Rendez-nous nos piscines : elles tuent le virus du Covid-19 ! Mise à jour

06/09/2021 (2021-04-13)

Par Nicole Delépine

[Voir aussi sur Riposte LaïqueRiposte Laïque (ripostelaique.com)]

« L’apprentissage de la natation doit rester une priorité pour la santé de tous. Ensemble pour le maintien des activités aquatiques sans risque sanitaire », a tweeté Florent Manaudou (médaillé d’or du 50 m nage libre à Londres) emboîtant le pas à l’ancien nageur Camille Lacourt, Fantine Lessafre ou encore Charlotte Bonnet. [1]

« Le sport, une religion de nos sociétés de consommation, actuellement reniée. Alors que la pratique du sport devenait presque une « religion » dans nos pays encore riches, que les cancérologues la recommandaient comme adjuvants des chimiothérapies, allant même jusqu’à demander le remboursement des séances encadrées de différentes spécialités, alors que l’éducation sportive devenait aussi importante que la pratique des mathématiques ou de la philosophie à l’école pour être considéré comme « bon élève », brutalement tout s’écroule ! (…)

 Il apparut que le fameux virus ne touchait ni les enfants, ni les adolescents, exceptionnellement les jeunes adultes et que les enfants même parfois contaminés (quasiment toujours par leurs familles ou un très proche) ne devenaient pas des malades, ne contaminaient ni enfants ni adultes. »

Néanmoins des mesures coercitives furent prises bloquant la vie normale des Français dont bon nombre supportèrent très mal les privations de liberté, les sportifs en particulier. Tout ferma contre toute logique, car sans étude spécifique, il semblait bien que la pratique de la natation dans un milieu très javellisé ne devait pas être un sport à risques. Mais la politique eut le dessus d’une logique quelque peu sanitaire.

La sortie du tunnel ? La lumière à l’horizon comme dit l’avocat Reiner Fuellmich

L’Imperial college nous a fait plonger dans une catastrophe internationale via les prévisions fallacieuses de ses simulateurs et leur chef Neil Ferguson [2]. Vont-ils nous en sortir en nous faisant replonger dans nos piscines avec délectation ?

Nous avions alerté il y a quelques semaines sur le désarroi des nageurs, jeunes et vieux privés de leur milieu devenu naturel et partie intégrante de leur vie et de leur bien-être. [3] Actuellement, à l’occasion de la réouverture des piscines en Grande-Bretagne, une équipe de virologues de Londres de l’Imperial College publie son étude sur la survie du coronavirus SARS-2 dans l’eau de piscine et conclue à la destruction quasi complète du virus en piscine.

L’eau de la piscine inactive le virus du Covid-19 en 30 secondes dans les bonnes conditions, selon une nouvelle étude [4].

Les résultats suggèrent que le risque de transmission de Covid-19 dans l’eau de la piscine est « incroyablement faible » selon l’expression des chercheurs anglais. Les études ont été réalisées en collaboration entre Swim England et l’entreprise de natation pour bébés Water Babies et la Royal Life Saving Society UK (RLSS UK).

L’étude sur l’eau des piscines a été entreprise par le virologue et expert en virus respiratoires de premier plan, le professeur Wendy Barclay, en collaboration avec le Dr Jonathan Brown, associé de recherche, et Maya Moshe, technicienne de recherche à l’Imperial College de Londres, et le projet géré par Alex Blackwell, responsable des piscines et des installations de Water Babies.

Le professeur Barclay a examiné les effets de l’eau de piscine sur le virus responsable du Covid-19, SRAS-CoV-2, pour évaluer la quantité de temps et de contact nécessaires pour inactiver le virus à différents niveaux de chlore et de pH.

« Le virus ne survit pas »

La recherche a établi que 1,5 mg par litre de chlore libre avec un pH entre 7-7,2 réduit l’infectiosité du virus de plus de 1 000 fois en 30 secondes.

Des tests supplémentaires effectués sur différentes gammes de chlore et de pH ont confirmé que le chlore dans l’eau de la piscine était plus efficace avec un pH inférieur – ce qui est conforme aux directives actuelles pour le fonctionnement de la piscine.

Déclarations du virologue en charge de l’expérience

Le professeur Wendy Barclay a déclaré :

« Nous avons effectué ces expériences dans nos laboratoires de confinement élevé à Londres.  « Dans ces conditions de sécurité, nous sommes en mesure de mesurer la capacité du virus à infecter les cellules, ce qui est la première étape de sa transmission.

