Septembre 2001 aux États-Unis : quelle fut l’origine des événements ?

Par Christian DARLOT

Viendra un temps auquel la postérité s’étonnera que nous ayons méconnu de telles évidences.

Sénèque

La crédulité des dupes est un fonds inépuisable pour l’ingéniosité des coquins.

Edmund Burke

Tout pouvoir est une conspiration permanente.

Honoré de Balzac

La réalité a cet avantage sur la fiction qu’elle n’a pas besoin d’être vraisemblable.

Mark Twain

On doit la vérité aux gens intelligents, mais on doit le mensonge aux imbéciles.

Georges Courteline

Seuls les plus petits secrets ont besoin d’être protégés. Les plus grands sont gardés par l’incrédulité publique.

Marshall McLuhan

Le bobard dément prépare le bombardement.

Éphraïm Camember, 29 juillet 1881

Résumé :

Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis furent prétexte à des guerres dévastatrices, et la dynamique politique ainsi déclenchée s’est développée jusqu’à mettre la paix du monde en péril, tandis que la répression du terrorisme était prétexte à restreindre les libertés publiques. Les circonstances de ces attentats éclairent leur origine et leur dessein.

Christian DARLOT est chercheur en Physiologie.

Table des matières

  • 1 Coïncidences

    • 1.1 Coïncidences à Manhattan
    • 1.2 Coïncidences au Pentagone
    • 1.3 Coïncidences économiques et politiques

  • 2 Disparition des avions

    • 2.1 Complicités
    • 2.2 Leurres
    • 2.3 Avion abattu
    • 2.4 Avion détourné
    • 2.5 Appels téléphoniques
    • 2.6 Victimes
    • 2.7 Accusation

  • 3 Scénario imaginable

    • 3.1 Destruction des tours
    • 3.2 Choix imposé au Gouvernement

  • 4 Puissances étatiques et supra-étatiques

    • 4.1 Négociations internationales ; le prix du silence
    • 4.2 Conséquences politiques
    • 4.3 Réseaux oligarchiques.

Un article précédent a montré que la version officielle de la destruction des tours de Manhattan et de l’attentat contre le Pentagone, en septembre 2001, est incompatible avec les lois de la Physique, mais qu’une analyse simple, fondée sur les principes de la Physique, permet d’identifier le procédé de destruction des tours : des explosions nucléaires souterraines. Ce procédé est inaccessible à un groupe terroriste, et son emploi nécessita des complicités dans l’appareil d’État et les médias. Comment ces évènements furent-ils possibles ?

1 Coïncidences

Des coïncidences étonnantes accompagnèrent ces évènements extraordinaires. 1

1.1 Coïncidences à Manhattan

– Une société de sécurité du World Trade Center, Securacom, était dirigée par un frère de G.W. Bush, Marvin Bush, et son cousin Wirt Walker III, et une autre par un frère de Cheney. Or, le dimanche précédent, l’activité fut arrêtée dans les tours et le système de sécurité fut débranché pour des travaux de maintenance.

– Un exercice de réaction à une attaque terroriste biologique, Tripod II, était organisé à New York et programmé pour le lendemain, 12 septembre. De nombreux secouristes avaient été rassemblés depuis plusieurs jours, et un centre de commandement avait été installé sur un quai du fleuve Hudson. Ces préparatifs furent bien utiles, puisque le Bureau de gestion des urgences de New York, situé dans la tour n° 7, devint bientôt indisponible ! 2

– Au matin du 11 septembre, plusieurs sociétés ayant des bureaux dans les tours envoyèrent à leurs employés des courriels leur enjoignant de ne pas venir ce jour-là, ou de partir au plus vite.

– Un des hommes les plus riches du monde, Warren Buffet, organisait ce 11 septembre un « petit déjeuner de charité » et un tournoi de golf sur le site militaire d’Offutt, siège de l’US STRATCOM (STRATegic COMmand, commandement des armes atomiques, doté d’un bunker souterrain à 18 mètres sous le niveau du sol), où George Bush passa au cours de l’après-midi. Cette base était aussi le poste de commandement d’un exercice en cours. Plusieurs dirigeants d’entreprises ayant leur siège dans les tours du WTC avaient été invités et étaient arrivés la veille au soir. Pour employer comme lieu de fête une base militaire très importante, l’assentiment du Secrétaire à la Défense était évidemment nécessaire.

– Le spéculateur immobilier Larry Silverstein fut extrêmement chanceux. 3 Il ne vint pas à son bureau ce matin-là, tandis que ses enfants arrivèrent en retard. Déjà propriétaire du bâtiment n° 7, il avait acquis six semaines auparavant les tours jumelles, immeubles déficitaires, et les avait assurées séparément contre des attentats, chacune pour une valeur de 3,6 milliards de dollars. 4 En compensation de deux attentats, les compagnies d’assurance et les compagnies de navigation aérienne lui payèrent 4,577 milliards de dollars pour les tours et 861 millions pour le bâtiment 7. Total : 5,4 milliards. Certaines gens sont des génies de la finance !

– Dans la tour nord, le 91étage avait été loué quelques semaines auparavant par le groupe de « performance » Gelatin qui fit pendant quelques jours une « installation » : un hourd dépassant de la tour. Que se passa-t-il à l’intérieur ? L’assureur des Tours jumelles, Maurice Greenberg dirigeait depuis 1993 Kroll Incorporated, une société de sécurité du World Trade Center. 5 En 1999, son fils Jeffrey Greenberg devint PDG de la société de gestion de risques Marsh & McLennan, dont des bureaux occupaient huit étages, du 93e au 100e. Les explosions se produisirent entre les 91e et 98étages ; 295 membres du personnel furent tués.

– Après la première explosion dans la tour nord, cinq hommes sommairement travestis en Palestiniens furent aperçus dansant et se filmant sur fond de tour en flammes. Signalés par des passants à la police, ils furent arrêtés, se déclarèrent Israéliens, et furent identifiés comme agents du Mossad, agissant sous la couverture d’une entreprise de déménagement du New Jersey, en réalité inexistante. 6 Quelques semaines plus tard, ils furent libérés par l’intercession de Michael Chertoff, fonctionnaire antiterroriste au Département de la Justice, doté des deux nationalités étasunienne et israélienne. 7 Expulsés des États-Unis, ils déclarèrent à une chaîne de télévision israélienne qu’ils étaient venus à New York pour « couvrir l’évènement ». 8 Les pompiers prévoyants vérifient en effet le bon fonctionnement des pompes et l’étanchéité des tuyaux la veille d’un incendie.

– Selon le WTC Building Performance Report publié en mai 2002 par la FEMA le bâtiment 7 abritait des bureaux du Département de la Défense, de la CIA (le plus grand hors de Washington) et d’autres agences (NSA, FBI), de la Security and Exchange Commission SEC (institution fédérale de contrôle des marchés financiers), de l’Internal Revenue Service (le fisc) et un dépôt d’archives judiciaires contenant, parmi bien d’autres, des dossiers sur la manipulation par ENRON des tarifs de l’électricité en Californie. Les documents sur ces malversations furent ainsi fort opportunément détruits.

Au 23étage, le centre de surveillance et d’alerte de l’agglomération new-yorkaise, aménagé deux ans auparavant pour un coût de 13 millions de dollars, devait permettre de gérer en lieu sûr une crise grave (ouragan, attaque terroriste). Il fut détruit, mais par bonheur fut suppléé par le centre de commandement installé pour l’exercice Tripod II ! 9

1.2 Coïncidences au Pentagone

– En mars 2001, Bruce Hoffman, un dirigeant de la Rand Corporation, déclara à des officiers supérieurs de l’armée de l’air étasunienne : « Nous essayons de préparer nos armes contre Al-Qaïda, l’organisation — ou peut-être le mouvement — associé à Ben Laden. […] Pensez un moment à ce que fut l’attentat à la bombe contre le World Trade Center en 1993. Maintenant, considérez qu’il est possible de faire tomber la tour nord sur la tour sud et de tuer 60 000 personnes. […] Ils trouveront d’autres armes, d’autres tactiques et d’autres moyens pour atteindre leur cible. Ils ont un choix évident d’armes, dont […] les drones. »

– Un exercice Mass Casualty MASCAL, code Abbotsville, en mai 2000, prévoyait la frappe d’un avion contre la façade ouest du Pentagone, celle où l’explosion se produisit le 11 septembre 2001. Entre le 24 et le 26 octobre 2000, un autre exercice MASCAL éprouva la préparation des équipes d’intervention d’urgence en cas d’écrasement d’un Boeing 757. 10

– Quelques jours avant le 11 septembre 2001, des experts en explosifs nucléaires du ministère de la Défense avaient été envoyés en Allemagne pour une visite de courtoisie. Colin Powell était parti pour deux jours à Lima, et d’autres personnalités du ministère étaient absentes.

– Selon M. Dov Zakheim, sous-secrétaire d’État à la Défense et contrôleur budgétaire, des milliards de dollars manquaient, pour l’année 2000, dans les comptes du Département de la Défense des États-Unis, et des titres douteux venaient à échéance au 12 septembre, ce qui ne l’empêcha pas de partir en voyage, lui aussi en Allemagne. Un audit fut annoncé par le Secrétaire d’État à la Défense, M. Donald Rumsfeld, et le matin même du 11 septembre 2001 des contrôleurs budgétaires commencèrent à enquêter sur ces détournements de fonds, en étudiant les archives du budget du ministère de la Défense, récemment transférées dans cette partie rénovée du Pentagone. Les archives brûlèrent. Dans cette aile du Pentagone venait aussi de s’installer un service de renseignement de la Marine, l’ONI (Office of Naval Intelligence), dont plusieurs membres furent tués. Officiellement 125 personnes furent tuées au Pentagone, et parmi elles 34 étaient comptables ou analystes, tous civils. Avis aux entendeurs.

– Ce jour même, pour des manœuvres de l’armée de l’air, des avions avaient été envoyés en mission dans toutes les directions. Le thème de ces manœuvres Vigilant Warrior et Vigilant Guardian était « des avions détournés frappent des immeubles », et une manœuvre de moindre envergure simulait l’écrasement d’un avion sur le siège d’une agence de renseignements. Des silhouettes d’avions fictifs étaient insérées sur les écrans parmi celles représentant des avions réels. 11 Aussi les aiguilleurs du ciel peinaient-ils à distinguer la fiction de la réalité supposée. Ce jeu de guerre ne fut interrompu qu’une heure environ après les évènements à Manhattan.

D’autres exercices annuels en cours, Northern Guardian et Northern Vigilance, simulaient une attaque russe. Les chasseurs de la défense aérienne patrouillant habituellement au Nord-Est étaient donc partis en Alaska et au Canada. Les dates habituelles de sept exercices aériens avaient été modifiées pour inclure le 11 septembre parmi les jours de leur déroulement.

– À l’occasion de ces manœuvres, des spécialistes de la défense aérienne avaient été déplacés (en congé ou en mission) et remplacés par des militaires sans expérience du poste auquel ils étaient provisoirement affectés. Ce bouleversement de l’organigramme du commandement fut évidemment décidé avec l’accord de chefs militaires hauts gradés, par des fonctionnaires haut placés dont beaucoup avaient deux nationalités, étasunienne et israélienne, et étaient liés au « Project for a New American Century » (PNAC).12Ce cercle politique professait que seul un « nouveau Pearl Harbour » ferait accepter au peuple étasunien les actions nécessaires pour faire perdurer la domination mondiale des États-Unis. 13 

– Selon des sources militaires, à cause de ces manœuvres, quatre chasseurs seulement étaient armés et prêts à décoller à la base d’Andrews protégeant la capitale, à une vingtaine de kilomètres de Washington. Les avions de chasse volèrent à des vitesses anormalement lentes, et les F-18 du Corps des Marines, basés aussi à Andrews, ne furent pas envoyés intercepter le prétendu Boeing 757 s’approchant de Washington. 14

– Alors que le pays paraissait attaqué, Donald Rumsfeld, joua au brancardier amateur. Il resta injoignable pendant une demi-heure et ne participa aux réunions qu’après 10 heures, une heure et quart après le début des évènements. Force est de conclure qu’il laissait les militaires prendre des décisions et assumer la responsabilité de la suite. Le Secrétaire d’État à la Défense gambadant sur la pelouse…15 Abandon de poste ; on en a démis pour moins que cela.

– La société AMEC Construction Management, qui venait d’achever des travaux dans cette aile du Pentagone, 16 fut aussitôt chargée du déblayage par Donald Rumsfeld, sans appel d’offres. Outrepassant son pouvoir de Secrétaire d’État à la Défense, Rumsfeld la fit aussi participer au déblayage des ruines du World Trade Center, à New York et non à Washington. 17

– Les contrats avec l’État, liés aux guerres, rapportèrent plusieurs milliards de dollars à la société Halliburton où Richard Cheney avait exercé, entre deux épisodes politiques. 18 Contrats de gré à gré, bien entendu, dont, au mépris de la Constitution, une part revenait à Cheney.

– Un incendie eut lieu le 11 septembre au matin, non au Pentagone, mais dans une annexe de la Maison-Blanche. Ce sinistre rarement mentionné paraît couvert par le secret.

1.3 Coïncidences économiques et politiques

– Les services d’espionnage anglo-saxon, dont le fameux ÉCHELON des « cinq yeux », prétendent détecter, par analyse sémantique, même l’emploi de termes voilés dans des messages. Ces préparatifs leur auraient pourtant échappé ? Des services de renseignement allemand, français, israélien, jordanien, marocain, russe, affirmèrent avoir prévenu les services étasuniens de risques de détournements d’avion, dès janvier 2001 et encore au cours de l’été. 19 Qui intoxiqua qui ?

– Au cours des jours précédents, des achats de 5 milliards de dollars de bons du Trésor étasunien, et le volume inhabituel des achats d’options à la baisse des actions en bourse des compagnies aériennes prouvent que des spéculateurs financiers anticipaient les attaques. 20

– Un projet d’exploiter les réserves de pétrole et de gaz d’Asie centrale, étudié depuis plusieurs années, nécessitait de faire passer un oléoduc et un gazoduc à travers l’Afghanistan. En 1997, des délégués du gouvernement taliban furent invités au siège de l’Union Oil Company of California, Unocal, sis au Texas dont George W. Bush était alors gouverneur, mais ce projet buta sur les droits de passage demandés par les Talibans. En février 1998, John J. Maresca, ancien diplomate et personnalité éminente du Pentagone, alors vice-président pour les relations internationales d’Unocal, affirma au Comité des relations internationales du Congrès qu’un gouvernement afghan favorable aux États-Unis serait nécessaire pour que ce projet aboutisse. Quelques jours avant les attentats, les négociateurs étasuniens avaient menacé les négociateurs afghans d’une invasion. 21 Selon le quotidien israélien Ma’ariv, les bases militaires étasuniennes bâties en Afghanistan après l’invasion jalonnaient le trajet projeté. 22

– Associées dans l’industrie pétrolière, les familles Bush et Séoud tenaient ce jour-là une réunion. 23 Quoique les autorités étasuniennes aient interdit à l’aviation commerciale mondiale toute liaison avec les États-Unis, des ressortissants séoudiens purent quitter les États-Unis. 24 Un Boeing 707 s’envola aussi vers Tel-Aviv.

– Une semaine après les attentats, des lettres contenant des bacilles du charbon, modifiés en laboratoire, furent envoyées à des personnalités politiques, dont les sénateurs Patrick Leahly et Tom Daschle, qui tentaient d’amender le Patriot Act. Vingt-deuxpersonnes furent contaminées dont 5 moururent. L’enquête incrimina le biologiste Bruce Irvins, 33 ans de service au laboratoire militaire de Fort Detrick, mais « déséquilibré mental ayant agi seul » (un de plus !) et opportunément suicidé en août 2008 à la veille de son arrestation. Néanmoins George Tenet, directeur de la CIA en 2001, vante dans ses mémoires (2007) l’efficacité de cette agence pour retracer ces lettres piégées jusqu’à leur origine : Al-Qaïda. Pudiquement nommé US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases, ce laboratoire spécialisé dans les armes biologiques est devenu fameux par sa participation aux manipulations du virus du Covid.

– Deux centaines de ressortissants israéliens furent expulsées au cours des jours suivants. 25

– Des membres de la commission d’enquête sur les attentats participaient à des firmes pétrolières, à des compagnies aériennes, à Boeing, ou à des sociétés en lien avec la CIA, avec Larry Silverstein, ou dont l’activité dépendait de la situation politique, comme la compagnie de mercenariat Blackwater. D’autres furent ensuite compromis dans des scandales comme la faillite frauduleuse de l’institution de garantie immobilière Fannie Mac. La commission fut présidée d’abord par Henry Kissinger, qui démissionna pour ne pas révéler les noms des clients de son cabinet de conseil, puis par Thomas Kean, en relation d’affaires avec les familles Bush et Ben Laden. 26 La commission était dirigée autoritairement par Philipp David Zelikow27, collaborateur proche de Richard Cheney, Condolizza Rice et Karl Rove. 28

2 Disparition des avions 

2.1 Complicités

Au début de juin 2001, le Secrétaire d’État à la Défense, Donald Rumsfeld, modifia les procédures coordonnant l’aviation civile et la défense aérienne, établies depuis les années 60. Il retira aux commandants des bases le pouvoir de décider et se l’attribua à lui — même.

Les pirates de l’air auraient réussi à détourner pas moins de quatre avions de ligne sans provoquer d’alerte. Comment déjouer les services de sécurité de plusieurs aéroports en même temps ? La société de sécurité était israélienne, originaire d’un pays en alerte permanente. Nulle preuve de leur présence dans les aéroports ni à bord des avions ne fut présentée. Les procédures de sécurité à bord sont strictes, l’accès à la cabine de pilotage est réglementé, et le personnel navigant est attentif et entraîné à réagir aux imprévus.

Ces habiles pirates ne savaient pas piloter ; tout au plus quelques-uns étaient-ils capables de faire des ronds dans l’air à bord d’avions d’écolage. Pourtant ils auraient pris les commandes d’appareils très complexes, qu’ils n’avaient jamais pilotés, et pour changer de route sans être repérés, auraient débranché les « transpondeurs » assurant les communications, dont ils connaissaient donc le fonctionnement. Ils auraient volé à basse altitude pour ne pas être repérés par les radars civils, mais cette ruse ne permet pas d’échapper aux radars militaires. Des avions de chasse sont à tout instant prêts à décoller, interviennent plusieurs fois par jour, et mettent en moyenne un quart d’heure à joindre un avion s’écartant de sa route. Comment détourner quatre avions pendant 33, 49, 83 et 112 minutes, sur 500 km, sans être interceptés ? 29

Trois jours après seulement, le FBI publia sur une affiche les photos et les noms de 19 suspects, dont six étaient « supposés » pilotes et huit « présumés » Séoudiens. La date de naissance de sept seulement était connue, et la nationalité de huit ne l’était pas ; 6 habitaient en Arabie, Égypte, Maroc et protestèrent véhémentement contre cette usurpation d’identité qu’ils demandèrent aux consulats étasuniens de reconnaître en publiant un démenti.

2.2 Leurres

La chasse aérienne chercha en vain deux avions au-dessus de l’Atlantique. La confusion des vrais avions et des leurres insérés, pour les manœuvres, sur les écrans du contrôle aérien laisse planer le doute sur leur trajet et même sur leur envol. Décollèrent-ils ? Atterrirent-ils sur un aéroport discret, mais doté d’une piste de longueur suffisante ? Ont-ils été démontés dans un hangar ? Ou même, scénario rocambolesque : furent-ils jetés dans l’Atlantique et les équipages récupérés par un navire croisant par-là ?

2.3 Avion détourné

Un avion fut peut-être réellement détourné, mais plutôt piloté par des complices. Il pourrait avoir atterri sur la base aérienne militaire Westover dans le Massachusetts, dont le personnel avait été averti la veille que la base serait fermée ce jour-là. De cet avion partirent les appels téléphoniques des hôtesses, dont les paroles paraissent avoir été choisies pour faire passer à demi-mots un message de détresse. Le sort de l’avion et des passagers est inconnu.

2.4 Avion abattu

L’avion United Airlines 93 (« Let’s roll! ») s’écrasa en Pennsylvanie, officiellement près de Shankville, dont des habitants dirent avoir entendu un sifflement et une explosion. Les autorités locales ne trouvèrent que quelques débris, mais de grands morceaux furent trouvés à 14 km de là, près d’un lac. Le FBI boucla le site de Shankville et annonça que l’avion s’était enfoncé profondément dans le sol meuble (sic), puis qu’il avait été déterré, mais pas reconstitué selon l’usage. Pourtant placées dans la queue de l’avion, les deux « boîtes noires » auraient été trouvées à 3 m et 8 m de profondeur. Un avion-taupe. Cet avion fut vraisemblablement abattu par erreur, parce qu’il ne s’était pas posé assez vite après l’interdiction de vol.

2.5 Appels téléphoniques

Plusieurs appels téléphoniques auraient été envoyés par des passagers à leurs proches. Ces appels ont été si abondamment commentés qu’un résumé est inutile. Le plus célèbre est celui de Barbara Olson, seule personne à avoir décrit des pirates tenant en respect tout l’équipage et les passagers en brandissant des coupe-papiers. Des armes comme le pistolet Glock 17 sont conçues pour n’être pas détectées par les portiques de sécurité, mais les pirates auraient préféré des cutters contraignant au corps à corps. Le seul témoin fut Barbara Olson, et l’enquête montra l’inexistence de son appel téléphonique. En 2001 la technique ne permettait pas de communiquer par téléphones portables en vol, et les appareils de bords avaient été supprimés. Tous ces messages furent donc émis à partir du sol, y compris ceux des hôtesses. Le téléphone du passager censé avoir lancé le cri de ralliement « Let’s roll! » fonctionna encore pendant 15 minutes après l’écrasement de l’avion ! Les récits sur des appels prétendument envoyés par des passagers à leurs proches pendant le vol participèrent donc à la mise en scène.

2.6 Victimes

Le FBI interdit promptement de publier des informations sur les passagers, le vol, et même l’heure de décollage. 30 Composer une liste de passagers bidon est au programme du premier cycle de barbouzologie. 31 Des personnes furent toutefois vraiment tuées dans l’avion tombé en Pennsylvanie et vraisemblablement dans celui d’où partirent les appels des hôtesses.

2.7 Accusation

Le grand coupable, M. Oussama Ben Laden, fut officiellement désigné six heures après ; jamais enquête ne fut si rapide. Les télévisions et la presse battirent aussitôt furieusement du tam-tam, empêchant d’argumenter raisonnablement. Lancée dès les premières heures par des personnalités politiques, cette accusation ne put plus être discutée. Pourtant M. Ben Laden ne fut pas inculpé aux États-Unis pour ces attentats, dont il condamna la lâcheté le 16 septembre 2001, par un communiqué sur la chaîne d’information Al Jazeera. Il était alors soigné à l’hôpital militaire de Rawalpindi, protégé par les autorités pakistanaises pourtant alliées aux étasuniennes. Le 28, il déclara à des journalistes du quotidien pakistanais Ummat : « Je n’avais pas connaissance des attaques, je ne considère pas le meurtre de femmes, d’enfants et d’autres êtres humains innocents comme un acte louable… Un gouvernement existe dans le gouvernement des États-Unis. C’est à ce gouvernement secret qu’il faut demander qui a organisé les attentats ». Deux fois encore, il affirma n’avoir pas participé à ces attentats. 32 Les vidéos où il s’en vante furent reconnues fausses par l’institut suisse Dalle Molle, dont l’expertise fait autorité pour authentifier des enregistrements audio et vidéo. 33 Des revendications d’origine inconnue ne furent pas confirmées ensuite : étonnante discrétion de la part d’un mouvement terroriste supposé capable d’organiser secrètement, du fond d’une grotte, des attentats d’une telle ampleur. 34

Selon les notices nécrologiques publiées par la presse du Proche-Orient et par Fox News, puis confirmées le 19 janvier 2002 par M. Pervez Musharraf, président du Pakistan, M. Oussama Ben Laden mourut d’insuffisance rénale en décembre 2001 et fut enterré dans les montagnes au sud-est de l’Afghanistan. Pour le besoin de leur scénario, les organisateurs le firent survivre fictivement encore dix années. 35

3 Scénario imaginable

Les arguments physiques exposés dans l’article précédent ne pourraient être réfutés que par d’autres arguments physiques, mais l’interprétation des agissements humains présentée ci-dessous pourrait être révisée si de nouvelles informations étaient révélées. Quoique la vérité ne soit pas encore connue avec certitude — mais cela viendra — une vue rétrospective des faits permet de proposer un scénario, dont la cohérence reconstruite est évidemment discutable. Sa critique argumentée permettrait de progresser vers une compréhension réaliste des évènements.

Des groupes différents pourraient avoir organisé des complots gigognes emboîtés 36 :

– Un « petit » complot, dont les instigateurs étaient les Bush et les Séoud, aurait visé le Pentagone pour mettre en scène un attentat fictif contre un ministère d’État, afin de fournir un prétexte à envahir un pays souverain, l’Afghanistan.

– À l’insu de ses organisateurs, ce « petit complot » aurait été éventé par des agents d’un État du Proche-Orient, qui auraient organisé un « grand » complot visant à contraindre les États-Unis à mener des guerres au Proche-Orient, non seulement pour le pétrole, mais surtout dans l’intérêt de cet État, afin de détruire les capacités militaires et économiques des États voisins. Après les évènements, les organisateurs du grand complot auraient fait plier ceux du petit. 37

3.1 Destruction des tours 

Qui déclencha les bombes ? Les organisateurs du complot ou les chefs militaires ?

– Puisque chaque pays pratique le secret militaire, le nombre de bombes atomiques dans le monde n’est pas connu précisément. Elles ne paraissent pas aussi bien gardées que les humains sains d’esprit le souhaiteraient ; ainsi, lors de la dissolution de l’URSS, une partie de l’arsenal disparut, et pas seulement des chars ou des armes à feu. Les organisateurs pourraient ainsi avoir disposé eux-mêmes de bombes. 38

– La multiplicité des manœuvres aériennes ce jour-là prouve le pouvoir des organisateurs sur le ministère de la Défense. Les chefs militaires sont en charge de la sécurité du pays ; ils s’attendaient à un attentat : pourraient-ils avoir été induits en erreur ? Au cours de l’été précédent, ils peuvent avoir fait entreposer des bombes thermonucléaires dans le bâtiment n° 7, centre de gestion de tous les bâtiments du World Trade Center, afin de pouvoir procéder si nécessaire à une démolition d’urgence. Nul danger à stocker ce type d’explosif, tout à fait stable tant que les deux parties de la masse critique de la bombe-amorce restent séparées. 39

Leur réaction pourrait donc être imaginée ainsi :

« Alertés dès les explosions dans les tours, les chefs militaires ne crurent évidemment pas un instant à la fable des avions, mais supposèrent que des missiles étaient entrés dans les tours, et pas pour y placer des bombes à confettis. Ces chefs étaient à Washington, loin de New York, ne disposant que d’informations partielles et sans les experts en explosifs nucléaires, mais face à un dilemme auquel ils avaient déjà réfléchi : risquer qu’une explosion nucléaire à 300 m au-dessus du sol, altitude idéale, détruise la ville, causant peut-être 10 millions de morts, ou détruire les tours et ainsi les bombes supposées y avoir été placées par des missiles, en faisant certainement périr les personnes qui y étaient. La destruction mécanique d’une bombe nucléaire ne déclenche en effet pas d’explosion nucléaire. Afin de minimiser les pertes humaines, les chefs militaires donnèrent eux-mêmes l’ordre de placer les bombes de démolition dans les loges souterraines, et de les faire exploser. Une heure fut nécessaire pour la mise en place, sans doute via des tunnels partant du bâtiment 7, puis pour permettre aux opérateurs de se carapater en refermant les portes blindées. Ainsi, les bombes auraient été déclenchées sur ordre de chefs militaires ignorant le complot, et pas sur ordre des comploteurs. »

Mouiller les militaires à leur insu serait très habile ; un trait de génie (de génie du mal !).

Comment estimer la vraisemblance de ce petit roman ?

Quoiqu’il en ait été, au cours de l’après-midi le bâtiment 7 (troisième tour) fut détruit par le même procédé, effaçant des indices sur la technique employée. 40

3.2 Choix imposé au Gouvernement

Pendant toute la journée, le Président de la République étasunienne, M. G. W. Bush, fut promené en avion. 41 Complice du petit complot ? 42 En activant le plan de « continuité du gouvernement » hors des conditions légales puisque le Président était mis à l’écart volontairement, le Vice-Président Richard Cheney et le Secrétaire d’État à la Défense Donald Rumsfeld usurpèrent le pouvoir. Coup d’État. 

Le soir, devant le Gouvernement et les chefs militaires réunis à Raven Rock — le QG souterrain creusé dans les Appalaches — les organisateurs du grand complot donnèrent le choix aux autres dirigeants : obéir, ou supporter le poids d’une accusation les incriminant, mais disculpant les organisateurs. Les dirigeants accréditèrent la version qui leur fut dictée. 43

Depuis 2001, les dirigeants des États-Unis obéissent.

Les chefs militaires n’eurent d’autre option que d’obéir, eux aussi, aux ordres d’attaquer les pays du Proche-Orient. 44 À chaque niveau de commandement, une vérité fut inventée pour le niveau inférieur. 45 Quelques militaires furent promus. 46 Le cafouillage de la défense aérienne et la vulnérabilité du Pentagone écornèrent la réputation de l’armée étasunienne : l’apparence d’une incompétence stupéfiante fut le prix que les organisateurs du complot firent payer au pays pour qu’il paraisse agressé. Omerta : l’irradiation de Manhattan pendant plusieurs mois était inavouable ; la panique eût emporté l’économie étasunienne.

Quoique spéculative, cette interprétation des évènements est fondée sur des faits avérés. La révélation de nouvelles informations pourrait évidemment conduire à la réviser, et sa critique argumentée permettrait de l’améliorer.

Conclusion 

Les moyens techniques, les coïncidences, et la biographie des participants aux évènements montrent que les attentats du 11 septembre 2001 à Manhattan furent organisés par des services secrets des États-Unis et d’un petit État du Proche-Orient, en lien avec une partie de leur gouvernement. 47 Depuis 2001, les dirigeants des États-Unis obéissent à ceux de ce petit État.

Bien entendu, la plupart des ressortissants de ces États n’ont pas pris part à ces crimes. Cela va de soi, mais dans le trouble général mieux vaut le rappeler. 48

4 Puissances étatiques et supra-étatiques

4.1 Négociations internationales ; le prix du silence

Les réseaux de détection établis pour surveiller les essais nucléaires mesurent précisément, même à des milliers de km, les effets des explosions : ondes sismiques et émissions de radionucléides. Les dirigeants des principales puissances du monde, les membres permanents du Conseil de Sécurité, plus l’Allemagne, le Canada, et peut-être d’autres, furent alertés le jour même et reçurent un rapport de leurs services de renseignement dans la semaine. 49 Tous les États feignirent de croire à la version officielle des évènements, faute d’avoir la puissance politique suffisante pour la contredire. Après vinrent les négociations : d’un côté les demandes « Cessez de susciter des troubles dans le Caucase », « Ne vous mêlez pas de la situation au Tibet ni au Turkestan oriental », « Laissez-nous nos puits de pétrole en Irak », et de l’autre côté les menaces « Rappelez-vous que nous contrôlons l’information et la finance ; ne risquez pas d’être calomniés, déconnectés du réseau de paiement international ou soumis à des spéculations contre vos titres de dette. ».

4.2 Conséquences politiques

L’attentat de Manhattan fut prétexte à promulguer des lois restreignant les libertés, à organiser la surveillance de masse et à déclencher des guerres, tout cela dans des délais si brefs qu’ils révèlent des textes déjà rédigés et des agressions déjà planifiées. 50 Les lois coercitives furent ensuite étendues aux pays vassaux des États-Unis. 51 Vingt ans après, « l’urgence sanitaire » et « la menace sur le climat » servent de prétexte à imposer d’autres contraintes tyranniques. Un totalitarisme s’installe, surveillant sans cesse davantage les citoyens.

Les accords entre puissances ne valent que quelques années. Dès 2003, le refus opposé par les dirigeants de la France à l’agression contre l’Irak 52 décida les gouvernants anglo-saxons à spolier les firmes pétrolières françaises de leurs investissements en Irak, et à soumettre définitivement le rival millénaire. En mars 2003, Condoleezza Rice, alors conseillère du président G. W. Bush pour la sécurité nationale, déclara :

« Il faut ignorer l’Allemagne, pardonner à la Russie et punir la France. »

En 2005, un autre coup d’État eut lieu, en France cette fois : l’AVC de Chirac fut l’occasion du retour de Sarkozy au Gouvernement, puis de sa promotion à la Présidence. 53 La France a depuis perdu toute indépendance. En résultèrent successivement le traité de Lisbonne, la vente de réserves d’or, la soumission de la France au commandement de l’OTAN, l’envoi de militaires en Irak et en Afghanistan, la participation aux agressions contre la Libye et la Syrie, contraires au Droit international et aux intérêts de la France.

Les Présidents de la République Française sont désormais des larbins de l’oligarchie mondialiste, choisis et promus par leurs maîtres. La soumission s’est aggravée depuis 2017. Le freluquet qui feint de diriger est un gauleiter en escarpins. Il applique les ordres reçus : vente à la découpe de l’industrie française, ruine de l’agriculture, répression violente des opposants, complicité dans la covidinguerie, approbation du pacte migratoire, aide active au régime installé en Ukraine par le coup d’État de 2014, et à présent adhésion servile aux sanctions contre la Russie et soutien à l’expansionnisme génocidaire israélien.

4.3 Réseaux oligarchiques.

Ces attentats permettent d’apercevoir les desseins des suprémacistes étasuniens et israéliens, et aussi ceux des mondialistes. L’empire du mensonge est celui de la finance. Par les participations croisées à leur capital, les firmes supranationales, industrielles et financières, sont intégrées en réseaux mondiaux. Leurs décisions visent la maximisation du profit, quelles qu’en soient les conséquences, et la rivalité les y contraint. Leurs budgets sont comparables à ceux d’un État moyen. 54 Elles entretiennent des services d’analyse, de programme et d’action, mènent leur propre politique 55 et influencent les gouvernements, au point à présent de choisir les candidats présentés aux électeurs et de changer à leur gré le résultat des élections. Les dirigeants les plus puissants se concertent, puis donnent force publicité aux desseins prétendument généreux exposés par leurs représentants à Davos, au Bilderberg ou au G7. 56 Une apparence de débat couvre les arrangements, et les décisions sont dictées aux institutions supranationales comme l’OMS ou l’Union Européenne, qui les imposent aux États et ceux-ci aux citoyens.

L’oligarchie mondiale n’est évidemment pas coiffée par une « coupole » centrale dirigée par le capo dei capi omniscient, dont les ordres seraient inexorablement appliqués. Les personnes, les firmes, les États, ont de multiples intérêts pratiques ou idéologiques, parfois convergents, souvent divergents. Dans ces vastes réseaux de complicités et de duplicités, conflits et ententes alternent, et quelquefois de véritables complots se trament, comme lorsque deux banques s’entendent pour pousser une rivale à la faillite, se partager ses dépouilles, et déclencher une crise permettant de rafler des actifs financiers ou réels. Tantôt adversaires, tantôt alliés, les rivaux coopèrent pour de grands projets, comme l’illustre l’aggravation délibérée de l’épidémie de Covid 57 : quelles que soient l’origine du virus à la mode et sa dangerosité pour les personnes faibles, il a permis d’endetter les États et de donner aux grandes firmes des milliards créés sans contrepartie par les banques centrales qu’elles dirigent. Il sert de prétexte aux dangereux vaxxins et au contrôle social nécessaire à la « Grande Réinitialisation ». 58

L’analyse présentée dans ces deux articles peut choquer des personnes généreuses ; pourtant, dès lors que la conspiration est prouvée, ce ne sont pas les « complotistes » qu’il faut blâmer, mais les comploteurs. Malgré leurs conflits, les factions oligarchiques s’unissent dans leur volonté de dominer les peuples. Les attentats sous faux drapeau, les tensions internationales et les guerres, en Ukraine et au Proche-Orient, participent à leurs stratégies. Comprendre leurs desseins et leurs méthodes est indispensable pour nous libérer.

Libérons-nous !

Regardez les auteurs et la date :


1 Une recherche par mots-clés permet de vérifier facilement, sur des sites internet officiels ou sur des sites de journalisme d’investigation, les faits cités ici ; exemples : Éric Laurent La face cachée du 11 septembre, Plon, 2004 ; Laurent Guyénot https://reseauinternational.net/11-septembre-2001-la-theorie-du-complot-pirate/. Des articles signés Michel Straugof, publiés en 2019 sur le site Le Saker francophone, exposent en détail la biographie de personnalités actives dans cette affaire, en particulier au ministère de la Défense étasunien.

2 Sur la base d’un rapport de Carnegie Mellon (1997), une directive du Président Clinton, PDD 63 du 22 mai 1998, institua la Presidential Commission on Critical Infrastructure Protection, « Commission présidentielle pour la protection des infrastructures critiques », chargée de recenser les moyens d’assurer le fonctionnement du pays en cas de troubles graves. Cette commission envisagea des attaques de pirates ou « d’États terroristes », et une illustration montrait un avion frappant des tours. Le 911 est le numéro d’appel d’urgence aux E-U.

3 Larry Silverstein se disait ami de Benjamin Nathanyaou, Yitzhak Rabin, Ariel Sharon, Ehud Barak…

4 Le désamiantage aurait coûté environ un milliard de dollars, et la mise aux normes de sécurité et de télécommunications, 800 millions. Le coût de l’investissement fait par Silverstein et ses associés (bail emphytéotique et quelques travaux) varie selon les sources de 14 millions de dollars (c’est peu !) à 3,6 milliards (c’est beaucoup !). Le plan de démolition des tours fut bien entendu transmis aux nouveaux propriétaires.

5 Selon l’usage, des contre-assurances avaient été conclues par prudence. 

6 Des images montrent leur camionnette décorée de l’image d’un avion frappant une tour… réalité ou montage ?

7 Chertoff rédigea la version finale du Patriot Act, voté quelques jours après le 11 septembre 2001. Il mena aussi la procédure contre Zacarias Moussaoui, dont les avocats demandèrent l’accès à des documents classés confidentiels et le témoignage de prisonniers détenus à Guantánamo, prétendument membres d’Al-Qaïda. Les procureurs rejetèrent ces demandes, arguant de menaces possibles contre la sécurité nationale, prétexte fréquent depuis 2001. Face à ce refus, la juge Leonie Brinkema interdit aux procureurs de requérir la peine de mort. Moussaoui fut condamné à la prison à perpétuité pour terrorisme, malgré sa folie évidente et quoique l’accusation ait reconnu qu’il n’avait pas participé aux attentats du 11 septembre 2001.

8 Ehud Barak se trouvait à ce moment même dans un studio de la BBC, à Londres, et déclara qu’il était temps de lancer une guerre contre la terreur.

9 Les professionnels de la sécurité voulaient un site moins exposé que le WTC, mais l’équipe municipale de Rudolph Giuliani imposa ce choix, très critiqué.

10 Pourtant un exercice sur la chute d’un avion sur le Pentagone avait d’abord été écarté comme trop peu réaliste.

11 Avant de devenir sous-secrétaire d’État à la Défense, Dov Zakheim avait été, de 1987 à 2001, vice-président de System Planning Corporation, société créatrice d’un dispositif de guidage d’avions gros porteurs, et d’un logiciel permettant de faire apparaître des leurres sur des radars durant des exercices.

12 Cf. les articles signés Michel Straugof publiés en 2019 sur le site Le Saker francophone. Le PNAC fut fondé par William Kristol et Robert Kagan, époux de Victoria Nuland qui organisa le coup d’État de 2014 à Kiev. Kagan est à l’origine d’une lettre ouverte du PNAC, adressée au Président Clinton le 26 janvier 1998, pour demander une guerre contre l’Irak, déjà sous prétexte que ce pays aurait possédé des armes de destruction massive. En 2000, le document du PNAC Rebuilding America’s Defenses « Reconstruire les défenses de l’Amérique » présenta les armes biologiques ethniques comme un outil politiquement utile pour les États-Unis.

13 Le Council on foreign relations est surtout composé de suprémacistes étasuniens, et le Project for a New American Century rassemble surtout des sionistes étasuniens. Jeb Bush en est membre.

14 Comme les détournements étaient fictifs, il ne fallait pas que des pilotes constatassent l’inexistence des avions.

15 Vérifiait-il que tout se passait comme prévu ?

16 Pour un coût de 258 millions de dollars.

17 Une partie des débris fut transportée sur le champ d’épandage de Fresh Kills, près de New York, devenu le cimetière des victimes non identifiées des attentats, et transformé depuis en parc de promenade.

18 Secrétaire d’État à la Défense pendant les mandats de Bush père, Cheney fit employer, pendant la guerre du Golfe de 1991, des mercenaires de KBR, filiale du groupe pétrolier Halliburton, dont il devint vice-président en 1995. Son revenu déclaré en 2005 était modestement de 8,8 millions de dollars. Actionnaires de sociétés de mercenaires, Richard Cheney et Donald Rumsfeld s’enrichirent énormément par les guerres qu’ils organisèrent.

19 AFP, 22 novembre 2001, International Herald Tribune, 21 mai 2002.

20 Marc Chesney et Loriano Mancini, professeurs à l’université de Zurich, concluent : « la probabilité qu’il y ait eu délits d’initiés est forte pour American Airlines, United Airlines, Merrill Lynch, Bank of America, Citigroup et JP Morgan. Ce n’est pas une preuve juridique, mais le résultat de méthodes statistiques. ». Délits d’initiés entre le 6 et le 10 septembre : Dailymotion https://www.dailymotion.com/video/x5a2zu William Bergman, Curious Coincidences of 2001: Following the 9/11 Money Trail, Sanders Research Associates, 4/01/06. Jacques Follorou, Une spéculation massive à la veille du drame inquiète les autorités. Le Monde, 19 septembre 2001.

Le 10 septembre, le baril de pétrole augmenta de 13 %, et des options de vente furent prises sur plusieurs sociétés :

  • 4 516 sur American Airlines, 11 fois plus que le volume moyen annuel, contre seulement 748 options d’achat.
  • 4 744 options à la vente d’actions de United Airlines entre le 6 et le 7 septembre 2001, contre 396 à l’achat.
  • 1 209 options de vente contre 13 les jours précédents sur Marsh & McLennan occupant des bureaux dans huit étages de la tour nord (du 93e au 100e), prétendument frappés par le vol 11 d’American Airlines.
  • 2157, 100 fois plus d’options de vente qu’à l’ordinaire, sur Morgan Stanley, présente dans 22 étages du WTC. Sept années plus tard, cette banque fut l’une des organisatrices et bénéficiaires de la crise de 2008.
  • 5 615, 60 fois plus qu’à l’ordinaire, 12 215 en peu de jours, sur Merrill Lynch présente dans un bâtiment voisin.
  • Les options de vente sur l’assureur Citigroup furent 45 fois plus nombreuses que d’ordinaire du 6 au 10.

Mais les actions des firmes d’armement s’envolèrent !

Très mollement menée, l’enquête sur ces délits d’initiés ne permit pas de connaître l’origine des informations reçues par les spéculateurs. Deux ans plus tard, le 19 septembre 2003, le FBI annonça la clôture de l’enquête, affirmant qu’absolument nulle preuve n’existait de spéculation liée à une connaissance éventuelle des attentats.

21 En 1997, Zbigniew Brzezinski avait écrit que le maintien de l’hégémonie des États-Unis nécessitait de contrôler les vastes réserves de pétrole et de gaz de l’Asie Centrale. Or, après l’échec des négociations entre les Talibans et les firmes pétrolières des É-U, le commandant Ahmed Shah Massoud fut assassiné, l’avant-veille des attentats, au moyen d’une caméra piégée, par de faux journalistes tunisiens qui moururent avec lui. Les connaisseurs de l’Afghanistan affirment qu’il était le seul chef capable de fédérer et diriger une résistance armée, et de bouter l’envahisseur hors du pays. Une interprétation cohérente des faits devrait expliquer la coïncidence de sa mort avec les attentats et l’invasion de l’Afghanistan par les troupes des États-Unis et de leurs alliés. Les soupçons se portent sur l’ISI pakistanaise, liée à la CIA. Il n’y a pas que le pétrole et le gaz qui rapportent : la production d’extrait de pavot fut de 2300 tonnes en 1995, puis réduite par les Talibans à 200 en 2000, et remonta à 8400 tonnes en 2007.

22 Le président nommé de l’Afghanistan occupé fut Hamid Karzaï, ancien cadre de l’Unocal, dont les frères gérèrent la production et la commercialisation de la cocaïne, avec l’aide de la CIA.

23 Salim Ben Laden, frère aîné d’Oussama, était l’associé de George W. Bush à Houston (Texas) dans la société pétrolière Harken. Les familles Ben Laden et Bush ont fondé le fonds de gestion de portefeuille Carlyle. Selon Éric Laurent, dès son accession au pouvoir, l’administration Bush fit cesser les enquêtes du FBI sur M. Oussama Ben Laden, Al-Qaida et la participation de la famille royale séoudienne au financement du terrorisme.

24 Six avions d’affaires et un gros porteur décollèrent le 13 septembre, emmenant 40 Séoudiens dont 24 personnes de la famille Ben Laden dans un Learjet mis à leur disposition par la firme d’armement Raytheon (N-Y Times).

25 Le 30 avril 2001, la base aérienne de Tinker, en Oklahoma, signala la possibilité d’espionnage par des étudiants israéliens se disant artistes peintres. Suspicious activities Involving Israeli Art Students at DEA facilities juin 2001. Une trentaine d’« étudiants » habitaient près du domicile de pirates de l’air présumés.

26 Kean fut actionnaire et directeur du groupe pétrolier Amerada Hess, ayant une société commune avec Delta Oil, firme pétrolière séoudienne.

27 En novembre 1998, le magazine Foreign Affairs publia l’article « Catastrophic Terrorism: Tackling the New Danger », cosigné par Zelikow, membre du PNAC, annonçant : « Comme Pearl Harbor, [un attentat grave] diviserait notre avenir en un avant et un après. Les États-Unis pourraient réagir par des mesures draconiennes réduisant les libertés civiles, autorisant une plus grande surveillance des citoyens, la détention de suspects et le recours à la force meurtrière. De nouvelles violences pourraient suivre les attaques terroristes à venir ou les contre-attaques américaines. Les Américains jugeraient tardivement que leurs dirigeants ont fait preuve de négligence en ne s’attaquant pas au terrorisme de manière plus urgente. ». En septembre 2002, à l’université de Virginie, Zelikow déclara que l’Irak n’exerçait pas de « véritable menace » contre les États-Unis, mais que la « menace non déclarée » était la « menace contre Israël ; rhétoriquement, le gouvernement américain ne veut pas trop insister sur cette menace, parce qu’elle n’est pas très populaire ». Le même mois, dans The National Security Strategy of The United States of America « La stratégie de sécurité nationale des États-Unis d’Amérique », il prôna la doctrine de la guerre préventive, et six mois plus tard, les États-Unis agressèrent l’Irak en violant la résolution 1441 de l’ONU. En 2003, il fut directeur exécutif du Rapport de la Commission du 11 septembre. Constatant ses appartenances partisanes, les familles des victimes du 11 septembre demandèrent en vain sa démission.

28 Rove présida les réunions d’un comité créé en août 2002 à la Maison-Blanche, chargé d’élaborer une stratégie « pour diffuser l’affirmation de la Maison-Blanche que Saddam Hussein était une menace pour les États-Unis ».

29 Selon le New York Times, les enregistrements des échanges entre le sol et les chasseurs furent « égarés ou effacés ». Même sort, quelques semaines après, pour les échanges entre le contrôle aérien et les avions détournés.

30 À 13 h 10, American Airlines (AA) publia les listes des passagers et des membres d’équipage. Celle du vol 77 mentionnait 64 personnes. Le FBI interdit ensuite à AA, à l’aéroport de Dulles et même à la FAA de publier des informations. Une liste officielle recensa 56 personnes, mais pas les cinq pirates, et le rapport de la commission en mentionne 58, « terroristes » compris. Éric Laurent La face cachée du 11 septembre, Plon, 2004. Comme après toute catastrophe aérienne, des journalistes cherchèrent des familles éplorées dans les aéroports de destination, mais la plupart furent bredouilles, excepté pour l’avion tombé en Pennsylvanie. Dean T. Hartwell Planes without Passengers: the Faked Hijackings of 9/11. Le gouvernement fédéral offrit 1,7 million de dollars aux familles des victimes en échange de l’abandon de toute poursuite ; pourquoi, si des terroristes étaient les auteurs du crime ?

31 Les services secrets tiennent prêtes en permanence des listes de quelques dizaines de personnes imaginaires. Les fausses personnalités sont détaillées, précisant enfance, famille, études, diplômes, stages, emplois et domiciles successifs, liaisons, amis et violons d’Ingres. Combien de Smith, Ford, Ferguson et Fernandez dans les États très peuplés des côtes Est et ouest des É-U ? Truquer une liste de passagers est plus facile que modifier les lois de la Physique, plus facile que faire voler à 900 km/h, au niveau de la mer, un avion dont les ailes s’arracheraient s’il volait à plus de 400 km/h, plus facile que viser à cette vitesse une cible de 60 m de large, plus facile surtout que créer des millions de joules, exploit à la portée du seul Divin Créateur.

32 http://archives.cnn.com/2001/US/09/16/inv.binladen.denial/index.html

www.globalresearch.ca/interview-with-osama-bin-laden-denies-his-involvement-in-9-11

Pendant l’été 2001, Oussama Ben Laden était hospitalisé sous le nom de Hassan al Talal, à l’hôpital étasunien de Dubaï (NY Times, 1/11/2001). Le 12 juillet, il reçut la visite de l’agent de la CIA, Larry Mitchell ; la discussion aurait été houleuse (Le Figaro, 31 octobre 2001). Cet agent quitta Dubaï peu après, le 15 juillet.

RFI — Attentats — Ben Laden et la CIA : les détails de la rencontre

Les talibans demandèrent des preuves de la culpabilité de Ben Laden, mais ne les obtinrent pas et refusèrent donc de l’extrader. (Washington Post, 29 octobre 2001).

33 Au cours des années suivantes, la silhouette de Ben Laden grossit, maigrit, et même rapetissa !

34 Le Times publia le 29 novembre 2001 une coupe des grottes fortifiées de Tora-Bora en Afghanistan, paraissant sortie d’une BD de Black et Mortimer : air conditionné, aire pour hélicos, portes blindées, issues de secours.

35 Le 8 août 2011, un hélicoptère vétuste s’écrasa au centre de l’Afghanistan. À bord, plusieurs membres du commando censé avoir abattu Oussama Ben Laden. De belles funérailles consolèrent fort leurs familles. Ainsi, il n’y eut jamais de preuves et il n’y a désormais plus de témoins. Assassinat ? Une autre interprétation est possible : à expédition inexistante, commando imaginaire. Si, comme tout l’indique, l’élimination de M. Ben Laden fut une pure fable, il a suffi d’attendre un accident — il s’en produit fatalement au cours d’une guerre — pour révéler que les morts étaient les membres de la courageuse équipe qui avait soulagé le monde de l’ennemi public n° 1. Héros dont l’identité avait jusqu’alors été tue, dans l’intérêt national et pour ne pas embarrasser leur modestie.

36 Laurent Guyénot https://reseauinternational.net/11-septembre-2001-la-theorie-du-complot-pirate/

37 Peut-être même les organisateurs du grand complot ont-ils inspiré, incité et aidé les organisateurs du petit.

38 C’est la thèse de Khalezov (cf. article précédent).

39 Des explosifs chimiques furent aussi placés, peut-être aux emplacements prévus, selon le plan de démolition.

40 Le bâtiment 7 était le centre de contrôle de tout l’ensemble immobilier, communiquant avec d’autres bâtiments par des passages en sous-sol. Les explosions sous les Tours Jumelles ne pouvaient manquer d’y laisser des traces.

41 Que le Président et les principaux ministres soient emmenés en lieu sûr par des gardes du corps est normal, mais ce qui ne l’est pas, c’est que le Président soit promené toute la journée à bord de l’avion présidentiel, et ainsi déchu en fait de son pouvoir. Le 10 septembre, G.W. Bush alla en Floride et y passa la nuit, protégé par des batteries antiaériennes ; le 11 au matin, il lisait un conte pour enfants à des écoliers. Dans la journée, l’avion présidentiel alla de Floride à une base militaire en Louisiane, passant au-dessus du Golfe du Mexique, lieu idéal pour un accident. G.W. Bush ne fut vraisemblablement emmené à Raven Rock qu’après qu’il eut cédé. Sur quoi ? Sur le programme d’agression au Proche-Orient ?

42 Pour rappel, George Walker Bush fut élu Président de la République des États-Unis d’Amérique par la grâce du trucage des élections en Floride par son frère John Ellis Bush, gouverneur de cet État.

43 Au mois d’avril 2004, George W. Bush se présenta devant la commission d’enquête, mais exigea de témoigner sans prêter serment et sans que l’audition ne soit ni publique, ni filmée, ni enregistrée. Il exigea aussi d’être accompagné du vice-président Richard Cheney, disant : « Cela nous donnera l’occasion de répondre aux membres de la commission. » Bref, il fut chaperonné.

44 Donald Rumsfeld, son adjoint Paul Wolfowitz, et Richard Perle, nommé en juillet 2001 président de la commission de la politique de défense, réclamaient depuis des années une nouvelle guerre contre l’Irak, et demandèrent dès le 11 septembre que l’armée la préparât. Quand une agression est décidée, les militaires de bon sens sont écartés ; règle universelle s’appliquant à toute époque et dans tout pays.

45 Lorsqu’une firme automobile prépare un nouveau modèle, maintes personnes participent au projet, mais les firmes concurrentes n’apprennent que des bribes de renseignements. Les exécutants d’opérations clandestines ne connaissent ni l’identité ni les motifs des commanditaires, et observent le secret. Convaincre un service technique de garder ses observations sous le coude et de fournir un rapport de complaisance est le B A BA du pouvoir. Enfin, le chantage à la vie de la famille est classique : un accident est si vite arrivé !

46 Dont le général Eberhart, commandant la région aérienne. Ces militaires avaient confirmé sous serment la V.O.

47 Les magnats du pétrole d’Arabie saoudite trempaient vraisemblablement dans le complot contre l’Afghanistan, mais ne paraissent pas avoir participé à la destruction des tours de Manhattan. M. Donald Trump s’efforça pendant quatre années de mettre fin aux guerres commencées par ses prédécesseurs. Le but du plan de paix partial proposé pour le Proche-Orient était peut-être de délier les États-Unis du chantage subi depuis 2001. En 2020, le trucage de l’élection présidentielle organisé pour l’éliminer fut si évident qu’il aura des conséquences graves. Complot au grand jour. Deuxième coup d’État. Dans le gouvernement de J. Biden, les titulaires d’une dizaine des principaux postes sont des sionistes avoués. Qui décide à présent de la politique ?

48 Hélas ! On voit que de tout temps / Les petits ont pâti des sottises des grands. Jean de La Fontaine.

Les deux Taureaux et une Grenouille,Livre second, Fable IV.

49 Des laboratoires surveillent à tout moment la composition de l’atmosphère et, quoique quelques–uns ne dépendent pas directement d’un gouvernement, leur renommée, leur financement, l’emploi de leurs techniciens et la carrière de leurs chercheurs dépendent des études commandées par les pouvoirs établis. Le soutien d’un État eût été nécessaire pour qu’ils publiassent leurs observations.

50 Dès le 19 septembre 2001, le projet d’Anti-Terrorism Act comptait 345 pages. Les rédacteurs n’ont pas chômé !

En France, une la loi sur la sécurité quotidienne fut adoptée le 15 novembre 2001 sous le gouvernement Jospin.

51 http://lidiotduvillage.org/2020/06/05/le-genie-du-complotisme/

52 En 2000, le président Clinton apposa la signature des États-Unis au traité sur la Cour Pénale Internationale, CPI. En mai 2002, avant l’agression contre l’Irak, le Président G. W. Bush notifia aux Nations Unies que les États-Unis se déliaient de cet engagement, et Rumsfeld publia dans un communiqué les motifs de cette décision : éviter que des militaires étasuniens puissent être traduits devant la Cour. Depuis cette dénonciation du traité par les États-Unis, la Grande-Bretagne, partie au traité, s’efforce d’employer la CPI dans l’intérêt des pays anglo-saxons.

53 En 2007, toute la presse promut Ségolène Royal comme la brêle qui se ferait battre. Ce battage publicitaire pour la perdante désignée préfigura l’encensement en 2017 du gagnant choisi par l’oligarchie mondialiste.

54 BlackRock gère la plus grande masse mondiale d’actifs financiers, presque 9000 milliards de dollars. Par comparaison, le budget de la France (flux) est d’environ 600 milliards d’euros.

55 Le Danemark a récemment nommé un ambassadeur auprès d’une firme supranationale.

56 Les GAFAMs sont les ministères de la Vérité.

57 En France, l’examen des statistiques de mortalité conduit à diviser par au moins cinq le nombre avancé par les dirigeants de « 100 000 morts » dus au Covid. Plus qu’une épidémie de grippe, le Covid fut une épidémie de refus de soin, de tests non valides et d’injections de produits mortels. Ces faits furent dénoncés par maintes personnes, dont Luc Montagnier, Laurent Toubiana, Pascal Sacré, Nicole Delépine,Christian Perronne, Martine Wonner, Alexandra Henrion-Caude,Reiner Fuellmich, Pierre Chaillot, et d’autres valeureux résistants. Les vaxxins sont plus dangereux que la maladie. Parmi de nombreuses références :

https://www.youtube.com/watch?v=MLMGnfeu_zk ; https://odysee.com/@MartineWonner:b/actu-de-la-semaine-et-invitee-christine-cotton:3 ; https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes-societe-sante/belgique-masques-et-confusion-entre-tests-positifs-dits-cas-et ;

58 L’apôtre du Great Reset, l’inénarrable Klaus Schwab dans son costume de franc-maçon interplanétaire, illustre jusqu’à la caricature l’hubris des dirigeants décidés à imposer leur volonté aux peuples. L’étonnant livre qu’il a publié avec Thierry Malleret, COVID-19 : La Grande Réinitialisation, sonne comme un aveu.

https://unlimitedhangout.com/2021/02/investigative-reports/schwab-family-values/
[Traduction : https://nouveau-monde.ca/les-valeurs-familiales-de-schwab/]




Ce n’est pas la Russie qui gagne la guerre

[Source : reseauinternational.net]

Par Philippe Cuttat

Ce qui suit, nous le disons depuis longtemps, se confirme.

Sous l’angle macro géostratégique, derrière l’apparence des choses, ce n’est pas la Russie qui « gagne » la guerre mais les États-Unis : au final, c’est leur plus grand ennemi de toujours, l’Europe — et en particulier la France — qui est en train d’être laminée.

Les États-Unis ont, en effet, toujours tout fait pour éviter tout nouvel « effet Traité de Rapallo (1922) », à savoir éviter un rapprochement de la haute technologie et du savoir-faire de l’Europe de l’Ouest avec les richesses naturelles infinies de la Russie, le tout formant un bloc invincible de Vladivostok à Brest.

[En 1922, par le Traité de Rapallo, c’était l’Allemagne de Weimar, alors interdite d’armée et d’industrie, qui s’était ainsi rapprochée de la Russie bolchevique ; Russie qui a mis ses ressources et ses structures industrielles à la disposition de l’Allemagne. Voir en fin d’article]

Les États-Unis se servent maintenant indirectement de la Russie pour continuer leur travail d’éradication de leurs principaux concurrents européens… La destruction du Nord Steam fut à ce titre emblématique.1

En clair, comme les EU sont en train de perdre de leur superbe, et comme tout Hégémon (« puissance qui dirige sans partage »), ils martyrisent leurs alliés ; là, en fin de course pour eux, ils entraînent avec eux dans le gouffre principalement l’Allemagne et la France.

[Youssef HINDI le démontre parfaitement dans son dernier livre « La guerre des États-Unis contre l’Europe », 2023]

*

Et cette guerre en Ukraine est un moyen supplémentaire qui va dans ce sens.

Quand on a les grilles de lectures, on sait depuis longtemps que JAMAIS il n’y aura de guerre directe entre les EU et la Russie.

Entre les États-Unis et l’Union soviétique, il n’y a en effet aucune réelle conflictualité commerciale : la Russie est loin derrière l’Europe ; et surtout, loin de la France de la haute technologie nucléaire et électronique ; la France culturelle, linguistique, diplomatique,… ; surtout, la France souveraine des années 1970 alors 4ème puissance mondiale avec qui commençaient l’Irak, l’Iran, le Liban, la Syrie, l’Afrique… C’est cette France là, si brillante, qui doit disparaître.

Les guerres des États-Unis au Moyen-Orient à partir de 1973 n’ont eu de cesse que de casser ces marchés et donc ces pays qui ne juraient que par la France.

L’Union européenne était/est le bombardier américain2chargé de réduire France et Allemagne à néant ; de réduire à néant la souveraineté nucléaire française (via les filières écologistes : les verts, les Corine LEPAGE, etc.), la souveraineté monétaire, industrielle, agricole, culturelle et militaire.

De Gaulle, anti-Union européenne, le savait parfaitement : il connaissait la fourberie de la fine équipe « États-Unis/Israël » depuis des lustres.

Pour étayer tout ceci, nous rappelons régulièrement :

1. les propos du vice-amiral Sanguinetti dans la revue In these Times en1980 :

(…) quand je servais dans le temps, des officiers américains m’avaient tenu un raisonnement qui m’avait frappé ; ils m’avaient dit amicalement :

« tu vois, je pense qu’un jour nous serons obligés, nous américains d’envisager la destruction de l’Europe et d’abord, de la France parce que vous êtes de très loin notre principal concurrent économique » (…)

2. Dans le même esprit, le 4 février 2022 — donc, à quelques jours de l’opération spéciale du 24 février 2022 —, George Friedman, le fondateur du centre d’analyse stratégique Straffor :

« (…) Pour les États-Unis, la peur primordiale, c’est l’alliance du capital allemand, de la technologie allemande, combinés aux ressources naturelles russes et à la main-d’œuvre russe : c’est la seule combinaison qui a effrayé les États-Unis pendant plus d’un siècle :

(…) Dans cette stratégie, l’Europe est un simple pion, rien qu’un outil, dont Friedman parle avec un infini mépris.

L’arme utilisée sera la déstabilisation : en Ukraine, c’est ce que nous avons déjà fait en Afghanistan.

Abandonnons toute ambition d’instaurer la démocratie ; une fois que nous aurons déstabilisé le pays, nous aurons fait notre travail… (…) »

Cela vaut la peine d’écouter Friedman. Et d’observer son sourire froid, ou son rictus, lorsqu’il expose le programme.

« Pourquoi la guerre en Ukraine : l’Allemagne et la Russie sont ensemble la seule puissance qui peut menacer les États-Unis »

https://french.almanar.com.lb/2446545

Conclusions

1. Comme toujours, aller au-delà des apparences et du « spectacle » que politiques et médias nous présentent ;

2. L’alternative qui se présente aujourd’hui : soit le nouvel ordre mondial (OTAN, États-Unis, UE, World Economic Forum,…) peut arriver au sommet de sa puissance par le chaos, soit il est obligé de renoncer à son pouvoir et à sa logique de pouvoir par la prédation ; ce qui appellera forcément un changement de paradigme : un monde multipolaire — Poutine, Xi, Trump — avec des nations plus souveraines.

[Quoique : le crédit social et le transhumanisme guettent des 2 côtés]

Ce sera la gouvernance globale ou la révolte des nations, c’est-à-dire, la révolte des nations pilotées par ces trois nations maîtresses, et aussi le retour à une économie réelle non parasitaire sortie de la privation financière de ce faux dollar.

*

L’Initiative des Trois Mers (3SI) ou « Initiative Baltique-Adriatique-mer Noire », est une association de « niveau présidentiel » regroupant 12 pays d’Europe centrale et du Sud-Est.

