La découverte climatique de Zeller-Nikolov pourrait bouleverser le monde

[Source : La Terre du futur]

La découverte climatique de Zeller-Nikolov pourrait bouleverser le monde

La nature a créé la relation mathématique fondamentale maintenant connue sous le nom de E = mc2. Un résultat mathématique, s’il est prouvé valide, est un phénomène réel, aussi réel que de trouver un diamant dans un lit de rivière. La nature crée des relations mathématiques fondamentales; les humains ne font que les découvrir.

La découverte mathématique simple et limpide faite par les Drs Karl Zeller et Ned Nikolov a de nombreux ennemis. Si leurs conclusions sont avérées exactes, les industries éolienne et solaire pourraient faire faillite et faire pression sur les politiciens pour qu’ils mettent fin aux mandats relatifs aux biocarburants. Cela embarrasserait la plupart des politiciens et presque tous les climatologues, même ceux qui pensent que le dioxyde de carbone n’a pas d’effet significatif sur la température de la Terre.

La découverte climatique de Zeller-Nikolov utilise les données officielles de la NASA pour quantifier les températures moyennes des corps planétaires à surface solide en orbite autour de notre Soleil. La formule n’est pas applicable aux planètes gazeuses: Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Zeller et Nikolov déclarent pouvoir déterminer la température moyenne à long terme de Vénus, de la Terre, de Mars, de Titan (une lune de Saturne) et de Triton (une lune de Neptune) en utilisant seulement deux valeurs informatives: leur distance au Soleil. et leur pression atmosphérique.

Zeller et Nikolov ont constaté que la composition gazeuse des atmosphères n’était pas essentielle pour déterminer les températures moyennes à long terme. Par exemple, l’atmosphère de Vénus est composée à 96,5% de dioxyde de carbone, alors que l’atmosphère terrestre ne contient que 0,04% de dioxyde de carbone, mais ces différences considérables n’ont aucune incidence sur les calculs mathématiques nécessaires pour déterminer les températures moyennes. Cette preuve mathématique nous dit que même si Vénus a 2412 fois plus de dioxyde de carbone que la Terre, mesurée en pourcentage de son atmosphère, le CO2 n’a aucun effet mesurable sur sa température moyenne à long terme. Zeller et Nikolov affirment que le dioxyde de carbone et tous les autres gaz atmosphériques ne contribuent à la température que par leur masse physique et la pression atmosphérique résultante.

La découverte de Zeller-Nikolov signifie que l’atmosphère de la Terre nous maintient au chaud grâce à un chauffage par compression de gaz sous le poids de l’atmosphère de la Terre, d’une épaisseur d’environ 300 milles, et non par effet de serre. Une serre réelle est entourée d’un mur de verre. La Terre n’a pas d’enceinte et est ouverte sur l’espace. Les deux scientifiques suggèrent donc de remplacer le terme « effet de serre » par « rehaussement thermique atmosphérique ». La chaleur est créée en comprimant les gaz atmosphériques sous l’effet de la gravité. De même, dans un moteur diesel, un piston est utilisé pour comprimer les gaz afin de générer suffisamment de chaleur pour éliminer le besoin d’une bougie d’allumage. L’attraction gravitationnelle énorme exercée sur la masse énorme de l’atmosphère terrestre combinée au rayonnement solaire réchauffe notre planète suffisamment pour permettre aux formes de vie à base de carbone de s’épanouir.

Si le dioxyde de carbone était le puissant catalyseur de gaz à effet de serre que les alarmistes prétendent, les calculs de Vénus devraient être radicalement différents de ceux de la Terre, mais ils sont identiques. Cela nous indique que le CO2 n’a pas d’effet direct mesurable sur la température de la planète, ce qui est parfaitement logique puisque la Terre a connu de graves périodes glaciaires lorsque les niveaux de CO2 dans l’atmosphère étaient bien plus élevés qu’aujourd’hui.

La théorie des gaz à effet de serre basée sur le dioxyde de carbone du scientifique suédois Svante Arrhenius, proposée pour la première fois en 1896, n’a jamais été prouvée valide par des tests empiriques. Les idées de Svante semblaient plausibles, alors les gens les acceptèrent sans preuve. Plus récemment, des politiciens américains ont littéralement ordonné au GIEC de dépenser des sommes énormes en dollars des contribuables en concoctant des projections farfelues et fantaisistes de modèles informatiques fondées sur les hypothèses de Svante. Comme le dit le vieil adage de la programmation informatique, « garbage in, garbage out » (GIGO) [Ordures à l’entrée, ordures en sortie].

Toutes les prévisions climatiques catastrophiques du GIEC ont échoué, en dépit des efforts de nos médias fortement biaisés pour déformer et exagérer. Les vagues de chaleur estivales ordinaires et les tempêtes hivernales ont été faussement décrites comme des précurseurs de la fin du monde, ce qui ne se produira certainement pas si nous n’élisons plus de démocrates. Les gourous du climat continuent à repousser la date de la catastrophe dans l’avenir parce que la catastrophe mondiale qu’ils continuent de prédire n’arrive jamais. Ce qui est arrivé, ce sont des fluctuations ordinaires et attendues du climat de la Terre depuis sa formation. Demandez-vous quand le climat de la Terre était plus agréable et bénéfique pour l’homme que le climat actuel. La réponse honnête est simplement jamais. [Note du NM : il semble qu’il ait été au moins aussi agréable à certaines périodes du Jurassique]

Malgré les nombreuses revues techniques effectuées par des scientifiques du monde entier, personne n’a trouvé d’erreur dans les formules mathématiques et les calculs spécifiques de Zeller et Nikolov. Les objections soulevées contre leur découverte portent en grande partie sur le fait que cela ne correspond pas aux théories climatiques acceptées, qui sont populaires sur les plans professionnel et politique. La science du climat est devenue un outil de pouvoir politique orwellien et une énorme activité lucrative pour les scientifiques, les professeurs, les universités, les employés des gouvernements fédéral et des États et de mille et une entreprises écologiques. Il suffit de penser aux milliards de dollars consacrés au « réchauffement de la planète » et aux faux remèdes prescrits. « Aucun malheur » équivaut à « aucun recours coûteux » et à « aucun profit pour ceux qui vendent la peur ».

Les vrais scientifiques savent que vous ne pouvez pas contrôler la météo avec des éoliennes et des panneaux solaires, pas plus que vous ne pouvez contrôler la météo avec des boules de bowling et des statues d’hommes politiques décédés. Pourtant, la lubie coûteuse et impraticable des énergies renouvelables continue. Les capitalistes et les politiciens ambitieux, mais naïfs sur le plan scientifique, d’Alexandria Ocasio-Cortez à Beto O’Rourke, en passant par le milliardaire Michael Bloomberg, veulent que les contribuables dépensent des milliards de dollars en programmes énergétiques qui ont déjà augmenté le coût de la nourriture et de l’énergie dans le monde entier. Cela a nui beaucoup plus aux pauvres du monde qu’aux riches, à l’opposé de ce que les libéraux sont supposés défendre. Maintenant, ils veulent que nous intensifions notre guerre de manière spectaculaire contre l’atome de carbone, l’élément même dont sont constitués tous nos aliments et notre propre corps. Créatures de carbone combattant le carbone; les événements humains deviennent rarement plus tordus et surréalistes que cela.

Adaptation TDF

source : https://www.opednews.com/




Selon un conseiller du Premier ministre australien, le changement climatique est une « ruse dirigée par l’ONU pour établir un nouvel ordre mondial » (article du Telegraph de mai 2015)

[Source pour la traduction partielle : Conscience du peuple]

Selon un conseiller du Premier ministre australien, le changement climatique est une « ruse dirigée par l’ONU pour établir un nouvel ordre mondial » (article du Telegraph de mai 2015)

« Pour la première fois, l’humanité instaure un véritable instrument de gouvernance mondiale [faisant référence au protocole de Kyoto], qui devrait trouver sa place dans le monde. L’Organisation pour l’environnement que la France et l’Union européenne souhaiteraient voir instaurer. » 

Jacques Chirac, ancien Président de la République française

Maurice Newman

Le changement climatique est un canular développé dans le cadre d’un complot secret des Nations Unies visant à saper les démocraties et à conquérir le monde, a mis en garde un des principaux conseillers de Tony Abbott, le Premier ministre australien.
Maurice Newman, conseiller principal du Premier ministre pour les entreprises, a déclaré que les liens entre l’activité humaine et le réchauffement climatique étaient fallacieux et que la science était utilisée comme un «hameçon» par l’ONU pour étendre son contrôle mondial.
«Ce n’est pas une question de faits ou de logique. Il s’agit d’un nouvel ordre mondial sous le contrôle de l’ONU », a-t-il écrit dans The Australian.
(…)
« C’est un secret bien gardé, mais 95% des modèles climatiques dont on nous dit qu’ils prouvent le lien entre les émissions de CO2 de l’homme et le réchauffement catastrophique de la planète se sont révélés erronés », a-t-il écrit.
« Le véritable agenda est une autorité politique concentrée. Le réchauffement climatique est le prétexte. Les éco-catastrophistes […] ont pris d’assaut l’ONU et sont extrêmement bien financés. Ils ont un allié extrêmement puissant à la Maison Blanche ».
Des groupes environnementaux et des scientifiques ont décrit M. Newman comme un théoricien du complot «fou» et certains lui ont demandé de démissionner [évidemment!].

Article traduit partiellement: https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/australiaandthepacific/australia/11591193/Australia-PM-advisor-says-climate-change-a-UN-led-ruse.html




Réchauffement climatique : l’hystérie

[Source : Contrepoints via Les moutons enragés]

L’alarmisme climatique se transforme en religion. OPINION

Par Jean-Pierre Bardinet.

Voici 5 critères qui permettent d’identifier une vaste opération de désinformation :

  1. Unanimité de tous les médias et de tous les politiques, voire de toutes les institutions internationales
  2. Surinformation sur un aspect de la question, omerta sur les autres
  3. Tous les bons d’un côté, tous les mauvais de l’autre
  4. Acquiescement de l’opinion débouchant sur une psychose collective avec une totale perte de bon sens.
  5. Refus d’accepter les observations dérangeantes et la controverse scientifique.

Le réchauffement climatique anthropique et la politique énergétique
associée satisfont à ces 5 critères. Dans le domaine scientifique,
l’esprit critique, le scepticisme et la controverse sont des vertus.
Mais en climatologie et en production d’électricité ce sont des tares.
Curieux, non ?

Contrairement à ce que l’on nous répète ad nauseam, il n’y a
aucune urgence climatique pour plusieurs raisons simples et de bon
sens, outre le fait qu’il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2,
quelle que soit son origine, ait une action mesurable sur la TMAG
(température moyenne annuelle globale). Si tel avait été le cas, une
seule COP, un seul rapport scientifique, un seul résumé pour les
décideurs (SPM) auraient été suffisants.

Le problème du GIEC

Le GIEC a été créé par l’ONU,
ce Grand Machin, pour diffuser un alarmisme climatique outrancier qui
sert de justification à une noria de taxes, de normes souvent absurdes
et de règlements contraignants. Rien que le fait que le nom originel,
IPCC (Intergovernmental Panel For Climate Change) ait été
modifié dans les autres langues en y introduisant le mot « experts » est
très étrange… En effet cette appellation a pour but de nous faire
croire que le GIEC est une structure scientifique, alors que c’est une
structure intergouvernementale, donc politique.

Dans ses statuts, rédigés par l’UNEP (United Nations Environment Program), il est demandé au GIEC de travailler sur le Réchauffement Climatique Anthropique (RCA) :

Évaluer sans parti pris et de façon
méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique,
technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux
comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine,
cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et
envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

Donc, avant même que le GIEC n’ait commencé ses travaux, on lui impose LA SOLUTION : il y a réchauffement ET il est anthropique.

Par conséquent, mécaniquement, les dirigeants du GIEC vont tout faire pour justifier cette solution ; et ils n’ont pas hésité à utiliser de la science fausse, comme par exemple le modèle d’effet de serre d’Arrhénius qui avait été réfuté par les physiciens de son époque (expérience de Wood), et que le GIEC a fort opportunément sorti de son chapeau, ou encore d’inventer un nouveau processus physique, le forçage radiatif avec rétroaction, qui a la propriété étonnante de violer la seconde loi de la thermodynamique, sans que cela ne pose problème au GIEC…

Une fois que le rapport scientifique est rédigé (compilation de
nombre de publications judicieusement sélectionnées), le SPM est préparé
entre les dirigeants du GIEC, gardiens zélés de la Sainte Parole
Giecquienne, et les représentants des gouvernements, diplomates et
fonctionnaires. Il est négocié mot par mot, à la virgule près, selon les
bonnes habitudes du Grand Machin Onusien. De ce fait, le SPM gomme
toutes les nuances, toutes les interrogations, tous les aveux de
méconnaissance que l’on peut trouver dans le rapport scientifique. Il
n’a donc aucune valeur scientifique. Puis il est publié et présenté en
grande pompe aux États, aux institutions internationales, et aux médias
du monde entier pour qu’ils relayent la Sainte Parole GIECquienne aux
peuples de toute la planète.

Après ce faste clinquant et fort onéreux, les scientifiques sont priés de mettre le rapport scientifique en conformité avec le SPM, qui a force de Loi Divine, et leur rapport ainsi remis dans la Ligne du Parti est publié plusieurs mois après le SPM. Jamais la science n’avait été ainsi dévoyée (sauf avec le lyssenkisme, cousin proche du dogme du Réchauffement Climatique Anthropique – RCA) et jamais son éthique la plus élémentaire n’avait été ainsi foulée aux pieds et instrumentalisée par le politique.

La référence de l’alarmisme climatique est donc ce fameux SPM qui n’a
aucune valeur scientifique, le rapport scientifique servant de caution
de bonne science. Mais ce SPM sert de justification à l’alarmisme
climatique, qui devient de plus en plus irrationnel et délirant,
notamment en imputant au réchauffement climatique tout événement météo
plus ou moins intense, confondant par là-même sans vergogne climat et
météo.

Sauf les experts concernés, personne ne lit le volumineux rapport scientifique AR5, pourtant plus mesuré que le SPM, car il reconnaît qu’il n’y a quasiment plus de réchauffement global depuis près de 20 ans (le « hiatus » ou la « pause »), prend en compte les incertitudes et reconnaît qu’il existe des mécanismes encore mal connus du climat, système particulièrement complexe et non modélisable.

Par exemple, on ne sait pas modéliser le cycle de l’eau qui a
pourtant notamment via l’ennuagement, un effet important sur les
températures. Alors pourquoi accorder du crédit aux projections
multi-décadales des modèles numériques, construits en intégrant les
thèses du GIEC et en ajoutant ça et là un peu de poudre de perlimpinpin,
un zeste de paramétrages plus ou moins subtils afin de bien rester en
conformité avec les thèses hypothétiques du GIEC et l’alarmisme
climatique ?

Récemment un panel de vaillants citoyens, choqués que la Sainte Parole GIECquienne du SPM ne soit pas disponible dans la langue de Molière, et que les gueux n’en aient donc pas connaissance, a traduit en français ce résumé pour les décideurs. Cette traduction participe bien sûr à la propagande réchauffiste dans toute son absurdité.

À l’époque de Galilée, il y avait la science officielle de l’Église
Catholique. À notre époque, il y a la science officielle du GIEC/IPCC.
Dans le premier cas, la science officielle s’est révélée fausse, mais il
a fallu du temps pour que l’Église l’accepte. Dans le second cas, la
science officielle se révèlera aussi être fausse. Ce n’est qu’une
question de temps et de prise de conscience de l’absurdité de la
pataphysique de l’atmosphère « inventée » par le GIEC afin de cautionner
une idéologie préconfigurée.

Je trouve donc croustillant que, dans l’article du magazine Le Point, il soit fait référence au procès de Galilée dont la version moderne est l’accusation de « négationnisme » pour tous ceux qui ne reconnaissent pas la Sainte Parole Giecquienne, le refus de la controverse, les insultes, l’anathème, l’interdiction d’accès aux médias pour se faire entendre, susciter une saine critique et faire cesser cette hystérie climatique qui nous pourrit la vie, et le portefeuille.

Pour éviter tout déviationnisme, il est très important que les jeunes générations, qui sont le futur de la planète, soient bien conditionnées informées des terribles maux climatiques qui vont s’abattre sur nous si l’on ne suit pas vigoureusement les oukases recommandations de la Très Sainte et Très Sage Église Réchauffiste. Nos braves citoyens traducteurs, militants verts, dont l’objectivité n’est pas à mettre en cause, ont donc, dans leur grande sagesse, prévu « … une adaptation du résumé pour les enseignants ».

Le petit livre rouge de Mao, c’est ringard. À présent, c’est le petit livre vert (très vert pour masquer le très rouge) du résumé pour les décideurs, bible de la Sainte Église Réchauffiste, qui a pour mission d’endoctriner la jeunesse comme cela s’est produit en Chine sous le règne de Mao, ce qui a entraîné la création de camp de rééducation politique pour les méchants incroyants, déviationnistes et impérialistes, rétifs à la Parole du Grand Timonier. À quand les camps de rééducation pour les épouvantables climato-réalistes, qui osent, les misérables, critiquer la Sainte Parole GIECquienne, soutenue avec foi par les candidats à l’élection européenne, les braves gens ?




Réchauffement Climatique – ON VOUS MENT

[Source : https://www.mybioeco.com/blogprogramm…]

36 MN DE DOC POUR EN SAVOIR PLUS SUR CE MENSONGE DU CLIMAT AVEC DES SCIENTIFIQUES ET DES PERSONNALITÉS DES PLUS SÉRIEUX.

Il se peut que les catastrophes prédites par certains se produisent, mais ce sera causé par d’autres phénomènes comme la vapeur d’eau et les noyaux de condensation qui sont générés par l’activité solaire et cosmique, entre autres !!

https://youtu.be/y3MYKWEPnus



La religion du gazon tondu

[Source : Le 4ème singe]

Auteur : Stéphane Hairy


La machine démarre dans un barnum apocalyptique, vous avancez frénétiquement, puis reculez, puis avancez, puis reculez, tel un robot qui exécute la tâche pour laquelle il a été conçu. Après trente minutes passées à faire des allers-retours machinales dans un boucan insupportable, une jubilation intérieure explose littéralement. Ça y est, c’est propre ! Tout est rasé à 2 millimètres, c’est beau, une précision millimétrique, cela en est presque jouissif.   Vous connaissez certainement autour de vous une personne dont vous avez l’impression qu’elle passe le plus clair de son temps à tondre sa pelouse, comme un automatisme compulsif la poussant malgré elle à rectifier les deux, trois misérables brins d’herbes essayant de pousser péniblement. Peut-être avez-vous même l’impression étrange que je parle de vous. Si c’est le cas, ne vous en faites pas, rien de grave, vous êtes seulement un tondéiste qui s’ignore. Le tondéisme est une religion moderne qui pousse les humains (malgré eux), à des tontes compulsives et régulières envers tout ce qui prend un aspect « sauvage ». Les axiomes de cette religion sont le contrôle, l’ordre et la maîtrise parfaite de l’environnement humain.

Depuis l’antiquité, nous avons toujours plus ou moins considéré les autres espèces comme étant inférieures à nous. Nous permettant de justifier leur soumission à notre espèce et leur exploitation. Et si cela est ainsi, ça n’est pas pour des raisons intrinsèques à notre psychologie (car il existe des peuples humains qui respectent les non humains), mais parce que nous le pouvons. Je dirais même, parce que la morale nous le permet. Dans nos jardins, sur nos gazons « à l’anglaise » et même dans nos potagers, certains d’entre nous vont considérer d’un mauvais œil certaines herbes sauvages, non pas parce qu’elle sont invasives, ni même pour la concurrence qu’elles pourraient faire aux légumes du potager et encore moins  pour leur dangerosité, si toxicité il y a. Ça n’est pas vraiment ça qui pousse le tondéiste à tondre, c’est bien pire que ça : il faut absolument tuer les « mauvaises herbes » pour faire « joli ». Les « mauvaises » herbes étant assimilées au mal,  s’opposent au « beau gazon », lui-même étant, « bon et propre ». Ce raisonnement, aussi manichéen et dichotomique qu’il puisse être, pourrait prêter à sourire. Pourtant ces pratiques devraient aujourd’hui changer, pour des raisons évidentes !

Oeuvre de l’artiste polonais Pawel Kuczynski

L’extinction massive des insectes

Une récente étude faite sur le territoire allemand nous montre que plus de 75% des populations d’insectes volants ont disparus depuis 27 ans. Autrement dit, il ne s’agit ni plus, ni moins d’une extinction massive en cours et d’autres études tendent à le démontrer (1). Pour vous donner un ordre de grandeur peut-être un peu plus parlant, imaginez 4 milliards 750 millions d’êtres humains qui meurent subitement en l’espace de 27 ans sans raison apparente. Ça calme…  

Plus prosaïquement, il est possible que certains aient jubilé à l’annonce de cette étude. Oui, parce que cela signifie moins de moustiques, de mouches, de guêpes, de frelons, et de tout ces êtres insectoïdes qui en dérangent certains à l’heure de l’apéro. Car oui, c’est très important l’apéro ! Mais si nous sortons des considérations, ô combien vitales, d’homo sapiens, cela signifie aussi une perte non remplaçable dans les processus complexes écosystémiques.  

En effet, les petites bêtes ne passent pas le plus clair de leurs temps à fomenter de nouvelles combinent pour ruiner la vie de certains, ils ont tout au contraire des activités et rendent des « services » absolument vitaux dans le fonctionnement des écosystèmes. Pour commencer, ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire, en effet, ils nourrissent un grand nombre d’oiseaux, qui d’ailleurs disparaissent à une vitesse vertigineuse d’après plusieurs études scientifiques, tout comme les animaux terrestres, dont 60% ont disparu en l’espace de 40 ans…(2)

Concernant celui des oiseaux, il est maintenant plus ou moins admis que leur déclin est en grande partie imputable aux pratiques agricoles (qui ont entraîné la disparition progressive des insectes) et à la destruction de leurs habitats naturels . La belle réaction en chaîne…  

Mais ce déclin des insectes n’impacte pas seulement les oiseaux, en effet les amphibiens en passant par les lézards, les araignées, les chauves-souris ou encore les taupes, sont tous dépendant des insectes comme source de nourriture irremplaçable (3). Ils permettent aussi de faire le « recyclage » des animaux et végétaux morts en permettant de rendre disponible des nutriments pour d’autres organismes (4), de structurer les sols en participant activement à la création des terres arables (5). Bref, ils font un boulot monstrueusement utile dans la plus grande ignorance des humains.  

Tout comme les mauvaises herbes, les insectes « nuisibles » sont perçus comme inutiles et donc exterminables.

La question qui devrait donc naturellement se poser à nos esprits est : pourquoi disparaissent-ils ? A cette question, beaucoup répondent que l’agriculture est le principal responsable, à cause notamment de l’utilisation de néonicotinoïde qui perturbent le système nerveux des insectes attirés par les champs contaminés, traités par des biocides. Et effectivement, il existe un lien très fort entre les pratiques agricole « productivistes » et la disparition massive des insectes volants comme le suggère l’étude citée plus haut. Pour ne pas dire qu’il s’agit d’après cette étude de la cause principale de cette extinction massive. Mais ça n’est pas la seule.  

En effet, l’anthropisation (j’aime les gros mots) a elle aussi un rôle important dans cette disparition. Par anthropisation, il faut comprendre : transformation des paysages, des espaces ou des écosystèmes par l’être humain. Bien entendu l’agriculture en fait partie, mais aussi les villes, les routes, les habitations, les forêts « gérées » par l’homme, en faite tout ce que nous touchons et modifions. De par notre développement, nous interagissons négativement sur les espèces non humaines, nous détruisons les écosystèmes seulement par notre présence et notre développement accélère cette destruction.  

Le problème du manque de solution

Face à ces questions d’une importance capitale, puisque nous parlons de l’avenir de l’humanité, que faire ? A cette question, il y a bien évidemment plusieurs réponses. Parmi celles-ci, il y a la solution « advienne que pourra », qui n’est rien d’autres qu’un laissé faire sous couvert d’un aveu d’impuissance justifiant l’inaction. En gros, nous ne faisons rien car nous ne pouvons rien faire. Mais bien évidement, comme rien ne se fait sans rien, forcément, si l’on ne fait rien, les choses ne vont pas se faire toutes seules. C’est donc une gentille excuse pour dire « on s’en fou ! ».  

Ensuite viennent les solutionnistes et parmi eux les « techno-solutionnistes ». Pour eux, c’est une évidence,  la technologie, la future technologie (celle en développement) ou encore la technologie qui sera pensée dans le futur (la technologie du futur, dans le futur) nous sauvera. Car notre imagination et notre ingéniosité est illimitée, sans faille et disruptive. Et s’il est vrai que la technologie permet de résoudre des problèmes, elle permet aussi d’en créer. Notre inépuisable ingéniosité à concevoir des technologies pour résoudre nos problèmes est inversement proportionnelle à l’impossibilité de résoudre les problèmes générées par ces mêmes technologies. Ce positionnement implique aussi un certain détachement sur l’existant prêt à disparaître. Au lieu de permettre aux insectes de vivre, ils partent du postulat que rien ne pourra empêcher ce déclin, il faut donc trouver une solution sans eux. Et loin de moi l’idée de rejeter toutes les technologies ou LA technologie en règle générale, ça n’est pas le propos. Je pense seulement qu’envisager les solutions sous le seul angle technique ferme la porte à certaines investigations peut-être plus fondamentales.    

RoboBee est un robot de petite taille et qui a la capacité de voler, développé par une équipe de recherche en robotique de l’université Harvard dans le Massachusetts. Constitué en essaim autonome il servirait pour la pollinisation artificielle et pour la recherche et le sauvetage.

Comme nous l’avons vu précédemment, la problématique des insectes est intriquée à celle de l’agriculture. Alors ! C’est simple ! Il suffit de changer d’agriculture ! C’est par exemple l’opinion de beaucoup de néoruraux se lançant dans le maraîchage sur sol vivant, la permaculture (la vraie, pas les buttes et spirales aromatiques), de beaucoup de militants anti Monsanto-Bayer, c’est aussi l’avis assez partagé des « biovores » et autres « locavores ». Bref, c’est l’avis de beaucoup de personnes que l’on pourrait étiqueter « écolos ». Et il est vrai que l’agriculture est un élément fondamental du sujet, certainement le plus important. Mais aussi celui sur lequel nous n’avons que peu d’emprise. Nous pouvons effectivement devenir maraîcher, permaculteur et développer une éthique de consommateur et nous vous encourageons vers ces voies. Mais nous serons toujours dépendant des décisions politiques et des choix économiques de nos dirigeants ou de structures trans-étatiques. Si par exemple, les subventions sont laissées entre les mains des pollueurs, ceux là continueront à proliférer, car le système permettra cette possibilité. Il est aussi possible qu’une structure supra-étatique défavorise une agriculture plus vertueuse. Bref, nous sommes encore pieds et poings liés par la politique.  

Mais il y a un autre axe de réflexion et d’action, surtout si vous n’êtes pas spécialement intéressés pour mettre vos mains dans la terre (oui, oui, ça existe). Ce levier d’action est aussi simple, qu’efficace. Il faut laisser la nature reprendre ses droits… Chez vous !

Bon… Pas forcément comme ça, mais vous comprenez l’idée.

Naturalisons les espaces !

Logiquement si vous êtes encore en train de lire ces lignes c’est soit que vous êtes déjà acquis à la cause, soit que vous avez une grande ouverture d’esprit. En effet, laisser la nature reprendre ses droits, cela veut dire, lâcher prise, avoir comme jardin un « terrain vague », ne plus « s’occuper » de la nature, mais la laisser faire son occupation toute seule, comme durant des milliards d’années d’évolution. Bref, ne presque plus rien faire ! Et il y a beaucoup d’intérêts à faire ça.

– Premièrement, c’est très simple à faire, donc c’est accessible à tout le monde, là on n’a pas d’excuse ! Il est beaucoup plus simple et moins coûteux en énergie de laisser le vivant se débrouiller tout seul sur un terrain nous appartenant, que de lutter activement contre l’agriculture intensive et consort (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas lutter, au contraire). C’est donc une solution citoyenne facile et rapide à mettre en application pour accroître la biodiversité sans rien faire, c’est pas beau ça ?  

– Cela vous permet d’avoir un impact positif sur la biodiversité très rapidement, sans effort, il suffit juste de passer outre les standards de conformismes actuel sur « l’entretien » de son jardin. Au bout de quelques mois, vous verrez les papillons, abeilles solitaires et autres insectes volants non identifiés envahir votre espace de vie auparavant bien vide. En effet, certaines études scientifiques démontrent l’impact des prairies et des gazons sur la biodiversité, comme vous pouvez vous en douter, les prairies spontanées entretiennent une bien plus grande biodiversité (6).  

