Comment la Russie veut achever l’Ukraine

[Source : Terra Bellum via les7duquebec.net]

Vidéo sur la stratégie de l’armée russe et plus généralement de la Russie dans le conflit qui l’oppose à l’Ukraine. Comment l’armée russe a-t-elle adapté son opération face à la résistance ukrainienne et l’aide occidentale ? Art Opératif et mobilisation permanente contre la mobilisation générale de l’Ukraine et les prêts occidentaux. La Russie applique en réalité une doctrine militaire éprouvée dans l’Histoire. Une guerre d’usure, un conflit permanent qui finalement doit aussi permettre pour les dirigeants russes d’affronter les États-Unis.




La politique par d’autres moyens : Poutine et Clausewitz

[Source : euro-synergies via numidia-liberum]

À la seule exception possible du grand Sun Tzu et de son « Art de la guerre », aucun théoricien militaire n’a eu un impact philosophique aussi durable que le général prussien Carl Philipp Gottfried von Clausewitz. Clausewitz, qui a participé aux guerres napoléoniennes, s’est consacré dans les dernières années de sa vie à l’ouvrage qui allait devenir son œuvre emblématique : un tome dense intitulé simplement Vom Kriege — Sur la guerre. Ce livre est une méditation sur la stratégie militaire et le phénomène sociopolitique de la guerre, fortement liée à une réflexion philosophique. Bien que « De la guerre » ait eu un impact durable et indélébile sur l’étude de l’art militaire, le livre lui-même est parfois difficile à lire, ce qui s’explique par le fait que Clausewitz n’a jamais pu l’achever, ce qui est une grande tragédie. Il mourut en 1831, à l’âge de 51 ans, avec son manuscrit en désordre, et c’est à sa femme qu’il revint d’essayer d’organiser et de publier ses textes.

Clausewitz est surtout célèbre pour ses aphorismes — « Tout est très simple dans la guerre, mais le plus simple est difficile » — et son vocabulaire de la guerre, qui comprend des termes tels que « friction » et « culmination ». Cependant, parmi tous ses passages éminemment citables, l’un d’entre eux est peut-être le plus célèbre : son affirmation selon laquelle « la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens ».

C’est sur cette affirmation que je souhaite me concentrer pour l’instant, mais avant cela, il peut être utile de lire l’intégralité du passage de Clausewitz sur le sujet :

« La guerre est la simple continuation de la politique par d’autres moyens. On voit donc que la guerre n’est pas seulement un acte politique, mais aussi un véritable instrument politique, une continuation du commerce politique, une réalisation de celui-ci par d’autres moyens. Au-delà de ce qui est strictement propre à la guerre, il s’agit simplement de la nature particulière des moyens qu’elle utilise. Que les tendances et les vues de la politique ne soient pas incompatibles avec ces moyens, l’Art de la Guerre en général et le Commandant dans chaque cas particulier peuvent l’exiger, et cette revendication n’est d’ailleurs pas insignifiante. Mais quelle que soit la force de la réaction sur les vues politiques dans les cas particuliers, elle doit toujours être considérée comme une simple modification de ces vues ; car les vues politiques sont l’objet, la guerre est le moyen, et le moyen doit toujours inclure l’objet dans notre conception » (De la guerre, volume 1, chapitre 1, section 24).

Une fois le style dense de Clausewitz éliminé, l’affirmation est relativement simple : la guerre est toujours faite en référence à un objectif politique plus large, et elle existe sur l’ensemble de l’échiquier politique. La politique se retrouve à chaque point de l’axe : la guerre est déclenchée en réponse à une nécessité politique, elle est maintenue et poursuivie en tant qu’acte de volonté politique et, en fin de compte, elle espère atteindre des objectifs politiques. La guerre ne peut être séparée de la politique ; en effet, c’est l’aspect politique qui en fait une guerre. Nous pouvons même aller plus loin et dire que la guerre, en l’absence de superstructure politique, cesse d’être une guerre et devient une violence brute et animale. C’est la dimension politique qui rend la guerre reconnaissable et différente des autres formes de violence.

Considérez la guerre de la Russie en Ukraine en ces termes.

Poutine le bureaucrate

Il arrive souvent que les plus grands hommes du monde soient mal compris en leur temps : le pouvoir enveloppe et déforme le grand homme. C’était certainement le cas de Staline et de Mao, et c’est également le cas de Vladimir Poutine et de Xi Jinping. Poutine, en particulier, est perçu en Occident comme un démagogue hitlérien qui gouverne par la terreur extrajudiciaire et le militarisme. Il n’y a rien de plus faux.

Presque tous les aspects de la caricature occidentale de Poutine sont profondément erronés, bien que ce récent profil de Sean McMeekin s’en rapproche beaucoup plus que la plupart des autres. Tout d’abord, Poutine n’est pas un démagogue, il n’est pas charismatique par nature et, bien qu’il ait amélioré ses compétences politiques au fil du temps et qu’il soit capable de prononcer des discours puissants lorsque cela est nécessaire, il n’est pas un adepte des podiums. Contrairement à Donald Trump, Barack Obama ou même Adolf Hitler, Poutine n’est tout simplement pas un adepte des foules par nature. En Russie même, son image est celle d’un serviteur politique de carrière plutôt terne mais sensé, plutôt que celle d’un populiste charismatique. Sa popularité durable en Russie est bien plus liée à la stabilisation de l’économie et du système de retraite russes qu’aux photos de lui montant à cheval torse nu.

Il fait confiance au plan, même lorsque celui-ci est lent et ennuyeux.

En outre, contrairement à l’idée qu’il exerce une autorité extra-légale illimitée, Poutine est plutôt un adepte du procéduralisme. La structure de gouvernement de la Russie autorise expressément une présidence très forte (c’était une nécessité absolue après l’effondrement total de l’État au début des années 1990), mais dans le cadre de ces paramètres, Poutine n’est pas perçu comme une personnalité particulièrement encline à prendre des décisions radicales ou explosives. Les critiques occidentaux peuvent prétendre qu’il n’y a pas d’État de droit en Russie, mais au moins Poutine gouverne-t-il par la loi, les mécanismes et procédures bureaucratiques constituant la superstructure au sein de laquelle il opère.

Guerre expéditionnaire

De toutes les affirmations fantasmagoriques qui ont été faites au sujet de la guerre russo-ukrainienne, peu sont aussi difficiles à croire que l’affirmation selon laquelle la Russie avait l’intention de conquérir l’Ukraine avec moins de 200 000 hommes. En effet, une vérité centrale de la guerre que les observateurs doivent absolument comprendre est le fait que l’armée russe est en infériorité numérique depuis le premier jour, en dépit du fait que la Russie dispose d’un énorme avantage démographique par rapport à l’Ukraine elle-même. Sur le papier, la Russie a engagé une force expéditionnaire de moins de 200 000 hommes, même si, bien sûr, ce total n’a pas été en première ligne dans les combats actifs ces derniers temps.

Le déploiement de la force légère est lié au modèle de service assez unique de la Russie, qui a combiné des « soldats sous contrat », le noyau professionnel de l’armée, avec un appui de réservistes généré par une vague de recrutement annuelle. En conséquence, la Russie dispose d’un modèle militaire à deux niveaux, avec une force professionnelle prête à l’emploi de classe mondiale et un vaste réservoir de cadres de réserve dans lequel puiser, complété par des forces auxiliaires telles que les BARS (volontaires), les Tchétchènes et la milice LNR-DNR.

Les fils de la nation — porteurs de la vitalité et des nerfs de l’État

Ce modèle de service mixte à deux niveaux reflète, d’une certaine manière, la schizophrénie géostratégique qui a frappé la Russie post-soviétique. La Russie est un pays immense, dont les engagements en matière de sécurité sont potentiellement colossaux et couvrent l’ensemble du continent, et qui a hérité d’un lourd héritage soviétique. Aucun pays n’a jamais démontré une capacité de mobilisation en temps de guerre d’une ampleur comparable à celle de l’URSS. Le passage d’un système de mobilisation soviétique à une force de préparation plus petite, plus agile et plus professionnelle a fait partie intégrante du régime d’austérité néolibéral de la Russie pendant la majeure partie des années Poutine.

Il est important de comprendre que la mobilisation militaire, en tant que telle, est également une forme de mobilisation politique. La force contractuelle prête à l’emploi nécessitait un niveau assez faible de consensus politique et d’acceptation par la majeure partie de la population russe. Cette force contractuelle russe peut encore accomplir beaucoup, militairement parlant : elle peut détruire des installations militaires ukrainiennes, faire des ravages avec l’artillerie, se frayer un chemin dans les agglomérations urbaines du Donbas et détruire une grande partie du potentiel de guerre indigène de l’Ukraine. Cependant, elle ne peut pas mener une guerre continentale de plusieurs années contre un ennemi qui est au moins quatre fois plus nombreux qu’elle, et qui se maintient grâce à des renseignements, un commandement et un contrôle, et du matériel qui est hors de sa portée immédiate, en particulier si les règles d’engagement l’empêchent de frapper les artères vitales de l’ennemi.

Il faut déployer davantage de forces. La Russie doit transcender l’armée d’austérité néolibérale. Elle a la capacité matérielle de mobiliser les forces nécessaires : elle dispose de plusieurs millions de réservistes, d’énormes stocks d’équipements et d’une capacité de production locale soutenue par les ressources naturelles et le potentiel de production du bloc eurasien qui a resserré les rangs autour d’elle. Mais n’oubliez pas que la mobilisation militaire est aussi une mobilisation politique.

Si l’Union soviétique a pu mobiliser des dizaines de millions de jeunes pour affaiblir, submerger et finalement anéantir l’armée de terre allemande, c’est parce qu’elle disposait de deux puissants instruments politiques. Le premier était le pouvoir impressionnant et étendu du parti communiste, avec ses organes omniprésents. Le second était la vérité : les envahisseurs allemands étaient venus avec des intentions génocidaires (Hitler a pensé à un moment donné que la Sibérie pourrait devenir une réserve slave pour les survivants, qui pourrait être bombardée périodiquement pour leur rappeler qui était le chef).

Poutine ne dispose pas d’un organe coercitif aussi puissant que le parti communiste, qui disposait d’une puissance matérielle stupéfiante et d’une idéologie convaincante qui promettait d’ouvrir une voie accélérée vers une modernité non capitaliste. En fait, aucun pays ne dispose aujourd’hui d’un appareil politique comparable à cette splendide machine communiste, à l’exception peut-être de la Chine et de la Corée du Nord. Par conséquent, en l’absence d’un levier direct pour créer une mobilisation politique et donc militaire, la Russie doit trouver une voie alternative pour créer un consensus politique en vue de mener une forme supérieure de guerre.

C’est désormais chose faite, grâce à la russophobie occidentale et au penchant de l’Ukraine pour la violence. Une transformation subtile mais profonde du corps sociopolitique russe est en cours.

La construction d’un consensus

Dès le départ, Poutine et son entourage ont conçu la guerre russo-ukrainienne en termes existentiels. Toutefois, il est peu probable que la plupart des Russes l’aient compris. Au contraire, ils ont probablement vu la guerre de la même manière que les Américains ont vu les guerres en Irak et en Afghanistan : comme des entreprises militaires justifiées qui n’étaient toutefois qu’une simple tâche technocratique pour des militaires professionnels, et non une question de vie ou de mort pour la nation. Je doute fort qu’un Américain ait jamais cru que le sort de la nation dépendait de la guerre en Afghanistan (les Américains n’ont pas mené de guerre existentielle depuis 1865) et, à en juger par la crise du recrutement qui affecte l’armée américaine, personne ne semble percevoir une véritable menace existentielle étrangère.

Ce qui s’est passé dans les mois qui ont suivi le 24 février est tout à fait remarquable. La guerre existentielle pour la nation russe a été incarnée et réalisée pour les citoyens russes. Les sanctions et la propagande anti-russe diabolisant l’ensemble de la nation comme des « orcs » ont rallié à la guerre même des Russes initialement sceptiques, et la cote de popularité de Poutine a grimpé en flèche. L’hypothèse centrale de l’Occident, selon laquelle les Russes se retourneraient contre le gouvernement, a été renversée. Des vidéos montrant la torture de prisonniers de guerre russes par des Ukrainiens en colère, des soldats ukrainiens appelant des mères russes pour se moquer d’elles et leur annoncer la mort de leurs enfants, des enfants russes tués par des bombardements à Donetsk, ont servi à valider l’affirmation implicite de Poutine selon laquelle l’Ukraine est un État possédé par un démon qui doit être exorcisé à l’aide d’explosifs puissants. Au milieu de tout cela, utilement, du point de vue d’Alexandre Douguine et de ses néophytes, les « Blue Checks » pseudo-intellectuels américains ont publiquement bavé sur la perspective de « décoloniser et démilitariser » la Russie, ce qui implique clairement le démembrement de l’État russe et la partition de son territoire. Le gouvernement ukrainien (dans des tweets désormais effacés) a affirmé publiquement que les Russes sont enclins à la barbarie parce qu’ils sont une race mixte avec du sang asiatique mélangé.

Simultanément, Poutine a progressé vers son projet d’annexion formelle de l’ancienne partie orientale de l’Ukraine, et y est finalement parvenu. Cela a également transformé juridiquement la guerre en une lutte existentielle. Les nouvelles avancées ukrainiennes dans l’est constituent désormais, aux yeux de l’État russe, un assaut contre le territoire russe souverain et une tentative de détruire l’intégrité de l’État russe. De récents sondages montrent qu’une large majorité de Russes soutient la défense de ces nouveaux territoires à tout prix.

Tous les domaines sont désormais alignés. Dès le départ, Poutine et consorts ont conçu cette guerre comme une lutte existentielle pour la Russie, afin de chasser un État fantoche anti-russe de ses portes et de vaincre une incursion hostile dans l’espace de la civilisation russe. L’opinion publique est de plus en plus d’accord avec cela (les sondages montrent que la méfiance des Russes à l’égard de l’OTAN et des « valeurs occidentales » est montée en flèche), et le cadre juridique post-annexion le reconnaît également. Les domaines idéologique, politique et juridique sont désormais unis dans l’idée que la Russie lutte pour sa propre existence en Ukraine. L’unification des dimensions techniques, idéologiques, politiques et juridiques a été décrite il y a quelques instants par le chef du parti communiste russe, Guennadi Ziouganov :

« Ensuite, le président a signé des décrets sur l’admission des régions de la RPD, de la RPL, de Zaporozhye et de Kherson au sein de la Russie. Les ponts sont brûlés. Ce qui était clair d’un point de vue moral et étatique est devenu un fait juridique : il y a un ennemi sur notre territoire, qui tue et mutile les citoyens de la Russie. Le pays exige les mesures les plus décisives pour protéger ses compatriotes. Le temps n’attend pas ».

Un consensus politique a été atteint pour une plus grande mobilisation et une plus grande intensité. Il ne reste plus qu’à mettre en œuvre ce consensus dans le monde matériel du poing et de la botte, de la balle et de l’obus, du sang et du fer.

Une brève histoire de la génération des forces militaires

L’une des particularités de l’histoire européenne est de montrer à quel point les Romains étaient en avance sur leur temps dans le domaine de la mobilisation militaire. Rome a conquis le monde en grande partie parce qu’elle disposait d’une capacité de mobilisation exceptionnelle, générant pendant des siècles des niveaux élevés de participation militaire de masse de la part de la population masculine d’Italie. César a mené plus de 60 000 hommes à la bataille d’Alésia lorsqu’il a conquis la Gaule, une génération de force qui ne sera pas égalée pendant des siècles dans le monde post-romain.

Après la chute de l’Empire romain d’Occident, la capacité de l’État en Europe s’est rapidement détériorée. En France et en Allemagne, l’autorité royale décline tandis que l’aristocratie et les autorités urbaines montent en puissance. Malgré le stéréotype de la monarchie despotique, le pouvoir politique au Moyen Âge était très fragmenté et la taxation et la mobilisation étaient très localisées. La capacité romaine à mobiliser de grandes armées contrôlées et financées de manière centralisée a été perdue, et la guerre est devenue le domaine d’une classe combattante limitée : la petite noblesse ou les chevaliers.

En conséquence, les armées européennes médiévales étaient étonnamment petites. Lors des batailles décisives entre l’Angleterre et la France, comme Agincourt et Crécy, les armées anglaises comptaient moins de 10 000 hommes et les armées françaises pas plus de 30 000. La bataille d’Hastings, qui a marqué l’histoire mondiale et scellé la conquête normande de la Grande-Bretagne, a opposé deux armées de moins de 10 000 hommes. La bataille de Grunwald, au cours de laquelle une coalition polono-lituanienne a vaincu les chevaliers teutoniques, a été l’une des plus grandes batailles de l’Europe médiévale et a encore opposé deux armées totalisant au maximum 30 000 hommes.

Les pouvoirs de mobilisation et les capacités des États européens étaient étonnamment faibles à cette époque par rapport à d’autres États dans le monde. Les armées chinoises comptaient généralement quelques centaines de milliers d’hommes et les Mongols, même avec une bureaucratie nettement moins sophistiquée, pouvaient aligner 80 000 hommes.

La situation a commencé à changer radicalement lorsque l’intensification de la concurrence militaire — en particulier la sauvage guerre de Trente Ans — a contraint les États européens à amorcer enfin une évolution vers une capacité étatique centralisée. Le modèle de mobilisation militaire est finalement passé du système des serviteurs, dans lequel une petite classe militaire autofinancée assurait le service militaire, à l’État militaire fiscal, dans lequel les armées étaient formées, financées, dirigées et soutenues par les systèmes fiscaux et bureaucratiques des gouvernements centralisés.

Au début de la période moderne, les modèles de service militaire ont acquis un mélange unique de conscription, de service professionnel et de système de serviteurs. L’aristocratie a continué à assurer le service militaire dans le corps d’officiers naissant, tandis que la conscription et le service militaire étaient utilisés pour remplir les rangs. Il convient toutefois de noter que les conscrits étaient astreints à de très longues périodes de service. Cela reflétait les besoins politiques de la monarchie à l’époque de l’absolutisme. L’armée n’était pas un forum de participation politique populaire au régime : c’était un instrument permettant au régime de se défendre à la fois contre les ennemis étrangers et les jacqueries paysannes. Les conscrits n’étaient donc pas réincorporés dans la société. Il était nécessaire de faire de l’armée une classe sociale distincte, avec une certaine distance par rapport à la population générale : il s’agissait d’une institution militaire professionnelle qui servait de rempart interne au régime.

La montée en puissance des régimes nationalistes et des politiques de masse a permis aux armées de prendre de l’ampleur. Les gouvernements de la fin du XIXe siècle avaient désormais moins à craindre de leur propre population que les monarchies absolues du passé ; cela a changé la nature du service militaire et a finalement ramené l’Europe au système des Romains des millénaires passés. Le service militaire était désormais une forme de participation politique de masse, permettant aux conscrits d’être appelés, formés et réintégrés dans la société, le système des cadres de réserve qui a caractérisé les armées pendant les deux guerres mondiales.

En résumé, le cycle des systèmes de mobilisation militaire en Europe reflète le système politique. Les armées étaient très petites à l’époque où l’engagement politique des masses envers le régime était faible, voire inexistant. Rome a déployé de grandes armées parce qu’il y avait une acceptation politique significative et une identité cohésive sous la forme de la citoyenneté romaine. Cela a permis à Rome de susciter une forte participation militaire, même à l’époque républicaine où l’État romain était très petit et la bureaucratie peu développée. L’Europe médiévale avait une autorité politique fragmentée et un sens extrêmement faible de l’identité politique cohésive, et par conséquent ses armées étaient étonnamment petites. Les armées ont recommencé à grossir à mesure que le sentiment d’identité nationale et de participation augmentait, et ce n’est pas une coïncidence si la plus grande guerre de l’histoire, la guerre entre les nazis et les Soviétiques, s’est déroulée entre deux régimes dont les idéologies totalisantes ont généré un niveau extrêmement élevé de participation politique.

Cela nous amène à aujourd’hui. Au XXIe siècle, avec son interconnexion et la disponibilité écrasante de l’information et de la désinformation, le processus de génération d’une participation politique et donc militaire de masse est beaucoup plus nuancé. Aucun pays n’a de vision utopique totalisante, et il est indéniable que le sentiment de cohésion nationale est nettement moins fort aujourd’hui qu’il ne l’était il y a cent ans.

Poutine n’aurait tout simplement pas pu procéder à une mobilisation à grande échelle au début de la guerre. Il ne disposait ni d’un mécanisme de coercition ni d’une menace manifeste pour susciter un soutien politique massif. Peu de Russes auraient cru qu’une menace existentielle se cachait dans l’ombre : il fallait le leur montrer, et l’Occident n’a pas déçu. De même, peu de Russes auraient probablement soutenu la destruction de l’infrastructure urbaine et des services publics de l’Ukraine dans les premiers jours de la guerre. Mais aujourd’hui, la seule critique de Poutine à l’intérieur de la Russie est du côté de la poursuite de l’escalade. Le problème avec Poutine, du point de vue russe, est qu’il n’est pas allé assez loin. En d’autres termes, la politique de masse a déjà devancé le gouvernement, ce qui rend la mobilisation et l’escalade politiquement insignifiantes. Par-dessus tout, nous devons nous rappeler que la maxime de Clausewitz reste vraie. La situation militaire n’est qu’un sous-ensemble de la situation politique, et la mobilisation militaire est aussi une mobilisation politique, une manifestation de la participation politique de la société à l’État.

Le temps et l’espace

Alors que la phase offensive ukrainienne avançait dans le nord de Lougansk et qu’après des semaines passées à se taper la tête contre un mur à Kherson, des avancées territoriales avaient été réalisées, Poutine a déclaré qu’il était nécessaire de procéder à des examens médicaux des enfants dans les provinces nouvellement admises et de reconstruire les cours d’école. Que se passait-il ? Était-il totalement détaché des événements sur le front ?

Il n’y a en réalité que deux façons d’interpréter ce qui s’est passé. La première est celle de l’Occident : l’armée russe est vaincue, épuisée et chassée du champ de bataille. Poutine est dérangé, ses commandants sont incompétents et la seule carte qu’il reste à la Russie à jouer est de jeter des conscrits ivres et non entraînés dans le hachoir à viande.

L’autre interprétation est celle que j’ai défendue, à savoir que la Russie se préparait à une escalade et s’est engagée dans un échange calculé dans lequel elle a cédé de l’espace en échange de temps et de pertes ukrainiennes. La Russie a continué à se retirer lorsque ses positions étaient compromises sur le plan opérationnel ou lorsqu’elle était confrontée à un nombre écrasant d’Ukrainiens, mais elle fait très attention à tirer sa force d’un danger opérationnel. À Lyman, où l’Ukraine menaçait d’encercler la garnison, la Russie a engagé des réserves mobiles pour débloquer le village et assurer le retrait de la garnison. L’« encerclement » de l’Ukraine s’est évaporé et le ministère ukrainien de l’Intérieur a été bizarrement contraint de tweeter (puis de supprimer) des vidéos de véhicules civils détruits comme « preuve » que les forces russes avaient été anéanties.

Un calme inquiétant émane du Kremlin. Le décalage entre le stoïcisme du Kremlin et la détérioration du front est frappant. Peut-être que Poutine et l’ensemble de l’état-major russe étaient vraiment incompétents, peut-être que les réservistes russes n’étaient qu’une bande d’ivrognes. Peut-être n’y avait-il pas de plan du tout.

Ou peut-être que les fils de la Russie répondraient une fois de plus à l’appel de la patrie, comme ils l’ont fait en 1709, en 1812 et en 1941.

Alors que les loups rôdent à nouveau à la porte, le vieil ours se lève à nouveau pour combattre.

Quoi que l’on pense de lui ou de son projet politique, il est indéniable que Vladimir Poutine se distingue parmi les dirigeants actuels par un attribut qui, s’il était évident il y a cinquante ans, est aujourd’hui perçu comme une rareté politique : il a un plan et un projet pour sa nation. Nous pourrions débattre ici de la question de savoir si ce plan est souhaitable ou non, ou si c’est celui que nous voulons pour le reste des nations existantes. Mais nous n’aborderons pas cette question, principalement parce qu’elle n’intéresse pas Poutine, puisque son plan ne concerne, de son point de vue, que la Fédération de Russie. Pour la réalisation éventuelle de ce plan, Poutine dispose, entre autres moyens et ressources, de pas moins de 6000 têtes nucléaires, ce qui constitue, au moins dans un premier temps, un argument dialectique à prendre en compte.

Cela ne signifie pas que le président russe ignore que ces plans et programmes ne sont pas du goût de ses « partenaires occidentaux », ni qu’ils sont susceptibles de générer des frictions politiques de toutes parts, y compris avec des balles et des fusils. L’Ukraine et ces deux années de mort et de destruction, d’utilisation de la politique par d’autres moyens finalement, en sont un bon exemple.

En parcourant très brièvement les archives des journaux, vous découvrirez de nombreux moments et allusions du président dans lesquels il fait preuve de cette caractéristique. En d’autres termes, où il nous montre ses mauvaises intentions en voulant structurer la planification stratégique nationale en dehors des intérêts occidentaux. En d’autres termes, sans demander la permission à qui que ce soit. La dernière de ses très médiatiques présentations « hors normes », ou de ce qui est « ordonné au reste », est la récente interview qu’il a accordée à l’animateur vedette de la FOX, Tucker Carlson. Poutine s’y est illustré dans ce qui est peut-être le phénomène médiatique de l’année.

Parmi les nombreuses choses que Poutine a dites, l’une d’entre elles a particulièrement retenu notre attention. Il s’agit de la mention des diverses occasions où il a tenté de négocier avec l’Occident des mesures visant à la détente entre les blocs, sans obtenir de réponses favorables de la part de ses homologues à aucune de ces occasions. À cet égard, il a mentionné les entretiens avec les anciens présidents Clinton et Bush (père et fils), auxquels il a proposé des mesures concrètes, y compris l’éventuelle entrée de la Russie dans l’OTAN, recevant, dans un premier temps, des réponses positives de la part de ses interlocuteurs, pour voir ces intentions contrariées peu de temps après.

Ces faits mettent en lumière deux questions très importantes qui éclairent la politique réelle et les mécanismes objectifs qui régissent l’ordre politique international en ce qui concerne les grandes puissances. Premièrement, la puissance hégémonique n’est pas gouvernée par son peuple, représenté en la personne de son président voté et élu ; elle n’est qu’une pièce de plus (importante peut-être, mais pas essentielle) dans un réseau de mécanismes de gouvernance qui transcendent la gouvernance collective tant vantée des démocraties libérales.

D’autre part, ce que nous avons tous cru être la lutte de la démocratie et de la liberté contre la barbarie dictatoriale communiste, cliché favori des cultivateurs d’idéologie et de propagande pendant la guerre froide, cachait une vérité bien différente. En ce sens, ce qu’il convient de dire avec le temps et les faits, c’est qu’une fois le communisme vaincu et « l’histoire terminée » selon Fukuyama, quelle serait la raison politique de maintenir la belligérance avec la Russie ?

