Au même titre qu’un bûcheron venant trancher des racines, la Révolution française est à la fois destructrice d’un monde, et fondatrice d’un nouvel ordre. Tandis que ses thuriféraires en ont fait l’acte de naissance bâtisseur d’une ère nouvelle, une rupture entre le « monde ancien et le monde nouveau », ses adversaires y pressentent au contraire l’odeur d’une mort certaine : celle de la France. (…)
Le drame de notre Éducation nationale actuelle, qui a fait de la nuance le début du fascisme, présente la Révolution française comme un acte salvateur, presque magique, venu libérer les Français du joug impérieux d’un roi mauvais, quel que soit son patronyme. La « parole à la défense » étant par « principes républicains » inconcevable, car religieusement, ennemie du bien.
Dans cet essai, François-Xavier Consoli donne justement la parole à la défense.
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