Note sur l’évolution du climat

Par Joseph Stroberg

Sous la pression du GIEC, les êtres humains sont invités à penser uniformément que l’évolution récente du climat (depuis environ une centaine d’années) serait principalement due à eux-mêmes, loin devant les cycles naturels qui trouvent leur source originellement dans les variations orbitales de la planète et dans celles du rayonnement solaire. Les Hommes produiraient beaucoup trop de CO2, gaz mentionné comme étant à gros effet de serre. Cette théorie est souvent présentée comme une vérité absolue qu’on ne peut plus remettre en question, comme s’il s’agissait d’un dogme religieux. Ceux qui n’y adhèrent pas complètement, ou pas du tout, sont qualifiés de « climato-sceptiques », voire de « négationnistes » du climat (dans une tentative peu scientifique de les amalgamer aux négationnistes du génocide pratiqué par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale). Pourtant, la science ne progresse-t-elle pas en définitive par la remise en question des prétendues « vérités » passées ? Dans le domaine climatique qu’en est-il des faits, ceux d’ordre scientifique comme ceux d’ordre politique ou économique, sachant que ce qui ne concorde pas étroitement avec les faits relève d’erreurs, de mensonges ou de manipulations ?

Le premier fait que
l’on peut observer est le lien entre le politique et la théorie du
changement climatique anthropique (qui serait due essentiellement à
l’Homme). La taxe « carbone » en est l’un des effets
concrets. Le second est qu’il y a eu des manipulations et des
erreurs plus ou moins volontaires et grossières autant du côté des
partisans du réchauffement anthropique que de ses détracteurs, au
point qu’il devient difficile pour le profane de faire la part des
choses, tant la confusion résultante est grande. Des tenants du GIEC
ont favorisé des données qui vont dans le sens de leur
démonstration et occulté celles qui étaient plus dérangeantes ou
problématiques. Et des climato-sceptiques ont procédé
similairement. Le troisième fait constaté est l’influence du
portefeuille, si l’on peut dire. La source de l’argent tend à
orienter les résultats de recherche vers son objectif. Les
scientifiques qui travaillent pour le GIEC tendent, ne serait-ce
qu’involontairement et inconsciemment, à favoriser ce qui va dans
le sens du réchauffement anthropique, pendant que des scientifiques
indépendants du GIEC peuvent favoriser le contraire. Le quatrième
fait est une certaine tendance à descendre le débat du niveau
mental, intellectuel et/ou scientifique vers l’émotionnel et
l’affectif, peut-être sous l’influence des médias qui peuvent
tendre à largement amplifier ce point.

Sur le plan plus
strictement scientifique, on relève notamment :

  • Un climat dont la température planétaire moyenne a légèrement augmenté depuis un siècle, avec des fluctuations et des périodes de refroidissement, ceci dans la tendance générale à l’augmentation depuis le minimum de Maunder, il y a trois siècles ;
  • Une augmentation approximativement exponentielle de la production de CO2 par l’être humain ;
  • Une relative corrélation entre l’augmentation de température et celle de CO2, mais dans les temps anciens, c’était la première qui semblait produire la seconde (quelques siècles après) alors que les graphes sur seulement un siècle semblent montrer l’inverse (le CO2 influençant alors la température, avec quelques mois ou années de décalage cette fois, et non quelques siècles) [voir par exemple la page suivante, commentaires inclus : https://cedric.ringenbach.com/2009/07/19/correlation-entre-co2-et-temperature/] ;
  • Une corrélation statistique entre deux données différentes (ici température et CO2) n’est pas nécessairement l’indicateur d’un lien de cause à effet entre les deux, ou le lien peut être très indirect et passer par de nombreux intermédiaires (les océans et la biomasse végétale servent ici d’intermédiaires, en tant que capables d’absorber une partie du CO2 de l’atmosphère et à d’autres moments de la restituer) ;
  • Une température moyenne qui n’a pas du tout augmenté autant que les modèles du GIEC le prévoyaient ;
  • Un niveau des océans qui n’a pas du tout augmenté autant que les modèles du GIEC le prévoyaient ;
  • Lorsque la réalité ne cadre pas avec des modèles censés la prévoir, ceux-ci sont au moins partiellement erronés. Les modèles du GIEC sont-ils capables notamment d’intégrer la complexité des nuages et de la variation de l’humidité ?
  • Le CO2 n’est pas un poison, mais au contraire un gaz indispensable à la vie végétale ;
  • Les périodes préhistoriques passées à forte concentration en CO2 atmosphérique ont aussi été des périodes de grande couverture végétale ;
  • L’existence de nombreux arguments pour la théorie du réchauffement climatique anthropique, mais aussi de nombreux arguments contre cette théorie (voir notamment : https://climatechange.procon.org/ – anglais – qui met quelques-uns de ces arguments en correspondance) ;
  • La théorie adiabatique de Zeller et Nikolov explique simplement la température de l’atmosphère terrestre par la compression gravitationnelle, quels que soient les gaz qui la composent .

Par ailleurs :

  • L’existence
    d’un consensus (qui signifie « majorité », mais pas
    « unanimité ») en faveur d’une théorie n’est pas
    une preuve de sa validité ;
  • Un mensonge ou
    une erreur répétés 1000 fois n’en font pas la vérité ;

La théorie promue
par le GIEC étant largement rapportée par pratiquement tous les
médias dominants ainsi que par une nombre important de médias
alternatifs (notamment à tendance écologique), les liens suivants
se concentrent sur les tendances climato-réalistes et
climato-sceptiques :

Les prochaines
années et décennies permettront, avec un peu de chances, d’avoir
une idée plus précise de la réalité ou non des gaz à effet de
serre et de la théorie du réchauffement climatique anthropique.