En ce sens, certains pourraient faire valoir, et ils n’auraient pas tort, qu’il était nécessaire de maintenir la machine de guerre américaine en état de marche, une source fondamentale de revenus pour le soi-disant complexe militaro-industriel américain, et pour cela, un ennemi visible et crédible sera toujours nécessaire pour justifier le détournement de milliards de dollars des contribuables américains vers les coffres de Boeing, Raytheon, Lockheed Martin et compagnie. Une autre raison, peut-être, est que la bureaucratie américaine avait tissé une toile d’agences gouvernementales pour servir la « cause de la liberté » contre le communisme, qui ont soudainement perdu leur raison d’être et, avec elle, les emplois de leurs travailleurs, dont beaucoup sont liés à des politiciens, qui ne laisseraient guère le fantôme soviétique s’éteindre, même s’il y avait beaucoup de gâteau à partager avec les républiques démembrées et leurs ressources, une fois qu’elles rejoindraient le concert des « nations libres ». Ou ce qui, en clair, pourrait se traduire par le concert des satellites de la puissance américaine et de ses acolytes européens.

Même si tout cela est sans doute vrai, il nous semble qu’il y a une autre raison à prendre en compte, qui échappe à la dynamique même des choses palpables, comptabilisables et vendables. Il s’agit de la subtile question culturelle, idéologique dans une certaine mesure, souvent négligée par ceux qui recherchent des éléments structurels (politiques et économiques) pour expliquer les conflits géopolitiques.

Dans ce contexte, Huntington n’avait peut-être pas tort de suggérer un possible choc des civilisations, remettant ainsi en question la « théorie de la fin (de l’histoire) » de Fukuyama. En évitant de simplifier l’histoire à une simple dialectique des perspectives, il est clair qu’une analyse objective et matérialiste ne peut ignorer la présence d’éléments idéologiques et culturels dans les interactions entre les empires, les États et les classes sociales, étant donné que les preuves de leur impact sont accablantes. La confrontation entre l’Ouest et l’Est, la nouvelle Russie s’identifiant à ce dernier en raison de son propre choix et de l’attitude obstinée et stupide de ses adversaires, ne peut s’expliquer uniquement par une concurrence féroce pour les ressources ; il existe également des causes idéologiques liées à des alternatives civilisationnelles qui méritent notre attention. Par « civilisationnel », nous entendons un projet de société politique, de nation et de culture associé à l’existence dans le temps d’un État, qui peut être développé en termes de projets, de plans et de programmes futurs. C’est ce que Gustavo Bueno appelle les « plaques continentales ».

Ces projets doivent nécessairement prendre en compte les multiples dialectiques existant entre les différents groupes qui composent la société politique. Cet aspect est crucial et mérite une révision profonde, car il n’est pas possible de construire un projet civilisateur sans tenir compte des différentes idéologies en conflit permanent au sein d’une société, ni en ignorant les origines de ces mêmes idées et projets nationaux, en essayant d’imposer une alternative unique qui corresponde aux besoins ou aux désirs de la classe dirigeante du présent.

Même si, à long terme, l’idéologie dominante peut être la plus commode pour les élites hégémoniques d’une société, d’une classe ou d’un groupe social, même si elle se croit au-dessus de tous les autres, si elle est sage, elle doit toujours reconnaître et comprendre les caractéristiques de ses alternatives au sein de l’État, sous peine de perdre tout contact avec les autres réalités politiques existantes, de mettre en péril la continuité et la stabilité de l’État dans le temps, et donc de s’attaquer imprudemment à elle-même.

Dans ce contexte, que cela nous plaise ou non, la Russie a son propre projet civilisationnel, qui est clairement distinct du projet occidental, qui n’est rien d’autre qu’une extension du projet civilisationnel anglo-américain. Ce dernier, avec sa forte influence culturelle, stimulée par le protestantisme et le libéralisme en tant que forces motrices, conduit ce que l’on pourrait appeler l’« entéléchie démocratisante » ou la « destinée manifeste » américaine, poussant le cours actuel des événements. De même, l’Occident a sa propre perspective sur la société, la politique et la culture en relation avec l’État. Bien sûr, et elle se manifeste sous la forme de la mondialisation, qui vise essentiellement à imposer et à maintenir la domination anglo-saxonne sur l’ensemble de la planète. Mais il reste à savoir si ce projet est souhaitable ou même réalisable, compte tenu de la dialectique matérielle entre États et empires dans le contexte actuel.

C’est là que se trouve le nœud du problème, de beaucoup de problèmes. L’Occident a un projet civilisationnel, oui, mais le problème est qu’il est de moins en moins acceptable pour de nombreuses nations politiques à travers le monde. Pire encore, des alternatives à ce projet occidental ont commencé à émerger, et la Russie est l’une d’entre elles. Il s’agit là d’une question très sérieuse, car elle touche au cœur même du récit de la victoire libérale sur le communisme pendant la guerre froide. Si tel est le cas, la guerre froide elle-même n’était rien d’autre que la manifestation des conflits entre deux projets civilisationnels distincts, qui se sont heurtés sur de nombreux points fondamentaux, non sans manquer totalement d’éléments concordants.

Dans cette bataille, qui n’est pas unique en son genre, l’Occident a utilisé avec précision l’une de ses armes les plus puissantes, surpassant en capacité de destruction tous les arsenaux nucléaires existants. Cette arme, perfectionnée au fil des siècles, a remporté de nombreux triomphes sur des alternatives civilisationnelles auparavant dominantes. Il s’agit de la propagande, un outil véritablement distinctif et caractéristique du pouvoir anglo-saxon. Il s’agit d’une lutte tenace pour le contrôle du récit social, des logiques d’analyse et des idées dominantes du présent. En bref, le contrôle de ce que l’on appelle communément « la vérité ». Un exemple classique de son efficacité est l’Espagne, premier cas dans l’histoire où l’artillerie idéologique anglo-saxonne a été déployée dans toute sa puissance.

Toutefois, après des siècles d’utilisation et d’abus de ces mécanismes de diffusion et peut-être de domination idéologique/discursive du récit anglo-saxon, l’environnement médiatique contemporain présente, bien que de manière embryonnaire, des signes notables d’usure. L’interview de Carlson et son impact médiatique quantitatif et qualitatif en sont un bon exemple. Bien que l’interview ait apporté quelques nouvelles informations à ceux qui ne sont pas versés dans la question du conflit de guerre en cours, il est vrai que le phénomène lui-même a été l’interview elle-même et sa popularité. En d’autres termes, la volonté de milliards de personnes d’écouter l’autre camp, non seulement pour savoir ce qu’il pense, mais peut-être aussi pour découvrir s’il existe des alternatives à leur propre point de vue.

Le battage médiatique des plateformes de propagande anglo-américaines et de leurs terminaux européens, les hégémoniques en l’occurrence, a montré précisément le danger réel que les véritables classes dirigeantes voyaient dans ce phénomène. Et ce n’est pas tant ce que Poutine allait dire et si ce serait nouveau ou négatif pour l’Occident, mais le fait qu’il allait soulever, exposer, exposer le fait indéniable qu’il est possible de dire quelque chose de différent du discours hégémonique mondialiste. C’est cela qui est vraiment dangereux, parce que les idéologies s’imposent sous forme de dialectique ou, en d’autres termes, il ne suffit pas de dire que nous sommes les bons, ceux qui sont du bon côté de l’histoire, mais nous devons définir clairement qui sont les méchants, nos ennemis, nos opposés irréconciliables, et établir qu’en dehors de cette dualité, il n’y a rien d’autre. Une idéologie réussit lorsqu’elle parvient à faire en sorte que rien n’échappe au schéma analytique qu’elle a établi, du moins rien de ce qui compte vraiment. Par conséquent, ses lacunes apparaissent lorsque les faits concrets de la réalité dialectique irréductible et obstinée ne peuvent pas être intégrés dans ce cadre binaire.

Au fur et à mesure que la réalité devient plus complexe, même les personnes les mieux endoctrinées par le mondialisme officiel commencent à remettre en question, du moins en partie, ces structures d’analyse. L’interview de Poutine par Tucker Carlson a peut-être fait la lumière sur cette question. Le cœur du problème ne réside pas dans la Russie, Poutine, la Chine ou leurs intentions de défier le statu quo occidental. Le défi lancé à l’Occident, à l’« Anglo-Saxonie » et à ses vassaux, dirons-nous, réside plutôt dans le fait que son projet civilisationnel montre des signes de faiblesse interne. En d’autres termes, le déclin est évident, non seulement pour ses ennemis, mais aussi pour ceux qui, en son sein, doivent le valider par leurs croyances, leurs espoirs et leurs actions.

Les causes de ce déclin sont nombreuses et variées, mais l’une d’entre elles est certainement liée à l’incapacité de la classe hégémonique, celle qui, selon Marx, hégémonise l’idéologie dominante, à éprouver de l’empathie pour les besoins et les perspectives des autres groupes et classes au sein des États considérés comme occidentaux, voire à les comprendre. Les milliers de tracteurs qui traversent aujourd’hui l’Europe pour se rendre dans les principales capitales n’en sont qu’un exemple parmi tant d’autres. Le fait que ce soient ces classes qui dominent le discours accepté sur cette « plateforme continentale » rend le récit « officiel » de plus en plus inefficace pour expliquer les réalités auxquelles sont confrontés les multiples groupes sociaux qui, à leur grand regret, partagent le même espace de vie que les élites globocratiques occidentales. C’est cela, et non la prétendue malice de Poutine, qui témoigne véritablement de la fragilité et du déclin de l’Occident. Face à de telles faiblesses, l’histoire s’est montrée impitoyable. Il suffit d’interroger les empires déchus du passé, y compris l’Espagne, pour mieux le comprendre.

Source :
https://geoestrategia.es/noticia/42449/geoestrategia/politica-por-otros-medios:-putin-y-clausewitz.html
jeudi, 21 mars 2024




Les États-Unis ont ravagé l’Occident

[Source : Chaîne officielle TVL]

Dans son dernier ouvrage « Dieu n’a pas béni l’Amérique » publié aux éditions Sigest, le général issu des troupes de marine Henri Roure livre un constat implacable sur l’obsession hégémonique des États-Unis. Il revient sur ces techniques bien rodées pour s’imposer au monde, depuis ce « charcutage géographique » qui façonne les frontières à la prédation territoriale à l’œuvre en Ukraine avec BlackRock.

Dans un texte précis et efficace, le général Henri Roure décrit les outils de domination mis en place par Washington, depuis l’omniprésence du dollar et de la langue anglaise, à l’extra-territorialité du droit américain en passant par des agents d’influence répartis partout sur le globe, à l’image des 800 bases militaires. Le Forum de Davos, la Trilatérale, Bilderberg, l’Open Society, le Dolder Group, mais aussi la CIA et bien d’autres officines sont à pied d’œuvre pour imposer leurs intérêts. Des intérêts qui, bien que dictés depuis Washington, sont loin de servir la population américaine, laquelle subit un déclassement économique, social, sécuritaire et sanitaire depuis des années, au point de pousser les États-Unis vers un déclin qui pourrait entraîner définitivement notre pays, dépourvu de sa souveraineté par la trahison de ses élites.


[Source : Dialogue Franco-Russe]

0:01:00 Les Etats-Unis, c’est une hégémonie
0:02:39 Nous allons gagner la guerre contre les Etats-Unis
0:03:22 La fin de l’URSS était une catastrophe
0:04:23 Calvinisme/ protestantisme ou une destinée manifeste des Etats-Unis
0:05:40 Le racisme contre les amérindiens
0:18:12 WASP
0:09:00 Le nouveau peuple élu
0:13:14 La nation française
0:14:05 L’expansion des Etats-Unis était inévitable
0:15:00 Alaska
0:15:30 Le Groenland et l’Islande
0:17:00 La doctrine de Monroe
0:18:20 Robert Knox et Halford John Mackinder
0:20:59 Projet for the new american century ( Robert Kagan, Dick Cheney)
0:22:14 Paul Wolfowitz
0:23:19 George Soros et Klaus Schwab
0:25:25 Jean Monnet et Robert Schuman
0:26:56 Le groupe Bilderberg
0:28:00 Noam Chomsky
0:29:50 La monnaie et l’armée
0:33:10 Le plan Marshall
0:34:33 Les lois extraterritoriales américaines
0:35:35 La guerre est un formidable outil de développement
0:37:30 Les américains n’ont gagné aucune guerre
0:39:59 Les américains vont quitter l’Ukraine
0:43:30 Roosevelt a proposé la création de l’Etat  »Wallonia » en 1943
0:44:36 Révolutions de couleur
0:46:05 L’accord Quincy
0:46:57 La fin de guerre de Japon
0:49:40 L’affaire Mistral
0:51:37 Gorbatchev et James Baker
0:52:36 L’Ukraine
0:56:13 La CIA ont 800 bases dans le monde
0:58:26 Von Braun ( futur NASA)
1:03:02 Alstom, Exxelia
1:06:05 Le contrôle des arts
1:09:52 L’Amérique est malade
1:15:34 Taiwan. » L’Ukraine, c’est plié »
1:21:24 La civilisation occidentale




Ukraine : comment, depuis 2014, la CIA a formé et équipé les agents de Kiev

[Illustration : Le sceau de la Central Intelligence Agency (CIA), dans le hall du siège de l’agence à Langley, en Virginie, le 14 août 2008.]

[Source : francais.rt.com]

Une enquête du New York Times a levé le voile sur la collaboration, post-Maïdan, entre la CIA et les services ukrainiens. Un soutien qui, au-delà d’un réseau de bases « secrètes » établi à la frontière russe, a également permis aux Ukrainiens de mener des opérations clandestines en Russie avant l’éclatement du conflit.

« Un secret jalousement gardé depuis une décennie » ébruité ? Dans une enquête basée sur « 200 entretiens », publiée le 26 février, le New York Times (NYT) vient mettre plus en lumière la coopération de longue date entre la CIA et le renseignement ukrainien, notamment comment Langley aurait « supporté un réseau de bases d’espionnage » au cours des huit dernières années et qui « comprend 12 lieux secrets le long de la frontière russe ».

La CIA a également, « vers 2016 », souligne le quotidien, « commencé à former un commando d’élite ukrainien, connu sous le nom d’Unité 2245 ». L’agence américaine « a également aidé à former une nouvelle génération d’espions ukrainiens qui ont opéré en Russie, en Europe, à Cuba et dans d’autres endroits où les Russes sont très présents », toujours selon le NYT.

Collaboration qui, selon la même source, aurait débuté dès le 24 février 2014, soit au lendemain du coup d’État pro-occidental de Maïdan. Au bout de dix ans, « cela a transformé l’Ukraine […] en l’un des partenaires de renseignement les plus importants de Washington contre le Kremlin aujourd’hui », stipule le média américain.

Des Ukrainiens « impatients » face aux « lignes rouges » de Washington

Si jusqu’à l’éclatement du conflit en février 2022, la CIA n’aurait pas aidé les Ukrainiens à commettre des assassinats dans le Donbass ainsi qu’en Russie, les éléments qu’elle a formés ne s’en sont pas privés. Les Ukrainiens se seraient en effet, selon le NYT, montrés « impatients » face aux « lignes rouges » américaines « qu’ils considéraient comme une prudence excessive »

Le média américain revient notamment sur l’assassinat en octobre 2016 d’Arséni Pavlov, dit « Motorola », colonel du bataillon Sparta. Opération ukrainienne qui aurait provoqué la colère de « certains conseillers » de Barack Obama, relate le quotidien, avant d’ajouter : « L’élection présidentielle opposant Donald Trump à Hillary Clinton était dans trois semaines — et les assassinats se sont poursuivis. »

En février 2017, ce fut au tour de Mikhaïl Tolstykh, alias « Givi », commandant du bataillon Somalia, d’être tué par les services ukrainiens. En réponse, les Russes auraient fait exploser la voiture du chef de l’unité 2245, Maksim Shapoval, au mois de juin suivant, alors qu’il « se rendait à Kiev pour rencontrer des officiers de la CIA », toujours selon le NYT. « À la veillée funéraire du colonel, l’ambassadrice américaine en Ukraine, Marie Yovanovitch, se tenait en deuil aux côtés du chef de station de la CIA », relate-t-il.

Des assassinats considérés comme gênants par la Maison-Blanche

Le quotidien américain revient également sur un épisode auquel a pris part l’actuel chef du renseignement militaire ukrainien, le général Kirill Boudanov, « étoile montante de l’Unité 2245 » que la CIA « avait formé ». Sans préciser de date précise, ce dernier aurait ainsi mené « des commandos » en Crimée en 2016 afin de « placer des explosifs » sur un aérodrome de la péninsule où étaient stationnés des « hélicoptères d’attaque » russes. La mission fut un échec, et des soldats russes furent tués. Cet événement aurait provoqué la « colère » de Vladimir Poutine, assure le New York Times. « Il ne fait aucun doute que nous ne laisserons pas passer ces choses », avait alors assuré le président russe. 

Une description qui semble faire directement référence à une série d’événements survenus début août 2016, au cours desquels un agent du Service fédéral de sécurité (FSB) et un soldat russe avaient été tués. Le FSB avait notamment indiqué que le groupe avait en sa possession une vingtaine d’engins artisanaux, équivalents à plus de 40 kilos de TNT. Des affirmations russes reléguées dans la catégorie « allégations » par une partie de la presse occidentale, reprenant les démentis ukrainiens et qualifiant les propos de Vladimir Poutine de « belliqueux ».

Un fiasco ukrainien qui avait également agacé côté américain, selon le New York Times, notamment Joe Biden, le « défenseur de l’aide à l’Ukraine ». « Cela pose un problème gigantesque », se serait emporté le vice-président de Barack Obama auprès du président ukrainien Petro Porochenko, arguant du fait qu’il serait dorénavant beaucoup plus difficile pour lui de présenter des arguments aux États-Unis.

Des conseillers de Barack Obama auraient alors voulu mettre fin au programme de la CIA en Ukraine. Le patron de l’agence les aurait toutefois « persuadés que cela serait contre-productif » relate le NYT, « étant donné que cette relation commençait à produire des renseignements sur les Russes alors que la CIA enquêtait sur l’ingérence russe dans les élections » américaines.

Un réseau qui a poursuivi son développement sous l’ère Trump

Auprès de son homologue ukrainien, le général Kondratiuk, le directeur de la CIA, John Brennan, aurait alors réitéré les fameuses « lignes rouges » de Washington. Un rappel à l’ordre qui, selon le New York Times, aurait « bouleversé » l’officier ukrainien. « La réaction de Washington a coûté son poste au général Kondratiuk. Mais l’Ukraine n’a pas reculé », précise le média.

Les États-Unis, non plus, n’ont pas reculé, à en croire le récit du quotidien new-yorkais. Si l’élection de Donald Trump en novembre 2016 « a mis les Ukrainiens et leurs partenaires de la CIA sur les nerfs », l’implication des États-Unis en Ukraine n’aurait eu de cesse de se renforcer. « Quoi que dise et fasse » Donald Trump, « son administration est souvent allée dans la direction opposée », souligne le New York Times, qui évoque une multiplication par dix des effectifs d’une des bases du renseignement ukrainien à la frontière russe. « Empêcher la Russie d’interférer dans les futures élections américaines était une priorité absolue de la CIA au cours de cette période », a encore ajouté le quotidien.

Une présence américaine qui perdura malgré le lancement de l’offensive russe en février 2022, date à partir de laquelle les « lignes rouges » de Washington furent levées. « La Maison-Blanche de Biden a autorisé les agences d’espionnage à fournir un soutien en matière de renseignement aux opérations meurtrières contre les forces russes sur le sol ukrainien », souligne le média américain. Celui-ci relate également que des agents américains qui « ne voulaient pas abandonner leurs partenaires » ukrainiens seraient restés « dans un complexe hôtelier dans l’ouest » du pays, où ils rencontraient « leurs contacts ukrainiens pour leur transmettre des informations ».

Ces révélations, concernant dix années d’investissements américains dans la reprise en main des services ukrainiens, surviennent alors que l’aide militaire américaine demeure bloquée au Congrès des États-Unis.

En octobre 2023, une enquête du Washington Post avait déjà révélé la participation active des États-Unis dans la modernisation des agences de renseignements ukrainiennes (SBU et GUR) et la montée en puissance des commandos ukrainiens formés aux opérations clandestines.


[Voir aussi :

Yougoslavie 24 mars 1999 : la guerre fondatrice de la nouvelle Otan

Par Manlio Dinucci

L’agression illégale de l’Otan contre la Serbie, il y a exactement 25 ans, a été le premier pas vers la transformation de l’Otan. D’une alliance visant, non pas à protéger d’une éventuelle attaque de l’URSS, mais à « Garder l’Union soviétique à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands sous tutelle », selon les mots de son premier secrétaire général, Lord Hastings Lionel Ismay, elle est devenue une organisation visant à détruire la Fédération de Russie.

https://www.voltairenet.org/article220615.html

]




Poutine pas suffisamment proactif pour prévenir une guerre nucléaire ?

Dmitry Trenin réalise tardivement que Poutine n’a pas été suffisamment proactif pour prévenir une guerre nucléaire

Par Paul Craig Roberts

« Il est temps pour la Russie de faire un rappel nucléaire à l’Occident.

Washington mène une guerre par procuration dans le but d’infliger une “défaite stratégique” à Moscou et une réponse plus dure est nécessaire. »

https://www.rt.com/russia/594811-dmitry-trenin-nuclear-arsenal/

Je trouve extraordinaire que Poutine ait perdu l’occasion de montrer à cet idiot d’Occident les conséquences de son ignorance des préoccupations russes et de sa froideur insultante à l’égard des pressions du Kremlin en faveur d’un accord de sécurité mutuelle qui mettrait un frein à l’agenda de guerre des néoconservateurs américains.

L’intervention de Poutine en Ukraine aurait dû être décisive. La guerre aurait dû être terminée en une semaine, Zelensky et tout son gouvernement auraient été pendus comme criminels de guerre, Kharkiv, Odessa et tout le territoire à l’est du fleuve Dniepr auraient été réintégrés à la Russie.

L’Ukraine occidentale aurait dû être occupée et un mur construit, isolant le territoire de l’Europe et empêchant toute entrée non supervisée par la Russie.

La rapidité et l’exhaustivité de la conquête auraient jeté l’effroi dans l’OTAN et à Washington. Si l’on s’en prend à la Russie, c’est la conséquence. Si Poutine avait agi de manière appropriée, le monde serait sur la voie d’une existence pacifique.

Si Poutine avait agi comme il l’aurait dû, il n’y aurait aucune raison pour que Dmitry Trenin essaie de trouver un moyen de restaurer le respect de l’Occident pour la capacité militaire de la Russie.

C’est parce que Poutine n’a pas su mener une guerre comme il se doit que nous sommes sur la voie de l’Armageddon.

Seul Poutine peut nous sortir de cette situation. Il peut se rendre à l’Occident ou lui montrer les conséquences de sa stupidité.

Tôt ou tard, Poutine devra comprendre que les mots ne comptent pas, seuls les actes comptent.




Bébés fabriqués à la chaîne en Ukraine, puis vendus à l’Occident


Olivia, née de GPA, se bat pour abolir cette pratique




Les guerres non militaires et l’attaque terroriste à Moscou

Par Iurie Rosca — 24 mars 2024

Le monstrueux attentat terroriste du 22 mars, qui a eu lieu dans un centre de loisirs de la capitale russe portant un nom qui montre que le pays se plie à la tendance générale de la mondialisation par le biais de la langue anglaise — Crocus City Hall — est l’événement le plus commenté de ces derniers jours. Politiciens et analystes de tous bords cherchent les auteurs de cet acte de guerre asymétrique/hybride, tentent d’en estimer les conséquences et se positionnent, comme on pouvait s’y attendre, en admirateurs et défenseurs de Poutine ou en ennemis irréconciliables. Mais je voudrais aborder ce sujet sous un angle différent. C’est-à-dire sous l’angle de la subversion méthodique exercée depuis au moins un siècle, qui vise à dissoudre toute forme d’identité collective à travers l’ingénierie sociale dite des « musiques actuelles » et, plus largement, de la culture de masse.

Il suffit de rappeler le rôle très particulier qu’a joué le Tavistock Institute of Human Relations dans le développement de ces stratégies de contrôle mental et comportemental. Nous laissons ici de côté l’art moderne dans son ensemble, des arts visuels à l’architecture, en passant par le théâtre et le cinéma, pour ne faire que quelques remarques sur l’anti-musique moderne. Son rôle néfaste est difficile à surestimer.

Jazz, blues, rock and roll, hard rock, heavy métal, hip-hop ou rap, etc., etc. ne sont que quelques variations de ce bruit plus ou moins rythmé et traumatisant qui s’est répandu dans le monde entier comme une peste mortelle qui dissout toute tradition, anéantit toute religion, dynamite tout code moral et pulvérise toute culture construite au cours de millénaires de civilisation humaine. Cette arme de masse a pénétré profondément partout dans le monde grâce aux technologies modernes. C’est la « culture de masse » qui tue la culture populaire et la culture classique. Elle fait partie du plan général d’uniformisation/homogénéisation de toutes les collectivités humaines, représentant une immense force de domination psychologique et de contrôle des esprits.

La société du spectacle — politique, culturelle ou sportive — n’est plus capable de regarder en arrière pour voir dans quel piège elle est tombée, ni même de regretter sa propre dissolution dans le creuset de la mondialisation. C’est pourquoi tous ceux qui rejoignent le camp altermondialiste doivent prendre leurs distances avec la culture de masse et lutter pour un retour à la tradition. Mais l’homme d’aujourd’hui ne peut plus comprendre OÙ, QUAND et COMMENT s’est produite la fracture historique qui a fait dévier l’humanité de son cours naturel.

Le Nouvel Ordre Mondial est à l’offensive dans le monde entier en imposant non seulement un seul modèle sociopolitique universel (république, démocratie, souveraineté populaire), un seul modèle économique universel (libéral-capitaliste), mais aussi un seul modèle de loisirs (une absurdité dans la société traditionnelle !), de tourisme, de sport et de divertissement.

Un gouvernement mondial nécessite la mise en place d’un État mondial, d’une économie mondiale, d’un système financier mondial (CBDC), de polices mondiales, d’une armée mondiale, d’un système de santé mondial (OMS). Mais pour que tout cela s’impose plus facilement, les masses doivent être précultivées selon une recette unique de crétinisation collective à travers ce que l’on croit être la musique moderne, qui est en fait l’antithèse de l’euphonie, de l’harmonie et de la beauté.

L’esthétique de la laideur a triomphé partout. Ce phénomène caractéristique de la « société de masse » s’accompagne de la dépravation morale, de la promiscuité, de la rupture des relations entre les générations et constitue le narcotique le plus efficace pour anesthésier toute aspiration supérieure, toute élévation intellectuelle, tout élan patriotique et toute trace de conscience religieuse. Au cours des dernières décennies, le rythme et l’ampleur de la stratégie de crétinisation de masse « Sex, Drugs, Rock & Roll » ont connu un succès encore plus grand. En plus de l’électricité (condition minimale pour la diffusion de la culture de masse), de la radio et de la télévision, l’Internet a fait son apparition.

Ce poison mortel qui transforme les foules en troupeaux de sous-hommes a touché la Russie de manière aussi catastrophique que le reste du monde. Et les « élites politiques » ne sont pas plus élevées que le commun des mortels. Et la guerre totale et irréconciliable entre l’Occident collectif et la Russie n’a guère contribué à désintoxiquer ce pays du poison de la culture de masse provenant de l’Occident.

Alors, où a eu lieu l’attaque terroriste dans la soirée du 22 mars ? Dans un centre de loisirs qui n’a rien à voir avec la langue et la culture russes : Crocus City Hall. En fait, toute la culture de masse à l’échelle mondiale se déverse à travers une langue anglaise de substitution qui est devenue la langue de la mondialisation.

