Un commentaire

  1. C’est tromper que d’affirmer que nous vivons en France, entre autres, en démocratie, puisque étymologiquement le mot signifie « gouvernement par le peuple», soit «gouvernement ou prise de décision par tout le peuple ou tous les concernés».

    Déjà comme disait à peu près Gandhi «L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle est approuvée par beaucoup» ce que traduisait humoristiquement Coluche par «Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont forcément raison» . Alors que de Tocqueville affirmait « Ceux qui regardent le vote universel comme une garantie de la bonté des choix se font une illusion complète. »

    Quoiqu’il en soit, nous ne devrions pas affirmer irrationnellement que nous vivons en démocratie au moins quand on considère ne serait-ce que les incontestables réalités suivantes :

    Premièrement toutes celles et tous ceux qui on atteint l’âge légal plus ou moins judicieusement fixé de voter ne votent pas, y compris volontairement des personnes pourtant à la fois un minimum cultivées et généreuses.

    Deuxièmement la majorité écrasante de celles et ceux qui votent ne dispose pas d’une culture politique, économique et environnementale suffisante pour évaluer les conséquences de son/ses choix

    Troisièmement, à la limite éclairante sur ce culte incohérent et mortifère , on peut être élu avec seulement une voix recomptée de plus que son adversaire ou à la plus forte minorité quand il y a trois choix.

    Quatrièmement quand il y a plus de deux candidats (ou choix) celui qui a le plus de voix n’est pas forcément celle/celui dont s’accommoderaient à la rigueur le plus d’électrices et d’électeurs.

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