dans les vaccins.

De même le plaidoyer pro-Gardasil d’Elsa Mari qui ne donne la parole qu’à des témoins pro-vax et ne se réfère pas aux faits établis, comme les chiffres publiés par l’OMS, décrédibilise le Parisien et participe à la chute des ventes.

Comme l’aurait affirmé le président Abraham Lincoln : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. »


1 National burden of cancer in Italy, 1990–2017: a systematic analysis for the global burden of disease study 2017.

2 Président de la société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale dont les membres vivent en partie de l’administration du vaccin.

3 Qui a touché près de 80 000 euros, d’Alliance Healthcare, 43 900 euros, d’UTIP, 33 650 euros, du Collège des hautes études de Médecine 1600 euros, mais aussi de IP SC : BioMERIEUX, Sanofi, Pasteur MSD, Cemka Eval, Abbott Synagis…




Après le Lancet Gate, le France Info Gate ?

Par le Dr Gérard Delépine

Le 04/01/2024, Anne Le Gall sur Radio France a encensé une étude française actualisant les thèses et les méthodes du Lancet Gate1 2 pour prétendre que l’hydroxychloroquine utilisée contre le covid aurait causé « près de 17 000 décès dans six pays (en Belgique, en Espagne, en France, en Italie, en Turquie et aux États-Unis) », que « le nombre de victimes est probablement bien plus grand. » et ajoutait que plusieurs travaux de recherche auraient souligné « son inefficacité dans cette indication ».

Peut-on reprocher à une journaliste non-médecin d’affirmer de telles bêtises, mais elle aurait dû se rendre compte que la prétendue étude n’était pas une étude de faits avérés, mais seulement une simulation biaisée3 basée de plus sur des données en partie inventées comme l’a très bien démontré Gibergie dans son excellente analyse4. Elle aurait pu aussi vérifier les résultats publiés par l’OMS et les agences sanitaires qui ont utilisé ce traitement et demander des commentaires au professeur Raoult qu’elle accuse de tous les maux.

Pour tenter de l’instruire, nous lui rappellerons quelques faits indiscutables qu’elle paraît ignorer alors qu’ils sont authentifiés par les données de L’OMS, par des agences sanitaires et les déclarations de ministres de la Santé de nombreux pays.

Dans le monde réel, l’hydroxychloroquine n’est guère toxique

C’est l’un des médicaments qui a été le plus utilisé dans le monde. Depuis 1945, il a été administré contre le paludisme à des milliards d’adultes, d’enfants et de femmes enceintes pendant de très longues périodes sans accident toxique notable au prix de quelques précautions chez les cardiaques, les malades de porphyrie ou de rétinopathie. Ce médicament est si peu toxique qu’on pouvait, avant le Covid, se le procurer en France sans ordonnance.

Et brutalement, à l’occasion du covid, il se serait transformé en médicament tueur ? Il faut ne rien connaître à la médecine, n’avoir aucune mémoire, ou être de mauvaise foi pour croire pareille sornette.

Le docteur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann à Dakar et professeur titulaire de la chaire d’infectiologie de l’université Cheikh Anta Diop qui a largement utilisé le traitement Raoult contre le Covid, a confirmé la faible toxicité de ce traitement lors d’une interview à Marianne sur le sujet 5 :

« On a constaté des effets secondaires, mais bénins, qui ont tous disparu sans qu’il y ait de traitement supplémentaire, notamment des diarrhées… … On a eu à constater quelques cas de troubles du rythme cardiaque, qui ont cessé sans traitement, ainsi que quelques cas de palpitations cardiaques. Globalement le traitement est bien supporté. ».

Cette bonne tolérance habituelle chez les sujets sains et aux doses recommandées est confirmée par tous les manuels de thérapeutique.

Le traitement Raoult a prouvé son efficacité en Algérie

Le 31 mars 2020, le ministre de la Santé algérien, Abderrahmane Benbouzid, annonçait à la radio :

« Le Comité scientifique installé auprès du ministère de la Santé a décidé de démarrer le traitement à la chloroquine sur tous ceux qui sont déclarés positifs au Covid-19 ainsi que sur tous ceux qui auront des signes de contamination ».

Très rapidement des médecins d’Alger et d’Oran signalent les excellents résultats de ce protocole.

Le 31 mai 2020, lors de la réunion du Conseil algérien des ministres présidée par le chef de l’État, le ministre de la Santé déclarait que le protocole de traitement à la chloroquine avait prouvé « son efficacité avec le rétablissement de 98,2 % des patients atteints, sur un total de plus de 16 000 cas traités. La situation sanitaire du pays se stabilise. Ce qui a permis “une reprise des activités sanitaires au niveau des hôpitaux, y compris les interventions chirurgicales non urgentes”. »

Depuis janvier 2022, l’épidémie Covid est terminée en Algérie, et en octobre 2022 la mortalité Covid globale y était 22 fois moindre que celle de la France pour une population des 2/3 (44M vs 67M) soit, par million d’habitants, 15 fois moindre.

Une telle différence n’est pas expliquée par leurs facteurs de mauvais pronostic: mêmes pourcentages de plus de 60 ans6 7, et un peu plus d’obèses en Algérie (23 % vs 17 %)8 9.

Le climat algérien, différent de celui de la France pourrait être invoqué, mais la comparaison avec la Tunisie permet de l’exclure. En effet, Algérie et Tunisie partagent le même climat, des populations et des habitudes de vie communes. Mais la Tunisie a, comme la France, appliqué la stratégie de l’OMS « pas de traitement précoce et tout vaccin » et comme la France compte 16 fois plus de morts par million que l’Algérie.

Le traitement Raoult a aussi prouvé son efficacité au Sénégal

Le docteur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann à Dakar et professeur titulaire de la chaire d’infectiologie de l’université Cheikh Anta Diop, expliquait à Marianne10 :

« J’ai choisi au départ, en mars 2020, d’utiliser cette combinaison thérapeutique après lecture d’articles scientifiques sur l’effet de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine ainsi qu’après avoir étudié les analyses préliminaires du Professeur Raoult. Par ailleurs, ces molécules étaient connues en Afrique, pas très coûteuses et accessibles rapidement. C’était une urgence, une question de santé publique. On ne pouvait pas rester sans rien faire. Dès les premières études, nous avons remarqué que l’azithromycine associée à l’hydroxychloroquine faisait mieux que l’absence de traitement ou que l’hydroxychloroquine seule. »

« Nous avons depuis réalisé une analyse multivariée 11 ; le résultat reste constant : l’association de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine pour soigner est bénéfique. »

Au 31/12/2023 le Sénégal comptait 113 morts attribuées au Covid par million d’habitants contre 2590/M en France (22 fois moins)12.

Le président sénégalais Macky Sall a d’ailleurs remercié le professeur Raoult en l’élevant à la dignité de commandeur dans l’ordre national du Lion.

Le traitement Raoult a aussi prouvé son efficacité en Côte d’Ivoire

La directive du ministère de la Santé, édictée le 4 avril 2020, a recommandé l’utilisation de l’hydroxychloroquine associée à une antibiothérapie pour les cas sévères. Les espoirs portés sur l’arrivée des vaccins ont été tempérés par la réticence d’une partie de la population à adhérer à la campagne nationale de vaccination et à peine 40 % de la population du pays était injectée en décembre 22, lorsque l’épidémie s’est arrêtée.

Grâce au traitement Raoult, au 31/12/2023, la Côte d’Ivoire comptait 29 morts attribuées au Covid par million d’habitants contre 2590/M en France (89 fois moins !).

Le traitement Raoult a aussi prouvé son efficacité dans de nombreux autres pays africains

En Guinée, le docteur Noël Tordo, grand virologue et responsable de l’Institut Pasteur à Conakry a rapporté sur sud radio 13 :

« En Guinée, nous donnons de la chloroquine et cela a ses effets sur les premières phases »

En RD Congo, le président Félix Tshisekedi a estimé en 2020 qu’il était « urgent que soit produite une quantité industrielle de chloroquine »14.

Mais aussi au Bénin, Burkina Faso, Cameroun où les gouvernants ont généralisé le traitement à base de chloroquine bien connue sur le continent, peu chère et vendue en pharmacie sans ordonnance. Cette utilisation massive de la chloroquine explique en partie la très faible mortalité Covid (30 à 200 fois inférieure à celle des USA ou de l’Europe) tout à fait inattendue dans ces pays pauvres où les systèmes de santé sont quasi inexistants :

La pauvreté de ces pays africains leur a épargné la corruption et la propagande pro vaccination et leur a permis d’utiliser les traitements bon marché qui ont sauvé leurs populations. Mais peut-être que Anne Le Gall et Radio France ignorent-ils l’Afrique…

L’ensemble des médias français a repris ces désinformations sur la prétendue toxicité de la chloroquine et sa supposée inefficacité du traitement Raoult, sans même émettre des réserves sur leur méthodologie, ni leurs hypothèses fausses. Leurs conclusions ne sont plus crédibles aujourd’hui avec le recul et les chiffres de mortalité Covid dont on dispose. Honte à eux et aux auteurs lyonnais de ce torchon pseudo-scientifique qui les discrédite.

On peut même se demander si leur responsabilité pénale ne serait pas engagée pour diffusion de fausses informations mettant en danger la vie d’autrui. L’avenir nous le dira.

Sortie désespérée de l’impasse dans laquelle les mondialistes se trouvent ?

De nombreux tweets commentent cette attaque en piqué de tous nos médias le même jour à la même heure… grotesque et pitoyable :

et bien d’autres… bonne lecture.





Les soignants ont compris que les vaccins covid étaient inutiles mais pas B. Davido

Par Gérard Delépine

Dans une interview récente sur BFM1 Benjamin Davido tente de nous gâcher les fêtes de Noël 2023 en angoissant la population pour qu’elle accepte de nouvelles injections Covid et constate avec dépit que les soignants ne sont plus dupes.