Le groupe de rock « russe » PIKNIK

Qu’est-ce qui a poussé des milliers de Russes à se rassembler dans cette salle de concert moscovite en cette soirée fatidique ? Le groupe de rock russe populaire Piknik. Or, on sait depuis au moins un demi-siècle que ce genre de musique présumée est d’inspiration satanique. Et il ne s’agit pas d’une figure de style ou d’une exagération, mais d’une réalité avouée par les stars mêmes de cette pratique démoniaque, qui ont admis leur pacte avec le diable en échange de la popularité et de la richesse. Que viennent faire de telles pratiques de diabolisation de masse dans un pays qui prétend s’opposer à l’Occident dégradé, perverti et malfaisant ? Et l’association des mots « rock russe » ne sonne-t-elle pas comme un oxymore, une contradiction dans les termes, une absurdité logique ? Il suffit de jeter un coup d’œil sur quelques photos de ce groupe de producteurs hypnotiques, en transe, ivres de son, stridents, et des textures qu’ils beuglent depuis la scène, pour comprendre le degré d’élévation culturelle et d’élégance esthétique que dégagent ces monstres macabres vêtus de noir, avec des lunettes de soleil pour cacher leurs yeux inhumains.

SHAMAN, le favori de Poutine, symbole de la dégénérescence culturelle

Rappelons que des milliers de personnes s’étaient rassemblées pour ce concert ainsi que pour faire du shopping dans le même complexe de loisirs le vendredi de la première semaine de carême ou de la résurrection du Sauveur du monde Jésus-Christ. Il s’agit d’une période durant laquelle tout chrétien orthodoxe s’abstient de toute fête et de tout divertissement, se concentrant sur la prière, l’humilité et la lecture de livres religieux. Chaque soir de la première semaine de cette période de l’année liturgique, les services divins sont célébrés avec une sobriété et une signification particulières. Les personnes présentes lors de la soirée fatidique du vendredi 22 mars ont préféré aller au concert et faire du shopping, et non à l’église.

Je comprends parfaitement qu’une telle approche puisse profondément choquer les personnes qui croient davantage en la religion des droits de l’homme et de la liberté illimitée qu’en Dieu. Je n’ai pas non plus l’intention de faire l’apologie d’une croyance religieuse. Je souhaite simplement faire remarquer que la Russie a perdu la guerre religieuse, spirituelle et culturelle en capitulant devant la culture de masse occidentale. Les stratégies de guerre non militaires des mondialistes se sont avérées plus efficaces que les stratégies militaires sur le champ de bataille en Ukraine.

Le duo patriotique Poutine — SHAMAN

Pour illustrer à quel point la culture de masse a affecté la Russie, il suffit de rappeler le duo embarrassant formé par le président russe Vladimir Poutine et la pop star dont le nom a été intentionnellement translittéré en anglais : SHAMAN. Cela s’est passé dans la soirée du 22 septembre 2022 sur la Place Rouge, lorsque le Kremlin a déclaré l’inclusion officielle dans son État russe de quatre régions ukrainiennes : Donetsk, Kherson, Luhansk et Zaporizhzhia. Laissons de côté le fait que la Russie n’a pas encore réussi à prendre le contrôle de ces territoires. Et convenons que même si les deux chanteurs chantaient l’hymne russe, cette association n’accrédite pas la prétention de représenter une civilisation alternative à l’Occident décadent.

Mais ce qui est tout aussi surprenant, c’est que pendant les deux années d’existence de l’OMS [Opération Militaire Spéciale], en Russie les spectacles avec des monstres de la culture de masse, les événements culturels, les animations dans les boîtes de nuit et les discothèques n’ont jamais cessé un seul jour. S’il ne s’agit pas simplement d’une ignorance de la guerre non militaire, la seule explication est que les dirigeants russes tolèrent ces divertissements continus pour maintenir les masses dans un état de léthargie qui, autrement, pourrait réveiller politiquement la jeunesse de ce pays.

D’ailleurs, même l’événement tragique du 22 mars n’a pas modifié l’agenda culturel en Russie. La chaîne patriotique Telegram « Katjusha » publie en ce moment même les informations suivantes :

Aliona Shvets, une star de la culture de masse « russe »

« La dégradation n’a pas de limites ! Le pays est en deuil après un attentat terroriste qui a fait plus de cent morts, l’ennemi bombarde Belgorod et Sébastopol, les chrétiens orthodoxes font un grand jeûne, et à Rostov on prépare un concert de la propagandiste de la pédérastie Alena Shvets. Cette dernière avoue également son amour pour l’“Ukraine”. Spécialement pour les autorités de la région de Rostov : le mouvement des pervers sexuels est reconnu comme extrémiste en Russie ».




La biochimie ésotérique démystifie la varicelle et d’autres maladies à boutons rouges

[Sources : Objets Perdus (VF) et Spacebusters]

Nous examinons en profondeur les causes biologiques, mentales et environnementales des maladies dites à boutons rouges comme la varicelle, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la diphtérie, la scarlatine et les soi-disant MST, dont on prétend à tort qu’elles sont causées par des bactéries contagieuses et nocives ou par des virus théoriques.

Nous montrons également la biochimie du corps qui est à l’origine de ces maladies tissulaires et comment elles peuvent être guéries en toute sécurité, rapidement et facilement ou évitées grâce aux sels de tissus cellulaires.

Nous vous révélons également l’un des plus grands secrets du monde… les anciens connaissaient le fonctionnement interne et les subtilités de notre corps mieux que la science moderne et ont encodé cette science PHYSIQUE dans une série d’allégories et de paraboles que nous appelons astrologie, religion, franc-maçonnerie, mythologie et qu’ils appelaient les écoles du mystère et la biochimie ésotérique ou l’alchimie.

Ce ne sera plus un mystère pour vous, cher téléspectateur, et seuls leurs membres les plus haut placés sont informés de ce que vous êtes sur le point de voir. Attachez vos ceintures, cela va choquer beaucoup de gens, c’est compréhensible, et sautez les 40 dernières minutes si vous ne voulez que les remèdes et pas les connaissances ésotériques.

[Voir aussi :
La Nouvelle Biologie (évoquée en début de vidéo, vers 0:04:00)
Les Mythes de la Rougeole
Vos pensées contrôlent votre ADN !
Épidémies et contagions
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio
et les autres articles du dossier Vaccins et virus.
NDLR La partie relative à l’astrologie resterait probablement à démontrer (ou à réfuter) scientifiquement de manière suffisamment rigoureuse. Elle apparaît autrement comme purement spéculative.]



Certaines des références




Les Mythes de la Rougeole

[Source : @ObjetsPerdus]

[Voir aussi :
Go Virus Go ! pour les détails de l’affaire évoquée dans la vidéo suivante.
Commentaires sur le VIH de Montagnier par le groupe de Perth évoqué en fin de vidéo.]






Des nouvelles de la France occupée

[Source : Brochu TV]

[Sujets abordés : élections en Russie ; bombardement de Gaza ; guerre en Ukraine ; les médias ; le mondialisme technocratique et son Intelligence artificielle ; le transhumanisme totalitaire ; l’écologisme antinaturel et ses éoliennes ; la pédophilie ; la drogue et les meurs dissolues dans le monde politique français ; l’envoi de troupes françaises en Ukraine ; etc.. ]




La République contre la France

[Source : editionsduverbehaut.fr]

https://editionsduverbehaut.fr/produit/republique-contre-france/

Au même titre qu’un bûcheron venant trancher des racines, la Révolution française est à la fois destructrice d’un monde, et fondatrice d’un nouvel ordre. Tandis que ses thuriféraires en ont fait l’acte de naissance bâtisseur d’une ère nouvelle, une rupture entre le « monde ancien et le monde nouveau », ses adversaires y pressentent au contraire l’odeur d’une mort certaine : celle de la France.

Plutôt que de se perdre dans des louanges en formes de dévotions à la sainte République, ou d’excommunications bruyantes appelant à un retour d’un passé glorieux, ne faudrait-il pas voir l’événement Révolution française comme un acte total ?

Le drame de notre Éducation nationale actuelle, qui a fait de la nuance le début du fascisme, présente la Révolution française comme un acte salvateur, presque magique, venu libérer les Français du joug impérieux d’un roi mauvais, quel que soit son patronyme. La « parole à la défense » étant par « principes républicains » inconcevable, car religieusement, ennemie du bien.

Dans cet essai, François-Xavier Consoli donne justement la parole à la défense. En creusant la pensée contre-révolutionnaire, l’essayiste nous fait (re)découvrir des penseurs fameux, comme Joseph de Maistre, Louis de Bonald, et d’autres moins rebattus comme Jacques Mallet du Pan ou Juan Donoso Cortés. Une école critique, avec ses nuances, ses justesses et parfois ses exagérations, qui nous offre une vision un peu plus haute des événements, loin de la vulgate républicaine, farouchement antichrétienne et semeuse d’arbres nouveaux.

Par-delà la démystification raisonnée de la Révolution, l’intérêt de cet essai est de montrer combien la critique contre-révolutionnaire de l’individualisme, du collectivisme, de l’économisme et du matérialisme demeure aujourd’hui actuelle. Sans oublier le point essentiel qu’est l’arrachement métaphysique. Pour le contre-révolutionnaire, la religion est la clef de l’histoire, la clef de toutes les civilisations connues. Une société qui perd sa religion, tôt ou tard perd sa culture.

Le XXIème siècle sera religieux comme disait un certain Malraux. L’homme occidental, centre de lui-même dans un monde athée depuis maintenant plusieurs siècles, n’aura d’autre choix que de lever la tête pour, de nouveau, s’en rendre compte.

François-Xavier Consoli, journaliste et essayiste, signe ici son premier ouvrage en se penchant sur la pensée contre-révolutionnaire. L’opportunité pour le lecteur de revoir la Révolution française sous un autre angle.




Immoralité et consumérisme

[Extrait de 01 — Tradition : Echapper à la catastrophe sociale, écologique et migratoire.]

Par Sylvain Marcelli

Ce que cette histoire nous révèle est capital. Edward Bernays savait que lorsque la morale s’efface, le consumérisme se propage. Il a donc entrepris de briser un tabou tenace : celui du tabagisme féminin, afin que les investisseurs puissent accroître leurs profits.

Tout comme les fabricants de cigarettes de cette époque, notre société est soumise à l’impératif de croissance économique : il faut vendre et produire toujours plus de richesses, et pour ce faire, le monde occidental n’a pas d’autre choix que de « déconstruire » son propre héritage moral, dans l’espoir de créer de nouveaux comportements consuméristes qui n’existaient pas auparavant.

Origine et sens de la morale

Le problème, c’est que la morale est nécessaire à l’équilibre d’une société. Elle est apparue dans un but précis : émanciper l’individu de ses propres pulsions, afin qu’il vive en harmonie avec les siens. C’est ainsi que sont apparus les commandements bibliques tel « tu ne tueras point ». De nos jours, cette leçon nous semble évidente, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Il reste possible à cet égard que cette tentation vous gagne, fût-ce inconsciemment, sous le coup d’une colère passagère ou d’une jalousie intense. C’est humain, et pourtant nous ne cédons pas à cette envie, parce que nous avons appris à modérer nos instincts.

D’autres commandements, tels que « tu ne voleras point » ou « tu ne commettras pas d’adultère », ont également contribué à façonner notre civilisation, en dépit des tentations qui peuvent nous inciter à commettre ces péchés. Il est donc crucial de souligner ce qui suit : la modération des comportements n’est pas quelque chose d’inné. Elle s’acquiert dans le cadre d’un processus éducatif particulièrement long et rigoureux, « car la chair, dit la Bible, a des désirs contraires à l’esprit, et l’esprit en a de contraires à la chair ».

Parmi les œuvres de la chair figurent, selon les Saintes Écritures, « l’adultère, la fornication, les querelles, la jalousie, les disputes, le meurtre, les ivrogneries, la débauche et toutes les choses semblables. Ceux qui commettent de telles choses, conclut ce passage, n’hériteront pas du Royaume des cieux, car les fruits de l’Esprit sont la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour, le bien, la fidélité, la tempérance ».

Société de consommation

La morale chrétienne est certes l’une des expressions les plus connues de l’enseignement traditionnel, mais elle n’en est pour autant pas la seule. Fort longtemps avant elle, le philosophe Aristote mettait déjà en garde contre les dérives induites par nos propres sentiments, ainsi que nos émotions et nos tentations, qui « privent l’homme de sa faculté à raisonner ».

Le problème, c’est que cet enseignement est incompatible avec l’impératif de croissance qui caractérise notre société. Car le consumérisme n’a pas besoin de sages ni de philosophes qui se gardent de céder à leurs tentations, mais bien au contraire de gens « qui se lâchent » sans aucune forme de retenue. Le consumérisme implique à cet égard de consentir à l’excès. Il suppose de se soumettre à toutes les pulsions qui traversent nos corps. Par conséquent, l’humanité nouvelle dont le monde moderne a besoin est plus que jamais émotive, impulsive et compulsive. C’est pourquoi notre société promeut tant que faire se peut les comportements les plus débridés qui soient : YOLO et carpe diem ! Au nom du profit, personne ne doit plus entendre parler de retenue comportementale. Il s’agit de délaisser notre morale et nos traditions. Alors au diable nos vieux enseignements de modération. On disqualifiera socialement ceux qui persisteront à s’en réclamer. On dira d’eux qu’ils sont ringards, « réacs » et parfois même « fascistes ». N’essayez pas de comprendre. Contentez-vous de consommer. Soumettez-vous aux désirs que les communicants stimulent dans votre inconscient, et surtout prenez du plaisir, encore et encore, jusqu’à ce que vous deveniez accros à ce mode de vie.

Soumission consentie

Indéniablement, l’idéologie du Progrès est séduisante. Car même le plus sage d’entre nous ne cessera jamais d’être tenté. Nous apprenons certes à dominer nos pulsions, mais il n’est pas possible de s’en défaire totalement. Elles continuent de vivre en nous. Le Système se consacre donc à les solliciter, beaucoup plus qu’elles ne sont naturellement censées l’être, jusqu’à ce qu’on y cède.

Alors on cède. Cela peut arriver n’importe quand, dans un moment de faiblesse par exemple. Ce n’est pas quelque chose de grave, car on se contente généralement de céder avec modération. Et puis, à force, cela devient une habitude. Il faut dire que nos vies ne sont pas toujours simples. Le travail et le stress nous incitent à relâcher la pression. C’est ainsi que, peu à peu, la soumission consentie aux pulsions qui nous traversent devient un véritable mode de vie, et nous devenons ainsi les esclaves du monde moderne.

Ainsi, et afin de ne nous laisser aucune chance d’y échapper, nos sociétés modernes sont devenues progressivement le lieu d’une hypersexualisation du désir. Ce n’est pas surprenant, car le plaisir charnel est de toutes nos tentations la plus puissante et incontrôlable qui soit. C’est elle qui plus que toute autre est susceptible de nous convaincre de nous « laisser aller », au point de renoncer peu à peu à toutes les frontières morales que l’on s’était précédemment imposées. C’est elle qui plus que toute autre nous conditionne au diktat de nos propres émotions. C’est elle qui plus que toute autre peut nous convaincre de renoncer aux limites qui jadis garantissaient notre liberté. Le système est malin. Il sait que nul n’est plus esclave que celui qui chérit ses chaînes : celles du désir, celles de l’envie, celles du plaisir.

Il n’est pas surprenant, dans de telles conditions, que notre société soit devenue le vecteur de tout un tas de revendications d’apparence « libertaires », à l’instar des discours ultra-déconstructivistes que revendiquent les LGBT. Le but est ici inchangé : inciter les peuples à l’abandon progressif de leurs anciennes frontières morales. Célébrer l’exubérance individuelle et l’impulsivité sexuelle au profit d’une société nouvelle et outrancièrement consumériste.

Déconstruction et éducation

L’enseignement public français contribue largement au conditionnement mental de notre jeunesse, comme en témoigne le propos suivant de Vincent Peillon, ami revendiqué des francs-maçons et ancien ministre de l’Education nationale, dans un ouvrage intitulé La Révolution française n’est pas terminée.

L’auteur y déclare sans détour que la morale laïque — c’est-à-dire déconstruite — « doit permettre à tout un chacun de s’émanciper dans le respect des libertés ». Mais de quoi précisément les progressistes voudraient-ils nous émanciper ? La réponse est donnée plus loin : « Il faut être capable d’arracher l’enfant à tous ses déterminismes : familial, ethnique et culturel… » Il s’agit donc ici d’une « libération » dans la déconstruction cognitive totale. Cette méthode devrait nous inciter à la plus grande méfiance. Notons que Vincent Peillon n’a pas jugé utile d’en appliquer le principe à ses propres enfants, dont les prénoms ne révèlent aucun souhait apparent d’éducation « déconstruite ». Il serait donc légitime de demander pourquoi les progressistes ont si souvent tendance à prôner pour les autres enfants presque tout l’inverse de ce qu’ils réservent aux leurs. Le lecteur trouvera sans doute « par lui-même » l’explication qui lui semblera la plus juste.




La plupart des plus beaux endroits des États-Unis ont été transformés en toilettes à ciel ouvert

[Source : theeconomiccollapseblog.com]

Par Michael Snyder – 17 mars 2024

Il fut un temps où l’Amérique était un endroit magnifique. En tant que nation, nous bénéficions d’une grande beauté naturelle et les villes brillantes et propres que nous avons construites d’un bout à l’autre du pays faisaient autrefois l’envie du monde entier. Mais aujourd’hui, bon nombre des plus beaux endroits d’Amérique ont été littéralement transformés en toilettes à ciel ouvert. Permettez-moi de vous donner un exemple de ce dont je parle. Il y a quelques dizaines d’années, les plages californiennes étaient si spectaculaires que les touristes venaient du monde entier pour les découvrir. Aujourd’hui, les plages d’une partie du sud de la Californie ressemblent à des « toilettes portables » et ont été fermées pendant 700 jours d’affilée en raison des milliards de litres d’eaux usées non traitées qui se déversent dans l’océan Pacifique…

Les habitants d’une petite ville côtière de Californie ont déclaré qu’ils étaient « coincés dans des toilettes portables » après 700 jours consécutifs de fermeture des plages.

Depuis quatre ans, les habitants d’Imperial City, une petite ville située à 20 minutes de route de San Diego, sont exposés quotidiennement aux embruns et aux particules d’aérosol émanant de l’océan pollué.

Au cours des cinq dernières années, plus de 100 milliards1 de gallons d’eaux usées non traitées ont coulé dans le fleuve Tijuana, au Mexique, et se sont déversés dans l’océan Pacifique, pour finalement atteindre la ville côtière.

Pourquoi le gouverneur de Californie Gavin Newsom ne fait-il rien à ce sujet ? Pourquoi l’administration Biden ne fait-elle rien à ce sujet ? Un habitant de la région affirme que l’odeur des déchets humains est si forte la nuit qu’elle réveille les gens

Selon une étude de l’université d’État de San Diego, les métaux lourds, les produits chimiques toxiques et les bactéries détectés dans l’eau sont libérés dans l’air et persistent dans les sols.

Je suis plus frustré que jamais depuis que nous avons découvert que le produit se retrouve dans l’air. Il ne s’agit donc pas seulement de l’eau », a déclaré un habitant.

Dans des lettres de membres de la communauté appelant à une action, un résident a déclaré que l’odeur était « semblable à celle d’une toilette portable », si forte qu’elle le réveillait la nuit.

Pouvez-vous imaginer l’impact cumulé de toutes ces eaux usées si on les laisse continuer à s’écouler ainsi année après année ? Mais c’est peut-être ce que mérite le sud de la Californie. Les émissions de télévision et les films créés dans le sud de la Californie exportent notre « culture des toilettes » dans le monde entier, et le sud de la Californie est désormais littéralement transformé en toilettes.

Pendant ce temps, les conditions se détériorent rapidement sur la côte est également. Lorsque j’ai visité la ville de New York il y a un peu plus de vingt ans, tout était très propre et je me sentais en sécurité partout où je marchais. Mais maintenant, la circonscription d’Alexandria Ocasio-Cortez « est décrite comme ressemblant à un pays du tiers-monde »….

La circonscription d’Alexandria Ocasio-Cortez est décrite comme ressemblant à un pays du tiers-monde, après l’émergence d’une vidéo montrant des rues couvertes d’ordures et envahies par des migrants.

Les images prises par Ramses Frias, un habitant du Queens, montrent deux rues dans les quartiers de Corona, Jackson Heights et Elmhurst.

La vidéo montre les rues de la région débordant d’ordures, tandis que les migrants installent des marchés aux puces improvisés où ils vendent des vêtements.

L’avenue Roosevelt est également connue comme le « marché des amoureux », avec des vidéos virales montrant de présumés travailleurs du sexe dans les rues du quartier.

Bien sûr, il n’y a pas que sa circonscription qui se dégrade rapidement. Dans un procès de 15 millions de dollars récemment intenté, il est allégué qu’un établissement Burger King de la Grosse Pomme2 a été transformé en un « bazar de la drogue en plein air »…

Un Burger King de New York a fait l’objet d’une action en justice de 15 millions de dollars à la suite d’allégations selon lesquelles le fast-food se serait transformé en « bazar de la drogue à ciel ouvert ».

Le restaurant, situé au 106 Fulton Street dans le Financial District, a été attaqué en justice par Kevin Kaufman, 69 ans, résident de longue date et cinéaste, qui a qualifié la rue de « quartier en crise ».

Selon l’action en justice, obtenue par le New York Post, M. Kaufman a ciblé cet emplacement et le bureau de coopération de Burger King, les accusant d’avoir violé la loi de l’État sur les nuisances privées.

L’anarchie est monnaie courante sur le site : des photos de toxicomanes et des vidéos de bagarres sont publiées en ligne.

Une fois de plus, nous voyons le mot « anarchie » utilisé pour décrire ce qui se passe dans nos plus grandes villes. Combien de fois, au cours des derniers mois, ai-je mis en garde contre le fait que ce pays devenait « sans foi ni loi » ? En fait, dans un article que j’ai rédigé et qui était l’un des articles vedettes de Zero Hedge dimanche, j’ai déclaré que « l’Amérique devient un peu plus anarchique chaque jour qui passe ». À Oakland, la criminalité a tellement empiré que certains propriétaires d’entreprises menacent ouvertement de ne pas payer d’impôts…

Un nombre croissant de propriétaires d’entreprises de la région de la Baie déclarent ne plus vouloir payer d’impôts après qu’une série de cambriolages et de vols leur a donné l’impression que la ville n’en faisait pas assez pour les protéger.

Les commerces d’Oakland, en Californie, ont été victimes de vols et d’attaques au cours des derniers mois.

« Nous avons peur pour nos vies », a déclaré Nestor Sanchez, gérant de Cybelle’s Pizza, selon un reportage de KTVU.

Au cours des dernières années, des milliers et des milliers d’entreprises ont quitté nos grandes villes ou ont fermé définitivement leurs portes. Dans certains cas, des pâtés de maisons entiers ont été barricadés. Nous apprenons maintenant que des centaines de magasins Family Dollar vont être fermés, ce qui va créer encore plus de bâtiments vides…

Family Dollar, la chaîne de magasins discount en difficulté qui s’adresse à des clients à faibles revenus, principalement dans les villes, a annoncé mercredi qu’elle allait fermer près de 1 000 magasins.

Des années de mauvaise gestion et de mauvaises conditions dans les magasins ont nui à la marque Family Dollar. Family Dollar, qui appartient à Dollar Tree, a récemment été condamné à une amende de plus de 40 millions de dollars pour une infestation de rats dans un entrepôt qui a contraint des centaines de magasins à fermer temporairement.

L’inflation élevée depuis des décennies a durement frappé les consommateurs, et le recul général de la consommation a eu un impact sur les clients de Family Dollar et sur les bénéfices de la chaîne, exacerbant ainsi sa lutte avec des concurrents discounters tels que Dollar General, Walmart et d’autres.

En outre, la réduction des prestations du programme d’aide à la nutrition (Supplemental Nutrition Assistance Program, ou SNAP) a laissé aux familles en difficulté jusqu’à 250 dollars de moins par mois. Les magasins discount et les entreprises de biens de consommation disent avoir ressenti l’impact de cette perte.

Pendant ce temps, chaque mois, des centaines de milliers de personnes extrêmement désespérées affluent à notre frontière méridionale. Selon Axios, « plus de 8 millions de demandeurs d’asile et d’autres migrants vivront aux États-Unis dans un vide juridique d’ici la fin du mois de septembre ». Le décor est planté pour des troubles civils d’une ampleur absolument épique, et nous sommes à quelques mois de la saison électorale la plus tumultueuse de toute notre histoire.

Ce n’est pas pour rien que j’ai intitulé mon dernier livre « Chaos », car c’est exactement ce que nous allons vivre. Les personnes qui dirigent ce pays le ruinent systématiquement. Tout ce que nos ancêtres ont construit avec tant d’acharnement est en train de s’effondrer, ce qui devrait nous attrister profondément.


1 1 gallon = 3,785 411 784 litres

2 Surnom de New York




Stanley Kubrick est mort assassiné ?!

[Source : reseauinternational.net]

Proposé et traduit par Bertrand Hédouin

Ci-après, vous trouverez la traduction d’une séquence de 10 minutes de l’émission « PostSkriptum » parue samedi dernier, le 16 mars, présentée tous les samedis sur la chaîne russe TV Centre par Alekseï Pouchkov.

Nous revenons à la mort du très fameux réalisateur Stanley Kubrick (qui s’est notamment fait connaître avec son très célèbre « Orange mécanique » sorti en 1971) et au « mystère » qui l’entoure. C’est incroyable comme en ce début du XXIe siècle, les « mystères » s’éclipsent au profit de la réalité.

À côté de cela, l’émission présente également d’autres « mystères » qu’il n’est pas très intéressant de traduire, comme l’interrogation sur le véritable sexe originel du mari de Macron, sur l’affaire du suicide de John Barnett, ancien chef ingénieur chez Boeing qui commençait à révéler les manques de la société aux principes de sécurité des matériels.

Enfin, l’émission montre de nouveau Vladimir Poutine lorsqu’il indique que le « bal des vampires »1, qu’on le veuille ou non, est aujourd’hui, devant nous, en train de se terminer.

En même temps que la fin du bal, nous vivons la fin des faux « mystères », la fin d’une fable civilisationnelle, la fin d’une histoire (et non pas de l’histoire comme l’avait rêvée le saugrenu Francis Fukuyama avec sa « Fin de l’Histoire et le Dernier Homme » publié en 1992).

Alekseï Pouchkov présentant « Postskriptum »
(© forum.rusbeseda.org)

En remarque, alors que l’Occident a atteint le sommet de la désinformation, de l’information bullshit2, woke, insultante pour chacun d’entre nous si l’on se donne un peu la peine de penser3, la Russie continue à sa manière de mener la guerre de l’information au sommet en dévoilant au public des événements et des faits de l’histoire concrets et réels montrant la « fable » et le caractère purement mythologique, voire schizophrénique, des peuples élus et du monde unipolaire.

Il semble que dorénavant, les analyses historiques et de l’actualité concernant notre « civilisation » vont commencer à fuser, notamment en provenance de certaines sources très crédibles russes. Cela doit nous aider à nous comprendre, à nous connaître, peut-être même à changer certains pans de notre mentalité en mal d’apprendre.

Ce retour sur le fameux réalisateur et photographe Stanley Kubrick nous confirme le paysage et enterre encore un peu plus le mensonge et l’insulte faits à l’humanité, prodigués par le « rêve américain », l’avant-scène d’un Occident néo-antique omnipotent, divin, universel.

