Le « brutalisme » ou la réinitialisation architecturale du Nouveau Monde

[Source : Prune de secours]

Est-il encore raisonnable de parler d’« art » dans ce que l’on voit actuellement ? L’art en général se dégrade, c’est incontestable. Les artistes ont toujours eu à cœur de transmettre, surtout en musique, un côté insaisissable, assorti de sensations de plénitude, de globalité, de bien-être. Mais suite logique des « Lumières » et de l’influence mécaniste newtonienne, des procédés technologiques contondants et assourdissants ont remplacé l’harmonie dans la Joie, n’apportant à ceux qui s’y adonnent, que sadisme, égoïsme, cynisme, violence, désarroi, suicide, malheur comme tristes effets. Ils ne reconnaissent plus le pouvoir qu’exerce la musique sur l’évolution, bien loin de ce que Beethoven exprimait, et ne cherchent plus du tout à s’approcher toujours plus de la divinité, mais plutôt à descendre le plus bas possible ! Ces divertissements ne font que flatter les aspects les plus sordides de l’être humain actuel avec tous ces jeunes qui vont à l’abattoir des âmes écouter ces musiques démoniaques. Le sens du sacré et du divin, considéré comme désuet, archaïque, arriéré, est refoulé bien loin dans les méandres encombrés du fallacieux clinquant et de votre mental. Il n’y a plus d’évolution vers le meilleur, la bonté, la vérité, la justice, la beauté, etc.

Élisabeth (extrait de mon dernier livre)



[Voir aussi :
Effets de l’art moderne
Décadence de l’art
L’environnement urbain moderne cache un lourd secret qui explique sa laideur
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]