L’étrange famille royale d’Angleterre : sous le soleil de Satan ?

08/04/2024 (2024-04-08)

[Source : nice-provence.info]

Par Pierre-Émile Blairon

Ce vendredi 5 avril 2024, la chaîne C8 (Groupe Bolloré) proposait un documentaire sur le couple princier d’Angleterre, intitulé « Kate et William, anges ou démons, qui sont-ils… ».
Cette émission n’apporte pas la réponse à sa propre question. Au contraire, il nous est bien montré que le couple est obsédé par son image dans les médias qu’il surveille comme le lait sur le feu.
Nice Provence Info a donné carte blanche à Pierre-Émile Blairon pour répondre librement à la question : alors… anges ou démons ?

Georges Gourdin

Sous le soleil de Satan : c’est le titre de l’ouvrage le plus fameux de l’écrivain catholique Georges Bernanos qui décrit la vie tourmentée d’un jeune prêtre aux prises avec l’impiété de ses ouailles et leurs péchés pas toujours bien cachés ni avoués. Atmosphère ténébreuse, relents de tombes fraîchement creusées, de turpitudes sexuelles, de personnages torturés — ou pas — par le besoin de faire le mal.
La famille royale d’Angleterre, après la mort de la reine Élisabeth, passe actuellement par une zone de grandes turbulences ; est-elle en train de faire son « great reset » ?
Elle suivrait en cela tous les « grands » personnages et tous les puissants de la planète qui s’y activent afin de conserver leurs prébendes et d’aboutir à leurs sombres desseins concernant l’avenir de la population planétaire1

Satan, le prince de ce monde

S’il y a un roi d’Angleterre, Satan, lui, est le « Prince » de ce monde. Il n’est pas nécessaire de faire partie de la mouvance chrétienne pour évoquer (ou, pour certains, invoquer) son nom. Nous avons souligné, dans un précédent article2 sur ce même site, l’origine commune du nom Satan avec celui de Titan, l’un procédant de la tradition chrétienne et l’autre de la mythologie grecque, les deux ayant la même fonction, ou mission, celle de défier Dieu, voire de le remplacer.

Sous le soleil de Satan : il y a comme une contradiction dans ce titre, le « prince de ce monde » étant considéré comme le « prince des ténèbres », que vient faire ici le soleil ? C’est que, à l’origine, Satan était Lucifer, en latin, le « porteur de lumière ».

Dans l’Apocalypse (22:16), Jésus dit :

« Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin ».

Ainsi, le Christ lui-même associe d’une part l’étoile brillante du matin, qui, chez les Romains, est Lucifer représentant Vénus, l’astre du matin, qui brille encore avant le lever du soleil et, d’autre part, son ascendance royale juive, se proclamant l’héritier du roi David, filiation que revendiquent également les souverains anglais.

Lucifer, celui qui veut trop briller, atteint par l’hubris, la vanité, voulant rivaliser avec Dieu, est expulsé du ciel, rejeté dans le monde matériel, la Terre, avec les anges rebelles qui le suivaient ; il deviendra alors Satan, l’ange déchu, mais aussi le maître de notre monde.

« Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. »

(Genèse 6 : 1–4.)

Cette histoire fait partie du corpus de légendes, de mythes, de croyances, qui peuplent les traditions non seulement des religions du Livre, mais aussi de celles de l’Antiquité et d’anciennes civilisations antédiluviennes qui remplacent les « anges » par des êtres venus de la mer ou de l’espace qu’ils appellent « dieux ».

Et « les fils de Dieu », les anges déchus, firent des enfants aux terriennes. Et l’on suppose que ces enfants très spéciaux ont constitué, au fil des siècles, une dynastie, une caste ou une secte, les « belles femmes terriennes » ne servant plus alors qu’à engendrer les enfants des anges rebelles, des démons, coincés dans ce tout petit morceau d’univers qu’est notre planète, bien trop petit pour satisfaire leur orgueil démesuré.
Depuis quelques dizaines d’années, les humains (?) qui dirigent le monde : caste des oligarques, des ploutocrates, sectes pédosatanistes, transhumanistes ou, maintenant, transhumains, tentent de nous persuader qu’ils existent bien, que ce sont eux les maîtres, qu’ils ont décidé pour nous de notre destin et qu’il ne nous reste plus qu’à nous soumettre ou à disparaître, ou les deux. Quitte à vivre dans ce que ces privilégiés considèrent cependant comme une prison, autant y vivre en tant que gardiens plutôt qu’en tant que détenus.

