Interview de Dominique DELAWARDE par un journaliste d’investigation.
Les exécutions extrajudiciaires, à titre préventif ou répressif, d’adversaires politiques ou de figures charismatiques du camp adverse ont toujours existé. Sans remonter à la secte des « assassins » qui a sévi du XIe au XIIIe siècle, l’exemple récent le plus emblématique reste celui du Mossad israélien qui, dès la création de l’État hébreu, s’est distingué dans la chasse aux criminels de guerre nazis, puis qui a étendu son action à la lutte contre les chefs de la résistance palestinienne, pour finir par abattre ou faire assassiner les principaux opposants à leur politique colonialiste d’apartheid dans le cadre d’un véritable terrorisme d’État.
Ce qui est sans précédent aujourd’hui, c’est l’ampleur que prend ce mode d’action terroriste, son caractère ouvert et décomplexé, et la complicité active des gouvernements des grands pays occidentaux qui assurent le financement et l’impunité de Myrotvorets, et des assassins qui font le travail. On ne parle plus de quelques dizaines ou centaines de « cibles », elles se comptent désormais par dizaines de milliers.
+ Conférence de presse tenue par Vladimir Poutine le 22 octobre.
(Vidéo 33 min)
Lire la suite