Alexeï Pouchkov est né en 1954. Il est sénateur de la Fédération de Russie, président de la Commission du Conseil de la Fédération sur la politique médiatique et la coopération avec les « médias de grands chemins » (depuis 2016).

De 2012 à 2016, il est à la tête de la délégation russe à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

Il est notamment docteur en histoire, politologue et professeur à l’institut MGIMO (équivalent de Sciences Po pendant les années fastes de l’école — jusqu’au début des années 1990 avant qu’elle ne sombre dans la vanité insufflée par des mammifères bipèdes tels que Nicolas Tenzer qui se dit toujours philosophe politique, essayiste, enseignant universitaire et haut fonctionnaire français alors qu’il n’est, de toute évidence, qu’un agent des mondialistes américains).

Le passage de la vidéo originale en russe concerne : [46:53 – 56:00].

Bertrand Hédouin


Par Alekseï Pouchkov

Il y a 25 ans, le 7 mars 1999 exactement, disparaissait subitement le fameux réalisateur américain Stanley Kubrick. Il avait alors 70 ans et n’avait pas de problèmes de santé particuliers. La raison officielle de sa mort a été une crise cardiaque survenue pendant son sommeil.

À ce moment, le réalisateur venait tout juste de terminer le montage de sa célèbre pellicule « Eyes Wide Shut »4 (« Les yeux grand fermés » sorti en 1999 – NdT).

Séquence de « Les yeux grand fermés » de Stanley Kubrick
(© dzen.ru)

La mort subite de Kubrick a donné lieu à différentes interprétations, des plus romancées aux plus officielles. Au fil du temps, des témoignages apparaissent qui remettent en cause le caractère naturel de la mort du réalisateur.

Mais en quoi donc Kubrick pouvait gêner les puissants de notre monde ?

Alexandre Markov a enquêté sur la mort étonnante du réalisateur américain.


Stanley Kubrick est mort le 7 mars 1999 dans son manoir de Childwidebury au nord de Londres. Pour beaucoup, sa mort a été un choc. La version officielle indiquait qu’elle était survenue à la suite d’une crise cardiaque.

Cette explication était loin de satisfaire tout le monde. En effet, Kubrick est mort seulement quelques jours après avoir montré son nouveau film, « Les yeux grand fermés », à un comité restreint.

Les rôles principaux étaient joués par Tom Cruise et Nicole Kidman.

Le film a été tourné dans la plus grande discrétion de telle sorte que la presse ne pouvait savoir de quoi le film parlait.

En fait, Kubrick montrait la dépravation de la haute société américaine. Dans le film, les orgies maçonniques occupent la place centrale.

(Alekseï Komogortsev, écrivain russe, expert du think tank « le Club d’Izborsk »)

« Il est remarquable que les scènes les plus intrigantes de la mystérieuse orgie aient été filmées à la campagne dans la vieille propriété des Rothschild sur les lieux des Mentmore Towers5 dans le Buckinghamshire en Angleterre.

Nous savons qu’après le visionnage du film, les représentants de la société de distribution cinématographique Warner Bros. ont exigé de Kubrick qu’il procède à certaines coupes du film. Il lui fallait couper 24 minutes ».

Dans son film, Kubrick dévoilait ce qui ne pouvait l’être au public. Aux dires du réalisateur, faire disparaître le film pour qu’il ne soit pas regardé ou bien détruire les bandes était une affaire compliquée.

Il a certainement été plus simple de supprimer Kubrick lui-même en invoquant une mort naturelle et de ne faire sortir le film que dans sa version « allégée ».

Nous savons très bien que les services spéciaux utilisent à leur convenance des produits qui imitent la mort par crise cardiaque et qui ne laissent aucune trace derrière eux.

Une fois le réalisateur disparu, la sortie de « Les yeux grand fermés » fut encore repoussée de quatre mois. On invoquait le fait qu’il y avait trop de scènes érotiques. Mais les raisons étaient vraisemblablement tout autres.

(Alekseï Komogortsev)

« Ce qu’il y avait sur ces cadres, nous ne pouvons encore réellement le savoir aujourd’hui. Selon certains témoignages, nous pouvons supposer qu’il s’agissait de certains rituels, de certaines activités que mènent aujourd’hui des sociétés secrètes en Occident.

Dans son film, il pouvait y avoir certaines indications concernant des personnes tout à fait concrètes, des organisations précises.

En tous les cas, le film a créé le scandale. Mais que savons-nous au juste des noms apparaissant sur l’écran dans la version originale du film ? »

Si l’on se réfère à la récente révélation des agissements de Jeffrey Epstein qui fournissait aux puissants de notre monde des jeunes filles et des jeunes garçons pour commettre des actes sexuels pour ensuite les faire chanter, on peut effectivement penser que Kubrick pouvait faire allusion à des personnalités connues.

Epstein était a priori préférable en pancarte plutôt que réel
(© bangkokbook.ru)

En juillet 2002, Nicole Kidman a donné une interview à un hebdomadaire américain dans laquelle elle indiquait que Stanley Kubrick n’avait pas rejoint le monde de l’au-delà de sa propre initiative.

Encore deux heures avant de mourir (au regard des expertises médicales officielles), il l’avait appelée. Il était alors très agité, avait demandé de ne pas venir chez lui et avait lancé la phrase suivante :

« On va tous être empoisonnés, et si rapidement que l’on n’aura même pas le temps de souffler ».

Mais il existe encore une autre version expliquant en quoi Kubrick pouvait indisposer les puissants de notre monde.

En 1971, il a quitté les États-Unis pour se rendre en Angleterre. Quelques années auparavant, il avait tourné le film « 2001, l’Odyssée de l’espace » qui est encore aujourd’hui considéré dans le monde comme le meilleur film fantastique de tous les temps.6

Cadre du tournage du film « 2001, l’Odyssée dans l’espace »
de Stanley Kubrick

Les épisodes les plus fameux montrent des astronautes américains sur la Lune. Le film est sorti en 1968. Un an plus tard, il y a eu la mission Apollo 11.7

« Les partisans de la “théorie du complot lunaire” considèrent indissociables deux événements : le vol et l’alunissage d’un vaisseau Apollo et le tournage du film “2001, l’Odyssée de l’espace”. »

Il semblerait que Stanley Kubrick ait eu carte blanche pour réaliser son film.

« Dépense autant que tu voudras. Le plus important, fais en sorte que le tournage imaginé sur la Lune soit le plus réaliste possible. Et finis-le relativement rapidement, car ce n’est qu’un début, un entraînement.

Ta mission consiste à ce que la nation n’ait pas honte après l’affront que nous a fait la Russie ».8

Youri Gagarine (© tr.pinterest.ru)

C’est précisément pour cela que Stanley Kubrick a travaillé quatre ans sur « 2001, l’Odyssée de l’espace », et n’a pas tout fait à la va-vite à la manière hollywoodienne.

Mais que s’est-il donc réellement passé ?

Kubrick dirigeait certainement le studio d’enregistrement en suivant notamment Neil Armstrong quand il sortait de la capsule et descendait le petit escalier menant à la surface grise de la soi-disant Lune. Il exigeait toutes les fois de rejouer la scène en double afin que ce soit joué le plus naturellement possible.

(Leonid Konovalov, auteur du livre « Quand les États-Unis reconnaîtront-ils ne jamais avoir été sur la Lune ? »)

« Je pense que plus personne ne doute du fait que l’atterrissage sur la Lune était issu du tournage du film de Kubrick en studio. Mais ici, il convient d’être plus précis. Il ne pouvait filmer idéalement le panorama en son entier. C’est pourquoi il a mis au point une technique qui créait l’illusion d’absence de pesanteur, qui créait l’impression de montagnes dans le fond. Il a mis au point la technique de la projection du fond, pour que sur un écran de 30 mètres, une diapositive montre des montagnes en fond avec le pavillon et l’astronaute en premier plan, c’est-à-dire un mannequin qui pourra rester longtemps debout immobile, afin que le spectateur ressente un espace unique, pour éviter qu’il ne différencie l’arrière-plan de l’avant-plan où se trouvait le pavillon ».

Si tout s’est réellement passé ainsi, pourquoi s’est-il engagé dans une telle aventure ? Par sentiment patriotique ou bien parce qu’il pensait qu’après la réussite d’une telle mission, on lui permettrait tout ? Il pourrait dorénavant filmer ce qu’il souhaitait sans plus se soucier des questions financières ?

En acceptant de participer au projet, Kubrick devait savoir qu’il détiendrait un secret d’une importance politique capitale. Il devait savoir que les services spéciaux feraient attention à ce qu’il ne le révèle à quiconque, volontairement ou non, et qu’ils essayeraient de le faire taire.

Quoi qu’il en soit, les « partisans de la théorie du complot lunaire » affirment que Kubrick avait décidé de révéler ce secret.

Il est probable qu’il ait eu besoin de se repentir, qu’il ne pouvait le garder pour lui. Il avait décidé de s’en repentir en se confessant ouvertement dans un film.

Il a quitté les États-Unis pour retourner en Angleterre où il entreprit finalement de tourner le film « Shining : l’enfant lumière » en 1980 d’après le roman de Stephen King écrit en 1977.

Il s’agit d’un film d’horreur mais, à y regarder de plus près, on peut voir que « Shining » (« L’éclat » ou « Le rayonnement » en français) renvoie à plusieurs reprises à la mission Apollo 11.

(Leonid Konovalov)

« Un petit garçon joue sur un tapis qui représente des motifs hexagonaux rappelant la surface des terrains de lancements de fusées du Cap Canaveral en Floride. Puis il rassemble des jouets, se lève et l’on peut voir alors une fusée représentée sur son pull avec l’inscription Apollo 11.

Passage dans “Shining” (© flytothesky.ru)

Ensuite, il parcourt le couloir sur son petit tracteur et s’arrête au niveau de la chambre numéro 327. C’est la référence à la distance de 327 miles séparant la Terre de la Lune. Quand bien même Stephen King parlait dans son livre de la pièce 317.

Kubrick avait ainsi modifié certains symboles du roman afin que le spectateur comprenne que le film portait absolument sur autre chose ».

Dans un des épisodes du film, on peut voir le livre sur lequel travaillait le héros principal du film joué par Jack Nicholson. Sur la pile de feuilles, une même phrase est inscrite à de nombreuses reprises. Elle commence en anglais par les mots : « All work » (« Tout le travail »). En anglais, l’écriture de All, un « A » majuscule et deux « l » minuscules côte à côté, « All » renvoie à Apollo 11.

Que voulait donc montrer Kubrick par ces allusions ?

Certains spécialistes de la question affirment que, avec ces allusions, Stanley Kubrick voulait montrer qu’il savait réellement ce qu’il en était de la mission des États-Unis sur la Lune.

Il n’est pas très étonnant que la mise à l’écran de son livre n’ait pas plu à Steven Spielberg. Certainement du fait que Kubrick utilisait le contenu original de son livre pour montrer à ceux qui le souhaitaient et qui pouvaient le comprendre que le sujet était tout à fait autre que celui d’un film d’horreur.

Selon le journal The Sun, après avoir su ce que Kubrick filmait réellement, des collaborateurs de l’Agence de la Sécurité nationale (NSA)9 des États-Unis ont tenté alors une première fois de le supprimer.

En 1979, un agent aurait offert un cadeau à Nicholson, une bouteille de whisky, afin qu’il la remette à Kubrick. Évidemment, il ne lui a pas dit qu’un produit poussant au suicide avait été mélangé à l’alcool.

« Heu… hups… à la dé… mo… hups… cratie… hups ! »
(© elika.spb.ru)

Si cela est vrai, alors cette tentative aura échoué, sachant que le sac contenant la bouteille s’est finalement fait voler à l’aéroport de Heathrow à Londres.

Que s’est-il donc passé alors vingt après ?

Une nouvelle tentative de le supprimer aura été heureuse ou bien est-ce que Stanley Kubrick, comme les conclusions officielles l’affirment, est réellement mort d’un arrêt cardiaque ? Mais alors, quels sont les secrets qu’il aura emportés avec lui sans avoir eu le temps de les dévoiler ?

De toute évidence, personne ne le saura jamais ?


1 « Le bal des vampires » : film de Roman Polanski de 1966 (« The Fairless Vampire Killers, or Pardon Me, But Your Teeth Are in My Neck »).

2 Harry Frankfurt, « De l’art de dire des conneries », 2006.

3 En 2024, il est très probable d’avoir à lier la pensée à des coups de marteau ou autres ustensiles.

4 D’après « la nouvelle rêvée » d’Arthur Schnitzler.

5 Résidence secondaire du banquier Mayer Amschel de Rothschild construite au XIXe siècle.

6 La profondeur des films de Stanley Kubrick peut être dépassée par le génie de Andreï Tarkovski (1932-1986), réalisateur, scénariste et écrivain russe soviétique, notamment avec son film « Stalker » sorti en 1979.

7 Apollo 11 est une mission du programme spatial américain Apollo au cours de laquelle, pour la première fois, des hommes (Armstrong, Collins, Aldrin) se seraient posés et auraient marché sur la Lune, le lundi 21 juillet 1969.

8 Pour rappel, le premier être humain à avoir effectivement effectué un vol dans l’espace est le Soviétique russe Youri Gagarine au cours de la mission Vostok 1 le 14 avril 1961 dans le cadre du programme spatial soviétique.

9 NSA : National Security Agency.




Sénateur Malcom Roberts : « Le FEM veut contrôler aussi l’agriculture »

[Source : Ciel voilé]






Poutine : « nous identifierons et punirons tous ceux qui soutiennent les terroristes »

Chers citoyens russes !

Je vous écris à propos d’un acte terroriste sanglant et barbare, dont les victimes ont été des dizaines de personnes pacifiques et innocentes – nos compatriotes, parmi lesquels des enfants, des adolescents et des femmes. Les médecins se battent désormais pour la vie des victimes, celles qui se trouvent dans un état grave. Je suis sûr qu’ils feront tout ce qui est possible, voire impossible, pour préserver la vie et la santé de tous les blessés. Des mots particuliers de gratitude aux ambulanciers, aux soldats des forces spéciales, aux pompiers, aux sauveteurs qui ont tout fait pour sauver la vie des gens, les sortir du feu, de l’épicentre du feu et de la fumée et éviter des pertes encore plus importantes.

Je ne peux ignorer l’aide des citoyens ordinaires qui, dans les premières minutes qui ont suivi la tragédie, ne sont pas restés indifférents et, avec les médecins et les agents de sécurité, ont prodigué les premiers soins et transporté les victimes dans les hôpitaux.

Nous apporterons l’assistance nécessaire à toutes les familles dont la vie a été affectée par un terrible malheur, aux blessés J’exprime mes profondes et sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu un être cher. Le pays tout entier, tout notre peuple, pleure avec vous. Je déclare le 24 mars jour de deuil national.

À Moscou et dans sa région, ainsi que dans toutes les régions du pays, des mesures antiterroristes et anti-sabotage supplémentaires ont été introduites. L’essentiel est désormais d’empêcher ceux qui sont à l’origine de ce bain de sang de commettre un nouveau crime.

Quant à l’enquête sur ce crime et aux résultats des actions d’enquête opérationnelles, on peut actuellement dire ce qui suit. Les quatre auteurs directs de l’attaque terroriste, tous ceux qui ont tiré et tué des personnes, ont été retrouvés et détenus. Ils ont tenté de se cacher et se sont dirigés vers l’Ukraine, où, selon des données préliminaires, une fenêtre leur était ouverte du côté ukrainien pour franchir la frontière de l’État. Au total, 11 personnes ont été arrêtées. Le Service fédéral de sécurité de Russie et d’autres organismes chargés de l’application des lois s’efforcent d’identifier et de découvrir l’ensemble de la base complice des terroristes : ceux qui leur ont fourni le transport, tracé les voies d’évacuation de la scène du crime, préparé des caches, des caches d’armes et de munitions.

Je le répète : les organismes d’enquête et d’application de la loi feront tout pour établir tous les détails du crime. Mais il est déjà évident que nous sommes confrontés non seulement à une attaque terroriste soigneusement et cyniquement planifiée, mais à un massacre préparé et organisé de personnes pacifiques et sans défense. Les criminels ont décidé calmement et délibérément de tuer, de tirer à bout portant sur nos citoyens, nos enfants. Tout comme les nazis ont commis autrefois des massacres dans les territoires occupés, ils ont décidé de mettre en scène une exécution spectaculaire, un acte d’intimidation sanglant.

Tous les auteurs, organisateurs et clients de ce crime subiront une punition juste et inévitable. Quels qu’ils soient, quel que soit celui qui les guide. Je le répète : nous identifierons et punirons tous ceux qui se tiennent derrière les terroristes, qui ont préparé cette atrocité, cette attaque contre la Russie, contre notre peuple.

Nous savons quelle est la menace du terrorisme. Ici, nous comptons sur l’interaction avec tous les États qui partagent sincèrement notre douleur et sont prêts à unir réellement leurs forces dans la lutte contre l’ennemi commun, le terrorisme international, sous toutes ses manifestations.

Les terroristes, les meurtriers et les non-humains [voir Poutine aux élites occidentales : « Le bal des vampires est terminé »] qui n’ont pas et ne peuvent pas avoir de nationalité sont confrontés à un sort peu enviable : le châtiment et l’oubli. Ils n’ont pas d’avenir. Notre devoir commun désormais, à nos camarades du front, à tous les citoyens du pays, est d’être ensemble en une seule formation. Je crois qu’il en sera ainsi, car personne ni rien ne pourra ébranler notre unité et notre volonté, notre détermination et notre courage, la force du peuple russe uni. Personne ne pourra semer des graines empoisonnées de discorde, de panique et de discorde dans notre société multiethnique.

La Russie a traversé à plusieurs reprises des épreuves difficiles, parfois insupportables, mais est devenue encore plus forte. Il en sera ainsi désormais.

https://lemediaen442.fr/traduction-du-discours-de-poutine-personne-ne-pourra-semer-des-graines-empoisonnees-de-discorde-dans-notre-societe-multiethnique/




Le mouvement LGBT est classé à présent mouvement terroriste en Russie

Moscou ajoute le « mouvement international LGBT » à sa liste des « terroristes et extrémistes » | La Presse




Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

[Illustration : © Crédit photo : Archives Philippe Salvat / SUD OUEST]

Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

En droit pénal il existe la condamnation de l’obéissance à un ordre manifestement illégal. Voici un mémo transmis par une équipe de juristes, qui s’inquiète à juste titre.


22 mars 2024 : URGENT, merci de diffuser.

Même sous la constitution la plus libre,
un peuple ignorant est esclave.

Nicolas De Condorcet (1743-1794)

Envoi de troupes françaises en Ukraine ? :

En l’état actuel du droit → INCONSTITUTIONNALITÉ

L’Accord de coopération en matière de sécurité France-Ukraine, signé à Paris le 16 février 2024 par le Président de la République, Chef des armées (Art. 15 de la Constitution) prévoit plusieurs stipulations importantes au regard d’une éventuelle opération : (III, al. 2 et 3 ; IV, al. 1er)

III. Coopération en cas d’agression armée future

« En cas de future agression armée russe contre l’Ukraine, à la demande de l’un ou l’autre des Participants, les Participants mèneront des consultations dans les 24 heures pour déterminer les mesures nécessaires pour contrer ou dissuader l’agression.

Dans ces circonstances, et conformément à ses obligations légales et constitutionnelles, le Participant français fournira à l’Ukraine une assistance rapide et soutenue en matière de sécurité, des équipements militaires modernes dans tous les domaines, selon les besoins, et une assistance économique ; il imposera des coûts, économiques notamment, à la Russie et consultera l’Ukraine sur ses besoins dans le cadre de l’exercice de son droit à la légitime défense consacré par l’article 51 de la Charte des Nations unies. » […]

VI. mise en œuvre de la coopération

« Les Participants mettront en œuvre cette coopération conformément à leurs obligations internationales et nationales, ainsi qu’aux engagements européens de la France. »

Dix jours plus tard, dans la foulée de la signature de cet accord qui n’est publié à ce jour que sur le site Internet de l’Élysée, le Président de la République, Chef des armées a procédé à plusieurs déclarations officielles relatives à une opération au sol sur le territoire ukrainien, alors qu’une telle opération ne relève aucunement de l’accord précité :

« De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa » ;

(hors micro à l’Élysée, le 21 février 2024 devant une poignée d’invités – Le Monde, 14 mars 2024 « Guerre en Ukraine : la métamorphose d’Emmanuel Macron, colombe devenue faucon »)

« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » ;

(Le Parisien, 26 février 2024)

Une avancée du front « vers Odessa ou vers Kiev », « ce qui pourrait engager une intervention », car « il ne faudrait en aucune manière laisser faire [Moscou] » ;

(Réunion des chefs de partis à l’Élysée le 7 mars 2024 in Le Monde)

« Toutes ces options sont possibles » ;

(Interview J.T. de TF1-France 2, 14 mars 2024)

« Peut-être qu’à un moment donné — je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative —, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes. La force de la France, c’est que nous pouvons le faire. » ;

(Le Parisien, 16 mars 2024)

L’armée française « se tient prête. Quelles que soient les évolutions de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront présent » ; « Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre » ;

(Pierre Schill, Chef d’état-major de l’armée de terre in Le Monde, 19 mars 2024

Pourtant, l’article 20, § 1er du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques du 16 décembre 1966 voté par l’Assemblée Générale des Nations Unies ne stipule-t-il pas que :

« TOUTE PROPAGANDE EN FAVEUR DE LA GUERRE EST INTERDITE PAR LA LOI » ?

Un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone Consulting du 29 février 2024 a montré que 68 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de dire que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

Or, il faut rappeler que l’alinéa 14 du Préambule de la constitution de 1946 dispose que :

« La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple. »

Le texte dispose clairement, à la Libération, que la France n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.

Or, d’une part, les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk ont choisi la séparation avec l’Ukraine à 96 % (3,8 % contre) pour Lougansk et à 89,07 % (10,19 % contre, 0,74 % nuls) pour Donetsk lors de deux référendums non reconnus par la communauté internationale du 11 mai 2014 ;

D’autre part, les peuples de la Crimée et du Donbass ont confirmé leur choix de rejoindre la Russie par des référendums aux résultats difficilement contestables :

  • à 96,77 % (2,51 % contre) pour la Crimée le 16 mars 2014 ;
  • à 99,05 % (0,95 % contre) pour l’Oblast de Kherson, le 27 septembre 2022 ;
  • à 97,11 % (2,89 % contre) pour l’Oblast de Zaporijjia, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,91 % (0,09 % contre) pour la République Populaire de Donetsk, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,42 % (0,58 % contre) pour la République Populaire de Lougansk, le 27 septembre 2022 ;

Ces peuples viennent de voter massivement pour les élections législatives russes du 17 au 19 décembre 2021 et pour les élections présidentielles du 15 au 17 mars 2024.

89,1 % des habitants de la République populaire de Donetsk ont déclaré vouloir obtenir la nationalité russe
(enquête DNR Live, décembre 2018)
http://dnr-live.ru/grazhdanstvo-rf-dlya-zhiteley-dnr-sotsopros/

Aussi, ces peuples ont exprimé librement leur choix dans le cadre du droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes. La France, en aidant l’Ukraine à reconquérir ces territoires, viendrait s’opposer aux principes qu’elle proclame dans l’alinéa 14 en ne respectant pas leur Habeas Corpus et violerait ces principes.

Par ailleurs, la République française ne pouvant jamais employer ses forces contre la liberté d’aucun peuple, a fortiori le sien, si les Français désapprouvent un tel emploi de la force à 68 %.

Qui plus est, en aucun cas l’accord franco-ukrainien ne prévoit explicitement l’envoi de troupes au sol malgré les propos du Président de la République, Chef des armées, les 26 février, 16, 14 et 16 mars 2024 précités.

Mais l’accord signé est encore inconstitutionnel pour d’autres raisons :

Cet « accord », qui est un traité au sens de la Convention de Vienne de 1969, n’a jamais été ratifié en la forme. Il faut le vote d’une loi, pas un simple vote par les Chambres tels qu’ils ont eu lieu le 12 mars 2024 (372 pour, 29 contre, 101 abstenons) pour l’Assemblée nationale et le 13 mars 2024 pour le Sénat (293 pour, 22 contre). Tel que rédigé, il ne peut valoir déclaration de guerre — et donc ne peut servir de base conventionnelle à l’envoi de quelconques troupes françaises au sol.

En effet, l’article 35 de la Constitution implique une autorisation parlementaire en la forme. Comme l’envoi de

troupes au sol implique une déclaration de guerre, celle-ci relève du Parlement (al. 1er), le Gouvernement disposant de trois jours pour l’en informer (al. 2). Cette opération ne peut excéder 4 mois sans l’autorisation expresse du Parlement (al. 4).

Or, aucune « autorisaon » du Parlement n’est encore intervenue (le Parlement a discuté puis voté un avis sur un traité de coopération, en aucun cas une déclaration de guerre) :

Article 35 de la Constitution

« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.
Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote.
Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort. »

Plus encore, même si la déclaration de guerre se faisait sur le fondement de l’accord franco-ukrainien du 16 février 2024, celui-ci n’a pas été ratifié en la forme exigée par l’article 53 de la Constitution :

Article 53 de la Constitution

« Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.
Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés. […] »

En vertu de l’article 53 de la Constitution, tout traité qui a trait à l’organisation internationale ou engage les finances de l’État, est considéré comme un traité qu’il incombe de ratifier en forme solennelle, c’est-à-dire par le vote d’une loi.

En effet, ce traité du 16 février 2024 porte sur l’organisation internationale (I. soutien à l’intégration de l’Ukraine dans les institutions européennes et euro-atlantiques, notamment en soutenant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et l’interopérabilité avec l’OTAN) ; II, 1) Le Participant français fournira une assistance militaire et civile pour permettre à l’Ukraine de défendre sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale face à l’agression de la Fédération de Russie, de manière bilatérale par le biais d’accords, ainsi que par l’intermédiaire des institutions et organisations auxquelles elle est partie)

Et il faut ajouter que ce traité du 16 février 2024 engage à l’évidence les finances de l’État : (IV, 7) in fine, al. 15)

« La France a fourni à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur totale de 1,7 milliard d’euros en 2022 et de 2,1 milliards d’euros en 2023. En 2024, la France fournira jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire » ; IV, 8, al. 2 : « Le Participant français contribuera au développement de la base industrielle de défense de l’Ukraine, notamment par le biais d’investissements français, de la localisation de la production en Ukraine et de la production conjointe pour la fabrication d’armes et de munitions prioritaires ».

Plus encore, ce traité porte atteinte au domaine de la loi tel que protégé par l’article 34 de la Constitution. En effet, la partie IV, 8 : coopération des industries de défense et de sécurité – touche au domaine régalien relevant du législateur :

Article 34 de la Constitution

« La loi détermine les principes fondamentaux : — de l’organisation générale de la Défense nationale ; »

Pour toutes ces raisons, le vote d’une loi de ratification en bonne et due forme était nécessaire. Or, l’accord du 16 février n’a eu qu’un débat sur la base de l’arc le 50-1 de la Constitution (« Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative […], faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité »).

Il demeure qu’un tel vote (comme ceux des 12 et 13 mars 2024 respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat) ne vaut pas ratification législative comme le requière explicitement l’article 53 pour un traité ayant trait à l’organisation internationale et aux finances de l’État.

Or, l’article 5 de la Constitution dispose pourtant que le Président de la République (Chef des armées) « veille au respect de la Constitution ».

Aucun envoi de troupes n’est donc possible en l’état actuel du droit, car inconstitutionnel. Ce qui n’est pas sans conséquences.