Les Windsor sont-ils liés à ces gens ? Et ont-ils les mêmes ambitions, les mêmes méthodes, les mêmes intérêts et les mêmes origines ? Nous n’en savons rien ; nous pouvons juste constater que les quelques indices que nous avons en notre possession ne plaident certes pas en leur faveur. Il semble, en effet, que les Windsor se croient obligés de fournir des gages d’allégeance à une entité diabolique, qu’elle soit réelle ou existant seulement dans leurs cerveaux dérangés, comme s’y sont soumis les représentants des diverses sectes au Pouvoir comme nous l’évoquions dans un article précédent (La France, laboratoire de la secte mondialiste) ; quelques exemples : Macron, quand il parle de la « bête de l’événement », Bill Gates quand il numérote ses brevets avec le 666Christine Lagarde quand elle utilise la numérologie occulte pour annoncer les projets du FMI, etc.

Les dames de la cour

Depuis l’arrivée au trône de la dynastie des Windsor, peu de femmes, gravitant autour de la famille royale, ou même en faisant partie, sont sorties indemnes de cette accointance ou de ce statut, sauf à quitter à temps le cercle pernicieux : divorces, accident, maladies précoces, séparations, exils.
Je ne vais donner ici que quelques exemples emblématiques.

Kate Middleton

La nouvelle toute récente qui a le plus ému le peuple anglais a été d’apprendre que Kate Middleton souffre d’un cancer. Kate Middleton est une roturière dont les parents s’étaient enrichis grâce à la création d’une société de production d’articles de fête qu’ils ont revendue récemment, car leur entreprise s’était fortement endettée et pour tenter de résoudre leurs propres difficultés financières qui sont rapidement apparues.

Kate a connu le prince William, fils du prince Charles (actuel roi) et de Diana, à l’université avant de l’épouser en 2011.
Kate Middleton a hérité à son mariage du titre de princesse de Galles, tout comme l’infortunée et regrettée princesse Diana. En janvier 2024, elle aurait été opérée, dans une clinique londonienne, de l’abdomen. Elle n’est pas réapparue en public depuis sauf par l’intermédiaire de photos (qu’on lui a reproché d’avoir retouchées, mais est-elle à l’origine de cette manipulation, qu’elle a reconnue ?) ou d’une vidéo qui la présente seule le 22 mars 2024, assise sur un banc, afin d’annoncer le cancer dont elle souffre qui a été détecté au cours de l’opération ; cette vidéo est contestée par certains internautes qui doutent de son authenticité, suggérant qu’il pourrait s’agir d’une création de l’intelligence artificielle, et donnant comme preuve le fait que la bague qu’elle porte au doigt disparaît pendant un court moment pour réapparaître ensuite (minute 1, 19 secondes de la vidéo ci-dessous).

Les internautes s’étonnent également que leur princesse, admirée pour son élégance, ait ressorti, lors de cette importante communication, un pull marinière qu’elle avait déjà porté 7 ans auparavant lors d’une précédente prise de vues !
Ses proches, dont son mari, assurent qu’elle a demandé de rester seule pour se reposer et que c’est pour cette raison qu’elle n’a pas assisté à la messe traditionnellement suivie à Pâques par l’ensemble de la famille royale. On peut estimer qu’elle aurait pu se montrer ne serait-ce qu’un court instant pour couper court aux rumeurs3.

La princesse Kate arborant la même robe que Rosemary dans le célèbre film de Roman Polansky. Il est impossible qu’il s’agisse d’une coïncidence. Les satanistes envoient des codes afin de prouver aux initiés leur attachement au diable.

Sarah Ferguson

C’était l’ancienne femme du prince Andrew. Elle était déjà divorcée lorsque cette aristocrate, née en 1959, rencontre le prince. Ils se marieront en 1986, auront deux filles, se sépareront en 1992 (Sarah avait été photographiée avec un amant au bord d’une piscine dans une attitude non équivoque) et divorceront en 1996 ; pour autant, Andrew et Sarah vivent toujours sous le même toit du beau manoir de Royal Lodge, non loin du château de Windsor, se félicitant d’une amitié réciproque.