– En plus de cela, le « laisser faire » permet l’augmentation de la biodiversité végétale, vous allez donc découvrir de nouvelles plantes et si vous êtes intéressé par le sujet cela vous permettra de découvrir leurs utilités pour les humains, pour les non humains, pour la vie et l’amélioration du sol. Si vous laissez pousser les plantes, vous allez pouvoir augmenter vos connaissances sur les plantes très rapidement.  

– Si vous cultivez la terre, cela permettra d’agrader votre sol, c’est à dire de l’améliorer d’année en année. En effet les plantes spontanées permettent via plusieurs procédés d’améliorer les caractéristiques des sols. Elles permettent par exemple la décompaction du sol, la dépollution, l’apport en matière organique pour stimuler la vie du sol, d’enrichir le sol via leur mécanisme de rhizodéposition afin de stimuler la vie microbienne du sol.

– Cela réduit aussi la consommation de CO2 envoyé dans l’atmosphère par vos tondeuses et autres rotofils, donc évite une pollution inutile. Et surtout, c’est calme et ça, ça fait du bien !  Après quelques altercations avec vos voisins qui ne comprendront pas votre acte inconsidéré, ils se rendront vite compte qu’il n’y aura plus de siestes coupées par le monstrueux bruit du rotofil ou de la tondeuse du voisin.

– Vous éviterez aussi la pollution des nappes phréatiques par le lessivage de vos sols. Car les plantes spontanées permettront, comme expliqué plus haut, de garantir une amélioration continue de votre sol.  

– Plus besoin d’arroser votre pelouse en été par des temps caniculaires. Et oui, quand la nature reprend ses droits, elle le fait bien et s’organise pour mettre en œuvre une certaines résilience face aux perturbations climatiques. Une prairie spontanée n’a pas besoin d’être arrosée si celle-ci est assez riche en biodiversité. Plus besoin non plus d’herbicide ou de produit anti-mousse. Laissez la mousse pousser la ou elle veut, en plus c’est très agréable pour marcher pied nu ! Ces produits, en plus de tuer la vie de votre sol, pollueront vos sols. Donc économie d’argent aussi et préservation de la vie de votre sol et des nappes phréatiques.  

– Et oui, on n’y pense pas assez, mais c’est une sacrée économie d’argent que de laisser la nature faire sa vie. Plus besoin de tondeuse, de rotofil, ni de produits chimiques, ni d’essence et d’huile pour la tondeuse. Vous allez gagner de l’argent en faisant ça, si c’est pas extraordinaire !  

– Vous vous souvenez du temps que cela vous prenait « d’entretenir votre jardin » ? C’est à dire de lutter contre la nature pour avoir un « truc » esthétiquement dans la norme ? Oubliez tout ça, c’est terminé ! Vous allez pouvoir faire de vraies activités beaucoup plus enrichissantes que de tondre la pelouse, couper les buissons en boules, détruire les petites herbes qui poussent sur votre gravier, etc. C’est un gain de temps considérable pour tout ceux qui ont déjà eu un jardin « entretenu ».  

– Et si vous souhaitez tout de même garder un coin tondu (ce qui est compréhensible), vous pouvez opter pour le fauchage ou la tondeuse à main. Dans les deux cas, ça vous fera une petite activité physique histoire de garder la forme. Et concernant la faux, ça permet aussi de retrouver un geste, un savoir faire, qui, avec le temps, tend à disparaître. Une raison de plus pour contacter des « anciens » qui pourraient vous apprendre et entretenir un lien avec une génération qui ne demande que de nous enseigner tout leur savoir.  

– J’oubliais presque l’aspect esthétique. Qui a dit qu’une prairie était moche ? C’est moche ça ? 

Pascal Legouic dans son jardin sauvage.
Beaucoup trop de fleurs… Un paysage insoutenable !
Encore un horrible jardin

Le véritable problème de l’esthétisme d’un jardin, c’est l’effet de mode. On ne va pas se mentir, si tout le monde aujourd’hui coupe sa pelouse à 2 cm c’est principalement parce que tout le monde le fait ! Si demain la mode vient à devenir le jardin forêt, le jardin sauvage, ou que sais-je, le jardin bétonné (l’enfer biologique), beaucoup de gens s’empresseront de changer leur jardin pour être dans la mode et les autres suivront par conformisme. Oui, nous sommes comme ça, nous les humains…  

– Ensuite vient un aspect encore plus intéressant. Si les plantes vous intéressent et que vous commencez à les identifier, à vous renseigner sur comment elles étaient utilisées avant, vous vous rendrez vite compte que votre jardin est une mine d’or. Du garde-manger à la pharmacie, les plantes sauvages regorgent d’utilité que les citadins ignorent bien souvent. Rendez-vous compte, qu’en ne faisant rien (à part apprendre), vous allez pouvoir manger gratuit et vous soigner gratuitement.  

– La liste des avantages serait vraiment longue si je devais la détailler entièrement, mais disons qu’en plus de ce qui est dit plus haut, les plantes sauvages n’ont pas besoin d’être entretenues car elles sont naturellement adaptées à votre sol et très résistantes aux maladies, insectes, champignons, etc. Elles changent selon les années et les saisons, donc vous allez constamment découvrir de nouvelles choses. Si vous faite un potager, c’est parfait, elles vont attirer une biodiversité incroyable pour polliniser vos plantes et pour équilibrer l’écosystème dans votre jardin. Donc fini les invasions de pucerons, de limaces, etc. Plus vous augmentez la biodiversité, plus vous favorisez la venue d’auxiliaire sur votre terrain (abeilles, bourdons, syrphes, araignées, papillons, hérissons, oiseaux, coléoptères, etc), plus votre potager s’en portera mieux. C’est aussi un formidable outil pédagogique pour les enfants. Quoi de mieux que de leur apprendre les plantes, les insectes, les oiseaux ? En plus ils adorent ça, on ne va pas s’en priver !  

Et enfin pour finir, je dirais que c’est une solution au manque de moyens financiers des villes (moins de machines, moins de produits biocides, revalorisation du métier par la connaissance des écosystèmes, changement des pratiques). Donc à l’échelle d’un territoire cela a aussi certains avantages. La ville de Saint-Maur-des-Fossés a d’ailleurs lancée depuis 2011 une expérimentation des trottoirs enherbés en étudiant la biodiversité que pouvait générer ces espaces. Entre 2011 et 2013 plus de 180 espèces végétales et 43 espèces animales ont été recensées dans ces trottoirs en permettant l’observation d’espèces non observées depuis le XVIIIe et le XIXe siècle.

Saint-Maur-des-fosses, un terrifiant trottoir enherbé.

Mise à part ça, il y a quand même des inconvénients de laisser pousser l’herbe, mais il ne sont pas si nombreux que ça. Certains prétendront que l’aspect « sauvage » les dérangent et qu’ils préféreront l’esthétisme d’un jardin classique. Le regard des autres est aussi évoqué, lorsque vous faites ça chez vous, les gens vous demandent ce qu’il se passe. C’est tellement inhabituel ! Donc c’est le moment pour un faire peu de pédagogie, parlez de l’extinction massive des insectes, ça calme tout le monde ! Après il y a les problèmes techniques, quand l’herbe est très haute, la tondeuse ne passe plus (mon dieu), c’est un peu comme-ci tout avait été conçu et pensé pour vous obliger à tondre toutes les semaines…

Enfin certains parleront des tiques et effectivement il faudra être plus attentif à ça. Bien que, vous aurez plus de chance d’en attraper en forêt lorsqu’il fait bien chaud. Mais malgré ces quelques inconvénients qui sont, selon moi, minimes par rapport aux avantages qu’ils procurent. Cela devrait tous nous inciter à développer et laisser grandir la nature partout où nous le pouvons. Les non humains doivent reprendre la place qui leur est due, sans cela, nous sombrerons petit-à-petit dans un monde aseptisé, homogénéisé, dans lequel nous ne sommes même pas sûr de pouvoir survivre…

Stéphane Hairy  

Sources :




Premier procès en Grande-Bretagne contre le 5G – Et le peuple a gagné

[Source : Stop Mensonges]

Mark Steele, un militant 5G, a souligné
les dangers d’un déploiement 5G secret par le conseil municipal de
Gateshead où les résidents se plaignent de l’augmentation des maladies
et du cancer dans la zone touchée.

Il y a suffisamment de preuves pour
conclure que les nouveaux réseaux 5G intelligents sur le dessus des
nouveaux lampadaires à LED émettent des fréquences de rayonnement de
classe 1 et devraient être traités comme un danger pour le public.

Le Conseil Gateshead a réfuté par
ignorance des preuves claires et a créé de fausses allégations sur des
messages de médias sociaux et des dépliants imprimés affirmant que Mark
Steele répand Pseudo Science et que les réseaux ne sont pas dangereux ou
5G :

« Soyez assuré qu’il n’y a aucun fondement scientifique ou preuve crédible pour ces histoires alarmantes sur les lampadaires qui causent le cancer et d’autres maladies. »

Ils ont abusé des pouvoirs de la police pour bâillonner Mark Steele et hier, il a laissé un homme libre et le conseil municipal de Gateshead pour débourser 11 000 £ de l’argent des contribuables pour couvrir les frais de justice, ce qui équivaut à une triste ignorance.

Au tribunal, aucun des fonctionnaires du Conseil n’a pu expliquer ce qu’est le 5G et leur expert gouvernemental de premier plan a refusé d’assister à l’audience de la Cour. En conclusion, le juge a refusé de bâillonner Mark en déclarant :

« Le public a le droit de savoir. »



VEUILLEZ UTILISER LE MODÈLE DE DEMANDE D’ACCÈS À L’INFORMATION POUR CONTESTER LÉGALEMENT VOTRE CONSEIL MUNICIPAL AU SUJET DE 5G ET DES VILLES INTELLIGENTES : Smombiegate.org

La question secrète du déploiement de la
5G à Gateshead est maintenant officiellement d’intérêt public et sera
traitée comme une affaire marquante pour que d’autres personnes
commencent à utiliser la décision de la Cour pour contester leurs
conseils.

Nous savons que Surrey, Westminster et Luton ont tous ces réseaux de champs électromagnétiques micro-ondes toxiques installés sur leurs nouveaux lampadaires à LED. Nous savons maintenant que même si ces réseaux sont actuellement 2G, 3G ou 4G, ils peuvent être activés 5G en ajustant une « lentille » qui « focalise » la fréquence.

Le juge a déclaré que Mark Steele était
un expert et un ingénieur crédible sur les technologies EMF et GSM, ce
qui prouve que le Conseil de Gateshead est responsable de corruption,
induit le public en erreur, rend les gens malades et tente de
discréditer Mark Steele et tous les autres tels que Smombie Gate qui se
bat pour le déploiement des 5G.

Les conseils se débattent en ce moment,
plus de 50% sont presque en faillite parce que plus de la moitié de
leurs ressources sont consacrées à l’augmentation de l’aide sociale aux
adultes, donc toute proposition de fournisseur avec la promesse d’une augmentation des revenus est irrésistible.

SM : la création du manque d’abondance est à tous les niveaux, PROBLEME, RÉACTION, SOLUTION… le bon vieux modèle satanique…
[Note NM : de la « dialectique hégélienne »]
On appauvrit d’abord les municipalités pour qu’elles soient enclin a accepter l’inacceptable.
Si le problème n’avait pas été créé avant, jamais ces maires n’accepteraient l’appât du gain au détriment de la santé publique. Pareil pour les éoliennes qui sont une calamité écologique et financières à long terme… en plus d’être moches…

Les entreprises de Smart City
s’adressent aux conseils municipaux avec des présentations futuristes
étonnantes détaillant la première étape, qui est d’installer
l’infrastructure 5G, c’est-à-dire les lampadaires sur les rues et les
autoroutes.

Les avantages seront une surveillance policière 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui permet de voir à travers les murs,
des panneaux de signalisation intelligents, la diffusion en direct de 4
ko en déplacement, des véhicules et des transports publics sans
conducteur, la réalité virtuelle mobile, la réalité augmentée mobile et
une connexion rapide au nouvel implant cérébral d’Elon Musk, le
Neuralink, qui donne aux gens accès Internet à leur esprit.

Note SM : encore plus d’enfer-me-nent dans le monde cybernétique, une « sous-réalité » dans la « sous-réalité/matrice » du monde des objets séparés expérimentés en 3eme densité.

Toutes ces caractéristiques sont un rêve
mouillé pour les conseils municipaux qui seront les premiers à devenir
des comtés intelligents parce qu’ils seront en mesure d’augmenter les
taxes et que l’économie locale prospérera en théorie.

Note SM : Pure folie… « Père, Pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

En réalité, les preuves scientifiques
s’accumulent à travers la planète que les CEM, RF, 3G, 4G, 5G, WiFI et
WiGIG causent le cancer, tuent les abeilles, chassent la faune sauvage
et diminuent la qualité de vie des populations.

Georgia Guidestones – le plan d’extermination des humains gravé dans la pierre.

Tout cela parce que les grandes
entreprises disent que c’est bon pour les gens et qu’elles continuent de
nous induire en erreur sur les dangers d’une utilisation continue à
proximité et sur la peau, sans parler de ce qu’est réellement la 5G, qui
est une arme efficace sur le champ de bataille.

Nous savons que Gateshead n’est pas le
seul conseil qui induit le public en erreur au sujet du déploiement de
la 5G et cela semble durer depuis quelques années.

Luton, Surrey et Westminster sont les
prochains ainsi que tous les conseils qui ont installé ces tableaux qui
sont installés par des entreprises particulières (nous vous laisserons
faire votre propre travail sur la façon dont vous pensez que ces
entreprises sont !)

Qui paie pour ces déploiements 5G ? Qui a
donné son consentement au nom du peuple ? Qui a fait des recherches
pour prouver la sécurité de la nouvelle infrastructure ?

Comme d’habitude, ces questions
importantes sont dénigrées par les médias et les bénéficiaires des
grandes entreprises. Mais ils verront bientôt notre colère, comme nous
le voyons maintenant dans cette décision.

Tout
l’enfer va se déchaîner en Grande-Bretagne et nous allons leur livrer
bataille. Nous ne serons pas réduits au silence et vous n’empoisonnerez
pas volontairement notre corps et celui de nos familles avec des
radiations de classe 1 – NOUS NE CONSENTONS PAS.

Note SM : Le premier consentement tacite pour manipuler le Libre Arbitre de l’humanité est « l’Acte de Naissance » un contrat de droit maritime qui fait de vous des marchandises soumis à la loi du commerce (Maritime).

Toute la fraude part de là concernant la 3D. Pour le reste cela part du mensonge de l’égo. Et les 2 se rejoignent dans l’Acte de naissance, créant l’illusion d’un objet mortel bien défini (individualisé).

Êtes vous relatif ? Ou Absolu ?

Mark Steele de https://www.saveusnow.org.uk en a fait une grande partie de sa vie. Ce sont des gens comme Mark et vous tous qui s’impliquent qui font une différence dans nos vies.

N’hésitez pas à passer le mot et à
prendre contact avec nous si vous souhaitez obtenir des conseils sur la
façon d’aborder votre Conseil. Nous allons produire un kit de modèles
simple que vous pourrez envoyer à vos conseils très bientôt.

Les 6 liens ci-dessous sont une preuve
suffisante pour convaincre quiconque de ce qui se passe autour de nous
sans notre consentement.

1. Voir la preuve vidéo des signaux 5G toxiques de Gateshead :



2. 18 nouvelles études scientifiques à CE LIEN.

3. Cartographie 3D utilisant le WIFI et le 5G sur CE LIEN.

4. Plans de déploiement de Midlands 5G à CE LIEN.

5. Fuite d’une présentation d’entreprise sur les dangers des pylônes 5G, « Dans les pays où les limites des CEM sont nettement inférieures aux limites scientifiques internationales de l’ICNIRP, le déploiement des réseaux 5G sera un problème majeur » : ICI.

6. Elon Musk’s « 5G Umbrella » qui est prévu pour l’atmosphère terrestre sans notre consentement : ICI.

Sources et références :
Smombiegate.org;
YouTube.com
et vu sur http://humansarefree.com/2018/10/britains-first-court-case-against-5g.html


[Voir aussi :




Les députés européens n’ont pas le pouvoir de « changer d’Europe ».

[Source : Agora Vox]

Les députés européens n’ont pas le pouvoir de « changer d’Europe ». Pourquoi les candidats mentent-ils ?

par Legestr glaz

Quel est le rôle des députés européens au sein du Parlement ? Ont-ils les prérogatives pour « modifier les traités  » comme ils le laissent tous entendre ? Ont-ils le pouvoir de faire « modifier les directives européennes  »
comme ils s’engagent à le faire ? Eh bien non, ils n’ont pas ce pouvoir
et ils mentent effrontément à leurs électeurs pour se faire élire.
Comme le soulignait Valéry Giscard d’Estaing à la fin de l’année 2018 (1) : « le
parlement européen n’est pas important. Son rôle consiste à vérifier
que les textes proposés par la Commission européenne sont conformes aux
dispositions des traités.
 Il (le parlement) n’a pas le pouvoir politique, il n’a pas le pouvoir de diriger l’Europe ».
Cet ancien président de la République, regardé comme l’un des
fondateurs du traité de Lisbonne, sait de quoi il parle ! Examinons
cette affaire avec pragmatisme et rationalité.

Les députés européens n’ont pas le pouvoir de « modifier les
traités » ni de « changer l’Europe » ! De qui se moquent ces candidats à
la députation européenne qui ont cette prétention ? 

Quel est le rôle des députés européens au sein du Parlement ? Ont-ils les prérogatives pour « modifier les traités  » comme ils le laissent tous entendre ? Ont-ils le pouvoir de faire « modifier les directives européennes  »
comme ils s’engagent à le faire ? Eh bien non, ils n’ont pas ce pouvoir
et ils mentent effrontément à leurs électeurs pour se faire élire.
Comme le soulignait Valéry Giscard d’Estaing à la fin de l’année 2018 (1) : « le
parlement européen n’est pas important. Son rôle consiste à vérifier
que les textes proposés par la Commission européenne sont conformes aux
dispositions des traités.
 Il (le parlement) n’a pas le pouvoir politique, il n’a pas le pouvoir de diriger l’Europe ».
Cet ancien président de la République, regardé comme l’un des
fondateurs du traité de Lisbonne, sait de quoi il parle ! Examinons
cette affaire avec pragmatisme et rationalité. 

Les débats concernant les élections des parlementaires européens se
succèdent sur les plateaux de télévision, sur les radios et dans les
journaux. Il y a une constante dans les échanges entre les candidats :
ils veulent tous « changer d’Europe » ! Il n’y en a pas un seul
qui est satisfait du fonctionnement actuel des institutions européennes.
Alors, ces candidats à la députation européenne, caressent l’électeur
dans le sens du poil en lui faire croire qu’un député européen a le
pouvoir de modifier la donne, d’insuffler des idées pour changer les
traités ou revenir sur des directives, comme celle sur les travailleurs
détachés (2) ou encore celle qui autorise l’emploi du glyphosate (3).
En ce qui concerne les mesures « cosmétiques » au sujet de la directive
des travailleurs détachés, il faut absolument observer que ce ne sont
pas les « députés européens » qui sont intervenus, mais les ministres
(nommés et non élus) du Conseil de l’Union européenne. Ainsi, c’est bien
le Conseil de l’Union européenne qui a » initié » quelques retouches dans
la directive des travailleurs détachés de 1996, que c’est la Commission
européenne qui a présenté cette nouvelle mouture (4) au
vote du Parlement européen à travers la procédure de co-décision ou
« procédure législative ordinaire », que nous allons détailler. 

Il est de bon ton de dire que le Parlement européen « co-décide » de
la législation européenne. En réalité, il n’y a rien de plus faux. En
effet, le pouvoir de « l’initiative législative »
appartient à la seule Commission européenne. Seule cette instance
européenne peut proposer des règlements, des directives, des décisions.
Le Parlement ne peut jamais être à l’origine d’un règlement ou d’une
directive européenne. Jamais ! Ceci doit être un « exemple unique au
monde », au sein de ce que l’on veut bien appeler « démocraties
modernes ». 

La seule instance élue de l’Union européenne, celle que les Peuples
peuvent élire tous les 5 ans, ne possède pas le pouvoir de l’initiative
législative ! Alors les « européistes » masquent la vérité, cette
terrible vérité, à travers des formules édulcorées qui laissent croire
au « pouvoir » du Parlement européen. Comme l’a souligné Valéry Giscard
d’Estaing, le rôle du Parlement européen est de valider les projets
présentés par la Commission européenne. Le Parlement le fait à travers
la procédure de « co-décision » qui nécessite la « majorité simple », en
première lecture. La majorité simple c’est celle qui recueille la
majorité des voix. Il existe, par ailleurs, la « majorité absolue » (la
moitié plus une des voix) ainsi que la « majorité qualifiée » (système
de pondération des voix par pays).

Mais cette procédure de co-décision n’est pas aussi simple qu’elle le
laisse entendre. Si le projet n’obtient pas de la part du Parlement
européen la majorité simple, il y a alors une deuxième lecture, puis
conciliation, puis une 3ème lecture.

Il est dit dans le Traité sur le fonctionnement de l’Union
européenne, TFUE, que le Parlement européen peut proposer des
amendements et donner des avis. Il faut savoir que ces amendements et
ces avis ne sont jamais contraignants et la Commission européenne peut
les écarter si bon lui semble.

Les députés Français, au sein du Parlement européen, représentent,
grosso-modo, 10% des voix. Ce qui veut dire qu’une « position
française » sur un sujet, ne sera jamais retenue. Par ailleurs, les
députés européens ne siègent pas par « nationalité » mais par groupes
politiques c’est à dire par affinité politique. On comprend, dès lors,
que les candidats actuels à l’élection européenne, qui proposent de
« changer d’Europe » ne sont, en France, déjà pas d’accord entre eux. En
effet, les positions du Rassemblement national sur certains sujets, ne
sont pas les mêmes que celles de la « France insoumise », ni de celles
des « verts » ni de celles de « LREM ». Au niveau national, nos
candidats à la députation européenne ne sont donc pas d’accord entre eux
et ils ont la prétention de modifier la donne, c’est à dire d’obtenir
une « majorité simple » au sein du Parlement européen. Et ceci
simplement pour « s’opposer », par exemple, à une directive initiée par
la Commission européenne. 

Nous avons devant les yeux la preuve formelle que les députés
européens n’ont pas le pouvoir de modifier les traités ni de proposer
des règlements ou des directives. Ce Parlement européen n’est, ni plus
ni moins, que la « justification démocratique » de l’Union européenne.
Les différents Peuples qui composent l’Union européenne ont été, par la
subtile élaboration des traités, éloignés des centres de décisions.

Et si la procédure de co-décision a donné un rôle un peu plus
important au Parlement européen à la faveur du traité de Lisbonne, c’est
bien parce que ce traité, aboutissement et agglomération de tous les
autres, arrêtait des orientations de politique économique figées « Ad
vitam aeternam ». En effet, comme je l’ai souligné dans un autre texte :

– Les orientations programmatiques de l’Union européenne en matière
économique, politique et sociale, sont intégrées aux traités et donc
gelées.

– Ces orientations sont juridiquement obligatoires et indiscutables
au sein des institutions de l’Union européenne et des Etats membres
devant les mettre en œuvre.

– Les électrices et les électeurs peuvent changer de dirigeants tous
les 5 ans, ces derniers resteront toujours juridiquement tenus par le
programme économique consacré dans les traités.

Le Parlement européen ne peut donc s’opposer aux dispositions des
traités et chaque règlement, ou directive, ou décision, doit respecter
l’orientation des traités européens. Et pour « modifier les traités
européens » il faut obtenir « l’unanimité » des 28 Etats membres
actuels à la suite d’une « initiation » de modification demandée, non
pas par le Parlement européen, qui n’en a pas le pouvoir, mais par le
Conseil de l’Union européenne. J’ai écrit un article à ce sujet (5).

En conclusion, il est facile d’observer que les candidats français à
la députation européenne, celles et ceux qui proposent de « changer d’Europe »,
mentent à leur électorat, mentent comme des arracheurs de dents.
Comment des candidats, qui prétendent représenter les Français dans une
institution européenne, peuvent-ils être d’aussi mauvaise foi, comment
peuvent-ils déformer ainsi la réalité, si ce n’est que par intérêt
personnel ? Je ne dirai pas qu’ils se moquent du monde mais qu’ils
crachent au visage des Français ! Ils les méprisent !

La seule alternative possible pour défier Emmanuel Macron, pour
montrer sa désapprobation à la politique actuelle, n’est donc pas de
voter pour les éternels opposants à Macron, qui sont représentés par une
kyrielle de mouvements qui veulent tous « rester dans l’Union européenne pour la modifier de l’intérieur et aboutir à cette mythique autre Europe ».
Montrer son opposition à Macron c’est lui signifier que les électeurs
français ne sont pas dupes et que la véritable opposition à la politique
française actuelle, gouvernée par l’Union européenne, est celle qui met
en avant le FREXIT. Envoyer des députés « pro-frexit » au Parlement
européen c’est envoyer un signal fort à destination de Macron et de
l’oligarchie technocratique Bruxelloise. Ces députés « pro-Frexit »,
dont le leader depuis maintenant 12 années est François Asselineau, ne
changeront pas les traités, parce qu’ils n’auront pas le pouvoir de le
faire, ne modifieront pas les directives, parce que ceci n’est pas dans
le pouvoir des députés européens, mais donneront aux Français, qui leur
auront fait confiance, toutes les clés de compréhension sur le
fonctionnement immoral de l’Union européenne, sur les nombreux lobbies à
l’oeuvre et la corruption sournoise qui y est associée.

  1. https://www.youtube.com/watch?v=lMVSUgHa1sY&feature=youtu.be&fbclid=IwAR1bgVd_Jt_0QQOYVf15GI_38bepEsD_00d3uTqSFMgu3PGGLSL-FwjZ2JE

  2. https://www.letemps.ch/monde/un-accord-symbolique-detachement-travailleurs

  3. https://www.letemps.ch/monde/glyphosate-autorise-cinq-ans-plus-lunion-europeenne

  4. https://www.usinenouvelle.com/editorial/les-cinq-points-cles-de-la-nouvelle-directive-europeenne-sur-les-travailleurs-detaches.N700109

  5. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-renegociation-des-traites-182990


[Source : Wikipédia]

Procédures législatives de l’Union européenne

Les procédures législatives de l’Union européenne sont l’ensemble des processus conduisant à l’élaboration des lois au niveau européen. Ces procédures impliquent le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne, et, en tant que détentrice de l’initiative législative, la Commission européenne. Les parlements nationaux de l’Union européenne ont aussi le pouvoir mineur de freiner légèrement le processus.

Sauf quelques exceptions, les propositions de loi doivent être approuvées par le Parlement et le Conseil pour devenir des lois. Le pouvoir relatif d’une institution lors du processus législatif dépend de la procédure utilisée, ce qui dépend du domaine intéressé par la loi. Dans certains domaines, ils participent de manière égale à l’élaboration du droit européen, dans d’autres, le système est dominé par le Conseil. La répartition des domaines en fonction des procédures est faite dans le traité sur l’Union européenne.

(…)

Acteurs principaux

Parlement

Article détaillé : Parlement européen.

Les membres du Parlement sont élus tous les cinq ans au suffrage universel direct. Il s’organise comme un parlement multipartite normal en conduisant la plupart de ses travaux dans ses commissions et en siégeant par affiliation politique plutôt que par délégation nationale. Cependant, ces groupes sont relativement faibles en raison de leur statut.

Les pouvoirs du Parlement ont considérablement augmenté depuis
les années 1950 puisque la nouvelle procédure législative assure
l’égalité entre le Parlement et le Conseil. Il a aussi gagné plus de
pouvoir en ce qui concerne la désignation de la Commission, qui a
cependant toujours été responsable devant lui (le Parlement a le pouvoir
de censure).

Conseil de l’Union européenne

Article détaillé : Conseil de l’Union européenne.

Le Conseil de l’Union européenne (ou Conseil des Ministres) représente les gouvernements nationaux des États membres, et par conséquent il est composé d’un ministre par État membre bien que les votes soient répartis en fonction du poids démographique de chaque État (cf. les procédures ci-dessous pour des clarifications). En tant que tel, il ne siège pas en fonction des appartenances politiques et au lieu de conduire la plupart de ses travaux en commissions, ceux-ci sont préparés par des représentants diplomatiques (COREPER).

Le Conseil est traditionnellement l’institution la plus puissante et connait aujourd’hui un renouveau d’influence post-période Delors aux dépens de la Commission. Il a cependant perdu de l’influence vis-à-vis du Parlement, qui a exercé ses pouvoirs sur la désignation de la Commission et a modifié la législation.

Commission

Article détaillé : Commission européenne.

La Commission possède un quasi-monopole de l’initiative législative, ce qui lui donne une influence sur l’ordre du jour de l’Union européenne dans son ensemble. Elle dépose souvent des propositions législatives à la demande du Conseil ou après une suggestion du Parlement européen.