Nota : https://www.vie-publique.fr/fiches/275483-quest-ce-que-le-bloc-de-constitutionnalite

* *
*

Pour toutes ces raisons, en l’état actuel du droit,
l’envoi de troupes au sol est inconstitutionnel.

Article D. 4122-3, 3° du Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire : […]
3° Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur.
»

Ce devoir de désobéir existe en matière civile depuis l’arrêt du Conseil d’État, 10 novembre 1944, Langneur, Rec. 248. Cette jurisprudence est constante : l’obéissance à un ordre manifestement illégal n’exonère pas le fonctionnaire de sa sanction. Cette circonstance particulière implique donc de désobéir.

Cette jurisprudence est constante : Conseil d’État, 3 mai 1961, Pouzelgues, rec. 280 ; Conseil d’État, 4 janvier 1964, Charlet et Limonier, req. n° 56786, rec. 1, AJDA 1964, p. 447, RDP 1964, p.453, note Waline ; Conseil d’État, 21 juillet 1995, Bureau d’Aide Sociale de la Ville de Paris, req. n° 115332 ; Cour de cassation, Crim., 23 janvier 1997, 96-84.822, Bull. Crim. 1997, n° 32, p. 86 (affaire Papon) ; Cour de cassation, Crim., 13 octobre 2004, req. n° 03-81.763 ; 00-86.727 ; 00-86.726 ; 01-83.943 ; 01-83.945 ; 01-83.944, Bull. Crim. 2004, n° 243, p. 885 (affaire relative à l’incendie d’une paillote en Corse ordonné par le Préfet) ; CAA Lyon, 24 octobre 2017,

M. B c/ Syndicat mixte du Lac d’Annecy, req. n° 16LY00300 ; CAA Versailles, 15 mars 2018, Commune de Garges-Lès-Gonesse, req. n° 16VE03904.

L’article L. 121-10 du Code général de la fonction publique le confirme :

« L’agent public doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à comprome.re gravement un intérêt public. »

Les trois conditions (cumulatives) sont claires :

  • L’ordre doit être non seulement illégal ;

  • Cette illégalité doit être manifestement établie ;

Un simple ordre illégal ne suffit pas pour désobéir. En l’espèce il s’agit d’un ordre de nature inconstitutionnel en ce que son fondement n’a pas été ratifié en la forme parlementaire approuvée par la Constitution.

  • L’ordre doit compromettre gravement un intérêt public.

Pour ce cas, un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone consulting, 29 février 2024 a montré que 68% des français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de di re que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

L’ordre de l’exécutif, au-delà de n’avoir pas été validé en la forme, entrerait en contradiction avec la volonté de l’opinion publique.

Toutefois, cette condition de compromettre gravement un intérêt public ne s’applique pas explicitement pour les militaires et n’est pas prévue non plus par le Code pénal :

En effet, aux termes de l’article 122-4, alinéa 2 du Code pénal :

« N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal ».

Et pour le militaire, le Code de la Défense dispose à l’article L. 4122-1 :

« Les militaires doivent obéissance aux ordres de leurs supérieurs et sont responsables de l’exécution des missions qui leur sont confiées.
Toutefois, il ne peut leur être ordonné et ils ne peuvent accomplir des actes qui sont contraires aux lois, aux coutumes de la guerre et aux conventions internationales. […] »

Article renforcé par des dispositions réglementaires :

Article D. 4122-3 Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire :
1° Exécute loyalement les ordres qu’il reçoit. […]
[…]
Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur. »




Tête à tête — Pierre Jovanovic et Carlo Brusa

[Source : Reaction19 Italia]




« L’idéologie trans-affirmative est toxique »

🙏Jean-Charles Bettan, psychanalyste :

On continue à marcher sur la tête et il est plus que temps qu’une loi dise STOP🤚 à l’idéologie #trans❗️
▶️Nous devons nous rendre compte que l’idéologie trans-affirmative est toxique! Et nous devons prendre des mesures urgentes.
▶️On doit opposer une réponse très ferme aux activistes trans et protéger les enfants.
▶️Il faut regarder les comorbidités de ces enfants.




L’orthographe et la grammaire en chute libre : un déclin qui profite aux élites mondialistes

[Source : bvoltaire.fr]

[Illustration : ©Shutterstock]

Par Philippe Kerlouan

Faut-il s’inquiéter de la chute du niveau de la langue française ? Les raisons en sont multiples, mais au-delà des fautes de vocabulaire, de syntaxe ou d’orthographe, c’est l’intelligence de la langue qui se perd… et l’intelligence tout court. Ce qui pourrait bien faire l’affaire des démagogues qui nous gouvernent, plus soucieux d’imposer leurs conceptions que d’éveiller les esprits. Le déclin de la langue française est une manifestation du déclin de notre pays, que laisse faire, quand elle n’y concourt pas, une élite mondialiste qui ne croit plus en la France.

On peut incriminer la diminution des heures consacrées à l’étude de la langue française, depuis l’école primaire jusqu’au collège, des méthodes pédagogiques trop laxistes, donnant plus de place à la spontanéité qu’aux apprentissages rigoureux, la moindre fréquence des dictées ou des récitations, le peu d’appétence pour la lecture d’ouvrages littéraires, la suprématie du langage SMS, etc. Tout cela est vrai, et ce mal affecte, non seulement de plus en plus d’élèves, mais aussi de nombreux adultes.

Les professeurs qui savent encore parler le français — qui seront de moins en moins nombreux, si ce critère devient secondaire dans le recrutement — constatent avec désolation que des lycéens en terminale, voire des étudiants, ânonnent en lisant quelques lignes et ne savent pas écrire sans faire une faute d’orthographe tous les trois mots ou sans confondre des catégories grammaticales. Dans ce domaine, aussi, on s’habitue progressivement à la médiocrité au lieu de chercher à tendre vers l’excellence. Pis encore : il n’est pas certain que nos gouvernants ne s’accommodent pas de cette situation.

Relire Orwell

En effet, il ne peut y avoir de maîtrise de la pensée sans maîtrise du langage. Il est ainsi plus facile de manipuler un peuple qui, dans sa majorité, n’aura pas acquis les outils nécessaires aux échanges, à la compréhension d’un discours, à l’exercice d’un jugement critique. Il faut relire les réflexions de George Orwell sur la novlangue. La simplification lexicale et syntaxique, la pauvreté du vocabulaire sont le meilleur moyen de rendre impossible l’expression de toute idée qui sorte de la norme imposée.

« Le développement de l’esprit critique est au centre de la mission assignée au système éducatif français », répètent à l’envi les textes ministériels. « Présent dans de nombreux programmes d’enseignement, renforcé par l’attention désormais portée à l’éducation aux médias et à l’information, le travail de formation des élèves au décryptage du réel et à la construction, progressive, d’un esprit éclairé, autonome et critique, est une ambition majeure de l’École. » Belle ambition, qui ne se traduit guère dans les faits, malgré toutes les réformes et les déclarations d’intention.

Nos gouvernants n’ont à la bouche que les « valeurs de la République », mais confondent la démocratie avec l’oligarchie, voire le « totalitarisme sans le goulag ». Pour eux, comme pour Big Brother, « l’ignorance, c’est la force ». Ils oublient que l’une des valeurs fondamentales de la République est d’assurer, le plus largement possible, le progrès intellectuel et social de l’ensemble des citoyens, qui passe notamment par une maîtrise de la langue. Ils veulent créer des cerveaux standardisés, incapables de réfléchir et de contester les décisions d’une élite autoproclamée qui veut conserver ses privilèges.




Ce n’est pas la Russie qui gagne la guerre

[Source : reseauinternational.net]

Par Philippe Cuttat

Ce qui suit, nous le disons depuis longtemps, se confirme.

Sous l’angle macro géostratégique, derrière l’apparence des choses, ce n’est pas la Russie qui « gagne » la guerre mais les États-Unis : au final, c’est leur plus grand ennemi de toujours, l’Europe — et en particulier la France — qui est en train d’être laminée.

Les États-Unis ont, en effet, toujours tout fait pour éviter tout nouvel « effet Traité de Rapallo (1922) », à savoir éviter un rapprochement de la haute technologie et du savoir-faire de l’Europe de l’Ouest avec les richesses naturelles infinies de la Russie, le tout formant un bloc invincible de Vladivostok à Brest.

[En 1922, par le Traité de Rapallo, c’était l’Allemagne de Weimar, alors interdite d’armée et d’industrie, qui s’était ainsi rapprochée de la Russie bolchevique ; Russie qui a mis ses ressources et ses structures industrielles à la disposition de l’Allemagne. Voir en fin d’article]

Les États-Unis se servent maintenant indirectement de la Russie pour continuer leur travail d’éradication de leurs principaux concurrents européens… La destruction du Nord Steam fut à ce titre emblématique.1

En clair, comme les EU sont en train de perdre de leur superbe, et comme tout Hégémon (« puissance qui dirige sans partage »), ils martyrisent leurs alliés ; là, en fin de course pour eux, ils entraînent avec eux dans le gouffre principalement l’Allemagne et la France.

[Youssef HINDI le démontre parfaitement dans son dernier livre « La guerre des États-Unis contre l’Europe », 2023]

*

Et cette guerre en Ukraine est un moyen supplémentaire qui va dans ce sens.

Quand on a les grilles de lectures, on sait depuis longtemps que JAMAIS il n’y aura de guerre directe entre les EU et la Russie.

Entre les États-Unis et l’Union soviétique, il n’y a en effet aucune réelle conflictualité commerciale : la Russie est loin derrière l’Europe ; et surtout, loin de la France de la haute technologie nucléaire et électronique ; la France culturelle, linguistique, diplomatique,… ; surtout, la France souveraine des années 1970 alors 4ème puissance mondiale avec qui commençaient l’Irak, l’Iran, le Liban, la Syrie, l’Afrique… C’est cette France là, si brillante, qui doit disparaître.

Les guerres des États-Unis au Moyen-Orient à partir de 1973 n’ont eu de cesse que de casser ces marchés et donc ces pays qui ne juraient que par la France.

L’Union européenne était/est le bombardier américain2chargé de réduire France et Allemagne à néant ; de réduire à néant la souveraineté nucléaire française (via les filières écologistes : les verts, les Corine LEPAGE, etc.), la souveraineté monétaire, industrielle, agricole, culturelle et militaire.

De Gaulle, anti-Union européenne, le savait parfaitement : il connaissait la fourberie de la fine équipe « États-Unis/Israël » depuis des lustres.

Pour étayer tout ceci, nous rappelons régulièrement :

1. les propos du vice-amiral Sanguinetti dans la revue In these Times en1980 :

(…) quand je servais dans le temps, des officiers américains m’avaient tenu un raisonnement qui m’avait frappé ; ils m’avaient dit amicalement :

« tu vois, je pense qu’un jour nous serons obligés, nous américains d’envisager la destruction de l’Europe et d’abord, de la France parce que vous êtes de très loin notre principal concurrent économique » (…)

2. Dans le même esprit, le 4 février 2022 — donc, à quelques jours de l’opération spéciale du 24 février 2022 —, George Friedman, le fondateur du centre d’analyse stratégique Straffor :

« (…) Pour les États-Unis, la peur primordiale, c’est l’alliance du capital allemand, de la technologie allemande, combinés aux ressources naturelles russes et à la main-d’œuvre russe : c’est la seule combinaison qui a effrayé les États-Unis pendant plus d’un siècle :

(…) Dans cette stratégie, l’Europe est un simple pion, rien qu’un outil, dont Friedman parle avec un infini mépris.

L’arme utilisée sera la déstabilisation : en Ukraine, c’est ce que nous avons déjà fait en Afghanistan.

Abandonnons toute ambition d’instaurer la démocratie ; une fois que nous aurons déstabilisé le pays, nous aurons fait notre travail… (…) »

Cela vaut la peine d’écouter Friedman. Et d’observer son sourire froid, ou son rictus, lorsqu’il expose le programme.

« Pourquoi la guerre en Ukraine : l’Allemagne et la Russie sont ensemble la seule puissance qui peut menacer les États-Unis »

https://french.almanar.com.lb/2446545

Conclusions

1. Comme toujours, aller au-delà des apparences et du « spectacle » que politiques et médias nous présentent ;

2. L’alternative qui se présente aujourd’hui : soit le nouvel ordre mondial (OTAN, États-Unis, UE, World Economic Forum,…) peut arriver au sommet de sa puissance par le chaos, soit il est obligé de renoncer à son pouvoir et à sa logique de pouvoir par la prédation ; ce qui appellera forcément un changement de paradigme : un monde multipolaire — Poutine, Xi, Trump — avec des nations plus souveraines.

[Quoique : le crédit social et le transhumanisme guettent des 2 côtés]

Ce sera la gouvernance globale ou la révolte des nations, c’est-à-dire, la révolte des nations pilotées par ces trois nations maîtresses, et aussi le retour à une économie réelle non parasitaire sortie de la privation financière de ce faux dollar.

*

L’Initiative des Trois Mers (3SI) ou « Initiative Baltique-Adriatique-mer Noire », est une association de « niveau présidentiel » regroupant 12 pays d’Europe centrale et du Sud-Est.

Résumé de l’article :

1. Couper l’Europe centrale en 2 ;

2. Empêcher ainsi le passage du gaz russe ;

3. Faire de l’Ukraine une zone de stockage du gaz liquéfié (GNL) américain acheminé depuis l’Adriatique, la mer Noire et la Baltique ;

4. Relier donc les côtes de la Baltique, de l’Adriatique et de la mer Noire en un seul réseau (une infrastructure de transport de gaz est déjà en cours de construction) ;

5. Mettre l’Europe de l’Ouest à genoux qui se retrouvera sans gaz russe et totalement dépendante des coûteuses importations de gaz liquéfié en provenance des États-Unis ;

6. Création d’une « OTAN orientale » indépendante de l’Europe de l’ouest, instrument docile de la guerre avec la Russie.

L’arrêt total de Nord Stream 1 & 2 était considéré comme « idéal », onze jours avant que le sabotage ait lieu ! (15 septembre — 26 septembre)

« Lundi soir 26 septembre, Radek Sikorski, ancien ministre polonais des Affaires étrangères, avait remercié les USA pour le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream 2 ».

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/30/radek-sikorki-a-efface-le-tweet-ou-il-remerciait-les-usa-davoir-sabote-les-gazoducs

10 minutes après l’explosion, sms de l’Angleterre aux États-Unis :

La Première ministre britannique s’est faite piégée : « It’s done! »

https://www.tiktok.com/@since.789/video/71730496489517

« It’s done » : Liz Truss a-t-elle confirmé l’explosion de North Stream par un SMS envoyé à Washington ? »

https://www.msn.com/liz-truss-a-t-elle-confirmé-lexplosion-de-north-stream-par-un-sms-envoyé-a-washington

On notera qu’en se livrant à une rapide revue de presse sur le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 & 2, véritable tournant de la guerre : les médias officiels en sont encore à se demander si c’est un sabotage ou un accident.

Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.

*
Le traité de Rapallo — Archétype dialectique de la géo-politique marchande

https://www.youtube.com/watch?v=4uzhNbc7Zz8 — mai 2022 — extraits :

« (…) La guerre de 14-18, est quelque chose de gigantesque qui reprend tous les mensonges et toutes les saloperies de ce que fait l’Angleterre, la perfide Albion. On dit la “perfide Albion” parce qu’il y a un invariant historique depuis la guerre de cent ans : l’Angleterre mène des guerres dans la dialectique de la valeur d’échange totalitaire absolument réalisée. Les autres puissances ne sont pas dans la valeur d’échange totalement réalisée.

Donc, tous les mensonges que l’on a là, se structurent et s’organisent. À la fin de cette guerre, on a le président Wilson qui représente la SDN qui représente l’ordre moral : les américains font toujours la guerre pour la morale, pour l’occultation, pour la mystification, pour la dénaturation.

Qui sait que l’armée américaine a, entre 1895 et 1905, exterminé 1,5 millions de philippins civils ?

[les Philippines 1880-1905. Dans le cadre de toute une série d’opérations militaires, industrielles et totalitaires, les ÉtatsUnis, grande “démocratie” de la valeur d’échange, vont exterminer pratiquement 3 millions de philippins. QUI CONNAÎT CE GÉNOCIDE ?! Chiffre certain : 1,4 million entre 1899 et 1905 — http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2018/05/ungenocide-oublie-3-millions-de-philippins-massacres-par-les-americains-au-debut-du-xxeme-siecle]

L’armée américaine ment et massacre, mais par essence : c’est son substrat. Toute l’histoire américaine est une histoire de spoliations, d’exterminations et de mensonges : la structure mentale du pentagone est judéoprotestante, vétérotestamentaire.

Ce qui se met en marche au traité de Versailles, c’est le mensonge et la manipulation : l’Angleterre a toujours voulu écraser l’Eutrope. L’Angleterre, colonisée par les États-Unis, vient en 1917 pour écraser l’Europe. Le traité de Versailles, c’est la grande décomposition du mensonge universel.

On va créer une Tchécoslovaquie dans laquelle il y a les Sudètes. Les Sudètes sont un territoire qui est lié à l’empire austro-hongrois.

En 14-18, les américains ont un double objectif : écraser l’Allemagne et exploser l’Empire austro-hongrois pour qu’au cœur de l’Europe, il n’y ait pas une puissance européenne potentielle qui pourrait à un moment donné s’allier avec les français et les italiens pour créer justement cette première puissance absolue.

La question de Rapallo aujourd’hui du point de vue de la géopolitique de la valeur d’échange est la suivante : quelle est la première puissance mondiale ? C’est l’Europe unifiée à la Russie.

Donc déjà dans la guerre de cent ans, dans la guerre de sept ans, on avait la division de l’Europe.

Au Traité de Versailles, on dépèce l’Allemagne, la Poméranie et la Silésie, le couloir de dantzig : ce sont des territoires qui sont germanisés depuis plusieurs siècles. On va les attribuer à la Pologne ; et puis les Sudètes, on va les attribuer à la Tchécoslovaquie, alors que c’est un territoire qui est à 99,5 % allemand : il faut foutre le bordel au cœur de l’Eutrope pour que l’Eutrope se tiraille, se cristallise en oppositions, en tensions et en incapacité stratégique d’accéder à une compréhension mondiale de son destin.

Donc, le traité de Versailles, c’est le bordel en Europe ; et c’est surtout la vassalisation de l’Eutrope.

La première guerre mondiale n’est pas une guerre de nationalismes ; ce n’est pas le nationalisme allemand contre le nationalisme anglais. Ça, ce sont des drapeaux et des guirlandes ; des panoplies, des costumes. Le fond de l’affaire, c’est que l’ordre capitaliste mondial, dans la saturation mondiale des marchés en 1914, est obligé, compte tenu de la baisse du taux de profit et compte tenu justement de cette saturation incroyable de redéfinir un ordre. Après la guerre, ce seront les accords de Gênes.

Alors, il le définit par le repartage militaires des marchés. [Le commerce, c’est la guerre commerciale ; la guerre commerciale, c’est la guerre militaire ; et au bout de la guerre militaire, on repartage militairement les marchés.]

L’enjeu du Traité de Rapallo

Il y a les réparations du Traité de Versailles et l’écrasement de l’Allemagne. Et de l’autre côté, il y a la Russie bolchévique capitaliste d’état qui est épuisée par une guerre civile qui a tout détruit. Donc, naturellement, pour faire face à l’impérialisme américain, l’ordre allemand et l’ordre russes se retrouvent : “on a certainement des choses à jouer pour essayer effectivement de se sortir de cette domination américaine qui nous écrase donc sortir de cette domination américaine qui nous écrase”.

[La Russie est beaucoup moins écrasée que l’Allemagne : le bolchévisme, le capitalisme d’État trotskiste et le capitalisme d’État stalinien sont déjà ravitaillés de manière massive par les banques américaines mais de manière à être aussi sous la dépendance des banques américaines].

Le traité de Versailles interdit à l’Allemagne tout ce qui est accepté pour les autres

Quand Hitler occupe quand Hitler réoccupe la rive gauche du Rhin on lui reproche de violer le traité de Versailles. Mais il y avait une articulation générale dans le Traité : le désarmement de l’Allemagne préfigure le désarmement général. Donc, Hitler n’a pas réoccuper la Rhénanie et réarmer par hasard : il a pris à partie l’ordre wilsonien et la SDN en disant : “bon, on est désarmé, on n’a pas le droit de réoccuper la rive gauche du Rhin : c’était le préambule d’un désarmement général ; mais vous, vous avez toujours pas opéré le commencement du commencement du désarmement général ; donc puisque vous, vous ne respectez pas et la lettre et l’esprit de ce qui découle du traité de Versailles : 1, je réarme et 2, je réoccupe la rive gauche du Rhin”. Ça, c’est après l’arrivée d’Hitler au pouvoir.

Mais déjà bien avant, la Reichswehr démocratique (littéralement “défense du Reich”, était l’armée de la république de Weimar, de 1919 à 1935), qui avait massacré Rosa Luxembourg (Commune de Berlin) grâce à la gauche du capital et le parti bolchevique qui avait massacré la Commune de Cronstadt, s’étaient mis d’accord sur le fait que l’espace russe va permettre à la technologie allemande de développer, dans cet espace russe, ce que le traité de Versailles lui interdit de développer sur son propre espace. Donc, les allemands et les russes renoncent aux réparations de guerre et mettent en marche des accords spécifiques de correspondance sur toutes les matières essentielles : le pétrole le coton, les phosphates, le bois, le caoutchouc…

La clause la plus importante est la clause militaire. En effet, même si le cheminement idéologique de Versailles a interdit à l’Allemagne toutes ses productions, le savoir mental de ses productions dans l’appareil bureaucratique de la technostructure est là. Donc, on va déplacer des techniciens : puisqu’ils n’ont pas le droit de le faire à Berlin à Nuremberg, à Munich ou à Cologne, on les envoie à Rostov ou à Kharkov. Donc, l’armée allemande va développer ses compétences en matière d’artillerie d’aviation de chars dans un partenariat avec l’armée soviétique.

Il se crée quelque chose en avril 1922, suite au traité de Versailles, qui vise à permettre le surgissement d’une puissance européenne qui, par delà le traité de Versailles, qui, par delà le dictat de l’Angleterre et par delà le dictat de l’Amérique, pourrait produire une puissance de premier plan.

C’est une longue histoire qui nous ramène à Henri VIII, à Elisabeth, au grand conflit de la guerre de sept ans, aux guerres napoléoniennes… : le traité de Rapallo, en domination réelle, est la résurgence d’un archétype dialectique des profondeurs qui positionne ce qu’est la géopolitique des antinomies qui traverse le territoire de la valeur d’échange. »





OÙ SONT PASSÉS TOUS LES INSECTES ? Les satellites les emportent tous

[Illustration : Décollage de la fusée Starship de SpaceX pour un troisième vol d’essai, le 14 mars 2024 à Boca Chica, au Texas.
AFP CHANDAN KHANNA]

Par Arthur Firstenberg
Président du groupe de travail sur les téléphones cellulaires

L’agression la moins remarquée et la plus grave contre la vie terrestre nous tombe dessus depuis le ciel. Les fils [invisibles] de la nature qui nous surplombent d’un horizon à l’autre et qui transportent l’électricité qui alimente nos corps et les informations qui guident notre croissance, notre guérison et notre vie quotidienne, transportent maintenant de l’électricité sale — des millions de fréquences et de pulsations qui troublent nos cellules et nos organes et assombrissent nos systèmes nerveux, que nous soyons humains, éléphants, oiseaux, insectes, poissons ou plantes à fleurs.

Les pulsations polluent la Terre sous nos pieds, nous entourent dans l’air où nous volons, traversent les océans où nous nageons, coulent dans nos veines et nos méridiens, et nous pénètrent par nos feuilles et nos racines. Le transformateur planétaire qui ménageait le vent solaire s’agite, s’enflamme.

Le lac illustré ci-dessus est le plus grand du Royaume-Uni. Situé en Irlande du Nord, le Lough Neagh est tellement envahi par les mouches au printemps et en été que les habitants ferment leurs fenêtres pour se protéger de cette fumée vivante. Les vêtements laissés sur une corde sont couverts de mouches. Il en allait de même pour le pare-brise de tout véhicule circulant sur les 90 miles du littoral du Lough Neagh. Jusqu’en 2023.

L’année dernière, incroyablement, on n’a pas vu de mouches. Les pare-brise et les vêtements suspendus en étaient dépourvus. Aucune ne passait par les fenêtres ouvertes. Les autres espèces qui les mangeaient ont également disparu : canards, grenouilles, poissons, anguilles et insectes prédateurs. Les larves de mouches ne sont plus là pour maintenir le fond du lac propre. Il n’y a plus grand-chose de vivant dans le lac, si ce n’est une prolifération d’algues. « L’écosystème du plus grand lac du Royaume-Uni s’est-il effondré ? » s’interroge le Guardian dans un article paru le 19 février 2024.

L’écosystème de la Terre entière s’est-il effondré, demandons-nous, car la même chose se produit partout, selon les rapports que je reçois depuis un an d’un peu partout sur tous les continents ?

56 ans de vandalisme mondial

Le 13 juin 1968, les États-Unis ont achevé le lancement de la première constellation mondiale de satellites militaires. Vingt-huit d’entre eux, soit plus du double des satellites en orbite autour de la Terre jusqu’alors, ont été lancés à une altitude de 18 000 miles, au cœur de la ceinture de radiation extérieure de Van Allen. La pandémie de grippe « Hong Kong » a débuté deux semaines plus tard et a duré près de deux ans.

Au cours des trois décennies suivantes, le ciel s’est lentement rempli de centaines de satellites, principalement à des fins militaires. Puis, à la fin des années 1990, les téléphones portables sont devenus populaires.

Le 17 mai 1998, une société du nom d’Iridium a achevé le lancement d’une flotte de 66 satellites dans l’ionosphère, à une altitude de 485 miles seulement, et a commencé à les tester. Ces satellites devaient fournir un service de téléphonie cellulaire au grand public à partir de n’importe quel point du globe. Chaque satellite a dirigé 48 faisceaux distincts vers la surface de la Terre, divisant ainsi la planète en 3 168 cellules. Des cas d’insomnie ont été signalés dans le monde entier.

Les satellites Iridium sont entrés en service commercial le 23 septembre 1998. L’effet a été dévastateur. J’ai contacté 57 personnes de mon réseau dans 6 pays, ainsi que deux infirmières, un médecin et un groupe de soutien pour les patients. 86 % des personnes que j’ai interrogées, et la majorité des patients et des membres des groupes de soutien sont tombés malades le mercredi 23 septembre exactement, avec des maux de tête, des vertiges, des nausées, des insomnies, des saignements de nez, des palpitations cardiaques, des crises d’asthme, des bourdonnements d’oreilles, etc. Une personne a déclaré avoir eu l’impression qu’un couteau lui avait traversé l’arrière de la tête tôt mercredi matin. Une autre a ressenti des douleurs lancinantes dans la poitrine. Certains, dont moi, étaient tellement malades qu’ils n’étaient pas sûrs de vivre. Nous avons tous été gravement malades pendant trois semaines. Le 23 septembre, j’ai soudainement perdu mon odorat, que je n’ai pas retrouvé pendant six ans. Les statistiques de mortalité des centres américains de contrôle des maladies ont révélé une augmentation de 4 à 5 % du taux de mortalité national à partir de la dernière semaine de septembre et pendant deux semaines. Certaines personnes ont signalé un ciel rougeâtre la nuit du 23 septembre.