D’après B. Davido :

« Les fêtes de Noël sont placées sous le signe de la maladie pour de nombreux Français. Au moins quatre épidémies sont en cours ; le véritable enjeu, c’est le retour de cette période de vacances, notamment avec le brassage et le fait qu’après le petit effort consenti, il y a souvent un relâchement qui donne justement du sang frais à tous ces virus et ces bactéries. »

Avant Noël 2022, la même propagande terrorisante avait été créée et entretenue par l’Institut Pasteur, santé publique France et certains académiciens2 3 qui ne parlaient alors que de 3 épidémies simultanées. Leur message n’a pas été cru, les taux de rappel sont restés très bas, les gens ont fait la fête sans précautions particulières et les prédictions alarmistes des experts ont été démenties par la chute brutale des contaminations journalières passées de plus de 61 000 le 17 décembre 2022 à 6615 le 13 janvier2023.

Et curieusement Benjamin Davido ajoute :

« Le risque, ce n’est pas tellement que ces malades ne soient pas pris en charge, c’est que ceux qui avaient rendez-vous le 10 janvier pour un suivi de chimiothérapie, ou un suivi auprès de leur cardiologue, soient retardés et décalés et qu’il y ait une perte de chance ».

Cette crainte actuelle de B. D. est très étonnante puisqu’en 2020 ce même médecin était un chaud partisan du plan blanc4 qui a précisément imposé ces retards de traitement et de consultations et l’arrêt des dépistages alors que la plupart des cliniques privées qui avaient annulé leurs activités restaient vides faute d’hospitalisés Covid.

Il reconnaît tout de même que « la communication sur la vaccination n’a peut-être pas été idéale :

« On a dit au début, peut-être un peu avec excès, que la vaccination des soignants allait protéger les personnes les plus fragiles. On sait qu’elle ne peut pas suffire à protéger les plus fragiles. »

De fait les soignants et une grande partie de la population ont compris que les injections étaient incapables de prévenir les transmissions et donc de protéger les personnes fragiles. Les soignants l’ont constaté dans leurs services et dans les données publiées par l’OMS pour le monde où les populations les plus vaccinées souffrent de taux de contaminations par million 30 à 100 fois plus élevés que celles qui ont échappé aux injections :

Échec également patent en France où 90 % des contaminations ont été observés après le début des campagnes de vaccination et avec une recrudescence toute particulière en février 2023 alors que le taux de vaccinés frôlait les 80 %.

Prétendre comme Benjamin Davido que « la communication sur la vaccination n’a pas été idéale » vise à éluder la responsabilité des médecins de plateau dont il fait partie : la communication sur la vaccination covid a été totalement mensongère.

Il ne faut donc pas s’étonner si les soignants qui ont été contraints de se vacciner pour travailler et ont vu trop de collègues ignominieusement exclus de leur sacerdoce sur des arguments totalement mensongers n’ont plus confiance dans les mises en garde d’experts qui ne précisent même pas leurs liens d’intérêts avec les firmes vaccinales.

Les soignants comme la très grande majorité des populations ont pris conscience de l’inefficacité et des risques des pseudos vaccins et n’en veulent plus. Les pays de l’Union européenne ont jeté au moins 215 millions de doses de vaccins contre le Covid, pour une valeur estimée à plus de 4 milliards d’euros5 et il faut s’attendre à de plus grandes destructions dans les mois à venir. Pour la France, l’info récente donne sept milliards d’euros perdus 6 selon la députée européenne Virginie Joron.

Les faits ont tranché : les pseudo vaccins covid ont constitué une gigantesque arnaque qui a coûté plus de 150 milliards de dollars au budget des états qui les ont imposés pour le seul bénéfice des actionnaires et leurs complices corrompus. Les drames secondaires à ces injections sont majeurs et traités ailleurs7. Pourquoi n’a — ton pas consacré cet argent à renforcer nos systèmes de santé tellement en souffrance ?





STOP INJECTIONS POISONS, ET SINGULIÈREMENT CHEZ LES ENFANTS !

Par les Drs Gérard et Nicole Delépine

Il faut interdire les pseudovaccins covid chez l’enfant (et toute la population) inutiles et toxiques. Examen des faits au 15/12/2023.

Les seuls à se réjouir de la distribution du poison :

Il faut le redire encore et encore, car le ministre continue à faire une publicité mensongère largement diffusée (via nos impôts !). Craignons encore que l’argument d’autorité ne soit toxique et parfois fatal à trop de petits en influençant leurs parents !

Un beau cadeau de Noel : leur éviter les injections, poisons de degré très important et avec un long terme inconnu.

Et pourtant le ministère de la Santé, toutes les agences gouvernementales, l’Académie de médecine et les médias continuent de recommander les pseudo-vaccins anti-covid aux enfants de 6 mois à 4 ans. Ils continuent de prétendre qu’ils seraient utiles, efficaces et sûrs.

Mais que nous enseignent les données publiées par l’OMS sur les risques médicaux que la maladie fait courir aux enfants et sur l’efficacité des vaccins pour empêcher les contaminations et prévenir les formes graves ?

Le covid représente-t-il une menace réelle pour les enfants sains ?

L’infection Covid 19 n’est pas dangereuse pour l’enfant sain. Les enfants sont plus rarement infectés que les adultes ; ils ne font habituellement que des formes asymptomatiques et ne constituent pas un facteur notable de transmission du virus. Cela a été constamment démontré dans tous les articles médicaux, rappelé par la société française de pédiatrie, la presse internationale et l’OMS.

La bénignité du covid chez l’enfant est d’ailleurs illustrée par ce graphique de Santé Publique France :

Le covid menace moins les enfants que la grippe saisonnière contre laquelle la Haute Autorité de Santé n’avait jamais conseillé de vacciner les enfants jusqu’à cette année1. Cette recommandation antigrippale, fort mal justifiée, reconnaît d’ailleurs « l’absence de données de bonne qualité sur l’efficacité de la vaccination sur les hospitalisations ou les décès notamment chez les enfants âgés de moins de 2 ans ». La Haute Autorité de Santé n’hésite donc pas à conseiller un traitement en ne sachant pas vraiment s’il est efficace !

Les pseudo-vaccins Covid ne protègent pas des formes graves ni de la mort

Les essais randomisés n’ont pas recherché ni prouvé significativement un effet des injections sur les formes graves et les décès. Mais les données de l’OMS sur les populations vaccinées démentent les affirmations des agences françaises et prouvent que la généralisation des injections n’a pas permis de diminuer la mortalité attribuée au covid. La courbe de la mortalité mondiale n’a en effet pas été infléchie par les pseudo-vaccins administrés aux populations à risque :

En France, en septembre 2022, la quasi-totalité des personnes à risque étaient vaccinées contre le covid ; cela ne les a pas protégées des formes graves ni de la mort.

Le gouvernement, les agences sanitaires et les médias français ont prétendu que seuls les non injectés mourraient. Mais la saisine de l’autorité de la transparence pour obtenir les données brutes de mortalité par statut vaccinal s’est vue répondre « de telles données n’existent pas ». Comment peut-on encore croire les affirmations gouvernementales basées sur l’absence de données ? D’autant que la comparaison des mortalités covid observées dans les pays riches (les plus vaccinés) et les pays africains pauvres (peu ou non vaccinés) montrent que ce sont les pays apôtres du tout vaccin qui souffrent des mortalités les plus fortes.

Un risque de formes graves quasi nul chez l’enfant, des pseudo vaccins incapables de prévenir les formes graves… Comment peut-on imaginer qu’un enfant pourrait espérer le moindre bénéfice personnel de cette injection ?

Les enfants porteurs du sars-cov-2 ne constituent pas des vecteurs notables de transmission

Les articles médicaux publiés dans les grandes revues, les enquêtes épidémiologiques réalisées en France et à l’étranger, la Société Française de Pédiatrie, la presse internationale et l’OMS affirment tous que les enfants sont contaminés par les adultes et ne transmettent guère le virus.

L’expérience personnelle de chacun de covid transmis autour de soi par des vaccinés et les données de l’OMS démontrent que les vaccins sont incapables d’empêcher les transmissions.

Les personnes fragiles ne peuvent donc espérer aucun bénéfice de l’injection aux enfants de produits n’empêchant pas les transmissions !

Vacciner son enfant contre le covid l’expose à de multiples complications

Aucun traitement actif n’est exempt de complications, mais les risques des injections covid sont particulièrement élevés déjà à court et moyen terme et le futur reste encore plus flou et inquiétant.2

Les myocardites

Les atteintes cardiaques du cœur survenant brutalement chez l’enfant en bonne santé étaient devenues exceptionnelles depuis la disparition du rhumatisme articulaire aigu grâce au traitement par pénicilline des angines à streptocoque.

Mais depuis les vaccinations des enfants, les myocardites réapparaissent, ainsi que l’ont signalé les médecins israéliens dès octobre 20213.

Les analyses aux USA ont confirmé que le nombre de cas observés après vaccin covid dépassait le nombre attendu de cas dans le groupe d’âge des 16-24 ans : 32 fois plus de myocardites qu’escompté chez les garçons de 12-17 ans, 27 fois plus chez les 18-24 ans4. Ces cas s’observent principalement chez les hommes et se développent peu de temps après l’administration de la 2e dose5.

L’étude du ministère de la Santé d’Israël, pays avec l’un des taux de vaccination les plus élevés au monde, évalue le risque de myocardite après avoir reçu la 2e dose de vaccin entre 1 sur 3 000 et 1 sur 6 000 chez les hommes de 16 ans à 24 ans et 1 sur 120 000 chez les hommes de moins de 30 ans.

Une étude stratifiée du VAERS montre que le risque de myocardite avec troponine élevée chez les adolescents de 12 à 17 ans après vaccin est de 2,6 à 6,1 fois plus élevé que le risque d’hospitalisation à 120 jours pour la maladie Covid en août aux USA.

Le CDC estime le risque d’accidents cardiaques nécessitant une hospitalisation à 62 par million d’injections chez les garçons de 12 à 15 ans et à 94 cas/million chez les 15-17 ans.