Résumé de l’article :

1. Couper l’Europe centrale en 2 ;

2. Empêcher ainsi le passage du gaz russe ;

3. Faire de l’Ukraine une zone de stockage du gaz liquéfié (GNL) américain acheminé depuis l’Adriatique, la mer Noire et la Baltique ;

4. Relier donc les côtes de la Baltique, de l’Adriatique et de la mer Noire en un seul réseau (une infrastructure de transport de gaz est déjà en cours de construction) ;

5. Mettre l’Europe de l’Ouest à genoux qui se retrouvera sans gaz russe et totalement dépendante des coûteuses importations de gaz liquéfié en provenance des États-Unis ;

6. Création d’une « OTAN orientale » indépendante de l’Europe de l’ouest, instrument docile de la guerre avec la Russie.

L’arrêt total de Nord Stream 1 & 2 était considéré comme « idéal », onze jours avant que le sabotage ait lieu ! (15 septembre — 26 septembre)

« Lundi soir 26 septembre, Radek Sikorski, ancien ministre polonais des Affaires étrangères, avait remercié les USA pour le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream 2 ».

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/30/radek-sikorki-a-efface-le-tweet-ou-il-remerciait-les-usa-davoir-sabote-les-gazoducs

10 minutes après l’explosion, sms de l’Angleterre aux États-Unis :

La Première ministre britannique s’est faite piégée : « It’s done! »

https://www.tiktok.com/@since.789/video/71730496489517

« It’s done » : Liz Truss a-t-elle confirmé l’explosion de North Stream par un SMS envoyé à Washington ? »

https://www.msn.com/liz-truss-a-t-elle-confirmé-lexplosion-de-north-stream-par-un-sms-envoyé-a-washington

On notera qu’en se livrant à une rapide revue de presse sur le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 & 2, véritable tournant de la guerre : les médias officiels en sont encore à se demander si c’est un sabotage ou un accident.

Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.

*
Le traité de Rapallo — Archétype dialectique de la géo-politique marchande

https://www.youtube.com/watch?v=4uzhNbc7Zz8 — mai 2022 — extraits :

« (…) La guerre de 14-18, est quelque chose de gigantesque qui reprend tous les mensonges et toutes les saloperies de ce que fait l’Angleterre, la perfide Albion. On dit la “perfide Albion” parce qu’il y a un invariant historique depuis la guerre de cent ans : l’Angleterre mène des guerres dans la dialectique de la valeur d’échange totalitaire absolument réalisée. Les autres puissances ne sont pas dans la valeur d’échange totalement réalisée.

Donc, tous les mensonges que l’on a là, se structurent et s’organisent. À la fin de cette guerre, on a le président Wilson qui représente la SDN qui représente l’ordre moral : les américains font toujours la guerre pour la morale, pour l’occultation, pour la mystification, pour la dénaturation.

Qui sait que l’armée américaine a, entre 1895 et 1905, exterminé 1,5 millions de philippins civils ?

[les Philippines 1880-1905. Dans le cadre de toute une série d’opérations militaires, industrielles et totalitaires, les ÉtatsUnis, grande “démocratie” de la valeur d’échange, vont exterminer pratiquement 3 millions de philippins. QUI CONNAÎT CE GÉNOCIDE ?! Chiffre certain : 1,4 million entre 1899 et 1905 — http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2018/05/ungenocide-oublie-3-millions-de-philippins-massacres-par-les-americains-au-debut-du-xxeme-siecle]

L’armée américaine ment et massacre, mais par essence : c’est son substrat. Toute l’histoire américaine est une histoire de spoliations, d’exterminations et de mensonges : la structure mentale du pentagone est judéoprotestante, vétérotestamentaire.

Ce qui se met en marche au traité de Versailles, c’est le mensonge et la manipulation : l’Angleterre a toujours voulu écraser l’Eutrope. L’Angleterre, colonisée par les États-Unis, vient en 1917 pour écraser l’Europe. Le traité de Versailles, c’est la grande décomposition du mensonge universel.

On va créer une Tchécoslovaquie dans laquelle il y a les Sudètes. Les Sudètes sont un territoire qui est lié à l’empire austro-hongrois.

En 14-18, les américains ont un double objectif : écraser l’Allemagne et exploser l’Empire austro-hongrois pour qu’au cœur de l’Europe, il n’y ait pas une puissance européenne potentielle qui pourrait à un moment donné s’allier avec les français et les italiens pour créer justement cette première puissance absolue.

La question de Rapallo aujourd’hui du point de vue de la géopolitique de la valeur d’échange est la suivante : quelle est la première puissance mondiale ? C’est l’Europe unifiée à la Russie.

Donc déjà dans la guerre de cent ans, dans la guerre de sept ans, on avait la division de l’Europe.

Au Traité de Versailles, on dépèce l’Allemagne, la Poméranie et la Silésie, le couloir de dantzig : ce sont des territoires qui sont germanisés depuis plusieurs siècles. On va les attribuer à la Pologne ; et puis les Sudètes, on va les attribuer à la Tchécoslovaquie, alors que c’est un territoire qui est à 99,5 % allemand : il faut foutre le bordel au cœur de l’Eutrope pour que l’Eutrope se tiraille, se cristallise en oppositions, en tensions et en incapacité stratégique d’accéder à une compréhension mondiale de son destin.

Donc, le traité de Versailles, c’est le bordel en Europe ; et c’est surtout la vassalisation de l’Eutrope.

La première guerre mondiale n’est pas une guerre de nationalismes ; ce n’est pas le nationalisme allemand contre le nationalisme anglais. Ça, ce sont des drapeaux et des guirlandes ; des panoplies, des costumes. Le fond de l’affaire, c’est que l’ordre capitaliste mondial, dans la saturation mondiale des marchés en 1914, est obligé, compte tenu de la baisse du taux de profit et compte tenu justement de cette saturation incroyable de redéfinir un ordre. Après la guerre, ce seront les accords de Gênes.

Alors, il le définit par le repartage militaires des marchés. [Le commerce, c’est la guerre commerciale ; la guerre commerciale, c’est la guerre militaire ; et au bout de la guerre militaire, on repartage militairement les marchés.]

L’enjeu du Traité de Rapallo

Il y a les réparations du Traité de Versailles et l’écrasement de l’Allemagne. Et de l’autre côté, il y a la Russie bolchévique capitaliste d’état qui est épuisée par une guerre civile qui a tout détruit. Donc, naturellement, pour faire face à l’impérialisme américain, l’ordre allemand et l’ordre russes se retrouvent : “on a certainement des choses à jouer pour essayer effectivement de se sortir de cette domination américaine qui nous écrase donc sortir de cette domination américaine qui nous écrase”.

[La Russie est beaucoup moins écrasée que l’Allemagne : le bolchévisme, le capitalisme d’État trotskiste et le capitalisme d’État stalinien sont déjà ravitaillés de manière massive par les banques américaines mais de manière à être aussi sous la dépendance des banques américaines].

Le traité de Versailles interdit à l’Allemagne tout ce qui est accepté pour les autres

Quand Hitler occupe quand Hitler réoccupe la rive gauche du Rhin on lui reproche de violer le traité de Versailles. Mais il y avait une articulation générale dans le Traité : le désarmement de l’Allemagne préfigure le désarmement général. Donc, Hitler n’a pas réoccuper la Rhénanie et réarmer par hasard : il a pris à partie l’ordre wilsonien et la SDN en disant : “bon, on est désarmé, on n’a pas le droit de réoccuper la rive gauche du Rhin : c’était le préambule d’un désarmement général ; mais vous, vous avez toujours pas opéré le commencement du commencement du désarmement général ; donc puisque vous, vous ne respectez pas et la lettre et l’esprit de ce qui découle du traité de Versailles : 1, je réarme et 2, je réoccupe la rive gauche du Rhin”. Ça, c’est après l’arrivée d’Hitler au pouvoir.

Mais déjà bien avant, la Reichswehr démocratique (littéralement “défense du Reich”, était l’armée de la république de Weimar, de 1919 à 1935), qui avait massacré Rosa Luxembourg (Commune de Berlin) grâce à la gauche du capital et le parti bolchevique qui avait massacré la Commune de Cronstadt, s’étaient mis d’accord sur le fait que l’espace russe va permettre à la technologie allemande de développer, dans cet espace russe, ce que le traité de Versailles lui interdit de développer sur son propre espace. Donc, les allemands et les russes renoncent aux réparations de guerre et mettent en marche des accords spécifiques de correspondance sur toutes les matières essentielles : le pétrole le coton, les phosphates, le bois, le caoutchouc…

La clause la plus importante est la clause militaire. En effet, même si le cheminement idéologique de Versailles a interdit à l’Allemagne toutes ses productions, le savoir mental de ses productions dans l’appareil bureaucratique de la technostructure est là. Donc, on va déplacer des techniciens : puisqu’ils n’ont pas le droit de le faire à Berlin à Nuremberg, à Munich ou à Cologne, on les envoie à Rostov ou à Kharkov. Donc, l’armée allemande va développer ses compétences en matière d’artillerie d’aviation de chars dans un partenariat avec l’armée soviétique.

Il se crée quelque chose en avril 1922, suite au traité de Versailles, qui vise à permettre le surgissement d’une puissance européenne qui, par delà le traité de Versailles, qui, par delà le dictat de l’Angleterre et par delà le dictat de l’Amérique, pourrait produire une puissance de premier plan.

C’est une longue histoire qui nous ramène à Henri VIII, à Elisabeth, au grand conflit de la guerre de sept ans, aux guerres napoléoniennes… : le traité de Rapallo, en domination réelle, est la résurgence d’un archétype dialectique des profondeurs qui positionne ce qu’est la géopolitique des antinomies qui traverse le territoire de la valeur d’échange. »





Netanyahu : portrait d’un criminel de guerre

[Source : BLAST, Le souffle de l’info]

À lui seul et depuis plus de 15 ans, Benjamin Netanyahu incarne l’extrême droitisation d’une société israélienne de plus en plus sclérosée. À travers un portrait inédit dont on diffuse ici la deuxième partie en plus de la première sortie quelques semaines plus tôt, Blast vous propose de découvrir qui est l’homme qui règne sur l’État hébreu. De son enfance aux États-Unis, élevé par un père admirateur de Mussolini, à l’offensive destructrice lancée sur Gaza en passant par les accords d’Oslo, les idées de Netanyahu sont petit à petit devenues majoritaires dans le pays. Mensonges historiques, apartheid, crimes de guerre et accusations de génocide à l’encontre des Palestiniens.

  • Journaliste : Yanis Mhamdi
  • Montage : Alexandre Cassier
  • Son : Baptiste Veilhan
  • Graphisme : Morgane Sabouret
  • Production : Hugo Bot Delpérié
  • Directeur des programmes : Mathias Enthoven
  • Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
  • Directeur de la rédaction : Denis Robert

0:00 : Introduction
2:26 : Origines et idéologie de Netanyahu
9:37 : Les accords d’Oslo
16:44 : Le messianisme d’extrême droite
23:58 : Fin partie 1
25:43 : Début Partie 2, Fake news Hitler
29:59 : Loi État Nation
34:42 : Hamas création et financement
40:12 : Netanyahu, criminel de guerre
51:42 : Conclusion




Rapport divulgué : Israël reconnaît que les Juifs sont en fait des Khazars ; Plan secret de migration inversée vers l’Ukraine

[Source : The Times of Israël]

[Illustration : Guy Boulianne]

… une publication du quotidien israélien The Times of Israël (…) précise quIsraël reconnaît les Juifs comme des Khazars et (…) confirme la réalité d’une Nouvelle Khazarie en territoire ukrainien. « Le successeur à petite échelle de l’empire médiéval de Khazaria (comme on appelait autrefois la péninsule) s’appellerait, en yiddish, Chazerai. » Je tiens à faire remarquer qu’une note de l’éditeur a été ajoutée en rouge au-dessus de cette publication, affirmant que « ce billet de blog est une œuvre de satire ». Curieusement, cette note a été ajoutée le 28 février 2022, quatre jours très exactement après le déclenchement de l’opération militaire spéciale par ordre du président russe Vladimir Poutine. Du 18 mars 2014 au 27 février 2022, cette note de l’éditeur n’apparaissait nulle part. On tente donc de camoufler la vérité en faisant croire que cet article est une « œuvre de satire ».

Guy Boulianne
(dans Les Juifs peuvent vivre sur le territoire, là où ils habitaient historiquement, en tant que peuple souverain… Ce sera sur les rives de la mer Noire)

[Voir aussi les articles de Guy Boulianne sur le sujet, dont :
Nouvelle Khazarie : « la Grande Eurasie n’est pas un projet géopolitique abstrait, mais un projet civilisationnel tourné vers l’avenir » (V. Poutine)]

Par Jim Wald
Jérusalem et Zhitomir, 16 mars/Adar II 14

(Nos correspondants russes et ukrainiens Hirsh Ostropoler et I. Z. Grosser-Spass ont également contribué à cet article, retardé en raison de la crise liée au référendum en Crimée).

Développements rapides

Les personnes qui suivent les affaires du Moyen-Orient savent deux choses : il faut toujours s’attendre à l’inattendu et ne jamais exclure le Premier ministre Binyamin Netanyahou, qui a plus de vies politiques que le chat proverbial.

Hier encore, on apprenait que les rebelles syriens envisageaient de céder à Israël le plateau du Golan en échange de la création d’une zone d’exclusion aérienne contre le régime d’Assad. On apprend aujourd’hui qu’Israël va retirer ses colons des communautés situées au-delà des blocs de colonies et les relocaliser, au moins temporairement, en Ukraine, ce qui est encore plus audacieux. L’Ukraine a conclu cet accord sur la base de liens historiques et en échange d’une aide militaire indispensable contre la Russie. Ce surprenant retournement de situation a une origine encore plus surprenante : la génétique, un domaine dans lequel les chercheurs israéliens excellent depuis longtemps.

Un peuple turc belliqueux et un mystère

Il est bien connu qu’au cours des huitième et neuvième siècles, les Khazars, un peuple guerrier turc, se sont convertis au judaïsme et ont régné sur un vaste domaine dans ce qui est devenu la Russie méridionale et l’Ukraine. Ce qu’il est advenu d’eux après la destruction de cet empire par les Russes aux alentours du XIe siècle reste un mystère. Beaucoup ont émis l’hypothèse que les Khazars sont devenus les ancêtres des Juifs ashkénazes.

L’Empire khazar, d’après la carte de M. J-H. Schnitzler
de L’Empire de Charlemagne et celui des Arabes
(Strasbourg, 1857)

Les Arabes citent depuis longtemps l’hypothèse khazare pour tenter de nier la revendication historique des Juifs sur la terre d’Israël. Lors du débat des Nations unies sur le partage de la Palestine, Chaim Weizmann a répondu, sarcastique : « C’est très étrange. Toute ma vie, j’ai été juif, je me suis senti juif, et j’apprends maintenant que je suis un Khazar ». Dans une veine plus folklorique, le Premier ministre Golda Meir a déclaré de façon célèbre : « Khazar, Schmazar, Khazar, Khazar, Khazar, Khazar » : « Khazar, Schmazar. Il n’y a pas de peuple khazar. Je ne connaissais pas de Khazars à Kiev. Ni à Milwaukee. Montrez-moi ces Khazars dont vous parlez ».

Un peuple guerrier :
Hache de combat khazar, vers les 7e-9e siècles

L’ex-communiste et scientifique hongrois Arthur Koestler a présenté l’hypothèse khazare à un public plus large avec The Thirteenth Tribe (La treisième tribu) (1976), dans l’espoir que la réfutation d’une identité « raciale » juive commune mettrait fin à l’antisémitisme. Il est clair que cet espoir ne s’est pas concrétisé. Plus récemment, l’historien israélien de gauche Shlomo Sand, dans son ouvrage The Invention of the Jewish People (L’invention du peuple juif), a orienté la thèse de Koestler dans une direction qu’il n’avait pas envisagée, en soutenant que les Juifs, en tant que communauté religieuse descendant de convertis, ne constituent pas une nation et n’ont pas besoin d’un État qui leur soit propre. Les scientifiques ont toutefois rejeté l’hypothèse khazare, car les preuves génétiques ne concordaient pas. Jusqu’à aujourd’hui. En 2012, le chercheur israélien Eran Elhaik a publié une étude prouvant que l’ascendance khazare est l’élément le plus important du patrimoine génétique ashkénaze. Sand s’est déclaré justifié, et des organes progressistes tels que Haaretz et The Forward ont claironné les résultats.

Israël semble enfin avoir jeté l’éponge. Une équipe de spécialistes issus d’institutions de recherche et de musées de premier plan vient de remettre au gouvernement un rapport secret reconnaissant que les Juifs d’Europe sont en fait des Khazars. (Reste à savoir si cela entraînera une nouvelle proposition de révision des paroles de « Hatikvah »). À première vue, il s’agit de la pire nouvelle possible, étant donné l’insistance du Premier ministre sur la nécessité pour les Palestiniens de reconnaître Israël comme un « État juif » et la stagnation des pourparlers de paix. Mais d’autres l’ont sous-estimé à leurs risques et périls. Un collaborateur a plaisanté en disant que lorsque la vie vous tend un étrog, vous construisez une soukka.

S’exprimant officieusement, il a expliqué : « Nous avons d’abord pensé que le fait d’admettre que nous sommes vraiment des Khazars était un moyen de contourner l’insistance d’Abbas sur le fait qu’aucun Juif ne peut rester dans un État palestinien. Nous étions peut-être en train de nous raccrocher à une paille. Mais lorsqu’il a refusé de l’accepter, nous avons été contraints de réfléchir à des solutions plus créatives. L’invitation ukrainienne au retour des Juifs a été une aubaine. Il serait difficile, pour des raisons logistiques et économiques, de réinstaller tous les colons en Israël dans un court laps de temps. Nous ne voulons certainement pas d’un autre fashlan(([1] Terme arabe signifiant échec — NdT)) comme l’expulsion des colons lors du Hitnatkut [désengagement] de Gaza.

« Nous ne parlons pas du retour de tous les Juifs ashkénazes en Ukraine.
Ce n’est évidemment pas pratique. »

Une source bien placée dans les milieux du renseignement a déclaré :

« Nous ne parlons pas du retour de tous les Juifs ashkénazes en Ukraine. Il est évident que ce n’est pas pratique. Comme d’habitude, la presse exagère et fait du sensationnel ; c’est pourquoi nous avons besoin de la censure militaire. »

Khazaria 2.0 ?

Tous les Juifs qui souhaitent revenir seraient accueillis sans condition en tant que citoyens, d’autant plus s’ils participent à l’infusion promise d’une aide militaire israélienne massive, comprenant des troupes, de l’équipement et la construction de nouvelles bases. Si le transfert initial fonctionne, d’autres colons de Cisjordanie seraient encouragés à s’installer également en Ukraine. Une fois que l’Ukraine, forte de ce soutien, aura repris le contrôle de l’ensemble de son territoire, l’actuelle République autonome de Crimée redeviendra un domaine juif autonome. Le successeur à petite échelle de l’empire médiéval de Khazarie (comme la péninsule était également connue autrefois) s’appellerait, en yiddish, Chazerai.

L’Empire khazar, carte de l’Europe à l’époque de Charles le Grand,
d’après Karl von Spruner, _Historisch-geographischer Hand-Atlas_
(Gotha, 1854)

Les Khazars n’ont pas eu à vivre dans les « frontières d’Auschwitz »

« Comme vous le savez, a poursuivi le porte-parole, le Premier ministre a répété à maintes reprises que nous sommes un peuple fier et ancien dont l’histoire remonte à 4 000 ans. Il en va de même pour les Khazars : ils sont juste derrière en Europe et leur histoire n’est pas aussi longue. Mais regardez la carte : les Khazars n’ont pas eu à vivre à l’intérieur des “frontières d’Auschwitz”. »

Pas de « frontières d’Auschwitz » :
l’étendue de l’empire khazar (en rose, à droite) apparaît clairement
sur cette carte de l’Europe vers 800, réalisée par Monin (Paris, 1841).
Comparez avec l’empire de Charlemagne (en rose, à gauche).

« Comme l’a dit le Premier ministre, personne ne dira aux Juifs où ils peuvent ou ne peuvent pas vivre sur le territoire historique de leur existence en tant que peuple souverain. Il est prêt à faire des sacrifices douloureux pour la paix, même si cela signifie renoncer à une partie de notre patrie biblique en Judée et en Samarie. Mais il faut alors s’attendre à ce que nous exercions nos droits historiques ailleurs. Nous avons décidé que ce serait sur les rives de la mer Noire, où nous avons été un peuple autochtone pendant plus de 2000 ans. Même le grand historien non sioniste Simon Dubnow a déclaré que nous avions le droit de coloniser la Crimée. C’est dans tous les livres d’histoire. Vous pouvez le vérifier ».

Ancienne-Nouvelle Terre ?

Mer Noire, montrant la présence des Khazars en Crimée
et dans les régions côtières :
Rigobert Bonne, Imperii Romani Distracta.
Pars Orientalis, (Paris, 1780).
Notez l’Ukraine et Kiev en haut à gauche.
À droite : La mer Caspienne, également désignée,
selon la coutume, comme la mer des Khazars.

« Nous aimerions penser qu’il s’agit d’une sorte de patrie loin de la maison », a ajouté la source anonyme des services de renseignement. « Ou l’originelle », a-t-il ajouté avec un clin d’œil.

« Après tout, Herzl a écrit sur l’Ancienne-Nouvelle Terre, n’est-ce pas ? Et la transition ne devrait pas être trop difficile pour les colons parce que, vous savez, ils auront toujours l’impression d’être des pionniers : ils connaîtront le danger, construiront de nouveaux logements, porteront des armes. Les femmes pourront continuer à porter des foulards sur la tête, et la nourriture ne sera pas très différente de celle qu’ils mangent déjà ».

Rétrospectivement, nous aurions dû le voir venir, a déclaré un vénérable arabisant du département d’État, en comptant les signes sur ses doigts : un rapport peu remarqué selon lequel la Russie sévissait contre la contrebande israélienne d’objets khazars, les décisions de l’Espagne et du Portugal d’accorder la citoyenneté aux descendants de leurs Juifs expulsés, ainsi que des preuves que d’anciens soldats de Tsahal étaient déjà à la tête de milices soutenant le gouvernement ukrainien. Et maintenant, peut-être aussi la possibilité que l’avion malaisien disparu ait été détourné vers l’Asie centrale.

Un journaliste chevronné du Moyen-Orient a déclaré :

« C’est problématique, mais d’une manière perverse, c’est brillant. D’un seul coup, Bibi a réussi à confondre amis et ennemis. Il a renvoyé la balle dans le camp des Palestiniens et allégé la pression exercée par les Américains, sans pour autant faire de véritables concessions. En s’alliant aux rebelles syriens et à l’Ukraine, ainsi qu’à la Géorgie et à l’Azerbaïdjan, il compense la perte de l’alliance turque et met la pression sur Assad et sur l’Iran. Et le nouvel accord gazier chypriote-israélien soutient l’Ukraine et affaiblit l’influence économique des Russes et des États pétroliers du Golfe. Tout simplement génial ».

Réactions du monde entier

Étant donné la confluence du week-end et des fêtes de Pourim et de la Saint-Patrick, les journalistes se sont précipités pour obtenir des réponses. Les réactions du monde entier ont afflué.

  • Les membres du Conseil des colons YESHA, dont certains sont manifestement épuisés par l’excès de slivovitz, ont été complètement pris au dépourvu. Toujours méfiants à l’égard de Netanyahou, qu’ils considèrent comme un opportuniste rusé plutôt que comme un allié idéologique fiable, ils ont refusé de faire des commentaires avant d’avoir mieux évalué la situation.

La plupart des réactions hâtives ont été classées dans les catégories prévisibles.

  • Les groupes antisémites de droite se sont emparés de cette histoire pour justifier leurs théories du complot, affirmant qu’il s’agissait de l’aboutissement du plan séculaire des Juifs pour venger la défaite de la Khazarie par les Russes au Moyen-Âge, une reprise du soutien d’Israël à la Géorgie en 2008. « Les Juifs ont une mémoire aussi longue que leur nez », a déclaré l’un d’eux.

Un continuum de conquête et de cruauté ?

  • Depuis Ramallah, un porte-parole du Fatah a déclaré que l’offre était un début, mais qu’elle était loin de répondre aux exigences de l’Autorité palestinienne. En montrant l’image d’un guerrier khazar provenant d’un artefact archéologique, il a expliqué :

Il existe un continuum de conquête et de cruauté. C’est très simple, la génétique ne ment pas. Nous en voyons les résultats aujourd’hui : le régime sioniste et les forces d’occupation brutales descendent de barbares belliqueux. Les Palestiniens descendent de pasteurs pacifiques, en fait, des anciens Israélites que vous avez faussement revendiqués comme vos ancêtres. Soit dit en passant, il n’est pas vrai que vos ancêtres aient un jour eu un temple à Jérusalem.

  • Le célèbre site Internet non officiel de renseignements DAFTKAfile, dont la fiabilité n’est plus à démontrer, a admis :

Nos visages sont rouges. Nous avons été pris au dépourvu et avons pensé que le retour en Espagne et au Portugal était la véritable histoire. De toute évidence, il s’agissait d’une feinte impeccablement planifiée et intelligente visant à détourner l’attention de la révolution à venir en Ukraine. Bien joué, le Mossad.

  • Le blogueur prolifique Richard Sliverstein, dont la connaissance de la culture juive et l’étrange capacité à découvrir les secrets militaires suscitent régulièrement l’étonnement, même parmi ses détracteurs, a commenté l’événement :

Franchement, je suis surpris que mes sources du Mossad ne m’aient pas transmis cette histoire en premier. Mais j’avais une date limite pour un essai sur la signification kabbalistique des graines de sésame, l’ingrédient principal du houmous, et je n’ai donc pas rattrapé mon retard dans mes courriels. Mais est-ce que je me sens justifié ? Oui, mais ce n’est qu’une maigre satisfaction. Cela fait des années que je dis que les Juifs descendent des Khazars mongols-tatars, mais cela n’a guère entamé l’armure de propagande de ces abrutis de hasbaroïdes(([2] D’après l’IA de Microsoft, Hasbaroid (traduit ici par « hasbaroïde ») est souvent associé à la propagande pro-israélienne et à la défense des politiques controversées d’Israël. C’est un terme qui suscite des débats et des opinions divergentes)) sionistes.

  • Un responsable d’une importante ONG de défense des droits de l’homme a déclaré :

L’évacuation des colonies illégales doit faire partie de tout accord de paix, mais le fait de forcer les colons à quitter la Palestine pour les réinstaller ensuite en Ukraine pourrait constituer une violation de la quatrième convention de Genève. Nous verrons ce que la CPI a à dire à ce sujet. Et s’ils pensent qu’ils peuvent avoir la gâchette encore plus facile en Ukraine qu’en Cisjordanie, ils ne sont pas au bout de leurs peines.

  • Le porte-parole des ultra-orthodoxes, Menuchem Yontef (anciennement d’Inowraclaw), s’est félicité de cette nouvelle :

Nous rejetons l’État sioniste, qui est illégitime jusqu’à ce que Machia’h(([3] ou Messiah Le Messie juif)) vienne. Nous ne nous soucions pas de l’endroit où nous vivons tant que nous pouvons étudier la Torah et obéir pleinement à ses commandements. Cependant, nous refusons de servir dans l’armée, là comme ici. Et nous voulons aussi des subventions. C’est la volonté de Dieu.

Nous applaudissons cette cohérence de principe. Si seulement tous les Juifs pensaient comme Menuchem Yontef — en fait, j’aimerais les appeler « Juifs Menuchem Yontef » : « Juifs M. Y. », l’antisémitisme disparaîtrait et les membres des trois religions abrahamiques cohabiteraient à nouveau pacifiquement ici, comme ils le faisaient avant l’avènement du sionisme. L’État-nation est une relique du dix-neuvième siècle, qui a causé d’innombrables souffrances. La tâche la plus urgente pour la paix mondiale est la création immédiate d’une Palestine libre et souveraine.

  • Judith Buntler, universitaire et théoricienne de renom, s’est interrogée à ce sujet :

Il peut sembler paradoxal d’établir l’altérité ou l’« interruption » au cœur des relations éthiques. Mais pour le savoir, il faut d’abord s’interroger sur la signification de ces termes. On pourrait affirmer que le trait distinctif de l’identité khazare est qu’elle est interrompue par l’altérité, que la relation au gentil définit non seulement sa situation diasporique, mais aussi l’une de ses relations éthiques les plus fondamentales. Bien qu’une telle affirmation puisse être vraie (ce qui signifie qu’elle appartient à un ensemble d’affirmations qui sont vraies), elle parvient à réserver l’altérité en tant que prédicat d’un sujet antérieur. La relation à l’altérité devient un prédicat de l’« être khazar ». C’est tout autre chose de comprendre que cette même relation remet en question l’idée que « Khazar » est une sorte d’être statique, un être qui est décrit de manière adéquate comme un sujet. Les projets de coexistence ne peuvent commencer qu’avec le démantèlement du sionisme politique.

n’est pas la « solution à deux États » qu’ils attendaient ?

  • Ali Abubinomial, leader du mouvement anti-israélien BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), l’a dit plus simplement. Frappant son bureau, il a fulminé :

Alors, IsraëletKhazarie ?C’est ce que les sionistes entendent par « solution à deux États » ! Faites le calcul ! Personne n’a lu mon livre ?

  • Les étudiants pour la justice en Palestine (SJP) ont convoqué une réunion d’urgence pour établir des liens avec l’Organisation de libération des Pechenegs (OLP), déclarant que « les Pechenegs ne doivent pas payer le prix de l’antisémitisme européen ». Le nouveau groupe de solidarité, « Students for Pechenegs in Ukraine » (SPUK), a proclamé comme devise :

« De la mer Noire à la mer Caspienne, nous trouverons quelqu’un à libérer ! ».

  • Pour sa part, Myron Benvenuti, militant pour la paix et ancien administrateur de Jérusalem-Est, a répondu avec sérénité :

« Je n’ai aucune raison de m’inquiéter : Je suis séfarade et ma famille vit ici depuis des siècles. De toute façon, si je dois aller ailleurs, ce sera en Espagne, pas en Ukraine : plus de soleil, moins de coups de feu ».

Le consensus de la grande majorité du « Moyen Israël », qui estime que Netanyahou n’en fait pas assez pour la paix et qui met également en doute la sincérité des Palestiniens, est sceptique et désespéré. Une femme a déclaré, frustrée :

« Nous aspirons tous à un accord, mais nous ne voyons pas comment y parvenir. Pour l’instant, tout ce que nous voyons, c’est ce Chazerai. »

* * *

Mise à jour du 17 mars :

Les derniers rapports, notamment la reconnaissance par Vladimir Poutine de la Crimée en tant qu’« État souverain et indépendant » et l’estimation selon laquelle le déplacement des colons israéliens dans le cadre d’un accord de paix coûterait 10 milliards de dollars, confirment les détails de l’article ci-dessus. Éd.

À propos de l’auteur

Jim Wald est professeur au Hampshire College, où il enseigne l’histoire culturelle de l’Europe moderne, y compris l’histoire de l’antisémitisme et du fascisme, ainsi que l’histoire du livre.


Notes (non présentes dans l’article source)




Robert Kennedy Jr futur président des États-Unis ?

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

Chers lecteurs,

Suite à la vidéo précédente où Robert Kennedy Jr appelait à la libération immédiate de Julian Assange, vous avez été nombreux à m’écrire. Certains m’ont demandé si Kennedy « allait finalement se présenter aux élections américaines », d’autres « s’il était toujours dans la course », d’autres encore « si je pensais vraiment qu’il a la moindre chance » et finalement on a même tenté de me convaincre que « Kennedy allait se rallier à Trump ».

Quelques réponses rapides :

Robert Kennedy Jr est candidat aux élections présidentielles depuis le 4 avril 2023. Il s’est d’abord présenté en tant que membre du parti démocrate. Ce parti a construit son succès sur l’héritage des valeurs prônées par l’ancien président John F. Kennedy et son frère Robert Kennedy, le père de l’actuel candidat, tous deux assassinés par la CIA.

RFK Jr ou « Bobby » a passé des mois à demander que le parti démocrate accepte une confrontation avec Joe Biden, mais cela lui a été systématiquement refusé. Convaincu de la dérive monumentale de toute la classe politique américaine, et des institutions du pays, il a donc décidé de se présenter seul. C’est un challenge incroyable, parce que cela signifie qu’il doit récolter des signatures dans chaque état américain pour pouvoir figurer sur les listes, alors que tout cela n’est pas nécessaire pour les candidats affiliés aux partis républicain et démocrate.

Kennedy est aussi obligé de financer sa campagne tout seul : il ne bénéficie pas de l’argent des caisses du parti, les médias l’ignorent complètement, il doit voyager à travers tous les états pour constituer les listes et il est obligé d’assurer sa propre sécurité, parce que le gouvernement lui refuse des services de protection rapprochée.

Aucun candidat indépendant n’a jamais remporté les élections américaines… et l’on sait aujourd’hui parfaitement que les élections sont truquées… et pourtant je crois réellement que malgré tout cela, « Bobby » pourrait créer la surprise.

La raison est simple : les Américains en ont, tout comme nous, complètement ras le bol de leur classe politique. Seuls 22 % ont encore confiance dans leur gouvernement ou dans les médias. 1 américain sur 2 n’a pas assez d’argent que pour avoir un mois de loyer d’avance. Beaucoup sont écœurés par les guerres en Ukraine et à Gaza, les politiques de vaccination obligatoire, la censure, la violation constante des principes de la démocratie. Les jeunes ne regardent plus la télé. Les personnes qualifiées en ont assez de politiques qui parlent à la foule à coup de téléprompteur ou de slogans. Donc…

oui : Kennedy est toujours dans la course et même en tête des intentions de vote chez les jeunes… Il est en train de devenir le héros du monde « alternatif », de ceux qui ont une autre vision du futur. Selon CNN, « il serait idiot de ne pas prendre en compte l’hypothèse que les sondages indiquent : Kennedy a de meilleurs scores que n’importe quel candidat indépendant ou suppléant depuis des générations ».

Non : il ne se ralliera jamais à Trump, inutile de m’envoyer des tweets de blogueurs qui affirment le contraire, je connais son opinion personnelle sur la question. Trump n’a pas « nettoyé le marécage », il a approuvé des injections génocidaires développées dans des labos militaires et les a qualifié de « miracles », sans jamais le regretter. No Way, jamais…

Je vous invite à voir cette vidéo de 5 min pour découvrir qui il est et pourquoi je pense que beaucoup d’américains sont prêts à voter pour lui !

Cliquer sur l’image pour accéder à la vidéo sur le site source

Dernière remarque : on me dit en commentaire « qu’il voit juste pour l’Ukraine, mais qu’il est aveugle pour Israël ».

Réponse : c’est vrai qu’il a condamné les attaques du Hamas et déclaré son soutien à Israël dans les premiers jours. Hamas est tout de même un groupe terroriste odieux. Je pense que maintenant tout le monde a compris que les Palestiniens sont sous la coupe du Hamas et les Israéliens sous la coupe des sionistes et que le tout est mené par des banquiers mondialistes. Kennedy est avant tout « pour la paix ». C’est déjà le plus important. Après, il s’attaque déjà à tous les grands lobbys et ça fait 5 ans qu’on le taxe d’extrême droite et d’antisémite (moi aussi on me taxe d’extrême droite) parce qu’il critique la vaccination et le nouvel ordre mondial. J’imagine aisément qu’il ne veut pas prendre le lobby israélien de front, mais cela ne fait pas de lui un sioniste. (contrairement à Trump qui est un « sioniste-chrétien Chabad lubavitch »).




Macron, chef de guerre ?

[Illustration : source]

Qui conseille le chef de guerre au sommet de l’État français ?

Par Claude Janvier

Depuis l’intervention de la Fédération de Russie en Ukraine le 24 février 2022, Emmanuel Macron se pose en chef de guerre incontesté en Europe. Ce doit être une idée fixe chez lui, car le 16 mars 2020, au début de la « crise sanitaire », ce dernier martelait au peuple français :

« Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse… »1

Je supposais à tort que son instinct guerrier allait s’amenuiser avec le temps. Or, ce « modus operandi intellectuel supposé temporaire » est devenu, malheureusement, permanent. Sa véritable nature perturbée s’étale de plus en plus et la question de sa légitimité à la tête de l’État se pose de plus en plus. Il n’est pas le seul dans ce cas. Joe Biden, 46e président des États-Unis, semble ne pas avoir tous ses neurones bien alignés. Le problème est qu’Emmanuel Macron et Joe Biden dirigent des pays possédant le feu nucléaire et qu’ils peuvent, d’un clic, transformer cette planète en une fournaise inhabitable.

Élevé et biberonné par les anges gardiens de la République, l’ENA et la banque Rothschild, notre chef de l’État et des armées semble être tout émoustillé à l’idée de faire pleuvoir des bombes sur la Fédération de Russie. Tel un Néron qui regardait avec exaltation Rome en flammes, jouirait-il en secret de voir Paris dévasté ? Le problème, avec les irresponsables, réside dans leur imprévisibilité. Entouré d’une caste technocratique, arrogante et définitivement déconnectée, plus centrée à conserver leurs privilèges qu’à contrarier « Jupiter », le bénéfice collectif de la nation est quasiment réduit à zéro.

Un élan de folie collective a propulsé à la tête de l’État, en 2017, un jeune président ayant épousé une femme de la génération des « boomers ». Toutes les générations ont été séduites et l’ont porté au pinacle. J’étais loin de me douter qu’avec un bilan aussi désastreux de son premier quinquennat, les Français allaient en redemander en 2022. Comme dit le proverbe :

« L’erreur est humaine, mais persévérer est diabolique ».

Citation de Sénèque ou de Ménandre.

Voici quelques dates clés de l’escalade de l’Attila français :

24 février 2022. Ukraine : « À cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse », déclare Emmanuel Macron2

29 août 2022. Extrait de son entretien avec Mateusz Morawiecki, Président du Conseil des ministres de Pologne.

« Nos échanges de ce jour porteront bien évidemment sur la guerre en Ukraine et sur notre détermination commune à soutenir l’Ukraine pleinement, aussi longtemps que cela sera nécessaire. »3

31 décembre 2022. À l’occasion des vœux présentés aux Français, il avait envoyé un message aux Ukrainiens :

« Nous vous aiderons jusqu’à la victoire », « soutien sans failles ».

En clair : Il venait de déclarer, de facto, la guerre à la Russie, mais il nous souhaitait une bonne année et une bonne santé.4

17 et 18 février 2023. Les leaders occidentaux étaient réunis à la conférence de Munich pour un « Davos de la sécurité internationale ». Emmanuel Macron y a accusé la Russie d’être une « puissance de déséquilibre et de désordre ».5

16 février 2024. Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de faire, devant le Parlement, une déclaration « relative à l’accord bilatéral conclu avec l’Ukraine » suivie d’un débat et d’un vote. Cet accord de sécurité « inscrit notre soutien à l’Ukraine dans la durée pour faire échec à la guerre d’agression de la Russie. » Dans ce texte, signé avec Volodymyr Zelensky à Paris, la France s’engage à fournir en 2024 « jusqu’à trois milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire » à Kiev, après un soutien qu’elle chiffre à 1,7 milliard en 2022 et 2,1 milliards en 2023. Soit un soutien civil et militaire dans la durée…6

26 février 2024. Le chef de l’État avait affirmé que l’envoi en Ukraine de troupes au sol ne devait pas « être exclu », au nom d’une « ambiguïté stratégique ». La plupart des autres pays européens et même les États-Unis se sont démarqués de cette position, tout comme les opposants en France. Quant au Kremlin, il a accusé et à juste titre, le président français « d’augmenter le niveau d’implication directe de la France » dans le conflit.

7 mars 2024. Ayant réuni les chefs de parti à l’Élysée, ses paroles ont été sans ambiguïtés. Extrait du magazine Le Point. « Guerre en Ukraine. Ce qu’a dit Emmanuel Macron aux chefs de parti : aucune limite, aucune ligne rouge… au soutien de la France à l’Ukraine ». Tous les responsables des partis politiques présents sont ressortis inquiets par les propos du président de la République.7 Mais après, dans le salon des Ambassadeurs, tous les partis d’opposition sont tombés d’accord, pour dire qu’il faut « apporter un soutien indéfectible à l’Ukraine ». Il faudrait savoir ! D’un côté, les principaux responsables des partis politiques sont inquiets, et de l’autre il faut soutenir Zelensky et ses bataillons aux relents néonazis — Azov, Centre Droit, Aidar…8

Depuis l’opération spéciale lancée en Ukraine le 24 février 2022 par la Russie, une partie du haut commandement militaire, s’exprime régulièrement dans les médias. Des généraux, tels que Yakovleff, Goya, Trinquand, Pellistrandi, Minguet, multiplient les interviews. Leurs analyses séduiront certainement les férus de l’art de la guerre et conforteront les soutiens inconditionnels de la « suprématie » de l’armée ukrainienne face à « l’infériorité » de l’armée de la Fédération de Russie. Présentées finement, leurs explications comportent immanquablement une plaidoirie en faveur d’un rehaussement constant du budget des armées. Plus de bombes, plus de chars, plus de balles, plus de destructions, donc plus de morts.9

Éminence grise de l’Élysée, Isabelle Dumont est une experte de l’Ukraine qui a soufflé dans l’oreille de François Hollande et d’Emmanuel Macron. Inconnue du grand public, parlant quatre langues, elle fait partie du cercle restreint des conseillers de la présidence. Entre 2015 et 2019, elle a été ambassadrice à Kiev et a ensuite intégré le pôle diplomatique de l’Élysée. Elle connaît l’Ukraine sur le bout des doigts et considère que la guerre dure, en réalité, depuis 2014 — date du coup d’État de l’Euromaïdan. Elle a fait partie du groupe de travail de négociations sur les accords de Minsk, signé le 5 septembre 2014. Accords qui n’ont jamais été respectés par les gouvernements ukrainiens. Depuis le 14 décembre 2023, elle a été postée ambassadrice à Ankara en Turquie. Le problème est qu’Isabelle Dumont ne semble pas avoir dénoncé les bombardements incessants causés par les différents gouvernements ukrainiens dans la région du Donbass depuis 2014, alors qu’elle en a été un des témoins directs — plus de 18 000 morts, dont beaucoup de civils. Pourquoi ?10 11

Son remplaçant en Ukraine s’appelait Étienne Poncins. En poste depuis 2019 à Kiev, il cède sa place le 18 août 2023 à Gaël Veyssière. Voici son message posté sur le site « La France en Ukraine » à cette date sur X :

« Alors que je quitte mes fonctions, je veux redire le soutien indéfectible de la France à l’Ukraine et notre admiration pour sa courageuse résistance à l’agression russe. ».

Totalement en phase avec l’OTAN et la politique de la France.

Le nouvel ambassadeur à Kiev s’appelle Gaël Veyssière. À peine arrivé, il montre qu’il soutiendra sans faille la politique jusqu’au-boutiste d’Emmanuel Macron. Extrait de son discours du 24 janvier 2024 :

« Il n’y a pas de paix durable sans justice et sans sanction. La France y contribuera. »

« Dans sa tribune pour Європейська правда, l’Ambassadeur de France en Ukraine Gaël Veyssière détaille la poursuite du soutien de la France à l’Ukraine en 2024… »12

Ces ambassadeurs doivent être atteints du « syndrome de Stockholm ». En effet, un décret a été publié le 17 avril 2022 annonçant la suppression du corps diplomatique dès 2023. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la réforme de la haute fonction publique d’Emmanuel Macron, envisageant la suppression des conseillers des affaires étrangères et des ministres plénipotentiaires. Les 800 hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères avaient jusqu’au 1er janvier 2023 pour choisir de rejoindre le pot commun des « administrateurs d’État ». Ceux qui refusaient cette transition risquaient de ne pas voir leur contrat renouvelé à l’échéance de 2023.

Abordons maintenant le nerf de la guerre. Qui finance le complexe militaro-industriel ?13 Ce sont évidemment vos impôts. Grâce à l’émergence, depuis les années 1990, de fonds cotés en bourse (ETF14), beaucoup de financements ont été possibles sans que cela n’attire l’attention du grand public.

Le 30 juin 2022, au cours d’une cérémonie de signature organisée par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, les dirigeants et les ministres de 22 pays de l’Alliance ont lancé le fonds OTAN pour l’innovation, premier fonds de capital risque « multi souverain » au monde. Voici un extrait de sa déclaration :

« Ce fonds est unique en son genre. Grâce à son horizon d’investissement à 15 ans, il va permettre de développer des technologies naissantes qui ont le potentiel d’induire des changements profonds pour notre sécurité dans les décennies à venir, en soutenant l’écosystème d’innovation de l’Alliance, ce qui renforcera la sécurité de la population de nos pays, soit un milliard de personnes. »

Le 1er août 2023, vingt-trois pays de l’Alliance (OTAN) sont officiellement devenus associés commanditaires du Fonds OTAN pour l’innovation (NIF). C’est le « premier fonds de capital-risque multi souverain au monde », qui va investir 1 milliard d’euros dans des start-ups technologiques du secteur de la défense. L’industrie de la défense a retrouvé des couleurs et de l’intérêt auprès des investisseurs depuis le début de la guerre en Ukraine. Les budgets militaires ont explosé pour le plus grand plaisir des marchands d’armes.

Actuellement en Europe, les engagements d’aide militaire pour l’Ukraine ont augmenté de manière spectaculaire pour atteindre la fabuleuse somme de 50 milliards d’euros. Le complexe militaro-industriel européen n’a pas la capacité de produire aussi vite que celui de la Russie et pourtant, il continue de percevoir l’aide ukrainienne via le fonds spéculatif EFT de l’OTAN.

Pour produire plus d’obus, les lobbies militaires réclament plus d’aide des États pour générer encore plus de bénéfices. Emmanuel Macron a suivi cette tendance depuis 2022, en augmentant le budget du ministère des armées tout en déclarant sa volonté de créer une économie de guerre et un complexe militaro-industriel français.

En 2024, la France est devenue le deuxième marchand d’armes du monde, et l’Ukraine le troisième importateur d’armes.15 À ce propos, une question : je n’ai jamais entendu parler de mouvement de grèves dans les usines d’armement… Curieux, non ?

Et la paix dans tout ça ? Avec des va-t-en-guerre au sommet de beaucoup de pays de l’UE, des États-Unis et d’Israël, elle joue les abonnés absents. Ceci implique que la responsabilité de chacun de nous est engagée. Chaque personne peut influencer le cours de l’histoire. Le futur n’est pas écrit. Il sera ce que la population dans son ensemble en fera. Habiter un havre de paix ne dédouane en rien de ses responsabilités envers ses voisins et les peuples de la Terre. Continuer à faire l’autruche est le moyen le plus rapide pour que cette planète finisse un jour par exploser. Chaque personne a le pouvoir de dire non. Chaque personne peut s’élever contre des lois et des ordres liberticides. Chaque personne peut dire non à la guerre et à la misère. C’est juste une question de bon sens. Mais encore faut-il le vouloir.

Claude Janvier

Écrivain, essayiste et chroniqueur de l’émission hebdomadaire « Libres Paroles » sur TV ADP. Intervenant régulier sur RT France et des médias libres et indépendants. Son dernier livre : « Les Démasqués, Qui dirige réellement le monde ? » KA Éditions
https://kaeditions.com/product/les-demasques-qui-dirige-reellement-le-monde/

Notes :

1 https://www.decideurs-magazine.com/politique-societe/37904-nous-sommes-en-guerre-le-discours-complet-du-president.html

2 Ukraine : « À cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse », déclare Emmanuel Macron (lanouvellerepublique.fr)

3 Prononcé le 29 août 2022 — Emmanuel Macron 29 082 022 Conflit en Ukraine | vie-publique.fr

4 Prononcé le 31 décembre 2022 — emmanuel macron 31 122 022 vœux 2023 aux francais | vie-publique.fr

5 Guerre en Ukraine. Réquisitoire de Macron, vers un soutien du FMI à l’Ukraine… Le point sur la nuit (ouest-france.fr)

6 Guerre en Ukraine. Accord de sécurité : Macron lance un débat, avant un vote au Parlement (dna.fr)

7 https://www.lepoint.fr/politique/guerre-en-ukraine-que-compte-faire-macron-en-reunissant-ce-jeudi-les-chefs-de-parti-07-03-2024-2554425_20.php

8 Emmanuel Macron prône un soutien sans « aucune limite » à Kiev, au risque de s’isoler sur la scène politique française (lemonde.fr)

9 Guerre en Ukraine : dans le cerveau des hauts gradés de l’armée française (rtl.fr) Jérôme Pellistrandi : « Faute de munitions, l’Ukraine peut perdre des batailles décisives mais pas la guerre » (marianne.net)
https://www.lexpress.fr/societe/si-les-russes-nous-avaient-attaques-l-alerte-des-generaux-francais-sur-l-etat-de-l-armee_2178782.html

10 https://www.emilemagazine.fr/article/2022/11/1/isabelle-dumont-lexperte-de-lukraine-qui-souffle-loreille-du-president

11 https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/ukraine/video-diplomates-en-action-sur-tous-les-terrains-en-ukraine/

12 https://ua.ambafrance.org/Il-n-y-a-pas-de-paix-durable-sans-justice-et-sans-sanction-La-France-y

13 Paragraphe cité dans l’ouvrage de Claude Janvier et de François Lagarde. Date de parution : Mai 2024. Titre : l’État Profond français. Qui, comment, pourquoi ? KA Editions

14 Un ETF (Exchange-Traded Fund) est un produit financier, similaire aux actions ou aux obligations, émis par des sociétés de gestion agréées. Contrairement à d’autres fonds, les ETF sont cotés en continu et peuvent être achetés ou vendus tout au long de la journée comme des actions. L’innovation réside dans le fait que, grâce à un seul ordre, les investisseurs peuvent diversifier leurs placements dans toute une série d’entreprises, regroupées dans un « pot » commun avec d’autres investisseurs. Les ETF répliquent généralement un indice boursier, offrant ainsi une diversité d’investissements, allant des grandes entreprises mondiales à des secteurs spécifiques tels que l’énergie verte, la technologie, la sécurité, l’armement, la cybersécurité, etc.

15 https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/comment-la-france-est-devenue-le-deuxieme-plus-gros-vendeur-d-armes-au-monde-7900362241




Trump, Nuland et Khrouchtcheva

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

Par Markku Siira

Source : https://markkusiira.com/2024/03/06/trump-nuland-ja-hrustsova/

Le « super mardi » des primaires présidentielles américaines a révélé que le pouvoir en place est clairement déterminé à donner une seconde chance à Trump en tant que figure de proue de l’« Occident global ». Il reste encore des mois de théâtre électoral, mais le résultat semble déjà assez clair, avec le déclin du soutien populaire à Biden.

Je me demande simplement pourquoi les euro-atlantistes sont si terrifiés par le retour de Trump. Pensent-ils vraiment que Trump est le signe avant-coureur d’un changement radical ? Qu’est-il advenu de l’expression trumpienne appelant à « drainer le marais » la dernière fois ?

Trump s’est plaint à plusieurs reprises que les autres pays membres de l’OTAN ne finançaient pas suffisamment l’alliance défensive atlantique. Il ne faut pas y voir la rhétorique d’un lobbyiste américain de l’industrie de l’armement visant à inciter les pays européens membres de l’OTAN à augmenter leurs dépenses de défense. Je ne pense pas que Trump brisera l’alliance militaire, il n’en a pas l’autorité.

Les capitalistes américains laisseront Trump revenir à la Maison-Blanche, parce qu’il soutiendra Israël avec encore plus d’enthousiasme que Biden. Trump a déjà dit qu’Israël devait « s’occuper de ses problèmes » à Gaza, il n’est donc pas l’homme qu’il faut pour empêcher le génocide palestinien et démanteler l’ethnocratie sioniste. Je ne serais pas surpris si cette fois Trump est prêt à la guerre contre l’Iran (et la Chine).

***

La sous-secrétaire d’État américaine aux affaires politiques, Victoria Nuland, l’une des faucons de guerre les plus virulents de la politique étrangère américaine et le principal architecte du conflit ukrainien, a annoncé sa démission.

La démission de Mme Nuland est considérée comme un signe que la guerre par procuration menée par les États-Unis en Ukraine touche à sa fin, ou du moins que la poursuite du projet sera déléguée aux Britanniques et aux eurocrates. Mission accomplie, puisque l’Europe a été contrainte de rompre ses relations avec la Russie et d’épuiser son moteur économique avec la politique de sanctions autodestructrice de l’Allemagne.

Nuland sera remplacée, au moins temporairement, par John Bass, qui a supervisé le retrait américain d’Afghanistan. Je me demande si un avion d’évacuation américain décollera encore de Kiev, avec à son bord le gouvernement fantoche dirigé par Zelensky.

***

Même Nina L. Khrouchtcheva, professeur russo-américaine de relations internationales et critique de Poutine, estime que la rhétorique guerrière actuelle est « totalement irresponsable ». Les dirigeants de l’OTAN tentent d’effrayer la population en l’avertissant que si Poutine remporte la victoire en Ukraine, il attaquera ensuite l’un des pays de l’alliance militaire.

« Cette escalade rhétorique pourrait rendre plus probable une escalade militaire. Poutine n’a jamais manifesté le désir d’entrer en guerre avec l’OTAN. En attisant les craintes qu’il le fasse, les dirigeants de l’OTAN risquent de créer une sorte de prophétie autoréalisatrice », déclare Mme Khrouchtcheva, qui qualifie ces propos de « provocateurs et stupides ».




Troupes au sol ? Le vrai projet de Macron

Par Pierre Le Vigan

Possible envoi de troupes au sol en Ukraine. On a parlé d’un nouveau délire. D’une incohérence : des « troupes au sol » mais toujours pas de co-belligérance. D’un « en même temps » ingérable. Et si Macron devait être pris au sérieux ? Et s’il avait un projet à long terme ? Énoncé peut-être trop tôt. Comme un « ballon d’essai ». Mais un vrai projet. Pas bon pour nous. Pas bon du tout. Enquête sur ce que Macron projette.

Troupes au sol ? Le vrai projet de Macron

La déclaration selon laquelle Macron « n’excluait pas l’envoi de troupes (françaises) au sol en Ukraine » (29 février 2024) a fait du bruit. On a parlé de coup de folie, ou au mieux de l’envie de « faire l’intéressant ». La dernière hypothèse n’est pas tout à fait fausse, car Macron reste l’acteur de théâtre qu’il aurait aimé être et qu’il a été à son tout petit niveau. Reste qu’il ne parle pas comme un particulier. Il est chef d’État, ou du peu qu’il en reste. Avec l’inconvénient majeur d’engager le destin de notre peuple. D’où la nécessité de ne pas en rester à l’ironie, certes très roborative, d’une équipe comme celle de Mozinor dans sa talentueuse parodie « Trouposol ».

Que veut Macron ? Tout d’abord faire oublier sa prodigieuse impopularité en politique intérieure. Sa venue au Salon de l’Agriculture a failli ressembler aux pires moments (pour lui) de la crise des Gilets jaunes. En faisant monter la dramatisation et la peur en politique étrangère, Macron fait oublier à quel point toute sa politique — et sa personne même — est l’objet de détestation dans le peuple français.

Le deuxième objectif de la déclaration de Macron doit être pris au premier degré. Il porte réellement sur la politique étrangère. Rappel du contexte. Dans le conflit Russie-Ukraine, il est désormais évident que l’Ukraine ne peut gagner. Qu’est-ce que cela veut dire ? Elle ne récupérera pas les territoires perdus, encore moins la Crimée, et si la guerre dure, elle perdra d’autres territoires (Odessa ?) — ce qu’elle aurait évité en négociant en 2022, ce que précisément les EUA l’ont dissuadé de faire, les Américains étant prêts à soutenir l’Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien.

Or, cet échec de l’Ukraine est avant tout un échec de l’OTAN. Cette alliance, Macron l’avait déjà déclarée « en état de mort cérébrale » (8 novembre 2019). Certains avaient cru voir un néo-gaullisme dans cette déclaration. Ce n’était pas le cas une seconde. C’était la préparation à une prise de relais. Que peut l’OTAN aujourd’hui ? Retarder, voire empêcher la paix entre la Russie et l’Ukraine. C’est ce qu’a fait l’OTAN, c’est-à-dire Washington et ses laquais, depuis 2022, et c’est le seul vrai succès qu’a remporté l’OTAN. Faire durer la guerre et isoler durablement l’Europe de la Russie, ce dont l’Europe souffre plus que la Russie. Tel était le but.

Il s’agit donc de reprendre le travail de l’OTAN mais en l’européanisant. Tel est le projet de Macron. Telle est la mission qui lui est confiée. Pourquoi ? Parce que tel est l’intérêt du Capital international. Or le Capital international est très lié aux intérêts américains. Macron est l’homme du Capital. Il est actuellement en charge de la SFIC : Section Française de l’Internationale du Capital (la maison mère de la SFIO : Section Française de l’Internationale de l’Oligarchie). Macron est donc d’abord, inévitablement, l’agent du capital américain, la fraction dominante du capital mondial, forme économique de l’Occident collectif avec ses pseudopodes tels les fondations mondialistes, l’État d’Israël 1 et d’autres. Parce que c’est lui, le capitalisme américain, qui domine le capitalisme mondial. Et que quand la périphérie est fichue, il faut la sacrifier et sauver le noyau.

C’est pourquoi, après avoir détruit l’industrie française à la suite de Hollande, Macron veut détruire ce qu’il reste d’industrie en Europe, et donc l’industrie allemande. C’est en cours : le gaz américain est pour les Allemands six fois plus cher que le gaz russe. Conséquence : leur industrie n’est plus compétitive. Et donc, l’industrie allemande quitte l’Europe et s’installe aux EUA. C’est pourquoi Macron ne s’est aucunement opposé à la politique de l’UE des « sanctions » contre la Russie, qui étaient avant tout des auto-sanctions contre l’Europe.

N’imaginons pas un instant que Macron soit inintelligent. Il savait ce qu’il faisait. Sa mission ? Sauver le capitalisme. Enrayer la baisse des taux de profits. Et donc sauver d’abord le capitalisme américain. En ce sens, Macron fait le « job ». Que l’Europe soit vidée de ses dernières industries (9 % du PIB en France correspond à l’industrie, il ne reste donc plus grand-chose à liquider), qu’elle soit pillée par les EUA, tel est l’intérêt du capitalisme international. Tel est donc l’objectif de Macron puisqu’il est un de ses fondés de pouvoir et son « délégué France ». Si des miettes avaient été disponibles pour le capitalisme national français, Macron n’était pas fondamentalement contre, mais ce n’est malheureusement plus possible. « No soucy » comme on dit dans les bureaux des « managers ». On sacrifie la France. Et l’Europe.

C’est pour cela que Macron veut un néo-OTAN. Pour créer de la tension, faire taire les oppositions en politique intérieure, préparer les esprits à une éventuelle guerre, si cela devient un jour l’intérêt des Américains. Tel est le sens du propos de Macron sur l’éventualité d’envoi de troupes françaises (et européennes) au sol, mais aussi sur l’éventuelle européanisation de notre force de frappe, idée agitée depuis des années (Marc Finaud et Grégoire Mallard, « L’européanisation de la dissuasion française : une idée dangereuse vouée à l’échec », La Tribune, 18 février 2020).

Après avoir fait mourir les Ukrainiens pour les intérêts américains, à savoir couper les ponts entre la Russie et l’Europe, l’idée macronienne (et anticipant peut-être sur les projets trumpistes) d’un néo-OTAN européanisé serait de faire tuer les Européens pour accélérer leur propre déclin et leur servitude face à une Amérique requinquée. Rappelons que, du point de vue américain, ce qui était « épatant » dans la IIe guerre mondiale, c’est que l’Allemagne et la Russie se massacraient mutuellement.

Autre avantage, mineur, mais non négligeable, de la déclaration de Macron : créer un « patriotisme » français anti-russe et faire apparaître le RN comme pro-russe, tout ce qui n’est pas pro-guerre étant supposé pro-russe. D’où la déclaration de Gabriel Attal : « Le RN soutient davantage la Russie que l’Ukraine. » (5 mars 2024). Tout parti qui ne s’aligne pas sur les positions bellicistes de Macron est dit pro-russe. Et plus que LFI, c’est le RN qui est visé, ceci en vue des élections européennes du printemps 2024, mais plus encore en vue des élections présidentielles. Car si le RN n’a cessé de se normaliser et de donner des gages aux atlantistes, au grand capital, et même à l’UE, ce n’est pas (ou pas encore) le premier choix de l’oligarchie.

Mais le débat excède très largement la petite politique. C’est l’avenir de nos peuples européens qui est en jeu. Maîtrise de l’immigration, réindustrialisation et économie auto-centrée, relance de la natalité des autochtones : ce sont là des impératifs vitaux pour les peuples d’Europe. En 1945, Staline avait eu ce mot : « Les nazis passent, l’Allemagne demeure. » Encore avait-il fallu chasser les nazis. Dans un contexte évidemment très différent, quand les Européens se débarrasseront des divers micro-Macron et autres agents de l’Internationale du Capital, l’Europe pourra revivre.

PLV

Pierre Le Vigan est urbaniste et essayiste. Il est l’auteur de plus de vingt livres. Derniers en date : Le coma français (éditions Perspectives libres), Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne (même éditeur) ? Avez-vous compris les philosophes. Introduction à la pensée de 42 philosophes (la barque d’or), Comprendre les philosophes (Dualpha), La planète des philosophes (Dualpha).

labarquedor@gmail.com

https://cerclearistote.fr/produit/le-coma-francais-par-pierre-le-vigan/

https://cerclearistote.fr/produit/clausewitz-pere-de-la-theorie-de-la-guerre-moderne-par-pierre-le-vigan/


1 On remarquera que cet État est fondé sur le même principe que les EUA : la colonisation-expropriation-expulsion-voire des mesures plus définitives, là des Indiens, ici des Palestiniens. Et on n’oubliera pas que certains Israéliens refusent de participer à cette infamie, sauvant l’honneur, et peut-être l’avenir.




Qui dirige les pays occidentaux ? Faut-il désespérer de la politique ?

[Source : altersexualite.com via Profession Gendarme]

Par Lionel Labosse

Voici une brève séance de « Former l’esprit critique » que j’ai proposée à mes étudiants et qui les a intéressés. Je rappelle que je m’inscris dans le cadre des ressources de l’Éducation nationale que l’on trouve sur cette page (ce qui n’empêche pas qu’on peut se faire dénoncer, mais j’ai la chance d’avoir un public de classes populaires, qui globalement ont un niveau de bons sens dix fois supérieur à la plupart de mes collègues et voisins parisiens).
Lors de ces séances que je propose en apéritif à mes cours, échauffement des neurones, j’aborde avec réticence la politique, mais comme nous sommes en année électorale et que certains vont voter pour la première fois, j’essaie de les motiver. Voici un ensemble de courtes séquences vidéos dont je leur ai proposé de faire la synthèse en quelques phrases, et j’ai donc été étonné pour une fois que plusieurs aient donné leur opinion alors que d’habitude ils comptent les mouches au plafond. Je vous propose le même exercice. Je vous proposerai ma synthèse en fin d’article, mais faites la vôtre avant de regarder la mienne. Si la vôtre vous semble meilleure, n’hésitez pas à me l’envoyer, je reverrai ma copie. Attention, « synthèse » cela veut dire « concis », donc pas de dissertation, juste un condensé frappant des idées !

  1. Ce qui a valu des soucis à Jean-Claude Bourret… 1994 :



Jean-Claude Bourret est un ancien présentateur du JT, qui a connu une grande notoriété. Il vient de publier ses mémoires, et il est toujours complotiste.

  1. Liz Truss : « Le gouverneur de la Banque d’Angleterre a plus de pouvoir que le Premier ministre ». Liz Truss a été un éphémère 1er ministre du Royaume-Uni, entre Boris Johnson et Rishi Sunak. Elle s’exprime ici le 22 février 2024 au micro de Steve Bannon, à l’occasion d’un meeting de Donald Trump, d’où l’allusion au slogan de Trump, « MAGA » (Make America Great Again).
    « Ce que j’ai découvert, c’est que je ne tenais pas les leviers », a révélé l’ex-Premier ministre à Steve Bannon. « Ce que j’ai découvert en arrivant au 10 Downing Street, c’est que je pensais que si j’arrivais au sommet, je serais en mesure de mettre en œuvre ma politique. Les leviers étaient détenus par la Banque d’Angleterre », a constaté la candide Liz, débarquée après seulement 45 jours au « pouvoir ». Elle avait fait l’objet d’un pari sarcastique basée sur un calembour sur son nom, un combat contre une laitue (« lettuce » en anglais).