Sous la procédure législative ordinaire, un avis négatif de la Commission force le Conseil à voter à l’unanimité plutôt qu’à la majorité. Il y a aussi quelques exceptions permettant à la Commission d’adopter des actes législatifs de sa propre initiative.

Acteurs secondaires

Parlements nationaux

Article détaillé : Parlements nationaux (Union européenne).

Les parlements nationaux des États membres ont la capacité, si un tiers d’entre eux le désire, de faire réviser une proposition si celle-ci viole le principe de subsidiarité. Si la majorité des Parlements nationaux constate cette violation, alors le Conseil et le Parlement peuvent voter son rejet immédiat. Si les problèmes logistiques inhérent à la mise en pratique de ces procédures sont surmontés, les Parlements nationaux formeraient « une troisième chambre virtuelle ».

(…)


[Source : http://www.europarl.europa.eu/ordinary-legislative-procedure/fr/home/home.html]

Parlement européen Procédure Législative Ordinaire

Tout ce que vous devez savoir sur la procédure législative ordinaire rassemblé dans un seul document pratique

Hémicycle
© Union européenne (2017)

Le guide actualisé du Parlement sur la procédure législative ordinaire vient d’être publié dans 23 langues de l’UE, sous le patronage des Vice-Présidents du Parlement européen en charge de la conciliation, Mme Mairead McGUINNESS, Mme Evelyne GEBHARDT et M. Pavel TELIČKA, et de la Président de la Conférence des présidents des commissions, Mme Cecilia WIKSTRÖM. Vous trouverez plus d’informations ainsi que toutes les versions linguistiques en cliquant sur le lien ci-dessous.

Heure des votes en plénière
Séance de votes en plénière © Union européenne (2014) – Parlement européen

Procédure législative ordinaire
La procédure législative ordinaire s’applique par défaut pour l’adoption de la législation au niveau de l’Union européenne. Elle place le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sur un pied d’égalité et s’applique dans 85 domaines d’activité couvrant la majorité des compétences de l’Union.

La procédure débute avec une
proposition législative de la Commission et se compose de trois lectures
au maximum. Les deux colégislateurs adoptent ensemble la législation et
ont les mêmes droits et obligations – aucune institution ne peut
adopter un texte sans l’accord de l’autre et ils doivent s’entendre sur
un texte identique.

Des délais différents s’appliquent aux trois lectures.

Négociations interinstitutionnelles

Les
colégislateurs ont la possibilité de convenir d’un texte de compromis –
mettant ainsi un terme à la procédure – à chaque lecture. Ces accords
sont le fruit de négociations interinstitutionnelles prenant
généralement la forme de réunions tripartites («trilogues») entre le
Parlement, le Conseil et la Commission.

Conciliation

La
conciliation est la troisième et dernière étape de la procédure
législative ordinaire. La procédure de conciliation s’enclenche si le
Conseil n’approuve pas tous les amendements adoptés par le Parlement en
deuxième lecture. La conciliation consiste en des négociations entre les
deux colégislateurs dans le cadre du comité de conciliation, l’objectif
étant de parvenir à un accord.

Disponibilité des documents

Les
dossiers législatifs peuvent être suivis aux différentes étapes de la
procédure et il est possible de consulter les documents y afférents.




Le réseau 5G utilise les mêmes ondes EMF que le «système de contrôle de foule» du Pentagone

Par Jonathan – octobre 7, 2018 Exoportail

Le
déploiement mondial de la 5G est en marche, et nous pourrions bientôt
voir de nouvelles petites tours de téléphonie cellulaire à proximité de
toutes les écoles, dans toutes les rues résidentielles, dispersées dans
l’environnement naturel et un peu partout. Mais la sécurité de cette
technologie est sérieusement remise en question, et il y a une bataille
acharnée pour arrêter la mise en œuvre de la 5G financée par les
contribuables : 

Des villes américaines bloquent la mise en service de la 5G sur les accusations que cela cause le cancer

Le nouveau réseau cellulaire utilise des ondes radiofréquence millimétriques à haute bande passante pour transmettre des données à tout appareil situé à portée de vue.

«Les
réseaux cellulaires et Wi-Fi d’aujourd’hui utilisent les micro-ondes –
un type de rayonnement électromagnétique qui utilise des fréquences
allant jusqu’à 6 gigahertz (GHz) pour transmettre sans fil de la voix ou
des données. Toutefois, les applications 5G nécessiteront le déverrouillage de nouvelles bandes de fréquences dans les gammes de fréquences supérieures à 6 GHz à 100 GHz et au-delà,
en utilisant des ondes submillimétriques et millimétriques – pour
permettre la transmission de débits de données très élevés dans le même
laps de temps que les déploiements précédents de rayonnement micro-ondes
.» [Source]
«L’une
des façons dont la technologie 5G permettra d’atteindre cet objectif
est d’exploiter de nouvelles bandes inutilisées dans la partie
supérieure du spectre radioélectrique. Ces bandes hautes sont connues
sous le nom d’ondes millimétriques (ondes millimétriques) et ont
récemment été ouvertes à l’octroi de licences par les organismes de
réglementation. Ils n’ont pratiquement pas été touchés par le public,
car l’équipement nécessaire pour les utiliser efficacement était
généralement coûteux et inaccessible
.» [Source]

Parmi les nombreux problèmes potentiels liés à l’exposition aux ondes radio 5G, il y a les problèmes cutanés, ce qui est intéressant quand on sait que cette technologie est déjà utilisée dans l’armée pour le contrôle des foules.

«Ce genre de technologie, qui se trouve dans bon nombre de nos maisons, interagit avec la peau et les yeux des humains. Ce résultat choquant a été rendu public par le biais d’études de recherche israéliennes qui ont été présentées lors d’une conférence internationale sur le sujet l’année dernière. Vous trouverez ci-dessous une conférence du Dr Ben-Ishai du Département de physique de l’Université hébraïque. Il explique comment les glandes sudoripares humaines agissent comme des antennes hélicoïdales lorsqu’elles sont exposées à ces longueurs d’ondes qui sont produites par les appareils qui utilisent la technologie 5G.» [Source]

L’armée américaine a mis au point un système d’armes non létales de contrôle des foules appelé Active Denial System (ADS). Il utilise des ondes radiofréquence millimétriques dans la gamme des 95GHz pour pénétrer la couche supérieure de 1/64 de pouce de la peau sur l’individu ciblé, produisant instantanément une sensation de chaleur insupportable qui fait fuir l’individu.

Cette
technologie devient omniprésente dans les plus grandes armées du monde,
ce qui montre à quel point cette énergie radiofréquence peut être
réellement efficace pour causer du tort aux humains et à tout le reste.

«Les agences de défense des États-Unis, de la Russie et de la Chine ont mis au point des armes qui s’appuient sur la capacité de cette technologie électromagnétique à créer des sensations de brûlure sur la peau, pour contrôler la foule. Les ondes sont des ondes millimétriques, également utilisées par l’armée américaine dans les canons de dispersion de la foule appelés Active Denial Systems.» [Source]

Conclusion : 

La
lutte pour la 5G s’intensifie au niveau communautaire, et la prise de
conscience de cette question importante se répand rapidement. Pour en
savoir plus sur la 5G, regardez le documentaire «Take Back Your Power»
(Reprenez votre pouvoir), mettant en vedette Tom Wheeler, ancien
président du conseil d’administration de FAC et lobbyiste d’entreprise,
qui prononce un discours plutôt intimidant et présomptueux pour louer
cette nouvelle technologie. La lutte pour la 5G s’intensifie au niveau
des collectivités, cependant, et le moment est venu de s’élever contre
elle.

Le documentaire «Take Back Your Power» : https://exoportail.com/documentaire-excellent-sur-les-compteurs-intelligents-take-back-your-power/

Source : https://www.wakingtimes.com/2018/10/05/5g-network-uses-same-emf-waves-as-pentagon-crowd-control-system/

Traduction + Ajouts : ExoPortail




L’arrivée du 5G: un danger pour la santé?

[Source : QUB radio]

Entrevue avec Paul Héroux, physicien, professeur de toxicologie et des effets de l’électromagnétisme sur la santé à la faculté de médecine de l’Université McGill et directeur du Programme de santé au travail au sein du Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail: L’arrivée du 5G ne se fera pas sans la multiplication du nombre d’antennes requises pour relayer son signal sur notre territoire.

https://www.qub.radio/balado?id=b0c8fd61-64ef-4a06-9781-a96e000052de&episode=f8b0707d-ad28-4784-978e-aa5b00c7eb5c




Les projets Oasis

Qu’est-ce qu’une Oasis?

Une oasis se construit autour de cinq principes fondamentaux, cinq leviers de changement individuel et collectif:

  • Agriculture et autonomie alimentaire
  • Éco-construction et sobriété énergétique
  • Mutualisation
  • Une gouvernance respectueuse
  • L’accueil et l’ouverture sur le monde



Réchauffement planétaire et environnement : Rejeter l’alarmisme et se concentrer sur des améliorations concrètes

[Source : Parti Populaire du Canada]

Enjeu

Le gouvernement libéral dépense des milliards de dollars ici et à
l’étranger pour lutter contre le réchauffement planétaire – que l’on
préfère maintenant appeler « changement climatique » pour inclure
n’importe quel événement météorologique naturel et son contraire.

Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, il a imposé
des taxes et d’innombrables règlements, il subventionne des
« technologies vertes » inefficaces et coûteuses, et bloque le
développement des ressources pétrolières essentielles à notre
prospérité.

Il est indéniable que le climat mondial a toujours changé et
continuera de changer. Jusqu’à il y a douze mille ans, une grande partie
du Canada était recouverte de glace, et c’est grâce au changement
climatique naturel que nous pouvons aujourd’hui vivre ici.

Il n’existe cependant aucun consensus scientifique sur la théorie
disant que le CO2 produit par l’activité humaine est la cause d’un
réchauffement planétaire dangereux ou le sera dans l’avenir, et que le
monde est confronté à des catastrophes environnementales si ces
émissions ne sont pas réduites de manière draconienne. De nombreux
scientifiques renommés continuent de contester cette théorie.

Le débat politique sur le réchauffement n’est plus fondé sur la
science. Il a été détourné par les partisans d’un gouvernement
interventionniste qui utilisent des techniques de propagande grossières
pour imposer leurs vues. Ils ridiculisent et harcèlent publiquement
quiconque exprime des doutes. Ils exagèrent les faits afin d’effrayer
les gens. Ils manipulent même les enfants dans les écoles en les
incitant à faire pression sur leurs parents et à manifester dans la rue.

Faits

L’alarmisme climatique est basé sur des modèles imparfaits qui n’ont
jamais réussi à prédire correctement l’avenir. Aucune des prédictions
cataclysmiques faites depuis les années 1970 ne s’est réalisée. Pas de
nouvelle ère glaciaire. Pas de réchauffement constant en relation
directe avec l’augmentation des niveaux de CO2. Pas de disparition des
calottes polaires. Pas de hausse exceptionnelle du niveau des océans.
Aucune augmentation anormale des événements météorologiques
catastrophiques. Pas d’effondrement de l’agriculture et de famine
généralisée.

En fait, le CO2 est bénéfique pour l’agriculture et il y a récemment
eu un « verdissement » mesurable du monde en partie grâce à des niveaux
plus élevés. Malgré ce que prétend la propagande sur le réchauffement,
le CO2 n’est pas un polluant. C’est un ingrédient essentiel à la vie sur
Terre et nécessaire à la croissance des plantes.

Notre plan

Compte tenu des incertitudes entourant les fondements scientifiques
du réchauffement et des coûts énormes certains des mesures conçues pour
le combattre, il n’y a aucune raison impérieuse de compromettre notre
prospérité en augmentant l’intervention gouvernementale sur ce plan.

Un gouvernement du Parti populaire :

  • Se retirera de l’Accord de Paris et abandonnera les objectifs irréalistes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • Cessera d’envoyer des milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à réduire leurs émissions.
  • Abolira la taxe sur le carbone du gouvernement libéral et laissera
    les gouvernements provinciaux adopter des programmes de réduction des
    émissions s’ils le souhaitent.
  • Abolira les subventions aux technologies vertes et laissera les
    acteurs privés développer des alternatives rentables et efficaces.
  • Investira dans des stratégies d’atténuation si des problèmes résultent d’un changement climatique naturel.
  • Priorisera la mise en œuvre de solutions pratiques pour rendre
    l’air, l’eau et les sols plus propres au Canada, y compris en s’assurant
    que les communautés éloignées des Premières Nations aient accès à de
    l’eau potable.



Le « paysan-chercheur » Félix Noblia invente l’agriculture sans pesticides et sans labour

[Source : Reporterre]

Chloé Rebillard

Après avoir
repris la ferme de son oncle, Félix Noblia a bouleversé la manière de
travailler les sols. Il lance des expérimentations en agroécologie en
souhaitant semer les graines d’un renouveau du monde paysan.

SPÉCIAL SALON DE L’AGRICULTURE — À l’occasion du Salon international de l’agriculture, la vitrine des « puissants » du secteur, Reporterre a choisi de mettre en avant les « petits »,
ceux qui bousculent les codes du milieu. Toute la semaine, nous
présenterons des alternatives qui marchent. Samedi, nous avons fait le
point sur la situation des néo-paysans, lundi, nous avons enquêté sur la floraison des microbrasseries lorraines, mardi, nous avons rencontré des producteurs d’amandes et aujourd’hui, le « paysan-chercheur » Félix Noblia nous fait découvrir ses expérimentations agroécologiques.


  • Bergouey-Viellenave (Pyrénées-Atlantiques), reportage

Trois rues longées de maisons blanches composent le petit village
basque de Bergouey avec, en contrebas, la partie Viellenave qui se love
contre la rivière. Tout autour, des collines vertes sur lesquelles se
succèdent des cultures, des pâturages et des forêts. C’est dans ce décor
que Félix Noblia a déboulé au début des années 2010. Lui, l’enfant de
la côte, qui a grandi entre Bidart et Biarritz, aimant le surf et la
guitare et dont les parents ne sont pas agriculteurs, a décidé de
reprendre la ferme de son oncle sans réelles connaissances en
agriculture. Il est pourtant vite devenu un « paysan-chercheur » et a fait de son exploitation un lieu d’expérimentation pour les techniques d’agroécologie.

Au bord d’un de ses champs, d’un coup de bêche, le jeune homme sort une motte de terre : « Regardez, le réseau racinaire et la faune qui s’y développe, la biologie travaille pour nous ! »
En surface de la motte, un paillage en décomposition nourrit le sol. Ce
paillage est la recette du fonctionnement de sa ferme, car Félix Noblia
pratique le semis direct sous couvert végétal en agriculture
biologique.

En agriculture conventionnelle, le semis direct — c’est-à-dire que le
sol n’est pas travaillé au préalable — est répandu, les mauvaises
herbes étant détruites par du glyphosate. En agriculture biologique, le
travail de la terre par le labour pour arracher les plantes indésirables
est souvent présenté comme inévitable. Or, les deux systèmes ont leurs
inconvénients. En conventionnelle, l’usage des pesticides a des effets
nocifs sur la biodiversité et la santé humaine. En biologique, l’érosion
et l’épuisement des sols menace la durabilité de l’agriculture. Pour
Félix Noblia, le dilemme se résume ainsi : « En utilisant des pesticides, on tue des humains ; en travaillant le sol, on tue l’humanité. » Il a refusé de choisir entre les deux et a converti sa ferme en agriculture biologique tout en pratiquant le semis direct.

« Si tous les agriculteurs
se mettaient à cette technique, nous pourrions stocker tout le carbone
émis par les énergies fossiles et stopper le réchauffement » 

Il s’est inspiré d’agriculteurs étasuniens qui ont développé le semis
direct sous couvert végétal. Le principe consiste à semer des plantes
qu’il passe ensuite au rouleau cranté quand elles ont atteint leur
taille optimale. Elles forment alors un paillage recouvrant le sol, qui
se décompose pour former de l’humus. Puis, il sème les espèces qu’il
cultive : du maïs, de l’orge, du soja, du colza, etc. Sur ses 150
hectares de terres, il a eu l’occasion de tester de nombreuses
combinaisons d’espèces et, grâce aux réussites et aux échecs, d’observer
les rendements les meilleurs : ainsi, il a pu constater que le pois
fourrager constitue le meilleur couvert végétal pour du maïs. Mais, la
nouveauté par rapport à ses prédécesseurs aux États-Unis, c’est sa
conversion en agriculture biologique. Félix Noblia parvient à se passer
de produits phytosanitaires en jouant sur les temporalités : le paillage
étouffe les mauvaises herbes jusqu’à ce que la taille des plantes
issues de ses semis soit suffisante pour concurrencer toute autre
pousse.

Le rouleau cranté que l’agriculteur a fait fabriquer exprès pour pratiquer le couvert végétal.

Selon Félix Noblia, les avantages de cette technique sont
innombrables. Elle lui permet notamment de stocker du carbone dans ses
sols grâce aux plantes en décomposition. « Si
tous les agriculteurs se mettaient à cette technique, nous pourrions
stocker tout le carbone émis par les énergies fossiles et stopper le
réchauffement »,
explique-t-il. Des
scientifiques ont calculé que, pour stocker l’ensemble du carbone émis
par les activités humaines, il faudrait que le sol absorbe 0,4 % de carbone supplémentaire chaque année. L’initiative « 4 pour mille » lancée au moment de la COP21
reprend ce calcul. Or, les paysans qui utilisent cette technique depuis
deux décennies ont vu la croissance du stock de carbone augmenter de
2,5 %. Pour Félix Noblia, « ça
veut dire que, aujourd’hui, on sait comment faire pour arrêter le
réchauffement, mais on constate que les coopératives et les institutions
traînent des pieds, et c’est un euphémisme ! »
.

Les sols en bonne santé évitent également les inondations et
contribuent à filtrer l’eau et donc à la dépolluer. Lors du débordement
d’une rivière sur une de ses parcelles, Félix a pu constater que la
théorie fonctionnait et annonce, non sans fierté : « Je n’ai pas perdu un kilo de terre dans mon champ. » Lui voudrait que les paysans soient rémunérés aussi pour ces services rendus à la société. « La dépollution de l’eau aujourd’hui, c’est cinq fois le budget de la PAC », dit-il.

L’agriculture de
conservation des sols permet aux vers de terre d’être plus présents.
Ils sont un maillon essentiel de la bonne santé d’un sol.

L’agriculteur est également éleveur. Il a un troupeau d’environ 60
vaches, de races angus et blonde d’Aquitaine. Dans ce domaine aussi,
Félix Noblia a changé le mode d’élevage : elles sont en pâturage
tournant dynamique, c’est-à-dire qu’elles ne restent pas plus de 48
heures sur la même parcelle afin de redynamiser les herbes. Cette
technique, très utilisée en agroécologie, a pour objectif de se
rapprocher le plus possible des comportements des animaux en savane. Les
pâturages étant moins sollicités et étant fertilisés par les déjections
des animaux, ils repoussent mieux et avec des apports alimentaires plus
importants.

« De l’alimentation tu feras ta première médecine », disait Hippocrate 

L’autre avantage de cette technique avancé par l’agriculteur concerne
l’alimentation humaine. Dans sa vie précédente, Félix Noblia a fait une
première année de médecine : « Je me suis aperçu que le nombre de cancers explosait et que l’âge auquel ils se déclenchaient avait été avancé de vingt ans ! Or, comme l’a dit Hippocrate, “de l’alimentation tu feras ta première médecine”. Actuellement,
les aliments que nous mangeons ont beaucoup perdu en richesse car les
sols sont pauvres en azote, en phosphore et surtout en oligo-éléments à
cause des techniques d’agriculture moderne. Le taux d’oméga 3 dans le
cerveau humain a baissé de 20 %. »
En pratiquant une agriculture de conservation des sols, il espère changer la donne.

Outre ses innovations déjà en place, l’agriculteur hyperactif
continue d’expérimenter pour inventer de nouvelles façons de construire
avec la nature. Il vient d’installer des panneaux solaires sur l’étable
dans laquelle ses vaches passent les mois d’hiver, de décembre à
février. Cela lui permet d’être autonome en énergie et de revendre le
surplus de production à Enedis. Il envisage également de se lancer dans
le maraîchage en construisant des terrasses et en utilisant la pente
pour irriguer les plantations. Il souhaite aussi innover en
agroforesterie et planter des mûriers blancs qui serviraient également
de pâturage pour son troupeau. Selon sa propre estimation, environ 8 % de ses terres sont aujourd’hui utilisées pour des expérimentations : « Cela fait un trou dans ma trésorerie, mais on n’a plus le temps d’attendre », estime-t-il.

Les panneaux solaires sur l’étable.

Toutes ces expériences sont chronophages et Félix Noblia passe du
temps sur les routes et en conférences pour expliquer ses manières de
faire. Assis au soleil à l’arrière de sa maison où deux ruches sont déjà
actives en ce mois de février à cause d’un temps particulièrement
clément, le jeune homme admet une certaine fatigue : « Dans une autre vie, je faisais du ski, j’allais à des concerts. Aujourd’hui, je n’ai plus le temps de faire la fête. »
Il a trouvé un sens dans cette nouvelle vie consacrée au travail pour
la santé des sols et le renouveau de l’agriculture. Alors que sa
compagne est enceinte de leur deuxième enfant, il confie se battre
également pour eux. Il a lu les essais de collapsologie et est persuadé
que, « si on ne fait rien, en 2100, il n’y aura plus qu’un milliard d’êtres humains sur terre ».
Pour éviter d’en arriver là, Félix Noblia a bien l’intention de
continuer à innover et à convaincre. Autour de lui, des voisins se sont
déjà mis au couvert végétal et il échange avec des agriculteurs de
divers pays sur les techniques d’agroécologie. Les graines d’espoir
qu’il a contribué à semer commencent doucement à germer.




Liberté, égalité, gratuité

[Source : https://www.legrandsoir.info/liberte-egalite-gratuite.html]
En offrant une vie bonne et juste, la gratuité est révolutionnaire

Liberté, égalité, gratuité

Paul ARIES

Le site LGS partenaire du Forum national de la gratuité qui aura lieu le samedi 5 janvier 2019 à Lyon publie la conclusion du livre-manifeste Gratuité vs capitalisme (Larousse). Tous les partis et mouvements des gauches et de l‘écologie vous donnent rendez-vous le samedi 5 janvier pour fêter la gratuité ! Construisons la gratuité et l’espoir, construisons la sortie du capitalisme !
Toutes informations sur le site :
Appelgratuite.canalblog.com

La gratuité tire les leçons des échecs des politiques d’émancipation depuis du 20e siècle. Tout appel au sacrifice au nom du bonheur des générations futures se conclut dans le sang. Nous ne croyons plus aux lendemains qui chantent car nous voulons chanter au présent. Cette bonne nouvelle possède à la fois un fondement matériel et un fondement idéel. La planète est déjà bien assez riche pour permettre à sept milliards d’humains de vivre bien. Les nouveaux gros mots de l’émancipation (buen vivir sud-américain, plus vivre négro-africain, écologisme des pauvres en Inde) montrent que les peuples ne désirent pas « toujours plus ». Au terme de ce voyage aussi gourmand que gourmet au sein des expériences de gratuité, qui sont autant de laboratoires d’un monde en gestation, je crois nécessaire d’établir dix grands repères permettant d’avancer, dès maintenant, vers une civilisation de la gratuité.

Gratuité ou barbarie
La gratuité est une réponse à la crise systémique qui menace l’avenir même de l’humanité. C’est bien parce que la planète est en feu qu’il convient de changer de paradigme dominant. C’est bien parce que notre civilisation meurt qu’il faut observer les alternatives émergentes. Le monde actuel court à sa perte mais d’autres mondes peuvent déjà s’y substituer. Le meilleur n’est pas certain comme le prouvent les projets d’adapter la planète et l’humanité aux besoins qui sont ceux du capitalisme mais le pire peut être évité grâce à la gratuité. La gratuité n’est pas toute la solution mais elle a le mérite de rouvrir le champ des possibles. C’est bien parce que l’eau potable devient plus rare que nous devons la rendre gratuite ; c’est bien parce que les transports sont responsables d’une part essentielle des émissions de CO2, qu’il faut basculer des transports individuels aux transports en commun gratuits ; c’est bien parce que nous devons apprendre à manger mieux en émettant moins que la restauration scolaire, et demain toute la restauration sociale, devront être gratuites. La gratuité en changeant la règle du jeu redistribue les grandes cartes civilisationnelles. J’invite les lecteurs, les citoyens, les élus à ne jamais céder au désespoir qui ne peut susciter que des colères mais à montrer qu’existent déjà des petits-bouts d’autres civilisations au sein même de celle-ci, des formes de vie pré-capitalistes et post-capitalistes qui peuvent rendre l’espoir.

Gratuité versus marchandisation
La gratuité répond certes à un certain nombre d’urgences sociales, écologiques, politiques, mais elle le fait en proposant non pas seulement des solutions aux multiples crises que provoque la marchandisation, mais en considérant que c’est la marchandisation elle-même qui est en crise et que nos réponses doivent donc ouvrir des voies de démarchandisation. La gratuité est donc plus révolutionnaire que tous les projets généreux de revenu d’existence puisqu’elle ne se fonde pas sur la thèse contestable de la « fin du travail » mais est une réponse à la crise du processus de marchandisation lui-même ce qui vise plus loin/grand. J’invite les lecteurs, les citoyens, les élus à engager dès maintenant la réflexion pour commencer à construire dès maintenant des petits bouts d’une société de la gratuité. Ces îlots de gratuité deviendront demain des archipels, des continents, un nouveau monde.

La gratuité existe toujours !
La gratuité n’a pas disparu contrairement à ce que clament les chiens de garde du système. Le poète Arthur Rimbaud invitait, au 19e siècle, à redevenir des voyants pour pouvoir agir. La même urgence existe, aujourd’hui, consistant à rendre visible cette part de gratuité invisible. J’invite les lecteurs, les citoyens, les élus à engager, dès maintenant, l’inventaire de tout ce qui subsiste de gratuit dans nos existences, dans ce que nous construisons ensemble, mais aussi dans les territoires de la République, afin de reprendre la main idéologiquement. Des villes ont déjà commencé à lister tout ce qui demeure gratuit et que nous ne voyons plus : les voies publiques, les places, jardins et parcs, les aires de jeux pour les enfants, les jeux de boules, le mobilier urbain, les protections devant les arrêts de bus, les écoles, les centres aérés, les dispensaires médicaux, les services administratifs, le soutien scolaire, les animations, les points cyb et les digital cities, l’accompagnement à la rédaction des CV et lettres de motivation, les Maisons de la justice et du droit, les déchetteries, les prêts de vélos, l’enlèvement des tags, des épaves (véhicules), les décorations florales, le stationnement, les conseils gratuits en architecture ou en aménagement paysager, les spectacles vivants, les baignades surveillées, les permanences d’assistantes sociales, de conseillères en économie sociale et familiale, la police municipale, les toilettes publiques, les fontaines d’eau y compris pétillante, avec eau froide ou à température ambiante, etc.

Une gratuité construite
La gratuité constitue une façon de faire société, bénéficiant, certes, des gratuités naturelles, mais résultant surtout d’un effort constant de construction collective dans tous les champs. La gratuité est économiquement, socialement, politiquement, écologiquement, construite ! Cette gratuité s’invente tout en fabriquant une société des usagers maîtres de leurs usages. J’invite les lecteurs, les citoyens, les élus à mettre en commun leurs modes d’emploi, sans rien cacher des difficultés et des échecs, sans taire non plus les succès petits et grands.

La gratuité du bon usage
La gratuité ne concerne pas seulement le vital mais tous les domaines de l’existence. La gratuité n’est pas vouée à demeurer l’exception face à la marchandisation qui serait la règle. Mais il ne s’agit surtout pas de laisser croire que tout pourrait devenir gratuit demain mais d’instaurer la gratuité du bon usage face au renchérissement du mésusage. J’incite les lecteurs, les citoyens, les élus à créer des collectifs d’usagers dans tous les domaines pour définir démocratiquement, en tenant compte du savoir scientifique, ce qui, dans l’état actuel de la société doit être gratuit, renchérie et de quelle façon et ce qui doit être interdit.

La gratuité humanise !
La gratuité n’est dévalorisée socialement que dans la tête des mercenaires du capitalisme puisque les gens partagent majoritairement, au contraire, une bonne image de la gratuité. Ce qui nous reste le plus cher, l’amour, l’amitié, l’engagement, est sans valeur marchande ! Les Français ont une relation d’attachement instinctive à leurs services publics locaux. J’invite les lecteurs, les citoyens, les élus à contester systématiquement l’idée que ce qui serait sans valeur marchande n’aurait aucun prix aux yeux des humains et je les invite aussi à instruire le procès de la marchandisation en dénonçant systématiquement ses méfaits.