En se limitant aux seuls effets cardiaques (myocardites et péricardites en particulier), on peut conclure que la vaccination contre la Covid-19 chez les adolescents américains en bonne santé est plus dangereuse que le risque de la maladie elle-même.

La myocardite aiguë est l’une des causes de mort subite à l’effort chez les sportifs et les médecins et cardiologues recommandent de ne pas effectuer d’efforts physiques intenses dans la semaine qui suit la vaccination. Comme les myocardites sont aggravées par l’effort, elles sont fortement soupçonnées d’être responsables de nombreuses pertes de connaissance et de morts brutales des sportifs.

L’agence de presse allemande a dressé une liste de 75 athlètes européens décédés « soudainement » au cours des 5 derniers mois depuis qu’ils ont été complètement vaccinés. F-Dagoury, meilleur plongeur en apnée du monde, a souffert d’une myocardite et d’une péricardite 40 jours après sa deuxième dose Pfizer. Le plongeur a consulté un cardiologue qui lui a dit que c’était un effet secondaire courant du Pfizer.

Non, avant les injections covid les crises cardiaques qui tombent du ciel n’étaient pas habituelles chez les jeunes qui jouaient au foot dans la cour. Nous avons tous des enfants à l’école ou des petits-enfants. Combien de fois par le passé récent (avant la mascarade Covid), avez-vous entendu parler de décès brutal au cours d’un cours d’éducation physique selon le vieux terme ? Jamais ! Cessez de croire aux balivernes tragiques de journalistes corrompus ou ayant perdu tout bon sens depuis la coronafolie. Si vous avez des vaccinés autour de vous, surveillez leur cœur en particulier par des dosages sanguins de D-dimères et CPK MB et des consultations cardiologiques.

D’autres complications moins dramatiques affectent les performances des sportifs en affectant particulièrement le métabolisme anaérobie particulièrement utile lors des épreuves de haut niveau. Les Belges ont été les premiers à remarquer une baisse de 10 à 20 % des performances de leurs footballeurs6 7 particulièrement dans les dernières minutes du match, souvent les plus cruciales pour le résultat final. Depuis, de nombreux athlètes ont dû déclarer forfait à des compétitions pour lesquelles ils s’étaient préparés, ou interrompre leur saison sportive (Jérémy Chardy, Antoine Méchin ou Christophe Lemaitre…). On peut même se demander si les performances exceptionnelles actuelles de Djokovic ne seraient pas en partie facilitées par le fait qu’il a opiniâtrement refusé cette vaccination Covid que ses concurrents ont été contraints d’accepter pour pouvoir continuer à jouer durant la crise covid.

Des troubles neurologiques post vaccinaux divers ont été recensés par l’OMS. Au 29 juin 2021, 1,256 « polyneuropathies aigues » ont été signalés (422 États-Unis, 387 UK, 328 Europe [40 France) et 119 ailleurs). Les paralysies faciales8 et syndromes de Guillain Barré post vaccinaux initialement observés en Inde et en Angleterre9 10 et en Australie 11 marqués par des paralysies d’étendue et de gravité variable pouvant entraîner la mort.

Selon l’Agence américaine du médicament (FDA), le vaccin Janssen de Johnson & Johnson serait lié à un « risque accru » de développer le syndrome de Guillain Barré12. Il s’agit d’un effet secondaire rare, mais possible observé chez 100 personnes sur près de 12,5 millions de doses administrées du vaccin Johnson & Johnson. Sur les 100 cas, 95 étaient graves nécessitant une hospitalisation d’urgence.

Cette complication a été également reconnue par l’agence européenne du médicament dont Le Comité d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance de l’EMA a conclu « qu’une relation causale entre Vaxzevria et le syndrome de Guillain-Barré est considérée au moins comme une possibilité raisonnable »13. Ajoutant : « Le syndrome de Guillain-Barré devrait donc être ajouté aux informations sur le produit en tant qu’effet secondaire de Vaxzevria ».

Au Pérou, dont plus de 85 % de la population est vaccinée, l’explosion récente des cas de Guillain Barré a même fait déclarer l’état d’urgence sanitaire !

Risques de myocardite, de paralysie, et toute autre complication neurologique cognitive, thrombocytopénie, hémorragie cérébrale, etc.. Nous avons récemment insisté sur l’épidémie de turbocancers14 qui n’épargnent pas les enfants. Chez ces derniers on verra surtout des leucémies et lymphomes et surtout des tumeurs cérébrales d’évolution rapide et résistantes à tout traitement. Pourra-t-on longtemps à parler de coïncidence ?

Quel parent censé pourrait faire courir de tels risques à son enfant pour un vaccin qui ne peut lui apporter aucun bénéfice personnel, ni protéger les personnes fragiles qu’il côtoie ? Juste par obéissance ou déni ?

Les preuves de la dangerosité et de l’inefficacité s’accumulent15, mais nos ministres successifs dans le déni continuent de recommander le poison au prix d’énormes mensonges et de dégâts dans la population. Ne réalisent-ils même pas qu’ils se mettent eux-mêmes en danger au moins juridique (car ne sont pas forcément réellement injectés16) comme le ministre italien sous le coup d’une enquête judiciaire ?17

NE VACCINEZ PAS VOS ENFANTS, ils vous en seront reconnaissants.





L’idéologie contre la science et la médecine

[Source : Chaîne officielle TVL]

Nicole Delépine est pédiatre et oncologue en retraite, Gérard Delépine est chirurgien orthopédiste et oncologue en retraite. Après une vie professionnelle marquée par un engagement total au service des malades et tout particulièrement des enfants, ils poursuivent inlassablement leur mission pour alerter le plus grand nombre sur les dangers qui menacent tous les pans de la santé publique.

Leur dernier ouvrage, Dysphorie de genre, publié aux Éditions Fauves, (disponible ici 📖 https://boutiquetvl.fr/notre-selection/nicole-et-gerard-delepine-dysphorie-de-genre) n’échappe pas à la règle. Il est un manuel pour comprendre, décrypter et résister à la propagande woke qui contamine les écoles et déboussole les enfants jusqu’à leur nuire dans leur être profond.

À l’heure du relativisme, de la corruption généralisée, des études tronquées et caviardées, d’une science idéologisée et d’une médecine mise en coupe réglée par l’État, ils publient un livre édifiant sur les ravages de la promotion de la dysphorie de genre.

Nicole Delépine et Gérard Delépine expliquent combien le seul souci fondamental d’un bon médecin doit être la prise en charge du patient dans sa singularité, dans une atmosphère de confiance totale, seul principe lui permettant ensuite de donner son consentement éclairé.




Contre la censure prévue en médecine sous couvert de loi relative aux dérives sectaires

Lettre ouverte des docteurs Delépine au ministre et aux parlementaires




Un projet de loi du gouvernement veut criminaliser les donneurs d’alerte en médecine

Par Gérard Delépine

Sous prétexte de réprimer les dérives sectaires Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur et Mme Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, secrétaire d’État veulent en réalité interdire le doit d’expression des médecins donneurs d’alerte. Nous devons tout faire pour défendre la liberté d’expression et la science menacées par ce texte scandaleux1 !

Illustration présentée dans La Croix du 08/09/20172

Quelques extraits du texte déposé au Sénat le 15 novembre 2023

Sous prétexte de Protéger la santé l’Article 4 veut insérer dans le Code pénal, un article ainsi rédigé :

« Art. 223-1-2. — Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique. »

« Est punie des mêmes peines la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique pour les personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifeste que ces pratiques les exposent à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente. »

« Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. »

Bien plus qu’une simple censure ce texte menace les donneurs d’alerte d’amendes astronomiques et même de prison. Il attente ainsi gravement à la liberté d’expression et au développement du progrès scientifique qui repose sur la critique constructive des vérités admises.

Les progrès de la science naissent du doute et de la résolution des paradoxes3 par la controverse

L’histoire de la médecine de Pasteur à Flemming démontre qu’elle progresse le plus souvent par l’intuition de personnes « hérétiques » qui s’opposent à la doxa. La particularité de la science est d’être discutée, et de passer par des expériences qui peuvent être reproduites.

Rappelons les propos de Bertrand Russell 4 considéré par beaucoup comme le Voltaire du XXe siècle :

« La tournure d’esprit scientifique est circonspecte et tâtonnante ; elle ne s’imagine pas qu’elle connaît toute la vérité, ni même que son savoir le plus sûr est entièrement vrai. Elle sait que toute théorie doit être corrigée tôt ou tard, et que cette correction exige la libre recherche et la libre discussion. […] L’argument contre la persécution des opinions reste inchangé, quel que soit le prétexte de la persécution. Cet argument est que nul d’entre nous possède la vérité infuse, que la découverte de vérités nouvelles est favorisée par la libre discussion et rendue très difficile par la censure, et qu’à la longue, le bien être humain est accru par la découverte de la vérité et desservi par les actes basés sur l’erreur. Les vérités nouvelles sont souvent gênantes pour les intérêts privés […] mais l’intérêt général exige que les vérités nouvelles soient librement diffusées. »

Une vérité scientifique n’est admise comme telle que tant qu’elle est confirmée par les faits. Toute discordance entre la réalité constatée et une « vérité » du moment justifie l’abandon de cette dernière et l’élaboration d’une nouvelle hypothèse qui deviendra, après discussion, la nouvelle vérité. L’esprit scientifique se caractérise par cette remise en question permanente des connaissances admises.

À l’opposé l’approche religieuse repose sur la foi, consacrant une vérité immuable et des dogmes que rien ne peut remettre en question. La foi justifie l’inquisition et la condamnation des hérétiques.

L’article223-1-2 de la proposition de loi, interdisant la remise en cause « des connaissances médicales » du moment constitue donc un outil profondément anti-scientifique instaurant une « science officielle » décidée par l’état et ses agences suivant le triste exemple des communistes sous Staline et Lyssenko.