« Et les derniers événements vécus n’ont fait que consolider cette amitié entre les anciens amants terribles. Sarah Ferguson peut compter sur Andrew pour la soutenir alors qu’elle a été touchée récemment par deux cancers, du sein et de la peau. Quant au duc d’York, il a toujours trouvé chez son ex-femme une indéfectible alliée lorsqu’il était embourbé dans la sale affaire Epstein — d’autant qu’elle a bénéficié elle-même des largesses du milliardaire pour éponger ses dettes, ce qui l’a contrainte à présenter publiquement des excuses. »

(Par Marc FournyLe Point, 16 mars 2024).
Le prince Andrew se promène ostensiblement avec Jeffrey Epstein

Nous pouvons être surpris de cette proximité de Sarah Ferguson avec le pédophile milliardaire opportunément « suicidé » dans sa prison en 2019, alors que son mari était censé rester discret sur ses propres liens avec Epstein.
Mais l’histoire de ce couple tumultueux ne s’arrête pas là : selon une information parue dans le Daily Mail en mars de cette année, le roi Charles a donné son accord à la demande pour le moins étonnante des deux amants devenus amis : ils veulent se remarier. Pourquoi ?

Lady Diana

Nous n’allons pas revenir sur le destin hors-norme de celle qui est devenue l’un des personnages les plus célèbres de la fin du XXe siècle — et les plus aimés, au moins dans sa patrie — tant par sa beauté, son charisme, ses amours orageuses (et controversées) que par sa fin tragique.

Nous allons plutôt nous concentrer sur ce dernier épisode de sa vie dont elle avait elle-même prédit, ou prévu, les circonstances dans lesquelles il allait se dérouler.

Le 31 août 1997, Diana perdait la vie dans un accident de voiture sous le pont de l’Alma à Paris ; elle était en compagnie de Dodi Al Fayed, fils du milliardaire égyptien Mohamed Al-Fayed, de leur chauffeur Henri Paul, et de Trevor Rees-Jones, le garde du corps de Dodi Al-Fayed, seul rescapé de l’accident.

Le chauffeur, Henri Paul, est le directeur de la sécurité du Ritz, l’hôtel où le couple vient de dîner ; leur chauffeur attitré a servi de leurre pour les paparazzi en stationnant le véhicule du couple devant l’entrée du Ritz alors que la Mercédès fournie par l’hôtel va démarrer devant une issue de secours. À l’entrée du tunnel sous le pont de l’Alma, la voiture fait une embardée et va s’écraser dans un pilier non protégé à l’époque. Le chauffeur et le compagnon de Diana meurent sur le coup, Diana pendant son transport à l’hôpital.
L’enquête aboutira à la responsabilité du chauffeur, qui roulait trop vite et qui avait trop bu.

Le père de Dodi, lui, pense que son fils et Lady Di ont été assassinés par les services secrets britanniques du M16 et que la famille royale d’Angleterre est commanditaire de cet assassinat, car elle n’approuve pas le mariage envisagé de Diana avec son fils ; la contre-enquête qu’il a diligentée n’aboutira pas à prouver ses dires.

Diana avait divorcé du prince Charles un an avant sa mort, à trois jours près, le 28 août 1996. Deux mois après son divorce, elle avait confié à son majordome, Paul Burrel, une lettre adressée à son avocat, mais pas envoyée, qui constituait « une assurance au cas où », avait-elle dit à Burrel.

Cette lettre disait ceci :

« Je suis assise aujourd’hui à mon bureau en octobre, dans l’attente de quelqu’un qui me prenne dans ses bras et me pousse à rester forte et à garder la tête haute. Cette étape particulière de ma vie est la plus dangereuse — mon mari planifie actuellement “un accident” avec ma voiture, une défaillance des freins et une grave blessure à la tête afin de lui laisser la voie libre pour épouser Tiggy » (la nourrice de ses deux enfants, Alexandra Legge-Bourke), avant de poursuivre en évoquant le nom de la maîtresse (officielle ?) de son époux, Camilla Parker Bowles. « Camilla n’est rien d’autre qu’un leurre et nous sommes toutes les deux utilisées par cet homme ».

Cette dernière phrase s’applique-t-elle seulement à ses déboires amoureux ?

