30/11/2023 (2023-11-30)
[Source : neosante.eu via santeglobale.world]
Par Yves Rasir
Dans son infolettre du 15 novembre, mon amie, compatriote, collaboratrice et excellente consœur Senta Depuydt a publié une interview détonante du Dr Heiko Schöning. Ce vaillant médecin allemand s’est illustré en 2020 en dénonçant d’emblée une mascarade préméditée et en co-fondant la World Doctors Alliance, coalition d’opposants médicaux et scientifiques aux délires covidistes. C’est ce collectif qui a notamment fait venir Robert Kennedy Jr à Berlin, où le futur candidat-président américain a prononcé un discours mémorable devant une véritable marée humaine. Ce que beaucoup ignorent, c’est que Heiko Schöning avait anticipé dès 2018 ce qui allait se passer deux ans plus tard. Dans une interview télévisée, l’ancien médecin militaire prévoyait qu’une fausse urgence sanitaire allait bientôt servir de prétexte à des mesures totalitaires et que cette pseudo-pandémie imminente serait mise à profit pour tendre un traquenard vaccinal à la planète entière. Dans un livre non traduit en français, il avance que cette machination remonte à 2001 et qu’elle associe la CIA, le département US de la Défense et une brochette de firmes pharmaceutiques généreusement financées par le gouvernement américain. Fin 2023, voilà le fin limier de retour avec un deuxième ouvrage d’investigation intitulé en allemand « Angriff aufs mikrobiom » (« Attaque sur le microbiome »). Selon ce nouvel opus, les mêmes acteurs étasuniens fomenteraient cette fois une grande alerte de nature bactérienne et se présenteraient en sauveurs du monde en fournissant les seuls antibiotiques aptes à enrayer le fléau. Le but étant à nouveau de faire avancer l’agenda globaliste de contrôle social, de concentrer le pouvoir dans quelques mains et d’administrer à l’ensemble de la population mondiale un faux remède pire que le mal, ciblant cette fois la flore intestinale. Scénario noir et prémonitoire ? Vu son pédigrée, je ne doute pas de la sincérité et de la perspicacité d’Heiko Schöning. Ce qu’il ose prédire pourrait fort bien advenir prochainement. La « crise Covid » a montré que la stratégie du choc et la manipulation des foules par la peur fonctionnaient à merveille. En revanche, son raisonnement prédictif me semble fondé sur une faille de taille, celle de croire au risque bioterroriste et à la réalité d’une menace bactériologique.
La vie n’est pas une arme
Contrairement à la majeure partie de la résistance, Néosanté n’a jamais adhéré à la thèse du coronavirus trafiqué en laboratoire, doté de « gains de fonction » pour en étudier la virulence et accidentellement relâché dans la nature. Nous croyons encore moins que la présumée particule virale ait pu être manipulée à des fins militaires et diffusée intentionnellement en tant qu’arme de guerre. Nous avons exprimé ce « laboscepticisme » à travers plusieurs infolettres, notamment celle-ci et celle-là. Et nous avons plus d’une fois renvoyé aux vidéos du Dr Sam Bailey, souriante pourfendeuse de ce qu’elle appelle malicieusement un conte de fées. Comme le potentiel pathogène d’aucun virus n’a jamais été démontré scientifiquement, on ne voit pas très bien comment des chercheurs, fussent-ils imprudents ou mal intentionnés, auraient pu conférer une quelconque toxicité au virus couronné. Il est d’ailleurs formellement établi que c’est la psychose qui a occasionné de la surmortalité, et non la prétendue virose. Les virus tueurs évadés de labos, ça n’existe qu’au cinéma et dans l’imagination de certains auteurs avides de notoriété et se faisant passer pour des spécialistes en « bioterrorisme ». Les bactéries ? Si leur existence est avérée et si leur prolifération dans un corps humain peut représenter un danger, rien ne permet d’affirmer non plus leur pathogénicité. A fortiori, il n’existe pas de preuve qu’un germe bactérien puisse être « militarisé » et employé comme arme létale. J’ai beau me documenter sur le sujet, je n’ai pas encore trouvé d’élément prouvant indubitablement qu’un micro-organisme quelconque pouvait servir à détruire des vies à grande ou même à petite échelle. On peut certes trouver des textes et quelques études traitant du bioterrorisme et de l’armement bactériologique. Mais en les lisant avec un œil critique, on sera bien en peine d’y dénicher la moindre évidence scientifique. Pour illustrer l’absence de preuve solide, je vais partir de ce « bref historique » paru dans une revue sérieuse et y pointer trois épisodes censés accréditer le grand péril infectieux.