  1. En 2016, Alain Minc (vieille crapule invitée 500 fois par an sur les plateaux télé pour ses livres que personne ne lit) nous parlait déjà d’Emmanuel Macron et de son « métier de pute » au service de David de Rothschild. Extrait d’une émission d’Envoyé Spécial.

  1. Extrait de L’incroyable saga des Rothschild : le pouvoir d’un nom, rare émission consacrée à David de Rothschild (7’30), qui date de 2020, mais a été récemment mise en ligne sur YouTube. Écouter une minute à partir de 7’30.

  1. Vidéo sur la victoire de George Gallaway, candidat indépendant (qui n’est affilié ni au parti conservateur, ni au parti travailliste), élu de façon inattendue lors d’une élection législative partielle à Rochdale (banlieue de Manchester) le 29 février 2024. Il répond à un journaliste typique des médias du système le lendemain de son élection. Si vous faites une recherche sur l’élection de ce député vous tomberez sur une avalanche de réactions indignées de Rishi Sunak et toute la clique de vendus qui dirigent le Royaume-Uni.

« Vous parlez du Premier ministre comme s’il était Moïse » : à peine élu, le député George Galloway — critique d’Israël et de l’OTAN — fait déjà trembler Londres. « Ne me parlez pas de Rishi Sunak comme s’il était descendu de la montagne avec des tablettes de pierre », a lancé le nouveau député de Rochdale, pris à partie par le Premier ministre dans la foulée de son élection. « Je viens d’être élu avec une majorité écrasante. Pourquoi est-ce difficile pour vous à comprendre ? »

Voici la synthèse que je vous propose :
« On sait depuis fort longtemps, grâce à quelques esprits éclairés de complotistes courageux comme Jean-Claude Bourret, que notre démocratie est une illusion, et que c’est en réalité banque & finance qui dirigent les gouvernements occidentaux. Liz Truss l’a confirmé récemment en tirant les conclusions de son bref passage au 10 Downing Street. En France, Alain Minc, le faiseur de rois, a déclaré, en résumé, que Macron est la “pute” de David de Rothschild. Or ce dernier est le plus puissant banquier de la City de Londres, et en même temps règne sur la banque à Paris, et Macron est sa marionnette. Donc, à Londres comme à Paris, ce ne sont pas les politiques, mais c’est la finance qui dirige. Faut-il alors désespérer et ne plus voter ? Non, car grâce à un début de prise de conscience des peuples consécutive au “risque de génocide” en cours à Gaza, un candidat hors-système (enfin apparemment, car cela reste un politique et il faudrait mieux connaître ses antécédents pour être sûr) peut créer la surprise et déboussoler complètement un journaliste lui aussi pute du système.
Le covid, la guerre en Ukraine et maintenant la tentative de génocide à Gaza, ont réveillé de nombreux esprits partout dans le monde, et les putes du système partout en Occident s’agitent comme des canards sans tête, mais il se peut qu’ils soient en train de perdre la partie, car comme dit un vieux proverbe chinois : “complotiste un jour, complotiste toujours !” ».

Voir mon article « Londres 2024 : George Orwell l’avait pensé, le Brexit l’a fait ».

[Voir aussi :
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
Rothschild : les maîtres de la finance mondiale
Quelles sont les structures de pouvoir qui gouvernent le monde ?
« …des banquiers et des industriels qui, réduisent le monde entier à l’esclavage. » – Louis McFadden
La face cachée du pouvoir : « Ils sont intouchables ! »
Les projets des Maîtres du Monde
Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
Le monde dans le filet de la franc-maçonnerie]




Mort de Dieu ou de l’homme ?

[Source : arretsurinfo.ch]

Par Elias Zahlaoui

Behind the #Wall, 2013 Old Jerusalem Scene By Nabil Anani | Palestine …

Le grand romancier russe, Dostoïevski, a écrit un jour :

« Si Dieu meurt, tout est permis ».

Peu de temps après, le philosophe allemand, Nietzsche, déclarait :

« Dieu est bel et bien mort ! »

Peut-on nier que tous deux voyaient loin ? Aussi, faut-il être ignorant, et même aveugle, pour ne pas reconnaître, en toute objectivité, que les dynamiques et les réalisations déterminantes dans le monde contemporain, tant sur terre qu’en mer et dans les airs, se sont magistralement passées non seulement de Dieu, mais aussi de toute référence religieuse, éthique et, pour finir, humaine ! Que notre monde contemporain se trouve donc, en sa totalité, au bord d’un précipice, au point de menacer la survie même de notre splendide planète, n’étonne plus personne.

Je laisse à toutes sortes de spécialistes, en histoire, en pensée, en religion, en sciences, en économie, en politique, en informatique, en stratégie sur terre, en mer et dans les airs, le soin et le devoir d’expliquer et de justifier un monde si riche, devenu plus que fragile…

Pour ma part, je juge de mon devoir de prêtre arabe catholique de Syrie, de poser incessamment la question que j’ai choisie pour titre de cette approche.

Est-ce à dire qu’il faille tout simplement revenir à Dieu, pour sauver et l’espèce humaine et notre planète ?

Ce serait naïf de le penser. Mais il ne me semble pas du tout naïf, de se rappeler que la voix de Dieu s’est fait entendre, d’une façon ou d’une autre, sous tous les cieux, mais plus particulièrement pour les chrétiens, ainsi que pour nos frères juifs avant eux, et pour nos frères musulmans par la suite. Il n’est donc pas inutile de nous rappeler, en ces temps tragiques, l’une ou l’autre de ces manifestations, à partir de ces trois grandes religions.

Pour ce qui concerne les juifs, qu’il me suffise de rappeler un fait, un seul, mais hautement symbolique, relaté dans le chapitre 21, du Premier Livre des Rois.

C’est l’histoire de la vigne d’un paysan juif, dernier survivant de sa famille, du nom de Naboth. Le roi de Samarie, Achab, régnant vers la fin du 9e siècle av. J.-C., voulut s’approprier sa vigne, pour agrandir ses terres, déjà immenses. Naboth refusa de la lui céder. La reine Jézabel fait tuer Naboth, et engage le roi à s’offrir, en compagnie de son entourage, le luxe d’occuper le terrain. Sur ce, arrive, sur ordre de Yahvé, le Prophète Elie. Celui-ci lance à la face du roi Achab, en présence de tout son entourage, une prophétie terrible, lui annonçant sa mort ignoble et imminente, sur le terrain même de Naboth, ainsi que celle de sa femme Jézabel, au pied de leur palais.

Peu de temps après, cette double prophétie s’accomplit comme annoncée !

Quiconque médite l’histoire de la vigne de Naboth, à la lumière de l’histoire humaine, sous tous les cieux, il se rend à l’évidence qu’elle est devenue un symbole aux dimensions du monde, mais qui se concrétise depuis 75 ans en Palestine, et depuis 5 mois, d’une façon plus cruelle, à Gaza même ! Cependant, en dépit de l’universalisation de ce symbole, il nous faut reconnaître qu’un élément capital lui a presque toujours fait défaut : une voix prophétique, dénonçant les crimes qui se suivent en s’amplifiant en dimensions et horreurs, au détriment du monde arabe ! 2

Pour ce qui est des chrétiens, notre foi nous dit que c’est Dieu Lui-même qui s’est fait homme, par amour pour toute l’humanité, passée, présente et future. Il a choisi de vivre en Palestine de Syrie, pauvre au milieu des plus pauvres, mais riche d’un amour incommensurable, qu’Il voulait étendre à tout jamais, sur la terre entière. Il a aussi maintes fois déclaré, avec une clarté éblouissante, qu’Il s’identifiait à tout être humain, et plus particulièrement aux plus pauvres, aux plus démunis, aux laissés-pour-compte. Il a même poussé les déclarations de son identification totale avec cette catégorie de gens, jusqu’à en faire l’unique critère du jugement éternel qu’Il portera, lors du jugement dernier, sur chaque être humain !

En dépit de tout cela, Il a fini sur la Croix, mais en pardonnant à tous ses bourreaux, dont, bien sûr, les juifs !

Ici, je ne trouve pas inutile de rappeler certaines de ses recommandations, qui semblent avoir totalement disparu de l’horizon surtout des « Puissants » de ce monde, et de leurs nombreux acolytes en toute religion, dont, hélas, les si nombreux responsables des Églises d’Occident, le Vatican en tête !

Jésus a dit, entre autres :

– « Il n’y a pas de plus grand amour, que celui de donner sa vie pour ceux qu’on aime »

(Jean 15 : 13)

— « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir »

(Mat. 20 : 28)

– « Bienheureux les artisans de paix, car ils seront appelés enfants de Dieu »

(Mat. 5 : 9)

— « Nul ne peut servir deux maîtres : vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent »

(Mat. 6 : 24)

– « Tout ce que vous ferez à ces petits, au moindre de ces petits, c’est à Moi que vous le faites »

(Mat. 25 : 40)

Nous savons tous que la vie des premiers chrétiens n’a pas du tout été facile. Ils furent en Palestine même, puis au niveau de tout l’Empire romain, à commencer par Damas, soumis à une persécution continuelle et féroce, menée à la fois par les Pouvoirs romains et les Juifs.

Or seul, oui seul, le témoignage de leur foi héroïque a fini par vaincre l’invincible haine des païens, sans pour autant désarmer les juifs. L’Édit de Milan, proclamé en 313 par l’Empereur Constantin, leur reconnaissait enfin le droit de vivre en toute liberté, à l’instar des adeptes des autres religions…

Hélas, c’est de cette date fatidique (313), que commença la chute lente, mais continue. Jusqu’à ce jour, de toute l’Église du Christ Jésus, dans la troisième tentation que Jésus avait violemment rejetée au désert, face au démon ! (Mat. 4 : 8-11)

Un tel diagnostic peut paraître excessif. Qu’il me suffise, d’abord en prêtre catholique, d’inviter tout récalcitrant à lire un livre tout récent, publié en 1997, en trois langues à la fois, l’italien, l’anglais et le français, sur l’initiative du Pape Jean-Paul II, par son ami, le journaliste italien, Luigi Accattoli, sous le titre étonnant : « Quand le Pape demande pardon ». En effet, ce livre reproduit 94 déclarations officielles, faites par le Pape lui-même, un peu partout dans le monde, en des circonstances solennelles. Le Pape y demandait pardon à Dieu et aux hommes, pour, entre autres, les terribles méfaits de l’antisémitisme, de l’embourgeoisement galopant de la hiérarchie ecclésiastique, de l’esclavagisme, des entreprises coloniales appelées Croisades, de l’Inquisition, des génocides perpétrés dans le continent américain, après sa découverte, et plus tard en Australie et en Extrême-Orient, ainsi qu’en Afrique, de la traite des noirs, de l’autoritarisme de l’Église romaine vis-à-vis des pouvoirs politiques, ainsi que des mouvements de la

Réforme, des guerres de Religion, des schismes dans l’Église, tant en Orient qu’en Occident, ainsi que des multiples compromissions avec les dictatures, et des légitimations de toutes sortes d’injustices…

En somme, c’est tout le passé sombre du Catholicisme que le Pape Jean-Paul II a voulu au grand dam de certains cardinaux très haut placés, passer au crible des exigences de l’Évangile, dans un esprit de totale honnêteté intellectuelle et spirituelle.

En outre, en ma qualité de prêtre arabe catholique de Syrie, je trouve de mon devoir de relever le comportement plus que suspect de toute l’Église Catholique d’Occident, vis-à-vis des drames atroces qui ne cessent de ravager de fond en comble, tout le monde arabe surtout, depuis la fameuse déclaration Balfour, faite en (1917), concernant la création en Palestine, de ce qui a été appelé innocemment « le foyer national juif », avec l’ironique précision : « sans aucun préjudice aux habitants autochtones du pays » !…

Est-il donc permis d’ignorer les multiples catastrophes qu’a provoquées, depuis lors, la création de ce prétendu « foyer national juif », non seulement en Palestine même, mais bien au niveau du monde arabe en sa totalité ?

Pour plus d’objectivité, j’invite quiconque à lire l’un ou l’autre des livres d’histoires, écrits à ce sujet, par des écrivains juifs, voire israéliens. J’en cite :

  • — Dominique Vidal, en son livre « Le Péché originel d’Israël » (Paris 1997)
  • — Israël Shahak, en son livre « Le Racisme de l’État d’Israël » (1966)
  • — Gilad Atzmon, en son livre « La Parabole d’Esther » (2012)
  • — Ilan Halévy, en son livre « Sous Israël, la Palestine » (1978)
  • — Ilan Pappé, en son livre « La Propagande d’Israël » (2016)
  • — Israël Shamir, en son livre « Les fleurs de Galilée » (2004)
  • — Charles Enderlin, en son livre « Par le feu et par le sang » (2008)

Mais aussi, pour plus de crédibilité, je cite rapidement les dates des guerres successives : 1948, 1956, 1967, 1973…, la création entre-temps en Israël, par la France et l’Angleterre, du Centre Atomique Dimona, en (1955-1956), les multiples invasions du Liban, à partir surtout de (1982), jusqu’à la guerre au Sud-Liban (2006)… Peut-on aussi passer sous silence, la guerre civile au Liban (1973-1990), la guerre entre l’Irak et l’Iran (1980-1988), l’invasion « programmée » par les États-Unis, du Kuwait par l’Irak (1990), suivie de la guerre interminable menée par la Coalition internationale contre l’Irak (1991-2003…), la soi-disant révolution en Tunisie (fin 2010), puis en Égypte (début 2011), enfin en Lybie (2011), pour couronner le tout par le fameux « Printemps arabe » en Syrie, à la mi-mars 2011 ?

Or, au cours de tous ces enfers successifs, déchaînés contre le Monde arabe, par l’État Criminel par excellence, les États-Unis, pour les beaux yeux d’Israël, jamais, au grand jamais, aucun reproche n’a été fait par l’Église d’Occident, ni aux pays occidentaux responsables, ni à Israël !

Même la récente guerre, déclenchée à Gaza, le 7/10/2023, par la Résistance palestinienne, à laquelle a riposté Israël par un génocide, bel et bien programmé et continu jusqu’à ce jour du 26/2/2024, n’a pas réussi à arracher toute l’Église d’Occident, le Vatican en tête, à son silence de mort. Pourtant l’opinion publique en Occident, jusqu’ici plus qu’anesthésiée par une propagande maniée de main de maître, a rapidement réagi. Les gens déferlent sans relâche depuis des mois, dans les grandes villes, au niveau du monde, proclamant leur solidarité avec les Palestiniens… Même la Cour Internationale de Justice à Lahaye a fini par condamner Israël ! Mais le silence ahurissant de toute l’Église d’Occident se maintient, à l’encontre des exigences les plus évidentes de l’Évangile… et de la simple morale humaine ! 4

D’ailleurs même les réactions tardives du Pape François, face à ce qui se passe à Gaza, restent absolument incompréhensibles. Les évènements de Gaza datent du 7/10/2023. Or la première déclaration du Pape, touchant Gaza, remonte au 16/12/2023, à la suite de la mort de deux femmes chrétiennes, dans l’une des deux églises de Gaza…

Quant à sa seconde déclaration, il la fit début janvier 2024, rien que pour stigmatiser ce qu’il a appelé « le risque de recrudescence de l’antisémitisme » !

Hélas, Sainteté, laissez-moi vous rappeler que l’Antisémitisme a été une pure création de l’Église Post-Constantinienne, qui a fini, en fait, par envahir toute la société occidentale, durant des siècles, pour ne s’arrêter, hélas encore une fois, qu’avec Hitler ! Que tout cela ait laissé au cœur de tout l’Occident, Église et Société, un complexe de culpabilité vraiment morbide, qui ose en douter ? Et qu’il ait nourri chez les juifs en général — déjà « assurés » de leur supériorité sur tous les humains, par suite de leur prétendue « élection divine »… — une haine féroce contre les chrétiens, et par ricochet, contre le genre humain, semble être une évidence…

Faut-il pour autant que l’Église ferme pour de bon, et les yeux et la bouche, sur les crimes innombrables, commis en Palestine et dans le Monde arabe, par « Israël » depuis 75 ans ? Pourtant ces crimes dépassent toute horreur à Gaza. Ils ne sont rien moins qu’une négation radicale de tout ce qui est humain chez l’israélien, et dénient du coup, toute humanité au Palestinien. Est-ce ainsi que l’Église espère se faire pardonner cet autre crime séculaire, qui s’appelle l’Antisémitisme ?

Sainteté, n’est-il pas temps pour l’Église occidentale, de comprendre une fois pour toutes, qu’un crime ne peut aucunement se réparer par un crime pire ! Ne faut-il donc pas crier haut et fort, que si l’Église Post-Constantinienne avait tout simplement imité Jésus en Croix, en pardonnant aux Juifs de l’Empire romain, au lieu de faire édicter des lois anti-juives, dans l’espoir illusoire de les forcer à adopter le christianisme, ce maudit antisémitisme n’aurait jamais existé, et le cours de l’histoire humaine aurait été radicalement différent ?

Enfin, il me faut essayer d’entrevoir l’apport de l’Islam à la civilisation humaine, sous le regard de Dieu.

Face à l’islamophobie qui ne cesse de croître au niveau du monde, particulièrement en Occident, je trouve de mon devoir de prêtre catholique et arabe de Syrie, de rappeler deux vérités historiques sans lesquelles, toute approche risque d’être faussée. La première est récente, et comprend deux volets, la seconde remonte à l’origine de l’Islam, et l’a exceptionnellement accompagné tout au long de l’histoire jusqu’à ce jour.

Le premier de ces deux volets, remonte à la période qui a suivi la 2e guerre mondiale, au cours de laquelle des dizaines de milliers d’Arabes Nord-Africains ont émigré en Europe, surtout en France, dont un bon nombre avait servi dans l’armée française au cours de la guerre. Alléchés par toutes sortes de promesses et d’espoirs, ils ont fini par se faire embaucher dans les travaux routiers et de construction, que les Européens répugnaient à faire… Installés dans les banlieues des grandes villes de France et d’Europe, par suite des mesures discriminatoires prises par les différents gouvernements, la majorité d’entre eux et de leurs nombreuses descendances n’a pas eu la possibilité de s’intégrer pour de bon, dans les différentes sociétés européennes. Ils ont fini par constituer des agglomérations à part, quasi séparées de l’ensemble de la population. En somme, leurs réactions périodiques, massives et violentes, laissent toujours présager des jours sombres à l’avenir, pour quiconque cherche à les « utiliser », ou même à les exaspérer !

Le second volet est tout simplement « l’Islam Djihadiste », créé de toute pièce, au vu et au su du monde entier, par les États-Unis et leurs innombrables valets à travers le monde, dans le but « d’instaurer » dans les pays récalcitrants et opposés à leur Mondialisme féroce, « la Démocratie, la Liberté et les Droits de l’homme » !

Quant à la première vérité historique touchant l’Islam, elle est, comme la seconde, de l’ordre des faits, non de l’ordre de la foi.

Nul n’ignore que les conquêtes musulmanes furent les plus fulgurantes de l’histoire. Mais rares sont, me semble-t-il, ceux qui savent que les conquérants musulmans furent parmi les plus intelligents. Ils en donnèrent la preuve, lors de la conquête de Damas, en 635, et c’est par la suite, lors de la prise de Jérusalem en 639, de l’Égypte en 641, et surtout de Cordoue en Espagne, entre 711 et 1492, qu’ils en donnèrent toute la mesure.

Bref, ils surent respecter leurs engagements auprès des peuples conquis, quant aux habitations, travaux, administration civile, lieux de culte, en échange d’un tribut, qui s’avéra à Damas même, inférieur à celui que les chrétiens de cette ville payaient à leurs anciens maîtres, les chrétiens de Byzance. En outre, à Damas aussi, les musulmans, n’ayant pas de lieux de prière, s’entendirent avec les autorités religieuses pour s’acquitter de leurs prières dans la grandiose Basilique St Jean-Baptiste, qui occupait le cœur de la ville. En toutes ces conquêtes, les musulmans surent collaborer avec les administrations locales, au point de confier certains de leurs postes les plus importants, à des chrétiens ou à des juifs à la fois.

En somme, ce fut une période de collaboration et de convivialité, entre musulmans, chrétiens et juifs, propre aux sociétés musulmanes, telle que l’Occident n’en a jamais connue. Et pour qui a l’ombre d’un doute à ce sujet, je conseille la lecture des historiens juifs, et même israéliens. J’en cite surtout :

  • — Le diplomate israélien Aba Eban, en son livre « Mon Peuple », paru en France en 1975.
  • — Le rabbin juif français, Josy Eisenberg, en son livre « Une Histoire des Juifs », paru en France en 1970.
  • — L’historien juif américain, Abram Léon Zakhar, en son livre monumental « Histoire des Juifs », paru en France en 1973.

Toute cette politique de tolérance, pratiquée par les musulmans dans la plupart des pays conquis, au départ, semble avoir été appliquée aussi partout où l’Islam s’est répandu. Cela n’exclut sûrement pas les explosions de violences et d’injustices, dues, entre autres, à l’ivresse du Pouvoir, ainsi qu’aux humeurs personnelles de l’un ou l’autre des Califes, ou de leurs nombreux représentants… dans leurs immenses empires !

Reste ouverte cependant, la grande question de savoir où ces grands conquérants de l’Islam, ont puisé cet esprit de tolérance et de collaboration, pour avoir créé cette convivialité exceptionnelle, tout au cours de l’histoire, avec les chrétiens et les juifs !

Serait-ce cela le grand défi que notre monde attend, face à une guerre dévastatrice, planifiée par le sionisme international et ses agents secrets, et exécutée par ses valets féroces, dans le but de mettre un terme à l’Islam tolérant, maintenant qu’il a presque anéanti le Christianisme en Occident, tandis qu’il est en train — comme il croit — de le détruire dans tout l’Orient arabe ? C’est alors qu’il pourra proclamer la mort de Dieu, après avoir tué l’homme !

C’est bien le cas de dire : qui vivra verra !

Pr. Elias Zahlaoui

Damas, le 26/2/2024




Le monde dans le filet de la franc-maçonnerie

[Source : kla.tv]

Par Ivo Sasek

Seuls ceux qui reconnaissent à quel point notre beau monde est pris dans le filet des loges maçonniques peuvent comprendre pourquoi tout fonctionne comme on le voit fonctionner. Dans ce discours, le fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek, explique en détail qui a tissé ce réseau maçonnique et quelles associations en font activement partie. La conclusion de cette découverte passionnante est claire : que tous les États sortent de ce réseau criminel, ou que ce réseau criminel sorte de nos États, à commencer par l’OMS.

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  • 00:00:00 : 1. Introduction d’Ivo Sasek
  • 00:07:26 : 2. L’ONU
  • 00:21:22 : 3. L’OMS
  • 00:27:15 : 4. L’UE
  • 00:31:50 : 5. Le FEM
  • 00:36:34 : 6. Le flux d’argent va toujours dans les mêmes poches !
  • 00:42:10 : 7. City of London
  • 00:45:11 : 8. Federal Reserve (FED)
  • 00:47:18 : 9. La BRI
  • 00:52:39 : 10. Résumé
  • 01:21:10 : 11. @ Vérificateur de faits

Approfondir le sujet :

Le FEM et ceux qui tirent les ficelles — Une conspiration mondiale ?
https://www.kla.tv/27892

Agenda 2030 : Étiquetage frauduleux. Comment l’ONU entraîne le monde dans l’abîme
https://www.kla.tv/19023

Danger mondial — Franc-maçonnerie de haut grade
https://www.kla.tv/23995

La Chine — ce système de domination nous menace tous !
https://www.kla.tv/27164

Des updates pour Greta ! Les vrais tueurs du climat
https://www.kla.tv/28157

Fusionner l’homme et la machine : notre avenir doré ?
https://www.kla.tv/18254

Le dossier Tedros – Le chef de l’OMS va-t-il devenir l’homme le plus puissant du monde ?
https://www.kla.tv/26779

Transcription

Avec ce discours, je résume ce que nous avons déjà démontré dans des milliers d’émissions avec des centaines de milliers de sources solides. Je vous en prie, transmettez au plus vite ces informations à vos députés, à tous vos représentants du peuple, à vos politiciens et à vos responsables, car chacun d’entre nous est confronté à une menace existentielle. Et ce qui est valable pour la plus petite entité de notre société doit naturellement l’être aussi pour le grand tout, l’État.

Aujourd’hui, nous allons nous exercer à la pensée fractale. Nos États sont en effet soumis aux mêmes lois que nos arbres et nos plantes. Si nous suivons des yeux les grosses branches principales d’un arbre, nous constaterons que l’intégralité de l’arbre se répète dans chacune d’entre elles. Ainsi, l’image de l’arbre entier est toujours nouvelle même dans ses subdivisions — et pourtant c’est la même image. L’arbre dans son ensemble est en quelque sorte notre pays, ou notre État dans son ensemble. Chaque grosse branche est notre département ou notre canton. En comparaison les branches de plus en plus fines sont nos communautés locales. Chaque fractale est un modèle réduit dans lequel l’ensemble se reflète réellement dans ses parties. Dans les ramifications extrêmes, nous pouvons donc voir notre voisinage et, tout au bout de la branche, les différentes cellules de vie ou familles. Et de telles réalités fractales s’étendent maintenant comme principe d’ordre à travers toute la création, et elles ne s’arrêtent pas à la forme matérielle, mais elles s’étendent comme une loi à tous les domaines immatériels de la vie. De ce point de vue, nous considérons également le fait que tout ce qui est valable pour le petit arbre fractal le plus extérieur doit et est toujours inévitablement valable pour l’arbre entier. Ainsi, tout ce qui nuit à la petite branche nuit également à la branche, et nuit également à l’arbre entier — et tout ce qui nuit à l’arbre entier nuit également à chaque branche et petite branche individuelle. Vous comprenez ? Et avec cette constatation, nous passons maintenant à un événement qui reflète cette loi dans une dimension purement quotidienne. Supposons qu’il nous arrive, là où nous vivons, exactement ce qui est arrivé à de nombreuses familles sans méfiance, du Soudan à l’Ouganda en passant par la République centrafricaine. Il y a là-bas un certain Joseph Kony, c’est son nom, qui promet de n’appliquer que ce qui est écrit dans la Bible ; donc un mouvement religieux. Son mouvement s’appelle l’Armée de résistance du Seigneur, ou LRA. Or, de nombreux membres de familles crédules ont rejoint ce mouvement, pensant qu’il s’agissait d’un mouvement de résistance chrétien qui les autorisait en quelque sorte à lutter contre des forces diaboliques. Mais très vite, ils ont malheureusement dû constater qu’il s’agissait simplement d’un groupe terroriste déguisé en groupe chrétien, et qui attaquait des villages et des villes entières. Qui oblige aussi les gens à le suivre. Donc, au lieu d’une communauté remplie d’esprit, ils ont trouvé un royaume terroriste avec ses propres règles strictes, qui attirent de sérieux problèmes à ceux qui ne les respectaient pas. Mais ce n’est pas tout. Ils ont même recruté des enfants-soldats et des petites filles sont contraintes à la prostitution. Ils attaquent des villages entiers, commettent des attentats contre des institutions gouvernementales, etc. La LRA s’est donc révélée être une organisation extrêmement brutale. Ils ont dix mille meurtres à leur actif. Et ils continuent de tuer. Et maintenant, comme je l’ai dit, appliquons de manière cohérente ces lois fractales : que peut attendre l’arbre entier, c’est-à-dire l’État, de ses fractales les plus petites, si elles sont tombées dans un piège tel que celui tendu par les hommes avec ce Joseph. Oui, s’ils ont rejoint — sans le savoir et sans le vouloir — un groupe terroriste déguisé en groupe chrétien ? Qu’attend papa État ? Oui, tu as raison : du point de vue de l’État, le simple fait d’être membre d’un groupe terroriste suffirait à ce que vous soyez dénoncé, poursuivi, emprisonné et condamné à une lourde amende. Mais comment réagirait tout célibataire sincère, tout couple honnête ou toute famille saine s’il remarquait la moindre tendance à de telles dérives terroristes ? Encore une fois, aucun d’entre nous ne voudrait maintenir une telle relation ne serait-ce qu’une heure de plus. Et vous voyez, ce qui vaut pour la plus petite unité de notre société doit aussi valoir pour l’ensemble, vous comprenez ? Si un système étatique entier s’est trompé en s’associant à une organisation supranationale criminelle, il doit d’autant plus agir de la sorte. Bien sûr, même si ce système étatique a déjà conclu toutes sortes de contrats commerciaux avec cette association terroriste supranationale, et s’est peut-être engagé à effectuer des paiements réguliers de quelque nature que ce soit. Le citoyen individuel ne pourrait pas non plus rester dans un groupe terroriste à cause de tels engagements, vous comprenez ? Tout engagement pris le rendrait d’autant plus coupable s’il retardait pour cette raison sa séparation. Ce qui est très surprenant, c’est que nos systèmes étatiques, en tant qu’arbre entier, ne renoncent pas immédiatement de la même manière à toute association supranationale, chaque fois qu’il s’avère que celle-ci s’est alliée par erreur ou peut-être même consciemment à des organisations terroristes. C’est pourquoi nous examinons aujourd’hui de plus près 12 associations terroristes hautement criminelles dont nos États se sont rendu membres par toutes sortes d’alliances et de traités. Tu demandes si une telle chose existe, n’est-ce pas ? Commençons par l’adhésion à l’ONU, fondée en 1945. Qu’est-ce que l’ONU ?

[1. L’ONU (1945)]

L’ONU est une organisation supranationale qui, lors de sa création et de sa candidature à l’adhésion, s’était vantée de servir ou de vouloir servir uniquement le maintien de la paix mondiale, la sécurité internationale ainsi que la bonne coopération entre les pays, et bien sûr de servir les droits de l’homme, les pauvres, les faibles, même les enfants, de servir tout le monde, cela avait été hautement loué. Et pour entrer dans cette organisation, tous les États membres ont dû depuis lors renoncer volontairement à une bonne partie de leur liberté, de leurs droits souverains et de leur indépendance. La Suisse est également membre de l’ONU, sans aucune connaissance de ce que vous entendez aujourd’hui, et elle y a adhéré le 10 septembre 2002. Mais entre-temps, il s’est avéré que l’ONU ne faisait que simuler toutes ces bonnes intentions. Vous savez, outre d’innombrables témoins, un ancien fonctionnaire haut placé de l’ONU, Calin Georgescu, devenu lanceur d’alerte, a vraiment mis en lumière les secrets les plus sombres, les atrocités et la corruption extrême de l’ONU. Il révèle désormais dans les moindres détails comment les Nations unies sont contrôlées par des oligarques criminels qui ne se contentent pas de truquer les élections pour s’enrichir et asservir l’humanité, mais qui comme nous allons le voir maintenant, se livrent à des actes encore plus cruels. Et il n’y a rien d’étonnant à ce que l’ONU ait été fondée pendant la Seconde Guerre mondiale par deux francs-maçons de haut rang : le président américain Franklin D. Roosevelt de la « Loge Marion N° 70 » et le Premier ministre britannique Winston Churchill qui appartenait à trois loges maçonniques se réclamant de Satan : la « United Studholme Loge N° 1591 », la « Loge Rosemary N° 2851 », mais aussi la « Loge Albion », de l’ancien ordre druidique. Vous voyez, et dès 1948 ces pères fondateurs maçonniques ont désigné très officiellement cette Société des Nations comme leur Loge mondiale. Mais l’ex-fonctionnaire de l’ONU qui témoigne a lui-même été pendant deux ans président international du club maçonnique de Rome. Donc, après plus de 18 ans de service à plein temps, il sait de quoi il parle et relate aujourd’hui devant les caméras comment l’ONU commet en permanence d’innombrables violations imprescriptibles et des crimes contre les droits de l’homme. Selon un vieux dicton « Si on marche avec, on est pris avec ». Pas vrai ?

Selon le lanceur d’alerte de l’ONU Calin Georgescu, les essais nucléaires qui ont détruit la plupart des archipels des Maldives et des îles Marshall entre 1946 et 1958 sont directement imputables à l’ONU. Cela signifie qu’au nom de la sécurité internationale, l’irradiation nucléaire a non seulement détruit toute la population de thons, mais aussi l’espérance de vie des habitants des îles Marshall. Imaginez que ceux-ci vivaient en moyenne 180-200 ans avant le bombardement — cela a été prouvé. Par la suite, l’espérance de vie de ces personnes, qui auparavant ne connaissaient même pas la maladie ou les médecins, a chuté à 35-45 ans en moyenne. Et vous comprenez, ces gens adorables, ne savaient même pas qu’il y avait eu une guerre mondiale. Alors, s’il vous plaît, dites-moi quelle est la différence avec le groupe terroriste de ce Joseph Kony, à part le fait que l’ONU a commis un terrorisme incomparablement plus grave. Mais ce n’est pas tout. Tout comme la bande terroriste de Joseph Kony, les employés de l’ONU violent réellement des femmes et des enfants à grande échelle, et ce de manière répétée. En 2017 déjà, il a été révélé qu’ils avaient violé environ 60 000 enfants rien qu’en Haïti. Mais c’est seulement ce qui est révélé, vous voyez ? L’ex-fonctionnaire de l’ONU et lanceur d’alerte Calin Georgescu témoigne avec force qu’il existe aussi à l’ONU un réseau mondial de trafic d’enfants, d’abus d’enfants et même de sacrifices d’enfants. Et ce n’est que grâce à de tels témoignages que la communauté internationale peut enfin comprendre pourquoi c’est justement l’ONU qui a créé, avec de nombreuses sous-organisations, le Fonds mondial pour l’enfance (UNICEF), qui est censé « s’occuper » de manière si touchante de tous les enfants du monde… Vous voyez ce que je veux dire ?

L’ONU, en collaboration avec l’OMS, demande aux autorités scolaires du monde entier d’apprendre aux enfants en bas âge et aux jeunes enfants à se masturber. Ils recommandent à nos enfants d’utiliser des films pornographiques, ce qui était encore un délit il y a quelque temps, vous vous souvenez ? Ils recommandent différentes techniques sexuelles, comme l’apprentissage de la fellation, aux jeunes enfants, et d’avoir des relations homosexuelles, et tout ce genre de choses. L’ONU et l’OMS demandent donc aux éducateurs d’encourager les enfants à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible et d’aider tous les enfants à trouver des partenaires sexuels. Il existe également des preuves que cela fait partie d’une opération mondiale de normalisation de la pédophilie. Rien d’étonnant à cela. Et maintenant, je répète : montrez-moi la différence avec la secte terroriste de Joseph Kony… sauf que l’ONU et l’OMS, dont nous parlerons plus tard, font des millions de fois pire, dans le monde entier. Vous voyez, le simple fait d’adhérer à l’ONU sans se douter de quelque chose ne devrait pas être considéré comme un crime par un État membre bien intentionné. Mais dès que de telles atrocités de l’ONU comme on vient de l’entendre, sont révélées au grand jour, aucun État membre ne doit avoir la moindre raison de ne pas se retirer immédiatement de cette association terroriste hautement criminelle ! C’est clair ?

Et surtout, aucun État ne doit se taire lorsque de telles choses se produisent, ou s’arroger le droit de rester dans cette organisation criminelle au nom d’un quelconque contrat ou même privilège. C’est exactement le contraire : tout État non coupable doit agir immédiatement, traîner les crimes révélés au grand jour les plus graves devant un tribunal équitable, pour éviter que l’arbre étatique tout entier ne tombe dans la complicité de crimes internationaux. Et si des États membres trompés et maintenant éclairés devaient avoir l’idée de maintenir cette organisation criminelle en vie, de la réformer en quelque sorte, au nom de son beau nom ou des innombrables contrats signés, il faudrait alors, en pensant en termes fractals, accorder le même droit à toutes les associations terroristes bien plus inoffensives, comme celle de Joseph Kony, par exemple, n’est-ce pas ? Elles aussi ont des noms et des contrats prometteurs. Il ne viendrait à l’idée de personne sous ce ciel de maintenir une organisation terroriste après avoir simplement changé la tête et quelques-uns des complices de cette bande d’assassins, vous comprenez ? Seuls des esprits dérangés, qui ont déjà incité des États entiers à devenir membres de réseaux terroristes dominant le monde, peuvent avoir des idées aussi perverses. Mais ceux-ci, pensés de manière fractale, devraient être punis d’autant plus sévèrement que l’arbre entier est plus lourd que sa branche fractale extrême, et même que sa plus petite représentation. Il convient de mentionner que c’est la même organisation secrète maçonnique qui a fondé l’ONU en 1945, puis l’État d’Israël trois ans plus tard et la Communauté européenne (CE) en 1957. Or, comme vous le savez, chaque franc-maçon du plus haut grade se réclame de Lucifer ; c’est son dieu. En d’autres termes, il s’agit d’adorateurs du diable, vous saisissez ? Des adorateurs du diable qui ont fondé non seulement les institutions que je viens de mentionner, mais aussi toutes ces institutions et bien d’autres encore. En effet, ils ont fondé la FED (Federal Reserve), l’OMS, l’OTAN, la NASA, le FEM, l’UE, l’œcuménisme, mais aussi l’ensemble du système éducatif avec toutes ses universités. Ils ont également créé l’ensemble du secteur de la presse et l’industrie de l’édition, mais aussi les plus grandes maisons d’édition de livres, l’ensemble de toute la machine télévisuelle et hollywoodienne avec son contrôle FSK et je ne sais quels autres organismes de contrôle. Il ne faut pas non plus oublier ces sociétés secrètes maçonniques, fondatrices de toutes les principales agences de presse du monde, qui alimentent jour après jour leurs médias mainstream, je dis bien leurs médias mainstream, avec leurs trucs. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont également fondé de nombreux services secrets, et même la recherche sociale comme l’École de Francfort et bien d’autres choses encore. Mais nous allons d’abord nous pencher sur d’autres machinations hautement criminelles issues de toutes les fondations maçonniques que nous venons de mentionner, et plus tard, nous nous pencherons encore sur les coûts que l’ONU maçonnique à elle seule nous fait supporter chaque année. Les peuples, enfermés et généralement déjà intégrés dans les autres constructions de sociétés secrètes que nous venons de mentionner, livrent sans cesse leurs impôts durement gagnés aux mêmes oligarques. C’est ce qu’il faut comprendre aujourd’hui.

Comme nous le verrons par la suite, dans le monde entier une seule et même société secrète luciférienne s’est infiltrée depuis des siècles dans tous les postes importants de notre société. Et leurs méthodes sont toujours les mêmes : mensonges, tromperies, et ce par principe. En règle générale, ils font exactement le contraire de ce qu’ils promettent. Et pour eux, les êtres humains ne sont rien de plus, rien de moins que du bétail ou des machines, ce sont simplement des marchandises qu’il faudrait réduire à 500 millions d’entre nous. C’est ce qu’ils disent ouvertement. Et cette secte luciférienne, qui s’est formée depuis des siècles dans des structures de sociétés secrètes, domine vraiment tous les peuples du monde. Certes, ils mettent constamment en avant des slogans qui parlent de démocratie, de tolérance, de fraternité, voire de liberté. Mais ils manipulent nos politiciens et toutes les structures devenues imaginables par des méthodes astucieuses. Les paroles et les actes ne concordent pas, mes chers amis. Et ce ne sont pas les peuples qui les contrôlent, mais eux qui contrôlent les peuples. C’est ce qui est le plus grave ! Et tout cela se fait à l’insu du grand public, au mépris de tout droit ou de toute constitution en vigueur. Et tout ce qu’ils font, ils le font soit sans aucun mandat politique, soit sans mandat des peuples, soit au moins par la méthode déjà mentionnée qui consiste à obtenir hypocritement l’adhésion d’États de bonne foi et sans méfiance. Tout ce qu’ils font et manipulent passe complètement à côté de la conception qu’a le peuple de la justice. J’ai dit le peuple ! Ils nous imposent sans cesse de nouvelles lois, sans tenir compte des principes démocratiques. Ils exercent une influence toujours plus grande sur nos écoles, sur nos enfants — et ce, de manière conséquente, en ignorant tous les parents, les enseignants et les représentants légaux.

Il s’agit donc d’une conspiration solide qui passe outre tous nos responsables et toute responsabilité. Dans d’innombrables émissions de Kla.TV, nous avons démontré que les institutions suivantes ont toutes été fondées par cette société secrète de la franc-maçonnerie de haut niveau, organisée de manière luciférienne. Et comme nous allons le voir, ces associations secrètes se comportent les unes comme les autres, de manière hautement criminelle, et c’est le cas de l’OMS. C’est à elle que nous allons nous intéresser maintenant.

[2. L’OMS]

L’Organisation mondiale de la santé est une organisation spéciale de l’ONU fondée en 1948, dont nous venons de prouver l’origine maçonnique. Et ces mêmes 193 États membres de l’ONU sont également les membres de l’OMS, qui doivent payer chaque année des cotisations fixées. Et ce secteur maçonnique engloutit lui aussi plusieurs milliards de dollars par an. Mais passons maintenant au côté criminel : l’actuel directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a été pendant de nombreuses années un dirigeant d’une organisation terroriste communiste. Celle-ci porte le sigle TPLF, et elle est même officiellement répertoriée comme organisation terroriste dans la base de données mondiale des terroristes. Le TPLF est une organisation violente qui a provoqué ou participé à de nombreux enlèvements, prises d’otages et massacres. Ses membres ont vraiment commis les plus graves violations des droits de l’homme au cours de leurs presque 30 années de règne. Et maintenant, que l’OMS nous explique quelle est la différence par rapport à l’organisation terroriste de Joseph Kony en Afrique centrale !

Avant même l’expérience du Covid-19, explicitement soutenue par l’OMS, qui a fait des millions de victimes et des centaines de milliers de morts, c’est l’OMS qui a rendu stériles des millions de femmes au Kenya et dans d’autres pays en ajoutant des substances nocives pour la grossesse dans les vaccins antitétaniques. C’était l’OMS !

L’OMS a également tenté de dissimuler ses vaccins nocifs contre le paludisme en violant gravement les normes éthiques internationales lors de l’évaluation de l’étude. Et en collaboration avec l’organisation maçonnique GAVI, fondée au FEM, l’OMS tente en ce moment même d’inonder littéralement l’Afrique avec un vaccin contre le paludisme.

Le cheval de bataille de GAVI est d’ailleurs l’ID 2020, dont l’objectif est de doter chaque personne dans le monde d’une identité numérique propre — autrement dit, de la rendre transparente à 100 %. Pour moi, ce n’est rien d’autre qu’une sorte de voyeurisme politico-économique, vous comprenez ! Mais revenons maintenant aux crimes vaccinaux de l’OMS et de GAVI : car une fois de plus, des études à ce sujet ont pu démontrer que les personnes vaccinées par l’OMS présentent un risque dix fois plus élevé de méningite ou de malaria cérébrale et un risque de mortalité deux fois plus élevé. Que des juges et des procureurs compétents montrent aux peuples la différence avec les dizaines de milliers de personnes assassinées par la bande terroriste de Joseph et qu’ils nous expliquent pourquoi ils n’ont pas demandé des comptes à ceux qui ont causé des dommages et des assassinats X fois plus nombreux ! Mais l’OMS n’est pas seulement couverte par ses amis francs-maçons, c’est-à-dire par toutes les organisations maçonniques environnantes, l’OMS elle-même couvre à son tour ses amis de Big Pharma, c’est-à-dire les fabricants de vaccins. En effet, l’OMS a exempté les fabricants de vaccins du paiement de dommages et intérêts en cas de dommages causés par des vaccins défectueux. Vous voyez comment ça marche ? Comme toujours, une main maçonnique en lave une autre, vous voyez ? Et en ce moment même, cette OMS criminelle est en train de concocter un traité international sur les pandémies avec tous ses copains de la société secrète. Ils essaient de faire de leur chef terroriste de l’OMS, Ghebreyesus, le seul et unique souverain du monde par ce biais. C’est une voie intelligemment conçue vers la dictature de la santé. Vous devez le comprendre. Ces nouvelles lois, qui sont une fois de plus concoctées derrière des portes closes en ignorant totalement chaque peuple, doivent avoir force de loi pour le monde entier dans quelques mois. C’est ce qu’elles essaient de faire. Mais ils ne pourront le faire que si nous, les peuples trompés, ne nous opposons pas de toutes nos forces. Et la seule chose correcte que tous les éléments fractals de cet arbre mondial doivent faire maintenant, c’est exactement ce que chaque État du monde exigerait d’un allié terroriste de Joseph Kony : comme pour l’ONU, nous devons nous retirer immédiatement de cette organisation terroriste qu’est l’OMS ! C’est comme ça que ça marche ! Et en même temps, nous devons mettre les criminels qui la dirigent sous les verrous. Il ne suffit pas d’expulser l’OMS de tous nos pays, car même les plus petits terroristes sont traités avec beaucoup plus de sévérité. Nous devons exproprier totalement l’OMS et y mettre un terme. Tout le reste serait totalement inapproprié, je le dis. Nous ne l’accepterions jamais, ne serait-ce que pour un Joseph Kony et son organisation terroriste. Mais nous allons maintenant faire un pas de plus vers l’UE.

[3. L’UE (01.11.1993)]

Au fait, qui a fondé l’UE ?

C’était en 1993. Tout d’abord, tout le développement de l’UE était basé sur le plan Coudenhove-Kalergi, qui était un membre de la loge maçonnique Humanitas de Vienne. Et c’est avec sa proposition de créer une Paneurope que la presse maçonnique mainstream a attiré l’attention internationale dès 1922, alors que Kalergi n’avait que 28 ans. Et vous voyez, ils font la même chose aujourd’hui avec tous les Young Global Leaders formés en secret.

Puis, des francs-maçons de haut niveau comme les Français Robert Schuman et Jean Monnet sont entrés en scène. Et c’est de ce dernier que vient la fameuse méthode Monnet. Il s’agit de cette politique d’intégration progressive et délibérément insidieuse, qui a finalement conduit à la naissance de l’UE. Je n’ai pas le temps de parler ici des cofondateurs, Paul-Henri Spaak de Belgique, et Altiero Spinelli d’Italie.

Comme c’est typiquement le cas pour ces sociétés maçonniques, elles ont introduit en 2012 le Mécanisme européen de stabilité en abrégé MES, afin de maximiser leurs profits et leur pouvoir. Mais celui-ci s’est avéré être une mine d’or pour leurs banques, et non pour le peuple : les banques ont d’abord pu prêter de l’argent à la Grèce via le MES. Et lorsque la Grèce n’a plus pu payer, ce qui était prévisible, les autres États de l’UE ont dû intervenir via le MES, donc PAS les banques maçonniques ! Comprenez-vous cela ? Dans le cadre du sauvetage de la Grèce, les États de la zone euro et le FMI ont transféré 207 milliards d’euros, dont 170 milliards ont été versés, comme on pouvait s’y attendre, au secteur financier.

L’UE commet en outre des crimes très graves contre la population civile. Et au plus tard avec ses sanctions sévères, l’UE s’est déjà révélée être une association terroriste en Syrie en 2011, et une association qui déclenche des catastrophes humanitaires. Pourquoi ? Les biens médicaux n’étaient tout simplement plus disponibles en quantité suffisante pour la population innocente à cause de l’UE. De nombreuses installations d’électricité et d’eau ainsi que des hôpitaux ont dû fermer faute de composants et d’essence, l’approvisionnement en nourriture n’était plus suffisant, de nombreuses personnes ont perdu leur emploi parce que les marchandises/produits nécessaires n’étaient plus disponibles, même l’eau potable et l’électricité ont dû être rationnées. Tout cela à cause de l’UE. Vous comprenez ?

Et aujourd’hui, l’UE participe à nouveau à la guerre en Ukraine, en injectant pas moins de 50 milliards dans cette guerre depuis le début. Mais l’UE a également participé directement à la livraison d’armes. Peu après le lancement de l’offensive militaire russe en Ukraine, l’UE a pris la décision historique d’utiliser l’argent d’un fonds relativement nouveau, le Fonds européen pour la paix, FEP, pour soutenir l’Ukraine. Pour la première fois, ce fonds a été utilisé pour fournir des armes létales, c’est-à-dire des armes potentiellement mortelles, à un pays tiers. En a-t-elle le droit ? Non, elle n’en a pas le droit.

L’UE se révèle de plus en plus clairement être un instrument maçonnique de démantèlement de la démocratie et de la souveraineté dans ses pays membres. C’est ainsi. Environ 80 % des lois de ses pays membres sont désormais dictées par l’UE, c’est-à-dire par sa commission non élue par le peuple. Les pays membres qui s’en écartent sont soumis à de lourdes sanctions. Je dis qu’on ne peut pas faire plus sectaire. Comprenons-le enfin.

[4. FEM (24.01.1971)]

Nous allons maintenant faire un pas de plus vers le FEM, qui a été créé le 24 janvier 1971.

Le Forum Économique Mondial, ou FEM, est une plate-forme de dirigeants d’entreprises et de stratèges mondiaux, fondée par l’élite financière franc-maçonne de haut niveau, comme les Rothschild ou la dynastie Rockefeller. La société secrète du FEM souhaite mettre en place une société technocratique. Mais elle travaille aussi avec acharnement à un objectif, qui s’appelle Great Reset, et ce avec toute l’humanité. Et maintenant, tout le monde connaît le livre Great Reset de Klaus Schwab. Mais presque personne ne sait qu’un frère de loge satanique notoire et franc-maçon de haut rang a publié en même temps un ouvrage presque identique. Une simple coïncidence, bien sûr. Non, l’Italien Giuliano Di Bernardo est un franc-tireur invétéré. Et en tant que Grand Maître de plusieurs associations maçonniques, comme le Grand Orient d’Italie et la Grande Loge Régulière d’Italie, il a notamment créé l’Académie des Illuminati et le soi-disant Ordre de la Dignité. En accord avec ses objectifs, le FEM annonce maintenant ouvertement le transhumanisme luciférien et nous assure à tous : Vous ne posséderez rien, vous devrez vous en contenter et en être satisfaits. De telles déclarations viennent de là. Le FEM a également dévoilé ouvertement ses objectifs pour 2030 — je les répète ici en quelques mots : la création d’un gouvernement mondial unique — très démocratique — une monnaie mondiale contrôlée sans argent liquide — la fin de toutes les souverainetés nationales, encore une fois très démocratique, non ? — la fin des élections régulières, car elles devraient être remplacées par l’intelligence artificielle, super, non ? — la fin de toute propriété privée — l’abolition des transports privés — un système mondial de crédit social — comme en Chine — le contrôle de la croissance démographique, c’est-à-dire la dépopulation — l’identité numérique de chaque être humain, j’en ai déjà parlé, ID 2020 — la souveraineté absolue du mainstream par la censure des médias indépendants, tout cela ouvertement documenté — la création d’un nouvel être humain par la fusion de l’homme et de l’IA, c’est-à-dire l’intelligence artificielle et le transhumanisme. Les autres objectifs du FEM sont la mise en place d’une technocratie — le Green Deal pour imposer une économie planifiée centralisée, nous aimons tous ce mot, qui équivaut au socialisme pour la gestion étatique de tous les domaines ; le prétexte est bien sûr la folie climatique qu’ils ont eux-mêmes attisée. Regardez à nouveau les émissions très instructives et bien documentées qui apparaissent à l’écran. Vous trouverez également les liens à ce sujet sous l’émission.

Il est donc prouvé que le Forum économique mondial (FEM), tout comme le Club de Rome, la Commission trilatérale ou le Bilderberg, etc. est un véritable bastion de la franc-maçonnerie par excellence. Et c’est pourquoi le FEM est protégé par une immunité et des privilèges à Genève, en Suisse, c’est clair. Selon leur accord avec le gouvernement suisse, leurs archives semblent inviolables, ce qui leur permet bien sûr de planifier et d’organiser sans transparence le mouvement des fonds au sein de leur réseau.

Selon l’expert financier Ernst Wolff, le FEM profite aussi particulièrement du droit moderne des fondations. Selon lui, ce système a été créé avant tout pour faciliter l’évasion fiscale des personnes fortunées. De plus, il est possible d’exercer une influence directe sur la politique, l’économie et la société. Et ce, en contournant les structures parlementaires — là encore, c’est très démocratique, vous entendez ?

Le flux d’argent va toujours dans les mêmes poches !

Cela veut dire, chers amis, qu’il est urgent que nous comprenions qu’il existe des dizaines d’institutions maçonniques au total, qui ponctionnent vraiment la population mondiale de tous les côtés, avec une préférence pour l’argent de nos impôts, par le biais de taxes directes, mais aussi de plus en plus indirectes, comme actuellement par exemple dans le commerce de l’énergie.

Celui-ci s’étend de plus en plus sous nos yeux, passant par exemple du commerce du mazout et des carburants au commerce des émissions — c’est-à-dire les taxes environnementales, les impôts sur le CO₂, les pénalités climatiques, etc. Mais avant de nous pencher sur les méthodes d’arnaque à grande échelle, totalement invisibles à l’œil nu, je vais résumer les coûts des constructions maçonniques supranationales mentionnées jusqu’à présent, juste ce que nous avons déjà entendu :

[Coûts de ONU]

Les coûts de l’ONU par exemple. Les coûts de fonctionnement interne de l’ONU s’élèvent à environ 3,47 milliards de dollars en 2024. Pour les 193 États membres, cela représente une moyenne de 18 millions par an. Or, l’Allemagne paie chaque année dix fois la moyenne, soit 200 millions ! Seulement le fonctionnement interne. La Suisse paie 40 millions par an rien que pour le budget de l’ONU ! Mais c’est maintenant que les chiffres et les coûts réels apparaissent.

Pour financer l’Agenda 2030 de l’ONU, ils ont l’intention, selon leurs propres dires, de nous soutirer 5 à 7 billions de dollars supplémentaires par an. C’est en moyenne un 6 suivi de 12 zéros, vous comprenez ? Et l’article 17 de la Charte des Nations unies stipule que les dépenses de l’organisation sont à la charge des États membres, c’est-à-dire de nous, les contribuables. Calculons ce que cela nous coûte chaque année :

7 billions divisé par 193 donne « selon Adam Riese » 36 milliards de dollars en moyenne. Comme nous venons de le voir avec la répartition inégale des coûts internes des ménages, certains contribuables, comme les Allemands, devraient être un peu plus « privilégiés »… Mais même avec une consommation annuelle moyenne de « seulement » 36 milliards, l’Agenda 2030 prélèverait 430 dollars par an et par personne sur le contribuable allemand ! Pour une famille avec trois enfants, cela représenterait 2 150 dollars par an… Donc chaque année, rien que pour ces deux postes financiers de l’ONU, de très bonnes vacances seraient tout simplement supprimées… Vous comprenez cela ?

[Coûts de l’UE]

Nous en venons maintenant aux coûts de l’UE. Les dépenses de l’UE pour la période 2021-2027 s’élèvent au total à, écoutez bien : 1 824,3 milliards d’euros. La traduction de documents dans les 24 langues officielles de l’UE coûte donc à elle seule 100 millions d’euros par an. Si ces « philanthropes », comme ils aiment à se présenter, distribuaient ces presque 2 billions d’euros, ainsi que les 6 billions annuels pour l’Agenda 2030, directement aux bouches affamées du monde, vous savez que nous n’aurions plus de famine pendant des décennies, le croyez-vous ? Sur toute la planète. Vous comprenez ?

Mais même nos contribuables suisses, qui ne sont même pas encore membres de l’UE, se voient prélever par ces suceurs de sang une contribution à la cohésion de 2 milliards au total.

Et celle-ci nous ponctionne déjà 229 CHF par an et par personne, et même par nourrisson ! Pour ma famille nombreuse avec petits-enfants, cela représente 6 870 CHF par an…

[Coûts du FEM]

Venons-en maintenant aux coûts du FEM. Environ 2 500 personnes ont participé au FEM 2024. Ces dernières années, l’armée suisse a mis à disposition 20 à 30 millions de francs suisses par an pour cet événement. Mais à cela s’ajoutent 9 millions de francs supplémentaires pour couvrir les services de police et autres frais de sécurité. Pour cette secte, vous comprenez ? Maintenant, passons directement à autre chose.

[Coûts de l’UNESCO]

L’UNESCO est principalement financée par les contributions obligatoires de ses États membres. Pour les années 2022 et 2023, l’UNESCO disposait de 1,5 milliard de dollars américains. Vous voyez ces chiffres ? Toujours dans les mêmes poches.

Et maintenant, comme promis, nous en venons aux quatre plus grandes structures de pouvoir de cette société secrète maçonnique, qui sont en même temps les plus invisibles pour nous tous, et ce, avec les tributs gigantesques qu’elles exigent de nous en permanence :

[5. La City of London (43 apr. J.-C.)]

[Centre financier de la pieuvre]

Nous parlons maintenant de la City of London. Vous connaissez ? La City of London a été fondée, tenez-vous bien, par les Romains en 43 après J.-C. et s’appelait alors Londinium. Je ne me suis pas trompé. 43 ans après Jésus-Christ. Alors, il ne faut jamais oublier que quelques années plus tard, Rome est tombée. Il s’agissait déjà d’un mouvement clandestin. C’est en 1140 après J.-C. que le précurseur de la City of London Corporation a été créé, qui gère encore aujourd’hui la City of London. Et cette City est un État à part entière, comme le Vatican par exemple, et ne doit donc pas être confondue avec l’Angleterre ou la Grande-Bretagne que nous connaissons. Le wiki maçonnique — le lexique — révèle cette compagnie à la première ligne avec ces mots. Je cite : « Vénérable compagnie des francs-maçons ». Bien compris ? Pas étonnant, puisque la City of London est contrôlée par les Rothschild. Et là encore, on en revient à l’aspect criminel. En effet, depuis 1815, les Rothschild et leur cartel bancaire ont pratiquement toujours financé les deux camps de chaque guerre. Donc, rien que cela a coûté la vie à plus de 85 millions de personnes pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. D’autres victimes sont à déplorer dans les guerres financées par Rothschild : guerres ottomanes, 9 millions de morts ; Révolution russe : 14 millions de morts ; Seconde Guerre mondiale : plus de 70 millions de morts, auxquels s’ajoutent 7 millions de viols ; Guerre du Golfe : 100 000 morts ; Vietnam : 3 millions de morts, 7 millions de blessés… Je pourrais en citer d’autres.

Mais parlons maintenant de la City of London elle-même, contrôlée par les Rothschild : Je dis qu’elle est leur premier centre financier mondial. Et plus de 500 banques font des affaires dans le Square Mile, la City of London. Cela veut dire que la City of London est un aimant pour l’argent de l’évasion fiscale du monde entier. A la City of London, des milliers de comptables et d’avocats sont exclusivement occupés à ouvrir de nouvelles brèches aux super-riches. En d’autres termes, les multinationales, à l’aide des spécialistes londoniens, mettent leurs bénéfices à l’abri dans ce qu’on appelle des paradis fiscaux. Et cela coûte chaque année aux pays pauvres, je dirais — et c’est un euphémisme — 170 milliards de dollars. Ce chiffre n’est probablement pas exact, il doit être revu à la hausse.

[6. FED (23.12.1913)]

Nous arrivons maintenant à la Réserve fédérale, la FED.

Et maintenant, en ce qui concerne les pertes financières, c’est encore plus frappant :

La Réserve fédérale, fondée en 1913, était déjà la troisième banque centrale des francs-maçons Rothschild en Amérique. Pour obtenir le soutien de l’opinion publique, ils ont alors affirmé de manière mensongère que seule une banque centrale pourrait résoudre les problèmes d’inflation et de déflation. En principe, il n’y a rien de mal dans cette phrase, elle est juste entre de mauvaises mains. Mais les francs-maçons, c’est bien connu, racontent toujours en public l’exact contraire de ce qu’ils ont réellement l’intention de faire. Il faut le comprendre. Car l’idée derrière les banques centrales de Rothschild était justement, dès le début, de pouvoir manipuler le flux monétaire de telle sorte que ces banques puissent elles-mêmes générer de l’inflation et de la déflation à volonté. Vous comprenez ? Avec leur système de réserves fédérales, ils se sont également arrogé le droit attesté de créer de l’argent à partir de rien, pour le prêter ensuite à des intérêts et des intérêts composés coûteux… vous connaissez l’histoire. Lors de la promulgation de la loi sur la Réserve fédérale le 23 décembre, le membre du Congrès Charles Lindbergh a déclaré, je cite : « Un pouvoir monétaire invisible est ici légalisé, le plus grand crime de tous les temps est exercé par ces législateurs bancaires et monétaires. » Fin de citation.

Il avait raison, car la FED est immédiatement devenue la mère de toutes les inflations. Entre de mauvaises mains, comme je l’ai dit. Elle avait déjà provoqué la Grande Dépression dans les années 1930, c’est-à-dire la pire crise économique du XXe siècle. En raison de cet effondrement délibéré, des millions de personnes se sont retrouvées sans emploi et ont perdu leur fortune. Ce n’est que le sommet de l’iceberg.

On avance, on passe à la BRI et à ses crimes.

La Banque des règlements internationaux, ou BRI, a été fondée en 1930 à Bâle, en Suisse. Et pourquoi cela ? Pour s’assurer que l’Allemagne paierait ses réparations aux superpuissances de la Première Guerre mondiale. Mais écoutez bien : cette même BRI avait auparavant contribué à financer les préparatifs de guerre du Troisième Reich par des crédits et avait soutenu les raids nazis en amont. Vous comprenez ? En recevant par exemple l’or qu’ils avaient volé et en le transformant en devises. Et comme nous l’avons déjà mentionné, les banques Rothschild ont toujours financé les deux camps de la guerre, — et nous voyons ici comment elles le font après la guerre. Aujourd’hui, il n’y a plus que deux ou trois pays dans le monde dont la banque centrale est restée indépendante de la propriété ou du moins du fort contrôle des Rothschild. La BRI a donc contribué, dans le dos du public, à l’organisation de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle plus de 70 millions de personnes ont d’ailleurs perdu la vie, et elle n’a pas manqué une occasion de s’enrichir elle-même.

Plus tard, la BRI a joué un rôle décisif dans la création de la Banque centrale européenne, la BCE, et a contribué à poser les jalons de la crise de 2007/2008 et de la crise de l’euro qui a suivi, en faisant en sorte que les conséquences de ces deux crises ne soient pas répercutées sur leurs responsables, à savoir les grandes banques et les fonds spéculatifs, mais sur la population active. Sur toi et moi.

Et ainsi, nous pourrions encore citer beaucoup d’autres institutions maçonniques avec leurs crimes, car nous n’avons pas encore dit un mot, par exemple, des trois plus grandes agences de presse, l’AP, Reuters et l’AFP avec leur système mainstream interconnecté au niveau mondial. Nous n’avons pas non plus parlé de tout le système de téléphonie mobile avec ses technologies Wifi, Smart et de surveillance, ni du bastion maçonnique de Washington DC ; pas un mot non plus sur le WWF, Amnesty International (il y aurait aussi beaucoup à dire), et encore moins sur le Vatican, qui est soutenu par toute l’infrastructure maçonnique mentionnée ici et qui, en tant que chef non négligeable de toute l’histoire, influence toute la construction mondiale du point de vue religieux. Il a pour mission de faire entrer le tout dans le culte de Lucifer. Retenez bien cette phrase !

Il y aurait également beaucoup à dire sur l’UNESCO maçonnique, car elle sacrifie dans notre dos d’immenses surfaces, par exemple des réserves naturelles, pour des mines d’uranium. L’UNESCO a par exemple approuvé une modification des frontières d’une réserve naturelle en Tanzanie, de sorte que l’uranium peut désormais être extrait dans la réserve pour approvisionner les centrales nucléaires, etc.