La gratuité responsabilise !
La gratuité responsabilise alors que l’échange marchand déresponsabilise. Cette thèse iconoclaste se vérifie dans tous les domaines, de l’existence individuelle à la société. Que je sache l’alimentation mondiale n’est pas gratuite et pourtant les producteurs et consommateur gaspillent presque 40 % de ce qui est produit à tous les stades de l’échange ! Les usagers des bibliothèques gratuites sont plus nombreux mais empruntent moins d’ouvrages, signe que la gratuité permet d’en finir avec le désir d’en avoir pour son argent, les usagers de l’eau gratuite en consomment également beaucoup moins. La gratuité conduit au-delà du marché donc des comportements pervers des consommateurs ! J’invite les lecteurs, les citoyens, les élus à montrer concrètement comment la gratuité améliore la qualité de vie, comment elle permet de réaliser des économies, de faire la chasse au gaspi.

La gratuité ou le choix de la démocratie
La gratuité est l’inverse d’une robinsonnade dans la mesure où elle a besoin des autres. La gratuité est une construction collective qui impose la participation du plus grand nombre. J’invite les lecteurs, les citoyens, les élus à faire le choix du toujours plus de démocratie, à créer les conditions pour avancer vers une société des usagers maîtres de leurs usages, à ne jamais séparer l’extension de la sphère de la gratuité de celle de la démocratisation.

La gratuité un projet universel
La gratuité n’est pas une lubie de gosses de riches car ceux qui en parlent le mieux sont les peuples du Sud et les premiers bénéficiaires en seront incontestablement les plus pauvres. Mais la gratuité s’adresse à tout le monde puisqu’elle est par principe inconditionnelle, les logements sociaux gratuits seront comme l’école aujourd’hui accessibles à tout le monde, sur le modèle de ce que pratiquent déjà les pays scandinaves permettant ainsi de sortir de la logique des ghettos tout en faisant bénéficier toute la société des potentialités écologiques, sociologiques, anthropologiques qui restent celles, majoritairement, des gens ordinaires. La gratuité tire tous les enseignements du courant économiques de l’économie du bonheur en montrant qu’une société de partage permet même aux riches d’être plus heureux. J’invite les lecteurs, les citoyens, les élus à construire des convergences entre l’ensemble des territoires locaux, régionaux, nationaux, européens et mondiaux.

Le « plus à jouir » de la gratuité
L’air du temps est à l’austérité, au sacrifice, au grand repli sur soi, au retour de la xénophobie, à la recherche d’un nouveau pouvoir fort, à la montée des passions tristes. La gratuité campe du côté des passions joyeuses et donc d’un « plus à jouir » collectif. On peut, en effet, reprocher tout ce qu’on veut au capitalisme destructeur mais il faut bien reconnaître que cette société de consommation nous fait majoritairement jouir. Il existe de la jouissance à consommer toujours plus, même si on peut légitimement juger que cette jouissance est une mauvaise jouissance car fondée sur l’accumulation et le pouvoir. Nous ne dépasserons cependant cette forme de jouissance que si nous sommes capables de lui opposer une autre jouissance, encore plus jouissive, la jouissance d’être et non plus d’avoir. J’invite les lecteurs, les citoyens, les élus à inventer déjà d’autres façon de faire de la politique qui ne reproduisent pas les relations de pouvoir qui caractérisent le monde dominant, qui donnent envie de s’engager, de construire ensemble, d’oser la gratuité. Je ne sais pas si la gratuité est festive parce qu’elle relève de la transgression des règles dominantes ou parce qu’elle suscite, en elle-même, ce caractère festif, mais je peux témoigner que l’extension de la sphère de la gratuité instaure toujours un esprit de fête. N’existent que deux façons de faire de la politique : soit jouer sur le ressentiment et la peur (de l’autre, de demain), soit miser sur l’espoir, sur le grand désir de vivre ! Le philosophe Gilles Deleuze soutenait que seul le désir est révolutionnaire.

La gratuité est donc révolutionnaire, car elle est du côté du vivant, de ce qui rend l’espoir d’une vie bonne et juste.

Paul ARIES

Et voir dans le Monde Diplomatique, novembre 2018 : « Eloge de la gratuité » par Paul Ariès.

URL de cet article 34157
https://www.legrandsoir.info/liberte-egalite-gratuite.html




Forbes: La guerre du réchauffement de la planète contre le capitalisme: une leçon d’histoire importante

[Source : Conscience du peuple]

*
Cet article du Forbes, publié en janvier 2013, est incroyablement
révélateur, voire même la preuve de la fabrication du 
« réchauffement climatique d’origine anthropique ». Vous
comprendrez les origines de cette prétendue « urgence
climatique » menaçant l’humanité d’une catastrophe certaine,
nécessitant un effort unifié des grandes puissances pour susciter
une intervention politique mondiale concertée. Obliger tous les pays
du monde à se soumettre aux diktas du lobby de la « taxe
carbone », création de « ceux qui font pousser l’argent dans
les arbres » et qui font croire que le CO2 contribue au
réchauffement planétaire alors qu’il enrichie la croissance de la
forêt dans laquelle ils récoltent leur papier-monnaie! Sans compter
que ces faussaires et imposteurs ont réussi à taxer l’air! Faut le
faire…

Lors de
la dernière réunion alarmiste des Nations Unies sur le climat à
Doha (2012), le Qatar a connu une sorte de crise provoquée par un
homme sous la forme d’un typhon nommé Christopher
Monckton, troisième vicomte de Benchley, conseiller de l’ancienne
Première ministre Margaret Thatcher et climatologue. Occupant
temporairement un microphone vacant attribué à un délégué de
Birmanie, il a donné à tout l’auditoire une nouvelle très
terrifiante… « depuis
16 ans que nous assistons à ces conférences, il n’y a eu aucun
réchauffement climatique ».

Si ce
n’était pas assez effrayant, entre blasphème et chahuts, Moncton
foudroie l’assemblée en poussant le blasphème le plus total: « Si
nous prenons action comme ils le proposent toujours, le prix de cela
serait bien plus élevé que de prendre des mesures d’adaptation plus
tard. Donc, notre recommandation est que nous devons nous engager
très rapidement à une révision de la science [du climat, des
rapports du GIEC] afin de nous assurer que nous sommes tous sur la
bonne voie. »

Oui,
vous avez bien lu. Il a eu l’audace d’interroger la « science »
derrière les demandes de fonds basées sur la crise climatique de
l’ONU. Et en réalité, ce n’est vraiment pas une si mauvaise idée.

Pour
commencer, rappelons-nous quelques décennies avant cette nouvelle
science, une petite histoire remontant aux années 1970 et au début
des années 1980, lorsque les pays du tiers monde, par la force du
nombre, et les partis verts socialistes européens ont pris le
contrôle des Nations Unies. Ils ont rapidement commencé à réclamer
un nouvel ordre économique international.

À la
fin des années 1980, une peur basée sur des modèles climatiques
théoriques et primitifs qui prédisaient que les émissions de
carbone d’origine humaine provoquaient un réchauffement planétaire
sans précédent et dangereux a parfaitement servi ces objectifs. En
réponse, les Nations Unies ont rapidement établi une
Convention-cadre sur le changement climatique (FCCC) pour organiser
des conférences, ainsi que le Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat (GIEC) chargé de mener des études
scientifiques.

[Le
marché du « crédit carbone »: un marché payant pour le
lobby du réchauffement climatique et pour certaines méga
industries!]

La
stratégie centrale de la FCCC pour lutter contre ce qui était promu
comme un changement climatique «anthropique» (créé par l’homme)
était brillante… donner des « crédits carbone » aux
industries de combustibles fossiles qui réduisent leurs émissions
de dioxyde de carbone, puis laisser les autres industries qui
produisent des quantités d’émissions de CO2 en excès acheter des
« crédits carbone » d’elles. En d’autres termes, ils
créeraient un marché commercial pour acheter et vendre de l’air!

Ce
programme commercial du « crédit carbone » serait mis en
œuvre à l’échelle internationale, pays par pays, par le biais du
protocole de Kyoto, pénalisant les pays développés qui émettent
beaucoup de CO2 en les forçant à acheter des crédits à des pays
moins développés (gratuits pour eux). La Chine et l’Inde, qui
émettent d’énormes quantités de CO2, ont obtenu un
laissez-passer en raison de leur statut de pays en développement.

Coup
d’envoi de la clameur de la crise climatique à l’ONU

Le
Directeur exécutif du Programme Environnement de la FCCC, Maurice
Strong [qui a organisé le premier Sommet de l’ONU sur le
climat (Earth) à Rio de Janeiro (1992)] a exposé d’une manière
très franche une priorité sous-jacente: « Nous
pouvons arriver au point où la seule façon de sauver le monde sera
d’amener la civilisation industrialisée à s’effondrer. N’est-ce
pas notre responsabilité d’y arriver? »

En
1966, Maurice
Strong démissionne du poste de PDG de la Power
Corporation du Canada pour prendre la tête de la future
Agence canadienne de développement international. De la fin 1970 à
la fin 1972, il est secrétaire général de la Conférence des
Nations unies sur l’environnement. Cette même année 1972, il
participe également à la fondation
Rockefeller en tant qu’administrateur et membre du comité
exécutif. De 1976 à 1978, il est CEO de Petro-Canada.

Il est l’un des membres fondateurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) créé en novembre 1988 à la demande du G7 par deux organismes de l’ONU : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Strong [qui a fréquenté les multimilliardaires de ce monde toute sa vie] n’a laissé aucun doute vers où et vers qui diriger les blâmes concernant les problèmes mondiaux, il a déclaré dans le rapport de la conférence : « Il est clair que les modes de vie et les modes de consommation actuels de la classe moyenne aisée… impliquant une consommation élevée de viande, la consommation de grandes quantités d’aliments surgelés et de commodité, la propriété de véhicules à moteur, de terrains de golf, de petits appareils électriques, de la climatisation domestique et commerciale et de logements de banlieue n’est pas durable… Un changement est nécessaire pour adopter des modes de vie moins axés sur des modes de consommation dommageables pour l’environnement « .

L’ancien
sénateur américain Timothy Wirth (D-CO), qui représentait alors
l’administration Clinton-Gore en tant que sous-secrétaire
d’État américain pour les questions mondiales, a rejoint Maurice
Strong pour s’adresser au public lors du Sommet sur le climat. Il a
déclaré : « Nous
devons surmonter le problème du réchauffement climatique. Même si
la théorie du réchauffement de la planète est fausse, nous agirons
comme il convient en termes de politique économique et de politique
environnementale. »

S’adressant
également à la conférence de Rio, Richard
Benedick, assistant d’État adjoint, qui a ensuite dirigé les
pisions de la politique du département d’État américain, a convenu
que le protocole de Kyoto devrait être approuvé, qu’il ait ou non
un rapport avec le changement climatique:  « Un
traité sur le réchauffement climatique doit être appliqué même
s’il n’existe aucune preuve scientifique concernant l’effet de
serre [renforcé par l’humain] ».

Timothy
Wirth avait déjà été un proche collègue du sénateur Al Gore,
sénateur de l’époque, et l’avait aidé à organiser ses audiences
du Comité sénatorial des sciences, de la technologie et de l’espace
en 1988, qui avaient déclenché une frénésie du réchauffement
planétaire au cours d’un été chaud sur la Côte Est cette
année-là. Dans une interview
avec PBS Frontline Wirth a raconté: « Nous
avons appelé le bureau météorologique pour savoir quel jour serait
le plus chaud de l’été et nous avons programmé l’audience ce
jour-là et bingo, ce jour a été le plus chaud jamais enregistré à
Washington… nous sommes allés la nuit précédente de l’audience
ouvrir toutes les fenêtres pour que la climatisation ne fonctionne
pas, pour qu’il fasse chaud dans la salle. »

Considérez
que si le climat est généralement défini sur une période d’au
moins trois décennies, le spectacle du sénateur Al Gore, alors
soigneusement mis en scène, ne s’est produit que légèrement plus
d’une décennie après que de nombreux scientifiques eurent prédit
une crise inverse. L’un de ceux-ci était le regretté professeur
Stephen Schneider de l’Université de Stanford, auteur de The Genesis
Strategy, un livre de 1976 qui mettait en garde contre les risques
liés à un refroidissement mondial, constituant une menace pour
l’humanité. Schneider a ensuite modifié cette vue à 180 degrés,
devenant l’auteur principal des éléments importants de trois
rapports séquentiels du GIEC.

Entre
1994 et 1996, lorsque le sénateur Wirth est devenu sous-secrétaire
d’État aux affaires mondiales au sein de l’administration
Clinton-Gore, il a commencé à collaborer étroitement avec Enron
pour faire pression sur le Congrès afin d’accorder à l’EPA le
pouvoir de contrôler le CO2 . Dans les années 1990, Enron était
devenue propriétaire du plus grand gazoduc existant hors de Russie,
un réseau inter-États colossal. Mais comme ce combustible, qui
faisait face à une concurrence féroce sur le marché avec le
charbon, l’entreprise recherchait l’aide nécessaire à
Washington pour faire pencher la balance. Le battage médiatique
croissant à propos de la crise du réchauffement de la planète
annoncée par les auditions très médiatisées du Congrès de 1988,
par le sénateur Al Gore, a été une opportunité de rêve.

Les
Sénateurs Wirth et John Heinz (R-PA) avaient récemment coparrainé
le «Projet 88», qui devait permettre de transformer les problèmes
environnementaux en opportunités commerciales. L’alarme
suscitée par les médias concernant les pluies acides avait fourni
une base à une législation permettant de créer des marchés pour
l’achat et la vente de crédits d’excès de dioxyde de soufre
(SO2) et dioxyde d’azote, et le Projet 88 est devenu le Clean Air
Act de 1990.

Depuis
qu’Enron est devenu un acteur majeur du marché du SO2, cela a amené
cette société et d’autres à se demander… pourquoi ne pas faire
la même chose avec le CO2? Étant donné que le gaz naturel est
moins émetteur de CO2 que le charbon, ce développement changerait
certainement la rentabilité. Mais il y avait un problème.
Contrairement au SO2, le CO2 n’était pas un polluant, du moins pas à
l’époque, et l’EPA n’avait aucun pouvoir pour le réglementer.

Une
lettre datée du 1er septembre 1998, adressée au président Clinton
par Kenneth Lay, président d’Enron, lui demandait de «modérer
les aspects politiques» de la discussion sur le climat en nommant
une «commission du ruban bleu». Son intention était claire:
éliminer les mécréants de la crise climatique et couper le débat
à ce sujet. Auparavant, M. Lay avait eu des contacts directs avec la
Maison-Blanche lorsqu’il aurait rencontré le président Clinton et
le vice-président Gore le 4 août 1997 pour préparer une stratégie
américaine en vue du prochain sommet sur le climat de Kyoto en
décembre. Le protocole de Kyoto a présenté la première étape
vers la création d’un marché du carbone qu’Enron souhaitait
vivement que le Congrès soutienne.

Fin
1997, John Palmaisano, lobbyiste d’Enron, écrivait avec
enthousiasme à Kyoto: « S’il est appliqué, le [Protocole de
Kyoto] fera plus pour promouvoir les activités d’Enron que toute
autre initiative réglementaire autre que la restructuration des
industries de l’électricité et du gaz naturel en Europe et aux
États-Unis. L’approbation des échanges de droits d’émission a
été une nouvelle victoire pour nous… Cet accord sera bénéfique
pour le stock d’Enron !! »

Malheureusement
(pour Enron), cela ne devait pas être. Dans un rare esprit de
solidarité, le Sénat a adopté à l’unanimité (95-0) une
résolution bipartisane du Sénat américain Byrd-Hagel (S Res 98)
précisant que les États-Unis ne seraient signataires d’aucun
accord qui «entraînerait de nuire à l’économie des États-Unis ».
Le président Clinton, qui n’était pas étranger au pragmatisme
politique, a compris le message et n’a jamais soumis la demande
d’approbation nécessaire des États-Unis à la ratification du
Congrès.

Bien que
les États-Unis ne se soient jamais inscrits, le protocole de Kyoto a
été adopté en 1997 et est en vigueur depuis 2005. Les signataires
ont convenu de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre par
rapport aux niveaux de 1990.

Et
comment cela a-t-il fonctionné? Eh bien, le Japon, qui avait promis
une réduction de 6%, a plutôt enregistré une augmentation de 7,4%
malgré 20 ans de stagnation économique; L’Australie, qui s’est
engagée à laisser le carbone n’augmenter que de 8%, a connu une
augmentation de 47,7%; les Pays-Bas, qui ont promis une réduction de
6%, ont enregistré des émissions supérieures de 20% à la fin de
2010; et le Canada, qui s’est engagé à réduire de 6%, a enregistré
une augmentation de 24%. Dans l’ensemble, l’UE a atteint son
objectif grâce principalement au marasme économique, à la
fermeture d’industries inefficaces de l’ère soviétique et à
l’exportation de la production industrielle à l’étranger pour
échapper aux pénalités de plafonnement et d’échange. À
l’instar du Canada, la Nouvelle-Zélande, la Russie et le Japon ont
maintenant renoncé à l’accord.

(….)

Leçons
de science politique du GIEC

En 2006,
l’Institut de recherche en politiques publiques (IPPR), un groupe de
réflexion qui soutient les réductions de CO2, a fourni une analyse
des circonstances entourant les débats sur le réchauffement
climatique qui se déroulaient au Royaume-Uni: « Le
changement climatique est caractérisé par un lexique incorporant un
ton urgent et des codes cinématiques. Il utilise un registre quasi
religieux de mort et de malheur et utilise un langage d’accélération
et d’irréversibilité.”
 Le IPPR a même qualifié
l’alarmisme concernant le climat comme du « climate porn »!

Mike
Hume, directeur du Centre britannique de recherche sur le changement
climatique, a reconnu que même si le changement climatique est réel
et que les êtres humains peuvent y contribuer, « nous devons
prendre une profonde respiration et faire une pause. Le langage de la
catastrophe n’est pas le langage de la science. »

La
situation épeurante sur le climat que les médias mondiaux martèle
allègrement vient du GIEC, un organe de l’ONU, organisation
hautement politisée qui n’effectue aucune recherche climatologique
originale. Au lieu de cela, il publie simplement des évaluations sur
la base d’enquêtes prétendument indépendantes et de recherches
publiées. Toutefois, certaines de ses conclusions les plus
influentes, résumées dans ses rapports, n’ont été ni fondées
sur des recherches véritablement indépendantes, ni correctement
validées par le biais de processus acceptés par les pairs.

Un
exemple est un rapport de 1996 du GIEC qui utilisait des données
sélectives, des graphiques falsifiés et des modifications de texte
apportées après l’approbation par les scientifiques de
l’évaluation et avant leur impression. Frederick Seitz, physicien
de renommée mondiale et ancien président de l’Académie nationale
des sciences des États-Unis, de l’American Physical Society et de
l’Université Rockefeller, a écrit dans le Wall Street Journal : « Je
n’ai jamais assisté à une corruption plus inquiétante que ce
processus d’évaluation par les pairs que les événements ayant
conduit à ce rapport du GIEC. ”

Plusieurs
dizaines de milliers de scientifiques ont officiellement protesté
contre les pratiques non scientifiques du GIEC. Certains critiques
incluent d’anciens alarmistes du changement climatique. James
Lovelock, un scientifique de renom, a prédit que la poursuite des
émissions de CO2 par l’homme entraînerait une calamité climatique.
En 2006, il a déclaré: « Avant la fin du siècle, des milliards
d’entre nous vont mourir et les quelques couples de reproducteurs qui
survivront seront dans l’Arctique, où le climat restera tolérable. »

Récemment,
cependant, il a manifestement réagi au réchauffement climatique en
tant que crise, reconnaissant à MSNBC qu’il avait exagéré le cas
et maintenant reconnu que: « nous ne savons pas ce que le climat
fait. Nous pensions savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des
livres alarmistes… le mien inclus… parce que ça avait l’air
évident… mais ce n’est pas arrivé. » Lovelock a souligné:
« Une vérité qui dérange » d’Al Gore et « The Weather
Makers » de Tim Flannery comme autres publications alarmistes.

Le
Dr. Fritz Vaherenholt, un des fondateurs du mouvement écologiste
allemand qui dirigeait la pision des énergies renouvelables de la
deuxième plus grande entreprise de services publics du pays, est un
autre ancien alarmiste du réchauffement climatique qui est
maintenant un critique acharné du GIEC. Son récent ouvrage
intitulé « Le soleil froid: Pourquoi le désastre climatique ne
se produira-t-il pas », dénonce le GIEC d’incompétence
flagrante et de malhonnêteté, notamment en ce qui concerne
l’exagération alarmante de l’influence climatique des émissions de
CO2 provenant de l’homme.

Vahrenholt
n’est pas le seul scientifique allemand important à avoir découvert
que les prévisions du GIEC sur le réchauffement planétaire sont
exagérées. Hans Joachim Schellnhuber, directeur de l’Institut de
recherche sur l’impact du climat de Potsdam, est également le
conseiller du gouvernement allemand en matière de protection du
climat. Schellnhuber a co-écrit un article réfutant la fiabilité
des modèles climatiques mondiaux sur lesquels étaient fondées
leurs prévisions alarmistes pour 2001, concluant que les tendances
en matière de gaz à effet de serre de CO2 étaient clairement
surestimées.

Schellnhuber
a récemment admis dans un discours à des experts agricoles que « des
températures plus chaudes et des concentrations plus élevées de
CO2 dans l’air pourraient très bien conduire à des rendements
agricoles plus élevés ».

Peter
Moore, cofondateur de Greenpeace, a déclaré lors de sa
comparution sur Fox Business News aux côtés de Stewart Varney en
janvier 2011, que les avantages d’un réchauffement planétaire, dans
la mesure où cela se produit pour une raison quelconque, sont
grandement sous-estimées: « Nous
n’avons aucune preuve que nous sommes la cause du réchauffement
climatique survenu au cours des 200 dernières années …
L’alarmisme nous pousse par des tactiques alarmistes à adopter des
politiques énergétiques qui vont créer une énorme quantité de
pauvreté énergétique chez les pauvres, ce n’est ni bon pour les
hommes, ni pour l’environnement … Dans un monde plus chaud, nous
pouvons produire plus de nourriture. »

Quand
on a demandé à Moore qui était responsable de la promotion de la
peur injustifiée et quelles étaient leurs motivations, il a
déclaré: « Une puissante convergence d’intérêts.
Des scientifiques à la recherche de subventions, des médias à la
recherche de titres, des universités à la recherche d’énormes
subventions, des institutions, des fondations, des groupes
environnementaux et des politiciens voulant faire croire qu’ils
sauvent les générations futures. Et tous ces gens ont convergé sur
cette question. »

S’il
ne fait aucun doute que la crise climatique artificielle génère des
industries scientifiques de plusieurs milliards de dollars et de
réglementation énergétique EPA, l’ONU a des objectifs beaucoup
plus ambitieux. Comme l’a dit Christine Stewart, alors ministre
canadienne de l’Environnement, devant les rédacteurs et les
journalistes du Calgary Herald en 1998, « Peu importe si
la science du réchauffement planétaire est fausse… le changement
climatique [fournit] la plus grande opportunité de rendre justice et
l’égalité dans le monde. « 

Et,
comme le reconnaît un responsable du GIEC, Ottmar Edenhofer, en
novembre 2010, « … il
faut se libérer de l’illusion que la politique climatique
internationale est une politique environnementale. Au lieu de cela,
la politique de lutte contre le changement climatique concerne la
manière dont nous redistribuerons de facto la richesse mondiale …
« 

(…)

Pensez
également aux paroles d’un discours prononcé par le président
français Jacques Chirac, qui
soutenait un objectif clé du protocole de Kyoto en Europe
occidentale: « Pour
la première fois, l’humanité instaure un véritable instrument de
gouvernance mondiale, qui devrait trouver sa place dans le monde.
L’Organisation pour l’environnement que la France et l’Union
européenne souhaiteraient voir instaurer. »

Les
rapports du résumé à l’intention des décideurs du GIEC proposent
des recommandations pour la répartition de la richesse et la
redistribution des ressources, y compris les économies régionalisées
(petites) afin de réduire la demande de transport, réorientant les
modes de vie de la consommation, le partage des ressources via la
copropriété et encourageant les citoyens à profiter de leur temps
libre.

[Traduction
partielle de l’article trouvé sur:

https://www.forbes.com/sites/larrybell/2013/01/22/the-u-n-s-global-warming-war-on-capitalism-an-important-history-lesson-2/#5f7c450229be

Global Warming Petition Project est une pétition lancée en 1998 qui a été signée par 31 487 scientifiques, dont plus de 9 000 titulaires d’un doctorat en science de l’atmosphère, sciences de la Terre, climatologie et environnement. Aucun de ces scientifiques hautement respectés n’acceptent la théorie du réchauffement climatique.




Les faux prophètes – par Yvan Blot

[Selon Yvan Blot, pourquoi Voltaire, Rousseau, Marx et Freud ont-ils eu tant de succès ? Parce que ce sont des séducteurs qui ont fait croire aux hommes qu’ils allaient réaliser leurs plus chers désirs.

  • Pas besoin de Dieu, vous êtes Dieu grâce à votre raison, dit Voltaire.
  • Pas besoin de roi, vous êtes vous-mêmes roi grâce à la démocratie, dit Rousseau.
  • Pas besoin de patrons, vous serez tous riches et tous patrons grâce au communisme, fait croire Marx.
  • Pas besoin de morale, soyons tous des Don Juan grâce à la révolution sexuelle, suggèrent Freud et surtout ses disciples.

En fait, tous avaient une vision de l’homme comme étant essentiellement un animal. Animal certes doué de raison, mais animal tout de même, dans son essence. Freud déclare dans « Malaise dans la culture » : « l’homme est un être à l’intelligence faible, qui est dominé par ses souhaits pulsionnels ».]

[Source : Le blog d’Anne Brassié]

Les faux prophètes par Yvan Blot

Publié le 6 février 2014 par Anne Brassié

blot

Pourquoi les faux prophètes sont ils plus écoutés que les vrais ?

Nous voulons de la philosophie, n’en fut il plus au monde . Cet air d’ Offenbach où l’on a remplacé amour par sagesse illustre parfaitement la réussite de ce livre qui nous explique les raisons de notre décadence . Quatre  faux prophètes ,Voltaire , Rousseau, Marx et Freud ont entraîné les peuples comme le joueur de flûte au bord du précipice, pour les uns, au fond du gouffre pour d’autres. Yvan Blot les présente à nouveau et cite leurs principales erreurs et vilenies . Nous avions besoin de ces piqûres de rappel. Les extraits lus dans le Lagarde et Michard de nos quinze ans sont lointains. Mais l’exercice est  essentiel pour les nouvelles générations qui n’ont rien lu du tout.

La méthode est celle du questionnement, « piété de la pensée » selon l’auteur que nous remercions pour cette image magnifique et si riche de sens..

Nous ré entendons Voltaire et ses attaques contre le catholicisme, « mère du fanatisme et de la discorde civile; ennemie du genre humain. » ou « Le fanatisme religieux est mille fois plus funeste car l’athéisme n’inspire pas de passion sanguinaire ». Voltaire n’a pu connaître  deux exemples contraires : Staline et Pol Pot.

Rousseau veut ne voir que des citoyens égaux. « L’homme est né libre et partout, il est dans les fers. » 

Ses conseils, nos hommes politiques semblent les appliquer à la lettre : « celui qui ose entreprendre d’instituer un peuple doit se sentir en état de changer, pour ainsi dire, la nature humaine… d’altérer la constitution de l’homme pour la renforcer… en sorte que si chaque citoyen n’est rien, ne peut rien que par les autres… on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu’elle puisse atteindre. »  L’inégalité étant la tendance lourde de l’humanité on utilisera la force de la loi : « c’est précisément que la force des choses tend toujours à détruire l’égalité que la force de la législation doit toujours tendre à la maintenir. » On y est, alléluia !

Pour rendre les hommes égaux et vertueux, très important, la vertu chez ces gens là, l’équivalent de nos valeurs républicaines, on va supprimer les arts et les sciences. « D’où naissent tous ces abus si ce n’est de l’inégalité funeste introduite entre les hommes par la distinction des talents et par l’avilissement des vertus ? Nous avons des physiciens, des géomètres, des chimistes, des astronomes, des poètes, des musiciens, des peintres! Nous n’avons plus de citoyens » 

La révolution qui guillotine Chénier et Lavoisier n’a besoin ni de savants ni de poètes. Comme disait un slogan de l’époque Babeuf « les ptits on les mettra sur l’escabeau, les grands on leur coupera l’ciboulot, y faut qu’tout l’monde y soyent égaux ». Lui même Babeuf proclamait  « Périssent, s’il le faut, tous les arts pourvu qu’il nous reste l’égalité réelle. » Ainsi aujourd’hui , nous sommes tous des artistes contemporains et chacun de nous peut réaliser une toile monochrome ! Le progrès est là dans toute sa splendeur. Nous ne leur serons jamais assez reconnaissants.