Cette proposition de loi vise à empêcher la dénonciation future des mensonges d’état en santé

Lors du Covid le très mal nommé « comité scientifique » a longtemps prétendu que les masques, les pass et les vaccins seraient efficaces. Le ministère, les agences officielles et l’académie de médecine ont répété que « les vaccins sont efficaces à 90 %5… ils empêchent la diffusion de l’épidémie6 7… ils protègent des formes graves8… ils sont efficaces et sans danger 9 10».

L’académie de médecine a même réclamé l’obligation vaccinale pour tous y compris pour les enfants en prétendant « qu’un taux de vaccination de 80 % assurerait une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie »11. Cette affirmation été depuis cruellement démentie par les données de l’OMS montrant l’explosion d’Omicron alors que le taux de vaccinés en France atteignait ce 80 %.

Les données de l’OMS démontrent également que les injections covid ont été inefficaces contre les transmissions et les ont peut-être même favorisées :

Mais aussi que les injections anti-covid n’ont pas évité les formes graves entraînant la mort :

Cette propagande pro vax officielle a été très tôt mise en doute par une petite poignée de médecins qui ont été diffamés, traités de complotistes et condamnés par l’ordre des médecins alors qu’ils ne faisaient qu’énoncer des faits maintenant démontrés.

Le caractère mensonger de ces affirmations gouvernementales (ils reconnaissent des « erreurs » !) est maintenant admis par la quasi-totalité des scientifiques y compris Delfraissy 12 et l’Agence Européenne des Médicaments (EMA)13 qui aurait recensé 1,7 million d’effets indésirables14 post injections Covid.

Si l’état avait laissé se développer un débat démocratique honnête sur ces sujets au lieu de réprimer les donneurs d’alerte, de nombreux soignants, pompiers, gendarmes n’auraient pas été ignominieusement exclus de leur sacerdoce et les citoyens vaccino prudents n’auraient pas été discriminés de manière scandaleuse comme en témoignent les quelques déclarations incroyables mais vraies qui suivent :

Les mensonges d’état, la censure et le refus de tout débat démocratique ont abouti à une gestion catastrophique de la crise qui a placé la France dans le top dix des plus fortes mortalités covid par million des pays riches, tandis que la propagande sur les prétendus vaccins ont mis en danger de très nombreux français et en particulier les enfants qui ne craignaient pourtant rien du covid.

Si on avait écouté les donneurs d’alerte vaccino prudents, la majorité de la population n’aurait pas été exposée aux complications de ces injections expérimentales qui rendent difficile la vie de plus en plus de vaccinés souffrant de complications neurologiques, de myocardites ou thromboses et qui, trop souvent, en meurent comme le montrent l’inquiétante surmortalité toutes causes confondues de l’année 2022 et 2023 alors que le covid a quasiment disparu.

Cet article 4 ouvre la chasse aux donneurs d’alerte

Les trop nombreux scandales sanitaires des dernières années ont montré que les agences sanitaires ne font pas correctement le travail pour lequel elles ont été créées et que sans les alertes émises par les soignants de nombreux médicaments ou vaccins dangereux seraient encore prescrits (Distilbène, Thalidomide, Vioxx, Hormone de croissance, sang contaminé, Dépakine, vaccination contre la grippe A H1N1, traitements au 5-FU de patients déficients en DPD, Médiator, vaccin Dengvaxia administré sans précautions aux jeunes enfants…)

Mais au lieu de tirer les leçons de sa gestion insuffisante de notre sécurité sanitaire, le gouvernement préfère la fuite en avant et veut renforcer la censure et sa mainmise sur notre santé en criminalisant les donneurs d’alerte !

Si ce projet de loi avait été voté les médecins et les scientifiques, qui ont dénoncé le Médiator ou le VIOXX responsables de dizaines de milliers de morts dans le monde, auraient pu être condamnés à un an d’emprisonnement !

Des directeurs de recherche comme les professeurs Didier Raoult ou Christian Perronne, qui vanteraient les effets de l’hydroxychloroquine contre le virus du Covid-19, risqueraient deux ans de prison et 30 000 euros d’amende avec une telle loi !

L’association E3M, les docteurs Delépine1516, De-Chazournes 17 et de nombreux autres médecins 18 qui alertent sur les graves effets indésirables du Gardasil (allant jusqu’au décès des patients alors qu’il n’y a aucune preuve solide qu’il évite le cancer) et réclament un moratoire sur la campagne de vaccination Gardasil19, tomberaient sous le coup de l’article 4 !

Une maison d’édition indépendante comme la revue Prescrire, qui publierait la liste des 107 médicaments plus dangereux qu’utiles, serait menacée elle aussi par cet article 4 !

Cette loi veut interdire la liberté de parole, droit fondamental de la démocratie

L’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme20 précise « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme »

Le Conseil d’État s’est d’ailleurs inquiété dans son avis21 de cette proposition de loi qui « pourrait remettre en cause, par une incrimination de contestations de l’état actuel des pratiques thérapeutiques, la liberté des débats scientifiques et le rôle des lanceurs d’alerte » et « constituer une atteinte portée à l’exercice de la liberté d’expression, protégée par l’article 11 de la Déclaration de 1789 ».

La liberté de parole fait pourtant partie des libertés protégées par la Cour européenne des Droits de l’homme.

La Convention communautaire de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales octroie aux citoyens européens la liberté « d’accepter ou de refuser un traitement médical spécifique, ou de choisir un autre type de traitement, qui est essentielle à la maîtrise de son propre destin et à l’autonomie personnelle, en l’absence de pressions inappropriée. »

Profondément contraire aux libertés fondamentales, ce projet de loi est d’autant plus scandaleux que la « science » officielle repose habituellement sur l’avis d’experts qui souffrent trop souvent de la corruption systémique qui règne dans le milieu médical et dans la science en général qui explique en autre que 75 % des études publiées dans les grandes revues soient gravement faussées par les liens d’intérêts22 23. L’exemple de l’article du Lancet Gate24, prétendant que la chloroquine serait inefficace et très toxique, qui a constitué le prétexte pour interdire ce médicament en France est à cet égard tristement démonstratif.

Contraire aux Droits de l’homme, cet article menace aussi gravement la santé de nos citoyens !

La présentation du gouvernement sur le projet de loi et sa prétention à « protéger la santé », suscite bien des interrogations et des inquiétudes chez les médecins sur l’exercice de leur métier25 et des avocats soucieux des libertés publiques26

Nous devons tout faire pour que cette proposition de loi soit rejetée

Dénoncez cette proposition de loi scandaleuse autour de vous par la parole, des tracts ou de réunions publiques.

Signez des pétitions : https://www.abolition-article-4.com/signature

Alerter vos élus locaux

Demandez à vos députés d’affirmer leur opposition ce projet profondément antidémocratique.


Pétition — NON au projet de loi « Protéger la santé » du 19 décembre !

Par Thibaut Masco

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est dans l’urgence que je vous écris, car c’est avec urgence qu’il faut que nous RÉAGISSIONS !

Un projet de loi vient d’être déposé ce 15 novembre au Sénat par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la secrétaire d’État Sabrina Agresti-Roubache1.

Ce projet piloté par la Miviludes2, je le cite, « visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires » a l’audace de porter le nom « PROTÉGER LA SANTÉ ».

Son but ?

A priori, très éloigné de la santé.

Il s’agit d’un article de loi, par ailleurs tout à fait raisonnable, voire souhaitable, sur les dérives sectaires au sein de groupes

Et en particulier quand celles-ci mènent à de la torture, voire la mort

Il s’agit également de mieux en accompagner les victimes.

La France a en effet été marquée de scandales gravissimes liés à des sectes ces dernières décennies. 

Je ne citerai que l’exemple de l’Ordre du Temple Solaire, qui mena en 1995 à la mort de 16 personnes, dont 3 enfants, brûlées sur un bûcher.

Ainsi :

« Art. 223-15-3. — I. — Est puni de trois ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende le fait de placer ou maintenir une personne dans un état de sujétion psychologique ou physique résultant de l’exercice direct de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement et ayant pour effet de causer une altération grave de sa santé physique ou mentale ou de conduire cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables. »

Jusque-là, je ne peux que féliciter l’initiative.

Mais à mesure que je lis le projet de loi, je tombe sur l’inquiétant chapitre 3 : « Protéger la santé ».

Et c’est en particulier l’article 4 qui a soudain provoqué en moi une terrible indignation. Et qui mérite aussi VOTRE indignation.

« 2) Art. 223-1-2. — Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique (c’est-à-dire préventif),lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique. »

Et ça continue !

« 4) Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. »

Autrement dit, les médecines alternatives sont comparées directement à des dérives sectaires.

Mais dans quel monde vit-on !

Je vais vous le dire…

Dans un monde qui veut INTERDIRE et EMPRISONNER les médecins qui proposent des TRAITEMENTS NATURELS qui ne seraient pas approuvés par la soi-disant MÉDECINE D’ÉTAT.

Mais le pire vient à la toute fin. 

Car cette loi ne s’applique pas seulement aux médecins.

Elle s’applique à TOUTE PERSONNE et TOUT MÉDIA parlant de santé !

J’en veux pour preuve l’alinéa 5.

« 5) Lorsque ces délits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. »

Votre blog personnel sur la médecine chinoise pourrait vous mener en PRISON !!! 

Alors, de quelle santé parle-t-on ? Comme le disait un journaliste, si c’est la santé financière des fabricants de vaccin, alors ce titre est approprié.

Mais la santé des citoyens qui sont libres de choisir leur traitement ? J’EN DOUTE

SOUVENEZ-VOUS DE L’AFFAIRE RAOULT

L’idée de la loi est de faire taire les charlatans, qui eux, existent bel et bien, et causent des torts immenses à la médecine.

Mais le sous-texte, ce que vous devez lire entre les lignes, c’est que le Gouvernement se réserve le droit d’éteindre les voix de scientifiques ayant une parole différente.

Souvenez-vous, au début de la crise sanitaire en 2020, la véritable CHASSE AUX SORCIÈRES dont a été victime le professeur Didier Raoult.

Éminent virologiste, professeur des universités et lauréat du Grand prix de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) en 2010 pour ses recherches sur les virus, Raoult avait un avis « hors-piste » au sujet du COVID-19.

