18/11/2021 (2021-11-18)
Par Gérard Delépine
Depuis plus de 18 mois, les fabricants de vaccins, l’OMS, nos gouvernants et les médias complices répètent constamment que la sortie de la crise Covid ne pourrait résulter que des injections anti-Covid expérimentales prétendument « sures et efficaces à 95 % ».
L’analyse de leurs résultats avérés dans les îles lointaines un peu isolées du reste du monde et très vaccinées permet fortement d’en douter. Que ce soit en Océanie (Nouvelle-Calédonie et Fidji) ou dans l’océan Indien tout près de l’Afrique (Réunion, Maurice, Seychelles).
Cette analyse factuelle repose sur les données publiées par l’OMS (consultables à : OMS Covid Dashboard) et les courbes de l’université John Hopkins (consultables à OurWorldinData Covid [nom de pays à mettre en anglais]).
La Nouvelle-Calédonie recense un peu moins de 300 000 habitants
Avant le début de la vaccination seulement 46 cas avaient été observés et aucun mort. La vaccination a débuté mi-janvier 2021 et avait touché 60 % de la population au 15/11/2021.
Cette pseudo vaccination n’a pas évité une vague brutale de Covid en septembre
Entraînant plus de 11 000 nouveaux cas aboutissant à une incidence cumulée de 36 576/million et 272 morts soit une mortalité globale de 906/million. La vaccination n’a donc pas tenu ses promesses d’éviter les contaminations et les morts.
Les Iles Fidji comptent environ 936 000 habitants
La vaccination a débuté le 10 avril 2021 alors que les îles avaient été jusque-là épargnées par l’épidémie. Au 17/11/2021 plus de 70 % de la population avait reçu au moins une injection.
Depuis la campagne de vaccination, le nombre de cas cumulés s’est envolé, dépassant les 52000 soit une incidence de 56 344/million.
Et la mortalité attribuée au Covid a suivi atteignant au 16/11/202, d’après l’OMS 679 morts soit 730/million.
Dans l’océan Indien, quatre îles se situent dans un cercle de 1000 kilomètres de rayon : Maurice, la Réunion, les Seychelles, Madagascar. Leurs conditions climatiques, leur mode de vie et les caractéristiques de leurs populations sont très proches. Mais leurs politiques sanitaires sont très différentes ; les trois premières ont adopté la stratégie de l’OMS « pas de traitement précoce, tout vaccin » tandis que Madagascar adoptait le traitement précoce par l’Artémisine. La comparaison de leurs évolutions est donc particulièrement démonstrative.
En 2021, la population de l’île Maurice compte 1 280 000 personnes
La vaccination a commencé mi-février 2021 et au 17/11/2021 plus de 70 % de la population avait reçu au moins une injection.
Depuis la campagne de vaccination, le nombre de cas a été multiplié par 31 (de 600 à 19 000)
et celui des morts par 24 (de 10 à 240).
Selon le dernier rapport de l’Université John Hopkins, le 8 novembre le pays occupait la première place du classement mondial en termes de nombre de morts quotidiens par habitant déclarant 10,99 décès par million d’habitants contre 3,66 aux États-Unis et 1,16 en Espagne. Au 17/11/2021, l’incidence cumulée atteint 14827/million et la mortalité cumulée 187/million.
À Maurice, la vaccination n’a donc pas tenu ses promesses d’éviter les contaminations et les morts.
L’échec vaccinal des Seychelles
Ce petit État africain pauvre compte à peu près 100 000 habitants et cherche à favoriser le tourisme de luxe qui constitue sa principale ressource. Fin décembre 2020, le pays comptait moins de 500 cas de Covid-19 confirmés sans aucun mort. Pour sauver sa prochaine saison touristique et rassurer ses touristes potentiels, le gouvernement a décidé de vacciner massivement la population.
L’inde et la Chine lui ont fait cadeau de plus de 120 000 doses qui ont été administrées à partir du 11 janvier 2021. Au 15 novembre 2021, il est un des pays les plus vaccinés au monde avec une couverture vaccinale supérieure à 80 %.
Depuis la vaccination, les Seychelles ont dû faire face à une hausse considérable des cas positifs à coronavirus qui ont atteint près de 500 cas journaliers plusieurs jours de suite début mai 2021, conduisant le gouvernement à fermer les écoles, interdire les rassemblements, fermer plus tôt les bars dans la journée, les casinos… Au 17 novembre 2021, le pays comptait 22 722 cas confirmés et 122 morts contre 500 cas et 1 mort avant la vaccination.
Après 10 mois de vaccination, malgré un taux de couverture vaccinale de 80 %, le nombre de contaminations a été multiplié par 44, la mortalité par 122, le pays a été confiné et sa saison touristique fortement compromise.
L’incidence globale par million atteint 227 220 et la mortalité globale attribuée au Covid s’élève à 1220/million.
La Réunion compte 905 000 habitants dont 58 % sont vaccinés
La politique sanitaire suivie est celle de la métropole avec l’interdiction des traitements précoces et un tout vaccin.
L’épidémie reste active. Au 17/11/2021 le nombre de cas cumulé atteint 55 865 (incidence 61718/M) avec 376 morts (mortalité 415/M).
Injectés à 60 %, 70 % ou même 80 % de la population les pseudo vaccins anti-Covid n’ont donc pas rempli leur rôle de prévention ni de la transmission de l’épidémie ni de la mortalité.
Madagascar
L’île de Madagascar compte environ 29 milllions d’habitants Au 3 novembre 2021, un total de 547 311 doses de vaccin ont été injectés et moins de 2 % de la population a été injectée le gouvernement ayant fait la promotion de l’utilisation préventive d’un antipaludéen local l’Artémisine qui a été beaucoup consommée.
Au 17/11/2021 l’épidémie est maîtrisée depuis début juillet après 43 672 contaminations et 964 morts soit une incidence globale de 1617/million et une mortalité globale 35/million
Conclusion
Le traitement précoce et/ou préventif par Artémisine a permis à Madagascar de pleurer 6 à 35 fois moins de morts par million que la stratégie du tout vaccin adoptée dans les autres îles
Nos dirigeants devraient considérer les résultats avérés des politiques sanitaires plutôt que de croire en des simulations biaisées qui ne servent qu’à affoler les populations et détourner la stratégie au profit des pseudo vaccins expérimentaux qui laissent l’épidémie prospérer.
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