« L’homme qui médite est un animal dépravé ». Il faut contredire cette fâcheuse habitude et marcher en ordre.

Pour raisonner correctement « commençons par écarter les faits, car ils ne touchent point à la question. » Cette absence du respect  souci du réel est l’une des marques du fou…

Ce jeu des citations, serait hilarant tellement elles rencontrent d’écho aujourd’hui, s’il n’était pas si consternant.

Blot donne le dernier mot à Vladimir Volkoff pour contredire Rousseau avec humour : « La monarchie ne visait au pire qu’à interdire certaines façons de penser, attitude déplorablement autoritaire, on en convient. La révolution, elle, s’efforça d’imposer certaines façons de penser : les siennes, ce qui est une attitude totalitaire. Elle était seule à détenir la vérité. Elle avait donc tous les droits ; Il faut ici lui rendre hommage  pour avoir pratiqué une cohérence absolue… »

Voltaire a promis la liberté, Rousseau, le pouvoir  et l ‘égalité, Marx, l’argent, et Freud la libération du moi par la libération sexuelle. « tout ce que l’humanité désire dans le monde ! » dit Yvan Blot. Ils l’ont promis comme Méphisto l’a promis à Faust dans l’oeuvre célèbre de Goethe ! Les résultats, certes, ne furent pas jamais ce qu’ils avaient prévus. Ils ont promis le bonheur, mais le malheur est sorti de leurs oeuvres. L’échec est venu notamment parce qu’ils ont tous voulu ramener l’homme à sa dimension animale. » Or la satisfaction des besoins animaux de l’homme ne semble pas donner une énergie fabuleuse à nos occidentaux. Yvan Blot montre bien les moteurs de ces raisonnements, l’orgueil et l’ envie, la basse jalousie, la haine ou la séduction.

Autre  tendance révolutionnaire, qui s’oppose à la première : ne vénérer que la raison. Rationnellement, avec des plans quinquenaux, ils vont tout régler. Ils ont seulement anéanti des populations entières. Les progrès scientifiques, pensent ils, vont les rendre l’égal de Dieu… Faire de l’homme un animal ou en faire un dieu mène également au totalitarisme.

Je vous laisse redécouvrir les poisons de Marx et Freud. Ils sont tellement visibles dans notre société aujourd’hui. 

Les procès ne sont pas caricaturaux, quelques propos de ces faux prophètes trouvent grâce aux yeux de l’auteur et il a raison. Quand Marx par exemple écrit « La grande bourgeoisie a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. » on est obligé de reconnaître la vérité de ce petit extrait du Manifeste du Parti communiste.

Ne voulant assombrir le lecteur, Yvan Blot lui propose des réponses philosophiques, celle de Pascal à Voltaire, celle de Nietzche à Rousseau, celle de Kierkegaard à Marx et celle d’Heidegger à Freud. Certaines réponses sont chrétiennes comme celle de Pascal, auxquelles adhère Yvan Blot « Pascal, en plaçant l’homme face à Dieu, veut éviter que le moi ne se prenne pour mesure de toute chose : en cela il est platonicien » et il écrit «  Platon pour disposer au christianisme ». Il faut donc détrôner l’idole de l’égo pour fonder la morale : « le moi est haïssable… En un mot le moi a deux qualités : il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout. Il est incommode aux autres en ce qu’il veut les asservir. »

… « La pente vers soi est le commencement de tout désordre en guerre, en police, en économie. » Nos contemporains en sont arrivés à l’état décrit par Pascal « regardant tout l’univers muet, et l’homme sans lumières, abandonné à lui même et comme égaré dans ce coin de l’univers, sans savoir qui l’y a mis, ce qu’il y est venu faire, ce qu’il deviendra en mourant, j’entre en effroi. »

Certaines réponses sont réjouissantes comme celle de Nietzsche : « Dans Ainsi parlait Zarathoustra, écrit Blot, Nietzsche se déchaîne contre « la canaille au pouvoir et la canaille qui écrit. » la canaille étant caractérisée par la malpropreté et morale et mentale. Mais le chapitre de ce livre qui vise le plus Rousseau, sans le nommer cette fois? est le chapitres des Tarentules. « Zarathoustra agite la toile de l’araîgnée pour la faire venir et lui dit:  « bienvenue Tarentule ! Sur ton dos est inscrit en noir ton triangle, ton emblême; et je ne sais ce qui habite ton coeur. La vengeance habite ton coeur : tout ce que tu mors se recouvre du croûte noirâtre ; le poison de ta vengeance fait tournoyer l’âme ! Je vous parle donc par paraboles, qui vous feront tournoyer l’âme , prédicateurs de légalité que vous êtes ! Vous n êtes que des tarentules et, en secret, vous êtes assoiffés de vengeance ! » « Les tarentules ont un autre objectif ajoute Nietzsche : « nous voulons exercer notre vengeance sur tous ceux qui ne sont pas semblables à nous; Volonté d’égalité, tel devra désormais être le nom de la vertu… Vous, prédicateurs de l’égalité,… vos plus secrètes convoitises de tyrannie s’emmitouflent donc de parole de vertu. » C’est une bonne description de Robespierre mais aussi de nos bons socialistes qui décernent les prix de vertu et les anathèmes.

Le livre nous offre aussi sur un plateau Heidegger pour qui l’homme dans le monde moderne est assimilé à un animal spécial (raisonnable) mais animal quand même, dont la vie se déroule dans la sphère de l ‘utilité. Notre société est donc utilitariste et  régie par quatre idoles essentielles, l’égo, l’argent, la masse et la téchnique. Les quatre faux prophètes adorent, selon des proportions variées ces quatre idoles.

Blot nous donne aussi les armes de Kierkegard, Hayek 

et quelques autres philosophes bien ancrés, eux dans le réel comme Jean Patocha mort dans les prisons communistes « Nous sommes les proies de prophètes antithétiques, dont les uns prêchent le défoulement des désirs, les autres la discipline et la soumission absolue, les deux sont deux aspects d’une seule et même chose. »

L’idéologie contemporaine et ses 4 M  selon Blot, matérialisme, massification, mafiosisation et mortalisation pèse sur notre temps. Nos contemporains doivent savoir qu’il n’y a d’espoir de salut sans respect des racines et de la terre, sans respect de la divinité et  sans respect des autres . Ce qui signifie retrouver le sens de l’honneur.

« Pour reprendre le vocabulaire du poète Hölderlin, l’homme a besoin d’une terre et d’un ciel (des racines et des ailes?) afin de pouvoir se situer dans un monde. Faute de monde c’est « l’immonde » qui risque de l’emporter. »

Anne Brassié

Les faux prophètes . Yvan Blot. ed Apopsix .




« Les plantes sont extraordinaires : c’est un modèle décentralisé dont tous les membres participent à la décision »

[Source : Basta]

par Olivier Favier

Photo : Libertia, famille des iris, en Nouvelle-Zélande
CC James Gaither

Quand
Stefano Mancuso fonde le laboratoire de neurobiologie végétale en 2005,
parler d’« intelligence des plantes » scandalise encore une large part
de la communauté scientifique. Pour ce botaniste, tout dépend de la
définition du mot : les plantes n’ont pas de système nerveux central,
mais ont une « capacité à résoudre des problèmes ». L’animal
réagit aux difficultés en changeant d’environnement, la plante doit les
surmonter. En étudiant ces stratégies, Stefano Mancuso veut non
seulement changer notre regard sur les plantes, mais aussi utiliser ces
connaissances pour stimuler l’innovation et résoudre des problèmes qui
menacent désormais l’humanité entière.

Basta ! :
Je voudrais revenir sur une première expérience que vous proposez
durant vos conférences. Vous projetez la photographie d’une forêt et
demandez au public ce qu’il voit. Il indique alors invariablement
l’animal qu’on aperçoit dans l’image : un cheval, un lion, un singe. Si
vous présentez en revanche une forêt sans animal, le public répond
aussitôt qu’il n’y a rien à voir. Par cet exemple, vous montrez que nous
ne sommes pas habitués à considérer les plantes. Elles représentent
pourtant 85 % de la biomasse de la planète. Mais leur organisation est
complètement différente de la nôtre, qui est pyramidale, avec un cerveau
qui commande…

Stefano Mancuso : Tout ce que nous construisons au
niveau de nos organisations sociales est bâti sur le modèle du corps
animal. Or les animaux – humains compris – ne représentent que 0,3 % de
la vie sur la terre, bien moins que les trois autres catégories que sont
les végétaux, les champignons et les êtres monocellulaires. L’écrasante
majorité des êtres vivants utilise des modèles différents du nôtre, qui
est très fragile. Il suffit d’enlever la tête et toute l’organisation
s’écroule. Il y a eu des empires, comme ceux des Aztèques et des Incas,
des civilisations très avancées, dont l’organisation reposait
exclusivement sur l’Empereur. Il a suffi aux Espagnols de s’attaquer à
ce dernier pour que tout le système s’écroule instantanément.

Par son organisation horizontale, une plante survit même si,
par exemple, un animal mange ou détruit une partie de son corps, quand
un animal meurt dès qu’un de ses organes vitaux ou son cerveau sont ôtés
ou détruits. Comment ce modèle peut nous inspirer dans l’organisation
des sociétés humaines ?

Dans le modèle du corps animal, le lieu où le problème doit être
résolu est très éloigné de celui où les décisions sont prises. Imaginons
par exemple une organisation mondiale, il y en a beaucoup aujourd’hui.
Disons qu’elle a son siège aux Nations-Unies. Elle doit prendre une
décision sur un problème en Europe ou en Asie. Les informations qu’elle
aura seront nécessairement partielles, et elles n’auront jamais ce degré
de détail des informations obtenues sur place. Gardons toujours
l’exemple de cette organisation mondiale, où toutes les décisions sont
prises par un conseil d’administration d’une dizaine de personnes. Cela
n’arrive jamais dans la nature. Si en revanche toutes les personnes qui
travaillent dans cette organisation ont la possibilité de proposer des
solutions, celles-ci seront nécessairement plus justes.

C’est ce que racontait déjà le « théorème du jury » de Condorcet,
mathématicien et homme politique français, à la fin du 18ème siècle à
propos de la décision à prendre pour un condamné. Selon Condorcet, plus
grand est le nombre des personnes qui composent le jury, plus grande est
la probabilité que la décision prise soit correcte. Nous ne parlons pas
de politique ou d’éthique, mais de mathématiques. C’est pourquoi dans
la nature toutes les organisations sont faites de manière à ce que tous
ses membres participent à la décision.

Pourrions-nous penser à construire nos modèles ainsi ?

Bien sûr. C’est parfois le cas. La structure physique d’internet est
conçue comme une plante. Prenons l’exemple de Wikipédia : dans les
encyclopédies classiques, il y a la direction générale, puis celles des
différents secteurs, puis des spécialistes pour chaque sous-secteur,
bref une pyramide de personnes. Ces encyclopédies produisent en général
un volume tous les deux ou trois ans. Wikipédia en anglais a produit en
dix ans l’équivalent de 38 000 volumes de l’Encyclopædia britannica. On
pourrait penser que la qualité des informations s’en ressent, mais c’est
faux. Une étude comparative a montré que les informations sont plus
détaillées, approfondies et mises à jour que dans l’encyclopédie papier.

C’est une organisation complètement décentralisée qui bénéficie d’un
contrôle mutuel permanent. Je ne connais rien en physique, et je
pourrais écrire que les ondes gravitationnelles sont les soupirs des
fées. Personne ne m’empêche de le faire. Une minute plus tard cependant,
mille physiciens effaceront mon apport et écriront ce qu’est vraiment
une onde gravitationnelle. Un chef n’est pas nécessaire pour dire que ce
qui est écrit est faux. C’est un jeu continuel de la démocratie.

On peut utiliser cela aussi dans le domaine économique. Prenons le
cas de la Morning Star Company, qui transforme environ un quart des
tomates produites en Californie et répond à 40 % de la demande
étasunienne dans ce secteur. Elle n’a pas de manager. En moyenne, dans
les entreprises, le management représente 30 % des dépenses ; et le
reste des effectifs est appelé employés, ou même dipendenti en italien,
ce qui veut dire qu’elles dépendent de ceux qui sont au-dessus d’eux.
C’est une terminologie qui détermine le caractère subalterne du
travailleur. Dans le cas de la Morning Star Company, le terme utilisé
est celui de « collègue ». Cela ne veut pas dire que dans cette
entreprise toute le monde a le même salaire. Il n’y a simplement pas
d’échelle de rémunérations en fonction d’une hiérarchie des postes, mais
selon une évaluation publique des capacités. En d’autres termes il y a
des règles mais elles sont différentes.Je lis, j’aime, je vous soutiens

Dans votre livre L’intelligence des plantes, publié en
français en 2018, vous évoquez Darwin, que vous considérez comme l’un
des plus grands savants de l’Histoire. Vous expliquez que son intérêt
pour les plantes est aussi considérable que méconnu. De lui, à la fin du
19ème siècle, on se souvient d’une lecture partiale et controversée :
le darwinisme social. À cette théorie, Pierre Kropotkine répond par le
concept d’ « entraide », lui aussi facteur d’évolution. Comment s’opère
l’évolution chez les plantes ? S’agit-il seulement de sélection, ou
retrouvons-nous différents mécanismes, parmi lesquels une forme de
solidarité ?

En général, nous croyons que l’évolution est une sorte de lutte pour
la sélection du meilleur. C’est une lecture inventée par les darwinistes
sociaux, qui va donner naissance à toute une série d’horreurs, comme
l’eugénisme. Pour Darwin, le processus de l’évolution sélectionne non le
meilleur mais le plus adapté, ce qui est complètement différent.
Kropotkine, qui était un théoricien de l’anarchisme mais aussi un grand
biologiste, écrit un livre pour réfuter les stupidités du darwinisme
social. Ce qu’il appelle « l’entraide » est une des formes fondamentales
de l’évolution. Il avait raison, même si nous lui donnons un autre nom,
par exemple la « symbiose ».

On a découvert que la « symbiose », c’est-à-dire ce processus par
lequel deux êtres vivants s’unissent pour tirer profit l’un de l’autre
est l’un des grands moteurs de l’évolution : la cellule est née de la
symbiose entre deux bactéries. L’union, la communauté, est une force
beaucoup plus puissante que toute autre forme d’évolution.

De ce point de vue, les plantes sont extraordinaires. Elles ne
peuvent pas se déplacer. Quand tu as des racines, tous ceux qui sont
autour de toi sont fondamentaux. Une plante seule ne peut survivre, elle
a besoin de communauté, mais aussi d’autres organismes. La plante entre
en symbiose avec tous : bactéries, champignons, insectes, et même avec
nous les hommes, par exemple quand nous mangeons du maïs et que nous
emmenons cette plante partout dans le monde. La vie se fonde sur la
création d’une communauté, non sur la sélection d’un meilleur
hypothétique.

Parallèlement à votre laboratoire, vous avez créé une
start-up, PNAT (acronyme pour Project nature), avec d’autres chercheurs.
Ce think tank se définit comme « inspiré par les plantes ». Qu’est-ce
que cela signifie ?

Cette start-up produit des solutions technologiques qui sont en effet
toutes inspirées par les plantes. Nous prenons des solutions végétales
et nous les transposons. C’est le cas du plantoïde qui est un robot
utilisé pour explorer le sous-sol. Au lieu de s’inspirer du modèle
animal, il utilise des sortes de racines, car rien n’est aussi efficace
pour la mission qu’il doit remplir. Celles-ci peuvent se déplacer en
fonction des stimuli envoyés par les capteurs placés à leurs extrémités
et contourner de la sorte une pierre ou une zone polluée. Les feuilles
peuvent mesurer les différents paramètres de l’air ambiant. On imagine
sans peine les applications qu’une telle machine peut avoir pour
l’agriculture, la surveillance et la cartographie des terres.

Nous avons créé aussi la Jellyfish Barge, qui est une sorte de serre
flottante, totalement autosuffisante, elle n’a pas besoin d’eau douce
parce qu’elle dessale l’eau de mer, elle n’utilise pas le sol parce
qu’elle flotte, et pour toute énergie elle n’a besoin que de l’énergie
du soleil. Elle permet de produire suffisamment de fruits et de légumes
pour huit personnes. La Jellyfish Barge a été primée à l’Expo de Milan
en 2015, mais elle n’a pas encore inspiré d’applications concrètes hors
de nos expériences.

Actuellement nous travaillons sur la purification de l’air à
l’intérieur des espaces de vie. Nous passons 80% de notre temps dans des
édifices dont la qualité de l’air est quatre ou cinq fois pire que
celle du dehors. Pour purifier cet air, les plantes sont fondamentales.

Dans La Révolution des plantes, votre deuxième livre traduit en français, qui vient d’être publié chez Albin Michel, vous démontrez que les plantes sont non seulement intelligentes, mais aussi dotées de mémoire et d’une capacité d’apprentissage [1]. Ce sont toutes ces découvertes et redécouvertes qui vous ont inspiré le concept de « droits des plantes ». Mais dans une époque où les droits de tant de catégories de personnes sont niés ou remis en cause – je pense notamment à ceux des migrants – pourquoi jugez-vous important d’ouvrir ce nouveau front ?

Évidemment, parler du droit des plantes quand tant de personnes dans
le monde n’ont pas de droits peut sembler une abomination. Pourtant, je
crois que le processus des droits suit précisément celui de l’évolution.
Au temps des Romains, le père de famille était le seul être vivant qui
avait des droits. L’épouse et les enfants, pour ne rien dire des
esclaves, étaient la propriété du père de famille. Puis certains
pensèrent qu’on pouvait donner des droits au fils aîné et cela créa un
scandale. Chaque fois qu’on parle d’élargir les droits à d’autres êtres
vivants, la première réaction que nous avons est la stupeur. Mais
comment ? Même les plantes ? N’exagérons pas.

Depuis lors, les droits se sont élargis aux femmes, pour les
personnes d’origine différente, puis, en-dehors de la sphère humaine,
pour les animaux. Je suis donc certain que nous donnerons aussi des
droits aux plantes.

Pourquoi est-ce fondamental ? Parce que ce sont des êtres vivants et
que tous les êtres vivants devraient avoir des droits. Par ailleurs, ce
sont des plantes que dépend la vie des autres êtres vivants. Si de
nombreuses espèces animales disparaissent, c’est infiniment regrettable,
mais la survie de l’homme n’est pas compromise. Mais si les forêts
disparaissent, nous risquons de disparaître nous aussi. Donner des
droits aux plantes revient à donner des droits aux êtres humains.

Qu’est-ce que vous entendez par « droits des plantes » ?

Par exemple, les forêts devraient être déclarées intouchables. Elles
devraient être considérées comme des lieux naturels de vie des plantes.
Un autre droit que je considère fondamental est celui de ne pas les
considérer comme des moyens de production. On dit que la façon dont nous
élevons certains animaux est inhumaine, et que l’élevage industriel
devrait être interdit. C’est juste. De la même manière, l’agriculture
intensive et industrielle devrait être interdite. Si nous parvenions à
cela, le bénéfice serait énorme. L’agriculture industrielle représente
probablement 40% de l’impact humain sur l’environnement, plus que les
transports par exemple, et nous n’en avons guère conscience. Quand on
élargit les droits, tous les êtres vivants en profitent, sans exception.

Vous faites souvent référence au Club de Rome, qui, en 1972, décrivait avec précision le problème d’une société dont le modèle de croissance reposait sur une exploitation toujours plus importante de ressources limitées. En ce qui concerne la décroissance, la lenteur, le besoin de créer un autre rapport avec notre planète, il semble que l’Italie ait été capable de produire un discours radicalement nouveau, il y a cinquante ans, à travers certains intellectuels ou écrivains [2]. Pensez-vous que le discours que vous portez sur les plantes prolonge d’une part ces idées, et de l’autre fasse partie de ce grand laboratoire italien, dont on parle si souvent ?

Je pense que toute la partie qui concerne le fait de s’inspirer des
plantes suit la même ligne de la grande discussion qui a commencé en
Italie au début des années 1970 et qu’on nomme aujourd’hui le problème
environnemental.

À l’époque, ce problème était d’ailleurs interprété de manière
beaucoup plus correcte qu’aujourd’hui comme un véritable problème
politique. Ce n’est pas une question qui regarde une frange de personnes
qui aiment la nature. Non, l’environnement est l’unique question
politique, une question très sérieuse dont dépendent toutes les autres.
Il est clair qu’un modèle de croissance qui prévoit une consommation de
ressources toujours plus importante n’est pas durable. C’est une idée
d’une telle évidence et d’une telle banalité qu’elle fait douter de la
capacité logique des hommes.

Je souhaite que le laboratoire italien qui a fonctionné comme
avant-garde d’atrocités mais aussi de nouveautés intéressantes au cours
du siècle dernier puisse cette fois encore avoir une prise réelle sur le
reste du monde. Les chiffres sont très clairs : le protocole de Kyoto,
les Cop 21 et 22 n’ont eu aucune influence sur la production croissante
de dioxyde de carbone. Je pense que la seule possibilité sérieuse que
nous ayons d’inverser cette courbe, c’est d’utiliser les plantes de
manière correcte, par exemple en en recouvrant les villes. Le dioxyde de
carbone est produit en ville, et c’est là que les plantes doivent
l’absorber. Nos villes seraient aussi plus belles, plus saines, et cela
aurait un impact positif sur la santé et la psyché des êtres humains. Il
n’y a donc aucune raison de ne pas le faire.

Propos recueillis par Olivier Favier

Notes

[1] A ce sujet, Stefano Mancuso cite une expérience réalisée sur le mimosa pudique au 18e siècle par un élève du naturaliste français Jean-Baptiste de Lamarck. Cette plante, qui replie ses feuilles devant un danger, cesse de le faire si le stimulus est répété sans être accompagné d’une réelle agression. Si l’expérience est répétée après quelques mois, le mimosa conserve son comportement acquis et fait ainsi l’économie d’une réaction extrêmement coûteuse pour elle en énergie.

[2] Voir par exemple la lecture que fait Pier Paolo Pasolini du nazisme comme totalitarisme consumériste dans son film Salò (1975) et sur sa banalisation dans notre société. Sur ce dernier point, il rejoint les lectures de Goffredo Parise et de Nicola Chiaromonte, toujours inaccessibles en français. On ne peut que mettre leurs lectures en parallèle avec celles produites ailleurs en Europe et aux États-Unis par l’école de Francfort, Herbert Marcuse, Jacques Ellul, Ivan Illich, Jean Baudrillard ou bien sûr Guy Debord, toutes visant à prolonger la critique classique du capitalisme par des concepts tels que « société de consommation », « société du spectacle », « productivisme ». Un mot enfin pour saluer le rôle fondamental joué dans le Club de Rome par son fondateur Aurelio Peccei. Le rapport de 1972 ne prônait pas la décroissance – concept créé la même année par André Gorz – mais « la croissance zéro » pour les pays riches.




François Léger : « Les microfermes sont le chemin vers l’autonomie alimentaire et sociale »

[Source : Reporterre]

Entretien avec François Léger

<img src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH481/arton17638-31609.jpg?1558107194" alt="François Léger : «<small class="fine"> </small>Les microfermes sont le chemin vers l'autonomie alimentaire et sociale<small class="fine"> 

Comment tendre vers « l’innovation écologique radicale » ?
Pour le chercheur François Léger, chercheur en agroécologie, c’est en
s’intéressant aux microfermes qui permettent l’autonomie alimentaire et
sociale, et en repartant « de l’intime et du sensible pour repenser nos systèmes politiques ».

François Léger est
enseignant-chercheur au sein d’une unité mixte Inra/ AgroParisTech
dédiée à l’agriculture urbaine. De 2011 à 2015, il a coordonné une étude
sur la
« performance économique du maraîchage biologique en permaculture » à la ferme biologique du Bec Hellouin, située dans l’Eure.

François Léger

  • Cet entretien est publié dans le livre Un sol commun, aux éditions Wildproject, paru en mai 2019, et repris en « Bonnes feuilles ».

Marin Schaffner [1] — Quels ont été vos premiers pas dans l’agroécologie ?

François Léger — J’ai fait de la biologie à
l’université, où je me suis intéressé peu à peu à l’écologie des milieux
anthropisés et en particulier des milieux agricoles, ce qui m’a orienté
vers l’agronomie. J’ai enchaîné avec un doctorat d’écologie, sur la
relation de paysans mexicains à leur environnement. Ce qui a été pour
moi essentiel, ça a été de comprendre que ces paysans ne cultivaient pas
simplement du maïs : ils construisaient et géraient durablement un
agroécosystème. Cette « révélation »
m’a orienté vers une interprétation de l’agriculture comme médiation
technique entre les humains et les écosystèmes qu’ils habitent. Et les
rencontres avec certains des promoteurs de l’agroécologie
scientifique dans les années 1980 – Efraïm Hernandez Xolocotzi, Miguel
Altieri – m’ont permis de trouver le cadre théorique qui me faisait
défaut pour explorer cette voie et étudier des systèmes agricoles dans
leur globalité écologique, sociale et culturelle. De retour en France,
j’ai travaillé dans un organisme de recherche-développement en élevage.
J’ai eu à m’occuper des mesures agroenvironnementales à visée de
protection de la forêt méditerranéenne ou de conservation d’espèces et
d’habitats remarquables, impliquant des élevages extensifs. Une part
importante des éleveurs engagés dans ces mesures pratiquait des formes
d’agriculture très éloignées des modèles industriels/productivistes
partout recommandés. J’ai découvert que s’ils étaient généralement moins
efficaces en termes de volumes de production, beaucoup d’entre eux,
parce qu’ils fondaient leur action sur une intelligence écologique
aiguisée, gagnaient finalement mieux leur vie et avaient un bien-être au
travail nettement supérieur à celui de leurs homologues qui s’étaient
pliés à ce modèle dominant. Une bonne partie de mon combat – si je peux
dire – a été ensuite de contribuer à démontrer que vertu écologique,
construction de lien social dans les territoires, bien-être des
individus et efficacité économique n’étaient pas contradictoires. Cette
idée ne rencontrait pas forcément beaucoup de succès. Les verrouillages
cognitifs, scientifiques et institutionnels restaient trop nombreux et
trop forts. Ce n’est qu’il y a quelques années qu’elle a fini par être
partiellement admise, avec l’idée d’une « agriculture écologiquement intensive ». Et il aura fallu attendre 2017 pour que l’Insee publie une étude montrant – pour le lait, le vin et le maraîchage – que, oui, on gagne mieux sa vie en faisant de l’agriculture biologique.

Comment définiriez-vous l’agroécologie en quelques mots ?

L’agroécologie c’est avant tout un déplacement de l’attention de la
production vers les humains pris dans leurs écosystèmes, et même, plus
précisément, pris dans des réseaux d’interactions qui font écosystèmes,
le tout avec une finalité claire : la transformation des systèmes
alimentaires vers un plus grand bien-être des écosystèmes et des
humains. De ce point de vue-là, la devise des permaculteurs « prendre soin de la terre, prendre soin des humains »
me convient, et je dirais même que ce principe est à la base de toute
forme d’écologie politique, dans le sens où il n’y a pas de séparabilité
de l’environnemental et du social.

Tout à l’heure vous parliez « d’intelligence écologique », qu’entendez-vous par là ?

L’intelligence écologique, c’est la capacité à comprendre comment
faire avec le vivant et non contre lui. Mais comment acquérir cette
intelligence, comment la construire, voilà pour moi des questions
essentielles. J’ai passé une bonne partie de ma vie à côtoyer des
paysans qui ne travaillaient pas comme on leur disait de faire, et qui
devaient donc inventer leurs propres corpus de savoirs et de
savoir-faire. Ils m’ont montré que l’une des grandes forces de cette
intelligence écologique pragmatique, c’est qu’elle ne relève pas d’une
connaissance analytique exhaustive, mais plutôt d’une connaissance
holiste, intuitive, poétique et sensible.

L’Occident a réalisé cette abomination qu’est la négation de notre
appartenance à la nature, de notre existence comme corps vivant. À ne
vouloir être que le produit de notre cerveau, nous ne pouvons que nous
servir mal de lui. De là découle notre incapacité à développer une
pensée politique et morale sur l’environnement, puisque nous avons
réduit tout le réel en objets, en utilité immédiate, en valeur
marchande. L’urgence de l’écologie me semble être de reconnecter les
gens aux autres vivants (même aux guêpes et aux araignées, en assumant
la peur qu’elles nous inspirent). Nous devons repartir de l’intime et du
sensible pour repenser nos systèmes politiques. Et, à ce titre, face à
la dégradation de nos conditions de vie, les questions de santé me
semblent être centrales pour l’écologie, parce qu’elles remettent au
premier plan notre propre corporalité.

L’agriculture industrielle n’est-elle pas symptomatique de ce rapport utilitariste au monde ?