Il préconise alors un traitement à base d’hydroxychloroquine, un médicament bien connu de la médecine pour ses propriétés bénéfiques pour l’immunité. Il est même classé « médicament essentiel » par l’OMS3.

Raoult ne prétend pas que c’est un médicament miracle, mais qu’il peut être une arme thérapeutique supplémentaire pour lutter contre l’épidémie.

Très vite, il comprend que le vaccin ne freine pas l’épidémie et que cela ne sert donc à rien de vacciner de force les populations qui ne sont pas en risque de formes graves.

Par ailleurs, il pointe du doigt le manque de transparence des labos, dont il dénonce les pratiques. 

Pour le Gouvernement et les médias, c’en est trop. Avec une rare unanimité, ils lui tombent dessus.

Ses prises de position dérangent parce que grâce à lui les Français entendent un autre son de cloche que celui du Gouvernement.

Il est traité de tous les noms par lesquels on essaie de museler la pensée critique : complotiste4, charlatan5, fou à lier6, criminel7…

Vous l’aurez compris : les autorités sanitaires ont l’air de choisir qui a le droit à la parole dans les débats publics !

Cet article de loi censé « protéger la santé » semble donc plutôt protéger les intérêts de l’État.

Comme le dit très justement le sénateur Alain Houpert8 :

alain houpert

Car ne vous méprenez pas. Son véritable objet : ce sont les prochains vaccins qui seront mis sur le marché.

Imaginez la situation quand la prochaine crise sanitaire surviendra.

(Car elle va venir, aucun doute là-dessus.)

Quand le gouvernement prendra des mesures coercitives du jour au lendemain.

Quand il rouvrira les vaccinodromes pour un vaccin développé à la va-vite sans essai clinique.

Qu’arrivera-t-il aux médecins, aux médias et aux citoyens qui oseront, pas même émettre des doutes ou s’opposer, mais simplement OUVRIR UN DÉBAT NEUTRE, CRITIQUE et LIBRE ?

  • Votre médecin pourra être condamné à 3 ans de prison !
  • Les journaux pourront être fermés et les rédacteurs amendés (45 000 €) !
  • Vos opinions seront muselées et vous deviendrez « sectaire » !

Bref, un retour à la situation de 2020… mais cette fois, le gouvernement veut avoir le CONTRÔLE TOTAL sur l’information et éviter TOUTE FORME DE DISCUSSION ÉCLAIRÉE.

C’est pour cela que j’ai besoin de vous au plus vite. 

Si vous voulez conserver votre liberté d’expression dans ce « pays des droits de l’homme », signez aujourd’hui la pétition.

JE SIGNE LA PÉTITION

Avoir une pensée critique dans la France d’aujourd’hui, c’est être « sectaire »

Cette loi prétend limiter l’expression des opinions qui ne seraient raccord avec « l’état des connaissances médicales ».

Mais qui décide de ce qui fait « état des connaissances médicales » ?

Est-ce au juge pénal de décider de cela désormais ?

Il ne me semble pas qu’il revient au législatif de trancher entre ce qui est une « bonne » et une « mauvaise » étude !

La science doit rester l’affaire des scientifiques !

Par contre, cela me semble évident qu’il y a une médecine « approuvée par les intérêts politiques et économiques du gouvernement » et une médecine libre.

Comment peut-on tolérer une société où un honnête pharmacien sera traité de paria, de complotiste, d’escroc et désormais aussi de CRIMINEL, de MEURTRIER ?

Si la loi passe au Sénat le 19 décembre prochain, ce sera la réalité dans laquelle vous vivrez.

JE SIGNE LA PÉTITION

Qui décide de la vérité ?

Pendant la crise du Covid les médias officiels n’ont cessé d’exposer des personnalités qui se sont trompées.

Les médecins de plateau TV bien sûr comme Karine Lacombe9, Michel Cymes10, Gilbert Deray11, ou le Pr Delfraissy12.

Les ministres de la Santé censés être bien informés se sont eux aussi fourvoyés à de multiples occasions comme Véran, Rousseau ou Buzin. 

Tous se sont trompés avec plus ou moins de bonne foi…

Que ce soit sur l’efficacité des masques, l’utilité des confinements, l’efficacité des vaccins sur la transmission ou la réalité des effets secondaires, la validité de telle ou telle étude, etc.

On voit donc bien que l’erreur n’est pas l’apanage des complotistes !!

CHERCHEZ L’ERREUR

La médecine est facilement manipulable par les intérêts économiques et politiques. 

Les Gouvernements et les lobbys ont la furieuse tendance de choisir la médecine qui les arrange le mieux en fonction de leurs intérêts du moment,

Quand donc la loi « PROTÉGER LA SANTÉ » nous parle de « l’état des connaissances médicales », comment pouvons-nous leur faire confiance ???

Faisons bloc le 19 décembre pour que cette loi ne passe pas !

Quand vous aurez lu et signé cette pétition, ne vous arrêtez pas là.

Parlez-en aux membres de votre famille, à vos amis, à vos voisins, à votre médecin même.

Il faut faire comprendre à notre gouvernement que nous sommes libres de notre corps et de nos choix.

Le patient a le droit de s’informer comme il le souhaite, et d’avoir accès à une information complète et loyale. Et surtout, de choisir pour lui-même.

Sinon, le régime de Liberté est anéanti.

Pour conserver ma liberté d’expression, et mon droit de choisir la médecine qui me soigne vraiment. 

JE SIGNE LA PÉTITION AVANT LE 19 DÉCEMBRE

Prenez soin de vous,

Thibaut Masco de Santé Non Censurée





Dysphorie de genre

[Source : espace de respiration]






Situation sanitaire du Bangladesh et évaluation de l’utilité du Gardasil dans ce pays

[Illustration : Mohammad Ponir Hossain/Reuter]

Par Dr Gérard Delépine

L’OMS tente d’imposer dans le monde entier sa vaccination coûteuse, mais fort rentable Gardasil. Quelle en est l’opportunité ? Nous étudierons ici l’exemple du Bangladesh.

Au Bangladesh, malgré la rareté du dépistage et l’absence de vaccination contre les papillomavirus (HPV), le cancer du col est actuellement moins fréquent (8268 cas annuels1) que dans de nombreux pays européens pourtant très dépistés et très vaccinés. Dans ce pays, l’incidence de 10,6/100 000 est proche de celui de la Grande-Bretagne ou des Pays-Bas et inférieure à celui de la Norvège (14,8/100 000) ou de la Suède (13/100000), pays qui bénéficient tous du dépistage et d’un taux de vaccination Gardasil de la population cible supérieur à 80 %.

Au Bangladesh, le cancer du col constitue la seconde cause de décès par cancer féminin dans ce pays, mais ne siège qu’à la 29e place des causes de mortalité avec un taux de 6/100000 très loin derrière les diarrhées (27,3/100 000), la tuberculose (22,6/100 000)2 ou les infections des voies respiratoires inférieures (17,9/100 000), maladies infectieuses que des traitements peu coûteux, qui ont fait leurs preuves d’efficacité certaine, pourraient éviter.

Au Bangladesh le cancer du col ne représente donc pas un problème prioritaire de santé publique.

La vaccination par Gardasil n’a toujours pas démontré qu’elle était capable d’éviter un seul cancer du col dans aucun pays du monde. Aucun essai randomisé de Gardasil n’a prouvé une quelconque diminution d’incidence des cancers invasifs, mais seulement celle des infections à HPV, des verrues génitales et de dysplasies bénignes qui régressent le plus souvent toutes seules, mais qui, considérées à tort comme des critères substitutifs des cancers, ont permis d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché.

La vaccination à visée anticancéreuse par Gardasil ne constitue, en réalité, qu’une expérience massive sur des populations désinformées par une propagande massive (comme lors du covid).

Après 17 ans d’utilisation, les résultats cancérologiques du Gardasil sont inquiétants, car dans aucun pays l’incidence globale (0-85 an), qui diminuait depuis les années 1990 grâce au dépistage, ne diminue plus, et dans le groupe d’âge le plus vacciné, arrivé à la période à risque (actuellement les 25-34 ans) l’incidence de ce cancer augmente paradoxalement, comme le montrent les données des registres des cancers.

L’Australie a été le premier pays à instaurer la vaccination scolaire des filles dès 2006. Les chiffres officiels3 montrent que, depuis la généralisation de la vaccination, le nombre global de cancers du col a augmenté (de 727 en 2006 à 942 en 2022) et que l’incidence standardisée des cancers invasifs ne diminue plus, alors qu’elle avait diminué de plus de 50 % entre 1987 et 2006, grâce aux dépistages par frottis cytologiques. 

Pour 2022 l’incidence est estimée à 7,1/100 000. Les nombreux articles qui claironnent l’éradication du cancer du col en Australie ne reposent donc sur aucun fait réel, mais seulement sur des simulations hasardeuses et l’espoir incertain que la diminution des infections à HPV entraînerait une diminution des cancers invasifs, hypothèse démentie par les faits constatés dans le monde réel.

Mais le plus inquiétant dans les données publiées par l’AIHW est l’augmentation d’incidence des cancers invasifs dans le groupe des femmes les plus vaccinées, celui des 25-34 ans4 :

La triste histoire de Sharon Tate, championne olympique à Londres, morte du cancer du col 7 ans après avoir été vaccinée est là pour illustrer ce risque.

Les données britanniques, publiées par Cancer Research UK5, confirment cette tendance très inquiétante avec une augmentation significative d’incidence (+15 %) dans le groupe le plus vacciné.

Même constat alarmant en Norvège6 7 et Finlande8 9 où, depuis le Gardasil, l’incidence standardisée des cancers invasifs augmente sur l’ensemble de la population et encore plus dans le groupe le plus vacciné des 25-34 ans.

En France, la prudence envers cette vaccination explique un taux de vaccination relativement bas par rapport aux pays voisins, qui va de pair avec une incidence standardisée de cancers qui continue de diminuer et qui est devenue significativement inférieure à celles des pays champions du Gardasil.