Burrell va confier cette lettre au Daily Mirror qui la fera paraître en 2003. Lucia Flecha, une amie proche de Diana, ne croyait pas à l’authenticité de cette lettre manuscrite. « Le majordome savait parfaitement imiter l’écriture de Lady Diana et pourrait en fait être l’auteur de la lettre. Je n’y crois toujours pas […]. Je ne pense pas qu’elle craignait pour sa vie, encore moins le prince Charles, le futur roi du pays », avait-elle déclaré.

Rien de plus simple que de faire vérifier l’authenticité de la lettre par un graphologue compétent, ce que n’ont pas manqué de faire les enquêteurs, puisqu’ils se sont permis, forts de cette analyse apparemment, d’aller interroger le prince Charles sur ce sujet en 2005, en tant que témoin, lequel a répondu benoîtement qu’« il ne savait pas pourquoi son épouse avait écrit cette lettre ». Autrement dit : « Circulez, y a rien à voir. »

Le journal québécois Le devoir du 7 janvier 2004, sous le titre : « Sitôt ouverte, l’enquête sur la mort de la princesse Diana est ajournée », écrivait alors :

« Une nouvelle enquête sur le décès de Diana a été officiellement ouverte hier à Londres — et immédiatement ajournée — au moment où un journal populaire anglais révélait que la princesse avait accusé son époux Charles d’intentions meurtrières. “J’ai demandé à la police de faire des recherches. Leur résultat aidera à déterminer si de telles questions entrent dans le cadre des enquêtes”, a encore précisé M. Burgess. Le chef de Scotland Yard, John Stevens, a ainsi été saisi de l’affaire.
Peu après son ouverture, l’enquête britannique sur la mort de Diana a été ajournée pour 12 à 15 mois en raison de la complexité de l’affaire. Le coroner attend notamment de recevoir un dossier de 6000 pages déjà refermé par la justice française. Il espère obtenir “la permission d’utiliser sans entraves” ce dossier français et décidera sur cette base qui sera appelé à témoigner. M. Burgess a précisé que son enquête avait une base commune avec celle menée côté français, mais qu’elle restait limitée à l’examen des circonstances détaillées de la mort de Diana et de Dodi. »

Autrement dit : « Circulez, y a rien à voir », bis. On attend toujours.

L’homme de la cour
Thomas Kingston

Thomas Kingston a été découvert sans vie le 27 février 2024 par son père dans une dépendance verrouillée (on suppose : de l’intérieur) de la demeure de ses parents. Il était marié à Gabriella Windsor, fille unique de Michael de Kent, cousin germain de la reine Élisabeth II. Thomas Kingston était lui-même le petit-cousin par alliance du roi Charles III. Vous voulez en savoir plus ? Voilà qui sera difficile.

L’unanimité psittaciste des revues people est remarquable : Point de vue, Gala, Paris Match, Histoires royales, Closer, Vanity fair… ont toutes écrit à peu près les mêmes phrases au sujet du supposé suicide de Thomas Kingston sans se poser aucune question. Voici la version de Closer, laquelle a le mérite quand même de titrer sous forme d’interrogation :

Thomas Kingston s’est-il suicidé ? : « C’est un drame qui a endeuillé la Couronne britannique. Le 27 février dernier, Thomas Kingston est mort à l’âge de 45 ans. Le mari de Lady Gabriella Windsor a été retrouvé sans vie dans sa propriété du Gloucestershire. Une enquête a tout de suite été ouverte pour faire la lumière sur cette tragédie et déterminer ses circonstances. “Il n’y a pas de circonstances suspectes et aucune autre partie n’est impliquée”, annonçait rapidement la police. Quelques jours après, de nouvelles informations inquiétantes ont été dévoilées. Katy Skerrett, procureure principale du Gloucestershire, a indiqué que l’ex-compagnon de Pippa Middleton était mort après avoir subi une “blessure traumatique à la tête”. Une arme à feu aurait également été trouvée près de son corps. Selon elle, il s’agirait d’un “incident tragique”. D’après les premières informations, Thomas Kingtson s’était rendu dans la maison de ses parents, situé dans les Cotswolds, dans le Gloucestershire. Le dimanche 25 février, il aurait déjeuné avec eux et son père serait ensuite sorti pour promener les chiens. À son retour, l’analyste financier “n’était pas dans la maison” et sa mère aurait tenté de le chercher. Le père de famille aurait ensuite forcé l’entrée dans une dépendance verrouillée. Il aurait alors fait une terrible découverte. »

Publié le 05/03/2024 par Lou Ducreux.