Au début du mois de décembre 1998, j’ai de nouveau reçu des appels téléphoniques de toutes parts me demandant ce qui avait changé. Orbcomm, qui fournit des services de données aux industries, était devenu commercial le 30 novembre avec 28 satellites en orbite à 500 miles d’altitude.

Le 25 juillet 1999, une autre société, Globalstar, a atteint une couverture mondiale en téléphonie cellulaire avec 32 satellites, à 876 miles d’altitude, et a commencé à faire des essais. J’ai de nouveau reçu des appels de personnes qui étaient certaines que la Terre était de nouveau différente.

Le 28 février 2000, Globalstar a complété sa constellation de 48 satellites et est devenue une entreprise commerciale. Nausées, maux de tête, douleurs dans les jambes et problèmes respiratoires se sont généralisés, tant chez les personnes qui se disaient électrosensibles que chez celles qui ne l’étaient pas. Les effets ont été ressentis dès le vendredi 25 février, le jour ouvrable précédent.

Iridium, qui avait fait faillite en août 1999, a repris son service commercial de téléphonie cellulaire dans le monde entier le 30 mars 2001, après avoir signé un contrat avec l’armée américaine. La nuit du 30 mars a été accompagnée d’un ciel rouge encore plus intense et étendu que celui qui avait accompagné le lancement initial du service deux ans et demi auparavant. Une aurore rouge a été observée dans l’hémisphère nord, jusqu’au Mexique, ainsi que dans l’hémisphère sud. Une perte catastrophique de poulains de chevaux de course du Kentucky a été enregistrée à la fin du mois d’avril et au début du mois de mai, et comme les juments avortent plusieurs semaines à un mois après une infection virale ou un autre événement déclencheur, l’événement déclencheur se situe aux alentours de la fin du mois de mars. Des problèmes de poulinage similaires ont été signalés à la même époque dans l’Ohio, le Tennessee, la Pennsylvanie, l’Illinois, le Maryland, le Texas, le nord du Michigan et le Pérou. Les éleveurs ont également signalé des chevaux nouveau-nés et plus âgés présentant des problèmes oculaires inhabituels, ainsi que des chevaux adultes atteints de péricardite.

Le 5 juin 2001, Iridium a ajouté des données à son service vocal, y compris la connexion à l’Internet. L’enrouement a été l’une des principales plaintes des personnes qui m’ont contacté au cours des semaines suivantes.

Pendant les deux décennies suivantes, Iridium et Globalstar ont été les seuls fournisseurs de téléphones par satellite. En 2019, SpaceX entre en scène.

En novembre 2019, SpaceX a commencé à lancer régulièrement 60 satellites à la fois sur une orbite encore plus basse, à seulement 326 à 350 miles d’altitude, et j’ai commencé à recevoir des rapports de personnes du monde entier faisant état de maux de tête, de vertiges, d’insomnies, d’épuisement, de problèmes de peau, de sentiments d’oppression et de problèmes cardiaques. Près de 200 personnes de mon réseau ont signalé des palpitations cardiaques, des arythmies cardiaques ou des crises cardiaques.

En mars 2021, la densité des signaux polluant l’ionosphère a augmenté de manière significative. SpaceX, qui avait déjà lancé plus de 1 000 satellites Starlink et les testait sur un nombre limité de clients, a lancé 60 satellites le 4 mars, 60 autres le 11 mars, 60 autres le 14 mars et 60 autres le 24 mars. Un concurrent, OneWeb, a également lancé 36 satellites dans la nuit du 24 mars. Le nombre de satellites lancés dans l’espace au cours de ce mois et de cette journée n’a jamais été aussi élevé. Et le 24 mars, SpaceX a considérablement augmenté la vitesse de ses connexions Internet par satellite, la faisant passer à plus de 400 Mb/s.

Le 24 mars 2021, un seuil a été franchi et la détérioration de la vie sur Terre s’est considérablement accélérée. Certaines personnes ont déclaré ne pas se sentir bien à partir du 4 ou du 11 mars, mais 1 000 personnes dans 50 pays m’ont envoyé des courriels ou m’ont appelé le 24 mars ou après, confirmant ma propre prise de conscience que quelque chose de terrible était en train d’arriver à notre planète. Les rapports provenaient d’habitants de New York, de Paris et de Londres, ainsi que de personnes vivant dans des endroits reculés, à des kilomètres de l’antenne relais la plus proche. Ils provenaient de personnes qui n’utilisaient aucune technologie sans fil et d’autres qui avaient des compteurs intelligents chez eux et des antennes 5G à l’extérieur et qui m’envoyaient des courriels depuis leur téléphone portable. Ils venaient de personnes jeunes et âgées. Peu importe, ils ont tous vécu des expériences similaires. Tous, qu’ils aient été malades auparavant ou non, sont devenus soudainement et profondément malades le 24 ou le 25 mars, selon le fuseau horaire dans lequel ils vivaient, et la plupart ont peu dormi ou pas du tout la nuit du 24 mars.

Les gens ont déclaré que non seulement eux, mais aussi leur conjoint, leurs enfants, leurs parents, leurs voisins, leurs amis, leurs collègues, leurs clients et toutes les personnes qu’ils connaissaient étaient malades, épuisés et irritables le 24 ou le 25 mars et qu’ils avaient du mal à dormir. Certains ont déclaré que leurs animaux de compagnie ou de ferme étaient malades au même moment : chats, chiens, poulets, chèvres, vaches.

Les détails sont cohérents. Ils n’ont pas pu dormir pendant une, deux, trois nuits ou plus, à partir du 24 ou 25 mars. Certains ont pris de la mélatonine ou d’autres somnifères, mais n’ont toujours pas trouvé le sommeil. Ils souffraient de douleurs et de démangeaisons, soit sur tout le corps, soit sur des parties spécifiques du corps, généralement les pieds et les jambes. Ils avaient des maux de tête. Ils avaient des spasmes musculaires. Ils étaient faibles et épuisés et pouvaient à peine se tenir debout ou marcher, et certains ont trébuché ou sont tombés. Ils présentaient des éruptions cutanées. Ils avaient des vertiges et des nausées, des maux d’estomac et de la diarrhée. Le bourdonnement d’oreilles s’est soudainement intensifié. Leurs yeux étaient rouges ou enflammés, ou leur vision s’est soudainement détériorée. Ils ont eu des palpitations cardiaques, des battements de cœur rapides ou irréguliers, ou une tension artérielle soudainement élevée ou très basse. Quelques-uns ont saigné du nez ou craché du sang, ou un vaisseau sanguin a éclaté dans leurs yeux. Ils étaient anxieux, déprimés, suicidaires et irritables.

Depuis lors, SpaceX a lancé des fusées transportant des dizaines de satellites à la fois sur une base hebdomadaire ou bihebdomadaire, remplissant le ciel d’objets lumineux qui interfèrent avec l’astronomie, crachant des produits chimiques qui détruisent la couche d’ozone protectrice de notre planète, remplissant les couches supérieures de l’atmosphère avec de la vapeur d’eau qui ne devrait pas s’y trouver et qui augmente le courant dans le circuit électrique mondial et la violence des orages, et en encombrant l’espace de satellites qui ne sont rien d’autre que des panneaux solaires et des ordinateurs qui tombent en panne, s’usent et doivent être remplacés en permanence, et qui sont désorbités pour brûler dans la basse atmosphère, la remplissant de métaux et de produits chimiques toxiques que tout le monde peut respirer — et en modifiant l’environnement électromagnétique de la Terre qui n’a pas changé depuis trois milliards d’années et dont la vie en bas dépend pour sa vitalité et sa survie.

Jeudi matin dernier, depuis Boca Chica, au Texas, SpaceX a lancé avec succès dans l’espace, pour la première fois, son vaisseau spatial, la plus grande fusée jamais construite, celle avec laquelle il veut transporter des hommes et des femmes sur Mars. Vendredi, il a lancé 23 autres satellites Starlink, ce qui porte à plus de 6 000 le nombre total de satellites qui polluent l’ionosphère, non seulement pour la communication Internet avec les antennes paraboliques, mais aussi pour la communication directe avec les téléphones portables. Les 6 000 satellites communiquent également directement entre eux, enveloppant la Terre de lasers pulsés transportant 42 millions de gigaoctets de données chaque jour.

Toutes les personnes que je connais ont du mal à dormir et souffrent depuis mercredi dernier, la nuit où Starship a été lancé.

Depuis le 24 mars 2021, non seulement la santé humaine s’est dégradée, mais la biodiversité de la Terre, partout, s’est effondrée. Les gens n’ont pas tellement remarqué le déclin des grands animaux sauvages comme les loups, les ours, les lions et les tigres, qui étaient déjà rares, mais ils sont choqués par la disparition totale des plus petits animaux qui étaient encore récemment si communs que vous ne pouviez pas ouvrir vos fenêtres sans qu’ils volent à l’intérieur. Ils sont choqués par la disparition de toutes les grenouilles qui nageaient dans leurs étangs, des oiseaux qui nichaient dans leurs arbres, des vers qui glissaient sur le sol, des insectes qui passaient par leurs fenêtres et recouvraient leurs vêtements suspendus sur le fil. Mes bulletins d’information du 29 mars, du 21 juin, du 20 septembre, du 17 octobre et du 28 novembre 2023 contenaient des articles importants à ce sujet provenant de diverses parties du monde. Mes bulletins d’information des 5 et 26 décembre 2023, et des 9 janvier et 6 février 2024 ont cité des personnes du monde entier qui m’ont envoyé des courriels ou appelé, et j’ai un énorme arriéré d’autres rapports de ce type que vous pourrez lire lorsque je les publierai à l’avenir.

Si nous voulons avoir une planète sur laquelle vivre, non seulement pour nos enfants, mais aussi pour nous-mêmes, les radiations doivent cesser. Il faut non seulement démanteler les tours de téléphonie mobile, qui sont si laides à regarder, mais aussi les téléphones portables que nous tenons dans nos mains et dont nous sommes devenus si dépendants, ainsi que les satellites qui écrasent toute la vie qui subsiste sous leurs pieds. Le temps presse.




Il faut sauver le soldat « Riposte Laïque » !

[Source : http://synthesenationale.hautetfort.com]

Par Roland Hélie

Depuis près de quinze ans, Riposte Laïque se bat sans relâche, avec un courage remarquable, contre l’islamisation de notre pays et pour la défense de la France française… Je dirais, un peu « comme nous ».

Enfin, pas tout à fait « comme nous », car Riposte Laïque à une particularité, et non la moindre, par rapport « à nous », c’est que la plupart de ses responsables viennent de la gauche, voire de l’extrême gauche. Mais cela ne nous empêche pas de nous battre côte à côte aujourd’hui. Comme quoi, en politique, tout peut arriver…

En quinze ans, Riposte Laïque est devenue un allié incontournable dans le combat que nous menons tous pour sauver notre patrie. Je ne compte plus les réunions, les conférences, les colloques que nous avons, Pierre Cassen son fondateur et moi, tenus ensemble. Sans oublier les campagnes, comme celle de Callac il y a quelques mois… Nous avons même édité, en juin dernier, un livre « Transgression, voyage du camp du bien… vers le camp du mal » dans lequel Pierre, ainsi que notre Ami Bernard Germain, lui aussi venu de l’extrême gauche, expliquent leurs prises de conscience et leurs ralliements à la cause nationale et identitaire.

Mais, justement parce que Riposte Laïque est issue de la gauche, « du camp du bien », le Système ne supporte pas cette transgression et il entend lui faire payer très cher. Cette organisation est aujourd’hui menacée dans son existence même. Une pluie de procès s’abat sur elle et ses responsables sont persécutés par les petits flics de la pensée dominante qui ne rêvent que de la réduire au silence… Cette situation est intolérable, en attaquant Riposte Laïque, le pouvoir attaque toute la résistance nationale et identitaire. Il n’y a donc pas à tergiverser, nous devons tous faire bloc pour sauver Riposte Laïque…

Ce soir mes Amis, « Nous sommes tous Riposte Laïque ! »…

Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale

Pour aider RL à faire face à la répression, cliquez ici

Voici le message de Pierre Cassen, fondateur de RL :




Vue de la Russie, la France a oublié l’Histoire




Canada : la mort sur demande s’applique désormais aussi aux bébés

[Source : kla.tv]

Transcription

En 2021, une loi sur la légalisation de l’euthanasie a été introduite au Canada. Depuis cette révision de la loi, le Canada détient le record des cas d’euthanasie. La mort sur demande a augmenté de 60% depuis lors, et nulle part ailleurs dans le monde on ne tue médicalement autant de personnes « sur demande » qu’au Canada.

Médicalcal Assistance in Dying, en abrégé MAiD (euthanasie médicalement assistée) , est un programme du gouvernement canadien qui n’a été conçu à l’origine que pour de rares cas d’adultes gravement malades. Kla.TV a déjà rapporté (kla.tv/26472) que les personnes pauvres et souffrant de troubles psychiques – et même les enfants à partir de 12 ans, ceux qu’on appelle les « mineurs émancipés » – devraient également avoir la possibilité de mourir « volontairement » afin de ne plus être une charge pour la société.

Seule la forte opposition de la population à l’extension de l’euthanasie aux personnes souffrant « uniquement » de troubles psychiques a incité le ministre de la Santé canadien Mark Holland à repousser le projet à mars 2027. Sa justification fallacieuse est qu’il n’y a pas assez de médecins au Canada, notamment de psychiatres, pour évaluer les malades mentaux qui veulent mourir.

Mais les projets récemment annoncés par le Canada de légaliser « l’euthanasie » des jeunes enfants et des nourrissons montrent clairement où l’on va : MAiD réalise ce que beaucoup craignaient : il semble s’agir d’un programme visant à étendre l’infanticide au lieu de l’euthanasie, également connue sous le nom de « mort dans la dignité », selon une citation tirée du rapport de naturalnews.com.

Petit à petit, tous les autres groupes de population « gênants », tels que les toxicomanes ou les dépressifs, font également l’objet de discussions. Les plans de suicide imposé vont-ils être étendus ?

Certains critiques affirment que le système actuel d’euthanasie est défectueux, car il pousse vers l’euthanasie des personnes qui souffrent d’un manque de traitement ou de soutien. Les nouvelles locales ont fait état de certaines personnes qui, selon leurs propres dires, ont recours à l’euthanasie parce qu’elles manquent d’un logement adéquat ou d’un autre soutien et qui ont justifié leur demande d’euthanasie par un besoin financier et une contrainte. Un exemple : « Grâce à la réglementation de l’euthanasie au Canada, j’ai appris que je n’avais pas les soins et le soutien dont j’avais besoin pour vivre. (…) J’ai été contraint à l’euthanasie par l’abus, la négligence, le manque de soins et les menaces. »

Devant la commission permanente de la justice et des droits de l’homme, un homme a déclaré : « Le gouvernement me considère comme une ordure superflue, un râleur, un inutile et un emmerdeur ».

Au cours du débat, il y a eu des accusations encore plus drastiques et amères contre les soins de santé.

Au-delà de la représentativité de telles déclarations sur la loi sur l’euthanasie au Canada, elles abordent des points délicats. « Un débat sur les abîmes », pouvait-on lire dans un autre article.

À quel moment la société trace-t-elle une limite à l’abîme et au consentement à l’euthanasie ? Car le fait est qu’une limite est clairement franchie ici. En étendant l’euthanasie aux nourrissons, le Canada devient un régime d’homicide. « Un nourrisson n’a pas conscience de lui-même et ne peut pas « se suicider » », selon naturalnews.com. Plus loin, on peut lire : « Les nourrissons veulent vivre, manger et être tenus dans les bras de leurs parents ». Comment un bébé pourrait-il consentir à un suicide assisté ?

Louis Roy, du Collège des médecins de la province de Québec, a expliqué son idéologie devant la Commission spéciale sur l’aide médicale à mourir de la Chambre des communes.

Le Dr Roy estime que dans les cas où un enfant naît avec de « graves malformations », il n’est pas exclu que cet enfant préfère mourir plutôt que de devoir vivre toute sa vie avec de tels problèmes. Selon lui, les nouveau-nés qui naissent avec de graves malformations ou des syndromes graves et sévères devraient avoir droit à une mort médicalement assistée. Mais puisqu’un tel nourrisson ne peut pas décider s’il veut vivre ou mourir, qui prendra cette décision pour lui ? Les médecins ou même les parents « inquiets » ? Sans parler du risque que, sous couvert d’« euthanasie », on se débarrasse de personnes qui ne font que coûter de l’argent à l’État et au système de santé au lieu de payer des impôts. Qui peut alors répondre à la question de savoir si une vie vaut la peine d’être vécue ou non ? Et qui veut assumer le poids de cette décision avec toutes ses conséquences ?

Stefanie Green, une fervente du programme MAiD qui a déjà accompagné plus de 300 personnes vers la mort, est l’un de ces médecins qui pratiquent le suicide assisté. Auparavant, le Dr Green s’occupait des soins en début de vie, elle s’est spécialisée dans la santé des nourrissons et des mères, mais elle s’est maintenant tournée vers les « soins » en fin de vie. « L’un est l’admission, l’autre la sortie », a plaisanté le Dr Green à CTV News en avril 2022. « Ils se ressemblent en ce sens qu’il s’agit dans les deux cas de moments incroyablement intimes. Ce sont des étapes importantes dans la vie d’une personne. Ils sont très intenses. » Elle décrit le moment où elle administre les médicaments de la mort comme un « sentiment fort ». Cette déclaration troublante fait dresser l’oreille. Et on se demande si elle ne cache pas une jouissance de la mort ? Quoi qu’il en soit, la confession du Dr Green rappelle aussi fortement ce qu’on appelle les « anges de la mort », des personnes qui étaient généralement infirmières ou médecins dans des professions médicales et qui « délivraient » leurs patients de leur propre chef. Lorsque ces meurtres ont été découverts, les criminels ont souvent été condamnés comme tueurs en série !

Une autre question se pose alors : les « rédempteurs » autoproclamés de l’époque sont-ils devenus les « assistants » d’aujourd’hui ?

Le lien établi par le portail en ligne Bioedge.org sur l’augmentation significative du nombre de dons d’organes après la légalisation de l’euthanasie au Canada en 2016 n’est pas non plus anodin. Désormais, le Canada est déjà le leader mondial du don d’organes après euthanasie. Bioedge.org a fait état d’une étude américaine publiée en septembre 2022, avec des recherches sur les chiffres concrets de cette pratique controversée. Néanmoins, sur recommandation de l’Ordre des médecins du Québec, le programme canadien MAiD doit maintenant être étendu aux jeunes enfants. La possibilité de prélever et de vendre les organes d’un nourrisson – qui ne peut pas s’opposer à son euthanasie – est un business très lucratif et peu scrupuleux, et la demande ne cesse d’augmenter.

En conclusion, il ne reste plus qu’à conclure que le programme canadien n’est plus depuis longtemps une euthanasie pour les personnes gravement malades, et que le pire de tout est que ce programme fait le jeu des plans globaux de réduction de la population [voir à ce sujet : Les Gorgia Guidestones kla.tv/5419 et Eugénisme 2.0 kla.tv/23307 (en allemand)] dont la mise en pratique, pour le dire crûment, fait penser à une éviscération de personnes sans défense, dont peuvent s’enivrer tous ceux qui sont littéralement tombés dans le culte de Satan. [voir à ce sujet : La secte du sang II kla.tv/27305]

Ce projet ne doit jamais être accepté par la société : Chaque enfant et chaque être humain a un droit absolu à la vie, et aucun d’entre nous n’a le droit de le leur retirer.

de abu./tt.

Sources / Liens :




La Grande-Bretagne possiblement impliquée dans le Sabotage de Nord Stream

Enquête indépendante. Des éléments du gouvernement britannique sont derrière les attaques contre le Nord Stream

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Le 27 février 2024 − Source The Nordic Times

Alors que le gouvernement suédois a récemment clos son enquête sur la plus grande attaque terroriste contre des infrastructures vitales de l’histoire européenne, déclarant qu’« aucun suspect n’a été identifié », un analyste de données et chercheur indépendant connu sous le nom de « Mortymer » a mené ce que l’on pourrait qualifier d’enquête approfondie sur l’identité des auteurs des attaques contre le Nord Stream, le 26 septembre 2022.

Il présente une grande quantité de données qui contredisent non seulement la thèse officielle selon laquelle la Russie ou l’Ukraine ont commis les attentats, mais peut-être aussi la théorie alternative et pourtant très acclamée de Seymour Hersh, selon laquelle ce sont les États-Unis qui ont dirigé l’exécution des attentats avec la Norvège. Selon le chercheur, un examen minutieux des preuves accumulées révèle l’implication profonde de certains éléments au sein du gouvernement britannique.

S’appuyant sur la collecte de données en ligne plutôt que sur des preuves matérielles, Mortymer utilise des robots d’indexation pour gratter, extraire et analyser pratiquement toutes les informations disponibles sur l’internet qui sont ou pourraient être pertinentes pour les attaques de Nord Stream.

Le premier indice : Un mystérieux sous-marin

L’hypothèse initiale de Mortymer était que l’Ukraine était à l’origine des attaques. Cette hypothèse a toutefois changé lorsqu’il a eu connaissance de la visite d’Alec Shelbrooke, alors ministre d’État chargé des marchés publics de la défense dans le gouvernement Truss, à la base navale HMNB Clyde à Gare Loch, Faslane, en Écosse.

Accompagné d’un journaliste, Shelbrooke a commenté la guerre en Ukraine en déclarant : « C’est notre guerre autant que celle de l’Ukraine » et a expliqué son point de vue sur le rôle de la Grande-Bretagne et de l’OTAN dans le conflit.

Shelbrooke a ensuite inspecté un sous-marin en particulier, le HMS Ambush (S120) de la Royal Navy, qui était revenu au port une semaine plus tôt — c’est-à-dire une semaine après les attaques du Nord Stream le 26 septembre — et a rencontré le capitaine et l’équipage du navire.

Comme on peut le voir sur la photo, le sommet du sous-marin était visiblement recouvert d’une bâche qui, selon Mortymer, recouvre une baie de Chalfont, qui peut accueillir des mini-sous-marins et qui est utilisée par les plongeurs pour sortir et rentrer lors des missions de plongée profonde. Le fait que la baie soit recouverte d’une bâche indique qu’elle a pu être utilisée récemment.

Mortymer révèle également que Shelbrooke faisait partie de la chaîne de commandement de la Royal Navy et qu’il était à la tête de l’équipe DTXG de la Royal Navy, une unité spécialisée du Special Boat Service (SBS) de l’armée britannique.

L’équipe de plongée d’élite DTXG

Le DTXG, acronyme de Diving & Threat Exploitation Group, est un groupe d’élite de « plongeurs démineurs » de la Royal Navy, c’est-à-dire d’hommes-grenouilles et d’experts en déminage sous-marin. Le groupe n’a été créé qu’au début de l’année 2022, quelques mois avant les attaques du Nord Stream, à la suite d’une restructuration et d’un changement d’image au sein de la Royal Navy qui a remplacé l’escadron de plongée de la flotte existant depuis longtemps par le DTXG.

Cette transformation unique en son genre a permis aux plongeurs-démineurs de la Royal Navy d’être les plus agiles, les plus létaux et les plus avancés sur le plan technique qu’ils aient jamais été, commente le commandant Sean Heaton à propos de la réorganisation.

Outre les tâches relativement moins spectaculaires telles que « l’entretien sous-marin d’urgence des navires de guerre », « le traitement des explosifs historiques et des explosifs improvisés au Royaume-Uni » et « le déminage des mers dans le monde entier », le groupe est également chargé de « mener des opérations spéciales discrètes ».

Nous reconnaissons et adoptons des technologies modernes et innovantes telles que les véhicules sous-marins autonomes et les véhicules télécommandés (connus sous le nom d’AUV et de ROV) pour mener des opérations et améliorer la formation, commente Carl Thomas, premier maître de l’équipe d’opérations spéciales Alpha Squadron du DTXG, qui se réjouit du fait que le groupe « continue d’évoluer et d’aller de l’avant ».

L’enquête sur le DTXG a été bloquée par le ministre de la Défense

Peu après la visite de Shelbrooke dans le port, beaucoup de choses se sont produites. Il a lui-même été licencié et Liz Truss a été contrainte de démissionner de son poste de Premier ministre britannique, ce qui fait d’elle le Premier ministre ayant exercé les fonctions les plus courtes de l’histoire du Royaume-Uni. Curieusement, le directeur du port a également été licencié. Au même moment, la Russie accuse officiellement des « spécialistes navals britanniques » d’être à l’origine des attaques, ce qui incite le Parlement britannique à lancer une enquête pour mettre en cause le DTXG, mais l’enquête est rapidement bloquée par Ben Wallace, alors secrétaire d’État à la défense.

Intrigué par ces coïncidences frappantes, mais soucieux de ne pas tirer de conclusions hâtives, Mortymer entame une lente, minutieuse et vaste opération de collecte de données. Grâce à son expertise en matière de collecte de données, il a commencé à rassembler des articles de presse, des annonces, des discussions, des images, des vidéos, des mentions de « Nord Stream », de « gaz russe » et d’autres mots-clés similaires, ainsi que diverses politiques gouvernementales et des dossiers juridiques relatifs aux gazoducs Nord Stream.

Après avoir effectué ce travail de base, qui a pris environ trois mois et qui, comme le souligne le chercheur, était entièrement légal et n’utilisait que des sources accessibles au public, il a analysé la manière dont les données correspondaient aux déclarations faites par les responsables gouvernementaux de ce qu’il considérait comme les 12 principaux pays soupçonnés d’être à l’origine des attaques, incluant la Russie, l’Ukraine, la Norvège, les États-Unis et le Royaume-Uni.

La théorie de Hersh « complémentaire mais non contradictoire »

En ce qui concerne la célèbre théorie de Seymour Hersh selon laquelle les États-Unis (ainsi que la Norvège) seraient les auteurs des attentats, Mortymer semble estimer que si les États-Unis étaient au courant des projets d’explosion de l’oléoduc, ils s’y sont finalement opposés et ont plutôt essayé d’aider les forces allemandes à protéger les oléoducs contre les attaques. Dans ce billet, Mortymer avance de nombreux arguments pour expliquer pourquoi la théorie de Hersh ne résiste pas à un examen approfondi. Par exemple, il trouve l’idée que des explosifs ont été placés pendant l’exercice BALTOPS 22 de l’OTAN « très étrange » parce qu’elle repose sur une « approche superficielle » plutôt que sur l’’approche souterraine’ que de nombreuses enquêtes officielles suggèrent comme étant la plus probable. Dans un autre billet, Mortymer écrit que « l’histoire et les données de Hersh peuvent être complémentaires, mais pas contradictoires » avec ses propres constatations et conclusions.

« Si mes conclusions sont justes, les États-Unis ont quitté la mer Baltique et les personnalités de l’UE, des États-Unis et de l’OTAN en ont été informées le 22 septembre. »

Une intersection notable entre les théories de Hersh et de Mortymer est un « cours d’enquête maritime post-explosion » qui a eu lieu fin janvier 2022 à la Naval Air Station Key West, en Floride, aux États-Unis. Au cours de ce stage, le DTXG d’Alec Shelbrooke a travaillé avec la section du FBI chargée de la lutte contre les engins explosifs improvisés (C-IED) et trois équipes de neutralisation des explosifs et munitions (EOD) de la marine américaine pour « étendre et développer leurs techniques d’exploitation post-explosion maritime grâce à sept jours d’enseignement en classe, de plongée et d’analyse d’études de cas stratégiques ». En d’autres termes, il s’agit d’un cours de médecine légale post-explosion sous-marine.