[Voir aussi :
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Les suppositions de Pasteur
La fable de la vie microbienne donnant la mort remonte bien sûr au sieur Louis Pasteur. Si l’on excepte les tentatives antérieures de décimer un ennemi en lui balançant des cadavres ou des vêtements de pestiférés et la suggestion épistolaire d’exterminer les Amérindiens par la variole, c’est en effet au célèbre chimiste que revient la « géniale » idée de provoquer artificiellement une maladie épidémique. Comme le raconte l’article, Pasteur avait le projet ambitieux de débarrasser l’Australie de ses lapins prolifiques en répandant le choléra des poules. C’eût été une vaste expérience convaincante en cas de résultat concluant, mais elle ne s’est jamais concrétisée. En lieu et place, le grand fraudeur que la France vénère a été sollicité par une admiratrice viticultrice en Champagne pour protéger ses caves des terriers les surplombant. Des cadavres de lapins ont bien été retrouvés sur le sol du clos les jours suivants, l’assistant du savant a estimé que l’essai était magistralement réussi, mais on chercherait en vain la moindre rigueur méthodologique dans cette amorce de lutte biologique. Sur le même modèle, mais plus méthodiquement, l’expérience a été reproduite en 1946 dans les vignobles de l’Héraut. L’article nous dit que les lapins inoculés sont décédés — on est prié de le croire sans le moyen de vérifier — mais qu’il n’y a pas eu d’épizootie. Tu m’étonnes, Simone ! C’est toujours comme ça en réalité : les expérimentateurs parviennent à faire mourir les animaux qui passent entre leurs mains, mais échouent à leur faire transmettre la maladie. L’auteur appelle ça des « résultats inégaux », façon de camoufler l’absence totale de preuve qu’un microbe introduit dans la nature puisse y provoquer une épidémie. Depuis Pasteur et ses suppositions gratuites, on attend toujours la démonstration que l’introduction d’un « pathogène » dans l’environnement débouche sur une hécatombe animale ou humaine. Comme toute religion, la patascience pasteurienne s’appuie essentiellement sur les dogmes édictés par le fondateur.
Les vaines cruautés japonaises
Dans ce « bref historique », on nous sert aussi les fameuses et abominables expériences de l’armée japonaise dans les années 30 et 40. C’est un sombre épisode que mentionne également souvent le très pasteurien Christian Perronne pour agiter l’épouvantail des bactéries tueuses. Comme le raconte feu Henri-Hubert Mollaret, chercheur à l’Institut Pasteur de Paris, le Japon a effectivement tenté d’utiliser l’arme bactériologique durant sa guerre contre la Chine. Ne possédant pas la technologie nucléaire ni l’expertise en armement chimique, l’Empire nippon a beaucoup misé sur la microbiologie pour se doter d’une arme de destruction massive à base de bactéries. Sur les prisonniers chinois, l’armée impériale s’est livrée à d’atroces essais scientifiques à côté desquelles les expérimentations du Dr Mengele passent pour de gentilles activités philanthropiques. Durant les dernières années du conflit, l’aviation japonaise a même tenté de provoquer des épidémies de peste dans plusieurs villes chinoises en larguant des bombes bourrées de bacilles ou de puces infectées. Ce sont des faits historiques que personne ne nie. Mais qui peut affirmer que ces tentatives macabres ont été couronnées de succès ? Si vous avez le cœur bien accroché et si vous prenez la peine de lire attentivement ce dossier publié par la Fondation Auschwitz, vous constaterez par vous-mêmes que les indices de réussite de la sinistre Unité 731 sont extrêmement ténus. Outre que les aveux de ses responsables ont été obtenus lors d’un procès stalinien clairement inéquitable, il apparaît que ni les tortures « bactériennes » sur les cobayes humains ni les épandages aériens ou les empoisonnements de rivière par des agents bactériens ne semblent avoir répondu aux attentes. Lorsqu’ils ont réussi à faire mourir des individus, les chercheurs sadiques les ont également grièvement blessés ou préalablement affaiblis par des traitements inhumains, ce qui ne permet pas de conclure à la responsabilité du germe. Et quand ils ont prétendument « contaminé » des populations entières, l’hécatombe voulue n’était visiblement pas au rendez-vous. Les quelques succès revendiqués reposent sur des rumeurs ou sur les déclarations invérifiées des accusés lors de ce procès truqué au profit de la propagande soviétique. Rien de scientifiquement consistant là-dedans ! Dans son article, Mollaret mentionne d’ailleurs les accusations d’attaques biologiques lancées quelques années plus tard à l’égard de l’armée américaine engagée en Chine et en Corée. Or on sait aujourd’hui qu’il s’agissait aussi d’une opération de désinformation ourdie par l’URSS pour salir l’ennemi américain et victimiser ses alliés nord-coréens. Encore une fois, rien ne permet de dire que des microbes militarisés ont déjà permis de tuer ou rendre malade qui que ce soit.
