Le combat paye ! Les directives pro trans désavouées à l’ONU

10/04/2024 (2024-04-10)

Par le Dr Gérard Delépine

Depuis quelques années, au lieu de promouvoir la paix dans le monde pour laquelle elles ont été créées, les agences de l’ONU tentent d’imposer partout l’idéologie Woke et en particulier la déconstruction de la famille et de la morale sexuelle commune.

La « Commission sur le statut de la femme », au lieu de défendre les droits des femmes et l’égalité des statuts légaux et des salaires entre hommes et femmes se focalise sur l’idéologie transgenre et la pérennisation des droits dérogatoires des trans sexuels au détriment des femmes de naissance.

En témoigne le thème déclaré prioritaire intitulé « Réalisation de l’égalité des genres et avancement de toutes les femmes et de toutes les filles… » ignorant les réalités biologiques pour mélanger femmes de naissance et femmes transgenres (nées homme).

Mais grâce à un vaste collage d’affiches dans tout Manhattan, à de nombreuses manifestations devant le siège de la conférence

et aux contacts pris avec de nombreuses délégations, dont celles de la Pologne, du Nigéria et de la Hongrie…

et le bon sens des pays africains, la majorité des membres a refusé les mesures proposées par les extrémistes pro trans lors de la 67e Commission des Nations unies sur le statut de la femme (CSW).

La commission supposée défendre les droits des femmes1 ne s’intéresse qu’au « genre »

« ONU-Femmes a continué de s’employer à renforcer les normes et règles Mondiales… à diriger et à appuyer l’action menée en vue de parvenir à un relèvement inclusif, efficace et tenant compte des questions de genre »

« Notre programme commun » (A/75/982). ONU-Femmes a poursuivi son activité dans un contexte de crises, y compris dans le cadre de partenariats multipartites, et a continué de faire en sorte que les femmes et les filles, en particulier celles qui se heurtent à des formes de discrimination multiples et croisées »… « intégrer les questions de genre aux étapes de conception, développer le financement tenant compte de la dimension de genre de financement, de mise en œuvre et de suivi et d’évaluation des politiques »… 

L’année 2022 marque le vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la résolution, dont une nouvelle version recommande que les entités des Nations Unies consacrent les ressources voulues aux questions d’égalité des genres et veillent à ce que les groupes de l’égalité des genres soient tout spécialement dotés de ressources et disposent de compétences spécialisées leur permettant de s’acquitter de leur mission de sorte à faire progresser plus rapidement l’action menée dans le domaine de l’égalité des genres et de mieux faire respecter le principe de responsabilité sur ce plan Au cours des négociations relatives à la déclaration ministérielle (E/HLS/2022/1), ONU-Femmes a apporté des contributions de fond sur l’égalité des genres ONU-Femmes a continué de fournir un appui à l’Assemblée générale dans le cadre de l’examen qu’elle a fait des points de l’ordre du jour axés sur le genre et d’œuvrer à une meilleure prise en considération des questions de genre dans toute une série de résolutions. En outre, l’Entité a concouru à d’autres procédures et apporté sa contribution à des rapports et documents d’orientation portant sur un vaste éventail de sujets liés à l’égalité des genres.

L’Entité a constamment appuyé la prise en considération des questions de genre dans les résultats du forum du Conseil économique et social sur le suivi du financement du développement depuis que celui-ci a été mis sur pied, en 2016.

Ainsi, dans tous les textes issus du forum de 2017 à 2022, y compris le dernier E/CN.6/2023/2 22-2833312/21 (E/FFDF/2022/3), l’égalité des genres est évoquée et son rôle central dans le développement durable est reconnu.

Dans le rapport publié en 2022, il est expressément recommandé aux pays de tirer profit de leurs systèmes budgétaires pour soutenir la réalisation de l’égalité des genres…

ONU-Femmes a appuyé les travaux du CDH pendant ses sessions ordinaires et dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), afin de renforcer la prise en considération des questions de genre ONU-Femmes a continué d’analyser systématiquement la prise en considération des questions de genre dans les résolutions du CDH reçu un appui en vue de renforcer leurs capacités de rendre des décisions de justice tenant compte des questions de genre au niveau local En 2022, l’Entité a dirigé la coordination et les exposés sur le genre dans le cadre des différents groupes de travail du Pacte…

ONU-Femmes a aidé les gouvernements à intégrer une perspective de genre dans les politiques et plans nationaux relatifs à la mise en œuvre de stratégies tenant compte des questions de genre liées à l’innovation et au changement technologique…

La conclusion de son rapport est sans ambiguïté :

« ONU-Femmes aidera la Commission à renforcer le cadre normatif mondial grâce aux engagements ambitieux qui seront pris en vue de réaliser l’égalité des genres »

ONU femmes milite ainsi constamment pour l’idéologie du genre. En privilégiant l’inclusion des trans sur le droit des femmes, elle tend à abolir la séparation des sexes qui protège les femmes dans les compétitions sportives de haut niveau, les toilettes, les vestiaires, les prisons…

Lors de sa dernière session, avec l’aide des États-Unis, de l’Australie, et de l’Union européenne, elle a tenté d’intégrer l’agenda radical de l’éducation sexuelle complète et des transgenres dans les conclusions.

Mais une coalition des nations africaines (Cameroun, Égypte, Éthiopie, Nigeria, Sénégal, Soudan), des pays des Caraïbes et du Golfe, les déclarations catégoriques du Saint-Siège et les manifestations locales ont permis d’empêcher l’adoption des mesures extrémistes transgenres.

La fortune des milliardaires occidentaux leur confère une influence considérable sur les organismes internationaux comme l’ONU ou l’OMS qu’ils utilisent pour tenter d’imposer leur délire visant à abolir nos libertés, la démocratie et la famille pour nous transformer en esclaves.

Mais nous sommes des milliards et ils ne sont qu’une poignée.

Nous vaincrons si nous nous mobilisons comme nous l’avons fait !


1 Commission de la condition de la femme Soixante-septième session 6-17 mars 2023 Point 3 de l’ordre du jour provisoire

image_pdfPDF A4image_printImprimer

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.