Nous avons là, dans cette affaire, un chef‑d’œuvre d’incohérence, de non-dit, de non-police, de non-justice et de non-journalisme où des gens sont payés pour ne rien faire, ne rien voir et ne rien dire.
« Il n’y a pas de circonstances suspectes » annonçait rapidement la police. Quelle diligence !
Kingston est mort après avoir subi une « blessure traumatique à la tête » selon la procureure.
Une arme à feu aurait été trouvée près de son corps.

Le magazine Paris-Match ne s’embarrasse pas de détails, lui : La thèse du suicide est privilégiée puisqu’une arme à feu a été retrouvée près du corps. Ben voyons ! CQFD. C’est aussi simple que ça !

Blessure traumatique, arme à feu près du corps, personne ne parle de la balle que Kingston se serait tiré dans la tête. Une blessure traumatique n’est pas forcément un trou effectué par une balle. Surtout, pas de risque et pas de vagues, moins on en dit, mieux ça vaut. Aucun détail sur l’arme ni sur la balle (éventuelle) après autopsie.
Kingston était dépressif ? Non, selon ses proches.

« Circulez, y a rien à voir », ter.

Alors ? Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. Règlement de compte à OK Balmoral ?
Y aurait-il un lien autre que chronologique avec la disparition que nous espérons momentanée de Kate Middleton depuis le mois de janvier 2024 (pour cause supposée de maladie) que Kingston devait nécessairement connaître puisqu’il avait assidûment fréquenté sa sœur Pippa avant son mariage avec Gabriella ?

Les pédophiles

Trois pédophiles sont dûment répertoriés pour avoir fréquenté les ors de la monarchie anglaise et ce ne sont pas des petites pointures : le prince AndrewJeffrey Epstein et Jimmy Savile.
Nous ne parlerons pas ici de William et Harry, les fils du roi et de Diana dont les noms sont seulement cités dans une nouvelle affaire de pédophilie qui monte en puissance aux États-Unis parce qu’ils ont participé à au moins une soirée organisée par le rappeur P. Diddy, accusé de viol et de trafic sexuel à grande échelle4.

Le prince Andrew, duc d’York

« À tout seigneur, tout honneur », disions-nous autrefois pour commencer une liste, quand les mots avaient un sens et que les expressions étaient populaires.
Effectivement, Andrew est le « seigneur » local, mais l’« honneur » n’est pas sauf.

S’il y a un lien entre les Windsor et les diverses sectes ploutocratiques, transhumanistes et pédosatanistes qui polluent le monde — question que je posais un peu plus avant – ce lien pourrait être le prince Andrew, lien facilité à l’époque d’avant l’affaire Epstein, lorsqu’il était « représentant spécial du gouvernement pour le commerce international ».

On connaît assez bien son implication dans l’affaire Epstein qui lui a coûté assez cher ; il a perdu nombre de ses prérogatives de fonction, mais aussi de l’argent : il a dédommagé grassement Virginia Giuffre, l’un de ses victimes, âgée maintenant de 38 ans, mais qui était mineure au moment des faits, pour qu’elle retire sa plainte : environ 14 millions d’euros payés en grande partie par la reine, car Andrew était, paraît-il, son fils préféré… et désargenté !

Bien qu’il s’en soit défendu, Andrew était parfaitement au courant des activités d’Epstein ; il a d’ailleurs fréquenté de la même façon une sorte de clone d’Epstein, Peter Nygard, un milliardaire finno-canadien ayant fait fortune dans le domaine de la mode qui, comme Epstein, recevait ses invités dans son île des Bahamas où il organisait pour eux ce qu’on appelait autrefois des parties fines avec, là encore, la présence de très jeunes filles mineures.

Le prince Andrew en compagnie de Peter Nygard aux Bahamas

De même qu’Epstein5, il avait son Lolita Express, en l’occurrence un… Boeing 727 ! Il sera arrêté fin 2019 à la suite de nombreuses plaintes de jeunes femmes pour viol, trafic sexuel (y compris d’enfants), évasion fiscale… Le Daily Mail a publié une photo du prince Andrew en compagnie de Nygard sur son île en l’an 2000 ; sa femme, Sarah Ferguson, et ses deux filles auraient également été prises en photo sur l’île du milliardaire qui a maintenant 82 ans et séjourne en prison.