La douteuse épidémie de Sverdlovsk
La CIA aurait-elle imité le KGB dans l’art de diaboliser l’adversaire ? Le mythe du bioterrorisme repose en tout cas sur un autre événement majeur censé convaincre de sa réalité, la ténébreuse « affaire de Sverdlovsk ». Puisque le « bref historique » n’y fait que brièvement allusion, je vous invite à lire cette page Wikipédia pour savoir de quoi il s’agit. Selon le récit officiel actuel, une fuite accidentelle du bacille du charbon se serait produite en 1979 dans un complexe militaro-industriel proche de Ekaterinbourg, l’ancien et nouveau nom de Sverdlovsk. D’après ce narratif toujours, les spores de l’anthrax se seraient répandues dans l’air et auraient fait une centaine de morts dans le voisinage de l’usine. Le conditionnel s’impose, car les autorités soviétiques ont d’abord expliqué cette mini-épidémie par la consommation de viande avariée, une version corroborée en 1986 par le Pr Matthew Meselson, enseignant-chercheur à Harvard et autorisé à venir enquêter chez les Soviets. C’est seulement en 1992 que la version américaine de l’incident a prévalu, lorsque le président russe Boris Eltsine a reconnu « la véritable nature de l’épidémie ». Véritable, vraiment ? Souvenons-nous qu’à cette époque, les États-Unis orchestrent secrètement l’effondrement de l’ex-URSS et que le président russe, ivrogne notoire et dirigeant calamiteux, ne fait rien pour freiner ce dessein. Ce qui est interprété comme un signe de transparence de la Russie pourrait au contraire être une opération d’enfumage made in USA. N’est-il pas curieux que le Pr Meselson ait mangé son chapeau et retourné sa veste à la suite de la « mission d’investigation » occidentale ? Est-il anodin que cette équipée scientifique ait été diligentée par l’Oncle Sam et non par un organisme international impartial ? Et est-il surprenant que la thèse du nuage contaminé l’ait emporté sur la thèse de l’intoxication alimentaire sur base de tests PCR, comme nous le révèle cet article ? Avec cette technique génomique — le Corona Circus nous l’a assez montré — on peut trouver la trace de n’importe quelle molécule chez n’importe qui, il suffit de régler les machines pour qu’il en soit ainsi. Pour ma part, je demeure donc très sceptique sur cette ténébreuse affaire de Sverdlovsk et sur le rôle causal attribué à Bacillus Anthracis. S’il est certain qu’on a cherché des deux côtés du rideau de fer à se doter de l’arme bactériologique, les preuves de sa mise au point effective sont pour le moins légères. À propos de l’anthrax, ce sont évidemment les « attaques » de 2001 aux USA qui ont relancé la hantise du risque bioterroriste. Les quelques enveloppes piégées ont suffi à ranimer le spectre d’un fléau bactérien dévastateur. Et c’est précisément sur cet événement troublant que Heiko Schöning s’appuie pour prophétiser une nouvelle plandémie avec comme actrice principale une bactérie dangereuse. J’y reviendrai dans un prochain billet, car je ne vois pas du tout en quoi cet épisode risible confirmerait la théorie du germe pathogène. Jusqu’à preuve sérieuse du contraire, l’arme biologique n’existe pas et n’est pas près d’exister.
Yves Rasir
Note de TAL : J’abonde dans le sens d’Yves RASIR ! La preuve que les microorganismes (virus ou bactéries) sont la cause des maladies n’a jamais pu être apportée malgré d’innombrables tentatives d’infecter des gens avec des produits absorbés ou injectés. Tout ce qu’on raconte sur la contagion est FAUX, ARCHI-FAUX ! Ainsi dans un livre publié en 1910 un médecin a étudié la peste qui est, selon la croyance dominante, causée par une bactérie…Il a pu démontrer que ce sont les conditions de vie déplorables qui permettent à la peste de survenir, pas le bacille qui n’est que la conséquence ! La maladie est toujours un effort du corps pour se dépolluer et se guérir et les micro-organismes sont des AIDES, des ALLIES ! Le château de cartes de la virologie officielle s’effondre, comme le montre avec précision le livre VIRUS MANIA
qui est un vrai chef d’œuvre de science avec conscience !
[Voir aussi :
►Épidémies et contagions
►Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
►Faut-il encore croire aux viru$, à la contagion et aux pand€mi€s ?
►La Fin de la Théorie des Germes — Documentaire
►Expliquer l’effet nocebo, la contagion émotionnelle et l’hystérie collective]
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