Le Gardasil ne protège pas non plus des cancers du canal anal

Pour doubler le marché du Gardasil, les complices des laboratoires font tout pour l’imposer aux garçons en effrayant les parents avec les cancers de l’anus et en prétendant que la vaccination permettrait d’éradiquer les HPV (comme ils l’ont affirmé pour le covid19). Mais en France ce cancer est exceptionnel chez l’homme (600 cas annuels), et le plus souvent curable (environ 200 morts par an) et il ne menace qu’une population très limitée (les homosexuels passifs et les malades du Sida).

De plus, la consultation des registres nationaux du cancer montre une augmentation d’incidence des cancers de l’anus depuis le Gardasil chez les filles dans les pays adeptes de la vaccination scolaire comme l’Australie, la Grande-Bretagne ou les pays scandinaves.

Contrairement aux affirmations des médias et de nos autorités sanitaires, les registres des cancers montrent que dans tous les pays qui l’ont instauré, la vaccination Gardasil se révèle incapable de diminuer l’incidence des cancers dont on accuse les HPV et est même suivie d’une augmentation !

Comme tout traitement, le Gardasil expose à des complications

Tout récemment à Nantes un collégien est mort des suites de la vaccination Gardasil ; et malgré les dénégations embarrassées de l’agence régionale de santé, ce fait est indiscutable : si ce collégien n’avait pas été vacciné, il serait toujours vivant.10

Cette mort après Gardasil n’est pas unique : fin décembre 2019, le VAERS (système de déclarations des complications postvaccinales) recensait 523 décès post Gardasil.

La vaccination Gardasil est de plus suivie d’une quantité d’effets secondaires recensés par le VAERS : Coma, Épilepsie, Paralysies des membres, Paralysie faciale Syndrome de Guillain-Barre, Thromboses, Uvéite, Choc anaphylactique, Avortement spontané, Insuffisance ovarienne…

Ces complications ont motivé des plaintes en justice :

et des manifestations dans de nombreux pays (Colombie, Japon, Irlande, Danemark) :

Ces manifestations contre le Gardasil et les nombreuses actions en justice dans plus de dix pays étrangers témoignent de la fréquence et de la gravité des complications de cette vaccination.

Mais en France les agences officielles les nient comme elles ont jadis nié que les retombées du nuage de Tchernobyl aient atteint notre territoire.

L’absence de bénéfice cancérologique constaté dix-sept ans après la mise sur le marché du Gardasil et les nombreuses complications recensées rendent la balance avantage/risques négative même si l’OMS financée en grande partie par Bill Gates et nos agences prétendent le contraire.

Le prix européen considérable du Gardasil (près de 360 euros pour trois doses dont la fabrication revient à 1,5 euro), la propagande mensongère et la corruption de certains décideurs expliquent peut-être sa recommandation pour le Bangladesh, d’autant plus surprenante que l’expérience du Gardasil dans le district de Gazipur en 2016 a été entachée de nombreux problèmes éthiques 11 et n’a apporté en pratique aucun bénéfice aux jeunes filles vaccinées.

Quelle politique pour l’Occident voulant vraiment « aider » les pays encore défavorisés ?

L’exemple du Bangladesh : un des vrais fléaux médicaux curables est la tuberculose

Pour les associations humanitaires voulant aider réellement la population, il paraîtrait plus efficace de s’attaquer à la tuberculose (plus de 16 000 morts annuels dans ce pays) curable dans plus de 85 % des cas par des antibiotiques adaptés. Le prix d’un traitement complet, y compris le traitement BPaLM (composé de bédaquiline (B), de prétomanide (Pa), de linézolide (L) et de moxifloxacine (M)), permettant de traiter les personnes atteintes de tuberculose résistante aux médicaments en 6 mois (au lieu des deux ans habituels) est d’environ 500 dollars, soit à peu près le coût d’une vaccination à trois doses de Gardasil.

Chaque don de 1000 euros permettrait de sauver à coup sûr 2 tuberculeux et aussi de diminuer les transmissions de la maladie, permettant à terme d’espérer l’éradication de la maladie alors que consacrer cette somme au Gardasil n’aboutirait à aucun bénéfice mesurable ni prévisible selon les expériences relatées précédemment.

Ce n’est pas de Gardasil dont le Bangladesh a besoin, mais de médicaments et de tests contre la tuberculose et d’eau potable pour lutter contre les diarrhées mortifères.





Lettre ouverte à Mme le docteur Claire Siret Présidente de la section Santé Publique du conseil national de l’Ordre des médecins

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par Dr Gérard Delépine

Le 12 novembre 2023

Ma chère consœur,

Je suis surpris des termes de votre lettre du 10 novembre 2023 adressée à des citoyens inquiets, et réellement stupéfait de votre croyance en « la quasi-éradication du cancer du col de l’utérus dans de nombreux pays (exemple l’Australie) qui témoigne de votre méconnaissance des données officielles de l’AIHW (Australian Institute of Health and Welfare) sur le cancer du col de l’utérus en Australie. Je me permets donc de vous adresser les données officielles qui contredisent totalement votre foi en l’efficacité anti cancéreuse du Gardasil.

En tapant «  https://www.canceraustralia.gov.au/cancer-types/cervical-cancer/statistics » vous pourrez vérifier qu’en 2022 le nombre estimé de cancers invasifs du col atteint 922 ce qui est très loin de la « quasi éradication » claironnée comme l’atteste cette copie d’écran :

Ce chiffre correspond à une augmentation de 30% depuis le Gardasil (en 2007 seulement 727 cancers du col avaient été recensés)

Vous pourrez aussi vérifier que l’incidence standardisée du cancer du col (qui élimine les influences de la démographie australienne) ne diminue plus depuis 2006, date de l’instauration de la vaccination scolaire et que cette incidence s’est stabilisée au-dessus de 7/100000 depuis la vaccination Gardasil.

Alors qu’en France, peu vaccinée, l’incidence standardisée monde des cancers invasifs du col est, d’après Santé Publique France inférieure à 6/100000, définition OMS des maladies rares.

Je ne doute pas de votre bonne foi qui a été manifestement abusée par les communiqués fallacieux de l’INCa1 et de la HAS que vous citez, mais la démarche médicale et scientifique exige de nous tous de toujours analyser les opinions qu’on vous soumet et d’en vérifier les données brutes indiscutables.

Cette augmentation d’incidence des cancers du col de l’utérus depuis le Gardasil se constate d’ailleurs dans tous les pays qui en ont instauré la vaccination scolaire et tout particulièrement chez les femmes de 25-34 ans en 2022 qui constitue le groupe le plus vacciné arrivé à l’âge de survenue des cancers du col.

Comme en Grande Bretagne (vous pouvez le vérifier en tapant : https://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence#heading-Two)

Mais aussi dans les pays scandinaves (Norvège, Finlande et Suède) ou l’incidence des cancers invasifs du col augmente dans le groupe d’âge le plus vacciné (les 25-34 ans) depuis les campagnes de vaccination scolaire comme vous pouvez le vérifier en tapant : https://nordcan.iarc.fr/en/dataviz/trends?cancers=190&sexes=1_2&populations=578&key=asr&mode=cancer&multiple_populations=0&multiple_cancers=1&age_start=5&age_end=6&years=2009_2021

Il est extrêmement triste de constater que l’INCa et la HAS nient les faits établis et trompent ainsi les nombreux médecins qui leur font confiance comme vous-même.

De plus, j’attire votre attention sur le fait qu’affirmer « l’Australie est en voie d’éradication du cancer du col » constitue une fake news caractérisée qui nuit à votre crédibilité.

Je reste bien entendu à votre entière disposition pour vous apporter toutes précisions que vous jugeriez utiles sur les résultats paradoxaux de cette vaccination, efficace sur l’infection et les dysplasies bénignes, mais pas sur les cancers invasifs que nous avons explicitées dans un livre récent.

https://www.fauves-editions.fr/livre-hysterie_vaccinale_gardasil_et_cancer_un_paradoxe_gerard_delepine_nicole_delepine-9791030204841-76856.html

Je vous prie, Madame et chère confrère d’agréer mes salutations les plus confraternelles.

Dr Gérard Delépine Chirurgien cancérologue et statisticien

Annexe : lettre réponse  du dr Claire Siret aux collectifs citoyens

[Voir aussi :

https://www.mondialisation.ca/mort-sur-ordonnance-gouvernementale-dinjection-gardasil

et :

Gardasil, hystérie vaccinale

Conférence du Dr Gérard Delépine.

(Vidéo 24 min)

Lettre ouverte contre la vaccination HPV au Gardasil 9

Simples citoyens, nous sommes informés des effets indésirables et parfois graves du Gardasil donnant lieu à des procès dans plusieurs pays. Professionnels de Santé, soucieux du « primum non nocere », vous ne pouvez ignorer ces dommages alors que plus de 90 % des infections provoquées par les Human Papillomavirus (HPV) disparaissent spontanément et que la mortalité du cancer du col de l’utérus a une incidence annuelle de 0,006 %.

Ne rien en dire ou les nier, comme le fait l’actuel Ministre de la Santé et de la Prévention, Monsieur Aurélien Rousseau, pour les nombreuses victimes des vaccins anti-Covid, c’est être complice du nouveau drame qui a déjà commencé.

Mise à jour : fichiers ajoutés.

L’institut national du cancer (INCa) désinforme pour faire vendre le Gardasil prétendument anticancer

Dans une brochure récente distribuée dans les collèges en cette rentrée 2023 « une vaccination sûre et efficace pour protéger mon enfant contre les cancers HPV » l’institut du cancer (INCA) fait une promotion mensongère du Gardasil pour appuyer la campagne de vaccination du gouvernement dont elle est le porte-parole et qui la finance.

Voici ici des faits avérés qui démentent ses affirmations.