Ou encore le Pentagone. Le Pentagone, il faut l’appeler une loge maçonnique militaire. En arrière-fond, vous voyez le bilan de quelques guerres du Pentagone. Toutes des œuvres maçonniques. Cette autorité, la plus puissante du monde, a en effet tué lors de bombardements près de 14 millions de personnes depuis 1945. Et maintenant, ça continue. Même Hollywood, une autre fondation maçonnique, travaille pour le compte du Pentagone. Des documents nous révèlent comment Hollywood encourage les guerres pour le compte du Pentagone, mais aussi de la CIA, de la NSA, etc. Les services secrets militaires américains ont directement influencé pas moins de 1 800 films et émissions de télévision. Les scénarios, tout. L’institution du Pentagone coûte vraiment cher au monde, et en particulier aux États-Unis. Car juste un jour (voici un exemple en gras) un jour avant le 11 septembre, avant la catastrophe des tours, le secrétaire américain à la Défense de l’époque, Donald Rumsfeld, a déclaré lors d’une conférence de presse que 2,3 billions de dollars américains avaient disparu sans laisser de trace au Pentagone — écoutez bien —. Donc 2 300 × 1 milliard de perdu, ou en d’autres termes encore une fois : 2 300 × 1 000 millions. Nous ne pouvons pas saisir ces chiffres. Un jour plus tard seulement, les tours jumelles, y compris le WTC 7, ont été englouties dans la poussière nucléaire — et avec elles toutes les preuves, ou du moins d’innombrables preuves.

[Résumé simplifié]

Bien que cela prenne un peu plus de temps, j’aimerais résumer l’ensemble en mots plus simples.

Tout ce que cette secte de sociétés secrètes a construit pendant des siècles détermine aujourd’hui notre politique, notre science, notre religion, notre système de santé, notre système d’éducation, et même tout notre système de sécurité, et ce jusqu’à la justice, jusqu’à l’armée, etc. Et tout ce que fait cette secte luciférienne, comme j’aime l’appeler, complètement à l’insu du peuple. Mais ça va également à l’encontre de tout droit en vigueur, de toute constitution en vigueur. Elle ignore tout mandat politique donné, elle ignore toute compréhension de la justice par le peuple, j’ai dit « le peuple ». « Le peuple » cherche la justice pour lui-même, il ne la cherche, pas pour des oligarques, à l’encontre de tous les principes démocratiques. En Suisse, cela a été particulièrement clair avec le refus… c’est-à-dire lorsque le Conseil fédéral a tout simplement refusé de mettre en œuvre l’expulsion du flot d’étrangers, etc., alors qu’il avait été habilité à mettre en œuvre les initiatives populaires, ce Conseil fédéral. Il ne met pas en œuvre les décisions populaires, vous comprenez, et au lieu de destituer l’ensemble du Conseil fédéral, de le révoquer immédiatement ou, mieux encore, de le traduire en justice pour haute trahison, mais au moins de le révoquer sur-le-champ, nous, les Suisses, nous nous sommes laissés entraîner à lancer une initiative dite de mise en œuvre, nous en sommes encore là. Récolter à nouveau 100 000 signatures signifie donc dire une fois de plus au Conseil fédéral, qui y est légalement tenu, que les décisions fermes du peuple, les décisions démocratiques, doivent maintenant être réellement mises en œuvre. Vous voyez comment ça se passe, rien n’a changé depuis. J’en ai suffisamment expliqué la raison. Comme vous le voyez, ils passent outre à tout principe démocratique, mais aussi à tous les parents, même aux enseignants et aux chargés de cours ou aux délégués, quels qu’ils soient. Ces têtes maçonniques passent outre et manipulent tous les responsables, contournent toute responsabilité. Et c’est pourquoi de nouvelles décisions populaires sont d’urgence nécessaires et inévitables. Je dis : finissons-en avec l’immunité, finissons-en avec l’invisibilité de ces éléments dirigeants qui corrompent le peuple. Avant que ces vicieux de la domination mondiale ne déclarent définitivement le citoyen transparent, je dis que les peuples doivent déclarer une visibilité obligatoire de toutes ces structures sectaires. Il faut rendre visible qui appartient exactement à quel club, à quel parti, à quelle religion ou à quelle secte. Je dis que le peuple doit déclarer une interdiction totale des sociétés secrètes. Il faut qu’on voie clairement avec qui de nos responsables légaux les personnes influentes de ces lobbyistes lucifériens entretiennent des contacts, vous comprenez.

Ces personnes doivent rendre transparents tous les flux financiers. Où vont par exemple toutes nos taxes sur l’alcool, le tabac, le climat, etc. Est-ce qu’elles atterrissent vraiment dans nos caisses de maladie, en premier, oui ? Les lanceurs d’alerte de l’ONU ont clairement déclaré que des milliards sont constamment utilisés pour renforcer le pouvoir de cette secte et jamais pour lutter contre la pauvreté, la faim ou quoi que ce soit d’autre, les choses qui ont été mentionnées précédemment. Tous les peuples doivent donc savoir combien de milliards de leurs impôts vont dans la construction maçonnique de haut niveau, par exemple l’ONU et ses bâtiments. Les peuples doivent déclarer une année de rémission en raison du pillage des oligarques. Des référendums qui déterminent que toutes les dettes des États, qu’ils ont contractées par ignorance, qu’ils ont envers les 1 % les plus riches de ces oligarques, soient tout simplement effacées. Voilà, fini, vous comprenez ? Il faut travailler à de telles décisions populaires dans le monde entier. C’est pourquoi nous devons informer l’humanité de ce qui se passe ici pour des milliers de milliards de vols permanents, j’ai dit des milliers de milliards, pas des milliards. Et avant qu’ils ne puissent nous dépouiller de tous nos biens lors du Great Reset, il faut que les peuples récupèrent toutes les terres de ces grands profiteurs de la crise. Exemple : Bill Gates est devenu le plus grand propriétaire terrien privé des États-Unis avec plus de 108 000 hectares de terre. D’autres sources parlent même de bien plus depuis le Covid. Mais la couronne britannique en possède beaucoup plus, à savoir environ 2,5 milliards d’hectares, cette maison royale maçonnique qui a toujours usurpé tous les pays. Ce sont les têtes, vous comprenez. Mais il faut aussi, par des décisions des peuples, déclarer un arrêt total de toute géo-ingénierie. Il faut rendre public l’ensemble des épandages qui ont eu lieu, avec par exemple des données précises sur les millions de tonnes et des indications sur le contenu exact de ce qui a été pulvérisé sur nous. Sur les peuples ignorants. Les peuples doivent destituer toutes les ONG et organisations supranationales qui ont acheté nos gouvernements et ainsi trompé le peuple. Il faut une sortie totalement cohérente de toutes ces structures et organisations secrètes lucifériennes. Tout le baratin sur le sauvetage du climat mondial provient du même milieu luciférien, orchestré par les mêmes sociétés secrètes, qui se réunissent chaque année à Davos, en Suisse, avec leurs marionnettes et leurs pions. La Suisse ne doit plus jamais financer cette secte, ni même l’admettre sur son territoire.

Je continue à résumer, avec des mots plus simples encore une fois. Je vous prie, je vous en conjure, portez ces témoignages aussi vite que possible à tous vos députés, à tous les politiciens et partis que vous pouvez trouver, à toutes les personnes encore ignorantes que vous pouvez trouver, car le temps presse. Avec des centaines de milliers de sources fiables à l’appui, nous avons pu démontrer avec Kla.TV que tous ces oligarques qui proclament aujourd’hui ouvertement leur nouvel ordre mondial, c’est-à-dire leur gouvernement mondial, sont également issus de la tradition ancestrale d’une conspiration mondiale secrète et en font partie. Je le répète : une secte luciférienne s’est infiltrée au fil des siècles dans presque tous les postes importants de notre société. Leurs méthodes sont par principe le mensonge et la tromperie. Ils font presque toujours exactement le contraire de ce qu’ils nous promettent. Pour eux, les êtres humains n’ont pas plus de valeur que le bétail ou les machines. Ils ne sont que des marchandises utiles à leurs yeux et leur objectif est de réduire cette marchandise utile à environ 500 millions dans le monde. Et à la tête de cette conspiration mondiale se trouvent quelques milliers d’oligarques, c’est-à-dire de multimilliardaires, voire de milliardaires, qui, secrètement reliés entre eux, dominent chaque domaine des institutions humaines. En d’autres termes, ils sont directement impliqués dans les abus d’enfants, le trafic d’enfants, mais aussi le trafic de femmes, et sont responsables de la disparition d’environ huit millions d’enfants par an dans le monde. C’est ce qu’a révélé un spécialiste de l’ONU. C’est de ces oligarques pédocriminels et richissimes que viennent simultanément les slogans tant cités, comme démocratie, liberté, égalité, fraternité. Mais en réalité, ils manipulent toute la politique mondiale et tentent ces jours-ci de contraindre l’ensemble de la population mondiale à leur propre domination mondiale. Finie la démocratie, ils ne font qu’en parler, ils font le contraire. Le traité de pandémie de l’OMS qu’ils ont élaboré n’est que la possibilité qu’ils ont prévue de gouverner le monde via une dictature de la santé. De la même manière, ils cherchent à diriger leur domination mondiale par le biais de leur dictature militaire ou de l’éducation, de leur dictature de l’environnement, de leur dictature de l’œcuménisme dans le domaine religieux ; de leur dictature scientifique, de leur dictature pharmaceutique, de leur dictature des services secrets ; ils essaient de nous dominer davantage par le biais de leur dictature des médias et bien d’autres choses encore. Et ils font tout cela sans avoir jamais été élus par aucun peuple. Sans siéger directement dans nos parlements ou dans nos cabinets gouvernementaux.

Non, ils manipulent tout cela de l’extérieur depuis des siècles par le moyen des ONG — c’est-à-dire des organisations non gouvernementales, qu’ils ont créées dans ce but. Et il est complètement faux de penser que ces ONG ont été créées par des personnes bien intentionnées et qu’elles ont ensuite été reprises par les oligarques. Peut-être que cela a existé auparavant. Mais en général, c’est le contraire. Les oligarques entre eux, organisés en structures de sociétés secrètes, ont créé ces ONG spécialement pour exercer à travers elles une influence directe et pourtant cachée sur la politique et sur chacun de nos systèmes étatiques. C’est ce qu’ils ont toujours fait, en se faisant passer pour des bienfaiteurs, des philanthropes, des défenseurs de l’environnement, des défenseurs des droits des femmes, des défenseurs des enfants, et même pour des organisations d’intérêt général. Mais en réalité, il a toujours été prouvé qu’ils faisaient exactement le contraire de ce que leurs objectifs de bienfaisance prétendaient. Et maintenant, je nomme encore une fois les plus importantes de ces ONG par leur nom et je répète encore une fois avec force que toutes ces institutions sont un réseau d’une secte se réclamant de Lucifer, c’est-à-dire de Satan. Le monde est tombé à son insu dans ce réseau de satanistes de haut niveau — et il perd encore de nos jours ce qui lui reste de biens durement acquis, parce que la population mondiale n’a toujours pas réalisé et compris que toutes ces institutions, que je vais à nouveau appeler par leur nom, n’ont jamais été là pour leur bien, mais pour leur plus grand mal. Car tous ces clubs, dans leurs aspirations juridiques, politiques, économiques ou scientifiques, mais aussi militaires, sont toujours enracinés dans l’esprit antique de la tyrannie romaine. Et ce mouvement souterrain aspire depuis des millénaires à la gouvernance mondiale. C’est la réalité. Et par leurs racines médicales ou spirituelles-idéologiques, elles remontent même à l’époque de la Grèce antique. Et ce qui est le plus grave, c’est qu’elles remontent à l’ancien culte occulte et barbare de Moloch, avec toutes ses adorations du diable, ses perversités et ses sacrifices d’enfants qui n’ont jamais cessé depuis l’époque de la Babylonie ancienne, voire de l’Égypte ancienne, vous comprenez. Et ce sont justement les dirigeants mondiaux suprêmes, totalement inconnus des peuples spoliés, qui sont derrière toutes les créations citées. Je le rappelle : la CE en 1957, l’ONU en 1945, puis l’OTAN, l’UE, l’œcuménisme, le Conseil mondial des Églises, la FED, la BRI, et même la création de l’État d’Israël en 1948, etc. Ils sont en effet aussi les pères fondateurs d’Hollywood, nous l’avons vu, de toute l’industrie cinématographique, de toute la presse et de l’édition, mais aussi de nos universités, les pères fondateurs. Ils sont les pères fondateurs de tous les médias principaux avec leurs instances de recours comme l’UBI, la FSK avec leur soi-disant protection des mineurs. Et ce sont les mêmes francs-maçons de haut niveau, dont les plus hauts grades professent ouvertement le culte de Lucifer, c’est-à-dire le culte de Satan, qui ont également fondé la recherche sociale, comme l’École de Francfort, etc., ont apporté le Talmud babylonien, la Kabbale, etc. Et ce sont les mêmes fondateurs de sectes qui sont à l’origine de la NASA, du Pentagone, de toutes les sciences renommées. Ils sont les pères fondateurs de Big Pharma, du système d’assurance, du système de santé tel que nous le connaissons. Ils ne sont pas seulement les fondateurs du Club de Rome de 1968, mais aussi de l’UNESCO en 1945, ils sont aussi les fondateurs de chaque commission de la concurrence, pour ainsi dire. Et ces derniers ont justement pour seule mission de protéger les alliances maçonniques de leurs rivaux industriels indépendants. Vous voyez comment la classe moyenne est maintenant détruite, c’est comme ça que ça marche. Et de même que l’autocontrôle responsable de l’industrie du cinéma (FSK) ne sert pas en premier lieu à la protection des mineurs, comme ils le prétendent, mais à la protection des rivaux, de même les instances de plainte des médias et les commissions de la concurrence servent à éliminer tous les rivaux de ce réseau maçonnique. Mais entre eux, ils sont partout reliés par des communautés d’intérêts. Ces autorités de surveillance font le même travail que les services secrets, qui ont été créés dans la plupart des cas par cette secte secrète. Ils ne sont là que pour protéger les intérêts de cette société secrète, rien d’autre. Il est donc prouvé que l’OTAN n’est rien d’autre que, je dirais, l’armée privée de la famille d’oligarques Rothschild. D’ailleurs, presque tout ce qui vient d’être mentionné est à mettre au compte de cette dynastie Rothschild.

Et justement, il est important de ne jamais confondre avec le judaïsme les Rothschild et l’ensemble du sionisme qui se cache derrière toutes ces institutions. C’est vraiment important pour moi. La population juive a toujours souffert depuis des siècles du mélange de ces familles qui se déguisent en juifs. Cela a conduit à des diffamations répétées de la population juive. Mais en réalité, il n’y a que quelques juifs de sang dans cette secte, qui se sert et s’est déjà servie de multiples mensonges historiques et de propagande. Mais les Rothschild sont aussi apparentés aux familles royales d’Europe qui prétendent avoir des origines juives messianiques. Ces familles sont connues sous le nom d’Illuminati. Parmi eux, les plus connus sont la famille Collins, les Freeman, Astor, Bundi, Morgan, Rockefeller, Oppenheimer, Sassoon, Schiff, Taft, Van Duyn, etc. Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Et ils utilisent la religion comme moyen de dissimulation pour s’assurer et construire leur propre État au Moyen-Orient en tant que peuple élu de Dieu. Comme nous l’avons dit, les vrais juifs ont toujours été attaqués dans le passé, y compris pour les atrocités commises par ces familles. Cela en particulier parce que la famille Rothschild a toujours financé des guerres des deux côtés. Et pour ceux qui se demandent comment ils ont pu acquérir une telle influence dans le monde entier, il faut comprendre ceci : cela n’a été possible que parce que ces familles puissantes ont pu mettre en place ce népotisme familial de plus en plus puissant grâce à l’inceste et au mariage au sein de la famille elle-même et aux mariages avec les cousins du premier et du deuxième degré, etc. Et tout cela avec la mise en place de divers clubs secrets, loges, services secrets et même de l’armée. Et c’est ainsi que depuis des siècles, la franc-maçonnerie, la mafia et Mammon forment vraiment un pacte de malheur contre l’humanité. C’est pourquoi il n’existe pratiquement plus aucun pays sans banque centrale contrôlée par Rothschild. Car dans le domaine de la monnaie, ils sont parvenus dès le début à ce pouvoir par la plus grande ruse possible. La création de la FED (Federal Reserve System), une institution monétaire entièrement privée, qui a su habilement obtenir le droit de créer de l’argent à partir de rien, a posé la première pierre de tous ces assujettissements mondiaux de tous les États et pays. Avez-vous bien compris ce qui a été dit jusqu’ici ?

Donc, ni une démocratie, ni aucune autre forme de politique ou de supervision humaine n’exerce de contrôle sur les institutions mentionnées ci-dessus. C’est exactement le contraire. Sans aucune connaissance ni compréhension de l’humanité, ces systèmes fondés par les oligarques lucifériens se sont imposés sur notre politique, sur nos droits de l’homme, voire sur l’humanité tout entière. Et ils exercent un pouvoir presque total. Si nous ne reconnaissons pas ensemble leur joug et ne le secouons pas, ce monde et nous-mêmes irons vraiment mal. Il ne peut donc y avoir qu’une seule réponse correcte à tous ces développements horribles, et elle est la suivante :

Peuples de cette Terre, détournez-vous, renoncez à toute relation et à tout soutien — actuellement surtout à l’OMS ! Car c’est par le biais de ce tentacule luciférien que cette secte est en train de s’assurer une position de domination mondiale avec son Tedros Ghebreyesus, dont nous avons suffisamment entendu dire qu’il était un horrible terroriste. Ne l’oubliez jamais. Alors, sortez tous les peuples de l’OMS ! Sortez l’OMS de tous les pays ! C’est la seule chose qui compte. Tout le reste serait faux. Je dis : Peuples, défendez-vous contre toutes ces institutions maçonniques ! Détournez-vous d’elles et ne les financez plus ! Détournez-vous de l’ONU ! Détournez-vous de l’OTAN ! Détournez-vous du FEM, du Forum Économiques Mondial ! Détournez-vous de l’UE, mais aussi de toute la soupe de mensonges du mainstream ! Ils détruisent nos démocraties. Vous, les pieux du monde entier, je vous le dis : Détournez-vous de tout Conseil œcuménique mondial des Églises. Ils ont été créés par les francs-maçons et la secte des Illuminati — et ce, dans le but d’éliminer, c’est le but, toute religion non luciférienne. Retenez bien cette phrase, vous la comprendrez mieux plus tard. Mais je ne mets pas seulement en garde les personnes pieuses contre un simple acte extérieur ou une sortie. Se détourner et quitter des dénominations, des partis (appelez cela comme vous voulez) ou des églises et des associations œcuméniques, cela ne sert absolument à rien tant qu’on n’a pas aussi échappé par essence au poison idéologique et mal orienté. Comprenez-vous cela ? Tant qu’on se comporte, qu’on pense, qu’on ressent et qu’on sent encore de manière ecclésiastique, sortir de l’église ou de la paroisse ne sert à rien. Car toute cette pensée religieuse qu’on nous a inculquée est et reste une doctrine maçonnique – d’ailleurs instillée spécialement pour nous, les pieux, afin que nous les suivions docilement et que nous fonctionnions comme leurs marionnettes. On ne ferait donc que former une autre métastase de ce cancer luciférien si on quittait ces cercles seulement extérieurement, mais que l’on conservait intérieurement les anciennes pensées, les anciens sentiments, les anciennes volontés, etc. Mais la communauté mondiale doit aussi se débarrasser des objectifs mal orientés de notre système judiciaire, car c’est partout la même chose.

L’ensemble du système judiciaire est désormais infiltré par la franc-maçonnerie de haut niveau, tout comme notre système financier. Car l’ensemble du système judiciaire défend de plus en plus les intérêts financiers et de pouvoir de la haute finance, c’est-à-dire des oligarques, mais en comparaison, il ne défend guère les droits des gens du peuple. Les peuples doivent organiser des élections et des décisions démocratiques afin de créer, par cette voie légale, de nouveaux tribunaux et d’habiliter ceux qui sont réellement à nouveau là pour défendre les intérêts du peuple, des petites gens. C’est l’appel que je lance à tous. Nous avons besoin de tribunaux qui soient également là pour nous, lorsque des politiciens, et Big Pharma commettent des actes hautement criminels et nuisent à des peuples entiers et tentent ensuite de s’immuniser par des lois qu’ils ont eux-mêmes élaborées et qui sont totalement injustes. Comme c’est le cas maintenant avec le Covid, etc. Nous devons percer ce système. Il ne doit donc plus y avoir d’immunité pour tous ces gens qui exercent le plus grand pouvoir, mais qui en abusent systématiquement et qui causent les plus grands dommages à nos peuples. Fini, l’immunité.

Ce sont précisément ces parasites haut placés qui, jusqu’à présent, sont les mieux protégés de toute poursuite judiciaire. Vous devez le savoir et le reconnaître. Mais cela n’est possible que parce que la franc-maçonnerie luciférienne a modifié nos constitutions et nos lois de manière à ce que cela soit possible. C’est pourquoi des décisions populaires doivent être prises dans le monde entier, afin de dissoudre toute fausse immunité, et d’en finir avec elle. Autre chose, il n’est bien sûr pas non plus possible que tous les hommes politiques nouvellement élus soient constamment poursuivis en justice par des personnes mal intentionnées, de sorte qu’ils ne puissent plus faire leur travail correctement. La solution : pendant un mandat, seuls les avocats de nos politiciens devraient venir à bout d’éventuelles querelles. Mais chaque fois que des politiciens commettent un crime, comme c’était et c’est encore le cas massivement avec le Covid, ils doivent être immédiatement destitués et sanctionnés. Pour cela, nous avons besoin de nouveaux tribunaux. Mais au plus tard après la fin d’un mandat, un tribunal équitable doit exiger des comptes pour tout ce que ces personnes ont détruit. Des décisions populaires doivent être prises afin de restituer au peuple les milliards de bénéfices de crise réalisés par Big Pharma. Car Big Pharma est entièrement entre les mains de ces oligarques lucifériens. Tout notre système de santé est entre leurs mains, comprenez-le enfin. C’est pourquoi, depuis des siècles, nous ne sommes pas guéris par ce système, mais plutôt maintenus malades. Goethe le savait déjà. La preuve, c’est que les frais d’assurance maladie ne cessent d’augmenter. Vous savez quoi ? Je dis que nous pouvons aussi être malades sans tous ces systèmes, n’est-ce pas ? C’est pourquoi les peuples du monde doivent s’opposer à ces groupes et institutions maçonniques, s’en détacher radicalement et se réorienter complètement. Toute cette aberration satanique selon laquelle nos systèmes de santé visent toujours les symptômes et non les causes doit être mise au jour et abolie. C’est là que réside le grand mal.

Tout l’agenda du genre est également issu de cette secte maçonnique de haut niveau. Ils sont responsables de toute la sexualisation précoce de nos enfants, de l’initiation à la pornographie, de nombreuses drogues, et de manière générale de presque toutes les nouvelles dérives sur Internet et maintenant, de plus en plus, dans nos écoles. C’est la pure vérité. Toutes ces expériences nihilistes et contre nature, jusqu’aux rapports sexuels avec des animaux et des démons, mais aussi le changement de sexe et bien d’autres choses encore, sont à mettre sur leur compte. C’est une secte secrète luciférienne qui tient le monde entier dans son étau. Et tout ce qu’ils font eux-mêmes, ils nous le reprochent en même temps ou préalablement. Tout ce qu’on devrait faire légalement, c’est-à-dire avec eux, ils cherchent à le faire d’avance avec nous, les peuples. Et c’est pourquoi, avant que le citoyen transparent n’arrive, les citoyens du monde doivent d’urgence décider, dans le monde entier, et exiger que le politicien transparent soit d’abord créé, vous comprenez ? L’oligarque transparent doit venir en premier. La communauté mondiale doit décider que la science transparente doit être mise en place en premier, pour au moins 20 ans ou plus. Nous avons un droit de regard partout. Chaque projet individuel doit d’abord devenir transparent avant que nous, en tant que citoyens, ne le devenions. De HAARP en passant par la géo-ingénierie jusqu’au plus petit laboratoire de biochimie, tout doit devenir transparent. Chaque brevet doit être transparent. Même les flux financiers des plus grands doivent être d’abord transparents, vous comprenez ? Avec les technologies qu’ils ont maintenant élaborées pour nous. Les peuples ne doivent plus dépenser inutilement un centime d’argent des contribuables dans des projets opaques. Et tout ce que Great Reset prévoit pour les peuples, les peuples doivent le mettre en œuvre avec les alliés du FEM, avec tous ces clubs dont nous parlons ici. Il faut qu’on sache clairement qui paie combien d’impôts parmi ces multinationales, et qu’on examine également toutes les grandes entreprises comme Microsoft ou Google ou Amazon, BlackRock, Vanguard, jusqu’à Ikea, Aldi, Lidl, Migros, Coop, etc. Nous avons besoin de nouvelles institutions de surveillance et de compétences, d’instances et de comités vraiment neutres, nous avons besoin de nouveaux tribunaux qui défendent désormais aussi le peuple et pas seulement les finances publiques ou les intérêts des élites. Il faut en finir avec toute déshumanisation par l’État ou toute déshumanisation par la médecine, par la pharmacie, par la justice, par l’éducation, la déshumanisation par la politique, ou par la science. Il faut en finir avec la déshumanisation par le satanisme, par tout le nihilisme et le népotisme, dont nous parlons tout le temps ici.

Une dernière chose pour vous, les vérificateurs de faits : Nous sommes conscients qu’il n’est pas exclu qu’avec une telle quantité d’informations, une déclaration doive être quelque peu reformulée ou complétée. Faites quand même en sorte d’attester publiquement tous les faits cités ici qui sont corrects, avant d’ignorer, comme d’habitude, des centaines de faits hautement explosifs et de les jeter par-dessus bord pour ensuite dénoncer, faire une montagne du cheveu recherché et trouvé dans la soupe. Par ce comportement extrêmement inconvenant, vous, les vérificateurs de faits, vous êtes soupçonnés d’être les complices de toutes ces atrocités dont nous nous plaignons ici. Je vous conseille donc de sortir à temps votre tête de l’ornière, en commençant toujours par confirmer publiquement tout ce qui est juste, afin de ne pas avoir à vous justifier un jour devant la justice comme complices de tous ces grands escrocs et génocidaires dénoncés.

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 47 ans.

de i.s.

Sources/Liens :




Aujourd’hui Gaza, demain le monde ?

Mise à jour, pour rappel :

[Source : lemediaen442.fr]

Le très proche conseiller de Klaus Schwab, Yuval Harari, compare les territoires palestiniens occupés par Israël à un laboratoire de 2,5 millions de cobayes :

« Pirater les gens signifie connaître les gens mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes… Et nous arrivons déjà à l’émergence des régimes de surveillance totale comme dans mon pays en Israël où nous avons un grand laboratoire de surveillance appelé « les territoires occupés » où il y a 2,5 millions de cobayes, qui montre comment surveiller et contrôler complètement une population avec très peu de soldats. »






Macron accélère l’avènement du mal absolu … et on laisse faire collectivement ?

[Source : Bertrand SCHOLLER]

Par Bertrand Scholler

JFK aurait été tué pat un fou isolé, sans lien avec La CIA, qui a déjoué tout et son contraire, mais a été tue sans avoir pu parler.

La Lune en 1969, c’était facile, y compris avec une jeep pour aller y faire des drifts en direct… mais depuis on y pose à peine des boîtes de conserve, et on ne sait pas la faire revenir.

Le 11/09 c’est un mec dans des grottes en Afghanistan sous dialyse qui a piloté l’attaque terroriste la plus incroyable du monde, défiant toutes les lois de la physique, de la chimie et de la logique… mais il faut y croire.

Ne pas oublier les armes de destructions massives en Irak et les couveuses au Koweït, on cherche encore les deux, mais plus d’un million de civils irakiens sont morts, mais le pétrole n’est pas perdu pour tout le Monde.

Les Casques Blancs en Syrie étaient les meilleurs amis de Fabius, le nouveau pote de Macron, ils étaient toujours les premiers sur les sites d’attaques chimiques… dont on attend toujours les preuves.

S’ils étaient plongeurs, eux auraient peut-être trouvé les coupables de Nord Stream, contrairement aux Danois et Suédois, qui se sont déclarés bredouilles. Les Allemands en récession ont arrêté l’enquête faute de budget.

Maidan… c’était évidemment un moment populaire, une histoire de petits pains et de madeleines Allbright…

Biden a été le Président le mieux élu de l’histoire des USA, mais il ne s’en souvient plus, son fils non plus ; il pense justement être le votre président de quelqu’un, mais on ignore de qui. Il n’est pas le seul à être diminué là-bas, par l’âge, et chez nous en Europe par l’incompétence, la bêtise et la fatuité.

Le Covid, vous savez ce truc qui a provoqué l’arrêt de la planète, c’est un pangolin, le vaccin devait sauver, car c’était un acte d’amour… et le PCR, ce truc si intrusif, c’était pour chercher à la base du cerveau, un virus ou sa trace, alors qu’une seule goutte (dans la salive) pourrait tuer un cluster entier (oups le mot anglais que tout le Monde a appris… mieux que Love) comme, par exemple, les passagers de tout un paquebot… au large du Japon.

La Russie est désignée pour avoir commencé une guerre en févr. 2022, car tout le Monde a oublié les accords de Minsk, car des civils russophones au Donbass y étaient sous les bombes depuis 2014.

Que dire de Butcha… c’était évidement les Russes et leur esprit illogique à se tirer une balle dans la paix qu’ils recherchaient depuis si longtemps et croyaient avoir trouvé enfin, eux si content et naïf, d’avoir signer un accord avec annexes, avec les Ukrainiens… c’était compter sans Macron qui voulait cette guerre longue et que les Russes passent pour des bouchers.

Et aussi… le 7/10 ce sont des centaines de mecs en sandales et parapentes qui ont déjoué la sécurité du pays le mieux protégé du monde, en sortant armes de canifs et de Kalashnikov (de collection) de leur ghetto sous blocus et surveillé par des drones, des espions et des informateurs… pour aller couper des bébés et les cuire dans des fours, mais aussi je ne sais pas quoi encore//évidement ça rappelle le 11/09 et tout le monde l’a dit et répète… le 7/10 c’est le nouveau 11/09 (les Égyptiens n’ont qu’à bien se tenir… Netanyahu fera l’enquête après avoir fini ce que la CIJ rappelle un génocide).

Puis dans le complot… on a monté d’un cran avec Navalny… qui cette fois a vraiment été tiré, mais comme la mort a eu lieu ça ne peut pas être les Russes ; ils ratent à chaque fois avec les poisons… Si c’était… une grande compagnie pharma, la CIA et une future veuve éplorée à Munich qui devient l’alliée numéro 1 de l’Ukraine de Zelensky et d’Israël de Netanyahu (l’un, car on repense à lui… et l’autre, car on l’oublie) ?

Que penser de ce qu’a démontré #AaronBushnell, qui en s’immolant a prouvé que tout est mensonges et manipulations, doubles langages et doubles standards… Que n’était-il pas un LGBT+ iranien réfugié en France et qui s’immole devant l’embrassade d’Iran ou un trans ukrainien qui fait de même devant l’ambassade russe à Paris ?

AARON BUSHNELL a montré que ce ne sont que faux semblants et inversions accusatoires.
LES MORTS NE SE VALENT PAS.
LES MARTYRS NON PLUS.
Mais à Gaza ils l’ont compris dans leur chair.

Et la liste est plus longue… car ces gens qui dirigent l’empire du mensonge et du $ sont fous.
Et Macron est leur antéchrist.

Et tout commence avec les sorciers de Babylone.
Les Khazars puis… bientôt dans une capsule.




Aaron s’est immolé pour que nous prêtions attention à Gaza

Par Moon of Alabama — Le 26 février 2024

Comme beaucoup de lecteurs ici, je me sens impuissant face au génocide en cours contre les Palestiniens commis par les colons sionistes soutenus par les États-Unis en Cisjordanie et à Gaza. Je n’arrive même pas à trouver les mots justes pour m’exprimer à ce sujet.

D’autres sont plus conséquents. Et puissants. Le dégoût face à la cruauté imposée aux Palestiniens peut induire la plus grande volonté de changer les choses.

Un membre de l’armée de l’air américaine s’immole devant l’ambassade d’Israël à Washington pour protester contre la guerre à Gaza — Time, 25 février 2024

Un membre de l’armée de l’air américaine s’est immolé par le feu devant l’ambassade d’Israël à Washington, dimanche, en signe de protestation contre la guerre entre Israël et le Hamas, qu’il a qualifiée de « génocide ».

La victime, qui s’est identifiée dans la vidéo de l’incident comme étant Aaron Bushnell, 25 ans, aurait succombé à ses blessures dans la nuit de dimanche à lundi, selon la journaliste indépendante

Talia Jane, qui a indiqué sur les médias sociaux qu’elle était en contact avec la famille et les amis de Bushnell.

Bushnell aurait envoyé un message aux médias avant son auto-immolation :

« Aujourd’hui, j’ai l’intention de me livrer à un acte de protestation extrême contre le génocide du peuple palestinien », a-t-il prévenu. … 

Sur Facebook, dimanche matin, il a également écrit :

« Beaucoup d’entre nous aiment se demander : “Que ferais-je si j’étais vivant à l’époque de l’esclavage ? Ou du temps de Jim Crow dans le Sud ? Ou de l’apartheid ? Que ferais-je si mon pays commettait un génocide ?” La réponse est que vous êtes en train de le faire. En ce moment même ». Le message comprenait un lien vers une diffusion en direct de sa manifestation sur la plateforme de diffusion web Twitch, qui a depuis supprimé la vidéo pour violation de ses directives communautaires et de ses conditions d’utilisation. 

« Je ne serai plus complice d’un génocide. Je suis sur le point de m’engager dans un acte de protestation extrême », a répété le pilote, dans des images examinées par TIME, alors qu’il se dirigeait vers l’entrée de l’ambassade d’Israël. « Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de leurs colonisateurs, ce n’est pas du tout extrême. C’est ce que notre classe dirigeante a décidé de considérer comme normal ».

Après que Bushnell se soit aspergé de liquide et ait pris son briquet, on a entendu des agents de la force publique ou de la sécurité non identifiés demander hors champ : « Puis-je vous aider ? ». Après s’être enflammé, il a crié à plusieurs reprises « Palestine libre ».

Un agent de sécurité a décidé d’« aider » en pointant son arme sur l’homme mourant :

Vidéo :

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Repose en paix, Aaron Bushnell. Repose. En. Paix.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




La fusion BAAL-YAHVÉ

[Source : Allan Arsmann]

Atteint du syndrome d’Asperger, Allan Arsmann a développé un « intérêt particulier » pour la Bible et l’archéologie. À l’âge de vingt-cinq ans, il va commencer à lire la Bible de manière compulsive. Il va la lire à plusieurs centaines de reprises, quasiment sans s’arrêter, pendant plus de quatre ans. Y ajoutant la lecture de milliers de textes anciens et d’analyses modernes, il va emmagasiner en son esprit un ensemble de connaissances totalement inédit. Fort de cet assemblage de données, son cerveau Asperger va lui permettre de solutionner quelques-unes des plus grandes énigmes de l’Histoire. Son analyse offre une vision rationnelle unique qui réconcilie complètement les données historiques et bibliques, permet le recoupement avec plusieurs milliers de preuves archéologiques et rend sa cohérence au Livre.

[NDLR : Nous pouvons relever au passage la similitude de procédés entre l’invasion Hyksos de l’Égypte et l’invasion de l’Occident (UE, Canada, USA…) par les élites mondialistes.]

[Voir aussi :
La Bible lue par un Asperger (livres et vidéos)
et
Le vrai NOM de MOÏSE élucidé ? (Vidéo)]




L’axe de l’asymétrie s’attaque à l’ordre fondé sur des règles

[Source : thecradle.co]

Par Pepe Escobar

La troisième guerre mondiale est là, se jouant de manière asymétrique sur les champs de bataille militaires, financiers et institutionnels, et le combat est existentiel. L’hégémon occidental, en vérité, est en guerre contre le droit international, et seule une « action militaire cinétique » peut le mettre au pas.

L’axe de l’asymétrie bat son plein. Il s’agit des acteurs étatiques et non étatiques qui utilisent des mouvements asymétriques sur l’échiquier mondial pour mettre sur la touche l’ordre occidental fondé sur des règles et dirigé par les États-Unis. Son avant-garde est le mouvement de résistance yéménite Ansarallah.

Ansarallah est absolument implacable. Il a abattu un drone MQ-9 Reaper de 30 millions de dollars avec un seul missile local de 10 000 dollars.

Il est le premier pays du Sud à utiliser des missiles balistiques antinavires contre des navires commerciaux et des navires de la marine américaine à destination d’Israël et/ou destinés à les protéger.
À toutes fins utiles, Ansarallah est en guerre contre la marine américaine.

Ansarallah s’est emparé de l’un des véhicules sous-marins autonomes (AUV) ultra-sophistiqués de la marine américaine, le Remus 600, un drone sous-marin en forme de torpille capable de transporter une charge massive de capteurs, dont le prix s’élève à 1,3 million de dollars.

Prochaine étape : la rétro-ingénierie en Iran ? Le Sud global attend avec impatience, prêt à payer dans des monnaies qui ne dépendent pas du dollar américain.

Tout ce qui précède — un remix maritime du 21e siècle de la piste Ho Chi Minh pendant la guerre du Viêt Nam — montre que l’hégémon n’est peut-être même pas un tigre de papier, mais plutôt une sangsue de papier.

Lula raconte la situation telle que le Sud la voit

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, véritable leader du Sud, s’est penché sur la question du génocide perpétré sans relâche par Israël dans la bande de Gaza.

Lula a parlé au nom du Brésil, de l’Amérique latine, de l’Afrique, des BRICS 10 et de l’écrasante majorité des pays du Sud lorsqu’il est allé droit au but et a défini la tragédie de Gaza pour ce qu’elle est : un génocide. Il n’est pas étonnant que les tentacules sionistes à travers le Nord mondial — et ses vassaux du Sud mondial — soient devenus fous.

Les génocidaires de Tel-Aviv ont déclaré Lula persona non grata en Israël. Pourtant, Lula n’a pas assassiné plus de 29 000 Palestiniens, dont une écrasante majorité de femmes et d’enfants.

L’histoire ne pardonnera pas : ce sont les génocidaires qui seront finalement jugés comme personae non grata par l’ensemble de l’humanité.

Ce que Lula a dit représente les BRICS 10 en action : cela a évidemment été clarifié auparavant avec Moscou, Pékin, Téhéran et, bien sûr, l’Union africaine. Lula s’est exprimé à Addis-Abeba, et l’Éthiopie est désormais membre des BRICS 10.

Le président brésilien a fait preuve d’une grande intelligence en programmant la vérification des faits de Gaza de manière à ce qu’elle soit sur la table lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Rio. Bien au-delà des BRICS 10, ce qui se passe à Gaza fait l’objet d’un consensus parmi les partenaires non occidentaux du G20, qui sont en fait majoritaires. Cependant, personne ne doit s’attendre à un suivi sérieux au sein d’un G20 divisé. Le cœur du problème réside dans les faits sur le terrain.

La lutte du Yémen pour « notre peuple » à Gaza est une question de solidarité humaniste, morale et religieuse — ce sont les principes fondamentaux des puissances « civilisationnelles » orientales montantes, tant sur le plan intérieur que dans les affaires internationales. Cette convergence de principes a désormais créé un lien direct — extrapolant aux sphères morales et spirituelles — entre l’Axe de la Résistance en Asie occidentale et l’Axe de la Résistance slave dans le Donbass.

Il convient d’être extrêmement attentif au calendrier. Les forces de la République populaire de Donetsk (RPD) et la Russie ont passé deux années de lutte acharnée en Novorossia pour arriver au stade où il devient clair — sur la base du champ de bataille et des faits cumulés sur le terrain — que les « négociations » ne signifient que les conditions de la capitulation de Kiev.

En revanche, le travail de l’axe de la résistance en Asie occidentale n’a même pas commencé. On peut dire que sa force et son implication souveraine totale n’ont pas encore été déployées (pensez au Hezbollah et à l’Iran).

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avec sa subtilité proverbiale, a laissé entendre qu’il n’y avait en fait rien à négocier sur la Palestine. Et s’il devait y avoir un retour à des frontières, ce serait celles de 1948. L’Axe de la Résistance comprend que l’ensemble du projet sioniste est illégal et immoral. Mais la question reste de savoir comment le jeter, en pratique, dans les poubelles de l’Histoire ?

Parmi les scénarios possibles — ouvertement optimistes — qui se profilent à l’horizon, le Hezbollah prendrait possession de la Galilée, étape vers la reprise éventuelle du Golan occupé par Israël. Il n’en reste pas moins que même une Palestine unie n’a pas la capacité militaire de reconquérir les terres palestiniennes volées.

Les questions posées par l’écrasante majorité des pays du Sud qui soutiennent Lula sont donc les suivantes : qui d’autre, en dehors d’Ansarallah et d’autres groupes de pression, peut faire la différence ? Qui d’autre qu’Ansarallah, Hezbollah, Hashd al-Shaabi, rejoindra l’axe de l’asymétrie dans la lutte pour la Palestine ? Qui serait prêt à venir mourir en Terre sainte (après tout, dans le Donbass, seuls les Russes et les russophones meurent pour des terres historiquement russes) ?

Et cela nous amène à la voie vers la fin de la partie : seule une opération militaire spéciale (OMS) en Asie occidentale, jusqu’à la fin amère, réglera la tragédie palestinienne. Une traduction de ce qui se passe à travers l’axe slave de la résistance : « Ceux qui refusent de négocier avec Lavrov, traitent avec Shoigu ».

Le menu, la table et les invités

Le secrétaire d’État Tony Blinken, néoconservateur à ses heures, a vendu la mèche en définissant l’« ordre international fondé sur des règles » qu’il chérit tant : « Si vous n’êtes pas sur la table, vous êtes sur le menu ».

En suivant sa propre logique hégémonique, il est clair que la Russie et les États-Unis/OTAN sont sur la table tandis que l’Ukraine est au menu. Qu’en est-il de la mer Rouge ? Les Houthis qui défendent la Palestine contre les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël sont clairement sur la table, tandis que les vassaux occidentaux qui soutiennent Israël par voie maritime sont clairement au menu.

Et c’est bien là le problème : l’hégémon — ou, dans la terminologie savante chinoise, « les croisés » — a perdu le pouvoir de mettre les cartes nominatives sur la table. La principale raison de cet effondrement de l’autorité est l’accumulation de réunions internationales sérieuses parrainées par le partenariat stratégique Russie-Chine au cours des deux dernières années, depuis le début de l’OMS. Il s’agit de planification séquentielle, avec des objectifs à long terme clairement définis.

Seuls les États civilisationnels peuvent le faire, pas les casinos néolibéraux ploutocratiques.

Négocier avec l’hégémon est impossible parce que l’hégémon lui-même empêche les négociations (voir le blocage en série des résolutions de cessez-le-feu à l’ONU). En outre, l’hégémon excelle dans l’instrumentalisation de ses élites clientes à travers le Sud par le biais de menaces ou de documents compromettants : voir la réaction hystérique des grands médias brésiliens au verdict de Lula sur Gaza.

Ce que la Russie montre au Sud, deux ans après le début de l’OMS, c’est que le seul moyen de donner une leçon à l’hégémon doit être cinétique, ou « militaro-technique ».

Le problème est qu’aucun État-nation ne peut se comparer à la superpuissance nucléaire/hypersonique/militaire qu’est la Russie, dont 7,5 % du budget gouvernemental est consacré à la production militaire. La Russie est et restera sur un pied de guerre permanent jusqu’à ce que les élites de l’Hégémon reviennent à la raison — ce qui n’arrivera peut-être jamais.

Pendant ce temps, l’axe de résistance de l’Asie occidentale observe et apprend, jour après jour. Il est toujours essentiel de garder à l’esprit que pour tous les mouvements de résistance à travers le Sud global — et cela inclut aussi, par exemple, les Africains de l’Ouest contre le néocolonialisme français — les lignes de faille géopolitiques ne pourraient pas être plus nettes.

Il s’agit de l’Occident collectif contre l’Islam, de l’Occident collectif contre la Russie et, tôt ou tard, d’une grande partie de l’Occident, même à contrecœur, contre la Chine.

Le fait est que nous sommes déjà plongés dans une guerre mondiale qui est à la fois existentielle et civilisationnelle. À la croisée des chemins, nous nous trouvons face à une bifurcation : soit une escalade vers une « action militaire cinétique » ouverte, soit une multiplication des guerres hybrides sous plusieurs latitudes.

C’est donc à l’Axe de l’asymétrie, calme et posé, de forger les couloirs, passages et sentiers souterrains capables de saper et de subvertir l’ordre international unipolaire et fondé sur des règles, dirigé par les États-Unis.




Sur Israël, les prémonitions au vitriol de Raymond Aron

[Source : orientxxi.info]

[Illustration : Portrait daté du 17 juin 1983 du philosophe français Raymond Aron avant un débat à Draguignan.
Raph GATTI/AFP]

Il était plus facile il y a quelques décennies de critiquer en France la politique de Tel-Aviv qu’aujourd’hui. Les analyses de Raymond Aron, chroniqueur à L’Express et au Figaro, incisives et dénuées de tout sentimentalisme vis-à-vis de sa judaïté, tranchent avec le tropisme pro-israélien actuel des médias dominants.

Par Pierre Prier

Raymond Aron est à la mode. Le penseur libéral, l’universitaire doublé d’un éditorialiste influent par ses éditoriaux dans Le Figaro puis dans L’Express, des années 1950 à 1980, a été convoqué à l’occasion du quarantième anniversaire de sa disparition par des médias de droite à la recherche des références intellectuelles qui leur manquent dans la production actuelle : « un maître pour comprendre les défis d’aujourd’hui », « un horizon intellectuel », « un libéral atypique ».

Curieusement, les prises de position les plus incisives de son œuvre journalistique, à savoir celles consacrées à Israël et à la Palestine, sont absentes des injonctions à « relire Raymond Aron ». Elles n’en restent pas moins d’une actualité brûlante.

On comprend cette gêne si on les relit, effectivement. Certaines de ces idées, exprimées dans une presse de droite par un homme de droite d’origine juive, le feraient classer en 2024 comme « antisioniste » (voire pire) par des médias et des « philosophes » de plateaux télé qui se contentent de paraphraser le narratif Israélien.

C’est une véritable réflexion qui se déclenche le 27 novembre 1967, à la suite de la célèbre conférence de presse du général de Gaulle dénonçant, après la victoire éclair d’Israël et l’occupation des territoires palestiniens : « les Juifs (…) qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ». Chaque mot de cette déclaration « aberrante » choque Raymond Aron. En accusant « les Juifs » éternels et non l’État d’Israël, de Gaulle réhabilite, écrit-il, un antisémitisme bien français : « Ce style, ces adjectifs, nous les connaissons tous, ils appartiennent à Drumont, à Maurras, non pas à Hitler et aux siens ».

INTERROGATIONS SUR LE CONCEPT DE « PEUPLE JUIF »

Mais Aron, en vrai philosophe, ne saurait s’arrêter là : « Et maintenant, puisqu’il faut discuter, discutons », écrit-il dans Le Figaro. Il se lance alors dans une étude sociohistorique, adossée à une auto-analyse inquiète qui n’a pas vieilli. Quel rapport entre ses origines et l’État d’Israël ? L’obligent-elles à un soutien inconditionnel ? Et d’ailleurs qu’est-ce qu’être juif ? Ces questions parfois sans réponse définitive, on les trouve dans un ouvrage qui rassemble ses articles du Figaro1 puis, plus tard, dans ses Mémoires2 publiées l’année de sa mort, en 1983, et enfin dans un livre paru récemment qui comporte, lui, tous ses éditoriaux de L’Express3. Les citations de cet article sont extraites de ces trois livres.

Et d’abord, qu’est-ce que ce « peuple » juif comme le dit le président de la République, commence par se demander Raymond Aron. Il n’existe pas comme l’entend le sens commun, répond-il, puisque « ceux qu’on appelle les Juifs ne sont pas biologiquement, pour la plupart, les descendants des tribus sémites » de la Bible. « Je ne pense pas que l’on puisse affirmer l’existence objective du “peuple juif” comme celle du peuple français. Le peuple juif existe par et pour ceux qui veulent qu’il soit, les uns pour des raisons métahistoriques, les autres pour des raisons politiques ». Sur un plan plus personnel, Aron se rapproche, sans y adhérer complètement, de la fameuse théorie de son camarade de l’École normale supérieure, Jean-Paul Sartre, qui estimait qu’on n’était juif que dans le regard des autres. L’identité n’est pas une chose en soi, estime-t-il, avec un brin de provocation :

Sociologue, je ne refuse évidemment pas les distinctions inscrites par des siècles d’histoire dans la conscience des hommes et des groupes. Je me sens moins éloigné d’un Français antisémite que d’un Juif marocain qui ne parle pas d’autre langue que l’arabe…

Mais c’est pour ajouter aussitôt : « Du jour où un souverain décrète que les Juifs dispersés forment un peuple “sûr de lui et dominateur”, je n’ai pas le choix ». Cette identité en creux ne l’oblige surtout pas à soutenir une politique. Aron dénonce « les tenants de l’Algérie française ou les nostalgiques de l’expédition de Suez qui poursuivent leur guerre contre les Arabes par Israël interposé ». Il se dit également gêné par les manifestations pro-israéliennes qui ont eu lieu en France en juin 1967 : « Je n’aimais ni les bandes de jeunes qui remontaient les Champs-Élysées en criant : “Israël vaincra”, ni les foules devant l’ambassade d’Israël ». Dans ses Mémoires, il va plus loin en réaffirmant son opposition à une double allégeance :

Les Juifs d’aujourd’hui ne sauraient éluder leur problème : se définir eux-mêmes Israéliens ou Français ; Juifs et Français, oui. Français et Israéliens, non — ce qui ne leur interdit pas, pour Israël, une dilection particulière.

Cette « dilection », il la ressent émotionnellement. Lui qui en 1948 considérait la création de l’État d’Israël comme un « épisode du retrait britannique » qui « n’avait pas éveillé en lui la moindre émotion », lui qui n’a « jamais été sioniste, d’abord et avant tout parce que je ne m’éprouve pas juif », se sentirait « blessé jusqu’au fond de l’âme » par la destruction d’Israël. Il confesse toutefois : « En ce sens, un Juif n’atteindra jamais à la parfaite objectivité quand il s’agit d’Israël ». Sur le fond, il continue de s’interroger. Son introspection ne le prive pas d’une critique sévère de la politique israélienne, puisqu’Aron ne se sent aucune affinité avec les gouvernements israéliens : « Je ne consens pas plus aujourd’hui qu’hier à soutenir inconditionnellement la politique de quelques hommes ».

LE REFUS D’UN SOUTIEN « INCONDITIONNEL »

Cette politique va jusqu’à le révulser. Il raconte comment il s’emporte, au cours d’un séminaire, contre un participant qui clame : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Le digne professeur explose : « Contre mon habitude, je fis de la morale avec passion, avec colère. Cette formule… un Juif devrait avoir honte de la prendre à son compte ». Mais en général, le philosophe-journaliste reste attaché à une analyse froide des réalités du moment. Raymond Aron n’oublie pas qu’Israël est aussi un pion dans la géopolitique de la guerre froide : « S’il existe un “camp impérialiste” [face à l’URSS], comment nier qu’Israël en fasse partie ? » Puis : « Dans le poker de la diplomatie mondiale, comment le nier ? Israël, bon gré mal gré, est une carte américaine ».

Il pousse loin le principe de la « déontologie » intellectuelle. S’il juge qu’en 1967, Israël a été obligé d’attaquer, il peut être bon, pour le bien de la paix régionale, qu’il perde quelques batailles : « Je jugeai normale l’attaque syro-égyptienne de 1973 », écrit-il, ajoutant même : « Je me réjouis des succès remportés par les Égyptiens au cours des premiers jours », car ils permettraient au président Anour El-Sadate de faire la paix.

Mais Aron reste tout de même sceptique devant l’accord de 1978 entre Menahem Begin et Sadate à Camp David, simple « procédure » qu’il « soutient sans illusion », car il lui manque le principal : elle ne tient pas compte du problème « des colonies implantées en Cisjordanie ». En 1967 (rejoignant, cette fois, les prémonitions du général de Gaulle, dans la même conférence), il décrit l’alternative à laquelle Israël fait face : « Ou bien évacuer les territoires conquis… ou bien devenir ce que leurs ennemis depuis des années les accusent d’être, les derniers colonisateurs, la dernière vague de l’impérialisme occidental ». L’impasse est totale, selon lui : « Les deux termes semblent presque également inacceptables » pour Tel-Aviv.

Ce pessimisme foncier s’exprime dans ses articles écrits pour L’Express dans les dernières années de sa vie. En 1982, il salue la portée « symbolique » et la « diplomatie précise » de François Mitterrand, qui demande devant le parlement israélien un État pour les Palestiniens, en échange de leur reconnaissance d’Israël. Tout en restant lucide : « Mitterrand ne convaincra pas Begin, Reagan non plus ». Selon lui, écrit-il toujours en 1982, Israël n’acceptera jamais de reconnaître l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) comme seul représentant des Palestiniens. Dix ans plus tard, les accords d’Oslo connaîtront finalement l’échec que l’on sait, et Israël facilitera la montée du Hamas, dans le but d’affaiblir l’OLP.

L’invasion du Liban par Israël en 1982, le départ de Yasser Arafat et de ses combattants protégés par l’armée française donnent encore l’occasion à Raymond Aron de jouer les prophètes : même si l’OLP devient « exclusivement civile (…), d’autres groupements reprendront l’arme du terrorisme (…). L’idée d’un État palestinien ne disparaîtra pas, quel que soit le sort de l’OLP ».

En septembre, il commente ainsi les massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila par les phalangistes libanais, protégés par l’armée israélienne :

Israël ne peut rejeter sa responsabilité dans les massacres de Palestiniens (…). Pendant les trente-trois heures de la tuerie, des officiers de Tsahal ne pouvaient ignorer ce qui se passait dans les camps.

Et les prédictions d’Aron, en décembre de la même année, résonnent singulièrement aujourd’hui. À l’époque, le terme d’apartheid est encore réservé à l’Afrique du Sud. Le philosophe évoque un autre mot et une autre époque :

D’ici à la fin du siècle, il y aura autant d’Arabes que de Juifs à l’intérieur des frontières militaires du pays. Les Juifs porteront les armes, non les Arabes. Les cités grecques connaissaient cette dualité des citoyens et des métèques. Faut-il croire au succès de la reconstitution d’une cité de ce type au XXe siècle ?

Oui, il faut relire Raymond Aron.


1 De Gaulle, Israël et les Juifs, Plon, 1968.

2 Mémoires, tome 2, Julliard, 1983.

3 De Giscard à Mitterrand, 1977-1983, Calmann-Lévy, 2023.




Les fissures commencent à apparaître à Davos

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Simplicius Le Penseur — Le 2 février 2024 — Source Dark Futura

Le WEF 2024 à Davos — la principale retraite des mondialistes — s’est tenu du 15 au 19 janvier. À bien des égards, il s’agissait d’un événement particulier, car c’était le premier conclave de ce type où les élites affichaient une peur et une appréhension palpables face à la direction que prend la société et au retour de bâton d’une humanité de plus en plus défiante.

Officiellement, le climat et la désinformation ont dominé l’ordre du jour de leur programme, qui a été sponsorisé sous le titre « Reconstruire la confiance ».

(Voir vidéo [en anglais] sur l’article original)

Qu’est-ce qui peut bien amener les élites à penser qu’elles ont rompu notre confiance ? se demande-t-on. Il apparaîtra clairement dans leurs moindres gestes au cours du déroulement du symposium que les élites sont terrifiées par les troubles qu’elles ont elles-mêmes créés.

Voici le rapport complet qu’ils ont publié à la veille de la convocation. L’ensemble est modelé sur la hiérarchie des risques suivante, montrant les perspectives à deux ans et à dix ans des risques, classés dans l’ordre :

Il est clair qu’à court terme, c’est la désinformation qui leur donne le plus de fil à retordre. Cela est dû, selon eux, au fait que les deux prochaines années seront riches en élections mondiales cruciales au cours desquelles la désinformation jouera un rôle de premier plan. Pour les perspectives à dix ans, ils battent naturellement les bongos du climat à pleines dents, car cela reste leur plus savant filon.

Dès les premières pages, ils commencent par admettre que la majorité des participants pensent que le modèle mondial unipolaire cessera de dominer au cours de la prochaine décennie :

Ces risques transnationaux deviendront plus difficiles à gérer à mesure que la coopération mondiale s’érodera. Dans l’enquête de cette année sur la perception des risques mondiaux, deux tiers des personnes interrogées prévoient qu’un ordre multipolaire dominera au cours des dix prochaines années, les puissances moyennes et les grandes puissances établissant et appliquant — mais aussi contestant — les règles et normes actuelles.

Le manque de conscience de soi des élites est cependant toujours stupéfiant. En lisant ces pages, on est surpris de constater que toutes les raisons invoquées pour expliquer pourquoi le monde se dirige vers ces eaux troubles pointent directement vers la mauvaise gestion des affaires mondiales par les élites elles-mêmes. Par exemple, ils pensent que le monde se précipite vers cette multipolarité « dangereusement instable » parce que la confiance dans les institutions occidentales, en particulier dans le leadership mondial, s’est érodée. Se sont-ils posé la question de savoir pourquoi il en est ainsi ?

Depuis plusieurs décennies, les États-Unis et leurs vassaux des Nations unies ont écrasé le monde en développement, menant sans relâche la guerre, la terreur et le chaos partout où ils le jugeaient bon. Les pays du Sud sont restés silencieux, attendant leur heure, uniquement parce qu’ils n’avaient pas la capacité de résister correctement. Mais maintenant qu’ils ont acquis cette capacité, nous sommes censés oublier le déchaînement vertigineux de l’Occident et l’étalage flagrant de son hypocrite « État de droit » et de ses « règles fondées sur l’ordre » ?

Ils se rapprochent d’un semblant de conscience de soi dans la section suivante, où ils citent les milliardaires non élus propulsés à de nouveaux sommets de pouvoir et d’influence par l’ère de l’IA comme une source d’inquiétude particulière :

Cela intervient juste après l’annonce que Microsoft vient de franchir le seuil des 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, dépassant ainsi Apple pour redevenir la « société la plus précieuse » du monde. Apple et Microsoft représentent à eux deux plus de 13 % de l’ensemble du S&P 500.

Nous avons pu constater de visu le pouvoir que Bill Gates a exercé au cours de son ascension vers une sorte d’influence politique mondiale non élue. L’article du WEF craint à juste titre que le caractère « autoréférentiel » de la croissance des start-ups de l’IA permette aux entreprises qui réalisent des percées dans ces technologies, qui incluent l’informatique quantique, d’exercer de vastes pouvoirs en vertu de l’omniprésence de leurs technologies « à double usage et à usage général ».

La capitalisation boursière de Microsoft, qui s’élève à 3 000 milliards de dollars, représente une masse d’argent plus importante que le PIB de la majorité des pays de la planète. Une entreprise unique exerçant un tel pouvoir ne peut être comparée qu’à la Compagnie des Indes orientales des années 1600-1800, qui disposait de sa propre armée privée et pouvait facilement écraser des nations entières.

Mais venons-en à l’aspect le plus intéressant du conclave de cette année : la révolte tranquille des globalistes.

Cette année, on a enfin eu le sentiment que les technocrates globalistes n’étaient plus tous sur la même longueur d’onde. De tels groupes fonctionnent comme un sous-produit de la forte pression exercée sur le groupe pour qu’il se conforme à l’orthodoxie établie. Divers mécanismes permettent de maintenir l’uniformité, depuis les incitations commerciales jusqu’aux menaces pures et simples, en passant par le kompromat. Ainsi, lorsque les globalistes commencent à se révolter contre les leurs, remettant en cause le discours, rompant avec le sacro-saint ordre du jour, il s’agit d’un moment décisif de « rupture de barrage ».

La dernière retraite de Davos a été marquée par plusieurs cas de ce genre. Le plus médiatisé est le grand discours de Javier Milei sur la destruction du monde, qu’il a qualifié de « [planter] les idées de liberté dans un forum contaminé par l’agenda socialiste 2030 ».

En substance, il a prétendu avoir assisté à la réunion du WEF dans le seul but de subvertir les globalistes de l’intérieur. Faites-en ce que vous voulez — je suis moi-même assez ambivalent sur Milei, avec un fort penchant pour le scepticisme. Mais il est indéniable que son discours — en particulier la dernière partie — a servi de moment de raclement de gorge aux étatistes et aux globalistes présents.

Le plus remarquable est que, sur la grande scène du WEF lui-même, il a rejeté de manière significative le mandat du « changement climatique », ou le fait que les humains soient responsables de tout changement naturel dans l’environnement. On ne s’attendait pas à ce que cette déclaration soit prononcée à la tribune de l’institution la plus importante du monde en matière de changement climatique.

Le reste de sa polémique était terne, puisqu’il s’est attardé sur ce terrible cheval de bataille qu’est le « socialisme », le considérant comme le principal cheval de bataille de l’élite du WEF, se positionnant ainsi commodément comme le grand iconoclaste audacieux.

En réalité, Schwab et ses semblables ne se soucient pas le moins du monde de ce type d’encadrement sémantique — ils sont experts dans l’art de coopter et de s’approprier n’importe quel système pour parvenir à leurs fins. Si vous leur donnez le contrôle d’un pays « socialiste », ils utiliseront leur dirigeant fantoche pour imposer des obligations de haut en bas via la « planification centrale » qui correspond à leur agenda ; donnez-leur un pays « capitaliste de libre marché », et ils utiliseront leurs vastes sociétés transnationales pour déraciner et capturer toutes les industries, en les intégrant dans le méga-monopole mondial. En d’autres termes, ce n’est pas un système contre l’autre, c’est l’humanité contre une cabale d’élites financières contrôlant le système bancaire occidental et, par extension, toutes les entreprises et industries.

Prochain sur la liste de la révolte sans précédent de Davos : Stephen A. Schwarzman, PDG de Blackstone.

Stephen A. Schwarzman, PDG de Blackstone, déclare à la foule de Davos que les États-Unis ne sont pas prêts pour quatre années supplémentaires de déficits de 2 000 milliards de dollars de Biden, d’invasion de 8 millions de clandestins et d’un ratio dette/PIB de plus en plus élevé. Il a raison.

(Voir vidéo [en anglais] sur l’article original)

Il est suivi par le PDG de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, qui déclare de manière très pressante :

« Si vous ne contrôlez pas les frontières, vous allez détruire notre pays ».

(Voir vidéo [en anglais] sur l’article original)

C’est ce fil X qui a le mieux rendu compte de l’étonnante évolution de l’esprit du temps :

Il y a ici quelque chose d’extrêmement important qui n’est pas reconnu, mais ceux qui savent lire entre les lignes s’en rendent compte et cela effraie les gens : Des éléments de la classe de Davos **se préparent à faire défection vers le mouvement Trump/populiste**.

Le monde actuel est terrifiant pour la classe Davos. Tout va mal, les populistes sont entrés dans le sanctuaire intérieur et disent ouvertement « vous êtes le problème, votre malheur est proche », et on a le sentiment que le système néolibéral international est au bord de l’abîme.

L’économie — qui est ce qui maintient à flot l’ordre international dirigé par les États-Unis (c’est-à-dire l’ordre néolibéral, alias l’empire américain) pour l’instant — est en train de se dégrader. Même si Trump devait *perdre* l’élection présidentielle, il est entendu que la situation se dégraderait.

Et ils ne pensent pas que Trump va perdre. Ces personnes, aussi désemparées qu’elles puissent être, voient également les sondages d’opinion et sentent où vont les choses.

Ce sentiment de malheur imminent crée BEAUCOUP de panique et de déni dans les cercles Démocrates et néolibéraux. Les élections sont impossibles à gagner, les voler à nouveau est plus difficile cette fois-ci parce que tout le monde a compris…

La légitimité de leur système (« méritocratie »/règle de l’expert) s’effondre (« adultes dans la pièce » est désormais une blague), l’environnement international ne peut pas tenir (voir : Ukraine, Israël, Taïwan, la mer Rouge, etc.), la coalition arc-en-ciel à l’intérieur commence à se déchirer elle-même…

Les Démocrates et les néolibéraux — qui ont passé 8 ans à se convaincre et à convaincre tout le monde que Trump était un dictateur imminent — sont convaincus qu’Orange Hitler est sur le point de s’emparer du Reichstag. Et à ce stade, Trump a dit : « Et puis merde, je serai le monstre que vous pensez que je suis ».