Si, bien sûr, puisque c’est une agriculture du détachement. Elle fait
fi de la réalité biologique et sensible du monde, tout en prétendant à
une capacité de contrôle absolu sur un vivant absolument chosifié. Cette
agriculture, et l’alimentation qui va avec, sont consubstantielles de
l’ordre capitaliste du monde. Le modèle de l’agriculture industrielle et
la relation dominatrice au monde qui lui est sous-jacente conduisent à
la destruction de la vie, à la disparition des paysans, à la malbouffe.
Cette souffrance du monde, des animaux, des plantes, des sols, des
humains eux-mêmes, n’a aucune justification.

Vous avez également travaillé sur les microfermes. Quelles analyses avez-vous pu en tirer ?

Le développement agricole de ces soixante dernières années, basé sur
des modèles d’exploitations toujours plus grandes, affirmait que le
progrès exigeait des économies d’échelle permettant de mettre en œuvre
des technologies toujours plus puissantes et sophistiquées. Pourtant, on
constate que même des très petites surfaces, inférieures à un hectare
en maraîchage, font des fermes parfaitement viables. Pour un écologue,
un intérêt majeur de ces toutes petites fermes, c’est que chacune sur
son territoire est une sorte de microcosme écologique, qui permet
notamment d’étudier les bienfaits de la diversité comme source de
résilience. Et, d’autre part, on observe autour des microfermes toute
une série d’enjeux sociaux de la transition écologique, en particulier
de reconstruction de liens sociaux non seulement autour des légumes « sains et bons »,
mais aussi autour de valeurs communes permettant de démarchandiser et
mutualiser des ressources. Tout cela mis bout à bout, on se rend compte
que ces microfermes sont des endroits vraiment intéressants pour penser
les manières concrètes de faire advenir de nouvelles autonomies
alimentaires et sociales.

Depuis votre perspective agroécologique, que pressentez-vous pour les dix prochaines années ?

J’imagine volontiers d’autres mondes. Par exemple, où nos systèmes
alimentaires seraient reconstruits dans une logique de proximité, à base
essentiellement de produits frais. Cela signifierait renoncer aux
produits industrialisés, donc reconsidérer nos façons de cuisiner. Il
faudrait alors repenser aussi nos modes de vie et de travail. Et comment
éviter que les femmes soient à nouveau soumises à la tyrannie du
domestique ? J’en arrive toujours à la
conclusion qu’il n’est de changement que total, même si je ne sais pas
penser le mouvement vers cette utopie réaliste. De plus, comment
stabiliser les connaissances nécessaires, quand le vice du capitalisme
de toujours privilégier l’efficacité immédiate bride la recherche
scientifique et citoyenne sur de nombreuses solutions vertueuses à moyen
ou long terme – notamment dans le biomimétisme, encore grandement
inexploré.

Enfin, la difficulté du changement, c’est son coût. Pour passer d’un
système peu rentable à un système plus rentable (sur les plans
économique, social et écologique), il y a forcément une, deux, trois
années ou plus d’apprentissages durant lesquelles l’efficacité chute. Le
rôle des politiques publiques devrait être de couvrir ce risque-là. Or,
aujourd’hui, il y a beaucoup plus d’argent et d’énergie dépensés pour
maintenir le statu quo en agriculture que pour aller vers l’innovation, et encore moins vers « l’innovation écologique radicale ». Dans ces conditions, pour quelle obscure raison le monde changerait-il ?
Il change pourtant, mais ces changements sont portés par des individus
et des collectifs en marge, négligés et parfois dénigrés. Il faut
travailler avec ces marges et faire que leurs solutions deviennent assez
incontestables pour offrir des horizons crédibles à la société tout
entière.

L’agroécologie a-t-elle des leçons ou des conseils à donner à toutes ces transformations sociales ?

La démonstration apportée au Brésil, en Afrique, en Inde, que des
conduites agroécologiques donnent de meilleurs résultats en termes de
sécurité alimentaire, de qualité de la vie et de l’environnement, est un
acquis important. Il y a partout, en France aussi, une prise de
conscience de l’efficacité des systèmes agricoles écologisés. Mais
ceux-ci imposent des arbitrages nouveaux entre des registres de
performance multiples. Il ne s’agit plus de rechercher un optimum
d’efficacité économique sous contraintes mais de dévoiler les conditions
systémiques de la viabilité, c’est-à-dire du respect simultané et
permanent de seuils minimaux pour une batterie de critères écologiques
et sociaux. Cela implique un changement profond de façon de penser et de
construire la vision de notre futur, dans les sciences, les politiques
publiques. Et dans les têtes de chacun…

 Propos recueillis par Marin Schaffner


[1] Marin Schaffner, ethnologue de formation et voyageur au long cours (Asie du sud-est, Afrique de l’Ouest et quatre coins de France), mène de nombreux projets de recherche, d’animation et d’écriture sur l’écologie, la pédagogie, les migrations et le handicap. Ce livre d’entretiens Un sol commun – Lutter, habiter, penser est son premier ouvrage.




La philosophie des anciens pour sauver l’Europe des griffes de la Finance ?

[Source : Oumma]

par Anice Lajnef

La
sainte loi de la finance, qui repose sur la notion d’intérêts
bancaires, creuse de plus en plus les inégalités entre les États
européens du Sud et du Nord. Pour comprendre ce phénomène, un petit saut
dans l’Histoire s’impose : faut-il nous réapproprier les idées
philosophiques de nos anciens sur la monnaie et l’usure, celles
d’Aristote, de Saint-Augustin, ou de Thomas d’Aquin ?

Le
XIIe siècle marque le début de l’ère capitaliste, avec la libération de
l’usure dans les affaires commerciales. Thomas d’Aquin se lève alors
contre le poison de l’usure. Il reprendra et approfondira la pensée
philosophique sur la monnaie d’Aristote et de Saint-Augustin.

De
nos jours, la notion d’usure a dévié de son sens originel : elle désigne
un taux d’intérêt exorbitant. Pour comprendre la suite, nous garderons
le sens originel : faire de l’argent à partir de l’argent. L’usure
commence au premier centime d’intérêt perçu.

La pensée de Thomas
d’Aquin repose sur l’idée que la monnaie doit être une “juste mesure” :
la monnaie doit être un moyen (qui permet les échanges), et non une fin
en soi (qui mesure la richesse). La thésaurisation qui consiste à
emmagasiner la monnaie tel l’oncle Picsou, devrait être pénalisée, car
elle prive l’économie du pays de sa monnaie, du sang qui l’irrigue.Publicité

Nous
sommes loin de cette conception du rôle de la monnaie. À titre
d’exemple, depuis la transformation de l’ISF en IFI, une montagne de
cash dans un compte en banque n’est plus taxée, au grand bonheur de ceux
qui emmagasinent les richesses.

Mais la pensée la plus profonde
de ce formidable philosophe reste sur l’usure bancaire. Il fut un
contemporain de la libération des activités d’usure dans les affaires
commerciales du Moyen-âge, qui est à mes yeux la racine du mal
capitaliste.

Selon Thomas d’Aquin, il est un bien commun qui ne
peut être commercialisé : le Temps. Cette denrée, tout comme l’air qu’on
respire, est considérée comme un bien commun à l’humanité, et ne peut
être accaparée par une élite pour en faire commerce.

Or la finance
moderne repose principalement sur les calculs actuariels : la
commercialisation du Temps est au cœur de la finance et de notre système
bancaire.Concrètement, quand une banque vous fait un crédit, elle crée
de la monnaie à partir de rien, puis vous là prête sur la base de votre
capacité de remboursement future.Publicité

En
réalité, la banque a le pouvoir de ramener à aujourd’hui vos entrées
d’argent futures. En échange de ce tour de passe-passe, elle demande une
rétribution qui dépend de la durée du prêt et de votre précarité : les
intérêts bancaires.

Plus la durée de la dette est longue et plus
votre précarité est grande, et plus l’appétit de votre banque sera
grand. Rappelez-vous que jusqu’à là, la banque vous prête de l’argent
qu’elle n’a pas. Elle vous fait juste une avance sur votre travail futur
grâce à une écriture sur ces comptes.

C’est exactement cette
commercialisation du Temps qui est dénoncée par le philosophe Thomas
d’Aquin. Et c’est exactement cette commercialisation du temps qui est la
base de la finance, et qui est acceptée par tous les économistes
modernes.

Cette commercialisation du Temps n’est pas sans
incidence sur les travailleurs : avec des taux d’intérêts bas (2%), et
une durée d’emprunt assez longue (20 ans), la banque vous extrait plus
de 20% de vos revenus futurs. Pour vous donner de l’argent qu’elle ne
possède même pas !Publicité

Rien
ne peut justifier cette accaparement des richesses des travailleurs, et
encore moins un simple jeu d’écriture comptable. Cette domination
bancaire est un des maux qui gangrène notre économie, et qui au fil du
temps et des générations, accentue les inégalités de richesse et le
malaise social.

Il faut prendre le temps nécessaire pour
comprendre et dénoncer cette entourloupe qui se produit de nos jours.
Celle-ci se produit avec le consentement de la plupart de nos dirigeants
politiques, nos économistes, nos universitaires, nos philosophes, nos
penseurs, nos syndicalistes, nos hommes de gauche et de droite !

Personne
ne remet en cause la notion d’intérêts bancaires. Encore moins quand
ces intérêts créent des murs entre les États : la toute puissante
finance décide en ce moment de rétribuer l’Allemagne de 0,28% quand
celle-ci emprunte sur les marchés financiers sur 10 ans; cette même
finance décide d’extirper 2,16% à l’Italie sur la même opération.

Par
itérations, les richesses se concentrent sur l’Allemagne au détriment
de l’Italie, la Grèce, l’Espagne et bientôt la France. Plus le Temps
avance, et plus les inégalités entre Européens se creusent.

Ne
laissons pas la logique bancaire créer des sentiments nationalistes
dangereux pour la paix entre les peuples. Il est urgent de revisiter et
de nous réapproprier les idées philosophiques de nos anciens sur la
monnaie et l’usure : Aristote, Saint-Augustin, Thomas d’Aquin…
Nul besoin d’être économiste pour le faire.

Anice Lajnef




L’Alliance Terrestre informe que Opération de la « Libération de la Planète Terre » va bientôt commencer

[Source : Le Grand Changement]

[Note de NM : à prendre avec un énorme grain de sel. Ce genre de messages circule depuis des dizaines d’années dans les milieux New Age, sans que leurs auteurs disposent de la moindre preuve, voire de la moindre crédibilité. À chacun d’estimer son degré de validité ou son caractère imaginaire.]

dimanche 30 juin 2019

L’Alliance Terrestre informe que Opération de la « Libération de la Planète Terre » va bientôt commencer.
Message des Pléïadiens

Chers Amis de la Planète Terre, une Grande Opération de Libération de la Planète Terre va commencer. L’Alliance Terrestre vous annonce présentement qu’un grand événement cosmique historique concernera bientôt la Planète Terre.

Aujourd’hui à
21h (le 26 mai 2019), les Forces de Sécurité Pléiadiennes se sont vues
confiées la restauration du réseau énergétique tellurique de la Terre
dans le cadre de la mission de la Libération de la Terre.

L’Opération
de Libération de la Terre est la plus importante mission des
Pléiadiens, à ce jour, dans le cadre de la dernière opération pour
l’Ascension de l’Humanité. Ce sera une mission extraordinaire afin de
permettre une libération complète de la Planète Terre.

Des
milliards d’Êtres Galactiques arriveront de toute la Galaxie dans le
système solaire, de manière altruiste, pour participer à l’Opération de
Libération de la Planète Terre du ciel au sol.

Cette Mission finale pour la Libération de la Terre aura lieu pendant la fenêtre optimale du 4 juillet 2019.

Les
commandants Pléiadiens de la Force Delta ont exposés que cette mission
implique la neutralisation de toutes les énergies négatives et nuisibles
de la troisième Dimension.

Ce réseau énergétique à basse
fréquence vibratoire sera neutralisé pour rétablir, autour de la Planète
Terre, un réseau énergétique à hautes fréquences cristallines qui
redonnera à tous un haut niveau vibratoire propice à la montée dans
d’autres dimensions.

Les Forces de la Lumière ont également transmis le message urgent suivant à transmettre aux habitants de la planète Terre :

Chers Humains,

La Terre a atteint un seuil critique au sommet de son évolution actuelle qui peut mettre en péril sa survie.

Les dernières techniques, mises en place par des êtres négatifs, sont incompatibles avec la bonne survie de la Planète.

Les
scientifiques et experts internationaux en biologie de la biosphère ont
publié des alarmes indiquant que la société humaine court à sa perte
avec la disparition de la vie naturelle de la Terre.

(Note de
Filibert : Le nouveau Réseau 5G en cours de développement et le
lancement d’une première cohorte de 60 satellites, la semaine dernière,
sur les 20.000 prévus à terme pour créer un réseau internet planétaire
où aucun recoin de la Terre ne sera épargné, va conduire à la présence
d’un smog électro-magnétique global qui risque d’être préjudiciable pour
de nombreuses espèces, dont l’homme !)

Devenez conscient que
plus d’un million d’espèces vivant sur la planète Terre et de nombreux
écosystèmes sont proches d’une extinction complète et imminente. L’homme
est lié aux autres espèces et il ne peut survivre sans leur présence.

Conformément
au Codex Galactique, les autres êtres galactiques sont, maintenant,
dans l’obligation d’intervenir pour sauver la Planète Terre et y
rétablir les conditions pour que la vie puisse continuer à s’y
développer.

Nous sommes ici pour apporter des solutions et des
nouvelles positives pour l’espoir d’une nouvelle et glorieuse épopée de
la planète Terre.

L’Alliance Terrestre lancera un message planétaire sur toutes les réseaux qui travaillent pour la Lumière.

Le
Grand Événement qui sera mis en place transformera irrémédiablement
l’avenir de la planète vers un futur lumineux comme jamais auparavant.

Merci de partager notre message.

Les Forces Pléiadiennes de Libération.

https://changera.blogspot.com/

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IRENE GROSJEAN dans « Les acteurs du Nouveau Monde » : une naturopathe exceptionnelle, (1° PARTIE)

GUERIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean




Vidéo des Soucoupes Volantes Allemandes datant de 1939 !

[Source : eveilhomme]

Par Eveil Homme

Pendant
la Seconde Guerre mondiale, un Programme top Secret d’espionnage a été
mené par la Marine des États-Unis pour infiltrer les Programmes Secrets
de l’Allemagne Nazie qui avaient réussis à construire un engin spatial
capable de vol interplanétaire grâce à l’antigravité.

Des
opérations secrètes de la Navale se sont infiltrées dans certains
programmes aéronautiques de pointe de l’Allemagne Nazie et chargés de
rendre compte de ce qu’ils avaient vu.

Ces
informations ont ensuite été relayées à différentes entreprises
américaines, spécialement contactées par la Marine, pour commencer à
concevoir et finalement construire différentes sortes de véhicules à
anti-gravité, y compris des transporteurs spatiaux long de plusieurs
kilomètres.

Ces
affirmations étonnantes ont été faites par le dénonciateur ex-Navy
William Tompkins, qui en Décembre 2015, a publié le premier volume de
son autobiographie intitulée “Sélectionné par les Extraterrestres” :

 “J’ai copié les Soucoupes des Nazis !” – Williams Tompkins

Tompkins a fait sa première apparition
publique au spectacle de Jeff Rense le 14 Décembre 2015 (ensuite le 23
décembre 2015 et le 6 janvier 2016), où il décrit certaines des
divulgations qui remplissent le contenu de son livre.

Tompkins a détaillé la manière dont il a
été recruté dans le Programme Secret de la Marine d’espionnage pendant
la Seconde Guerre Mondiale pour étudier et décortiquer l’engin spatial à
antigravité conçu par les Nazis.

Qui est William Tompkins ?

L’histoire de Tompkins commence en 1932,
quand il avait seulement neuf ans. Il dit qu’il avait été avec son père
dans les chantiers navals de San Diego où il a commencé sa première
visite guidée, qui sera suivie de nombreuses autres, où il a eu le
loisir d’observer des destroyers, des croiseurs et des porte-avions.

Le public n’était pas autorisé à prendre
des photos des navires car l’emplacement des armes et la conception des
radars étaient encore classés.

Possédant une mémoire photographique,
Tompkins dit qu’il marchait tout autour des navires et prenait quelques
notes de ce qu’il observait, et après il dessinait une reproduction des
navires à la maison.

Huit ans plus tard, Tompkins avait
construit de nombreux modèles détaillés parfaitement précis des navires
de la marine qu’il avait vu, et son père a été les vendre dans un
magasin du Département d’Hollywood.

Après la Marine a appris qu’il y avait
des maquettes de bateaux à la vente en 1941, affichant top détails
secrets, alors ils ont interrogé Tompkins et son père, et les modèles
ont été retirés de la circulation publique. Le chef de la Marine a
néanmoins été fortement impressionné par le talent remarquable de
Tompkins.

Au début de 1942, l’officier de
renseignement de la Marine, le lieutenant Perry Wood, a compris
l’utilité des capacités techniques et de la recherche historique
nécessaires pour créer les modèles de navires, et a proposé un ensemble
de missions pour lui qui a abouti à l’intronisation de Bill (Williams
Tompkins) dans la marine.

Après avoir terminé le camp
d’entraînement à San Diego il a été affecté une position dans
l’Intelligence Navale sur des projets de technologie de pointe. Les
capacités exceptionnelles de Tompkins ont attiré l’attention de la haute
direction de la Marine.

L’amiral Obatta l’a placé dans son
état-major personnel pour quatre ans (1942-46), et rapidement l’a élevé à
une position de leadership dans un programme des Services Secrets.

Dans son entretien du 14 décembre 2015
avec Jeff Rense, Tompkins affirme qu’il a assisté à des réunions suivies
par l’amiral Obatta, un ou deux capitaines, et les agents de la Marine
qui faisaient des rapports sur ce qu’ils avaient observé dans
l’Allemagne Nazie.

Il y avait 28 agents de la Marine avec le
grade de Lieutenant utilisés dans le Programme Secret. Ils avaient tous
une ascendance allemande, ce qui leur a permis d’infiltrer facilement
l’Allemagne Nazie.

Le travail de Tompkins était de
reproduire les dessins complexes qui ont été soit décrits par les Agents
de la Marine ou contenus dans les documents qu’ils possédaient, et
ensuite de donner ces reproductions à différentes entreprises qui
travaillaient pour la Marine.
Les entrepreneurs devaient concevoir, reproduire et tester les
différents parties de l’engin spatial anti-gravité, qui étaient à
diverses étapes de la production dans les installations de l’Allemagne
nazie en Europe, en Amérique du Sud et en Antarctique.

Tompkins affirme que des agents ont
révélé dans les meilleurs débriefings secrets qu’avant et pendant la
Seconde Guerre mondiale, il y avait deux programmes de soucoupes
volantes en cours de développement.
Le premier était un programme largement civil qui a précédé la montée
des nazis au pouvoir en 1933, tandis que le second a été dirigé par les
SS Nazis.
Tompkins dit que le programme spatial allemand civil avait été inspiré
par un groupe nordique d’extraterrestres qui auraient communiqué par
l’intermédiaire de jeunes femmes allemandes médiumes.

Les informations de Tomkins viennent
confirmer le récit fourni par Corey Goode et d’autres dénonciateurs
qu’un Programme Spatial Secret a commencé bien avant notre société
contemporaine.


Jeff Rense, qui a présenté pour
la première fois Williams Tompkins dans son émission, a partagé une
vidéo d’archives datant de 1939 qui présente un engin volant allemand
utilisant l’antigravité.

Sources :

http://latableronde.over-blog.com/2016/02/tompkins-j-ai-copie-les-soucoupes-des-nazis.html

https://stopmensonges.com/video-de-soucoupes-volantes-allemandes-en-1939-ils-ont-menti-sur-tout/
https://lagazettedegaia.com/videos-de-soucoupes-volantes-allemandes-datant-de-1939/

Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.

Notre discernement doit prévaloir à
tout moment; les opinions exprimées dans cet article sont les opinions
de leurs auteurs et ne reflètent éventuellement pas totalement celles
d’Eveilhomme.




Radio-Québec

Une personne du Québec à suivre avec attention. Sympathique, bien au courant de la mondialisation, il mérite nos encouragements. N’hésitez pas la partager au plus grand nombre. Radio-Québec avec Alexis Cossette

https://youtu.be/jRQAB10IsE4



Technologies non divulguées : dématérialisation et voyage dans le temps

[Source : Guy Fawkes News — avec quelques commentaires relatifs à l’article]

[Note de NM : si une partie du pedigree de cette femme médecin peut être vérifiée, il n’en est pas nécessairement de même pour les faits (ou imaginations) rapportés. Sujet à prendre avec un (gros?) grain de sel ?]

Rauni Kilde, médecin

Née en Finlande en 1939. Adolescente, elle a été scolarisée dans 5 pays.

Licence en médecine à l’Université de Turku en 1964,

Docteur en médecine à l’Université de Turku en Finlande en 1967.

Diplôme en médecine tropicale 1970, Institut Karolinska, Stockholm, Suède.

Certificat de médecine sociale 1972 École nordique de santé publique Göteborg, Suède.

Membre du conseil des praticiens généraux de Finlande en 1973,

Spécialiste en médecine générale 1974 Finlande.

Certificat de préparation aux catastrophes 1975

Secrétaire de l’Association des médecins en chef de Finlande de 1975 à 1976.

Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, Genève. Certificat de Défense Civile Nationale 1976

Finlande. Délégué et délégué principal du Gouvernement finlandais à l’OMS pour la médecine tropicale et l’éducation pour la santé, 1978-1979.

Délégué médical en chef de la Croix-Rouge internationale en Malaisie et en Indonésie en 1979 (dans le cadre du programme de réfugiés vietnamiens).

Médecin en chef de la Laponie, 1975-1987.

Directeur par intérim du Département de la santé environnementale et de l’éducation pour la santé à l’Institut national de la santé de Finlande, Helsinki 1978,

Remplaçante également du médecin-chef en Finlande, (appelé chirurgien général en anglais américain).

A travaillé pendant 22 ans dans divers hôpitaux en Finlande et au Pakistan.

Spécialiste en administration de la santé, 1981, Finlande.

Secrétaire de l’Association de défense civile de Laponie, 1981-1983.

Membre du conseil d’administration de la Croix-Rouge de Laponie de 1976 à 1979, présidente du comité de la santé de 1976 à 1984,

Présidente du Collège des infirmières et infirmiers de Laponie de 1978 à 1987

Membre du comité du Conseil nordique de l’Arctic medical Research de 1980 à 1984

Membre du conseil de sécurité de la Laponie de 1975 à 1987

6 mois de cours militaires civils, broche d’or en tant que première femme de la défense civile 1990 Finlande,

Présidente de la Jeune Chambre de commerce Rovaniemi 1981

Femme « Eeva » de l’année 1979 Finlande,

Correspondante de la Société de parapsychologie de l’ONU et médaille d’argent des Nations Unies en 1992,

Présidente et fondatrice de la Parapsychological Association of Lapland Association 1981-86

Présidente honoraire 2002-

Prix de littérature de WSOY, la plus grande maison d’édition des pays nordiques 1983

Présidente du Sailing Club of Lapland 1975-76 (en tant que première femme au monde!)

Prix ​​du CAHRA, citoyens contre les violations des droits de l’homme, pour l’affirmation courageuse de la nécessité de dénoncer et de mettre fin aux atrocités de l’expérimentation humaine neuro-électromagnétique involontaire, 1999
Auteur à succès international en six langues (sur le cœur de l’être humain, la parapsychologie, les contacts cosmiques, le contrôle de l’esprit)

Premier article publié dans le monde dans des revues médicales sur des expériences hors du corps et proches de la mort, 1999 (Duodecim, Finlande, revue de recherche médicale pour 127 ans) et le contrôle mental et la cybernétique (Spekula, Association des médecins et des étudiants de l’Université d’Oulu).

A présenté des affiches lors de conférences médicales internationales de 1999 et 2000 sur le contrôle mental (conférence neurologique et mondiale pour médecins généralistes et conférence 33.

Conférence internationale sur la médecine militaire à Helsinki a eu une présentation par affiches sur la télé-neuro-communication, la micropuce des astronautes et la surveillance de toutes leurs fonctions corporelles et mentales depuis la Terre alors que dans l’espace. Des contacts télépathiques réussis de Lune à Terre ont déjà été publiés. 1973

Public mondial pour les conférences et 60 interviews sur Internet

4 millions de visites pour une vidéo de 10 min en arabe, chinois et japonais langues européenne, coréenne, thaïlandaise, russe et européenne mettant en garde contre le vaccin contre la grippe porcine contenant une puce électronique et un agent stérilisant pour le dépeuplement.

Membre de l’Académie des sciences de New York, 1992-1994.

Biographie dans Who is Who de 1997, en sciences et en génie,

Biographie dans Who is Who de 1999 en médecine et soins de santé

Technologies non divulguées : dématérialisation et voyage dans le temps

Opérations secrètes de psychotronique : Interview du Docteur Rauni Kilde

Source: Ciel Voilé

Et vous, pensez-vous que le voyage dans le temps est possible ? Des théories circulent sur le projet Montauk par exemple, mais les informations à ce sujet sont plutôt contradictoires et rien de définitif ne se dégage réellement. L’armée dément la réalité de ce projet et Al Bielek, supposé survivant de l’expérience de Philardelphie, est présenté par certains comme un affabulateur. L’ingénieur Preston Nicols confirme pourtant son récit et affirme que l’USS l’Edridge est bien devenu invisible et certains marins auraient fait un bon dans le temps de 40 ans. Il s’agit de l’une des théories sur les expériences américaines les plus controversées.

commentaires:

  1. dubnc 23 juin 2019 à 23:35
    Il faut bien que les trilliards « disparus » servent à quelque chose!
  2. sam 24 juin 2019 à 00:08
    J’ai qu’une question :
    Depuis le temps, pourquoi est-elle encore en vie ?
    Les élites ne laissent pas des gens sérieux et qualifiés comme elles s’aventurer dans ce genre de révélations, ils les tuent dès leurs premières paroles, donc personnellement it’s bullshit, les élites sont lucifériennes, extrêmement croyantes, toutes leurs actions sont des rituels, et ils font tout pour nous pousser vers les directions incompatibles avec cette réalité (aliens, ovni, voyage dans le temps etc…).
    Réponses
    1. Anonyme 24 juin 2019 à 02:15
      Parce que les gens n’en n’ont rien à foutre si elle balance, que veux-tu, 98% des gens préfèrent leure petite vie de famille maison barbecue de cadavres torturés, de blagues de culs complètement idiotes, critiquer le voisin, le collègue etc
      Donc voilà elle risque rien, les gouvernements voient très bien que la masse préfère la connerie,ils peuvent donc continuer leur plan sans problème…
    2. Anonyme 24 juin 2019 à 07:43
      Si avec le pédigré qu’elle a et est toujours en vie c’est que la finalité la chose c’est encore et encore de nous embrouillés ..
      Quelques vérités dans un océan de mensonge .. Sinon c’est à nous de faire le trie . Conclusion info vrais mais surtout FAUX
      🙂
    3. hotchiwawa 24 juin 2019 à 09:13
      Avec un pedigree pareil, elle a certainement volé le travail d’autrui
    4. Guy Fawkes 24 juin 2019 à 09:24
      Elle est morte il y a plusieurs années déjà. Cette entrevue n’est pas récente. Ses amis disent qu’elle a été assassinée précisément par les technologies qu’elle dénonçait. Ils disent qu’elle est morte d’un cancer généralisé après 4 jours d’irradiation à haute dose via une arme à énergie dirigée de la NSA (ce qui est invérifiable évidemment) :
      https://eucach.wordpress.com/2015/02/23/eucach-director-magnus-olsson-dr-rauni-kilde-radiated-for-four-days-with-dew-remotely-assassinated-by-nsa/



La France, reine du chahut en classe selon l’OCDE : à qui la faute ?

[Source : RT France]

La France, reine du chahut en classe selon l'OCDE : à qui la faute ?
© FREDERICK FLORIN Source: AFP
Une surveillance du baccalauréat 2019 (image d’illustration).

L’OCDE pointe du doigt le manque de formation des professeurs au maintien de l’ordre dans leur classe. Des professeurs fustigent les conclusions de l’organisation, estimant qu’elle passe à côté des vraies causes de l’indiscipline scolaire.

Les enseignants, victimes des comportements déviants de leurs élèves, seraient-ils les premiers responsables de leur comportement ? A en croire l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), cette hypothèse n’est pas à écarter. Dans un rapport publié le 19 juin, l’OCDE a traité et analysé les réponses de 260 000 enseignants et chefs d’établissement interrogés dans 48 pays.

Ainsi,
les enseignants français passeraient «significativement plus de temps
au maintien de l’ordre dans leur classe» (17% contre 13% dans l’OCDE).
Environ un tiers de nos enseignants (35%) signaleraient en outre des
problèmes de discipline en classe, «comme le fait d’avoir à attendre
assez longtemps que les élèves se calment au début du cours». «C’est
au-dessus de la moyenne de l’OCDE (28%)», ajoute l’organisation
internationale. 