Les dangers du Gardasil

Vidéos

Informez vos enfants, parents, amis sur la propagande mensongère du Gardasil

Ne faites pas courir de risques inutiles en vaccinant vos enfants par le Gardasil, inefficace contre les cancers et responsable d’effets délétères non négligeables

Une victime de plus du Gardasil

Adriana, est décédée alors qu’elle n’avait que 17 ans et 5 mois.
« Voici son histoire et notre combat :
Nous commencerons par la fin, c’est-à-dire après son décès, le 20 octobre 2010, car jusqu’alors nous ignorions quel mal l’avait frappé. La multitude d’examens, de recherches en tous genres, qui avaient été effectués dans les différents hôpitaux où elle avait été admise, dès le 8 août 2010, n’avaient rien décelé et les nombreux diagnostics, qui avaient été avancés au fil des jours tels que : décompensation psychotique, catatonie, syndrome malin des neuroleptiques, maladie auto-immune, épilepsie…, nous avaient laissés dans l’inquiétude et la détresse la plus complète. … »

Parents en colère… contre le Gardasil

France — Alerte contre la campagne vaccinale du Gardasil pour les enfants entrant en 5e.

Gardasil : inutile, ruineux et dangereux !

Diffusion de la conférence du Dr Gérard Delépine réalisée à Paris le 1er juillet dernier avec les Drs Nicole Delépine, Sabatier, Alexandra Henrion-Caude ainsi que Salim Laïbi. Il sera question dans cette intervention de l’utilité ou non du vaccin contre le cancer du col de l’utérus (Cervarix, Gardasil) qu’il estime « inutile, ruineux et dangereux » ! Les preuves sont nombreuses, elles sont toutes issues des chiffres épidémiologiques officiels de plusieurs pays occidentaux. Merci de partager l’info puis la vidéo au plus grand nombre.

(Vidéo 29 min)

Gardasil — Laissons les enfants tranquilles

Gardasil, une vaccination dans les collèges qui fait débat.

Selon le Dr Delépine, le vaccin Gardasil ne protège pas des cancers et expose à des complications.

Nicole et Gérard Delépine — Gardasil protège-t-il des cancers du col de l’utérus ?

(Vidéo 1 h 33)

Le Gardasil inutile et dangereux — Témoignage

L’histoire de la famille Bourguignon et l’histoire d’Adriana décédée suite à ce vaccin.

(Vidéo < 8 min)

HYSTÉRIE VACCINALE
Gardasil et cancer : un paradoxe

Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a pour objectif officiel de diminuer la fréquence des cancers du col utérin dans les populations vaccinées. Pourtant, ce cancer est rare (moins de 3000 par an en France, pour 1000 décès) et prévenu à plus de 80% par le dépistage.

Quand aucune urgence de santé publique n’existe, pourquoi les agences du médicament accordent-elles des autorisations à toute allure, comme s’il s’agissait de maladies gravissimes ? Pourquoi le Gardasil a-t-il été traité comme un produit d’urgence vitale et bénéficié d’une publicité et d’un soutien massif des sociétés savantes, des experts et des gouvernants ? Pourquoi chaque jour apporte un nouvel article publicitaire trompeur dans les grands médias ? Et, surtout, pourquoi le gouvernement a t-il annoncé une campagne de vaccination dès la rentrée 2023 pour tous les élèves de 5e – filles et garçons – au collège ?

Les horreurs du vaccin HPV : Meurtre et invalidité dus au Gardasil, POURSUITE EN COURS, et lettre d’éminents rabbins disant « Ne vous faites pas vacciner ! »

Dans quel but a-t-on donné du poison à ces enfants ?

L’objectif déclaré du Gardasil est de prévenir une MST (Maladie Sexuellement Transmissible) qui pourrait éventuellement entraîner un cancer du col de l’utérus lorsque les enfants seront beaucoup plus âgés.

Mais il n’existe aucune preuve que le vaccin soit réellement efficace pour prévenir le cancer. Il s’agit d’une imposture qui ne fait que provoquer la mort et la misère.

Gardasil Episode 7 : Entre mensonges et corruptions

𝟳ème et dernier épisode de la série consacrée au 𝐺𝑎𝑟𝑑𝑎𝑠𝑖𝑙. Série qui pourrait être complétée en fonction de l’avancée du procès aux USA ou de nouvelles actualités brûlantes.

Le Gardasil ne diminue pas la fréquence des cancers du col de l’utérus, ni de l’anus

Depuis plusieurs semaines (en France), les lobbys des entreprises pharmaceutiques ont mobilisé les médias, notre ministre de la Santé et notre président pour faire la promotion de la vaccination anti-HPV (papillomavirus). Après avoir déploré qu’« un tiers des jeunes filles » et moins de 10 % des garçons se font vacciner », il s’être déclaré « ouvert à une vaccination obligatoire »1, et vient de déclarer des contre-vérités flagrantes dans un collège de Charente. Comment ses conseillers peuvent-ils le tromper à ce point et lui cacher les résultats inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ? 

Gardasil, un vaccin de moins en moins polémique et de moins en moins dangereux au fil du temps ?

C’est ce que nous rapportent les médias et Google !

Gardasil épisode 3 : Dévastateur et pourtant 17 ans sans procès, pourquoi ?

Arrêtons-nous un instant sur les États-Unis qui sont utilisés comme exemple pour imposer à nos enfants toutes les potions magiques qui sont injectées aux enfants américains. Nos politiques, médecins VRP et médias financés par le gouvernement nous disent souvent : regardez, les États-Unis ont rendu ce vaccin obligatoire depuis X années et tout se passe bien. Et ceci pour tous les vaccins qu’ils veulent rendre obligatoires en France.

En revanche ce qu’ils ne disent pas c’est qu’aux USA, il ne peut pas y avoir de procès contre les vaccins recommandés par le CDC, même s’ils ne sont pas obligatoires !

Les erreurs et/ou mensonges du Parisien sur le Gardasil l’exposeront-ils à des poursuites judiciaires ?

Dans un article récent1 le Docteur Martine Perez prétend dans le journal quotidien le Parisien que « le vaccin contre le papillomavirus est une prévention efficace contre le cancer du col de l’utérus » et rajoute « … ce cancer que d’autres pays ont réussi à éradiquer ». On a connu cette collègue plus vigilante…

Ce titre et son sous-titre, totalement mensongers exposent ce médecin et son journal à d’éventuelles plaintes de parents pour informations mensongères susceptibles de mettre en danger autrui. En effet comment des parents, abusés par cet article qui les aurait convaincus de vacciner leur enfant souffrant depuis l’injection de Gardasil de complications, ne pourraient-ils pas en vouloir à ceux qui les ont désinformés ?

Gardasil : 10 mensonges dans un seul article de l’AFP Factuel

Un “article” récent de l’AFP Factuel – la cellule “fact-checking” de l’Agence France-Presse (AFP) – repris par Actu Orange fait la promotion du vaccin anti-HPV (papillomavirus humain) Gardasil. Il tente de mettre en doute les faits rapportés dans ma tribune publiée par FranceSoir et ignore soigneusement les données officielles. Cette production parvient à accumuler 10 mensonges en moins de 2 500 mots sans se référer à aucun chiffre réel, tout en se présentant factuel : un exploit en matière de désinformation ! Contre-vérification en détails.

Premier procès pour décès injustifié lié au Gardasil, alléguant que le vaccin contre le VPH a causé la mort d’un adolescent de 13 ans

Baum Hedlund Aristei & Goldman et Robert F. Kennedy Jr, président de Children’s Health Defense, ont déposé cette semaine leur première plainte pour « wrongful death » (mort injustifiée) contre Merck, alléguant que le vaccin VPH Gardasil du fabricant a causé la mort de Noah Tate Foley, 13 ans.

Ne vaccinons pas non plus les garçons par le Gardasil

Pour les marchands de vaccins, limiter l’indication du Gardasil, vaccin anti-papillomavirus, à « la prévention du cancer du col de l’utérus » a un inconvénient majeur : on ne peut le vendre qu’aux femmes qui ne constituent qu’une moitié de la population mondiale. Perdre la moitié d’un marché si rentable leur est insupportable. C’est pour cela qu’une campagne de propagande pro Gardasil pour les garçons se développe actuellement dans les médias, relayée par le ministère, et des médecins trompés ou corrompus.

Il faut rappeler que les cancers liés au HPV sont rarissimes chez les hommes y compris chez les populations à risque que sont les homosexuels, quasiment les seuls concernés (800 cancers par an pour 67 millions de Français).

Avalanche de « Fake news » pour promouvoir le Gardasil chez les garçons

Tout récemment les médias, mais aussi la ligue contre le cancer et certaines ARS ont publié des tribunes, appels et/ou des tracts mensongers utilisant la peur du cancerpour promouvoir la vaccination anti HPV (papillomavirus) chez les garçons.

Le but réel de cette propagande n’est certainement pas d’éviter quelques décès d’hommes atteints de cancer de l’anus, mais plus vraisemblablement de doubler le marché du vaccin jusqu’ici centré sur les filles et de préparer la population à une nouvelle obligation qui serait évidemment pour le bien de tous mais surtout pour les actionnaires de Merckx…

Merck pousse le vaccin mortel Gardasil sur les enfants de 9 ans pour augmenter les ventes — Vaccin connu pour causer l’infertilité

Après la chute des ventes de leur vaccin à succès contre le VPH, Gardasil, pendant la pandémie de COVID-19, les ventes rebondissent à nouveau, et Merck a maintenant lancé une nouvelle campagne publicitaire ciblant les enfants de 9 ans pour augmenter les ventes de leur vaccin mortel qui a tué et blessé tant de jeunes au fil des ans.

Illégalité de la campagne HPV

L’avocat Carlo Alberto Brusa, de Reaction19, a accepté d’étudier en urgence les documents reçus par les parents de 5e pour les inciter à accepter l’injection d’un nouveau vaccin après les drames des injections covid et les nombreuses victimes d’enfants pour une injection prétendue « sûre et efficace ».

Une nouvelle fois il pointe l’illégalité du procédé et singulièrement l’absence d’information sur les supposés intérêts de l’injection pour leur enfant et les effets secondaires à craindre, pourtant connus depuis que ce vaccin est injecté de par le monde, depuis sa commercialisation.