Mais voilà : tandis que les Démocrates et les progressistes crient que leur navire est en train de couler et que l’eau glacée les attend, certains centristes néolibéraux à la tête froide regardent les canots de sauvetage et se disent « … en fait, il y a peut-être une issue ici ».

Les membres de la classe de Davos n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Ces financiers et hommes d’affaires ont vécu l’ascension de Poutine et la purge des oligarques, Xi faisant de même et imposant des « exigences » aux entreprises désireuses d’accéder au marché, etc.

Aujourd’hui, un bon nombre d’entre eux croient *véritablement* qu’une répétition de ces événements pourrait être à l’ordre du jour pour les États-Unis. Désireux de survivre, certains d’entre eux seront prêts à passer un accord avec le diable. Surtout s’il leur dit « signez maintenant ou sinon ».

« Et si je ne m’inscris pas ? », se disent-ils. « Est-ce que je veux VRAIMENT prendre le risque d’être sur la liste de merde de l’administration Trump ? ». Dans un environnement populiste et anti-élite ? Dans un contexte de récession/dépression imminente ? Dans un environnement mondial de plus en plus multipolaire ? »

Donc, si vous êtes un type de la classe Davos — dans la finance, le capital-investissement, les entreprises multinationales, certains types de think tank/académiques/à but non lucratif qui dépendent des connexions politiques — votre instinct est de SURVIVRE à tout prix. Si cela implique un accord avec le populiste, alors…

L’OP s’inspire de ce nouvel article de Bloomberg :

https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-19/davos-sees-the-global-economy-settling-into-strange-new-dynamic

Les six membres du panel ont été chargés de résumer l’ambiance à Davos après une semaine où les participants ont eu tendance à donner un visage courageux aux perspectives mondiales, en accentuant la probabilité qu’une récession profonde sera probablement évitée malgré un resserrement monétaire sans précédent pour maîtriser l’inflation.

L’article résume l’ambiance comme étant tendue, les élites inquiètes invoquant même ouvertement la possibilité que le dollar soit détrôné en tant que monnaie de réserve mondiale :

« Si nous ne résolvons pas ce problème (les questions budgétaires), quelque chose va arriver au dollar », a-t-il déclaré. « Si les États-Unis ne parviennent pas à se ressaisir sur le plan budgétaire, à un moment donné, les gens feront ce qu’ils ont fait à la livre sterling et au florin néerlandais il y a des années. »

Certains ont continué à porter des « masques de bravoure », mais d’autres ont exprimé leur incrédulité face à ce qui se passe :

Ken Rogoff, professeur à l’université de Harvard, s’est inquiété de ce que« la situation géopolitique ne ressemble à rien de ce que j’ai pu voir au cours de ma vie professionnelle ».

Enfin, le président de la Heritage Foundation, Kevin Roberts, a couronné la désillusion du WEF en assénant aux technocrates aux yeux écarquillés sa marque unique d’incision éloquente :

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

La polémique de Roberts est ce que celle de Javier Milei aspirait à être. Il a donné la parole aux élites fatiguées, les déshabillant précisément sur les questions que tous les autres ont si peur d’aborder. La vérité, c’est qu’une grande partie des élites globales — même celles qui sont ostensiblement globalistes — ne sont pas d’accord avec les changements les plus extrêmes de ces derniers temps. Elles savent simplement qu’elles doivent porter la cruche d’eau pour BlackRock et consorts afin d’éviter certaines « pénalités » sociales et d’entreprise.

C’est pourquoi il y a de fortes chances que nous assistions dans les années à venir à une sorte de réorientation : les plus raisonnables d’entre eux reviendront du côté de la rationalité. Dans cette optique, la réunion de Davos pourrait être considérée comme l’un des premiers moments canaris dans la mine pour l’orientation des choses.

Les élites sont stratifiées comme tout le reste, ce qui signifie que les contingents les plus radicaux et les plus marginaux continueront à porter la lance de l’avant-garde pour avancer sur de nouveaux territoires. C’est pourquoi, malgré les fractures évidentes et la nervosité qui envahit leur classe pour la première fois, les ultra-radicaux parmi eux ont continué à faire avancer leurs plates-formes extrêmes.

La dernière menace prototypée à Davos est la « maladie X » :

Le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, a été accosté par un journaliste intrépide alors qu’il se rendait à la soirée de Schwab :

« Quand allez-vous lancer la maladie X ? »

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Naturellement, l’objectif de cette génération de la peur est de nous ébranler suffisamment pour empêcher l’encre de sécher sur les approbations des thérapies géniques à l’ARNm par le biais de l’éternel « stratagème de la tension sans fin », ainsi que de préparer la table psychologique à l’éventualité d’une nouvelle fausse pandémie pour nous bloquer à un autre point clé, permettant de dissimuler une nouvelle fraude financière ou électorale historique.

Comme à l’accoutumée, l’agenda climatique a occupé la première place de l’événement. Certains des piliers reconnaissables qui ont inlassablement fait grimper le rocher frauduleux sur la colline pendant des années ont à nouveau alimenté le chœur :

Le gagnant de l’assaut le plus flagrant contre la rationalité a été le banquier suisse Hubert Keller pour sa conférence sur les effets néfastes du café sur l’environnement, avec l’implication que ceux qui ont une conscience devraient en boire beaucoup moins (sans parler de l’implication encore plus grave que les élites viendront un jour prendre tout notre café) :

« Chaque fois que nous buvons du café, nous rejetons du CO2 dans l’atmosphère. »

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Sans blague !

Et pendant que ces dandys minaudant se livraient à des tête-à-tête dans les salles perverses de l’Imaginarium de Klaus Schwab, dans les zones interdites de leurs demesmes, les hordes opprimées étaient entrées dans une frénésie bacchanale ; le rite parisien, en particulier, était un offertoire d’abats pour les siècles à venir :

(Voir la vidéo sur l’article original)

Macron, pendant ce temps, cosplayait avec les rois suédois, indifférent au cri de l’âme de son peuple :

(Voir la vidéo sur l’article original)

Juxtaposition évocatrice ! [NDRL En français dans le texte original anglais.]

Les condamnations ne se sont pas limitées au café, mais, comme d’habitude, à l’ensemble de l’approvisionnement alimentaire, qui, selon l’élite, « carbonise la planète » :

L’information d’entreprise s’est jointe à l’incursion malthusienne chorégraphiée. Cette séquence classe effectivement les enfants dans la catégorie des accumulateurs de carbone :

Un lobbyiste de l’environnement a déclaré mardi aux téléspectateurs de la chaîne d’information britannique GB News que le fait d’avoir des enfants pose un « problème moral » en raison de la quantité de carbone qu’ils produiront au cours de leur vie.

Donnachadh McCarthy a affirmé que les gens devraient avoir moins d’enfants, et qu’avoir un seul enfant est « formidable ».

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Entre-temps, les capitales européennes se sont embrasées — les supermarchés du Paris dystopique se sont vidés en raison des grèves généralisées des agriculteurs :

(Voir la vidéo sur l’article original)

Aujourd’hui encore, alors que les dirigeants européens se réunissaient au sommet de l’UE à Bruxelles, la dévastation régnait autour d’eux ; une statue de l’industriel John Cockerill a été symboliquement déboulonnée juste devant le parlement :

Des balles en caoutchouc et des canons à eau ont été déployés contre des centaines d’agriculteurs européens qui manifestaient devant le bâtiment du Parlement européen à Bruxelles ce jeudi. Les agriculteurs ont lancé des œufs, des feux d’artifice et des incendies à proximité du bâtiment, tout en exigeant que les dirigeants européens cessent de les punir en leur imposant davantage de taxes et de coûts pour financer un soi-disant« programme vert ».

Mais ne vous inquiétez pas, la Maison Blanche montre l’exemple en remplaçant John Kerry par un nouveau tsar du climat plus « sain » :

https://www.reuters.com/world/us/white-houses-podesta-replace-kerry-us-climate-envoy-wash-post-2024-01-31/

N’êtes-vous pas tout simplement soulagé de voir que certaines des plus brillantes personnalités de cette administration sont affectées aux tâches les plus urgentes ?

Mais le dernier point le plus troublant mis en avant par les globalistes concerne la « désinformation ». Ce qui est le plus frappant, c’est que leur ton correspond à l’urgence exprimée sur d’autres questions évoquées plus haut. Ici aussi, ils ont manifesté une crainte croissante de perdre la guerre des récits et d’aliéner la population.

Cela s’est produit à la suite de licenciements massifs dans l’ensemble des médias d’information et de l’industrie de la publication et de l’impression :

Taylor Lorenz l’a expliqué dans un document d’explication largement diffusé et à regarder absolument :

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

ZeroHedge en a également parlé :

Tout le monde tombe !

BuzzFeed et Vice Media, deux anciens chouchous des médias numériques dont la taille et la pertinence ont diminué ces dernières années, sont susceptibles de devenir encore plus petits.

BuzzFeed, dont les actions ont perdu plus de 97 % de leur valeur depuis son entrée en bourse en 2021, cherche à vendre ses sites de cuisine, Tasty et First We Feast, selon des personnes au fait de la situation. Par ailleurs, Fortress Investment Group, qui a repris Vice en faillite l’année dernière, est en pourparlers pour vendre son site Refinery29, axé sur le style de vie des femmes, ont indiqué d’autres personnes.

Quel est donc le problème, exactement ? Pourquoi l’ensemble du secteur est-il en train de « s’effondrer », comme l’a dit Lorenz ? Et pourquoi les élites font-elles soudain preuve d’une conscience de soi aussi rare et inhabituelle dans leur horreur d’être remplacées ?

Le symposium du WEF a tenté de résoudre le dilemme :

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Il admet que, pour une fois, les gens exigent de leur journalisme qu’il rende des comptes. Ils veulent savoir comment leurs informations sont sourcées, d’où elles viennent et pourquoi. Et ce, après des années pendant lesquelles les organes d’information des grandes entreprises ont considéré leur liberté comme acquise et ont totalement érodé leur propre fiabilité en prenant des raccourcis, en contournant les règles et en suivant généralement des « règles non écrites » hautement contraires à l’éthique et politisées. Cela inclut les nouvelles normes modernes telles que les « sources anonymes » paresseuses qui remplacent les fuites politisées évidentes, et d’autres choses de ce genre.

Mais le problème le plus important est bien sûr la nouvelle prédominance des médias sociaux et des médias alternatifs, un sujet que j’ai largement abordé dans cet article :

En particulier depuis que Musk a abaissé les garde-fous en rachetant X, l’information [presque] libre circule sans être entravée par les reliques obsolètes des médias d’entreprise. C’est principalement pour cette raison que le consortium de Davos a placé la « désinformation » en tête de liste de ses ennemis à court terme.

L’ignoble dame Von Der Leyen le souligne dans son discours :

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Il n’est donc pas surprenant qu’elle cite la mise en œuvre par l’UE de la « loi sur les services numériques » comme le summum de la maîtrise de ce fléau existentiel qu’est la « liberté d’expression » et qui les a tant ébranlés. La loi sur les services numériques est un sujet que j’ai également abordé :

https://darkfutura.substack.com/p/censorship-clampdowns-redux-eu-dsa

Sans parler de l’anticipation des mesures de répression massives qui ne manqueraient pas d’arriver, tant la confiance de l’establishment avait été érodée.

Après tout, faut-il s’étonner que des gens comme eux n’arrivent pas à comprendre pourquoi plus personne ne les prend au sérieux ?

Ce qui précède n’est pas une blague, soit dit en passant. Plusieurs grands noms de l’information ont récemment dénoncé le laxisme de la censure chinoise à l’égard de leur poule aux œufs d’or, Israël : NYTimes et CNN notamment. Avez-vous jamais pensé que vous vivriez assez longtemps pour voir la propagande orwellienne à l’envers prendre une tournure telle qu’elle reproche à la Chine d’être trop libre ?

Les personnes qui nous ont fait la leçon sur les dangers de lire en dehors des lignes sont maintenant terrifiées que nous les ayons ignorées et que nous continuions à penser par nous-mêmes.

C’est le problème de ces globalistes : pour cacher leurs crimes, ils doivent continuer à doubler la mise, mais cela demande toujours plus d’efforts et une complexité croissante dans la mise en relation de points improbables et absurdes et dans la gymnastique de l’excuse. C’est un peu comme la théorie de la relativité et la vitesse de la lumière : plus on se rapproche de la vitesse, plus les besoins en énergie deviennent ridiculement irréalistes.

On a de plus en plus l’impression que les élites atteignent un niveau asymptotique, et que l’absurdité de leurs concoctions superposées est sur le point d’éclater.

Simplicius Le Penseur

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Paris — Secrets d’espions

[Source : La Fouine du net]

Depuis la fin du XIXe siècle, Paris serait la capitale mondiale de l’espionnage, abritant entre 10 000 et 15 000 agents secrets.

Les espions russes, chinois, américains et israéliens, mais aussi turcs, s’y sentent à l’aise pour mener leurs opérations sans trop de risques d’être dérangés.

Ils sont les acteurs offensifs de la guerre de l’ombre qui se joue dans les institutions internationales, les ambassades, les palaces et les lieux les plus inattendus. Intimidation, corruption, séduction et parfois « terminaison avec extrême préjudice » : tous les moyens sont bons.

C’est une vraie infiltration d’un service secret, bien faite, bien organisée. On a eu la signature du rôle des Turcs. Des services turcs. Parce quand Omer Güney a été placé en garde à vue, comme vous savez on lui demande s’il veut un médecin, un avocat… Et on lui demande s’il veut que les policiers informent quelqu’un et il dit : « Oui, le consulat turc. » Et là, au cas où on aurait encore des doutes, ils étaient définitivement levés. Quel Kurde ou proche des Kurdes va demander lors de son arrestation qu’on informe les Turcs ?

Antoine Comte, avocat des familles des victimes à propos des meurtres commis sur trois militantes du PKK (parti des travailleurs du Kurdistan) en janvier 2013 à Paris par l’auteur présumé Omer Güney

L’espionnage dans la capitale française

« On l’oublie souvent, mais Paris est la ville qui accueille le plus de stations de métro au monde, rappelle Jérôme Poirot, avec des sorties multiples.

Et puis, il y a beaucoup de passage. Donc Paris offre des facilités pour les services de renseignement. »

Lui qui fut l’adjoint du coordonnateur national du renseignement à la présidence de la République de 2009 à 2015 sait qu’avec le dédale de ses rues, ses voies navigables, l’étendue de ses transports en commun et ses aéroports limitrophes, Paris est la place idéale pour exercer ses talents d’espionnage.

On peut se donner rendez-vous dans une église, une brasserie ou un square pour échanger des informations ultra-secrètes sans éveiller les soupçons. Du moins ceux des néophytes. Un professionnel sera plus enclin à déceler l’étrangeté de la situation et à imaginer le pire.

Mais ne vaut-il pas mieux ne rien savoir que d’être tenu au silence pour en avoir trop vu ?

Qu’est-ce que c’est, des illégaux ? Ce sont des hommes et des femmes qui ont été préparés, mais qui ont pour destination de se fondre dans la société sous une fausse identité, une activité de couverture sans avoir le moindre contact officiel avec l’ambassade ni les officiers des services spéciaux.

Jean-Pierre Pochon, directeur du renseignement à la DGSE de 2000 à 2002
Le jeu du chat et de la souris

N’allez pas croire que ce métier s’improvise. Certaines dispositions semblent primordiales pour passer de simple quidam à agent secret : aimer le risque, se sentir apte à s’inventer un passé, à vivre sous une fausse identité, à mentir avec assurance (et pourquoi pas légèreté) et être prêt à tuer ou mourir si la situation l’exige. Au jeu du chat et de la souris, sait-on vraiment qui dupe qui ? Chacun s’observant, se toisant, se narguant.

Si le nombre exact d’agents officiels et d’illégaux est difficilement quantifiable, ils seraient plus de dix mille à Paris.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, combien d’écoutes plus ou moins légales, de filatures ou d’approches ont été ordonnées ? Les services de renseignement sont-ils plus que jamais sur le qui-vive ? Et quel rôle joueront-ils dans les prochaines semaines ? Si ces questions resteront encore longtemps sans réponse, leur place sur l’échiquier politique et économique international n’est pas près de disparaître.

Paris, secrets d’espions

Peu de gens le savent, mais Paris est depuis toujours le terrain de jeu caché des espions du monde entier. Elle serait même, depuis la fin du XIXe siècle, la capitale mondiale de l’espionnage, abritant entre dix mille et quinze mille agents secrets. Les espions russes, chinois, américains et israéliens, mais aussi turcs s’y sentent à l’aise pour mener leurs opérations sans trop de risques d’être dérangés.

Explication du reportage :

  • 5 h 39 —Le documentaire suit Sergei Jirnov qui nous montre les locaux des services secrets russes « KGB ».
  • 22 h 38 — Le reportage nous montre les services secrets juifs « MOSSAD »
  • 46:45 — Les espions américains « CIA » essaient d’infiltrer le KGB.
  • 01:11:55 — Sergei Jirnov nous parle de sont rôle d’espion pendant ses années de service au KGB.



« Tel que nous l’avons conçu. »

[Source : aljazeera.com]

C’est une image qui pourrait appartenir à un film à la fois d’horreur et de science-fiction : Le président des États-Unis, Joe Biden, debout sur un fond trouble, des faisceaux laser rouge vif émanant de ses yeux, sa broche représentant le drapeau des États-Unis brillant de manière proéminente sur sa boutonnière.

Pourtant, ce n’est pas une page de mème ou un compte de troll qui a publié cette image : Elle a été publiée sur la page X de M. Biden au début de la journée de lundi. Sur fond de guerre brutale d’Israël contre Gaza, qui a tué plus de 28 000 personnes et que les États-Unis ont soutenue, l’image a suscité des critiques particulières de la part de certains utilisateurs des médias sociaux à l’encontre de M. Biden.

« Tel que nous l’avons conçu. »

Cela donne lieu à toutes les spéculations, dont celles signalées par Francis Lalanne :

Question : Qui utilisait ces yeux rouges brillants avant ce message de Joe Biden pendant des années ?

Réponse : Les Anons.

Question : Qui vous a dit « Le plaisir commence juste après le Superbowl » ?

Réponse : Les Q-Drops.

Question : Qui vous a dit que la Maison-Blanche était vide ?

Réponse : Les juges.

Question : Qui vous a dit qu’il y aurait une transition pacifique du pouvoir ?

Réponse : Les militaires.

Question : Qui a signé l’EO 13912, ce qui en a fait un président en temps de guerre ?

Réponse : Donald Trump.

Question : Qui vous a dit que le Superbowl ressemblerait à une exposition de chiots ?

Réponse : Les Q-Drops.

Question : Qui a mis en ligne des photos de chiots juste avant le Superbowl et a dit « J’aime les chiots » ? Réponse : Elon Musk

Question : Qui vous a dit qu’ils étaient derrière le compte d’E. Musk ?

Réponse : Les juges.

Question : Qui a dit qu’ils avaient un accès direct à tous les dirigeants du monde via Ogiame Atuwatse III ?

Réponse : Les juges.

Voyez-vous tous où je veux en venir ? Ne suivez pas comment « The Normies » réagissent à ce post de Joe Biden. Ils n’en ont aucune idée.

On vous a montré à travers des vidéos, des images et de la documentation qui est actuellement aux commandes. Ces yeux rouges signifient « Activation ». De quoi ?

La nouvelle souche du virus.

Les confinements.

Les militaires.

________________

Les préparations sont en phase de maturation.

Cela se voit à travers la réforme monétaire irakienne.

Le renminbi chinois.

Le marché des changes au Nigeria.

Le système du protocole 20.

Les 8 banques interdites en Irak pour les transactions en USD.

Quels sont les suivants.

1. Banque internationale Ahsur pour l’investissement.

2. Banque d’investissement d’Irak.

3. Union Banque d’Irak.

4. Banque islamique internationale du Kurdistan pour l’investissement et le développement.

5. Banque Alhuda

6. Banque islamique d’investissement Al Janoob.

7. Banque islamique d’Arabie

8. Banque commerciale d’Hammourabi.

Pourquoi est-ce important ?

Car le marché parallèle est sur le point d’atteindre le prix officiel. Et seuls les voyageurs pourront acheter des dollars américains au prix unique sans que la valeur du marché noir ne dégrade artificiellement la monnaie IQD. Toutes ces choses sont liées ensemble.

Pourquoi pensez-vous tous que Google vient de mettre en œuvre un nouveau logiciel de censure ?

Ils veulent contrôler la fuite d’informations une fois que l’effondrement aura commencé. Fondamentalement, il s’agit de protéger les banques en faillite (pas les banques de Bâle 3) lorsque les gens seront les plus vulnérables et se demanderont pourquoi ils ne peuvent pas accéder aux fonds.

Pourquoi l’inflation est hors de contrôle sur certains marchés ?

Pourquoi leurs cartes de crédit/débit ne fonctionnent pas ? Fondamentalement, créer une barrière de confinement pour information.

Rappelez-vous ce que j’ai déjà partagé avec vous tous. Toutes les choses concernant l’optique avec Joe Biden se dérouleront sous sa surveillance et il sera blâmé pour l’échec du système fiduciaire.

Ainsi, lorsque vous regardez ce message, l’armée vous dit en gros qu’elle est prête à appuyer sur « le bouton rouge » sur l’ensemble du plan.

Je vous ai dit que vous vous prépariez à traverser le pont vers « La Nouvelle République ». Mais cela s’accompagnera de quelques turbulences.

J’espère que cela suffira, car je dois préparer d’autres choses.

Les Chiefs remportant le Superbowl sont un autre geste symbolique envers le CIC (Commandant en chef) pour Usher in 45 (D. Trump) et le Gold Standard étant donné que Las Vegas est le numéro 4 de la production mondiale. La devise de l’État du Nevada est « Tout pour notre pays ».

Et cela pourrait être un divertissement pour nous écarter de questions cruciales. Une nouvelle PsyOp ?




« Leur but est de saper notre État de droit »

[Source : Contrepoints]

Entretien avec Nicolas Quénel

Nicolas Quénel est journaliste indépendant. Il travaille principalement sur le développement des organisations terroristes en Asie du Sud-Est, les questions liées au renseignement et les opérations d’influence. Membre du collectif de journalistes Longshot, il collabore régulièrement avec Les Jours, le magazine Marianne, Libération. Son dernier livre, Allô, Paris ? Ici Moscou : Plongée au cœur de la guerre de l’information est paru aux éditions Denoël en novembre 2023. Grand entretien pour Contrepoints.

Nicolas Quenel – Journaliste d’investigation – Auteur du livre « Allô, Paris ? Ici Moscou » – Photographié dans les locaux de son éditeur, Denöel – 27 octobre 2023 – Paris

Quand le PCC met en scène sa propre légende dans les rues de Paris

Loup Viallet (rédacteur en chef de Contrepoints) : Pouvez-vous décrire les failles les plus alarmantes et les plus inattendues que vous avez mises au jour dans votre enquête ?

Nicolas Quénel : Il n’y a pas vraiment un exemple en particulier qui me revienne en tête. Le fait que la Chine ait pu tourner Fox Hunt, un film de propagande à la gloire du programme de disparition forcée (qui a fait des victimes en France) en plein dans les rues de Paris pendant des semaines sans que personne ne trouve rien à y redire me fascinera toujours par exemple.

On pourrait aussi citer les Indian Chronicles. Une opération d’influence indienne qui avait duré 15 années et durant laquelle les Indiens ont su exploiter les failles de l’ONU pour mener des opérations de dénigrement du Pakistan directement au Conseil des droits de l’Homme.

Plus inattendu encore, l’exemple d’Evguéni Prigojine, le défunt patron des mercenaires de Wagner, qui avait financé une fausse ONG de défense des droits de l’Homme pour faire monter le sujet des violences policières en France quelques mois avant l’élection présidentielle de 2022. Avec un collègue nous avions pu entrer en contact avec un homme qui avait l’audace de se présenter sous le nom de Ivan Karamazov. C’était assez cocasse.

Guerre froide 2.0

Samedi 3 février dernier, l’ancien président russe Dimitri Medvedev a publié un long texte sur Telegram appelant à s’ingérer dans les processus électoraux européen et américain en soutenant les partis « antisystème ». Il a notamment écrit : « Notre tâche est de soutenir de toutes les manières possibles ces hommes politiques et leurs partis en Occident, en les aidant apertum et secretum [ouvertement et secrètement], à obtenir des résultats corrects aux élections ». Comment prouver les traces de cette ingérence ? Quelles types d’actions recouvrent ce terme, « secretum » ?

Il est toujours difficile de prouver l’ingérence d’une puissance étrangère dans un processus électoral. Évidemment, on ne parle pas ici du jeu d’influence classique entre États. Après tout, Vladimir Poutine, quand il invite au Kremlin une candidate à l’élection présidentielle française, et lui accorde un entretien immortalisé par quelques photos, est tout à fait en droit de le faire, et la candidate est libre d’accepter ou de décliner l’invitation en fonction de ce qu’elle juge être le mieux pour son intérêt personnel.

Quand nous parlons d’ingérence électorale, nous parlons communément de ce qu’il était convenu d’appeler les « mesures actives » pendant la Guerre froide, lesquelles désignent l’ensemble des moyens employés pour influencer une situation de politique intérieure d’un pays cible, ou sa ligne de politique étrangère. Parmi ces moyens, on peut évoquer notamment la désinformation, la propagande, le recrutement d’agents d’influence, ou l’utilisation de faux ou d’idiots utiles.

Ces mesures actives, elles, sont par essence secrètes, et la Russie mène ce type d’opérations en France aujourd’hui comme au temps de la Guerre froide. Si on ne devait donner qu’un exemple pour illustrer l’ancienneté de ces ingérences électorales, ce serait l’élection de 1974 pendant laquelle la « résidence de Paris » (l’antenne du KGB dans la capitale française) s’était vantée d’avoir mené en une semaine seulement 56 de ces opérations en faveur de Mitterrand dans un rapport envoyé à Moscou. Fait amusant, les Soviétiques à Moscou avaient de leur côté mené des opérations pour favoriser Giscard.

Ces opérations ont évidemment évolué depuis la Guerre froide, notamment avec le numérique. Les objectifs, eux, restent inchangés. Ce qui n’a pas changé non plus, c’est le fait que ces opérations restent très difficilement attribuables formellement. On ne trouve presque jamais la preuve ultime de l’implication directe de l’appareil d’État russe. Remonter la piste de ces opérations pour découvrir qui est le commanditaire réel demande parfois des années de travail, et ce travail n’aboutit pas toujours.

Agents d’influences et idiots utiles

Quels sont les principaux canaux utilisés par Moscou pour véhiculer sa propagande en France ? Est-ce facile pour le régime de Poutine de recruter des « agents » ? Quels sont leurs profils ?

Il faut faire la distinction entre les agents d’influence et les simples idiots utiles. Quand on parle d’idiots utiles, nous faisons référence à ceux qui répercutent la propagande du Kremlin de manière consciente ou non. Eux ne tirent pas de bénéfices de cela de la part de la Russie, mais se reconnaissent dans cette propagande. Il y a un alignement idéologique entre le discours du Kremlin et leurs convictions profondes. Dans notre pays, des gens sont persuadés que les Arabes vont remplacer les Blancs, que l’homosexualité est un signe de la dégénérescence des sociétés occidentales, etc. De fait, ils se retrouvent dans les narratifs du Kremlin, et peuvent sincèrement penser que Poutine est un rempart contre une prétendue décadence.

C’est grotesque, évidemment, mais jusqu’à preuve du contraire, être con n’est pas un délit dans ce pays.

Les agents d’influence, par contre, c’est autre chose. Il s’agit d’individus qui tirent bénéfice de la récitation de cette propagande. Les Russes vont essayer de recruter des politiciens, des journalistes, des avocats… Ceux dont la voix porte, et qui, en plus, ont l’avantage d’être un peu mieux protégés que le citoyen ordinaire, dans le sens où il est plus délicat pour un service de renseignement d’enquêter ouvertement sur ce type de profils. On se souvient de l’affaire Jean Clémentin, le journaliste du Canard enchaîné qui était en réalité un vrai agent d’influence payé par les Soviétiques.

La France est dans leur viseur

Outre la Russie, quelles sont les principales puissances qui mettent en œuvre des stratégies de désinformation en France ? Dans quels buts ? Ont-elles des manières communes de procéder ?

Les plus actifs en France en matière d’opérations d’influence sont les Russes et les Chinois. On pourrait ensuite citer l’Iran, la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Inde… Tous ont un agenda, des objectifs stratégiques qui leur sont propres. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils ont globalement tous les mêmes méthodes et surtout apprennent des erreurs des uns et des autres. Et c’est bien parce qu’ils apprennent que nous devons adapter et muscler notre réponse.

Une prise de conscience (très) récente

Dans son rapport publié le 2 novembre dernier, la délégation parlementaire au renseignement a souligné la « naïveté » et les « fragilités » de la France, notamment face aux ingérences chinoises et russes. À quoi a servi concrètement la dernière commission d’enquête parlementaire relative aux ingérences de puissances étrangères clôturée en juin 2023, soit quatre mois avant la publication du rapport de la délégation au renseignement ?

Cette commission a été l’occasion d’entendre différents services de l’État s’exprimer en détail sur ce sujet des opérations d’influence étrangères. Je me souviens notamment de l’audition de Nicolas Lerner, à l’époque directeur de la DGSI, et aujourd’hui passé chef de la DGSE, qui avait été particulièrement offensif contre les élus qui se rendaient dans le Donbass pour observer des processus électoraux fantoches. Il n’a pas hésité à déclarer qu’« accepter de servir de caution à un processus prétendument démocratique et transparent revient à franchir un cap en termes d’allégeance ».

On peut, bien sûr, regretter les ambitions cachées des parlementaires qui ont participé à cette commission. De son côté, le Rassemblement national voulait se blanchir de ses liens avec la Russie de Poutine, et d’autres voulaient profiter de cette occasion pour les enfoncer sur le même sujet. Mais bon. On ne va pas reprocher aux politiques de faire de la politique quand même !

À mon sens, cette commission a surtout été l’occasion d’imposer le sujet des opérations d’influence étrangères dans le débat public. En cela, elle a été très utile, et ce même travail s’est poursuivi avec le rapport de la DPR qui avait aussi pour sujet central ces opérations.

Être ou ne plus être une démocratie libérale

Comment les démocraties libérales peuvent-elles s’adapter à cette nouvelle menace sans tomber dans l’autoritarisme ?

La lutte contre les opérations d’influence a un point en commun avec la lutte contre le terrorisme. Dans les deux cas, nous sommes face à un conflit asymétrique dans lequel les démocraties libérales sont contraintes dans leur réponse par des limites éthiques, morales et juridiques. Des limites que n’ont évidemment pas les dictatures qui mènent ces opérations d’influence.

En menant ces mesures actives, leur but est de détruire le modèle des démocraties libérales et de saper notre État de droit. Partant de ce principe, on ne protège pas l’État de droit en le sabordant nous-mêmes, et il faut veiller à ce qu’aucune ligne rouge ne soit franchie.

En réalité, le meilleur moyen de lutter efficacement contre ces opérations d’influence est au contraire de renforcer notre modèle démocratique. Cela passera par de grandes politiques publiques d’investissement pour renforcer les moyens de la Justice, de l’Éducation Nationale… Il faut aussi s’atteler sérieusement à répondre à la crise de défiance des citoyens envers l’État, les politiques et les médias.

Ce sera long, coûteux et difficile, mais ce n’est pas comme si nous avions le choix.

Les canards de l’infox

Mercredi 24 janvier 2024, un avion russe s’est écrasé dans l’oblast de Belgorod, près de la frontière ukrainienne. Une semaine après le crash, le président russe Vladimir Poutine affirmait publiquement que ce dernier avait été abattu « à l’aide d’un système Patriot américain ». Dans la foulée et sans vérifications, cette version a été reprise par de très nombreux journaux français. Quelle est la responsabilité de la presse dans la diffusion d’intox ?

Sauf erreur de ma part, nous ne sommes toujours pas au courant des raisons de ce crash. Je garderai alors une certaine prudence sur ce point. Un autre exemple, peut-être plus adapté, car nous avons plus de recul à son sujet, est celui des étoiles de David dans les rues de Paris. Les médias, surtout télévisuels, se sont jetés dessus et ont spéculé pendant des jours en y voyant une preuve de la montée de l’antisémitisme en France après les attaques terroristes du 7 octobre en Israël. Seul problème, nous avons appris dans les jours qui suivirent qu’il s’agissait en réalité d’une opération d’influence perpétrée par un couple de Moldaves avec un commanditaire de la même nationalité, connu pour ses positions très proches de la Russie.

Cet événement a pointé très directement les failles de notre système médiatique. L’immédiateté de l’information couplée à la course à l’audience sont de vrais fléaux. Cela pousse des gens pourtant compétents à commettre des erreurs qui viennent décrédibiliser par la suite ces mêmes médias auprès de leur audience, et en bout de chaîne cela vient encore accroître la défiance envers notre profession.

Si cette opération d’influence a particulièrement bien fonctionné, ce n’est pas parce que les Russes ont essayé d’amplifier l’histoire sur les réseaux sociaux avec des faux comptes, c’est parce que les médias se sont jetés dessus sans prendre de précautions.

La désinformation au stade industriel

La guerre hybride menée par la Russie pour déstabiliser les démocraties libérales et diffuser un discours anti-occidental n’a pas commencé le 24 février 2022. Avez-vous cependant constaté un changement d’échelle, d’intensité, dans les tentatives d’ingérences « discrètes » à partir de février 2022 ?

Il est difficile de donner un chiffre ou une tendance sur des opérations qui sont par nature secrètes. On peut supposer sans prendre trop de risques de se tromper qu’il y a une hausse de ces opérations depuis le début de l’invasion de l’Ukraine du 24 février 2022, car il y a un enjeu stratégique pour Moscou à faire cesser le soutien des Occidentaux à Kyiv.

À titre personnel, je pense que l’on va voir dans un avenir proche une multiplication des opérations d’influence qui se reposent sur les outils numériques, car il est aujourd’hui bien plus facile de créer des discours ou des faux sites web grâce à l’intelligence artificielle générative. Créer un deepfake il y a quelques années pouvait prendre des semaines et nécessitait de solides compétences. Aujourd’hui, les outils d’IA permettent d’industrialiser ce type de productions, cela ne prend pas plus que quelques minutes, et il n’y a pas besoin de compétences particulières pour y arriver.




Les enfants morts de Gaza

[Source : vududroit.com]

Par Gidéon Levy

Deux cent soixante noms de bébés dont l’âge était de 0. Des noms de bébés qui n’ont pas pu fêter leur premier anniversaire et qui ne fêteront jamais rien d’autre. Voici quelques-uns de leurs noms : Abdul Jawad Hussu, Abdul Khaleq Baba, Abdul Rahim Awad, Abdul Rauf al-Fara, Murad Abu Saifan, Nabil al-Eidi, Najwa Radwan, Nisreen al-Najar, Oday al-Sultan, Zayd al-Bahbani, Zeyn al-Jarusha, Zayne Shatat. Quels rêves leurs parents avaient-ils pour eux ? Puis il y a des centaines de noms d’enfants d’un ou deux ans, de bambins de trois ou quatre ans, d’enfants de cinq, six, sept ou huit ans, jusqu’aux jeunes qui avaient 17 ans lorsqu’ils sont morts. Des milliers de noms, l’un après l’autre, sur les 11 500 enfants tués par les forces de défense israéliennes à Gaza au cours des quatre derniers mois. La liste défile comme le générique de fin d’un long film, sur fond de musique de deuil. La chaîne Al-Jazeera a publié ce week-end la liste des noms dont elle a connaissance, soit la moitié des 11 500 enfants tués, selon le ministère de la Santé de Gaza. Un enfant tué toutes les 15 minutes, soit un enfant sur 100 à Gaza.

Autour d’eux, les enfants qui ont assisté à la mort de leurs proches, les parents qui ont enterré leurs bébés, les personnes qui ont extirpé leurs corps du feu et des décombres, des milliers d’enfants estropiés et des dizaines de milliers d’autres en état de choc permanent. Selon les chiffres de l’ONU, 10 000 enfants ont perdu leurs deux parents dans cette guerre où deux mères meurent toutes les heures. Aucune explication, aucune justification ou excuse ne pourra jamais couvrir cette horreur. Il serait préférable que la machine de propagande israélienne n’essaie même pas de le faire. Pas d’histoires du type « le Hamas est responsable de tout cela », ni d’excuses indiquant que le Hamas se cache parmi les civils.

Une horreur d’une telle ampleur n’a pas d’autre explication que l’existence d’une armée et d’un gouvernement dépourvus de toute limite fixée par la loi ou la morale. Pensez à ces bébés qui sont morts dans leur berceau et dans leur couche, à ces enfants qui ont tenté en vain de s’enfuir pour sauver leur vie. Fermez les yeux un instant et imaginez les 10 000 petits corps allongés les uns à côté des autres ; ouvrez-les et voyez les charniers, les salles d’urgence surchargées, les ambulances crachant de plus en plus d’enfants que l’on fait entrer en urgence, sans que l’on sache s’ils sont morts ou vivants. Cela se passe, même aujourd’hui, à un peu plus d’une heure de route de Tel-Aviv.

Cela se passe sans qu’il en soit fait état en Israël, sans qu’il y ait de débat public sur le déchaînement de violence qu’Israël s’est permis de mener à Gaza cette fois-ci, plus que jamais auparavant. Cela se passe également sans que personne en Israël ne réfléchisse à ce qui résultera de ce massacre, à ce qu’Israël pourrait en tirer et au prix qu’il devra payer pour cela. Ne nous dérangez pas, nous tuons des enfants. Les clichés sont éculés et pathétiques : « Ils ont commencé », « il n’y a pas d’autre choix », « que voulez-vous que nous fassions ? », « L’armée israélienne fait tout ce qu’elle peut pour éviter de tuer des innocents ». La vérité, c’est qu’Israël s’en moque, il ne s’y intéresse même pas. Après tout, les Palestiniens n’aiment pas leurs enfants, et de toute façon, ils n’auraient fait que grandir pour devenir des terroristes. Pendant ce temps, Israël efface des générations à Gaza et ses soldats tuent des enfants dans des proportions comparables à celles des guerres les plus cruelles.

Cela ne sera pas et ne pourra pas être oublié. Comment un peuple peut-il oublier ceux qui ont tué ses enfants de cette manière ? Comment les personnes de conscience du monde entier peuvent-elles rester silencieuses face à un tel massacre d’enfants ? Le fait qu’Israël ne délibère pas sur cette question en interne, sans larmes ni conscience, désirant seulement poursuivre cette guerre jusqu’à la « victoire finale », n’engage pas le monde. Le monde voit et est choqué. La vérité, c’est qu’il est impossible de rester silencieux. Même Israël, si absorbé par son chagrin et sa préoccupation pour le sort des otages, Israël, qui a lui-même subi des horreurs le 7 octobre, ne peut ignorer ce qui se passe à Gaza. Il faut sept minutes pour afficher la liste des milliers d’enfants morts, qui passe à la même vitesse que leurs vies misérables.

À la fin, il est impossible de rester silencieux ; ce sont sept minutes qui vous laissent pantois, bouleversés et profondément honteux. 




Ce que PERSONNE ne dit de l’interview de Tucker Carlson sur Poutine

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Tout le monde parle de l’interview de Tucker Carlson avec le président russe Vladimir Poutine. La conversation, qui a duré deux heures, a été retransmise en direct sur Twitter. Tous les grands médias ont couvert l’événement d’une manière ou d’une autre. Vous pouvez visionner l’intégralité de l’émission ici :

Après huit années passées à couvrir le coup d’État et la guerre civile en Ukraine, et plus particulièrement la propagande occidentale sur la Russie, je pouvais à peu près vous dire tout ce que Poutine allait dire avant qu’il ne le dise. Quiconque a couvert la Russie ou l’Ukraine pourrait vous le dire.

Il allait toujours détailler, en termes convaincants et historiques, la position de la Russie à l’égard de l’Ukraine. Il allait toujours citer les promesses (bien réelles) non tenues par les diplomates occidentaux concernant l’expansion de l’OTAN vers l’Est. Il était presque certain qu’il allait reprendre sa remarque très pertinente sur le fait que la politique étrangère des États-Unis ne semble jamais changer, quel que soit le président. C’est un orateur intelligent et persuasif, et il allait toujours réussir.

Et si nous étions en 2014, ce serait formidable. Mais nous ne sommes pas en 2014, n’est-ce pas ? Nous sommes en 2024 et le monde se précipite rapidement vers une nouvelle normalité (« multipolaire »). La Russie s’est ralliée à l’Agenda 2030 et des voix très puissantes de l’establishment occidental promeuvent désormais Poutine et ses points de vue autrefois mis à l’écart.

Face à ces réalités, nous devrions nous interroger sur la pertinence et la finalité de ce type de théâtres géopolitiques. Rappelons encore une fois que tout le monde parle de l’interview de Poutine. TOUT LE MONDE. De Hillary à Elon en passant par Russell Brand. Tous les grands médias en ont également parlé. Ils ont peut-être « vérifié les faits », ils ont peut-être fulminé ou insisté pour qu’on l’interdise, mais ils en ont tous parlé.

Comparons cette couverture à celle de l’interview en quatre parties d’Oliver Stone avec Poutine en 2017. Sérieusement. Regardez la différence. Elle en dit long sur l’évolution de l’agenda de l’establishment. Il n’y avait pas de gros titres à l’époque. Mais je ne veux pas parler de Poutine. Parce que tout le monde parle de Poutine. Je veux parler de Carlson. Le Tucker Carlson qui a été soudainement positionné comme une supposée menace anti-establishment pour le système, qui doute de JFK et qui dit la vérité sur le 11 septembre. Le même Tucker Carlson dont le père était directeur de la Voix de l’Amérique. Le même Tucker Carlson qui a censuré et insulté les sceptiques du 11 septembre dans son émission. Le même Tucker Carlson qui a posé sa candidature à la CIA (qui l’aurait refusée).

Comment cette réinvention s’est-elle produite ? Quand cela s’est-il produit ? Pourquoi cela s’est-il produit ?

Et non, je ne prétends pas que tout ce qu’il dit est de facto faux, beaucoup de ses propos sont en fait très justes. Ses monologues sur l’état de l’économie, l’élection de 2020, JFK et le 11 septembre ont tous été au moins partiellement exacts.… mais cela devrait nous inciter à poser plus de questions, n’est-ce pas ?

A-t-il eu une grande prise de conscience ? Même si vous pensez qu’il l’a fait, croyez-vous que ses patrons à la Fox l’ont fait aussi ? Ou qu’Elon Musk l’a fait ? Ou que l’une ou l’autre de ces entités serait impuissante à l’empêcher de lâcher de prétendues bombes de vérité à leurs frais si elles ne le voulaient pas ?

Tucker Carlson était l’émission d’actualité la plus regardée de la télévision américaine avant d’être apparemment licencié par Fox News l’année dernière. Depuis lors, et avec tous les mérites d’un héros exilé par l’establishment, il diffuse ses émissions en direct sur X/Twitter, et chacune d’entre elles est plus regardée que CNN, MSNBC ou son ancienne émission sur Fox… combinées.

Intéressant, non ?

Le fait est que les médias traditionnels sont en train de mourir. C’est une bonne chose. Mais croyez-vous que l’establishment ne s’en rende pas compte ? Pensez-vous qu’il ne lui soit pas venu à l’esprit de prendre les devants en s’emparant des nouvelles plateformes médiatiques et en implantant des « leaders » dans les mouvements médiatiques prétendument indépendants ?

Comme nous ne cessons de le rappeler à nos lecteurs ces derniers temps, les personnes et les institutions qui dirigent le monde ne sont pas liées à une plate-forme, à une méthode, à une nation ou à un drapeau unique. Ou à des médias. Ils ont racheté tous les journaux parce qu’ils étaient utiles, ils ont « syndiqué » tous les réseaux de télévision parce que c’est ce que les gens regardaient…

Alors, maintenant que les médias traditionnels sont en train de mourir, que pensez-vous qu’ils vont faire ? Comme un bernard-l’ermite qui change de coquille, ils quitteront simplement leur ancienne maison pour une nouvelle, toute neuve et toute brillante, « indy(([1] NdT : Allusion à « I’m Not Dead Yet » traduit par « Je ne suis pas encore mort » ? )) ». Au revoir la CNN corporative à l’ancienne, bonjour les reportages de guérilla totalement organiques diffusés en direct sur X et promus de manière totalement accidentelle par l’algorithme. Finis les longs éditoriaux dans les journaux, bonjour les tiktoks de dix secondes réalisés par de faux influenceurs dans une usine à opinion gérée par le gouvernement. Au revoir Tucker Carlson, promoteur désinformateur rémunéré, bonjour Tucker Carlson, voix des nouveaux médias qui, d’une manière ou d’une autre, est toujours promu par les forces mêmes auxquelles il est censé s’opposer.

Nous avons déjà vu d’autres exemples de ce genre de choses, par exemple les vidéos manifestement truquées d’AOC « regardez-moi diffuser en direct mes pensées au hasard ». Comme si elle n’avait pas eu un groupe de discussion pour décider exactement du peu de maquillage qu’elle devait porter ou du degré de « négligence » de ses cheveux, ou si elle n’avait pas signé un contrat de sponsoring pour le poulet frit qu’elle est en train de manger.

L’argument de vente des nouveaux médias était que tout le monde y avait accès instantanément, ce qui s’accompagnait d’une authenticité marquée par la crudité. L’establishment s’est rapidement emparé de ces marqueurs d’authenticité et a tenté de se les approprier. Aujourd’hui, cette crudité est fabriquée et la réalité est truquée à la chaîne.

Et en alimentant les nouveaux médias émergents avec des voix de l’establishment prétendument « dévoyées », l’establishment en prend le contrôle.

En outre, la transition entre les anciens et les nouveaux médias peut également être utilisée pour coopter les médias indépendants et construire de faux récits binaires contrôlant l’ordre du jour. Les anciens médias vendent un « côté » et les nouveaux médias l’autre.

C’est ainsi que l’on se retrouve avec des scénarios fous où des milliardaires comme Elon Musk sont considérés comme des marginaux, quel que soit le nombre de points de discussion de Great Reset qu’ils promeuvent, où des podcasters comme Joe Rogan reçoivent apparemment 250 millions de dollars du système pour attaquer le système, ou encore où le « dark web intellectuel » fait l’apologie des vaccins et d’Israël dans une mesure égale.

Les anciennes voix de l’establishment (Guardian, CNN, New York Times ou autres) attaquent bruyamment ces nouvelles voix « anti-establishment » (qui vendent toujours le même programme sous une forme légèrement modifiée), sachant que l’état d’esprit « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » leur donnera du crédit dans les cercles des médias alternatifs authentiques.

Je veux dire que c’est plutôt cool d’avoir un « ex »-mainstreamer de votre côté et d’accepter de participer à votre podcast, n’est-ce pas ? C’est une reconnaissance instantanée, une excitation. « Vous voyez, même le grand nom X admet que nous avons raison sur ce point ». Il est trop facile de se laisser séduire par les récits de « célébrités rebelles ». Nous voulons tous y croire, n’est-ce pas ?

Ainsi, en plaçant d’« anciens » membres de l’establishment aux postes de direction de l’« alternative », l’« élite » contrôle la direction de sa prétendue opposition.

Tucker Carlson est la première voix vraiment importante à faire ce changement de manière majeure, mais il ne sera pas le dernier. Et son interview de Poutine est un autre signe du message de « l’alternative approuvée ».

Selon Twitter, l’interview a été visionnée 140 millions de fois en 24 heures. Depuis, Tucker et Poutine sont en vogue, promus par l’algorithme tout puissant d’un site appartenant à l’homme le plus riche du monde, tout en apparaissant en première page de tous les journaux.

Wow, cool, c’est vrai. Les nouveaux médias ont tellement raison que l’establishment n’a d’autre choix que d’en faire la promotion !

Il est trop facile de ne pas remarquer qu’il n’y a rien de vraiment « nouveau » dans ce média. Il s’agit simplement d’un vieux bernard-l’hermite dans une nouvelle coquille.




Hindi : pourquoi les sionistes infiltrent les souverainistes européens

[Source : Le Courrier des Stratèges]

Interview essentielle de Youssef Hindi sur l’infiltration des milieux souverainistes européens par les néoconservateurs américains et les milieux pro-sionistes. Cette explication sur les stratégies de contre-influence est essentielle pour comprendre le débat public en France aujourd’hui.




La venue imminente du Machiah en Israël : que disent les sages de la Torah ces jours-ci ?

[Source : Rav Ron Chaya – Myleava via Conscience du peuple]

Pour ceux qui s’intéressent à l’eschatologie, étude des événements des temps de la fin, voici une vidéo d’un enseignant de la Torah (très controversé) qui expose les plus récentes révélations de rabbins juifs concernant la venue de Machia’h, de la 3e guerre mondiale (Gog Magog) et de la reconstruction du Temple.

Ceci ne doit pas être considéré comme parole d’évangile, mais ça reste intéressant et instructif de connaître la séquence prophétique du point de vue juif.

Isabelle

Le Machiah est une notion essentielle de la Torah. Mais pendant 2000 années d’exil, les Sages de chaque génération se sont axés sur la préservation du peuple juif face aux menaces de toutes sortes. Depuis une trentaine d’années, le sujet de la délivrance finale refait surface avec des Rabbanim particulièrement prolixes sur ce sujet. Mais depuis le 7 octobre, depuis Simhat Torah, depuis le pogrom terrible perpétré par nos cruels ennemis, tous les rabbins, peu importe leur courant de pensée et peu importe leur localisation, tous ces éminents Sages de la Torah annoncent que le compte à rebours est lancé. Qui sont-ils ? Quels sont leurs arguments ? Revue de détail avec le Rav Chaya.




PLAN DE MARQUAGE DE L’HUMANITÉ

[Source : michelledastier.com]

Voici un article de Serge Monast dévoilant le projet des dirigeants de ce monde d’offrir tous les hommes et femmes de la planète à Lucifer au travers d’un système de contrôle que la Bible appelle « La marque de la bête ». Ce texte écrit au début des années 90 quand la puce électronique était quasi-inconnue, est d’actualité aujourd’hui. En moins de 30 années seulement, ce qui semblait être de la science-fiction est devenue réalité.

Dévoilement du complot relatif au plan de marquage de l’humanité

Par Serge Monast

Serge Monast, Journaliste d’investigation avait révélé dès 1993, le projet secret des Illuminati-Reptiliens de pucer le monde. Comme tous les gens qui disent la vérité, il a été assassiné !

Révélations de M. Monast (Un des derniers documents présentés par l’auteur avant son assassinat)

« Le 15 décembre 1993, à Montréal, Serge Monast, de l’Agence Internationale de la Presse Libre, dont les activités étaient uniquement axées sur le journalisme d’enquête internationale aux niveaux économique, politique, militaire et médical, dévoilait des informations si stupéfiantes qu’elles lui coûtèrent la vie. Neuf ans après, ses informations se confirment les unes après les autres. Il est vrai qu’il était informé par des politiciens repentis, des agents des services secrets écœurés ; il recevait également des documents classifiés, ultra confidentiels, souvent anonymement ou transmis par des confrères situés aux quatre coins du monde »

(Jacques Delacroix,Naufrage d’un système,Tome 1, Collection L.I.E.S.I., Éditions Delacroix, B.P. 18, 35430 Châteauneuf, 2003, page 70.)

Introduction

Depuis plusieurs années il existe des projets sérieux visant le marquage des individus par laser, sur le front ou sur le poignet. Mais aujourd’hui les tireurs de ficelles du Nouvel Ordre Mondial sont allés plus loin : Ils sont à même de réaliser leur rêve de contrôle complet du cheptel humain. Comment ? Par l’injection d’une puce électronique à chaque être vivant. Tout est quasiment au point ! Ce sera l’objet de la première partie de ce document. Ensuite, nous verrons pourquoi nos écoles ont produit une jeunesse qui, dans sa grande majorité, est — malgré elle — : pourrie, viciée, sans Foi, sans valeurs morales, sans esprit de discernement, sans vie intérieure, ayant pour unique perspective celle de servir le Système selon une morale Antichrétienne et Humaniste.

Nous nous pencherons ainsi sur les formes policières et militaires constituées par les cadres du Gouvernement Mondial. Cadres choisis parmi les brillants promus des écoles sans Dieu. Des jeunes formés selon une idéologie particulière. Ce Gouvernement Mondial au service de l’Enfer doit asseoir le fils de perdition — l’Antéchrist. Il a besoin d’une force d’action multinationale omniprésente. Elle ne peut se constituer qu’à partir d’éléments nationaux !

Concept de monnaie électronique avant le marquage de l’humanité. Une condition préliminaire :

L’instauration de la monnaie unique.

Depuis une trentaine d’années, les dirigeants des banques américaines et mondiales commencent à envisager un autre échange monétaire que celui du chèque. Le premier vice-président de la FED déclarait en 1975 : « Il faut absolument développer un nouveau système électronique d’échange sous peine de voir le système bancaire des États-Unis s’étouffer sous une avalanche de chèques ».

On mit alors en route un transfert électronique de fonds au niveau international, la SWIFT — Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications, — établit à Bruxelles et comptant, enjanvier 1975 déjà 246 banques pourvues d’un système privé de communications pour la transmission de paiements et d’autres messages associés aux transactions bancaires internationales.

Une femme d’affaires américaine a fait paraître en 1981 et en 1983 deux livres fort bien documentés sur le système monétaire 666 en cours d’élaboration. Elle écrivait :

« Quand le système monétaire tombera… ce sera le 666 System…Bruxelles, le quartier général de l’économie européenne, est le lieu où se trouve le centre principal de branchement du réseau international SWIFT. Ce centre a l’ambition d’étendre ce transfert de fonds au niveau international, c’est-à-dire pour tous et dans tous les pays. Ce centre de contrôle monétaire occupe trois étages de l’immeuble de treize étages du quartier général de la CEE. C’est dans cet immeuble que Mr. Elderman est en train de diriger rapidement les efforts en vue d’attribuer à chaque personne sur la terre un numéro de 18 chiffres composé de trois séries de six chiffres. »

Cet article indique que les informaticiens travaillaient sur un plan qui visait à attribuer des numéros à chaque individu sur la terre. Ces derniers ont suggéré qu’un nombre chiffré pourrait être inscrit par tatouage au laser sur le front ou sur le dos de la main.

Selon eux, cette « marque internationale » pourrait en finir avec toutes les monnaies. Aucun individu ne pourrait acheter ou vendre sans avoir l’attribution d’une marque chiffrée…

Les capacités des ordinateurs du réseau SWIFT centralisés à Bruxelles sont telles que les initiés l’ont appelé « The Beast » (la Bête)… Ce gigantesque ordinateur à Bruxelles appelé la Bête existe depuis la fin des années 80.

Grâce aux cartes de crédit, il a été facile de mettre presque toutes les populations des nations industrielles et commerciales dans les mémoires des banques. Nous sommes liés à cette machine électronique par une ou plusieurs clés qui peuvent être notre numéro de sécurité sociale, notre permis de conduire, notre extrait de naissance, notre numéro de passeport. Chaque mouvement d’argent que nous avons fait et chaque penny que nous avons payé au service des impôts annuellement est enregistré.

La capacité de cette gigantesque machine de Bruxelles était préalablement établie pour 2 milliards de personnes en 1989. Chaque individu, membre d’une des nations industrielles est déjà dans cet ordinateur. Sont connus : chaque déplacement d’argent effectué, tous les changements d’adresses réalisés, les emplois suivis, les revenus et le taux d’imposition.

Dans ce programme, tout achat et toute vente doit se faire par ordinateur. Pas de devises, ni de monnaie ni de chèques. Les entreprises bancaires et commerciales se sont d’ailleurs toutes converties au niveau système de transfert électronique de fonds, entraînant dans leur sillage la grande masse des salariés et employés divers. L’idée initiale était d’établir cette gigantesque unification et planification monétaire par le moyen des cartes de crédit.

Dans les années 80, on pensait que chaque personne recevrait un numéro tatoué sur son poignet ou sur le front. Ce numéro fourni par Bruxelles serait imprimé par un rayon laser sans qu’on le sente. Le numéro sur le corps serait invisible à l’œil nu et serait aussi durable que les empreintes digitales. Tous les articles commerciaux sont pourvus d’une marque à l’ordinateur. L’apparition il y a quelques années du code-barres informatique s’est étendue rapidement sur la quasi-totalité des biens de consommation. Ce fut la première conséquence concrète, perceptible, du plan d’asservissement monétaire en cours. Tout ceci s’est fait sans publicité, dans le grand silence. Nous y reviendrons.

La caisse ordinatrice du magasin qui enregistre le numéro des articles, enregistrerait également le nombre sur le corps de la personne, ferait automatiquement le total de ses achats et déduirait le montant de son compte spécial de droit de retrait. À l’époque, la marque sur la main ou sur le front devait s’effectuer selon la technique du laser. On devait imprimer par brûlure microscopique, indolore, inaltérable et très précise, le code informatique des données bancaires. On trouve des explications aux États-Unis :

  • Dans les grands centres de loisirs où l’on pratique perfidement cette parole de Jésus : « Laissez venir à moi les petits-enfants »… À l’entrée du parc Disneyland, les parents règlent afin que leurs enfants puissent aller à telle ou telle aire de jeux. Rendu sur le lieu désiré, l’enfant met sa main dans une machine. Elle lit que l’enfant a payé. Elle le laisse entrer dans l’aire de jeux.

  • Dans les grands centres de distribution… Les clients n’ont plus à faire de longues queues devant les caisses. Plus besoin de passer leurs achats sur le tapis roulant. Pour emprunter un chariot, le client insère sa carte de crédit dans un logement spécial, qui s’y trouve incorporé. À l’intérieur se trouve un lecteur laser de code-barres robuste, à l’épreuve des chocs. Ainsi, chaque fois que le client introduit un article dans le chariot, son prix est enregistré. Le paiement s’opère automatiquement par connexion du chariot à la caisse-sas de sortie, qui lit la carte bancaire et vérifie la validité de son code. Le client n’a plus qu’à signer la facture établie par le lecteur code-barres de son propre chariot.

Le premier supermarché sans caissières a été ouvert à Caen en 1994…

Voici ce qui est peaufiné : pour emprunter le chariot, le consommateur devra apposer sa main dans un logement spécial incorporé — comme les enfants le font déjà à Disneyland. Le lecteur optique lira le code-barres de la main, gravé au laser.

Si le client potentiel est dûment marqué, si son compte en banque est suffisamment provisionné ou s’il n’est pas classé parmi les exclus économiques pour raison religieuse ou politique, le chariot se libère et le client peut rentrer dans le magasin. Même système et passage à la caisse-sas enregistreuse afin que celle-ci puisse établir l’identité de la facture, ainsi que le numéro du compte. Il signe cette facture et c’est fini. Seuls les esclaves de la Bête pourront manger et boire…

Mais les mondialistes ont été peu à peu obligés de se rendre à l’évidence : la carte de crédit par exemple n’était pas à la hauteur du plan monétaire d’asservissement universel ! Il fallait chercher autre chose. Dans ce contexte déjà bien avancé, il suffisait d’un pas de plus pour réaliser parfaitement la domination économique et monétaire du Gouvernement Mondial antichristique.

Plusieurs individus travaillant en solitaire pour la divulgation de la vérité sur des sujets variés, inconnus du public, dangereux, ont décidé de se réunir et d’organiser à l’échelle nationale et internationale un réseau parallèle d’informations et d’échanges de tout ordre. Ce, afin de freiner l’anéantissement des valeurs occidentales et de témoigner du complot qui s’abat contre notre monde chrétien.

Dangereux, parce que les informations vérifiables à l’Agence Internationale de la Presse libre, démontrent la perspective pas très lointaine de notre condamnation et d’une volonté des ennemis de Jésus-Christ Fils de Dieu, de nous pourchasser pour notre foi, notre refus de la société antéchristique actuelle, et finalement du désir de marquer du signe de la Bête tous les individus de la planète comme vous le verrez par la suite.

Les activités de l’Agence Internationale de la Presse libre au Canada sont accès uniquement sur le journalisme d’enquête internationale au niveau économique, politique, militaire, médical, et vérifiables. Leurs dirigeants ne peuvent pour l’instant pas être contactés pour des raisons que chacun devine. D’où la décision prise de diffuser ce que vous allez connaître. Même les informations qui seront portées à votre connaissance ont été obtenues avec beaucoup de difficultés de la part de certains journalistes [néanmoins la cohérence de ces informations rend celles-ci fort vraisemblables, pour ne pas dire certaines, compte tenu de ce qui s’est déjà réalisé]. Plusieurs ont risqué leur emploi, leur sécurité et pour quelques-uns, leur vie.

Partie I
MARQUAGE DE L’HUMANITÉ
Le microchip biologique d’identification internationale

Depuis l’apparition des Codabars en 1977 — approuvé par l’ONU dès 1972 — il y a une accélération foudroyante du Plan de la « Synagogue de Satan » [Apocalypse, II, 9] prophétisé par l’Apocalypse aux chapitres XIII, versets 8 et 15 à 18 :

« La Bête réussit à leur faire mettre à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, une empreinte sur la main ou sur le front ; et elle fit en sorte que nul ne pût acheter ou vendre, qu’il n’eût l’empreinte, le nom de la Bête ou le nombre de son Nom. Ici réside la Sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la Bête. C’est un nombre d’homme. Ce nombre est Six cent Soixante-Six »
[www = 666].

Ces Codabars de type « Ean » intégraient le nombre « 666 » au moyen de trois groupes de deux barres plus longues que les autres (au début, au milieu et à la fin). Chacun des groupes est lu au laser comme un « 6 ». Ainsi obtient-on le chiffre « 666 » qui se surimpose sur chaque code-barres. Ces trois chiffres identiques s’ajoutent aux treize chiffres fonctionnels (le choix de ce nombre fut volontaire afin de dévoiler la réalisation de l’Apocalypse, précisément son chapitre XIII !).

Le code de treize chiffres s’explique ainsi : 3 pour le pays et la région d’origine, 5 pour les producteurs (usine, atelier, etc.), et 5 pour le produit (prix, date, etc.). Chaque chiffre est lui-même réalisé par une juxtaposition de 7 modules blancs ou noirs. Comme le nombre d’arrangements de 7 modules est très supérieur à 10, ce procédé permet d’utiliser simultanément 3 codes dits A, B et C.

B est identique à A, mais à l’envers. C s’obtient en inversant les couleurs de A. Le code A n’est utilisé que pour les 6 premiers chiffres de chaque étiquetage, ce qui permet de déchiffrer le code, quel que soit le sens dans lequel les caissières des supermarchés présentent les paquets devant l’appareil de lecture optique. Afin d’éviter les « doubles », tous ces codes sont attribués, dans chaque pays par un diffuseur unique qui a fait du secret sa règle d’or : « Gen Code », filiale du diffuseur américain.

En 1988, la ville de Singapour — en Malaisie — a testé ce système de marquage sur une population de dix mille personnes. Pendant trois mois on a testé dans cette mégapole le remplacement des cartes de paiement par un Code-Barres individuel lisible au laser. Le code était gravé pour moitié sur le poignet et pour moitié sur le front !

Ron Steele démontrera que la technologie pour marquer, enregistrer et surveiller des gens existe par exemple aux États-Unis avec des prisonniers et même certaines prostituées séropositives.

Le sujet que je développe à ce jour est basé sur des informations fournies essentiellement par Ladite Agence ; il est très important. Même les journalistes initiés ne pouvaient pas penser que l’information qui fait l’objet de cet article puisse exister. Il s’agit de quelque chose d’excessivement sérieux, qui, du jour au lendemain, non seulement permettrait l’instauration d’un Gouvernement mondial, d’un ORDRE MONDIAL, mais rend possible le contrôle individuel, direct, de chaque individu sur la planète.