Les aspects pratiques du cours impliquaient que les participants prennent part à des simulations d’événements post-explosion sous-marins, recueillant des preuves à analyser dans une installation médico-légale mobile. Les aspects théoriques du cours ont consisté à participer à divers ateliers, comme celui tenu par le commandant du DTXG de la Royal Navy, le capitaine de frégate Sean Heaton.

Il explique qu’une enquête médico-légale implique non seulement des aspects techniques, mais aussi des techniques typiquement associées à toute scène de crime, telles que la collecte de preuves, l’interrogation de témoins et des déductions logiques sur les personnes et les éléments responsables des attaques.

Truss : « Nous coupons l’énergie toxique et les oléoducs »

Bien que rien de tout cela ne constitue une « preuve » comparable à un « pistolet encore chaud » Mortymer semble convaincu que l’hypothèse selon laquelle le Royaume-Uni, ou plus précisément des éléments du gouvernement Truss, sont à l’origine des attaques contre Nord Stream est celle qui correspond le mieux aux données disponibles. Dans ce contexte, il convient de noter les déclarations faites par Liz Truss à l’Assemblée générale des Nations unies le 21 septembre 2022, cinq jours seulement avant les attentats :

« Nous coupons l’alimentation toxique et les pipelines des régimes autoritaires et nous renforçons notre résilience énergétique. Nous ferons en sorte de ne pas être contraints ou lésés par les actions inconsidérées d’acteurs malhonnêtes à l’étranger. »

Après avoir assisté à une réunion avec l’administration Biden le lendemain, Truss est entré inopinément dans la clandestinité, pour réapparaître trois jours après les attaques contre Nord Stream.

Le même jour, selon Mortymer, le Royaume-Uni devenait un exportateur net d’énergie pour la première fois en 44 ans.




Message au général Desportes




« Si le risque est de finir en prison pour avoir refusé d’obéir aux ordres, je finirai en prison. »




Testament philosophique d’un médecin de campagne

[Source : dr.moulinier.fr]

Par Dr Didier Moulinier

Chers amis et affiliés,

Repose parmi nous maintenant dans la place centrale de cette église, Édith Moulinier, notre mère, grand-mère et arrière grand-mère.

Elle allait avoir 90 ans.

Notre mère était un personnage haut en couleur de notre village.

Malheureusement, il m’a fallu attendre les derniers jours de sa vie pour commencer à la comprendre complètement.

Je viens de prendre conscience en préparant ce discours que nous avions été victimes dans notre famille d’un grave problème de communication dans les deux sens.

Notre mère avait beaucoup d’amour vis-à-vis de sa famille, mais toute sa vie elle n’a jamais su ou pu trouver le bon moyen de nous le témoigner !

De par mon métier j’ai bien conscience que nous approchons de plus en plus de la mort et de ce fait j’ai décidé de vous présenter :

« Mon testament philosophique »

Je donnerai à tous les membres de ma famille une copie de ce texte et ainsi le jour où je viendrai jouer mon dernier rôle au pied de l’autel de cette église cela leur évitera d’écrire un nouveau texte !

Pour mieux comprendre mes propos, il faut nous replonger dans l’histoire de notre commune et donc reprendre rapidement l’historique de notre village.

Dès notre enfance, comme nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents, nous avons, pour la majorité des habitants, connu et subi les difficultés de la pauvreté.

D’ailleurs comme j’ai pu le vérifier sur les photos d’école très anciennes qui remontaient jusqu’à notre grand-père maternel Lolo, la seule différence par rapport à celle de notre enfance était la qualité des photos, mais nous avions peu ou prou les mêmes apparences. Pour reprendre les propos du « grand philosophe » de Braud et Saint Louis, Raymond Urquiola Dit Youle :

« o l’était tous des Bestiards et des sotiards y comprenant reune à reune »… en parlant des gens du village (patois charentais)…

Nous avons eu, avec mon frère, la joie de voir arriver dans notre village, l’eau courante qui nous a permis de découvrir les douches individuelles après n’avoir connu que les douches collectives du village sous la surveillance du garde champêtre.

Et enfin de se débarrasser des cabanes au fond du jardin avec tous leurs inconvénients…

Le chauffage au mazout qui nous a permis d’avoir des maisons moins froides l’hiver, la machine à laver le linge et le frigo qui ont considérablement changé la qualité de vie des femmes du village.

La télévision, en noir et blanc dans un premier temps, qui nous permettait de nous réunir à plusieurs chez les rares voisins qui disposaient d’un téléviseur. De même que le téléphone qui au début n’était présent que chez une seule habitante de Bouinot, le deuxième se trouvant au bar café de notre ami à tous, Mr C.

Pour s’en sortir, les habitants de Braud n’avaient pas d’autres alternatives que de travailler durement dans les fermes et de s’entraider.

La vie du village était rythmée par les 3 fondamentaux : l’école, le bistrot + chai de Lolo, mon grand-père maternel et de ses copains ; la pierre angulaire était constituée par l’église du village en binôme avec la mairie.

Je suis sur la photo, à vous de me trouver…

De mon côté, j’avais compris rapidement que le seul moyen de m’en sortir c’était d’accumuler un maximum de connaissances à l’école. Ce fut un bonheur extraordinaire dès que j’ai su lire et écrire grâce à de vraies institutrices comme Mme Joubert et Mme Salzat qui savaient exercer avec efficacité leur autorité et dispenser un enseignement intelligent et efficace bien éloigné de la théorie du genre et autres conneries… Je me suis débrouillé très rapidement à récupérer chez nos voisins et amis un maximum de livres que je dévorais avec passion.

Tout le village vivait au rythme du diapason mis en place par l’église avec ses cloches et des coups de gueule de notre grand-père pour commander son cheval dans les travaux des champs. À l’époque, nous n’avions pas conscience de l’espace de liberté dans lequel nous vivions enfants. Nos parents nous laissez aller dans les bois et les marais sans aucune crainte, car ils savaient qu’il y avait toujours un voisin qui pouvait nous porter assistance, aucune maison n’était fermée à clé, nous n’entendions jamais parler comme maintenant de harcèlement dans les cours de récréation et s’il y avait un contentieux cela se réglait entre nous par quelques coups de poings et de pieds sans conséquences graves.

La majorité des enfants du village comme mon frère et moi se sont retrouvés d’ailleurs dans cette église de Braud et saint Louis comme enfants de chœur. Nous nous retrouvions ainsi tous aux cours de catéchisme avec l’abbé Rale, qui portait bien son nom et savait nous faire rêver en évoquant avec sa fougue habituelle le passage de David terrassant Goliath avec sa fronde. D’ailleurs, nous possédions tous des frondes de fabrication maison.

Ainsi s’écoulait le temps, au rythme des saisons et du tambour du garde champêtre local, Mr Gourde…

qui portait bien son nom comme nous pouvions le constater quand il avait fait un passage trop prolongé dans le chai de Lolo dans notre village et qu’il en repartait le béret de travers et le vélo zigzagant dangereusement.

Quand on regarde les photos d’école et celles de notre mère et de notre oncle, on voit finalement peu de différence avec celles de mon frère ou moi.

Quand j’étais enfant de chœur, nous nous retrouvions au moment de la messe derrière le curé et l’autel.

De notre position, nous avions ainsi une vue plongeante sur la quasi-totalité du village présente pour la messe dominicale. À chaque fois, nous assistions toujours au même rituel pendant la messe : au moment de l’élévation, venait se retrouver toujours le même groupe d’hommes au fond de l’église, debout le béret à la main avec notre grand père Lolo qui occupait la place centrale. À la fin de l’élévation, tous ces hommes sortaient ensemble de l’église pour se retrouver séance tenante au bistrot en face de l’église.

C’était la bande à Lolo, à savoir Turco, Titi l’oncle Acier et d’autres qui se revendiquaient « libres penseurs ». Malheureusement beaucoup d’eux revenaient à bon port dans un triste état, car ils avaient souvent eu beaucoup trop soif !

Pour tout le monde, la vie était dure moralement et physiquement et rendait obligatoire la solidarité, avec quelques difficultés inhérentes à cette promiscuité qui faisait que tout un chacun connaissait parfaitement ce qui se passait dans chaque famille du village. C’est ainsi que tout le monde savait qui couchait avec qui, mais tout le monde s’arrangeait à sa guise, voire en plaisantait. Nous avions eu la chance d’avoir notre grand-mère « Mamie Charron » qui portait très bien son prénom de Marie, car elle était une championne de l’amour et de la tendresse. Finalement, notre mère a peut-être été prise de vitesse avec sa propre mère et dans le domaine de la tendresse elle s’est contentée de laisser faire à sa place notre Mamie Charron.

Dans ce milieu de vie où les conditions étaient dures, avec le recul je comprends mieux maintenant le cours des évènements familiaux. J’étais à ce moment-là un « parfait rat des champs », mais dès que j’ai pu, je me suis vite transformé en rat des villes. Passons sans tarder à mon testament philosophique : Par 7 fois dans ma vie, j’ai loupé mon examen de passage vers la mort suite à des accidents de sport puis de santé. Sachez que depuis de nombreuses années je n’ai plus peur de cette vieille compagne qu’est la mort, car j’ai compris et accepté qu’elle faisait totalement partie de la vie.

Je suis devenu comme mon grand père Lolo à savoir que je crois toujours en Dieu, mais je ne crois pas en la robe noire, robe noire qui est de plus en plus rare maintenant. Durant ces épreuves, j’ai eu la chance de vivre 3 expériences mystiques après avoir eu par 3 fois des contacts bien réels de l’Esprit saint ou de la vierge Marie ou de Dieu. Je souhaite à chacun de connaître un jour cette bouffée d’amour intense, difficilement descriptible et qui vous apporte instantanément une immense sérénité. Ce serait trop long de vous narrer ces évènements dans le détail. Je suis convaincu que la mort est une nouvelle naissance, mais dans une autre dimension. La suite je ne la connais pas pour l’instant, mais j’espère malgré tout, pouvoir garder toute ma personnalité.

C’est en fait la grande inconnue !

Toute ma vie j’ai essayé de respecter ces différentes règles :

  • quand tu te lèves le matin, vérifie si tu peux te regarder sans honte dans la glace ;
  • refuse l’inacceptable, quel que soit le prix à payer ;
  • si ta cause est juste, mène ta quête jusqu’au bout et quand on te ferme la porte trouve par tous les moyens un autre moyen de passer quand même !

Avec le recul, je dois reconnaître que j’ai dû piquer ce comportement à ma mère qui l’air de rien a été une sacrée communicante !

En tout cas malgré nos différences manifestes entre mon frère, le maître de la technique comportementale de l’huître qui lui permet de se sortir de toutes les difficultés et de réussir à résoudre tous les problèmes en se refermant sur lui-même, et moi qui ferraille en permanence pour surmonter les obstacles, je suis fier de pouvoir vous certifier ce jour que nous avons pu mener ce combat pour soulager les souffrances de notre mère sans aucun conflit et si tant est que cela soit possible de se souder encore plus qu’avant. Je tiens à préciser que le plus dur à supporter pour nous dans cette évolution vers la déchéance de notre mère a été de constater la déshumanisation de notre société !

En tant que médecin, j’ai pu constater l’ampleur du désastre.

En effet, l’ensemble du système de santé vient de tomber sous un régime sataniste commandé par I.A., la soi-disant intelligence artificielle.

C’est ainsi que maintenant quand quelqu’un est hospitalisé, l’I.A. détermine combien de fric cette personne va pouvoir rapporter au système. Si l’hospitalisation se prolonge, intervient à ce moment-là la courbe Excel, et si le bilan comptable montre que les dépenses dépassent les profits espérés, alors le système s’arrange pour vous expulser en urgence de l’hôpital ou la clinique et vous renvoyer chez vous. Ceci est rendu possible, car la majorité des médecins reste derrière leur écran d’ordinateur, n’examinent jamais ou rarement leur patient et délègue ce job aux infirmières qui elles aussi délèguent leurs taches aux balayeurs et autres, car les infirmières restent, elles aussi trop souvent bloquées derrière leur ordinateur pour faire les commandes de produits et prendre des rendez-vous.

Finalement, ce sont les cadres administratifs qui gèrent le côté médical, et tout ce petit monde s’arrange à truquer les rapports informatiques pour faire plaisir à l’ARS. Ce système continue aussi pour les infirmières à domicile recrutées, car avant de prendre la moindre initiative elles se réfèrent systématiquement et uniquement aux données informatiques transmises par l’hôpital et pour éviter de se fâcher avec leur agent payeur, à savoir le nouveau Satan, l’ARS, elles truquent elles-mêmes leur rapport écrit sur leur cahier de liaison.

C’est ainsi que le jour de son décès j’ai pu retrouver ma mère en état de pré agonie, complètement déshydratée, incapable de déglutir, alors que le rapport de l’infirmière locale faisait une description tout autre puisque selon elle, ma mère l’aurait reconnue, aurait pu boire au verre sans problème ce jour-là. Ces propos ne pouvaient être que mensongers, car j’étais arrivé quasiment en même temps que cette infirmière, le matin du jour de son décès.

La veille de ce jour, j’avais avec fermeté demandé à l’infirmière de réhydrater ma mère et j’avais envoyé une ordonnance pour officialiser ma prescription. Sans rentrer dans les détails techniques qui confirment la bêtise du système, l’infirmière incompétente et dangereuse avait refusé de poser la réhydratation prescrite, car la pharmacie n’avait pas pu lui délivrer la totalité des produits prescrits. Comme cela allait, dixit la même incapable, à l’encontre des fameuses recommandations à la con de l’ARS, l’infirmière s’y était refusée et avait donc passé outre ma prescription alors que la pose de ce type de perfusion était pratiquée sans risque depuis plus de 40 ans. Elle a donc préféré laisser notre mère crever de soif toute une nuit, ce qui explique l’état catastrophique dans lequel je l’avais trouvée le mardi matin 27 juin 2023 et qui n’avait rien à voir avec la prose angélique du cahier de liaison de la journée. La meilleure preuve que mon diagnostic du matin était fondé c’est que 5 heures après mon arrivée notre mère décédait le 27 juin 2023 à 15 h 20 en présence de toute sa famille. Bien évidemment, mon frère a en sa possession toutes les preuves de ce que je dénonce en ce jour ! Je ne supporte pas tous ces mensonges et ce manque d’humanité. Sur le plan médical, je savais depuis 1 mois que nous étions arrivés à une issue qui ne pouvait être que fatale pour ma mère. Notre société s’effondre dans ses fondamentaux à cause de la lâcheté de 80 % de la population mondiale et de la majorité du monde médical.

Alors de grâce, arrêtez d’écouter les merdias. Vous êtes revenus à une situation similaire à celle de l’occupation allemande en 1940 en étant prêts à dénoncer vos voisins, prêts à envoyer les rebelles à la DOXA dans des camps de concentration.

Vous avez accepté l’inacceptable. Vous avez laissé tuer vos parents hospitalisés qui sont morts euthanasiés ou en leur brûlant les poumons en leur faisant respirer de manière criminelle de l’Oxygène à un débit mortel de 40 et 60 litres par minute ou en acceptant de ne plus aller les voir dans les EPAHD.

Vous avez accepté de vous laisser fermer vos gueules par le port d’un masque totalement inefficace et inutile face à un virus. Vous avez refusé d’écouter les vrais médecins qui vous ont expliqué que pour visualiser un virus il faut un microscope électronique, car un virus est si petit qu’il ne peut pas être visible en microscopie optique et passe de par sa taille obligatoirement à travers un masque en papier et que par conséquent un masque en papier se trouve dans l’impossibilité technique de vous protéger contre un virus.

Je tiens à vous préciser que notre mère à toujours refusé de se faire injecter ce traitement expérimental présenté de manière mensongère comme un vaccin protecteur contre le covid et dont les effets secondaires gravissimes et meurtriers continuent à rester cachés par les autorités officielles malgré tous les témoignages indiscutables.

Comme beaucoup d’autres et comme ma belle-mère qui vient de décéder à l’âge de 97 ans, elles n’ont jamais eu le covid ni reçu le pseudo vaccin. Alors, réveillez-vous, si c’est possible encore, car la majorité d’entre vous a été lobotomisée et préfère traiter les lanceurs d’alertes de complotistes. On vous a menti en permanence, car les statistiques démontrent que le covid n’a pas tué plus de gens que la grippe.

Par contre nous avons les preuves que les effets secondaires du pseudo vaccin covid sont en train de tuer plus ou moins vite, plus de gens que le covid n’en a tués !

Arrêtez d’avoir peur de votre ombre !

À l’époque de vos pères et grands-parents, tous les villages auraient pris les faux, les fourches et les fusils pour aller libérer nos vieux dans les EHPAD.

Pour conclure, relisez les évangiles, la Bible, et le Coran si comme moi vous êtes curieux et vous y trouverez des réponses à vos angoisses existentielles.

Oubliez ces conneries abominables de distanciations, de masques et de lavages de mains.

Débarrassons-nous des normes européennes mises en place par des dirigeants corrompus qui nous empêchent de plus en plus de vivre normalement.

Buvons un bon coup à l’amitié (avec modération…), mais avec beaucoup de convivialité.

Dr Didier Moulinier




Néolibéralisme. Comment le libéralisme est devenu un anticonservatisme

Par Pierre Le Vigan

Depuis les années 1970, on parle volontiers de néolibéralisme. On désigne généralement par là un nouvel âge du libéralisme qui apparaît avec les gouvernements Thatcher en Grande-Bretagne, et la présidence Reagan aux EUA [États-Unis d’Amérique]. Ce néolibéralisme prend une dimension particulière en Europe, et singulièrement en France. Il s’agit de réduire la part du secteur public et de diminuer la place des services publics, d’introduire partout la concurrence du privé, de dénationaliser (surtout en France), et de « responsabiliser » (sic) les citoyens en mettant fin à l’État-providence (en fait un État protecteur). Il s’agit aussi, dans notre pays de France, de sortir de la planification, pourtant indicative, de l’époque gaulliste et pompidolienne, et d’en finir avec toute politique forte de l’État comme l’aménagement du territoire. La philosophie de ce néolibéralisme se résume fort bien par la formule de Thatcher : « La société n’existe pas ». Il n’y a donc que des individus. Et de ce fait, il n’y a qu’une politique possible, celle qui prend seulement en compte les intérêts des individus. « There is no alternative » (TINA).

Les analystes sont désorientés par rapport à ce néolibéralisme. S’agit-il d’un durcissement du libéralisme ? De la conséquence de sa mondialisation ? Ou d’un dévoiement du libéralisme ? En ce sens, le libéralisme serait globalement bon, mais c’est l’ultralibéralisme qui serait critiquable. Reste que le constat quant aux mesures de recul des services publics et de désengagement de l’État est exact. Reste aussi que le néolibéralisme s’est senti pousser des ailes à partir du moment où le bloc soviétique s’est effondré en 1989-90. Donc, à partir du moment où le monde est devenu unipolaire, ce qui est de moins en moins vrai depuis les années 2010 et plus encore depuis que Russie et Chine ont été poussées à se rapprocher face à la stratégie agressive des EUA et de leurs satellites (dont, très regrettablement, notre pays).

Pour autant, les explications sur la nature de ce néolibéralisme ne sont pas pleinement satisfaisantes. L’hypothèse que nous formulons est que le libéralisme n’a pas changé de paradigme, mais affronte la réalité de manière différente. En ce sens, il nous paraît pertinent de parler, plutôt que de néolibéralisme, de passage d’un libéralisme de type I à un libéralisme de type II. Le libéralisme de type I postulait, avec Adam Smith, que l’individu recherche naturellement son intérêt et que cette recherche aboutit au bien commun sans que l’individu ait à chercher ce dernier. « Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu’ils apportent à la recherche de leur propre intérêt. Nous ne nous en remettons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme. » (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776). Certes. Mais les libéraux ont constaté que les hommes ne se contentent pas de rechercher leur intérêt individuel. Ils aiment à se regrouper, à défendre ensemble non seulement leurs intérêts, mais leur façon de voir la vie, leur conception du travail bien fait, leurs idéaux, leur façon de vivre, etc. Les gouvernements ont dû reconnaître cette aspiration, sans quoi ils se coupaient des forces vives du pays. Napoléon III reconnaît le droit de grève en 1864, la IIIe République reconnaît le droit de créer des syndicats en 1884. Une partie du patronat s’occupe du logement ouvrier, notamment avec le 1 % patronal devenu le 1 % logement (réduit à 0,45 % de la masse salariale depuis la vague du néolibéralisme).

Surtout, un compromis social se développe dès les années trente et pendant les trente glorieuses. C’est ce que l’on a appelé le « fordisme ». Il s’agit, sans remettre en cause le capitalisme, à savoir la propriété privée des moyens de production, d’aller vers un partage du produit national plus favorable aux salariés, et d’introduire des protections sociales. Aussi bien le Front populaire que, en partie, le régime de Pétain (dans des circonstances évidemment peu favorables au progrès social et non sans contradictions, car ce régime était au fonds très hétérogène), et ensuite le Conseil National de la Résistance s’inscrivent dans cette perspective (retraite des vieux travailleurs, sécurité sociale, congés payés, accords collectifs par branche économique, etc.). Ce fordisme (dont le principe était que les employés de Ford puissent s’acheter une voiture Ford pour développer le marché) s’accompagne d’une politique économique dite keynésienne (ou néo-keynésienne) que l’on peut résumer par l’existence de forts investissements publics et un État stratège. Industrie forte, développement du marché intérieur, situation proche du plein emploi (donc favorable aux hausses de salaire) caractérisent ce fordisme.

Or, depuis le tournant des années 1970-80, cette tendance s’est inversée. Les dépenses publiques pour la collectivité décroissent, se concentrant sur des aides aux entreprises pour compenser la baisse de leur taux de profit, aux nationalisations succèdent les privatisations, les salaires sont désindexés par rapport à l’inflation, à l’aide à la pierre (à la construction de logement) succède l’aide personnalisée (individualisée) au logement (APL), dont la conséquence est que le logement social devient le logement des très pauvres et non plus celui de l’ensemble des classes populaires et moyennes, etc. La monnaie nationale a disparu. Privé de politique monétaire, l’État est aussi interdit de tout protectionnisme par l’Union européenne. Le « dumping » social et environnemental s’accroît. Chômage de masse et désindustrialisation se développent jusqu’à ce que l’industrie passe du quart de notre PIB il y a 40 ans à moins de 10 %. Sans être la seule cause de l’échec de l’intégration, cette désindustrialisation y contribue fortement. Aux ateliers, aux usines ont succédé les « barber shop » et autres « nails » (ongleries).

L’immigration est de plus en plus massive, et largement extra-européenne, et son imaginaire est colonisé par la sous-culture américaine, celle-ci prenant aussi, au final, possession du cerveau des autochtones. Cette immigration pèse sur les salaires à la baisse tout en favorisant par les aides sociales une consommation de produits bas de gamme importés. Si la part des prélèvements publics dans le produit intérieur brut atteint des niveaux record, cela est constitué en bonne part de prélèvements et redistribution faits par un État obèse plus que stratège. Un signe ne trompe pas : le partage des revenus entre le capital et le travail se déplace de quelque 10 % du PIB en faveur du capital. C’est l’inversion du modèle fordiste. C’est le triomphe du Capital ayant mis l’État à sa botte.

Dans le même temps, depuis Hollande et Macron (qui était un des proches collaborateurs du précédent), les lois liberticides et les mesures arbitraires du même ordre se sont multipliées à un degré étonnant. Criminalisation de spectacles humoristiques (Dieudonné), lois antiterroristes au nom desquelles de multiples attentes aux libertés sont possibles, interdiction non seulement de meeting, mais de colloques ou d’hommages, suppression d’aides à la presse pour des journaux qui ne plaisent pas au pouvoir, interdiction d’événements en fonction des propos qui « pourraient être tenus », toutes mesures extravagantes au regard des principes généraux du droit, mais qui passent dans l’opinion, amorphe (le coma français) dans la mesure où l’éducation a parcellisé les savoirs et rendu rares la culture historique et toute vision d’ensemble au profit de la « cancel culture » et du « wokisme ».

La dernière en date de ces mesures liberticides est la criminalisation de propos privés (cf. Éric Delcroix, « Une nouvelle loi liberticide contre l’identité française », Polémia, 12 mars 2024). Nombre de ces mesures ont été expérimentées grandeur nature à l’occasion de la crise si bienvenue du Covid (couvre-feu, confinement, assignation à résidence, obligation de pass vaccinal pour la plupart des activités, flicage généralisé de la santé). Le prétexte climatique, la guerre « à nos portes » servent de prétexte pour amplifier toujours plus ces privations des libertés essentielles, notamment d’expression. On peut parler d’une véritable éducation à la privation des libertés. Un seul droit tend à subsister : la liberté de consommer. Le lien entre ces mesures et le libéralisme n’est, pour beaucoup, pas évident. Dérapages de Macron ? Acharnement liberticide passager ? C’est pourtant bien dans la logique du libéralisme qu’elles s’inscrivent. Explications.

*

Le libéralisme a été bousculé dans les années trente. Apparition de nouvelles valeurs autres que le progrès matériel, telles le patriotisme social et la solidarité nationale, néocorporatisme, réflexions sur la nécessité d’une économie dirigée, propositions et tentatives planistes, plafonnement des dividendes et financement de l’industrie par des obligations plutôt qu’en passant par le marché des changes dans l’Allemagne nationale-socialiste, création de l’Institut pour la Reconstruction Industrielle en Italie fasciste (1933), New Deal américain (mais il échoue en grande part, et les EUA ne sortiront de leur grave crise économique que par la guerre de 1941), de nombreuses politiques sont menées, partout dans le monde, qui rompent avec l’orthodoxie libérale (quoi qu’il en soit de leur contexte, de leur nature opportuniste ou de la nature suprématiste de tel ou tel régime).

Les théoriciens de libéralisme réagissent très mal à cette tendance. Ils analysent les mises en place de l’économie dirigée, organisée (sinon organique, avec de nouvelles corporations) comme quelque chose de proche du socialisme, qui constitue pour eux l’abomination absolue. En 1938, à Paris, salle du Musée social se tient le colloque Lippmann. Des économistes tels l’Américain Walter Lippmann (1889-1974), l’Autrichien Ludwig von Mises ((1881-1973), le Français Louis Rougier, épistémologue et historien, critiquent radicalement l’intervention de l’État dans l’économie. Fascisme, national-socialisme et socialisme bolchévique dont pour eux des formes du totalitarisme. Seule la plus complète liberté économique garantit contre ce totalitarisme. L’Américain Milton Friedman (1912-2006), Friedrich von Hayek (1899-1992) font partie de ce courant d’idées, Wilhelm Röpke (1899-1966), père de l’ordo-libéralisme, est quelque peu en marge de ce courant, mais il partage son hostilité au nationalisme économique.

Von Mises est en pointe. Auteur d’un livre sur Le socialisme (1919), et de nombreux livres après la guerre, sur Le chaos du planisme (1947), sur La mentalité anticapitaliste (1956), il critique le nationalisme économique, les socialismes et l’école historique allemande (l’ancienne, inspirée de Friedrich List, et la jeune école historique allemande, dont le plus éminent représentant est Werner Sombart, auteur de nombreux ouvrages majeurs, dont Le socialisme allemand, 1934). Après la défaite des régimes de troisième voie (quelles qu’aient pu être leurs failles), c’est encore autour de Ludwig von Mises que se créera la Société du Mont Pèlerin en 1947. Les thèses de ces libéraux vont aller très loin. Ils partent d’une critique du totalitarisme. Leur analyse va toutefois mener à un autre totalitarisme que celui des années trente. Le néolibéralisme débouche sur un néototalitarisme. Nous allons voir comment.