« En mélangeant le virus avec l’eau de la piscine livrée par l’équipe des Water Babies, nous avons pu montrer que le virus ne survit pas dans l’eau de la piscine : il n’était plus infectieux. « Cela couplé avec l’énorme facteur de dilution du virus qui pourrait trouver son chemin dans une piscine d’une personne infectée suggère la possibilité de contracter Covid-19 de l’eau de la piscine est négligeable ».

Les piscines sont des milieux dénués de danger pour la contamination du virus. Raison de plus pour que le gouvernement autorise la reprise de la natation en milieu ouvert et fermé, sans risque sanitaire. Les sportifs licenciés amoureux de l’eau ont été particulièrement frustrés depuis un an. Il est impératif qu’ils puissent reprendre leur entraînement le plus rapidement possible afin de retrouver leur forme physique mais aussi morale.

Pour tous, la possibilité de reprendre une activité sportive est capitale. Comme d’autres, nous avons insisté sur la terrible détérioration de l’état mental de l’ensemble du peuple, mais singulièrement des jeunes et enfants. Il est capital qu’ils retrouvent des activités sportives leur permettant de plus de reprendre une vie sociale avec des camarades de classe, des coachs.

IRONIE DU SORT ? Sauvés par l’Imperial college ?

Par ironie du sort, l’Imperial college fut un des instruments de la catastrophe covid via les mesures de confinement qu’il conseilla. La sortie de la folie collective de mesures liberticides inappropriées viendra-t-elle de la même Université ?

ROUVRONS LES PISCINES SANS ATTENDRE

AUCUNE RAISON SANITAIRE NE JUSTIFIE UNE SEULE SECONDE LA POURSUITE DE LEUR FERMETURE

Nicole Delépine


[1] Vague de soutien pour l’ouverture des piscines. Transformons- la en tsunami ! – “La politique est une poubelle qu’il faudrait vider plus souvent”© (observatoiredumensonge.com)

[2] http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-critique-decision-politique-delepine

[3] Vague de soutien pour l’ouverture des piscines. Transformons- là en tsunami ! – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[4] Swimming pool water inactivates Covid-19 virus in 30 seconds


Mise à jour — Complément

  Le risque de noyade chez les enfants est-il à craindre ? (aufeminin.com)   « Covid-19 : avec la fermeture des piscines, un risque d’explosion des noyades chez les enfants est-il à craindre ?

par Suruthi SRIKUMAR créé le 9 mars 2021

« La pandémie de coronavirus a bouleversé les activités scolaires et extra-scolaires des enfants, les empêchant, par exemple, d’apprendre à nager à la piscine. Une conséquence désastreuse pour les professionnels qui craignent une hausse des noyades cet été.


Au total, 800 000 élèves n’ont pas pu suivre leur cycle de natation à cause des piscines fermées ou partiellement fermées. Pourtant pour de nombreux élèves, notamment ceux issus de milieux populaires, l’école était le seul endroit où ils apprenaient à nager. En effet, en Seine-Saint-Denis, un jeune sur deux n’a pas son attestation scolaire savoir nager (ASSN).

Mais depuis un an, cet apprentissage a été perturbé, voire totalement interrompu à cause du covid-19.
Une fermeture qui n’est pas sans conséquence. “C’est un an de perdu, qu’on pourra difficilement rattraper”, s’inquiètent des professeurs d’EPS au Parisien. (Fermeture des piscines : le virus a-t-il créé une génération de non-nageurs ? – Le Parisien)

En effet, à l’approche des vacances d’été, le fléau estival des noyades inquiète. Chaque année, 1000 personnes se noient, un chiffre qui ne cesse d’augmenter depuis six ans. Axel Lamotte, maître-nageur en Seine-Saint-Denis et secrétaire général adjoint du Syndicat national professionnel des maîtres-nageurs sauveteurs indiquent : “Les enfants n’ayant pas accès de façon normale à l’éveil aquatique et à l’apprentissage de la natation depuis un an, nous sommes inquiets du nombre de noyades qui pourrait grandir en 2021”, explique-t-il au Parisien. “Quand les cohortes d’élèves 2020/2021 vont débarquer sur les plages ou les bases de loisirs, cela va être catastrophique !”, s’alarme-t-il.

Selon une étude de Santé publique France, il existe une hausse de 96 % des décès par noyade chez les enfants de moins de 6 ans, et de 132 % dans les piscines privées familiales. »

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