Cette information concerne le microchip biologique d’identification internationale. Dans la nouvelle technologie de pointe qui va être utilisée et l’est déjà pour arriver à un contrôle absolu de toutes les populations de la planète, les architectes du Nouvel Ordre Mondial ont admis dans des réunions privées que sans l’avènement de l’ordinateur et de la haute technologie, la réalisation d’un Gouvernement Mondial n’aurait jamais pu être si proche. Parmi ces nouvelles technologies les plus effrayantes qui soient, il y a le microchip biologique d’identification internationale.

Qu’est-ce que c’est ? Des confrères américains [et non français] ont réussi à obtenir des informations vérifiables grâce à des documents audio, des photographies, un dossier de presse complet provenant de publications produites par des journaux officiels et religieux depuis 1990. Ces informations démontrent l’existence d’un contrôle électronique direct de tous les individus sur toute la planète.

On pourrait croire avoir affaire à de la science-fiction, mais la présence de documents écrits, de références à ces documents et des documents vidéo provenant des compagnies qui ont mission de fabriquer ce produit-là, ne laissent aucune alternative quant aux conclusions.

Selon Terry L. Cook — journaliste chrétien d’investigation sur la côte ouest américaine, — celui-ci se référant à Tem Wellord, la technologie cachée derrière le nouveau MICRO CHIP n’est pas très compliquée. Avec un peu de raffinement, il pourrait faire l’objet d’une grande variété d’applications humaines.

D’une manière plus que concevable, un numéro pourra être assigné à chacun dès la naissance et faire partie de la vie intégrante de celui-ci jusqu’à sa mort.

Vraisemblablement cette puce électronique pourra être implantée sur le revers de la main, et celle-ci pourrait servir de carte d’identification universelle, ce qui remplacerait les cartes de crédit, les passeports, les permis de conduire, etc.

À la fin de l’année 1993, une compagnie américaine : la Destron Idi Colorado, fabrique et annonce ces puces électroniques d’identification IDI CHIP globalement via « Infopet » et d’autres distributeurs américains et internationaux.

Pour l’instant, ces puces sont utilisées pour retracer, contrôler et identifier les animaux de ferme, les animaux domestiques, les oiseaux, les poissons et tous produits manufacturés. Actuellement ce nouveau système se répand à la vitesse de l’éclair sur toute la planète. Un exemple : celui de l’implantation du MICRO CHIP sur les grands oiseaux coureurs d’Australie.

Autruches, émeus et nandous sont l’objet d’un élevage commercial aux États-Unis. Zoan Parker, un spécialiste des ratistes ou oiseaux coureurs du Penn State Cooperative Extension à Lancaster, déclare que l’élevage de ces oiseaux reflète aujourd’hui les mêmes tendances que l’élevage du bétail dans les années 1800, qui commença également comme un marché limité à quelques éleveurs. Ces premiers fermiers savaient que les voleurs de bétail étaient un véritable problème. Plutôt que de marquer le bétail au fer chaud, ce stock d’oiseaux vivants est muni d’un MICRO CHIP individuel d’identification qui émet un signal. Zoan Parker dit que « c’est comme un numéro de sécurité sociale ».

Cet article est la 2e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

Ce MICRO CHIP est si petit qu’il peut être facilement introduit dans une aiguille hypodermique ! Il s’agit d’un minuscule tube de verre, microprocesseur passif, de 2 mm de diamètre, et dont la taille mesure entre 10 et 12 mm.

Peu après la naissance de l’oiseau, le MICRO CHIP est injecté dans les tissus adipeux ou musclés de l’animal, « ne causant aucun mal ou inconvénient à l’animal », selon Parker. L’oiseau peut alors être identifié par un lecteur de MICRO CHIP portable.

Parker ajoute : « Chaque oiseau doit être muni d’un MICRO CHIP pour être transporté à travers les frontières des États, ou être assurés. Il vous faudrait littéralement déchirer l’oiseau en morceaux pour arriver à ôter le MICRO CHIP ».

En 1995, comme la plupart des gens le savent, le numéro d’assurance sociale se compose d’une série de neuf chiffres. Selon d’autres informations reçues tout récemment à l’Agence, ce système sera tout prochainement remplacé avec l’aide de nouveaux ordinateurs, par une série internationale de dix-huit chiffres numériques, à cristaux liquides, connus sous le nom de MESH-BLOCK. Une configuration internationale qui permettra d’identifier n’importe qui sur la planète. Cette nouvelle série de dix-huit chiffres sera divisée en trois parties, c’est-à-dire trois séries de six chiffres chacun.

Tout début 1994, ces implants de puces électroniques aussi appelés TRANSPONDER ont été partout répandus sur la planète pour le contrôle de l’industrie animale. Afin d’identifier l’animal (numéro précis attribué à chacun, comportant le nom et l’adresse des propriétaires) un lecteur manuel envoie une impulsion radio de 125 kHz (signal). Le transponder implanté renvoie le numéro attribué par retour (réponse en écho), au lecteur (scanner). Le scanner affiche aussitôt le nombre digital sur son écran à cristaux liquides.

Un TRANSPONDER, c’est un récepteur-émetteur radio ou radar, activé pour la transmission, par la réception d’un signal prédéterminé qui peut provenir d’un lecteur au laser ou d’un équipement sophistiqué : émetteur ordinateur ou même par satellite. Selon le journaliste L. Cook (« Implantable Biochip Tenchnology 666 ») le nom complet de ce « grain de riz » est : Destron Idi Transponder TX 1400 LX. Dans son livre il nous apprend que le coût d’un de ces « grains de riz » est d’environ $4,5(US). Il cite dans cet ouvrage un article de « San Diego Union » du 9 novembre 1991 dans lequel un journaliste révèle que la ville de Los Angeles aurait voté un crédit de $ 123 000 par an, pour fabriquer des « implants » sur les animaux familiers et inciter les propriétaires à en faire autant. L’objectif consisterait à réduire par ce système le nombre des animaux perdus, qui coûtent cher aux villes…

Dans un autre article, tiré du « Arizona Republic » du 20 juillet 1989, on apprend qu’un certain Jack Dunlap proposerait d’implanter des puces électroniques aux… jeunes enfants afin que leurs parents puissent les retrouver en toute occasion, par l’intermédiaire des ordinateurs de la police ! … [Et le pas est franchi, car l’escalade coulait logiquement et inéluctablement de source.]

Ce journaliste américain précise : « La technologie cachée derrière ce nouveau “microchip” n’est pas très compliquée et, avec un peu de raffinement, pourrait être utilisée dans une grande variété d’applications pour les humains » [bien sûr, c’était cousu de fil blanc]. À cet effet, en 1995, une nouvelle version est en phase d’expérimentation sur l’être humain. Vraisemblablement cette puce d’identification a de grandes chances de devenir le marquage électronique attendu puisqu’elle pourrait être implantée sur le front ou le revers de la main et de venir la « carte d’identité universelle ». Par exemple, dans les magasins, il suffirait de passer le poignet au-dessus ou dans un « scanner » pour effectuer ainsi un débit direct sur un compte bancaire… [et le tour est joué !].

Selon la C.E. Ouranos « des expériences ont été faites aux États-Unis pour graver sous forme de tatouage invisible à l’œil, le code-barres sur la main de certaines personnes. Une nouvelle carte identité infalsifiable comportant une puce électronique permettra, une fois passée dans un lecteur, de connaître tous les renseignements sur la personne. Elle fera office de carte universelle d’ici l’an 2000. Déjà la nouvelle forme de pointage électronique remplaçant le ticket de métro et de bus dans certaines villes préfigure le nouveau système de contrôle magnétique infalsifiable qui sera utilisé d’une manière universelle ».

On sait que de tels projets sont testés en ce moment même dans les « bureaux d’études » constitués et financés par la « Synagogue de Satan » [Apocalypse, 2:9] (Haute Finance internationale). Cela paraît peut-être invraisemblable, mais il est aujourd’hui possible « techniquement » de contrôler directement et individuellement chaque individu sur la planète. Chacun d’entre nous, avec ce système, serait enregistré. Et d’après les documents reçus, il est évident que ceux qui comptent l’implanter d’une manière obligatoire au niveau des populations sont en train de structurer les nouveaux paramètres internationaux, la nouvelle télémétrie économique, de manière à ce que tout individu qui n’aurait pas cet implant électronique ne puisse ni acheter ni vendre quoi que ce soit sur toute l’étendue de la planète.

Pour mieux comprendre ce que peut être le microchip biologique d’identification internationale on peut chercher une définition d’après les compagnies qui ont reçu mission de la créer [terme impropre : Dieu seul crée].

Après avoir évoqué la Destron Idi Colorado on pourrait aussi citer la multinationale Texas Instrument, la Tarovan, qui est la compagnie du système d’identification électronique aux États-Unis, mais aussi la compagnie Avidqui fabrique un « tag », c’est-à-dire une espèce de médaille d’identité qui est remplacée par la puce électronique et fait partie des sociétés construisant des appareils d’identification pour le monde vétérinaire aux États-Unis.

La définition transmise par ces sociétés est la suivante : l’implant microchip d’identification est un appareil d’indiscrétion, d’abus de la vie privée, inséré avec une unité — un module — dans une petite région de la peau au moyen d’air comprimé.

En d’autres termes, cette puce électronique — pas plus grosse qu’un grain de riz — doit être injectée à l’aide d’une seringue à air comprimé. L’inclinaison de cet appareil d’implantation est comme une aiguille hypodermique, n’ayant qu’une pénétration limitée, et elle ne pourrait aucunement opérer si l’angle ou la quantité de peau n’était pas approprié. Cette unité émet un signal qui est digital et qui consiste en des jaillissements de 85 datas Bits.

Cette puce produit donc un signal digital à des intervalles spécifiques. C’est un signal de localisation. La technologie de cet appareil est hautement sophistiquée, classifiée (donc c’est une information technologique non publiée), et elle n’est pas soumise aux transmissions digitales normales et analogues. Cet appareil fournit des informations vitales, de même qu’il sert de moyen de localisation ; c’est-à-dire que l’appareil peut être codé, programmé, pour fournir des informations complètes avec un numéro d’identification. De plus il permet aux individus qui le manipulent de vous repérer où que vous soyez par un service de détection. Il y a ainsi, par l’implantation du MICRO CHIP sous la peau, possibilité de localiser tout individu grâce à l’émission du signal émis par la puce, et capté par des satellites. Ces derniers retransmettraient l’information à un écran d’ordinateur aux quartiers généraux des corps de police au service de ce Gouvernement Mondial [peut-on imaginer la puissance d’un tel Gouvernement ?] (Nous verrons plus loin que ces corps de police existent déjà).

Une carte géographique intégrée dans le programme de l’ordinateur permettrait alors de localiser immédiatement l’individu recherché et de programmer une opération pour le trouver.

C’est essentiellement dans cette perspective que sont lancés à foison les satellites aujourd’hui.

Penchons-nous précisément sur la question des satellites au regard d’autres informations reçues par la Commission d’Études Ouranos. L’objectif s’intitule : « Une autoroute de données par satellites ».

Il y a chez les mondialistes de l’ONU et les financiers de l’Ordre Mondial [car, dans cet ordre-là, rien ne peut être réalisé sans argent], une volonté délibérée de faire de la planète un grand « village ». Il est pour eux un impératif que les endroits les plus reculés du monde soient reliés à une infrastructure mondiale, grâce à un gigantesque réseau de 840 satellites. Ce projet est proposé par Bill Gates [Monsieur Gates, attention au boomerang !], le fondateur de Microsoft, et par Craig Mc Caw, le roi du téléphone cellulaire (tous ces téléphones ont déjà une puce intégrée qui permet de suivre à la trace leur possesseur, d’où une publicité effrénée pour leur diffusion).

On sait que l’américain Loral Corp et neuf partenaires étrangers, dont le puissant groupe français Alcatel Alstom, viennent de donner le coup d’envoi d’un système mondial de téléphonie et de radiolocalisation par satellite Globalstar, qui s’associera avec Bill Gates. Pour découvrir 98 % de la population mondiale, la « constellation Globalstar » comprendra 48 satellites sur six plans orbitaux à l’altitude de 2390 km.

Bill Gates prévoit ainsi un réseau gigantesque de 840 satellites gravitant sur 21 orbites différentes, à une altitude de 700 km, de manière à couvrir 95 % de la planète.

On relèvera outre le projet « Globalstar », plusieurs « concourrents » dont le projet « Irridium », fondé sur 66 satellites, pour 1988. Projet qui présente la particularité d’être en avance sur les autres dans la réalisation technologique.

D’après les documents en possession de certains journalistes canadiens et américains [les journalistes français s’étant éclipsés] et fournis à l’Agence Internationale de la Presse libre, le MICRO CHIP a déjà été expérimenté et implanté dans des organismes de bébés, de militaires, de messagers du gouvernement et sur du personnel travaillant à la Maison-Blanche dans des sections de haute sécurité. On rapporte aussi qu’il fut autorisé pendant la guerre du Golfe et fut montré publiquement à l’émission très connue de « Twani and Twani » aux États-Unis, en août 1991 [en France, on se couche, comme le disait déjà l’extraordinaire Mélanie de la Salette, Sœur Marie de la Croix, la sainte Bergère].

Relevons parmi les projets diaboliques celui d’implanter dans le corps de nouveau-nés une « puce électronique » devant faire de cet individu un robot soumis au pouvoir de l’ordinateur avec lequel il sera branché. « Bonum Certanem » de l’abbé Mouraux dévoile que « le malheureux contrôlé jour et nuit deviendra un esclave électronique. Commandé électroniquement cet esclave pourra sur l’ordre de ses maîtres, commettre tous les crimes qu’on lui imposera ».

Il apparaît donc qu’à l’heure actuelle, avec une technologie de cette trempe, on arrive à une possibilité du contrôle complet des individus sur la planète, qui permet l’instauration d’un Gouvernement Mondial sous l’égide des Nations-Unis.

Mais il y a pire… On sait aujourd’hui que des personnes travaillent au remplacement, dans la prochaine décade, du MICRO CHIP par un BIO CHIP : une puce fabriquée à partir de protéines vivantes. À l’heure actuelle, le projet est déjà en stade d’expérimentation. Cette puce sera infiniment plus petite que le MICRO CHIP : elle aura la capacité de renfermer une foule d’informations. Elle aurait le potentiel de pouvoir agir sur la mémoire ou la pensée d’un individu. D’où le spectre du contrôle mental.

Est-il possible aujourd’hui d’agir sur l’être humain à son insu par la manipulation des états de conscience ? On peut facilement à cette question en se référant aux états de haute suggestibilité sur le conscient qui permet l’action de l’hypnose sur l’inconscient. À titre d’exemple, la télévision devient un outil efficace pour ce genre de manipulation au moyen du sublimal. D’ailleurs la CIA qui travaille actuellement à l’installation de son propre « canal de télé » aura la capacité de transmettre — à partir de transmetteurs aériens puissants — pour interrompre toute programmation dans n’importe quel pays. Nous avons là la réalisation matérielle de ce verset biblique : la Bête aura le pouvoir de « faire parler les images » (Apocalypse, 13:15).

Pour les initiés qui financent des chercheurs sur des projets aussi macabres, une telle puce présente d’autres avantages : tout pourrait y être inclus. Cette puce d’identification électronique humaine pourrait rendre réalisable une centralisation globale par un ordinateur central. D’où possibilité de ne jamais perdre la trace d’un individu et de remplacer le système monétaire actuel. L’argent ne serait alors plus nécessaire : plus besoin de chèque, de cartes de crédit, etc. Tout fonctionnerait à partir de cet implant électronique sur l’individu. Ce serait un moyen fantastique de réduire les dépenses de l’État, des banques et de neutraliser une fois pour toutes l’ensemble des marchés de la mafia, du marché noir, le marché de la drogue, et toutes formes de transferts illégaux d’argent.

Or à la conférence annuelle du Groupe Bilderberg de 1992, à Évian, en France (peu de temps après les émeutes de Los Angeles) Henry Kissinger a déclaré :

« Aujourd’hui les Américains seraient scandalisés de voir des troupes de l’ONU rentrer dans les rues de Los Angeles afin de restaurer l’ordre. Demain, ces mêmes populations vont nous remercier à genoux pour un tel acte. Il est spécialement vrai que si l’on dit aux populations : “écoutez, il y a un danger extérieur énorme qui existe”, et que l’on vote des lois en fonction de ce danger : que ce danger soit réel ou non, on sera capable de faire passer n’importe quoi, et les gens l’accepteront pour le bien-être de leur sécurité. »

De la même façon, d’autres politiciens américains ont imaginé qu’à partir du moment où il y aurait un scandale sans précédent d’argent, ou une terrible crise économique fabriquée de pures pièces qui jetterait toutes les valeurs monétaires à terre, le meilleur système de remplacement du système actuel et la meilleure parade pour empêcher un autre chaos, serait l’utilisation d’une puce électronique d’identification. Selon eux, par cette puce passeraient toutes les formes de transactions, d’échanges nationaux et internationaux, entre les individus.

Des informations récentes confidentielles, vérifiées par un ex-officier de la CIA, dévoilent différentes données que le TRANSPONDER pourrait fournir si cette puce électronique était implantée dans la peau : le nom et la photo de la personne, le numéro d’assurance sociale internationale composé de trois séries de 6 chiffres — chacun pour un numéro international de dix-huit chiffres, — des données au niveau des empreintes digitales, la description physique de la personne, l’adresse, l’histoire familiale (arbre généalogique) [cf. les Mormons], des informations relatives au travail et aux revenus de la personne, des informations concernant l’impôt et un éventuel casier judiciaire. Cette technologie déjà utilisée sur la planète dévoile une volonté d’exercer une dictature sur tous les individus.

Il y a là une perspective de totalitarisme dont entend faire montre le futur Gouvernement Mondial à travers l’Ordre Mondial actuellement en cours.

Il existe d’autres informations dans un rapport spécial sur la nouvelle technologie pour la surveillance par satellites. La sophistication, le raffinement des satellites est tel qu’il permet de repérer des imperfections souterraines, même de voir des verres sous le gazon. En utilisant des tours cellulaires et des satellites, l’animal domestique doté d’un MICRO CHIP ou l’individu qui en a reçu un peut être repéré par satellite au moins à dix pieds de l’endroit où il se trouve.

Par ordinateur et un système de scanner, la police de l’Ordre Mondial — qui est déjà la police actuelle — sera, grâce à un tel équipement, capable de retracer un individu sur toute la planète.

On devine qu’un individu catholique, par sa seule Foi au Christ, constitue un obstacle aux idées antéchristiques de l’Ordre Mondial : il sera « classé » comme un dangereux terroriste par l’ONU. Cet individu-là n’aura aucun moyen de se cacher sur toute l’étendue de la planète. Voilà pourquoi les Saintes Écritures nous préviennent de refuser le marquage. Par des renseignements complémentaires, on sait que les hommes au service de l’Ordre Mondial peuvent suivre par satellite un milliard d’animaux domestiques à qui on a injecté la puce. Qui, d’après vous, seront les suivants sinon nous, les hommes ?

Fin 1993, il y avait vingt-quatre « navstar » satellites pouvant repérer n’importe quoi de l’ordre d’un centimètre dans un rayon d’un kilomètre. Vous pourrez trouver ces informations dans le magazine Forbes du mois d’octobre 1991. Mais le document ne développe qu’une parcelle de tout ce qu’ilssont capables de faire à ce jour avec une technologie secrète, financée par des investissements de multinationales ou de banques centrales. (Vous comprenez ici l’objectif de Jean Conrad du « Complot contre l’homme ».)

Parmi les dossiers constitués à partir de fuites ou de révélations privées, on sait qu’un contrôle accru de l’humanité s’effectue au moyen de : la surveillance au laser, les nouveaux permis de conduire, la nouvelle carte d’assurance maladie aux États-Unis et au Québec, le nouvel espionnage électronique par le téléphone, le téléphone sans fil, les dossiers d’appel téléphonique, le micro clandestin, les répondeurs téléphoniques et les boîtes vocales, le système électronique pour porte de garage, les enquêtes sondages téléphoniques, les disquettes d’ordinateur, les services des postes, les caméras vidéo, les dossiers d’impôts, dossiers scolaires, dossiers médicaux et de service social.

Par une crise économique, ils sont en train d’engendrer une crise sociale qui oblige déjà les gens à se diriger malgré eux, vers une aide sociale. C’est un moyen légal qui ne paraît pas [un prétexte] pour aller chercher une information complète sur tous les individus.

Ce n’est pas tout. Citons le contrôle technologique du cerveau à distance, champ électromagnétique, terminaux de vidéo et jeux vidéo, micro-onde, désinformation militaire et civile, le contrôle par micro-onde basse intensité et complication biologique, les nouvelles armes électromagnétiques.

Des informations ont été obtenues sur la Banque Mondiale de la Conservation de l’Énergie. David Rockfeller et d’autres ont établi, au cours d’une réunion du 13 septembre 1987, le découpage géographique du Canada au profit du Nouvel Ordre Mondial avec carte géographique du plan mondial. Il y a aussi le plan technologique pour la chute de l’économie mondiale et l’anéantissement des fortunes individuelles ; le nouveau papier-monnaie avec barres magnétiques invisibles, la disparition des classes moyennes et la nouvelle télématique internationale au niveau du contrôle de l’économie mondiale. On vient d’ailleurs de finaliser en décembre 1993 les accords qui permettront d’arriver à un contrôle semblable.

Cet article est la 3e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

On pourrait aussi parler de la nouvelle surveillance électronique automobile qui s’installe sur les autoroutes et qui fait que les nouvelles voitures renferment des systèmes de repérage électronique de détection, sans que les acheteurs en soient conscients. Si bien qu’un système militaire se met lentement en place et rend possible tout repérage de véhicules et d’individus par rapprochement avec le fichier central détenu par la police au quartier général où repose l’ordinateur.

Les systèmes de détection sont si précis que l’on peut même savoir qui conduisait telle voiture à une heure précise, en tel lieu. Il y avait, fin 1993, des mises en pratique sur certaines autoroutes en Californie.

On met donc, à l’heure actuelle, sur l’ensemble de la planète, un des réseaux les plus sophistiqués de détection qui permettra un système de surveillance sans précédent de tous ceux qui auront reçu ce nouvel implant technologique, mais également de distinguer parmi les populations ceux qui l’ont refusé.

Avec ce nouveau micro chip biologique d’identification internationale il sera possible d’imposer un Nouvel Ordre Mondial à l’intérieur duquel tous ceux qui n’auront pas reçu, ou auront refusé cette marque d’identité, n’auront aucun droit ni d’acheter ni de vendre [cf. Apocalypse, 13:16-17], c’est-à-dire aucune possibilité de travailler, de recevoir un salaire, d’acheter un appartement ou de vivre comme locataire, de vendre des biens, etc.

Qui va accepter d’échanger des biens dans un régime de peur où tous les moyens d’échange seront bannis ? Voilà pourquoi il a été décidé de rendre public ce genre d’information. Parce que le plan est si avancé que se taire c’est être coupable comme les hommes politiques qui eux-mêmes sont au courant. N’oubliez pas que ces hommes politiques dépendent des prébendes des multinationales, lesquelles financent les programmes d’investissement de recherche qui ont abouti à la création de cette technologie de mort !

Pourquoi ne disent-ils rien ? Parce qu’ils n’ont plus de formation chrétienne et « croient » (je suis gentil !) que ce système est pour le bien des populations.

A été mis au point un MICRO CHIP de traduction. Il s’agit d’une puce électronique qui permettra la traduction instantanée et simultanée d’une langue dans toute autre langue. Soit, au moins dans soixante et une autres langues et dialectes qui, par satellite, pourront être diffusés partout sur la planète en même temps. Ainsi un dictateur mondial pourra s’adresser à toute l’humanité en même temps par le biais de ce nouveau produit de la technologie au service du Nouvel Ordre Mondial.

Pour ceux qui se souviennent de certains textes remontant il y a fort longtemps, vous trouverez des correspondances avec l’anti-Babel ! La Babel antéchristique du Nouvel Ordre Mondial entend suppléer aux conséquences de la première Babel [et parodier la Pentecôte ou le Saint-Esprit – cf. Genèse, 11:1-9; Actes des Apôtres, 2:1-12].

Il existe aussi un autre système de contrôle de la population : la surveillance au laser. Un nouveau laser d’écoute électronique a été vérifié et mis au point comme outil très spécial par les départements enclins à la surveillance : la CIA, le FBI et le Revenu de l’Impôt aux États-Unis. Ces nouveaux dispositifs peuvent, en utilisant une fenêtre comme diaphragme (comme un écran de télévision), suivre et enregistrer toute conversation à plus de vingt mille de distance.

Au niveau biologique, le D.N.A. est utilisé comme mémoire pour les ordinateurs et les implants de mémorisation. Ceci devient de la biotechnologie. Or la source de cette nouvelle biotechnologie — nous sommes rendus là dans les développements actuels, — provient du tissu de bébés avortés.

Ces tissus et les protéines de mémoire sont des systèmes majeurs pour l’intelligence artificielle dans le marché actuel des ordinateurs.

Voici ce qui est rapporté par le Winache World du 26 juillet 1991 :

« Le gouvernement finance à l’heure actuelle des expérimentations sur des bébés morts ou vivants. Les bébés avortés dans le troisième trimestre, âgés entre six et neuf mois, survivent habituellement au processus d’avortement. Ceci est d’autant plus important que les tissus utilisés pour les expérimentations doivent provenir de bébés vivants. » Voici quelques moyens utilisés lors de ces expériences. On peut trouver cela dans un article du Docteur Bernard Nathasen, publié dans l’édition du New York Garden de novembre 1991 : « En Suède, une procédure a été suivie par laquelle une femme enceinte est placée dans un état de sommeil. Le bébé localisé est amené jusqu’à l’utérus afin de permettre au docteur de percer le crâne du bébé vivant [c’est atroce !] et y aspirer du cerveau des tissus devant servir au système de maladie de Parkinson. Cette même procédure est pratiquée sur des bébés vivants pour leur pancréas, leur peau devant servir aux victimes qu’on appelle les grands brûlés. Ces bébés sont écorchés vivants. L’industrie de la recherche sur les tissus de bébés est une industrie mondiale générant des revenus de l’ordre de huit milliards de dollars. »
[Et nos hommes politiques osent parler d’humanisme !]

On sait aussi que depuis mi-1993, la clinique Sansun de Santa Barbara, en Californie, est sur le point d’importer de larges quantités de tissus fœtaux. La peau des bébés avortés [assassinés] provenant de Russie où les femmes avortent en grand nombre quand le fœtus est arrivé au stade de sept à neuf mois !

Ces fœtus sont ceux qui aujourd’hui fournissent le plus de tissus humains…

Les experts nous assurent que ces tissus sont utilisés pour traiter les diabétiques.

De quelle façon les architectes de l’Ordre Mondial comptent-ils s’y prendre pour instaurer le Gouvernement Mondial et assurer le contrôle et la surveillance directe de toutes les populations au moyen de l’implantation du microchip biologique d’identification internationale ?

Ces architectes sont les personnes à la tête de la Finance Internationale. Aussi vont-elles utiliser l’économie pour aboutir au chaos nécessaire afin de recréer un autre ordre, humaniste, amenant lesnations à accepter de gré ou de force un Gouvernement Mondial par les Nations Unies.

Des journalistes américains de la revue Monetary and Economic de mars 1993 ont révélé un document intitulé : « Un Gouvernement Mondial par assentiment ou asservissement ».

L’auteur est un dénommé Norman and Frence, ancien spécialiste d’affaires au Colorado Office of Economic Development, auteur aussi d’un manuel de planification financière. C’est également unancien responsable des prêts, officier chef des opérations dans une compagnie d’investissement, et un expert notable dans le domaine de la finance et des investissements.

Monsieur Frence rapporte :

« Les pressions pour un Gouvernement Mondial se poursuivent depuis des siècles, mais jamais encore avons-nous atteint le degré dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Des termes de l’ONU tels qu’autorité de loi, lois mondiales, sécurité collective, ordre mondial et nouvel ordre mondial, sont des noms de code qu’emploie l’Establishment International en référence à leur plan pour un Gouvernement Mondial unique.

Dès 1945, devant le sous-comité des relations étrangères du Sénat américain, le partisan d’un gouvernement mondial initié, J. P. Warburg établissait : “Nous aurons un Gouvernement Mondial que vous le vouliez ou non. La question est de savoir si le Gouvernement Mondial sera atteint par la raison ou par la force. »

Il y a ceux qui proposaient une approche étape par étape. Henry Morgan, ancien secrétaire-trésorier du CFR parlait au nom de la plupart des initiés en disant : ‘Nous pouvons difficilement nous attendre à ce que l’État-nation devienne superflu de lui-même. Le but que nous devons plutôt viser est l’acceptation dans l’esprit de tous les élus responsables, qu’ils ne sont que les concierges d’une machine internationale en banqueroute qui devrait lentement être transformée en une nouvelle machine. »

Ceci a été rapporté en mars 1993. En mars 1994, ces gens de la Haute Finance Internationale viennent d’achever de mettre en marche la machine économique qui va permettre au niveau de tous les pays, l’instauration d’un nouvel ordre économique. Ils ont donné un avertissement à un an d’intervalle, jour pour jour, heure pour heure, aux deux puissances FINANCIÈRES qui pourraient les gêner : les États-Unis et le Japon. Par quel moyen ? Par un tremblement de terre.

Monsieur Frence continue : ‘L’ingrédient qui est dans cette formule est de mettre en banqueroute financière la machine internationale’. En d’autres termes, après avoir endetté les États-Unis au-delà du raisonnable, ils veulent créer de pure pièce une crise économique extraordinaire qui contraigne les États, pour se sortir du paiement des intérêts de leurs dettes intérieures souscrites aux banquiers qui dirigent la Finance Internationale, à exécuter des coupes sombres dans leurs programmes sociaux afin de toucher directement les populations. Ceci contraindra (c’est fait en 1994) les États-Unis à se tourner vers le Fonds Monétaire International de l’ONU et de la Banque Mondiale, qui imposeront CETTE condition : que les pays emprunteurs abandonnent leur souveraineté étape par étape afin de cacher ce scénario aux peuples et électeurs ! (Voici les uniques raisons de Masstricht, du Gatt, du libre-échange, des accords de Schengen…). On oblige (ra) alors ces pays à dépendre de l’ONU pour leur survie et donc des directives que l’ONU leur dictera.

Ce qui est surprenant est que cette stratégie a été mise de l’avant par la première société secrète penchant vers la conquête du monde : les Illuminati.

En effet, ce programme extrait d’une revue financière rejoint l’article 4 du code des Illuminati :

«… afin que les masses n’aient pas le temps de penser et de se rendre compte, leur esprit doit être orienté vers l’industrie et le commerce. Ainsi toutes les nations seront avalées par l’appât du gain, et dans cette course ils ne verront pas leur ennemi commun ».

Nous avons là une explication de la flambée boursière des années 80 à février 1994.

C’est une stratégie politique tout à fait connue : absorber l’attention de quelqu’un sur un point précis tandis que l’on est en train de préparer autre chose. Comme nous sommes témoins de cette quête effrénée du profit dans l’industrie et du commerce, on ne se rend pas compte que les États sont dans un système financier en Banqueroute qui est sur le point de s’écrouler. L’ennemi commun est le système bancaire global central, donc le FMI qui détient tous les prêts, réalisant ainsi ce qui est prévu par les Illuminati il y a quelques centaines d’années. L’article 6 du code des Illuminati disait en effet :

« Nous, l’élite financière, allons bientôt entreprendre d’immenses monopoles, réservoirs de richesses colossales — actions, valeurs, fonds mutuels, rentes — sur lesquels des fortunes encore plus grandes — celles des masses — vont dépendre, à un tel point qu’ils tomberont jusqu’au fond avec les crédits des États le jour suivant l’écroulement politique ».

Donc, en arrivant à une crise économique majeure, qui ne touchera pas les institutions comme ce fut le cas dans les années trente, toutes les fortunes faites par les masses dans la spéculation se retrouveront du jour au lendemain évaporées.

Dans ce mécanisme recherché par les architectes de l’ONU — les plus grands banquiers de la planète, l’objectif à réaliser est que les nations et les populations à l’intérieur de ces nations se retrouvent ruinées du jour au lendemain, en n’ayant plus aucune valeur financière. C’est de cette manière qu’il sera possible d’imposer un nouveau système. Pour accéder à ce nouveau système international, les gens devront accepter l’implantation d’un microchip biologique d’identification internationale, sinon ils ne pourront ni acheter, ni vendre au niveau national comme au niveau international [c’est simple comme bonjour !].

Il faut bien comprendre que l’objectif n’est pas de ruiner les entreprises, mais de ruiner les États et les populations ! L’écroulement économique planifié a été utilisé maintes fois à une petite échelle pour prendre le contrôle d’un pays. Mais maintenant la grande finale [c’est la lutte finale de l’internationale !…] est en préparation. Ils connaissent, grâce à certains pays qui ont subi cette thérapie de chaos, quelles seront les réactions futures des populations occidentales et américaines. Aujourd’hui, aidés par la technologie actuelle et les ordinateurs, ils sont capables de fabriquer de toutes pièces le complot d’une grande crise économique, sans que les institutions financières, les grandes corporations comme les multinationales, s’effondrent.

On tentera de faire croire à leur effondrement afin de précipiter la débâcle boursière, mais ce sera faux.

Comme les économies des pays sont en train de s’effondrer lentement à cause des dettes fabriquées et des intérêts remboursés [cf. Charles Gave, ‘Des lions menés par des ânes’, chez Robert Laffont], les élus de ces pays se verront incapables de résoudre le problème. Le complot est mené de telle manière que les élus politiques déduiront — avant l’implosion — qu’ils seront perçus eux-mêmes comme étant les responsables de la faillite des États. Les élus perdant leur pouvoir par l’incapacité humaine de résoudre ce problème insoluble sans rejeter l’ensemble du système seront condamnés à se tourner vers l’ONU [et le tour est joué !], à défaut d’être déposés par le peuple. L’ONU exigera leur assimilation aux directives élaborées par les Initiés du Gouvernement Mondial. Tout ceci sera FINI en mars 1995… Ces élus multiplieront et augmenteront la fréquence de la crise par l’augmentation des coupures au niveau social. S’ensuivront des crises mondiales, des violences à l’échelle internationale.

Les élus nationaux devront admettre l’ouverture de leurs frontières à l’immigration, la mobilité de la main-d’œuvre. Ce sera l’aboutissement des conséquences du libre-échange à tous les niveaux : la disparition des frontières nationales !

L’objectif étant, bien sûr ! D’augmenter les tensions intérieures entre les différentes ethnies et religions, de sorte que les pays en viennent à perdre le contrôle de leur sécurité intérieure. L’exemple chirurgical récemment dévoilé par l’ONU en Yougoslavie accrédite la réalisation de ce scénario dans quelques pays qui soient.

Finalement les populations se retourneront vers l’ONU. Elles supplieront de faire quelque chose au niveau international. D’ailleurs, tout a été fait au cours des dernières années pour inciter les gens à reconnaître que l’intervention de l’ONU évitait aux nations d’entrer elles-mêmes dans des guerres terribles. La fabrication de toutes pièces de conflits en augmentant les tensions sociales, a rendu les gens serviles à ce genre de démarches et d’aveuglement sur les intentions réelles des tireurs de ficelles de la secte onusienne. Cela fait partie d’une stratégie dialectique développée par des philosophes au XVIIIsiècle.

Il y a là aussi une autre démarche visant à affranchir les États encore christianisés sur le plan de leur sécurité intérieure.

En effet, pendant que les États sont affaiblis économiquement, socialement et sur le plan ethnique, les conflits créés géostratégiquement [sic] en différents points du globe — mais toujours loin des pays occidentaux, — ont permis à l’ONU d’envoyer des forces multinationales composées des soldats appartenant aux pays visés selon le plan exposé plus haut.

L’avancée du plan est d’ailleurs effectuée en parallèle avec la multiplication des conflits exigeant l’envoi de troupes multinationales. Vous remarquerez ainsi que la situation sociale se désagrège en France alors que nos troupes d’élite sont envoyées en Somalie, au Rwanda, en Yougoslavie…

Évoquant la Somalie, on relèvera que la situation a été rendue explosive maintenant grâce à la complicité des organisations supranationales, telle l’OMS. Depuis la guerre du Golfe, les conflits éclatent les uns après les autres, requérant la présence de troupes sans cesse renouvelées, tandis que le plan suit son cours et que les pays occidentaux sont vidés de leurs forces militaires… C’est pourquoi j’avais employé l’expression d’” Étincelle » dans mon premier ouvrage.

Il est aussi à remarquer que les forces américaines sont dispersées un peu partout dans le monde, faisant partie de la nouvelle force de police planétaire sous le contrôle de l’ONU.

Les grandes lignes de ce transfert des forces militaires américaines et européennes se trouvent dans le programme « Freedom from War » qui démontre ce qui se passe.

Le programme des États-Unis pour un désarmement complet et général dans un monde pacifique établi par le président Kennedy — publication 72/77 du Département d’État qui devait s’effectuer en trois phases — propose en phase deux : « La force de paix de l’ONU sera établie et renforcée progressivement à partir du matériel militaire américain ».

Cette phase deux est précisément le stade où nous nous trouvions en 1994. C’est-à-dire sans que personne s’en rende compte, la majeure partie des forces militaires et des installations militaires américaines sont en train de passer lentement sous le contrôle des Nations Unies au niveau international — comme des bases militaires, — et non plus comme c’était le cas auparavant au profit d’une seule nation qui était les États-Unis. Soyez assurés que le désarmement militaire progressif contrôlé continuera jusqu’au point où aucun État — incluant les États-Unis — ne possédera la force militaire nécessaire pour s’opposer et défier l’autorité progressivement renforcée de l’ONU. Au train actuel, c’est un fait que les forces militaires placées sous le contrôle de l’ONU — même les États-Unis en tant que nation — n’auront plus de force militaire propre pour s’opposer à l’ONU. Le résultat est que chaque pays subira et exécutera les ukases de l’ONU par crainte des forces multinationales. La dispersion planifiée des forces américaines aux quatre coins du monde et les coupures dans le budget de la défense rendant ce plan quasiment achevé.

En même temps qu’est organisée internationalement la chute de l’économie, on constitue une nouvelle force de police nationale à travers l’Amérique et une nouvelle force de police militaire internationale.

Cet article est la 4e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

Partie II
LA POLICE DU NEW AGE

Dans un tel scénario, il est programmé que les forces policières seront impuissantes à résoudre les violences provoquées par une immigration massive et une crise sociale. Elles feront appel à une force militaire… décimée pour les raisons qui viennent d’être évoquées. On devra bien faire appel à des formes multinationales sous l’égide de l’ONU, afin d’établir la paix et la sécurité dans les nations en guerre civile. Toutes les nations se dirigent à ce jour vers un éclatement intérieur.

C’est précisément dans une perspective de troubles sociaux mondiaux qu’a été mis au point par le président Clinton, sur ordre de supérieurs « inconnus », une force de police de cent mille hommes pour s’attaquer à la criminalité : la nouvelle force de police nationale de l’Amérique du Nord. Cette force est en train de se mettre sur pied à la vitesse de l’éclair. L’intervention de cette police dans le drame de la secte de Wacco a été une expérience menée pour constituer un exercice. Le choix de cette secte religieuse fut fait par hasard, dans l’objectif de contraindre des groupes religieux plus importants à accepter un nouvel ordre et… un nouveau chef spirituel !

Le vrai but de ce raid raté était de permettre à l’Establishment de présenter cette force de police comme quelque chose de bien. L’objectif était de faire accepter un tel élément aux yeux du public comme efficace pour la sécurité.

En réalité cette nouvelle force de police nationale aux États-Unis est une consolidation d’agents de la CIA, du FBI, du DEA et autres agences policières et gouvernementales.

D’après un officier des services secrets de l’armée américaine que nous appellerons Mark, ces forces sont maintenant appelées « la police MJTF ». C’est le détachement spécial multijuridictionnel de l’ONU. D’après Mark et un rapport complet fourni à l’Agence Internationale de la Presse Libre, leur mission est : d’effectuer des fouilles et des saisies maison par maison ; la séparation et le tri des hommes, femmes et enfants en grand nombre ; le tri et le transfert dans des centres de détention ; et le bon fonctionnement de tels établissements.

Il existe dans cette même veine d’informations un rapport qui touche au programme pour l’établissement des camps de concentration aux États-Unis. Ces camps n’ont rien à voir avec ceux de la Seconde Guerre mondiale. Un rapport de cinquante pages existe à l’Agence avec les emplacements géographiques des camps en question, destinés à recevoir les ennemis du futur ordre mondial.

Sous le président Reagan on avait déjà commencé à mettre en place onze centres de détentions fédéraux en Floride, en Virginie, en Georgie, dans l’État de New York, dans l’Arkansas, dans l’Arizona, en Californie. Mark expliqua aussi comment le MJTF travaille en conjonction avec le FENC (Federal Emergency National Center) qui est le nouveau stade de force de police de l’ONU. L’une des particularités des membres du FENC est que tous leurs uniformes sont noirs avec aucun signe extérieur d’identification. Les jeeps, les hélicoptères, les camions militaires sont noirs.

Le FENC est composé de polices militaires et secrètes dont le nombre se chiffre à trois cent mille aux États-Unis. Leur uniforme est l’habit de combat classique noir. Ils portent une armure anti-balles noire et un casque spécial en noir. Un suivi des événements du drame de Wacco aura permis de remarquer que les forces du MJTF ont été épaulées pour finalement être remplacées par les forces du FENC.

En novembre 1990, le président Bush a signé un ordre exécutif qui transférait un tiers des véhicules de la réserve aérienne stratégique des États-Unis au FENC, à un coût de 12,8 milliards de dollars pour le contribuable américain. Ils ont été peints en noir et ne portent aucune identification.

D’après cet officier appelé Mark, le niveau final des forces militaires qui a été structuré en 1993, sont les groupes de combat de l’ONU à l’intérieur des États-Unis.

Ces troupes sont situées à la frontière de la Californie et de la Virginie. Ils ont des groupes de combat équivalent à trente-quatre mille hommes. Dans la région de Sacramento se trouve une autre force de quarante mille hommes. Au sud de Los Angeles, un contingent de vingt-deux mille soldats de l’ONU. Mark ajoute que du Montana jusque dans le territoire canadien, existe un groupe de combat de trente-sept mille hommes qui est divisé en deux brigades d’infanterie mécanique EEC, deux brigades d’infanterie mécanisée standard, la première division d’armée canadienne et une brigade de sécurité légère japonaise.

La présence des troupes de l’ONU russes, yougoslaves, roumaines et coréennes sur le sol américain et canadien a été rapportée par plusieurs sources. Où garde-t-on ces troupes ? Dans les bases militaires qui sont supposément [sic] en train de fermer !

Par exemple, avant de quitter la présidence, alors qu’il était à l’ONU, le président Bush transféra la gare de Fort Dix aux autorités de l’ONU pour servir de camp d’entraînement.

Voyons maintenant quelle est l’idéologie qui forme ces nouveaux corps d’élite internationale, mais aussi les membres des services secrets.

Autrement dit : qu’y a-t-il derrière l’émergence d’un Nouvel Ordre Mondial, d’un nouveau corps de policiers ?

Un policier travaillant depuis vingt ans dans la police américaine a — sous un pseudonyme — fait parvenir le texte complet d’une conférence de très haut niveau, prononcée dans les années 90 pour la formation des cadres du Gouvernement Mondial de l’Amérique du Nord.

Le policier fait également part de son expérience personnelle afin de sensibiliser l’opinion — par l’intermédiaire des journalistes d’investigation — sur l’Ordre Mondial ; de ce qui est imperceptible à l’œil nu à moins de faire partie de ces différents corps-là.

La question que pose ce policier qui a volontairement changé son nom pour des raisons de sécurité personnelle est tout d’abord celle-ci : Y a-t-il des juges, des procureurs et des policiers qui aujourd’hui commettent des actes malhonnêtes pour incarcérer des individus ? À cette question, il dit : « Je réponds sans équivoque que oui ». Puis il explique pourquoi. Toutefois il écrit : « … mais il est permis d’espérer que ce n’est pas fait sans une juste cause. La véritable immoralité existe quand la cause n’est pas juste » [faux ! Cf. Romains, 3 : 8]. Afin de mieux comprendre les réponses qu’ilapportera, rappelons que jusqu’ici le droit, l’organisation des États en Occident étaient basés sur une idéologie chrétienne.

Au nom de cette idéologie [disons plutôt doctrine] chrétienne, on faisait passer le bien et la protection de l’État en priorité. Cette idéologie qui s’est transformée à l’heure actuelle sans que les populations s’en aperçoivent. La nouvelle idéologie qui justifie le Nouvel Ordre Mondial [bien retenir ce grand principe de SPARTACUS WEISHAUPT, le fondateur de l’Illuminisme : « Tout ce qui est utile est un acte de vertu. »] doit passer avant n’importe quoi. Au nom de cette idéologie, n’importe qui faisant partie du pouvoir judiciaire et militaire peut perpétuer quelque acte criminel que ce soit parce que le but visé est juste [et à plus forte raison s’il est injuste !].

« Après plus de vingt ans de service auprès de mes compatriotes américains, j’ai réalisé ce qui était la réalité. La vérité est qu’aujourd’hui plusieurs juges, avocats et officiers de police sont des dévots de la religion de l’humanisme séculier. »

Or la base idéologique de tout ce qui va composer le Nouvel Ordre Mondial est justement assise sur un humanisme centré sur le culte de l’homme [cf. S. Matthieu, 4:10]. C’est la déification de l’homme en tant que centre de l’univers, placé au-dessus de toute loi. C’est la philosophie de base de l’humanisme séculier.

Le texte de la conférence faite en privé en 1990 et adressée par le policier précise :

« … certains de nos membres, la plupart à cause de la peur, n’admettront pas que ce nouvel humanisme est une religion. Ils ont peur d’être traités comme ces soi-disant chrétiens le furent sous la doctrine de la séparation de l’Église et de l’État. Une telle peur eût été fondée si nous étions en 1970. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La raison étant que les membres des corps policiers et militaires sont pour la plupart sous le contrôle des agences et organisations principales. »

Il y a quinze ou vingt ans, l’idéologie chrétienne aux États-Unis était dominante. Ceux qui contrôlaient les différents postes du gouvernement, du militaire, du judiciaire, de la police, des différents ministères gouvernementaux, avaient une formation chrétienne. Aujourd’hui les choses ont changé : l’humanisme triomphe et les postes cités précédemment sont occupés par des membres du New Âge et du Nouvel Ordre.

Le conférencier continue et dévoile la suffisance des ténors officieux de cette secte humaniste :

« Mon sentiment est qu’en ce moment, nous les bergers, nous devons ouvrir les yeux de nos troupeaux et choisir plus en profondeur ceux que nous pouvons amener au XXIsiècle. »

« Tous ceux qui nieraient que notre religion n’est pas une religion valide devraient retourner voir leurs devoirs. La Cour suprême des États-Unis a décidé que c’était une religion. Il y a quelques années, dans des causes célèbres, la Cour a statué que la croyance en l’humanisme, le rejet de l’idéologie chrétienne était aussi une religion acceptable. La croyance fait référence à une certaine vision universelle de la vie, du monde et de l’humanité. Dans son ensemble la Cour suprême des États-Unis a décidé qu’une religion peut être n’importe quelle vision du monde avec ou sans référence à Dieu… J’espère que ceci aidera les autres à comprendre notre foi. »

« Néanmoins, ceci n’est, bien sûr, pas le point principal de ma conférence. Je souhaite traiter des abus auxquels font face les policiers qui souscrivent consciemment ou non aux tenants moraux de notre religion ; de ce qui a trait à l’éthique ou à la morale. Partout dans notre société, nos dévots endurent d’horribles discriminations de la part de chrétiens constituant aujourd’hui une faction très petite de la société. Cette discrimination contre nous, humanistes, survient quand nous exerçons notre pratique religieuse et appliquons notre morale dans notre activité professionnelle. Pourtant des autres le font sans aucune discrimination, parce qu’ils sont chrétiens. »

« Heureusement, notre religion humaniste affiche le plus haut taux de croissance dans toute l’histoire, et la nouvelle génération à l’intérieur du système judiciaire, incluant les policiers qui souscrivent à de saints principes, sont maintenant à des postes administratifs, ce qui profite à tous. Ceci nous donne du pouvoir, même s’il existe beaucoup trop de discrimination contre un principe les plus importants de notre religion : l’éthique de situation. »

L’éthique est en principe un code de morale, de valeurs chrétiennes délimitant des frontières à ne pas dépasser. Avec la formation de cette nouvelle idéologie qui pénètre toutes les couches sociales des États-Unis, mais surtout aux postes décisionnels de chaque corps de métier, qu’entendent-ils par ce principe d’éthique de situation ? La suite de la conférence nous éclaire :

« … Le principe de l’éthique de situation ou de morale permet à l’individu de se concentrer correctement sur le but qu’il veut atteindre. Moralement parlant, peu ou pas d’importance ne doit être accordée à la méthode et aux moyens puisque rien ne surpasse le but en importance. »

C’est en d’autres mots l’application du principe connu : la fin justifie les moyens !

« Je pense que le principe de la morale de situation est le mieux décrit en examinant la définition légale de la morale et de l’éthique telle que donnée par nos compatriotes communistes. »

On entrevoit le lien ténu entre les idéologies communistes, maçonniques du XVIIIsiècle, et celle de l’Allemagne hitlérienne. Il s’agit d’une même idéologie présentée de trois manières différentes.

Le même personnage qui occupa un poste très important dans l’administration gouvernementale américaine poursuit :

« Nous pouvons apprendre beaucoup de la dévotion des communistes. Les marxistes ont par nécessité pragmatique épuré plus de 90 millions de gens dans la poursuite de la mission la plus noble de l’homme : la paix mondiale. »

Quand on entend cela enseigné à l’élite des corps de la police et de l’armée multinationale, on imagine jusqu’où ces gens sont capables d’aller pour imposer le Nouvel Ordre Mondial !

« Quelle personne intelligente pourrait appeler “immoral” quelque moyen utilisé pour parvenir au plus important des buts. Il n’y a rien d’immoral d’éliminer des gens si on le fait au nom d’une paix mondiale. »

« Dans nos grands manifestes humanistes signés en 1963 et 1973, nous appliquons nos principes moraux qui sont les mêmes que les principes marxistes, mais mis de l’avant de manière beaucoup plus concrète. Voici un bref sommaire de nos croyances sur l’éthique et la vérité. L’éthique, les valeurs morales, tirent leur source de l’expérience humaine. L’éthique est autonome et situationnelle [sic], ne nécessitant aucune sanction idéologique ou théologique. Nier ceci équivaut à nier la base même de la vie. »

Ce sont exactement les mêmes définitions que l’on trouve dans les textes de Weishaupt de 1740 — fondateur des Illuminés de Bavière — ainsi que dans les revues du Grand Orient de France.

« Nous vivons une bonne vie et maintenant.

Autorité et vérité : Nous rejetons les caractéristiques de la morale religieuse traditionnelle qui nie aux êtres humains la totale appréciation de leur potentiel et responsabilité.

Les religions traditionnelles offrent souvent du réconfort aux humains, mais souvent elles les empêchent de s’aider eux-mêmes ou de vivre leur plein potentiel.

Nous ne pouvons découvrir aucun but divin ni aucune Providence pour l’existence humaine. Les humains sont responsables de ce que nous sommes et de ce que nous allons devenir. Aucun Dieu ne va nous sauver, nous devons nous sauver nous-mêmes. »

On comprend pourquoi les Initiés ont choisi les États-Unis. C’était la nation la mieux structurée, la plus apte à imposer l’Ordre Mondial à l’humanité.

« Ceux d’entre vous qui pratiquent le christianisme sélectif sont plus près de notre foi que des superstitions des secoueurs de Bible d’Antan. Le christianisme sélectif sont ceux qui étant catholique choisissent les bonnes paroles avec lesquelles nous sommes d’accord et rejettent celles qui condamnent le plaisir terrestre et les enseignements [traditionnels] de l’Église catholique. Ne croyez-vous pas que sous cet aspect nous sommes identiques ? Votre foi est basée sur ce qui est bien selon le désir de l’homme.

La foi est valable, la religion chrétienne est valable, si vous croyez à votre système que nous vous imposons depuis vingt ans. Si vous ne nous combattez pas, c’est que vous croyez à nos valeurs parce qu’il n’existe aucun milieu !

Nous humanistes, admettons qu’il n’y apas de Dieu, que seuls lesdésirsde l’homme sont importants. Vous, dirigeants de ces chrétiens sélectifs, prêchez que votre foi est basée sur certaines parties de la Foi de Dieu, mais en réalité la majorité de votre foi est basée sur ce qui estagréableou faitvotre affaire. Finalement, en intégrant ce que nous, humanistes, voulions réaliser depuis dix-huit siècles, vous êtes arrivés à vous fabriquer une nouvelle religion centrée sur les désirs de l’homme. Vos chefs religieux prêchent les droits de l’homme et par là même cautionnent notre Ordre Mondial !

Il est évident que le gouvernement américain fonctionne selon les principes dirigeants de l’humanisme. Quels sont ces principes ? La ruse, le mensonge, la tricherie, le vol, le meurtre, l’hypocrisie, les tournures de pensée. Tous ces moyens sont moraux s’ils nous permettent d’atteindre nos buts essentiels. Voilà la vraie vertu. »

Quel est le but essentiel ? L’établissement du Gouvernement Mondial !

« Un récent exemple a été donné dans la guerre de l’Irak contre le Koweït. Plus de 250.000 individus ont déjà perdu leur vie et plus encore meurent chaque jour afin d’atteindre un but supérieur. Le but de tous les grands leaders humanistes est la paix mondiale à travers le Gouvernement Mondial.

On peut éliminer des nations, des peuples entiers si c’est le bien de tous selon nos vues. Cet enseignement du Nouvel Âge est la raison pour laquelle par exemple, il est possible qu’un officier de police d’allégeance humaniste risque sa vie pour sauver un membre de la société un jour, et que le jour suivant, le même policier mente lors d’un procès afin de remporter une affaire importante. Ceci ne doit pas être considéré comme immoral étant donné les standards éthiques sur lesquels le policier base sa moralité en ce que la fin justifie les moyens. Bien des gens ne comprennent pas que c’est la raison pour laquelle les présidents et leur état-major, les membres du Congrès et autres tenants des postes leadership mentent et trichent pour le plus grand bien de la société et donc du système. »

D’après cet initié ceux qui sont à la tête des gouvernements mentent d’une façon ouverte et concertée aux populations en vue de faire passer le bien suprême du système à venir du Gouvernement Mondial, mais aussi en vue d’excuser la disparition de dissidents ou de groupes radicaux ! Il existe en effet une différence entre les nouvelles données par les médias et ce qui se passe réellement dans les coulisses. Les versions rapportées officiellement ont été pensées, structurées, afin de nous donner une apparence de la réalité qui n’est jamais la réalité. Par une manipulation aussi ouverte de l’information nationale et internationale, on réussit à justifier la disparition d’un individu ou d’un groupe d’individus en les faisant passer pour des radicaux, des terroristes, alors que très souvent le seul danger que représentent ces personnes est uniquement en fonction de leur impact sur les populations par rapport à ce que ces gens veulent imposer comme Nouvel Ordre Mondial.

Cet article est la 5e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

« Vous êtes conscients que la grande majorité des Américains ne cherche que la paix et la sécurité. Ils ne se rendent même pas compte qu’ils ont virtuellement fait de leur gouvernement un nouveau Dieu vers qui ils se tournent pour subvenir à leurs besoins. Nos leaders du Nouvel Âge et nous leurs soldats, leurs bras et jambes — c’est-à-dire les policiers et les militaires, — se tiennent prêts à donner aux masses ce pour quoi ils prient.

Notre rôle à l’intérieur du système judiciaire d’aujourd’hui est de protéger le plan du système de la mise sur pied du Gouvernement Mondial, et de punir ceux que nos leaders identifient comme les ennemis du système. »

Ainsi a-t-on transformé le droit et la culpabilité. L’homme qui combattra pour la vérité sera considéré comme un ennemi à détruire. La conspiration de l’Âge du Verseau et du Gouvernement Mondial apparaît comme l’établissement d’une dictature à l’échelle mondiale dont l’idéologie est basée sur l’humanisme.

Dans une dictature semblable, l’individu qui, au nom de ses principes religieux, de sa conscience ou de sa foi, s’opposerait au complot contre l’homme et Dieu sera considéré et identifié comme étant un criminel. On retrouve là ce qui se passait il y a deux mille ans sous l’Empire romain. C’est le même schéma : est criminel celui qui s’élève contre l’idéologie gouvernementale établie pour la majorité des gens. Qui étaient ces criminels il y a deux mille ans ? C’étaient les chrétiens. Qui étaient les ennemis sous le régime communiste ? Les chrétiens. Cette fois-ci, le cadre change et devient international.

« Tout comme nos collègues soviétiques, sous l’éthique de situation de notre Nouvel Ordre humaniste, nous ne sommes pas limités dans les méthodes que nous pouvons appliquer pour gagner.

Nous pouvons procéder à pacifier et sécuriser les masses, donc se débarrasser de tous ceux qui vont représenter un danger pour l’instauration de ce Nouvel Ordre.

Si certains d’entre vous sont encore surpris par ceci, c’est que vous n’avez pas encore compris ce que j’essaie d’expliquer. Vous n’avez pas non plus compris ce que vos enfants ont si bien appris à travers vingt ans de système d’éducation de notre gouvernement. “Nous vivons l’ère où les hommes ont placé leur conscience dans le gouvernement au lieu de quelques superstitions appelées divin ou Dieu. Ce sont les anciennes morales religieuses qui ont causé tous nos problèmes [c’est ce que pense actuellement la quasi-totalité du monde moderne déjà prêt à accepter le Gouvernement Mondial]. Un Nouvel Âge appelle un nouveau système de croyances, un nouveau code moral, une nouvelle religion. Il est agréable de voir presque toutes les religions du monde se regrouper gentiment et unies en se préparant à servir le Nouvel Ordre Mondial.”

Je voudrai vous présenter le Docteur Sidney Saymon. Un homme très efficace, qui mérite une grande reconnaissance pour son travail de rééducation de l’humanité. Il parle simplement et ce qu’il dit est sans équivoque. Il explique aux éducateurs d’enfants à qui il s’adresse que la clarification des valeurs est une méthode pour les professeurs dechanger les valeurs de leurs élèves sans se faire prendre. Cela veut dire que sous des nouveaux déguisements, sous un nouveaudialogue, on enseigne de nouvelles valeurs sans que les enfants et les parents s’en rendent compte, et sans que les éducateurs puissent être accusés de quoi que ce soit [on parle des valeurs en général sans en préciser la nature]. Le résultat est garanti : un affrontement entre les enfants et les parents. Donc la clarification des valeurs est un autre terme pour éthique de situation. L’enseignement doit faire comprendre que l’important n’est pas les valeurs que l’on choisit, mais de les choisir librement par vous-même [leur nature est sans importance], sans pression des parents, prêtres, amis, ou société religieuse.

Les architectes du programme d’enseignement du nouvel humanisme dans les écoles du gouvernement doivent être remerciés pour avoir remodelé les valeurs de ces futures générations. Quand la loi nationale des garderies sera adoptée, ce sera un grand jour pour les humanistes et les proposants [sic] de la paix mondiale. Nous pourrons accomplir notre objectif une fois pour toutes lorsque nous aurons l’attention des enfants en âge préscolaire de six à neuf heures par jour. Regardez ce que nous avons entrepris avec les groupes plus âgés de la jeunesse américaine.

Ces garderies auront pour mission de préparer la jeunesse intérieurement à l’acceptation du Gouvernement Mondial.

C’est ainsi que les émissions dites populaires et niaiseries, de jeux basés sur l’argent, sont appréciées d’un public conditionné qui apprécie l’émission en fonction des nouvelles valeurs antichrétiennes et humanistes auxquelles il adhère inconsciemment [la télévision française, quant à elle, avec sa publicité impudique, primaire et stupide, offre des émissions qui constituent une incitation permanente aux mauvaises mœurs et à la violence sous toutes ses formes].

Les gens ainsi conditionnés fuiront la réalité et la vérité ; ils auront peur. Nous aboutirons à une armée de schizophrènes !

Il va de soi qu’une telle société exigera une nouvelle forme de police.

Un de nos éducateurs de l’humanité m’a dit il y a quelques semaines, que les religieux américains d’antan n’en croiraient pas de leurs yeux de voir les changements que nous nous sommes permis. Cette personne avait raison parce que nous avons mis le futur non pas sur le gouvernement, mais sur la capacité de tous et chacun de nous gouverner nous-mêmes, de nous soutenir nous-mêmes et ainsi de suite. C’est pourquoi le Gouvernement Mondial est bon pour tous.

Les Américains ne désirent plus assumer les responsabilités de ce gouvernement actuel. Heureusement pour eux, il y a une toute nouvelle génération de leaders et de gens au gouvernement, soucieux de s’occuper d’eux malgré leur consentement.

S’agissant de la main-d’œuvre policière : comme les citoyens abandonnent par peur de plus en plus de leurs droits, de plus en plus de policiers sont nécessaires afin de superviser les activités de cette population afin qu’elle demeure en sécurité [en cage !].

La construction de l’État Providence engendre des troubles dans la société, d’où un renforcement des membres de la police.

Qui aurait pensé il y a cent ans que l’intégration de la peur de tout serait la réponse à l’établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Le mérite de ces innovations revient aux libres penseurs de la dernière génération d’avoir réussi le coup de maître de faire en sorte que la peur serve de mécanisme de base pour permettre n’importe quoi au plan des populations.

La vieille génération n’aurait pas accepté ce nouvel ordre des choses, ces nouvelles valeurs. Heureusement cela n’a pas posé trop de problèmes parce qu’ils sont rapidement remplacés par la mort ou la retraite. Il n’en restera plus aucun d’ici sept à huit ans, soit 1997/98. Nous avons l’assurance que tous ceux qui avaient des valeurs morales chrétiennes n’auront plus aucun poste clé dans le gouvernement dans les domaines exécutif, judiciaire et militaire.

Donc à ce moment-là, l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial ne trouvera plus aucun obstacle. Au même moment, les agences de police essaient par nécessité de filtrer les individus qui croient aux anciennes valeurs traditionnelles et de ne pas les engager.

C’est pourquoi on a changé les valeurs du système d’éducation. Afin que les jeunes qui entrent dans la vie active soient imbus de principes humanistes et aient rejeté toutes les valeurs et superstitions chrétiennes. Ceci doit être fait parce que nous savons que les religieux ne feront pas les choses qui leur seront demandées sous le nouveau système. Pour ceux qui restent attachés au fondamentalisme religieux de l’ancien monde, ils sont tranquillement mis de côté sous toute forme de prétexte de la part des nouveaux dirigeants.

Certains des officiers de l’ancien temps se plaignent et font valoir que ce type de discrimination est anticonstitutionnel et immoral. Mais nous savons qu’ils ont tort. Sous l’éthique de situation, toutes les choses sont morales du moment qu’elles avancent vers Le but. Ainsi ces officiers ne sont pas retirés pour une cause diabolique mais parce qu’ils sont jugés non fonctionnels pour accomplir les tâches qui seront exigées d’eux.

L’ancien monde avait compris que c’était le plus grand des péchés que de mentir à leur Dieu. Les générations de dévots qui vont rentrer dans le Nouvel Ordre Mondial doivent comprendre que le plus grave des péchés est de mentir à leur nouveau Dieu, le Gouvernement. L’individu n’existe pas ! Seul compte l’intérêt du Gouvernement Mondial.

Toute déloyauté de la sorte viendrait à l’encontre de la marche vers le progrès engagé par ceux qui mènent la gloire du Nouvel Ordre Mondial. Nous ne sommes pas préoccupés avec quelques résistances au Nouvel Ordre, car par nécessité pratique leur destin a déjà été simplement établi dans le Plan.

Nous avons parlé de ce Plan en développant le Micro Chip et le programme des camps de concentration mis sur pied en Amérique du Nord avec une technologie extrêmement avancée.

Ce qui nous préoccupe le plus en ce moment est que les masses obéissantes comprennent qu’il est néfaste pour le progrès de suggérer que leurs superviseurs — les membres des gouvernements, des Nations Unis — se complaisent sous la pression et la futilité de ces superstitions d’ordre et morale désuète.