Walter Lippmann fait le constat que nous nous sommes d’abord situés dans un cosmos, avec les Grecs. Ensuite, nous nous sommes perçus comme habitants d’un monde créé par Dieu, dans un état de dépendance par rapport à une loi qui nous dépasse. Puis, et c’est l’époque actuelle, nous nous voyons comme créateurs de nous-mêmes. Or, notre espèce n’est pas adaptée à l’environnement que nous avons-nous-mêmes créé, le monde de la concurrence de tous avec tous, le monde de la compétition mondiale. Dans ce monde, il faut viser l’efficacité maximum. Problème : Walter Lippmann pense que cela n’est possible que par un gouvernement des experts. Tout le contraire de la démocratie. C’est ici que se trouve la genèse du libéralisme de type II.

Socialisme, économie dirigée, existence des syndicats, avancées sociales collectives, tous ces phénomènes enjambent la Deuxième Guerre mondiale et s’amplifient après 1945. S’ajoute l’impact de l’existence de pays « socialistes » à l’est de l’Europe (même si leur capacité de séduction s’avère vite limitée, voire devient un repoussoir — Berlin 1953, Budapest 1956, Prague 1968). Dans tous les cas, cela montre que les peuples ne sont pas mûrs pour une société saine, vraiment libérale, sans béquilles sociales, sélectionnant les meilleurs sans état d’âme quant aux sorts des moins performants. Les peuples veulent une société plus solidaire. Il va falloir que cela change.

Ainsi, le libéralisme de type I a cru qu’il suffisait de faire comme si l’homme était mû par ses intérêts pour que la société évolue dans le bon sens. Mais des réflexes collectifs resurgissent. L’homme est incorrigible. La notion même de peuple, du reste, est antilibérale. Le libéral dit : il n’y a pas de peuple, il y a des gens qui contractent librement entre eux. Il faut donc changer l’homme. Il faut que l’homme devienne strictement un individu, et cesse d’être une personne encastrée dans un monde commun. Il faut libérer l’économie de la société, et faire le contraire de ce que préconise Karl Polanyi. La « société » doit devenir un marché. Ce qui se déploie est alors, au nom du libéralisme, un projet de transformation anthropologique. L’homme doit devenir « entrepreneur de lui-même ». C’est ce qu’a bien vu Michel Foucault en 1979 [cours « Naissance de la biopolitique »]. Ce projet va au-delà de la marchandisation du monde, note Michel Foucault d’une manière d’autant plus convaincante qu’il n’est pas un critique acharné de cette évolution qui lui paraît, à certains égards et sous certaines conditions, émancipatrice. Il s’agit de faire fructifier son « capital humain », comme l’explique Gary Becker (1930-2014). Les compétences de chacun sont vues comme un capital, de même que le capital relationnel de chacun (Bourdieu ne dira pas le contraire). Optimisation requise de notre capital humain, de notre temps (plus le temps de flâner et de méditer), de nos relations. Il faut s’adapter (Barbara Stiegler) « dans un monde qui bouge ». Il faut « avancer » (vers l’arrière ?) et ne pas rester accroché à de « vieux schémas ». Il faut être compétitif « à l’international ».

Cette évolution, qui fait que nous devons nous mettre en valeur et nous vendre nous-mêmes sur le marché, y compris le marché des désirs (Michel Clouscard), Michel Foucault l’appelle nouvelle « gouvernementalité ». C’est le gouvernement par l’individualisation de tous les enjeux. C’est ce qui explique que tout se traduit dans le langage des droits. L’avortement, qui est une question morale, mais aussi démographique, car il en va de la natalité de la nation, est considéré sous le seul angle d’un droit individuel, et d’un droit de la femme, comme si l’homme n’était jamais concerné (quid de l’avortement dans un couple marié ?). De même, la société de surveillance, l’installation de caméras et la reconnaissance faciale sont présentées non comme des mesures totalitaires, mais comme un « droit à la sécurité ». Habile processus d’inversion.

*

Le libéralisme classique, de type I, consistait à exploiter ce que le travailleur a, ce qu’il possède, sa force de travail avec un certain niveau de qualification et d’énergie, le libéralisme de type II consiste à exploiter et à transformer ce que le travailleur est. Nous sommes passés de la domination du Capital sur l’avoir à la domination sur l’être. Le libéralisme classique est donc devenu un libéralisme de transformation anthropologique. L’aliénation par la marchandise est le vecteur de cette transformation dont le but est de transformer l’homme en entrepreneur de lui-même se vendant comme marchandise. « Avec le néolibéralisme, il s’agit de transformer ce que nous sommes », note Barbara Stiegler. Autoentrepreneur cherche preneur.

Transformer ce que nous sommes, c’est nous rendre toujours plus liquides et toujours plus interchangeables. Il s’agit de transformer le rapport que l’individu entretient avec lui-même, indique Pierre Dardot (P. Dardot et Christian Laval, La nouvelle raison du monde, 2009 et Ce cauchemar qui n’en finit pas. Comment le néolibéralisme défait la démocratie, 2016). Mais ce « néo-libéralisme » n’est que le libéralisme reprenant son projet, voyant les résistances de l’homme à l’individualisation totale et rehaussant ses ambitions jusqu’à vouloir changer l’homme lui-même pour le rendre conforme à la théorie. C’est ainsi qu’il faut voir le projet wokiste de suppression de toutes les essences (essence ou eccéité = ce qui fait qu’une chose est ce qu’elle est et pas autre chose) de genre, d’ethnie, de métier, etc. C’est pourquoi le wokisme, avec la cancel culture est un marqueur du libéralisme de type II. Rendre liquide l’homme, le fluidifier, c’est expliquer que l’homme auvergnat peut devenir une femme birmane, voire quelque chose de plus flou puisqu’il n’y a pas de frontière d’espèce entre l’homme et les animaux.

Dans cette perspective, la notion d’origine, de racines, d’identité n’a plus aucun sens, et il devient évidemment inimaginable de trouver un seul argument contre l’immigration de masse et plus généralement l’uniformisation du monde, comme l’homogénéisation de toutes les marchandises ou l’anglicisation de tout notre paysage urbain. Un déracinement ? Mais puisqu’on vous dit que l’homme est ce qui n’a pas de racine et pas de substance (ce que les Grecs appellent ousia). Le néolibéralisme isole et autonomise en même temps. C’est pourquoi il amène non pas à l’adhésion à une communauté nationale, à un partage du sens, à un horizon de projet, mais aux communautarismes repliés sur eux-mêmes.

Tel est donc le néolibéralisme ou bien plutôt le libéralisme de type II. On peut aussi parler de libéralisme ultime. C’est le libéralisme du « dernier homme » (Nietzsche). Ce n’est pas seulement une doctrine économique visant à supprimer les services publics et le secteur public. Ce n’est pas seulement une doctrine visant à diminuer les interventions de l’État dans l’économie. Du reste, l’État ne cesse d’intervenir dans l’économie pour soutenir les très grandes entreprises et les banques. Ce qui a disparu, c’est l’État stratège au service d’objectifs nationaux et plus généralement d’une certaine idée du bien commun. La seule stratégie de l’État consiste à sauver un capitalisme de plus en plus financier (fusion du capital bancaire et du capital industriel, le dernier étant sous la domination du premier), et à faire remonter son taux de profit. C’est une opération vitale, car le capitalisme est de moins en moins lié à des activités productives, et dépend de plus en plus d’activités parasitaires [production de vaccins inutiles et même dangereux, viande artificielle, création d’un virus pour ouvrir un marché de prétendue « lutte » contre ce même virus avec socialisation du financement et privatisation des bénéfices, etc.]. C’est un phénomène qu’a bien vu Fabio Vighi (Critique de l’économie politique du virus et La prophétie autoréalisatrice).

En ce sens, le capitalisme est devenu une entrave à une autre orientation, à un autre développement possible des forces productives — contradiction qu’avait vue Marx dans ses grandes lignes. C’est pour sortir de cette contradiction d’un système qui est devenu de plus en plus parasitaire [d’où le déclin de l’industrie dans la « richesse » nationale, « richesse » de plus en plus factice] que le libéralisme ultime, de type II a entrepris, jusqu’ici avec succès, une révolution anthropologique parfaitement diagnostiquée par Jean-Claude Michéa, et déplorée, dans un registre plus sensible et esthétique, par Pier Paolo Pasolini (Écrits corsaires) dés la fin des années 1960, alors que pourtant, l’opération néolibérale de mutation de l’homme n’en était qu’à ses débuts.

L’État fort quant à ses fonctions régaliennes disparaît donc, et c’est moins une impuissance subie qu’une stratégie. Car, dans le cadre de sa volonté de révolution anthropologique, l’État n’a jamais été aussi présent et, pour être précis, aussi inquisiteur. Comme l’avait fort bien vu Carl Schmitt (Légalité et légitimité, 1932), seul un État fort peut éviter un État total. C’est l’État faible qui s’étend à tous les domaines de la vie, supprime la distinction vie privée/vie publique et devient un État total. Cet État total peut aussi être dit État totalitaire. Les lois récentes de l’État français et les discours officiels de tétanisation des oppositions — discours qui, malheureusement, ne fonctionnent pas si mal – le montrent : il s’agit d’instaurer un régime de la peur couplé à un régime de délation de tous par tous (vis-à-vis des supposés pro-Poutine, des non vaccinés et non vaccinolâtres, de ceux qui, tout en refusant le racisme, ne le poussent pas jusqu’à la haine de soi, ce qui est un auto-racisme, etc.).

L’État du libéralisme est donc plus interventionniste que jamais (Dossier « Macronisme autoritaire : la dictature en marche », Eléments 206, février-mars 2024). S’il n’est pas stratège au bon sens du terme, au sens où plaident Henri Guaino ou Jacques Sapir dans le domaine économique, l’État du libéralisme ultime a bel et bien une métastratégie. C’est la transformation de l’homme en individu liquide, dans une société elle-même liquide (Zygmunt Bauman), totalement manipulable par le Capital. Un individu soumis en outre à de perpétuelles accélérations sociétales. L’individu ainsi façonné est l’opposé de la personne humaine considérée dans ses appartenances et ses héritages culturels. L’un des moyens de cette révolution anthropologique libérale est la colonisation des imaginaires (Naomi Klein, Serge Latouche). Aussi, cette révolution libérale est-elle un anticonservatisme radical. Imposé de manière totalitaire. L’insécurité culturelle est la méthode du libéralisme pour prendre l’homme dans ses phares aveuglants, tel un lapin au bord d’une route. Il faut opposer à l’entreprise néolibérale non pas un impossible « libéralisme conservateur », mais une révolution conservatrice. Celle-ci, pour être efficace, ne peut être seulement antilibérale. Elle doit être anticapitaliste et donc viser à la socialisation des grands moyens de production et d’échange. On aura remarqué que la logique de la société actuelle est de rendre impossible toute propriété privée (de son logement, de sa voiture, d’un terrain, etc.). En dehors des biens mobiliers de l’oligarchie, l’objectif du libéralisme ultime est de ne garder que la propriété privée des moyens de production et d’échange. C’est bien entendu le moyen d’empêcher les classes populaires d’accéder à la classe moyenne et de détruire cette même classe moyenne.

Il faut faire tout le contraire. Permettre l’accession à la propriété de ce qui permet une transmission culturelle (maisons, logements, livres papier et non tablettes numériques…) et socialiser les grands moyens de production et d’échange. Si le pouvoir appartient pour l’heure à l’État du libéralisme liquidateur, il faut tout faire pour que le peuple comprenne que la puissance lui appartient. La source durable de tout pouvoir, c’est la puissance populaire. Si l’État est légal, seule la puissance populaire est légitime. Comme aime à le rappeler Michel Maffesoli, le pouvoir est institué, mais c’est la puissance (le peuple) qui est instituante. Mais une révolution économique, sociale et politique, aussi nécessaire soit-elle, prend toute sa force en fonction d’une vue du monde. C’est aussi le sens du beau qui doit nous guider. La beauté peut avoir plusieurs visages, mais certainement pas n’importe lesquels. On en revient aux fondamentaux : le beau, c’est le bien.

PLV

Pierre Le Vigan est urbaniste et essayiste. Il est l’auteur de nombreux essais. Derniers en date : Le coma français (éditions Perspectives libres), Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne (même éditeur) ? Avez-vous compris les philosophes. Introduction à la pensée de 42 philosophes (La Barque d’Or). Il prépare un essai que la philosophie de la déconstruction.

On peut le contacter par un de ses éditeurs : labarquedor@gmail.com

https://cerclearistote.fr/produit/le-coma-francais-par-pierre-le-vigan/

https://cerclearistote.fr/produit/clausewitz-pere-de-la-theorie-de-la-guerre-moderne-par-pierre-le-vigan/




« Il ne fait aucun doute que la tête du serpent est le système financier »

Extrait de https://odysee.com/@Quartz:1/The-Great-Awakening—Version-finale:c



Billet postélectoral russe : poussée hystérique dans les pays de l’Axe atlantiste

[Source : russiepolitics]

[Illustration : photo faite par la Garde Russe des soldats de plomb offerts par eux à Macron]

Par Karine Bechet-Golovko

La réaction politico-médiatique à la réélection de Vladimir Poutine en Occident dépasse souvent le niveau de l’acceptable et démontre une attitude hargneuse, souvent hystérique, voire infantile, en tout cas très loin des traditions politiques et diplomatiques, qui firent la gloire l’Europe. Mais c’était avant. Quand l’Europe était un sujet politique et les pays européens des acteurs géopolitiques, quand nous étions souverains et que nous défendions nos intérêts. C’était avant le totalitarisme de la globalisation. Désormais, le comportement politique des Européens est descendu dans le caniveau. Et nos élites se font traiter à la hauteur de leur mérite, entraînant nos pays dans la chute.

Alors que les États-Unis réagissent assez froidement et professionnellement face à la réélection de Poutine, on a l’impression que le reste du monde atlantiste a perdu le sens des réalités. Il est vrai que les États-Unis sont le centre de ce monde et en ce sens sont obligés de préserver au niveau national les règles politiques classiques, c’est d’ailleurs ce qui rend possible une élection de Trump.

Ainsi, hier lors de la conférence de presse de la Maison-Blanche, le conseiller en sécurité du Président américain, Jake Sullivan répondait à la question sur les conséquences de la réélection de Poutine : tout en rejetant a priori d’envisager l’existence d’un véritable soutien de la population russe envers le président Poutine, car cela remettrait dangereusement en cause le laïus atlantiste, il prend acte des résultats.

« Jake, avez-vous une réaction à la victoire du président russe Poutine ? Il sera président jusqu’en 2030. Acceptez-vous le résultat et sa victoire ?

M. SULLIVAN : Eh bien, premièrement, rien dans le résultat des élections n’était imprévisible, parce que Poutine avait fermé l’espace politique, avait enfermé les opposants politiques. Certains de ses opposants politiques sont décédés tragiquement. Il n’y avait donc rien de libre ou d’équitable dans cette élection, et le résultat était prédéterminé.
Deuxièmement, la réalité est que le président Poutine est le président de la Russie. Nous avons dû faire face à cette réalité tout au long de la guerre en Ukraine, au cours des autres agressions entreprises par la Russie, au cours des autres mesures contraires aux intérêts nationaux des États-Unis, que nous avons vues de la part de ce président et de la Fédération de Russie sous sa présidence. Et nous continuerons à faire face à cette réalité. »

Il serait amusant de leur demander de commenter les files d’attente des Russes à l’étranger pour aller voter dans les consulats… Ils sont également sous la pression du pouvoir ?

Il serait également intéressant de connaître le degré de « démocratie » des entraves à la liberté du vote, commises par les pays de l’Axe atlantiste. Ainsi, à Riga, les Russes allant voter se sont vu contrôler leurs documents d’identités, confisqués les documents lettons et 14 personnes ont été déportées. Les autorités américaines ont obstrué l’accès au Consulat russe de Washington et favorisé des perturbations par des activistes pour dissuader les gens de voter, l’ambassadeur russe a d’ailleurs envoyé une note officielle de protestation à ce sujet.

Ou encore, que dire des DOS attaques menées contre le système électoral russe :

Il est également amusant de voir critiquer l’absence de transparence à ces élections… tout en interdisant aux observateurs « indépendants » des pays de l’Axe d’aller justement surveiller le déroulement du scrutin en toute indépendance. Ainsi peut-on lire dans France Info :

« L’élu Les Républicains est membre d’une association baptisée “France Expatriation Russie”. Il a été convié par le pouvoir russe, alors que les observateurs indépendants ont été interdits de se rendre en Russie. »

Et comme dans tout bon système autoritaire, il a été suspendu de ses fonctions. Comment sinon pourrait-on répéter ad nauseam la prière atlantiste des élections truquées ? Ah, oui, à cause de la mort de Navalny… Le grand héros globaliste… En tout cas, les contradicteurs de la Russie ont du mal. Du mal à trouver de véritables figures pouvant porter leurs intérêts pour détruire la Russie de l’intérieur. Du mal à assumer un véritable combat politique, puisqu’ils se retranchent derrière de plus en plus de barrières d’interdits. Leur hystérie a du mal à cacher leur faiblesse intérieure.

Les Allemands ne font pas mieux et dans un mouvement de panique, le ministère des Affaires étrangères allemand annonce qu’il n’indiquera plus la fonction de Vladimir Poutine dans les documents. Na ! Et re-Na, d’abord ! Est-ce que ça changera quelque chose ? Rien. Cela contribue simplement à la perte de renommée des pays européens. Peut-être faudra-t-il toucher le fond pour remonter. Espérons que le fond est proche, car la descente devient vertigineuse.

Et l’hystérie se porte à merveille sur le service public français de l’audiovisuel, sans aucune réaction des autorités de surveillance, qui préféraient se battre contre RT ou Sputnik, afin de détruire tout discours alternatif, et qui préfèrent aujourd’hui s’attaquer à CNews, pourtant bien aligné, que de sanctionner les appels au meurtre. Sur le fond, l’on appréciera la réécriture de l’histoire : Saddam et Kadhafi n’ont pas du tout, mais absolument pas, été écartés et liquidés par les Atlantistes, mais non, c’est uniquement le résultat naturel de la volonté populaire. Amen !

Les médias préfèrent donner la parole à Zelensky, qui s’inquiète de la durée du mandat de Poutine sans lui demander de justifier l’annulation de toutes les élections nationales en Ukraine. Aurait-il peur d’être trop largement rejeté par la population, pour que la manipulation des élections sous l’égide des organismes internationaux ne permette pas de compenser ce désaveu populaire massif ? Remarquez, de ce point de vue, Zelensky est un véritable président atlantiste — il gouverne contre l’intérêt de son pays et malgré la volonté de son peuple.

Cette propagande primaire est déversée sur toutes les ondes. Comment prendre au sérieux une telle faiblesse politique ? Ce n’est plus possible. Et la Russie l’a fait savoir : la Garde nationale russe a déposé à l’Ambassade de France en Russie un petit cadeau pour Macron : des soldats de plomb et un petit camion, avec une lettre explicative.

Je cite :

« Nous espérons qu’après avoir joué avec des soldats et des véhicules militaires, vous en finirez enfin avec votre complexe Napoléon », ironise la lettre d’accompagnement. « Le sort de sa prétendue grande armée est connu non seulement des Français, mais aussi de la communauté mondiale tout entière. Nous aimerions pouvoir penser que la génération moderne de soldats et d’officiers français n’aura pas à réapprendre une leçon aussi amère par votre volonté. », poursuit-elle.

Voilà ce qui reste de la grandeur de la France au milieu du second mandat de Macron. Mais faisons-lui confiance, il peut encore faire pire.

[Voir aussi :
Billet du vendredi : Macron – Ankou, le meurtrier-fossoyeur de la France
https://russiepolitics.blogspot.com/2024/03/billet-du-vendredi-macron-ankou-le.html]




Ondes sous haute tension — Tous surexposés ?

[Source : maisonsaine.ca]

Conférence tenue à Martigny (Suisse), le 8 mars 2024.
Organisée par l’association INFO-EMF.ch 

Conférenciers

M. Olivier Bodenmann Ingénieur EPFL, spécialiste en électrosmog.

Problématique générale des ondes de hautes fréquences pulsées, différences entre la 3G, 4G, 5G, Wi-Fi, téléphones sans fil digitaux (DECT), pourquoi elles affectent davantage que la radio FM. Exemples d’effets biologiques des ondes. La 5G, réduction ou augmentation du rayonnement ? Comment réduire son exposition, des solutions pratiques.
www.electrosmogtech.ch

M. Pierre Dubochet Ingénieur radio, toxicologie des RNI (rayonnements non ionisants).

Toxicologie et dose de rayonnements, commentaires sur des mesures chez des particuliers, risques de l’exposition à des nouvelles technologies (onduleurs solaires, chargeurs de véhicules électriques, cuisson à induction, etc.) et à la haute tension.
www.pierredubochet.ch

Pr Dominique Belpomme Cancérologue — Université Paris V — Fondateur de l’ARTAC — Directeur de l’European Cancer and Environment Research Institute ECERI.

Qu’est-ce que l’électrohypersensibilité ? Définition, tableau clinique, prévalence et liens avec l’exposition à des champs électromagnétiques.
www.artac.info

Dr Philippe Irigaray Docteur ès sciences en biochimie — Coordonnateur des recherches de l’ARTAC.

Quels sont les moyens de faire le diagnostic clinique et biologique en pratique de l’électrohypersensibilité ? Éléments de traitement et surtout de prévention.
www.artac.info

  • 00:00:00 Présentation
  • 00:13:08 Intervention d’Olivier Bodenmann
  • 00:50:00 Intervention de Pierre Dubochet
  • 01:20:54 Intervention du Pr Dominique Belpomme
  • 02:02:30 Intervention du Dr Philippe Irigaray
  • 02:21:08 Questions du public

Conférence sur Vimeo :


Conférence version française du 8 mars 2024 à l'Hôtel Vatel from Imag'In Productions / P. Luisier on Vimeo.

Diapositives de la conférence d’Oliver Bodenmann (version longue) :


L’illusion du merveilleux monde « tout connecté »

[Source : https://www.info-emf.ch/introduction]

La 5G, indispensable ou gadget ?

Faisant fi de tout débat démocratique, sans consultation populaire, et nonobstant le double refus du Conseil des États d’augmenter les valeurs limites de rayonnement, les autorités et le lobby de la téléphonie mobile nous présentent aujourd’hui le développement de la 5G comme la seule solution possible pour garantir un réseau de téléphonie mobile de qualité. Pourtant, il est de notoriété publique que la 5G servira avant tout la consommation de loisirs (notamment gadgets connectés, vidéos hyper haute définition, applications de jeux en ligne).

Un rapport biaisé et lacunaire

En 2019, la Confédération a, par le biais de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), mandaté un groupe de travail ad hoc afin d’étudier la faisabilité et l’impact du déploiement de la 5G. La composition du groupe était biaisée : sur ses 21 membres, on comptait seulement deux médecins, contre quatre représentants des opérateurs. Dans son rapport, publié en novembre 2019, le groupe de travail a admis qu’il ne disposait pas de compétences scientifiques pour évaluer l’impact biologique du rayonnement. Par ailleurs, le rapport a fait l’impasse sur les impacts écologiques et énergétiques de la 5G.

Nombre de nouvelles antennes et valeurs limites

Les opérateurs ont d’abord soutenu la construction de milliers d’antennes, mais aujourd’hui, ils affirment avoir considérablement réduit ce nombre. Ce qui n’est pas dit, c’est que s’il y en aura moins, c’est parce qu’elles pourront émettre avec davantage de puissance grâce aux « facteurs de correction » accordés par la révision de l’ORNI faite en urgence le 1er janvier 2022. Peut-être même prévoient-ils une hausse des valeurs limites à 20 V/m grâce à l’adoption de la motion 20.3237…

En l’absence de toute planification à l’échelle nationale, les nouvelles antennes apparaissent depuis sans cohérence et souvent à proximité de lieux dits sensibles. 

Le « greenwashing » du lobby des télécoms

La population suisse subit depuis 2019 un marketing agressif de la part des opérateurs, qui vantent les mérites écologiques de la 5G. Il s’agit d’un véritable « greenwashing », choquant quand on connaît les réelles implications de la 5G. Particulièrement énergivores du fait de leur grand nombre, les objets connectés ainsi que les nouvelles antennes adaptatives nécessaires à leur fonctionnement produiront des milliers de tonnes de nouveaux déchets difficilement recyclables, alors même que le monde traverse sa plus grave crise environnementale et énergétique. De précieuses ressources rares arriveront à épuisement, et leur extraction pose également de graves problèmes environnementaux et humains.

Les données personnelles, nouvel or noir et nouvelles dérives

En termes de protection des données, le déploiement de la 5G s’avère également extrêmement préoccupant. Les consommateurs sont souvent peu conscients du fait que leurs données personnelles sont déjà largement monétisées, y compris pour des applications potentiellement dangereuses ; tout le monde garde en tête le scandale Cambrige Analytica, compagnie ayant influé sur des élections dans de nombreux pas, ou plus récemment, la captation de millions de photos privées par Clearview AI, firme de reconnaissance faciale. Avec le déploiement de la 5G, et la débauche d’objets connectés qui en résulterait, un nombre croissant de données personnelles seront collectées, monétisées et utilisées de manière discutable, voire problématique. Le risque est grand d’aboutir à moyenne échéance à une certaine forme de dystopie technologique gérée de facto par des entreprises d’intelligence artificielle et sur laquelle les citoyens n’auront plus de contrôle.

Un rapport de monitoring faisant l’impasse sur les écoles

Le rapport de monitoring des valeurs de rayonnement réelles en Suisse, annoncé de longue date et enfin publié par l’OFEV le 15 juin 2022, ne s’est pas penché sur l’exposition réelle des enfants en milieu scolaire, ce qui est particulièrement inquiétant, compte tenu de la vulnérabilité pourtant reconnue de cette catégorie de personnes aux conséquences du rayonnement. En outre, les auteurs de ce rapport reconnaissant eux-mêmes qu’il n’est pas encore possible d’en tirer des conclusions générales.

Le groupe fédéral d’experts lance l’alerte

Le groupe consultatif d’experts sur le rayonnement non ionisant (BERENIS) est chargé depuis plusieurs années d’étudier les conséquences du rayonnement pour la santé. En janvier 2021, il publiait un rapport indiquant que, même en dessous des valeurs limites actuelles, la santé des plus fragiles pouvait être impactée. Nonobstant l’avis de ces experts, le lobby des télécoms milite actuellement pour une hausse massive de ces valeurs limites, ce qui serait catastrophique en termes de santé publique.

Une mobilisation populaire hors normes

Le véritable chantage au « progrès technologique » auquel est confronté le peuple suisse, lié à d’évidents conflits d’intérêts, s’est cristallisé ces derniers mois au travers d’une association nouvellement créée, « Chance 5G », largement financée par l’association suisse des télécommunications (ASUT). Cet organisme de lobbying regroupe à ce jour plus d’une centaine de personnalités souvent issues du monde industriel, et dont le mandat est de montrer la 5G sous un jour désirable, bien que cette technologie soit massivement rejetée par la population, qui se mobilise de manière historique pour refuser cette technologie dangereuse et inutile.

[Voir aussi le dossier
5G et ondes pulsées]


Brochures (source)