Vaccin « gratuit » contre le papillomavirus : une mise au point cruciale pour les parents !

Voici un état des lieux de la controverse du vaccin contre le papillomavirus (Gardasil). (…)

Depuis 2006, ce vaccin a déjà fait beaucoup de dégâts et de décès, désormais visibles et documentés, ce qui rend tout à fait irresponsable la campagne de promotion à l’attention des collégiens organisée cette année en France sous l’impulsion des lobbys, de l’OMS, et par l’intermédiaire du président français.

+ Témoignage

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Les dérives inquiétantes du planning familial

Par le Dr Gérard Delépine

Le planning familial a été fondé par des féministes qui voulaient promouvoir une maternité voulue et défendre les droits des femmes, et en particulier contre les violences qu’elles subissaient.

Mais depuis quelque temps, sous l’impulsion de militants trans extrémistes, il oublie ses objectifs fondateurs jusqu’à renier la réalité biologique, menacer certains droits des femmes et mettre en péril l’équilibre psychologique des enfants à l’école par la promotion de la théorie transgenre au sein de ladite éducation à la sexualité obligatoire.

Prétendre qu’un homme peut être enceint témoigne d’un déni de la réalité

Comme le reconnaît d’ailleurs le planning, pour être enceinte, il faut disposer de tout l’appareil génital qui définit une femme : un utérus, un vagin, des ovaires, des trompes de Fallope perméables…

Ce n’est pas être transphobe que de rappeler qu’être enceinte n’est possible que chez les femmes de naissance, même si cette femme de naissance se déclare homme trans et a refusé de se faire opérer pour accorder son anatomie à son ressenti. Mais c’est être antiféministe que de nier les spécificités organiques des femmes.

Je ne reproche rien aux personnes adultes qui s’affirment trans genre, c’est leur liberté de parole et leur droit. Mais il faut qu’elles en acceptent les conséquences : une femme a la possibilité de porter des enfants et un homme seulement de participer à la procréation. Se vouloir homme implique de se comporter comme tel et de renoncer aux droits et aux spécificités des femmes. Il s’agit de simple bon sens.

La philosophie transgenre nie les droits des femmes

Ainsi que le rappelait Sami Biasoni le 16/09/2021 dans le Figaro :

« Les lubies de la “diversité” et de “l’inclusion” servent aujourd’hui à légitimer certaines positions victimaires dangereuses en démocratie, loin des idéaux humanistes de justice que ces notions devraient véhiculer1. »

Les extrémistes trans exigent l’inclusion partout et les femmes trans (nées hommes et possiblement non opérées) menacent l’équité dans les compétitions sportives et la sécurité physique et morale des femmes de naissance dans tous les endroits qui leur étaient spécifiquement réservés et participent ainsi à l’invisibilisation des femmes de naissance.

Dans les compétitions sportives, inclusivité ou équité ?

La taille, le poids, les résistances osseuses, ligamentaires et la capacité cœur-poumon des femmes transgenres dépassent celles de leurs homologues cisgenres (= femmes de naissance non transformées), même après des années d’hormonothérapie. Le nier s’inscrit dans une démarche antiscientifique qui oublie le réel2.

L’inclusivité des femmes trans dans les compétitions sportives (comme Lia Thomas en natation, Emilie Bridges en cyclisme, Terry Miller, Halba Diouf et Andraya Yearwo en course à pied, Alana McLaughlin en MMA,…) a privé des femmes de naissance de records et de médailles qu’elles méritaient par leurs entraînements et leurs efforts. Navratilova, ancienne championne de tennis s’est insurgée contre la présence d’athlètes transgenres :

« Le tennis féminin n’est pas fait pour les athlètes masculins ratés, quel que soit leur âge… C’est du patriarcat pour les hommes biologiques d’insister sur le droit d’entrer dans des espaces créés pour les femmes. Est-ce difficile à comprendre ? »

Après plusieurs études et de longs débats, les fédérations internationales d’athlétisme3, de natation4 et de cyclisme se sont rangées à cette opinion et ont décidé d’exclure les femmes trans des compétitions féminines tandis que plusieurs autres (l’International Rubgy League) l’envisagent à court terme. Dans les compétitions sportives, l’équité prime peu à peu sur l’inclusivité.

Les prisons

Dans les prisons, l’inclusivité des femmes trans a été demandée le 23 juin 2023 par un amendement de la France insoumise pour que n’importe quel homme emprisonné se déclarant femme, même si celui-ci est un violeur ou un tueur de femmes, puisse être incarcéré́ dans les prisons pour femmes : « La mise à l’écrou est effectuée en fonction de l’identité́ de genre déclarée de la personne condamnée, indépendamment du genre à l’état civil au moment de la condamnation ». Monsieur qui se déclare Madame n’aurait donc même pas besoin d’avoir effectué un changement de sexe à l’état civil, ni de se faire opérer pour bénéficier de cette mesure.

Cette inclusivité des trans en prison pour femmes a été suivie par des viols de femmes de naissance par les femmes trans au Canada, aux USA et en Grande-Bretagne5. En Écosse, la loi prévoyant d’enfermer une femme trans condamnée pour deux viols dans une prison pour femme a suscité une telle indignation publique que l’administration a finalement dû l’incarcérer dans un établissement conforme à son sexe de naissance. Au Danemark6, la Haute Cour de l’Est a jugé que la présence d’une prisonnière trans non opérée dans une prison pour femmes « poserait un risque de sécurité non insignifiant pour les femmes détenues ». Cette cour a également jugé que « le placement de la détenue dans une unité masculine ne violait pas ses droits, car il n’était pas fondé sur la non-reconnaissance du genre légal, mais sur une évaluation de la sécurité. »

Vie sociale

L’inclusivité des femmes trans dans les voyages scolaires, les dortoirs, les vestiaires, les douches et les toilettes et tous les espaces jusqu’ici réservés aux femmes de naissance menace la pudeur, la sécurité physique et le bien être psychologique des femmes de naissance.

Comment le planning familial fondé pour défendre le droit des femmes peut-il aujourd’hui soutenir l’idéologie trans genre qui veut les supprimer ?

Comme le rappellent Marguerite Stern et Dora Moutot pour le mouvement, Femelliste7 :

« Nous sommes passées d’un féminisme universaliste à un féminisme orwellien soumis à l’idéologie transgenre où les femmes ne semblent plus être le sujet central du féminisme… Le transgenrisme est un cheval de Troie masculiniste s’apparentant à une religion ».

L’éducation sexuelle du planning diffuse la théorie trans genre dans les écoles8

Le planning annonce clairement ses objectifs :

« Déconstruire les idées reçues sur les questions relatives à la sexualité etl’anatomie ; lever les tabousdès le plus jeune âge, “lutter contre les LGBTphobies…”. »

Pour le planning familial comme pour Pap Ndiaye, l’éducation sexuelle prônant la théorie transgenre constitue une matière aussi importante que les mathématiques !

Et il élève les relations sexuelles multiples simultanées au rang de droit (en attendant peut-être d’en faire un devoir ?)

Ce slogan en écriture inclusive donne un aperçu de la campagne d’éducation sexuelle « MonEducSex » que le Planning familial diffuse aux enfants dans les écoles. Et de poursuivre :

« En amour, il y a plein de possibilités ! Qu’on soit enfant ou adulte, il est possible de changer souvent d’amoureux.ses, ou d’avoir plusieurs amoureux.ses en même temps. Être en couple, relation composée de deux personnes, est un modèle mais pas le seul. »

Ces slogans ont suscité des réactions scandalisées que rapporte Paul Surgy dans le figaro 9 :

« La polygamie est interdite en France, donc merci au Planning qui n’a plus rien de familial d’arrêter d’en faire la promotion » « Comment préparer les femmes à servir encore plus le patriarcat ? ». « Les mêmes impôts qui servent à payer cette propagande de destruction de la famille, sont ceux qui serviront à payer les pensions des mamans sans maris, des enfants sans papas, les psys des enfants rendus fous par ce discours délirant… ! »

Charlie Hebdo et Marianne, ont souligné que le Planning familial a adopté l’idéologie intersectionnelle (affirmant la nécessité de penser ensemble les enjeux de classe, de genre et de race) depuis plusieurs années et dont a témoigné la volonté de certaines militantes de faire retirer le mot « laïcité » de la charte de l’association lors du congrès de Niort d’octobre 2019.

Anne-Sixtine Pérardel, conseillère en vie affective et sexuelle de l’association Déclic10 et auteure d’un livre récent11, précise :

« L’idée d’avoir plusieurs amoureux en même temps est une idée d’adultes que les enfants auprès desquels j’interviens ne comprennent pas ».

Le député (LREM) François Jolive juge que :

« La méthode est assez indigne… C’est de l’idéologie à 100 %. Et je regrette que le planning familial s’éloigne de sa mission, qui est utile. Il semble inféodé lui aussi à l’esprit de déconstruction à la mode. Laissez donc les enfants se construire en liberté, plutôt que de les instrumentaliser à des fins idéologiques ».

L’historienne du genre et militante féministe Marie-Jo Bonnet conclut ainsi :

« Encourager la polygamie chez les jeunes, ça n’a plus rien à voir avec le Planning familial que j’ai connu dans mon enfance ! Cela fait longtemps que cette association est passée aux mains de militants qui ne défendent plus les droits des femmes. Ils s’imaginent progressistes, mais il y a en réalité une perte totale des valeurs. »

La mission de l’école est d’enseigner les matières fondamentales : l’écriture, la lecture, les mathématiques, la biologie, l’histoire et la géographie ; elle y parvient fort mal. Soustraire plusieurs heures d’enseignement pour les consacrer à une propagande inadaptée à l’âge des enfants est mal venu. Et confier cette « éducation sexuelle » au planning familial particulièrement dangereux pour l’équilibre de nos enfants.

Informons nos élus pour qu’ils refusent l’augmentation des subventions que réclament le planning familial et d’autres organisations partisanes pour endoctriner nos enfants à l’école.