Pour couronner le tout et pour ne laisser aucune ambiguïté sur le statut du prince en tant que prédateur sexuel, le « Sun » a publié le témoignage d’une kinésithérapeute Emma Gruenbaum, introduite auprès de son mari par Sarah Ferguson. Cette femme le décrit comme un « pervers sexuel » qui multipliait les avances et les allusions salaces… « J’avais beaucoup de clients prestigieux et j’allais souvent dans leur villa, raconte-t-elle. Mais Andrew était très différent. C’était un pervers sexuel permanent ». Dès le début, le prince l’agresse verbalement par des questions salaces sur ses préférences sexuelles. « Ce n’est pas votre putain d’affaire », lui lance-t-elle sans se démonter. « Tu ne peux pas me parler comme ça », réplique Andrew, visiblement surpris par son aplomb. « Dieu merci, j’avais 34 ans à l’époque et j’étais capable de faire face à cette situation », explique Emma Gruenbaum dans le Sun.

« Mais ce n’est tout simplement pas acceptable pour un homme de sa position. » Elle est d’autant plus gênée que le prince se présente toujours nu, avec une simple serviette pour cacher son intimité. « Je détournais les yeux quand il montait sur la table et je m’assurais qu’il avait sa serviette couvrant sa pudeur, se souvient la kiné. Mais tout au long du massage, il ne parlait que de sexe anal et faisait des blagues à ce sujet. Il me demandait quand j’avais eu mon dernier rapport sexuel… »

(Le Point, 14 février 2022, Marc Fourny)

Jeffrey Epstein

Tout le monde connaît « l’affaire Epstein ». Ce personnage n’est intéressant dans cette liste que par les liens qu’il entretenait avec la famille royale, ainsi que sa compagne Ghislaine Maxwell, fille du magnat de la presse britannique Robert Maxwell, introduits à la cour par le prince Andrew. On voit sur une photo Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell assis ensemble sur le banc d’une véranda à Balmoral, l’une des résidences de la reine. Ghislaine Maxwell a été condamnée à 20 ans de prison en 2022 pour complicité de trafic sexuel. On attend toujours des réactions de la justice aux premiers noms de personnalités importantes piochés dans son carnet d’adresses. On connaît le destin de Jeffrey Epstein : « suicidé », lui aussi, en prison le 10 août 2019 avant son procès.

Trial of Ghislaine Maxwell : Briton and Jeffrey Epsteins at Queen’s Balmoral Estate in new photos shown in court.
(Procès de Ghislaine Maxwell : des photos de Briton et Jeffrey Epstein au domaine royal de Balmoral présentées au tribunal) [source]

Jimmy Savile

Né à Leeds en 1926 et mort dans la même ville en 2012, Jimmy Savile a effectué la majeure partie de sa carrière à la télévision grâce à laquelle il est devenu une vedette très populaire auprès du peuple anglais ; les premiers soupçons sur ses agissements pédophiles sont apparus grâce à une enquête du Sun lancée en 2008 qui l’aurait lié à une affaire sordide concernant un orphelinat où les enfants auraient été maltraités, violés, torturés. Mais l’enquête conduit à un non-lieu à l’époque, ce qui n’est pas surprenant. C’est seulement après sa mort que des plaintes d’abus sexuels, des centaines, sont déposées à l’encontre de Savile.

Un documentaire Netflix datant de 2022, « Jimmy Savile : A British Horror Story » met en cause le prince Charles, car il révèle ses liens d’amitié avec le pédophile qu’il a fréquenté pendant 20 ans, reçu à la cour (photo) et pris comme « conseiller » de communication entre 1986 et 2006.

Saville deviendra aussi le conseiller du prince Andrew ! Bien évidemment, le prince Charles a déclaré qu’il ignorait tout des agissements sordides de Savile6. Cependant, on peut faire remarquer que la moindre secrétaire embauchée dans un ministère fait l’objet d’une enquête de moralité ou bien l’on vérifie, pour le moins, que son casier judiciaire est vierge. Le prince Charles disposait de tous les moyens pour diligenter une recherche, même superficielle, sur Savile, avant d’en faire le conseiller du futur roi.

La dynastie des Windsor : des frankistes, des juifs, des nazis ?

