09/06/2021 (2021-05-12)
[Mise à jour : ajout du texte suivant]
L’arrivée du vaccin dit à ARN messager de Pfizer, un vaccin à « acide nucléique » premier de son genre, issu des biotechnologies, contre la covid-19, n’a pas été sans susciter de nombreuses questions teintées d’inquiétude. Elles concernent deux points en particulier:
Cet ARN inoculé peut-il se transformer en ADN et intégrer le génome de l’hôte ? Si ce vaccin modifie l’ADN, quels sont les effets potentiels à long terme sur la santé, et ses répercussions sur la descendance ?
Ce sont des questions justes*, que se propose d’explorer Jean-Yves Bilien dans ce reportage qui nous invite à un voyage passionnant au cœur de la biologie moléculaire, guidé par le Dr Tadeusz Nawrocki, spécialiste en la matière et dont les travaux se sont intéressés de très près aux virus à ARN, dont fait partie le SARS-CoV2, responsable de la Covid-19.
Ces questions sont souvent écartées, minimisées, voire moquées par les différents « experts » invités à s’exprimer sur le sujet dans les colonnes des journaux ou sur les plateaux TV.
Mais ils sont formels : il est impossible que l’ARN se transforme en ADN. Le processus suit un chemin précis qui ne peut pas se faire en sens inverse.
Pour nous permettre de comprendre tout ce qui se joue et les implications potentielles sur l’ADN de l’hôte d’un vaccin contenant des petits fragments d’ARN viral, le Dr Tadeusz Nawrocki nous explique en détail le fonctionnement de la biologie moléculaire : l’ADN, l’ARN, les différents ARN, dont le messager, les mécanismes de duplication-transcription-traduction, ainsi que les acteurs en jeu que sont les enzymes. Ce décryptage nous apporte peu à peu cet éclairage nécessaire et salutaire dont nous avons tous besoin, y compris dans le choix du terme ARN messager dont se targue le vaccin de Pfizer, un «abus de langage», une uniformisation de l’appellation, permettant d’occulter des questions gênantes…
Le Dr Nawrocki commence par démonter le paradigme « has been » depuis 40 ans qu’est le dogme central de la biologie moléculaire, énoncé pour la première fois par Francis Crick en 1958, et selon lequel l’ADN produit l’ARN et l’ARN produit la protéine. Une fois que « l’information » est passée par la protéine, elle ne peut plus en sortir. Le mécanisme de la traduction est strictement irréversible, a ajouté Jacques Monod en 1970.
Il n’est ni observé, ni d’ailleurs concevable que de « l’information » soit jamais transférée dans le sens inverse, c’est-à-dire de protéine à ADN. Pourtant la même année, un scientifique américain, Howard Temin (Prix Nobel 1975), faisait la découverte d’une enzyme très particulière : la transcriptase inverse, permettant à certains virus de fonctionner « à l’envers », qu’il appellera de ce fait des rétrovirus : c’est leur ARN qui se transformera en ADN et non l’inverse quand ils infectent une cellule. Quelques mois plus tard le Dr Mirko Beljanski (avec lequel le Dr Nawrocki à collaboré 22 ans) mettait en évidence la transcriptase inverse chez les bactéries. Enfin, la détection de cette enzyme dans les cultures de cellules infectées a permis la découverte du VIH, en 1983.
Donc, ce n’est pas impossible.
Le Dr Nawrocki nous parle avec précision de l’ARN messager et nous explique pourquoi cette appellation est utilisée pour le vaccin. L’ARN messager est en effet le seul à ne pas pouvoir véhiculer une information qui serait transcrite en ADN. La plupart des autres ARN identifiés du cytoplasme savent utiliser les mécanismes décrits pour remonter à l’ADN du noyau, or il ne l’est pas parce que c’est un modèle d’ARN transformant, les ARN transformants déclenchent la réplication de l’ADN, ils sont appelés pour cela ARN amorceurs.
Ainsi, le Dr Nawrocki invite à se poser des questions fondamentales sur la fabrication des vaccins, notamment ceux obtenus par génie génétique, et tout récemment par les ARN dits messagers,
« véritables systèmes OGM », pouvant induire, par exemple, des segments aberrants d’ADN dans les cellules hôtes. Qu’en sera-t-il de cet ADN dégradé ou des fragments d’ARN libérés, qui entraînent autant d’activités incontrôlables, ceci en fonction de notre mimétisme moléculaire HLA spécifique, viral et microbien ?
Enfin, la découverte récente par le bio-informaticien Chase W. Nelson, en octobre 2020, d’un gène mystérieusement caché dans la Covid-19, alors que cela fait des mois que des centaines d’équipes à travers le monde scrutent le génome du coronavirus, sans l’avoir détecté, invite à quelque modestie et surtout beaucoup de prudence aussi bien de la part de la communauté scientifique que des autorités sanitaires.
Ainsi, plutôt que la vaccination, conclut le Dr Nawrocki, il est préférable d’envisager une stratégie d’ensemble. Dans la lutte contre les virus, il faut à la fois entraver le virus lui-même, bloquer sa multiplication, bloquer les enzymes de transcription et/ou d’intégration dans la cellule hôte.
Cette autre orientation thérapeutique existe, élaborée sur la base de substances naturelles et consistant dans l’action conjuguée de trois principes actifs.
Cette mise en bouche étant faite, vous pourrez découvrir, en visionnant ce reportage de Jean-Yves Bilien, les détails des différents rouages pour un jugement éclairé.
* Selon les termes du Dr Doug Corrigan, docteur en biochimie et en biologie moléculaire, cité en ouverture de ce reportage de Jean-Yves Bilien.
Un article de Myriam Marino 22 Mars 2021
[Article initial :]
Emmanuelle Marie Charpentier, prix Nobel de Chimie en 2020 et l’un des inventeurs de l’outil moléculaire Crispr-Cas9 permettant de faciles manipulations génétiques, déclare que leur invention permet la fabrication d’ARN messagers destinés à modifier le génome du receveur.
[Mise à jour : le point de vue mainstream qui voulait que l’ARN messager des vaccins ne puisse pas produire de modifications de l’ADN est rendu caduque par les recherches génétiques récentes ou plus avancées, comme celles du Dr Tadeusz Nawrocki, qui montrent notamment que l’ARN contenu dans ces vaccins n’est pas « messager », mais « transformant ».]
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