22/08/2021 (2021-01-14)
Par Joseph Stroberg
Les élites promotrices du Nouvel Ordre Mondial (ou NOM en abrégé) connaissent en général assez bien la psychologie humaine et comment s’en servir pour manipuler les populations. Ils le doivent à leurs études suivies dans des écoles élitistes ou au recours à des conseillers pleinement compétents en la matière. Ainsi, ils savent notamment que comme les autres êtres vivants et les divers objets de l’univers, les êtres humains sont assujettis à la grande loi d’action et de réaction. Il reste à déterminer comment et pourquoi ils nous fragilisent par son biais.
La loi d’action et de réaction a été découverte par Isaac Newton en ce qui concerne les objets ou êtres matériels de l’univers. Elle peut s’énoncer de la manière suivante : à toute force exercée par un corps matériel sur un autre correspond une force opposée de même intensité exercée par ce second corps sur le premier. Autrement dit, les deux forces s’équilibrent ou se compensent. Cette loi peut se généraliser au domaine de la psychologie humaine et des impulsions émotionnelles et mentales impliquées.
La loi d’action et de réaction généralisée peut s’énoncer alors ainsi : à toute force exercée par X sur Y correspond une force opposée de même intensité et éventuellement de même nature exercée par Y sur X. Ici, le X et l’Y peuvent être des objets ou des êtres matériels exerçant aussi bien une force concrète ou physique l’un sur l’autre que des forces plus subtiles (notamment d’origine émotionnelle ou mentale). Autrement dit, dans le cas des êtres humains et par exemple, si Paul exerce sur Jacqueline une colère intense, il peut s’attendre le plus souvent à recevoir de Jacqueline une colère ou une émotion autre ayant la même intensité. Parfois, la réaction peut être aussi physique (du genre d’une gifle accompagnant l’émotion réactive ou la remplaçant plus ou moins complètement). Elle pourrait aussi être mentale, sous la forme d’une longue tirade ayant par exemple l’objectif de démontrer la méchanceté ou la bassesse de Paul.
Si les forces actives et réactives se compensent, elles n’empêchent pas pour autant l’apparition de déséquilibres potentiels, car la force active peut par exemple fragiliser l’objet ou l’être sur lequel elle est appliquée. Considérons le cas d’un marteau frappant violemment un verre à vin. Au moment exact de l’impact du marteau sur le verre, celui-ci exerce sur le marteau une force de même intensité et de direction opposée (force qui sera d’ailleurs ressentie comme une certaine résistance par le porteur du marteau). Cependant, comme le verre est fragile, sous l’effet de la force reçue en provenance du marteau, il se brise, alors que le marteau étant nettement plus résistant reste intact.
Nous pouvons trouver des exemples équivalents en psychologie. Notamment, un être humain de nature perverse et narcissique peut finir par briser un autre être humain, lorsque celui-ci a été déjà fragilisé par la vie, n’a pas une grande force de caractère ou encore vit une période difficile et stressante. Une force physique, émotionnelle ou mentale appliquée sur un être humain peut le fragiliser ou le briser, même si sur le moment de l’impact il émet automatiquement une force de même intensité dans la direction opposée. Cette force réactive peut très bien être émise uniquement sous forme de peur. Une action violente peut ainsi soit engendrer une réaction similaire, soit une réaction de peur, soit encore d’autres types de réactions.
Les élites mondiales savent quelle force physique, émotionnelle ou mentale appliquer à un individu, à un groupe ou à un peuple pour obtenir de sa part telle réaction plutôt que telle autre. Ceci vaut dans le cas général, en sachant qu’il peut y avoir des exceptions individuelles. Celles-ci peuvent provenir notamment d’individus qui ont appris à dompter ou maîtriser leur nature instinctive et psychologique.
Depuis plusieurs décennies, les élites mondiales s’efforcent particulièrement de fragiliser les diverses nations du monde par différents moyens, dont celui de briser ou de démanteler leurs constituants tels que les familles, les institutions publiques et les structures industrielles. Les grandes vagues d’immigration, provoquées suite à leurs diverses guerres et aggressions contre des pays déjà faibles (du tiers-monde), ont pour réaction prévisible de déplacer une partie non négligeable des populations agressées, ceci en direction des pays épargnés (qui sont en général les agents matériels ayant permis les agressions).
À chaque fois que les élites fragilisent quelque chose, c’est ensuite pour plus facilement le détruire. L’objectif est de remplacer les formes matérielles (édifices, structures, groupes, nations…) qui ne leur conviennent pas ou qui font obstacle à leurs plans par de nouvelles formes, ceci dans le but d’établir leur idéal du Nouvel Ordre Mondial. Il s’agit probablement à leurs yeux d’un but noble et tous les moyens leur paraissent légitimes s’ils leur permettent de parvenir à leur fin. Le problème est que les peuples n’ont jamais été consultés et que parmi eux beaucoup d’êtres humains considèrent que la fin ne peut justifier les moyens, car certains de ces moyens sont cruels ou engendrent beaucoup de souffrance. Utiliser des moyens plus lents et plus humains permettrait dans la plupart des cas de parvenir à des objectifs similaires sans passer par la destruction, le chaos et la souffrance.
Un objectif corollaire de toutes les fragilisations subies par l’Humanité sur le plan matériel est, par réaction, le besoin renforcé de sécurité, besoin habilement stimulé par du marketing et des campagnes médiatiques vantant l’intérêt de la surveillance vidéo, de l’implant RFID, et de nombreux autres accessoires qui dans les faits limiteront d’autant notre liberté. La sécurité matérielle est synonyme d’emprisonnement.
À chaque nouvelle mesure ou loi sécuritaire, nous subissons une réduction du nombre de nos libertés. Nous ne nous libérerons effectivement, notamment du Nouvel Ordre Mondial, que lorsque nous aurons compris et intégré en nous-mêmes que la sécurité matérielle est illusoire. Son antidote est au moins la confiance (en soi-même, en l’autre, en l’avenir, en l’univers…), à défaut de la foi. Cette dernière n’est pas nécessairement reliée à une religion particulière. Elle est aussi difficile à expliquer à quelqu’un qui en est dépourvu que ce que sont les couleurs pour un aveugle de naissance. « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », écrivait Antoine de Saint-Exupéry.
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