Il y aura des changements difficiles pour ceux qui auront à faire face et entrent dans cette nouvelle société. Sur ce sujet nous pouvons assurer aux peuples qu’il n’y aura aucun compromis.

Merci de m’avoir écouté. Que la bénédiction du Nouvel Ordre vienne rapidement sur vous. »

Cette entité que l’on appelle l’Ordre Mondial, la Force, le Grand Architecte, etc. s’appelle l’Antéchrist !

Conclusion : Il est évident que les architectes de l’Ordre Mondial entendent nous imposer un Gouvernement Mondial par la force pour l’été 1999.

L’article 1 des Illuminati dit ceci : « Notre mot d’ordre est : forcez et faire semblant. Seule la force triomphe en matière politique, spécialement si elle est cachée dans les talents des hommes d’État. La violence doit être le principe ; la ruse et le faire semblant, la règle pour les gouvernements ».

En d’autres termes, on revient aux mêmes lignes de conduite utilisées en 1917 pour instaurer le communisme.

À propos de l’avenir de la Russie et de Jirinovski dont l’ascension politique est fulgurante, on a pu remarquer qu’au cours de ses déplacements en Europe fin 1993, il portait des roses et des fleurs rouges à la main gauche. C’est un symbole de reconnaissance internationale connu que de certains initiés. Fidel Castro en portait, le président Mitterrand également. Les grands hommes politiques identifiés aux groupes internationalistes se sont servis de ce symbole de reconnaissance une fois qu’ils ont été portés au pouvoir.

Ici on peut donc entrevoir l’avenir qui attend la Russie.

Cette force nationale soumis à l’ONU se constitue au même moment où apparaissent les conséquences d’une crise économique sans précédent. Les problèmes sociaux vont augmenter. Les coupes budgétaires vont étrangler les peuples. Les gouvernements vont se voir dans l’incapacité d’apporter la moindre solution parce que celles-ci sont rejetées par le FMI.

Les sociétés vont se retrouver dans un état de crise politique, sociale, et les avoirs des peuples vont disparaître dans une crise financière terrible qui commencera au Japon — peut-être par un tremblement de terre aux conséquences incalculables.

Dans un tel contexte, il est prévu que les peuples se tournent vers les Nations-Unis. Cet appel serait le prétexte pour établir le Gouvernement Mondial ! C’est précisément à ce moment propice où les peuples seront mis à genoux malgré eux que tout le mécanisme de la haute technologie et du microchip biologique d’identification internationale serait imposé.

Avant, tout doit être prêt de manière à ce que les gens l’acceptent pour la sécurité, la stabilité et pour la paix : d’où le chaos qui prend forme…

Mais l’homme exerce sa liberté dans la liberté de Dieu ! Aussi, cher lecteur, ayez l’assurance que ce système APPAREMMENT parfait ne se réalisera pas aux dates prévues. L’étude relative aux prophéties y répondra…

Nous vivons déjà visiblement les manipulations du Pouvoir Occulte. Elles aboutiront aux guerres civiles, à la Troisième Guerre mondiale selon le plan que je vous ai exposé. Mais Dieu interviendra souverainement et les hérauts de l’Ordre Mondial seront châtiés, même s’ils se sont réfugiés en Australie, persuadés d’être à l’abri du conflit qu’ils ont allumé depuis 1991 au Golfe Persique.

La Micro-Puce et la « Marque de la Bête »

Par le Dr Carl W. Sanders

Voici la traduction d’extraits d’un article publié dans le numéro de juin-juillet 1994 de la revue NEXUS (P.O. Box, Mapleton, Queensland, 4560, Australie). C’est le témoignage du Dr Carl W. Sanders, qui était chargé de concevoir la micropuce électronique. Le Dr Sanders est un ingénieur électronicien, inventeur et expert, conseiller auprès de nombreuses organisations gouvernementales et de compagnie telles que IBM, General Electric, Honeywell et Teledyn.

J’ai consacré trente-deux années de ma vie dans la conception électronique, concevant des micropuces dans le domaine biomédical. En 1968, je devins impliqué, presque par accident, dans un projet de recherche et de développement concernant un pontage spinal pour une dame ayant l’épine dorsale rompue. Nous recherchions comment pouvoir relier les nerfs moteurs, etc.

C’était un projet qui nous emballait tous. Il y avait cent personnes d’impliquées, et j’étais le principal ingénieur en charge du projet. Le projet aboutit à la micropuce dont nous parlons maintenant — une micropuce que je crois être la « Marque de la Bête ».

Cette micropuce est rechargée par les changements de température du corps humain. Évidemment, vous ne pouvez pas aller à l’intérieur de votre corps et changer vos piles de temps en temps ; alors la micropuce a un circuit de rechargement qui fonctionne selon les changements de température du corps. Plus d’un million et demi de dollars furent dépensés pour trouver les deux endroits sur le corps humain où la température change le plus rapidement : le front (premier choix), tout juste en bas de la naissance des cheveux, et le revers de la main (position de rechange) (1).

Travaillant sur cette micropuce, nous n’avions aucune idée qu’elle deviendrait un moyen d’identifier les gens. Nous considérions ce projet comme étant une chose très humanitaire. Notre équipe était composée de gens provenant de l’Université de San Jose, des compagnies Motorola, General Electric, du Centre Médical de Boston ; en fait, c’était tout un groupe de compétences…

Comme le projet de micropuce commençait à évoluer vint un temps où on nous dit que les pontages à la colonne vertébrale étaient une chose qui ne rapportait pas assez financièrement pour qu’on s’en occupe, et qu’on devait donc considérer d’autres utilisations pour cette puce. Nous avions remarqué que la fréquence de la micropuce avait un grand effet sur le comportement humain, et on orienta alors nos recherches sur la possibilité de modifier le comportement humain avec la micropuce. Le projet se transforma presque en acupuncture électronique, parce qu’il résulta à installer une micropuce qui émettait un signal qui affectait certaines parties du cerveau. On démontra qu’on pouvait provoquer des changements de comportement avec cette micropuce.

Un de ces projets sur le comportement fut appelé le « Projet Phoenix », concernant les vétérans de la guerre du Vietnam. Nous avions une micropuce que nous appelions la « micropuce Rambo ». Cette micropuce pouvait causer un flux supplémentaire d’adrénaline…

Il y a 250.000 pièces dans la micropuce, y compris une petite pile au lithium. Je me suis battu contre l’usage du lithium en tant que source d’énergie pour ces piles dans le corps humain, mais la NASA se servait beaucoup de lithium en ce temps-là ; c’était la chose en vogue. J’ai demandé à un docteur du Centre Médical quel effet cette concentration de lithium dans le corps humain pouvait avoir si la micropuce se brisait. Il me répondit que cela produirait une grave plaie, douloureuse et remplie de pus.

J’étais présent à une réunion où la question suivante fut posée : « Comment pouvez-vous contrôler un peuple si vous ne pouvez pas les identifier ? » Des gens comme Henry Kissinger et des personnes dela CIA assistaient à ces réunions.

Comme nous développions la micropuce, et que la question principale était de se servir de cette micropuce comme « carte d’identité », ou moyen d’établir l’identité des gens, plusieurs choses nous furent demandées. On voulait que soit compris sur la micropuce le nom et le visage de la personne, son numéro de sécurité sociale (incluant les codes internationaux), ses empreintes digitales, sa description physique, la généalogie de sa famille, son adresse, son occupation, des informations concernant ses rapports d’impôt, et son dossier criminel (2)

Cet article est la 6e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

J’ai assisté à dix-sept réunions à travers le monde, à Bruxelles, au Luxembourg, etc., où ces sujets furent discutés, dans l’esprit d’un gouvernement mondial, et d’une monnaie mondiale. Il existe présentement des projets de loi devant le Congrès américain qui permettront d’injecter la micropuce à votre enfant dès sa naissance, pour des fins d’identification.

Le Président des États-Unis, selon l’article 100 de la loi sur le contrôle de l’émigration de 1986, a le pouvoir de décider toute forme d’identification qu’il juge nécessaire — que ce soit une marque invisible tatouée, ou une micropuce insérée sous la peau. Alors je pense que vous devez regarder les faits en face, les amis : cette micropuce ou la « Marque de la Bête » n’est pas quelque chose qui vient d’apparaître tout d’un coup. Ça fait des années que c’est en préparation !

1) Apocalypse, XIII, 15-17 :

« La Bête qu’à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, on mit une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne put acheter ou vendre, s’il n’avait pas la marque du nom de la Bête ou le nombre de son nom [666]. »

2) Nous ne sommes donc pas très loin du carnet de santé à puce.

L’HEURE APPROCHE…
Des gesticulations qui annoncent l’imminence d’un conflit mondial !

par Jacques Delacroix (Éditions Delacroix)

« Si le veilleur voit venir l’épée contre le pays, il sonne de la trompette avertit le peuple. »

Ézéchiel 33:3, 6

L’exécution d’un plan

L’étude des menées souterraines des sociétés secrètes à travers l’Histoire montre que notre société est dirigée par une petite clique d’individus au service de Satan.

Ces derniers travaillent à la damnation des âmes (1) et arrivent au terme de leur complot puisqu’ils sont parvenus, suite à l’infiltration des structures ecclésiales, « jusqu’au plus haut sommet » de l’Église — La Salette — (cf. « L’Église Éclipsée ! »)

Leur mainmise sur le monde peut être prouvée. Citons le commentaire que fit l’officier W. Carr, après qu’il eut copié un document de la British Museum Library à Londres : la lettre écrite en 1871 par l’Illuminati (2) Albert Pike, fondateur du rite palladique luciférien, Mazzini (chef révolutionnaire de la Haute-Vente, branche armée de la Maçonnerie).

«… La Première Guerre mondiale devait être livrée afin de permettre aux Illuminés de renverser le pouvoir des Tsars en Russie et de faire de ce pays une forteresse du Communisme athée. Les divergences suscitées par “l’agentur” (médias des Illuminés) entre les Empires britannique et allemand devaient servir à fomenter cette guerre. À la fin, le Communisme devait être édifié et utilisé pour détruire les autres gouvernements et pour affaiblir les religions.

La Seconde Guerre mondiale devait être fomentée en profitant des divergences entre les Fascistes et les Sionistes politiques. Cette guerre devait être livrée de telle sorte que le Nazisme soit détruit et que le Sionisme politique soit assez fort pour instaurer l’État souverain d’Israël en Palestine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Internationale Communiste devait devenir assez forte pour équilibrer la Chrétienté. Elle serait alors contenue et tenue en échec jusqu’au moment où l’on aurait recours à elle pour le cataclysme social final (3).

La Troisième Guerre mondiale doit être fomentée en profitant des divergences suscitées par “L’agentur” des “Illuminés” entre les Sionistes politiques et les dirigeants du Monde Islamique. Elle doit être menée de telle manière que l’islam (le Monde arabe musulman) et le Sionisme politique se détruisent mutuellement (4). Tandis que les autres nations, une fois de plus divisées sur cette affaire seront contraintes à se combattre jusqu’à complet épuisement physique, moral, spirituel et économique. »

Le 15 août 1871, Albert Pike dit à Mazzini qu’à la fin de la Troisième Guerre mondiale ceux qui aspirent à dominer le monde sans conteste provoqueront le plus grand cataclysme social que le monde ait jamais connu. Nous citons ses propres termes (empruntés à sa lettre de la British Museum Library à Londres) :

« Nous allons lâcher les Nihilistes et les Athées et provoquer un formidable cataclysme social qui, dans toute son horreur montrera clairement aux nations les effets d’un athéisme absolu, origine de la sauvagerie et du plus sanglant chambardement. Alors, tous les citoyens, obligés de se défendre contre la minorité révolutionnaire mondiale, extermineront les démolisseurs de la civilisation et les masses déçues par le Christianisme, dont l’esprit déiste, laissé à partir de ce moment sans boussole à la recherche d’une idéologie, sans savoir vers qui tourner son adoration, recevra la vraie lumière grâce à la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer (au Sinaï n. d. r.) (5), enfin révélée aux yeux de tous, manifestation qui suivra la destruction du christianisme et de l’athéisme, simultanément soumis et détruits. »

À la lecture de ces lignes, un constat s’impose : reste l’exécution de la phase finale du plan ; à savoir une guerre mondiale et une révolution universelle dont les prémices sont visibles ! En effet l’examen du comportement des « maîtres du monde », architectes des conflits majeurs de ce siècle, confirme l’imminence d’un conflit universel.

Partie III
Troisième conflagration mondiale en vue !
Les élites financières quittent le territoire américain

Voici sous forme de communiqué l’avertissement adressé par Marcel Renoulet, directeur de l’Homme Libre :

« La rédaction de L’Homme Libre a reçu dernièrement d’un ami correspondant possédant une grande connaissance des puissances d’argent et des oligarchies financières maîtresses de la planète, l’avertissement suivant : “J’ignore si la guerre va éclater. Un fait m’inquiète beaucoup. C’est que Rockefeller et une dizaine des plus grands milliardaires américains ont acheté un territoire aussi grand que la Belgique en plein centre du désert d’Australie et s’y font construire des palaces de survie en majeure partie enterrés. Le territoire est cerné de barbelés et surveillé par une armée privée. Très mauvais ; très mauvais signe… ces Messieurs connaissent l’avenir… vu que ce sont eux qui le décident” »

(10.11.1994).

« Ces Messieurs connaissent l’avenir… vu que ce sont eux qui le décident »

Qui sont ces gens ? Les mêmes qui ont mis en œuvre la guerre de 1914/18 après avoir créé la Réserve Fédérale (banque centrale américaine de droit PRIVE) ; les mêmes qui ont permis la guerre de 1939/45 en finançant Hitler et son parti, le NSDAP.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette petite clique d’individus (6) a dessiné les contours de la future géopolitique européenne dans la perspective du « plan Pike » programmant les trois guerres mondiales.

C’est ainsi que la guerre de Yougoslavie sera la conséquence directe du découpage chirurgical d’après-guerre. Pourquoi avoir en effet donné la totalité de l’armée fédérale aux communistes serbes ?

Qu’y a-t-il entre la Russie et la France ? La Roumanie et… précisément la Yougoslavie !

Ces manipulations touchent également la géopolitique russe. Gorbatchev n’a-t-il pas permis la création d’un gouvernement secret russe en Occident à la tête d’une fortune de plus de huit cents milliards de dollars! Demandez des explications à monsieur Elstine (7) ; sa chute est sans appel à cause du terrain volontairement miné par son prédécesseur dont les rentes sont payées par les mêmes milliardaires — via différentes fondations — évoqués plus haut.

Jusqu’ici les « maîtres du monde » avaient choisi le territoire américain pour s’y protéger et y accumuler des fortunes. En effet, en 1914, en 1939, ces milliardaires se sont repliés aux États-Unis. Ils se savaient y être en sécurité ! Architectes des deux Guerres mondiales ils connaissaient les espaces géographiques qui seraient concernés par celles-ci.

Aujourd’hui, ils quittent les États-Unis… et l’opération qui les voit « déménager » a été appelée « Operation Arche de Noe » (8). Ce départ ne signifie-t-il pas que le monde entier va être touché, y compris les États-Unis ?

Le fait de se protéger dans le désert australien confirme donc, non seulement l’existence d’un Plan, mais encore l’achèvement de ce plan pour nos temps !

L’Opération Arche de Noé (9)

Suite à l’information diffusée par « L’Homme Libre », M. Jacques Monnot a adressé les lignes suivantes :

« II n’est pas étonnant que des milliardaires américains se fassent bâtir des abris au centre de l’Australie. » En 1978, Stan Deyo écrivait : « The Cosmic Conspiracy », publié en français en 1988 sous le titre « La conspiration cosmique », par Louise Courteau, Montréal, Québec. L’auteur explique que les États-Unis financent des bases ultra-secrètes, dont l’une des trois plus importantes serait en Australie, « Pine Gap », près du mont Liebig, à 23° 48’S et 133°43’E. Les principaux entrepreneurs auraient été Collins radio et Ling Pemco-Vought (Texas), Mac Mahon Constructeur et IBM. Stan Deyo s’interroge :

« Se pourrait-il que Pine Gap soit aussi ce qu’il est convenu d’appeler un abri destiné à recevoir le personnel clé des États-Unis en cas de catastrophe météorologique naturelle ou d’attaque nucléaire à l’échelle mondiale, dont le nom de code serait “Noah’s Ark” (Arche de Noé) ? » (p. 44).

U.S. Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), 1400 Wilson Boulevard, Arlington, Virginie 22209, Architect Building, serait le responsable de Pine Gap, créée en 1966. La base est installée sur un puits d’eau foré jusqu’à au moins 8535 m. et, au fond du puits, reposeraient des super systèmes informatiques IBM, sur une plateforme. Ce puits pourrait servir d’antenne souterraine pour la diffusion d’électricité à très basse fréquence (TBF).

« Il est probable que l’antenne du puits serve à synthoniser un énorme champ d’ondes stationnaires autour de la planète ! Un système de ce genre pourrait être synthonisé sur des fréquences allant de 9.000 à 14.336 cycles par seconde, soit suffisamment pour produire un champ de résonance électrique à une altitude de 400 km ». (P. 43).

Ces ondes à Très Basse Fréquence (Extremely ou Extra Low Frequence, 1 à 100 Hertz, ou Very Low Frequency, 10 à 30 kilohertz) ont un autre émetteur-récepteur près de la baie d’Exmouth, au nord du Cap Nord-Ouest (West Cape, 22°23’S,114°07E).

Le ministère des Transports enregistre Pine Gap comme R 233 sur les cartes de navigation. R233 est un espace aérien limité, réservé à la recherche spatiale. Il constitue un cercle de 5 milles marins, dont le centre est Pine Gap. Les États-Unis y mènent des recherches sur la propulsion électromagnétique, qui est celle des « soucoupes volantes » (10). La base possède des accélérateurs à plasma à haute tension et à haute énergie, utilisés probablement pour de nouvelles méthodes de production d’énergie, et un canon à plasma.

Dans un livre intitulé « Les gens les plus heureux de la terre », Demos Shakarian raconte comment, au début du siècle, quelques familles arméniennes pentecôtistes du village de Kara Kala, au pied du mont Ararat, quittèrent leur pays pour la côte ouest des États-Unis, à la suite d’une révélation privée faite à un « enfant prophète » de onze ans, d’origine russe, en 1853. Ces Arméniens échappèrent ainsi au génocide perpétré par les Turcs de 1915 à 1922 ! Le nom de l’enfant était Efim Gerasimovitch Klubniken. Dans le même ouvrage, Demos Shakarian raconte comment, au cours d’une réunion des « Hommes d’affaires du plein Évangile », quelqu’un avait annoncé qu’une grande persécution contre les chrétiens allait avoir bientôt lieu dans de nombreuses parties du monde, y compris les États-Unis d’Amérique (p. 17, diffusion Librairie chrétienne, 48, rue de Lille, Paris 7).

Ceci correspond aux prophéties de La Fraudais, de Marie-Julie Jahenny (11).

Se pourrait-il que ces milliardaires américains préparent à la fois une guerre civile antichrétienne et leurs refuges en Australie (12) ? (L’Homme Libre 10.11.1994)

Monsieur Monnot écrit :

« Ces milliardaires américains préparent à la fois une guerre civile antichrétienne et leurs refuges en Australie ».

Mais quel était donc le plan dévoilé par le grand prêtreluciférien Albert Pike en 1871, sinon une guerre civile antichrétienne ?

Partie IV
La collusion entre la Haute Finance et les cercles satanistes

Australie… que s’y passait-il au dernier trimestre 1993 ?

Un projet d’offensive satanique, préparé depuis longtemps, fut dévoilé à des religieuses australiennes qui s’occupent d’anciens satanistes.

Ces personnes qui ont décidé de fuir l’église de Satan ont révélé que « l’élite de Satan se réunit en ce moment en Australie ».

Il y eut en effet un « Grand rassemblement des Esprits » du 21 octobre au 9 novembre 1993 à Wollongong sur la côte orientale d’Australie, près de Sidney. Les témoignages d’ex-satanistes ont révélé que l’élite des chefs de culte satanique du monde entier était déjà sur place. Leur nombre se comptait par centaines et ils ont tout fait pour mobiliser leurs adeptes à aider aux préparatifs et à prendre part eux-mêmes à cette rencontre.

Cette rencontre projetée depuis plusieurs années s’est tenue dans les montagnes au-dessus de la ville, dans la brousse épaisse. Là, de nombreux rituels ont été pratiqués. La préparation de leur rencontre comprenait aussi bien la « programmation » de leurs adeptes que des sévices sadiques, sexuels et corporels. Ils invoquent des esprits démoniaques et les esprits de morts pour recevoir d’eux la puissance ; ils n’hésitent même pas à faire des sacrifices humains pour amplifier par là leur pouvoir. Le but de ce rassemblement à Wollongong était de faire participer tous les adeptes à « l’anéantissement de l’ange de la mort ». Qui est ce personnage ? À leurs yeux il s’agit d’’une personnalité chrétienne que Dieu a appelé pour les combattre ».

Cette réunion d’une importance mondiale et décisive pour ses architectes a pu se réaliser grâce à un noyautage d’adeptes installés dans la ville de Wollongong depuis une centaine d’années.

Des groupes de religieux offrent une assistance constante à toute personne désirant sortir de ces cercles sataniques. Grâce aux transfuges on a pu connaître ces informations. Parmi les personnes protégées une femme révéla dans une interview que « dès la naissance elle avait été préparée à devenir reine des sorcières et qu’elle aurait dû maintenant être intronisée par un rituel de sang ». Elle a demandé la protection de la police pour son mari et ses enfants, car les satanistes voulaient récupérer toute la famille et ils ne lui laissaient qu’un choix : « Reviens ou meurs ! »

Pourquoi les architectes de la Secte sataniste ont-ils choisi la ville de Wollongong ? La réponse fut donnée par un « transfuge » à la Directrice de la Communauté Évangélique des Sœurs de Marie :

« parce qu’ici siègent de fortes armées des ténèbres ! »

Où se trouve la ville de Wollongong ? Pas bien loin d’une grande zone désertique… Dans la perspective de la guerre antichrétienne enclenchée, la collusion entre la Haute Finance maçonnique luciférienne et les cercles sataniques est établie. (Informations données par un lecteur australien)

Pourquoi ce choix de l’Australie par les maîtres du monde ?

Outre des considérations géopolitiques naturelles, motivées par un conflit nucléaire, l’une des raisons qui justifieraient ce « refuge » des « maîtres du monde » en Australie pourrait avoir un rapport avec l’approche d’une comète gigantesque (13).

Comme par hasard, la Nasa s’intéresse de plus en plus au moyen de détourner la trajectoire d’éventuelles comètes. Le sous-sol du désert australien constitue-t-il un lieu de refuge privilégié ?

Et pourtant ?

Voici un communiqué de presse diffusé au début du mois de juillet 1994 dans le journal Ouest France :

« La chute d’une météorite a provoqué un tremblement de terre près de Broken Hill, dans l’ouest des Nouvelles Galles du Sud, en Australie. Il était 20h45, heure locale, quand plusieurs centaines d’habitants ont aperçu une énorme traînée de lumière laiteuse glissant vers la terre et senti leur maison trembler. »

Le bouclage de la région

Pour résider sur son territoire, le gouvernement de Nouvelle-Zélande exige une caution de deux millions et demi de francs ainsi que l’obligation de trouver un emploi dans les six mois.

La Nouvelle-Zélande est formée de deux grandes îles montagneuses, à deux mille kilomètres au sud-est de l’Australie !




2024 : Trop de choses vont de travers

[Source : ourfiniteworld.com]

Par Gail Tverberg

Ce sera une année intéressante.

Nous savons que l’âge du pic de performance chez l’homme varie en fonction de l’activité. Pour un athlète, le pic de performance se situe généralement entre 20 et 30 ans, tandis que pour une personne qui rédige des travaux universitaires, il se situe entre 40 et 50 ans. À l’âge de 80 ans, les gens soupçonnent fortement que leur santé et d’autres aspects de leurs performances se détérioreront au cours des 20 prochaines années.

En termes de physique, les économies sont similaires aux êtres humains. Toutes deux sont des structures dissipatives. Elles ont besoin d’une énergie appropriée pour que leurs systèmes continuent de croître et de fonctionner normalement. Pour l’homme, la principale source d’énergie est la nourriture. Pour une économie, c’est un mélange d’énergie auquel l’économie est spécifiquement adaptée. L’économie actuelle a besoin d’un certain mélange d’énergie provenant directement du soleil et d’énergie provenant des combustibles fossiles, de la biomasse brûlée et de l’énergie nucléaire. L’électricité est un vecteur d’énergie provenant de différentes sources. Elle doit être disponible au bon moment de la journée et de l’année pour permettre à l’économie d’aujourd’hui de continuer à fonctionner.

La plupart des gens ne se rendent pas compte que les économies se développent et finissent par s’effondrer. Par exemple, nous savons que l’Empire romain a commencé à se développer en 625 avant notre ère et qu’il a atteint son apogée en 211 de notre ère. Il a connu un certain déclin entre 211 et 456 de notre ère, date à laquelle il s’est finalement effondré après plusieurs invasions. La croissance et l’effondrement des économies sont tout à fait prévisibles en raison de leur nature de structures dissipatives.

En 2024, l’économie mondiale se comporte de plus en plus comme un homme de 80 ans plutôt que comme une jeune économie vigoureuse. L’économie peut peut-être continuer à fonctionner encore quelques années, mais elle semble de plus en plus menacée de s’effondrer ou de succomber à ce que l’on pourrait considérer comme des problèmes mineurs.

Il est difficile de prédire avec précision ce qui se passera en 2024, mais dans ce billet, j’examinerai certaines des choses qui ne vont pas dans cette vieille économie de plus en plus grinçante.

1)- De trop nombreux pans de l’économie mondiale passent de la croissance à la décroissance.

Les cercles bleus peuvent illustrer de nombreuses choses différentes :

  • le total des biens et services produits par l’économie ;
  • la quantité d’énergie nécessaire pour produire l’ensemble des biens et services produits par l’économie ;
  • la population totale qui bénéficie de ces biens et services (qui est généralement en hausse ou en baisse) ;
  • les biens et services par personne (qui ont tendance à augmenter en période de croissance et à diminuer en cas de contraction de l’économie) ;
  • et curieusement la capacité de l’économie à maintenir sa complexité. Sans énergie suffisante, les structures telles que les gouvernements ont tendance à échouer.

À mesure que l’économie s’éloigne de la croissance pour se rapprocher de la décroissance, on peut s’attendre à des changements majeurs.

2)- Dans une économie en croissance, il est très facile de rembourser la dette avec les intérêts. Dans une économie en décroissance, le remboursement de la dette avec les intérêts devient presque impossible.

Si une économie est en croissance, il y aura probablement de plus en plus d’emplois disponibles au fil du temps, et ils seront relativement mieux rémunérés. Si une personne perd son emploi, il n’est pas très difficile de retrouver un poste aussi bien rémunéré, voire plus. Il est généralement facile de rembourser un prêt pour une maison ou une voiture.

Il en va de même pour les entreprises. Si l’entreprise peut compter sur un nombre croissant de clients, les frais généraux deviennent de plus en plus faciles à couvrir grâce à l’augmentation du nombre de consommateurs.

L’inverse est évidemment vrai dans une économie en déclin. Des emplois peuvent être disponibles si une personne perd son emploi actuel, mais ils ne sont pas très bien payés. Les entreprises peuvent être confrontées à des périodes de baisse soudaine de la demande, comme en 2020. Il devient alors nécessaire de réduire les frais généraux, tels que les paiements pour les bureaux, si ceux-ci ne sont plus utilisés par les employés.

En clair, si les taux d’intérêt augmentent, il devient de plus en plus difficile pour les emprunteurs, quels qu’ils soient, de rembourser leurs dettes avec les intérêts. Augmenter les taux d’intérêt est donc un moyen de ralentir intentionnellement l’économie. Si l’économie croît trop rapidement (comme un sprinter de 20 ans), un tel changement est logique. Mais si l’économie se comporte comme une personne âgée de 80 ans, clopinant avec une canne, il est probable qu’elle tombe au sens figuré et se blesse gravement. C’est le danger d’augmenter les taux d’intérêt lorsque l’économie mondiale a du mal à croître à un rythme adéquat.

3)- La physique du système veut qu’au fur et à mesure que celui-ci se contracte, sa richesse soit de plus en plus répartie entre les riches et les très puissants, au détriment des personnes aux moyens modestes.

Le physicien François Roddier aborde cette question dans son livre Thermodynamique de l’évolution. Il compare l’énergie (et les biens et services produits grâce à cette énergie) à l’énergie appliquée à l’eau. Lorsque les niveaux d’énergie sont bas, les membres les moins riches de l’économie ont tendance à être évincés, tout comme l’eau gelée (à faible énergie) se transforme en glace. La quantité réduite d’énergie disponible (et de biens et services produits à l’aide de cette énergie) monte de plus en plus vers le petit nombre de participants économiques au sommet de la hiérarchie économique. Ce problème tend à rendre les riches encore plus riches.

D’une certaine manière, l’économie auto-organisée semble préserver autant que possible l’économie lorsque l’approvisionnement en énergie est inadéquat. Les riches semblent jouer un rôle important dans le fonctionnement de l’ensemble du système, de sorte que la physique tend à les favoriser.

L’inflation, en général, est un problème, surtout pour les personnes ayant des revenus limités. Des taux d’intérêt plus élevés réduisent également considérablement le revenu disponible. Ce problème est plus important pour les personnes à faible revenu. Le bénéfice des taux d’intérêt plus élevés et des plus-values a tendance à aller aux personnes à hauts revenus.

Les prix élevés des denrées alimentaires affectent particulièrement les pauvres, car même en période de prospérité la nourriture représente généralement une part importante de leur budget. Par exemple, dans un pays pauvre, si les coûts alimentaires représentent 50 % du revenu d’une personne lorsque les prix des denrées alimentaires sont modérés, une augmentation de 20 % des prix des denrées alimentaires entraînera un coût de 60 % du revenu. Une telle situation devient rapidement intolérable parce qu’il ne reste plus assez de revenus pour d’autres biens essentiels.

Figure 2. Graphique de la Réserve fédérale de Saint-Louis montrant la part de la valeur nette totale détenue
par les 1 % de citoyens américains les plus fortunés (99e à 100e percentile).

La figure ci-dessus montre qu’entre 1990 et 2022, la part de la richesse totale détenue par les 1 % de citoyens américains les plus fortunés est passée de 23 % à 32 %. Cela signifie que les autres citoyens ont été de plus en plus exclus des bénéfices de l’économie en croissance.

4)- Grâce à leur nouveau pouvoir (résultant de la concentration croissante des richesses), les riches sont tentés d’exercer un contrôle de plus en plus important sur le système économique.

Le fait que l’économie mondiale était susceptible d’atteindre les limites annuelles de l’extraction des combustibles fossiles est connu depuis très longtemps. J’ai fait référence à plusieurs reprises à un discours prononcé en 1957 par l’amiral Hyman Rickover de la marine américaine, qui soulignait ce goulet d’étranglement. Les personnes fortunées connaissent celui-ci depuis très longtemps. Ils se sont demandé : « Comment pouvons-nous profiter de plus en plus de ce changement ? »

Il est clair que la réduction du taux de croissance de la population a été l’un des objectifs de certaines de ces personnes fortunées. Avec moins de personnes pour partager les ressources disponibles, tout le monde en profitera.

Mais les riches peuvent aussi voir que le fait de dissimuler le goulot d’étranglement énergétique serait extrêmement utile pour maintenir le système actuel en état de marche. Ces personnes, par l’intermédiaire du Forum Économique Mondial et d’autres organisations, ont fait pression pour que les émissions de gaz à effet de serre soient nulles. Ils ont tenté de recadrer le problème de l’insuffisance des combustibles fossiles peu coûteux à produire comme un problème de quantité trop importante de combustibles fossiles pour que le système puisse les gérer. Selon eux, nous pouvons décider d’abandonner les combustibles fossiles sans conséquences négatives importantes.

En dissimulant le goulet d’étranglement énergétique, les entreprises qui vendent des véhicules peuvent affirmer qu’ils seront utiles pendant de nombreuses années. Les systèmes éducatifs peuvent affirmer que nous sommes en bonne voie pour trouver des substituts aux combustibles fossiles et que les nouveaux systèmes offriront de bons emplois. Le problème du goulot d’étranglement étant caché, les hommes politiques n’ont pas à présenter aux citoyens une question très préoccupante et insoluble. Puisque tout le monde souhaite un récit heureux, il est facile pour les riches (et les politiciens qui veulent être réélus) d’influencer les principaux organes d’information pour qu’ils ne présentent que ce point de vue aux lecteurs

5)- Des fissures importantes dans l’économie devraient bientôt apparaître. Le goulet d’étranglement énergétique tire déjà l’économie vers le bas, même si les grands médias sont réticents à en parler.

Le problème se manifeste de différentes manières :

(a) L’économie s’est orientée vers deux points de vue très différents concernant la situation énergétique actuelle.

La presse affirme que nous disposons d’une quantité excessive de combustibles fossiles. Selon ce point de vue, toute pénurie de combustibles fossiles (ou de toute autre ressource) s’accompagnerait rapidement d’une hausse des prix. Cette hausse des prix permettrait d’extraire une quantité croissante de ces matières, ce qui résoudrait rapidement le problème. Mais la réalité, pour quiconque examine les détails, est tout autre. L’accessibilité financière devient très importante et maintient les prix à un niveau bas. L’histoire montre que presque toutes les civilisations se sont effondrées. Les populations ont tendance à croître, mais les ressources qui soutiennent les économies n’augmentent pas assez vite. La hausse des prix ne résout pas le problème !

Les personnes qui travaillent avec des combustibles fossiles savent à quel point ils sont essentiels à notre civilisation actuelle. L’idée que l’énergie éolienne et solaire intermittente puisse se substituer aux combustibles fossiles semble très farfelue si l’on pense au besoin de chauffage en hiver et aux difficultés liées au stockage à long terme de l’électricité. Les deux récits très différents qui entourent notre avenir énergétique semblent sortir du roman dystopique 1984 de George Orwell.

(b) Le remboursement de la dette avec les intérêts devient un problème croissant.

Aussi étrange que cela puisse paraître, une dette supplémentaire peut temporairement servir de substitut à de l’énergie supplémentaire. La dette est une promesse de biens et de services qui seront produits avec de l’énergie future. Cette réserve peut permettre de fabriquer des biens d’équipement, tels que des usines, qui permettront de produire davantage de biens et de services à l’avenir. Cette promesse peut également servir de base monétaire pour payer les travailleurs, afin qu’ils puissent se permettre d’acheter davantage de biens.

À un moment donné, la dette devient trop importante pour que le système puisse la supporter. C’est ce que l’on observe en Chine, où le marché de l’immobilier a connu des défauts de paiement. Aux États-Unis, le marché de l’immobilier commercial connaît des taux d’inoccupation élevés. On craint de plus en plus que, dans de nombreux endroits, l’immobilier commercial ne puisse être vendu qu’au prix d’une énorme perte. Dans cette situation, les détenteurs de la dette sont susceptibles de subir des pertes massives.

(c) Les partis politiques commencent à diverger fortement sur la question de l’augmentation de la dette publique.

Les partis les plus conservateurs ne veulent pas continuer à augmenter la dette, mais les partis les plus libéraux insistent sur le fait qu’il n’y a pas d’autre solution : s’il n’y a pas assez d’énergie du bon type, la dette supplémentaire peut peut-être être utilisée pour financer des projets dans le secteur des énergies renouvelables qui créeront l’illusion d’un progrès vers un approvisionnement adéquat en énergie du bon type au bon prix. La dette supplémentaire peut également être utilisée pour poursuivre les nombreux programmes sociaux promis aux citoyens et pour soutenir des activités telles que la guerre en Ukraine.

Jusqu’à présent, l’augmentation de la dette a fonctionné pour les États-Unis parce que le dollar américain est la monnaie de réserve mondiale et parce que les États-Unis ont eu tendance à maintenir leurs taux d’intérêt à un niveau élevé, ce qui a encouragé les autres pays à investir dans les titres américains. Si d’autres pays tentent de s’endetter davantage, leur monnaie aura tendance à chuter, ce qui entraînera de l’inflation.

Les États-Unis pourraient bientôt être confrontés à un problème d’inflation en raison de l’augmentation de leur dette. Cela est dû au fait qu’il est possible d’« imprimer de l’argent », mais qu’il n’est pas possible d’imprimer des biens et des services fabriqués avec des produits énergétiques bon marché. Par exemple, la tentation est grande de renflouer les banques et les régimes de retraite en difficulté en augmentant la dette. Dans la mesure où cette dette est réintégrée dans la masse monétaire, mais qu’il n’y a pas de biens supplémentaires en contrepartie, il en résultera probablement une inflation des prix des biens et services disponibles.

[Note de Joseph : si la valeur de l’argent n’était plus basée sur la loi de l’offre et la demande, mais sur la physique (établissant le prix d’un bien ou d’un service seulement en fonction de l’énergie dépensée pour le réaliser), la tendance de la civilisation serait progressivement de ne réaliser que ce qui est vraiment utile et selon les ressources effectivement disponibles au moment de la réalisation (le gaspillage et la surconsommation ne seraient plus de mise) et les prix seraient fixes tant que les moyens de production et de service resteraient les mêmes. Ces prix seraient directement liés à la puissance et à l’efficacité de création disponible. Autrement dit, le prix d’un bien ou d’un service ne diminuerait que si l’on trouvait le moyen de le réaliser en dépensant moins d’énergie. Inversement, si l’on perdait des outils ou des ressources qui le rendaient ainsi plus difficile ou plus énergivore à réaliser, son prix augmenterait.]

(d) La rupture des chaînes d’approvisionnement est un autre signe d’une économie qui atteint ses limites.

Lorsqu’il n’y a pas assez de biens et de services pour tout le monde, certains acheteurs potentiels doivent être exclus.

Au cours des trois dernières années, nous avons tous connu au moins quelques problèmes liés aux rayons vides des magasins et à l’indisponibilité des pièces nécessaires aux réparations. De nombreux médicaments sont en rupture de stock dans le monde entier. L’industrie lourde a également rencontré des problèmes. En 2022, Upstream Online écrivait :

« Les pénuries de tubes de forage causent des maux de tête aux producteurs américains [de pétrole et de gaz naturel] ».

Si nous atteignons la limite des combustibles fossiles peu coûteux disponibles pour l’extraction, on peut s’attendre à un nombre croissant de ces problèmes. Ces problèmes d’approvisionnement ont tendance à faire augmenter les coûts d’une manière différente de l’inflation « normale ». Souvent, un produit plus cher doit être remplacé, ou une solution de contournement plus coûteuse est nécessaire. Par exemple, une personne peut être amenée à utiliser un véhicule de location pendant que son véhicule actuel est réparé en raison de l’indisponibilité de pièces de rechange.

(e) Les conflits surviennent lorsqu’il n’y a pas assez de biens et de services pour tout le monde.

Une partie du conflit provient de la disparité des salaires et des richesses. Par exemple, un nombre croissant de personnes trouvent qu’il est impossible de trouver un logement à un prix raisonnable. La combinaison de taux d’intérêt élevés et de prix de l’immobilier élevés tend à faire de l’achat d’un logement un luxe, accessible uniquement aux riches. De plus en plus de jeunes trouvent également que les automobiles sont trop chères pour être achetées. Le manque de biens et de services se manifeste notamment par le fait que de nombreuses personnes n’ont pas les moyens d’acheter les produits en question.

On pense souvent qu’une répartition plus équitable des revenus résoudrait le problème. Mais si l’économie ne peut pas construire plus de voitures ou de maisons à cause des pénuries d’énergie, cela ne résout pas le problème. Fournir plus d’argent aux pauvres provoquerait au contraire une inflation du prix des biens disponibles.

Ce conflit se manifeste également par des conflits entre pays. Les pays qui vendent des combustibles fossiles, comme la Russie, aimeraient que les prix des combustibles fossiles augmentent, afin que le niveau de vie de leur propre population soit plus élevé. Toutefois, si les pays importateurs de combustibles fossiles, comme ceux d’Europe, sont contraints de payer plus cher les combustibles fossiles qu’ils utilisent, il devient difficile pour les entreprises de ces pays de fabriquer des biens de manière rentable. En outre, l’augmentation des prix des combustibles fossiles renchérit le coût de la production alimentaire. Souvent, les clients ne peuvent pas se permettre de payer des prix plus élevés pour les produits alimentaires.

Dans le cas de la lutte entre Israël et Gaza, une partie au moins du conflit est liée au gisement de gaz naturel qu’Israël exploite, mais dont on peut dire qu’il appartient à Gaza. Si Israël parvient à exploiter cette ressource, il pourra peut-être maintenir sa propre économie en expansion pendant un certain temps. La population de Gaza restera très pauvre.

(f) L’industrie manufacturière dans le monde semble diminuer en quantité. Elle n’augmente certainement pas au rythme de la croissance démographique.

Aujourd’hui, ce sont les biens qui manquent le plus, et non les services. C’est ce à quoi l’on pourrait s’attendre si un problème énergétique était à l’origine des problèmes que nous connaissons actuellement.

L’organisation S&P Global Market Intelligence publie un indice appelé « Purchasing Managers Index » (indice des directeurs d’achat) pour 15 pays, y compris une moyenne mondiale. La partie manufacturière de cet indice est en contraction au niveau mondial, selon les dernières données disponibles. L’ampleur de cette contraction manufacturière est particulièrement importante pour les États-Unis, les pays européens inclus, le Japon et l’Australie. Les pays qui ne sont pas en contraction sont l’Inde, la Russie et la Chine.

Si l’industrie manufacturière est en contraction, il faut s’attendre à d’autres ruptures des chaînes d’approvisionnement dans les mois et les années à venir

6)- Comment tout cela va-t-il se passer, en 2024 et à long terme ?

Je ne pense pas que nous le sachions. La situation économique va probablement se dégrader, mais nous ne savons pas dans quelle mesure. Nous savons qu’une personne âgée peut facilement succomber à une maladie. De la même manière, nous savons que si l’économie a suffisamment de points faibles, un effondrement majeur pourrait se produire, même sans une baisse considérable de la disponibilité de l’énergie.

Dans le même temps, l’économie semble avoir une grande capacité de résistance. Les dirigeants des États-Unis, et peut-être d’autres pays aussi, semblent susceptibles d’emprunter la voie de l’endettement croissant pour se sortir de n’importe quel problème. Si les banques sont en difficulté, un nouveau mécanisme de financement sera mis en place. Si la sécurité sociale ou les pensions privées ont besoin d’un financement supplémentaire, celui-ci sera probablement assuré par un accroissement de la dette publique. Cela m’amène à penser qu’aux États-Unis, au moins, le risque d’hyperinflation (beaucoup d’argent, mais très peu de choses à acheter) est plus élevé que celui de déflation (très peu d’argent, mais aussi très peu de choses à acheter).

L’univers est apparu, apparemment à partir de rien. L’Univers s’est développé et continue de se développer. Eric Chaisson, dans son livre de 2001, Cosmic Evolution : The Rise of Complexity in Nature, montre que la tendance dans l’Univers est à une complexité toujours plus grande.

Figure 3. Image similaire à celles présentées dans le livre d’Eric Chaisson de 2001,
Cosmic Evolution : The Rise of Complexity in Nature.

Il apparaît donc que l’Univers lui-même agit comme une structure dissipative. L’auto-organisation conduit l’Univers à croître et à devenir plus complexe, tant qu’il dispose de l’énergie adéquate. La question qui se pose est la suivante :

« D’où vient l’énergie en expansion qui alimente l’Univers dans son ensemble ? Cette expansion peut-elle se poursuivre indéfiniment, ou jusqu’à ce que la force qui l’a déclenchée décide de l’arrêter ? »

Il me semble qu’il y a quelque chose d’extérieur qui pousse l’ensemble de l’Univers. Les économistes parlent d’une « main invisible ». Les personnes issues d’un milieu religieux pourraient dire qu’il existe un Dieu qui a créé l’Univers et qui continue à le créer chaque jour, en s’impliquant dans les événements qui se déroulent sur Terre, y compris les événements étranges qui se produisent en 2020.

Si j’ai raison de dire qu’une force extérieure influence l’économie aujourd’hui, les problèmes de la Terre sont peut-être temporaires. Il est possible qu’un nouveau type de solution énergétique soit finalement trouvé. Il est également possible qu’à un moment donné, la force qui est à l’origine de l’univers mette fin au fonctionnement de l’univers. Une solution de remplacement (que nous pouvons considérer comme le paradis) pourrait être fournie à la place.

L’histoire populaire tend à nous faire croire que nous avons beaucoup de pouvoir pour gérer les problèmes de notre économie actuelle, mais je ne pense pas que nous ayons beaucoup de pouvoir pour influencer le système dans lequel nous nous trouvons. Le système économique se comporte de lui-même, en fonction des forces du marché, comme un enfant qui grandit, mûrit et finit par mourir. Le système dans lequel nous vivons est en grande partie guidé par ce que nous appelons l’auto-organisation, qui échappe à notre pouvoir de contrôle.




Génocide : les masques tombent ; les responsables et les complices devront aussi tomber

[Source : agoravox.fr]

[Illustration : photo Hatem Ali/AP]

Par Opposition contrôlée

La décision de la Cour internationale de justice (CIJ), officialisée vendredi 26 janvier 2024 constitue un événement historique majeur, dont les implications dépassent largement le conflit israélo-palestinien.

J’observe qu’une campagne médiatique coordonnée a été déclenchée afin de tromper l’opinion publique sur la nature et les conséquences de cette décision de justice, parallèlement à de nombreuses tentatives de diversion. En toute logique, on peut s’attendre à des tentatives de discréditer la CIJ elle-même.

J’ai entendu à plusieurs reprises, aussi bien dans des médias français, allemands ou américains, des formules du type : « La CIJ demande à Israël de prendre plus de précautions envers les civils palestiniens ». Cet énoncé est totalement faux et volontairement trompeur.

Premièrement, la CIJ ne « demande » pas à Israël, elle ORDONNE à Israël de cesser immédiatement des actes qu’elle a reconnus comme constitutifs de génocide. La cour a été très loin dans ses démonstrations, elle a reconnu que les actes commis par l’armée d’occupation israélienne sont de type génocidaire, non seulement par les faits, mais également par l’intentionnalité. Elle a également ordonné que cessent et soient punis tous les propos constituant des incitations au génocide. Le procès n’est pas terminé, mais sur le fond, la question juridique est déjà tranchée. Pour des raisons techniques, et parce que la justice a le devoir d’examiner les faits de manière exhaustive, le procès peut être long, avant que le verdict définitif ne soit prononcé. La « Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide » prévoit donc des mécanismes qui visent simplement à ne pas attendre qu’un génocide soit terminé et entièrement qualifié juridiquement pour entreprendre des actions afin de le stopper. Nous sommes dans ce cas de figure. La cour a reconnu dans les actions israéliennes 4 des 5 actes constitutifs de génocide, tels que décrits dans l’article II de la convention, à savoir :

  • Meurtre de membres du groupe ;
  • Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
  • Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
  • Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;

Il y a un second point fondamental qu’il faut mettre en lumière concernant la convention. Vous imaginez bien que lorsqu’on a affaire à des individus qui commettent un génocide, c’est-à-dire des fous criminels, on ne compte pas sur eux pour arrêter leurs crimes lorsque la justice le demande. C’est donc l’autre aspect contraignant de la convention : à dater de vendredi 26 janvier 2024, l’ensemble des pays signataires de la convention sont dans L’OBLIGATION de prendre toutes les mesures possibles pour empêcher le génocide, sachant que ces mesures bénéficient d’un statut d’extra-territorialité. Ceci signifie donc que l’état français est dans l’obligation d’agir de manière concrète, sincère et efficace à l’arrêt des actes décrits plus haut, sans quoi les responsables actuels pourront être poursuivis en justice pour non-respect de la convention, et le cas échéant, pour complicité de génocide. Et des poursuites similaires pourront être menées à l’encontre d’individus pour des propos visant à inciter au génocide. Le gouvernement a été très occupé à mettre en place toutes sortes de dispositifs pour lutter contre la « haine en ligne », il est désormais légitime, et même moralement obligatoire de se saisir de ces mécanismes pour dénoncer la haine contre les Palestiniens, qui est une incitation au génocide. De plus, lorsque le verdict final sera rendu, et que très probablement l’acte de génocide sera définitivement reconnu, tout individu qui niera ce crime contre l’humanité sera passible des sanctions prévues par la loi dite « Gayssot » de 1990, qui réprime la négation des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

En tant que citoyen, c’est plus que jamais un devoir moral de soutenir les associations de défense des droits des Palestiniens, qui pourront, avec votre aide, entreprendre les actions juridiques appropriées contre les apologistes du génocide, ou d’éventuels criminels de guerre binationaux.

J’évoquais des « diversions » en introduction, effectivement, tout un baratin, un « hasbaratin » si j’ose dire, c’est immédiatement mis en branle dans les médias pour tenter de détourner l’attention.

L’affaire de l’UNRWA, minable tentative de compromettre une organisation caritative de plusieurs milliers de membres à l’aide de 12 personnes dont les Israéliens ont arraché des aveux grâce à des « techniques d’interrogatoire » très sophistiquées. En français, ils ont été torturés. Piètre contre-feu, typique du caractère minable et sordide des pratiques du pouvoir israélien.

Les questions autour du cessez-le-feu, ou plutôt du fait que la cour ne l’ait pas demandé, sont instrumentalisées de manière totalement délirante. Certains vont jusqu’à prétendre que c’est un feu vert pour continuer des actions « militaires » légitimes, c’est absolument faux. La raison pour laquelle la cour n’a pas demandé directement et explicitement un cessez-le-feu, c’est qu’elle traite la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël, la partie palestinienne n’est pas représentée au procès, la cour ne peut donc pas techniquement ordonner un cessez-le-feu, qui logiquement devrait concerner les deux partis. Cependant, les exigences qu’elle a imposées à Israël impliquent objectivement un arrêt des hostilités. La question est donc très secondaire.

Les Israéliens se retranchent derrière leur rhétorique frelatée autour du 7 octobre. C’est un regret exprimé par les Palestiniens, la cour n’a pas considéré dans son « périmètre » l’ensemble des actes dont les Israéliens se sont rendus coupables, y compris avant le 7 octobre. On notera cependant que le mot « fétiche » de la propagande israélienne, « terroriste », n’a pas été prononcé par la cour concernant la résistance palestinienne. Les Israéliens, disais-je, prennent prétexte de ce qu’ils nomment « les massacres du 7 octobre ». Je ne reviens pas sur les fables sordides des « bébés décapités », ni des prétendus violes de masse, non seulement la presse américaine a démenti ces allégations, après leur avoir donné crédit, mais on remarque aussi qu’il aurait été très facile pour les Israéliens de convoquer une enquête internationale, réalisée par une entité indépendante, pour fournir des preuves crédibles aux yeux du monde. Au lieu de cela, ce sont des militants sionistes intégristes qui continuent à propager des récits grotesques qu’on nous demande de croire sur parole.

J’avais fait un article sur ce sujet en novembre 2023, et toutes les révélations qui ont suivi n’ont fait que le confirmer. On peut désormais brosser un tableau assez précis des événements du 7 octobre. Premièrement, la presse occidentale a cherché à dissimuler la dimension militaire de l’opération palestinienne. C’est d’abord et avant tout l’armée israélienne qui a subi une défaite retentissante. La question des civiles a également été totalement éludée par la presse au profit de comptines macabres. Il faut comprendre que particulièrement dans les kibboutz, les colonies israéliennes avoisinant Gaza, la séparation entre civil et militaire n’est qu’une question d’uniforme, les civils sont armés et organisés pour la défense des lieux, hommes et femmes. Enfin, il est parfaitement clair et démontré que l’armée israélienne a tué un nombre considérable de ses compatriotes, en vertu de la « directive Hannibal ».

Dernière arnaque visible dans la presse, certains veulent faire croire que les ordres de la CIJ à l’État d’Israël sont conditionnés par la libération des otages du Hamas. C’est évidemment faux.

Les réactions internationales à la décision de la CIJ montrent une fois de plus l’isolement croissant des pays sous domination des États-Unis, qui s’autoproclament « communauté internationale », enfermés dans une rhétorique absurde et minable, qui consiste à dire : « nous sommes indéfectiblement attachés au droit international et à la CIJ, c’est pourquoi nous ne respecterons pas le droit international ni la CIJ ». Le quai d’Orsay, ou disons ce qu’il en reste, a fait un communiqué dans cette veine, la prodigieuse stratégie diplomatique française consiste désormais à jouer à l’imbécile, à l’idiot du village qui comprend tout de travers. Vu le niveau du personnel politique, la bande de pieds nickelés qui entoure leur grand leader Macron, c’était assez prévisible.

Notre brillant ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, avait, à l’Assemblée nationale le 17 janvier, prononcé ces paroles : « Les mots ont un sens, Madame Obono, et accuser l’état juif de “génocide”, c’est franchir un seuil moral ». Ce que notre ministre n’avait pas compris, c’est dans quel sens le « seuil moral » est franchi avec ces propos. Si l’antisémitisme est contraire aux principes républicains, le philosémitisme l’est tout autant. Cet état d’exception permanent sur une base communautaire a été trop longtemps toléré. Le résultat est désastreux pour tout le monde, c’est le syndrome de l’enfant gâté. Même en dehors des questions morales ou idéologiques concernant le sionisme, force est de constater que la stratégie israélienne est suicidaire, qu’elle n’est correctement caractérisée que par les mots « connerie crasse ».

Pour conclure, je citerai quelques versets du prophète Jérémie, chapitre 7 :

5. Si vous réformez vos voies et vos œuvres,
Si vous pratiquez la justice envers les uns et les autres,

6. Si vous n’opprimez pas l’étranger, l’orphelin et la veuve,
Si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent,
Et si vous n’allez pas après d’autres dieux, pour votre malheur,

7. Alors je vous laisserai demeurer dans ce lieu,
Dans le pays que j’ai donné à vos pères, d’éternité en éternité.

8. Mais voici, vous vous livrez à des espérances trompeuses,
Qui ne servent à rien.

9. Quoi ! dérober, tuer, commettre des adultères,
Jurer faussement, offrir de l’encens à Baal,
Aller après d’autres dieux que vous ne connaissez pas !…

10. Puis vous venez vous présenter devant moi,
Dans cette maison sur laquelle mon nom est invoqué,
Et vous dites : Nous sommes délivrés !…
Et c’est afin de commettre toutes ces abominations !

33. Les cadavres de ce peuple seront la pâture
Des oiseaux du ciel et des bêtes de la terre ;
Et il n’y aura personne pour les troubler.




Cour Internationale de Justice : Israël doit faire tout son possible pour empêcher le génocide

[Source : reseauinternational.net]

Par Seph

Israël mène, depuis le 7 octobre 2023, une offensive meurtrière contre la bande de Gaza, qui a fait au moins 25 700 morts, sans compter les milliers de disparus sous les décombres et les 63 740 blessés parmi les Palestiniens.

Ce génocide fait suite à l’opération militaire du 7 octobre 2023 des groupes armés de résistance palestiniens (Hamas, FPLP,…) qui a fait près de 1200 victimes israéliennes : environ 500 militaires et 700 civils israéliens dont de nombreux civils ont été tués par l’armée israélienne qui a tiré dans le « tas », sans distinction. Notons que le quotidien Haaretz réfute l’existence d’une vidéo montrant l’assassinat d’une femme enceinte dans le kibboutz Be’eri ou l’assassinat d’une survivante de l’Holocauste lors d’une attaque du Hamas.

https://www.agoravox.fr/israel-reprend-sa-boucherie
https://reseauinternational.net/comment-les-forces-israeliennes-ont-piege-et-tue-des-participants-au-festival-nova
https://french.almanar.com.lb/2853853

La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85 % de la population de Gaza, confrontée à de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que plus de 50 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies. De plus, toutes les universités et les lieux culturels ont été détruits pour supprimer les racines des Palestiniens.

Constatant les massacres israéliens, l’Afrique du Sud a soumis le vendredi 29 décembre 2023 à la Cour internationale de Justice (CIJ) une requête accusant Israël de se livrer à des « actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza », ce qui a fait naître chez les dirigeants du régime israélien la crainte que Tel-Aviv ne soit accusé de génocide contre les Palestiniens de la bande de Gaza.

Les Points forts de la décision de la CIJ

« L’opération militaire menée par Israël à Gaza a entraîné un nombre incalculable de morts et de blessés, détruit d’importantes infrastructures et logements, provoqué une malnutrition massive, effondré le système de santé et déplacé la majorité de ses habitants. Cette guerre a affecté l’ensemble de la population de Gaza et aura des conséquences à long terme. Le tribunal a pris note du langage déshumanisant tenu par de hauts responsables du gouvernement israélien ».

La CIJ accepte la demande sud-africaine de mesures provisoires urgentes pour la protection des Palestiniens de Gaza contre Israël et RECOMMANDE ce qui suit :

« Israël doit prendre toutes les mesures pour empêcher les actions génocidaires ; Israël doit veiller à ce que ses forces militaires ne commettent pas d’actions génocidaires ; Israël doit punir l’incitation au génocide ; Israël doit donner accès à l’aide essentielle ; Israël doit préserver les preuves de ses actions ; Israël doit fournir un rapport sur ses actions ».

En acceptant la requête et en ordonnant à Israël de cesser certaines pratiques, la Cour semble affirmer qu’Israël a effectivement commis des actes de génocide.

Mais malheureusement un cessez-le-feu immédiat n’a pas été demandé par la CPI [CIJ] ce qui aurait sauvé beaucoup de vies.

I. Des dirigeants israéliens ont confirmé clairement leurs intentions génocidaires

Le ministre israélien des Communications, Shlomo Karhi, « il faut créer un environnement plus dur pour forcer les Gazaouïs à partir » :

Début janvier 2024, il a récemment révélé le véritable objectif qui se cachait derrière la guerre génocidaire, à savoir le déplacement et l’expulsion des Palestiniens de ce territoire. La famine est utilisée comme arme de guerre à Gaza.

https://french.presstv.ir/2024/01/12/Creer-un-environnement-repugnant-a-Gaza-pour-les-faire-tous-partir

Le général de division (à la retraite) Giora Eiland a écrit, début novembre 2023, dans Yedioth Ahronoth : les épidémies à Gaza sont bonnes pour Israël :

« Après tout, de graves épidémies, dans le sud de la bande de Gaza nous rapprocheront de la victoire et réduiront le nombre de blessures parmi les soldats de l’armée israélienne ».

Eiland n’a pas donné de détails de la maladie qu’il recommande — la peste, les furoncles ou le choléra, peut-être un cocktail de petite vérole et de SIDA — peut-être aussi la famine pour deux millions de personnes.

« Et non, ce n’est pas de la cruauté pour la cruauté », a-t-il insisté, comme si quelqu’un pensait le contraire. En fait, c’est une gentillesse et un sens humain rares qui ne feraient que sauver des vies humaines.

https://investigaction.net/la-proposition-monstrueuse-de-giora-eiland-sur-gaza-cest-le-mal-au-vu-et-au-su-du-monde

Source : Haaretz

II. Quelques faits de l’armée la plus morale du monde

A – Depuis le 7 octobre 2023, plus de 1000 enfants ont été amputés d’une ou des deux jambes, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et plus de 6000 morts

Jason Lee, directeur national de « Save the Children » dans les territoires occupés de la Palestine, a déclaré dimanche que plus de 10 enfants par jour, en moyenne, avaient perdu une ou les deux jambes à Gaza depuis qu’Israël a lancé une guerre totale contre l’enclave assiégée, début octobre.

Jason Lee a donné dimanche 7 janvier des explications sur la situation humanitaire désastreuse dans la bande assiégée bombardée par Israël. Il a averti que le meurtre et la mutilation d’enfants constituent de graves violations des droits de l’enfant. Il a déclaré :

« La souffrance des enfants dans ce conflit est inimaginable et encore plus parce qu’elle est inutile et totalement évitable. Ces souffrances, le meurtre et la mutilation d’enfants sont condamnés comme une grave violation des droits de l’enfant et leurs auteurs doivent rendre des comptes » (…)

« J’ai vu des médecins et des infirmières complètement débordés lorsque des enfants arrivaient avec des blessures causées par une explosion. Le fait de voir des enfants souffrir autant et de ne pas disposer de l’équipement ou des médicaments pour les traiter ou soulager leur douleur est trop lourd, même pour des professionnels expérimentés. Même dans une zone de guerre, les images et les sons d’un jeune enfant mutilé par les bombes ne peuvent être conciliés et encore moins compris dans les limites de l’humanité ».

Notons que beaucoup d’opérations chirurgicales sur les enfants ont été réalisées sans anesthésie, le système de santé de Gaza étant paralysé par l’agression israélienne et par une grave pénurie de médecins et d’infirmiers ; sans oublier le manque de fournitures médicales comme les produits anesthésiants et les antibiotiques, comme l’a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

B – Pendant ce temps les chars israéliens ouvrent le feu sur des centaines de Gazaouis attendant l’aide humanitaire

Quelques heures après avoir ouvert le feu sur un abri de l’ONU abritant des milliers de Palestiniens, les chars israéliens ont tué des dizaines de personnes qui faisaient la queue pour recevoir de l’aide.

Au moins 20 Palestiniens ont été tués et 150 blessés le 25 janvier après que des chars israéliens ont ouvert le feu sur des habitants de Gaza qui faisaient la queue pour recevoir de l’aide humanitaire au rond-point du Koweït, dans la ville de Gaza, au nord de la bande de Gaza.

Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf al-Qudra a déclaré :

« Le nombre de morts risque d’augmenter en raison des dizaines de blessés graves qui ont afflué au complexe médical d’Al-Shifa, dont les capacités médicales sont insuffisantes ».

Notons que l’hôpital Al-Shifa a été bombardé, perquisitionné et évacué sous la menace des armes par les troupes israéliennes depuis le début de la guerre à Gaza.

De plus, l’hôpital « ne compte plus que quelques médecins encore opérationnels », a déclaré Ashraf al-Qudra

https://reseauinternational.net/les-chars-israeliens-ouvrent-le-feu-sur-des-centaines-de-gazaouis-attendant-laide-humanitaire

EN CONCLUSION : ISRAËL doit se SOUMETTRE puisque la décision de la CIJ est CONTRAIGNANTE

En effet, les arrêts rendus par la Cour (ou l’une de ses chambres) dans les différends entre États ont force obligatoire pour les parties en cause. L’article 94 de la Charte des Nations unies stipule que « chaque Membre des Nations unies s’engage à se conformer à la décision de la Cour… dans tout litige auquel il est partie prenante ».

Israël doit déposer un rapport sur les mesures correctives dans un délai d’un mois après la décision.

Pourtant, même si la CIJ décide qu’Israël doit prendre toutes les mesures pour éviter les morts et les blessés et pourvoir à l’ensemble des besoins humanitaires des Palestiniens (y compris l’accès à la nourriture, aux médicaments, aux infrastructures, etc.), que se passera-t-il si Israël ignore simplement la décision ? Or dans le passé Israël n’a pas respecté les décisions de l’ONU et ce non-respect n’a entraîné aucune sanction de l’ONU grâce au veto des USA.

De plus, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré, début janvier 2024, à l’Associated Press aux États-Unis « qu’il s’oppose à la création d’un État palestinien dans le cadre de tout scénario d’après-guerre ».

Je doute que l’arrêt de la CPI [CIJ] infléchisse la volonté de Tel-Aviv de continuer son génocide pour chasser tous les Palestiniens qui n’auront que le choix de partir ou de mourir sur place sur leur terre de Palestine.

En effet, Israël continuera ses massacres sous la protection de ses tuteurs : les USA et la Grande-Bretagne. Ces deux pays accordent au gouvernement fasciste israélien un blanc-seing pour poursuivre sa guerre criminelle. Ils sont donc aussi des criminels de guerre puisqu’ils ont permis à Israël de larguer plus de 65 000 tonnes de missiles et de bombes sur la bande de Gaza.

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira mercredi prochain pour examiner la décision de la CPI [CIJ]. Est-ce qu’Israël sera mis en demeure d’arrêter la guerre ?