Des enseignants pas assez bien formés ?

Ainsi,
l’OCDE estime que cela serait dû à un problème de formation. En effet,
pour l’organisation internationale, «55% des enseignants ont été formés à
la gestion des comportements des élèves et de la classe au cours de
leur formation initiale, ce qui est nettement en dessous de la moyenne
de l’OCDE (72%)». «Ils sont encore moins nombreux (22%) à se sentir bien
ou très bien préparés dans ce domaine à l’issue de leur formation
initiale», rappelle l’OCDE.

Pis, l’écart est flagrant en France
entre les collèges avec une forte concentration d’élèves de milieux
socioéconomiques défavorisés et les établissements les plus favorisés.
Entre eux, il y aurait une perte par élève de 7,5 jours d’enseignement
sur une année scolaire due au chahut, «soit l’équivalent de 3 minutes
d’enseignement et d’apprentissage effectifs pour une séance de cours de
60 minutes».

Le problème ne viendrait-il pas d’ailleurs ?

Dans la foulée de cette étude, Le Parisien titre : «Discipline : les profs français, bonnets d’âne». LCI résume aussi l’étude ainsi : si les professeurs français sont «mauvais élèves en matière de gestion des éléments perturbateurs», «la faute» serait due «à un défaut de formation continue sur la gestion de classe».

Mais
les responsabilités du désordre ne sont-elles pas éludées dans l’étude
et certains médias ? Serait-ce aux professeurs de s’adapter aux
comportements compliqués des élèves ? Telles sont les questions que se
sont posé nombre d’enseignants après ces publications.

Les professeurs subissant violences ou écarts de comportements tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs années, et particulièrement ces derniers mois, notamment au moyen du hashtag #pasdevague sur les réseaux sociaux . Celui-ci entend dénoncer le silence et le manque de soutien de leur hiérarchie face aux comportements déviants.

Le système, les parents peuvent saper notre autorité. Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier

Les Stylos rouges, regroupant sur Facebook près de 70 000 membres, «majoritairement des professeurs en colère», dénoncent ainsi le bashing contre leur profession, notamment de la part du Parisien, évoquant «un article insultant». «Les profs seuls responsables du chahut ? Quid des situations précaires des familles qui ne croient plus ds le système ? Quid du #pasdevague de nos administrations qui ne nous soutiennent pas ?», interroge le collectif.

Bravo @le_parisien et @cbrigaudeau pr cet article insultant qui tombe à pic. Les #profs seuls responsables du chahut? Quid des situations précaires des familles qui ne croient plus ds le système? Quid du #pasdevague de nos administrations qui ne ns soutiennent pas? #StylosRouges— Les Stylos Rouges (@stylos_les) 21 juin 2019

Un
Stylo rouge réplique également : «Article honteux […] Les profs ne
sont pas des animateurs de colo dépassés. Le système, les parents
peuvent saper notre autorité. Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas ceux
d’hier.»

Merci @cbrigaudeau pour cet article honteux qui participe au #profbashing. Avez-vous compris le #PasDeVague ? Les profs ne sont pas des animateurs de colo dépassés. Le système, les parents peuvent saper notre autorité. Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. pic.twitter.com/b4KZHOxHl8— Sofi Stiké (@StikeSofi) 21 juin 2019

Des professeurs qui se déclarent à bout, subissant la loi d’élèves caïds qui n’hésitent pas à se féliciter sur les réseaux sociaux d’avoir maltraité leur professeur. Cela semble un fait : l’autorité professorale s’est réduite comme peau de chagrin au fil des années et les enseignants semblent crier dans le vide. Le vice-président de la branche éducation CFE-CGC et professeur de philosophie René Chiche s’interrogeait déjà en octobre 2018 : «Pourquoi les élèves respecteraient les professeurs alors que ces derniers ne sont respectés ni par leur hiérarchie (qui se retourne contre eux au moindre incident), ni par les parents d’élèves professionnels (qui veulent les mettre au pas), ni par leurs ministres ?»

Pourquoi les élèves respecteraient les professeurs alors que ces derniers ne sont respectés ni par leur hiérarchie (qui se retourne contre eux au moindre incident), ni par les parents d’élèves professionnels (qui veulent les mettre au pas), ni par leurs ministres ? #PasDeVague !— René Chiche (@rene_chiche) 22 octobre 2018

En mars 2019, une enquête de la Fédération des autonomes de solidarité laïque (FAS), un réseau militant étudiant «le climat scolaire», dévoilait que l’ensemble des violences contre les professeurs aurait augmenté de 7% en 2018 (en se basant sur leur nombre d’adhérents, soit 480 000). Les insultes, menaces et propos diffamatoires représenteraient les principaux conflits rencontrés à l’école.

Des professeurs victimes de parents

Dernièrement, le suicide de l’enseignant Jean Willot, 57 ans, a également suscité beaucoup d’émotion dans le monde scolaire. Près de 2 000 personnes avaient d’ailleurs marché le 31 mars dans les rues d’Eaubonne, dans le Val-d’Oise, en hommage à celui-ci.
Lire aussi #PasdeVague : après Créteil, un nouveau cas de braquage à l’école révélé

Jean Willot, 57 ans, s’est donné
la mort mi-mars après avoir appris le dépôt d’une plainte contre lui par
une mère de famille pour violences aggravées sur un enfant. Après cet
événement dramatique, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel
Blanquer a reconnu un «phénomène de judiciarisation des relations
sociales, et de consumérisme vis-à-vis de l’école», son ministère
soutenant par ailleurs à l’AFP «que l’activation de la menace était plus
fréquente qu’avant».

«Dans mon école, on s’est tous fait agresser
au moins une fois par un parent», témoignait alors cette directrice
d’école de l’académie de Montpellier, interrogée en avril par l’agence
de presse française. Julia (prénom modifié), professeure en maternelle
dans une école du 18e arrondissement de Paris, semble aussi en attester,
toujours auprès de l’AFP : «C’est devenu une menace assez fréquente
depuis quelques années. Par exemple, il y a quelques semaines, le père
d’un élève, griffé par un autre, m’a hurlé dessus au téléphone en me
jurant qu’il allait porter plainte contre l’école et contre moi».
Elle déclare s’être sentie «écœurée» car elle estime «se donner beaucoup
de mal» pour cet élève.

Le temps des hussards noirs de la
République est-il révolu ? Au cœur du système scolaire d’aujourd’hui,
les professeurs demandent désormais le simple droit au respect.

Bastien Gouly

Lire aussi : Grèves et boycott des examens : les Stylos rouges défient le gouvernement




L’avènement de la technologie qui détruit la vérité

[Source : Réseau International]

par Paul Craig Roberts

Tyler Durden sur Zero Hedge
rapporte que la capacité à falsifier la réalité augmente à pas de géant.
Les geeks insouciants ont maintenant développé une technologie qui rend
la fausse réalité impossible à distinguer de la vraie réalité :

« Je ne pense pas que nous soyons bien préparés du tout. Et je ne pense pas que le public soit au courant de ce qui arrive« , a déclaré le président du Comité du Renseignement de la Chambre des Représentants.

Il discutait des
progrès rapides de la technologie de synthèse. Cette nouvelle capacité
de l’Intelligence Artificielle permet aux programmeurs compétents de
créer de l’audio et de la vidéo de n’importe qui disant absolument
n’importe quoi.

Les créations sont
appelées « deepfakes » et aussi scandaleuses soient-elles, elles sont
pratiquement impossibles à distinguer de la réalité.

A peine nous
étions-nous adaptés à un monde où notre réalité semblait fausse, que les
choses qui sont fausses sont devenues notre réalité.

« Nous sommes dépassés« , a déclaré un expert en criminalistique numérique de l’Université de Berkeley, « le
nombre de personnes travaillant actuellement sur la vidéo-synthèse est
100 fois supérieur à celui des personnes travaillant sur la détection
des deepfakes
« …

Déjà deux tiers des
Américains disent que les images et les vidéos altérées sont devenues un
problème majeur pour comprendre les évènements fondamentaux de
l’actualité.

Les chercheurs en
désinformation mettent en garde contre une « apathie croissante de la
réalité », où il faut tellement d’efforts pour distinguer le réel du
faux qu’il suffit d’abandonner et de se fier à ses instincts de base,
ses préjugés tribaux et ses impulsions. Immergés dans les tromperies de
nos leaders, nous en arrivons à ne croire en rien. Deux pétroliers
s’enflamment, de la fumée s’échappe.

À l’image, un bateau
suspect des Gardiens de la Révolution Iranienne est apparu sur une
vidéo granuleuse. Les images virales ont inondé les neuf milliards
d’écrans de la Terre. Chaque partie a raconté une histoire différente.
Personne ne savait à qui faire confiance. Les théories du complot ont
comblé le vide, chacun s’accrochant à ce qu’il veut croire le plus.

https://www.zerohedge.com/news/2019-06-16/hedge-fund-cio-i-dont-think-public-aware-whats-coming

Pourquoi les geeks de la technologie
sont-ils fiers de développer une technologie qui rend la vérité encore
plus difficile à trouver ? Qu’est-ce qui ne va pas avec leur nature en
tant qu’humains pour qu’ils créent des méthodes qui détruisent la
capacité de connaître la vérité ? En quoi est-ce différent de libérer
une substance indétectable dans l’air qui anéantit la vie ?

La seule utilisation de cette
technologie est de permettre à la police d’État un contrôle total. Il
est maintenant possible de mettre les paroles et les actes dans la
bouche et les actions de quiconque et d’utiliser les fausses preuves
pour les condamner pour le crime simulé.

Sans vérité, il n’y a pas de liberté, pas de liberté, pas de pensée indépendante, pas de conscience. Il n’y a que La Matrice.

Comment l’Amérique a pu autant se perdre
que des entreprises, des investisseurs et des scientifiques sont
motivés à développer une technologie qui détruit la vérité ? Ces idiots
sans cervelle ne sont-ils pas nos vrais ennemis ?

La chose la plus difficile dans le monde
d’aujourd’hui est d’établir la vérité. C’est ce que j’essaie de faire
pour les lecteurs. Ceux qui dépendent de ce site Web devraient le
soutenir. Ce site a des supporters très fidèles, c’est pourquoi il
existe. Mais il a beaucoup plus d’utilisateurs que de partisans.
L’attitude cavalière de tant de lecteurs envers la vérité n’encourage
pas la survie de la vérité.

Source : The Advent of Truth-Destroying Technology

traduit par Réseau International




Les conseils d’un ancien militaire aux Gilets jaunes : restez toujours collés aux forces de l’ordre

 Source : Chroniques du Yéti

« Le temps est venu de changer de civilisation » Edgar Morin

Les conseils d’un ancien militaire aux Gilets jaunes : restez toujours collés aux forces de l’ordre

 Auteur : Pierrick Tillet

Les conseils d’un ancien militaire aux Gilets jaunes : restez toujours collés aux forces de l’ordre

Dans la série “Comment faire plier Macron”, voici les conseils donnés aux Gilets jaunes par un ancien militaire, Gilet jaune lui aussi, pour faire face aux forces de l’ordre pendant une manifestation.

Ces conseils partent d’un constat (et de la formation du militaire en question) : les forces de l’ordre sont toujours beaucoup moins nombreuses que les manifestants. Le principe, c’est de maîtriser sa peur, de ne pas crier, de ne pas fuir devant eux, mais de leur coller aux basques.

1er conseil : rester groupés et toujours collés aux forces de l’ordre

Vous leur coupez leur élan pour charger ; il leur sera beaucoup plus difficile de vous frapper, de vous repousser ; en corps à corps, ils ne pourront pas se servir de leurs grenades de désencerclement, de leur LBD 40, ni de leurs canons à eau.

2e conseil : rester pacifiques

Ne cherchez pas à rendre coups pour coups, ça ne sert à rien. En restant collés aux policiers, vous prendrez certes quelques coups de matraques ou jets de gaz lacrymo, mais bien moins grave que de recevoir des grenades ou une charge de CRS lancés. Le gaz ne tue pas, il est juste incapacitant. Et les policiers le respirent aussi (ils sont même entraînés pour ça).

3e conseil : déstabiliser les policiers et les médias en restant obstinément amicaux

Restez amicaux en toutes circonstances, pour déstabiliser les policiers qui sont des types comme vous, et les médias qui ne pourront plus rien dire contre vous.

« Faites-leur un câlin, aux flics, ils vont être étonnés. Au lieu de leur crier dessus, criez-leur “on vous aime, on vous aime”. Ils ne pourront plus vous taper dessus. Ni les médias vous accuser de violence. »

4e conseil : venir collectivement au contact de tout manifestant pris à partie par les forces de l’ordre (plutôt que de filmer à distance)

Trop de manifestants pensent qu’il est utile de filmer les agressions contre des manifestants isolés agressés par les forces de l’ordre. Ce faisant, ils restent à distance et passifs, laissant la victime à son triste sort. Oubliez vos appareils photos, foncez et venez au contact pour protéger votre camarade. Il restera toujours assez de caméras pour filmer.

Pour finir, le conseil des conseils :

« Il faut montrer le contraire de ce que les médias et les politiciens attendent ([Ce qu’ils attendent est] : un dérapage total, un flic qui se fasse blesser avec une arme blanche, un pistolet ou une grenade, pour légitimer la violence totale). »




Gilets jaunes : Le RIC ou la «parabole des aveugles»

[Source : Mondialisation.ca]

Voir aussi :

Gilets jaunes : Le RIC ou la «parabole des aveugles».

Par Jean-Claude Paye

La question de la représentation est devenue centrale dans le
discours des gilets jaunes, alors qu’au départ, seules des
revendications salariales, la défense du pouvoir d’achat, (« pouvoir
remplir le frigo »)  étaient émises par les manifestants. Le Référendum
d’Initiative Citoyenne s’est progressivement imposé à travers les
médias. Ainsi, le pouvoir est parvenu à occulter les priorités des
manifestants, en faisant de la représentation la condition pour pouvoir
entendre leurs voix.

S’opère ainsi une opération de déplacement, de la lutte salariale à
une demande de réforme de légitimation du pouvoir. Le déplacement, en ce
qui concerne la nature des revendications, permet un renversement de
celles-ci en leur contraire. Elle permute une lutte sur le salaire, une
lutte politique qui s’attaque directement aux nouveaux mécanismes
d’exploitation, en une revendication de réforme de l’État qui, en
ouvrant la possibilité à un renforcement du pouvoir, vide le caractère
de contestation  sociale du mouvement.

Résultat de cette double opération, de déplacement et de
renversement, le RIC occupe la place du fétiche, d’un objet partiel se
substituant au tout. C’est un vide que peut remplir le pouvoir, selon
les nécessités du moment et l’évolution du rapport de forces. Le RIC
devient une opération de fusion avec les institutions, qui empêche toute
séparation d’avec celles-ci et s’oppose à tout procès de luttes de
classes.

Le  rapport entre les gilets jaunes et le pouvoir est l’envers
d’Oedipe et le Sphinx, relaté par la mythologie grecque. Ici, c’est le
mouvement social qui se précipite dans le vide, car, en acceptant de se
placer sur le terrain du pouvoir, il ne peut répondre à l’ injonction :
qui es-tu ? qu’en se déniant lui-même, en affirmant « nous sommes le
peuple », alors que leur unité était basée sur une lutte contre la
sur-exploitation, sur la réponse à la seule question recevable par le
mouvement : « que voulons-nous ? » : « des sous ! ».

Le RIC, une revendication « embarquée »

La revendication d’un Référendum d’Initiative Populaire était restée
marginale jusqu’à la mi-décembre 2018. Ensuite, elle a été présentée
comme l’axe central de la lutte des gilets jaunes. Dans les faits, le
RIC a été d’avantage mis en avant par les médias que par les
manifestants eux-mêmes qui, le plus souvent, se limitent à revendiquer
cette réforme, sans lui donner de contenu, comme si le mot lui-même
était synonyme de démocratie. En conséquence, pour le patronat et le
gouvernement, le RIC présente l’avantage de reléguer au second plan les
revendications initiales, totalement inacceptables, portant sur la
revalorisation des salaires minimaux et sur la baisse du prix des
carburants, in fine sur la valeur de la force de travail.

Parallèlement, les médias ont fait connaître au grand public Etienne
Chouard, porteur emblématique du « référendum d’initiative citoyenne ».
Cette initiative a déjà été immédiatement reçue favorablement par le
gouvernement. Le premier ministre, Edouard Philippe, a tout de suite
exprimé le 17 décembre 2018, dans un entretien aux Echos, : « Je ne vois pas comment on peut être contre son principe ».
Ensuite, fût installée une division des rôles entre le premier ministre
et le président, l’un et l’autre alternant le rejet et l’ouverture.

Finalement, le président Macron, après avoir renouvelé sa défiance
vis à vis du « RIC », un dispositif de démocratie directe qui « peut
nourrir la démagogie » et risque de « tuer la démocratie
représentative,[1] » a ensuite laissé entendre qu’il pourrait se
convertir à l’idée d’un référendum, son premier ministre émettant alors
d’avantage de réserves [2] .

L’adoption du référendum d’initiative citoyenne commence à faire son
chemin dans les arcanes du pouvoir. Terra Nova, think tank de
« centre-gauche », a rendu public une « étude » estimant que le
référendum d’initiative citoyenne est une « procédure légitime ». Tout
le problème serait de circonscrire les « risques » liés à cette réforme
en ajoutant « un temps de réflexion collective.» Une assemblée citoyenne
composée d’une centaine de personnes « tirées au sort » serait chargée
d’évaluer l’impact du scrutin, entre la période de recueil des
signatures et le vote.[3]

Une manœuvre de diversion.

Une discussion centrée sur la proposition du RIC a l’avantage de
faire diversion. Elle est beaucoup moins onéreuse qu’une réponse
positive aux exigences monétaires et salariales. La possibilité
d’organiser des référendums citoyens existe déjà en Suisse et en Italie,
sans que l’organisation du pouvoir en ait été bouleversée, sans que des
classes populaires aient pu effectivement peser sur la politique
gouvernementale.

En ce qui concerne la France, il faut aussi rappeler la saga du
référendum sur le Traité de la Constitution européenne en 2005, qui
malgré le rejet de plus de 54 % des votants s’est terminée plus tard par
la signature du Traité de Lisbonne, texte qui intégrait l’essentiel du
caractère supranational de l’acte précédemment rejeté par les Français.

Le dispositif des référendums populaires, qu’ils soient à
« l’initiative » des pouvoirs constitués ou du « peuple », se sont, le
plus souvent, avérés incapables de peser sur la politique
gouvernementale. Cependant, dans le contexte politique actuel, de
neutralisation du pouvoir législatif par l’exécutif, le RIC pourrait
avoir une influence sur les institutions, mais dans le sens inverse de
celui attendu par ses promoteurs, celui d’un renforcement du pouvoir
présidentiel au dépend du Parlement.

Un renforcement de l’exécutif.

Le 5 février, lors du vote en première lecture de la loi à l’Assemblée nationale « sur la prévention des violences lors des manifestations et sanction de leur auteurs », 50 députés de la majorité se sont abstenus, afin de marquer leur désaccord avec la proposition de loi [4]. Pourtant, le parti gouvernemental a été entièrement construit par le président. Les candidats de la République en Marche à l’élection législative n’ont pas été élus par les bases locales du mouvement, mais désignés, d’en haut, par une commission dont les membres ont été choisis par Emmanuel Macron [5] .

Un Parlement, même avec une majorité caporalisée, peut toujours poser
un problème au pouvoir exécutif. C’est pourquoi ce dernier a
constamment introduit des réformes destinées à neutraliser le travail
parlementaire. Ainsi, les procédures accélérées réduisent déjà
considérablement toute capacité de contestation, en imposant qu’un
projet de loi ne puisse faire l’objet que d’une seule lecture par
chambre du Parlement.

Le référendum d’initiative citoyenne, une réforme qui pourrait
établir une « relation » directe entre le Président et le « peuple »,
pourrait favoriser une présidentialisation accrue du régime politique,
une concentration des pouvoirs encore plus radicale dans les mains de
l’exécutif. Ce que deviendra concrètement le RIC, dépendra de ses
modalités d’applications et surtout, à chaque fois, du rapport de forces
entre ses promoteurs et le pouvoir constitué.

Il n’est pas possible de maintenir en permanence un haut niveau de
mobilisation pour faire passer des réformes, même si le vote est d’abord
un succès pour ses initiateurs. Comme le montre l’adoption du Traité de
Lisbonne, la pression doit être constante, afin que la volonté
populaire soit finalement respectée. Cela suppose un ensemble de
conditions particulièrement favorables, liés à des conditions
historiques limitées.

« L’État du peuple tout entier ».

Les gilets jaunes représentent une partie importante de la
population, mais ils ont des intérêts propres qui ne sont pas ceux de
l’ensemble de la société. Ainsi, l’évocation de la notion de peuple
occulte la spécificité d’un mouvement social, portant des revendications
particulières, opposées aux intérêts patronaux.

La manière dont le mouvement se définit pose problème. Si les
exigences exprimées portent bien sur la question du salaire et du
pouvoir d’achat, les actions sont nommées comme celles d’un mouvement
citoyen. Alors que la question salariale est au centre des
revendications, le patronat se met complètement hors jeu. L’État peut
alors se poser comme le seul interlocuteur des manifestants.

La notion de peuple recouvrerait un agrégat qui comprend quasiment
l’ensemble de population, un rassemblement dont l’unité est présupposée,
du fait qu’il ne comprendrait pas les 1 %, ou les 0,1 % ou même les
0,01 % de « l’oligarchie » financière. Ainsi, ce n’est pas un concept
reposant sur la différence, mais au contraire une catégorie englobante,
dont on déduit l’identité par  une opposition pré-supposée aux
ultra-riches.

Si les classes sociales n’existent que dans leur rapports de luttes,
la notion de peuple, quant à elle, neutralise toute opposition de
classe. C’est une notion psychotique, supprimant la différence et
rejetant toute séparation d’avec les pouvoirs constitués. Ainsi, c’est
une idée  qui a souvent servi de référence idéologique diversifiée, à
une partie de la social-démocratie, à des régimes autoritaires ou à
Joseph Staline qui a même parlé « d’État du peuple tout entier. »

En France, les promoteurs de la notion de peuple font référence à la
révolution de 1789 où le prolétariat urbain a renversé l’aristocratie
avec les armes distribuées par les bourgeois et à qui ils les ont remis,
une fois le travail accompli [6]. Déjà, dans historiographie de la
révolution française, la référence au peuple est un paravent dissimulant
les acteurs réels, tels les prolétariats urbain et agraire. Elle a le
même effet actuellement, au niveau du mouvement des gilets jaunes, de
déni de la composition de classe des manifestants.

Ainsi, disparaît plus de deux siècles d’histoire sociale et
politique, celle des luttes prolétaires, au nom d’une référence
a-historique de peuple, véhiculée non pas par l’histoire réelle, mais
officielle de la révolution française de 1789.

Le RIC, une réforme compatible avec « l’anti-système » macronien.

La mutation de l’organisation du pouvoir, basée sur le RIC, pourrait
suivre les traces des réformes antérieures, celles de « l’anti-système »
macronien, d’une restructuration par le haut du système de la
représentation politique. Son adoption pourrait aboutir à un mode de
gouvernance qui abandonne d’avantage le système des partis et qui, dans
les faits, rejette le politique, c’est dire la reconnaissance des
oppositions de points de vue et d’intérêts, au profit d’une relation
fusionnelle du président et de son peuple.[7] Ainsi, le RIC peut
conduire à un nouveau stade d’une mutation, déjà bien avancée, de
l’exercice du pouvoir d’État, à savoir la fin de toute médiation d’avec
la société civile.

L’élection du président Macron est en elle-même exemplaire de ce
processus. Emmanuel Macron fût élu par une petite minorité de Français,
16,5 % des électeurs inscrits, permettant à son parti d’obtenir 60 % des
sièges à l’Assemblée nationale [8]. Non seulement l’élection, mais déjà
sa candidature à la présidence, pose question. Elle fut déjà envisagée
au niveau d’une réunion du groupe de Bilderberg un an avant son
élection. Son premier ministre y fût aussi présenté quelques mois avant
sa désignation. Cette influence internationale explique pourquoi le
président Macron est largement indifférent aux revendications des
français : il ne leur doit pas son élection.

Ce 5 février 2019, une proposition de loi « anticasseur, » «  visant à
prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs
auteurs [9] », a été adoptée en première lecture à l’Assemblée
nationale. Grâce au soutien du Parti des Républicains, il s’agit d’une
première contre-offensive du pouvoir, couplée à une tentative de
déstabilisation développée sur le mode de la lutte contre
l’antisémitisme.[10]

Pendant longtemps, les gilets jaunes se sont trouvés face à un vide
de pouvoir. Il ne s’agissait pas seulement d’une tactique destinée à
pratiquer une politique de terre brûlée, face à un mouvement social
difficilement contrôlable, mais aussi un élément caractéristique de la
forme actuelle de l’exercice du pouvoir national. Celui-ci vient de
réagir, dans le seul champ qui lui reste disponible, celui de la
provocation idéologique et l’organisation de la répression.

Un État policier.

La répression, subie par les gilets jaunes, est d’un niveau inconnu
en France depuis des dizaines d’années. On dénombre quelques 1 800
condamnations accompagnées de centaines de peines de prison ferme, ainsi
que 1 400 personnes en attente de jugement. Il s’agit pourtant d’un
mouvement social non violent qui n’a aucune capacité, ni volonté, de
menacer l’exercice même du pouvoir. La violence policière est avant tout
« proactive », elle a pour but de créer la peur et de dissoudre
préventivement tout processus de recomposition sociale. Au 15 janvier,
on comptait au moins 1700 blessés, 93 blessés graves dont 13 personnes
éborgnées [11] parmi les manifestants.

Ainsi, tout au long de leurs manifestations, les gilets jaunes ont été confrontés à la seule structure effective de l’État national : la police. Les États membres de l’UE, même de grands pays comme la France, sont aujourd’hui des instances dépourvues de la plupart des prérogatives régaliennes, qu’elles soient politiques ou économiques. La plupart de celles-ci ont été transférés à des instances européennes et internationales. Les politiques économiques et sociales, telles la réforme du code du travail, sont de simples applications de directives de l’UE.
La police devient l’appareil central de l’État national [12] . La prérogative du maintien de l’ordre reste bien de son ressort, contrairement à la guerre, à la monnaie ou à la politique économique. Si à ce niveau, l’État national garde bien une autonomie, elle est relative car étroitement encadré par la structure impériale étasunienne. Depuis une trentaine d’années, les polices européennes ont été structurées directement par le FBI [13] . Non seulement, la police fédérale américaine a organisé les équipes mixtes d’intervention, mais grâce à ses initiatives, elle est parvenue aussi à influencer fortement les législations européennes, tant nationales que communautaires et cela dans les domaines de l’interception des communications, du contrôle du Net, de la création de nouvelles incriminations spécifiant le terrorisme, ainsi que sur les réformes des appareils policiers et judiciaires.

La centralité de l’appareil policier au niveau national a d’abord été
explicite dans des pays ayant abandonné depuis longtemps toute
souveraineté nationale, telle la Belgique. Elle est maintenant organique
à des pays comme la France. Il s’agit là du résultat d’une politique
d’abandon de toute indépendance nationale et d’une intégration accrue
dans l’Empire étasunien.

« La parabole des aveugles ».

Si la police est devenue, en France, le corps central de l’État
national, c’est d’abord comme appareil soumis aux structures impériales.
Cette articulation explique les difficultés rencontrées par les luttes
prolétaires. La gestion de force de travail est internationale et les
luttes restent nationales. L’adversaire est globalement insaisissable.
Face aux gilets jaunes, il n’y a que la police comme représentante d’un
Etat qui a perdu ses prérogatives régaliennes. Les manifestants doivent
faire face à un vide de pouvoir. Ils sont confrontés à un Etat qui
règne, mais ne gouverne pas.

La violence de la police vis à vis des manifestants, ainsi que
l’utilisation massive de la procédure de comparution immédiate, sont
révélatrices de la forme actuelle de l’État, d’un Etat national qui n’a
plus d’autres prérogatives que les fonctions de police et de justice,
cette dernière étant réduite à un simple auxiliaire de l’appareil
répressif. La procédure de « comparution immédiate » est explicite de
cette mutation. C’est donc le droit pénal qui est maintenant au centre
des relations entre le pouvoir et la population.

Actuellement, le droit pénal a acquis un caractère constituant.
Abandonner, comme le demande Etienne Chouard, les revendications
salariales et ne pas faire de la défense des libertés fondamentales un
axe central de lutte , afin de concentrer tous ses efforts sur le RIC,
conduit à l’anéantissement du mouvement. Cela amène à traiter comme
objectif principal, sinon unique, la capacité de transformer un texte
constitutionnel qui n’a plus qu’une place résiduelle dans l’ordre
politique et juridique actuel.  Cette tactique se place hors de toute
réalité effective. Elle conduit à un suicide politique, comme le suggère
notre référence à la peinture de Jerôme Bosh, « La parabole des
aveugles ».