La dynastie des Windsor est née du nom d’un château construit, initialement par Guillaume le Conquérant, à partir du XIe siècle ; habituellement, c’est le château qui porte le nom d’une dynastie et non le contraire.
Le changement de nom de la famille royale anglaise, autrefois dynastie de Hanovre ou de Saxe-Cobourg et Gotha, où la branche allemande était prépondérante, s’est effectué par ordre du roi George V en 1917 pour éviter toute ambiguïté pendant la guerre contre l’Allemagne.

Des frankistes ?

Le frankisme est une secte religieuse juive sabbatéenne7 hérétique, apparue au XVIIIe siècle avec son fondateur, Jacob Frank (1726−1791) qui rassembla jusqu’à 20 000 adeptes, principalement des Juifs polonais, la doctrine frankiste rejetant les tabous juifs et incluant même dans ses rituels des pratiques orgiaques. Les successeurs de Frank « connurent une ascension fulgurante, le mouvement se transforma en secte hérétique qui dévia vers le nationalisme et l’antisémitisme », selon le livre de Charles Novak.
Et nous avons là peut-être l’explication de cette curieuse cohabitation de deux termes qui semblent antinomiques : juif et nazi, à propos des Windsor.

Le nom de Mountbatten vient de l’allemand Battenberg : berg, montagne en allemand, mount, montagne en anglais. L’obligation décrétée par George V d’angliciser les noms d’origine allemande s’appliquant alors à Lord Mountbatten, originellement Battenberg. L’origine des Battenberg provenant elle-même d’une alliance de la famille allemande de Hesse, Alexandre, avec Julie, fille du comte Hauke, converti frankiste, devenant alors princesse de Battenberg, petite ville de la province de Hesse-Nassau.

De Battenberg à Mountbatten : Mairie de Battenberg (bâtiment jaune à gauche qui est l’ancien pavillon de chasse de la famille de Hesse), l’église et la place situées sur le Neuburg, à l’emplacement du vieux château de Battenberg)

Des Juifs ?

Nous sommes ici obligés de donner des détails qui peuvent paraître scabreux.
Dans son livre Le suppléant, un titre qui veut tout dire, le prince Harry nous donne des indications sur son anatomie intime.

« Lorsque de retour du pôle Nord, le prince Harry a dû parler de son anatomie avec son père, le roi Charles III, son pénis ayant été gelé, il a réalisé que cette partie de lui si intime avait déjà été une “affaire publique”, “une véritable curiosité”. “Un nombre incalculable de livres et de journaux (même le New York Times) avaient mentionné que Willy et moi n’étions pas circoncis”, écrit le père d’Archie et Lilibet. Et ce, selon eux, sur un véto de Lady Diana. “Selon eux, Maman l’avait interdit”, partage le prince Harry à ce sujet. Et rétablit la vérité sur son pénis, laissant planer le doute sur celui de son frère. “S’il est tout à fait vrai que les risques d’engelures péniennes sont bien plus importants en l’absence de circoncision, l’information me concernant était fausse. J’ai été circoncis bébé”, partage le prince Harry dans Le suppléant. »

Pure People, Ari Guardiola, 31 janvier 2023.

Nous ne doutons pas que les risques d’engelures péniennes seraient moins importants, du fait même d’un volume réduit de la partie concernée. Nous sommes plus intéressés par le fait que les enfants (en tout cas, au moins un) de la famille royale admettent qu’ils sont bien circoncis, ce qui est, habituellement, mais pas exclusivement, une coutume directement liée à une éventuelle judaïté et, d’une manière plus élargie, aux Sémites, cette pratique incluant donc les musulmans.
La tradition remonte bien plus loin, comme nous l’explique le magazine juif Alliance :

« Les garçons de la famille royale britannique sont toujours circoncis par un rabbin. Le père de Will, le prince Charles, a été circoncis au palais de Buckingham en 1948 par le rabbin Jacob Snowman, le mohel officiel de la communauté juive de Londres. Mais Snowman n’était pas le premier mohel, circonciseur royal. La tradition remonte au roi George Ier, qui a régné de 1714 à 1727. Des années plus tard, croyant descendre directement du roi David, la reine Victoria fit également circoncire tous ses fils. Et la reine Elizabeth II a perpétué la tradition. La tradition s’est poursuivie jusqu’à Edward VII, le duc de Windsor et le prince Charles, qui a été circoncis par Jacob Snowman GP au palais de Buckingham en 1948. Ses frères Andrew et Edward ont également subi la même procédure. » 

Alliance, 10 septembre 2022, Claudine Rouillet.