La communauté internationale devrait prendre des mesures sérieuses pour mettre fin aux violations et tenir Israël pour responsable de ces crimes.

Ainsi, seul un cessez-le-feu définitif mettra fin aux meurtres et aux mutilations des civils et permettra l’acheminement de l’aide humanitaire dont ont désespérément besoin les Gazaouis, y compris des médicaments essentiels pour les enfants blessés.

En définitive, si les USA arrêtaient toute livraison de bombes, de missiles et d’armes à Israël cette guerre génocidaire s’arrêterait dans les jours qui suivent, d’autant plus qu’Israël est à court d’armes, et Netanyahu n’a pas de solution, sauf celle de bombarder.

La politique criminelle d’Israël en Palestine nuit aussi aux juifs ! Michèle Sibony (vidéo)


Si ce n’est pas un génocide à Gaza, alors qu’est-ce que c’est ?

Par Gideon Levy

Jabalia, dans la bande de Gaza, le 9 octobre
(Bashar Taleb, Wafa pour APAimages, Wikimedia Commons)

Supposons que la position d’Israël à La Haye soit juste et équitable et qu’Israël n’ait pas commis de génocide ou quoi que ce soit qui s’en rapproche.

De quoi s’agit-il alors ? Comment nommer les massacres, qui se poursuivent alors même que ces lignes sont écrites, sans discrimination, sans retenue, à un degré qu’il est difficile d’imaginer ?

Comment désigner les enfants mourants dans les hôpitaux, dont certains n’ont plus personne au monde, et les civils âgés et affamés fuyant pour sauver leur vie sous la menace incessante des bombes larguées de toutes parts ? La définition juridique changera-t-elle leur sort ? Israël poussera un soupir de soulagement si le tribunal rejette l’accusation. En ce qui le concerne, s’il ne s’agit pas d’un génocide, sa conscience sera à nouveau tranquille. Si La Haye dit « pas de génocide », nous serons à nouveau la nation la plus morale au monde.

Ce week-end, les médias israéliens et les réseaux sociaux n’ont pas tari d’admiration et d’éloges pour l’équipe de juristes qui nous a représentés à La Haye. Quel anglais raffiné, et quels arguments convaincants !

La veille, les médias ont à peine rapporté les arguments de l’Afrique du Sud, présentés dans un anglais bien meilleur que celui des Israéliens et bien plus ancrés dans les faits que dans la propagande, prouvant une fois de plus que, dans cette guerre, les médias israéliens ont atteint un seuil de tolérance inégalé.

Ils considèrent qu’il est de leur devoir de valoriser la position israélienne et de réduire à néant le « bras juridique du Hamas ». Voyez comme ces experts nous valent tant d’honneur sur le plan juridique.

Supposons que nous parlions d’un pays jugé pour les violations les plus graves du droit international. Ceux qui portaient robes noires et perruques blanches et ceux qui n’en portaient pas ont présenté les arguments habituels d’Israël, dont certains sont justes, comme les descriptions de l’attaque du 7 octobre.

Mais il était difficile de savoir s’il fallait rire ou pleurer. Comme cet argument selon lequel le Hamas est le seul responsable des conditions qui règnent à Gaza. Israël n’y est pour rien. Dire cela à une institution internationale prestigieuse, c’est mettre en doute et insulter l’intelligence de ses juges.

Et que penser des propos du chef de l’équipe de défense israélienne, le professeur Malcolm Shaw : « Les actions d’Israël sont proportionnées et ne visent que les forces armées » ? Et qu’en est-il de la vérité ? Proportionnées à une telle destruction ? Si c’est à cela que ressemble la proportionnalité, à quoi ressemble la disproportion ? Hiroshima ?

« Ne viser que les forces armées », avec des montagnes de cadavres d’enfants ? De quoi parle-t-il ? « Passer des appels téléphoniques pour évacuer les personnes non impliquées » : qui a encore un téléphone en état de marche à Gaza, et où exactement sont-ils censés évacuer dans cet enfer où il ne reste plus une seule parcelle de terre sécurisée ? Et le comble : « Même si les soldats ont violé les lois de la guerre, ils seront entendus par le système juridique israélien ».

Shaw n’a apparemment pas entendu parler du système juridique israélien, et encore moins de ce qu’on appelle le système juridique militaire. Il n’a pas entendu dire qu’après l’opération israélienne « Cast Lead » en 2008-2009 à Gaza, seuls quatre soldats ont été inculpés pour des délits criminels, et qu’un seul d’entre eux a été envoyé en prison pour le délit de vol d’une carte de crédit (!).Tous ceux qui ont déversé leurs obus et leurs bombes sur des innocents ne seront jamais inculpés.

Et que dire des remarques du Dr Galit Rejwan, la trouvaille du week-end qui sera sans aucun doute choisie pour allumer la flamme cette année lors de la cérémonie du Jour de l’Indépendance sur le Mont Herzl : « L’armée israélienne déplace les hôpitaux vers des lieux plus sûrs ». Shifa sera-t-il déplacé à Sheba ? Rantisi à Soroka ? De quels lieux sûrs à Gaza parle-t-elle et quels hôpitaux Tsahal déplacera-t-il ?

Bien entendu, rien de tout cela ne prouve qu’Israël a commis un génocide. Le tribunal en décidera. Mais comment se satisfaire de tels arguments de la défense ? Comment être fier de la session de La Haye ? Fier du bilan du génocide de Gaza ?

source : Haaretz via Arrêt sur Info




Interview de Thierry Meyssan : conflit Israël/Palestine, le Yémen et la position française dans l’Opération « Gardiens de la Prospérité »

[Source : lemediaen442.fr]






« Le manque de vision et de volonté politique de Poutine pourrait conduire à la Troisième Guerre mondiale. »

[Source : telegra.ph]

Paul Craig Roberts : « Le manque de vision et de volonté politique de Poutine pourrait conduire à la Troisième Guerre mondiale. »

Par Iurie Rosca

Enfin, l’article signé par le célèbre auteur américain Paul Craig Roberts « WILL WAR RESULT FROM THE EVER HESITANT PUTIN? », publié le 22 janvier de cette année, rompt le schéma de la fausse dichotomie, du conflit entre les deux récits dominants, qui accompagne les controverses entre la Russie et l’Occident.1

Alors que les centres de propagande occidentaux diabolisent Poutine, les médias alternatifs, qui s’opposent à l’hégémonie américaine, le déifient. Ces derniers le font soit par naïveté et par manque de compréhension de l’organisation et du fonctionnement du pouvoir politique en Russie, soit par intérêt pécuniaire, préférant être des presstitués du Kremlin avec un masque de respectabilité antimondialiste.

L’analyse de Paul Craig Roberts brise les clichés de la propagande décrits ci-dessus, en montrant ce qui est évident pour tout observateur lucide et honnête. Malgré l’image de dictateur et de personne déterminée qu’on lui prête, Poutine se présente comme un homme hésitant, timide et surtout obsédé par le besoin de retrouver la reconnaissance des « partenaires occidentaux ». Ce syndrome est facile à comprendre si l’on se concentre sur les origines idéologiques ou intellectuelles du « poutinisme ». Cette vision est éclectique et représente un mélange de soviétisme tardif et de libéralisme occidental.

Les deux visages du Janus moscovite : le soviétisme et l’esprit marchand

Son refus de procéder à une décommunisation claire et sans équivoque en condamnant le coup d’État de 1917, en glorifiant Staline, en conservant le mausolée de Lénine et les noms communistes des régions, des villes, des rues et des places publiques comme de précieuses reliques religieuses, en entretenant les monuments de Lénine et ceux des autres criminels bolcheviques, ainsi que des « fondateurs du marxisme », montre sans l’ombre d’un doute que le régime de Poutine est l’otage de la mentalité communiste en tant que maladie chronique de la société russe.

Le second visage de ce dieu russe à deux visages, nouveau Janus, est un visage libéral-capitaliste par excellence. Ou, plus précisément, il appartient à l’injection idéologique libérale qui a empoisonné la société russe à la chute de l’URSS. Les nouvelles élites issues des éléments de l’ancienne nomenklatura communiste et du KGB étaient et sont guidées par la soif d’enrichissement personnel par l’abus de pouvoir. La mentalité mercantile a profondément pénétré la classe dirigeante russe, chaque dignitaire de l’administration Poutine étant hyper-riche grâce à la complicité des oligarques qui s’emparent de toutes les ressources naturelles de la Russie à des fins de profit personnel.

Dans ce cas, nous devrions garder à l’esprit la vérité biblique qui dit :

« Nul ne peut servir deux maîtres. Ou bien vous haïrez l’un et vous aimerez l’autre, ou bien vous serez attachés à l’un et vous mépriserez l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et l’argent ».

(Matthieu 6:24).

Appliquée à l’administration Poutine, la définition de Werner Sombart de deux types de personnages et de civilisations — « Les marchands et les héros » — suggère sans équivoque son profil de marchand. Il semble que dans les nouvelles conditions géopolitiques, la conception du dualisme géopolitique de la tellurocratie et de la thalassocratie prouve que la puissance maritime, la civilisation commerciale anglo-saxonne, a définitivement colonisé la classe dirigeante en Russie. Et la conceptualisation de la puissance terrestre, attribuée à la Russie d’aujourd’hui, ne fait partie que des clichés de la propagande des serviteurs du Kremlin.

Cela explique le caractère hésitant, le manque de détermination et de cohérence de la politique officielle russe sous le mandat de Poutine. Par ailleurs, comme en Occident, la même transformation majeure qui a caractérisé l’essor du capitalisme s’est produite en Russie. En effet, le facteur économique a subordonné le facteur politique ou, en d’autres termes, les grandes entreprises ont subordonné l’administration de l’État. Toutefois, dans les conditions actuelles, le mythe de la toute-puissance de Poutine profite à la fois à la propagande occidentale et à celle de Moscou.

Le caractère oscillant et la sensibilité à diverses influences qui rendent les intérêts de la Russie vulnérables apparaissent également dans le cas du génocide et des crimes systématiques commis par l’entité sioniste officiellement appelée Israël.2 Ce manque de cohérence a provoqué des inquiétudes naturelles et des réactions de perplexité dans le monde islamique, la question clé étant de savoir dans quelle mesure la Russie peut être un partenaire stratégique dans la résistance à Israël et à son vassal, les États-Unis.

La multipolarité comme réalité souhaitable

L’auteur cité ci-dessus a raison lorsqu’il suggère que la multipolarité n’est absolument pas pertinente « tant qu’elle ne possède pas une solide composante militaire ». Paul Craig Roberts affirme que « le monde multipolaire dont Poutine parle sans cesse ne peut se matérialiser sans un traité de défense mutuelle entre la Russie, la Chine et l’Iran ». Et il a tout à fait raison. C’est juste que la Chine ne semble pas avoir d’intérêt à accepter un tel traité, préférant profiter simultanément des énormes avantages offerts par les marchés américain et européen pour ses marchandises et de la pression exercée sur les ressources naturelles de la Russie. Au contraire, l’Iran, comme toute une série d’autres pays musulmans, signerait sans hésiter des accords politico-militaires avec la Russie pour résister à l’agression de l’axe Londres-Washington-Jérusalem.

D’ailleurs, parmi ceux qui souhaiteraient signer d’urgence de tels pactes d’assistance militaire mutuelle avec la Russie, on pourrait trouver toute une série d’autres États africains, le Venezuela, la Corée du Nord, etc. Mais, de toute évidence, pour un tournant géopolitique aussi spectaculaire, il ne manque qu’un seul élément : la volonté politique de Moscou.

Il est opportun de mentionner ici que pour représenter une force redoutable face à l’hégémonie occidentale, les BRICS ne peuvent se limiter au commerce et à la noble intention de dédollarisation. Pour surmonter la posture d’une structure amorphe et représenter un pôle de pouvoir géopolitique réel, les BRICS ont un besoin vital d’une composante militaire solide. Sinon, il serait naïf de croire que le système impérialiste américain attendra impassiblement son propre effondrement sans procéder à une attaque préventive. La guerre économique que les BRICS ont proposée contre l’impérialisme israélo-américain ne peut être gagnée sans s’appuyer sur une alliance militaire forte.

Le conflit avec l’Ukraine : Jeu d’influence, puérilité ou lâcheté ?

Dans son article, Roberts décrit avec la plus grande précision la même approche hésitante et faible de Poutine à l’égard du conflit militaire en Ukraine. Nous pourrions ajouter à ce que dit l’auteur que, jusqu’à présent, personne ne peut donner une explication crédible, et en particulier une explication qui honorerait la position officielle de Moscou, sur la raison pour laquelle, après le coup d’État à Kiev en 2014, il a d’abord été déclaré un régime illégal installé par la violence et une usurpation du pouvoir d’État, après quoi ils ont eu recours à la reconnaissance du régime de Poposhenko. Une autre chose étrange en 2014 a été l’accord de la Crimée pour rejoindre la Russie, tout en abandonnant le Donbass — bien que des référendums sur l’adhésion à la Russie aient été organisés tant dans la péninsule que dans les républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.

Les huit années de bombardements méthodiques et d’assassinats de masse par le régime de Kiev de la population pacifique du Donbass n’ont été possibles que parce que Poutine n’a pas eu le courage ou peut-être la liberté d’action d’empêcher ce massacre de Russes. Et après deux ans de guerre en Ukraine, les habitants de la ville de Donetsk continuent d’être tués en masse par les bombardements réguliers de l’armée ukrainienne.3 Comment expliquer un tel état de fait ? C’est une question importante, car ce n’est qu’en anathématisant le régime criminel de Kiev que l’on pourra mettre fin à ce massacre. Ce qu’il faut, ce ne sont pas des paroles de compassion pour les victimes et les détracteurs de Zelensky, mais des actions concrètes. Mais celles-ci sont retardées pour des raisons de plus en plus suspectes.

Après une étrange pause de 8 ans, le moment de l’intervention russe, le 24 février 2022, reste tout aussi inexplicable. Cela ne signifie pas que l’« Occident collectif » ne mène pas une guerre par procuration contre la Russie, en faisant de l’Ukraine un objet de manipulation géopolitique. La question est différente.

Pourquoi l’offensive extrêmement rapide et réussie de l’armée russe, qui a atteint les portes de Kiev en trois jours, s’est-elle transformée en un échec catastrophique ? Pourquoi le retrait a-t-il été ordonné ? Pourquoi des régions entières comme Kiev, Sumy, Chernigov, Kharkov et Kherson ont-elles été abandonnées ? Et qui est responsable des dizaines de milliers de civils russes dans ces territoires, qui ont soutenu l’offensive russe et qui ont été torturés et assassinés par les criminels des unités militaires ukrainiennes ?

Deux mots magiques, une guerre éclair et une série d’échecs

Et maintenant, demandons-nous ce que signifient les deux mots magiques utilisés par Poutine pour expliquer les objectifs de l’intervention militaire en Ukraine. Il s’agit des fameux mots « démilitarisation » et « dénazification ». Au départ, tant les partisans de la Russie que ses opposants pensaient qu’il s’agissait de la libération/occupation totale de l’Ukraine par l’armée russe, du démantèlement complet des forces armées ukrainiennes, de la suppression du pouvoir politique et de l’imposition de conditions de reddition. Il était normal de s’attendre à une telle chose, car la « démilitarisation » aurait supposé l’abolition totale de l’armée ukrainienne, et la « dénazification » aurait signifié la responsabilisation de ceux que la propagande du Kremlin appelle les « nazis ». En fait, ils ne peuvent être qualifiés de nazis que dans la mesure où le sionisme est assimilé au nazisme. Mais l’administration Poutine est trop fortement influencée par des éléments sionistes pour pouvoir se permettre un tel degré de liberté d’expression.

Ainsi, au lieu d’une guerre éclair, nous assistons depuis deux ans au retrait des forces armées russes, à des offensives limitées accompagnées de pertes humaines astronomiques sans aucune justification stratégique, à des échanges de prisonniers dans des conditions inéquitables et, surtout, à des appels à la négociation et à la signature d’un armistice. La série de négociations entamée dès le troisième jour de l’intervention militaire russe montre l’absurdité de toute cette aventure militaire. Votre armée arrive donc près de Kiev, et vous n’imposez pas les conditions de la capitulation en position de force, mais vous ordonnez la retraite de vos forces et vous vous asseyez à la table des négociations dans une position infiniment plus vulnérable.

Une guerre limitée, appelée par euphémisme OMS4 et un ennemi intouchable

Un épisode extrêmement éloquent qui montre comment le caractère de Poutine est lié à la promesse qu’il a faite à l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett de ne pas causer de tort à la marionnette d’Israël à Kiev, le sioniste Volodymyr Zelensky. Le 5 février 2023, NBS News a titré ce fragment de l’interview donnée par Naftali comme suit : « L’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett affirme que Poutine a promis de ne pas tuer Zelensky ».5 Aussi étrange que cela puisse paraître, après la publication de ces affirmations dans la presse internationale, les responsables de Moscou ne se sont pas empressés de les démentir. Quelle est donc la logique de cette guerre ? Une partie beaucoup plus forte militairement ne veut-elle pas vaincre son ennemi et remporter une victoire totale et incontestable ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ? Nous pouvons supposer un certain nombre de facteurs : la lâcheté de Poutine et l’influence de la « cinquième colonne ». Le reste n’est que propagande et manipulation.

Naftali Bennett et Poutine

Ne citons que les cycles les plus célèbres de négociations stériles entre les délégations russe et ukrainienne. Le premier round a eu lieu le 28 février 2022 en Biélorussie. Un deuxième et un troisième cycle de négociations ont eu lieu les 3 et 7 mars 2022, à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine, dans un lieu non divulgué de la région de Gomel, en Biélorussie. Une quatrième et une cinquième série de pourparlers ont eu lieu respectivement les 10 et 29 mars 2022 en Turquie. Par ailleurs, le Kremlin répète comme un mantra sa volonté de s’asseoir à la table des négociations pour la paix avec Kiev. Mais dans les conditions actuelles, où aucune des deux parties n’est ni victorieuse ni vaincue, il est difficile d’imaginer une paix durable.

Sans parler des accords de Minsk signés le 5 septembre 2014 et le 12 février 2015, qui représentent des échecs flagrants et honteux de la diplomatie russe. Ce sont précisément ces manœuvres des ennemis de la Russie qui ont permis à l’Occident collectif de transformer pendant huit ans l’armée ukrainienne quasi inexistante en une force militaire redoutable. Poutine a ensuite admis qu’il avait été trompé par ses « partenaires occidentaux ». Mais quelqu’un au Kremlin a-t-il entendu parler de Sun Tzu ? Dans son célèbre ouvrage « L’art de la guerre », il affirme que « toute guerre repose sur la tromperie ». Celui qui ne fait pas ses leçons à temps reste un perdant.

4 régions partiellement libérées, le duo Poutine-Shaman et « Adieu, Kherson ! ».

Poutine et les quatre chefs de région. Regardez leurs visages

L’une des choses les plus inexplicables, du point de vue des intérêts russes au cours de cette guerre, est l’incorporation de quatre régions d’Ukraine — Donetsk, Kherson, Luhansk et Zaporizhzhia — à la Russie le 30 septembre 2022. Il convient de noter que cette décision adoptée par la Douma d’État de Russie et promulguée par le décret de Poutine a été précédée d’un simulacre de référendum dans des conditions d’hostilités militaires extrêmement violentes dans ces quatre régions. Rappelons que la simulation de référendums est l’œuvre du numéro 2 de l’administration Poutine, Sergey Kirienko (Izraitel), l’ex-Premier ministre qui en 1998 a détruit le système financier et l’économie russe, le personnage le plus douteux autour du chef de l’État russe étant responsable des « territoires libérés ». Aucune de ces régions n’était entièrement sous contrôle russe au moment de l’incorporation officielle, et elles ne l’ont jamais été depuis.

Après que le parlement russe a adopté « à l’unanimité » l’admission des quatre régions dans la composition de l’État russe, et que le chef de l’État a confirmé cette décision, le même jour, le 30 septembre 2022, un concert festif a eu lieu sur la place Rouge sous le nom de « Choix du peuple. Ensemble pour toujours ».6 Au cours de cette sinistre farce, qui rappelle le triomphalisme de l’ère communiste, la figure clé aux côtés de Poutine était un chanteur pop portant le nom de scène de Shaman, habillé en transsexuel et incarnant le parfait hermaphrodite, qui a entonné l’hymne national de la Russie. Le moment était particulièrement émouvant, surtout si l’on considère que pendant que Poutine versait des larmes de bonheur dans le centre de Moscou, les soldats russes continuaient à se battre et à mourir dans les quatre régions.

SHAMAN, pop star affiliée au Kremlin

Et qu’en est-il des autres millions de Russes abandonnés dans les territoires ukrainiens et terrorisés par le régime criminel de Kiev ? Mais de telles questions sont interdites en Russie. Et pour que cette abominable farce connaisse une fin honteuse et dégradante, peu après le spectacle du duo Poutine et Shaman, l’armée russe a entrepris une nouvelle action étrange d’abandon, cette fois d’une redoute stratégique conquise avec le sang du soldat russe. Le 9 novembre 2022, les forces armées russes se sont retirées de la ville de Kherson, abandonnant la population civile et les activistes pro-russes aux mains des forces de répression ukrainiennes.

Quelle est la suite des événements ? Incertitudes et espoirs

Au cours des deux années de guerre appelées par euphémisme « OMS », des experts militaires indépendants ont déclaré à plusieurs reprises que l’armée russe n’était pas en mesure de mener une guerre victorieuse parce qu’elle était entravée par le facteur politique. Et certains de ceux qui ont critiqué le déroulement de l’intervention militaire en Ukraine, appelant à une action plus décisive, se sont retrouvés en prison. Le cas le plus célèbre est celui du colonel Igor Strelkov, arrêté pour « appel à l’extrémisme ». Les détails de sa peine de prison seront annoncés le 25 janvier… Mais en Russie, personne ne peut critiquer la campagne militaire, ni à partir de positions pacifistes, ni à partir de positions patriotiques. Le Code pénal a été adapté pour réprimer tout commentaire critique sur le pouvoir de l’État.

Igor Strelkov dans la salle d’audience

En attendant, le manque de cohérence et de courage de l’administration Poutine a causé des centaines de milliers de victimes des deux côtés, plus de 10 millions de réfugiés, la destruction et la criminalisation de la société ukrainienne, mais aussi la destruction de l’économie de l’UE dans l’intérêt des ennemis de l’Europe continentale et de la Russie, la corporatocratie anglo-saxonne.

Compte tenu de ce qui est présenté dans l’article de M. Roberts, ainsi que de ma propre analyse, nous avons toutes les raisons de nous inquiéter non seulement du sort de la Russie, mais aussi de celui de l’Humanité tout entière. À proprement parler, la force de l’administration Poutine se réduit à l’anéantissement de tous les opposants politiques et de ses critiques, ainsi qu’à la perpétuation de son propre pouvoir par le biais de farces électorales comme celle prévue pour cette année, lorsque le « candidat fatal » Poutine obtiendra un nouveau mandat présidentiel pour toute sa vie.

Ainsi, face aux faucons néoconservateurs/sionistes qui sont très déterminés à soumettre le monde entier ou à le détruire dans une nouvelle guerre mondiale, le manque de volonté et le caractère vacillant de Poutine constituent une vulnérabilité non négligeable.

Certains pourraient être tentés d’expliquer la lenteur et le manque de détermination des dirigeants russes par le fait qu’ils sont assez âgés et représentent une sorte de gérontocratie. Mais ceux de Washington ne sont pas jeunes non plus. Pourtant, métaphoriquement, les Sages de Sion (Netanyahou, Blinken, Nuland) semblent bien plus efficaces que les Sages du Kremlin (Poutine, Lavrov, Shoigu).





Le voile se déchire : les vérités cachées de Jabotinsky et Netanyahu

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Le groupe qui a assassiné 25 000 Palestiniens à Gaza n’est pas représentatif des juifs en général. C’est un héritier d’une idéologie qui n’a pas cessé de commettre de tels crimes depuis un siècle. Thierry Meyssan retrace l’histoire des « sionistes révisionnistes » de Vladimyr Ze’ev Jabotinky à Benjamin Netanyahu.

Josep Borrell dénonce les liens entre Benjamin Netanyahu et le Hamas.

Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, recevant un doctorat honoris causa à Valladolid, a déclaré : « Nous pensons qu’une solution à deux États [israélien et palestinien] doit être imposée de l’extérieur pour ramener la paix. Même si, et j’insiste, Israël réaffirme son refus [de cette solution] et, pour l’empêcher, est allé jusqu’à créer lui-même le Hamas (…) Le Hamas a été financé par le gouvernement israélien pour tenter d’affaiblir l’Autorité palestinienne du Fatah. Mais si nous n’intervenons pas fermement, la spirale de la haine et de la violence se poursuivra de génération en génération, de funérailles en funérailles ».

Ce faisant, Josep Borrell rompait avec le discours officiel occidental selon lequel, le Hamas est l’ennemi d’Israël, qu’il aurait attaqué par surprise le 7 octobre ; justifiant la riposte israélienne actuelle et le massacre de, déjà, 25 000 civils palestiniens. Il affirmait que des ennemis des juifs peuvent être soutenus par d’autres juifs, Benjamin Netanyahu en particulier. Il refusait la lecture communautaire de l’Histoire et examinait les responsabilités personnelles.

Ce changement narratif a été rendu possible par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, il y a quatre ans. Josep Borrell sait que l’Union européenne a financé le Hamas depuis son coup d’État de 2006, pourtant aujourd’hui il est libre de dire ce qu’il a sur le cœur. Il n’a pas évoqué les liens du Hamas avec la Confrérie des Frères musulmans, dont l’organisation revendique d’être la « branche palestinienne », ni de celle-ci avec le MI6, les services secrets britanniques. Il a simplement suggéré de se retirer de ce guêpier.

Progressivement, le voile se déchire. Un rappel historique est ici nécessaire. Les faits sont connus, mais jamais reliés entre eux, ni énumérés à la suite. Ils ont un effet cumulatif éclairant. Ils se situent principalement tout au long de la Guerre froide, lorsque l’Occident fermait les yeux sur les crimes dont il avait besoin, mais ils débutent en réalité vingt ans plus tôt.

En 1915, le ministre de l’Intérieur juif britannique, Herbert Samuel, rédigea un mémorandum sur le Futur de la Palestine. Il souhaitait créer un État juif, mais de petite taille afin qu’il « ne puisse pas être assez grand pour se défendre ». Ainsi la diaspora juive servirait sur le long terme les intérêts de l’Empire britannique.

Il tenta de convaincre le Premier ministre, le libéral de l’époque H. H. Asquith, en vain, de créer à l’issue de la Guerre mondiale un État juif en Palestine. Cependant après la rencontre d’Herbert Samuel avec Mark Sykes, juste après la conclusion des Accords Sykes-Picot-Sazonov sur la répartition coloniale du Moyen-Orient, les deux hommes poursuivirent le projet et bénéficièrent du soutien des « protestants non -conformistes » (on dirait aujourd’hui des « chrétiens sionistes »), dont le nouveau Premier ministre, David Lloyd George. Ce dernier et son cabinet donnèrent instruction pour la fameuse Déclaration Balfour afin de préciser un des points des Accords Sykes-Picot Sazonov en annonçant un « foyer national juif ».

Simultanément, les protestants non-conformistes, par l’entremise du juge à la Cour suprême des États-Unis, Louis Brandeis, convainquirent le président Woodrow Wilson de soutenir leur projet.

Toujours durant la Première Guerre mondiale, lors de la révolution russe, Herbert Samuel proposa d’intégrer des juifs de l’ex-empire russe qui fuyaient le nouveau régime dans une unité spéciale, la Légion juive. Cette proposition fut reprise par un juif ukrainien, Vladimir Ze’ev Jabotinsky, qui imagina qu’un État juif en Palestine pourrait être sa récompense dans l’après-guerre. Herbert Samuel lui confia de recruter des soldats parmi les émigrés russes. Parmi eux, il trouva notamment le Polonais David ben Gourion (alors marxiste) auquel se joignit le Britannique Edwin Samuel, le propre fils d’Herbert Samuel. Ils s’illustrèrent notamment lors de la bataille perdue contre les Ottomans à Gallipoli.

À la fin de la guerre, le fasciste Jabotinsky réclama un État comme son dû, mais les Britanniques n’avaient nullement envie de se séparer de leur colonie palestinienne. Ils s’en tinrent donc à leur engagement de « foyer national », sans plus. En 1920, une partie des Palestiniens, conduite par Izz al-Din al-Qassam (la figure tutélaire de la branche armée de l’actuel Hamas, les brigades al-Qassam) se souleva et massacra sauvagement des immigrés juifs, tandis qu’une milice juive leur répondit. C’est le début du conflit israélo-palestinien. Londres rétablit l’ordre en arrêtant des fanatiques, aussi bien des jihadistes que des juifs. Jabotinsky, chez qui un arsenal fut découvert, fut condamné à 15 ans de prison.

Cependant, le gouvernement « protestant non-conformiste » de David Lloyd George nomma Herbert Samuel gouverneur de Palestine. Dès son arrivée à Jérusalem, il gracia et fit libérer son ami Jabotinsky. Puis, il nomma l’antisémite et futur collaborateur du Reich, Mohammad Amin al-Husayni, grand mufti de Jérusalem.

Fresque en hommage à Vladimir Jabotinski à Odessa (Ukraine).

Jabotinsky fut alors élu administrateur de l’Organisation sioniste mondiale (WZO). Mais il repartit dans l’ex-empire russe où Symon Petlioura venait de créer une République populaire ukrainienne. Jabotinsky et Petlioura signèrent un accord secret pour se tailler une place dans les terres des bolcheviks à l’Est et des anarchistes de Nestor Makhno au Sud (la Novorossia actuelle). Petlioura était un antisémite forcené, ses hommes étaient habitués, dans leur propre pays, à massacrer des familles ou des villages juifs. Petlioura était le protecteur des « nationalistes intégraux » ukrainiens et de leur mentor, Dmytro Dontsov, qui deviendra par la suite administrateur de l’Institut Reinhard Heydrich chargé de l’exécution de la « solution finale de la question juive »1.

Lorsque le bruit se répandit que Jabotinsky avait fait alliance avec des « massacreurs de juifs », l’Organisation sioniste mondiale le convoqua pour explication. Mais il préféra démissionner de ses fonctions communautaires plutôt que de répondre à des questions. Il créa alors l’Alliance des « sionistes révisionnistes » (surtout présente dans la diaspora polonaise et lettonne) et sa milice, le Betar. Il se détourna de l’Empire britannique et s’enthousiasma pour l’Italie fasciste. Il créa une académie militaire pour le Betar à proximité de Rome avec le soutien du duce Benito Mussolini.

Garde d’honneur du Betar devant le portrait de Jabotinky
à la citadelle de Ze’ev.

En 1936, Jabotinsky imagina un « plan d’évacuation » des juifs d’Europe centrale et orientale vers la Palestine. Il obtint le soutien du chef de l’État polonais, le maréchal Józef Piłsudski, et de son ministre des Affaires étrangères, Józef Beck. Mais aussi celui du régent hongrois, l’amiral Miklós Horthy, sans oublier celui du Premier ministre roumain, Gheorghe Tătărescu. Ce plan ne fut jamais réalisé, car les juifs d’Europe centrale et orientale étaient effrayés par les alliés de Jabotinsky et parce que l’Empire britannique s’opposa à une émigration massive en Palestine. En définitive, Chaim Weizmann, alors président de l’Organisation sioniste mondiale, assura que Jabotinsky était impliqué dans le plan franco -polono-nazi de déportation des juifs à Madagascar.

C’est à cette période que Vladimir Jabotinsky prophétisa l’holocauste devant des publics juifs médusés. Selon lui, en refusant son plan d’évacuation, la diaspora allait provoquer un sursaut de violence contre elle. À la surprise générale, c’est ce que ses amis mirent effectivement en œuvre : l’extermination de millions de juifs.

Vladimir Jabotinky (à droite) et Menachem Begin (à gauche),
lors d’une réunion du Bétar à Varsovie.

En 1939, Jabotinsky rédigea un plan pour un soulèvement des juifs de Palestine contre l’Empire britannique qu’il envoya à la section locale des « sionistes révisionnistes », l’Irgun. La Seconde Guerre mondiale repoussa ce projet à plus tard. Jabotinsky ne se fixa pas en Italie fasciste, mais aux États-Unis, alors neutres, où l’un de ses disciples le rejoignit pour devenir son secrétaire particulier. C’était Benzion Netanyahu, le père de Benjamin Netanyahu.

Durant la guerre, Vladimir Jabotinsky et Benzion Netanyahu reçurent la visite d’un professeur de philosophie de Chicago, Léo Strauss. C’était aussi un juif fasciste. Il avait été contraint de quitter l’Allemagne en raison de l’antisémitisme nazi, mais restait toujours un fasciste convaincu. Léo Strauss est devenu par la suite la référence des « néo-conservateurs » aux USA. Il a créé sa propre école de pensée, assurant à ses quelques disciples, après la Seconde Guerre mondiale, que le seul moyen pour des juifs de se prévenir d’une nouvelle Shoah, c’est de créer leur propre dictature. Parmi ses élèves, on compte aussi bien Paul Wolfowitz qu’Elliott Abrams, l’homme qui se tient aujourd’hui derrière Benjamin Netanyahu et qui a financé sa « réforme des institutions » cet été.

Vladimir Jabotinsky mourut à New York, en 1940. David ben Gourion s’opposa au transfert de ses cendres en Israël, mais, en 1964, le Premier ministre d’Israël, l’Ukrainien Levi Eshkol, l’autorisa.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rend hommage à son héros, Vladimir Ze’ev Jabotinky.

Après la Guerre mondiale, les « sionistes révisionnistes » de l’Irgun déclarent la guerre à l’Empire britannique pour avoir limité l’émigration juive en Palestine. Sous le commandement du futur Premier ministre, le Biélorusse Menachem Beguin, ils organisent une série d’attentats, dont celui contre l’hôtel King David qui fit 91 morts ou le massacre de Deir Yassin qui fit au moins une centaine de victimes.

En novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies adopte un plan de partage de la Palestine entre deux zones, juive et arabe, afin de former un État binational. Profitant de la lenteur de l’organisation intergouvernementale, David ben Gourion proclame unilatéralement l’État d’Israël, le 14 mai 1948. Les États arabes réagissent par les armes, tandis que des milices juives débutent l’expulsion de 750 000 Palestiniens, la Nakba. Inquiète de ces rapides développements, l’Assemblée générale envoie un émissaire suédois, le comte Folke Bernadotte, pour délimiter les deux États fédérés. Mais le 17 septembre 1948, d’autres « sionistes révisionnistes », appartenant au Lehi (dit « Groupe Stern »), sous le commandement d’un autre futur Premier ministre, le Biélorusse Yitzhak Shamir, l’assassinent. Ils sont tous condamnés par un tribunal israélien. Le ministre des Affaires étrangères, l’Ukrainien Moshé Shertok (ou Sharett), écrit à l’Assemblée générale pour demander l’adhésion d’Israël aux Nations unies. Il « déclare que l’État d’Israël accepte par la présente, sans réserve aucune, les obligations découlant de la charte des Nations unies et qu’il s’engage à les observer du jour où il deviendra Membre des Nations Unies ». À ces conditions expresses, Israël devient membre de l’ONU, le 11 mai 1949. Dans les jours qui suivent, Yehoshua Cohen, l’assassin du comte Bernadotte est discrètement libéré. Il devient le garde du corps du Premier ministre, David ben Gourion.

Benjamin Netanyahu jeune et Yitzhak Shamir.

De 1955 à 1965, Yitzhak Shamir dirige un département du Mossad, les services secrets extérieurs du nouvel État. Sans en informer ses supérieurs, il structure la police secrète du shah d’Iran, la Savak. Environ deux cents de ses hommes viennent y enseigner la torture aux côtés d’anciens nazis2.
Puis, alors qu’il négocie les Accords de Camp David avec l’Égypte, il déplace les hommes qu’il avait envoyés en Iran vers le Congo, en 1979. Probablement avec le soutien de la CIA états-unienne, ils encadrent désormais la police secrète de Mobotu Sese Seko. Il se rend sur place pour les contrôler.

Dans le cadre de la Guerre froide, Yitzhak Shamir aide aussi la dictature taïwanaise3.

Cette fois à l’insu des États-Unis, il crée un groupe terroriste à New York, la Jewish Defense League du rabbin Meir Kahane4. Il supervise une campagne pour l’émigration des juifs soviétiques en Israël, des attentats contre la délégation soviétique à l’ONU et enfin contre la légation de l’Organisation de libération de la Palestine.

Il noue des alliances avec l’Afrique du Sud5. Il participe à la création des « bantoustans », de faux États africains qui permettent à l’Afrique du Sud de ne plus considérer sa population noire comme des ressortissants, mais comme des émigrés ; un modèle que les « sionistes révisionnistes » appliqueront ultérieurement aux Palestiniens.
Sur cette lancée, il fait financer par Israël les recherches du médecin personnel du président Pieter Botha, le docteur Wouter Basson. Celui-ci, à la tête de 200 scientifiques, entend créer des maladies qui n’affecteront que les noirs et les Arabes (Projet Coast6).7

Un crime en entraînant un autre, il soutient aussi la Rhodésie8 et la lutte contre l’indépendance des colonies portugaises du Mozambique et d’Angola.

Au Guatemala, Yitzhak Shamir se rapproche de la dictature du général Rios Montt. Il ne se contente pas de lui de fournir des armes, mais aussi supervise sa police secrète. Il met en place un institut d’informatique qui surveille les consommations d’eau et d’électricité et peut ainsi détecter et localiser des activités clandestines. Il organise la population maya en kibboutzim de manière à la faire travailler et à la surveiller sans avoir à procéder à une réforme agraire. Ainsi protégé, Rios Montt assassine 250 000 personnes.9 ; un modèle que les sionistes révisionnistes souhaitent appliquer aux Palestiniens. Les rapports entre Israël et les États-Unis au sujet de l’expérimentation guatémaltèque passent par le straussien Elliott Abrams.

Durant toute la Guerre froide, les « sionistes révisionnistes » n’ont pas agi dans l’intérêt du camp occidental, ils ont utilisé les opportunités qui se présentaient pour faire ce que Vladimir Ze’ev Jabotinky avait toujours fait : exercer le pouvoir par la force sans aucun égard pour qui que ce soit.

Vers la fin de la Conférence de Madrid, la délégation israélienne a ressorti cette vieille affiche
de la police britannique en Palestine mandataire :
elle demande des informations sur le groupe terroriste Lehi.
En haut à gauche : Menachem Beguin.

À la fin de la Guerre froide, le président Bush père convoqua la conférence de Madrid pour résoudre enfin la question israélo-palestinienne. Durant celle-ci, la délégation israélienne, présidée par Yitzhak Shamir, devenu Premier ministre, exige l’abrogation de la résolution 3379 de l’Assemblée générale des Nations unies10 avant la poursuite des débats. Celle-ci affirme que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». « Avec un cœur ouvert, nous appelons les dirigeants arabes à prendre le pas courageux et à répondre à notre main tendue en paix », déclame Shamir, grandiloquent. Soucieuse de permettre un accord, l’Assemblée générale obtempère. Mais, trompant ses interlocuteurs, Israël ne prendra aucun engagement et fera même tout pour faire échouer la candidature à un second mandat de George H. Bush.

Un petit mot avant de conclure sur les personnalités de ce dispositif aujourd’hui.

Le président juif ukrainien Volodymyr Zelenski
et le « führer blanc », Andriy Biletsky

L’alliance des « sionistes révisionnistes » et des « nationalistes intégraux » ukrainiens s’est reformée à la dissolution de l’Union soviétique. Un oligarque mafieux, le juif Ihor Kolomoïsky, a propulsé en politique un jeune humoriste juif, Volodymyr Zelensky, tout en finançant les milices nationalistes intégrales qui assiégeaient et bombardaient les populations ukrainiennes russophones du Donbass. Le refuznik Natan Sharansky, ancien ministre d’Ariel Sharon, organise des réunions entre des personnalités juives mondiales et le cabinet du président ukrainien. Tandis que Voldymyr Zelensky a confié le commandement des deux grandes batailles de Marioupol et de Bakhmout à Andriy Biletsky, le « führer blanc ».

Le 19 juillet 2018, à l’initiative des « sionistes révisionnistes », la Knesset adopte une loi proclamant Israël comme « État juif », avec l’hébreu comme seule langue officielle et Jérusalem unifiée comme capitale. Les colonies juives en territoire palestinien sont considérées comme relevant de l’« intérêt national ».

Quatre ans plus tard, Benjamin Netanyahu constitue un gouvernement avec une coalition formée avec les disciples du rabbin Kahane. En 2022, Itamar Ben-Gvir, président d’Otzma Yehudit (parti du Pouvoir juif) déclare qu’il va expulser les Arabes de Palestine. Des membres de son parti lancent une attaque contre le village cisjordanien d’Huwara, en février 2023, sept mois avant l’attaque palestinienne du 7 octobre. En quelques heures, ils incendient des centaines de voitures et 36 maisons. Ils s’acharnent sur les habitants, faisant 400 blessés et tuent un homme sous les yeux de l’armée israélienne qui encerclait le village sans intervenir face à leurs exactions.

Ce bref résumé historique nous montre qu’il n’y a pas plus de problème israélo-arabe que de problème ukraino-russe, mais un énorme problème de tous avec une idéologie qui, en des lieux et des époques différentes, n’a fait que semer la souffrance et la mort. Nous devons ouvrir les yeux et ne plus accepter de nous mobiliser avec des actions sous faux drapeau et autres mensonges.


1 « Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 novembre 2022.

2 « SAVAK : A Feared and Pervasive Force », Richard T. Sale, Washington Post, May 9, 1977. Debacle: The American Failure in Iran. Michael Ledeen, Vintage (1982).

3 תמכור נשק. » ש’ פרנקל, העולם הזה, 31 באוגוסט 1983. ».Israel: Foreign Intelligence and Security Services. CIA, March 1979.

4 The False Prophet: Rabbi Meir Kahane, From FBI Informant to Knesset Member, Robert I. Friedman, Lawrence Hill Books (1990).

5 The Unspoken Alliance: Israel’s Secret Relationship with Apartheid South Africa, Sasha Polakow-Suransky, Vintage (2011). The Unnatural Alliance: Israel and South Africa, James Adams, Quartet Books (1984).

6 Project Coast: Apartheid’s Chemical and Biological Warfare Programme, Chandré Gould & Peter Folb, United Nations Institute for Disarmament Research, UNIDIR/2002/12. The Rollback of South Africa’s Chemical and Biological Warfare Program, Dr. Stephen F. Burgess & Dr. Helen E. Purkitt, USAF Counterproliferation Center (2001).

7 « L’Afrique du Sud, ex-laboratoire secret de bioterrorisme des démocraties », Réseau Voltaire, 28 octobre 2002. Dr la Mort, enquête sur un bioterrorisme d’État en Afrique du Sud, Tristan Mendès France, Favre (2002).

8 « The Rhodesian Army: Counter-insurgency 1972-1979 » in Armed forces and modern counter-insurgency, Ian F.W. Beckett and John Pimlott, Croom Helm (1985).

9 « Israeli Connection Not Just Guns for Guatemala », George Black, NACLA Report on the Americas, 17:3, pp. 43-45, DOI: 10.1080/10714839.1983.11723592

10 « Qualification du sionisme », ONU (Assemblée générale), Réseau Voltaire, 10 novembre 1975.




Le discours du président argentin a été froidement accueilli à Davos

[Source de la transcription en français : legrandcontinent.eu
Transcription en anglais : eurasiareview.com]

Bonjour, merci beaucoup : je suis ici aujourd’hui pour vous dire que l’Occident est en danger. Il est en danger parce que ceux qui sont censés défendre les valeurs de l’Occident sont cooptés par une vision du monde qui, inexorablement, conduit au socialisme, et par conséquent à la pauvreté. Malheureusement, au cours des dernières décennies, motivés par certains désirs bienveillants d’aider les autres et d’autres par le désir d’appartenir à une caste privilégiée, les principaux dirigeants du monde occidental ont abandonné le modèle de la liberté pour différentes versions de ce que nous appelons le collectivisme.

Nous sommes ici pour vous dire que les expériences collectivistes ne sont jamais la solution aux problèmes qui affligent les citoyens du monde, mais qu’elles en sont au contraire la cause. Croyez-moi, il n’y a personne de mieux placé que nous, Argentins, pour témoigner de ces deux questions. Lorsque nous avons adopté le modèle de la liberté — en 1860 —, nous sommes devenus en 35 ans la première puissance mondiale, tandis que lorsque nous avons embrassé le collectivisme, au cours des cent dernières années, nous avons vu comment nos citoyens ont commencé à s’appauvrir systématiquement, jusqu’à tomber au 140e rang mondial. Mais avant d’entamer cette discussion, il serait important, tout d’abord, d’examiner les données qui montrent que non seulement le capitalisme de libre entreprise est un système possible pour mettre fin à la pauvreté dans le monde, mais qu’il est aussi le seul système moralement souhaitable pour y parvenir.

Si l’on regarde l’histoire du progrès économique, on constate que, de l’an 1 à l’an 1800 environ, le PIB mondial par habitant est resté pratiquement constant pendant toute la période de référence. Si l’on regarde un graphique de l’évolution de la croissance économique au cours de l’histoire de l’Humanité, on obtient un graphique en forme de crosse de hockey, une fonction exponentielle, qui est restée constante pendant 90 % du temps et qui augmente de manière exponentielle à partir du XIXe siècle. La seule exception à cette histoire de stagnation se situe à la fin du XVe siècle avec la découverte de l’Amérique. Mais à part cette exception, pendant toute la période comprise entre l’an 1 et l’an 1800, le PIB mondial par habitant a stagné.

Or non seulement le capitalisme a généré une explosion de richesses dès son adoption en tant que système économique, mais si l’on examine les données, on constate que la croissance s’est accélérée tout au long de la période.

Pendant toute la période comprise 1 et 1800, le taux de croissance du PIB par habitant est resté stable, autour de 0,02 % par an. À partir du XIXe siècle, avec la révolution industrielle, le taux de croissance passe à 0,66 %. À ce rythme, le doublement du PIB par habitant nécessiterait 107 années de croissance

Maintenant, si l’on considère la période entre 1900 et 1950, le taux de croissance s’accélère pour atteindre 1,66 % par an. Et si nous prenons la période entre 1950 et l’an 2000, nous constatons que le taux de croissance est de 2,1 % par an, ce qui signifie que nous pourrions doubler le PIB mondial par habitant en seulement 33 ans. Cette tendance, loin de s’arrêter, est toujours d’actualité. Si nous prenons la période entre 2000 et 2023, le taux de croissance s’est encore accéléré pour atteindre 3 % par an, ce qui signifie que nous pourrions doubler notre PIB par habitant dans le monde en seulement 23 ans.

Si l’on considère le PIB par habitant de 1800 à nos jours, on constate qu’après la révolution industrielle, le PIB mondial par habitant a été multiplié par plus de 15 — générant une explosion de richesse qui a permis à 90 % de la population mondiale de sortir de la pauvreté. N’oublions jamais qu’en 1800, près de 95 % de la population mondiale vivait dans une pauvreté abjecte, alors que ce chiffre est tombé à 5 % en 2020, avant la pandémie.

La conclusion est évidente : loin d’être la cause de nos problèmes, le capitalisme de libre entreprise en tant que système économique est le seul outil dont nous disposons pour mettre fin à la faim, à la pauvreté et à la misère dans le monde. Les preuves empiriques sont incontestables. C’est pourquoi, parce qu’il ne fait aucun doute que le capitalisme de libre marché est supérieur en termes de production, la doxa de gauche a attaqué le capitalisme pour ses problèmes de moralité, parce qu’il est, disent ses détracteurs, injuste.

Ils disent que le capitalisme est mauvais parce qu’il est individualiste et que le collectivisme est bon parce qu’il est altruiste, avec l’argent des autres, et qu’ils luttent donc pour la « justice sociale ». Mais ce concept, qui est devenu à la mode dans le premier monde au cours de la dernière décennie, est une constante du discours politique dans mon pays depuis plus de 80 ans. Le problème est que la justice sociale n’est pas seulement injuste, mais qu’elle ne contribue pas non plus au bien-être général. Au contraire, c’est une idée intrinsèquement injuste, parce qu’elle est violente. Elle est injuste parce que l’État est financé par les impôts et que les impôts sont prélevés de manière coercitive : est-ce que l’un d’entre nous peut dire qu’il paie des impôts volontairement ? Cela signifie que l’État est financé par la coercition et que plus la charge fiscale est élevée, plus la coercition est grande — et moins il y a de liberté.

Les partisans de la justice sociale partent de l’idée que l’ensemble de l’économie est un gâteau qui peut être partagé différemment, mais ce gâteau n’est pas donné, c’est une richesse qui est générée dans ce qu’Israël Kirzner appelle un « processus de découverte ». Si le bien ou le service offert par une entreprise n’est pas désiré, cette entreprise fait faillite, à moins qu’elle ne s’adapte à la demande du marché. Si elle fabrique un produit de bonne qualité à un prix attractif, elle se portera bien et produira davantage. Le marché est donc un processus de découverte dans lequel le capitaliste trouve la bonne direction au fur et à mesure. Mais si l’État punit le capitaliste pour avoir réussi et le bloque dans ce processus de découverte, il détruit ses incitations, ce qui a pour conséquence qu’il produira moins et que le gâteau sera plus petit, au détriment de la société dans son ensemble. Le collectivisme, en inhibant ces processus de découverte et en entravant l’appropriation de ce qui a été découvert, lie les mains de l’entrepreneur et l’empêche de produire de meilleurs biens et d’offrir de meilleurs services à un meilleur prix.

Comment se fait-il alors que le monde académique, les organisations internationales, la politique et la théorie économique diabolisent un système économique qui a non seulement sorti 90 % de la population mondiale de la pauvreté la plus extrême, et ce de plus en plus rapidement, mais qui est aussi juste et moralement supérieur ?

Grâce au capitalisme de libre entreprise, le monde est aujourd’hui au mieux de sa forme. Dans toute l’histoire de l’Humanité, il n’y a jamais eu de période de plus grande prospérité que celle que nous vivons aujourd’hui. Le monde d’aujourd’hui est plus libre, plus riche, plus pacifique et plus prospère qu’à n’importe quel autre moment de notre histoire.

C’est vrai pour tout le monde, mais c’est particulièrement vrai pour les pays libres — ceux qui respectent la liberté économique et les droits de propriété des individus. Les pays libres sont en effet douze fois plus riches que les pays répressifs, le décile inférieur de la distribution des pays libres vit mieux que 90 % de la population des pays répressifs, ils comptent 25 fois moins de pauvres dans le format standard et 50 fois moins dans le format extrême, et, comme si cela ne suffisait pas, les citoyens des pays libres vivent 25 % plus longtemps que les citoyens des pays répressifs.

Cependant, pour comprendre ce que nous défendons ici, il est important de définir ce dont nous parlons lorsque nous parlons de libertarianisme. Pour le définir, je reprends les mots du plus grand héros de la liberté de notre pays, Alberto Benegas Lynch, qui dit : « Le libertarianisme est le respect sans restriction du projet de vie d’autrui, fondé sur le principe de non-agression, en défense de la vie, de la liberté et de la propriété des individus. Ses institutions fondamentales sont la propriété privée, les marchés libres de toute intervention de l’État, la libre concurrence, la division du travail et la coopération sociale. Où l’on ne peut réussir qu’en servant son prochain avec des biens de meilleure qualité ou à meilleur prix. »

En d’autres termes, le capitaliste, l’entrepreneur qui réussit, est un bienfaiteur social qui, loin de s’approprier la richesse des autres, contribue au bien-être général. En bref, un entrepreneur qui réussit est un héros.

C’est le modèle que nous proposons pour l’Argentine du futur. Un modèle basé sur les principes fondamentaux du libertarianisme : la défense de la vie, de la liberté et de la propriété. Si le capitalisme de libre entreprise et la liberté économique ont été des outils extraordinaires pour mettre fin à la pauvreté dans le monde, et si nous sommes aujourd’hui au meilleur moment de l’histoire de l’Humanité, il convient de se demander pourquoi je dis que l’Occident est en danger.

Je dis que l’Occident est en danger précisément parce que dans les pays où nous devrions défendre les valeurs du marché libre, de la propriété privée et des autres institutions du libertarianisme, des sections de l’establishment politique et économique, certaines à cause d’erreurs dans leur cadre théorique et d’autres par ambition pour le pouvoir, sont en train de saper les fondements du libertarianisme, d’ouvrir la porte au socialisme et de les condamner potentiellement à la pauvreté, à la misère et à la stagnation. Car il ne faut jamais oublier que le socialisme est toujours et partout un phénomène appauvrissant, qui a échoué dans tous les pays où il a été tenté. Ce fut un échec économique, un échec social, un échec culturel. Il a tué plus de 100 millions d’êtres humains.

Le problème essentiel pour l’Occident aujourd’hui est que nous devons non seulement affronter ceux qui, même après la chute du mur [de Berlin] et les preuves empiriques accablantes, continuent à lutter pour un socialisme appauvrissant, mais aussi nos propres dirigeants, penseurs et universitaires qui, dans un cadre théorique erroné, sapent les fondements du système qui nous a donné la plus grande expansion de la richesse et de la prospérité de notre histoire.

Le cadre théorique auquel je fais référence est celui de la théorie économique néoclassique, qui conçoit un instrument qui, sans le vouloir, finit par servir à l’ingérence de l’État, au socialisme et à la dégradation de la société. Le problème des néoclassiques est que, puisque le modèle dont ils sont tombés amoureux ne correspond pas à la réalité, ils attribuent l’erreur à de prétendues défaillances du marché au lieu de revoir les prémisses de leur modèle. Sous prétexte d’une prétendue défaillance du marché, on met en place des réglementations qui ne font que générer des distorsions dans le système des prix, qui entravent le calcul économique, et donc l’épargne, l’investissement et la croissance.

Ce problème réside essentiellement dans le fait que même les économistes prétendument libertariens ne comprennent pas ce qu’est le marché, car s’ils le comprenaient, il deviendrait rapidement évident qu’il n’y a pas de défaillance du marché. Le marché n’est pas une courbe d’offre et de demande sur un graphique. Le marché est un mécanisme de coopération sociale où les droits de propriété sont échangés volontairement. Par conséquent, compte tenu de cette définition, la défaillance du marché est un oxymore. La défaillance du marché n’existe pas.

Si les transactions sont volontaires, le seul contexte dans lequel il peut y avoir une défaillance du marché est celui de la coercition. Et le seul à pouvoir exercer une coercition généralisée est l’État, qui a le monopole de la violence. Par conséquent, si quelqu’un considère qu’il y a une défaillance du marché, je lui recommande de vérifier s’il y a une intervention de l’État au milieu. Et s’il constate qu’il n’y a pas d’intervention de l’État au milieu, je lui suggère de refaire l’analyse parce qu’elle est définitivement erronée. La défaillance du marché n’existe pas.

Les structures concentrées de l’économie sont un exemple des prétendues défaillances du marché décrites par les néoclassiques. Cependant, sans les fonctions de rendements d’échelle croissants, dont les structures concentrées de l’économie sont la contrepartie, nous ne pourrions pas expliquer la croissance économique de 1800 à aujourd’hui. C’est intéressant. À partir de 1800, alors que la population a été multipliée par plus de 8 ou 9, le produit par habitant a été multiplié par plus de 15. En d’autres termes, il existe des rendements croissants qui ont permis de ramener l’extrême pauvreté de 95 % à 5 %. Cependant, cette présence de rendements croissants implique des structures concentrées, ce que l’on pourrait appeler un monopole.

Comment se fait-il que quelque chose qui a généré tant de bien-être pour la théorie néoclassique soit une défaillance du marché ? Économistes néoclassiques, sortez de votre boîte : lorsque le modèle échoue, ne vous fâchez pas contre la réalité, mais contre le modèle — et changez-le.

Le dilemme auquel est confronté le modèle néoclassique est qu’il prétend vouloir perfectionner le fonctionnement du marché en s’attaquant à ce qu’il considère comme des défaillances, mais ce faisant, non seulement il ouvre la porte au socialisme, mais il compromet également la croissance économique. Par exemple, réglementer les monopoles, détruire leurs profits et détruire les rendements croissants détruirait automatiquement la croissance économique.

En d’autres termes, chaque fois que l’on veut corriger une supposée défaillance du marché, inexorablement, parce que l’on ne sait pas ce qu’est le marché ou parce que l’on est tombé amoureux d’un modèle qui a échoué, on ouvre la porte au socialisme et on condamne les gens à la pauvreté.

Cependant, face à la démonstration théorique que l’intervention de l’État est néfaste et à la preuve empirique qu’elle a échoué — parce qu’il ne pouvait en être autrement — la solution que les collectivistes proposeront n’est pas plus de liberté, mais plus de réglementation, générant une spirale descendante de réglementation jusqu’à ce que nous finissions tous plus pauvres et que la vie de chacun d’entre nous dépende tout à fait d’un bureaucrate assis dans un bureau luxueux.

Face à l’échec retentissant des modèles collectivistes et aux avancées indéniables du monde libre, les socialistes ont été contraints de changer de programme. Ils ont abandonné la lutte des classes fondée sur le système économique et l’ont remplacée par d’autres prétendus conflits sociaux tout aussi nuisibles à la vie collective et à la croissance économique. La première de ces nouvelles batailles fut la lutte ridicule et contre nature entre les hommes et les femmes.

Le libertarianisme a déjà établi l’égalité entre les sexes. La pierre angulaire de notre credo dit que tous les hommes sont créés égaux, que nous avons tous les mêmes droits inaliénables accordés par le Créateur, parmi lesquels la vie, la liberté et la propriété. La seule chose que cet agenda du féminisme radical a engendrée, c’est une plus grande intervention de l’État pour entraver le processus économique, en donnant des emplois à des bureaucrates qui n’ont rien apporté à la société, que ce soit sous la forme de ministères de la Femme ou d’organismes internationaux dédiés à la promotion de cet agenda.

Un autre conflit soulevé par les socialistes est celui de l’homme contre la nature. Ils affirment que les êtres humains endommagent la planète et qu’elle doit être protégée à tout prix, allant même jusqu’à préconiser des mécanismes de contrôle de la population ou l’agenda sanglant de l’avortement.

Malheureusement, ces idées néfastes ont imprégné notre société. Les néomarxistes ont réussi à coopter le bon sens occidental. Ils y sont parvenus en s’appropriant les médias, la culture, les universités et, bien sûr, les organisations internationales. Ce dernier cas est le plus grave, car il s’agit d’institutions qui ont une énorme influence politique et économique sur les pays qui composent ces organisations multilatérales.

Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à oser élever la voix. Parce que nous voyons que, si nous ne combattons pas ces idées de front, le seul destin possible est que nous aurons de plus en plus d’État, de réglementation, de socialisme, de pauvreté, de [manque] liberté et, par conséquent, un niveau de vie plus bas.

L’Occident s’est malheureusement déjà engagé dans cette voie. Je sais qu’il peut sembler ridicule à beaucoup de dire que l’Occident s’est tourné vers le socialisme. Mais ce n’est ridicule que dans la mesure où l’on se limite à la définition économique traditionnelle du socialisme, qui stipule qu’il s’agit d’un système économique dans lequel l’État possède les moyens de production. Cette définition devrait, à mon avis, être adaptée aux circonstances actuelles. Aujourd’hui, les États n’ont pas besoin de contrôler directement les moyens de production pour contrôler tous les aspects de la vie des individus. Avec des outils tels que l’émission monétaire, l’endettement, les subventions, le contrôle des taux d’intérêt, le contrôle des prix et les réglementations visant à corriger les prétendues « défaillances du marché », ils peuvent contrôler le destin de millions d’êtres humains.

C’est ainsi que nous en arrivons au point où, sous des noms ou des formes différents, la plupart des offres politiques généralement acceptées dans la plupart des pays occidentaux deviennent des variantes collectivistes. Qu’ils se déclarent ouvertement communistes, fascistes, nazis, socialistes, sociaux-démocrates, nationaux-socialistes, démocrates-chrétiens, néokeynésiens, progressistes, populistes, nationalistes ou mondialistes.

Au fond, il n’y a pas de différences substantielles : tous défendent l’idée que l’État devrait diriger tous les aspects de la vie des individus. Tous défendent un modèle contraire à celui qui a conduit l’Humanité aux progrès les plus spectaculaires de son histoire.

Nous sommes venus ici aujourd’hui pour inviter les autres pays occidentaux à retrouver le chemin de la prospérité. La liberté économique, un gouvernement limité et le respect sans restriction de la propriété privée sont des éléments essentiels à la croissance économique. Ce phénomène d’appauvrissement provoqué par le collectivisme n’est pas un fantasme. Il ne s’agit pas non plus d’un fatalisme. C’est une réalité que nous, Argentins, connaissons très bien depuis au moins cent ans.

Parce que nous l’avons déjà vécue. Nous l’avons vécue. Parce que, comme je l’ai déjà dit, depuis que nous avons décidé d’abandonner le modèle de liberté qui nous avait rendus riches, nous sommes pris au piège d’une spirale descendante qui nous appauvrit chaque jour davantage.

Nous le vivons déjà. Et nous sommes ici pour vous avertir de ce qui pourrait arriver si les pays occidentaux qui se sont enrichis grâce au modèle de liberté continuent sur cette route de la servitude.

Le cas argentin est la démonstration empirique que, quelle que soit votre richesse, quelles que soient les ressources naturelles dont vous disposez, quel que soit le niveau de qualification de la population, quel que soit son niveau d’éducation, quels que soient les lingots d’or qui se trouvent dans les coffres de la banque centrale, si vous prenez des mesures qui entravent le développement de l’économie, vous risquez de vous retrouver dans une impasse. Si vous prenez des mesures qui entravent le libre fonctionnement des marchés, la libre concurrence, les systèmes de prix libres, si vous entravez le commerce, si vous portez atteinte à la propriété privée, la seule destination possible est la pauvreté.

C’est pourquoi, pour conclure, je voudrais laisser un message à tous les hommes d’affaires présents ici et à ceux qui nous suivent depuis le monde entier.

Ne vous laissez pas intimider ni par la caste politique ni par les parasites qui vivent de l’État. Ne vous soumettez pas à une classe politique qui ne cherche qu’à se perpétuer au pouvoir et à maintenir ses privilèges.

Vous êtes des bienfaiteurs sociaux. Vous êtes des héros. Vous êtes les créateurs de la période de prospérité la plus extraordinaire que nous ayons jamais connue. Que personne ne vous dise que votre ambition est immorale. Si vous gagnez de l’argent, c’est parce que vous offrez un meilleur produit à un meilleur prix, contribuant ainsi au bien-être général.

Ne cédez pas à l’avancée de l’État. L’État n’est pas la solution. L’État est le problème lui-même.

Vous êtes les véritables protagonistes de cette histoire, et sachez qu’à partir d’aujourd’hui, vous avez l’Argentine comme alliée inconditionnelle.

Merci beaucoup et vive la liberté, putain.

Le discours original (en espagnol) :




Le Great Reset et les 4 cavaliers de l’apocalypse

[Source : ODC TV – Ondes De Choc TV]

Epidémie, guerre, famine et conquête, voilà les quatre fléaux que nous promettent les élites mondialistes à travers le Great Reset.
Avec notre invité de la semaine Marc Gabriel Draghi, nous vous invitons à lire entre les lignes et à décoder les projets formulés dans le livre de Klaus Schwab : « Covid-19 : le Great Reset »

Chapitres 🔎 :
00:00 Introduction
01:51 Le Great Reset, transhumanisme et dictature numérique
08:31 Les quatre cavaliers de l’apocalypse
20:40 Klaus Schwab, simple porte-parole de l’oligarchie?
29:38 La Chine, une alliée de l’élite mondialiste?
38:02 Le Bitcoin est un laboratoire de la NSA et de la CIA
45:50 Israël, ami ou ennemi des mondialistes?
55:45 Ukraine et Gaza, que vise l’oligarchie mondialiste?
1:07:40 Des conseils pour survivre au Great Reset?

[Voir aussi :
Le FEM et ceux qui tirent les ficelles — Une conspiration mondiale ?
Cryptomonnaies : Prospection, enjeux, questionnements et perspectives
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