Le RIC  comme substitut à la lutte sur le salaire.

La dissolution de ses revendications propres dans une demande
abstraite de démocratisation de l’État ne peut qu’affaiblir le
mouvement. Cette exigence peut facilement se transformer en son
contraire, en un renforcement du pouvoir exécutif. Le déni de la
composition de classe du mouvement, leur refus de se nommer comme
prolétariat fait qu’ils sont désignés comme peuple, comme base
imaginaire d’une organisation étatique qui les combat.

En effet, la manière dont certains manifestants se définissent pose
problème. Si leurs revendications portent  bien sur la question du
salaire, elle ne se nomment pas comme telles. Elles se présentent pas
comme des actions prolétaires, destinées à défendre la valeur de la
force de travail, mais comme un mouvement « citoyen », se réclamant d’un
État qui est en première ligne dans la baisse du salaire direct et
indirect.

En conclusion, il apparaît que la revendication du RIC repose sur un
double déni de la réalité politique. Elle suppose que l’État national
exerce encore un pouvoir conséquent et que la Constitution en est encore
un vecteur essentiel.

Un déni du caractère politique de la lutte salariale.

C’est aussi un déni du caractère directement politique de la lutte
salariale, qui dans le contexte actuel, affronte globalement une
accumulation du capital basée, non plus principalement, comme dans « les
trente glorieuses », sur l’augmentation de la production de plus-value
relative, mais bien sur une nouvelle croissance de la plus-value absolue
[14].

En occident, donc en France, dans une structure de très faible
croissance, l’augmentation de la productivité du travail n’est plus le
vecteur principal de l’augmentation de l’exploitation, de la hausse du
taux de plus-value, mais bien la baisse des salaires directs et
indirects, ainsi que l’augmentation de la durée et de la flexibilité du
travail.

La lutte sur le salaire devient directement politique, car toute
valorisation de la force de travail remet directement en cause un
système d’exploitation basé essentiellement sur la baisse de la valeur
absolue de la force de travail. La fonction de l’État comme capitaliste
collectif, telles que nous le montre la loi El Khomri et les ordonnances
Macron, est aujourd’hui centrale dans le démantèlement des garanties
permettant aux travailleurs de défendre leurs salaires et leurs
conditions de travail. Toute lutte pour le salaire devient une lutte
directement politique.

Jean-Claude Paye

Notes

[1]Louis Nadau, « Face au RIC , Macron brandit le Brexit », Marianne.net, le 16/1/2019,https://www.marianne.net/politique/face-au-ric-macron-brandit-le-brexit

[2]« Comment Emmanuel Macron prépare un référendum en secret », Le Journal du Dimanche,  le 2 février 2019, https://www.lejdd.fr/Politique/exclusif-comment-emmanuel-macron-prepare-un-referendum-en-secret-3850556

[3]Carole Piquet, « Qu’est-ce que le «RIC délibératif» proposé par Terra Nova ? »,  Le Parisien.fr, le 19 février 2019, http://www.leparisien.fr/politique/qu-est-ce-que-le-ric-deliberatif-propose-par-terra-nova-19-02-2019-8015343.php

[4]« L’Assemblée vote la proposition de loi « anti-casseurs » par 387 voix contre 92 », Europe1.fr, le 5 février 2019,https://www.europe1.fr/politique/lassemblee-vote-la-proposition-de-loi-anticasseurs-par-387-voix-contre-92-3852311

[5]Lire : Jean-Claude Paye, « Que rien ne change pour que tout change », Alter Info, le 8 juin 2017, http://www.alterinfo.net/Que-rien-ne-change-pour-que-tout-change-_a131165.html

[6]Henri Guillemins, « La révolution française (1789-1794)», https://www.youtube.com/watch?v=mh7DWUr_nyA

[7]Jean-Claude Paye, « Macron. La fin du système des partis », Alter Info, le 20 avril 2017, http://www.alterinfo.net/Macron-La-fin-du-systeme-des-partis_a130104.html

[8]Résultats des élections législatives 2017, Ministère de l’Intérieur, https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2017/(path)/legislatives-2017/FE.html

[9]« Les députés ont voté pour limiter la liberté de manifester », Reporterre.net, le 5 février 2019, https://reporterre.net/Les-deputes-ont-vote-pour-limiter-la-liberte-de-manifester

[10]Bernard-Henri Lévy: « L’antisémitisme, c’est le coeur du mouvement des gilets jaunes », AFP, le 18 février 2019, https://www.lalibre.be/actu/international/bernard-henri-levy-l-antisemitisme-c-est-le-coeur-du-mouvement-des-gilets-jaunes-5c6a69ffd8ad5878f0c92226

[11]« Au moins 93 blessés graves depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, 13 personnes éborgnées », RT France, le 15 janvier 2019, https://francais.rt.com/france/57917-au-moins-93-blesses-graves-debut-mouvement-gilets-jaunes-13-personnes-eborgnees

[12] Jean-claude Paye, «  « L’État policier, forme moderne de l’Etat ? L’exemple de la Belgique », Les Temps modernes,, no 605, août-septembre-octobre 1999 et « Vers un Etat policier en Belgique ? », Le Monde diplomatique, novembre 1999, ainsi que Vers un Etat policier en Belgique, 159 p, EPO 1999.

[13]Jean-claude Paye, « Europe-Etats-Unis : un rapport impérial », Le Monde, le 23 février 2004, https://www.lemonde.fr/international/article/2004/02/23/europe-etats-unis-un-rapport-imperial-par-jean-claude-paye_354079_3210.html

[14]L’augmentation de la valeur du capital par la production de plus-value absolue est la forme dominante au 19ieme siècle, avant que les travailleurs aient pu s’organiser massivement. Elle s’effectue par la prolongation de la journée de travail et la réduction des salaires réels. L’augmentation de la plus-value relative s’effectue, quant à elle, par l’accroissement de l’intensité et de la productivité du travail, en s’assurant que l’augmentation des salaires soit inférieure à celle de la productivité.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Jean-Claude Paye, Mondialisation.ca, 2019




Un point de vue suisse sur l’acte IX des Gilets jaunes




Nourrir les Gilets jaunes




Gilets jaunes acte XI à Lyon




Les reportages de Vincent Lapierre, Gilets jaunes acte 10

Gilets jaunes




Nord-américains, Européens : Réveillez-vous bon sang !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Année après année, mois après mois, je vois deux côtés du monde, deux extrêmes qui se déconnectent de plus en plus.

Je vois de grandes villes comme Homs en
Syrie, réduites en horrifiantes ruines. Je vois Kaboul et Jalalabad en
Afghanistan, fragmentées par d’énormes murs de béton destinés à protéger
les armées d’occupation de l’OTAN et leurs pantins locaux. Je vois des
dévastations environnementales monstrueuses dans des endroits tels que
Bornéo en Indonésie, les villes aurifères péruviennes ou les îles
presque inhabitables d’Océanie : Tuvalu, Kiribati ou les îles Marshall.

Je vois des bidonvilles, un manque de
sanitaires et d’eau potable, où les bottes des empires occidentaux ont
écrasé les cultures locales, réduit les gens en esclavage et pillé les
ressources naturelles.

Je travaille sur tous les continents. Je
n’arrête jamais, même quand l’épuisement essaie de m’écraser contre le
mur, même quand je n’ai presque plus de réserves. Je ne peux pas
m’arrêter ; je n’ai pas le droit de m’arrêter, parce que je peux enfin
voir le schéma ; la façon dont ce monde fonctionne, la façon dont
l’Occident a réussi à usurper, endoctriner et asservir la plupart des
pays de ce monde. J’associe mes connaissances et je les publie comme un
« avertissement au monde ».

J’écris des livres sur ce « schéma ». Mon plus complet, jusqu’à présent, étant « Exposer les mensonges de l’Empire« , qui fait 1000 pages.

Ensuite, je vois l’Occident lui-même.

Je viens « parler », au Canada et aux
États-Unis, ainsi qu’en Europe. De temps en temps, je suis aussi invité à
m’adresser au public australien.

L’Occident est si outrageusement riche,
comparé aux continents ruinés et pillés, qu’il apparaît souvent qu’il
n’appartient pas à la planète Terre.

Une promenade paresseuse le dimanche
après-midi à la Villa Borghese à Rome, et une promenade d’horreur dans
le bidonville de Mathare à Nairobi pourraient facilement exister dans
deux réalités distinctes, ou dans deux galaxies différentes.

Même maintenant, après avoir légèrement
mal orthographié « Villa Borghese », mon Mac a immédiatement proposé une
correction. C’est parce que Villa Borghese existe. Par contre,
« Mathare », que j’ai épelé correctement, était souligné en rouge.
Mathare « est une erreur ». Parce qu’il n’existe pas. Il n’existe pas,
bien qu’environ un million d’hommes, de femmes et d’enfants y vivent. Il
n’est pas reconnu par mon MacBook Pro, ni par la grande majorité de mes
lecteurs relativement bien éduqués en Occident.

En fait, la quasi-totalité du monde
semble être une grosse erreur, une non-entité, si on l’observe depuis
New York, Berlin ou Paris.

La Villa Borghese à Rome (à gauche), Mathare : les bidonvilles de Nairobi (à droite)

Je viens parler devant le public occidental. Oui, je le fais de temps en temps, mais de moins en moins souvent.

Franchement, faire face aux foules européennes ou nord-américaines est déprimant, voire humiliant.

Voici comment cela se passe : vous êtes
invités à « dire la vérité », à présenter ce dont vous êtes témoins dans
le monde entier.

Vous vous tenez là, face à des hommes et
des femmes qui viennent d’arriver dans leur voiture confortable, après
avoir bien dîné dans leur maison bien chauffée ou climatisée. Vous êtes
peut-être un écrivain et un cinéaste célèbre, mais vous vous sentez
comme un mendiant. Parce que vous êtes venus parler au nom des
« mendiants ».

Tout est bien poli et chorégraphié. On
s’attend à ce que vous ne montriez rien de « gore ». Que vous ne juriez
pas, que vous ne vous saouliez pas sur scène, que vous ne commenciez pas
à insulter tout le monde en vue.

Ce à quoi vous faites habituellement face est une foule assez dure, ou du moins « endurcie ».

Récemment, dans le sud de la Californie,
lorsqu’un collègue philosophe et ami m’a demandé de m’adresser à un
petit groupe de ses collègues, j’ai vu des gens tapoter sur leur
téléphone portable pendant que je décrivais la situation sur la ligne de
front syrienne, près d’Idlib. J’avais le sentiment que mon récit
n’était rien d’autre qu’une « musique de fond, une musique d’ascenseur »
pour la plupart d’entre eux. Au moins, lorsque je m’adresse à des
millions de personnes dans mes entrevues télévisées, je n’ai pas besoin
de voir le public.

Lorsque vous « parlez » en Occident,
vous vous adressez en fait aux hommes et aux femmes qui sont
responsables, du moins partiellement, des massacres et des génocides
commis par leurs pays. Des hommes et des femmes dont le niveau de vie
est outrageusement élevé, parce que les Autres se font voler, humilier
et souvent violer. Mais leur regard n’est pas humble ; ils vous fixent
avec insistance, attendant que vous commettiez une erreur, pour pouvoir
conclure : « C’est une fausse nouvelle ». Pour eux, vous n’êtes pas un
pont entre ceux qui « existent » et ceux qui « n’existent pas ». Pour
eux, vous êtes un amuseur, un showman, ou le plus souvent : une
nuisance.

Apprendre à connaître la guerre, la
terreur que l’Occident répand, c’est, pour beaucoup de gens dans mon
auditoire, encore un autre type de divertissement de luxe, de haut
niveau, un peu comme un opéra ou un concert symphonique. Si nécessaire,
ils peuvent même payer, bien que la plupart du temps, ils préfèrent ne
pas le faire. Après une expérience titillante, c’est le retour à la
routine, à une vie protégée et élégante. Pendant que vous, le lendemain,
vous prenez souvent l’avion pour retourner à la réalité des Autres, à
la ligne de front, à la poussière et à la misère.

Ils, votre public (mais aussi la plupart
de vos lecteurs) sont venus montrer à quel point ils sont « ouverts
d’esprit ». Ils sont venus « pour apprendre » de vous, « pour
s’instruire », tout en gardant leur mode de vie intact. La plupart
d’entre eux pensent qu’ils savent tout, même sans votre expérience de
première main, ils vous rendent service en vous invitant et en se
traînant jusqu’à une université ou un théâtre ou à n’importe quel
endroit où ils peuvent se retrouver en face de vous. Ils ne sont pas
venus vous soutenir dans votre lutte. Ils ne font partie d’aucune lutte.
Ce sont des gens bons, pacifiques et travailleurs, c’est tout.

Vous savez, comme ces Allemands, à la
fin des années 1930, des gens vertueux et travailleurs. La plupart
d’entre eux aiment leurs animaux de compagnie et recyclent leurs
déchets. Et nettoient même derrière eux au Starbucks.

Il y a quelques jours, nous avons arrêté
le coup d’État au Venezuela. Je dis nous, parce que, bien qu’au fin
fond de l’île dévastée de Bornéo, j’avais donné des interviews à Russia Today, Press TV,
m’adressant à des millions de personnes. Même ici, je n’ai jamais cessé
d’écrire, de tweeter, toujours prêt à tout laisser tomber, juste
prendre l’avion pour Caracas, si on avait besoin de moi là-bas.

Défendre le Venezuela, y défendre la
Révolution, c’est essentiel. Comme il est essentiel de défendre la
Syrie, Cuba, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Bolivie,
l’Afrique du Sud et les autres nations révolutionnaires et courageuses
qui refusent de se rendre au diktat occidental.

Alors que la bataille idéologique pour
Caracas faisait rage, je me demandais : y a-t-il quelque chose qui
pourrait encore faire bouger l’opinion publique occidentale ?

Sont-ils – Européens et Nord-Américains –
devenus totalement indifférents à leurs propres crimes ? Ont-ils
développé une sorte d’immunité émotionnelle ? Leur état est-il
idéologique ou simplement clinique ?

Nous étions là, au milieu d’un coup
d’État absolument flagrant ; une tentative de l’Occident de renverser
l’un des pays les plus démocratiques de notre planète. Et ils n’ont
presque rien fait pour arrêter le terrorisme perpétré par leurs régimes à
Washington ou à Madrid ! Au moins en Indonésie en 1965 ou au Chili en
1973, le régime occidental a tenté de se cacher derrière de minces
feuilles de figuier. Au moins, tout en détruisant l’Afghanistan
socialiste et l’Union Soviétique communiste en créant les moudjahidin,
l’Occident a utilisé le Pakistan comme mandataire, essayant de
dissimuler, au moins partiellement, son véritable rôle. Au moins, en
tuant plus d’un million de personnes en Irak, il y a eu cette mascarade
et un tas de mensonges sur les « armes de destruction massive ». Au
moins, au moins….

Maintenant, tout est transparent. En Syrie, au Venezuela ; et contre la Corée du Nord, Cuba, l’Iran, la Chine, la Russie.

Comme si la propagande n’était même plus
nécessaire, c’est comme si l’opinion publique occidentale était devenue
totalement obéissante, ne représentant aucune menace aux plans du
régime occidental.

Ou plus précisément, la propagande
occidentale, autrefois très élaborée, est devenue extrêmement simple :
elle répète maintenant des mensonges et la grande majorité des citoyens
occidentaux ne se donnent même pas la peine de se demander ce que leurs
gouvernements infligent au monde. La seule chose qui compte, ce sont les
« questions intérieures », c’est-à-dire les salaires et les avantages
sociaux des Occidentaux.

Il n’y a pas d’émeutes comme pendant la
guerre du Vietnam. Aujourd’hui, les manifestations ne visent qu’à
améliorer le bien-être des travailleurs européens. Personne en Occident
ne se bat pour mettre fin au pillage à l’étranger ou aux attaques
terroristes lancées par l’OTAN contre des pays non occidentaux, ou
contre ces innombrables bases militaires de l’OTAN, contre les invasions
et les coups d’État orchestrés.

Patrouille des forces américaines près de Manbij, Syrie

Je veux connaître les limites de la folie occidentale.

Qu’il y ait folie est indiscutable, mais à quel point est-elle répandue ?

Je comprends, j’ai maintenant accepté le
fait monstrueux que les Français, les Yankees, les Canadiens, les
Britanniques ou les Allemands se fichent du nombre de millions
d’innocents qu’ils tuent au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, en Afrique
ou dans des « endroits comme ça ». J’accepte qu’ils ne sachent presque
rien de leur histoire coloniale, et qu’ils ne veuillent rien savoir,
tant qu’ils ont du football, beaucoup de viande et 6 semaines de
vacances sur des plages exotiques. Je sais que même beaucoup de ceux qui
peuvent voir les crimes monstrueux commis par l’Occident, veulent tout
mettre sur le dos de Rothschild et de la « conspiration sioniste », mais
jamais sur eux-mêmes, jamais sur leur culture qui s’exprime à travers
les siècles de pillage.

Mais qu’en est-il de la survie de notre planète et de l’humanité ?

J’imagine les yeux de ceux qui assistent
à mes « présentations de combat ». Je leur dis la vérité. Je dis tout
ce que j’ai à dire. Je ne me retiens jamais, je ne fais jamais de
compromis. Je leur montre des images des guerres qu’ils ont déclenchées.
Oui, eux, parce que les citoyens sont responsables de leurs propres
gouvernements, et parce qu’il y a clairement ce qu’on appelle la
culpabilité collective et la responsabilité collective !

Ces yeux, ces visages…. Je vais vous
dire ce que je lis en eux : ils n’agiront jamais. Ils n’essaieront
jamais de renverser leur régime. Tant qu’ils vivent leur vie
privilégiée. Tant qu’ils pensent que le système dans lequel ils sont les
élites, a au moins une chance de survivre dans sa forme actuelle. Ils
jouent sur les deux tableaux, certains luttent verbalement, ils sont
outrés par l’OTAN, par l’impérialisme occidental et le capitalisme
sauvage. En pratique, ils ne font rien de concret pour lutter contre le
système.

Quelle est donc la conclusion ? S’ils n’agissent pas, les autres doivent le faire. Et j’en suis convaincu : ils le feront.

Depuis plus de 500 ans, le monde entier
est en flammes, pillé et assassiné par un petit groupe de nations
occidentales extrêmement agressives. Cela s’est passé pratiquement sans
interruption.

Plus personne ne trouve ça drôle. Là où
je travaille, dans les endroits qui me tiennent à cœur, personne ne veut
de ce genre de monde.

Regardez ces pays qui essaient
maintenant de détruire le Venezuela. Regardez attentivement ! Il s’agit
des États-Unis, du Canada, de la majorité de l’Europe, et surtout des
États sud-américains où les descendants des colonialistes européens
forment la majorité !

Voulons-nous encore 500 ans de cela ?

Les Nord-Américains et les Européens
doivent se réveiller. Même dans l’Allemagne nazie, il y avait des
soldats qui étaient tellement dégoûtés par Hitler qu’ils voulaient le
jeter aux chiens. Aujourd’hui, en Occident, il n’y a pas un seul parti
politique puissant qui pense que 500 ans de pillage colonialiste
occidental sont plus que suffisants ; que la torture dans le monde
devrait cesser, et cesser immédiatement.

Si l’impérialisme occidental, qui est le
plus important et peut-être la seule menace majeure à laquelle notre
planète est actuellement confrontée, n’est pas démantelé de manière
décisive et rapide par ses propres citoyens, il devra être combattu et
dissuadé par des forces extérieures. C’est-à-dire : par ses victimes
anciennes et actuelles.

Source : North American, European Public: Finally Wake Up, Damn It!

traduit par Réseau International




1 million d’enfants se réunissent et méditent pour la paix mondiale en Thaïlande

[Source : Eveil Homme]

Par Eveilhomme

Un million
d’enfants ont rejoint le V-Star Change the World, un événement annuel de
méditation bouddhiste qui s’est déroulé au temple Phra Dhammakaya, près
de Bangkok.

Cette méditation dure un jour et on pense pouvoir changer le monde.

Le projet V
star pour enfants a été lancé dans le cadre du projet de renaissance de
la moralité dans le monde, lancé par l’abbé du temple bouddhiste Wat
Phra Dhammakaya, Luang Phor Dhammachayo.

Dans le
passé, le temple a suscité la controverse, les critiques affirmant que
l’exercice de méditation est simplement un spectacle, d’autres
assimilant ses activités à un culte. Cependant,
le but du projet était de permettre aux écoliers de se réunir et de se
soutenir mutuellement tout en faisant de bonnes actions au quotidien.

Ces enfants
viennent de 7 000 écoles de Thaïlande et de diverses régions du
monde. L’événement a lieu une fois par an et a commencé en 2008. Les
enfants se réunissent dans la prière et la méditation pour exprimer
leurs souhaits de bien-être et de bien-être, dans l’espoir de panser les
plaies de la Terre nourricière causées par l’humanité. Plus les enfants
envoient des vibrations positives dans l’univers, plus l’effet de ce
programme sera important.

La méditation
est un moyen de dissoudre l’ego afin de libérer tout son potentiel. On
croit réveiller la force de vie qui traverse nos corps.

D’un point de
vue scientifique, la méditation augmente l’énergie électromagnétique
générée par le corps humain et améliore ainsi sa fonction.  Comme
tout est constitué d’énergie électromagnétique, un événement de
méditation de masse tel que celui-ci libère facilement des ondes
positives.

En général,
tout effort visant à penser positivement et à souhaiter du bien à chacun
constitue un pas en avant vers un monde meilleur. L’installation
d’enfants dotés de bonnes mœurs et de bonnes valeurs constitue le
meilleur moyen d’élever des adultes positifs et responsables, ce qui
profitera sans aucun doute au monde entier.

Il existe une
règle universelle et si nous nous réunissons tous et travaillons pour
créer ensemble notre réalité, nous pourrons sans aucun doute améliorer
le monde dans lequel nous vivons. D’un monde axé sur l’argent, plein de
corruption, de mal, d’avidité et de divisions, nous pouvons en faire un
endroit paisible où nous pouvons tous vivre dans l’amour et la paix.

Même le changement le plus important et le plus spectaculaire commence en vous.

Nous sommes
simplement illimités et si nous utilisons notre pouvoir pour nous lever
et combattre la négativité, nous trouverons tous la lumière.


Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.




Les mystères du Royaume de Shambhala

[Source : Le Savoir Perdu Des Anciens]

Shambhala,
qui est un mot sanskrit signifiant « lieu de paix » ou « lieu de
silence », est un paradis mythique dont parlent les textes anciens, y
compris le Tantra Kalachakra et les anciennes écritures de la culture
Zhang Zhung qui précédaient le bouddhisme tibétain dans le Tibet
occidental. Selon la légende, c’est une terre où seuls les coeurs purs
peuvent vivre, un lieu où règnent l’amour et la sagesse et où les gens
sont immunisés contre la souffrance, le besoin et la vieillesse.

On
dit que Shambhala est le pays aux mille noms. Elle a été appelée la
Terre Interdite, la Terre des Eaux Blanches, la Terre des Esprits
Radieux, la Terre du Feu Vivant, la Terre des Dieux Vivants et la Terre
des Merveilles. Les hindous l’appellent Aryavartha (‘La Terre des
Dignes’) ; les Chinois l’appellent Hsi Tien, le paradis occidental de
Hsi Wang Mu ; et les vieux croyants russes l’appellent Belovoyde. Mais
dans toute l’Asie, il est surtout connu sous son nom sanskrit,
Shambhala, Shamballa, ou Shangri-la.

Shambhala est décrite comme un paradis sur Terre.

La
légende de Shambhala remonte à des milliers d’années, et des références
à la terre mythique peuvent être trouvées dans divers textes anciens.
Les écritures Bön parlent d’une terre étroitement liée appelée
Olmolungring. Des textes hindous tels que Vishnu Purana mentionnent
Shambhala comme le lieu de naissance de Kalki, l’incarnation finale de
Vishnu qui inaugurera un nouvel âge d’or. Le mythe bouddhiste de
Shambhala est une adaptation du mythe hindou précédent. Cependant, le
texte dans lequel Shambhala est discuté pour la première fois en détail
est le Kalachakra.

Le
Kalachakra se réfère à un enseignement ésotérique complexe et avancé
pratiqué dans le bouddhisme tibétain. Le Bouddha Shakyamuni est dit
avoir enseigné le Kalachakra à la requête du roi Suchandra de Shambhala.

Comme
avec beaucoup de concepts duKalachakra, le Shambhala aurait des
significations intérieure, extérieure et alternative. La signification
extérieure comprend l’existence de Shambhala comme un lieu physique,
bien que seul les individus avec un karma approprié pouvaient
l’atteindre et l’expérimenter comme tel. Les significations intérieure
et alternative se réfèrent aux compréhensions plus subtiles de ce que
Shambhala représente pour le corps et l’esprit d’une personne
(intérieure), et durant la pratique de la méditation (alternative). Ces
deux types d’explications symboliques sont généralement transmis de
maître à élève.

Comme
l’a fait remarqué le 14ème Dalaï Lama durant l’initiation au Kalachakra
de 1985 à Bodhgaya,  Shambhala n’est pas un pays ordinaire :

« Bien
que ceux avec une affinité spéciale puisse effectivement y aller par
leur connexion karmique, il ne s’agit pourtant pas d’un lieu physique
que nous pouvons réellement trouver. Nous pouvons seulement dire qu’il
s’agit d’une terre pure, une terre pure dans le monde humain. Et à moins
que la personne en ait le mérite avec l’association karmique
correspondante, personne ne peut y accéder. 
 »

Une représentation bouddhiste de Shambhala du monastère de Sera (collection privée)

La prophétie de Shambhala

Le
concept de Shambhala joue un rôle important dans les enseignements
religieux tibétains, et revient fréquemment dans la mythologie tibétaine
à propos du futur. Le Kalachakra prophétise la détérioration graduelle
de l’humanité alors que l’idéologie du matérialisme se répand à travers
le monde. Lorsque les « barbares », suivant cette idéologie, se sont
unis derrière un roi démoniaque et pensent qu’ils ne restent plus rien à
conquérir, le brouillard se dissipera pour révéler les montagnes
enneigées de Shambhala. Les barbares tenteront de conquérir Shambhala
avec une grande armée équipée d’armes terribles. Le roi de Shambhala
émergera alors de Shambhala avec une grande armée pour vaincre les
« forces obscures » et amener un nouvel âge d’or.

Bien
que le Kalachakra prophétise une guerre future, cela semble apparaître
en contradiction avec les vœux des enseignements bouddhistes
décourageant la violence. Certains théologiens ont ainsi interprété la
guerre symboliquement – le Kalachakra ne parle pas de violence contre
des personnes mais se réfère plutôt à la bataille intérieure du
pratiquant religieux contre les tendance démoniaques extérieures.

La localisation cachée de Shambhala

Au
cours de nombreux siècles, beaucoup d’explorateurs et de chercheurs de
sagesse spirituelle se sont engagés dans des expéditions et des quêtes à
la recherche du paradis mythique de Shambhala. Tandis que beaucoup ont
affirmé y être allé, personne n’a pu encore fournir une preuve physique
de son existence ou n’a pu indiquer sa localisation physique sur une
carte. Beaucoup placent cependant Shambhala dans les régions
montagneuses d’Eurasie.

Les
anciens textes Zhang Zhung ont identifié Shambhala à la vallée de
Sutlej dans le Punjab ou l’Himachal Pradesh en Inde. Les Mongols
identifient Shambhala à certaines vallées du Sud de la Sibérie. Dans le
folklore de l’Altaï, le mont Belukha est vu comme la passe vers
Shambhala. Les érudits bouddhistes modernes  semblent conclure que le
Shambhala est situé dans hauteurs de l’Himalaya dans ce qui semble
maintenant être les montagnes Dhauladhar autour de Mcleodganj. Certaines
légendes avancent que l’entrée de Shambala est cachée à l’intérieur
d’un monastère reculé et abandonné au Tibet, gardé par des êtres connus
comme les gardiens de Shambhala.

Selon les traditions bouddhistes, Shambhala est situé dans les montagnes de l’Himalaya.

Pour
certains, le fait que Shambhala n’ait jamais été retrouvé a une
explication très simple – beaucoup croient que Shambhala se trouve à la
limite même de la réalité physique, comme un pont reliant ce monde à un
au-delà.

Bien
que beaucoup ne considèrent pas Shambhala comme le sujet fantastique du
mythe et de la légende, pour d’autres, une croyance en Shambhala
éveille un désir intérieur qui les pousse à trouver un jour ce royaume
utopique.

Source : Ancient Origins

Traduction : © Le Savoir Perdu Des Anciens