Il semble bien que la circoncision, en l’occurrence, ne relève pas de la religion, mais de l’idéologie confondue avec la religion. On ne comprend pas bien pourquoi des Celtes auraient eu un ancêtre juif, le roi David, à des milliers de kilomètres de leurs contrées.
En bref, si l’antisémitisme supposé des Windsor semble provenir de la partie juive de leur origine (le frankisme), leur philosémitisme provient, a contrario, dirons-nous, de la partie indo-européenne et celte. Ce qui, vous en conviendrez, complique de beaucoup la situation et les conclusions que nous pourrions en tirer. Mais il y a des exceptions.

Des nazis ?

Charles-Édouard de Saxe-Cobourg et Gotha (1884−1954) a traversé les deux guerres mondiales.
Petit-fils de la reine Victoria, cousin germain du dernier empereur allemand Guillaume II. Il sera désigné par sa grand-mère comme héritier du Duché de Saxe-Cobourg et Gotha par le jeu des alliances. Il se trouvera donc soutenir l’Allemagne au moment de la Première Guerre mondiale contre les Anglais et banni de ce fait de sa patrie natale. Il rejoindra plus tard, en 1935, le parti nazi au sein duquel il exercera de hautes fonctions. Il se rapprochera du roi Edouard VIII à son avènement.

[Source : archives fédérales d’Allemagne ‑bild-146‑2007-0184]

Édouard VIII, fils du roi d’Angleterre George V, monte sur le trône en janvier 1936, après la mort de son père et abdique 326 jours après, afin d’épouser l’Américaine Wallis Simpson, divorcée d’un premier mari et en instance de divorce d’un second. Ce que ne peuvent accepter les structures politiques de l’époque, invoquant l’incompatibilité de cette situation avec le statut du roi, chef de l’Église d’Angleterre. C’est tout au moins le prétexte qu’elles ont invoqué pour le faire abdiquer, la véritable raison étant qu’Édouard VIII avait de fortes sympathies pour le régime hitlérien ainsi que sa future femme.
Pour l’anecdote, ces deux personnages ne seront pas les seuls de la famille royale à manifester des sympathies pour le régime hitlérien : c’est ainsi que seront exhumés une photo et un film montrant la future reine d’Angleterre, Élisabeth, sa sœur Margaret, leur mère et leur oncle, le futur Édouard VIII, faisant le salut nazi :

On sait que trois des sœurs de Philip Mountbatten, duc d’Édimbourg, mari d’Élisabeth II, étaient membres du parti nazi et, enfin, la photo du prince Harry déguisé en officier nazi de l’Africa Korps en janvier 2005 soulèvera un grand émoi dans la presse.

Kali-Yuga

Julius Evola écrivait, dans Chevaucher le tigre :

« Dans le monde classique, on parle d’une descente progressive de l’humanité de l’Âge d’or jusqu’à celui qu’Hésiode appela l’Âge de fer. Dans l’enseignement hindou correspondant, l’Âge final est appelé le Kali-Yuga (l’âge sombre), et l’on en exprime le caractère essentiel en soulignant que ce qui est propre au kali-yuga, c’est précisément un climat de dissolution — le passage à l’état libre et chaotique des forces individuelles et collectives, matérielles, psychiques et spirituelles qui, auparavant, avaient été contenues, de diverses manières, par une loi venant d’en haut et par des influences d’ordre supérieur. Les textes tantriques ont donné une image suggestive de cette situation en disant qu’elle correspond au complet “éveil” d’une divinité féminine — Kâlî — symbolisant la force élémentaire et primordiale du monde et de la vie, mais se présentant, sous ses aspects “infernaux”, comme une déesse du sexe et des rites orgiaques. “Endormie” jusque là — c’est-à-dire latente quant à ces derniers aspects — elle serait, durant l’“âge sombre”, complètement éveillée et agissante. »

Il semble que les Windsor aient au moins retenu de leur colonie hindoue la figure de l’une des principales déesses de son panthéon, Kâlî. Tout comme l’avait fait le célèbre groupe de rock britannique, les Rolling Stones, qui avaient choisi comme logo un détail de la représentation de la déesse : son énorme langue rouge, signe sans équivoque adressé comme un défi à notre monde finissant.

Pierre-Émile Blairon

Pierre-Émile Blairon est l’auteur d’un certain nombre de livres liés à l’Histoire, notamment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle.


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